La voiture électrique contribue à l’augmentation du CO2

par Rémy Prud’homme

Le remplacement des voitures thermiques par des voitures électriques a été, et continue d’être, vivement soutenu par les écologistes de partout. Au nom de la lutte contre l’ennemi public n°1 : le CO2. Les voitures thermiques brûlent en effet de l’essence ou du gazole, et ce faisant rejettent du CO2. On sait même combien : environ 2,5 kg par litre de carburant. Ce sont des voitures sales. C’est vrai. Les voitures électriques, au contraire, ne rejettent rien. Elles n’ont même pas de pot d’échappement. Ce sont des voitures propres. C’est faux.

C’est doublement faux. L’électricité qu’elles consomment en roulant est produite par des centrales qui rejettent du CO2. Les batteries qu’elles incorporent ont été produites dans des usines qui ont consommé beaucoup d’électricité, et donc rejeté beaucoup de CO2. Les véhicules électriques sont donc également sales. Le sont-ils plus – ou moins – que les véhicules thermiques qu’ils remplacent, et dont les rejets sont les mêmes partout ? 

La réponse à cette question est plurielle. Elle dépend du pays où la batterie a été fabriquée, et du pays où roule le véhicule. Parce que les rejets de CO2 du kWh d’électricité varient considérablement d’un pays à un autre : 80 grammes/kWh en France ; 400-500 grammes en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon ; 800 grammes en Chine.  En France, les véhicules électriques roulent au nucléaire ; en Chine, ils roulent au charbon.

Une voiture électrique dotée d’une batterie fabriquée en France, et roulant en France serait très écolo, et sur l’ensemble de sa vie rejetterait beaucoup moins de CO2 qu’une voiture thermique, environ trois fois moins. Hélas, une telle voiture est virtuelle, elle n’existe pas. Pratiquement toutes les voitures électriques qui circulent sur les routes de France ont des batteries chinoises. Ces voitures-là émettent au cours de leur vie à peu près autant de CO2 qu’une voiture thermique. 

Par contraste, un véhicule fabriqué en Chine et qui roule en Chine est une mini catastrophe écologique. Il émet presque trois fois plus de CO2 que le véhicule thermique auquel il se substitue. Redisons-le, une tonne de CO2 émise en Chine cause selon la doxa écologique exactement autant de dommage qu’une tonne de CO2 émise en France. Voilà donc un véhicule qui n’est pas du tout propre, mais sale, et même très sale. Malheureusement, les véhicules de ce type sont très nombreux. Ils constituent actuellement plus de la moitié du stock mondial de véhicules électriques. Il s’ensuit que, concrètement, aujourd’hui, dans le monde, la substitution de l’électrique au thermique a pour effet non pas de diminuer les rejets anthropiques de gaz à effet de serre mais bien de les augmenter.

Ce résultat inattendu embarrasse les croisés du combat contre les rejets de CO2, puisqu’il les transforme en traîtres à la Cause.  Ils refusent de le voir, cherchent à le cacher. Ils s’emploient à changer tout cela, en construisant à grand frais des usines de batteries chez nous, et cherchent à taxer les importations de batteries et de voitures chinoises, au risque de déclencher une guerre commerciale que nous ne sommes pas certains de gagner. En attendant, ils pourraient s’abstenir de qualifier de « propres » des véhicules qui, pour le moment au moins, ne le sont généralement pas.

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93 réflexions au sujet de « La voiture électrique contribue à l’augmentation du CO2 »

  1. Au-delà des émissions de CO2 dont, il faut le dire, on se moque éperdument, la voiture électrique reste pénalisée par son prix d’achat délirant, son autonomie ridicule sur autoroute à 130/140 km/h, son temps de charge rédhibitoire lors des longs trajets, le coût de l’électricité vendue à prix d’or en recharge rapide, le risque du vieillissement prématuré des batteries, leur fragilité intrinsèque, un marché de l’occasion qui peine à émerger et finalement une offre commerciale globalement indigente si on ne dispose pas de plus 50000 euros. Au milieu du marasme dissimulé par des taux de croissance typique d’un marché naissant mais qui ne dureront pas longtemps, surnage Tesla qui a parfaitement intégré ces défauts pour en limiter les désagréments pour les utilisateurs. Résultat : Tesla est en tête des ventes toutes motorisations confondues. Quelques Chinois, MG ou BYD par exemple, sont également sur la brèche pour apporter des propositions intéressantes, mais pas encore au niveau de Tesla. Et voilà que le gouvernement veut tuer dès 2024 les rares propositions efficientes en supprimant le bonus précisément pour ces quelques véhicules électriques qui ont trouvé leur marché, avec en perspective un effondrement des ventes l’année prochaine. C’est proprement inouï de bêtise, stupidité typique d’une économie dirigée en décomposition avancée. Au-delà, c’est une grande naïveté de croire que les constructeurs français pourraient se refaire la cerise grâce à cette manipulation fiscale. Il suffit de voir leurs offres actuelles (positionnement tarifaire inconséquent, équipements indispensables optionnels…) pour constater leur incompréhension profonde des besoins des clients (ou est-ce du mépris ?), comprendre pourquoi ils ne vendent pas et pourquoi ils ne vendront pas plus demain, même en pénalisant artificiellement la concurrence.

    • @Roger,

      Vous avez parfaitement raison.

      J’ajouterai qu’en qualité d’ingénieur, certes aéronautique, que la technologie utilisée, à savoir batterie (type nickel-manganèse-cobalt (NMC) et nickel-cobalt-aluminium (NCA) pour les plus répandues) et moteur rotor/stator (technologie à peine améliorée depuis 100 ans), n’évoluera pas bcp dans les 20 prochaines années. Le rapport autonomie / vitesse sera toujours aussi déplorable, ainsi que les temps de charge. Surtout dans un système où l’on parle de contraction énergétique ! Pour arriver à un état équivalent aux ratios obtenus par le thermique, il faudra à minima 50 ou 75 ans, et encore, nous allons faire face à des limites physiques obligeant à changer de système…

      Il eut été bien plus intelligent de concentrer nos efforts et notre argent, vers des carburants de substitution. Un moteur thermique, ou un réacteur pour sa version “haut de gamme”, n’est qu’une chambre de combustion qui nécessite un apport en comburant (ici l’air) et en carburant. Bref, on peut y mettre bien des choses à partir du moment où le mélange est explosif… Je rappelle que la France a le premier domaine maritime du monde, et que nous pourrions exploiter des fermes d’algues pour en tirer de l’huile dont l’indice d’octane est moindre que les hydrocarbures mais très intéressant…

      Utiliser des moteurs électriques pour de l’urbain, pourquoi pas ? Une énergie reste une énergie. Mais, pour toutes les autres applications (camion, avion, bateau, longs déplacements, armée, bus, groupe d’appoint, …) c’est une hérésie technique et financière…

      Nous fonçons droit dans un mur.

      • Pour les ménages qui n’ont qu’une voiture par choix ou par contrainte, on ne peut pas se contenter d’un usage urbain.

        Une Dacia essence de base à 12000 euros, parfaitement polyvalente y compris sur autoroute à 130 km/h, offre une autonomie de plus de 700 km avant la réserve. De ce point de vue, c’est la reine de l’efficience. La meilleure électrique du moment présente un rapport prix / autonomie de 75. La plupart des électriques sont à plus de 100 à l’exception d’une poignée de modèles (précisément ceux que le gouvernement entend pénaliser en 2024). La Dacia essence affiche un rapport de seulement 17. Elle est 4 fois plus efficiente que la meilleure électrique tout en émettant moins de CO2 comme démontré dans l’article. On voit que le chemin sera long pour les électriques et que l’absurde échéance de 2035 paraît de moins en moins tenable.

        Pourquoi pas mettre des algues dans le moteur effectivement ? Si c’est économiquement viable, l’Etat aurait tout intérêt à favoriser le développement de cette solution ramenant de l’activité sur le territoire national et réduisant notre dépendance extérieure. Le gain de recettes fiscales à la production et les économies de dépenses sociales induites lui permettrait largement de détaxer le carburant à la vente. Je crains toutefois que nous devions attendre un changement politique d’ampleur, en rupture avec les 40 dernières années, pour que ce genre de solution soit implantée dans notre beau pays. En effet, ce n’est pas avec des politiciens qui se croient intelligents en plantant des éoliennes qu’on pourra avancer vers les bonnes solutions.

