Le climat de l’année 2023 a été très perturbé par le soleil

Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, Emérite , Brest, France

Article initialement publié le 30 septembre 2023 par le Science, Climat et énergie


Cette année est particulièrement chaude et les médias et les chercheurs confirmés y voient les conséquences de l’activité humaine, notamment du CO2. Nous allons donc voir quels sont les paramètres susceptibles d’induire ce réchauffement anormal de 2023.

1. Le contexte solaire

Le soleil est notre principale source d’énergie terrestre. Nous sommes sur le premier maximum du cycle solaire 25, en accord avec le nombre de taches solaires et leur modélisation. Le cycle solaire est en train de devenir à peine plus puissant que celui du 24 et atteindra son apogée vers le début de l’été 2025 (Javaraiah 2017 ; Kalkan et al., 2023). Les niveaux d’activité des cycles 25 et 26 devraient être très proches ou plus faibles (cycle 26) que le cycle 24. Ceci suggère que ces deux cycles correspondent au niveau minimum du cycle de Schwabe (9 ans pour le cycle 25 et 11 ans pour le 26). La tendance de l’activité solaire devrait encore diminuer au cours des prochains cycles 25 et 26, ce que prévoit Javaraiah (2017) suivi par Zarkova et al. (2019) en se basant sur les cycles solaires au cours de la période 1610 – 2015 et les époques où le moment angulaire orbital du Soleil est fortement diminué (1600 – 2099). Le Soleil atteindrait un nouveau minimum de type Dalton. Cependant, les cycles 26-27- 28, 29 devraient remonter en puissance croissante pour rediminuer à nouveau avec le cycle 30 (Kalkan et al., 2023). Le maximum du cycle 29 devrait représenter le prochain maximum de Schwabe.

2. Le vent solaire : connexion avec l’activité solaire

Le Soleil est une étoile variable qui émet un rayonnement électromagnétique notamment gamma, X, UV, la lumière visible, l’infrarouge, les micro-ondes et les ondes radioélectriques (Fig.1). Tous ces types de rayonnements électromagnétiques véhiculent de l’énergie. 30 m² de surface solaire ont la même puissance qu’une tranche de centrale nucléaire (2000 MW), soit 666 103 W/m2 (https://hal.science/cel-02107853/document ) .C’est l’apport énergétique principal pour la troposphère et varie en fonction de l’activité du soleil et de sa position relative par rapport à la terre. A ces variations géométriques et temporelles s’ajoute l’influence de la troposphère. Sa transparence dépend fortement de l’humidité de l’air, de la formation de nuages. La puissance solaire reçue par la Terre est sensé être égale à la quasi-« constante solaire » ou irradiance solaire (TSI 1 360,8 ± 0,5 W/ m2) mesurée journellement. La puissance radiative du Soleil ne peut pas être inférieure de plus de 2 W /m2 à la valeur de la TSI  mesurée lors d’ un cycle solaire minimum (Schmutz, 2021). Au cours des Minima solaires des 13e, 15e, 17e et 19e siècles, le climat terrestre était plus froid de 0,5 à 1,5 °C, c’est-à-dire du même ordre, en négatif, que le réchauffement actuel.

Le soleil est responsable d’une production électromagnétique dans les régions de notre atmosphère enrichies en vapeur d’eau : – la basse ionosphère (nuages noctiluscents ; surtout depuis 1855 ), – et à partir de la tropopause (16 km d’altitude) et surtout, – dans la troposphère. Sa teneur atmosphérique varie entre 7 et 4% sous les tropiques et représente 95% des GES troposphériques. 

Les micro-ondes et IR lointains émis présentent la particularité de se propager comme la lumière visible et de n’être pas absorbées par l’atmosphère (1,3-2,3 µm, Fig.1) sauf par la vapeur d’eau. Les micro-ondes représentes environ 0.2 % du rayonnement solaire total, soit 2,72 W/m2, mais augmentent pendant les tempêtes de la corona solaire ( vents solaires rapides ; Trottet et al., 2015). Les micro-ondes sont peu énergétiques mais ont la particularité, par un phénomène de «résonance » rotationnelle de mettre en mouvement les molécules d’eau et de chauffer celles-ci .

Le climat et la météo dépendent principalement de la teneur en vapeur d’eau de la troposphère. La vapeur d’eau est le principal gaz à effet de serre qui contribue pour 70 % à l’absorption du rayonnement solaire par la troposphère et à 60 % environ de celui ré-émis par la surface terrestre.

La surface terrestre reçoit théoriquement 492 W/mdont environ 30% est renvoyé dans l’espace, répartis comme suit : 168 W/m2 proviennent du rayonnement solaire parvenant directement à la surface terrestre et 324 W/m2 sont absorbés par l’atmosphère sous forme de rayonnement infrarouge, mais également de microondes dont la quasi-totalité de l’énergie est transférée sous forme thermique.

Le vent solaire s’échappe continuellement du Soleil et se compose principalement de protons et d’électrons sous forme de plasma. Différentes régions du Soleil produisent du vent solaire (VS) de différentes vitesses et densités. L’emplacement de la Terre par rapport aux fluxs de ces différents VSs est important car leur impact énergétique sur la météorologie spatiale dépend fortement de l’origine du vent en surface du soleil, de sa vitesse, de sa densité particulaire et aussi, de la direction du champ magnétique intégré dans le vent solaire.

Figure 1 :1 A) flux lumineux solaire reçu par la terre (complété de A.Roulet EPF Lausane) ; 1B) Flux énergétique en Watt m-1de l’apport en vent solaire rapide lors d’une éruption coronale de class Ceci ne tient pas compte de l’énergie qui passe par les cornets polaires. L’autre source principale d’énergie d’origine solaire est véhiculée par le vent solaire. 

– Le vent solaire « rapide » se déplaçant à environ 500–1000 km/s provennient des trous coronaux se formant (Fig. 1B) au niveau des pôles de notre astre ; il correspond à un plasma qui est susceptible de perturber et de traverser le champ magnétique terrestre, issu du soleil . Ceci aboutit, lors de son injection depuis l’ionosphère, à un réchauffement puissant du plasma et donc, de notre mince atmosphère (<700 km, soit Paris-Marseilles). Le vent solaire rapide atteint la Terre en environ 8 h, à la différence de l’irradiance standard solaire (300 km/s) et perturbe la magnétosphère terrestre via les lignes de forces magnétiques issues de la Terre. Ce vent injecte via les cornets polaires des ondes électromagnétiques puissantes et en supplément, une rafale de particules chargées. C’est le responsable primaire des Réchauffements Stratosphériques Soudains (RSS) (Van Vliet-Lanoë, 2023 SCE ) (Fig. 2). Le vent solaire rapide et les RSS se produisent à proximité du maximum de chaque cycle solaire, perturbant la météo pour 6-7 mois (Gray et coll., 2004, 2010; Labitzke et al. 2006, 1987) (Fig.2). Ces VSs rapides sont également vecteurs de canicules en zone polaire. Le réchauffement adiabatique associé à un RSS se traduit par des augmentations rapides des températures des calottes polaires terrestres (Van Vliet ) sur des échelles de temps de quelques jours seulement comme celle du 17 septembre 2007 (le plus puissant, Univ.Colorado, Boulder). 

– Le vent solaire lent moyen n’excède pas par temps calme 400-300 km/s, et, présente une densité en protons plus élevée et une température plus basse que le VS rapide, surtout lors d’un maximum solaire (Sanchez-Diaz et al, 2016 ; Chita et al., 2023). Son éjection se produit comme un apport énergétique et lumineux à partir de la zone équatoriale du soleil une dizaine heures seulement après les VS rapides (les taches solaire et les  « flares » ; McComas et al., 2003). C’est le second fournisseur d’énergie de l’atmosphère de la terre, planète située dans le plan équatorial solaire, donc très bien éxposée aux flux.

Pendant les périodes calmes, les minima solaires, le flux de plasma solaire est stable. À mesure que l’activité solaire augmente (cycle de Shwabe), sa surface est envahie par des régions actives ( les taches et les « flares ») . L’occurrence des grands minima/maxima est caractérisée par la variabilité lumineuse cyclique du soleil à long terme, mais surtout des clusters d’activité interne au soleil exprimant un processus chaotique (Ustiokin et al. 2007) , séparés par de longues périodes intermédiaires sans événement. 

Lorsque le flux de vent solaire à grande vitesse (éruption solaire coronale) dépasse le vent lent, il génère une région d’interactions co-rotatoires (plan magnétique spiralé accompagnant la rotation du soleil en 27 jours) constituées de vent solaire lent avec des densités particulaires très élevées et de forts champs magnétiques. Alors que la Terre se déplace à travers cette surface spiralée et ondulante en évolution constante, elle se trouve parfois dans le même plan que le courant magnétique héliosphérique, parfois au-dessus et parfois en dessous. Près du plan de l’écliptique solaire, le vent rapide est généralement suivi par un vent solaire lent très structuré.

Le phénomène de réchauffement stratosphérique soudain (RSS) est un marqueur de cet apport énergétique brutal : il est d’abord induit dans l’ionosphère ou thermosphère par le VS rapide, suivi quelques heures plus tard par le VS lent, hautement énergétique, issu de la zone équatoriale solaire. Les vents rapides qui sont injectés via les cornets magnétiques dans la Mésosphère (Van Vliet-Lanoë, 2023 SCE ). Il est aussi accentué par la rupture d’ondes à l’échelle planétaire par la rupture d’ondes à l’échelle planétaire qui se propagent vers le haut à partir de la troposphère( Baldwin et al., 2021), affectant les deux hémisphères. Et donc comme un processus clé à analyser dans le cadre des changements climatiques et les prévisions saisonnières. Une reconstruction de la fréquence des RSS basée sur le caractère négatif de l’oscillation Nord-Atlantique (NAO) ces dernières décennies montre depuis 1970 une plus forte variabilité décennale de la fréquence des RSS que la période du milieu du XXe siècle jusque 1985. Ils représentent probablement la plus longue absence d’événements RSS depuis le XIX siècle (Fig.2).

