Les aboiements des chiens de garde de la pensée climatique

Rémy Prud’homme

Parler de réchauffement du globe, c’est dire que la température moyenne du globe augmente avec le temps. Ou plus exactement la moyenne des températures du globe. Evaluer cette moyenne n’est pas chose facile. La température en un point varie d’heure en heure et de jour en jour, et beaucoup (des amplitudes journalières de 10 degrés ne sont pas rares), et il y a des millions de points à prendre en compte. Les relevés des stations météorologiques, et des satellites depuis une quarantaine d’années, produisent des milliards d’informations brutes. Elles doivent être exploitées, éventuellement amendées, parfois extrapolées, et surtout moyennées. On a des centaines de points d’observation pour l’Europe, trois ou quatre seulement pour l’Antarctique, qui occupe une plus grande surface que l’Europe : il y a plusieurs façons d’en calculer une moyenne.

La moyenne des températures du globe n’a pas augmenté depuis 2015

Quatre institutions, et quatre seulement, font depuis une vingtaine d’années ce travail lourd et ingrat, et le publient : une en Angleterre (le Hadley Center, gérée par la Météo nationale et l’Université d’Est Anglia) et trois aux Etats-Unis : le GISS, lié à la NASA ; l’UAH, de l’Université d’Alabama ; et le RSS, une entreprise californienne). Heureusement, les évolutions des températures moyennes publiées par ces quatre institutions sont généralement très semblables, ce qui est plutôt rassurant.

Christian Gerondeau, dans un ouvrage récent intitulé Le Climat par les chiffres, analyse les évolutions des températures mensuelles moyennes de 2015 à 2023 présentées par ces quatre sources, données qui sont disponibles facilement et gratuitement sur la toile. Dans les quatre cas, les températures stagnent ou plus exactement diminuent lentement, comme le montre les courbes ci-dessous :

Les droites de régression linéaires ont toutes une pente (faiblement) négative [1]. Il n’y a aucun doute scientifique sur le fait que la moyenne des températures du globe n’a pas augmenté depuis 2015, et qu’elle a même légèrement diminué. L’analyse factuelle de Gerondeau lui a valu une volée de bois vert (c’est le mot propre). Christian Gerondeau n’a bien entendu pas besoin de moi pour se défendre, mais cet épisode mérite cependant un petit commentaire.

En soi (et Gerondeau est le premier à le souligner) cette réalité n’est pas très significative. Elle ne dit pas grand-chose sur l’évolution du climat, qui s’apprécie sur de plus longues durées, et elle ne permet aucune prévision sérieuse sur l’évolution future des températures. Cette moyenne concerne le globe, et ne dit pas grand-chose sur l’évolution des températures dans un pays donné, par exemple en France. Ce qui est significatif, en revanche, c’est ce que les réactions à cette constatation vérifiable révèlent sur le discours (on n’ose dire : la pensée) dominant et officiel sur le climat.

L’incroyable faiblesse intellectuelle de l’argumentation de l’AFP

Notons d’abord la violence de la réaction de l’Agence France-Presse, une entreprise publique, parfois présentée comme « la voix de la France »). Elle publie une photographie de Christian Gerondeau et de son dernier ouvrage avec en gros et en rouge un pavé marqué FAUX. Ce jugement est le résultat d’un « fact checking » (sic) de « AFP factuel » (sic). Dans leur longue diatribe, nos vérificateurs patentés cachent soigneusement que Christian Gerondeau, ce prétendu falsificateur de statistiques, est polytechnicien. Ce méchant ose mettre en évidence une réalité qui correspond mal à la doxa, et doit donc être discrédité à n’importe quel prix.

Relevons ensuite l’incroyable faiblesse intellectuelle de l’argumentation de l’AFP. La preuve que Gérondeau ment, nous dit l’AFP, c’est que les neuf années considérées sont toutes parmi les plus chaudes jamais enregistrées. En réalité, une courbe peut augmenter lentement de 1950 à 2015 puis se stabiliser de 2015 à 2023 : les données des années 2015-2023 seront plus élevées que celles de toutes les années antérieures, et en même temps caractérisées par une stagnation. Un enfant de dix ans comprend cela. Ou bien les salariés de « AFP Factuel » (sic) sont ignorants au point de ne pas en être capables (ce qui est tout de même peu vraisemblable), ou bien ils mentent délibérément.   

