C’est la nouvelle salve tirée par les éditions de l’Artilleur ! Avec cet ouvrage écrit par Daniel Husson, un collègue enseignant-chercheur physicien, voilà encore un coup porté par un scientifique contre l’unanimisme de façade autour des questions climatiques.
A priori, un bouquin écrit en écriture « inclusive » qui s’ouvre sur une dénonciation du « productivisme effrené« , se désole que personne n’ait écouté les « avertissements de René Dumont ou André Gorz sur la limitation des ressources » avant de dénoncer le « lobby nucléaire » coche toutes les cases pour dériver sans attendre sur la fin du monde climatique programmée pour demain ou après-demain. Heureusement, il existe encore des scientifiques pour se montrer capables de distinguer entre des registres différents et se livrer à une analyse honnête et impartiale d’un sujet sans arrière-pensée idéologique. Oui, on peut trouver le capitalisme « destructeur » sans pour autant renoncer à la science ou en faire le simple instrument de son idéologie contestataire ! Non, on n’est pas obligé d’être ultra-néolibéral ou turbo-dextro-extrémiste pour penser que l’apocalypse écolo n’est qu’une peur millénariste qui n’a rien à voir avec le réel et nous détourne des vrais sujets ! Daniel Husson nous le démontre d’une fort belle façon dans son ouvrage publié chez l’irremplaçable Artilleur, Climat, de la confusion à la manipulation (à commander ici).
Écrit dans un style aussi alerte que pédagogique, l’ouvrage ouvre le feu sur la peur savamment entretenue de l’arrêt prochain du Gulf Stream, cette vieille scie régulièrement ressortie par les médias pour varier un peu le récit millénariste sur le CO2. L’auteur en profite pour rappeler que l’atmosphère et l’océan ne boxent ni de près ni de loin dans la même catégorie, et qu’il faut une sacré méconnaissance des ordres de grandeurs pour croire que la première pourrait dominer le second et l’influencer de façon majeure. Parmi les autres sujets abordés mentionnons la notion de rétroaction (souvent positive dans les discours de peur exponentielle, mais bien plus souvents négatifs dans la vraie vie et ses phénomènes d’atténuation), la physique de l’effet de serre (expliquée sans pathos ni technicité inutile) ou encore la pertinence (discutable) des modèles de circulation générale.
Peu de chiffres et encore moins d’équations dans le texte, quelques éléments plus précis étant reportés en annexes pour les plus curieux. L’auteur n’a pas eu pour stratégie d’impressionner par un vocabulaire technique, ni d’infantiliser par des propos simplistes : il a fait le travail d’un vrai scientifique qui tâche d’être compris du plus grand nombre, en portant son point de vue de physicien qui permet de bien clarifier les objections à faire au discours promu par le GIEC.
Cher Daniel, bienvenue donc chez les mal-pensants climato-réalistes ! On commence à être vraiment nombreux, mais chez nous plus il y a de monde, plus il y a de place !
Daniel Husson, Climat, de la confusion à la manipulation, L’Artilleur, 20024, 192 p., 18 €.(Commander en ligne chez l’éditeur.)
J’ai commandé 3 des livres proposés par l’Artilleur :
Climat, de la confusion à la manipulation.( Daniel Husson )
climat, la part d’incertitude.( Steven E.Koonin )
Energie, mensonge d’Etat, la destruction organisée de la compétitivité de l’UE ( Samuele Furfari ).
Désolé pour Mr Gervais, mais je n’ai pas commandé son livre : ” déraisonnement climatique, le grand déni énergétique” …… Je l’ai déjà ! 😁👍
Climatiquement vôtre. JEAN
Kif-kif. L’an dernier pour Noël, j’avais commandé 10 exemplaires du bouquin de Koonin, distribués à toute la grande famille. Retours très positifs. Voilà de l’argent bien placé et de la décontamination positive.