        Ceci dit, l’électrique présente des atouts non négligeables, notamment le côté pratique du plein à domicile ou à destination pendant qu’on dort, le confort de marche évident par rapport aux moteurs thermiques et le coût d’usage réduit en moyenne à la pompe et lors de l’entretien.

  2. Concernant le CO2, effectivement, la voiture électrique ne fait que déplacer le problème. C’était à peu près la même chose pour le chemin de fer. La locomotive électrique ne fume plus, mais l’électricité qu’elle tire de la caténaire est produite par une centrale au charbon.

  3. La voiture électrique permet aux militaires et aux politiques de faire des provisions de carburants aux uns , des provision de budget via les taxes aux autres
    La guerre en Israel est une bonne occasion à Poutine de faire ses affaires en Ukraine en Chine et au Moyen Orient et de dévier les militaires américains et la fourniture d’armes à d’autres endroits
    Nous vivons une époque formidable : d’ailleurs concernant les histoires de CO2 , c’est un peu pareil: comme personne n’y croit plus on remet à la une des journaux et médias les problèmes de changement de champ magnétique, qu’il s’agisse de la Terre ou du Soleil pour expliquer les dérèglements climatiques , et oui , on connaît les causes d’El Nino sur le court terme et celle des pauses dans la glaciation du Würm qui ont pemis à Néanderthal de se développer
    Je dis ça , c’est juste pour dire que la voiture électrique est un sujet pour dévier la population des sujets essentiels : la paix dans le monde pour l’immédiat et le futur énergétique pour les générations futures

  4. On croit réver.
    Et elle est où, son Analyse de Cycle de Vie, à ce Prud’homme, qui lui permet d’affirmer çce qu’il affirme ?.
    Il a fait des calculs, où il écrit juste ce qu’il a envie sans rien vérifier ?

    Bon, pour ceux que ça intéresse, voici quelquechose d’un peu plus sérieux:
    https://www.transportenvironment.org/wp-content/uploads/2022/05/Final-TE_LCA_Update.pdf
    (c’est un exemple parmi d’autres, toutes les AVV sont toutes à peu près d’accord)

    (Ah, les climato-septiques, on va gagner du temps: avant de m’insulter, sachez que je ne suis pas du tout un fana des VE, mais par contre, si vous pouviez arrêter de raconter n’importe quoi sur tous les sujets,…

    • Brionne, c’est vous qui passez votre temps à insulter tous les non croyants. Relisez vous. Je ne sais pas comment vous arrivez à passer les portes avec une tête aussi énorme.

      Concernant les véhicules, il y a deux aspects non discutés ici qui ont leur importance :
      – les matériaux composant actuellement les batteries et les conditions humaines des ouvriers qui y travaillent, loin des quartiers des bourgeois bohème européens.
      – le fait que les extrémistes du climat se réjouissent du leurre relatif que constitue le véhicule électrique, puisque ce qu’ils veulent c’est supprimer les centrales nucléaires et retourner à l’âge de pierre (oubliant, pour certains, que leur santé actuelle se dégradera avec le temps, comme celle des “baby boomers” à qui ils reprochent d’avoir travaillé pour augmenter leur espérance de vie). Le vélo n’emet aucun CO2 et tant pis pour les vieux, les cardiaques ou les personnes en situation de handicap.

      Bref, beaucoup d’immaturité et l’égocentrisme dans tout ça.

        • Je parle des conditions humaines des gens qui extraient les composants.
          Mais votre réponse est très représentative : l’humanisme, le social, on s’en cogne, tout ce qui compte est d’imposer une révolution anti- progrès, anti-croissance, anti- développement, anti-liberté, avec pour seul argument la chimère du CO2. La dernière tentative fut le communisme, sans doute plus meurtrière que les nazis.

          • Dites donc TP, adressez vous à Prud’homme, son article aborde son sujet sous l’angle du CO2.
            Et joli point Godwin de votre part …..

          • Vouloir détruire tout ce qui a permis l’amélioration du niveau de vie humain mérite bien un point godwin. Désolé de froisser votre égo. Dans tout ce délire sur une catastrophe climatique qui n’a, en réalité, de catastrophique que le risque de chaos provoqué par des écologistes intégristes totalement illuminés, c’est bien le problème principal.

            Concernant mon commentaire, il s’adressait en effet à tous puisque tout le monde peut le lire, Mr Prud’homme inclus.

            Des véhicules électriques sans batteries, cela fonctionnerait moins bien. Si vous étiez un minimum dans la réflexion au lieu de réagir de façon binaire dans un monde simpliste de gentils et de méchants, vous auriez rétorqué que des progrès technologiques peuvent survenir et éviter ce scandale humain à terme. Je suis d’accord avec cet argument.
            C’est possible : des travaux récents du MIT pourraient permettre la fabrication de batteries efficaces à une toute autre échelle, à base d’aluminium et de souffre, sans exploiter de pauvres gens, parfois des enfants, dans des mines bien loin du confort de vie des militants écolos européens.

            Mais cela, c’est le progrès, l’industrie, bref, tout ce que vous détestez ; le deuxième point que je mentionne ci-dessus en somme.

    • Bonjour Brionne.

      T&E est depuis longtemps reconnu comme lobbyiste de la voiture électrique. J’ai pu constater sur leur étude qu’un important inconnu venait moduler favorablement leurs calculs. Ce sont les projections de baisse de l’intensité carbone des sources électriques. Quoi de plus pratique dans son hypothèse de base que de partir du principe que la Pologne peut compter sur une baisse de 90% de sa carbonation électrique à horizon 2040… Ne parlons pas non plus de tout les autres pays de l’UE qui voient les carbonation réduite de 50% dans les mêmes délais (sachant qu’en plus, cette diminution s’applique à un taux actuelle nettement inférieur aux valeurs réelles – l’Allemagne est donnée dans leurs graphique à 350 gr CO2, bien loin des 700gr actuelles).

      Ne vous faites pas avoir par ces manipaluteurs, au même titre que vous ne vous faites pas avoir par les climato-sceptiques (que cette association, ici, n’est pas).

      Jonathan

      • Je m’y attendais : Dès que les résultats ne plaisent pas aux climato-septiques (sans c), vous dites que leurs auteurs font partie du gros complot…
        Et bien, lisez cette autre étude, alors, JM.
        https://www.researchgate.net/publication/340127420_Net_emission_reductions_from_electric_cars_and_heat_pumps_in_59_world_regions_over_time
        Et si elle vous “plait pas “non plus, il y en a d’autres…,
        Et sinon, vous pouvez publier la vôtre..Allez au boulot, JM.

        • Que vous êtes nul et de mauvaise foi. Ce papier de Research Gate est une projection. C’est un voeux pieu, une lettre au père Noel, un souhait quand on a vu une étoile filante. Pas une donnée certaine. Et si vous étiez si fin analyste, comme tout le monde, vous constateriez qu’actuellement toutes les prévisions énergétiques sont dans les choux. Parce que personne n’avait prédit 10 ans à l’avance les conflits Ukr/Ru et Hamas/Isr. De plus, les premiers retours d’experiences et les etudes d’efficacité des energies « Green » vont toutes dans le même sens… Trop chère, trop contraignantes, et inefficaces pour une électricité stable, abondante et bon marché. Vous êtes vraiment au fraises.

          Epargnez vous de me coller un lien vers une étude biaisée. Cela évitera un traffic sur le réseau internet et nous permettra d’économiser quelques grammes.

    • @Brionne,

      Transport et Environment… La structure lobbyiste pro électrique à mort..; c’est ça votre source ! 🙂

      Petit rappel de LEUR présentation : “Transport & Environment’s (T&E) vision is a zero-emission mobility system that is affordable and has minimal impacts on our health, climate and environment.
      Created over 30 years ago, we have shaped some of Europe’s most important environmental laws.”

