Seuil de 1,5 °C : comment saurons-nous que nous avons atteint cette barre cruciale du réchauffement ?

Une étude du professeur Richard Betts du Met Office publiée dans la revue Nature le 1er décembre 2023 sous le titre « Approaching 1.5 °C: how will we know we’ve reached this crucial warming mark ?». (Nature 624, 33-35 (2023) doi: https://doi.org/10.1038/d41586-023-03775-z)

Traduction par la rédaction.


Évaluer l’augmentation moyenne de la température mondiale en se basant sur le réchauffement enregistré au cours d’une ou de deux décennies écoulées, conduit à retarder la reconnaissance formelle du moment où la Terre franchira le seuil de 1,5 °C de réchauffement défini par l’accord de Paris. 

Voici ce qu’il faudrait faire pour être averti de ce franchissement.

Le monde s’est déjà réchauffé de 1°C en moyenne depuis l’ère industrielle, en raison des émissions de gaz à effet de serre libérés par les activités humaines. Et cette valeur augmente. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) estime qu’il y a au moins 50 % de chances que le réchauffement climatique à long terme dépasse 1,5 °C au cours de la prochaine décennie, même si des politiques de réductions des émissions ambitieuses sont mises en œuvre. Cela est important car cet objectif est inscrit dans l’accord de Paris sur le climat de 2015. Le non-respect de cette norme soulèverait des questions sur ce qui doit être fait pour atteindre l’objectif de l’accord qui est de freiner le changement climatique induit par l’homme. Par exemple, l’objectif de « poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C » signifierait alors prendre des mesures non seulement pour arrêter le réchauffement climatique, mais pour l’inverser, une exigence bien plus grande. Un dépassement entraînera également inévitablement une évaluation des impacts observés au-delà du seuil de 1,5 °C. Il est donc surprenant d’apprendre que l’accord de Paris ne contient aucune méthode formellement convenue pour définir le niveau actuel du réchauffement climatique. Le pacte ne définit même pas de manière explicite et sans ambiguïté « l’augmentation de la température ». Sans définition d’une méthode de mesure admise par tous, il ne pourra y avoir de consensus sur le moment où le niveau de 1,5 °C sera atteint. Cela risque d’entraîner des diversions et des retards au moment même où l’action climatique sera la plus urgente. Une des principales difficultés est que les températures mondiales n’augmentent pas de façon linéaires. Des hauts et des bas se produisent en raison de la variabilité naturelle du climat (causés, par exemple, par les événements El Niño ou encore les effets des gaz dégagés par l’activité volcanique) qui se superposent à la tendance au réchauffement à long terme due aux influences humaines. Par exemple, l’augmentation de la température moyenne mondiale a brièvement dépassé 1,5 °C pendant un mois ou plus en 2016, 2017, 2019, 2020 et 2023. En ce qui concerne l’accord de Paris, il est admis que des périodes de chaleur aussi brèves ne doivent être considérées comme un dépassement des 1,5 °C. Même une année anormalement chaude ne suffirait pas à déterminer ce seuil. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) prédit qu’il y a une probabilité de 66 % que l’augmentation de la température moyenne mondiale dépasse 1,5 °C pendant au moins un an au cours des 5 prochaines années.

Cependant, même un réchauffement de cette durée pourrait n’être qu’une anomalie temporaire. Qu’est-ce qui permet de déterminer un réchauffement de 1,5 °C ? Une méthode doit être définie pour neutraliser les cycles climatiques naturels. Pour atténuer les variations de température dans les projections des modèles du climat futur, le dernier rapport d’évaluation du GIEC AR6, a défini le seuil des 1,5 °C et d’autres niveaux de réchauffement climatique GWL [NDT Global Warming Levels] en termes de moyennes projetées sur 20 ans par rapport à la moyenne de 1850-1900. L’année de dépassement d’un GPL correspond au milieu d’une période de 20 ans à ce niveau. Selon cette définition, un réchauffement de 1,5 °C serait confirmé une fois que l’augmentation de la température observée aurait atteint ce niveau, en moyenne sur une période de 20 ans, soit une décennie après que le seuil de 1,5 °C. aura été franchi. Cela risque de retarder la reconnaissance et la réaction du point de passage (voir « Niveaux actuels de réchauffement climatique »).

Source: analysis by R. A. Betts et al.

Les chercheurs et la communauté politique doivent se mettre d’accord de toute urgence sur une métrique permettant de déterminer le niveau actuel du réchauffement climatique à des fins d’action politique. Une fois définie, cette métrique devrait être formellement adoptée pour être utilisée dans le contexte de l’accord de Paris. Elle devrait être cohérente avec les pratiques du GIEC et permettre de reconnaître sans délai que le franchissement de 1,5 °C. a eu lieu. Nous proposons ici un point de départ pour une telle métrique.

Plusieurs métriques sont utilisables pour déterminer si le seuil de 1,5 °C a été franchi

Dans les enregistrements d’observation du climat, la température mondiale moyenne au cours des deux dernières décennies (2003-22) a été supérieure de 1,03 °C à celle de la période 1850-1900 (bien que les incertitudes dans les données signifient que la valeur réelle pourrait se situer dans l’intervalle 0,87°C-1,13°C (voir Informations supplémentaires) 2. Et les mesures de 2002 à 2021 indiquent que le réchauffement a dépassé pour la première fois 1 °C en 2011. Mais nous ne savons pas quelle est actuellement la moyenne sur 20 ans, centrée autour de 2023. En supposant que le monde reste sur sa trajectoire actuelle de réchauffement, les projections du GIEC suggèrent que la température de 1,5 °C sera dépassée vers 2030, à une décennie près3. Mais, sur la base des moyennes sur 20 ans, le dépassement de 1,5°C ne serait formellement reconnu que vers 2040. Raccourcir la période sur laquelle la moyenne est calculée n’a pas beaucoup d’intérêt. Les moyennes sur dix ans4 sont raisonnablement représentatives des moyennes à plus long terme5 et réduisent le délai à cinq ans. Mais c’est encore trop long quand il est urgent d’agir. Raccourcir davantage la période moyenne n’est pas utile, car la variabilité naturelle domine alors.

Un indicateur plus instantané du niveau actuel de réchauffement à long terme est nécessaire. Plusieurs de ces méthodes sont déjà utilisées. Celles-ci incluent :

  • trouver le point final d’une tendance linéaire portant sur les 30 dernières années (voir go.nature.com/3ssvpwx ) ; 
  • utiliser des méthodes plus sophistiquées pour le lissage statistique des données sur des périodes courtes (voir go.nature.com/3mqsr7g ) ;
  • calculer la contribution humaine au réchauffement à partir de données sur les changements dans les concentrations de gaz à effet de serre et d’aérosols 6 .

Chaque méthode peut offrir une estimation légèrement différente du réchauffement actuel, selon les données, algorithmes et hypothèses utilisés. Néanmoins, il existe un large consensus sur certains points, comme par exemple que le réchauffement en 2022 a été d’environ 1,24 °C (avec une plage d’incertitude comprise entre 1,0 °C et 1,6 °C) et que le réchauffement de 1,0 °C a été dépassé vers 2011 ou 2012. Il y a eu des moments où les différences entre les méthodes étaient plus grandes, soit parce que le taux de réchauffement changeait rapidement, de sorte qu’une tendance linéaire ne représentait pas le changement à long terme, soit parce qu’une grande variabilité naturelle entraînait une différence entre le réchauffement observé et la contribution humaine. Par exemple, il y a moins d’accord sur l’année au cours de laquelle le réchauffement de 0,5 °C a été dépassé, située entre 1982 et 1988. Cela démontre le risque de confusion quant à la reconnaissance du franchissement de 1,5 °C si un indicateur unique n’est pas défini et utilisé. Cependant, l’utilisation de l’un de ces indicateurs dans le contexte de l’accord de Paris pose deux problèmes majeurs qui découlent du besoin de cohérence avec les pratiques actuelles du GIEC.

Comment éclairer l’action politique ?

Premièrement, pour éclairer l’action politique, l’indicateur de suivi du seuil de 1,5 °C doit résister à l’épreuve du temps, car des modifications ultérieures de sa définition pourraient miner la crédibilité de l’utilisation des GWL par les scientifiques. Toute définition doit être cohérente avec la manière dont le seuil de 1,5 °C est déjà défini par le GIEC, qui est d’utiliser des moyennes sur 20 ans attachées à un point médian. Deuxièmement, la mesure doit être cohérente avec la façon dont le niveau de 1,5 °C sera défini après qu’il aura été dépassé, en tant que référence pour les futures évaluations d’impact. Le GIEC utilise déjà des moyennes à long terme au cours des dernières décennies pour ces références ; il n’utilise pas le point final des tendances sur 30 ans ni le lissage statistique. Et surtout, les périodes de référence pour les études d’impact sont définies en termes de changement de température observé, et non de calculs de réchauffement d’origine humaine, car les impacts dépendent de la température réelle ressentie. Les mesures instantanées ne correspondent pas à ces exigences. Et la méthode du GIEC à elle seule ne suffira pas : 20 années de données observées ne seront pas disponibles au cours de l’année de dépassement, car elle n’est qu’à la moitié de la période de 20 ans. Une autre approche est donc nécessaire.

Proposition d’une nouvelle approche pour reconnaître que le seuil de 1,5 °C a été franchi.

Nous proposons comme nouvel indicateur l’augmentation moyenne de la température sur 20 ans, centrée autour de l’année en cours. Cela implique de mixer les observations des 10 dernières années avec les projections ou les prévisions des modèles climatiques pour les 10 années suivantes, et d’en faire la moyenne sur la période de 20 ans. Cet indicateur du « niveau actuel de réchauffement climatique » ou CGWL (« Current Global Warming Level ») répond à nos deux critères : il permet une cohérence avec les définitions du GIEC et fournit un indicateur instantané du réchauffement actuel. En testant cette approche à l’aide de différents modèles et scénarios d’émissions, nous avons constaté que le CGWL centré sur la fin 2022 se situe autour de 1,26 °C, avec une plage d’incertitude de 1,13 °C à 1,43 °C, principalement due à la variabilité climatique ( voir les Informations supplémentaires). Seule une petite partie de l’incertitude provient des hypothèses concernant les émissions au cours de la prochaine décennie 7. Cette estimation est conforme à celles des valeurs instantanées existantes, mais notre métrique est plus pérenne et cohérente avec les approches déjà utilisées pour répondre aux exigences de l’accord de Paris.

Prochaines étapes

Premièrement, la communauté internationale doit reconnaître la nécessité d’un paramètre unique et accepté pour franchir le seuil de 1,5 °C et anticiper les événements qui y mèneront. Cette période sera marquée par une série d’étapes. Celles-ci incluent : la première année avec une anomalie de température globale supérieure à 1,5 °C dans un ou plusieurs ensembles de données ; le dépassement de 1,5 °C à l’aide de différents indicateurs instantanés (dont notre métrique CGWL) ; et, une décennie plus tard, la confirmation que la température moyenne sur 20 ans du GIEC aura été dépassé 1,5 °C.

Un indicateur instantané utilisable pour l’action politique indiquera clairement que la première année à 1,5 °C ne sera pas considérée comme un dépassement de l’objectif de l’accord de Paris mais réduira les retards qui résulteraient de l’attente jusqu’à la fin de la période de 20 ans. Les discussions sur la nature de cet indicateur devraient commencer immédiatement. Nous encourageons le GIEC à aborder cette question dans un rapport spécial avant son septième rapport d’évaluation (AR7), qui ne devrait pas être publié avant 2030 environ, date à laquelle le réchauffement climatique pourrait déjà avoir dépassé le seuil 1,5 °C ou en être proche. Le GIEC devrait examiner avec attention les indicateurs que nous proposons. Si une métrique appropriée est adoptée, une procédure robuste et transparente pour la calculer et la communiquer doit être développée. Il convient, dans la mesure du possible, de recourir à des sources et à des pratiques bien établies. Par exemple, les observations pourraient provenir du rapport sur l’état du climat mondial de l’OMM ( go.nature.com/3qqngme ), les projections ou prévisions pourraient utiliser les taux de réchauffement évalués par le GIEC 8 et enfin les prévisions décennales de l’OMM. Les chercheurs devront décider quels scénarios des futures concentrations de gaz à effet de serre et d’aérosols devraient être utilisés pour l’estimation centrale des prévisions. Ce choix devra faire l’objet d’une communication minutieuse, car il pourrait être perçu comme la déclaration d’une politique à mener dans le futur alors même qu’il n’y aurait en réalité que peu de différence par rapport aux incertitudes causées par la variabilité naturelle du climat 7. Les incertitudes dans la combinaison des observations et des prévisions devront être quantifiées plus précisément et un système pour les communiquer devra être développé. Par exemple, l’identification formelle du dépassement de 1,5 °C pourrait être accompagnée d’une déclaration de confiance ou de probabilité utilisées par le GIEC, telle que « il est probable que le niveau actuel de réchauffement climatique a maintenant atteint (ou dépassé) 1,5 °C ». Dans les années suivantes, cela pourrait devenir « il est très probable que la CGWL ait dépassé 1,5 °C au cours de l’année X ». Cette évaluation deviendrait plus certaine à mesure que davantage d’observations seraient reçues au cours de la décennie suivante. D’autres détails techniques restent à discuter. Il s’agit notamment de savoir si la projection des dix prochaines années doit inclure une prévision spécifique de la variabilité naturelle (comme dans les prévisions décennales de l’OMM), ou si les conséquences possibles de la variabilité doivent simplement être traitées statistiquement.

Nous recommandons que des travaux commencent de toute urgence pour développer un système permettant de mettre en œuvre cette définition. Les chercheurs doivent s’efforcer d’être prêts bien avant que ne commence la controverse sur la question de savoir si le réchauffement climatique a dépassé 1,5 °C ou non.

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198 réflexions au sujet de « Seuil de 1,5 °C : comment saurons-nous que nous avons atteint cette barre cruciale du réchauffement ? »

  1. “Le monde s’est déjà réchauffé de 1°C en moyenne depuis l’ère industrielle, en raison des émissions de gaz à effet de serre libérés par les activités humaines”

    Ceci étant posé en préambule, il ne reste plus qu’à fermer le site Climato-réalistes.

        • Pour suivre depuis assez longtemps les climatosceptiques, j’ai connu la période du “mais non il n’y a pas de réchauffement, comment voulez vous mesurer 0.1degC à l’échelle de la planète “. Je dirais que ce sont les années 2000-2010.

          Plus récemment dans les années, je dirais 2010-2020, “OK il y a un réchauffement mais il n’est pas anthropique et on n’est pas sur que ce soit que le CO2” c’est la période où les sceptiques sont devenus les réalistes.

          Puis on sent de plus en plus venir la tendance “OK il y a réchauffement OK il est en partie anthropique mais ce n’est pas une raison pour mettre en place des politiques restrictives”

          Cet article (de qualité !) publié ici s’inscrit bien dans cette tendance.

          Merci les climatoréalistes de faire évoluer les mentalités même dans vos rangs.

          • Vingt ans pour entrevoir l’existence d’une notion de nuance ; partiellement, car les méchants climatosceptiques contre les gentils écologistes, c’est encore un peu binaire.
            Encore dix ans d’efforts et ce sera bon !

    • J’ai eu la même réaction, avant de comprendre que la complexité de l’analyse proposée montrait bien que la mesure même des 1 degrés était remise en cause: valider la mesure prétendue et valider le seuil de 1,5 c’est la même chose…
      Le rédacteur est je pense assez malin, en inoculant savamment un doute, après avoir valise – trop facilement – les prémisses du mantra du réchauffement…

  2. Vers 1850, point de départ des mesures de l’IPCC (GIEC), la température moyenne de la Terre (ce qui en soit ne veut pas dire grande chose, mais c’est maintenant une valeur étalon médiatique !) était de +/- 13.5°C.

    La tendance naturelle au réchauffement, puisque 1850 marque la fin du Petit Age Glaciaire, nous amène doucement vers les 15°C. Soit les 13.5°C + 1.5°C attendus pour 2030 ou 2040 (en fait personne n’en sait rien 🙂 ).

    Or, 15°C est la température moyenne standard de la planète, le “zéro référence”.

    Dit autrement, le réchauffement actuelle qui fait suite à une période fraîche, nous ramène au standard terrestre… !

    Notre XXe siècle a connu un état particulier de sortie du PAG vers un retour à la normal progressif. Les glaciers reculs, ce qui est l’état standard. C’est juste que nous l’avions oublié….

    La température augmente, et c’est une bonne chose pour notre civilisation.

    • “Les glaciers reculs, ce qui est l’état standard. C’est juste que nous l’avions oublié…”

      Je n’ai pas oublié le premier glacier que l’ai découvert . C’était le glacier d’Argentière (voisin de la Mer de glace) pendant l’été 1958. Son recul faisait peine à voir. Le Guide Vert évoquait son recul “dramatique”… dans l’indifférence générale. Mais çà, c’était bien avant le RCA.

      • La partie terminale de la Mer de Glace à l’époque du Bronze a été déterminée à un kilomètre en amont de sa position actuelle. Nous avons donc encore de la marge !

      • C’est reparti pour un tour avec la fameuse courbe en crosse de Hockey, ou encore les courbes nécessairement lissées sur le taux de CO2.

        Pour rappel, avant les années 60, le taux de CO2 était mesuré de façon chimique, depuis 1820. Mesures chimiques ignorées par les climatologues (et pour cause, certaines années anciennes avoisinent les 400 ppm) malgré une incertitude de moins de 3% car elles seraient “partielles” (75%). Ils leur préfèrent des reconstructions encore plus partielles et bourrées d’incertitudes cumulées, tant en précision qu’en biais possible. Les deux approches sont des théories, puisque non exhaustives et discutables. Impossible donc, s’il s’agit bien de science et non de propagande politique, d’en extrapoler une courbe mêlant mesures récentes et reconstructions (hasardeuses).
        Idem pour les températures, mesurées depuis 1850. Le reste ce sont des théories. Impossible donc, s’il s’agit bien de science et non de propagande politique, d’en extrapoler une courbe mêlant mesures récentes et reconstructions (hasardeuses).

