Un nouveau minimum de Maunder pourrait provoquer un refroidissement global

La science climatique officielle dénie au soleil toute influence sur le climat : en effet les variations de l’irradiance solaire seraient insuffisantes pour expliquer celles de la température qui ne peuvent être expliquées que par l’augmentation la concentration du COdans l’atmosphère. Mais l’observation (et le bon sens) suggèrent que les variations de température sont un phénomène multi causal. Rattacher le réchauffement à une cause unique (le CO2) en ignorant systématiquement l’évolution du soleil, (mais aussi des nuages, des océans, des rayons cosmiques, etc.) est réducteur. Des scientifiques travaillent d’ailleurs sur l’influence des cycles solaires sur le climat. Nous faisions récemment état sur ce site d’une publication de La Royal Astronomical Society (juillet 2015) selon laquelle le 26cycle du soleil (2030-2040) marquera une réduction de l’activité solaire de 60% réunissant ainsi les conditions d’un nouveau “minimum de Maunder” (1645-1715).

Un article récemment publié sur le site Wattsupwiththat fait le point sur cette question. Nous en fournissons ci-dessous une traduction.

Le texte ci-dessous est la traduction d’un article publié par Anthony Watts le 18 Mars 2018 sous le titre Approaching ‘grand solar minimum’ could cause global cooling.

Un faisceau d’indices montre que le cycle solaire 25 pourrait inaugurer l’ère d’un nouveau « grand minimum » solaire. Depuis la chute brutale de l’activité magnétique du soleil en octobre 2005, l’activité solaire a nettement faibli, le cycle 24 étant le plus faible depuis plus de 100 années.

Champ magnétique

Champ magnétique Interplanétaire (Source NOAA Space Weather Prediction Center)

Cycle solaire 24

Cycle solaire 24 (source NOAA Space Weather Prediction Center)

Le cycle 24 marque le début d’un affaiblissement des cycles solaires depuis 1980 :

taches solaires

Observations quotidiennes du nombre de taches solaires depuis le 1er janvier 1900 selon le Centre d’analyse de l’influence des données solaire (SIDC). La fine ligne bleue indique le nombre quotidien de taches solaires, tandis que la ligne bleue foncée indique la moyenne annuelle courante. La récente faible activité des taches solaires se manifeste clairement par les faibles valeurs récentes de l’irradiance solaire totale. (Source de données: WDC-SILSO, Observatoire royal de Belgique, Bruxelles. Dernier jour affiché: 28 février 2018. Dernière mise à jour du schéma: 1er mars 2018 – Crédit climate4you.com)

Selon Paul Dorian, météorologue au Centre Vencore, « tout indique que le prochain minimum solaire qui devrait commencer en 2019 sera encore plus faible que le dernier qui était déjà le plus faible depuis près d’un siècle ». Certains scientifiques prédisent ainsi nouveau grand minimum solaire, avec le prochain cycle 25 qui pourrait être suivi de cycles encore plus bas. Une étude publiée dans la revue Earth system dynamics prévoit une baisse de l’activité solaire évoluant vers les conditions d’un Grand (ou Super) minimum pour la période à venir (2050-2250).

Simon Constable, éditorialiste au Wall Street Journal écrit dans un article intitulé How Activity On The Sun Could Change The Economy publié par Forbes le 13 mars 2018 :

Supposons que nous entrions dans un nouveau grand minimum de Maunder, cela signifierait une période de refroidissement global…cela aurait de lourdes conséquences sur l’économie, provoquant de mauvaises récoltes et une augmentation de la consommation d’énergie pour le chauffage…après une période où l’offre des denrées agricoles comme celle de l’énergie a été abondante, ce changement sera probablement un choc pour de nombreuses populations et pour l’économie mondiale dans son ensemble.

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