Le climatisme : une pseudo-science du changement climatique (2/4)

par Robert Girouard.

Sous l’influence du GIEC, une « science du changement climatique » —politisée et biaisée au départ et fondée sur des modèles imparfaits, des scénarios improbables et des concepts douteux — s’est développée parallèlement à la climatologie. Une pseudo-science selon certains… de laquelle le climatisme tire néanmoins son autorité.

« Depuis plus de 30 ans, « la science » (the science) est claire comme de l’eau de roche. Comment osez-vous continuer à détourner le regard et à venir ici en disant que vous en faites assez, alors que les politiques et les solutions nécessaires ne sont toujours pas en vue.» — Greta Thunberg, Conférence des Nations unies sur le climat, 2019

Pour le commun des mortels, « la science » possède une espèce d’aura qui lui confèrerait une autorité absolue.  Cette perception est évidemment fausse. Et, comme on l’a vu en temps réel avec la Covid, la science n’a pas toutes les réponses et elle peut se tromper. Cela est encore plus vrai pour la climatologie. 

À la croisée de la géographie physique et de la météorologie, l’étude du climat ou, plus justement, des climats fait appel à un grand nombre d’autres disciplines allant de la physique à l’astronomie en passant par la géologie et l’océanographie. Très peu de climatologues en maîtrisent tous les aspects.  

La climatologie est aussi très jeune. La Terre est vieille de 4,6 milliards d’années, notre Holocène a commencé il y a 11 700 ans, mais les stations de mesures météorologiques datent d’à peine quelques siècles, les données satellitaires sont recueillies depuis seulement 1979, et le réseau de sondes océaniques a été mis en place il y a une quinzaine d’années. À défaut d’observations instrumentales, elles-mêmes comportant toujours une marge d’erreur, la climatologie s’en remet à des proxys dont la fiabilité est plus ou moins hypothétique. Le manque de longues séries de données fiables constitue un problème majeur en climatologie.

Composé principalement de deux fluides turbulents en interaction sur une planète sphérique, en rotation sur elle-même et en orbite autour de son astre, le système climatique est en outre difficile à appréhender en raison de son immensité, de sa complexité et de son caractère chaotique. Une foule de facteurs internes et externes, agissant à différentes échelles de temps et d’espace, peuvent influer sur son évolution, et c’est pourquoi la science délibère toujours sur les causes du réchauffement récent.  Il existe beaucoup d’inconnues, connues et peut-être même inconnues.

Par exemple, les nuages, dont la couverture peut varier de 5 % à 95 % de la superficie du globe. On sait qu’ils jouent un rôle crucial, notamment en réfléchissant la lumière du soleil et en refroidissant la Terre. Mais comme ils participent également à l’effet de serre, leur impact net est sujet à débat. 

Le phénomène El Niño—Oscillation australe (ENSO) est, entre autres oscillations, un important moteur à court terme du climat de la Terre, mais nous n’avons aucune idée de ce qui le fait fonctionner et nous ne pouvons pas le prédire plus de quelques mois à l’avance. 

Le plus étonnant, c’est que depuis les travaux de Tyndall et d’Arrhenius, la science n’a toujours pas résolu l’énigme la plus fondamentale, à savoir la valeur de la « sensibilité climatique », i.e, l’élévation de température en degrés C qui correspond à un doublement de la concentration de CO2. Le Rapport Charney de 1979 a mis de l’avant une fourchette de 1,5 oC à 4,5 oC, qui est longtemps restée la norme.  Mais, les estimés indépendants effectués depuis varient de 0,5 oC à plus de 5 oC, soit une incertitude de facteur 10. 

Désolé Greta, mais la science est loin d’être claire comme de l’eau de roche. Toutefois, il y a des évidences que même un enfant est en mesure de comprendre. Par exemple, la découverte d’Ötzi à demi enfoui dans la glace prouve hors de tout doute que les glaciers alpins étaient plus hauts il y a 5 300 ans et qu’il faisait alors plus chaud qu’aujourd’hui. Mais les climatistes comme Greta nient ou ignorent de telles évidences.

Depuis que le réchauffement climatique anthropique ( désormais appelé « changement climatique ») est devenu un enjeu politique, la climatologie connaît un développement exponentiel en raison de la grande disponibilité de financement public pour la recherche. Or le financement de la recherche par les gouvernements ouvre la porte à la politisation de la science. Il est bien connu qu’il est plus facile d’obtenir des crédits (et aussi d’être publié par la suite) lorsqu’un projet vise à confirmer l’hypothèse anthropique. 

La création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à la demande du G7, en 1988, marque un tournant en s’inscrivant résolument dans une logique de politisation de la science.  Ce groupe intergouvernemental, de type onusien, dont le nom officiel Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) ne comporte même pas le mot « experts », a en effet pour mandat de fournir aux États membres les informations scientifiques et techniques nécessaires à l’élaboration de politiques. 

Contrairement à une opinion répandue, le GIEC n’est donc pas une organisation scientifique, ne fait pas de recherche lui-même mais se limite à évaluer les travaux effectués par les universités et les instituts de recherche. Certes, il fait appel à des scientifiques et à des experts pour la rédaction de ses Rapports d’évaluation. Mais, les auteurs sont nommés par les instances politiques et il va de soi que les experts qui ont des vues différentes du « consensus » sont tenus à l’écart.

La recherche de consensus est d’ailleurs le modus operandi du GIEC. Or, le consensus n’a pas sa place en science, sa nature étant politique. À cet égard, on ne peut qu’être d’accord avec Openheimer, Oreskes et al.  : « Moreover, if consensus is viewed as a requirement, scientists may avoid discussing tricky issues that engender controversy (but might still be important), or exclude certain experts whose opinions are known to be “controversial” (but may nevertheless have pertinent expertise). » Écoutez mon compatriote Mathieu Bock-Côté déboulonner le concept de consensus scientifique en lien avec la censure (ici).

Sa formulation du changement climatique pose également problème.  La mission du GIEC est en effet de « …mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine… » En d’autres mots, le GIEC ne cherche pas à mieux comprendre le climat, il ne s’intéresse qu’aux effets supposément néfastes des activités humaines sur le climat. Il est donc enclin à sous-estimer la variabilité naturelle au profit du facteur humain, et à privilégier les études qui confirment le narratif climatiste et à négliger celles qui l’affaiblissent. C’est ce qu’on appelle un biais.

Comportant plusieurs milliers de pages touffues, les Rapports d’évaluation sont peu accessibles pour les non-experts. Les Résumés à l’intention des décideurs, écrits par des scientifiques et des non-scientifiques et approuvés ligne par ligne par les instances politiques du GIEC, constituent dans les faits la véritable référence. Ainsi, beaucoup de nuances se perdent et des éléments d’information importants sont parfois passés sous silence, comme les informations détaillées concernant les événements météorologiques extrêmes qui démontrent qu’il n’y a pas de crise climatique ni de menace existentielle.

En cas de désaccord avec le Rapport d’évaluation, ce dernier doit être modifié en conséquence : autrement dit, les instances politiques ont le dernier mot. Si les réponses données par la science ne leur plaisent pas, elles ont le loisir de les modifier à leur guise. 

Dans son historique fort bien documenté du GIEC, Bernard Lewin relate que c’est à la suite de longues tractations qu’il a été décidé de modifier le chapitre Détection et Attribution du 2e Rapport d’évaluation de 1995 écrit par les scientifiques, lequel était toujours sceptique par rapport au signal anthropique, afin de le rendre conforme au Résumé pour décideurs qui avait été négocié par les représentants des États et qui, lui, était affirmatif sur ce point crucial. Cette entourloupette a permis de donner une légitimité aux politiques climatiques qui allaient être adoptées par la suite. 

D’autres manigances ont mené à l’inclusion, dans le 3e Rapport d’évaluation, du tristement célèbre graphique en forme de bâton de hockey (hockey stick graph) d’un jeune doctorant alors inconnu du nom de Michael Mann. On ne reviendra pas sur la vive controverse qu’il a suscité sauf pour dire qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. Mais la pire faute revient au GIEC qui l’a publié en faisant fi de centaines d’études et d’archives historiques qui attestent l’existence de l’Optimum médiéval, afin de se persuader que le réchauffement moderne est sans précédent et qu’il ne peut qu’être causé par les humains. 

Si Greta avait lu les Rapports d’évaluation du GIEC, elle saurait qu’ils sont loin d’être clairs comme de l’eau de roche. De fait, ils sont truffés d’incertitudes. Le GIEC a ses propres approches et son vocabulaire pour traiter de l’incertitude. À titre d’exemple, voici une affirmation contenue dans son dernier rapport AR6 : 

La fourchette probable d’augmentation totale de la température de surface mondiale causée par l’homme de 1850-1900 à 2010-2019 est de 0,8°C à 1,3°C, avec une meilleure estimation de 1,07°C  

  • Il est probable que des GES (gaz à effet de serre) bien mélangés ont contribué à un réchauffement de 1,0 °C à 2,0 °C,
  • d’autres facteurs humains (principalement des aérosols) ont contribué à un refroidissement de 0,0 °C à 0,8 °C,
  • les facteurs naturels ont modifié la température de surface globale de – 0,1 °C à 0,1°C, et la variabilité interne l’a modifiée de -0,2°C à 0,2°C.

Ce charabia savant est une façon de dire que le GIEC se perd toujours en conjectures, et ce, après 30 ans d’existence, six rapports d’évaluation de plus en plus épais et des centaines de millions d’euros de pur gaspillage. En outre, le terme probable signifie, dans le jargon giecien, que la probabilité de ce résultat peut aller de ≥66% à 100% de probabilité. Cela implique que cette affirmation a une probabilité de 0 à 33 % d’être fausse. Il est aussi important de souligner que cette probabilité n’est pas vraiment mathématique puisqu’elle repose, en partie du moins, sur le « jugement des experts », sans oublier que le résultat en question a été obtenu à l’aide de modèles imparfaits qui ignorent la variabilité naturelle. Greta, comment osez-vous appeler ça de la science ? Le réalisme c’est accepter la réalité de l’ignorance des experts. 

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168 réflexions au sujet de « Le climatisme : une pseudo-science du changement climatique (2/4) »

  1. C’est fabuleux.
    Le 16 Octobre 2023, Robert Girouard a écrit:
    “Il existe beaucoup d’inconnues, connues et peut-être même inconnues.”
    Magnifique. Vous m’avez fait ma journée, Girouard.
    Je le garde pour ma collection de citations débiles. Vous permettez Girouard ?
    Merci de votre contribution.
    Et sinon, toujours pas prêt à accepter la contradiction, Girouard ?

    • Cette citation vient de Dr Judith Curry, l’une des plus grandes et respectées climatologues au monde. Je garde votre commentaire comme exemple de débilités et d’insignifiances provenant du camp des trolls qui croient dans la pseudoscience du changement climatique et qui faute d’arguments, recourent à l’insulte à l’endroit de ceux qui la remettent en question de manière rationnelle.

      • Ah non, mais cela dépasse le sujet du climat. C’est une question de langage commun
        Relisez vous, Girouard:
        “ll existe beaucoup d’inconnues, connues et peut-être même inconnues.”
        Quand-même, Girouard.
        C’est fabuleux, il s’en rend même pas compte, en plus…
        Bon, et, sinon, le jour où vous aurez décidé d’avoir un peu de courage, et d’argumenter on pourra reprendre notre échange technique là où vous m’aviez bloqué quand je vous avez démonté vos inepties.

        • désolé, mais je ne trouve pas cette formulation inepte, maladroite peut-être…
          “il existe beaucoup d’inconnues “c’est général
          mais il y a des inconnues relatives à des paramètres répertoriés ,des champs d’investigation labourés
          Mais aussi, des choses sur lesquelles on ne se penche pas actuellement, qui pourraient surgir un jour…. donc “inconnues” au sens fort
          mais votre désir forcené de vouloir vous présenter comme plus malin que les autres vous ridiculise, c’est d’autant plus regrettable ( pour vous) que même si vous êtes amené à formuler des choses pertinentes, on n’a plus envie de vous lire

      • Je vous trouve bien gentil envers Brionne. Ce troll pseudo scientifique qui sort du chapeau les références qui lui plaisent devrait être blacklisté sur ce site tout simplement pour impolitesse. La façon dont cet excité s’exprime est révulsifiante comme pourrait dire une femme politique bien connue.