        • 1. Vous pensez vraiment que les techniques d’échantillonnage et de mesure du CO2 de 1820 sont plus exactes et précises que les mesures actuelles, que personne ne met en cause (à part vous donc) ?
          2. Les mesures historiques sont de l’air “ancien” piégé dans les glaces, mesurées avec les techniques actuelles, donc comparables.
          Et voilà ce que ça donne:
          – Sur 1000 ans https://blogs.egu.eu/divisions/cr/files/2016/12/Fig5.jpg
          et sur 800000 ans: https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

          3. Quant aux températures, cette courbe n’ a, à ma connaissance, pas été réfutée.
          https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7/figures/3
          Donc, allez-y, si vous avez des éléments pour le faire, publiez une réfutation. Voici la publication complète
          https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7

          • @MLA

            1. Comprenez-vous ce que vous lisez ?

            2. Outre l’argument sur la complétude spatiale que vous esquivez, vous ne semblez toujours pas avoir compris qu’une estimation réalisée il y a 800K années, ou même 1000 ans, NE PEUT faire état de l’ensemble des variations locales sur la planète à une échelle mensuelle ou annuelle : les courbes sont lissées. Donc rien à voir avec les mesures actuelles, même si des ignares voudraient mélanger les courbes.
            Le fait que les climatologues défendent leur communauté en choisissant une théorie consistante avec leurs hypothèses ne change rien à ce fait. Ils peuvent être dix millions à signer en bas de la page, cela ne changera rien aux faits : nous n’avons pas l’information à une granularité en temps comparable, hormis des mesures chimiques incomplètes et avec une incertitude de 3%, à partir de 1820.
            La science n’est pas un tribunal politique où la majorité l’emporte.

            3. Elle n’a pas été réfutée par qui ? vous croyez encore aux courbes de Mann et autres, personnage qui refuse de donner ses data et a inventé sa propre méthode de normalisation, pour obtenir une courbe contredisant à peu près tous les faits historiques archivés et connus au moyen-âge, fait autorité ?
            Une courbe au demi degré près il y a deux millénaires, alors qu’on ne dispose de thermomètres seulement depuis 1850 ?
            Délirant d’obscurantisme scientifique.

            Cette courbe est d’ailleurs un boulet à trainer pour la communauté des climatologues, ou sinon cela signifierait que tous les travaux sont du même accabit, ce que je ne peux imaginer. Elle avait disparu des volets scientifiques des rapports du GIEC. Seuls les résumés (politiques) osent encore la glisser, et même, je crois que ce n’était pas le cas dans les résumés des éditions précedentes (je vérifierai à l’occasion).

          • J’ajoute que les courbes du GIEC pour l’Holocène sont basées sur des reconstructions à qui l’on peut faire dire tout ce qu’on veut. De plus elles passent à côté d’accidents tels que celui qui est à l’origine du Dryas Récent à -12800. Les courbes tirées des carottes de glace sont des mesures, donc fiables, en l’occurrence des mesures isotopiques de l’oxygène et de l’hydrogène. Les formes des courbes de température tirées du Groenland sont représentatives de celles de l’Hémisphère Nord.

      • Ne vous gênez surtout pas.
        Vos courbes mélangent sans vergogne reconstitutions approximatives et mesures.
        J’y vois toutefois une corrélation intéressante entre l’augmentation de la température et la progression du niveau moyen de niaiserie des militants écologistes.

        Certes, cette corrélation n’implique pas forcément une relation de cause à effet. Quoique…
        Observation très pertinente, n’est-ce-pas ? Normal, je suis une intelligence supérieure.

        Ne me remerciez pas, c’est cadeau.

      • @”Marie Laure”

        Ah, ce faux compte et ses délires alarmistes me manquaient !

        Tout d’abord, permettez moi, selon la coutume, de vous souhaiter une belle année 2024. Celle qui selon l’ONU et le GIEC nous emmène vers l’Enfer climatique, celle déterminée par le rapport le Club de Rome en 1972 comme la fin du monde, ou encore celle donnée comme l’écroulement de notre civilisation par Pablo Servigne (bon, maintenant, lui et ses petits copains ont repoussé leurs prévision à 2030. ouf ! ). Ah, nous avions aussi Al Gore qui dans son discours Nobel en 2007 avait annoncé, selon le GIEC, la disparition de la banquise sous moins de 10 ans…

        Bref…

        Sinon, oui, cette variation est tout à fait banale et progressive. +1°C en 170 ans, bof…

        La température standard de la Terre est de 15°C, la température estimée actuelle est de 14.9°C (https://www.lefigaro.fr/sciences/l-annee-2020-est-l-une-des-trois-plus-chaudes-jamais-enregistrees-20210114).

        Le reste relève du marketing…

        • Et bien si c’est banal, vous n’aurez aucune difficulté à me citer plusieurs épisodes où la température moyenne globale de la Terre a augmenté de plus de 1°C en 170 ans.
          Allez-y.
          (J’ai bien dit globale, gagnons du temps: inutile de me citer des évènements locaux)

          • Vous vous donnez tort vous-même.
            Les proxies ne peuvent effectivement pas révéler un tel épisode. Elles n’ont pas la résolution ni la précision suffisantes pour le faire.

            Tenir pour véridique un fait que l’on est incapable de prouver ou d’infirmer n’est pas recevable scientifiquement.

            Vous êtes recalée.

          • Comment ça Brionnette, vous voulez dire que, malgré les extraits de l’article de Futura Science que je vous avais montré, vous persistez toujours à croire que la transition entre la dernière période glaciaire et la période interglaciaire dans laquelle nous vivons s’est faite de manière progressive ?
            Décidément, il semblerait que le passionné de sciences que vous êtes est un peu de mal à admettre les vérités qui le dérangent.

            Sinon j’ai une petite devinette pour vous. Qui sont les “deux chercheurs français” mentionnés dans le premier paragraphe de cet article et qui en 2008, ont fait partie d’une équipe de recherche internationale dont il est dit qu’elle a su mettre en évidence le fait que : “le basculement d’une période glaciaire froide vers une période interglaciaire plus clémente pouvait intervenir en quelques années seulement.” ?
            https://recherchespolaires.inist.fr/larret-brutal-de-la-derniere-periode-glaciaire/

          • On ne peut pas savoir. Les reconstructions ne peuvent pas fournir une telle information (incertitudes, incompletude que vous appellez globalité et, surtout, des courbes ne pouvant prendre en compte les variations à courte échelle, cela s’appelle lissage en sciences de données).

    • @ “Monsieur L“, selon “MLA“ sur ce fil particulier,
      1. “Progressif“ :
      JL parle de retour progressif vers des températures plus clémentes depuis le petit âge de glace. Brionne lui balance à la figure une courbe qui couvre tout L’holocene. Le “progressif“ de JL ne concerne que le dernier petit centimètre à l’extrémité de la courbe holocène. Donc aucun rapport.
      2. “retour au standard“ :
      JL parle de températures et Brionne lui balance à la figure une courbe CO2. Aucun rapport.
      Ceci illustre parfaitement la méthode du singe savant qui en jette avec ses https bleutés sortis du chapeau. De l’esbroufe.

  3. On dira ce qu’on voudra. Moi,ce qui me trouble dans cette affaire de CO2, c’est que la mesure en continu à Hawaï n’ait pas pu détecter la diminution sensible des émissions humaines lors de l’apparition de la pandémie au printemps 2020. Fait inédit, le monde développé a retenu son souffle pendant un mois ou deux, ne l’oublions pas. Je veux bien admettre que sur l’année entière, un manque de 5 à 7 % ne soit pas détectable sur la courbe de Keeling mais en mai-juin on aurait du déceler quelque chose, non ? Les variations liées à la pousse de la végétation au printemps sont pourtant bien marquées chaque année, elles (courbe en dents de scie).

    • On n’avait aucune chance de déceler quoi que ce soit au Mona Loa.
      8 % des émissions humaines (40 Gt) c’est 3 Gt en moins, c’est-à-dire, seulement 0,4 % des émissions naturelles (~800 Gt) dont on ne connaît pas bien la variabilité.
      Si un apport annuel de 840 Gt fait varier la teneur en CO2 de 2,5 ppm, avec 3 Gt en moins il faut s’attendre à une variation de 2,496 ppm. C’est moins que l’épaisseur du trait !
      RD

      • Si ,comme observé en 2020, la baisse des émissions humaines n’a eu aucun effet mesurable sur l”évolution de la teneur en CO2 de la planète, on arrivera (péniblement) à la “neutralité carbone” en 2050 tout en constatant que CO2 monte toujours au Mauna Loa. Je penche de plus en plus pour cette théorie alternative : c’est le réchauffement climatique qui fait augmenter le CO2 (via le dégazage des océans) et non pas l’inverse. Compte tenu de ce résultat expérimental historique, on n’est pas sortis de l’auberge avec nos efforts désespérés pour maîtriser la teneur de ce gaz maudit mais pourtant naturel. Champagne (ou eau gazeuse) pour tout le monde.

        • C’est fou à quel point cette contre-vérité, est répandue dans la climato-sceptico-sphère.
          Pourtant, elle contredit le principe de conservation de la matière,
          Allons-y:
          Nous connaissons assez précisément nos émissions de CO2: Nous émettons environ 40 Gt de CO2 par an, en brulant pétrole, charbon, et gaz.
          Nous savons que les émissions de CO2 volcaniques sont beaucoup plus faibles (0.1 à 0.5 Gt par an, donc négligeables par rapport à nos émissions anthropiques.
          Nous mesurons aussi assez précisément la hausse du stock de CO2 dans l’atmosphère qui augmente d’environ 20 Gtonnes de CO2 (2.5 ppm ça fait 20 Gt) par an actuellement
          20-40 = -20 donc nous pouvons déduire que les océans et la végétation ont forcément absorbé la différence, soit 20 Gt de CO2.
          Donc, les océans et la végétation absorbent actuellement du CO2, en bilan annuel et n’en dégazent pas.
          Les 40 Gt que nous ajoutons se répartissent comme suit
          20 Gt dans l’atmosphère
          20 Gt dans les océans et la végétation
          100% de la hausse dans chacun de ces 2 réservoirs est donc due à nos ajouts anthropiques.

          Physiquement, cela s’explique par le fait que l’effet “dégazant” de la hausse des températures est largement contrebalancé par l’effet “absorbant” du à la hausse de la pression partielle du CO2 dans l’atmosphère.

          • “cela s’explique par le fait que l’effet “dégazant” de la hausse des températures est largement contrebalancé par l’effet “absorbant” du à la hausse de la pression partielle du CO2 dans l’atmosphère.”

            La pression partielle de CO2 dans l’air s’élève à 0.00042 atmosphère (unité de pression) . J’ai la flemme de la traduire en pascals mais c’est quand même pas grand chose face à l’azote et à l’oxygène. Son influence sur l’absorption de ce gaz par l’eau me semble bien négligeable. Quand on ouvre une bouteille de champagne, ce qui compte pour ne pas inonder le tapis, c’est plus la température du précieux liquide que la pression partielle de CO2 dans la pièce, qui peut facilement être multipliée par deux ou trois s’il y a du monde pour le boire (s’il en reste assez dans la bouteille.).

          • Pour votre information, la conservation de la matière porte sur les atomes, pas sur les molécules.

  4. En France, l’année 2023 a été bien chaude, un bel été et point de saison hivernale particulièrement glaciale….les nappes phréatiques sont archi-archi-pleines et les récoltes agricoles se portent à merveille, les rayons de supermarchés débordent de victuailles abondantes, riches et variées….alors franchement +1.5°C ou pas, on s’en tape 🤪

    Le monde va bien 😃 ..et c’est bien ce qui chagrine le GIEC

    God bless you

  5. L’article parle de mesurer les températures pour pousser à des mesures politiques.
    Tant que l’on restera dans la mythologie des gaz à effet de serre on perdra notre temps. Mieux vaut chercher les vraies raisons des évolutions climatiques, voir si l’homme y peut quelque chose, et comme rien est la réponse la plus probable, chercher à s’adapter : verdir les zones urbaines, éviter les zones inondables, nettoyer le lit des torrents, etc, etc. Çà coûtera moins cher que la « transition écologique » et ça sera plus utile.

  6. Eh bien, cette prose ridiculissime prouve au moins que les truands du climat lisent les articles et les commentaires de ce site et d’autres aussi fondamentaux, et que cette lecture roborative les fait paniquer. Sans hésitation, remettons-en une couche !

    Réchauffement moyen estimé en 2022 : +1,2 °C
    Réchauffement mesuré entre février et novembre 2023 = +1 °C
    Réchauffement total estimé fin 2023 : +2,2 °C (disons environ +1,9 °C pour éviter des débats picrocholins avec certains idéologues égarés).

    https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/UAH_LT_1979_thru_December_2023_v6_20x9.jpg

    On note que même la moyenne sur 13 mois explose le seuil de +1,5 °C.

    Conclusion : les accords de Paris sont définitivement caducs. Les politiques climatiques, notamment en France, ont perdu toute légitimité. En effet, d’après ces accords, il est désormais trop tard pour agir puisque les seuils de fin du monde sont déjà explosés, en valeur brute comme en moyenne. Or, ces politiques n’ont de sens que si les seuils ne sont jamais atteints, encore moins dépassés. Mais voilà, la nature qui est bien faite se moque des prétentieux, terminus Dubaï. En 2023, elle leur a asséné le bourre-pif du siècle. Sans surprise, on voit maintenant les terroristes climatiques, visage tuméfié, tenter de balbutier une nouvelle propagande pour sauver péniblement ce qui peut l’être, si jamais il reste des pigeons pour les croire.

    Ami écologiste, on va tous crever (c’est sûr, c’est l’accord de Paris qui le dit) alors tu peux ranger ta propagande moisie et profiter enfin des derniers jours qui nous restent à vivre. Ami politicien, tu sais où tu peux te mettre tes politiques et tes taxes. Si tu ne sais pas, demande à Le Maire. C’est un expert.

    En attendant, il neige en France, cette fameuse neige qui devait disparaître il y a 30 ans… heu non, 20 ans… ah ben non 10 ans… Ah zut alors, promis, ce sera pour dans 10 ans.

    • J’ose espérer qu’il n’a échappé à personne que le pic 2023 de la courbe UAH de Roy Spencer est dû au fort El Nino duquel nous sortons juste. En principe, retour prochain à la situation inverse, c’est à dire normale, plus fraîche.

      • Vous n’avez pas remarqué que chaque pic El Nino est plus élevé que le précédent, et chaque “retour” à La Nina est moins froid que le précédent ?
        Pourquoi, à votre avis, M.Ferry ?
        Ny’ a t’il pas une tendance de fond à la hausse ?

        https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/UAH_LT_1979_thru_December_2023_v6_20x9.jpg

        ce qui se voit ici aussi (et encore, il manque 2023 sur celui ci)
        https://www.climate.gov/sites/default/files/2023-06/ENSO_global-surface-temp-anom.png

        • Mais en fait, argumenter des faits scientifiques est vain, même si passionnant.

          La Terre se réchauffe, 99% des scientifiques le savent, et ne le contredisent pas.
          Peut être que même plus de 90% des scientifiques pensent qu’une partie de ce réchauffement soit lié à l’activité humaine. Quelques % annoncent qu’il ne fait aucun doute (sic) que l’intégralité du réchauffement depuis 1960 soit liée à l’activité humaine. Peut être en faites vous partie ?

          Et alors ?

          Vivre dans un monde plus chaud est mieux non ?

          Cela rebat les cartes à l’échelle mondiale, redistribue les zones productives agricoles dans des zones hostiles (et vice versa), permet de reconstruire des villes dans certaines zones où l’on passe plus de temps serrés comme des sardines dans les transports que le chasseur cueilleur qui allait chercher son bois pour survivre, permet de densifier des écosystèmes dans zones sub désertiques, où la végétation va mieux prospérer.

          Ce qui me fatigue chez les climato catastrophistes, c’est d’assurer qu’il est indispensable d’investir des milliards pour une ’cause’, alors que nous avons un agenda très compliqué à gérer à court, moyen et long termes.

          Pour ne prendre que quelques exemples, selon la lorgnette que l’on utilise.

          – La chute de la démographie mondiale, européenne, et française est sans doute l’un des challenges les plus forts et prégnants que nous ayons à lutter dans les prochaines décennies. Et l’on pointe l’impact néfaste ‘carbone’ des enfants ?
          – En France, l’écroulement sans précédent du système éducatif. Il fait y remédier.
          – En France, et en Europe, une désengagement de la contrainte au travail, qui met tout un système hospitalier en danger pour ne prendre que cet exemple. Il faut injecter du courage.
          Il y a une litanie de choses bien plus urgentes à faire que dégager des milliards pour ‘stocker’ de manière durable le CO2, pour ne prendre que cet exemple.

          La narration catastrophiste environnementaliste a amené finalement à prendre plus de considération pour un ours blanc sur un morceau de banquise, qu’à prendre en compte le progrès de milliards de personnes qui vivent encore dans l’indigence, sans perspectives.

          • Non, vivre dans un monde plus chaud et à 400 ppm de CO2 n’est pas “mieux”, surtout quand on change aussi rapidement, à l’échelle géologique
            Pour mémoire, la dernière fois que le CO2 a été au dessus de 400 ppm, c’était au Pliocène, il y a 3 millions d’années, il faisait quelques degrés de plus, la calotte du Groenland n’existait pas et le niveau des mers était 20 mètres plus élevé.
            Certes, on n’y ira, espérons le, pas jusque là pour des raisons d’inertie, mais même une partie de ça, vous pensez que c’est “mieux” ?

          • Erreur de votre part quand vous écrivez « Quelques % annoncent qu’il ne fait aucun doute (sic) que l’intégralité du réchauffement depuis 1960 soit liée à l’activité humaine ». Vous ne trouvez aucune étude scientifique, dans une revue scientifique majeure, qui remette en question que l’intégralité du réchauffement climatique observé depuis 1850-1900 est dû aux activés humaines.

            Vous trouvez toujours quelques rares scientifiques (généralement sans aucune expertise du climat) qui prétendent le contraire, mais qui sont incapables de le prouver en publiant une étude scientifique.

            Donc Il y a longtemps qu’il n’existe plus de débat scientifique sur l’origine anthropique du changement climatique. La seule vraie question, qu’est qu’on fait ?

            Sans réduire drastiquement nos émissions, dès aujourd’hui, nous nous dirigeons inévitablement vers 2 °C de réchauffement global en 2050 et 3 °C de réchauffement global en 2100, ce qui est de l’avis des spécialistes, beaucoup trop. À 2 °C les scientifiques alertent sur le fait que nous serons incapable de nous adapter. À, 3 °C, jusqu’à 75 % des habitants de la planète pourraient être victimes de vagues de chaleur meurtrières et l’insécurité de l’approvisionnement alimentaire sera généralisée partout sur Terre.