La « pause » de 8 années de la hausse des températures n’infirme nullement l’idée d’un réchauffement de la planète. Mais elle infirme l’idée, répétée à satiété, de l’accélération de ce réchauffement, qui induit la notion cruciale d’urgence climatique. Une accélération, c’est une augmentation qui augmente. On a ici une augmentation qui s’arrête, et même qui diminue, l’exact contraire d’une accélération. La réalité de la pause montre le caractère mensonger de l’accélération, et contredit donc un article important du dogme. Il faut mettre cette réalité sous le boisseau.

On s’y emploie avec succès. Une enquête de l’IFOP de novembre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de Français a posé la question : « la température terrestre depuis l’accord de Paris de 2015 a-t-elle augmenté, stagné, ou diminué ? » 85% répondent : augmenté.  On mesure l’ampleur de la désinformation officielle sur le thème du réchauffement. Elle est plus grande encore que sur le thème du nucléaire. En 2017, une enquête comparable d’EDF posait la question : « Indiquez si, selon vous, les centrales nucléaires contribuent à l’effet de serre (au réchauffement climatique) », 78% des Français répondaient : Beaucoup ou un peu. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

On peut se consoler en pensant que le problème est ancien : Quis custodiet ipsos custodes ? ( qui gardera les gardiens ?) demandait déjà Juvénal.


[1] Pour « résumer » un nuage de points (ici des points représentant la température en fonction du temps) on trace la droite qui « serre au plus près » l’ensemble des points du nuage. Cette droite est définie comme celle qui minimise la somme des carrés des distances de tous les points à ladite droite. On l’appelle droite de régression ou droite des moindres carrés. Si la pente de cette droite est positive, c’est que globalement, la température augmente au cours du temps. Si elle est négative, c’est que globalement elle diminue au cours du temps.

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20 réflexions au sujet de « Les aboiements des chiens de garde de la pensée climatique »

  1. QUi vérifie les compétences des “fact checkers” de l’AFP en matière climatique ? Quelles sont les écoles reconnues par l’État où l’on enseigne le fact checking ?
    Entre un polytechnicien et un minable diplômé d’une école de journalisme, j’aurais plutôt tendance à me fier au polytechnicien…

    • L’un de mes passe temps depuis environ 30 ans, est d’étudier le conflit israélo-arabe.

      Dans mon entourage, on dit : Agence France Palestine… Comprenne qui pourra.

      Cette agence est un organisme de propagande.

      Aussi :

      “Vote syndical à l’AFP, 2022 : gauche et extrême gauche dominent.”

      “Depuis 2011 le vote SUD, SUD créé en 1988 par des militants trotskystes de la Poste, a plus que doublé chez les journalistes de l’AFP, passant de 11% à 26% en 2022. Ajoutons que les organisations de salariés ont plus qu’un droit de regard sur la gestion et les orientations de cet organisme semi-public qu’est l’AFP. Les conclusions vous appartiennent.”

      — Trio vainqueur CGT, SNJ, SUD

      COLLÈGE GÉNÉRAL EN % 2022

      – CGT 36%
      – SNJ 23%
      – SUD 19%
      – AUTRES 22%

      CATÉGORIE JOURNALISTES EN % 2022

      – SNJ 40%
      – SUD 26%
      – CGT 20%
      – AUTRES 14%

      • La référence à l’orientation politique forcément “gauchiste” du journaliste ou de l’expert qui prône la théorie du réchauffement climatique est un dogme de même ampleur que celui qui est constamment dénoncé ici de la part des partisans du GIEC.
        À vous lire, l’AFP serait tenue par des “gauchistes”, “gauchistes” qui seraient tous des dogmatiques du réchauffement climatique (certainement pour favoriser la révolution ?) et qui bénéficieraient de la complicité de l’Etat, propriétaire de l’AFP. On peut donc imaginer que l’état, voire le gouvernement et tous les partis politiques, seraient à la remorque des fameux “gauchistes” puisque reprenant doctement le discours réchauffiste des “gauchistes”.? Ou alors, les “gauchistes” de l’AFP et des médias seraient manipulés par le gouvernement ?…
        Bref ! Imaginer que ce sont les salariés de l’AFP qui donnent la ligne éditoriale de l’AFP, c’est mal connaître le monde du travail ! Un peu comme imaginer que c’est la CGT qui commande la stratégie des entreprises où elle est majoritaire aux élections.
        Dernier mot : je suis communiste et comme un certain nombre de mes camarades je regarde avec méfiance l’agitation autour du “réchauffement climatique” surtout quand on voit l’ensemble des médias privés et les grands groupes industriels qui les possèdent en faire une promotion aussi délirante. Ces gens là n’étant pas des philanthropes, il y a probablement beaucoup d’intérêts financiers derrière !
        Personnellement, plutôt que voir des gauchistes partout, posez vous la question des motivations qui se cachent derrière les gouvernements qui nomment les experts du GIEC et les entreprises qui reprennent son discours.