Figure 2 : localisation des réchauffements stratosphériques sousdains par rapport aux vents solaires (bleu : Lockwood & Frölich, C. 2007 ; rouge : McIntosh et al., 2015 ). Recent oppositely directed trends in solar climate forcings and the global mean surface air temperature. Proc. R. Soc. A 463, 2447–2460. doi:10.1098/rspa.2007.1880s, aux cycles solaires et aux épisodes de canicules/sécheresse. Noter l’intensification des flux solaires depuis 1930 et surtout des années 1980 (modifié de Van Vliet-Lanoë, 2020).

Nous avons montrés qu’entre1915 et 2018 (Van Vliet-Lanoë, 2021), les épisodes de canicules de XXième siècle et du début du XXIième siècles étaient associés à des épisodes de vents solaires rapides particulièrement puissants au départ, notamment à 650 km/sec en 2018, 648 en 1998, 640 en 1995 et 805 km/sec le 22/01/2014. Des VSs anormalement rapides sont générés lors d’événements d’éjection exceptionnelle de masse coronale (éjection allant de 500 à 800 km par seconde pour atteindre plus de 1000 km par seconde, comme le 14/01/2004 , suivi par une canicule estivale et, surtout lors de l’évènement de Carrington  (28 Août 1849) qui a été précédée par un réchauffement brutal le 27 avril 1859 ( RSS potentiel ?). La double éjection coronale du 28 août 1859 a été accompagnée d’une éjection de plasma à partir de la zone équatoriale (vents lents) qui a atteint la Terre en seulement 17 heures. Ces événements ont également induits une canicule depuis la fin Juin du même type que cette année.

Figure 3. Evolution des vents solaires pour la période 10/2022 à 25/09/ 2023. Vents rapides en rouge et vents lents en bleu, le plus souvent décalés d’une demi-journée par rapport aux vents rapides. Les flashs de vent solaire rapide (Corona) induisent uniquement le réchauffement soudain hivernal du vortex (RSS) et des températures élevées dans l’HN. Les vents solaires lents, les plus énergétiques, sont en moyen 100 km plus élevés qu’en conditions normale. Pendant la période d’insolation saisonnière maximale (entre l’équinoxe (Eq) de printemps et celle d’hiver, les vents rapides et surtout leur flashs induisent des canicules dans l’HN, notamment au solstice (Sol) d’été. La somme des deux nous donne un été particulièrement chaud. 

Depuis 2018, les maximas récurrents du VS rapide surpassent généralement les plus anciens (pics > 1000 exclus) 805 en 2021, 880 au début 2022, montrant une augmentation du flux du vent solaire. Pour la série actuelle, les vitesses du VS récent (Fig.3) ont été observées à 810 km/s le 28/11/2022, le suivant à 950 km/s  a été actif du 27-30/02/2023 accompagnée par une très forte activité géomagnétique enregistrée depuis le 10 février (Solen Info ; Fig.3). Une dernière série à est associée à des pics à 780 du 17- 24/03/2023, le 19 mai, autours de 674 du 18 au 22/08/2023 ou 805 le 25/08/2023, cette fois associé avec la canicule de fin août début septembre. Ces canicules n’apparaissent pas en hiver, comme lors du pic à 810 km/h de la fin novembre 2022 (Fig.3). De très puissantes aurores boréales, notamment ont eu lieu en Bretagne en association avec de très fortes tempêtes solaires du 27-30 février 2023 et le réchauffement stratosphérique soudain (RSS) associé, justifiant son impact sur la météo terrestre de cette année. Dans le cas de l’évènement de Carrington (1859), les aurores boréales ont atteint 9° N !

3. L’irradiance solaire, le vent solaire et leur impact sur la météo 2023

Figure 4 : Irradiance solaire totale: données brutes (IRS) et filtrées dans la bande 576-1152 ans (en rouge). D’après les données 30 Be  Antarctiques d’après Steinhilber et al., 2012 (Image)

L’irradiance solaire est pour les raisons que nous venons de voir, le facteur principal de l’évolution de notre climat. La situation actuelle a déjà prévalu en terme de forçage à ce que la Terre a subi lors du réchauffement du Boréal (<9000 BP), considéré comme l’optimum thermique de notre interglaciaire. Des phases chaudes d’intensité similaire se sont produites lors de l’optimum Atlantique récent (5000 BP) et lors de l’Optimum du Subboréal (développement des civilisations).

Toute évolution du vent/ flux particulaire solaire entraîne des changements du gradient de température entre l’équateur et les pôles terrestres résultant d’une modification de la circulation stratosphérique générale, sous l’impulsion des forces de Coriolis. Le vortex polaire stratosphérique hivernal se forme principalement par refroidissement radiatif, car la variation de l’insolation avec la latitude et la saison diminue surtout l’absorption du rayonnement UV émis par le soleil à des latitudes élevées et aboutit à la nature anticyclonique normale du vortex polaire hivernal. À la suite de l’activité solaire importante ces 2 dernières années, le Vortex hivernal polaire a tardé à se former en Arctique (fin décembre) mais est monté en puissance jusqu’à la fin février. Avant cette date, tous les paramètres climatiques laissaient supposer un hiver anticyclonique continental, sec et relativement froid, particulièrement sur l’Europe de l’Est.

Nous avons assisté à un changement brutal de la météo de l’Hémisphère N avec un vortex rapide puis son dédoublement le 27-30 février 2023, associé à un glissement de cet anticyclone stratosphérique polaire sur l’Amérique du Nord alors qu’un second vortex de nature cyclonique est resté sur le N de l’Europe, amenant un réchauffement brutal de la mésosphère (RSS) de l’ordre de 60°C (synthèse dans Van Vliet-Lanoe 2023). omme l’ozone est un gaz à effet de serre puissant, il a amené un échauffement précoce des hautes latitudes, comme aussi lors de l’important RSS de 2018-19 (J.Van Vliet , 2019). C’est pour cette raison  que les RSS antarctiques sont rares. 

Une tentative de RSS est apparue au pôle Sud le 5/07/2023 après le pic de vent solaire du 23 juin (Fig. 4). Mais ce dédoublement a avorté au bout de 3 jours. Elle n’a donc pas entrainé de RSS et par conséquent de réchauffement troposphérique sur l’Antarctique (voir Fig.8 : températures  au pôle sud).

Figure 5 : Tentative de formation d’un Réchauffement Stratosphérique polaire sur l’Antarctique, le 5/07/2023 (hiver HS), témoignant de la persistence de vents solaires forts avec début des canicules au Nord (vortex froid en violet, vortex chaud en rouge) (Earthforthenull).

Le réchauffement stratosphérique soudain (RSS), bien visible en février et mars dans l’HN (Fig.4) ; a donc amené un réchauffement précoce de la stratosphère nordique qui persistera jusqu’au début avril dans la tropopause enrichie en ozone. Il en résulte un apport de chaleur supplémentaire aux hautes et moyennes latitudes (jusqu’à 30°N), ne réchauffant que de manière très limitée la zone intertropicale. Vous remarquerez le déficit thermique très marqué de l’hiver austral où des températures de -72°C ont été enregistré en Juillet et Août 2023. Une tentative avortée a eu lieu le 5/07/2023 (Fig.5).

Dans l’hémisphère Nord et plus particulièrement dans le bassin de l’Atlantique Nord, la réponse aux RSS est la plus forte, associée le plus souvent avec le développement réactionnel d’une NAO négative et jets streams très instables, descendant vers 40°N autours de l’équinoxe de printemps (Van Vliet-Lanoe & Van Vliet, SCE 2023b).

Ceci est à l’opposé de la formation des déficits de production d’ozone (les trous) qui se forment avec le vortex polaire en hiver lorsque la température est très basse (déficit énergétique lié à la nuit polaire), et donc une accumulation quasi-nulle d’ozone dans la tropopause polaire Nord. Sur l’Antarctique, le « trou » est quasi-permanent mais de taille et d’intensité variable.

4. Evolution de la météorologie en 2023

La météo automnale  reste en Europe relativement douce avec un pic d’activité solaire le 22 décembre.

Un premier changement brutal de la météo européenne est survenu à partir du 21 février: avec 17°C à Strasbourg, et 23°C le13 mars 2023, donc au moment d’apparition du RSS et l’étalement de l’excès d’ozone dans la tropopause. L’hiver s’est effacé avec le retour de dépressions tempérées en deçà de leur position saisonnière normale, ce plus particulièrement sur le Nord de la Méditerranée (40-45°N) alors qu’un printemps tiède anticyclonique et sec affectait déjà le reste de l’Europe. C’est, jusqu’à la fin mai, un des responsables d’une baisse importante et supplémentaire des nappes phréatiques au-dessus de 40° N, déjà initié régionalement par un début d’hiver anticyclonique sur l’Europe.

Figure 6A)  Flux thermique reçu au niveau de la basse couche d’ozone (O3) entre 40-70° N pendant l’année 2023 en cours. On voit très bien 2 pics importants d’apport thermique induit par le réchauffement stratosphérique soudain (RSS). 6B) Flux thermique zonal au niveau de la base de la mésosphère (là ou se forme le vortex polaire) et au niveau de la tropopause (10-16 km altitude) Le réchauffement adiabatique associé à cette descente thermique se traduit par des augmentations rapides des températures des calottes polaires sur des échelles de temps de quelques jours seulement

Un second changement météorologique s’est produit à fin mai avec un retour discret de la pluie entre 55°N et 45°N, et un taux en ozone redevenu proche de la normale saisonnière dans la tropopause et une météo trop douce pour la saison. Ceci est associés à un pic de vent solaire rapide (Fig. 3). Les épisodes chauds caniculaires ont commencé le ~20/05 et duré tout le mois de Juin avec 38.8°C à Strasbourg le 30 Juin. Ces canicules signent le retour d’une instabilité marquée du jet stream, associé depuis juin à un retour de la NAO négative en période d’insolation saisonnière maximale (solstice d’été). 

Cette instabilité est signée par la réapparition d’AMPs (anticyclone mobile polaire voir Van Vliet-Lanoë & Van Vliet, 2023a), amenant d’une part des descentes d’air polaire sur l’océan Atlantique jusque 40°N et des langues d’air saharien sur l’Europe de l’Ouest, les fameuses « canicules », accompagnées d’incendies de forêt et de loess saharien. Mais aussi avec des descentes d’air très humide coincé entre les AMPs et l’air saharien : ceci a abouti vers 42°N à des évènements de type cévenole sur le tout le Nord du bassin Méditerranéen (Italie, Balkans & Grèce), toujours actifs le 28/09/2023.  