      C’est eux qui nous font chier avec des lois à la con… Mais il y a toujours un retour de bâton…

      Vous êtes marrant dans le fond 🙂

      bonne journée,

    • Je tiens à votre disposition l’analyse de cycle de vie que j’ai faite. Donnez-moi votre @dresse, je vous l’envoie.
      PS – J’ai été cinq semestres visiting professor au MIT, une institution qui n’a pas l’habitude de choisir des pieds nickelés pour assurer ses enseignements.
      remy.prudhomme@u-pec.fr

  5. Si la voiture électrique répond aux besoins de certains, il n’est nul besoin de la subventionner, elle s’imposera d’elle-même.
    En ce qui me concerne, je ne suis pas intéressé par ce type de véhicule et je ne vois pas pourquoi je participerais, par mes impôts, aux différents bonus écologiques, d’autant qu’ils bénéficient essentiellement à des personnes qui ont largement les moyens de se payer leur bagnole à piles.
    Avec mon diesel de 10 ans, je fais plus de 1000 km avec un plein, sans me faire peur et sans me trainer une rallonge dans le coffre. Je ne coûte rien à la collectivité et contribue à enrichir l’état avec les taxes sur le gazole.
    Mon raisonnement est identique pour toutes les autres primes de rénovation énergétique. Quand j’ai décidé d’installer une pompe à chaleur, je n’ai rien demandé à l’état.
    J’aimerais que mon gouvernement soit davantage soucieux de la liberté et de la responsabilité individuelles.

    • Excellement commentaire, Jean-Paul. Cela fait du bien de lire des choses sensées !
      “Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.” (JFK)
      Quant à la voiture électrique, elle s’imposera ou pas, comme vous le dites. Mais il y a bien des contraintes avant de vouloir l’imposer. Je pense que le plus gros défi ne sera pas de savoir avec quel carburant on roulera, mais la saturation du trafic. Je vis vers Chambéry depuis 25 ans, j’ai vu la densité routière doubler. Jadis, il n’y avait qu’une voiture par foyer, et pas toujours. Aujourd’hui, c’est deux, voire trois. Certains étudiants roulent…

      • Là, mR Lebigre, vous soulevez un problème que curieusement les écolos se gardent bien d’évoquer.

        La spéculation immobilière a chassé des villes les petites gens qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture pour aller bosser. La régression des services publics en zone périphérique n’a fait qu’aggraver le problème.
        Et maintenant que les gens sont devenus malgré eux dépendants de leur bagnole, on vient leur casser les pieds, les culpabiliser et surtout les taxer lourdement.

        Interpellée il y a quelques jours au sujet du prix du carburant, Mme Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, a répondu que les gens n’ont qu’à acheter une voiture électrique.
        Et pourquoi pas une trottinette ?

        • Heureux de vous retrouver, ohmdeboi, et encore désolé de vous avoir confondu avec un autre (voir ma réponse à la suite de l’article de Benoît Rittaud précédemment).
          On se fiche bien des conséquences, du moment que cela rapporte.
          Par exemple, si on nous dit mille fois, à grand coup de pub, que les yaourts au bifidus sont un miracle intestinal, les gens le croiront et achèteront les yeux fermés.
          Si on nous dit que les baskets portées par M. Jordan sont les meilleurs (fabriquées par des enfants), parce que Jordan est le “meilleur”, les gens achèteront.
          La liste est longue.

  6. Installez un réservoir de 20 litres sur votre voiture thermique, et faites le plein avec une petite cuillère, vous aurez l’équivalent d’une voiture électrique.
    L’électricité n’est pas une source d’énergie, elle est le résultat d’une conversion, la plupart du temps en passant par le cycle de Carnot. Il existe bien une source naturelle d’électricité (la foudre), mais nous sommes incapables de la maîtriser.
    Finalement, je ne sais pas si le CO2 est bon ou pas pour le climat, et je m’en fous. Ce que je vois, c’est que ceux qui prétendent que le CO2 va provoquer une catastrophe veulent imposer des solutions ahurissantes de sottise qui démontrent leur totale incompétence en matière d’énergie. Les errements à propos du nucléaire sont un chef d’œuvre du genre.
    La réalité, c’est que nous n’avons rien. Nous n’avons fait aucune découverte depuis le moteur à explosion, mise à part le nucléaire. Il a déjà existé des voitures électriques il y a plus de cent ans, et si on les a abandonnées, au profit du moteur thermique, c’est parce que celui-ci est bien plus efficace. Vous imaginez un 747 électrique ?

    Dans les années 1950, les auteurs de science fiction imaginaient qu’en l’an 2000 on roulerait dans des voitures “atomiques”. Si à cette époque il y avait eu des fous furieux écologistes identiques à ceux d’aujourd’hui, ils en auraient pris pour leur grade.

    Donc nous n’avons rien, et la transition énergétique est une ânerie qui va coûter très cher.
    A moins que ne survienne une découverte scientifique majeure…

  7. Il faut bien comprendre que la véritable cible des écolos n’est pas la voiture thermique, mais la voiture “tout court”, comme outil de liberté individuelle. Globalement les écolos détestent la liberté…

    Ne pouvant pas imposer une vision trop dictatoriale consistant à demander la pure et simple annulation de toute vente de voiture, ils (nos amis les politico-militant-écolos) ont réalisé tout un travail de sape pour imposer des véhicules avec un autre mode de propulsion, ainsi que le co-voiturage (il existe dans certains pays des voies réservées à cette mode) et autres plaisanteries visant à rendre difficile et cher l’accès à ce mode de transport. Peut importe le CO2. Le moment venu, et c’est déjà le cas pour certains courants, ils critiqueront le véhicule électrique, on découvrira alors naïvement qu’il est bien plus “polluant”… Ces marxistes ne rêvent que d’une chose, faire table rase du passé, et nous enfermer dans des engins collectivistes…

    Ce n’est pas un problème de combustion et de rejet de CO2, c’est un problème de vision de nos sociétés…

    • @JACQUES L.

      Vous avez parfaitement raison, ces gens sont des idéologues qui en veulent à notre liberté.
      Et quoi de plus noble que de prétendre “sauver la planète” pour parvenir à leurs fins ?

      Le fait est qu’ils ne comprennent rien à ce qu’est l’énergie, qu’ils font n’importe quoi, et que si on les écoute, il va vraiment se produire une catastrophe. Fort heureusement, le président Macron, rattrapé par la réalité, a dû rétropédaler d’urgence sur le nucléaire. Mais bien tardivement.

      Après ce désaveu cinglant, les écologistes auraient dû la mettre en veilleuse, mais non, ils ont dit une connerie, c’est pas grave, ils vont en trouver une autre (de connerie).

      Ces gens ne doutent de rien, et n’ont même pas honte.

      • Bien d’accord avec vous. D’ailleurs, Macron a fait marche arrière et a autorisé les petites et moyennes villes à accepter les voitures plus polluantes en leur sein.
        C’est toujours comme ça : il y a les annonces pour faire des courbettes à droite et à gauche, et il y a la réalité du terrain, guidée par les raisons économiques et surtout logiques.
        Au 1er janvier 2023, il y avait 41 238 000 voitures thermiques en France et 80 % des voitures neuves sont encore des thermiques.
        Fin février 2023, il y avait 706 773 voitures électriques.
        Comment pourra-t-on, en 12 ans, inverser la tendance ? C’est mathématiquement impossible.

    • Exactement. L’écologisme regroupe des gens n’ayant aucune culture politique, peunde connaissance rationnelle de l’histoire, qui tombent dans l’utopie d’un marxisme presque identique à l’original, hormis les arguments de propagande. La planète remplace le travailleur, en gros. Mais évidemment l’écologie, consciemment ou non d’ailleurs, n’est pas au cœur du dogme. Ce n’est qu’un puissant outil de propagande.

  8. Arrêtez d’accuser le CO2 de tous les maux car le CO2 c’est la vie, la nourriture de la végétation ainsi que du plancton. Mais si vous appreniez à lire le spectre d’absorption infrarouge du CO2 vous comprendriez les manipulations des « pieds nickelés » du GIEC pour le profit du lobby nucléaire.
    Sachez que la planète Mars avec 25 fois plus de CO2 que la terre n’a aucun effet de serre mesurable, la température de celle-ci passe de +20°C à -65°C en quelques minute au coucher de soleil et à mon avis il y aurait 1000 fois plus de CO2 que cela ne changerait rien, car le rayonnement de la planète
    Mars passe de 9.86 m à 13.88 m à son couché de soleil.
    Moi j’évalue à moins de 1% la surface de la terre qui émet un rayonnement absorbable par le CO2 et pas toute l’année.
    Monsieur Jouzel à l’époque des dinosaures la terre était plus chaude donc la surface de la terre avait une surface émettrice encore plus faible seulement peut-être l’environnement de volcans dans la bande 4.20 m à 4.35 m.
    Monsieur Jouzel lorsque l’on chauffe de l’eau elle dégaze.
    Sacré soleil.
    A pour les voitures électriques les constructeurs automobiles ont sauté sur l’occasion, toutes les automobiles du monde à changer et en plus elles touchent une prime de plusieurs milliers d’euros en laissant croire aux acheteurs qu’ont leur fait un cadeau qu’ils paieront avec leurs impôts.
    Un octogénaire qui a joué avec le CO2 fin des années 60 début des années 70.