        • Avrilly27 à écrit : “La référence à l’orientation politique forcément “gauchiste” du journaliste ou de l’expert qui prône la théorie du réchauffement climatique est un dogme de même ampleur que celui qui est constamment dénoncé ici de la part des partisans du GIEC”

          Si vous étiez un peu plus instruit concernant cette question, vous sauriez qu’il est tout à fait normal qu’une gauche marxisée, collectiviste, soit liée à toute cette imposture.

          Il existe une vaste littérature expliquant le pourquoi du comment des liens entre marxisme, collectivisme, écologisme et crise climatique. Instruisez-vous avant de faire la leçon.

          La pensée écologique présente dans l’oeuvre de Marx et d’Engels également.

          Avrilly27 : “Plutôt que voir des gauchistes partout,”

          Je ne vois pas des gauchistes partout, j’ai posté des données factuelles dans mon commentaire.

          • Erratum : La pensée écologique EST présente dans l’œuvre de Marx (et d’Engels également).

  2. Intéressant le sondage IFOP, en effet cela permet de mesurer l’ampleur de la désinformation, et dire que ça va voter après…

    • Ce sondage ne préjuge en rien de ce que l’opinion pense de l’origine de ce supposé réchauffement, puisque un autre sondage fait aux USA par “The Energy Policy Institute at the University of Chicago (EPIC)” début avril a montré qu’une majorité des américains est devenue climatosceptique, et qu’il en est probablement de même en France et en Europe, le matraquage médiatique étant aussi intense sur ces questions des deux côtés de l’Atlantique:
      “New poll finds just less than half of Americans believe climate change is human-driven”
      https://epic.uchicago.edu/news/new-poll-finds-just-less-than-half-of-americans-believe-climate-change-is-human-driven/

      • Navré de vous contredire mais les États-Unis sont un peu un cas à part.
        Premièrement les américains ont toujours était assez méfiants à l’égard de l’État, leur constitution ayant faite pour prévenir d’éventuels abus de ce dernier.
        Deuxièmement vous n’êtes j’imagine pas sans savoir que l’ex-Président des États-Unis fut et demeure un climato-sceptique.
        Et enfin troisièmement et je ne vous apprend encore une fois sans doute rien l’ancien conseiller climat de Barack Obama, Steve Koonin a récemment écris un bouquin qui remet ouvertement en cause la thèse réchauffiste.

        En France ils s’avère, d’après un récent sondage, que la part de climato-sceptique serait de 37%. Certes ce chiffre est en progression par rapport aux années précédentes, mais il demeure qu’une majorité de français continue toujours d’accorder du crédit aux rapports du GIEC et à ce que peuvent dire les médias au sujet du réchauffement climatique.

        Aussi je crois que vous avez tord de penser que le sondage réalisé l’IFOP ne préjuge en rien de l’opinion des français au sujet de la thèse réchauffiste. Car le fait de savoir que les températures n’augmentent plus depuis 7 ou 8 huit ans signifie que vous vous informez autrement que via les médias mainstream et que vous avez par conséquent davantage de chance d’avoir un avis éclairé sur le sujet du réchauffement climatique.

        • Sébastien, je veux bien vous croire concernant ce “récent sondage” en France sur lequel j’aimerais avoir plus de précisions. Vous notez cependant que les climatosceptiques sont en progression dans notre pays, tout comme aux USA où la majorité a récemment basculé dans cette catégorie en avril dernier. Peut-être l’opinion française est-elle en retard sur celle de l’Amérique comme c’est souvent le cas sur d’autres sujets.
          J’observe cependant à la lecture de plusieurs média mainstream que les outrances et les bobards émis sur ces sujets sensibles amplifiés et déformés par des journalistes incompétents incapables de discerner le vrai du faux et/ou de l’approximation hasardeuse, commencent à sérieusement lasser une part croissante des lecteurs-commentateurs quand les commentaires sont autorisés (et s’ils ne sont pas censurés !)