        • Ferry, dites plutôt que ça vous ennuie qu’il n’y ait pas ici que des béni-oui-oui qui gobent et approuvent toutes les inepties climato-septiques*
          Dites donc, les climato-septiques*, si vous voulez être sûrs de pas être contredit, parlez vous à vous même devant votre glace, c’est encore plus sûr

          (*pour gagner du temps et éviter une remarque à ce sujet, je précise que l’omissions du “c” à septique est volontaire et qu’il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe)

          • Cet astérisque débile vous condamne… et vous ne le savez pas : c’est ça “l’inconnue inconnue” pour vous : votre ridicule !
            Même pas une petite alerte, un petit pressentiment ?
            Quel âge mental au juste : 5, 6 ans ? Pas 7 ans, c’est l’âge de raison…
            Vraiment ce “C” que vous ôtez à “sceptique”, vous revient sans aucune contestation possible !

          • Brionnette, vous n’avez même pas le niveau collège en physique/chimie, c’est une plaisanterie ? Vous n’avez même pas la logique élémentaire d’un gamin de dix ans bon en math.

            Vous allez nous réinventer les lois de conservation de la masse et de l’énergie ici ?

            Vous n’êtes qu’un pollueur de fil de discussion. Vous n’apportez rien ici en dehors de votre débilité.

            Allez régler vos problèmes d’ordres cognitif, si c’est possible, j’en doute, et revenez nous voir.

          • @Brionne
            “Septique (sans “c”) est un adjectif qui désigne quelque chose qui produit une infection, ou qui a un rapport aux germes microbiens. Par exemple, on peut parler de “fièvre septique”.
            Là on devient très sceptique sur votre santé mentale…
            Quel est le rapport de cet adjectif avec le climat ???
            Nous attendons avec impatience votre prose alambiquée et capillotractée !

          • Petite digression linguistique …

            Les termes “faute” et “erreur’ sont d’usage dans divers registres culturels mais n’y sont jamais synonymes.
            Sommairement, on résumera que :
            – le terme “faute” sous-entend une démarche volontaire.
            – le terme “erreur” sous-entend une démarche involontaire.

            Sur cette distinction sémantique, on conseille actuellement aux enseignants d’employer l’expression “erreur orthographique” plutôt que celle plus ancienne de “faute d’orthographe”.

            L’affirmation “… est volontaire et qu’il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe” correspond à l’ancien usage, courant mais inapproprié, de l’expression “faute d’orthographe”.
            Ici, la sémantique invite à corriger cette ancienne expression en la remplaçant par “erreur orthographique”, d’autant plus qu’il est ici explicitement précisé que l’omission de la lettre c est volontaire.

            En se basant sur la distinction volontaire/involontaire, l’omission de la lettre c se présenterait bien ici comme une “faute d’orthographe” (volontaire) mais non comme une “erreur orthographique” (involontaire).

            Fin de la digression linguistique.
            La comédie réchauffiste peut reprendre son cours …

        • Il y des limites à tout… même à la tolérance. Je demande donc une fois de plus au Modérateur de bien vouloir nous débarrasser de cette plaie qu’est cet être méprisable qui se cache derrière le pseudo de Brionne. Ceci est un forum de discussion et non une foire d’empoigne. Tout forum qui se respecte a des règles élémentaires d’éthique et de bonne conduite que repousse doivent respecter. Si ce troll de Brionne n’est pas banni sans délai, je ferai une plainte à qui de droit.

          • Un forum de discussion ? Si vous aimez la discussion, Girouard, pourquoi alors bloquez vous les gens qui osent contredire vos grossière erreurs, alors ? Discutons, alors. Allez, je suis magnanime, Girouard, je vous propose de reprendre notre discussion technique là où vous m’aviez bloqué quand je vous avez démonté vos inepties.
            C’est fou cette manie que vous avez, Girouard, de vouloir censurer tout le monde et en particulier ceux qui osent le contredire.

          • M. Brionne,
            Vos commentaires n’apportent rien et sont à la limite de l’incorrection
            Nous avons donc décidé de ne plus les publier
            Il seront donc considérés comme des spams et systématiquement supprimés

          • Brionnette, vous êtes un cancre en physique/chimie, même pas le niveau collège, ni la logique élémentaire d’un gamin de dix ans bon en math. Vous n’apportez ici que votre débilité qui a l’air bien profonde.

    • Eh oui, Brionne, ignorantus, ignoranta, ignorantum !
      Et il y a même des “connus inconnus”, vous savez ce que l’on croit connaître et que l’on peut admettre (ou craindre) avoir complètement manqué (suivez mon regard) quand on garde un peu d’humilité authentiquement scientifique et que l’on ne sait vraiment qu’une seule chose : que l’on ne sait pas (je doute que cela vous rappelle quelque chose)…
      D’ailleurs il se pourrait bien que le “c” de “sceptique” -celui que vous semblez avoir définitivement perdu et qui vous fait bien rire, si, si- se trouve au beau milieu de votre nase bouffi de grenouille satisfaite de la fable : c’est là effectivement que vous ne pouvez pas le voir, mais que tout le monde aperçoit “énhaurme”, comme la trompe de l’éléphant : BriConne !

        • Oui, CO…2, par exemple !
          En tout cas plus CO…2 que lui, tu meurs, à voir le niveau d’argumentation du pistolet, ahah !
          Le parfait abruti des “zéros sociaux” : le CO2 a dû lui lobotomiser le cerveau (ou ce qu’il en restait) !
          Bon, trop de temps perdu avec cette émanation des fosses d’aisance, et du GIEC en même temps, qui me fait oublier de dire tout le plaisir que j’ai eu à lire l’article de Girouard : très bon travail pédagogique, surtout continuez, et oublions la m…… !

  2. Gaz à effet de serre : 1 à 2 °C, soit 1,5 ±0,5 ;
    Autres facteurs humains : 0,0 à 0,8 °C soit 0,4 ± 0,4 ;
    Facteurs naturels : -0,1 à 0,1, soit 0,0 ±0,1 ;
    Variabilité interne : -0,2 à +0,2 soit 0,0 ±0,2 ;
    Réchauffement : 1,5 + 0,4 + 0,0 + 0,0 = 1,9 °C
    Incertitude : 0,5 + 0,4 + 0,1 + 0,2 = 1,2

    Soit (?) 1,9 °C [0,7 ; 3,1] et non 1,07 °C [0,8 ; 1,3]. Mais 1,9 °C ne correspond pas à ce qui a été estimé ni par le Hadley Centre, ni par le GISS, ni par BEST.
    N’y a-t-il pas quelque chose qui cloche là-dedans ?

    • Les autres facteurs humains (aérosols), c’est un refroidissement (0 à 0,8 C°) (c’est écrit, relisez) donc il faut le soustraire pas l’ajouter.

        • Un climato-septique* qui reconnaît son erreur ! Miracle !
          Si vos petits camarades climaot-septiques* avaient l’honnêteté intellectuelle d’en faire autant, dites donc ,il y aurait de quoi lire…
          Cela dit, vous faites une 2ème erreur. les incertitudes ne s’ajoutent pas; En stats, l’écart-type de la somme.n’est pas la somme des écarts-types. C’est quadratique.
          Faut tout vous expliquer, Aubrin !..

          (*pour gagner du temps et éviter une remarque à ce sujet, je précise que l’omission du “c” à septique est volontaire et qu’il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe).

          • Vous racontez n’importe quoi, avec la prétention du cuistre comme d’habitude. Le résultat proposé dans le message précédent est correct à l’arrondi près (mais personne ne s’intéresse à des centièmes de degrés).

            Plus intéressant, on note qu’avec ce simple calcul, le fameux réchauffement pourrait tout aussi bien être un refroidissement. Les experts mondiaux autoproclamés ne sont plus tout à fait sûrs, finalement. Sacré GIEC, que des pointures, des champions olympiques !

          • Les incertitudes s’additionnent excepté quand on fait de multiples mesures d’une grandeur IDENTIQUE (par exemple la longueur d’un objet entre deux marques).

  3. Je pense qu’il manque un aspect à votre analyse des mécanismes qui ont transformé les théories climatiques en dogmes auprès des médias et des politiques.
    Cet aspect est celui de leurs motivations à se ranger ainsi derrière ces théories ?
    Certains ici voient des communistes partout, au point qu’on se demande ce qui empêche le passage de la planète au système socialiste ?
    Pour ma part, je pense que les écolos sont utilisés plus qu’ils ne manipulent le système.
    Si des états capitalistes et des grandes entreprises se rangent derrière le GIEC, c’est que les enjeux économiques sont énormes. Rien que le marché automobile européen fait rêver les multinationales du secteur : au lieu d’un marché mâture où seul le renouvellement des véhicules anciens assure le chiffre d’affaires du secteur, on parle du renouvellement complet du parc automobile pour des véhicules coûteux qui assureront, on l’imagine, des marges confortables à ces entreprises !
    Idem pour le secteur de l’énergie, celui du bâtiment, etc.
    En ce bas monde, c’est bien l’argent qui est le moteur du réchauffement climatique !

    • Il y a des opportunistes oui, un certain Jean-Marc J. en est un qui sait pertinemment qu’il raconte n’importe quoi depuis quinze ans pour assurer son business.
      Néanmoins, je pense que l’explication est moins tordue. Les dirigeants politiques, journalistes et autres experts autoproclamés n’ont pas le temps de savoir de quoi ils parlent. Ils ont été piégés par des extrémistes qui ont toujours existé, souhaitant le chaos et la chute du monde moderne.
      C’est une attaque frontale contre l’industrie, toutes les industries, et ceux qui, à court terme, y voient des opportunités de croissance déchanteront tôt ou tard.

      • Rassurez-vous Justinien (mais avez-vous réellement besoin d’être rassuré ?), la piétaille politique française qui zigzague comme un poulet sans tête va être vite rattrapée par les faits qui, comme dit Lénine, sont têtus.

        • Les faits du genre “quand on prélève dans un réservoir fini, il se vide”., oui il sont tétus…
          Quand vous sortirez la tête du sable et du déni de réalités physiques, Ferry, ça va vous faire bizarre…

          • Quand vous sortirez des prédictions des simulations informatiques (CMIP) sous-tendues par le scénario RCP8.5 (et consorts), vous verrez que votre “science aboutie” (settled) ne l’était pas.

      • Les constructeurs français sont passés de la 2e à 13e place européenne à cause de règles imposées par les politiciens, nationaux et européens, poussant notamment la fabrication de petits moteurs diesel montés sur des véhicules de moyenne-basse gamme, pour des raisons prétendument écologiques.
        Pendant ce temps, le marché mondial, Allemands en bonne position, était axé sur des modèles luxueux avec des moteurs à essence puissants.
        Le marché de l’électrique ne reviendra pas davantage aux constructeurs européens, mis à part les Allemands qui peuvent récupérer des miettes en tenant, comme d’habitude, un double discours qui cache une politique extrêmement nationaliste et protectionniste (comme concernant l’énergie).
        Le tapis rouge est pour la Chine, éventuellement le Japon, les constructeurs Coréens, l’Amérique du nord.
        Nous n’avons aucune raison de nous en plaindre vu que nos gouvernants sont à l’origine de cette situation.

    • Ah, les communistes ! “Ils renversent les monarchies, ils mangent les enfants, mais pire encore, ils manquent d’objectivité ” – Desproges.

  4. Le blabla habituel des climatopseudoréalistes,

    Citation ;”Par exemple, la découverte d’Ötzi à demi enfoui dans la glace prouve hors de tout doute que les glaciers alpins étaient plus hauts il y a 5 300 ans et qu’il faisait alors plus chaud qu’aujourd’hui.”

    Encore un qui a besoin d’apprendre ce qu’est un référentiel. qu’il ait fait plus chaud qu’aujourd’hui à l’endroit où on a retrouvé Ötzi (et c’est encore à voir) ok mais de là à généraliser à l’ensemble de la planète il y a un gouffre que seul un ignorant ou un mal intentionné peut franchir. Le reste est à l’avenant.

    • Effectivement, si l’histoire se répète, il est très possible qu’il ait fait beaucoup chaud partout ailleurs sur la planète il y a 5 300 ans. En effet, les « réchauffistes » ne cessent de nous rappeler que le réchauffement contemporain est 2. 3 ou 4 fois plus intense plus on remonte vers les pôles. Merci de votre contribution inestimable.

        • Ben non, Girouard, il ne faisait pas plus chaud il y a 5300 ans…
          Encore raté, Girouard.
          https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7
          https://media.springernature.com/full/springer-static/image/art%3A10.1038%2Fs41597-020-0530-7/MediaObjects/41597_2020_530_Fig3_HTML.png?as=webp
          Vous voyez, dès que vous vous risquez à dire un truc autre que des généralités idéologico-dénialistes, votre ignorance du sujet apparaît au grand jour.
          Mais ici, vous pouvez pas me bloquer, c’est dommage, hein ! C’est pourtant pratique de bloquer les gens quand ils vous montrent vos erreurs, hein, Girouard.