  9. Bonjour,

    J’espère avoir bien compris l’humour sarcastique de cet article. Il m’a beaucoup amusé.
    Le CO2 n’est en rien un polluant, une catastrophe écologique et accessoirement un faible gaz à effet de serre, le H2O est bien plus puissant.
    La batterie électrique fabriquée en France n’est en rien écolo, l’exploitation des terres rares etc… est ultra polluant.
    Le rejet anthropique de CO2 ne correspond qu’à 3% du rejet de CO2 planétaire. Faudrait que les anti-Co2 expliquent pourquoi les 97% restant ne réchauffent pas la planète…

    • @Petrol

      Réponse: puisque le réchauffement est anthropique, c’est forcément le CO2 anthropique le coupable.
      Il n’y a aucune discussion. Circulez, y a rien à voir.*

      *Pensez à covoiturer. Se déplacer moins polluer. Soyez éco-responsable. Faites un geste pour la planète.
      Vite ça chauffe. Plus responsables ensemble. Chaque geste compte. Je baisse j’éteins je décale. Mais c’est quand même mieux de ne pas s’en servir tout le temps. Pendant qu’elle se recharge, vous vous ressourcez. Jusqu’à 395 Km d’autonomie. blablabla…etc… etc…

      Si vous n’avez pas compris, vous êtes un irresponsable, un pollueur, un criminel.

    • le problème est justement que les anti CO2 disent que le rejet anthropique n’est pas de 3% mais beaucoup plus, alors à partir de là, on peut bâtir toutes les théories qu’on veut; mais je trouve aberrant qu’on ne soit pas capable d’arriver à mesurer ça de façon tangible……

      • Mais c’est tout à fait connu et mesuré. (sauf par les climato-septiques* qui ne savent pas faire un simple bilan de flux et de stock)

        Allez: je vous le fais:
        – Nous émettons actuellement environ 40 Gt de CO2 par an en brulant du charbon du pétrole et du gaz
        – La quantité dans l’atmosphère augmente d’environ 2,5 ppm par an, soit 20 Gt de CO2.
        – 40 > 20 donc les océans et les sols ont absorbé la différence, soit environ 20 Gt. Ils sont donc des puits nets de CO2, pas de sources nettes annuelles de CO2 .

        La hausse est donc entièrement du aux émissions anthropiques, et pas 3% comme le répètent urbi et orbi les climato-septiques*

        Et sur le stock total, nous sommes passés de 280 à 420 ppm en un gros siècle, dont 33 % du stock est “‘anthropique”…et ça augmente tous les ans…

        C’est pourtant pas bien compliqué.
        Un gamin de CM1 y arrive, mais un climato-septique* n’y arrive pas…

        (l’omission du c à “septique” n’est pas une faute d’orthographe)

        • Et vous persistez a répendre votre salade speudo-scientifique

          Jean N. vous a pourtant fait une démonstration compréhensible même par un gamin de 10 ans bon en math.

          Donc je reposte, pour les lecteurs des commentaires :

          1. L’homme émet 40 Gt de CO2/an.

          2. La nature (sols et océans) émet 728 Gt de CO2/an (chiffres du GIEC AR5).

          3. Tout ce CO2 émit se mélange dans l’atmosphère, et la somme fait 768 Gt de CO2 (40+728=768). Les émissions humaines ne représentent donc que 5,2% des émissions totales.

          4. Mais la nature fixe ensuite du CO2, peu importe son origine (croissance des végétaux sur terre et dans les océans). Le total fixé chaque année s’élève à 753 Gt de CO2 (chiffres du GIEC AR5).

          5. Pour savoir ce qui reste dans l’atmosphère après cette fixation par la nature il suffit de faire la différence entre ce qui entre (768 Gt) et ce qui est fixé (753 Gt). La différence fait 15 Gt de CO2. Nous avons donc 15 Gt de CO2 qui s’accumulent chaque année dans l’atmosphère. Ces 15 Gt de CO2 correspondent à un accroissement de ± 1.9 ppm de CO2 et c’est cela qui est observé à Mauna Loa. Mais seulement 5,2% de cet accroissement observé à Mauna Loa (soit 0,098 ppm) provient des émissions humaines.

          //////////////////////////////////////////

          Ce que vous ne semblez pas réaliser est que le CO2 émit par l’homme (40 Gt, soit 5%) et la nature (728 Gt, soit 95%) se mélangent de manière homogène. Il n’y a ensuite plus de distinction entre CO2 humain et CO2 naturel. Ensuite, il y a la fixation du CO2 : 98% du mélange homogène en proportion 5/95 sera fixé et seulement 2% resteront dans l’atmosphère.

          – Il n’y a donc que 2% de ce que l’homme émet qui reste dans l’atmosphère, soit 0,8 Gt (2% de 40 Gt = 0,8 Gt).

          – Il n’y a donc que 2% de ce que la nature émet qui reste dans l’atmosphère, soit 14,5 Gt (2% de 728 Gt = 14,5).

          – La somme de 0,8 et de 14,5 font 15,3 Gt de CO2, ce qui correspond à l’accroissement observé à Mauna Loa (± 2 ppm/an).

          Voici une expérience que vous devriez réaliser :

          Pour vérifier ce que je dis remplissez un sac avec 950 billes blanches (le CO2 naturel) et 50 billes rouges (le CO2 humain). Mélangez. Puis tirez 980 billes du sac au hasard sans regarder (cela représente la fixation de 98%). Statistiquement, vous obtiendrez 49 billes rouges qui représentent le CO2 humain fixé par la nature et 931 billes blanches (CO2 naturel fixé par la nature). Il reste 20 billes dans le sac : 1 rouge et 19 blanches. Ce qui reste dans le sac est l’accroissement de Mauna Loa (5% est humain et 95% est naturel).

          En conclusion, l’accroissement observé à Mauna Loa est essentiellement du CO2 naturel (pour 95%) et correspond seulement à 5% à du CO2 humain. Preuve de tout cela : crise du Covid (vous réduisez fortement les émissions humaines de CO2 et on ne voit rien changer à Mauna Loa). Maintenant, il est aussi possible que le GIEC se trompe dans certains chiffres!

          • Carras, encore ! Je vous ai déjà dit arrêtez de pomper les âneries de Jean N ou de Geuskens, ou de je ne sais qui, qui racontent n’importe quoi. ….Essayez d’utiliser votre propre cerveau…Ca fait 15 fois que je vous le dit…Entre le haut de vos sourcils et le fond de votre crane, normalement, vous avez un cerveau à vous, Carras;..Cherchez mieux…
            Bon, vous l’avez trouvé, ? Maintenant, réfléchissez.
            Une molécule de CO2 est effectivement identique à une autre molécule de CO2, Pourquoi les distinguer avec des couleurs différentes ? Les masses s’ajoutent, C’est le bilan massique qui importe, pas comment elles se mélangent.
            Pour vous en rendre compte, prenez par exemple 10 grammes par billes, et faites le bilan massique de votre analogie ,et vous vous apercevrez vous-même de votre connerie, Carras;
            Faites le vous-même, c’est plus pédagogique.
            J’ai la réponse toute prête, au cas (probable ) où vous y arrivez pas.
            Quelle misère intellectuelle, vous êtes consternant.

          • Désolé de vous contredire monsieur Carras, mais cette démonstration de Jean N ne permet aucunement de démontrer que l’augmentation de la teneur en CO² serait d’origine naturelle, et ceux quand bien même les chiffres donnés par le GIEC seraient exacts.

            En effet, en l’absence d’émission de CO² issus de la combustion des énergies fossiles, peut-être que davantage de CO² d’origine naturelle auraient alors pu être absorbés par les différents puits de carbone qui composent la planète.

