Le champ magnétique polaire du Soleil va bientôt s’inverser

Publié le 3 août 2023 par le NSO (National Solar Observatory). (traduit par la rédaction)

Alors que le cycle solaire 25 atteint son maximum, le GONG (The Global Oscillations Network Group) de la NSF surveille l’inversion du champ magnétique polaire du Soleil, qui déterminera la force future du cycle solaire 26.

Un graphique simplifié illustrant les lignes du champ magnétique polaire du Soleil. Dans le cadre d’un processus complexe, le champ magnétique polaire du Soleil s’inverse ou se retourne environ tous les 11 ans suivant la progression du cycle solaire. Crédit : NSF/AURA/NSO.

Le Soleil est sur le point de se retourner, magnétiquement parlant, bien sûr. Ces derniers mois, nous avons assisté à une augmentation des événements solaires explosifs, allant des éruptions spectaculaires de classe X aux éjections de masse coronale (en anglais coronal mass ejection, CME) en passant par de puissantes tempêtes géomagnétiques et un nombre record de taches solaires en juin. Le Soleil peut sembler être un enfer déchaîné pour le grand public, mais pour les scientifiques solaires, c’est la routine. 

Un Soleil actif était attendu et ces événements indiquent que le cycle solaire 25 actuel atteint son pic d’activité, connu sous le nom de maximum solaire. Le Soleil suit généralement des cycles de 11 ans ponctués par des périodes de maximum (forte activité) et de minimum (faible activité). Lorsque ce cycle atteint son maximum, le Soleil commencera à « se calmer » et à réduire son activité au fur et à mesure qu’il passera au minimum solaire au cours de la prochaine décennie. Une fois atteint, le cycle solaire 26 commencera. 

Une chronologie simplifiée illustrant l’inversion du champ magnétique polaire par rapport aux cycles solaires. La ligne horizontale représente la polarité du champ magnétique polaire avec le rouge (+) et le bleu (-). Deux cycles solaires, N et N+1, affichent Maximum comme sommet de leur courbe et Minimum comme point le plus bas. L’inversion du champ polaire ne marque pas la fin d’un cycle solaire, mais plutôt la transition du maximum au minimum.

Le Soleil est actif, mais l’un des développements les plus passionnants est l’inversion de ses pôles magnétiques. Comme la Terre, le Soleil possède deux pôles magnétiques, un positif et un négatif. Ces pôles changent de polarité, ou s’inversent magnétiquement, mais contrairement aux pôles terrestres qui s’inversent environ tous les 300 000 ans, les pôles solaires s’inversent tous les 11 ans environ ! 

L’inversion du champ polaire du Soleil est l’événement marquant majeur qui signale la fin de la période maximale d’un cycle solaire et inaugure la transition vers le minimum. Après l’inversion, le champ polaire nouvellement établi déterminera la force du prochain cycle solaire. Même si l’inversion du champ polaire ne s’accompagne pas dans d’un déchaînement de de puissance de feu, il s’agit d’un énorme changement global qui a de nombreuses conséquences. Par exemple, c’est le seul cas où des activités telles que les éruptions de filaments et les CME (connues pour avoir un impact négatif sur les réseaux électriques et de communication de la Terre) peuvent se produire à n’importe quelle latitude du Soleil, y compris ses pôles.

L’inversion du champ polaire est étroitement liée à l’activité des taches solaires. Ces images de taches solaires ont été prises par le télescope solaire Daniel K. Inoue de la NSF, montrant une tache solaire potentiellement en fin de cycle de vie (à gauche) et un groupe de taches solaires en interaction (à droite). Crédit : NSF/AURA/NSO

L’inversion se produit lorsque les champs magnétiques polaires du Soleil sont affaiblis et remplacés par un nouveau champ de polarité opposée (passant par exemple du positif au négatif). L’inversion est provoquée par les taches solaires, les structures magnétiquement complexes qui créent des régions actives d’où proviennent les éruptions et autres événements solaires. À mesure que les taches solaires émergent de l’intérieur du Soleil par paires polaires opposées, les flux de plasma réorganisent leurs champs magnétiques, s’étirant, s’affaiblissant et accentuant les biais de leurs polarités. Ces champs de taches solaires affaiblis sont transportés par des flux de plasma vers les pôles. Le champ nouvellement arrivé tend à avoir une polarité magnétique opposée au champ polaire existant, et lorsque des polarités opposées entrent en contact, elles se détruisent mutuellement. Ce processus atteint son paroxysme au sommet du cycle solaire, lorsqu’un nombre suffisant de champs de polarité opposée arrivent aux pôles, détruisant le champ polaire, le remplaçant par a nouveau champ polaire de polarité magnétique opposée.

Une carte inversée du champ polaire utilisant une vue descendante du pôle sud du Soleil. Chaque figure représente une période d’observation : (a) janvier-février 2004 (b) janvier-février 2013 et (c) janvier 2017. Le bleu représente la polarité négative et le rouge la polarité positive. En 2004, la polarité du champ magnétique du pôle Sud était négative, entouré d’un flux magnétique majoritairement positif. En 2013, le champ magnétique négatif du pôle avait presque disparu. En 2017, le pôle a été reconstruit avec un champ magnétique positif. Crédit : Pevtsov, AA, Bertello, L., Nagovitsyn, Yu.A., Tlatov, AG, Pipin, VV : 2021, « Études à long terme des champs magnétiques photosphériques sur le Soleil (Un article de synthèse) », J. Space Météo et climat spatial, 11, id. 4, 22 pages, est ce que je : 10.1051/swsc/2020069 

Bien que la vitesse et le timing des inversions du champ polaire varient, cela prend généralement un an ou deux, quelquefois davantage. Le champ polaire nord du cycle solaire 24 a mis près de cinq ans à s’inverser ! 

Sur Terre, les effets de l’inversion du champ polaire se font rarement sentir, mais la communauté solaire y prête une attention particulière. L’orientation des champs magnétiques dans les CME peut être affectée par des champs magnétiques à grande échelle. Ainsi, avoir des champs de polarité négative (sud) au pôle Nord du Soleil et une polarité positive (nord) au pôle Sud créerait une topologie magnétique opposée au champ magnétique terrestre. Durant cette période, en moyenne, les CME auront un impact légèrement plus important sur Terre que la période où les champs polaires ont des polarités opposées. Ainsi, il faut s’attendre à ce qu’après l’inversion et la reconstruction du champ magnétique polaire, les tempêtes géomagnétiques soient en moyenne plus fortes que lors de la phase de déclin du cycle 24 et de la phase ascendante du cycle 25.

Le NSO exploite les six télescopes solaires de la NSF installés au sol qui composent la suite GONG de télescopes solaires au sol. Les stations GONG sont stratégiquement situées dans le monde entier pour maintenir une surveillance quasi-24 heures sur 24 du Soleil visible et ont documenté plus de 20 ans de données solaires. Observer la progression de la migration polaire du Soleil est l’une de ses nombreuses responsabilités.

Les champs polaires du Soleil sont difficiles à mesurer depuis la Terre, étant donné que les pôles ne s’inclinent vers nous que de 7 degrés au maximum. Nous ne pouvons voir qu’un pôle à la fois, mais son champ magnétique s’étend jusqu’à environ 30 degrés de chaque pôle, le mettant ainsi dans le champ de vision de GONG. GONG utilise sa capacité à prendre des mesures en continu du Soleil pour étudier la progression des inversions du champ polaire. Cela fournit une capacité prédictive importante : un champ polaire plus fort pourrait préfigurer un cycle solaire plus vaste et plus puissant avec davantage de taches solaires, d’éruptions solaires et d’autres activités solaires. Cela nous donne ainsi une idée de ce à quoi nous attendre lors du prochain cycle solaire.