          • Graphique portant une information irréaliste, contredisant toutes les preuves directes et indirectes des importants changements de température ayant marqué les deux derniers millénaires. Mais au-delà des preuves peu contestables du fait de leur diversité et de leur convergence, le simple bon sens doit conduire à se demander comment, en l’absence de thermomètre, l’humanité aurait pu ressentir et faire la chronique d’une différence moyenne de seulement 0,3 °C étalée sur plusieurs centaines d’années entre l’optimum médiéval et le PAG ici pratiquement effacés ? Ce graphique est juste de la science fiction, et même pas de la bonne.

          • Il y a juste un décalage de qq centaines d’années du maximum de température mais cela permet à notre troll de plastronner.

          • Pour rire avec les complotistes, on notera que la revue Nature, héraut éhonté du RCA, trouve ses origines dans un groupe de presse fondé par un ancien membre du parti nazi, groupe qui a pu fricoter dans les années 90 avec le responsable du family office des Rockefeller, impénitents producteurs de pétrole, et qui publie par ailleurs, très accessoirement, l’inénarrable “Annals of LGBTQ Public and Population Health”.

            Le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre.

          • Montagnes du centre du Groenland (source GISP2) :
            températures “préindustrielles” : -32,0
            températures il y a 7850 ans : -28,7
            Il faisait donc environ 2,2 °C (3,3 – 1,1) plus chaud que maintenant il y a environ 800 ans dans les montagnes du centre du Groenland.
            NB : Et encore ai-je été généreux puisque, moyenné sur 60 ans (la résolution de GISP2) le réchauffement “moderne” est environ 0,45 °C plutôt que 1,1 °C.

        • Je me demande qui est le platiste dans l’affaire.

          Avez vous conscience, au moins intuitivement, qu’il n’existait aucun instrument de mesure précis des températures avant la fin du XIXe, aucune archive globale des données de température ?
          Avez-vous conscience que les reconstructions, par nature locales, ne peuvent donc pas avoir une granularité à l’année près ni une incertitude assez faible pour établir une comparaison indiscutable avec une variation recente de un degré et demi en 130 ans ? Plus on remonte dans le temps, plus les courbes sont lissées et donc incomparables avec des données à si courte échelle .
          Avez vous compris que (dans ce contexte) les publications de reconstruction (qui servent votre sophisme d’autorité) ont valeur d’hypothèse, de théorie… jusqu’à ce que des faits scientifiques ou parfois historiques les mettent à mal.

          La science ne tranche pas définitivement parce qu’une étude proposant une hypothèse est acceptée dans une revue ayant pignon sur rue.
          Ça ne fonctionne pas comme cela.
          Une publication n’a aucune vocation à censurer tout travail ou fait la contredisant.
          Parfois il faut 50 ans et dix milles papiers se.contredisant les uns les autres pour enfin voir émerger un résultat incontournable.
          Cela est encore plus vrai sur un thème aussi méconnu et mal compris que le climat — au point où tout ce qu’on sache faire, ou presque, soit des modèles probabilistes alambiqués impossibles à vérifier formellement –.

          Vous confondez politique et science.

    • Pourtant, l’étude des remplissages lacustres et tourbières d’altitude montrent que les fluctuations de la limite supérieure de la forêt (repère climatique évident) au cours de l’Holocène sont corrélées des Alpes aux Rocheuses américaines.

      • Et pour en revenir aux fluctuations des glaciers alpins au cours de l’Holocène, revoir les excellents articles du Suisse Schlüchter et du Français Goutherand.

    • Ben voyons, les optimum romains et médiévaux, sont des inventions… Plusieurs études, que le GIEC n’ose même pas regarder, démontrent une variation de +4.5°C par rapport au fameux référentiel de 1850 au niveau du bassin méditerranéen, par exemple…

      Nos ancêtres ont connu des optimum, ce qu’il leur a été très favorable. Alors, prendre +1°C de 1850 à 2023, selon les chiffres GIEC !, pas de quoi fouetter un chat, surtout lorsqu’on sort d’un PAG !!!

    • Les réchauffistes ne se gênent pourtant pas pour généraliser…
      Un ptit coup de chaud en France en été, et c’est toute la planète qui est en ébullition…
      Et les médias aux ordres ne sont pas reste pour nous assommer d’injonctions aussi idiotes qu’inutiles.

      Les référentiels, c’est uniquement quand ça les arrange, les réchauffistes… D’ailleurs, votre référentiel, c’est quoi ? la moyenne des T° du 20e siècle, ou bien de 1850-2000. Qu’est-ce qui dit que cette référence est la bonne ? Qu’est-ce qui dit que les relevés d’il y a 100 ou 150 ans sont suffisamment précis pour être comparés aux relevés des satellites météo ?
      Vous avez donc raison Eloi, effectivement, tout est question de référentiel… et d’honnêteté scientifique.

      Il paraît que la France est le pays du monde qui s’engage le plus dans la transition écologique. Et bien selon ce référentiel, j’en conclus que nous avons le gouvernement le plus con du monde. C’est irréfutable, selon ce référentiel.

      Mais bon, je crois que pour l’instant, le gouvernement doit faire face à des préoccupations bien plus graves et plus urgentes, si toutefois il en est capable…

      • Bonjour ohmdeboi,

        Mon référentiel c’est la planète. Vouloir comparer les températures à un endroit précis avec les températures planétaires, est au mieux de l’ignorance, au pire de l’enfumage. Le hic c’est que les climatoquiseprétendentréalistes cumulent ces 2 états de fait.

        • Ben voyons, Eloi !!

          Vous avez encore raison !
          Il est de notoriété qu’en 1850, on avait déjà une couverture planétaire, précise au 1/10e de °C près, de l’état des T° sur la Terre.

          Vous avez bien dit enfumage ?

        • Vous avez raison. Le problème des réchauffistes, comme des marxistes avant eux, n’est pas qu’ils sont ignorants, bien au contraire.

          Non, leur problème est que tout ce qu’ils savent, tout ce qui remplit leur tête, toute leur représentation du monde, tout cela est faux, désespérément faux. On comprend dès lors à quel point il leur est difficile d’admettre leur abyssale vacuité, au point de nier farouchement le réel effrayant quand celui-ci vient immanquablement mettre à bas le château de sable d’une construction mentale parfaitement défaillante. Puis vient le grand âge, l’âge du renoncement. Et là, parce que plus rien n’a d’importance, généralement ils admettent, ils reconnaissent, ils avouent enfin, soulagés du fardeau du mensonge.

        • Eloi, vous ne discutez donc que des données enregistrées ces 30 dernières années, n’est ce pas ?
          Même affirmer disposer d’un référentiel planétaire depuis 1870 est bien présomptueux.

        • Eloi, sachez que parlez de “températures planétaires” n’a pas le moindre sens, étant donné qu’il n’existe, comme l’avait fort bien rappelé monsieur Girouard dans un article publié il y a plusieurs mois de cela “pas un climat de la Terre mais bien une panoplie de climats régionaux et locaux aux caractéristiques les plus diverses” et que “les terres se réchauffent plus que les océans, l’hémisphère nord (en particulier l’Atlantique Nord) plus que l’hémisphère sud, les moyennes et hautes latitudes plus que les tropiques, et les villes plus que leurs campagnes (phénomène d’îlot de chaleur urbain)”.

          Cordialement,

          Signé “l’archétype de l’ignorant qui se mêle de choses qu’il ne comprend pas”.

    • Non, Otzi se situe durant l’optimum climatique Holocene, entre 6000 et 4000 avant J-C, qui est confirmé par l’analyse des glaces du Groenland, de l’Himalaya , des Andes… et qui concernait bien toute la planète.

    • Bizarrement, dans les montagnes du centre du Groenland, il faisait plus chaud aussi (GISP2). Le Sahara était une savane humide, et 1270 autres publications scientifiques attestent aussi que le réchauffement, s’il n’était pas totalement “global”, était très général.
      NB : Même le réchauffement moderne n’est pas 100% global.

    • La limite des arbres passait 300 m plus haut dans les Alpes du temps de l’empire romain. 0,3 x 6,7 = 2,0.
      Il faisait 2°C de plus que de nos jours dans les Alpes à l’époque romaine.
      Dans les montagnes du centre du Groenland, il faisait en gros 2 °C de plus aussi (même si la fréquence d’échantillonnage de l’indicateur indirect est relativement faible et rabote les pics du proxy).
      Cette année, pour cause d’explosion volcanique sous-marine, il y a eu un pic de température totalement non prévu par les modèles climatiques.
      Il a fait chaud, mais il n’y a pas eu “tipping point”, pas plus qu’à l’époque romaine, ou qu’à l’époque minoenne. Le système “climatique” semble stable (contre-réactions).

  5. De l’art de rire pour ne rien dire
    Le réalisme c’est d’accepter la réalité de l’ignorance
    Des experts
    En tous cas si il y a une réalité qui vous es propre c’est votre expertise en crétinerie
    Je vous rassure vous en êtes un vrai …expert j’entends

  6. Il est intéressant de noter l’évolution du vocabulaire à propos du climat.
    Il y a quelques années, on parlait de réchauffement puis ce fut le dérèglement. Aujourd’hui, on nous parle de crise climatique pour faire encore plus peur.
    Je suis certainement moins émotif que la moyenne car j’avoue ne pas être terrorisé par une hausse de 1.2°C depuis 1850 !

    • Dans les années 70, on devait tous crever de froid dans les quelques années à venir.
      Alors les “devins” à deux balles, merci!

      Et puis quoi, on a déjà planté des oliviers dans le nord de la France sans que ça ne pose de problème à personne.

    • Les climato-alarmistes sont tellement paumés, que le vocabulaire réel a été :

      1970 : refroidissement climatique / Big freez
      1988 : réchauffement climatique
      2000 : dérèglement climatique
      2015 : variation climatique
      2023 : crise climatique

      Dans la même veine, cela fait plus de 30 ans, que chaque année l’ONU nous annonce que la fin du monde arrivera dans 5 ans si on ne fait rien (cette année le pdt de l’ONU a parlé d’une planète en ébullition 🙂 ). Factuellement rien n’est fait, mais chaque année la fin est repoussée de 5 ans !

      Idem en ce qui concerne les scientifique non dogmatiques (nous) :
      1990 : opposants
      2000 : climato sceptiques
      2015 : climato négationnistes
      2023 : climato denialistes

      Leurs concepts sont tellement fumeux, qu’ils peinnent à y affecter un vocabulaire…

      Les chiens aboient, la caravane passe…

    • Exact, Jean-Paul. C’est tout l’art de la rhétorique. Bien pratique, leur “changement”, “dérèglement”… Cela permet de s’adapter à tous les types de climat, qu’il fasse chaud ou froid.
      Je ne suis pas plus terrorisé que vous, et pourtant je n’aime pas la chaleur. Le passé montre pourtant qu’un refroidissement serait plus néfaste qu’un réchauffement (à chaque fois, les archives parlent de disette lors du petit âge glaciaire). Il n’y a qu’à voir comment nous sommes répartis sur la Terre : les zones chaudes sont très peuplées, les froides désertes. Marcel Leroux, un climatologue sensé (hélas décédé en 2008) disait que “0,6°, c’est la différence annuelle entre Nice et Marseille, quel énorme bouleversement !”
      Les médias ne cherchent qu’à faire peur pour vendre. Plutôt que de saluer l’été indien 2023 qui fait faire des économies d’énergie, ils vont dire que c’est dramatique. Je leur signale que cet été indien, d’ailleurs, n’est pas uniforme.

      • Vous soulever là un point capital Lebigre, qui démontre toute l’hystérie actuelle autour du climat et l’absence d’esprit critique d’une bonne partie de la population. Car en effet il n’est pas dit que si nous revenions aux températures de l’ère préindustrielle, les épisodes de famines et de disettes ne deviennent plus fréquents et ne fassent davantage de victimes qu’à l’heure actuelle.

      • Il y des années en arrière, on parlait d’été indien d’ailleurs et on se réjouissait de cette douceur automnale.