            PS : Évitons de lancer ou d’alimenter des débats qui ne feront plus nous diviser qu’autre chose.

          • Sébastien.G a écrit : “En effet, en l’absence d’émission de CO² issus de la combustion des énergies fossiles, peut-être que davantage de CO² d’origine naturelle auraient alors pu être absorbés par les différents puits de carbone qui composent la planète.”gie fossile

            Ce que vous écrivez ne réfute pas la démonstration de Jean N de Science, climat et énergie…

            Mais vous pouvez aller directement lui en parler sur leur site internet : https://www.science-climat-energie.be/2022/02/11/les-incertitudes-du-cycle-du-carbone-rendent-sa-modelisation-hasardeuse/

            “Évitons de lancer ou d’alimenter des débats qui ne feront plus nous diviser qu’autre chose.”

            Évitez de me dire ce que je devrais écrire ou ne pas écrire ici.

            Merci.

          • Bonsoir monsieur Carras,

            Vous dîtes que ce que j’ai écris “ne réfute pas la démonstration de Jean N de Science, climat et énergie”, alors je vais tâcher d’être un peu plus clair afin que vous compreniez que la démonstration faite par Jean N ne permet comme je l’ai dit aucunement de prouver que l’augmentation de la teneur en CO² atmosphérique serait principalement d’origine naturelle, et ce quand bien même les chiffres donnés par le GIEC seraient exacts.

            Vous êtes d’accord avec moi sur le fait qu’une bonne partie du CO² issus de la combustion des énergies fossiles a été absorbé par les océans ? Maintenant imaginons que dans le meilleur des mondes d’Eloi et de Brionne les gisements d’hydrocarbures n’ait jamais été exploités par l’Homme, les océans n’auraient alors pas eu à absorber le CO² issus de leur combustion.
            Du coup à la place d’absorber toutes ces quantités de CO², les océans auraient pu potentiellement absorbés davantage de CO² d’origine naturelle, limitant ainsi les quantités de CO² qui resteront in fine dans l’atmosphère.

            Comprenez maintenant mieux pourquoi monsieur Carras je disais qu’il valait mieux éviter de lancer ou d’alimenter des débats qui faisaient plus nous diviser qu’autre chose ? Parce que maintenant vous avez l’air con et que le type que vous traitiez d’abruti doit bien se marrer.

          • Sébastien.G a écrit : “En effet, en l’absence d’émission de CO² issus de la combustion des énergies fossiles, peut-être que davantage de CO² d’origine naturelle auraient alors pu être absorbés par les différents puits de carbone qui composent la planète.”

            Vous tentez de réfuter une démonstration par une supposition. Et s’il n’y avait pas eu de CO2 anthropique, il n’y aurait pas eu de démonstration de Jean N., ni de climatisme, ni de climato-réalisme.

            “la démonstration faite par Jean N ne permet comme je l’ai dit aucunement de prouver que l’augmentation de la teneur en CO² atmosphérique serait principalement d’origine naturelle”

            Vous n’avez pas saisi le pourquoi du comment, Jean N a fait cette démonstration en réponse à Brionne.

            Et la preuve que le CO2 anthropique n’engendre pas à 100 % l’augmentation, elle existe avant ladite démonstration.

            Encore une fois : évitez de me dire ce que je devrais écrire ou ne pas écrire ici.

            Merci.

            PS : Allez directement discuter de tout cela avec Jean N.

        • désolé mais ça c’est VOTRE estimation; tout le monde ne le reconnait pas
          moi je n’en sais rien
          quant à l’émission de 40 GT annuel ça ne fait même pas consensus, donc rien que ça, je me dis qu’il y a de la fumisterie dans l’air
          quant à votre remarque appuyée sur le “septique” non sans fierté, car comme fat, vous vous imposez, vous avez raison de parler de gamin de CM1, car vous vous comportez comme tel…

          • On croit réver. Quel niveau d’ignorance!
            Alors dans l’ordre:
            40 Gtonnes de CO2: il suffit de compter les tonnes de charbon, de pétrole, de gaz…brulés par an, et de les convertir en CO2….C’es connu, public, et personne ne conteste ça (à part vous ?)
            2,5 ppm = 20 t de CO2 par an d’augmentation, ce sont des mesures. Tous les observatoires qui mesurent ça dans le monde trouvent ça. Personne ne les conteste (à part vous ?)
            Et pour le reste , il suffit de comprendre que 20 – 40 = -20. vous comprenez ça ou pas ?
            Bon alors, vous contestez quoi dans mon calcul ?
            Essayer de réfléchir un peu , au moins, avec votre cerveau à vous…. Faites un schéma avec des fleches si ça vous aide..
            Faites un effort, Gillot.

          • @Brionne
            oui je rêve quand je constate votre fatuité incommensurable
            c’est connu les 40Gt, public, et personne ne le conteste.. à part moi?
            je n’ai pas l’habitude de dire n’importe quoi, alors pour votre gouverne, je vous renvoie au livre d’un réchauffiste
            “Le climat et la fin du mois” de G.Rotillon qui écrit page 27, petite note en bas de page sur le montant des émissions mondiales de CO2
            “sur ce sujet, il existe de nombreuses incertitudes et il y a beaucoup d’études utilisant des méthodologies différentes qui donnent des chiffres différents, allant de 35GT à 54GT, excusez du peu, une paille! et il cite les sources, on peut ne pas être d’accord avec ce qu’il écrit, mais il a au moins une certaine rigueur de pensée; alors si vous voulez vous en prendre à lui allez-y!comme le “consensus scientifique est fragile!
            moi, je ne vous dirai pas de faire un effort, car j’ai compris que vous étiez incurable avec vos rodomontades de cuistre prétentieux

        • @Brionne

          (l’omission du c à septique n’est pas une faute d’orthographe)
          Ben oui, elle est l’expression de votre bêtise.

          Votre démonstration est juste arithmétiquement, mais scientifiquement fausse.
          Vous oubliez juste le flux naturel de CO2
          Vous venez de démontrer votre niveau intellectuel: cancre d’une classe de CM1.

          Jugement définitif et sans appel.
          Allez au diable avec vos idioties, emmenez avec vous tous vos semblables, et surtout, restez-y.

          • Pas du tout, le flux naturel net est bien pris en compte: il est dans le -20 Gt de CO2 absorbé…
            Même suggetion qu’à Gillot: Essayer de réfléchir un peu , au moins, avec votre cerveau à vous…. Faites un schéma avec des fleches si ça vous aide..
            Faites un effort, machindeboi

          • @Brionne

            Votre calcul (20 Gtonnes) suppose que les flux naturels entrant et sortant sont invariables depuis la nuit des temps. Cette hypothèse mériterait d’être exprimée.
            En fait, on peut douter que les flux naturels soient constants sur une terre dont la température moyenne a augmenté de plus de 1 °C.
            RD

          • Il fait partie des cancres qui croient qu’en prenant en compte la loi de conservation de la masse , on en arrive à 100% de l’augmentation est anthropique.

            C’est complétement délirant, car en prenant en compte cette loi, justement on arrive pas à cela. Et ne pas oublier les inconnus. Nous ne pouvons pas connaitre exactement le taux de CO2 dit naturel.

            Ils y a eu simplification des équations (to tune)*, pour “tordre” les résultats des modèles. L’ancienne méthode de calcul (qui a été utilisé par le GIEC au début), amène à d’autres résultats. Les résultat ne plaisent pas, changeons la méthode.

            * Concernant les modèles informatiques du climat : William Happer, professeur émérite de physique/USA : https://youtu.be/PG-s7Vu15yM?feature=shared&t=158

            Et voir Harde concernant la loi de conservation de la masse et l’ancienne methode : ” …A présent le GIEC explique que ceux qui ne comprenne pas le modèle ne sont pas des experts et qu’il n’utilise pas les « méthodes modernes »…”

            Voilà ce que l’une de mes connaissances qui est scientifique et qui connait les travaux de Harde, m’a écrit :

            « L’article que vous mentionnez (Hermann Harde – 2019)* est justement une réponse aux contradicteurs qui reproche à Harde son approche par la quantité de masse.

            Dans cet article, Harde montre les différents modèles, qu’il compare.