Tracé temps-latitude (également connu sous le nom de « diagramme papillon ») du champ magnétique radial moyen dérivé des magnétogrammes NSO/GONG (2006-présent). Le graphique capture le déclin final et le minimum du cycle 23, tout le cycle 24 et le début du cycle 25. Les taches solaires apparaissent à des latitudes plus élevées au début de chaque cycle qu’à la fin, formant des motifs comme des paires d’ailes de papillon à basse altitude. latitudes entre +/- 30 degrés. Le mouvement des champs magnétiques des taches solaires décomposés vers les pôles se manifeste sous la forme de panaches colorés obliques entre environ +/- 30 et +/- 60 degrés de latitude. Les champs polaires, les structures unipolaires orientées vers les pôles d’environ +/- 60 degrés, répondent à ces panaches et changent de polarité peu de temps après le maximum de chaque cycle lorsque le plus grand champ arrive. Mise à jour de Petrie (2023), Solar Physics, Volume 298, Numéro 3, article id.43

GONG utilise des observations directes des champs magnétiques pour comprendre quand le champ polaire s’inverse. Une autre indication est la position des filaments de la couronne polaire (une structure « fibreuse » constituée de lignes de plasma et de champ magnétique trouvées dans les latitudes supérieures du Soleil), que GONG a récemment détectées dans l’image ci-dessous.

GONG a capturé un filament de couronne polaire entouré de blanc le 2 août 2023. La présence de ces structures aux hautes latitudes près des pôles du Soleil est une indication de l’inversion du champ polaire. Les scientifiques du NSO pensent que le renversement se rapproche, potentiellement d’ici moins d’un an. Crédit : NSF/AURA/NSO

Les pôles solaires vont « se retourner » mais rassurez-vous, nous n’avons pas besoin de nous retourner. Il s’agit d’un processus naturel à grande échelle qui s’est produit tout au long de la vie du Soleil. Une inversion du champ polaire indiquerait un cycle solaire sain et que les choses continueront comme par le passé, tandis qu’une absence d’inversion indiquerait des changements majeurs potentiels dans le cycle solaire. Alors que nous anticipons l’inversion du champ polaire, nous pouvons nous attendre à voir un plus grand nombre d’éruptions cutanées de classe X, des CME plus importants et des tempêtes géomagnétiques plus fortes – restez à l’écoute pour la prochaine mise à jour !

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67 réflexions au sujet de « Le champ magnétique polaire du Soleil va bientôt s’inverser »

  1. Le soleil :
    S’il y a une chose qui est minorée par les médias qui nous parlent du climat (et même d’une bonne partie de la communauté scientifique), obnubilés qu’ils sont avec le CO2, c’est bien son influence sur le climat ou du moins la relation entre le climat et l’activité solaire.
    Je rappelle ici cet article de 2021.
    https://www.climato-realistes.fr/il-existe-une-correlation-entre-les-cycles-solaires-et-le-passage-des-conditions-el-nino-aux-conditions-la-nina/
    Comment continuer à faire l’autruche ?
    Alors, oui, certainement, il y a aura des conséquences climatiques à une inversion du champ magnétique terrestre !

    • Ben non, regardez, on voit au contraire que pour les 50 dernières années les variations d’irradiance solaire liées à ces cycles solaires de 11 ans (en jaune) montrent plutôt une baisse depuis 50 ans, Donc cela n’explique pas du tout le réchauffement que l’on observe (en rouge)
      Le réchauffement observé est donc causé par autre chose.
      Désolé.
      https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/representations/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBcFVKIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19–67d3b90cc870b7afa1c01f3ae986414737d7a58f/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaDdCam9MWm05eWJXRjBPZ2wzWldKdyIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoidmFyaWF0aW9uIn19–308d105b858fde2aa7c2bd953e87f719e2dd73bb/temperature_vs_solar_activity_2021.png?content_type=image%2Fwebp&disposition=inline

      • L’irradiance qui parvient en haut de l’atmosphère importe moins que celle parvenant au sol, intensément modulée par les nuages et l’albedo global de la Terre. La Nasa qui le sait très bien alimente le mensonge réchauffiste.

        Elle l’alimente également avec sa série de températures qui non seulement ignore les évolutions mesurées par satellite depuis 1980 (la progression des températures dans un canal quasi linéaire étroit présenté par la Nasa est du plus haut ridicule) mais qui a également fait l’objet de corrections douteuses à la baisse avant 1980, histoire de renforcer artificiellement l’ampleur du réchauffement. Les manipulations honteuses de la Nasa sont documentées ici :
        https://www.therightinsight.org/media/uploads/images/climate174-1%20GISSTEMP.jpg

        D’où vient ce besoin irrépressible de mentir quand on prétend avoir raison ?

    • @ Bernnard

      Intéressant, le graphique de Mr Brionne, publié par la NASA.

      Effectivement, l’irradiance solaire a baissé d’environ 1/2 Watt (sur 1360 W) et la T° est montée de 1/2 °C.
      En gros… Il serait intéressant de voir par exemple dans quelles parties du spectre d’irradiance solaire se situe la baisse la baisse d’énergie…
      Mais conclure à partir de ce graphique que la T° augmente à cause du CO2, c’est vraiment de la science à deux balles.

      Vous avez raison, ce qui se passe au niveau du champ magnétique terrestre est un sujet tabou. Et pourtant, sans ce champ magnétique, il n’y aurait même plus de climat du tout, et plus personne pour se quereller à son sujet.

        • Le premier graphique mélange les torchons et les serviettes, des données d’un proxy agrégées à des mesures directes. Le proxy utilisé est plus que douteux, laissant croire que la vie aurait pu se maintenir comme si de rien n’était avec moins de 200 ppm de CO2 atmosphérique durant des périodes continues d’une durée de plus 20000 ans. Le taux de CO2 atmosphérique est ici clairement sous-estimé jusqu’en 1950. Un autre proxy a par exemple permis de montrer que le taux de CO2 dépassait les 400 ppm il y a 2000 ans au moment de l’optimum romain, confirmant que ce sont bien les températures qui font le taux de CO2 et non l’inverse, aujourd’hui comme dans le passé. Bref, voici un graphique qui est tout ce qu’on veut sauf de la science, simplement oubliable. Sacrée Nasa, jamais la dernière quand il s’agit de raconter n’importe quoi. Mais l’argent des subventions politiques est plus important que l’honnêteté et la rigueur scientifiques.

          Le second graphique, du fait de la faible qualité de la mesure bien documentée, ne démontre rien. Il fait tout au plus fonction de bouée de sauvetage pour réchauffiste en train de se noyer dans son bourbier mental.

          • C’est là qu’on sait que vous êtes un idéologue obtus qui voit dans tout opposant son reflet dans le miroir, incapable d’imaginer qu’on ne fonctionne pas comme vous. Contrairement à vous, on n’a rien envie de voir. On n’a aucune idéologie à défendre, pas de modèle à imposer pour tromper nos congénères, aucun intérêt dissimulé à servir. On se contente de constater les erreurs manifestes et les manipulations évidentes dans ces graphiques idiots et mensongers. On se contente de dire : “N’ayez pas peur, ce sont des menteurs. Ne les croyez pas, ils vous manipulent pour vous dominer.”

            C’est votre camp qui, en politisant le CO2, nous a obligé à nous intéresser à ce sujet en réalité sans intérêt. Fallait pas politiser, mon petit vieux. Mais maintenant que vous avez osé politiser, tant pis pour vous, on repassera derrière vous chaque fois que vous bougerez un sourcil. Vous avez déjà perdu mais vous ne le savez pas encore.

          • Bonjour Roger,

            Pouvez vous justifier vos dires ? Et nous expliquer quelle hausse des températures a fait monter le taux de CO2 actuel. Ceci dit êtes vous certain d’être bien placé pour critiquer la NASA, ils ont quand même réussi à envoyer des hommes sur la lune ?