        • On ne voit que ce qu’on veut voir (courbes de Spencer). Caractéristique de Brionne-la-science-qui-l’arrange. Les pics El Nino de plus en plus forts… Et celui de 1998 sur la même courbe citée ?
          Chaque retour à la normale moins froid que le précédent… Si on gomme les El Nino je verrais plutôt une pente descendante depuis 2016. Chacun sa lecture.
          En revanche, Brionne..etc… évite soigneusement de commenter l’autre graphique de Spencer, celui des températures au sol, qui est plat. Ce qui, au passage, est en accord avec les enregistrements des stations météo situées hors effet urbain que j’ai reconstruites d’après les données disponibles.
          Quant à l’autre graphique cité par Brionne…etc…, notre borgne ne se pose pas du tout la question de savoir pourquoi l’événement de 1998 est aussi différent sur les deux sources citées.
          En bref, notre rechauffiste maladif choisit ce qui l’arrange dans ce qui circule sur internet. Pas un milligramme d’esprit critique. Apparemment, l’isolement à la campagne n’est pas bon pour tous.

      • Peu importe la cause de l’évènement ou sa suite, nous avons dépassé la physique du présent pour entrer dans la métaphysique de l’après puisque, au-delà du seuil fatidique de 1,5 °C, promis-juré-craché, il est trop tard pour agir, les catastrophes climatiques ravagent le monde, nos sociétés s’effondrent et nous sommes tous morts. Souvenons-nous du discours répété ad nauseam, agir avant qu’il ne soit trop tard. Et voilà que soudainement, il est trop tard. L’action est superfétatoire. Les politiques climatiques n’ont plus de légitimité. Puisque le monde est déjà foutu, on va pouvoir émettre tout le CO2 qu’on veut, ça ne changera plus rien désormais.

        L’année 2023 a définitivement refermé la parenthèse écolo-terroriste. On va enfin pouvoir revenir à des sujets plus intéressants.

  7. Dans l’atmosphère terrestre, c’est H2O le principal gaz à effet de serre. Petite démonstration : en ce moment, comme annoncé par la météo, la température extérieure s’est sensiblement refroidie, brrr… Mais on oublie de dire que l’humidité de l’air s’est aussi sensiblement abaissée. J’aère ma maison tous les jours, donc l’air extérieur (et ses 420 ppm de CO2 ) y pénètre. Mon thermomètre digital est doublé d’un hygromètre (question de confort). Or je constate qu’en trois jours, l’humidité relative est passée de 50 % à moins de 35 %, ceci pour une température intérieure constante (chauffe, Marcel). Cela montre qu’il y a moins d’H2O gaz dans l’air, avec son puissant effet de serre et comme par hasard la température chute de 10 °C ! CQFD.
    PS : Au lieu de s’appesantir sur la température ressentie qui n’a aucun sens physique (l’eau pure ne gèle pas à -2 degrés ressentis), nos météorologues TV feraient mieux de nous informer sur l’humidité de l’atmosphère, plus objectivement exprimée sous forme du point de rosée (dew point), une donnée essentielle pour l”aviation, disponible sur les TAF-METAR de chaque aéroport.

  8. Il y a deux choses que je ne m’explique pas, malgré d’abondantes lectures concernant le passé géologique de cette planète où il a fait bien plus chaud que maintenant sans l’homme maléfique. Pourquoi ”crucial” et pourquoi précisément 1,5 °C ? ça sort de quel chapeau ça (coucou le lapin) ?

    • C’est parce que vous n’êtes pas un grand scientifique comme Maxah-Brionne-Eloi-MLA.
      Heureusement que je suis là.
      Explications fort simples pour vous et tous les climato-dénialistes du bistrot du coin.

      Avant, si il a fait très chaud, c’est à cause des pets des dinosaures. Finalement, ils ont disparu, et nous ont laissé la place. Tout simplement. Sauf qu’il faisait froid, puisqu’ils n’étaient plus là. Mais pas seulement, il y a aussi eu un problème avec un météore. Mais peu importe, c’est surtout les pets des dinosaures qui sont importants. Sinon…

      Petit à petit ça s’est quand même un peu réchauffé, et finalement, nous avons vécu pendant des millénaires en totale harmonie avec une nature bienfaisante, généreuse, et… juste à la bonne température. Puis nous avons eu la mauvaise idée d’inventer la machine à vapeur, suivie du moteur à explosion, provoquant le courroux de Gaïa. Celle-ci, pour nous punir, décida de monter le thermostat, provoquant l’émergence d’une nouvelle espèce: les Écologistes. Cette espèce a déjà provoqué de nombreuses complications, et ce n’est que le début.

      Pour les 1.5°C c’est encore plus simple. Jusqu’à +1.499°C ça pourra aller. Mais à +1.501°C, c’est la catastrophe. C’est comme les 3% de déficit budgétaire.
      Jusqu’à 2.999% tout va bien, à partir 3.001% c’est la pagaille. A noter, dans la pratique, on est toujours au- dessus des 3% et on voit le résultat…

      Voilà, j’espère vous avoir éclairés grâce à mon fabuleux savoir dont je daigne vous offrir quelques miettes.
      Vous voyez, il n’y a pas que les Trolls qui sont détenteurs de la Vérité et qui la dispensent généreusement.

      Restez assis. Ne me remerciez pas, c’est cadeau.

      • Je sors d’un débat avec un président de parti (ECOLO).

        Les canicules et inondations entraînent une surmortalité de 35 %.
        La déforestation est abominable (on devrait être à 75 % de la couverture de 1850, on n’est qu’à 60%).
        Les particules fines tuent 10.000 personnes par an (en ville).
        90 % des jeunes souffrent d’éco-anxiété.

        J’ai construit sur un sommet (jamais d’inondations) pas loin de la forêt, à la campagne et je suis très loin de ma jeunesse. Où est le problème ?
        J’ai hésité à lui parler de la solution d’Alphonse Allais qui suggérait de construire les villes à la campagne, cela résoudrait une bonne partie des problèmes.

    • Les 1,5°C viennent des participants à la COP 21, qui avaient décidés à l’époque de ne pas franchir ce seuil. Alors que le GIEC s’était “contenté” d’un 2°C. ( voir mon commentaire laissé sur le site de Benoit Rittaud : ” L’agonie programmée de la COP 28 ” ) :
      [ Lors de la COP 21, le GIEC avait déclaré qu’il ne fallait pas dépasser 2°C de réchauffement si on voulait éviter la catastrophe. En voulant faire du zèle, les participants ( politiques, journalistes, environnementalistes — donc non scientifiques ; et ne sachant donc pas de combien il faudrait baisser le taux de CO2 — ), ont déclarés qu’ils voulaient ne pas dépasser 1,5°C. Ils se sont autoproclamés vainqueurs ; et ont signés un accord dont ils ignoraient totalement la marche à suivre pour arriver à l’objectif fixé ! 😒😒complètement débile !
      Pour ne pas être en reste, le GIEC — n’ignorant pas, lui, l’effort à fournir pour arriver à 1,5°C — n’a rien trouvé de mieux que d’approuver cet accord ( 1,5°C ), même pas signé par leurs propres Scientifiques !!!! On est en plein délire !😒😒
      La COP 28 sera une fois de plus une réussite autoproclamée. ……… et donc, un nouvel échec, jamais avoué ! 🤣😂 ]
      ……….. Maintenant, on peut toujours se demander : { pourquoi précisément 2 °C ? ça sort de quel chapeau ça (coucou le lapin) ? } …….Bon ben, on en est toujours au même point ! 😁😁
      Climatiquement vôtre. JEAN

  9. Cet article ne montre qu’une chose : une dérive catastrophique de la science.
    Comment, dans un article scientifique publié dans Nature, excusez du peu, peut-on trouver une section “Comment éclairer l’action politique ?”. Nature n’était elle pas une revue scientifique ?

    Dans un monde (scientifique) normal, un relecteur devrait exiger le retrait de tout allusion politique dans un article, avant acceptation. C’est le b. a.-ba de l’éthique scientifique la plus basique.

    Bien sûr, du coup, celui-ci n’aurait plus vraiment de raison d’être publié : scientifiquement, on se moque royalement de ce seuil. Une valeur est une valeur et un scientifique doit la considérer de façon neutre. 1.49 ou 1.52 degrès seraient des valeurs “moins importantes” que 1.5 degrès ? Mais qu’est ce que ce charabia politique ou religieux.

    La climatologie n’est pas une science dure, c’est tout au plus une science politique et le fait que des chercheurs de ce domain peuplent les comités d’édition de revues supposées traiter de sciences dures est une véritable catastrophe.

    • Nature = idiots utiles du progressisme.

      CO2 anthropique qui soi-disant engendre un réchauffement = outil de coercition utilisé par le progressisme.

      Progressisme = des gens qui croient que la société ne peut se construire que par le haut, via des planifications, via de la bureaucratie, de la technocratie, avec leurs experts qui savent tout mieux que tout le monde. Le tout allant vers un genre d’étatisme à l’échelle mondiale, avec volonté de contrôler le secteur énergétique, le monde de l’industrie. Via une centralisation.

      — “Le seul instrument de progrès dans lequel les progressistes aient confiance, c’est l’autorité gouvernementale. On dirait qu’ils ne peuvent rien imaginer d’autre, et qu’ils ont oublié que tous les progrès qui leur sont chers ont été obtenus en émancipant les hommes de la puissance politique, en limitant le pouvoir, en libérant les énergies individuelles de l’autorité et de la contrainte collective.” – Walter Lippmann

      — “Le progressisme est devenu la véritable religion du gouvernement charlatan. Ses politiques sont toujours contre-intuitives : il prêche la clémence comme remède à la criminalité, la timidité comme génie militaire, la débauche comme summum de l’économie, « l’éducation spéciale » comme cœur de la pédagogie, l’indulgence comme moyen de surveillance, l’apaisement comme diplomatie. Passant d’une catastrophe à une autre, le progressisme ne considère jamais la possibilité que soit bon ce qui est évident, plutôt que son contraire. Le couteau à beurre d’Occam est le seul outil de sa cuisine.” – Mencius Moldbug

      A++

      • @Nicolas Carras

        Les articles publiés dans Nature dans les sections ‘Biological sciences’ ou ‘Physical sciences’ sont au top-niveau mondial. Comment est-il possible que, dans la section ‘Environnement’, la même revue publie un article sur un thème aussi absurde : comment évaluer quand on aura passé le seuil arbitraire de 1,5 degrès ? La motivation étant explicitement donnée : dans un cadre politique (médiatique, de propagande), éviter les discussions ou objections futures.
        C’est lunaire.

        Qu’ils soient progressistes ou autre, finalement ce n’est pas le point principal. En revanche, cette corruption d’outils de diffusion scientifique sera devastatrice à long terme.

        Ouvrez la page Wikipedia sur l’héliocentrisme, vous y trouverez ceci :
        Copernic n’a pas inventé l’héliocentrisme. Cette hypothèse est beaucoup plus ancienne, mais elle a eu du mal à se diffuser en Occident, car, d’une part, elle semblait être en contradiction avec un certain nombre d’observations, comme le mouvement apparent du Soleil dans le ciel, ou le fait que tout semble attiré par la Terre et, d’autre part, elle s’opposait à certains dogmes religieux.

        Les géocentristo-dénialistes n’avaient qu’à bien se tenir, sous peine d’exclusion sociale ! Cela ne vous rappelle rien ?

        • “Qu’ils soient progressistes ou autre, finalement ce n’est pas le point principal”

          Le CO2 qui soi disant engendre un réchauffement climatique étant un outil de coercition du progressisme, donc si, c’est principal.

          Jamais Nature ne titrera : il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 de l’activité humaine peut engendrer un réchauffement climatique.

          Et c’est pourtant la vérité.

          Ils ne le feront pas car ce sont les idiots utiles du politiquement correct et du progressisme.

          Si vous n’avez pas compris ça, vous n’avez strictement rien compris à toute cette affaire.

          “Les géocentristo-dénialistes n’avaient qu’à bien se tenir, sous peine d’exclusion sociale ! Cela ne vous rappelle rien ?”

          Galileo Galilei n’a pas été “exclu” à cause de sa théorie… Allez vous instruite un peu plus sur la question.

          A++

          • @Nicolas Carras

            “Le CO2 qui soi disant engendre un réchauffement climatique étant un outil de coercition du progressisme, donc si, c’est principal.”

            Evidemment. Mon propos est que si la propagande venait d’un tout autre bord politique, si cet autre bord employait les mêmes méthodes, ce serait aussi grave. Ce qui est honteux est d’instrumentaliser la science : peu importe qui le fait. Placer le sujet de façon partisane signifie que si le bord politique opposé instumentalisait Nature alors ce serait acceptable. Non, ce serait tout aussi grave.

            Concernant le progressisme, j’ai écrit souvent ici ce message : si cette manipulation mondiale (qui va au-delà du climat) entraîne une crise économique majeure, ou des conflits, donc des morts (dans les deux cas, car les plus fragiles sont ceux qui trinquent), alors les chercheurs moralistes, les prêcheurs du GIEC, les bien-pensants accusant l’homme occidental de tous les crimes face aux autres cultures forcément angéliques, les icônes du combat climatique et autres influenceurs, les chefs d’entreprise verts, tous ceux qui participent à ce théâtre auront du sang sur les mains.
            Rien de moins.
            Voyez, mon analyse n’est pas vraiment modérée.

            Mais je le maintiens : que ce soit des progressistes bien-pensants, des royalistes, des communistes ou des libéraux ne change rien à l’affaire : instrumentaliser la science à des fins politiques est scandaleux et dangereux.

            “Galileo Galilei n’a pas été “exclu” à cause de sa théorie… ”
            Ca tombe bien : je n’ai absolument pas écrit cela. Vous vous Brionnisez…
            Je n’ai même pas parlé de Galilée. 😉

            “Allez vous instruite un peu plus sur la question.”
            Gardez vos commentaires personnels pour vous s’il vous plaît, surtout quand votre interprêtation n’a rien à voir avec ce qui est écrit. Discuter du fond est mieux et plus intéressant.

        • Et voici ce qu’on peut lire sur la page Wikipédia dédiée à Nicolas Copernic :
          “Le manuscrit du De Revolutionibus Orbium Coelestium (Des révolutions des sphères célestes) est achevé vers 1530. En 1533, l’hypothèse héliocentrique de Copernic s’est déjà répandue jusqu’au Pape Clément VII, et plusieurs prélats pressent Copernic de la publier. […] Bien que chanoine, de son vivant Copernic ne fut jamais inquiété pour ses théories par les autorités ecclésiastiques, et il dédia son livre au Pape Paul III. Mais en 1616, avec la censure de la thèse de Galilée, le De Revolutionibus Orbium Coelestium est finalement mis à l’index des livres interdits par l’Église Catholique.”

          Ce qu’il n’était surtout pas bon d’être du temps de l’inquisition, c’était d’être un hérétique. Cela pouvait en effet, comme c’est le cas de nos jours pour les scientifiques osant exprimer publiquement leurs doutes ou leurs désaccords avec la thèse réchauffiste, vous valoir d’être excommunié et traité comme un paria (les condamnations à mort était plutôt rares, chose qui malheureusement était loin d’être le cas au temps du tribunal révolutionnaire où le taux de condamnation à mort dépassait les 50%).

          Je pense que si nous voulons faire des comparaisons historiques, il serait plus approprié de comparer le sort réservé aujourd’hui aux climato-sceptiques avec celui des hérétiques du temps de l’inquisition.
          Le dogme réchauffiste ayant remplacé celui de la Sainte-Trinité.

          Aussi moi ce qui m’inquiète surtout c’est les effets de la propagande sur la santé mentale des gens : https://www.ifemdr.fr/chiffres-cles-sur-leco-anxiete/

          Pour terminer je dirais que le problème majeur de notre époque, et tout particulièrement du monde occidental, est ce fameux “déclin du courage” qu’avait déjà évoqué Soljenitsyne dans un discours prononcé à Harvard à la fin des années 70. Voici un extrait :

          “Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a
          déserté la société toute entière.
          Bien sûr, il y a encore beaucoup de courage individuel, mais ce ne sont pas ces gens-là qui donnent sa direction à la vie de la société. Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, leurs discours et, plus encore, dans les considérations théoriques qu’ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d’agir, qui fonde la politique d’un État sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, à quelque hauteur intellectuelle et même morale qu’on se place.
          Ce déclin du courage, qui semble aller ici ou là jusqu’à la perte de toute trace de virilité, se trouve souligné avec une ironie toute particulière dans les cas où les mêmes fonctionnaires sont pris d’un accès subit de vaillance et d’intransigeance, à l’égard de gouvernements sans force, de pays faibles que personne ne soutient ou de courants condamnés par tous et manifestement hors d’état de rendre un seul coup. Alors que leur langue sèche et que leurs mains se paralysent face
          aux gouvernements puissants et aux forces menaçantes, face aux agresseurs et à l’Internationale de la terreur. Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ?”

          • @Sébastien Gonçalves : “Je pense que si nous voulons faire des comparaisons historiques, il serait plus approprié de comparer le sort réservé aujourd’hui aux climato-sceptiques avec celui des hérétiques du temps de l’inquisition.”

            C’est le climato-réalisme qui est du coté de l’inquisition… L’inquisition n’aurait pas permis aux carbono-réchauffistes sectaires d’avoir autant de pouvoir.

            L’inquisition nous aurait donné raison.

            “Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ?””

            Je suis totalement d’accord avec ce que vous avez écrit concernant cette question.

            A++

          • Et aussi vous écrivez : “Aussi moi ce qui m’inquiète surtout c’est les effets de la propagande sur la santé mentale des gens : https://www.ifemdr.fr/chiffres-cles-sur-leco-anxiete/

            Oui, et chez certains jeunes ça engendre de vraies angoisses. C’est vraiment là que je place la dérive sectaire, dans le fait de faire peur aux jeunes et de générer chez eux un mal-être. C’est déjà compliqué de grandir, de devenir un adulte. À ce niveau pour moi, ça mériterait de passer en jugement.

            A++

          • “Oui, et chez certains jeunes ça engendre de vraies angoisses. C’est vraiment là que je place la dérive sectaire, dans le fait de faire peur aux jeunes et de générer chez eux un mal-être. C’est déjà compliqué de grandir, de devenir un adulte. À ce niveau pour moi, ça mériterait de passer en jugement.”