            Puis démontre les mesures corroborent la méthode de calculs qu’il défend. (Ce n’est pas le cas du modèle d’absorption du GIEC)

            Il montre en quoi les autres approches contredisent la loi de conservation de masse.

            Et cerise sur le gâteau, il démontre que l’approche par l’équation de continuité tridimensionnelle donne le même résultat. (Et oui l’équation de continuité tridimensionnelle prend tout en compte.)

            Si l’approche était fausse la loi serait fausse…

            Mais la méthode que Harde défend n’est pas la sienne à l’origine.

            Keeling (de la courbe de Keeling) Suess (de l’effet Suess) calculaient ainsi et tous les grands noms cités par le GIEC avant 2007 calculaient ainsi.

            Le GIEC a créé un modèle de toute pièce.

            A présent le GIEC explique que ceux qui ne comprenne pas le modèle ne sont pas des experts et qu’il n’utilise pas les « méthodes modernes »…

            Donc exclue du débat tous ceux qui calculent comme Harde. (Une bonne illustration de la méthode classique du GIEC, quand une mesure dérange, on la remplace par un modèle.)

            Votre contradicteur n’a qu’à lire l’article.

            En gros Harde défend les méthodes utilisées par Keeling et tous les autres.

            Le GIEC utilise la courbe de Keeling mais jette ses observations sous un bus.

            Les démonstrations sont dans l’article. Si votre bonhomme sait lire. »

            //////////////////////////////////////////////////

            Hermann Harde. What Humans Contribute to Atmospheric CO2 : Comparison of Carbon Cycle Models with Observations. Earth Sciences. Vol. 8, No. 3, 2019, pp. 139-159. doi: 10.11648/j.earth.20190803.13

            Abstract (il y a une traduction ici) : https://static.climato-realistes.fr/2020/11/texte-francais-Harde-15-XI-2020-.pdf

            “The Intergovernmental Panel on Climate Change assumes that the inclining atmospheric CO2 concentration over recent years was almost exclusively determined by anthropogenic emissions, and this increase is made responsible for the rising temperature over the Industrial Era. Due to the far reaching consequences of this assertion, in this contribution we critically scrutinize different carbon cycle models and compare them with observations. We further contrast them with an alternative concept, which also includes temperature dependent natural emission and absorption with an uptake rate scaling proportional with the CO2 concentration. We show that this approach is in agreement with all observations, and under this premise not really human activities are responsible for the observed CO2 increase and the expected temperature rise in the atmosphere, but just opposite the temperature itself dominantly controls the CO2 increase. Therefore, not CO2 but primarily native impacts are responsible for any observed climate changes.”

          • @doisneau
            Non, pas du tout, le calcul ne suppose pas que les flux naturels sont invariables depuis la nuit des temps Et d’ailleurs ils ne le sont pas.
            Il montre que le flux net actuellement est de 20-40 = – 20 Gt, donc 20 Gt de CO2 sont absorbés par an par les océans et les sols, que sont donc des puits de CO2, et non des sources nettes, contrairement à ce que disent urbi et orbi les climato-septiques (sans c)
            C’est tout….
            C’est juste un simple bilan de flux et de stock.
            C’est si compliqué que ça à comprendre:
            On ajoute 40 Gt, le stock n’augmente que de 20 Gt donc le reste a absorbé 20.
            C’est factuel, ce sont des mesures.

        • Comme je vous l’ai déjà dit Brionne, vos calculs ne tiennent pas compte de l’évolution des puits de carbone, qui peuvent évoluer à la hausse ou à la baisse sous l’effet de divers facteurs ou paramètres.

          Tenez, écoutez cette vidéo très pédagogique, ça fera un début d’éducation sur le sujet. Ça dure 2 minutes 35 (même un peu moins vu qu’il y a une partie remerciement à la fin).

          Et s’il vous reste encore quelques minutes d’attention après cela, je vous invite à lire cet article publié sur Futura Science il y a une dizaine d’année et que j’avais déjà mis en lien dans un message que je vous adressé il y a quelques semaines. https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-suie-bateaux-fertilisant-accidentel-ocean-44569/
          Pour rappel il est fait mention dans cet article d’une étude menée par un chercheur japonais qui concluait que la suie issue de la combustion du pétrole par les bateaux pourraient jouer un rôle non négligeable dans la prolifération du plancton, venant ainsi augmenter les quantités de CO² qui pourront être absorbés par les océans.

          Ah et si pouviez également nous expliquer comment l’exploitation des énergies fossiles pourraient-elles, comme vous semblez le croire, être à la fois la seule et unique cause explicative de l’augmentation de la teneur en CO² atmosphérique et de celle de la quasi-totalité du réchauffement de la planète au cours de ces 150 dernières années, ce serait fort aimable à vous.

          Bien à vous,

          Sébastien

          • Vous n’avez rien compris, G.
            Je ne fait pas d’a priori ni d’hypothèses sur les puits de carbone, je ne fais que des constatations, basé que ce qu’on mesure
            On ajoute 40 Gt de CO2 anthropiques. C’est connu.
            Le stock n’augmente que de 20 gt de CO2. C’es tune mesure (2.5 ppmv)
            Donc les interfaces naturelles (océans et sols) ont absorbé la différence
            Et un truc qui absorbe en bilan annuel net, il n’émet pas.
            C’est soi l’un soi l’autre.
            Rien ne se perd, rien ne se créée…G, vous connaissez ?
            Incroyable qu’il fasse vous n fois répéter des trucs aussi évidents

          • @Brionne
            Ne vous énervez pas !

            Emissions naturelles + Emissions Anthropiques = Absorption + 20 (stock atmosphère)

            Pour quelle(s) raison(s) les émissions naturelles sont-elles supposées invariables ?

            alors que la température de la surface augmente…alors que les émissions naturelles sont 20 fois plus importantes que les émissions anthropiques.

            Si vous avez la réponse…
            RD

          • Mince alors je viens de me rendre compte que j’avais oublié de copié-collé le lien vers la vidéo dont je vous parlais Brionne. Pourquoi ne pas me l’avoir signalé ? Tenez voici le lien en question : https://www.youtube.com/watch?v=comUSXhYJrA

            En regardant vous apprendrez que les quantités de CO² absorbés par les puits de carbone peuvent varier au cours du temps et ce en raison de diverses causes.

            Aussi j’aurais aimé que vous me disiez ce que vous avez compris de l’article de Futura-Science que je vous ai envoyé, car j’ai je dois dire avoir un peu de mal à comprendre que vous ne voyez pas l’intérêt de tenir compte de l’évolution des puits de carbone dans vos calculs.

            Bien à vous,

            Sébastien

        • “40 > 20 donc les océans et les sols ont absorbé la différence, soit environ 20 Gt.”

          Pour le dire autrement, l’entourloupe escrologique de Brionne réside toute entière dans cette phrase à l’apparence logique mais qui est un pur sophisme. Poser 20-40 est un sophisme pour deux raisons. D’une part, le solde naturel résulte forcément de la différence entre le total absorbé et le total émis, peu importe l’origine de l’émission. 20-40 n’existe nulle part dans la nature, n’a aucune existence observable possible puisque l’atmosphère ne fait pas miraculeusement le tri. D’autre part, cela revient à mettre sur le même plan une émission totale et un solde, deux grandeurs qui ne sont pas de même nature, l’une étant un paramètre, l’autre un résultat.

          Brionne doit être en première année d’école de bonneteau. Hop, hop, ni vu, ni connu, j’t’embrouille.

          • Roger,
            Si vous ajoutez 40 litres d’eau dans une récipient, et que le niveau ne monte que de 20 litres, ne pouvez pas conclure que 20 litres sont sortis du récipient par une autre interface.
            20- 40 = -20.
            Vous avez arrêté l’école à quel âge , Roger ?

          • Brionnette, j’en peux plus.

            “Si vous ajoutez 40 litres d’eau dans une récipient, et que le niveau ne monte que de 20 litres, ne pouvez pas conclure que 20 litres sont sortis du récipient par une autre interface.
            20- 40 = -20.”

            Eureka ! C’est donc le CO2 qui réchauffe la planète.

            Du grand génie Brionette.

            On a un nouveau prix Nobel de physique.

            Einsbrionnestein…

            HA HA HA !

            Au moins vous me faite marrer.

          • Ce ne sont pas 40 qui sont ajoutés mais 770 Gt environ chaque année tandis qu’un peu plus de 750 Gt sont retirés. Répéter encore et encore votre sophisme ne le rendra pas moins erroné.