Figure 7. Morphologie d’une langue d’aire chaud et dépressionnaire, qui ressemble aux AMPs mais de direction inverse. 2 août 2023 (https://www.windy.com).

Un troisième changement s’est manifesté depuis le ~20 juillet, l’été est resté caniculaire au sud de la Loire jusqu’en Alsace (28-30°C) et particulièrement sur le bassin méditerranéen. Une météo fraîche se manifeste par contre sur le N-O de l’Europe depuis, jusqu’à vallée de la Loire, avec un déficit thermique de l’ordre de 7°C au Nord-Ouest (19°C à Caen et Rennes), localisé en bordure Est des AMPs progressant vers l’équateur, comme pendant les années 1970. L’océan Atlantique Nord est exceptionnellement chaud, le Gulf Stream est très chaud (28°C), et le Pacifique à l’W des Galapagos présage l’apparition d’un épisode puissant d’El Nino avec plus de 3°C d’anomalie, selon Copernicus.

Début août la situation a encore évolué. La tempête Patricia du 2 août 2023 est localisée à l’est du premier anticyclone mobile polaire puissant à descendre sur l’Atlantique Nord depuis l’ouest du Spitzberg, ce qui atteste d’un jet instable, d’une NAO négative et de températures estivales déjà fraîches pour la saison sur le Pôle N et le Spitzberg (premières neiges). En fait la banquise persiste encore au large du N-E du Groenland malgré un Atlantique N encore chaud (+7°C, Dérive Nord Atlantique affaiblie) au large immédiat du Spitzberg. Les AMPs s’agglutinent à la haute pression des Açores et atteignent, vers le sud -est, les îles du Cap Vert comme en 2022 ; la dépression islandaise occupe pratiquement toute la largeur de l’Atlantique à l’Ouest des Iles Britanniques (Fig.6), comme encore aujourd’hui.

La canicule de fin août 2023 semble plus importante que celle de 2003 ou de 1976 et apparaît en association avec un épisode de vent solaire puissant du 18/08 au 10 /09 après un pic de vent solaire rapide à 802 km/h le 24/08 et 710 km/h le 2/09 (NOAA  ACE Solar Wind Speed). 

La région terrestre la plus irradiée au cours du solstice d’été N se trouve d’habitude autour du tropique du Cancer, les zones recevant le plus d’insolation en été, le Sahara et le Proche Orient. L’axe de rotation de la Terre s’incline toujours à 23,4° en été, et le vent solaire présente une composante mobile de direction nord (Wendel, 2015), ce qui favorise grâce à l’instabilité du jet stream les éjections des langues d’air chaud à partir de ce Tropique vers le Nord lesquelles remontent très au Nord (Fig.6) vers l’Europe entre les AMPs. Un calme limité sur le Sahara en NAO négative associé à l’accélération des alizés (30 km/h au lieu de 20km/h) conduit à une surchauffe locale du Sahel et du Maghreb. La dépression islandaise descend en latitude et occupe pratiquement toute la largeur de l’Atlantique à l’Ouest, de la péninsule Ibérique aux Iles Britanniques, activant les puissantes remontées d’air saharien (avec poussières) sur l’Europe de l’Ouest (Fig. 7): les canicules. 

5. Le pré-chauffage par les RSSs de l’atmosphère de l’hémisphère Nord

Le champ géomagnétique terrestre est contrôlé par les  tempêtes coronales solaires (vent rapide), pénétrant en hiver le vortex polaire, avec à sa base le Jet Stream, et influence donc la météo printanière. Il semble donc que le préchauffage de l’hémisphère N par le RSS de février 2023 a donc été complété cet été, entre les 2 solstices (Fig.2) par un soleil particulièrement actif en période d’insolation maxima, après un parcours partiel du plasma dans des zones de piégeage des VSLs, les ceintures de radiation de Van Halen où il peut subsister pendant plusieurs semaines (jusqu’à 2 mois) et prolonger son action « échauffante ». 

Les RSS sont observés scientifiquement dans l’HN seulement depuis l’hiver 1951/52, puis en 1956/57, 1957/58, 1962/63, 1967/68, 1989 ; une autre série apparaît en 2006, 2009, 2013, 2013 /14 (Figure 2), lié à la phase croissante du cycle solaire 24. Enfin la série actuelle de RSSs 2018, 2019/20, 2021, 2023 est associée à des anomalies très positives des températures (canicules), à de la sécheresse sur l’Europe dès le printemps. Ils résultent de la montée en puissance du cycle solaire 25 avec une augmentation de la fréquence et de l’intensité des tempêtes solaires (vent lent) et du vent solaire (vent rapide). Or les températures ont augmenté depuis1980, en 1997-98 (super Nino), et surtout depuis 2014, caractérisées par des maximums estivaux particulièrement élevés. 

6. Le soleil, le vent solaire et les canicules

Avec un vent solaire puissant, en fonction de l’activité superficielle de notre astre ou un forçage orbital nous rapprochant du soleil, l’énergie reçue au sommet de la stratosphère s’accroît et perturbe le vortex polaire N et aussi par conséquent, le Jet Stream polaire. 

L’atmosphère est, comme nous l’avons vu, transparente pour une bonne part des rayonnements électromagnétiques solaires qui seront absorbé par la surface de la planète. Dans le cas de l’océan, l’eau absorbe le rayonnement UVA et B. Cette chaleur sert à la vaporisation de l’eau de mer sous les tropiques, ou celle des embruns aux latitudes tempérées (tempêtes). Cette réaction est très rapide. Cette vapeur d’eau peut être en plus réchauffée directement par les micro-ondes solaires (irradiance solaire). Les surfaces continentales absorbent en revanche la majorité du rayonnement électromagnétique solaire, des UVA-C aux IRs qui sont ensuite réémis sous forme de vapeur d’eau (évapotranspiration) et d’IRs dans la troposphère. 

Les canicules récentes (XXème siècle) correspondent à un vent solaire particulièrement rapide en association avec un vent solaire lent , nettement plus puissant (Fig.2) et, donc, par conséquent, à une émission importante de vapeur d’eau (effet de serre). A l’échelle annuelle, le bilan global entre le rayonnement solaire incident et le rayonnement infrarouge est difficilement évaluable sans une contribution, certes modeste, des micro-ondes en plus des IRs incidents. La température moyenne de la Terre est considérée comme quasiment en équilibre, n’était l’importance de la couverture nuageuse. Un soleil actif a augmenté le réchauffement de la troposphère et de l’océan, surtout dans la zone intertropicale avec un contraste thermique majeur de >10°C pour l’Atlantique (air et température de la mer) au Nord immédiat du Gulf Stream. Ce phénomène est également accompagné d’une injection de vapeur d’eau supplémentaire de la basse stratosphère via la convexion thermique de la zone intertropicale (orages). Le flash de micro-ondes pourrait être très efficace pour contribuer à l’échauffement de cette vapeur d’eau supplémentaire dans la troposphère intertropicale.

7. L’océan, le soleil et El Niño

Si on se réfère à Solanki et al. (2013), l’activité solaire augmente de façon exponentielle depuis le Petit Age glaciaire et plus particulièrement depuis 1930. Ceci nous fait penser à ce qui s’est passer à la fin du dernier interglaciaire, il y a 116.000 ans et qui est bien enregistré en Atlantique Nord, notamment en Islande. Il s’agit d’un réchauffement rapide d’origine orbitale durant moins de 3 kyrs (20Berylium : un évènement Dansgaard-Oeschger), sous contrôle de la circulation thermohaline atlantique. Il a été responsable avec disparition quasi-totale des glaciers islandais (Van Vliet-Lanoe et al., 2018), mais aussi un refroidissement précoce des eaux du courant Est groenlandais et de l’Est Canadien, comme visible sur Windy (https://www.windy.com ) début septembre 2023. C’est la période la plus chaude du Dernier interglaciaire sous forçage orbital de l’insolation reçue (Van Nieuwenhove et al. 2011; Van Vliet-Lanoe, et al., 2018). La période « anthropocène » correspond à un évènement du même type mais en moins intense ( forçage orbital ; Van Vliet-Lanoe et al., 2018 CJES; Van Vliet-Lanoe 2018 

La reconstruction thermique actuelle (Fig.9) (Zanna et al., 2019), démontre que l’océan a absorbé autant de chaleur entre 1921 et 1946 (cycle solaire 18) qu’entre 1990 et 2015. Mais les analyses révèlent que depuis les années 1950, une moitié de l’excès de chaleur véhiculé et stocké dans l’océan Atlantique aux latitudes moyennes, provient en fait des latitudes intertropicales en raison de la circulation thermohaline pour le transport de la chaleur. Par opposition, comme pour la période 116-113 Ka, le continent Antarctique ne présente pas de réchauffement majeur (Fig.8), et cet hiver, même un record exceptionnel de froid est apparu (jusqu’à -79,4 °C à Vostok) avec un super-vortex alors que la banquise péri-antarctique est anormalement réduite par la chaleur océanique, notamment Pacifique.

Figure 8. relevé de la température estivale en °C,  moyenne (avril-septembre) à la base Amundsen Scott (GB ; Pôle Sud) Crédits : Richard Cullather / British Antarctic Survey.

En relation avec le réchauffement précoce de l’océan mondial au printemps de l’HN, une nouvelle mise à jour de l’Organisation météorologique mondiale du 4 juillet 2023 (OMM) prévoyait une probabilité de 90% que l’événement El Niño se développe cet automne, à la suite du RSS et de l’activité du vent solaire : cette mise à jour de l’OMM combine les prévisions et les conseils d’experts du monde entier. Les conditions d’El Niño se sont ébauchées dans le Pacifique tropical pour la première fois en sept ans, ouvrant la voie à une « hausse probable » des températures mondiales.  

L’absorption et la réflexion des ondes planétaires affectent principalement les champs d’ondes troposphériques pendant une NAO négative et un vortex polaire N stratosphérique anormalement affaibli, mais ce n’est généralement pas proportionnel. 