            Je suis 100% d’accord.

            La Miviludes laisse agir, voire soutient implicitement, des individus comme bon pote, Camille Etienne, Aurélien Barrau, Valérie Masson-Delmotte, Jean-Marc Jancovici. De deux choses l’une : soit leurs techniques sont foireuses et il n’ont aucune capacité à détecter des actions sectaires, soit leur système d’alarme sonne de toute parts mais ils ignorent les warnings car ils sont politiquement non neutres.

      • Et bien dites donc,…
        C’est très frappant de voir à quel point les commentaires “climato-sceptique” portent très peu sur les phénomènes physiques mais sur des divagations idéologiques

        La réalité physique, M.Carras, c’est

        ça: https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png

        ça: https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

        ça: https://www.realclimate.org/images/nimbus-600×480.png

        • @MLA

          Divagations idéologiques ?

          Vous devriez vous en prendre à Coca-Cola. Une canette qui s’ouvre quelque part dans le monde toutes les 2 secondes. Avec toutes ces bulles de CO2 relâchées dans l’atmosphère… on ne sait jamais.

          Ne me remerciez pas, c’est un bon tuyau offert gracieusement.

          • Et bien, calculons ça. Il faut toujours essayer de calculer, au moins les ordres de grandeur
            C’est un réflexe qui manque cruellement dans la communauté climato-sceptico-dénialistes de vérifier les ordres de grandeur.
            1 canette par 2 secondes, dites vous ?
            Il y a, semble-t’il, 7 grammes de CO2 par litre de soda
            Prenons 33 cl par canette
            Cela fat donc environ (7/3)*(1/2) = environ 1 gramme de CO2 par seconde, en supposant que toutes ces bulles se retrouvent dans l’air, d’une façon ou d’une autre autre.
            1 x 3600 x 24 x 365 / 1000000, cela fait environ 30 tonnes de CO2 par an
            Pour mémoire, la combustion du charbon, du pétrole et du gaz, c’est entre 35 et 30 milliards de tonnes de CO2 par an.
            Les bulles de CO2 du coca, c’est donc 1 milliard de fois moins.

            Par contre, la fabrication de la canette (production, fusion du métal,…) contenant le coca, c’est beaucoup plus: 170 grammes de CO2, soit près de 2700 tonnes de CO2 par an

            Donc, même si les bulles elle-même, c’est très peu, c’est quand-même une bonne idée de boire moins de coca. Et en plus c’est pas terrible pour la santé.

            C’est toujours une bonne idée de faire des calculs d’ordre de grandeur.

        • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin,

          Tout votre verbiage ne changera strictement rien à cela, le CO2 de l’activité humaine qui engendre un réchauffement climatique, c’est une hypothèse.

          Aucune expérimentation, aucune mesure expérimentale ne prouve que ce CO2 peut engendrer un réchauffement.

          Ça n’est pas un fait scientifique, ça ne représente en rien une loi universelle.

          il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 de l’activité humaine peut engendrer un réchauffement climatique.

          C’est tout ce qu’il faut comprendre. Et vous ne l’avez pas compris.

          • Aussi, toute idéologie à caractère totalitaire, ce qu’est le progressisme, a besoin d’inventer des ennemis imaginaires afin de mettre en place des politiques hautement coercitives et liberticides qui lui serviront à imposer l’idéologie totalitaire.

            Le CO2 anthropique = ennemis imaginaire.

            Et vous, Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin, vous êtes l’idiot utile de ce néo-totalitarisme.

            A++

          • “Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin” est une croyante.
            Douter, ou s’interroger, c’est déjà pour elle un sacrilège. A ses yeux, vous n’êtes qu’une âme égarée qui n’a pas la foi.

            Si cette année, les températures dégringolent, et que cette dégringolade se confirme dans l’avenir, elle soutiendra mordicus que le réchauffement se poursuit quand même et qu’il ralentit le refroidissement.

            Là, plus personne ne comprendra ce qu’elle veut dire…
            C’est ça, le mystère de la foi.

      • Mon chez Nicolas, vous avez encore oubli que le réchauffement climatique d’origine anthropique est un fait scientifique établi, qu’on apprend en première année d’université et qui ne supporte aujourd’hui aucune contestation publiable dans une revue à comité de lecture. Si vous arrivez à publier une étude qui démontre le contraire, vous obtiendrez une grosse médaille et vous ferez la une des revues scientifiques Nature et Science ! Malheureusement, vos maigres compétences ont l’air de se limiter à écrire des commentaires.

    • @TP,
      La dérive est bien réelle. Elle démarre (et s’amplifie de nos jours) lorsque la publication scientifique a été cornaquee par les grandes maisons d’édition il y a qq décennies. C’est devenu un business où il faut éviter de reculer dans l’impact factor. Comme pour le journalisme avec les grands journaux cornaqués par les grandes fortunes. Essayez de publier qch qui s’écarte de la doxa…
      Quant au processus de relecture (qui frôle la censure dans certaines revues sur les sujets sensibles), il est forcément assuré par les scientifiques (qui d’autre sinon). Le problème est que la communauté scientifique est hétérogène, partagée sur tous les sujets entre pour et contre. C’est d’ailleurs le fonctionnement normal de la science, fonctionnement qui devient anormal (politique) précisément sur les sujets sensibles.
      Comment s’en prémunir ? Les scientifiques, eux, savent comment ça marche et ne s’en laissent pas compter. Pour le public, c’est autre chose, forcément plus compliqué de s’y retrouver. La seule solution, ne rien prendre pour argent comptant et exercer son esprit critique et surtout son bon sens. Bref, le contraire de Brionne…etc… qui trie ce qui l’arrange.

      • @ Serge Ferry

        En effet, les journalistes et politiques semblent ne pas comprendre certains aspects du processus de publication, pourtant essentiels :

        – L’impact factor est une métrique relative, dépendant de chaque domaine.
        En bibliométrie, il a été démontré que l’impact factor est une mesure relative, dépendante du nombre de citations moyen d’une discipline particulière. Des domaines technologiques comme l’IA ou théoriques comme les méthématiques pures, ont un nombre de citations par papiers cinq, dix, vingt fois moins grand que des sciences plus expérimentales comme la biologie ou la physique. Un grand ponte aura un H-Index de 25 dans certains domaines, dans d’autres ce sera un chercheur en début de carrière.

        – Le temps de la science est plus lent que celui de la politique.
        Publier une étude, même dans la meilleure revue du monde, n’est pas une garantie de fermer le sujet sur la question posée. Il est tout à fait possible de voir cette étude réfutée plus tard, contredite. Cela n’a rien à voir avec le niveau de sélection du journal.
        Ce point échappe totalement aux journalistes et militants, qui font du cherry-picking des articles allant dans un certain sens, afin de les brandir comme preuves.
        Cet effet est démultiplié concernant la climatologie, à cause de cet étrange organisme politique appelé IPCC (GIEC), unique dans le domaine des sciences, qui de par ses statuts impose une ligne politique. En limatologie, il est devenu impossible de contourner le GIEC pour un chercheur voulant faire carrière.

        – Le travail de vulgarisation est difficile.
        Dans la plupart des domaines scientifiques, la vulgarisation est effectuée par des chercheurs confirmés. On ne confie pas un travail de vulgarisation même à un jeune chercheur.
        Concernant le climat, nous pouvons observer que les vulgarisateurs sont des gens qui n’ont pas, le plus souvent, de thèse de doctorat, ou alors des thèses dans d’autres domaines : bon pote (école de commerce), Camille Etienne (master d’économie/Science po), Nathalie Mayer (maîtrise de physique), Jean-Marc Jacovici (polytechnique), Aurélien Barrau (thèse en astrophysique), etc.
        Dans un monde normal, cela suciterait la colère de la communauté scientifique, car il y a zéro chance pour que la vulgarisation soit pertinente, juste, équilibrée.
        Pourquoi donc cet étrange phénomène de climatologues ravis de voir des militants ignorants vulgariser à grande échelle leurs études ?
        La réponse est évidente : les chercheurs climatologues sont tous convaincus politiquement de la nécessité d’un changement de société radical. C’est souvent pour cela qu’ils ont choisi cette voie professionnelle.
        S’ils réalisaient eux-même les articles, vidéos et interviews de vulgarisation, ils seraient contraints d’en rester à des faits scientifiques, pour ne pas perdre leur crédibilité. Passer par une couche supplémentaire de communiquants leur permet d’y ajouter de la propagande politique, du radicalisme, de l’extrêmisme, d’ignorer les doutes et incertitudes, sans mettre en défaut leur crédibilité scientifique.
        Le système des trois rapports du GIEC est basé sur la même idée : le volet scientifique est souvent bien plus nuancé que ses résumés.

  10. “Un indicateur instantané utilisable pour l’action politique indiquera clairement que la première année à 1,5 °C ne sera pas considérée comme un dépassement de l’objectif de l’accord de Paris mais réduira les retards qui résulteraient de l’attente jusqu’à la fin de la période de 20 ans. Les discussions sur la nature de cet indicateur devraient commencer immédiatement.”
    À ce que je vois ce monsieur semble avoir compris l’urgence qu’il y a à sauver le narratif sur climat.
    Comment ne pas être admiratif devant tant d’efforts déployés afin de redonner un semblant de légitimité aux différentes mesures ayant été mises place au cours de ces dernières afin de réduire nos émissions de CO².

  11. Les 12 travaux d’Hercule Attal:
    Le premier est réalisé ; le réchauffement climatique en tropique est une affaire du passé; il neige sur Paris et le sud de l’Alsace est bloqué par la neige et la glace

    • Et il a également un peu neigé ce matin en Gironde et il est également prévu qu’il neige en Occitanie.
      https://www.ladepeche.fr/2024/01/10/direct-neige-dans-le-sud-ouest-des-flocons-a-bordeaux-ce-matin-le-cantal-et-la-lozere-en-alerte-orange-neige-verglas-11687137.php

      Cela dit comme il a été précisé il y a 4 jours de cela dans un article de France 24, qui faisait état des différentes perturbations engendrées par la vague froid s’étant abattue mercredi dernier sur l’Europe du Nord : “les vagues de froid hivernal ne contredisent pas la tendance globale au réchauffement climatique, à l’échelle de la planète, qui est un phénomène scientifiquement prouvé. Car il ne faut pas confondre la météo, soit le temps qu’il fait à un instant et à un endroit précis, et le climat qui correspond aux conditions météorologiques sur une longue période et sur la planète.”

      Ce qu’on également expliqué deux membres du World Weather Attribution, un réseau de scientifique international, fondé en 2014, qui (comme on peut le lire sur Wikipédia) mène et publie des études d’attribution des évènements extrêmes au réchauffement climatique : “Même dans un monde qui, en moyenne, se réchauffe, la variabilité naturelle du temps rend possible un froid extrême et de la neige à tout moment”.

      Cela dit pas de panique car comme ce même organisme l’a fait savoir ces “occurrences de froid extrême ont diminué dans le monde en probabilité et en intensité en raison du changement climatique”.
      https://www.france24.com/fr/europe/20240106-une-vague-de-grand-froid-s-abat-sur-l-europe-du-nord-avec-des-temp%C3%A9ratures-sous-les-30-%C2%B0c

        • Et bah dit donc vous avez pris un sacré recul. Cela dit c’est préférable à vos courbes en forme de cross de hockey.
          Sinon je ne vois trop comment vous pouvez à partir de cette carte, dire qu’il fait plutôt chaud en ce moment dans le monde.
          Les régions terrestres où les températures sont anormalement élevées, ne semblent pas couvrir beaucoup plus de superficie que celles où les températures sont anormalement froides.
          La superficie de la Chine, de la Mongolie et des Pays du Moyen-Orient équivaut à peu près à celle de la Russie, celle de l’Afrique du Nord à l’Europe, celle de l’Australie et du Groenland à celle du Canada, du Brésil à celle des États-Unis, de l’Argentine à celle de l’Amérique Centrale
          Reste l’Inde, quelques pays d’Asie centrale et le sud-est de l’Asie dont la superficie doit être à peu près égale à celle des zones anormalement froid de l’Antarctique.
          Du coup on peut dire que ce qui reste dans le positif ce sont les zones anormalement chaudes de l’Antarctique (du moins pour ce qui est des surfaces émergées).

          Finalement ce que cette carte montre surtout, c’est que le climat est avant tout quelque chose de local. En effet, alors qu’à certains endroits du monde, on va constater des anomalie de températures de +10°C, à d’autres en revanche on constatera des anomalies de -10°C.

      • Mouais…
        Donc même quand il fait extrêmement froid, ça se réchauffe quand même.
        Est-ce que quelqu’un a un argument encore plus con à proposer ?

  12. Le site WUWT vient de publier un billet intéressant, quoique passablement inquiétant. M.M. Wielicki, un géochimiste de l’université d’Alabama, spécialiste des zircons détritiques dans les dépôts péri-himalayens, vient de démissionner de son poste au motif que sa profession (la géologie) ne vaut plus le coup qu’on s’y investisse, tant elle est contaminée par la folie ambiante du réchauffisme et/ou de la peur du qu’en-dira-t-on si on fait état de ses convictions contraires. Géologue moi-même, je comprends son opinion en voyant ce qu’on raconte aussi en France.
    Je trouve ça vraiment dramatique. Le lissenkisme climatique atteint des sommets hystériques dans le monde occidental (Amérique du Nord et Europe sans la Russie).
    Probablement signe d’un déclin cognitif que ce monde, somme toute restreint sur la planète, risque de payer très cher dans l’Histoire (vous savez, le remplacement des civilisations).

    • “Probablement signe d’un déclin cognitif que ce monde”

      Un sectarisme idéologique engendre un arrière monde, et c’est de cet arrière monde que le monde sera jugé. Le problème étant que l’arrière monde en question s’est déconnecté de la réalité substantielle, de la complexité d’ordre anthropologique, et là, également de la complexité physique. 2+2=5, et toute personne rappelant à la réalité, au réel, devient un ennemi. Mais c’est toujours le réel qui rattrape ces gens, le réel lui-même devient donc pour eux un ennemi. Donc oui, ça engendre bien des problèmes d’ordres cognitifs et une déconnexion, et des peurs irrationnelles, des ennemis imaginaires à combattre… Le pire, c’est quand cela touche les jeunes, qui croient que l’arrière monde en question est LE monde, et que les interprétations provenants de cet arrière monde, qui sont passées par des prismes hautement déformant, représentent LA réalité. C’est pour cette raison que les sectarismes idéologiques “adorent” les enfants…

    • Si ce Monsieur a fait des travaux sur le sujet du Climat, pourquoi ne les publie t’il pas dans une revue scientifique ?
      (si vous me parlez de censure, de manque de subsides,…, on va gagner du temps, vous savez que ça ne tient pas la route)

      • “vous savez que ça ne tient pas la route”

        Oui, il n ‘y a qu’à vous lire pour prendre pleinement conscience de ce que c’est que de ne pas tenir la route. Faite attention de ne pas vous prendre un platane Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin.

        Alors, le CO2 anthropique, ohé, ohé, ça chauffe ? On le voit en ce moment, C’est un réchauffement refroidissant en fait.

        Et la neige est tiède… HA HA HA !

        PS : ça se passe bien vos cours de math de CM1 ? J’espère que vous allez réussir à passer en 6e cette fois.

          • “Il fait plutôt chaud en ce moment dans le monde”, voilà le type même de phrase qui ne veut rien dire, comme de dire que “le fût de canon met un certain temps à se refroidir” !
            Le principe d’une moyenne des températures est absurde et ne peut être fondé scientifiquement !
            La seule chose que peut prétendre faire la science est de calculer la moyenne, pas de justifier le postulat, qui va à l’encontre même de ce que sont “les climats”…
            Et c’est entre autres sur ces virtualités conceptuelles pseudoscientifiques que se fonde en partie le Credo réchauffiste : de la construction sur du sable…
            On crée ses propres critères de scientificité que l’on impose aux autres à grand renfort de mots pompeux et dans la “logique” desquels ensuite l’on enferme les opposants : ce que l’on appelle la sophistique…

        • Oui, elle va passer en 6e, son calcul sur les canettes de Cola-Cola est exemplaire.
          Sauf qu’elle a oublié le CO2 émis par les camions qui transportent les palettes de canettes jusque dans les supermarchés. Et qu’elle n’a même pas compris que, en évoquant les bulles dans le Coca-Cola, B. Onneblaghe se moquait de sa carbophobie.
          Au passage, signalons que c’est la société suisse Climeworks qui fournit le CO2 aux fabricants de sodas, elle est spécialisée dans le captage du CO2… atmosphérique.

          La réalité, c’est que le CO2 est intimement lié à la Vie, au sens où nous la concevons.
          Il y a bien des tentatives théoriques pour essayer d’imaginer des formes de vie basées sur une biochimie du silicium, mais ce n’est guère concluant. En attendant mieux, les exobiologistes cherchent la signature du CO2 dans l’analyse spectroscopique de l’atmosphère des exoplanètes.

          Développer et promouvoir une phobie vis-à-vis d’un composant aussi fondamental est une pure ânerie. Les historiens du futur n’ont pas fini de se gratter la tête pour essayer de comprendre comment une civilisation aussi avancée techniquement aura pu s’égarer dans l’obscurantisme le plus stupide qu’il soit (im) possible d’imaginer.

          A moins qu’ils ne périssent tous, emportés par de gigantesques vagues d’eau dilatée, puis aspirés dans le vide intersidéral par le “trou” à 15µm.

      • Tiens ces échanges m’ont inspiré une nouvelle scène, que les lecteurs de blog sauront je l’espère apprécier.

        – Serge.F : Et vous savez quoi Brionne, il y a un géochimiste de l’université d’Alabama, spécialiste des zircons détritiques dans les dépôts péri-himalayens, qui vient de démissionner en raison notamment du climat de peur qui s’est installé au sein de sa profession et de l’hystérie climatique qui y règne.
        – Brionne : “Si ce Monsieur a fait des travaux sur le sujet du Climat, pourquoi ne les publie t’il pas dans une revue scientifique ?”
        – Serge.F : Nan mais vous le faites exprès ou vous êtes idiot ? Vous avez écouté ce que je viens de vous dire ?
        – Brionne : (Cessa de glousser, leva la queue puis s’en alla).