          • Roger a écrit : “Ce ne sont pas 40 qui sont ajoutés mais 770 Gt environ chaque année tandis qu’un peu plus de 750 Gt sont retirés. Répéter encore et encore votre sophisme ne le rendra pas moins erroné.”

            Voilà !

  10. Bonjour Brionne,
    Je voudrais que vous m’expliquiez comment on va gérer les départs en vacances…
    Exemple chiffré :
    A 10 : 60 000 véhicules par jour à Orléans, 40 000 vers le Sud-Ouest après Tours.
    Toutes les voitures sur le marché ont une autonomie de 250 à 350 km sur autoroute.
    Donc sur 100 km d’autoroute, soit environ 3 aires de service, il faudra fournir une possibilité de recharge à au moins 2 500 véhicules par heure. Sachant qu’une recharge prend 30 mn, donc il faudra 1250 bornes rapides (> 150 kW), qui serviront dix jours par an…
    Il en existe aujourd’hui une trentaine…

    • Relisez, j’ai dit que n’étais pas du tout un fana de la VE
      Je pense qu’il vaut mieux développer les TC et quand on peut pas faire autrement utiliser des petites VT , légères et sobres et rouler moins .
      Mais c’est pas une raison pour que Prud’homme raconte n’importe quoi sans expliquer ses calculs (qu’il na probablement pas fait)..

      • @Brinne

        C’est quoi, des petites VT ???
        Rouler moins… J’habite en pleine campagne.
        Au village, pas de bureau de poste, pas de boulangerie, pas de tabac, pas de métro, pas de bus, pas de tramway, ni de train. Rien du tout.
        Je fais comment ??? L’hiver, ici, il fait -10 -15°C. Je roule à vélo ??
        La ville la plus proche est à 15 km.

        Vous prenez vraiment les gens pour des cons.
        Je commence à me demander si en plus, vous n’êtes pas un de ces bobos citadins complètement à côté de ses pompes, qui roule à vélo pour aller glander au resto ou au ciné.

        Là où je vis, la moitié des voitures en circulation sont des petits utilitaires à moteur Diesel. Les gens prennent leur bagnole et se déplacent parce qu’ils ont du matériel à transporter et du boulot à faire. Je n’en ai jamais vu un seul aller chercher 3 sacs de ciment ou transporter 5 stères de bois avec un vélo.
        Et ces gens-là, que je connais bien, si vous saviez ce qu’ils pensent des gens comme vous et de toutes les conneries que vous racontez…

        • Ben non, raté, ohmdeboi, moi aussi j’habite à la campagne et j’ai besoin de ma voiture pour travailler. Ce qui ne m’empêche pas d’arriver à réduire mes consommations en roulant moins, moins vite (et oui…),…
          Trop facile de dire que sous prétexte qu’on habite à la campagne, on ne peut rien faire…Vous préférez chouiner que de réfléchir. Fainéantise intellectuelle.
          Quand je vois ces dégénérés qui s’achètent des gros SUV et qui après sont là à faire “ouin ouin, ça coute cher le gasoil”, je me dis qu’on a pas le uc sortir des ronces.
          De toutes façons, il faudra bien réduire ses consos, le pétrole ne pousse pas sur les arbres…
          Ah: VT = Voitures Thermiques.

          • @Brionne

            Je plains votre entourage, vous devez être un sacré casse-c…..

            On a compris votre idéologie, le CO2 de ma bagnole va provoquer une catastrophe, les océans vont déborder.
            Si seulement c’était vrai, et que ça pouvait nous débarrasser une fois pour toutes des fous furieux verdâtres, ce serait génial.

            Malheureusement, comme vous ne dites que des idioties, va falloir vous supporter encore longtemps. C’était annoncé pour 2013, les vagues de 50 m, et on n’a vu que quelques millimètres d’eau “dilatée”.

            La réalité, c’est que votre histoire de CO2 ne tient pas la route. Mais vous n’êtes, d’évidence, pas au niveau pour vous en rendre compte. Aveuglé par votre obsession carbonique, et sans doute pas si calé que ça en physique.
            Vos démonstrations simplistes, niveau CM1, sont assez révélatrices.

            Et en plus, vous seriez pas un peu facho sur les bords ? Quand je lis vos commentaires adressés à d’autres intervenants, j’ai comme un doute.
            Ça, c’est disqualifiant et sans appel.

            Vivez comme vous l’entendez, vous en avez le droit, et fichez la paix aux autres. Bonne soirée à vous.

        • Ces réchauffiste veulent imposer aux gens leurs planifications délirantes.

          On ne peut qu’en arriver, si plein pouvoir, qu’à du totalitarisme.

          Fort heureusement, il y a assez de gens lucides sur cette planète pour comprendre vers où nous amènent ces demeurés totaux : le néant.

    • Les bornes doivent clairement avoir une certaine rentabilité pour être installées, modulo les taxes au péage payées par tous qui serviront à les subventionner. Il faudrait les installer par paquets de 20 dans les aires de repos simples, sans station, implantées normalement tous les 10 ou 20 km d’autoroute. En cas de saturation ponctuelle, le temps de recharge peut être limité à 10 ou 15 minutes. 200 bornes disponibles sur 100 km débitant 6 véhicules de l’heure, ça peut tenir le choc ponctuel. Des bornes de 150 kW de puissance vont fournir environ 25 kWh en 10 minutes dans des batteries presque vides, au meilleur des courbes de recharge, soit entre 150 et 180 km d’autonomie supplémentaire pour une vitesse max qui ne dépassera pas 100 km/h les jours de saturation. C’est limite, mais jouable si le désagrément ne concerne qu’une dizaine de jours par an.

  11. Bonsoir à tous,

    Il y a quelques années Arte avait sorti un documentaire assez édifiant intitulé “la face cachée des énergies vertes”, et qui pointait notamment le cynisme de certains de nos dirigeants qui savent parfaitement que la voiture électrique n’est pas aussi écologique que d’aucun tentent de nous le faire croire.
    Pour ceux que le sujet intéresse et qui n’aurait pas le temps de regarder les 1h30 de documentaire, je vous conseille tout de même de regarder la bande annonce qui compile pas mal de passages intéressant.
    https://www.youtube.com/watch?v=9uyrEbyctSg

    Bon visionnage.

  12. Les écologistes radicalisés savent pertinemment que la voiture électrique ne passe pas à l’échelle.
    Ce qu’ils souhaitent — lire plus haut les commentaires de Brionne — est la suppression de la voiture individuelle au profit de transports en commun, trains, vélos et autres, voire même un monde où se déplacer devient exceptionnel — parfait pour abrutir le peuple et créer une dictature, Aurélien Barrau par exemple a maintes fois exprimé son rêve de monde figé –.

    Sauf qu’un enfant de 5 ans comprendrait une des notions les plus simples en matière économique : l’utilité.
    Les alternatives aux véhicules individuels n’ont pas la même utilité. Tout le monde ne vit pas au centre de Paris ou de Lyon. Les trains ne s’arrêtent pas à chaque logement individuel.

    Donc imposer une substitution brutale, en quelques années, aura pour conséquence non seulement d’exclure ou de pénaliser socialement des centaines de milliers de personnes, mais, surtout, de détruire l’économie, entraînant l’ensemble de la population au fond du trou.

    Voilà pourquoi nos dirigeants se raccrochent à la bouée de l’illusion électrique pour finir leurs mandats en caressant dans le sens du poil une jeunesse manipulée politiquement, et vogue la galère pour la suite.

    Il reste l’espoir d’avancées technologiques majeures, tant pour la construction des batteries — qui pour le moment est une caricature de domination cynique des pays développés et des populations riches — que pour la construction de centrales nucléaires sûres, par exemple en exploitant les découvertes récentes qui théoriquement permettraient de construire des noyaux n’entrant pas en fusion à moins de 1200 degrés.

    Tout cela nécessite des investissements majeurs, privés mais pourquoi pas publics. Il me semble avoir noté que l’Europe préfère subventionner des éoliennes dont le faible rendement dépend de la météo.