  3. Ajoutons :
    la diminution de la glace de mer de l’hémisphère nord (banquise) n’a pas augmenté depuis 2011/2012 (Université de Boulder (Colorado))
    la dernière saison cyclonique a été particulièrment faible (indice ACE , Université de Miami). Et l’activité cyclonique est stable depuis 1974, début du calcul de l’indice ACE.

    Bizarre, comme c’est bizarre. Vous avez dit bizarre ?

  4. Au sujet des fact checkers de l’AFP, j’ai joué un jour à lire plusieurs commentaires dans le domaine du climat.
    La trame est à peu près toujours la même et ça en est risible au point d’attraper le fou-rire. Ce fut mon cas, mais ça peut aussi donner la nausée

    “M. Machin a écrit ceci ‘….’ Il a tout faux parce que le GIEC a écrit que … (suit un extrait choisi de la doxa). De plus M. Machin n’a aucune compétence pour parler du sujet, car il n’est pas climatologue. Et pour finir: M. Machin s’est déjà fait remarquer dans le passé pour des propos complotistes.

  5. au sujet des observations de températures, que je suis mensuellement côté GISS et HadCRUT 4 puis 5
    en 2022 HadCRUT5 a donné mensuellement une prévision pour l’année assortie d’une plage d’incertitude. On a pu voir aussi que la plage d’incertitude se resserrait au fil des mois et que la température de l’année complète correspondait à la valeur moyenne estimée dès avril.

    j’ai voulu faire pareil en 2023, mais là surprise: (toujours pour les projections à fin d’année)après Janvier: 0,53 à 1.03°; après février 0.69 à 0.97; après mars : 0.79 à 1.05. Après avril, mai, juin: rien. c’est toujours la valeur élevée (alarmiste) qui est donnée et suggère la survenance d’un nouveau record de températures. Un simple retard ou un silence tactique?

    De son côté l’OMM écrit dans un communiqué de presse de mai que sa référence de températures est HadCRUT5. Y aurait il une corrélation entre les deux choses? Un nouveau climategate?

    De son côté, le GISS continue de donner des valeurs mensuelles, qui pour être plus élevées qu’en 2022 restent en deçà des records. le GISS aurait il perdu la confiance de l’OMM? pas assez alarmiste

    toutes ces données sont (ou ont été) accessibles sur les sites de ces organismes

  6. complément au post précédent:

    La référence OMM est son communiqué de presse du 17 mai:
    “Le Met Office joue le rôle de centre principal de l’OMM pour les prévisions annuelles à décennales du climat”

    Ce qui étonne aussi, c’est que le communiqué du 3 mai du même OMM, mais d’une source interne peut être différente (rubrique El ninio/ la ninia versus rubrique climat) est beaucoup moins alarmiste que celui du 17 mai, et cite de nombreuses sources de températures observées.
    Un hiatus à l’intérieur de l’OMM?
    On peut saisir les excellents fact checkers de l’AFP de ces questions et voir ce qu’ils sauront répondre…

  7. Bonjour,
    Ce sont des hypothèses assez intéressantes. Il peut tout de même aussi il y avoir des biais de mesures. Il manque aussi selon moi l’ecart type ou l’interval de confiance sur un des graphique. Une moyenne uniquement ne permet pas de conclure grand chose.

    Je ne vais pas prendre du temps pour vérifier ce que vous dites mais cela illustre bien qu’il peut avoir differentes manières de voir les choses. Mais je suis désolé, celà à pour moi aucune importance. Et je pense que c’est intéressant de savoir que pour certaines personnes ça n’a pas d’importance (je suis tombé dessus un peut pas hasard sur le site en faite).

    En effet celà dépend de l’utilisation que l’on en fait. Supposons qu’on se dise: “Attention il y a un réchauffement, il faudrait garder un oeil sur les personnes et les peuples sensiblent à cela pour les aider s’ils ont des problèmes” là je suis plutôt d’accord. Si on se dit “toi? Tu veux faire des usines à charbon pour vivre mieux? Non ne fait pas ça, ça pollue. De toute façon mourrez tout seul dans votre coin de ce manque alors que je ne l’ai pas” là je ne suis plutôt pas d’accord.