        • Au passage :

          Une illusion anthropocentrique – par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique / https://www.science-climat-energie.be/2024/01/12/airborne-fraction-1-2/#more-21989

          Depuis toujours, l’homme interprète spontanément les phénomènes naturels pour y jouer le rôle principal. L’histoire des sciences montre pourtant que cet anthropocentrisme est généralement un biais, un handicap pour appréhender le monde réel. L’anthropocentrisme reste actuel, il est aujourd’hui présent dans l’assertion suivante du GIEC : Environ la moitié (=Airborne Fraction) des émissions humaines de CO2 restent dans l’atmosphère.

          • Pour justifier cette assertion, on rencontre souvent un raisonnement de ce type : « En 2010, l’homme envoie ≈ 38 Gt-CO2 (4,8 ppm) dans l’atmosphère. La même année, le CO2 dans l’atmosphère augmente ≈ 19 Gt-CO2 (2,4 ppm) : il reste donc ≈ 19 Gt-CO2 (2,4 ppm) anthropique dans l’atmosphère tandis que les ‘puits naturels’ absorbent ≈ 19 Gt-CO2 (2,4 ppm), c’est mathématique ! »

          – L’article montre que ce type de raisonnement ‘GIEC’ est erroné : il relève d’un préjugé anthropocentrique.

          • Ce type de raisonnement apparaît plutôt sous un autre aspect dans le rapport AR6 : le GIEC formalise ce préjugé anthropocentrique dans sa définition: ‘Airborne Fraction’ = fraction of CO2 emissions remaining in the atmosphère (annexe VII Glossary AR6 WG1).

          – L’article montre qu’il y a discordance (dans l’AR6 WG1) entre cette définition et le mode de calcul réel pour ‘Airborne Fraction’.

    • @Serge
      Serge, faut garder le moral; c’est vrai que les géologues , en assurant la fourniture énergétique aux peuples depuis deux siècles vont devoir passer la main aux physiciens qui vont nous développer les énergies futures basées sur l’uranium et les éléments fissiles ; mais bon, ils auront besoin en plus de cuivre , de lithium ……qu’ils ne sauront pas où trouver sans les géologues ; et j’oublie le C02 pour assurer la vie sur Terre ; mais je fais confiance aux cultivateurs qui assureront son recyclage

    • Remplacer une civilisation qui a fait preuve d’ingéniosité, d’inventivité et d’audace par une idiocratie apeurée et ignare ne peut pas fonctionner.
      L’intelligence finira toujours par reprendre le dessus.

  13. Ce qui est beau dans cet article, c’est que le rédacteur dit implicitement qu’un accord de température était une aberration. Demander une variation au niveau mondial, avec des actions parcellaires par des pays relève de l’utopie.
    Même si vous pensez que le CO2 est responsable, si moi, gouvernement de l’Utopia, montre que j’ai réduit mes émissions de 50%, suis-je toujours obligé d’en faire plus pour compenser le gouvernement de Bétaplus qui a augmenté ses émissions ? Si de plus je suis parti d’un niveau assez bas j’aurai l’impression d’avoir été grugé deux fois.

    • C’est pourtant exactement ce qui se passe avec l’Europe et la France qui se veut plus vertueuse que les autres avec ses pauvres 0,9% d’émissions, quand les US, la Chine et l’Inde augmentent de 5 fois plus leurs émissions.
      Pisser dans un violon aurait le même effet.
      Et puis quand on lit que le CO2 est responsable de tout (la pluie, la neige, le froid, le chaud, les canicules, les séismes, et bientôt il va être responsable d’attirer les astéroïdes…), on nage vraiment dans le grand n’importe quoi.
      Et après on s’étonne que les jeunes soient angoissés par l’avenir.

  14. Cela fait un moment que les échanges avec Marie Laure A (Brionne ?) ne même strictement à rien.
    En sciences, on doute, on accepte des compromis, on avance prudemment une théorie et on recule si elle n’est pas étayée par des faits.
    La plupart des témoignages de ce site reste prudent face au RCA, quand une minorité dit que le CO2 réchauffe la Terre.
    S’il vous plait, arrêtez de répondre à Marie Laure A, cela ne mène à rien. C’est comme faire entendre raison à un rat de labo trépané.
    Laissons la foire d’empoigne aux politicards.
    Bonne année et couvrez-vous bien, ça pèle…

    • Vous voulez des faits ?
      En voici, M.Champignac

      Les températures qui montent: https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png

      Et si vous n'”aimez” pas le températures au sol, voici les mesures satellitaires: https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/UAH_LT_1979_thru_November_2023_v6_20x9.jpg

      La hausse du niveau des mers:
      https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/disk/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaDdDVG9JYTJWNVNTSnJkbUZ5YVdGdWRITXZaVEppTnpGdU9XMDFhV04xT1dsbWVYQjRZalZzT0c5amVtd3pkeTh5WVRNMk5ESXlOMkkxWm1VeU5ETmxaV1E1TVRGbVlqSTRPV05tWW1RNVlXWXpZalZoWWpVMFltUm1PV0ptWW1Rd09EazROR0ZsWldFMU5EaG1NRFEwQmpvR1JWUTZFR1JwYzNCdmMybDBhVzl1U1NJQmhtbHViR2x1WlRzZ1ptbHNaVzVoYldVOUlqSXlYekV5WHpFeVgzTnNMV05vWVhKMExURXhMVEl3TWpBZ0pUSTRNU1V5T1NBbE1qZ3hKVEk1TG5kbFluQWlPeUJtYVd4bGJtRnRaU285VlZSR0xUZ25Kekl5WHpFeVh6RXlYM05zTFdOb1lYSjBMVEV4TFRJd01qQWxNakFsTWpneEpUSTVKVEl3SlRJNE1TVXlPUzUzWldKd0Jqc0dWRG9SWTI5dWRHVnVkRjkwZVhCbFNTSVBhVzFoWjJVdmQyVmljQVk3QmxRNkVYTmxjblpwWTJWZmJtRnRaVG9LYkc5allXdz0iLCJleHAiOm51bGwsInB1ciI6ImJsb2Jfa2V5In19–11e69bef3f61cb3a79bf813d584080c79270acc8/22_12_12_sl-chart-11-2020%20(1)%20(1).webp

      La perte de près de 5000 Gt de glace de l’inlandsis du Groenland en 20 ans,
      http://polarportal.dk/fileadmin/polarportal/mass/Grace_curve_La_EN_20230300.png

      La réduction en 40 ans de 3 millions de km2 de la surface minimale annuelle de la banquise arctique (de 7.5 à 4.5 km2):
      http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/2023/10/monthly_ice_09_NH_v3.0-1.png

      La baisse du pH des océans: https://marine.copernicus.eu/sites/default/files/media/image/2023-03/GLOBAL_OMI_HEALTH_carbon_ph_trend-hq.png

      Autre chose, M.Champignac ?

      Bonne année, M.Champignac

      P.S.:
      Ah, si je peux me permettre une suggestion de bonne résolution pour vous pour 2024: Essayez d’apprendre à argumenter et convaincre plutôt qu’appelez à exclure et censurer les gens qui vous montrent des faits que ce que vous n’avez pas envie d’admettre.
      Moi, vous savez, je ne suis pas masochiste, je ne demande qu’à être convaincue que toute cette histoire de RCA est fausse…
      Mais jusqu’à présent, depuis que je suis ce forum, je ne lis que les ritournelles, contre-vérités, et billevesées climato-sceptico-dénialistes habituelles. Les mêmes depuis 15 ans (vous ne vous renouvelez pas beaucoup)

      Allez-y, convainquez moi avec des arguments et des données scientifiques, pas des oukases

      • Maris Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin,

        Je crois que vous êtes condamné à rester en primaire. Beaucoup de gens ici ont cherché à vous aider, mais c’est un échec total.

        Tout ce qu vous décrivez est déjà arrivé, et tout ce qui arrive depuis 200 ans n’a en rien engendré des hécatombes, des centaine de millions de morts.

        En fait, jamais l’humanité, globalement, ne s’est mieux portée qu’aujourd’hui.

        Et je crois que ça va continuer.

        Il y aura toujours des sectes apocalyptiques pour faire peur… Tout en écartant les vrais problèmes auxquels l’humanité, aujourd’hui, est confronté, à commencer par les sectarismes idéologiques qui gangrènent nos institutions en profondeur, avec pour objectif de rendre débile des centaines de millions de gamins et de détruire nos libertés fondamentales tout en nous prenant de l’argent, argent dont nous n’avons plus le contrôle.

        Mais ça va changer, croyez moi.

        • Le fait que vous “croyez ” quelquechose, M.Carras, n’est pas un argument scientifique.
          Les platistes “croient” que la Terre est plate, Est-ce suffisant pour conclure que c’est le cas ? A part pour eux, non, n’est-ce-pas ?

          Je vous fais donc la même suggestion de bonne résolution pour vous pour 2024: Essayez d’apprendre à argumenter et convaincre, sur la base de données, de mesures, de calculs, et pas de croyances”.
          Moi, je le répète, je ne suis pas masochiste, je ne demande qu’à être convaincue que toute cette histoire de RCA est fausse…
          Allez-y, convainquez moi avec des arguments et des données scientifiques, pas des oukases

          • MLA : “Les platistes croient que la terre est plate” : votre allusion récurrente aux “platistes” comme argument que vous voudriez “massue” pour décrédibiliser définitivement les réalistes en créant la confusion (platiste = réaliste), alors que personne ici que je sache ne se réclame de cette secte obscurantiste, me fait me poser la question si vous ne seriez pas vous-même une “crypto-platiste” sous la forme d’une “platiste” refoulée, vous savez comme ces homophobes qui refoulent leur propre homosexualité à travers leur phobie trop ostensiblement déclarée et claironnée sur tous les toits…

      • Comment ça Brionne, vous avez déjà oublié les échanges qu’on a pu avoir à ce sujet ?
        Tenez je ne sais pas si vous l’avez déjà lu, mais cette petite pièce de théâtre que j’ai composé sur le sujet devrait normalement vous permettre de raviver quelques souvenirs.

        Scène 1:
        S.G- Dîtes Brionne vous savez que 5000 Gt ça ne représente en terme de volume que 0,18% de l’inlandsis du Groenland ?
        B- “Oui, c’est à peu près ça et c’est beaucoup”.
        S.G- Et sinon autre chose à ajouter ?
        B- “Même si quelques % de la calotte fond, c’est déjà beaucoup.”
        S.G- Euh vous m’excuserez Brionne, mais là je ne vous suis plus très bien, qu’est-ce qui est beaucoup au juste, quelques pourcents ou bien quelques dixièmes de pourcents ?

        Scène 2 :
        S.G- Bon sinon j’imagine que vous serez d’accord avec moi sur le fait qu’au cours de la décennie passé le rythme auquel a fondu la glace de cet inlandsis a eu plutôt tendance à ralentir, n’est-ce pas ?
        B- “Non, ça ne ralentit pas depuis 10 ans”.
        S.G- Ce n’est pourtant pas ce que montre ce graphique : https://archiv.klimanachrichten.de/wp-content/uploads/2022/09/image001-17.png
        B- “Les évolutions ne se jugent pas sur quelques années, la variabilité d’une année à l’autre est trop forte pour cela”.
        S.G- Euh encore une fois je ne suis pas sûr d’avoir bien compris votre position sur le sujet, ça ralenti, ça ralenti pas ou bien c’est trop tôt pour le dire ?

        Scène 3 :
        S.G- Et pour ce qui est du rythme auquel le niveau marin a grimpé au cours de la dernière décennie ?
        B- “Ça accélère depuis 10 ans: + 30 mm entre 2002 et 2012. + 40 mm entre 2012 et 2022.”
        S.G- Euh je vous posais la question sur la décennie écoulée. Or pour savoir si le rythme s’accélère ou non il convient de voir comment ce dernier évolue année après année. Tenez comme on peut le voir sur graphique, la tendance est clairement à la baisse. https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2023/01/6-vinos.jpg
        B- “Votre R2 sur votre graphe sur les niveau de la mer est de seulement 0,2. Il faut donc être gonflé ou nul en stats, ou les 2, pour faire passer une droite dans ce nuage de points.
        S.G- Et cela signifie donc il n’est là non plus pas possible de dire quoi au sujet du rythme auquel le niveau marin a évolué au cours de la dernière décennie, c’est bien ça ? Ah si seulement vous l’aviez dit dès le départ, cela nous aurait fait gagné bien du temps à vous et moi.

        Scène 4 :
        SG – Et le niveau marin au milieu de l’Holocène, n’était-il pas plus élevé qu’aujourd’hui ?
        B- “Non, ce n’est pas évident.”
        SG – Ouh là ce n’est pas vraiment très claire comme réponse. Ou bien c’est non ou bien ça n’est pas évident.
        Cela étant dit, sachez que le site NoTricksZone recense pas mal d’études suggérant qu’il y a 6000 ans, le niveau marin était nettement plus élevé qu’aujourd’hui.
        B- “Vous avez lu les « pas mal d’études » auquel K.Richard fait référence ou juste les gribouillages tendancieux qu’il en faits ?” “Citer des articles pour leur faire dire l’inverse de ce qu’ils disent c’est une des grands pratiques des leader d’opinion climato-dénialistes, ça., je l’ai déjà noté.”
        S.G- Comment ça ? Voulez-vous dire qu’elles ne suggèrent pas que le niveau marin aurait été nettement plus élevé il y a 6000 ans qu’aujourd’hui ?
        B- (Mutisme)

        Scène 5 :
        S.G- Bon allez rassurez-moi Brionne nous sommes au moins d’accord sur le fait que pour ce qui est de ces 15 dernières année la tendance n’est plus vraiment au déclin en ce qui concerne la banquise arctique ?
        B- “Compte tenu des fortes fluctuations interannuelles, on ne voit rien de statistiquement significatif en 15 ans. Mais sur 40 ans, la tendance est très nettement au recul de la banquise.”
        S.G- Ah oui d’accord je vois, c’est là j’imagine le genre de réponse que vous donnez lorsqu’un fait vous dérange. En revanche le fait que le volume de la calotte glaciaire du Groenland ai diminué d’à peine 0,18% en l’espace de 20 ans, ça c’est vraiment très significatif.

        Scène 6 :
        S.G- J’aurais enfin une 6ème et dernière question à vous poser. J’aimerais en effet savoir si selon vous le réchauffement qui s’est produit il y a environ 12000 ans, et qui a comme vous le savez a conduit à la sortie de l’âge glaciaire, a eu ou non des conséquences dramatiques pour la faune et la flore de cette planète ?
        B- “Il n y’ a pas de réponse simple par oui ou par non. Une sortie d’ère glaciaire est favorable pour certaines espèces et défavorable pour d autres qui s’était adapté à l’”environnement d’un période glaciaire sur un territoire donné. Mais le réchauffement naturel lié à la sortie de la dernière glaciaire d’il y a 12000 ans s’est produit beaucoup plus lentement que l’actuel.”
        SG- Beaucoup plus lentement que l’actuel, vous dîtes ? Ça n’est pas vraiment la conclusion à laquelle est parvenu l’équipe internationale de chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement qui regroupe le CEA, le CNRS ainsi que l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. En effet d’après eux, le basculement de l’âge glaciaire au climat interglaciaire tempéré que nous connaissons actuellement ce se serait produit, tenez vous bien, en une seule petite année !
        B- “Un basculement en un an, ça ne veut pas dire que tout à fondu en un an, ni même qu’on a gagné 1°C globalement dans le Monde en un siècle. Vous confondez global et local, à nouveau.”
        S- Merci pour ces précisions d’un grand intérêt. C’est ironique bien entendu. Mais sinon comment convient-il selon d’interpréter les propos de la coordinatrice du projet NorthGrip (North Greenland Ice Core Project) et professeur au Centre d’étude de la glace et du climat à l’institut Niels Bohr de l’Université de Copenhague lorsque cette dernière nous dit que « Nous avons analysé la transition entre la dernière période glaciaire et notre période interglaciaire chaude actuelle. Les renversements climatiques se produisent aussi abruptement que si quelqu’un avait soudain appuyé sur un bouton » ?
        B- (Mutisme).

        • @Sébastien Gonçalves

          Quand les déconnectés s’embrouillent dans leurs déconnexions. Comique. Je garde votre pièce de théâtre pour ma doc.

          Merci

      • Retour sur le Coca-Cola…

        Mon propos n’est pas, ici, de contester vos calculs, qui sont probablement justes. En fait, je n’ai pas pris la peine de les vérifier, ils sont, en soi, sans aucun intérêt. C’est plutôt leur signification qui interpelle. A propos d’ordre de grandeur, ou plutôt de petitesse… d’esprit.

        Vous, MLA, et tous vos semblables, êtes prêts à sauter sur tout ce qui bouge, à vous insinuer dans les moindres recoins de nos vies, de nos intimités, pour traquer la moindre molécule de CO2 qui aurait une tête qui ne vous revient pas. Le fachisme le plus abject est en marche.
        Voilà, en finalité, ce que m’inspirent vos calculs pseudo scientifiques ridicules.

        A propos de calculs pseudo scientifiques ridicules, 0.00000007% par siècle, de variation de l’irradiance solaire, faut quand même le faire. C’est à se demander pourquoi les astronomes se cassent la tête à compter les tâches solaires depuis plus de 3 siècles… Alors qu’il suffit de demander à “MLA la science infuse”, puisqu’elle sait tout !
        Au fait, vous auriez une idée à ce sujet ? Bien sûr que non. Je doute que votre niveau soit suffisant pour appréhender un sujet aussi complexe, en plus d’être dérangeant pour vos croyances.
        Quand vous affirmez que vous ne demandez qu’à être convaincue que le RCA est une idiotie, vous mentez à tout le monde, y compris à vous-même. Sinon, vous poseriez des questions, vous demanderiez pourquoi Untel ou Bidule affirme ceci ou cela, au lieu d’asséner inlassablement les mêmes arguments à deux balles. mais cela vous dépasse.
        Vous avez raison sur tout à 100%, et tous les autres ont tort à 100%, un point c’est tout…Votre discussion se limite strictement à ce théorème.