“Le renversement de la mousson s’accompagne de typhons qui atteignent le Japon en longeant la côte sud-est et provoquent des dégâts considérables (en moyenne un millier de morts par an)”
source Alpha encyclopédie (années 60-70), rubrique Japon (page 3385).
“Le cyclone de Bhola fut le cyclone tropical le plus meurtrier de l’histoire écrite, en plus d’être parmi les catastrophes naturelles les plus importantes des temps modernes. Il s’abattit sur le Bangladesh, alors Pakistan oriental, et l’État du Bengale-Occidental en Inde les 12 et 13 novembre 1970.
Plusieurs estimations atteignent la barre de 500 000 victimes, même si le décompte officiel ne fait état que de plus de 150 000 morts et 100 000 personnes disparues (essentiellement par noyade).”
source Wikipedia
J’ ai une expérience personnelle de ces évènements climatiques extrêmes. En effet, j’ai séjourné au Japon dans les années 70 et 80 pour des motifs professionnels. Là- bas, la crainte des typhons est une réalité. Lorsque j’étais à Kitakyushu en septembre 1977, un typhon s’est approché des côtes. C ‘était un peu la panique, mais les médias en France ne l’ont pas évoqué. Mon épouse n’en a rien su et je me suis bien gardé de lui en parler au téléphone. Fort heureusement, ce typhon ordinaire a changé de direction est s’est perdu dans le Pacifique.
Décidément, question dérèglement climatique, plus ça change et plus c’est la même chose.
Idem pour moi, je distribue autour de moi les livres “climato-sceptique”. Quelque fois,, je ne les retrouve plus. Mais peu importe si je ne sais pas où ils sont, l’essentiel étant d’avoir des opinions en retour.
Chez certains, c’est sûr, il y a un réchauffement causé par l’homme — et seulement par l’homme –, et il faudrait réduire nos émissions de CO2. Mais ils ne se posent pas la question si cela est possible, et quels seraient les conséquences sur l’économie et QUEL QUE SOIT l’activité réalisée ( de l’industrie aux loisirs, en passant par la consommation de biens, d’alimentations, de chauffage, de déplacements et autres ), on aura TOUJOURS besoin d’énergie fossile !
Paradoxalement, ils vivent comme tout le monde, ne s’inquiètent pas, et considèrent qu’ils ne sont pas concernés. Alors même que …… ; [ Quel que soit l’activité, etc, etc, ……….]
Les autres, en grande majorité, admettent qu’il y a des doutes, que les climato-réalistes font un travail remarquable et considèrent qu’il faut rétablir un débat — scientifique de préférence, arguments et statistiques à l’appui –, ils se posent aussi des questions sur un avenir sans carbone.
J’envoie à un panel de 31 internautes des articles des climato-réalistes et de sites considérant la contradiction et le débat comme un bien public. J’en ai des retours favorables !
……… Je n’ai pas besoin de vous prêter des livres “climatos”, vous les avez déjà. J’en ai environ 50 ! L’avantage de ces ouvrages, c’est qu’ils s’adressent aux non-scientifiques, dont je fais parti !
Carbonement et Respectueusement vôtre. JEAN
Bonjour
Avant de débattre du réchauffement climatique, je pose toujours deux questions :
1/ quel est le taux de CO2 dans l’atmosphère ?
2/ quel était ce taux au début de l’ère industrielle tel que défini par les climatologues d’aujourd’hui
Ensuite, on peut demander de calculer la variation du CO2 dans la composition de l’atmosphère en 170 ans.
Les réponses sont les plus souvent étonnantes … pour ne pas dire plus.
est-ce que vous avez les miens “réchauffement climatique ! le pavé dans la mare” et “Changement Climatique : aprés le Pavé le Brûlot” . malheureusement Rittaud m’ostracise pour une raison que j’ignore. Il dissimule ainsi les meilleurs arguments des climato-sceptiques, à savoir, 1/ que le réchauffement est une hypothèse certes plausible mais non prouvée du simple fait que les soi-disants preuves que l’on avance sont des courbes de moyennes de températures ce qui est une hérésie physique. De telles moyennes sont simplement des stupidités et cela entre autres condamne aussi les prévisions, modéles et objectifs ainsi chiffrés. 2/ encore plus important la saturation du CO2 qui innocente complétement ce gaz de toute participation à quelque réchauffement réel ou hypothétique que ce soit. Ce sont les deux seuls arguments réellement scientifiques que personne ne peut nier. Les autres arguments et dénonciations d’arguments réchauffistes sont certes intéressants mais n’ont pas de valeur rigoureusement scientifique.