        Et d’ailleurs, fin octobre 2000 et début novembre 2000, il faisait 25° C à Lyon, et ça n’avait jamais posé de problème à personne. Je me rappelle de cette date car c’était le jour d’un événement heureux 🙂

        • Températures >= 25 °C à la station météo de Paris Le Bourget en octobre :
          1900 10 8 26.10
          1906 10 11 25.50
          1908 10 1 26.00
          1917 10 2 27.00
          1920 10 5 26.20
          1921 10 2 28.00
          1946 10 2 26.50
          1947 10 7 27.00
          1948 10 3 26.10
          1954 10 18 26.00
          1959 10 1 26.90
          1962 10 2 26.40
          1965 10 6 26.30
          1969 10 6 25.40
          1970 10 12 25.40
          1983 10 3 27.00
          1985 10 1 28.00
          1986 10 2 25.80
          1990 10 12 25.30
          1995 10 9 26.10
          1997 10 6 25.70
          2009 10 7 25.40
          2011 10 1 28.50
          2018 10 10 25.50
          2019 10 13 25.20

    • Mon cher climato-irréaliste, les rapports du GIEC n’ont jamais parlé de « dérèglement climatique » qui semble être un terme franco-français. Dès le premier rapport du GIEC de 1990 vous trouverez les termes « climate change » et « globa  warming » que vous retrouvez aussi dans le rapport de 2021.

      • C’est curieux ce besoin d’invectiver ceux qui ne pensent pas comme vous !
        Le réalisme c’est plutôt d’exercer son esprit critique, ce que j’essaie modestement de faire.
        Je cultive le même potager depuis 40 ans, je note mes dates de semis, de plantations et de récoltes et j’ n’observe aucun bouleversement.
        Cela ne vaut peut-être pas grand chose au plan de la planète mais convenez que j’ai au moins l’honnêteté de décrire ce que j’observe localement.

      • Chez les anglo-saxons, la “crise climatique” a remplacé le “changement climatique”. L’emballement chaotique du climat (runaway climate chaos) est une menace existentielle (existential threat).

  7. Le GIEC n’existe que pour lui même.
    Imaginez que demain le réchauffement s’arrête…tous ces faux experts se retrouveraient au chômage. Alors ils entretiennent leur source de revenus…

    • J’ai été en contact avec Jacques Duran (décédé en 2018), qui avait créé le site “Pensée unique pour les scientifiques” et qui a travaillé au CNRS. Il me disait que les personnes qui contestent les avis du Giec, soit elles devaient faire profil bas pour garder leur poste, soit elles démissionnaient par intégrité.
      On sait que Philippe Verdier a été licencié pour avoir dénoncé les magouilles de la Cop21.
      Si le Giec, les Etats étaient si sûrs d’eux, pourquoi avoir peur d’un avis contraire ?

    • Les auteurs du GIEC ne se retrouveraient pas au chômage, puisque les auteurs du GIEC sont tous bénévoles, c’est à dire qu’ils ne sont pas payés par le GIEC pour rédiger les rapports et doivent trouver leur propre financement pour travailler sur les rapports du GIEC. Généralement, les organisations, pour laquelle travaille les auteurs, acceptent qu’ils rédigent les rapports sur leurs temps de travail. Cependant, cela ne suffit pas, car la charge de travail, en tant qu’auteur du GIEC, est considérable et il n’est pas rare que les auteurs travaillent en plus de leurs horaires de travail.

      De plus, vous pouvez consulter le rapport AR6 WGI sorti en 2021 et vous pourrez constater avec étonnement que les 234 auteurs de ce rapport sont tous des scientifiques experts de la discipline concernée, qui ont tous un doctorat avec la spécialité en question, travaillent dans une organisation qui étudie le climat et ont tous publié des études dans des revues à comité de lecture.

      Comme beaucoup de climato-irréalistes, vous faites erreur, les auteurs du GIEC ne sont pas des « faux experts ».

      • Certes, de tout temps, au front de la connaissance, les scientifiques ont toujours été divisés. pourtant, aussi bien les ”pour” que les ”contre” publient dans des bonnes revues scientifiques. Revoir le temps qu’a mis Pasteur pour faire admettre sa théorie des germes.
        Faire le décompte des ”bons” et des ’”mauvais” à un moment donné ne veut reine dire du tout.
        Il faut juste attendre que les controverses se tassent face aux évidences, soit parfois des dizaines d’années. Alors du calme !
        Le problème actuel avec le climat est que les réchauffistes voudraient vous envoyer au goulag à la moindre critique.

      • Le GIEC est une organisation politique. Relisez ses statuts. La climatologie est une discipline née en même temps qu le GIEC. L’existence même de.l’IPCC et son influence sur les politiques, européennes notamment, discrédite totalement le domaine de la climatologie en tant que science. Toutes les règles les plus basiques de neutralité et d’éthique scientifique sont ignorées.
        À ma connaissance, aucune autre discipline scientifique n’accepterait un tel mélange des genres… et une telle opacité : il est, en gros, impossible à des gens de extérieurs de bencher les modèles dans leurs moindres détails de paramétrage.
        Il existe sans doute des climatologues brillants, mais globalement, comme le souligne le prix Nobel de physique 2022 : “c’est de la mauvaise science”.
        Désolé d’énoncer sans détours cette réalité si peu politiquement correcte.

        • Comme toujours, vous oubliez d’indiquer que John Clauser a reçu un prix Nobel de physique en 2022, c’est pour ses travaux sur l’intrication quantique ! Pourriez-vous m’indiquer le rapport avec les sciences du climat ? Aucun rapport ! Les sciences du climat sont totalement en dehors du domaine de compétences de John Clauser. Il est très simple de vérifier que John Clauser n’a jamais publié une seule étude scientifique sur le climat.

          Malgré tout, si John Clauser possède des preuves exceptionnelles qui invalideraient le les conclusions des rapports du GIEC, il est totalement libre de publier ses preuves scientifiques dans une revue à comité de lecture. Cependant John Clauser n’a publié aucune étude et a préféré se faire élire au conseil d’administration de la CO2 Coalition ! Une organisation dont les affirmations sont en contradiction avec le consensus scientifique sur le changement climatique et qui diffuse des informations erronées sur le changement climatique. John Clauser ne fait donc plus de la science… mais du lobbying !

          Si vous voulez être sérieux sur la question du changement climatique et citer un prix Nobel de physique lié au climat, je vous conseille plutôt de faire référence au prix Nobel de physique 2021 qui a été attribué à Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann, deux experts de la modélisation physique du changement climatique. Le prix Nobel de physique a récompensé Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann pour la modélisation physique du climat de la Terre et pour en avoir quantifié la variabilité et prédit de façon fiable le réchauffement climatique.

      • “vous pourrez constater avec étonnement que les 234 auteurs de ce rapport sont tous des scientifiques experts de la discipline concernée, ”

        Et donc, c’est ça la preuve que le CO2 anthropique peut réchauffer toute la planète ?

        Tous ces scientifiques concluent dans leurs études : “Nous avons donc prouvé que c’est le CO2 de l’activité humaine qui réchauffe la planète.” ?

        Une hypothèse ne forme pas une loi physique.

        • Mon cher climato-irréaliste, le rapport AR6 WGI ne se limite au réchauffement climatique d’origine anthropique, qui est un fait scientifique établi, qu’on apprend en première année d’université et qui ne supporte aujourd’hui aucune contestation publiable dans une revue à comité de lecture, mais vous avez d’autre chapitres comme la modification du cycle de l’eau.

    • ohmdeboi

      Le CO2 a plusieurs propriétés dont celle d’être un GES et c’est là tout le problème.

      Ceci dit vous avez raison c’est de la science (monsieur Carras doit obligatoirement visionner cette vidéo).

  8. Concernant le GIEC, surtout ne pas oublier que sa création en 1988 est à l’origine une demande directe de l’Angleterre, Mme Teacher, appuyée par les USA, Reagan, dans le seul but de mettre sur la touche les syndicats de mineurs de charbons… En incriminant le CO2 rejeté par le charbon, pour le substituer par le nucléaire, et reprendre la main sur les syndicats qui ont mis à plusieurs reprises l’Angleterre à genoux (grève de 1984 85 notamment). par la suite la machine s’est emballée…

  9. Cet article est vraiment le bienvenu, merci à vous monsieur Girouard.
    En effet celui-ci montre bien que contrairement à ce que d’aucuns prétendent, la climatologie est loin d’être une science solidement établie et que tous ceux qui mettent en avant les différentes études ayant servis de support aux rapports du GIEC pour tenter de persuader autrui de la validité de la thèse réchauffiste sont soit totalement ignorants de la manière dont sont établis ces différents rapports, soit foncièrement malhonnêtes.
    Pour qui s’est quelque peu penché sur le sujet il apparaît en effet de façon assez claire, et ce n’en déplaisent aux fans de Greta et autres partisans de la thèse réchauffiste, que la plupart de nos soi-disant experts du climat ne sont en réalité rien d’autre qu’une bande d’usurpateurs et de charlatans.

    Je tenais également à remercier monsieur Girouard pour avoir fort justement rappelé que “la science n’a toujours pas résolu l’énigme la plus fondamentale, à savoir la valeur de la « sensibilité climatique », i.e, l’élévation de température en degrés C qui correspond à un doublement de la concentration de CO2.
    Toutefois je ne suis pas entièrement d’accord avec ce dernier lorsqu’il écrit par la suite que “les estimés indépendants effectués depuis varient de 0,5°C à plus de 5°C, soit une incertitude de facteur 10”. En effet, il existe de nos jours pas mal d’études suggérant que cette sensibilité climatique pourrait même être inférieure à 0,5°C, et que parler d’un facteur 10 est donc en cela insuffisant.
    https://notrickszone.com/50-papers-low-sensitivity/

    • Bonsoir Sébastien,

      Allez dans votre salle de bains où vous devriez trouver un miroir et regardez dedans; vous verrez qui est un charlatan et un usurpateur. Je vous rappelle que votre niveau de culture scientifique est nul.

        • C’est également ce que le mien m’a dit.
          La question est de savoir combien de temps le modérateur continuera à laisser un type écrivant sous un pseudonyme s’amuser à diffamer de la sorte des personnes ayant eu l’outrecuidance de critiquer ouvertement des organismes ultra-politisés tels que le GIEC ou disons de manière plus générale, de remettre en cause tout ou partie de la doxa officielle au sujet du prétendu réchauffement climatique d’origine anthropique.

  10. L’analyse des glaces du Groenland, de l’Hymalaya, des Andes et des Alpes confirme l’existence de l’optimum climatique Holocene, entre 6000 et 4000 avant J-C. Cette période était plus chaude de 3,5° que la période actuelle, et le Sahara était verdoyant.
    C’est le refroidissement après 4000 avant J-C qui a entraîné la désertification du Sahara, et la fuite des éleveurs sahariens vers la vallée du Nil, et donc l’apparition de la civilisation égyptienne.
    L’archéologie confirme tout cela.
    Votre croyance est religieuse.

    • Non, c’est le changement des régimes de précipitations, pas un changement des températures qui fait passer le sahara de vert à désertique

      • Ouais, et le régime des précipitations a changé tout seul, comme un grand, sans que la T° n’ait bougé d’un seul 1/10e…
        A moins que ce ne soit dû une augmentation du taux de monoxyde de dihydrogène dans l’atmosphère…

      • C’est ça. Pendant les glaciaires, les précipitations ont augmenté ce qui a permis la croissance des glaces. Mais la température n’a pas varié.

        • Ferry, machindeboi, allez, je fais d’une pierre 2 coups:
          Ferry: On parle du Sahara, pas des pôles…Dites donc, va falloir retourner à l’école, mon, gars Ferry. Il y eu des cours de géo où vous pionciez au fond près du radiateur.
          Machindeboi: Ce qui provoque le basculement du Sahara désertique vers le Sahara vert et inversement, c’est essentiellement le changement des régimes de précipitations, pas les températures.
          Le niveau d’inculture des climato-septiques (sans c) est décidément abyssal.
          Ca vous arrive jamais de dire un truc intelligent, les jeunes ?

          • Bravo Mr Brionne.

            J’ai écrit -exprès- une ânerie, et vous ne l’avez même pas remarquée.
            Voilà qui nous éclaire sur votre immense culture et surtout sur votre abyssale sottise.

            Ça vous va bien de donner des leçons d’intelligence.
            Vous êtes ridicule.

          • Au fait une question, Mr Brionne…. Vous dites, je cite;

            “Ce qui provoque le basculement du Sahara désertique vers le Sahara vert et inversement, c’est essentiellement le changement des régimes de précipitations, pas les températures.”

            Ah bon… Je croyais que, selon vous, seul le CO2 pilotait le climat. Pourtant il a bien changé, le climat, au Sahara, et pas à cause du CO2, si je vous comprends bien…

            Faudrait savoir, quand même. Ou alors c’est que vous dites des âneries, et que vous le faites exprès. Ou pas….