        Comme pour les Gt de CO2… Parce que vous avez une grosse balance ? Vous l’avez pesé, le CO2 ? Le CO2 “anthropique”, il a une tête spéciale ? Vous le distinguez comment du CO2 “naturel” ? L’inlandsis du Groenland, qu’en savez-vous ? Qu’est-ce qui vous dit qu’il n’y avait pas “trop” de glace avant ? 5000 Gt de glace en moins, et alors ? Venise a disparu ? Les océans ont débordé ? Savez-vous qu’à ce rythme, il faudrait 2500 ans pour que toute la glace fonde ? D’ici là…

        Champignac a, hélas pour vous, bien raison à votre sujet.

      • Voici quelques faits…
        « Ce que l’on appelle effet de serre, dont la définition technique n’est pas si claire que ce que l’on pense, est un phénomène de convection des fluides. Ici l’air, prisonnier d’une enceinte de verre (ou plastique) qu’ils ne peuvent traverser. Ce qui n’a rien à voir avec le phénomène qui se joue dans notre atmosphère où les radiations terrestres (gamme IR) sont absorbées, puis rayonnées. Jusqu’à preuve du contraire, notre planète n’est pas encapsulée dans une bulle de verre. Je me demande parfois si les journalistes n’ont pas une vision antique du système terrestre. […] Le rayonnement est absorbé à 90 % par H2O (formule brute de l’eau), le reste se répartit parmi les divers autres gaz, dont le CO2. Or, le CO2 à 400 ppm (partie par million) est largement saturé, il ne peut pas bloquer plus de rayonnement, quelle que soit sa concentration. Les deux seules sources de chaleur pour la surface terrestre sont le soleil et la chaleur interne de la planète.
        L’effet de serre cher au Giec n’est pas une source de chaleur comme le croient bon nombre d’esprits naïfs. L’effet de serre ne fait que transférer à l’atmosphère une fraction de l’énergie reçue de l’activité solaire. Si par exemple l’activité solaire baisse de moitié, l’effet de serre sera divisé en gros par deux. De plus, pour réchauffer la planète, il faut d’abord réchauffer les océans et l’effet de serre est très insuffisant pour le faire. Dans tout cela, la chaleur apportée par l’activité humaine, elle-même très inférieure à l’effet de serre, est donc totalement dérisoire dans le réchauffement climatique.
        En outre, la notion d’émissivité d’un gaz n’existe pas en physique parce qu’un gaz n’a pas de surface sauf s’il est contenu dans une enveloppe fermée. Dans ce cas, la surface du gaz en contact avec l’enveloppe ne transmet pas son énergie par rayonnement, mais par conduction thermique. Ce point pose un problème théorique au Giec qui prétend que la vapeur d’eau et le CO2 émettent un rayonnement vers la surface et la réchauffent. »

  15. Désolé, bonne place du commentaire, merci :

    Au passage :

    Une illusion anthropocentrique – par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique / https://www.science-climat-energie.be/2024/01/12/airborne-fraction-1-2/#more-21989

    Depuis toujours, l’homme interprète spontanément les phénomènes naturels pour y jouer le rôle principal. L’histoire des sciences montre pourtant que cet anthropocentrisme est généralement un biais, un handicap pour appréhender le monde réel. L’anthropocentrisme reste actuel, il est aujourd’hui présent dans l’assertion suivante du GIEC : Environ la moitié (=Airborne Fraction) des émissions humaines de CO2 restent dans l’atmosphère.

    • Pour justifier cette assertion, on rencontre souvent un raisonnement de ce type : « En 2010, l’homme envoie ≈ 38 Gt-CO2 (4,8 ppm) dans l’atmosphère. La même année, le CO2 dans l’atmosphère augmente ≈ 19 Gt-CO2 (2,4 ppm) : il reste donc ≈ 19 Gt-CO2 (2,4 ppm) anthropique dans l’atmosphère tandis que les ‘puits naturels’ absorbent ≈ 19 Gt-CO2 (2,4 ppm), c’est mathématique ! »

    – L’article montre que ce type de raisonnement ‘GIEC’ est erroné : il relève d’un préjugé anthropocentrique.

    • Ce type de raisonnement apparaît plutôt sous un autre aspect dans le rapport AR6 : le GIEC formalise ce préjugé anthropocentrique dans sa définition: ‘Airborne Fraction’ = fraction of CO2 emissions remaining in the atmosphère (annexe VII Glossary AR6 WG1).

    – L’article montre qu’il y a discordance (dans l’AR6 WG1) entre cette définition et le mode de calcul réel pour ‘Airborne Fraction’.

    • Il ne s’agit pas d’un préjugé anthropocentrique, il s’agit d’un simple bilan de flux et de stock, de tout le CO2, anthropique ou pas.

      Récapitulons:
      Nous émettons 38 Gt de CO2 en brulant du pétrole, du gaz et du charbon.
      Le stock augmente de 19 Gt (mesurées à Mauna Loa)

      Les 38 Gt que nous ajoutons se sont donc réparties comme suit
      – 19 Gt dans l’atmosphère
      – 19 Gt dans les océans et la végétation, qui ont donc absorbé plus de CO2 qu’ils en ont émis, en bilan annuel net.

      100% de la hausse dans chacun de ces 2 réservoirs est donc due à notre apport anthropique, puisque les océans et la végétation en ont retiré (19 Gt), et pas ajouté, en solde net

      Les océans et la végétation n’on pas pu participer à la hausse du stock, puisqu’il ont retiré du CO2 de l’atmosphère
      Quand vous retirez plus d’une matière d’un réservoir que vous ajoutez de cette matière dans ce réservoir, pendant une durée t, vous ne participez pas à la hausse du stock de cette matière dans ce réservoir, M.Carras, voyons !

      Pour des gens qui s’autoproclament “réalistes”, dites donc, il va peut-être falloir vous décider à regarder les réalités les plus élémentaires en face.

      • Je n’étais pas venu depuis un certain temps et je constate que vous vous en tenez à votre rengaine favorite:
        Le 19 +19=38 ,le flux,le stock….
        Ça me fait rire,car pour une question éminemment complexe, je vois un jingle qui tient en 3 lignes et qui est censé clore toute discussion
        Quand je pense qu’on voit ces débauches d’énergie et dépenses de fric à gogo pour alimenter la bonne cause de bonnes paroles vertueuses alors que la réalité est si simple!

        • Ah non, 19 +19 =38, ce n’est pas une question éminemment complexe, M.Gillot

          On ajoute 38 Gtonnes, le stock augmente de 19 Gtonnes, donc le reste ,c’est à dire les océans et la végétation ont forcément absorbé la différence sur cette période.
          Ils n’ont donc pas ajouté de CO2 au système, en solde annuel net.

          Quand vous retirez plus d’une matière d’un réservoir que vous ajoutez de cette matière dans ce réservoir, pendant une durée t, vous ne participez pas à la hausse du stock de cette matière dans ce réservoir, M.Gilot voyons !

          Ca, objectivement, oui, c’est simple, à comprendre
          Ce qui est plus compliqué c’est le bilan énergétique de la terre.

          Mais si déjà, vous ne comprenez pas (ou ne voulez pas comprendre) un bilan de flux et de stock niveau collège, vous allez avoir du mal à comprendre un bilan énergétique.

          • C’est bien ça le problème… Vos assertions concernant les Gt de CO2 sont du niveau collège, et même école primaire.
            Quant au bilan énergétique de la Terre, laissez tomber, vous n’êtes vraiment au niveau. Vous ne comprenez absolument rien à l’énergie. Ni à l’héliophysique.

            Votre réponse ne fait que donner raison à Gillot.

      • Vous avez bien des problèmes d’ordres cognitifs. Vous n’avez pas lu l’article,, vous ne l’avez donc pas médité, vous êtes enfermé dans vos convictions, déconnecté de la réalité physique, et vous commettez l’erreur dont parle l’article. C’est comique.

        — “• A la figure 5.7 de l’AR6, le GIEC utilise ce même rapport C/Ea, mais le désigne par ‘Airborne Fraction’, avec la définition suivante : « Airborne fraction : The fraction of total carbon dioxide (CO2) emissions (from fossil fuels and land-use change) remaining in the atmosphere » [2] ( AR6 WG1 page 2217 ou annexe VII Glossary 3/42).

        La suite de l’article montre que la définition ‘Airborne Fraction’ et son mode de calcul réel (rapport C/Ea) ne coïncident pas. Cette définition est en réalité une discrète hypothèse ad hoc , à savoir :

        les émissions anthropiques seraient la cause exclusive de la croissance du CO2 dans l’atmosphère.

        • C’est cette définition qui conduit à interpréter le rapport C/Ea de la façon erronée suivante : lors de l’année 2010, environ 50 % des émissions anthropiques Ea seraient restées dans l’atmosphère et 50 % en seraient sorties.

        Le paragraphe 2 présente ce rapport C/Ea et montre que le GIEC l’utilise sous le nom de ‘Airborne Fraction’.

        Le paragraphe 3 montre que le raisonnement ‘GIEC’ (début du présent article) est erroné.”

        • Plutôt que de citer des choses que vous ne comprenez pas, pourquoi ne réfléchissez vous pas par vous-même ?
          Essayez. C’est niveau collège, ayez confiance en vous. Je pense que vous pouvez y arriver.

          1.19 – 38 = – 19. Etes vous d’accord avec ça ?
          2. Quand vous retirez plus d’une matière d’un réservoir que vous ajoutez de cette matière dans ce réservoir, pendant une durée t, vous ne participez pas à la hausse du stock de cette matière dans ce réservoir.
          Etes vous d’accord avec ça ?

          Si vous avez répondu oui à 1. et 2, alors vous serez d’accord pour dire que les océans et la végétation n’ajoutent pas de CO2 à l’atmosphère sur une année, en bilan annuel net.

  16. L auteur oublie une chose : les modèles climatiques sont faux. Les plus récents surchauffent et doivent massivement être retirés des évaluations.
    Tout repose sur ces modèles à la fois faux et concatenes par le GIEC dans des conditions délirantes qui n ont rien de scientifiques. Voir le commentaire paru dans Nature en mai 2022 co signé par Gavin Schmidt, le patron du GISS de la Nasa.
    La recherche climatique est dans une impasse et ses prévisions ne valent strictement rien.

    • Non, au contraire, les modèles climatiques sont plutôt justes.
      Tenez, regardez: même les modèles rudimentaires des années 70s avaient très bien prévu la hausse des températures que l’on observe 40 ans plus tard.
      https://www.science.org/cms/10.1126/science.abk0063/asset/2e295d0c-7e26-4304-9e94-d99ab6b78876/assets/images/large/science.abk0063-fa.jpg
      (en plus c’est Exxon, pas vraiment connus pour être de dangereux alter-climato-mondialistes, n’est-ce pas ?)

      Quant à G.Schmidt, l’article de Mai 2022 donc il est co-auteur dit au contraire que le rapport AR6 du GIEC donne un poids plus grand dans la moyenne aux modèles qui reproduisent plus exactement les observations passés, et suggère à l’ensemble de la communauté scientifique de faire de même, c’est à dire comme le GIEC.

      Si je peux me permettre une suggestion de bonne résolution pour 2024: Vous devirez lire les articles auxquels vous faites référence, M.Blamet.

      • “Non, au contraire, les modèles climatiques sont plutôt juste”

        Plutôt juste … A combien de % ?

        Concernant les modèles informatiques du climat : William Happer, professeur émérite de physique/USA : https://www.youtube.com/watch?v=PG-s7Vu15yM

        Les modèles informatiques du climat ne décrivent pas LA réalité, pour la simple et bonne raison que cette réalité est mal comprise, voir pas comprise, et bourrée d’inconnus, avec des interactions mal comprises, voire pas comprise, avec des interactions inconnues… Nous sommes face à des phénomènes d’ordres terrestres et cosmiques d’une extrême complexité, et personne n’est capable aujourd’hui d’expliquer comment tout cela fonctionne.

        Sans oublier tout le chaotique.

        Concernant la turbulence, ne peut être observé des transitions turbulentes et des comportements dynamiques que dans des systèmes ayant un très petit nombre de degrés de liberté. Dans un système modèle bien contrôlé de régimes multi-stables. Et les équations de Navier-Stokes n’ont pas permis à ce jour de montrer l’existence de solution régulière dans le cas général.

        Pas de théorie générale de la turbulence, et au passage, pas de théorie générale du climat.

        Même un enfant de dix ans peut comprendre le pourquoi du comment aucune modélisation quelle qu’elle soit ne décrit LA réalité. Et plus le système est complexe…

        Les modèles informatiques climatiques sont à des milliards de km de LA réalité.

        Ça n’est pas “plutôt juste”. Car ça ne peut pas l’être.

        Nous vivons une époque où des gens croient pouvoir tout rationaliser parfaitement… C’est oublier que l’inconnu est infini en toute chose. Un peu d’humilité svp… La climatologie, paléoclimatologie sont des sciences récentes et ne sont pas des science dites exacte.

        Quoi qu’il en soit, il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 de l’activité humaine peut engendrer un réchauffement climatique. Ça n’est pas un fait scientifique, c’est une hypothèse.

        Quand on confond une hypothèse avec un fait scientifique, et les résultats des modèles avec LA réalité, des preuves expérimentales, on retourne à l’école. Les résultats des modèles ne représentent en rien des preuves expérimentales !

        Qu’est-ce qu’on vous a appris à l’école Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin ?

        4 heures de colle.

          • @Marie Laure A

            Le soleil semble, visuellement, tourner autour de la terre. Ce n’est pas une preuve, ni même un indice. Quand vous argumentez avec des liens vers vos courbes “grand public”, vues et revues 1000 fois, vous êtes réellement au même niveau.

            Les modèles sont basés sur une hypothèse de corrélation; si a corrélation se maintient plus ou moins, sur une très courte échelle de quelques décénies ou de quelques siècles, logiquement les modèles la suivent. La cause de cette crélation peut être un cent autres facteurs inter-dépendants, connus, inconuus, incompris, peut-être impossibles à modéliser dans un système de nature chaotique.
            Un modèle n’apporte donc aucune preuve de causalité, ni même un indce. Le fait théorique que, en effet, le CO2 est “un gaz à effet de serre”, comme H2O et d’autres, ne change rien à l’affaire.

            Que des chercheurs se penchent sur cette hypothèse et essaient d’en estimer l’impact est utile, car un effet de bord est que la compréhension de certains phénomènes augmente puisque cela implique de collecter des data précises.
            En revanche, qu’ils restent dans leur sphère et ne prétendent pas avoir un quelconque rôle politique ou sociétal à jouer, vu le caractère extrêmement préliminaire et incertaine de leurs études. La seule réalité que je vois est celle-ci.

      • “Non, au contraire, les modèles climatiques sont plutôt justes.”
        Oui d’ailleurs comme on peut le voir sur ce graphique la plupart ont su parfaitement prévoir la petite pause climatique que nous avons connu entre la fin des années des 90 et le milieu des années 2010.
        https://climatism.files.wordpress.com/2013/07/spencer-73-cmip5-model-fail.png
        Et si ce n’est pas suffisamment clair.
        https://climatism.files.wordpress.com/2013/07/model-fail-e1374946732780.jpg

        • Oh, quand-même, M.Gonçalves.
          La ficelle est grosse, là: Ce ne sont que les résultats du scénario RCP 8.5, ça.
          Cherry-picking grossier.
          Vous êtes décidément prêt à gober tout sans rien vérifier, c’est fascinant.
          Soyez un vrai sceptique, M.Gonçalves, vérifiez ce que vous lisez, surtout sur des blogs. Il y a tant de fake -news qui circulent.
          Je suis presque déçue par tant de grossièreté de votre part dans la contre-vérité.

      • Plutôt que de vous précipiter comme la vérole sur le bas-clergé vous feriez mieux de vérifier vos liens
        Celui que vous donnez nous montre des températures relevées jusque en 2020.!!!

  17. Manifestement, personne n’est d’accord.
    Chacun y va de ses affirmations et de ses courbes. Ça devient presque incompréhensible. On voit toutes sortes de prévisions et des courbes “d’anomalies” qu’il est impossible de comparer entre elles, faute de référence commune.
    Par exemple, l’une prend comme référence la moyenne 1991-2020.
    Pour deux autres, présentées par MLA, on sait pas. Ça monte, c’est tout.
    Il en existe qui se réfèrent à la période 1979-2010… ou bien 1910-2000.
    Les valeurs du échauffement varient du simple au double, voire plus… selon la référence choisie.

    Comment s’y retrouver ? Et bien en allant voir les faits. Qu’observe-t-on exactement ?
    Je me suis donc rendu sur le site de climatereanalyzer.org de l’Université du Maine. Les données de 2023 sont disponibles.
    J’ai concentré mon analyse sur la période récente. Le réchauffement est bien réel depuis quelques décennies, il ne s’agit pas de le nier, mais plutôt de voir ce qui se passe ces dernières années, depuis que le discours médiatique alarmiste est à son paroxysme. J’ai juste voulu voir si il est vraiment justifié.

    Tout d’abord, voici la T° moyenne de l’année qui vient de s’écouler. Les gradients de T° sont plutôt “classiques”.
    Rien de bouleversant au premier abord.

    https://climatereanalyzer.org/research_tools/monthly_maps/output_png/era5-0p5deg_50.png

    Sur le site de la NOAA, les résultats sont aussi disponibles pour 2023. Elle a été vraiment très chaude. Bien plus chaude même, que 2016. On a eu droit à beaucoup de tapage médiatique en 2022, à cause de la sécheresse estivale. Mais 2022 n’a pas été si chaude que cela, et 2023 la surclasse largement. On peut le constater ici:

    https://www.ncei.noaa.gov/access/monitoring/climate-at-a-glance/global/time-series/globe/land_ocean/12/12/1880-2023?filter=true&filterType=binomial

    J’ai alors demandé au calculateur de comparer 2023 avec 2022, dans le but ce voir ce que signifie ce “brutal” écart de T°. On voit nettement El Nino sur la cote ouest de l’Amérique du Sud. Ça colle avec les explications de S. Ferry, il y a quelques semaines.

    https://climatereanalyzer.org/research_tools/monthly_maps/output_png/era5-0p5deg_70.png

    J’ai ensuite demandé au calculateur de comparer 2023 avec 2016, qui était l’année “la plus chaude jamais enregistrée”. Toujours dans le but de voir ce que cela signifie, passer de 1.03°C à 1.18°C d’anomalie. Voici le résultat:

    https://climatereanalyzer.org/research_tools/monthly_maps/output_png/era5-0p5deg_15.png

    Étonnant, n’est-ce pas ?