            J’ai un cadeau pour vous
            https://www.youtube.com/watch?v=wfiE1uj7Y6o

            Cordialement

          • Ca monte ou pas ? Que cette courbe monte ou pas ne présente pas d’intérêt, en dehors de l’observation d’une curiosité de la nature qu’on sait sans effet sur le climat (voir les plus de 130 études dont le lien est disponible plus bas, la plupart facilement accessibles) et en dehors du fait que cette courbe sera prochainement l’instrument de la démonstration définitive que le RCA est un fantasme.

          • Ce pauvre Eloi a un don particulier pour choisir des sources qui le ridiculisent. Ici, le type fait une conférence devant une salle quasi vide, à peine 3 personnes. C’est dire l’intérêt que son propos suscite. Ceci dit, la psychiatrisation des opposants est un grand classique des cocos. Critiquer le socialisme scientifique valait l’asile à vie. Rien de neuf donc. Enfin, si, aujourd’hui nous savons de quels crimes ils sont capables. On ne les laissera plus faire.

            N’insistez pas, Eloi / Brionne, vous avez déjà perdu la partie.

          • “La psychiatrie punitive en URSS était un système utilisé pour emprisonner les dissidents dans les hôpitaux psychiatriques, appelés psikhouchka (психушка en russe), souvent sous le diagnostic de « schizophrénie torpide »1 ou « schizophrénie latente », « schizophrénie larvée », « schizophrénie lente », « schizophrénie stagnante ». Certaines sources, datant de 2007-2009, signalaient que la pratique de l’abus de l’internement psychiatrique a toujours lieu dans la Russie contemporaine.” – Wikipedia

        • Brionette,

          Concernant votre premier graphique, je vous ai invité à découvrir par vous même, sous l’article Le pic de chaleur de 2023, un épisode dont les causes sont multifactorielles, ce en quoi nous avons a faire a de la pseudo-science. Il y a des trucages qui vous illusionnent.

          Vous nous avez écrit : La dernière fois que le CO2 avait été au dessous de 400 ppm c’était il y a plus de 3 millions d’années.

          Il est tout bonnement impossible de savoir avec exactitude le taux de CO2 d’il y a 3 millions d’années. Vous oubliée les marges d’erreurs énormes, les incertitudes. Vous faites de la climatologie une science exact, ce qu’elle n’est pas.

          Votre graphique est une hérésie absolue d’un point de vue scientifique. Mais vu que ça vient de la NASA, vous y croyez, car vous vous persuadez, peut-être, qu’il ne peut pas y avoir de problèmes de méthodologie, de déontologies, de corruption scientifique au sein de cette institution concernant la climatologie et cette histoire de CO2.

          Concernant les données satellitaires :

          Même Ryan J. Kramer, ayant travaille à la NASA, spécialiste de la question, a affirmé en 2021 : “it doesn’t tell us what factors are causing changes in the energy balance.” / “Cela ne nous dit pas quels facteurs provoquent des changements dans le bilan énergétique.”

          L’ancienne technique dont il parle et qui ne prouverait rien, qui selon lui n’amènerait pas à pouvoir dire quels sont exactement les facteurs causant des changements dans la balance énergétique :

          “NASA’s Clouds and the Earth’s Radiant Energy System (CERES) project studies the flow of radiation at the top of Earth’s atmosphere. A series of CERES instruments have continuously flown on satellites since 1997. Each measures how much energy enters Earth’s system and how much leaves, giving the overall net change in radiation. That data, in combination with other data sources such as ocean heat measurements, shows that there’s an energy imbalance on our planet.”

          ////////////////////////////////////

          Il a donc travaillé avec une nouvelle méthode qui soi-disant prouverait que c’est bien le CO2.

          Mais … Car il y a toujours un mais…

          Concernant l’étude de 2021 / Observational Evidence of Increasing Global Radiative Forcing – 2021

          Selon Kramer et al. 2021, les résultats de leurs recherches seraient la preuve directe que les activités humaines modifient le bilan énergétique de la Terre. Et bien entendu les alarmistes climatiques se sont emparés de ces résultats pour pointer du doigt les émissions de CO2…

          Pour comprendre cette étude très technique il faut savoir que les auteurs se basent sur le projet CERES (Clouds and the Earth’s Radiant Energy System) de la NASA, qui étudie le flux de rayonnement au sommet de l’atmosphère terrestre (TOA, Top of the Atmosphere). En effet, une série d’instruments CERES fonctionnent en continu sur des satellites depuis 1997. Chacun mesure la quantité d’énergie qui entre dans le système terrestre (des ondes courtes, en provenance du soleil) et la quantité qui en sort sous forme d’infra-rouges à ondes plus longues, donnant le changement net global du rayonnement. Ces données, combinées à d’autres sources de données telles que les mesures de la chaleur des océans, suggèrent qu’il existerait un déséquilibre énergétique sur notre planète.

          Cependant, si ce déséquilibre existe, les données CERES ne nous disent pas quels seraient les facteurs qui provoqueraient ces changements observés dans le bilan énergétique.

          Et c’est ici qu’intervient l’étude de Kramer et al 2021. Ces auteurs ont utilisé une nouvelle technique pour analyser la part du changement énergétique total qui serait causée par les humains… Les chercheurs ont calculé dans quelle mesure le déséquilibre était causé par des fluctuations de facteurs naturels, tels que la vapeur d’eau, les nuages, la température et l’albédo de surface (essentiellement la luminosité ou la réflectivité de la surface de la Terre). Par exemple, l’instrument Atmospheric Infrared Sounder (AIRS) du satellite Aqua de la NASA mesure la vapeur d’eau dans l’atmosphère terrestre. La vapeur d’eau absorbe l’énergie sous forme de chaleur, de sorte que les changements dans la vapeur d’eau affectent la quantité d’énergie qui quitte finalement le système terrestre. Les chercheurs ont ainsi calculé le changement d’énergie causé par chacun des facteurs naturels, puis ils ont soustrait les valeurs du total. La partie restante est le forçage radiatif qui serait causé par les humains.

          Nous sommes donc face à un traitement mathématique particulier de données obtenues par satellites, données elles-mêmes entachées d’erreurs instrumentales…

          Après avoir effectué leur calcul, les chercheurs ont découvert que les activités humaines auraient entraîné une augmentation du forçage radiatif sur Terre de (seulement) 0.53 ± 0.11 W/m2 entre 2003 et 2018, soit sur 15 ans. Selon eux, cette augmentation proviendrait principalement des émissions de gaz à effet de serre provenant d’éléments tels que la production d’électricité, les transports et la fabrication industrielle. Les aérosols réfléchissants (qui ont diminué ces dernières années) contribuent également au déséquilibre.

          Venons-en maintenant aux problèmes :

          – Est-il possible, à l’échelle mondiale et par des observations instrumentales, de distinguer les causes d’un écart de forçage radiatif de seulement 0,53 W m-2 sur une période aussi courte de 15 ans ? Il faut savoir par exemple que la précision des instruments mesurant la TSI (Total Solar Irradiance) varie entre ± 0.5 et ± 1.3 W/m2. Remarquons dès lors l’exploit des chercheurs qui obtiennent 0,53 ± 0.11 W/m2… Ceci n’est pas très sérieux…

          – Un changement si faible (0.53 W/m2) pourrait aussi être causé par une variation de la quantité de nuages dans la troposphère. Il suffirait que la couverture nuageuse ait varié de seulement 0.27% (voyez la discussion sur le blog de Judith Curry : https://judithcurry.com/2021/03/28/a-pertinent-climate-question/). Mais ceci n’est pas mesurable. Même une variation de seulement 1% de la couverture nuageuse n’est pas détectable à l’échelle mondiale… Les auteurs attribuent donc la variation détectée au taux de CO2 (car c’est politiquement correct) mais cela pourrait très bien être causé par une variation de la quantité de nuages.