Pendant El Niño, le vortex est puissant, le flux d’ondes planétaires semble plus important dans la stratosphère pendant l’hiver de l’HN et les alizés sont freinés, comme en 1998-99 permettant l’accumulation d’eau chaudes dans le Pacifique central ouest avec un arrêt de l’upwelling froid du Pérou, mais également dans l’Atlantique équatorial. 

Lorsque le vortex polaire est extrêmement faible, l’Arctique éjecte de l’air froid et la trajectoire des tempêtes se déplace en couplage avec les AMPs vers l’équateur tandis que la vitesse des alizés est accélérée pendant la Niña, la phase froide de l’ENSO, permettant des remontées d’eaux profondes et froides le long de la côte du Pérou (Kusharski et al., 2016) mais aussi les éjections vers d’air saharien sur l’Europe.

Figure 9: Evolution des températures récentes (Climate for You, au-dessus), du contenu thermique de l’océan de1900 à aujourd’hui en bleu (Zanna et al., 2019) et tendance d’évolution des températures (encart) depuis 1980 par le Hadley Center (GB).

Cette année, les données de température de surface de l’Océan à l’W des Galápagos (Windy) atteignent seulement de +25-24°C depuis le 15 août et au moins jusqu’à la fin septembre, contre >28°C pour un El Niño classique (seulement 27°C en juillet). Pour son équivalent centre atlantique, la température est de 24°C, malgré un apport énergétique nordique puissant (RSS et vents solaires). Une Niña caractérisée par des températures de surface aux environs de +23°C à l’ouest des Galápagos. Donc nous sommes en contexte de « zone neutre » avec potentiellement un petit retour vers une Niña vers la fin de l’automne prochain, selon les modèles les moins catastrophiques.

Si les prévisions du modèle COLA-RSMAS-CCSM4 (Université de Columbia, US) dont l’évolution est proche de ce que nous pouvons suivre sur le site Windy, s’avèrent correctes, l’anomalie positive du Niño ne devrait pas dépasser +1°C en Juillet- Septembre, ce qui est actuellement le cas. Nous pouvons donc attendre le retour de la Niña pour l’automne 2023 et un retour dans la zone « NAO négative », déjà persistante depuis 3 ans. L’activité solaire actuelle (1er max. du cycle 25) n’a pas longuement perturbé la tendance au refroidissement démarrée depuis 2010 (cycles solaires 24-25-26). Donc coté Niño, pas de réchauffement catastrophique à l’horizon, bien que la NOAA le reporte en Mars 2004.

Figure 10 est un graphique comparatif du vent solaire et de la température de surface de la mer depuis 1963. Les étoiles rouges représentent les canicules, sous contrôle du vent solaire. La concordance n’est pas parfaite, mais les vents solaires exceptionnels et brefs ne sont pas enregistrés par les températures de surface de la mer.

La NAO est sous influence du cycle lunaire selon H. Yndestad (2019). Nous devrions être dans une période de négativité croissante de la NAO jusqu’en 2040 (Figure 11), et donc une instabilité du jet stream croissante, comme la fin tempétueuse du XVIIIe siècle en 1760, la période la plus froide du Petit Age glaciaire. La NAO agira dans le même sens que l’évolution de l’insolation liée aux cycles solaires 24-25-26, et donc du futur minimum thermique temporaire de la période industrielle.

Figure 11 : Modélisation de l’index de la NAO (1800 à 2100) en fonction du cycle lunaire : nous sommes dans une phase descendante (NAO négative) jusque 2040 (Yndestad , 2019).

8. Conclusions

Le réchauffement climatique actuel est la somme 1) de l’évolution de l’irradiance solaire couplé à son activité magnétique de surface et 2) de son impact via les vents solaires sur les surfaces émergées, parfois plus localisés (zone péri-arctique) et surtout dans le grand accumulateur thermique qu’est l’océan intertropical. Ceci est directement sous contrôle de la qualité de l’irradiance et de ses variations pseudo-cycliques. Les phénomènes sous influence de l’activité et donc des vents solaires rapides comme pour les réchauffements soudains de la stratosphère, modulent par leur puissance, avec les ondes planétaires, la circulation troposphérique polaire en réchauffant les pôles avec les RSS. Ces derniers préparent le terrain pour l’apparition de canicules estivales à plus basse latitudes en période de maxima de vents solaires lents et d’insolation saisonnière maximale. 

Le rôle de la vaporisation des eaux planétaires lors d’un maximum d’activité solaire influe sur la nébulosité via la vaporisation sous l’impact du réchauffement océanique combiné aux tempêtes (jet stream instable), avec un rôle possible mais faible et auto-entretenu des micro-ondes solaires (vapeur). Mais la nébulosité générée par le rayonnement cosmogénique bloqué par un Soleil plus actif implique un déficit en noyaux de condensation et donc une couverture nuageuse plus faible.

 En périodes de faible activité solaire, la teneur en eau de la troposphère est censée diminuer (évaporation limitée), augmentant sa transparence aux IR et microondes et sa sensibilité aux vents solaires. Ce sont en fait les flux particulaires cosmogéniques qui prennent directement le relais de l’activité solaire sur la nébulosité (Lockwood, 2006) et donc un tamponnage thermique de la troposphère. D’autre part la pollution atmosphérique anthropique (dont de la vapeur d’eau et les DMS) et les poussières véhiculées en contexte de jets stream instables favorisent également la nucléation des nuage, les tempêtes et donc l’effet de serre.

L’inconnue pour un potentiel refroidissement du climat est le temps de latence lié à celui de la masse océanique actuellement très chaude. Nous sommes dans un évènement Dansgaard Oeschger de rang interstadiaire (Fig.4), cette chaleur océanique pourrait encore subsister dans l’océan surtout intertropical pour au moins un ou deux millénaires, avec ou sans l’homme. En revanche, les masses continentales et polaires devraient se refroidir rapidement, en raison de la baisse de l’apport énergétique direct d’un soleil affaibli et celui d’une circulation thermohaline ralentie, accentuant le contraste thermique inter-latitudinal et donc l’instabilité du jet polaire. Cela arrivera certainement cet hiver, vu la fréquence élevée des fronts dépressionnaires sur l’Atlantique Nord par rapport aux AMPs. Les Quarantièmes ou les Cinquantièmes rugissants de l’hémisphère Nord ont débuté.

Le port de Lesconil sous la tempête Leiv dans le Finistère, le 3 février 2017,. (AFP – Fred Tanneau)


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56 réflexions au sujet de « Le climat de l’année 2023 a été très perturbé par le soleil »

    • Y’a t-il un CO2 dans l’avion ?

      En fait le Soleil est piloté par le CO2 anthropique de la Terre. L’IR du soleil se “cogne” contre le CO2 de notre atmosphère, qui le renvoie vers le Soleil et qui le réchauffe.

      C’est pourtant pas bien compliqué à comprendre.

      Le CO2 pilote l’univers !!!!

      Dieu lui-même est composé uniquement de CO2.

      C’est même le CO2 qui a créé Dieu.

  1. Bravo pour cet article, très professionnel et intéressant.
    Ce qui se passe au niveau des nuages n’est pas inquiétant, cela ne peut qu’aller dans l’autre sens dans quelque temps.
    Par contre, l’inertie de la masse océanique chaude est inquiétante…
    En tout cas, la brusquerie du moment ne milite pas en faveur de la doxa du CO2 qui devrait conduire à une évolution plus lissée.

  2. Cette influence si elle est confirmée n’est que temporaire et n’invalide en aucun cas notre responsabilité dans le réchauffement actuel. Par ailleurs je m’étonne que cette prétendue étude ne soit pas publiée dans une revue idoine, l’auteur craindrait-il l’avis des relecteurs ? A noter que l’auteur ne remet nullement en cause l’existence de l’effet de serre donc le site SCE publie tout et son contraire.
    Je vais prendre le temps de décortiquer ce papier.

    Bonne journée à tous.

    • “Cette influence si elle est confirmée n’est que temporaire”

      Eloi, profession : voyant.

      L’influence du soleil et de tout un ensemble de choses d’ordres cosmiques, ont juste un impact depuis qu’il y a une atmosphère sur cette terre.

      Mais c’est temporaire…

      Je ne sais pas d’où vous sortez Eloi, et le problème n’est pas vote crétinerie, le problème est que vous faites partie d’un ensemble qui veut radicalement changer nos modes de vie, en s’appuyant sur une hypothèse.

      Il y a deux sortes de crétin. Le crétin qui sait qu’il est un crétin, moi par exemple, je sais quand je suis un crétin, et je vous le dit ici, je ne suis pas quelqu’un de très intelligent, j’ai juste une pas trop mauvaise logique élémentaire, de bonnes intuitions parfois, et le crétin qui ne sait pas qu’il est un crétin et qui veut imposer sa crétinerie à l’ensemble de la population, et qui prends les gens pour des abrutis et de très haut, comme vous le fait sur ce site.

  3. “Le climat de l’année 2023 a été très perturbé par le soleil”
    L’hypothèse du soleil comme origine du réchauffement climatique prend forme chez certains scientifiques, semble-t-il. Si elle est vraie, cela exclut l’influence de l’homme, mais nous ne sommes pas sauvés pour autant, comme on peut en juger par ce texte extrait d’un ouvrage de vulgarisation sur l’astronomie paru en 1959* :

    “Une fin possible du monde
    Que l’aptitude à passer par une phase nova soit une sorte de maladie dont ne souffre qu’une minorité d’étoiles, l’hypothèse est rassurante pour nous. Dans le cas contraire, pourquoi le soleil ne serait-il pas soumis à la loi commune et ne se mettrait-il pas, un beau jour (!), à centupler et à centupler d’éclat ? Son débit d’énergie s’amplifierait brusquement d’une façon terrifiante ; il sacrifierait en quelques jours autant de chaleur qu’en dix mille ans, et notre fragile humanité ne résisterait pas longtemps à une telle flambée. Nous pouvons essayer de nous faire une idée de cette fin pathétique : la température s’élevant, un matin, de manière anormale, puis des incendies éclatant et les gouvernements de tous les pays s’affolant, tandis que les astronomes redoutent que le soleil se prépare à devenir nova… En quelques heures, la température à Paris atteint 50 degrés ; les villes brûlent, le Vésuve, la Montagne Pelée, les volcans d’Auvergne se réveillent, la croûte terrestre se fendille… Maintenant, l’éclat du soleil a augmenté de deux, de trois, de quatre magnitudes, mais il n’y a plus d’homme pour contempler ce tableau foudroyant ; la surface du globe n’est plus qu’un chaos sans nom, où les roches reviennent à l’état liquide et qu’enveloppe un manteau de vapeurs noires. Encore quelques heures et la planète grillera comme une brindille dans un haut fourneau, suivant le sort de Mercure et de Vénus, depuis longtemps volatilisés, et précédant Mars lui-même.
    …. cependant qu’un astronome du système de Sirius écrira paisiblement, neuf ans plus tard, sur son registre d’observations : “la petite étoile “Soleil”, de 5° magnitude, est passée cette nuit à l’état de nova et s’élève maintenant à la magnitude 2 . R.A.S”

    La probabilité de l’arrivée d’une phase nova pour le soleil est évidemment très faible (du moins on l’espère), mais celle que cette banale étoile soit une chaudière hyper régulée (par le grand architecte de l’univers ?) est objectivement encore plus faible. Le 11 août 1999, j’ai assisté à l’éclipse totale de soleil près d’Abbeville. Pendant une minute fabuleuse, j’ai parfaitement vu, à l’oeil nu (si, si), des petites flammèches autour du disque noir (protubérances). Depuis ce jour, je me suis rendu compte que notre bonne étoile n’était qu’une fournaise thermonucléaire et que nous sommes tous soumis à ses caprices.