  11. Remarquable analyse. J’ai essayé de discuter avec des climato-fanatiques, qui présentaient “la fresque du climat ” dans ma ville. Aucun ne savait que le CO2 constitue 0,04% de l’atmosphère. Aucun n’avait entendu parler de l’optimum climatique Holocene, ou du Romain. Au bout de cinq minutes, systématiquement, ils tournaient les talons et refusaient toute discussion.
    Le climatisme est plus qu’une idéologie, c’est une nouvelle religion, anti-humaniste, qui désigne l’humanité comme le Diable, et la Terre comme la nouvelle déesse, Gaïa.

    • Même chose pour moi mais dans mon entourage. J’ai finalement rompu tout contact avec quelques uns de ces fanatiques, comme vous dites, cat ils sont totalement incapables d’admettre tout fait établi qui ne va pas dans leur sens. Ce qui est bien le propre des fanatiques. Discuter avec eux est fatiguant et tout bonnement inutile. Alors : break.

      • Ca vous fait un point commun de plus avec les platistes, Ferry…
        Eux aussi il “rompent tout contact” avec tous ceux qu’ils considèrent comme des fanatiques parcequ’ils leur disent que la Terre n’est pas plate..
        Du coup, ils échangent leurs inepties entre eux…Comme vous…

        • Toujours marrant de voir un petit donneur de leçon n’ayant même pas le niveau collège en physique/ chimie.

          Alors, Brionnette, on réinvente les lois de conservation de la masse et de l’énergie ?

          Un vrai petit génie ce Brionne.

          Prix Nobel du cancre, ça existe ?

          HA HA HA !

          • Monsieur Carras

            Venant de vous cette réflexion est un délice de fin gourmet.

            Alors la loi de conservation de l’énergie ne s’applique toujours pas au CO2 ?
            Merde alors l’équation d’Einstein E=mc² est fausse. Sérieusement que doit-on en conclure ? qu’un t***l plus poilu que vous ça n’existe pas.

          • Eloi, les explications sont dans le fil de discussion sous l’article : Le pic de chaleur de 2023, un épisode dont les causes sont multifactorielles

            Vous êtes tellement stupide que vous ne les avez pas comprises. et cela ne remet strictement en rien E=MC2. C’est vous qui implicitement affirmez que la loi de conservation de l’énergie contredirait la formule d’Einstein.

            Vous n’avez même pas la logique élémentaire d’un gamin de 10 ans.

            Vous n’avez même pas le niveau première S, et vous nous avez écrit ici que vous étiez scientifique en plus d’avoir réfuté le Professeur Geuskens. Vous en êtes totalement incapable.

            Une molécule de CO2 n’est pas un système isolé. Un système est qualifié d’isolé si tout ce qu’il s’y passe est prévisibles avec le seul contenu du système, les champs inclus.

            “La conservation de l’énergie est un principe physique, selon lequel l’énergie totale d’un système isolé est invariante au cours du temps”

            En quoi l’énergie d’une molécule de CO2 est-elle invariante au cours du temps ?

            Expliquez moi.

            Mais vous avez peut-être une démonstration scientifique à vous. Qu’elle est votre démonstration scientifique, physique, pour appliquer la loi de conservation de l’énergie à une molécule de CO2 ? Vos équations Eloi…

            Allez, prouvez nous que vous êtes un vrai scientifique.

            Vous n’êtes qu’un imposteur doublé d’un cuistre, vous n’avez aucune leçon à donner à qui que ce soit ici.

          • Concernant l’atmosphère et tout ce qui s’y trouve, donc le CO2, la loi de conservation de l’énergie n’est pas d’application.

            Ça n’est pas parce qu’il y a de l’énergie dans l’atmosphère que vous pouvez y appliquer la loi de conservation de l’énergie… Car pour la énième fois, l’atmosphère n’est pas un système isolé d’espace/cosmos.

            Encore une fois, vos équations Eloi. Vous avez peut-être trouvé une formule magique pour pouvoir appliquer la loi à l’ensemble de l’atmosphère.

            HA HA HA !

    • Un jour, j’ai évoqué des fossiles vieux de 130 millions d’années avec des catho intégristes, ils ont aussi tourné les talons au bout de 5mn…

  12. J’invite tous ceux qui ont encore deux sous de réalisme à consulter les cartes de température en temps réel fournies (en couleurs) par les sites “windyty;com” (planisphère) et “earth.nullschool;net” (mappemonde). A part quelques exceptions, dont la France du sud-ouest, l’automne est bien là dans notre hémisphère; quoi qu’on die (Molière).

    • Merci pour ces liens qui présentent des échelles de couleurs de températures plutôt réalistes, échelles dont les médias français feraient bien de s’inspirer pour retrouver un peu de crédibilité, au lieu de rougir abusivement leurs cartes pour alimenter le narratif réchauffiste idiot.

  13. A Alex Kibkalooo : les membres du Giec, bénévoles ? Ha ha ha !
    Jean Jouzel, grassement payé (et encore plus quand il faisait ses conférences climatiques à bord de paquebot bien polluant – faite ce que je dis, pas ce que je fais), est donc un bénévole ?
    La photo Ronald-Maggie en dit long sur les magouilles.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27%C3%A9volution_du_climat
    C’est marrant, en général le gens disent que les politiques mentent, mais subitement, quand ils parlent “climat”, ils disent la vérité. Laissons faire la Nature, elle se débrouille très bien sans nous, et l’orgueil humain qui veut tout contrôler.

    • la question n’est même pas de savoir s’ils sont bénévoles en travaillant pour le GIEC… mais ces “experts” ont un poste quelque part, et comme le soulevait la personne, exprimer un avis trop divergent sur un sujet qui sort de la science et qui devient politique, ça expose la personne à une fragilité dans sa position professionnelle

  14. Le 20e siècle a connu 2 idéologies totalitaires: le communisme, et le nazisme teinté de fausse science.
    Pour ce siècle, nous avons deux idéologies totalitaires: l’islamisme, et le climatisme teinté de fausse science.

    Décidément…

  15. @ Jacques L.
    Vous avez tout à fait raison Jacques. Beaucoup ont oubliez que cette manoeuvre à mis sur le carreau les mineurs de charbon. Et le climat n’avait rien à voir avec çà. Juste un prétexte. La “fin justifiant les moyens.”

  16. “L’ancien totalitarisme se fondait sur un parti unique omniprésent et omniscient. Le nouveau totalitarisme se fonde sur des techniques informatiques omniprésentes et omniscientes.” (Edgar Morin)
    Ce qui est frappant, dans le cas du réchauffement climatique, c’est l’abandon des processus scientifiques traditionnels (observation – hypothèse – expérimentation – loi physique) au profit de la statistique et des probabilités.

  17. Je ne puis que vous conseiller, si vous ne l’avez déjà fait bien sûr, de suivre le lien : “Il existe beaucoup d’inconnues, connues et peut-être même inconnues”, qui ouvre sur un magnifique article de Curry, bien loin des “gens qui meurent sur les saisons”, abordant “Le monstre de l’incertitude”.
    Vaste question philosophique…
    Evidemment on aborde là une tout autre science que celle de nos deux rigolos de service (Eloi-La-science et Bri-la-déConne, Bouvart et Pécuchet, avec leurs réponses toutes faites et leur science clé-en-main pour les nuls, à coups de liens internet wikipédia ou autres, qui véhiculent la certitude béate et infantile de ceux qui ont surtout peur de “ne pas savoir”), une science où le scientifique n’apporte pas tant de réponses qu’il ne se pose de questions !
    “Le lexique de l’incertitude” avec “l’incertitude ontique” et “l’incertitude épistémique”, suivi des “Niveaux d’incertitude”, est passionnant.
    Le scientifique avance tel un funambule sur un gouffre, et chaque avancée conquise de haute lutte sur les ténèbres de l’ignorance suscite de nouvelles interrogations à l’infini : les “inconnues connues” sur lesquelles a été posé un “x”, une fois résolues font découvrir de nouvelles inconnues qui étaient au départ inconnues mais que l’on pouvait prévoir a priori, sans encore les connaître et pouvoir leur poser de “x” : « les inconnues inconnues », le Pluton de la science en quelque sorte.
    Le temps de la science est un temps long, qui a besoin de concentration, je dirais de “recueillement”, loin de la polémique, à la différence du temps politique qui est pressé de trouver, non pas des réponses, mais des justifications à des décisions déjà prises : les exemples historiques sont légion…
    Et c’est là la mission sans ambiguïté du GIEC, organisme politique qui doit apporter des justifications prétendument “scientifiques”, quoi qu’il en coûte, aux décisions politiques (et économiques) déjà arrêtées !
    Et l’on en revient à l’article de Girouard.
    Merci à lui de nous avoir livré ce lien, qui enrichit son propre article de toute la profondeur d’une question métaphysique…

    • Bonjour Lucien,

      Mais pour qui prenez vous les spécialistes du climat ? Croyez vous réellement qu’ils ne sont pas au courant pour les incertitudes ? Ce sont eux qui les établissent, et le fait qu’il y ait des incertitudes ne signifie pas qu’on ne sait rien. Par exemple, il n’y a plus aucune incertitude sur notre responsabilité dans le réchauffement actuel.
      A votre avis quel traitement doit-on appliquer à votre commentaire et au texte qui lui tient lieu de support ? Pour moi la réponse est claire, c’est classement vertical.

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631071303000968

      https://comptes-rendus.academie-sciences.fr/geoscience/articles/10.1016/j.crte.2005.01.007/#article-div

      Si vous soulez que vos commentaires soient mieux accueillis, essayez d’argumenter de manière intelligente et respectueuse.

      • Je vous rassure de suite Eloi-la-Science, il ne m’importe absolument pas que mes “commentaires soient mieux accueillis”, et surtout pas par un individu de votre genre d’une grossièreté et d’une boursouflure caricaturale que j’ai rarement rencontrées, et qui se permet de plus de parler de “respect” !
        Vous ne récoltez que la tempête que vous semez, et je dirais même que plus mal vous “accueillez mes commentaires” et plus cela me rassure : ça prouve qu’ils touchent juste !
        Là, en l’occurrence, je faisais une petite glose libre et sans prétention sur un article de Curry (celui que vous “classez vertical”, dites-vous) dont l’esprit apaisé, scientifique, pédagogue, presque méditatif, m’a frappé, à l’opposé exact de votre façon de faire, agressive, prétentieuse et vindicative : vous êtes jaloux ?
        Il est vrai que l’on sent une classe au-dessus : on est dans le calme du “grand bassin”, chez les athlètes qui s’entraînent (et réfléchissent) sérieusement, avec la concentration indispensable à tout progrès, loin des gamins agités qui éclaboussent leurs petits voisins pour les déconcentrer, et ramènent leur fraise pour bien étaler leur “scientasse” et leurs “certitudes” de quat’sous auxquelles personne ne croit ici, pour surtout bien polluer le site, avec le compère Brionne !
        Ceci dit, j’ai passé l’âge d’attendre des bons points et de quémander le sourire du “maître”, quel qu’il soit, surtout tel que vous : le zéro pointé de Maître Eloi sur son arbre perché, vous savez déjà où je me le mets!
        Car plus ça va et plus votre ton sententieux, suffisant et vertical, toujours soucieux de (mal) noter et de rabaisser des interlocuteurs qui sont toujours pour vous d’éternels (mauvais) élèves, me fait penser à celui d’un de ces mandarins de l’enseignement supérieur (pas tous, heureusement), imbu de sa petite science (toute science est petite, Eloi : “omnis homo mendax”, souvenez-vous, ça vous évitera l’enflure, car vous pourriez exploser, si, si, c’est pour vous…), ceux que j’ai trop connus au jury d’agrégation et qui prenait un malin plaisir à humilier certains candidats ou à faire pleurer certaines candidates : franchement quelqu’un d’aussi puant et peu pédagogue que vous, c’est tout de même exceptionnel : vous avez pris des cours ou c’est naturel chez vous ?
        Pauvres étudiants, tout de même !