          – Et même si tout ceci était vrai, et que les 0.5 W/m2 seraient bien causé par du CO2, rappelez-vous que le CO2 humain ne représente que 4% des émissions annuelles de CO2 (qui sont essentiellement naturelles)… Et n’oublions pas non plus que c’est l’eau qui est le facteur le plus important dans tous les phénomènes de transport de chaleur (avec une terre couverte à 70% par des océans). Non, cette étude de Kramer ne nous convainc pas!!

          Pour terminer, remarquons que les alarmistes climatiques n’aiment pas les satellites qui mesurent la température de la basse troposphère (par exemple les satellites RSS et UAH) car ceux-ci nous montrent que le réchauffement global n’est pas très important. Par contre, ils adorent les satellites lorsqu’ils démontrent qu’il y aurait un déséquilibre radiatif, comme dans le cas de Kramer et al. 2021…

          • Brionne,

            Mon commentaire n’affirme pas que cela ne monte pas… Mais que les données satellitaires ne prouveraient rien concernant le CO2 de l’activité humaine.

            Rien ne prouve de toute façon qu’il y aurait corrélation entre CO2 de l’activité humaine et hausse des températures.

            C’est une hypothèse parmi d’autres hypothèse.

            Vous en faites une loi physique, une vérité scientifique absolue.

            En plus de réinventer des lois physiques. D’en faire des adaptations.

            Et l’on finit par se déconnecter de la réalité observable.

            Dans un système ouvert, fermé, il peut y avoir conservation de l’énergie…

            Le CO2 de l’activité humaine peut réchauffer la planète.

            Oui, oui Brionette. On y croit.

            PS : c’est quoi votre démonstration physique, mathématique, comme quoi la loi de la conservation de l’énergie peut prouver que le CO2 de l’activité humaine réchauffe la planète.
            dans un système fermé (le système Terre-Atmosphère est un système fermé). Vous pouvez gagner le prix Nobel de physique avec ça.

            HA HA HA !

        • “Pour montrer que c’est le CO2 la cause, c’est ça qu’il faut regarder:”

          HA HA HA !

          Brionnette, il est encore temps de vous réveiller et de sortir de l’illusionnisme.

          Ce graphique ne prouve absolument rien.

          Qui croyez-vous convaincre ici ?

          Il y a tout un très grand ensemble d’incertitudes, tout un tas de phénomène d’ordres terrestres et cosmique mal compris, voir pas compris du tout, aux interaction hautement complexes, mal comprises, voire pas comprise du tout. Tout un tas d’inconnus.

          Mais vous n’en tenez pas compte. Et vous nous postez des graphiques sans réfléchir.

          Prenez un peu plus de temps pour méditer ces questions. La climatologie n’est pas une science exacte, et une science récente de plus.

          Mais non, c’est le CO2 de l’activité humaine et pas autre chose.

          Pour votre gouverne, le réchauffement aurait commencé avant la Révolution industrielle.

          Pourquoi n’en tenez-vous pas compte ?

          Beaucoup de réchauffistes que j’ai rencontré, ont l’impression de comprendre LA science avec tout ça, ça les réconforte. Ils ne comprennent pas qu’ils sont face à une complexité qui dépasse même les plus grands spécialistes.

          Et de petits propagandistes profitent de l’incrédulité des gens, voire endoctrinent les plus jeunes.

          Il faut aller discuter avec des jeunes de l’Académie du Climat à Paris, pour se rendre compte des ravages de la propagande.

          Terrible.

          Ne pas oublier que tout cela génère chez certains jeunes beaucoup d’anxiété.

          Criminel selon moi.

        • Tenez, où l’on voit que le réchauffement aurai commencé avant la Révolution industrielle :

          — *“Reconstruction paléoclimatique utilisant de multiples “enregistrements climatiques”, d’après données collectées par l’IPCC pour son rapport 2006″. / https://skepticalscience.com/pics/ipcc2007_fig6-10b.png

          — Et la avec une retouche de Planète Terre : “Figure 2. Variations de la température moyenne à la surface de l’hémisphère Nord au cours des 1 300 dernières années” :

          https://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/objets/Images/variations-climatiques-bases/T-hemisphere-Nord-depuis-700.jpg

          • Carras, les 2 liens que vous avez relayés démontrent exactement l’inverse de ce que vous dites….
            C’est fascinant.
            Ca va pas mieux, vous, Carras, hein? …

          • Brionne,

            L’augmentation commence bien avant qu’il y ait dans l’atmosphère la quantité de CO2 qui selon le GIEC pourrait “réchauffer” la planète. La Révolution industrielle commence en Angleterre fin 18e siècle, puis se développe en France au 19e siècle.

            L’Allemagne puis les États-Unis, s’industrialiseront à partir du milieu du XIXe siècle. Puis la Russie et le Japon début 20e.

            Mais peut être croyez-vous que c’est la quantité de CO2 émise en Angleterre qui a commencé à faire monter mondialement les température ?

            Vous ne voyez pas que ça commence à monter avant que la Révolution industrielle s’étende à toute l’Europe, et à l’Amérique ?

            Expliquez-moi si je me trompe.

  2. Bonjour à tous,

    Je viens de regarder la dernière de David de Science étonnant, et je l’ai trouvé vraiment très intéressante, et conseille à tous climato-sceptique ou climato-réchauffiste de la regarder, qui aborde des notions qu’il est selon indispensable de connaître pour être en mesure de débattre sur la question de la validité de la thèse réchauffsite.
    Aussi, il pose à la fin de sa vidéo, la question qui est selon moi fondamentale, c’est-à-dire quel pourrait être l’impact d’un forçage radiatif du à un doublement de la concentration en CO² dans l’atmosphère sur les températures de surface de la Terre.
    https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

    PS : J’attends avec impatience la vidéo qui suivra, et comment celui-ci parler du mécanisme d’évaporation, qui comme il est dit sur cet article est “le principal régulateur du climat”. https://climatetverite.net/2021/11/22/contribution-du-methane-a-l-effet-de-serre/

    • Bonjour Sébastien,

      Allons, allons, soyez un peu sérieux trouvez nous des sites qui tiennent un peu la route pas climat et vérité et n’opposez pas des charlatans à un vrai scientifique.

      Bonne journée.

    • Sébastien,

      J’oubliais,

      Combien de fois faudra t-il vous dire que si la vapeur d’eau est le premier GES en quantité ce n’est pas elle qui régule le climat elle ne peut que l’amplifier. Vous commencez par apprendre la relation de Clausius/Clapeyron, vous regardez un émagramme et vous revenez me voir.

      Cordialement

    • Roger,

      Bien, toutes ces études même si elles sont sujettes à caution reconnaissent le rôle essentiel du CO2 dans la machine climatique. Ce rôle est tellement essentiel que toutes ces études cherchent à en diminuer la portée.

      Allez expliquer ça au fan de Geuskens et à Sébastien.

      J’attends toujours vos explications sur les températures qui seraient à l’origine du réchauffement sachant que 5° (différence entre un maximum glaciaire et un interglaciaire) = 100ppm aujourd’hui le taux de CO2 atmosphérique est passé de 280 ppm à 415 il faudrait une augmentation de température d’au moins 7° Où est elle ?

      • “Sujettes à caution” et moi qui était persuadé que vous diriez plutôt un truc du genre : Roger il ne s’agit pas là de science compétente étant donné que celles-ci n’ont pas servi de support aux rapports du GIEC.

        Sinon je serais curieux que vous nous expliquez en quoi ces études reconnaissent-elles “le rôle essentiel du CO² dans la machine climatique” ? Quelle définition donnez-vous au mot “essentiel” ?