    * Tout ce que vous voulez savoir sur l’astronomie” par Pierre Rousseau. Editions Le livre de poche encyclopédique. Un titre ambitieux, certes, mais la date exacte et la trajectoire de l’éclipse du 11 Août 1999 figuraient déjà dans ce bouquin.

  4. Tout d’abord je dois admettre que je me ,suis trompé, j’ai en effet écrit ceci:”Cette influence si elle est confirmée n’est que temporaire” et c’est une grossière erreur de ma part due à mon manque de connaissances sur la façon dont fonctionne le soleil (je ne suis pas astrophysicien mais l’auteur de cet article non plus). en conséquence je suis allé voir ce que dit la littérature sur le sujet, et si les vents solaires peuvent avoir une influence sur les vents en altitude il n’est nulle part fait mention d’un effet quelconque sur les températures et encore moins sur l’évaporation de l’eau qui est, elle, conditionnée par la température tout comme la quantité d’eau admissible dans l’atmosphère (Clausius/Clapeyron). Cettte hypothèse farfelue ne tient pas la route et la cerise sur le gâteau c’est la mention des fameux AMP chers au défunt Leroux (encore une hypothèse qui n’a jamais été prouvée et est totalement tombée dans l’oubli car aucun service météo au monde utilise ce concept pour le moins fumeux.

    Ce qu’il y a de bien chez les climatoprétendumentréalistes, c’est qu’à partir du moment où ça va à l’encontre de ce que dit la science compétente sur le sujet c’est bon à prendre et c’est comme ça que ce site à publié l’étude de Courtillot, l’étude de Soon à laquelle a participé Gervais, l’étude de Van Vliet et enfin celle de Marie-Hélène Althaus.
    toutes ses études se contredisent les unes les autres et en admettant que l’une d’entre elle soit correcte ça veut dire que les autres sont fausses mais ça, ça n’éveille pas le moindre scepticisme chez des gens dont le scepticisme est unidirectionnel.

    Bonne journée à tous et gardez bien la tête au fond de son trou.

    • “en conséquence je suis allé voir ce que dit la littérature sur le sujet,”

      Votre commentaire où vous avez écrit, donc : ”Cette influence si elle est confirmée n’est que temporaire”

      A été posté le 7 octobre 2023, à 13 h 05 min

      Nous sommes le 8 octobre, votre dernier commentaire a été écrit à 11 h 55 min.

      Donc en un peu moins de 24h, vous avez réussi , je vous cite, “à voir LA littérature à ce sujet ?”

      Et en moins de 24h vous avez réussi à démontrer, en plus d’avoir lu LA littérature à ce sujet, que cette hypothèse est farfelue ?

      Vous êtes taré Eloi, ou quoi ? C’est une question que je vous pose.

      Merci de nous faire une démonstration, et de nous citer LA littérature que vous avez lu.

      • Monsieur Carras,

        Vous n’avez strictement rien à réclamer et je vous prie de rester poli, mais comme je suis gentil je vais vous donner un exemple

        https://geosci.uchicago.edu/~rtp1/BardPapers/Bard06EPSL.pdf

        Bonne lecture

        ps je vous rappelle que votre savoir scientifique est plus que nul (et il n’y a pas que là => voir youtube), en fait j’en sais plus que vous d’un facteur 1000 au moins. Commencez donc par m’expliquer comment sont chauffés N2 et O2 alors que ces gaz sont transparents à la fois au rayonnement solaire et IR terrestre. Je vous donne la réponse : c’est grâce aux GES et c’est là la preuve de l’existence de l’effet de serre.

        ps l’hypothèse de l’impact du vent solaire sur le climat n’est pas nouvelle un certain Nils Mörner maintenant décédé l’avait émise il y a déjà un bon moment et cette hypothèse ne s’est pas vérifiée contrairement à celle de l’effet de serre du CO2 qui, ELLE, l’a été et depuis belle lurette.

        Bonne soirée.

        • Je n’ai pas à rester poli avec un abruti de votre espèce qui prend continuellement ici les gens de haut et pour des cons, caché comme un lâche derrière un pseudo.

          Vous racontez dans les fils de discussion un nombre incalculable de conneries. C’est à la limite de l’entendement humain.

          Et vous venez de nous démontrer que vous étiez un menteur.

          Vous nous avez affirmé avoir un manque de connaissance concernant ce qui est du domaine du solaire, et en 24h, vous auriez comblé vos lacunes, et lu, je vous cite, LA littérature à ce sujet ?

          En 24 h, vous avez réussi à comprendre ce en quoi l’hypothèse soutenue dans l’article ci-dessus était farfelue ?

          Vous nous prenez bien pour des crétins Eloi, ouvertement.

          Pour quelle raison devrais-je rester poli avec vous ?

          Expliquez-moi ?

          Dans quel monde vivez-vous ?

          Je vais vous amener dans le mien, celui de la “populace”, de la rue, et vous allez parlez comme cela aux gens… Qu’on rigole un coup.

          Pauvre type.

          • Monsieur Carras,

            Mettons les choses au point, je suis scientifique et en tant que tel je sais où chercher et j’ai accès à des études par le biais de mon université (dont Nature, Science et géophysical revue pour ne citer que les plus célèbres). J’ai un savoir et je le prouve.

            Je n’ai pas comblé mes lacunes et je ne l’ai jamais prétendu, j’ai donc fait ce que fait tout scientifique => de la bibliographie et comme je fais confiance aux vrais spécialistes j’ai écrit ce que j’ai écrit et que vous avez une fois de plus malhonnêtement déformé, le menteur ici c’est vous. Je me cite :”en conséquence je suis allé voir ce que dit la littérature sur le sujet, et si les vents solaires peuvent avoir une influence sur les vents en altitude il n’est nulle part fait mention d’un effet quelconque sur les températures et encore moins sur l’évaporation de l’eau qui est, elle, conditionnée par la température tout comme la quantité d’eau admissible dans l’atmosphère (Clausius/Clapeyron).”

            Bonne soirée

        • Conclusion de l’étude que vous avez posté (traduction : Google translate). elle n’affirme en rien que cela n’a pas d’impact sur les tempréature, elle affirme : “De plus, l’effet hypothétique des rayons cosmiques sur la formation des nuages est mal compris et nécessite des efforts de recherche supplémentaires.”

          Donc, contrairement à ce que vous avez affirmé dans un autre commentaire, comme quoi l’hypothèse soutenant l’idée que les rayons cosmique pouvaient avoir un impact la formation des nuages avait totalement été réfutée, l’étude en question affirme que c’est mal compris, et pas : ça n’a aucun impact sur la formation des nuages”.

          Donc si cela aurait un impact sur la formation. des nuages, cela aurait forcément un impact sur le climat et les températures.

          “6. Conclusions

          Les données astrophysiques démontrent que l’activité et la puissance radiative du Soleil sont variables. Malheureusement, les données précises sont limitées à l’ère des satellites, c’est-à-dire après 1978. L’examen de la variabilité solaire sur cette courte période ne fournit qu’une petite plage de forçage solaire, par ex. 1‰ de l’irradiation totale sur le cycle d’activité de 11 ans.

          Des points de vue contradictoires existent sur une tendance multidécennale de l’irradiation et un lien possible entre l’activité solaire et la couverture nuageuse. L’acquisition de données sur le prochain minimum solaire pourrait contribuer à répondre à ces deux questions. De plus, l’effet hypothétique des rayons cosmiques sur la formation des nuages est mal compris et nécessite des efforts de recherche supplémentaires.

          Les enregistrements solaires sont intrinsèquement incomplets pour les périodes antérieures aux trois dernières décennies. Ainsi, des modèles sont utilisés pour relier diverses variables au forçage climatique du Soleil. Plusieurs études suggèrent clairement que la production solaire a varié sur une échelle de temps plus longue que le cycle des taches solaires de 11 ans. Il semble que les fluctuations solaires aient contribué à provoquer des changements climatiques généralisés mais limités, tels que le Petit Âge Glaciaire (1500-1800 après J.-C.) qui a suivi la période chaude médiévale (900-1400 après J.-C.).

          Au-delà des quatre derniers siècles d’observations télescopiques du Soleil, le principal outil d’évaluation de l’activité solaire est fourni par les nucléides cosmogéniques. La production de ces isotopes est modulée par les propriétés magnétiques du vent solaire, qui peuvent être in fine liées à l’activité solaire. Après leur formation, les isotopes cosmogéniques sont transportés dans l’atmosphère et l’océan avant d’être enfouis dans diverses archives. Ces processus rendent l’interprétation plus complexe. Néanmoins, les études sur les isotopes cosmogéniques s’accordent généralement pour indiquer de nombreux minima d’activité solaire dans le passé, le Soleil passant une grande partie de son histoire dans des phases calmes, éventuellement avec une irradiation plusieurs ‰ plus faible que la valeur actuelle.