Il va encore plus loin puisqu’il infirme l’hypothèse d’une température d’émission. L’argument tombe dès que l’on parle saturation. La thèse du GIEC supposerait une hausse thermique dans le stratosphère. Elle n’a pas été observée en 50 ans : vous vous complétez tout à fait, amicalement
Bonjour, je suis de Montréal au Québec. Pour ma part j’ai une question assommoir que j’adresse aux climato-terroristes qui m’abore. Comme ils sont de parfait ignorant, je les assomme facilement! Ma question est la suivante: si le Québec produisait 0 once de CO2 pendant un an, quel serait l’effet sur la température moyenne annuelle de la terre pour cette année en cause? Personne évidemment ne peut répondre parce qu’il e connaissent même pas ces données de base. Mes calculs indique que la température annuelle moyenne de la terre aurait été environ 40 dix millième de degré en moins. 40/10,000 !!! J’aimerais savoir pour la France…
Et pourquoi pas 4 milliemeS ? Vos calculs peuvent-être simplifiés.
Le calcul est simple: Selon le GIEC, 1000GT supplémentaires dans l’atmosphère vont faire augmenter les températures globales de 0,45 °C.
La France en 2022 émettait 0,6 GT /an . Si la France stoppait toutes ses émissions de CO2 pendant UN AN, cela diminuerait l’augmentation des températures globales de seulement 0,00027 °C, un écart qu’aucun thermomètre aussi sensible soit-il, y compris ceux du GIEC, est incapable de mesurer.
J’espère ne pas m’être trompé dans mon calcul.
A l’échelle de l’Union Européenne dont les émissions de CO2 représentent 2,7 GT /an, si elle bloque ces émission jusqu’à la fin du siècle cela fera 0,09°C de baisse dans l’augmentation des températures de la planète. Autant dire rien du tout !
Si les européens veulent continuer à se tirer des rafales de PM dans les deux pieds de leurs économies en réduisant encore leurs émissions de CO2, libre à eux, mais cela n’aura aucun effet sur les températures globales, et les ramènera à coup sûr à l’époque néolithique vers 2100.
Sa position quant à la saturation (argument qui nous vaut les sarcasmes des illuminés) et l’erreur de Manabe, si l’on considère la réalité des mesures, est convaincante. Le livre est clair et à portée des ignares comme moi. L’auteur a peut être bien, très à la marge, une posture écolo-universito-gaucho agaçante à mes yeux (ainsi l’horrible « ami-e-s » wokiste) mais je n’exige de personne de penser strictement comme moi. Et je me trompe peut être. Seule question, la fameuse couche d’ozone. Peut on véritablement avancer, comme il le fait, que l’interdiction des CFC a eu l’effet voulu ? Étaient ils l’unique facteur en cause (volcanisme) ? La qualité de la couche a-t-elle vraiment progressé ? Je n’ai jamais trouvé de réponse claire mais il me semble que non… Quant à la fin, miser sur l’éolien et les panneaux solaires au prétexte que c’est “la fin du pétrole”, hum, je me questionne. Est ce bien sérieux ? Évoquer un “accident majeur” dans une centrale nucléaire française ou le nuage de Tchernobyl qui n’a eu aucune conséquence sanitaire ne l’est pas plus… bref. J’espère que la discussion scientifique est plus crédible. L’avis de nos scientifiques quant à l’étude du MIT et la réfutation du modèle de Manabe par les mesures me serait précieux ! Décidément la fin m’inquiète ! https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1412190111