  18. Interrogations

    Wikipédia donne des informations sur la création du GIEC.
    « Le GIEC est créé en novembre 1988 à la demande du G7 (groupe composé de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, du Japon, de l’Italie et du Royaume-Uni), par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et sous le patronage du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE)
    Le GIEC est une organisation intergouvernementale autonome, constituée d’une part de scientifiques apportant leur expertise et d’autre part de représentants des États participants. Cette structure hybride a été voulue par le G7 sous la pression de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, leur crainte étant de voir l’expertise climatique relever d’une agence de l’Organisation des Nations unies (ONU) constituée uniquement de scientifiques soupçonnés de militantisme écologique. La création du GIEC a été validée par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies.
    D’après Nigel Lawson, secrétaire à l’Énergie puis chancelier de l’Échiquier dans le gouvernement de Margaret Thatcher, sa motivation était plus complexe que celle de Reagan. Outre son envie de laisser la science aux mains des scientifiques, elle avait été sensibilisée par le diplomate et spécialiste de l’environnement Crispin Tickell, l’un de ses conseillers au Foreign Office. Il est également souvent mentionné sa motivation de contrer les syndicats britanniques des mineurs de charbon tout en soutenant le nucléaire en tant que source d’énergie propre pour remplacer le charbon.
    Le météorologiste suédois Bert Bolin a joué un rôle important lors de la création de l’organisme et l’a dirigé de 1988 à 1997. Les autres membres fondateurs sont le Canadien Maurice Strong et le Britannique John T. Houghton. Les experts scientifiques contribuants sont issus de différents domaines, telles que les sciences de la nature, les sciences politiques ou l’économie. »
    La création du GIEC telle qu’elle est décrite dans Wikipédia montre à l’évidence que cet organisme ne peut représenter que le monde occidental géré par le capitalisme et l’économie libérale débridée. Alors, pourquoi M Thatcher et R Reagan voulaient-ils s’impliquer dans cet organisme ? La réponse est dans le texte et dans la nomination des présidents qui se sont succédés jusqu’à nos jours. Ceci demande quelques explications.
    En 1988 le monde géré par le capitalisme et l’économie libérale est parfaitement conscient de la limite des gisements pétroliers de la planète et M Thatcher et R Reagan les premiers. Leur volonté de créer un organisme contrôlé par l’ONU est parfaitement plausible car les écologistes de l’époque représentent un véritable danger pour le monde capitaliste. Certains sont favorables à une décroissance de l’économie (Décroissance du PIB) et la science du climat balbutiante est contrôlé par une majorité d’entre-eux. Il faut donc contrôler tout çà pour éviter que le capitalisme responsable de la catastrophe qui s’annonce ne soit pas mis en cause. Sur leur impulsion, Thatcher et Reagan construisent une organisation parfaitement contrôlée par des personnalités issues de leur bord.( Présidents, économistes politiques…)
    Cette hypothèse de départ va être confirmée jusqu’en 2023. Le dérèglement climatique auquel nous assistons est une réalité indiscutable, et quel que soit son origine, les observations qui à notre disposition et que tout le monde peut observer, le prouvent. En 1988 Thatcher et Reagan sont parfaitement conscients de la situation qui s’annonce : Il s’agit de prendre le contrôle de l’évolution de la politique économique de la planète, devant les écologistes de l’époque qui s’orientent vers une décroissance de l’économie. La nomination de son premier Président Bert Bolin qui a fait des travaux sur le CO2 et participé à la rédaction du rapport Charney (Le rapport Charney, de son vrai titre Carbon Dioxide and Climate: A Scientific Assessment, est un rapport scientifique américain publié en 1979 , qui annonce un réchauffement climatique causé par le CO2) .Bolin va rester pendant une dizaine d’années à la tête du GIEC. Durant cette période le GIEC va prendre de l’importance et s’affirmer comme l’unique référence concernant l’évolution du climat. Les présidents qui se sont succédés par la suite, ont tous été du même côté de la politique occidentale. En 2023 tous les grand groupes (Energie, industrie, alimentaires …) ont pris le train en marche pour que l’économie capitaliste survive et continue de gérer le monde en s’appuyant sur le CO2 comme bouc émissaire de nos malheurs. La transition énergétique aura bien lieu mais rien ne changera. En 40 ans, le GIEC a réussi à retourner l’opinion sans dévoiler ses objectifs. Et nous assistons en 2023 à la plus grande manipulation politique de l’histoire.

      • Et vous, un faux scientifique de plus n’ayant même pas le niveau première S.

        Alors votre réfutation du Professeur Geuskens, elle est où Eloi ?

        Et en attendant, vous ne remettez pas en question ce qui est dit dans le commentaire de jean claude Moisy.

        • Monsieur Carras

          Ma réfutation de Geuskens ? Voici : E=mc² La loi de conservation de l’énergie vaut en tout lieu et a tout moment l’énergie ne se crée pas, elle ne disparaît pas elle ne peut que se transformer. J’ajoute que c’est l’énergie que nous envoie le soleil qui vous permet de vivre et d’écrire toutes les âneries que vous écrivez et rien d’autre.

          Le commentaire de Moisy ? ce qu’il dit n’est pas faux (à part le couplet conspirationniste habituel), mais incomplet, en fait Reagan et Thatcher se disaient qu’avant que les scientifiques prouvent notre responsabilité dans le réchauffement actuel il se passerait des décennies,et ils n’avaient pas tort vu les avancées de la science à cette époque. Le hic est qu’ils n’avaient pas prévu la rapidité de l’évolution de l’informatique ce qui fait que ce qui aurait dû prendre des décennies n’a pris que quelques années.

          Vous m’avez demandé ma réfutation de Geuskens, j’ai répondu, expliquez moi pourquoi la loi de conservation de l’énergie ne s’appliquerait pas au CO2

          • Extraordinaire ! Vous dites que : “Reagan et Thatcher (qui n’y entendaient rien en climatologie, on est bien d’accord, pas plus que la plupart des gens de ce site, comme vous le répétez à l’envi, avec un mépris souverain) pensaient qu’AVANT que les scientifiques ne prouvent la responsabilité de l’homme dans le réchauffement, il se passerait des décennies” !
            C’est bien donc que la solution anthropique au problème était toute trouvée dans la haute sphère politique AVANT que de la chercher scientifiquement : je crois que vous ne saisissez pas très bien l’incroyable aveu que vous venez de faire là !
            Et vous parlez de “complotisme” et de “conspirationisme” !?
            Je pense surtout que vous êtes un “complotiste du complotisme”, en d’autres termes : un bon parano, mais surtout un très piètre plaideur (je m’en suis déjà aperçu à plusieurs reprises), et de très mauvaise foi de surcroît, qui pense “victimiser” son camp et le rendre intouchable derrière le fourre-tout ou plutôt l’écran de fumée du “complotisme”, mot magique performatif, utilisé à temps et contre-temps en l’absence d’arguments probants, une sorte d’Abracadabra censé paralyser aussitôt sa proie par sa simple prononciation !
            Mais la mèche n’a pas fait long feu, et voilà que la charge éclate déjà à la figure de celui qui l’a allumée…

          • “La loi de conservation de l’énergie vaut en tout lieu et a tout moment”

            C’est bien ça, vous n’avez pas le niveau première S.

            Vous n’avez pas posté votre réfutation scientifique, physique, mathématique de Geuskens, et je vous ai expliqué le pourquoi du comment la loi de conservation de l’énergie ne s’appliquait pas a une molécule de CO2. C’est vous qui n’avez pas expliqué comment l’on pouvait appliquer cette loi à une molécule de CO2.

            A ce niveau ça relève de la maladie mentale Eloi. Vous êtes un mythomane.

            Allez vous faire traiter, réglez vos problèmes d’ordres cognitifs, si c’est possible, et revenez nous voir.

          • @Lucien

            On va rappeler que Madame Thatcher est revenue sur ses positions par la suite, dans son livre Statecraft, chapitre « Air chaud et réchauffement global », dans lequel elle rejette quasi totalement ses convictions précédentes.

            “je crois que vous ne saisissez pas très bien l’incroyable aveu que vous venez de faire là !”

            Eloi ne possède pas la logique élémentaire d’un gamin de 10 ans. Ce qui ne l’empêche pas de rabaisser ses interlocuteurs continuellement et de se placer en petit donneur de leçon.

          • Concernant la loi de conservation de l’énergie, vous écrivez donc une énormité, et ma démonstration, une de plus, n’est pas pour vous, car vous êtes un crétin figé dans sa débilité et sa pseudo-science, mais pour les lecteurs des commentaires. : “La loi de conservation de l’énergie vaut en tout lieu et a tout moment l’énergie ne se crée pas, elle ne disparaît pas elle ne peut que se transformer.”

            Tous les systèmes ne sont pas conservatifs, une molécule de CO2 dans l’atmosphère n’est pas un système conservatif, son énergie — “…deux manières de changer d’état d’énergie, soit par la transformation d’énergie cinétique en l’une des formes discrétisées (l’énergie électronique, l’énergie de vibration et l’énergie rotationnelle) lors d’un choc avec une autre molécule, soit par absorption ou émission d’un photon”(1) — ne se conserve pas, n’est pas invariante au cours du temps, et elle fait partie d’un ensemble, le système globe/atmosphère qui n’est pas conservatif, car fermé : échangeant de l’énergie avec espace/cosmos (et pas de la matière).

            Jamais une molécule de CO2 dans l’atmosphère n’est avec les autres molécules, avec son environnement, invariante énergétiquement au cours du temps. Et elle reçoit également du système espace/cosmos.

            La loi de conservation précise : “En physique, une loi de conservation exprime qu’une propriété mesurable particulière d’un système physique reste constante au cours de l’évolution de ce système. Certaines lois de conservation n’ont jamais été mises en défaut : concernant la loi de conservation de l’énergie – “La conservation de l’énergie est un principe physique, selon lequel l’énergie totale d’un SYSTÈME ISOLÉ est invariante au cours du temps.”

            Et un système est qualifié d’isolé si tout ce qu’il s’y passe est prévisibles avec le seul contenu du système, les champs inclus.

            Vous êtes en train de réinventer la loi. Qui serait applicable partout. Ce qui est faux. Car tous les systèmes, donc, ne sont pas conservatifs.

            “Partout et en tout lieu”

            Même dans le vide ? Mais j’ai appris pourtant qu’une fluctuation du vide n’est pas prévisible.

            On parle de variabilité inhérente à la nature, le principe d’indétermination d’Heisenberg, postulant que l’imprécision, l’incertitude liée à l’observation d’une particule quantique résulte de la nature même de cette particule, principe d’indétermination qui est inconnue en physique classique, mais qui est inévitable et imprévisible en physique quantique. Dans des systèmes physiques de la taille d’un atome ou moins.

            Donc ça n’est pas partout et en tout lieu. Et ça n’est pas applicable avec tous les systèmes.

            On apprend ça à partir de la première si mes souvenir sont bons.

            Aussi :

            “• Lorsque l’on dit qu’un système est conservatif (celui pour lequel l’énergie mécanique est conservée), qu’un système est non conservatif (celui pour lequel l’énergie mécanique n’est pas conservée), de quel(s) système(s) s’agit-il ? Si nous reprenons l’exemple du solide en chute libre, s’agit-il du système solide seul, du système (solide + Terre) ? Le langage, ici, est particulièrement ambigu, car il s’agit en fait du système «complet». En effet, la situation physique est tout d’abord étudiée dans sa globalité : après avoir fait l’inventaire de toutes les interactions, on regarde si ces interactions dérivent ou non d’un potentiel. Si l’une quelconque des interactions intervenant dans la situation physique étudiée n’est pas conservative, le système «complet» (c’est-à-dire comprenant toutes les interactions en jeu dans la situation physique étudiée) est déclaré non conservatif et si l’ensemble des interactions dérive d’un potentiel, on dit alors que le système «complet» est conservatif. Ceci n’empêche pas, pour résoudre le problème, de choisir un système particulier qui ne soit pas forcément le système «complet».” – Buletin de l’union des physiciens – Le principe de conservation de l’énergie et le théorème de l’énergie mécanique en classe de première – Edith SALTIEL

            Donc la molécule de CO2 dans le système complet ne peut être un système conservatif, car le système complet lui-même n’est pas conservatif : échange avec espace/cosmos.

            Donc dans un système qui n’est pas isolé. La loi précise bien, encore une fois : “La conservation de l’énergie est un principe physique, selon lequel l’énergie totale d’un SYSTÈME ISOLÉ est invariante au cours du temps.”

            1 – Les changements d’états d’énergie et l’effet de serre – Futura

          • Votre débat sur la loi de conservation de l’énergie est parfaitement stérile.
            Voici une définition que j’ai trouvée sur internet qui je l’espère permettre de le clore.
            “La loi de conservation de l’énergie est un principe fondamental de la physique qui affirme que l’énergie ne peut ni être créée ni détruite, seulement convertie d’une forme à une autre ou déplacée d’un endroit à un autre. Cela signifie que l’énergie totale d’un système isolé reste constante au fil du temps.”