          Plusieurs études récentes ont tenté d’extraire les changements solaires sur des périodes allant de dix milles [64] à des centaines de milliers d’années [83]. À de telles échelles de temps, la production de nucléides cosmogéniques est largement modulée par les lentes variations du champ magnétique terrestre. Les reconstructions actuellement disponibles de l’intensité du champ géomagnétique et de la production de nucléides cosmogéniques ne sont pas encore suffisamment précises pour extraire une composante solaire significative. Pour appliquer cette approche, nous attendons des enregistrements plus fiables et plus longs de la production de nucléides cosmogéniques et de l’intensité du champ géomagnétique du passé.”

        • Voilà exactement ce que vous avez écrit concernant l’impact cosmique sur les nuages :

          “Carras. Vous avez écrit :”Aujourd’hui des scientifiques mettant en avant le cosmique dans cette affaire sont moqués, voire ridiculisés par certains “réchauffistes”.”

          Si vous parlez des travaux de Svensmark et compagnieils ont été réfutés par l’expérience CLOUD”

          L’étude que vous avez posté ici, n’affirme en rien que cela a été réfutée par l’expérience.

          Vous prenez vos désirs pour des réalités. Vous vous prenez les pieds dans vos propres incohérences, mensonges (voire mythomanie).

          Concernant Henrik Svensmark : Global Warming & Solar Flares · Henrik Svensmark · Astro Physicist · DTU Space · NON-EVENT ’22 / https://www.youtube.com/watch?v=PhdsZHHNy8k

          • Monsieur Carras ,

            Vous êtes vous posé la question de la validité ce la vidéo que vous avez mis en lien ? Svensmark défend sa théorie, et alors c’est normal. Le problème c’est que comme tout bon climatosceptique qui se respecte il ne tient pas compte du fait que les résultats des expériences faites sur le sujet invalident totalement sa théorie.
            https://cosmosmagazine.com/earth/climate/cosmic-ray-theory-of-global-warming-gets-cold-response/

            Question pourquoi vous acharnez vous à croire des gens qui sont sont incompétents (Geuskens) ou dont les hypothèses ne se vérifient pas et sont régulièrement réfutées par les observations alors que vous n’avez pas loin s’en faut les connaissances nécessaire pour pouvoir le faire ? Je veux une réponse à cette question et je ne vous lâcherai pas là-dessus.
            Bonne journée

          • Monsieur Carras,

            Vous avez écrit :”L’étude que vous avez posté ici, n’affirme en rien que cela a été réfutée par l’expérience.” Je pense qu’il s’agit de l’expérience CLOUD que j’ai cité. Merci de nous démontrer une fois encore votre totale ignorance en matière de science L’étude de Bard que j’ai mis en lien est antérieure à l’expérience CLOUD
            Puisque vous aimez les vidéos
            https://www.youtube.com/watch?v=0QU5EuWn2pM

            Surtout n’oubliez pas de répondre à ma question.

            Bonne journée

          • Eloi, l’étude que vous avez postée n’affirma pas que cela a été réfuté. Réfuté, c’est réfuté…

            C’est tout ce qu’il faut comprendre.

            “Des points de vue contradictoires existent sur une tendance multidécennale de l’irradiation et un lien possible entre l’activité solaire et la couverture nuageuse. L’acquisition de données sur le prochain minimum solaire pourrait contribuer à répondre à ces deux questions. De plus, l’effet hypothétique des rayons cosmiques sur la formation des nuages est mal compris et nécessite des efforts de recherche supplémentaires.”

            Les travaux Henrik Svensmark (and co.) n’ont pas été réfutés, ils sont étudiés, en évolution.

            Il ne sont pas rejetés. Il font partie de l’ensemble.

            C’est bien ce que l’étude que vous avez posté laisse entendre : “De plus, l’effet hypothétique des rayons cosmiques sur la formation des nuages est mal compris et nécessite des efforts de recherche supplémentaires.”

          • Concernant l’expérience CLOUD :

            Les « non-dits » de l’expérimentation « Cloud » du CERN / https://www.climato-realistes.fr/svensmark-cloud-cern/

            “…

            Les non-dits de CLOUD

            Comme il l’a indiqué à la fondation GWPF (interview traduit en français par le site Pensée unique), H. Svensmark se félicite des résultats de l’expérience CLOUD qui confirment ses propres résultats expérimentaux obtenus depuis 2006. On s’étonne pourtant de ne plus voir son nom associé à cette expérimentation pas plus qu’il n’apparaît dans les publications de Nature et de Science déjà citées.

            …”

    • Et j’imagine que pour vous Eloi, que la science compétente c’est celle qui émane d’organisme ultra-politisés tels que le GIEC, n’est-ce pas ? Pas de doute vous êtes vraiment un comique monsieur j’aime à prendre les gens pour des cons.

      PS : Je vais sans doute quelque peu me répéter, mais vu que vous ne semblez toujours pas vouloir comprendre, je n’ai pas vraiment d’autres choix. Cela dit rassurez-vous je vais cette fois-ci tâcher d’être un plus explicite.
      Vous êtes attentif ? Bon et bien alors retenez bien ceci : vous aurez beau écrire autant de messages que vous voulez sur ce site, tant que vous persisterez à vouloir prendre les gens de haut et à n’utiliser que de simples arguments d’autorité, vous ne convaincrez jamais personne ayant des doutes quant au bien-fondé la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique.
      Ai-je été suffisamment clair et explicite ou avez-vous besoin que je vous réexplique en quoi ce que vous faites ne sert strictement à rien si ce n’est à rendre les gens encore plus sceptiques qu’ils ne pouvaient l’être au préalable.

      • Eloi a écrit : “une grossière erreur de ma part due à mon manque de connaissances sur la façon dont fonctionne le soleil ”

        Et en 24h,entre son premier commentaire et son deuxième, il a tout compris, lu LA littérature à ce sujet, et a pu démontrer que ce qui est dit dans l’article est, je le cite, farfelue… Et ce alors qu’il affirme lui-même : “une grossière erreur de ma part due à mon manque de connaissances sur la façon dont fonctionne le soleil ”

        Ce mec a juste une case en moins, ça n’est pas possible autrement.

      • Bonsoir Sébastien;

        La science compétente c’est celle qui est faite par des milliers de chercheurs dans le monde entier dans des laboratoires reconnus et dont les résultats sont publiés dans les revues idoines. C’est cette science qui sert de support aux rapports du GIEC. D’ailleurs je ne comprends pas que quelqu’un qui se prétend aussi savant que vous prétendez l’être, ne sache pas que le GIEC NE FAIT PAS DE SCIENCE tout comme il n’a pas de modèles.
        Je ne prends personne de haut je dis et maintiens que vos compagnons et vous êtes totalement ignorant en la matière. Quand l’un d’entre vous m’aura, et seulement à ce moment, apporté une preuve d’un réel savoir on en parlera. pour le moment tout ce qu’i est écrit n’est qu’opinion émise au travers d’un prisme idéologique.

        • Bonsoir Eloi,

          Je suis d’accord avec vous pour une fois, “le GIEC ne fait pas de science”, il l’instrumentalise (comme vous d’ailleurs) à des fins politiques et idéologiques.
          Ceci dit je reconnais volontiers que le terme “d’émaner” n’était pas forcément bien choisis, il aurait plutôt fallu que je dise “celle qui fut consacrée par …”

          Aussi Eloi, je vous mets au défi de trouver une phrase une seule où j’aurais comme vous le dîtes prétendu être un savant. En l’absence de réponse de votre part vous vous doutez bien qu’il ne servira alors plus à grand chose de continuer à poster des commentaires sur sur site, car tout le monde saura alors que vous n’êtes qu’un fieffé menteur qui non seulement aime à prendre les gens de haut, mais qui en plus n’a pas le courage ou l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître.

          Allez bon vent Eloi, et encore merci d’avoir contribué à jeter ainsi le discrédit sur le camp des réchauffistes, les climato-sceptiques n’auraient sans doute pu rêver d’un meilleur allié que vous.

          PS : Un type qui affirme que le CO² pilote le climat et agit à la manière d’un pull-over sans être capable de nous fournir d’autre étude pour appuyer ses dires qu’une datant de 1955, soit avant même que ne furent réalisé les premières mesures de concentration en CO² atmosphérique à l’observatoire de Mauna Loa n’a aucune preuve a exigé de la part des lecteurs de ce site.

          • Bonjour Sébastien,

            Vous écrivez :” je vous mets au défi de trouver une phrase une seule où j’aurais comme vous le dîtes prétendu être un savant” Je sais que vous ne l’avez jamais prétendu mais comme vous vous permettez de remettre en question le rôle du CO2 dans la machine climatique, il n’y a que deux solutions : soit vous êtes savant sur le sujet et vous pouvez essayer et vous en avez le droit. soit vous êtes ignorant et dans ce cas vous êtes totalement illégitime ne serait-ce que pour en discuter. Le problème, c’est que c’est la seconde solution qui est la bonne et que par conséquent ce n’est pas le coté scientifique de la chose qui vous motive mais le coté idéologique.

            CQFD.

            Bonne journée

          • Sébastien

            J’oubliais, :”Je suis d’accord avec vous pour une fois, “le GIEC ne fait pas de science”, il l’instrumentalise (comme vous d’ailleurs) à des fins politiques et idéologiques.”

            C’est totalement faux à moins que vous ne puissiez apporter la preuve de ce que vous avancez. L’instrumentalisation de la science et l’idéologie on la trouve chez les climatosceptiques dont vous êtes un excellent exemple et ça, c’est documenté.

          • Sébastien

            Merci de nous montrer votre totale ignorance de la façon dont se construit la science au travers de votre ps, j’ai déjà expliqué à maintes reprises pourquoi le CO2 est le pilote du climat mais vous vous obstinez à ne pas vouloir en tenir compte surtout en étant dans l’incapacité de contre argumenter de manière scientifique. En bon français on appelle votre attitude déni de principe vous êtes égal aux terreplatistes.

            J’ai deux cadeaux pour vous
            https://content.csbs.utah.edu/~mli/Economics%207004/The%20Carbon%20Dioxide%20Greenhouse%20Effect.pdf

            https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=climate+denial+psychology&oq=climate+denial

            Bonne lecture bien que je sache que même si vous lisez ce que je vous conseille vous persisterez dans votre déni car c’est contraire à votre idéologie.