  18. J’ai lu plusieurs allusions à Venise. Je trouve que c’est un bon exemple car, en effet, Venise s’enfonce. La première raison est l’affaissement de toute la baie, naturelle, due à des mouvements de plaques. La deuxième est le pompage de l’eau souterraine qui a fragilisé les structures, arrêté en 1970. Venise devrait finir sous les eaux au rythme de 2 à 3 millimètres par an, soit 2 à 3 centimètres par décennie. Et?
    La ville romaine de Baiae est sous la mer à cause de mouvement volcaniques qui faisaient s’affaisser ses rues d’une vingtaine de centimètres par siècle. Très comparable. C’est la nature, l’homme doit s’y adapter.

    • Et la dilatation thermique de l’eau due au réchauffement + le volume d’eau apporté par la fonte des inlandsis s’ajoutent et vont s’ajouter à ces phénomènes.

      • L’humain doit s’adapter aux changements de la nature, nature dont il fait partie.

        En revanche, je suis un peu curieux concernant “le volume d’eau apporté par la fonte…”.
        Il me semble qu’à quantité égale l’eau glacée est plus volumnineuse que l’eau liquide.

        • C’est parce que vous ne connaissez pas l’eau “dilatée”.
          Quand on réchauffe l’eau, elle se dilate, et oui…

          En physique, on raisonne en masse.
          Le volume peut varier avec les conditions.

          • Non, en physique on raisonne parfois en masse parfois en volume.
            A masse constante, quand l’eau est plus chaude, elle occupe plus de volume, donc le niveau de la mer augmente.
            Et si, en plus, on fait fondre de la glace des inlandis, ça ajoute de la masse, donc du volume, et ça fait aussi augmenter encore plus le niveau de la mer.

        • 1. Oui, l’Homme devra s’adapter, ça c’est sûr, ma bonne dame.
          Mais si les efforts d’adaptation à des changements que nous avons nous-même induit sont plus douloureux que les efforts d’atténuation qui nous permettraient de limiter l’ampleur de ces changements, ne serait il pas plus intelligent de faire ces efforts d’atténuation ?
          En pratique, cela veut dire réduire nos consommations d’énergies fossiles.
          Sachant que nous devrons faire ces efforts de toutes façons, pour d’autres raisons (raréfaction de ces énergies)

          2. Quand de la glace d’un inlandsis, donc reposant sur de la Terre ferme, en pratique essentiellement le Groenland et la calotte Antarctique) fond, cette glace devenue eau liquide se retrouve dans la mer.
          Et ce volume additionnel fait donc monter le niveau de la mer.
          Ne me dites pas que, comme tant de vos amis ici, vous confondez banquise et calotte, M TP….Vous me décevriez.

          • 1. L’humain ne survit qu’en modifiant son environnement, c’est sa caractéristique ; et il fait partie de la nature. Quant au CO2, le rapport bénéfices/inconvénients n’est défavorable que dans les croyances des écologistes.
            2. OK. Suivons donc ce raisonnement. Comment expliquez vous que lorsqu’on at découvert le “Green Land”, les océans n’étaient pas plus hauts de sept mètres (chiffre que j’ai lu quelque part, le raisonnement restant valable si c’est 20cm) ?

          • @ TP
            Euh…Quand on a “découvert” le Greenland, vous croyez qu’il était complètement vert ? Sérieusement, M.TP ?

  19. Dans la revue Nature de mai 2022, les auteurs indiquent explicitement qu il n est pas possible de faire des prévisions avec les modèles. La genuflexion devant le GIEC est devenue une obligation professionnelle, même s il faut enlèver 60% des modèles les plus récents pour aboutir aux résultats attendus. Je n insiste pas sur le fait que prévoir l avenir thermique de la planète en faisant la moyenne des modèles existants est une absurdité absolue et n existe dans aucune autre discipline. Cette ” démocratie scientifique ” n est qu un bidouillage sans valeur.

  20. Précision sur l’article de Nature que j’ai cité dans mon commentaire précédent et qui s’intitule :

    « climate simulations : recognize the « hot model » problem – Nature – vol 605 – 5 mai 2022 -Zeke Hausfather, Kate Marvel, Gavin A.Schmidt et all.

    Le titre est clair: il y a un problème avec les modèles les plus récents qui surchauffent et obligent le GIEC à en éliminer une grande partie pour obtenir une “moyenne pondérée ” qui aboutisse aux résultats attendus….c’est à dire politiquement corrects.

    Ne revenons pas sur la validité scientifique de cette “moyenne” politiquement pondérée et donc “correcte” ……ni sur la nécessité de faire allégeance au GIEC pour pouvoir être publié…..

    Le plus important est le fond : les auteurs reconnaissent EXPLICITEMENT qu’il est impossible de quantifier l’avenir dans la mesure où il n’est pas possible de prendre en compte tous les facteurs de la thermodynamique atmosphérique (ils citent en particulier le rôle central des nuages quasi impossibles à représenter numériquement).

    Je cite :

    « La Terre est un système complexe dans lequel les océans, la Terre, la glace et l’atmosphère sont interconnectés, et aucun modèle informatique ne pourra jamais en simuler exactement tous les aspects….
    Les modèles varient dans leur complexité qui font chacun des hypothèses et des approximations différentes sur les processus qui se produisent à petite échelle, comme la formation de nuages…..
    Il y a de nombreux aspects du changement climatique que nous ne comprenons pas encore, d’où la nécessité de continuer à améliorer la science du climat……
    Cependant, même si nous connaissions précisément ce volume (gaz à effet de serre), nous ne saurions toujours pas exactement quel serait le niveau de réchauffement de la planète….. »

    Et ils proposent tout simplement de ne plus utiliser ces outils pour faire des prédictions dans le temps.

    Telle est la conclusion à laquelle aboutissent aujourd’hui des spécialistes de haut niveau international, insoupçonnables de « climato scepticisme », après des décennies de modélisation et de progrès supposés.

    A ce stade, on peut légitimement s’interroger sur le fait de savoir si la modélisation climatique n’est pas tout simplement dans une impasse.

    Et il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur les manquements et faiblesses de ces calculs sur qui repose tout notre avenir industriel, économique et social ( du moins en France et en Europe).

    • Ah bah mince alors, et moi qui croyais, à l’instar de Brionne (alias Marie Laure) que l’on pouvait se fier aux prédictions des modèles climatiques réalisés à la fin des années 70. Bon bah du coup je me coucherais moins bêtes ce soir…
      Merci à vous Pascal.

    • Alors, dans l’ordre:

      1. Non, l’article de Mai 2022 ne dit pas ce que vous dites. Tous les modèles récents ne “surchauffent” pas. L’article recommande de donner plus de poids aux modèles qui reproduisent plus exactement les observations passés. Ca paraît assez logique, non ?

      2. Et un modèle numérique ne reproduit pas totalement, dans aucun domaine de la science, la totale complexité de la réalité. Sinon, ce n’est pas un modèle, c’est la réalité.
      L’objectif des modèles de climat est d’une part d’améliorer la compréhension des phénomènes, et d’autre part d’évaluer, avec une certaine incertitude, la réaction du système climatique en fonction de différents scénarios d’émissions de CO2

      3. Et je vous invite à nouveau à regarder cela:.
      En noir c’était la “prévision” des modèles de climat de la fin des années 70s. En rouge, la réalité mesurée 40 ans après.
      Pas mal, non ?
      En plus, ça devrait vous plaire, ce n’est pas le GIEC, qui n’existait pas encore à cette époque, ce sont les modèles d’Exxon, pas vraiment réputés pour être de dangereux alter-mondialistes
      https://www.science.org/cms/10.1126/science.abk0063/asset/2e295d0c-7e26-4304-9e94-d99ab6b78876/assets/images/large/science.abk0063-fa.jpg

      • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin : “L’article recommande de donner plus de poids aux modèles qui reproduisent plus exactement les observations passés.”

        HA HA HA !

        Il ne sont pas capables de modéliser le présent, le futur… Mais ils vont réussir à modéliser le passé…

        Passé bourré d’inconnus, de marges d’erreurs, d’incompréhensions totales.

        Bientôt ils vont chercher à modéliser les climats de mondes parallèles.

        C’est ça ?

        Quoi qu’il en soit l’article dit bien ça : “La Terre est un système complexe dans lequel les océans, la Terre, la glace et l’atmosphère sont interconnectés, et aucun modèle informatique ne pourra jamais en simuler exactement tous les aspects….”

        J’attends les modèles informatiques qui vont modéliser la débilité. J’aimerais comprendre comment ça fonctionne.

        • “J’attends les modèles informatiques qui vont modéliser la débilité.”
          Ça existe. On appelle ça une IA.
          Apprenez donc à un perroquet à énoncer la théorie de la relativité.
          Ce n’est pour autant qu’il comprendra quoi que ce soit à la structure de l’espace-temps.

          Pour le reste, vous avez totalement raison. Nous sommes confrontés à une bande d’hurluberlus qui ne doutent de rien, et qui sont gonflés de prétention.

          MLA, objectivement, ce n’est pas l’humilité qui l’étouffe, drapée comme elle l’est dans ses certitudes…

        • Oui, c’est préférable qu’un modèle parvienne à reproduire assez correctement le passé plutôt qu’il n’y parvienne pas, non ?.

          Et effectivement, un modèle, par définition même, est une simplification de la réalité. Sinon, cela s”appelle la réalité.
          Il faut juste comprendre ses limites pour éviter de sur-interpréter ses résutatts.
          Mais avec un modèle numérique, on peut tester un tas de paramètres qu’on ne peut pas tester en vrai. C’est vrai dans à peu près tous les domaines de la science, mais encore plus vrai à l’échelle du climat global.

          En fait, j’ai l’impression que vous ne comprenez pas ce qu’est un modèle.

          • “un modele est une simplification de la réalité. Sinon, cela s”appelle la réalité.”

            Pour simplifier un système complexe, il faux savoir comme le système complexe fonctionne.

            Modélisation ; “Opération par laquelle on établit le modèle d’un système complexe, afin d’étudier plus commodément et de mesurer les effets sur ce système des variations de tel ou tel de ses éléments composants“ (Giraud-Pamart Nouv. 1974).” – CNRTL

            Try harder.

      • Et concernant les graph d’ExxonMobil que vous avez posté ici à 2 reprises en affirmant qu’il était juste :

        Vous êtes encore plus atteint que je ne l’avais imaginé. C’est du grand art à ce niveau.

        Les données satellitaires actuelles de la NASA montrent que le réchauffement climatique, quelle qu’en soit la cause, n’est que d’environ 0,13°C, soit seulement environ la moitié de ce qu’Exxon était censé avoir prédit pour les seules émissions.

        Tous les modèles climatiques comme ceux d’Exxon ont largement surestimé le réchauffement.

    • Pascal BLAMET,

      “A ce stade, on peut légitimement s’interroger sur le fait de savoir si la modélisation climatique n’est pas tout simplement dans une impasse.”

      Mais, la modélisation climatique n’a jamais existé !

      Les GCM (Global Circulation Models) ne sont pas des modèles du climat mais des modèles de circulation.

      Les climatologues font croire au grand public que ce sont des modèles du climat, c’est bien entendu faux. Ces modèles prétendent paramétrer, et non modéliser, l’effet se serre sur la base de la seule physique radiative et d’une fonction empirique du gradient thermique de la troposphère.

      Nous perdons notre temps à critiquer les GCM, ils n’ont aucune information d’ordre scientifique à délivrer sur l’effet de la variation du taux de CO2.

      Pour ce qui est du papier de Hausfather, c’est juste une remise à l’ordre d’une branche de la climatologie qui menaçait la cohérence globale du message. Hausfather est un spécialiste du traitement des données thermométriques de surface, il sait bien qu’il n’arrivera pas à suivre les modèles CMIP6; les efforts réalisés pour tenir la route sont déjà énormes et la ficelle à la limite de rupture.

    • Tout cela est très intéressant, Pascal, et pourrait paraître pertinent, à un oubli près : nous, chez les réalistes, nous avons la crypto-platiste refoulée MLA qui va vous démonter tout cela en un tour de clic, vous allez voir, suffit d’appuyer sur le bon bouton et hop ! la vérité vraie, la seule, l’unique, l’apodictique, va sortir toute faite du chapeau avec les courbes, les tableaux, les camemberts, les articles et j’en passe : entrée, plat, dessert, avec le service compris (bon, pas très souriant le service, un peu condescendant, un peu “soupe à la grimace”, mais faut s’y faire) !
      En sortant de table vous saurez tout, d’Adam au Jour de la Grande Résurrection, sans vous fatiguer, sans plus avoir à vous poser aucune question, surtout pas : ça sert à quoi de chercher quand on connaît déjà la réponse unique ?
      Bon, en attendant la Grande Parousie toute proche paraît-il, on se marre quand même bien de voir tant d’agitation brownienne pour clore le bec autoritairement à tout le monde, en tapant de la talonnette tout en courant de la poupe à la proue pour colmater au plus vite toute nouvelle voie d’eau qui apparaît, et y en a (attention au tour de cheville quand même !)… ça donnerait même le tournis parfois, mais ça vaut bien une soirée sopo devant TPMP, non ?
      Allez, joyeux spectacle ! Et c’est pas fini (prédiction plus certaine ici que les conséquences cataclysmiques du “petit” réchauffement prétendument “anthropique”) !

  21. Je suis content de voir que la question de la validité des modèles prédictifs émerge autant, car ma quête personnelle m’a fait découvrir quelques indices qui vont dans le sens de ce qu’écrit Pascal. Je prend comme source ce qu’a dit ou écrit Mme Masson Delmotte pendant ou peu après la sortie du rapport scientifique AR6:

    a) revue du CEA pour ses 75 ans: expression de doutes profonds sur certains phénomènes et du besoin de travaux de longue haleine pour améliorer les modèles.

    https://www.cea.fr/multimedia/Pages/editions/les-defis-du-cea/hors-serie-2020-special-75-ans-du-cea.aspx

    Marie Laure: sauriez vous expliquer en quoi il n’y a pas hiatus entre ces informations et ce qui ressort du discours officiel prêté au GIEC.

    b) formation aux ingénieurs de Centrale-Supelec (30 septembre 2022), où l’on découvre qu’il y a eu des “forçages” des modèles CMIP6 -qui dispersaient plus que les CMIP 5 – pour les rendre plus cohérents avec le paléoclimat, etc.Un retour sur le rapport AR6 montre effectivement qu’il y a eu des forçages, mais ne donne pas de détails sur la manière dont ça a été fait, ni par qui. Certes, je me suis limité au résumé techniques et à quelques pages du rapport complet

    https://www.youtube.com/watch?v=0PXOKnOVvwc

    Marie Laure, pouvez vous expliquer pourquoi, dans cette situation, le résumé technique du rapport “science physique” AR 6 n’a plus de chapitre portant formulation de “découvertes acquises et d’incertitudes principales” alors que les précédents en avaient (celui d’AR5 – chapitre 6- ne comportait plus que des incertitudes, liées à des degrés de confiance faible sur un grand nombre de résultats). On aurait bien aimé que le rapport AR6 apporte des réponses sur le même canevas

    • 1) Vérifiez votre lien vers le document du CEA. Il ne mène vers aucun document

      2) Pouvez préciser la formulation de votre question “en quoi il n’y a pas hiatus entre ces informations et ce qui ressort du discours officiel prêté au GIEC ?”,
      – de quelles “informations” parlez vous ? Si c’est celles du CEA, cf 1).
      – Selon vous, c’est quoi le “discours officiel” prêté au GIEC”. ? Je vous rappelle que le GIEC ne fait que la synthèse des travaux scientifiques sur le sujet.

      2) Il n’y a pas de “forçage” des modèles.
      Les différents modèles existants ne donnent pas tous exactement les mêmes résultats, ce qui n’est pas étonnant, compte-tenu de la complexité des phénomènes physiques.
      Certains démontrent une meilleure capacité que d’autres à reproduire les observations passées.
      Donc dans le calcul de la moyenne des résultats de ces différents modèles, une pondération plus forte est donnée à ces modèles qu’aux autres. Ca paraît assez logique, non ?
      Masi ce n’est que pour la moyenne. Les résultats de chaque modèle individuel ne sont pas “forcés”, bien évidemment.

      4) Au contraire, lisez l’ AR6 et vous verrez que chaque information est associée à une incertitude et des degrés de confiance plus ou moins forts,…
      (Certains trouvent que c’est même lourd à la lecture)
      Tenez, voici le lien vers l’AR6 WG1: https://report.ipcc.ch/ar6/wg1/IPCC_AR6_WGI_FullReport.pdf
      Je vous en souhaite une bonne lecture.

      • Marie Laure
        votre réponse en appelle évidemment une autre:

        a) problème de lien vers la revue du CEA: étonnant et décevant, je viens de tester à partir de mon post et ça marche. De toute manière, en tapant simplement ‘revue 75 ans CEA’ ou quelque chose d’approchant, on la trouve instantanément. je suis très étonné que vous n’ayez -semble-t-il pas creusé; Et je ne doute pas que d’autres contributeurs à cet échange trouvent l’article, eux.

        b) il y a pas mal de temps que j’ai écouté la conférence de Mme VMD, et je ne me rappelle pas le mot à mot, mais j’ai écouté la séquence sur le sujet une dizaine de fois. Je crois que ‘forçage’ est bien le terme employé. Et si ce n’est pas ce terme, le fond est le même. Votre réponse ne semble en tous cas pas fondée sur l’écoute de cette conférence (dommage). Je retournerai écouter cette conférence et vous donnerai le créneau de quelques minutes où c’est dit.Vous pouvez aussi trouver vous même, c’est quand elle présente les dispersions (énormes) des modèles CMIP 6 comparées à celles des CMIP 5. Je suis même allé creuser dans le rapport complet et j’y ai trouvé la référence d’une étude qui confirme ce forçage/modification. Malheureusement, je n’ai pas pu comprendre comment ils ont pratiqué.

        sur votre point 4, vous évitez là aussi la réponse droite (mais qui la connait?) Les résumés techniques sont fait pour être lus et ceux des rapports AR4 et AR5 citaient en clair ces incertitudes. Et rien, zéro, nada dans le 6. Pourquoi?. J’ajouterai qu le résumé pour décideurs (du groupe 1) de AR5 ne mentionne quasiment aucune incertitude (plutôt des ‘confiances élevées’) alors que résumé technique comporte 4 pages d’incertitudes (et zéro ligne de données acquises) Formidable contraste! Cerise sur le gâteau, dans la traduction française, les deux résumés sont fondus dans le même document et il n’y a que quelques dizaines de pages à tourner pour le voir. Faites le et donnez moi votre réponse s’il vous plait.

        il n’y a pas de ‘3)’ dans votre réponse. erreur de numérotation? ou retrait de l’alinéa?