        “Ce rôle est tellement essentiel que toutes ces études cherchent à en diminuer la portée.” CQFD

        • Bonssoir Sébastien

          Vous avez écrit :”Sinon je serais curieux que vous nous expliquez en quoi ces études reconnaissent-elles “le rôle essentiel du CO² dans la machine climatique” ? Quelle définition donnez-vous au mot “essentiel” ?” Si vous n’êtes même pas capable de comprendre ça je ne peux rien pour vous. A votre avis, quand on cherche à diminuer l’importance de quelque chose c’est à cause de quoi ?

    • Roger

      Ah, j’oubliais, toutes les études que vous avez indiquées disent que c’est le CO2 qui pilote les températures pas l’inverse. C’est ballot non ?

      Conclusion les climatopseudoréalistes disent tout et son contraire mais ça n’a pas d’importance la science ils s’en fichent. Seule leur idéologie compte.

    • Merci Roger pour le lien. Je n’imaginais pas qu’il existait autant d’études concluant qu’un doublement de la concentration en CO² atmosphérique aurait pour effet de n’augmenter la température que de seulement quelques dixièmes de degrés.

      Je n’ai pas lu l’ensemble des conclusion des 135 études dont il est question, mais parmi celles que j’ai lu deux d’entre elles ont particulièrement attirés mon attention car celles-ci ont repris peu ou prou la valeur communément admise par la communauté scientifique du forçage radiatif supplémentaire que provoquerait un doublement de la concentration en CO².

      “En utilisant ce modèle climatique, il est possible d’estimer la réponse de la température des hémisphères à un forçage radiatif accru dû aux gaz à effet de serre. En supposant que l’échange d’énergie saisonnier entre les hémisphères est négligeable et qu’un doublement du niveau de dioxyde de carbone entraînerait un forçage de 3,7 W/m2, il est possible de calculer la sensibilité du climat. Cette sensibilité climatique a été calculée dans ce cas à environ 0,5°C pour NH et à environ 0,2°C pour SH si les hypothèses d’efficacité du GIEC sont utilisées.” (Cederlöf, 2014)

      “Le CO2 est responsable d’environ 2,7 % du [forçage radiatif] total de tous les [gaz à effet de serre]. … Selon le modèle quadratique, ΔRF = 3,26 W/m² pour un doublement du CO2 de 275 à 550 ppmv. Sur la base d’un taux proportionnel, ΔRF = 3,26 W/m² générerait une augmentation de la
      température atmosphérique de seulement 33°C x (3,26/324) = 0,33°C.” (Lightfoot and Mamer, 2014)

      Une autre étude, parle elle d’une contribution à l’effet de serre près de 3 fois supérieur, mais n’aboutis qu’à une augmentation de 0,6°C (cette dernièrement remettant en cause la valeur du forçage radiatif de 3,7W/m² utilisée par le GIEC).
      “La contribution du CO2 à l’effet de serre est de 7,3 %, ce qui correspond à une augmentation de 2,4 °C de la température. La reproduction du forçage radiatif (FR) du CO2 a montré que la valeur du FR de la sensibilité climatique était de 2,16 Wm-2, soit 41,6 % de moins que les 3,7 Wm-2 utilisés par le GIEC. Un modèle climatique montrant une sensibilité climatique (SC) de 0,6°C correspond à la contribution du CO2 dans l’effet de serre, ce qui n’est pas le cas du modèle climatique du GIEC montrant une SC de 1,8°C ou 1,2°C.” (Ollila 2019)

      “En attendant, quel gâchis de talent pour une cause perdue !” Je ne vous fait pas dire.

      • A vu de nez, ces études indiquent un impact moyen de 0,2 °C pour un doublement de la quantité de CO2 atmosphérique de 280 à 560 ppm et un impact pratiquement nul des émissions humaines dès lors que le CO2 anthropique ne représente qu’une fraction marginale du total présent dans l’atmosphère.

  3. Comment encore croire ce que l’on vous raconte dans les revues scientifiques ?

    https://www.nationalgeographic.fr/environnement/tout-comprendre-sur-el-nino
    “””””””””””Au début d’un El Niño, les alizés qui balaient habituellement la surface du Pacifique tropical s’affaiblissent. En général, ces vents poussent les eaux chaudes de surface de l’océan vers l’est, en direction de l’Asie et de l’Australie, où elles sont essentiellement rassemblées en une gigantesque piscine chaude par l’Australie au sud, l’archipel indonésien près de l’équateur et le sud-est de l’Asie.”””””””
    Quand on confond OUEST et EST on peut aussi bien confondre cause et conséquence ; je parle de la vitesse de rotation de la Terre pendant les phénomènes El Nino

  4. Bonjour, Brionne

    cf votre réponse à Roger

    Oui, çà monte en continu depuis qu’on le mesure à Hawaï, le CO2. Mais il ne vous aura pas échappé que cette fameuse courbe de Keeling est en dents de scie. L’explication en est que la photosynthèse fait momentanément et sensiblement baisser la teneur en ppm (ou plutôt en vpm, je ne sais plus ). Mais regardez attentivement le milieu de la courbe. Vers 1990 – 1993, on observe une légère stabilisation (pourquoi ?), alors que l’incidence du covid n’en a donné aucune.

      • C’est amusant que vous parliez de l’URSS, parce que nous avons exactement le même phénomène de science corrompue par la politique, pour l’URSS c’était le lyssenkisme de triste mémoire.

        Les centaines de milliards se déversent sur les études “conformes” et les scientifiques qui osent aller contre votre dogme sont insultés, licenciés et censurés.
        Les moins idiots des collabos savent que c’est une escroquerie, mais tous n’ont de loin pas l’âme de résistants et il y a la marmite à faire bouillir…

        De toute façon votre religion va finir comme le communisme en Russie.
        Après avoir affamé et privé les gens de libertés, foutu la m… avec vos “solutions” qui ne marchent pas, les gens vont bien finir pas s’apercevoir que le climat se fout totalement de votre religion qui prétend qu’un gaz qui ne fait que 0,04% de l’atmosphère et dont l’Homme n’a que 3% de part “contrôle” le climat.

    • Les émissions de CO2 n’ont baissé que de 5% en 2020. La hausse du CO2 a donc été de 2.4 ppm au lieu de 2.5 ppm. Normal que ça ne se voit presque pas sur la courbe
      Vous confondez flux et stock, sérac

    • Vous ne supportez pas qu’on vous contredise vos inepties, fritz ?
      Parlez vous à vous -même devant votre glace, fritz, vous serez encore plus sur de ne pas être contredit.

    • Ces deux croyants de la secte de l’apocalypse ne vont rien tuer du tout, reprenez vous.
      Ils font quelques commentaires dont tout le monde se fout à part deux trois types comme nous qui aiment bien argumenter avec les croyants.

      Comme pour le communisme au début, cette secte a gagné pour l’instant à coup de censure et de gigantesques détournement de fonds public pour acheter les “bons” résultats de leur pseudo-science, mais elle porte les germes de sa propre destruction.

      Au nom du climat, ils vont plonger les gens dans la misère et le totalitarisme alors que leurs évêques voleront en jet privé.

      Tout est déjà commencé depuis un moment d’ailleurs.
      La transition énergétique allemande est un échec d’ampleur industriel, 1/3 des Français sont au bord de la misère, le totalitarisme “soft” est déjà là et beaucoup commencent à en avoir marre des curés-de-l’apocalypse-en-jet-privés.

      Comme pour le communisme, ils vont devoir augmenter encore la répression pour contrer la contestation (ça arrive via les nouvelles lois de censure de la France et de l’UE) et la différence entre leurs discours et la réalité va gentiment atteindre la hauteur de la fosse des Mariannes.