          • Eloi, merci de nous prouver que vous êtes un scientifique comme vous l’avez affirmez plus haut.

            Un scientifique qui prends des hypothèse pour une loi physique, une vérité scientifique absolue, c’est un scientifique charlatan.

            C’est tout ce qu’il faut comprendre Eloi.

            Et quelqu’un qui prend continuellement ses contradicteurs pour des abrutis et de très haut, sans apporter la moindre preuve, la moindre démonstration de son cru, pour les réfuter, c’est juste un connard, doublé d’un petit pervers. Car de toute évidence vous prenez plaisir à faire cela, sinon cela fait longtemps que vous ne seriez plus là.

            CQFD

        • “Je sais que vous ne l’avez jamais prétendu”. Et pourquoi avoir menti ?

          Aussi vous dîtes (dans le commentaire suivant) : “C’est totalement faux à moins que vous ne puissiez apporter la preuve de ce que vous avancez.” Donc si je suis bien votre raisonnement cela signifie donc que si je parviens à vous apporter la preuve de ce que j’avance, cela deviendra alors totalement véridique, c’est bien ça ?

          Franchement je trouve ça vraiment sympa de votre part de continuer à jeter de la sorte le discrédit sur le camp des réchauffistes, mais vous pouvez arrêtez maintenant, vous en avez assez fait croyez-moi. Aussi j’imagine que la plupart des membres de l’ACR doivent vous être vraiment reconnaissant d’avoir du jouer ce rôle ingrat. J’espère que le trésorier de l’assoc’ pensera à vous donner un petit quelque chose pour votre contribution, ce serait, de mon point du vue du moins, amplement mérité.

          PS : Nul besoin d’être un savant pour comprendre qu’un gaz n’étant capable d’absorber qu’une petite fraction du rayonnement thermique et dont la concentration atmosphérique n’est que de 0,04% ne peut exercer d’influence majeur sur le climat. Il suffit pour cela de s’être un peu penché sur le sujet et d’être doté d’un minimum de bon sens et d’esprit critique.

          Sayonara Eloi.

  5. Madame Van Vliet devrait faire attention aux références qu’elles fournit et n’a pas lu entièrement. (lien sous cette phrase) ; Le climat et la météo dépendent principalement de la teneur en vapeur d’eau de la troposphère.

    https://www.revue-horizons.ch/2019/09/05/lorsque-leau-rechauffe-la-planete/

    Je ne résiste pas au plaisir de copier coller ce très intéressant passage :
    “La vapeur d’eau constitue l’agent principal de l’effet de serre terrestre et y contribue pour environ 60%. Mais elle n’a pas déclenché le réchauffement climatique actuel. Les concentrations de CO2 plus élevées et la hausse des températures qui les accompagne entraînent une augmentation de la teneur en eau, en particulier de la troposphère. Conséquence: le réchauffement se renforce encore.
    Le dioxyde de carbone est la cause déterminante du réchauffement climatique actuel. Depuis le début de la révolution industrielle, sa proportion dans l’atmosphère a augmenté en raison de la combustion des énergies fossiles, de la production de ciment et de la déforestation à grande échelle.”

    Bah oui il n’y a pas que moi qui le dit n’en déplaise à Monsieur Carras et à Sébastien (sans oublier les autres).

    Bonne soirée à tous

    • “Le dioxyde de carbone est la cause déterminante du réchauffement climatique actuel. Depuis le début de la révolution industrielle, sa proportion dans l’atmosphère a augmenté en raison de la combustion des énergies fossiles, de la production de ciment et de la déforestation à grande échelle.”

      Votre argument massue me rappelle le catéchisme de mon enfance :
      “Qu’est-ce que la mort ?” – “La mort est la séparation de l”âme et du corps”

    • Vous devriez apprendre a lire Eloi.

      Madame Van Vliet ne dit pas que c’est la vapeur d’eau qui a engendré un réchauffement climatique.

      Et le fait que l’article affirme que le principal facteur d’un réchauffement climatique soit le CO2, n’invalide en rien le fait que la vapeur d’eau soit Le plus grand contributeur à l’effet de serre.

      Encore une fois, raté Eloi.

      • Monsieur Carras

        Vous êtes certain de comprendre ce que vous lisez ? J’ai la certitude que non. Voici ce que madame Van Vliet a écrit :”Le climat et la météo dépendent principalement de la teneur en vapeur d’eau de la troposphère”. et bien c’est faux car bien quelle soit en quantité et en quantité seulement le GES le plus important, la vapeur d’eau ne peut qu’amplifier un réchauffement pas l’initier (idem pour le refroidissement) voir la relation de Clausius/Clapeyron; Initier un réchauffement ou un refroidissement sur des échelles de temps courtes (hors cycles de Milanko), c’est le rôle du CO2.

        J’ajoute que madame Van Vliet ne sait pas que les évènements de D.O. ne peuvent avoir lieu dans un interglaciaire.

        Et ma réponse ? c’est pour quand ?

        • “”Le climat et la météo dépendent principalement de la teneur en vapeur d’eau de la troposphère””

          Oui.

          Il n’est pas question de réchauffement climatique.

          Il y a des variations climatiques, et atmosphériques, et il y a le réchauffement climatique.

          Depuis Le 19e siècle il y a un réchauffement climatique, qui seraient selon certains engendré par le CO2 de l’activité humaine.

          Et il a des variations climatiques.

          Le CO2 ne “pilote” pas (pour reprendre votre terme), toutes les variations climatiques depuis le 19e siècle.

          Vous arrivez à faire la distinction ou pas ?

          Vous allez nous dire maintenant que le CO2 de l’activité humaine pilote absoluement tout au niveau climatique sur cette planète ? Tout le système climatique ?

          Pseudo-scientifique.

  6. Bonjour, Eloi
    En tant que scientifique de haut niveau préoccupé par l’effet de serre, je suppose que vous suivez attentivement l’évolution de la teneur en CO2 de notre planète. La mesure effectuée en continu au sommet du Mauna Lea à Hawai fait référence (courbe de Keeling). Or il s’est passé quelque chose d’ étrange lors de la “guerre” du Covid au printemps 2020. Je ne dis pas que pendant cette courte période l’humanité a cessé d’émettre du gaz carbonique, mais la diminution a été très sensible dans le monde développé (environ 40 %, pour une réduction moyenne de l’ordre de 7 % sur l’année). Pourtant la courbe de Keeling n’a révélé aucune inflexion momentanée, pas le moindre “hiatus”, alors que chaque année la pousse de la végétation de l’hémisphère nord au printemps la fait diminuer de manière appréciable (courbe d’allure croissante mais en dents de scie).
    Exprimé autrement, cela signifie qu’une action inopinée ayant pour effet annexe de diminuer largement les émissions de CO2 n’a servi à rien sur sa concentration dans l’atmosphère. C’est inquiétant pour tous nos projets nationaux de suppression des énergies fossiles.
    Qu’en pensez-vous ?

    • Il faut aussi tenir compte du fait que des zones ayant été confrontées à une augmentation de CO2, n’ont pas été confrontées à une augmentation des températures.

      Que : CO2 anthropique = augmentation des températures,
      ne forme en rien une loi physique.

      C’est une hypothèse. Ça n’est pas un fait scientifique… Comme la poussée d’Archimède, ou E=MC2…

      • Rebonjour, Eloi

        “Aviation decreased by 75%, surface transport by 50%, power generation by 15%, industry uncertain but ~35%,” (Le Queré et al)

        En ce temps-là, les avions étaient cloués au sol , les autoroutes étaient désertes, les usines étaient fermées, mais cela n’a même pas suffi à modifier la courbe de croissance du CO2 de manière visible ! P…, on n’est pas sortis de l’auberge. Mais grâce à Dieu (par l’intercession du pape François) et à l’ONU (Guterres et le GIEC), une effet sera peut-être visible en 2050. En même temps, chaque printemps, la photosynthèse suffit à faire baisser les vmp de CO2 (courbe en dents de scie).
        Bon courage à tous les obsédés du CO2.

    • Bonjour serac,

      Je viens de tomber sur cet article de l’ACR :

      Impact des émissions de CO2 sur le climat : le test Covid – Rémy Prud’homme professeur des universités (émérite) / https://www.climato-realistes.fr/impact-des-emissions-de-co2-sur-le-climat-le-test-covid/

      “Le catéchisme climatique repose sur deux piliers.

      Les émissions de CO2 des hommes sont la cause de l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère. Cette augmentation est à son tour la cause du réchauffement de la planète, qui engendre lui-même tous les malheurs du monde. Il s’ensuit que la réduction des émissions de CO2 des hommes est la condition nécessaire et suffisante de la survie de l’humanité. Cette déduction n’est pas un détail technique sans importance. Elle est au contraire la justification de tous les programmes nationaux et internationaux de « lutte pour le climat », de toutes les « transitions énergétiques », et des milliers de milliards d’euros dépensés à cet effet.

      L’épidémie de covid-19 nous permet de tester la solidité du premier de ces deux piliers. Pendant la première moitié de l’année 2020, la grave crise économique causée par la covid-19, ou plus exactement par les mesures prises pour contrôler la pandémie, a entrainé une forte diminution des émissions de CO2 d’origine anthropique. Cette diminution a-t-elle ou non entraîné une réduction de la teneur en CO2 de l’atmosphère de la planète ? En matière économique et sociale, on peut rarement conduire des « expériences ». La covid-19 nous en offre une. Il faut la saisir.

      Durant les six premiers mois de 2020, les émissions de CO2 anthropiques du globe ont diminué de 8,8% (par rapport aux émissions des six premiers mois de 2019). C’est ce qui ressort d’un article savant de Zhu Liu et al publié le 14 octobre dans Nature Communication, à partir des données disponibles sur la consommation mondiale de charbon, de gaz, et de pétrole.

      Comment a varié la teneur de l’atmosphère en CO2 ? Elle est mesurée (en ppm, molécules de CO2 par million de molécules de l’air, pour faire simple) sur une montagne d’Hawaï représentative de la planète, par jour et par mois. Pour les six premiers mois de 2020, la teneur en CO2 s’est accrue de 2,22 ppm (par rapport aux six premiers mois de 2019. Loin de diminuer, comme le suppose le catéchisme, elle a au contraire augmenté. En fait le rythme auquel elle a augmenté durant la première vague de covid-19 a été celui auquel elle augmente depuis des années : 2,39 ppm par an entre 2010 et 2019.