  13. Compte tenu de la faible densité énergétique (au Kg ou au litre) d’une batterie, en comparaison de la densité énergétique d’un hydrocarbure quelconque, les batteries donc les voitures électriques n’ont pas d’avenir.
    Cette faible densité énergétique des batteries est rédhibitoire et est la conséquence de:
    1) Une batterie est le siège d’une réaction d’oxydo réduction et le comburant (l’oxygène) est intégré dans le poids de la batterie est donc doit être transporté contrairement au moteur thermique où l’oxygène est prélever dans l’air et n’est pas transporté.
    2) Une batterie tire son énergie du travail des forces de nature ioniques, bien plus faibles que les forces de nature covalentes telles qu’elles existent entre les atomes de carbone et d’hydrogène dans les hydrocarbures.

  14. C’est hors sujet – quoique – mais je vous livre une petite réflexion à propos des produits que l’on nous vend chers, à coups de publicités tapageuses, et qui ne sont pas plus efficaces que d’autres, moins coûteux.
    J’ai une cuisinière à plaques vitrocéramiques ; et attention, il faut bien utiliser le produit Vitro Clen, dit la pub, pour prolonger son existence ! Cela fait dix ans que je l’ai, j’ai toujours utilisé une crème à récurer Super U, à 1,37 euros les 750 ml, de la marque U (on peut même utiliser du bicarbonate de soude, encore moins cher).
    Vitro Clen coûte 9,09 euros les 200 ml. No comment.
    Tout ça pour dire que ces joujoux à piles onéreux, que l’on veut nous vendre à des prix astronomiques pour soi-disant sauver la planète, c’est juste économique.
    Gardons nos vieilles voitures abordables (dont l’étude montre qu’il est plus écolo de les faire durer plutôt que de changer tous les cinq ans), et qui marchent sans avoir besoin d’un Smartphone pour ouvrir la porte et la faire démarrer. Ou planifier son trajet pour espérer trouver de quoi se ravitailler !
    Bon week-end…

  15. Un dernier élément à consider:
    Il a fallu 150 années pour concevoir un moteur thermique relativement efficace et bien fonctionnel.
    Sommes nous prêts à le mettre à la poubelle définitivement ?
    N’est-il pas plus judicieux de continuer à l’améliorer en même temps que les carburants?
    Et si ces derniers ne viennent plus du pétrole non pas à cause du CO2 mais parce que c’est un peu idiot de brûler des molécules difficile à faire et utiles par ailleurs.
    Les hydrocarbures simples peuvent être quant à eux plus faciles à synthétiser.
    Il y a là une réflexion de fond à mener.

  16. Le choix VT / VE devrait relever de décisions individuelles, en fonction des besoins de chacun, et ne pas être dicté par des décisions politiques. L’interdiction du moteur thermique en 2035 doit être levée et elle le sera très certainement devant l’impossibilité d’adapter le parc automobile et pour toutes les raisons de bon sens exposées dans l’article et les commentaires précédents. Attention toutefois aux arguments un peu trop rapides contre le VE. Il n’y a d’ores et déjà plus véritablement de frein technique au développement du VE. Il ne reste que deux véritables problèmes.

    Le premier, c’est la politisation absurde du transport individuel, avec cette chasse au dahu complètement délirante contre le CO2. Il est temps que l’Etat retrouve la raison, s’occupe de ce qui relève de son domaine de compétence, oublie la pseudo-science réchauffiste et sanctionne les politiques haineuses anti-bagnoles non moins absurdes dans beaucoup trop de communes françaises. Pour le reste, qu’il nous foute la paix et nous laisse choisir.

    L’autre problème, c’est le coût à l’achat. Le VE coûte cher du fait d’un groupe moteur/batteries/chargeur encore 3 fois plus cher à la production qu’un ensemble thermique, coût répercuté sur les prix de vente environ 2 fois plus élevés pour le même service rendu. L’Etat devrait renoncer à taxer l’écart de coût, par exemple en appliquant la TVA à 5,5% sur le prix de vente des VE et sur le kWh distribué aux bornes si ce n’est pas déjà le cas, pour des recettes au final équivalentes. Il pourrait également étendre le principe de l’amortissement du coût de la batterie aux particuliers, avec déduction des revenus soumis à IR. La fiscalité doit être neutre, peu importe la technologie employée.

      • “Il pourrait également étendre le principe de l’amortissement du coût de la batterie”

        Je crois Roger, que l’état français, qui n’est plus un état, mais une usine orwellienne de fabrication quotidienne d’emmerdements, n’est plus en état de comprendre quoi que ce soit à ce que c’est qu’un principe.

        Désolé. Nous ne nous dirigeons pas vers le mur, nous sommes DANS le mur. Dedans le mur.

        A++

        • ”usine orwellienne”… Pas vraiment. Dans ”1984”, il y avait un dessein. La députaille actuelle court comme un poulet sans tête. Il suffit de voir le piège à c… dans lequel se débat le gouvernement avec sa loi de rénovation énergétique aux conséquences délétères qui apparaissent au grand jour. Tout ça pour un réchauffement climatique qu’on cherche toujours tant il est minuscule et dépendant de ce qu’on mesure. Quant au CO2, les 100 ppm rajoutés depuis la révolution industrielle n’ont guère produit d’effet, semble-t-il. Il suffit de comparer ces mêmes 100 ppm qui accompagnent les cycles glaciaires pour voir qu’il y a un problème. Dans un cas quasi rien, dans l’autre une catastrophe climatique.

          • “Quant au CO2, les 100 ppm rajoutés depuis la révolution industrielle n’ont guère produit d’effet, semble-t-il.”

            Il y a un effet incontestable, c’est sur la végétation (photosynthèse). Il y a 25 ans je tondais ma pelouse tous les 15 jours en période estivale. Maintenant, c’est toutes les semaines, voire moins.

          • @Roger,

            L’espoir dans ce cas doit engendrer un combat contre l’entité administrative-technocratique-bureaucratique qui a pris le pouvoir en France et qui nous coûte des centaines de milliards d’euros chaque année.

            Je ne vois aucune force de combat.

            Tant que le Français continuera de payer ceux qui détruisent son pays, le sclérosent, rien ne se passera.

            Cette entité n’a strictement aucune intention de s’auto-réformer.

            Les Français doivent faire sécession, la grève de l’impôt, camper devant Bercy par centaines de milliers, et faire en sorte que les 150 000 personnes qui s’occupent de la finance en France (148 000 au trésor américain pour une population de 130 millions, nous sommes 67 millions), passe à quelques milliers.

            Il y a corrélation entre le nombre de fonctionnaires et notre chômage de masse. Entre socialo-étatisme et sclérose.

            Bref, je ne vois pas de force de combat. Personnellement, j’ai fait sécession.

            Aussi, je viens de tomber là-dessus : Pourquoi le système de santé de Singapour est le meilleur du monde / https://fr.irefeurope.org/publications/articles/article/pourquoi-le-systeme-de-sante-de-singapour-est-le-meilleur-du-monde/

            A++

  17. C’est tout frais, ça vient de sortir le mois dernier: L’agence gouvernementale de statistiques norvégienne publie un document réfutant le mythe du « changement climatique » d’origine humaine.
    “To what extent are temperature levels changing due to greenhouse gas emissions?”
    https://www.ssb.no/en/natur-og-miljo/forurensning-og-klima/artikler/to-what-extent-are-temperature-levels-changing-due-to-greenhouse-gas-emissions/_/attachment/inline/5a3f4a9b-3bc3-4988-9579-9fea82944264:f63064594b9225f9d7dc458b0b70a646baec3339/DP1007.pdf

    • Je ne sais pas si ce que dit l’article est faux, en revanche à la lecture de votre lien je suis certain que votre message est mensonger. En effet, un texte qui commence par cette phrase raconte nécessairement n’importe quoi, mêlant quelques vérités à un flot de mensonges : “While not having a car has even larger climate benefits, many peoples’ ability to go car-free is limited by their circumstances and the availability of alternatives.”

      Etre “car-free” est un fantasme de collectiviste obtus. Il n’existe aucune alternative possible au véhicule familial individuel, du moins tant qu’on vivra sous le régime de la liberté, liberté qui consiste notamment à se déplacer individuellement à volonté. Sinon, posséder et utiliser un véhicule familial individuel n’a strictement aucun effet sur le climat. Posséder un VE plutôt qu’un VT ou un hybride n’est qu’une affaire de goût personnel, chaque alternative ayant ses avantages et ses inconvénients.

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