  5. Je partage l’avis de Fritz. Pourquoi continuer de répondre à Eloi (ou Brionne qui est la même personne ?) puisqu’il ne dévie pas de sa trajectoire ? C’est son choix, je le respecte ; mais que l’on arrête de saturer le site avec des échanges qui ne mènent à rien puisque personne ne veut céder. Laissons faire la Nature, elle est plus sensée que ces dialogues stériles, finalement !

    • @Lebigre
      Brionne et Eloi sont des robots créés avec l’Intelligence artificielle par des gens qui veulent tuer le blog de Rittaud ; je pense que Nicolas Carras est de même , étalant des idées de climato sceptiques pour entretenir des pages entières de discussions stériles
      Fritz

      • frederic sommer : “je pense que Nicolas Carras est de même”

        Vous pensez ? C’est bien.

        On ne jette pas le discrédit sur les gens sans un minimum de preuves.

        Procès d’intention.

        Vous auriez du vérifier avant d’écrire. Allez sur ma chaine Youtube. Ou me poser directement la question. La communication ça sert aussi à ça.

        Je reposte ici mon commentaire en réponse à Fritz, posté sous un autre article :

        Fritz, bonjour

        Je pourri ce blog ?

        Vous devez mal lire mes commentaires.

        Brionne, Eloi, écrivent ici des choses, je leur réponds.

        Eloi se permet de rabaisser les gens ici, de les prendre pour des abrutis continuellement, entre autre écrire un nombre incalculable de bêtises, je lui réponds.

        Si la modération ne veut pas que l’on réponde à Brionne ou à Eloi, que la modération bloque Eloi et Brionne.

        Je ne crois pas que ni Brionne, ni Eloi, détruisent ce blog, contrairement à ce que vous affirmez dans un autre commentaire.

        Ils sont là, avec d’autres “croyant”, c’est tout. Il y en aura d’autres. Ils y a des gens qui lisent les commentaires, on ne peut pas laisser des Brionne et des Eloi écrire n’importe quoi sans intervenir.

        Bonne journée

        • @ Nicolas
          “”””””Si la modération ne veut pas que l’on réponde à Brionne ou à Eloi, que la modération bloque Eloi et Brionne.”””””””
          Eloi c’est Robert , brionne je ne sais pas mais la meilleure façon de garder la liberté d’expression sur ce blog , ce n’est pas de bloquer des intervenants , il suffit si vous êtes d’accord avec moi de ne pas répondre à leurs commentaires , ce qui a marché avec Robert , mais ne marche plus à cause de gens comme vous

          • Oh, vous savez, fritz, moi, ça importe peu que quiconque réponde ou pas…Moi, quand je vois passer une ânerie (et ici c’est un festival,..)…qui contredit les principes élémentaires de la physique, je commente…Point barre. Qu’un Carras ou qu’un autre crétin de son acabit vocifère et gesticule derrière ou pas, ça ne change pas grand chose.
            Ah, au fait, fritz je ne suis pas un robot, ni un reptilien illuminati. Faudra penser à soigner votre parano, fritz

          • @Brionne
            C’est amusant ce que vous dites sur la physique, parce que le prix Nobel de physique 2022 a dit que vous étiez des escrocs et il s’est fait “Galiled” par votre secte qui a moyennement apprécié qu’il puisse y avoir une quelconque contradiction dans leur “science” qu’ils corrompent, pardon, qu’ils paient pourtant très cher (avec l’argent des autres évidemment).

            C’est encore plus drôle de voir de plus en plus de pages wiki d’experts anciennement connus et reconnus êtres parsemés de termes comme “complotistes” dès que ces experts vous contredisent.
            On se croirait presque en URSS.

            Décidément, rien ne change avec les rouges, même avec une petite couche de vert pastèque dessus.

  6. @Fritz
    Vous avez parfaitement raison, c’est sans issue. Ces gens sont obsédés par le CO2 et n’en démordront pas.
    Ils ne sont pas là pour discuter et réfléchir avec les autres, mais pour essayer de les convertir à leur idéologie.

    Je n’avais pas beaucoup apprécié l’intervention de Mr Lebigre, mais je dois reconnaître qu’il n’avait pas tort.
    Surtout qu’en finalité, je n’ai pas obtenu de réponse à mes questions. Ou bien elles les dérangent, ou bien ils sont incapables d’y répondre. Probablement les deux.

    Quand on en sera tous réduits à vivre comme des Congolais, ils nous ficheront peut-être la paix.

    • Bonjour ohmdeboi

      Vous dites :”Ces gens sont obsédés par le CO2 et n’en démordront pas.” Mais on attend toujours la démonstration éclatante que ce n’est pas le CO2 qui est en cause et spécialement celui émis par nous.

      Il ne faut pas inverser les rôles, ce qui rejettent ce que dit la science compétente sur le sujet bien qu’étant ignorants du sujet c’est bien les climatosceptiques, NON ? Vous êtes dans le déni par idéologie mais n’avez même pas le courage d’assumer. En définitive ceux qui sont du mauvais coté de la route ce ne sont pas les réchauffistes comme vous les appelez.

      • “En définitive ceux qui sont du mauvais coté de la route ce ne sont pas les réchauffistes comme vous les appelez.” Libre à vous de le penser.

        “on attend toujours la démonstration éclatante que ce n’est pas le CO2 qui est en cause et spécialement celui émis par nous.” Quand à nous on attend toujours à ce que vous nous expliquer ce qui aurait pu provoquer les différentes phases de réchauffement et de refroidissement qu’a connu la Terre avant que l’homme ne se mettent à exploiter les énergies fossiles.
        Bon cela dit rassurez-vous je ne me fait guère d’illusion à ce sujet et sais pertinemment que comme les fois précédentes vous botterez de nouveau en touche. Mais qui sais après tout, c’est peut-être là votre façon à vous de convaincre les gens de la validité de votre théorie selon laquelle ce serait le CO² qui piloterait le climat.

        Allez bye bye monsieur le troll.

        • Oh, ben, Monsieur G, c’est assez connu: Les différentes périodes de refroidissement et réchauffement dans la très longue Histoire de la Terre ont de multiples causes :tectoniques, solaires, astronomiques, volcaniques, océaniques, atmosphériques….
          Mais la plupart de ces facteurs varient sur des échelles très longues, de plusieurs milliers ou plusieurs millions d’années.
          A l’échelle du siècle passé, aucun de ces facteurs n’a varié significativement, sauf le CO2 et les GES, qui ont varié de manière (très) brutale.
          Tenez, écoutez cette vidéo très pédagogique, ça fera un début d’éducation sur le sujet. Ca dure une heure. C’est pas trop ?
          https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=334s

          • “Oh, ben, Monsieur G, c’est assez connu: Les différentes périodes de refroidissement et réchauffement dans la très longue Histoire de la Terre ont de multiples causes :tectoniques, solaires, astronomiques, volcaniques, océaniques, atmosphériques….”. Ça il faut plutôt tenter de l’expliquer à votre compère qui est convaincu que c’est le CO² qui pilote le climat.

            “Mais la plupart de ces facteurs varient sur des échelles très longues, de plusieurs milliers ou plusieurs millions d’années.” ???

            “A l’échelle du siècle passé, aucun de ces facteurs n’a varié significativement, sauf le CO2 et les GES, qui ont varié de manière (très) brutale.” Je vous laisse la responsabilité de vos propos.
            Sachez toutefois qu’une récente étude a montré qu’en ne tenant compte que des relevés de températures issus de stations rurales et en utilisant une autre méthode pour mesurer l’activité solaire, il était alors possible d’établir une assez bonne corrélation entre les variation de dernière et l’évolution des températures au cours du siècle dernier.