    Pour moi se sont plutôt les actes qui sont derrière qui importent. Je suis plutôt indifférent des croyances des uns et des autres peut être.

    on peut toujours se tromper sur une analyse, une raison, ou autre qui nous paraissait raisonnable. Mais nos actes passés, les peines et les guerres générées ne changeront pas avec notre raison, malheureusement.

  8. J’observe que les prévisions alarmistes de début juin pour un été caniculaire sont entrain de faire pschiiittt.
    Un article de melty.fr a carrément disparu !
    https://www.melty.fr/societe/canicule-2023-ces-departements-ou-il-fera-tres-tres-chaud-jusqua-octobre-2023-1118628.html
    MétéoFrance se résigne à ne plus courir après une canicule annoncée comme certaine, obligatoire il y a un mois sous l’effet d’El Niño:
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/previsions/meteo-retour-dun-temps-perturbe-et-de-temperatures-de-saison
    Ce matin à Cassis, vers 7h00, température 19°C, fort Mistral, température de l’eau 16°C.
    L’effet d’ “upwelling” de la mer sous l’effet du Mistral est une bénédiction en Provence sur une frange côtière de 10 km puisque, devenue glaciale, elle rafraîchit notablement l’atmosphère une fois que le régime des brises se rétablit .
    Ne préjugeons pas de l’avenir, mais les pluies tant espérées depuis des mois ont été soutenues en mai et juin. L’influence océanique de ce début d’été semble se confirmer. Pourvu que ça dure !

  9. Faire apparaitre un graphe montrant l’évolution du climat sur 15 ans n’a juste aucun sens scientifique ! Si je veux je peux montrer à l’aide de ce même graphe que la planète se refroidit (entre 2020 et 2023).
    Par contre dans votre article sur la température de 2022, vous montrez bien que la température moyenne augmente si on regarde depuis les années 1970 !
    Ces fluctuations sont naturelles ! Ce qui ne l’est pas en revanche est la tendance de fond à une augmentation de la température moyenne mondiale !
    Vos articles sont juste ridicules… Mais surtout ne changez rien on ne sait jamais ça pourrait vous faire chier !

    • Qu’en termes élégants ces choses sont dites !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Vous écrivez que “ces fluctuations sont naturelles”. Fort bien mais alors regardez avant 1970 et vous verrez des évolutions à la baisse ou à la hausse sur plus de 30 ans (retenus comme la période pour identifier des changements climatiques). Sur cette base, expliquez-nous la corrélation avec la hausse du CO2 en termes clairs et éventuellement polis, si ce n’est pas trop demander.

  10. J’en connais qui, il y a quelques années, hurlaient que les températures ne grimpaient plus depuis 1998, on voit ce qu’il en est advenu 1998 ne fait même plus partie des 10 années les plus chaudes et quand on regarde par décennies même en prenant UAH comme référence on se rend vite compte que le réchauffement n’a jamais cessé :

    https://tinyurl.com/bdf535j3

  11. Je reviens sur cette phrase de votre article :

    ##### Début de citation
    La « pause » de 8 années de la hausse des températures n’infirme nullement l’idée d’un réchauffement de la planète. Mais elle infirme l’idée, répétée à satiété, de l’accélération de ce réchauffement, qui induit la notion cruciale d’urgence climatique.
    #### Fin de citation

    En fait elle n’infirme pas non plus l’accélération du réchauffement. On observe effectivement une tendance à décélérer (accélération négative) mais seulement sur cette période de 8 ans. En reprenant les mêmes données mais à partir de 1880 (par exemple sur ce site https://data.giss.nasa.gov/gistemp/ où l’on peut télécharger les données Gistemp4) la tendance n’est plus du tout la même !

    Donc localement une approximation linéaire est raisonnable (même avec coefficient directeur négatif qui implique une décélération) mais sur des échelles de temps plus grandes (grosso modo 150 ans sur l’ensemble des données cumulées, l’approximation linéaire ne fonctionne plus), l’accélaration est positive et on est sur une tendance exponentielle.

    Sur les 8 dernières années l’analyse reste en revanche tout à fait exacte.

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