        Dans l’attente,

        • précision, après réécoute de VMD à CentraleSupelec:
          c’est entre 1 h et 1 h 05 mn approximativement.
          Elle n’emploie pas le mot ‘forçage’, mais le mot ‘contrainte’, ce qui ne change rien a priori.

  22. Faites l’effort de lire l’AR6, Joe, vous verrez qu’il y est très souvent question d’incertitude (7910 occurrences, dont 119 dans le Technical Summary)
    C’est fou cette manie qu’ont les climato-sceptiques de ne pas lire ce dont ils parlent.

    • Merci Marie Laure d’avoir fait cet exercice.
      Comme je ne suis pas climato-sceptique et que j’essaye juste d’être réaliste et neutre, j’irai creuser le RT d’AR6 pour voir quel degré de confiance est associé aux incertitudes, à quelles données elles correspondent Dans le RT de AR5, les incertitudes étaient associées à des degrés de confiance faibles.
      Vous n’avez pas répondu à l’autre sujet. Avez vous trouvé l’article de Mme VMD dans la revue du CEA et visionné sa conférence à CentraleSupélec, dont je vous ai communiqué les liens? . Il me semble qu’elle a le mérite d’adresser des éléments majeurs de la prévision de température

      • Oui, VMD dit exactement ce que j’ai dit plus haut, c’est à dire que dans le calcul de la moyenne des résultats des différents modèles, une pondération plus forte est donnée à ces modèles qu’aux autres. Relisez et réécoutez.

        Et je vous souhaite une bonne lecture de l’AR6. Prévenez moi quand vous avez fini.

        • Au sujet de la conférence de Mme VMD, ce n’est pas l’enseignement que je tire, mais j’ai abandonné la pratique du ‘dernier mot sur le sujet”. je vous la laisse volontiers.

          je vous laisserai aussi volontiers le dernier mot sur ce que Mme VMD a écrit dans la revue des 75 ans du CEA, mais là, vous n’avez même pas écrit le premier mot. Je suis déçu, mais instruit sur votre manière de professer.

          Une piste, que constitue un extrait de son article: ‘Il reste de nombreux défis scientifiques à relever pour comprendre le changement climatique et les évolutions futures plausibles’. Un autre: ‘il reste des incertitudes profondes qui demandent des travaux de recherche de longue haleine….’
          On est bien loin du ‘la science a parlé’ de l’ONU et des autres dont vous semblez faire partie.
          Et si vous pensez que j’ai outrageusement distordu ses propos pour tenter de renverser le sens de son interview, lâchez vous!

          • Et bien réécoutez plus attentivement, elle dit quasiment mot pour mot ce que j’ai écris.
            Et évidemment qu’il reste des incertitudes profondes qui demandent des travaux de recherche de longue haleine. Personne ne dit le contraire.
            Mais il y a aussi des certitudes profondes.
            Vous devriez lire et entendre ce que les gens écrivent et disent, pas ce que vous avez envie de lire ou d’entendre, avec vos biais de confirmation.

  23. Comment peut-on déplorer les conséquences d’un réchauffement climatique couplé à une augmentation de la concentration en CO² dans l’atmosphère quand on sait que ce dernier va entre autre chose permettre de :
    – Diminuer l’ampleur et le nombre de vagues de froids qui, comme nos voisins Scandinaves l’ont récemment constatés, peuvent venir non seulement fortement perturber le trafic routier et ferroviaire, mais également provoquer des coupures d’eau et d’électricité
    – Diminuer les quantités de sel utilisées pour le déneigement, qui peuvent se retrouver dans les cours d’eau et les nappes phréatiques et accroître ainsi leur salinité
    – Diminuer le nombre de décès liés au froid, plus nombreux que ceux liés à la chaleur
    – Faire des économies de chauffage en hiver
    – Augmenter les rendements agricoles
    – Avoir des récoltes plus précoces et prolonger la période de culture en fin d’année
    – Exploiter de nouvelles terres agricoles
    – Ouvrir de nouvelles voies maritimes

    • Quand vous dites “Hausse de température couplée à la hausse du CO2”, selon vous, c’est la hausse du CO2 qui fait monter les températures ou l’inverse, depuis la révolution industrielle ?

      – “Diminuer l’ampleur et le nombre de vagues de froids qui, peuvent provoquer des coupures d’eau et d’électricité”.
      Les canicules et sécheresses aussi peuvent avoir ces conséquences …

      – “Diminuer le nombre de décès liés au froid, plus nombreux que ceux liés à la chaleur”
      Combien de morts, la canicule de 2003, déjà. ?

      – “Faire des économies de chauffage en hiver”
      Et augmenter les dépenses de clim l’été.

      –” Augmenter les rendements agricoles”
      Non, pas en cas de stress hydrique et de canicules.

      – “Avoir des récoltes plus précoces et prolonger la période de culture en fin d’année”
      Non, pas en cas de stress hydrique et de canicules.

      – “Exploiter de nouvelles terres agricoles”
      Et en rendre d’autres inexploitables

      – “Ouvrir de nouvelles voies maritimes”
      Contente de voir que vous admettez finalement que la glace fond….Tout arrive.

      • 1- “Les canicules et sécheresses aussi peuvent avoir ces conséquences”. Vous voulez dire provoquer des coupures d’électricité de plusieurs heures ? En tout cas sous nos latitudes le risque semble être quasi-nul.
        3 – “Combien de morts, la canicule de 2003, déjà. ?”
        15000 comme cela est rappelé dans cet article.
        https://sante.lefigaro.fr/article/le-froid-hivernal-huit-fois-plus-meurtrier-que-la-canicule-estivale
        4- “Et augmenter les dépenses de clim l’été.” Oui celles-ci serait bien moindre si l’on n’avait pas autant bétonné et celles-ci pourraient grandement baisser grâce à la pose de toitures végétalisées.
        5- “Non, pas en cas de stress hydrique et de canicules.” Comment ça vous pensez que si nous revenions à un taux de Co² atmosphérique de 280 ppm, les rendements agricoles resteraient inchangés ?
        6- “Non, pas en cas de stress hydrique et de canicules.” Des canicules au début du printemps ou à la fin de l’automne, vous êtes sûr de vous Brionne ?
        7- “Et en rendre d’autres inexploitable.” J’imagine que vous faites référence au problème de la salinisation des sols ? Et bien si tel est le cas, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de ces deux articles. Celle-ci devraient normalement calmer quelque peu vos angoisses, et vous faire comprendre qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre-mesure au sujet du rythme auquel s’élève le niveau marin.

        Tiens d’ailleurs j’ai encore une petite devinette pour vous. Où peut-on lire la phrase suivante : “Sous réserve des incertitudes actuelles, les observations et les modèles confirment l’absence d’accélération significative de l’élévation du niveau de la mer au cours du XXe siècle”. Dans l’un de mes “blogs à fake news favoris” réponse A ou bien alors dans le 4ème volume du 3ème rapport du GIEC réponse B ?

        PS : “Quand vous dites “Hausse de température couplée à la hausse du CO2”, selon vous, c’est la hausse du CO2 qui fait monter les températures ou l’inverse, depuis la révolution industrielle ?” Je suis forcé de choisir entre les deux options ?

        • 1. Ah bon ? La production hydroélectrique ne dépend pas du niveau d’eau dans les barrages ? Et les centrales nucléaires ne sont pas refroidies par les cours d’eau ?
          3. Vous trouvez que ce n’est pas beaucoup ?
          4. Avec des “si”….Si on n’avait moins brulé d’énergie fossiles, on aurait moins émis de CO2, et le réchauffement serait moindre, et on aurait moins besoin de clims.
          5. M;Gonçalves: La hausse des rendements agricoles depuis un siècle est essentiellement due à l’utilisation massive des engrais de synthèse, pas au CO2…
          Décidément, vous êtes une vraie play-list des ritournelles climato-sceptiques.
          Vous voulez pas me dire que le Groenland était tout vert il y a 1000 ans ?
          C’est la seule ânerie climato-sceptico-dénialiste que je n’ai pas encore vue sur sur ce forum et qui manque à mon bingo.
          6. Les sécheresses ne sont pas qu’estivales. Et une canicule estivale peut avoir un impact sur la fin de récolte, M.Gonçalves.
          7. Vous avez oublié les liens.
          Et vous êtes au courant que nous sommes au XXIème siècle et pas au XXème siècle, M.Gonçalves ?
          Vous avez décidément des problèmes avec les échelles de temps.

          • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin : “3. Vous trouvez que ce n’est pas beaucoup ?”

            Très bien le CO2 qui soit disant réchauffe la planète pour faire oublier les mauvaises gestions… Les feux de forêts ? À cause du CO2 de l’activité humaine…

            15 000 morts … Il faut détailler la donnée … Qui, quoi, où, comment ?

            Les bases de la logique scientifique élémentaire que vous ne possédez même pas, et que l’on commence à apprendre dès la maternelle.

            “M;Gonçalves: La hausse des rendements agricoles depuis un siècle est essentiellement due à l’utilisation massive des engrais de synthèse, pas au CO2…”

            Nous savons, et cela a été scientifiquement démontré, qu’une hausse de CO2 est très bon pour la biomasse. ET La planète a bien verdi grâce au CO2 ces dernières décennies.

            “Les sécheresses ne sont pas qu’estivales. Et une canicule estivale peut avoir un impact sur la fin de récolte, M.Gonçalves.”

            Les sécheresses ne sont en rien une fatalité : mauvaises gestions également. C’est tellement plus facile de mettre ça sur le dos d’un réchauffement.

            Il y a assez d’eau pour tout le monde en France et dans le monde, et la technologie existe, et des solutions existent. Il y a même de l’eau sous le Sahara, en fait il y a assez d’eau sur cette planète pour la totalité des habitants, même si tous possédaient une piscine.

            “Vous avez décidément des problèmes avec les échelles de temps.”

            Vous avez un problème d’ordre cognitif à régler, si c’est possible, ce dont je doute, ça fait des années que l’on essaye ici de vous aider, c’est un échec total.

            Au passage, vous avez continué sur le site de SCE avec votre CO2 … Brionne …

            JC Maurin a dû vous écrire ceci… Ça fait des années que vous leur cassez les c…. avec votre calcul mathématique foireux, que même un collégien bon en science pourrait démonter totalement tellement c’est énorme : — “3) Je vous remercie pour notre discussion, car elle est instructive pour les autres lecteurs : ils ont pu avoir ainsi une illustration de la puissance de l’illusion anthropocentrique, mais aussi l’aveuglement (ou l’autisme) généré parfois par la passion envers une théorie.”

            Dans le fil de discussion ici : https://www.science-climat-energie.be/2024/01/12/airborne-fraction-1-2/

            Vous êtes bien atteint Brionne.

          • 1. Oui pour la production d’hydroélectricité, pas forcément pour les centrales nucléaires. Certaines sont en effet situées en bord de mer et en France la majorité de celles qui sont situées en bord de rivières sont munis de tours auto-réfrigérantes. Ainsi comme le précisait RTE (Réseau de transport d’électricité) dans un de ses rapports “L’essentiel du risque d’indisponibilité en cas de canicule ou de sécheresse est aujourd’hui porté par un nombre limité de sites nucléaires. Sur les 14 dernières années, 90 % des pertes de production dues aux indisponibilités dites « climatiques » (i.e. indisponibilités liées aux canicules et sécheresses) ont ainsi été concentrées sur 4 des 18 sites.”
            https://assets.rte-france.com/prod/public/2022-02/BP50_Principaux%20re%CC%81sultats_fev2022_Chap8_climat.pdf

            Cela étant dit voici qu’on pouvait lire dans un article publié au début de l’été dernier sur le site de RTE “pour l’été 2023, il n’existe pas d’inquiétude particulière en matière de sécurité d’approvisionnement. Le système électrique apparaît en mesure de faire face aux besoins y compris en cas de canicule et de sécheresse.”
            https://www.rte-france.com/actualites/perspectives-securite-approvisionnement-electricite-ete-automne-hiver-2023

            3. Vous n’avez lu le titre de l’article ? Pourtant celui-ci figure sur le lien.

            4. Comment ça le réchauffement serait “moindre” ? Je croyais que la totalité du réchauffement s’étant produit depuis le début de l’ère industrielle était du à l’augmentation de la teneur en CO² atmosphérique.

            5. Jolie esquive !

            6. Qui a parlé de sécheresse ? Et pourriez-vous m’expliquer de quelle manière des canicules estivales pourrait-elles impacter mes légumes que j’aurais semé en automne ?

            7. Oups désolé, voici les désolé.
            https://www.letemps.ch/sciences/environnement/halophytes-une-solution-indienne-defi-climatique
            https://www.ladepeche.fr/article/2015/04/30/2096823-pays-bas-patates-sel-contre-faim-monde.html

            “Et vous êtes au courant que nous sommes au XXIème siècle et pas au XXème siècle, M.Gonçalves ?” Oui et ?

          • Le CO2 c’est la vie et la qualité de vie / par Samuel Furfari
            Professeur en géopolitique de l’énergie à l’Université Libre de Bruxelles
            Président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels

            https://www.science-climat-energie.be/2020/04/17/le-co2-cest-la-vie-et-la-qualite-de-vie/

            — “Les activistes environnementaux et les médias sont parvenus à introduire dans l’imaginaire collectif l’idée que le CO2 est mauvais, que c’est un polluant, que c’est le symbole du mal. On assiste, presque impuissants, à une manipulation du monde objectif probablement jamais égalée.

            Le cycle biologique de notre vie dépend du CO2

            Le CO2 c’est la vie! Il fait partie du cycle de notre vie. Les deux équations chimiques qui vont suivre sont à la base de la vie sur Terre. La première explique que le monde végétal est généré par la photosynthèse : du CO2 réagit avec de l’eau en présence de photons (lumière) grâce à la chlorophylle présente dans les végétaux pour produire des hydrates de carbone ou carbohydrates que constituent les sucres, la cellulose et l’amidon, tout ce qui est nécessaire à la vie des végétaux. Ils contiennent comme l’illustre la Figure 1 essentiellement des atomes de carbone, d’oxygène et d’hydrogène et leur formule globale est C6(H2O)6 ce qui justifie le nom d’hydrates de carbone ou carbohydrates.

            …”

  24. Sébastien Gonçalves18 janvier 2024 at 13 h 03 min
    “””””– Ouvrir de nouvelles voies maritimes”””””
    Ca c’est pas bien; vaut mieux laisser ces voies maritimes fermées et réservées aux ours blancs

  25. @ Gonçalves
    1. OK, bravo pour admettre votre erreur. Ca fait 2 fois après avoir admis votre erreur sur le niveau la mer à New York.
    3. Donc vous pensez que 15000 décès, ce n’est pas beaucoup ?
    4. Relisez. Vous avez compris à l’envers.
    5. Vous n’êtes pas d’accord pour dire que la hausse des rendements agricoles depuis un siècle est essentiellement due à l’utilisation massive des engrais de synthèse ?,
    6. Demandez à des agriculteurs, ils vous expliqueront. Et à ma modeste échelle, j’ai pas eu beaucoup de tomates lors de la sécheresse de 2022.
    7. Et …bien c’est simple:
    Vous citez le XXème siècle et l’AR3 de 2011.
    Je me permets de vous informer, Marty Gonçalves, que nous sommes au XXIème siècle
    Et que l’AR6 sorti en 2021 dit qu’il y a accélération de la hausse du niveau des mers (§ 2.3.3.3).

    • Et donc, le CO2 de l’activité humaine réchauffe la planète ?

      HA HA HA !

      Tout ça pour ça… Concerant les 15 000 décès, allez voir du côté des mauvaises gestions… Combien de personnes âgées sont mortes à cause de mauvaises gestions ? Qui, quoi, où, comment.

      Sébastien Gonçalves ne dit pas que ça n’est rien… Il relativise. 15 000 morts sur combien ? 68 millions d’habitant. C’est une infime, infime fraction de la population.

      Il y a eu des canicules dans le passé. La canicule de 1911, et une France qui a suffoqué pendant 70 jours avec 40 000 morts.

      Voir les terribles étés 1636 (500 000 morts), 1705 (200 000 à 500 000 morts), et 1719 (450 000 pour la seule année 1719)… Et pas de Révolution industrielle.

      Alors, Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin qui confond une hypothèse avec un fait scientifique. Il faut retourner à l’école.

      0/20 + 3h de colle.

      HA HA HA !

      • “Sébastien Gonçalves ne dit pas que ça n’est rien… Il relativise.”
        À vrai dire je faisais surtout savoir que le froid hivernal tuait plus que les canicules estivales.
        Mais vous faites bien de rappeler qu’une partie de ces 15 000 morts auraient pu être éviter si cet épisode caniculaire avait été mieux géré comme ce fut le cas pour celui de 2022.

        Cela dit chacune des réponses de ce troll mériterait qu’on les reprenne, mais pour ma part je ne le ferais pas tant est criante sa malhonnêteté intellectuelle.

  26. Au passage :

    — 2023 Was Not the “Hottest Year on Record” for Over 70% of the World’s Population, Data Show / https://dailysceptic.org/2024/01/19/2023-was-not-the-hottest-year-on-record-for-over-70-of-the-worlds-population-data-show/

    “Further doubt has been cast on the widely-broadcast alarmist temperature claim that last year was the hottest since records began. A deep dive into figures published by the U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) reveals that the ‘hottest ever’ claims did not apply to large areas of the world including Asia, Europe, North America, Oceania, East N. Pacific, Hawaiian region, Arctic and Antarctic. Investigative science writer Larry Hamlin notes in the science blog Watts Up With That? that at least 58% of the Earth’s land surface where 73% of the world’s population lives did not experience the hyped ‘highest ever recorded’ average temperature anomaly.

    …”

    — Article cité : 2023 “Earth’s Hottest Year on Record” Claims Fail – Larry Hamlin / https://wattsupwiththat.com/2024/01/16/2023-earths-hottest-year-on-record-claims-fail/

    “These “hottest year on record” claims are based on misrepresenting the year 2023 obscure “global average temperature anomaly” outcome that is not applicable to any specific location or region on earth.”

    A++

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