            Voici le graphique tiré de l’étude en question : https://www.ceres-science.com/post/new-study-suggests-global-warming-could-be-mostly-an-urban-problem
            Aussi, cette étude suggère que 40 % du réchauffement depuis 1850 pourrait être expliqué en tenant simplement compte des effets d’îlots de chaleurs urbains.

            Enfin pour ce qui est de l’origine du réchauffement de ce début de 2ème millénaire, celui-ci pourrait principalement s’expliquer par la diminution de la couverture nuageuse qui augmente la durée d’ensoleillement et par conséquent contribue à l’augmentation des températures.
            Voici deux graphiques qui permettent de se rendre compte de la chose :
            https://www.skyfall.fr/wp-content/2023/08/fig1.jpg
            https://www.skyfall.fr/wp-content/2023/08/fig-2.jpg

            L’auteur de l’article dont j’ai tiré les graphiques émets deux hypothèses qui pourrait selon lui expliquer cette diminution :
            1 – La réduction des aérosols (particules de poussière) due au contrôle de la pollution de l’air au cours des 30 dernières années. Les aérosols peuvent favoriser la formation de nuages. Un air plus pur peut avoir réduit la formation de nuages bas.
            2 – Le réchauffement de l’Atlantique observé depuis 1985 dû à l’Oscillation Décennale Atlantique (AMO), qui oscille selon un cycle de 60 ans entre périodes chaudes et froides. La corrélation est élevée.
            https://www.skyfall.fr/wp-content/2023/08/fig-4.jpg

          • @Brionne
            A part une corrélation logique, puisque le CO2 est un marqueur d’activité biologique et que la biomasse augmente toujours dans les périodes chaudes il y a zéro preuve dans les études du GIEC que le CO2 qui compose 0,04% de l’atmosphère est responsable d’un soubresaut climatique qui n’a strictement rien d’exceptionnel.

            Zéro !
            Juste des corrélations foireuses et des chiffres balancés au doigt mouillé.

            Un petit calcul du niveau école primaire montre que l’augmentation du CO2 engendrée par l’Homme est l’équivalent d’augmenter la longueur d’un terrain de football de l’épaisseur d’un cheveu tous les 15 ans, étant entendu que cette longueur représente elle-même une infime fraction de l’atmosphère à savoir 0,04%.

            Si d’aussi infimes variations et quantités contrôlaient le climat, il n’y aurait plus de vie ou même jamais eu de vie sur Terre.

            Un type sur un nuage est limite plus crédible que votre pseudo-science.

  7. Message pour USBECK et Benoit Rittaud
    Vu que tous les articles sont pollués actuellement par un excès de commentaires d’un petit nombre de commentateurs , je vous propose d’ouvrir un article intitulé:” discussions sur la pollution médiatique concernant le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique ” auteurs Eloi , Brionne et Nicolas Carras
    Je pense que cela permettrait de remettre les discussions et commentaires dans le fil des articles parlant de sujets plus intéressants

    • Bonjour Fritz

      Je ne sais pas qui vous êtes. Mais vous récidivez.

      Pour qui vous prenez-vous pour me mettre sur un même plan critique qu’Eloi et Brionne ? Et je ne suis pas le seul à leur répondre de toute façon.

      Je crois, intuitivement, qu’avant même cette histoire, vous avez un problème avec moi.

      Vous vous rappeler votre commentaire me concernant ? Sous l’article Le climat de l’année 2023 a été très perturbé par le soleil

      Je vous cite : @Nicolas
      “Ne dites pas trop de conneries ; il y en a qui pourrait croire qu’on parle sérieusement ; et puis sur d’autres sites , SVP enlevez votre photo ; elle ne nous avantage pas
      Désolé pour le dire”

      Vous cherchez une problématique avec moi ? C’est juste une question que je vous pose ?

      Je n’ai pas le souvenir d’en avoir cherchée une avec vous.

      Keep your distance.

    • Et là, quelque part, vous incitez Brionne à vous répondre. Comme il l’a fait plus haut. Donc à intervenir sur ce site alors qu’il semblerait bien que vous aimeriez qu’il ne le fasse plus.

    • @Fritz
      Ici, il n’y a que quelque rares passionnés de science qui aiment se frotter aux trois adeptes de la secte de l’apocalypse en croisade.

      Grâce à une propagande et censure éhontée financée par de l’argent public, ils ont en apparence gagné la populace puisqu’il n’y a plus de débats publics. Cette période très “2005” est désormais derrière nous.

      Par contre à cause d’eux, les gens sont de plus en plus dans la misère (1/3 des Français). Ces nouveau pauvres goûtent de plus en plus au totalitarisme “vert” dès qu’ils contestent et ils s’aperçoivent bien que les évêques de la secte sont tous en jet privé pendant qu’eux se demandent s’ils vont finir le mois.
      Ils s’aperçoivent aussi que les promesses de “transition” sont un grave échec et que tout ce que font les écolos est pareillement stupide, mensonger et contre-productif.

      On va beaucoup rire quand les lois anti-voiture vont être effectives, parce que ça va être l’URSS et les dirigeants & amis riches qui roulent en Zilch vont moyennement faire rire les anciennes classes moyennes occidentales.
      Au moins ça va clarifier la situation: dictature “verte” totalement injustifiée puisqu’il y aura zéro impact sur le climat.

      Mais à mon avis, il n’y a pas lieu de modérer, censurer, nettoyer les commentaires ici, la liberté, c’est justement ce qui manque bougrement à notre époque et nous ne sommes pas comme eux.

  8. L’innocence du carbone (Gervais), peut-être, mais quid de l’innocence du soleil ? Notre source d’énergie est pour les scientifiques en première approximation remarquablement constante, comme la vitesse de la lumière dans le vide par exemple, mais pour combien de temps ? Ce n’est qu’une bombe nucléaire comme toutes les autres étoiles, ne l’oublions pas. Je ne suis pas très calé en astronomie, je suis simplement un amoureux du ciel nocturne (j’ai la chance de vivre à la campagne, là où on peut admirer la voie lactée). Or ils s’est passé récemment une phénomène troublant. Une étoile principale nommée Bételgeuse (alpha Orionis) s’est brusquement affaiblie de plusieurs magnitudes. Elle brillait en rouge depuis la nuit des temps dans notre ciel d’hiver, avec sa comparse Rigel, une belle étoile bleue et les “trois rois” alignés (Alnikar, Alnilam et Mintaka), formant avec quelques autres la magnifique constellation d’Orion. Et là, pas besoin de télescope ni de jumelles, j’ai observé avec stupéfaction cet affaiblissement à l’oeil nu (avec un bon cache-nez). Et puis tout test redevenu normal après pas mal de mois, ouf ! Qu’arrivait-t-il sur terre (et sur les autres planètes) s’il prenait l’envie à notre bonne étoile de faire de même ?

  9. Bonsoir Sébastien

    citation :”Aussi, cette étude suggère que 40 % du réchauffement depuis 1850 pourrait être expliqué en tenant simplement compte des effets d’îlots de chaleurs urbains.”

    Avec une planète recouverte à 70% par les océans ? Sans oublier que les ICU sont pris en compte dans l’établissement des écarts de températures; il ne faut pas prendre les vrais spécialistes de la question pour des idiots. Peut-on en dire autant des auteurs de cette étude ? J’en doute.

    Voyons ceci : https://www.skyfall.fr/wp-content/2023/08/fig1.jpg

    Il ne s’agit que de l’Europe donc vouloir comparer ces données avec le réchauffement planétaire, on nomme ça de l’enfumage mais peut on attendre autre chose de la part des climatosoit-disantréalistes ? Non.

    Conclusion rien de nouveau sous le soleil. Au fait en parlant de soleil j’aimerais votre avis sur la vidéo de Ramstein si vous l’avez regardée bien entendu.