      Le test de la covid ébranle ainsi sérieusement le premier pilier du catéchisme. Réduire de 9% nos émissions de CO2 n’a eu aucun effet sur la teneur de l’air en CO2, qui a continué a augmenter comme si de rien n’était. Cela suggère que, en pratique, la réduction des émissions de CO2 ne contribue pas à freiner significativement le réchauffement. Cette conclusion est d’autant plus importante que le coût économique et social de cette réduction a en l’occurrence, été énorme. Il est associée à une baisse du PIB mondial d’environ 5%, soit plus de 4200 milliards de dollars, presque le double du PIB de l’Afrique. Tout ça pour ça.

      En réalité, cet impact négligeable d’une importante réduction des rejets de CO2, n’est pas surprenant. Les rejets annuels de CO2 sont un petit flux (33 milliards de tonnes) alors que la teneur de l’air en CO2 est un gros stock (3200 milliards de tonnes). Réduire ce petit flux de 9% (de 3 milliards de tonnes) ne peut pas avoir une grande influence sur l’évolution de ce gros stock. C’est bien ce que montre l’expérience covid-19. Elle devrait servir à tempérer l’ardeur de ceux qui brandissent avec rage l’impératif catégorique de limiter – coûte que coûte – les rejets de CO2.”

      • Monsieur Carras

        Soyez sérieux, Prud’homme ! Un économiste, demandez à votre boulanger ce ne sera pas pire.

        Si j’étais vous (mais très heureusement je ne le suis pas) je lui conseillerai d’apprendre les notions de bases de la physique dont celle d’inertie. S’il avait un semblant de connaissance sur le sujet il saurait que la réponse n’est jamais immédiate et que l’inertie dans la machine climatique est d’environ 30 ans

        https://earthobservatory.nasa.gov/features/HeatBucket/heatbucket4.php

        Alors cette réponse, elle arrive ? qu’attendez vous, la st Glinglin ?

        • Eloi, vous avez décidément des problèmes de lecture et de compréhension de texte.

          Il est question dans votre article d’inertie thermique…

          Dans l’article que j’ai posté, il n’est pas question de hausse ou de baisse des température, mais juste de quantité de CO2… Il n’est pas question de thermique…

          Vous me répondez avec un article qui parle de tout autre chose. De déséquilibre énergétique

          “En d’autres termes, il y a un décalage entre le moment où la Terre commence à connaître un déséquilibre énergétique et le moment où le climat y répond pleinement.”

          Il n’est pas question de climat dans l’article de Prud’homme.

          Arrêtez de prendre les gens pour des cons svp.

          • Monsieur Carras,

            S’il y en un qui ne sait pas lire et qui ne comprend pas ce qui est écrit c’est vous
            Voici ce qu’a écrit Pud’homme :”Le test de la covid ébranle ainsi sérieusement le premier pilier du catéchisme. Réduire de 9% nos émissions de CO2 n’a eu aucun effet sur la teneur de l’air en CO2, qui a continué a augmenter comme si de rien n’était. Cela suggère que, en pratique, la réduction des émissions de CO2 ne contribue pas à freiner significativement le réchauffement.”
            Réchauffement, ce mot vous dit quelque chose ?

            Vous n’avez toujours pas répondu à ma question mais je ne vous répondrai plus vous êtes trop ignare et borné. En fait vous êtes du pain béni pour les “réchauffistes” et un boulet pour les climatosceptiques.

          • “Svensmark n’a jamais au grand jamais été associé à l’expérience CLOUD”

            Les travaux d’Henrik Svensmark ont bien retenu en 2006 l’attention de Jasper Kirkby, chercheur au CERN.

            Instruisez-vous un peu plus sur la question.

            C’est assez déroutant ces gens qui croient que ce qu’ils ne connaissent pas n’existent pas, sans même prendre le temps de chercher.

            Pseudo-scientifique.

        • Aussi, concernant l’expérience CLOUD, qui selon vous, aurait réfuté les travaux d’Henrik Svensmark : “Comme il l’a indiqué à la fondation GWPF (interview traduit en français par le site Pensée unique), H. Svensmark se félicite des résultats de l’expérience CLOUD qui confirment ses propres résultats expérimentaux obtenus depuis 2006. On s’étonne pourtant de ne plus voir son nom associé à cette expérimentation pas plus qu’il n’apparaît dans les publications de Nature et de Science déjà citées.”

          Ici : Les « non-dits » de l’expérimentation « Cloud » du CERN / https://www.climato-realistes.fr/svensmark-cloud-cern/

          • Monsieur Carras,

            Svensmark n’a jamais au grand jamais été associé à l’expérience CLOUD. Quant à votre lien sur les non-dits, il n’a aucune valeur scientifique ce ne sont que les délires d’un climatosceptique totalement ignorant comme vous.. Soyons clairs, les rayons cosmiques ont effectivement un effet sur la nucléation des aérosols nécessaires à la formation des nuages mais cet effet est marginal et ne peut en aucun cas avoir un effet quelconque sur le climat, D’ailleurs Svensmark n’a jamais été fiche de le quantifier.

            J’attends ma réponse.

          • “Svensmark n’a jamais au grand jamais été associé à l’expérience CLOUD”

            Les travaux d’Henrik Svensmark ont bien retenu en 2006 l’attention de Jasper Kirkby, chercheur au CERN.

            Instruisez-vous un peu plus sur la question.

            C’est assez déroutant ces gens qui croient que ce qu’ils ne connaissent pas n’existent pas, sans même prendre le temps de chercher.

            Pseudo-scientifique.

        • “Cela suggère que, en pratique, la réduction des émissions de CO2 ne contribue pas à freiner significativement le réchauffement.””

          En effet, c’est moi qui est mal lu.

          • Mais cela ne changera rien au fait que, CO2 = augmentation des température, cela n’a pas été prouvé, testé expérimentalement. Ça reste toujours à ce jour une hypothèse, parmi d’autres hypothèses.

            Et la physique du climat, même si elle n’explique pas tout, remet bien en question cette hypothèse.

            Vous ne voulez pas en tenir compte.

            Si cela avait été expérimentalement prouvé, testé, je comprendrais, et je ne crois pas qu’il y aurait une telle controverse.

            Mais le fait est que ça ne l’est pas.

            Vous ne tenez pas compte de tout cela, de toute les incertitudes, les marges d’erreurs, vous affirmez que le CO2 pilote le climat, sans aune preuves scientifiques valables.

            Et encore une fois, tout en vous permettant de rabaisser continuellement, quasi quotidiennement vos interlocuteurs, contradicteur.

            Je ne vais pas faire ça sur les site internet, blog, réseaux sociaux, avec des gens partageant votre croyance.

            Vous êtes libre de croire ce que vous voulez. Mais cela ne vous donne pas le droit de prendre pour des cons, de rabaisser comme vous le faite vos contradicteur ici.

  7. Monsieur Carras,

    Citation :”Si cela avait été expérimentalement prouvé, testé, je comprendrais, et je ne crois pas qu’il y aurait une telle controverse.”

    mais il y a belle lurette que ça a été prouvé expérimentalement et il n’y a absolument aucune controverse, il y a juste les délires de certains climatosceptiques ignorants qui se croient autorisés à remettre en question le travail de milliers de scientifiques dont Richard Lindzen.
    Roger a fourni toute une liste d’études cherchant à minimiser la sensibilité climatique au CO2 donc pour vous ces gens là sont des guignols.

    Les guignols c’est Geuskens et vous.

    • “mais il y a belle lurette que ça a été prouvé expérimentalement et il n’y a absolument aucune controverse,”

      La jolie petite propagande… Ça ne peut pas être testé… Mais il y aurait eu expérimentation. Alors expliquez-nous comment vous testez : quantité de CO2 anthropique dans l’atmosphère = telle hausse des températures à la surface ?

      Vos équations Eloi ? Vous avez un laboratoire chez vous ? Pour y mener cette expérimentation ? Comment faites-vous ?

      Et il y a controverse. C’est gros comme une maison. Même ça, vous n’arrivez pas à le voir.

      Retournez dans votre secte.

      Si cela avait été prouvé, le GIEC ne chercherait pas encore à le prouver, à tester. Si c’est prouvé, c’est prouvé, pourquoi autant de chercheurs cherchent-ils encore à le prouver ? Pourquoi encore des rapports du GIEC ? Pourquoi autant d’étude cherchant encore a prouver ce qui aurait déjà été prouver, que c’est bien le CO2 de l’activité humaine qui engendre une variation dans la balance énergétique de la planète ? Moi pas comprendre… HA HA HA !

      Vous n’avez même pas la logique élémentaire d’un gamin de 10 ans, et vous nous avez écrit dans ce fil de discussion que vous étiez un scientifique… Sans le prouver… Vu que vous êtes caché derrière un pseudo, on ne peut pas le vérifier.

      Et vu toutes les conneries que vous racontez ici, en plus de prendre continuellement vos interlocuteurs pour des abrutis, je doute fortement que vous en soyez un.

      Vous êtes un imposteur doublé d’un cuistre.

      “qui se croient autorisés à remettre en question le travail de milliers de scientifiques dont Richard Lindzen.”

      Richard Lindzen affirme bien que “CO2 de l’activité humaine = réchauffement de la planète”, c’est basé sur aucun arguments scientifique. C’est la conclusion de l’un des ses articles les plus connus: “is not based on scientific arguments” – aking Greenhouse Warming Seriously,/ http://web-static-aws.seas.harvard.edu/climate/eli/Courses/global-change-debates/Sources/Mid-tropospheric-warming/more/old/Lindzen-2007-Taking-Greenhouse-warming-seriously.pdf

      — “We have shown in a simple, but reasonably rigorous manner, that the record of the Vostok ice core offers no support to the notion that CO2 is a driving mechanism for past climate.…. We next show that the defense of the attribution of recent warming to man involves an observed warming that is smaller than expected, and where the attribution, itself, is not based on scientific arguments” – Richard Lindzen

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