    • “Avec une planète recouverte à 70% par les océans ?” C’est hors sujet.

      “Sans oublier que les ICU sont pris en compte dans l’établissement des écarts de températures”. Et peut-on savoir au juste de combien de dixième de degrés les enregistrements de températures issus des stations urbaines ont-ils été revu à la baisse ?

      “Il ne s’agit que de l’Europe donc vouloir comparer ces données avec le réchauffement planétaire, on nomme ça de l’enfumage mais peut on attendre autre chose de la part des climato soit-disant réalistes ?” Et faire croire que le réchauffement fut partout le même aux différents endroits de la planète vous appelez ça comment ?

      Sur le graphique dont j’ai mis le lien ci-dessous, on peut très clairement voir que les zones de la planète s’étant le plus réchauffées depuis le début de ce 2ème millénaires sont situées dans l’Hémisphère Nord (+0.55° pour la zone comprise entre les latitudes 44°N et 64°N et +0,6° pour celle compris entre les latitudes 24°N et 44°N).
      En revanche pour les zones comprises entre les latitudes 44°S et 24°S et 64°S-44°S, on constate une augmentation de seulement +0,1°C.
      Quand à la zone inter-tropicale (24°N-24°S) qui représente tout de même 40% des surfaces terrestres, l’augmentation a été de +0,2°C, soit un peu moins que l’augmentation de la température globale de la planète qui avoisine les 0,25°C.
      https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2022/01/4-Evolution-des-temperatures-par-zones-terrestresmage.png

      Bien sûr vous pourrez me rétorquer que l’Hémisphère Nord ça n’est pas simplement l’Europe, mais vous admettrais j’imagine sans peine que le continent Nord-américain n’a pas du beaucoup contribué à l’élévation des températures de ce dernier (du moins pour la période qui nous intéresse).
      https://www.ncei.noaa.gov/access/monitoring/national-temperature-index/time-series/anom-tavg/ann/12
      https://www.canada.ca/en/environment-climate-change/services/climate-change/science-research-data/climate-trends-variability/trends-variations/annual-2022-bulletin/_jcr_content/par/mwscolumns_160411942/colpar-1/mwsadaptiveimage/image.img.jpg/1674149876624.jpg

      Conclusion : émettre l’hypothèse que le réchauffement de ce début de 2ème millénaire, pourrait notamment s’expliquer par la diminution de la couverture nuageuse en montrant qu’il existe en Europe une assez bonne corrélation entre cette dernière et la durée d’ensoleillement n’a rien d’une hypothèse farfelue.

      Cela dit je comprends tout à fait que celle-ci embête quelque peut les ayatollas du climat, car cela les met dans une position assez confortable : faut-il plutôt essayer de corriger certaines des externalités négative du capitalisme comme la pollution atmosphérique et voir alors le mercure grimper ou bien faut-il plutôt, comme le préconise le GIEC, tâcher de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle pour soi-disant éviter une catastrophe écologique mondiale ?
      That is the question.

      “Au fait en parlant de soleil j’aimerais votre avis sur la vidéo de Ramstein si vous l’avez regardée bien entendu.” Et pourrais-je savoir pour quelle raison voudriez-vous au juste avoir l’avis de ‘l’archétype de l’ignorant qui se mêle de choses qu’il ne comprend pas” ?

      • Bonjour Sébastien

        Citation:”émettre l’hypothèse que le réchauffement de ce début de 2ème millénaire, pourrait notamment s’expliquer par la diminution de la couverture nuageuse en montrant qu’il existe en Europe une assez bonne corrélation entre cette dernière et la durée d’ensoleillement n’a rien d’une hypothèse farfelue.”

        Bah si, surtout qu’on sait que le réchauffement se traduit majoritairement par des nuits moins froides.
        https://www.newscientist.com/article/2331321-greenhouse-gas-emissions-are-warming-up-nights-faster-than-days/

        Ceci dit vous avez besoin d’apprendre la notion de référentiel. Une région de n’est pas la planète tout comme la planète n’est pas le système solaire qui lui n’est pas une galaxie qui n’est pas l’univers.

        Pour la vidéo de Ramstein elle apporte la preuve formelle non seulement de l’existence de l’effet de serre mais encore du rôle majeur du CO2 dans le fonctionnement de la machine climatique.

        Jouzel dit la même chose

        https://www.youtube.com/watch?v=OtYKpEAnAkM

        Bonne journée

      • Sébastien,

        J’oubliais :

        Citation :”“Avec une planète recouverte à 70% par les océans ?” C’est hors sujet.”
        Ce n’est absolument pas hors sujet bien au contraire, vous dites que 40% du réchauffement actuel pourrait être expliqué par l’effet de chaleur urbain, D’une part comme la planète est composée à 70% d’eau, l’effet de chaleur urbain = 0 ou presque, et d’autre part, comme cet effet est totalement d’origine humaine, vous admettez que nous sommes responsables du réchauffement actuel.

      • “vous dites que 40% du réchauffement actuel pourrait être expliqué par l’effet de chaleur urbain, D’une part comme la planète est composée à 70% d’eau, l’effet de chaleur urbain = 0 ou presque, et d’autre part, comme cet effet est totalement d’origine humaine, vous admettez que nous sommes responsables du réchauffement actuel.” Visiblement vous semblez avoir quelques difficultés de compréhension Eloi. Je vais tâcher de vous expliquer les choses aussi clairement que possible à partir de l’article ci contre, de sorte à ce que même un écolier puisse le comprendre. https://www.ceres-science.com/post/new-study-suggests-global-warming-could-be-mostly-an-urban-problem

        Premièrement il convient de savoir que de nombreuses stations météorologiques utilisées pour calculer les températures mondiales sont situées dans des zones urbaines alors que celles-ci représentent moins de 4 % de la surface terrestre mondiale. Or, il est bien connu que les villes sont plus chaudes que les campagnes environnantes et du coup certains scientifiques craignent que les estimations actuelles du réchauffement climatique aient pu être contaminées par des effets d’îlots de chaleur urbains.
        En comparant les données issues de station rurales et urbaines à celle issues de stations, les auteurs de l’étude sont parvenus à a conclusion que 40% du réchauffement depuis 1850 pourrait être expliqué par l’effet de chaleur urbain, et vient donc en partie innocenter le CO² anthropique.
        Les auteurs proposent donc une autre courbe de l’évolution des températures depuis l’ère industrielle où n’est cette fois-ci tenu que des seules stations rurales.
        https://www.mdpi.com/climate/climate-11-00179/article_deploy/html/images/climate-11-00179-g003.png

        “Bah si, surtout qu’on sait que le réchauffement se traduit majoritairement par des nuits moins froides”. Et il ne vous ai as venu à l’esprit que cela pouvait notamment s’expliquer par le phénomène d’urbanisation. En effet comme l’a expliqué la directrice de recherche émérite au CNRS et membre du groupe d’urbanisme écologique de Sorbonne Université au rédacteur de cet article du National Geographic : « Plus une surface est sombre, et surtout minérale et non poreuse, plus elle absorbe le rayonnement du soleil et accumule la chaleur le jour. Ces matériaux omniprésents en ville restituent cette chaleur pendant la nuit et empêchent un refroidissement de la zone ». https://www.nationalgeographic.fr/environnement/climat-comment-rafraichir-les-villes

        Comme l’avait dit un lecteur de ce site il y a quelques semaines de cela, vous êtes vraiment du pain béni Eloi, les climato-sceptiques n’auraient pu espérer meilleur allié que vous. Alors encore une fois merci, je vous suis vraiment reconnaissant d’être venu sur ce site pour vous exprimer.

  10. Sébastien,

    J’oubliais, en fait on peut s’attendre à une augmentation de l’effet de chaleur urbain à cause de l’augmentation des températures et pas le contraire, c’est ballot non ?

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