            Bonne soirée,

          • Sébastien.G a écrit : “Votre débat sur la loi de conservation de l’énergie est parfaitement stérile.”

            Je n’ai pas ouvert ce débat. Si quelqu’un raconte n’importe quoi ici et en profite pour faire passer un chercheur, physicien, Monsieur Geuskens, et d’autres, pour des ignorants des lois physiques, et ouvertement pour des crétins, quelqu’un doit intervenir pour expliquer.

            Personne ne vous oblige à lire les démonstrations.

            La définition que vous postez, je l’ai posté dans un autre fil de discussion, Eloi a continué, tout en continuant à faire passer le Professeur Geuskens pour un crétin. Moi avec.

            Votre définition n’est pas suffisante pour comprendre de quoi il en retourne.

            La loi de conservation de l’énergie, ce n’est pas évident. Il y a des gens qui lisent les commentaires. Eloi est là pour semer le trouble, et les gens qui lisent les commentaires doivent comprendre que les climato-réalistes savent de quoi ils parlent.

            C’est stérile POUR VOUS, et d’autres peut-être, mais pas pour tout le monde.

            Vous êtes sur un site avec tout un ensemble de choses liées directement à la physique, physique quantique, des molécules, chimie quantique. C’est très complexe, j’ai mis des mois avant de saisir des bases en physique du climat. Je ne vois pas ce qu’il y a de stérile à développer des argumentations liées à tout cela.

            Encore une fois, personne ne vous oblige à lire les démonstrations.

        • Évidemment quand on est membre du GIEC et Directeur de recherches au CNRS, on peut comprendre que vous défendiez votre beefsteak, c’est humain, trop humain !

      • Pour vous la jouer sur l’air du : “Oh un Complotiste, un de plus !”, et comme l’on peut aisément subodorer que vous avez partie liée avec le GIEC, comme membre ou coauteur de rapports, et sans doute êtes-vous même directeur de recherches au CNRS avec un laboratoire à financer (et l’on peut comprendre que vous défendiez votre steack, c’est humain, bien sûr), je vous dirais, comme réponse du berger à la bergère -avec un de ces mots magiques abracabrandesques que vous aimez tant et qui véhiculent tout un tombereau de sens nauséeux qu’il n’est pas besoin de justifier pour se mettre les imbéciles dans la poche, et qu’affectionne aussi votre collègue Brionne-le-septique (sans “c”, comme il le répète avec la lourdeur qui le caractérise)- : “Oh, un Collabo, un de plus !”.

  19. N’étant pas scientifique et mon anglais pas assez bon pour me livrer à une traduction, je suis tombé sur cette publication norvégienne dont les conclusions sont: (traduction google) “Ces tests montrent que les modèles climatiques standards sont rejetés par les données chronologiques sur l’évolution mondiale.
    températures. Enfin, nous mettons à jour et étendons les analyses statistiques précédentes des données de température.
    (Dagsvik et coll., 2020). En utilisant des arguments théoriques et des tests statistiques, nous trouvons, comme dans Dagsvik et al.
    (2020), que l’effet des émissions de CO2 d’origine humaine ne semble pas suffisamment fort pour provoquer
    changements systématiques dans les fluctuations de température au cours des 200 dernières années.”
    Sources: https://www.ssb.no/…/5a3f4a9b-3bc3-4988-9579…/DP1007.pdf

  20. Brionne et Eloi, voici ce que j’ai appris en conversant avec vous, pour l’essentiel.

    – 1 – Le CO2 anthropique est comme un pull qui recouvre la planète et la tient au chaud. Mais là, y en a trop…
    – 2 – Nous allons être submergés par des vagues d’eau “dilatée”. D’au moins 20 cm vers l’an 2150.
    – 3 – Les forêts deviennent des déserts quand il ne pleut plus dessus. Cette raison se suffit à elle-même.
    – 4 – Nous allons devoir tous vivre comme des Congolais pour sauver la planète. Si ils sont d’accord, les Congolais…

    Vous êtes les seuls détenteurs de la Vérité Scientifique Absolue, Incontestable, Authentique, Indiscutable, Évidente, Indubitable, Irrécusable, Inattaquable, Indéniable, Manifeste, et Irréfutable.

    Me voilà convaincu*. Merci à vous.

  21. En fait, on peut aller jusqu’à se demander si la science climatique existe.
    Il s’agit plutôt d’un domaine très large qui fait appel à des disciplines scientifiques à la fois différentes et en interaction ( astronomie, océanographie, glaciologie, thermodynamique, histoire, etc).
    De fait, aucun scientifique, compétent dans son silo disciplinaire, n’a en réalité la capacité d’établir de façon globale une synthèse et encore moins des prévisions chiffrés .
    C’est la raison pour laquelle le coeur de la “recherche climatique” réside dans les modèles climatiques de simulation, qui sont les seuls outils susceptibles d’intégrer l’ensemble des facteurs en jeu.
    En sont-ils capables ? La question n’est jamais posée et pourtant !
    Il suffit de lire les publications spécialisées des numériciens du climat pour se rendre compte que ces modèles ne marchent pas et que plus on les sophistique plus ils sont faux. Ce sont en réalité eux-mêmes des objets de recherche très peu avancés , eu égard à une complexité qu’ils sont incapables de représenter.
    Les spécialistes le reconnaissent explicitement depuis plusieurs années: voir entre autres la revue Nature de mai 2022 où, Gavin Schmidt, le patron du Godard Institute for Space Studies cosigne un commentaire en forme d’alerte sur les modèles de nouvelle génération (IR6) qui surchauffent….. ( cet article a été traduit en français sur le site des climato réalistes).

    Le commentaire de Nature, recommande tout simplement de ne pas utiliser ces outils pour faire des prévisions. Telle est la conclusion à laquelle aboutissent des spécialistes reconnus par le GIEC après de décennies de modélisation !
    Bien sûr, cet état de fait ne remonte jamais à la surface de l’information….trop technique sans doute; mais c’est bien ces publications qui permettent d’ apprécier la réalité de l’état de l’art.

    Mais un autre point est à relever : les chiffres du GIEC sont “construits” en faisant ……..la moyenne des résultats des modèles disponibles selon une “méthode” dénommée “démocratie numérique”!
    Le GIEC prend tous les modèles indépendamment de l’évaluation de leur qualité et en fait la moyenne.
    C’est bien sûr une aberration scientifique, mais ce n’est pas tout.
    Avec l’IR6, pour avoir un résultat politiquement “acceptable” , le GIEC est obligé de “bidouiller” cette moyenne qui ne “marcherait plus” en limitant par pondération ou par exclusion le poids des modèles les plus récents ( qui surchauffent).
    Des modèles faux assemblés selon une cuisine numérique invraisemblable, voilà sur quelle base se fondent la “transition écologique” et autre “pacte vert”.
    Le roi est nu et on comprend bien pourquoi en France les différentes rock star de l’hystérie climatique qui se présentent comme des scientifiques aux yeux des politiques n’acceptent pas le débat sur ces questions.

    • Commentaire remarquable qui illumine mon petit dej’ pluvieux.
      ”Une méthode dénommée démocratie numérique”! J’ai bien rigolé (quoique il faille plutôt en rire jaune). Cet avatar de la science était passé sous mes radars. Grand merci Pascal Blamet. ”Démocratie numérique” !!! Au bistrot du coin, on ferait plus court avec ”applaudimètre”.
      C’est hélas un vrai problème de fond dans l’approche scientifique. Voir dans un autre domaine la fameuse étude du Lancet, comparable sur la méthode, pour juger de l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le traitement du covid. Par souci d’objectivité statistique, on y a mis sur un pied d’égalité l’approche prudente et raisonnée de l’IHU de Marseille et celle de médecins saltimbanques qui ont donné des doses massives (donc mortelles) à des patients quasi mourants (donc plus rapidement mortelles). Devinez ce qu’a donné la moyenne.
      Cette observation rejoint mon expérience dans un autre domaine, la géologie. La jeune génération s’oriente de plus en plus vers la modélisation, le calcul tranquille dans son bureau. C’est sûr, crapahuter est fatiguant, il fait chaud et il y a des mouches. Mais en faisant le sanglier, on voit baucoup de choses qui mettront par terre les meilleures simulations. Je me demande si réellement une intelligence artificielle arrivera un jour à battre cinquante années d’expérience de terrain. Un oeil exercé, une paire de chaussures et un peu de jugeote, c’est bien meilleur marché qu’une journée de Cray mais c’est devenu ringard au yeux du CNRS. Les financements ne suivent plus, à tel point qu’on refuse de renouveler les postes de litholamelleur (fabrication de lames minces qui permettent de voir la structure microscopique des roches). Maintenant, on arrête la voiture au bord de la route, on prend trois cailloux qu’on broie sans les regarder, pour les mettre dans un spectromètre de masse. Et on refait le monde avec les chifffres.
      Un jour, un collègue géologue pétrolier a vu débarquer dans son bureau un quidam mandaté par la direction, dans le but évidemment caché de supprimer son poste au profit d’une IA. Le quidam lui a demandé de ne pas faire attention à lui, il était là pour voir comment il résolvait les problèmes de l’organisation des faciès rocheux dans un champ pétrolier profond, à partir de la sismique et des diagraphies, compte tenu de son expérience dans les analogues de terrain à l’affleurement. Au bout d’une semaine il a abandonné, ne comprenant pas comment mon collègue raisonnait, tant cela lui paraissait incohérent. Il venait tout simplement de se heurter à l’expérience de terrain où un petit détail apparemment sans importance éclaire l’ensemble.

      • Ça a commencé dans les années 1980, avec les instruments de mesure dits “numériques”.
        Mes collègues étaient persuadés que ce qui était affiché en clair était une valeur exacte. Ils ne comprenaient pas que la grandeur mesurée était, est, et sera toujours analogique. Et que ces instruments de mesure avaient aussi leur marge d’erreur.

        L’IA est une illusion, qui est apparue à la même époque. On appelait ça “les systèmes experts”.
        J’ai utilisé ces outils. Ils se présentaient sous forme de scripts qu’ils suffisait d’exécuter bêtement. Les résultats étaient souvent à la hauteur du degré de réflexion sollicité…

        Les équations booléennes (les fameux algorithmes) sont très utiles et fonctionnent très bien dans le domaine de l’automatisme, c’est à dire dans un cadre strictement défini et contrôlé. Sur le terrain, un environnement par nature chaotique, c’est une autre paire de manches…

        Pendant des années, j’ai exercé mon métier, sous le regard plus ou moins bienveillant de “responsables” qui ne comprenaient pas comment je parvenais résoudre un problème considéré comme “insoluble” …

    • Vous touchez un point très important que je couvrais d’ailleurs dans la deuxième de mon article qui a été coupée faute d’espace j’imagine mais que je me permets de reproduire ci-dessous, pour commentaires :

      Bref, le GIEC agit comme un monopole du savoir, sous l’égide de l’ONU. Seule la climatologie dispose d’une telle autorité politique qui décide de ce qui est vrai et qui refuse tout débat. Or, ce n’est pas comme cela que la vraie science fonctionne. À n’en pas douter, le GIEC est un affront à la méthode scientifique.

      Depuis une trentaine d’années, surtout avec la création du GIEC, de plus en plus d’efforts et de fonds sont affectés au développement et à l’exploitation de modèles climatiques de plus en plus gros qui sont utilisés de concert avec des scénarios d’émissions de GES afin de simuler l’évolution future du climat ou plutôt de la température moyenne mondiale, et ce, pour les fins de la prise de décision. Or, il est bien connu que la quasi-totalité des modèles utilisés par le GIEC « surchauffent » en raison d’une sensibilité climatique trop élevée, et dans certains cas ridiculement trop élevée.

      Dans son livre Climat, la part d’incertitude, Steve Koonin, qui s’y connaît en matière de modélisation, affirme que les modèles ne sont pas vraiment conçus comme outil de prévision. Le GIEC avouait également dans ses premiers rapports que le système climatique est de toute façon imprévisible parce que chaotique et non-linéaire, mais cette notion a été balayée sous le tapis.

      Les quelque 40 modèles utilisés par le GIEC ont beau avoir l’air très sophistiqué, ils demeurent néanmoins une approximation du système climatique réel que les modélisateurs tentent de compenser avec de la poudre de perlimpinin (le fameux tuning, entre autres). À cause de leur faible résolution, il sont incapables de rendre compte de processus à petite échelle, comme les nuages. Ils affichent en outre une très grande divergence : voilà qui soulève un premier niveau de suspicion et qui révèle une faille dans l’architecture de ces modèles.

      Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles, disait le statisticien George Box. Dans le cas des modèles climatiques, la preuve est faite : ils sont faux. C’est ce qu’a démontré une étude de R. McKitrick et J. Christy publiée en 2018, puisque les tropical hots spots que « prédisent » les modèles— censés être la signature du réchauffement anthropique — ne sont pas confirmés par les observations dans le système climatique réel. Cette étude a été suivie d’une mise à jour en 2020 qui démontre que l’exagération du réchauffement troposphérique est encore pire avec les plus récents modèles CMIP6. Décidément, la science giecienne ne va pas dans le bon sens.

      (En tant que Canadien, je me permets de signaler avec une pointe d’ironie que c’est le modèle canadien CanESM5 qui remporte la palme avec un réchauffement troposphérique environ sept (7) fois plus élevé que la tendance observée. Par contre, le modèle russe est celui qui se rapproche le plus des observations. Pourquoi utiliser 40 modèles quand un seul dit vrai ?)

      Les simulations servent également à la réalisation d’études sur les impacts putatifs du changement climatique, comme par exemple sur les populations d’ours polaires. Une telle étude publiée dans Nature Climate Change a notamment conclu à l’extinction quasi totale des ours polaires d’ici 2100. La recette de la catastrophe consiste à combiner le scénario du pire — l’improbable RCP8.5 — avec un ensemble de modèles qui exagèrent le réchauffement, puis à présumer que les ours polaires ont absolument besoin de la banquise pour survivre et qu’ils sont incapables de s’adapter. Or, cela est de la science-fiction. Ces études n’ont aucune valeur scientifique car il est impossible de confronter leurs résultats avec des observations.

      Et que penser de la « science de l’attribution », dont la principale utilité semble être de fournir des arguments aux avocats de la poursuite dans des causes de « pertes et dommages induits par les changements climatiques » ? Qu’il suffise de dire que ces études d’attribution cherchent à établir un lien probabilistique entre un événement météorologique extrême donné et le changement climatique, dont on ne connaît même pas les causes avec certitude, et ce, en utilisant des modèles imparfaits particulièrement ineptes à l’échelle locale, des scénarios improbables, des données incertaines et insuffisantes et, comble de malheur, la statistique et les probabilités. Or, comme le disait Richard Feynman à propos de la science, « le premier principe est de ne pas se tromper soi-même – et vous êtes la personne la plus facile à tromper. »

      Ainsi, une nouvelle « science du changement climatique » — qui s’accompagne en outre de notions douteuses comme anomalie de température moyenne globale, seuil de réchauffement de 1,5 C, coût social du carbone, points de bascule, etc. — s’est développée en marge de la climatologie, un peu comme le lyssenkisme par rapport à la génétique. Le Prix Nobel de physique John Clauser n’hésite d’ailleurs pas à employer le mot « pseudo-science » pour la désigner et à qualifier le GIEC d’« une des pires sources de désinformation dangereuse. » Et comme si cela ne suffisait pas, l’ONU, les écologistes, les médias et les pseudo-experts de tout acabit en rajoutent à qui mieux mieux !

      XXX

      • Monsieur Girouard

        A votre place je commencerai par me renseigner sur ce qu’est un modèle, à quoi il sert, quelles en sont les limites etc.
        Koonin connaitrait les modèles climatiques, je n’ai vu aucune publication scientifique de sa part sur ce sujet.

        Quand vous aurez de véritables arguments en lieu et place de vociférations, faites le moi savoir.

        • Des vociférations ? À votre place, je serais respectueux… mais il semble bien que vous en soyez incapable. Je ne comprends pas comment M. Le Modérateur laisse passer de tels commentaires.

          • Moonsieur Girouard

            A votre avis ce sui suit est respectueux envers les milliers de scientifiques compétents qui travaillent sur le sujet :”Sous l’influence du GIEC, une « science du changement climatique » —politisée et biaisée au départ et fondée sur des modèles imparfaits, des scénarios improbables et des concepts douteux — s’est développée parallèlement à la climatologie. Une pseudo-science selon certains… de laquelle le climatisme tire néanmoins son autorité.”

            Moi j’appelle ça de la calomnie tout au moins jusqu’à preuve du contraire. J’entends par preuve du contraire une publication dans une revue scientifique de bonne tenue.

            Vous voulez être respecté ? Soyez donc respectueux envers les autres même et surtout s’ils ne sont pas de votre avis. J’ajoute que comme tout vos autres congénères, vous n’avez pas les connaissances nécessaires pour juger les modèles.
            Pour vous permettre de vous éduquer
            https://www.youtube.com/watch?v=rl_MRcYsM1M&list=PL_cuIb7hx5lihu3Wq605u6kVGltXgEfDt
            Bonne journée

          • Eloi, vos commentaires relèvent plus de l’invective que de l’argumentation et vous faites perdre beaucoup de temps aux lecteurs de ce site. J’ai donc le regret de vous demander d’aller troller ailleurs.
            Merci

        • Eloi a écrit : “A votre place je commencerai par me renseigner sur ce qu’est un modèle, à quoi il sert, quelles en sont les limites etc.”

          Il a donné une explication… Vous ne démontez pas l’explication, n’expliquez pas ce en quoi elle n’est pas bonne, ni ce en quoi ce qu’a pu dire Koonin des modèles, c’est un domaine qu’il connait très bien, est faux, mais vous dite a Monsieur Girouard de faire des recherches pour pouvoir expliquer.

          Avant tout, vous devez commencer par nous expliquer via une démonstration ce en quoi ce que dit Monsieur Girouard est faux, et ce en quoi ce que dit Koonin est faux.

          Vous avez été à l’école Eloi ? On ne vous y a pas appris à construire une argumentation potable avec des arguments valables ? Parce que là, c’est un 0/20 que vous méritez Eloi.

          Et une punition.

          • A Nicolas :
            Oui, c’est tout simplement ce que l’on appelle du “terrorisme intellectuel” : plus l’affirmation est péremptoire et non étayée, plus elle crée une sidération, comme une onde de choc, qui paralyse l’adversaire normalement constitué (cf. l’accusation de “complotisme”, reprise à plusieurs reprises, qui fonctionne sur le même schéma, sans qu’il en perçoive toute l’indigence notoire) : le problème est qu’Eloi, comme feu Brionne (RIP, et bon débarras), ne respecte pas les règles du jeu de l’argumentation (il se considère au-dessus et en est donc dispensé) et désarçonne ceux qui pratiquent ces règles : il y va au culot, et surtout au mépris sans limite (puisqu’il est convaincu “être La science” personnifiée), et n’est plus dans la “climatologie” mais dans la “climamythologie” (la climatologie psychiatrique), comme tous ses complices réchauffistes, tous hyper idéologisés et bons petits militants et soldats serviles aux ordres de la grande secte du CHIEC…
            La science pour lui, n’est pas un chemin ardu dans la recherche d’une vérité toujours à défricher et conquérir sans cesse, mais un socle inébranlable comme le roc de la Pnyx du haut duquel, une fois conquis de manière définitive, on peut se rassurer et surtout assouvir sa volonté de puissance en haranguant et écrasant sans merci ses opposants dans une anti-pédagogie compulsive !
            C’est dire, au passage, le doute existentiel (bien au-delà du doute scientifique) que cela révèle et dont doit souffrir le personnage :
            au fond, il est à plaindre !

          • ….d’autant qu’ici il (Eloi) est au prise avec un public qui ne lui renvoie pas son image narcissique de “dieu de la science” qu’il contemple tous les matins dans son miroir (“suis-je la plus belle ?”), mais au contraire le conteste fondamentalement dans ce qu’il considère comme sa légitimité absolue (= sans limite) qui est le fondement de sa vie et devant laquelle tout le monde doit s’incliner : bref, il n’est pas à la tribune du GIEC, ou donnant des ordres à la tête de son laboratoire de recherche, ou trônant sur sa chaire d’université devant un public d’étudiants thuriféraires !
            Le réveil est rude, faut comprendre tout de même…

  22. Dans les années 1984-85, alors tout jeune technicien, j’ai participé à l’informatisation de ce qui allait devenir “france telecom”. Et ce que j’ai constaté dans les mois et les années qui ont suivi m’a sidéré: l’ordinateur était tout-puissant, et omniscient. Ce n’était rien d’autre qu’une base de données techniques avec des fonctions de recherche, mais dans l’esprit des gens, il détenait la vérité… J’ai eu un mal de chien à faire admettre que les données enregistrées devaient se conformer à la réalité du terrain, et non l’inverse. Les gens étaient fascinés devant leur écran. D’ailleurs, la réalité du terrain, ils ne la connaissaient pas. Ce n’était qu’un réseau ramifié en des dizaines de milliers de lignes téléphoniques, certes complexe, aux infrastructures diverses, mais parfaitement défini, en principe. Et pourtant, que de mystères et de légendes ai-je entendus… Alors la météo, le climat…

    Les réchauffistes me rappellent beaucoup cette époque. Des gens fascinés par des courbes tracées par des ordinateurs, des moyennes obtenues par des calculs complexes qu’ils ne connaissent pas, (moi non plus), des “anomalies” comparées à des “normales”, le tout issu de puissants ordinateurs, donc vrai. Tout cela à propos de phénomènes extrêmement complexes auxquels ils ne comprennent rien. Curieuse similitude.

    Et bien sûr les “records de température”. Enfin, pas tous, juste ceux de chaleur. Comme si un mec qui a gratté 5/100e de seconde sur un 100 m permettait d’affirmer que tous les humains courent plus vite… même en moyenne.

    Comme l’a fait remarquer Mr Serac il y a 3 jours, il suffit de regarder une carte météo en temps réel pour constater que la nature est toujours à la manœuvre, et que la planète n’est pas en ébullition. Les faits sont têtus.
    Et puis, qu’il fasse -42,7°C quelque part en Arctique le 15 décembre prochain, au lieu de -43,2°C le 15 décembre 1996 au même endroit, par exemple, je crois bien que je m’en fous, finalement. Et sans doute les ours polaires aussi.
    D’ailleurs, les Réchauffistes, si vous alliez leur demander leur avis, aux ours polaires ? Et emmenez Greta avec vous, je suis sûr que ça lui ferait plaisir, un petit tour en canoé. Sans moteur, bien sûr, pensez à votre bilan carbone.

    Nous, ça nous laisserait un peu de répit…

  23. Ces échanges me paraissent très importants pour les climato réalistes et leur association.
    Pour faire court, l’hystérie climatique se résume en une formule à deux termes :
    (1) Neutralité carbone en 2050 = (2) espérance de hausse de la température mondiale inférieure à 2°C en 2100.
    Le premier terme exprime une stratégie industrielle de rupture totale puisqu’il s’agit en gros de réduire à marche forcée (d’environ 80%) notre consommation de combustible fossile, ce qui est infaisable pour les uns, prise de risque irresponsable pour les autres, aberration technologique, bâclage par incompétence, inutilité liberticide pour d’autres, etc….
    Ce terme est d’ores et déjà analysé et fait l’objet de controverses facilement compréhensibles parce qu’il touche à des choses accessibles à tous ( le chauffage, la voiture, l’électricité, etc.). C’est l’aspect économique, industriel et social du problème.
    Le point important est qu’iI trouve sa « justification » dans le second terme (élévation de la température du globe) qui résulte exclusivement de la modélisation climatique dont on voit l’imposture. La difficulté est que la critique de ce second terme nécessite une expérience de la modélisation, des compétences et un travail approfondi . Ce second terme est, par conséquent et à l’inverse du premier, très peu accessible parce que que très pointu. De ce fait, les citoyens de ce pays, assommés par ce mantra obsessionnel ( prétendument “LA SCIENCE”) , n’ont en fait aucun moyen intellectuel à leur disposition pour s’en faire une opinion éclairée.
    Le combat légitime contre l’hystérie climatique passe à mon avis par la critique des deux termes de l’équation, mais l’originalité des climato réalistes est de faire partie des rares à pouvoir critiquer le second terme sur des bases intellectuelles et bibliographiques solides, voire incontestables.
    Cet échange montre que les éléments sont disponibles pour remettre à sa juste place ce point qui est à la fois le centre de gravité et le talon d’Achille de l’hystérie climatique. Il faut les exploiter !
    Dans la perspective des élections à venir, l’ACR pourrait réunir une task force sur ce sujet précis avec les membres disposant d’expérience, dans la perspective d’une vulgarisation tout à fait faisable et surtout démocratiquement indispensable.

    • Bonne idée, mais quel grand média osera proposer par exemple une série d’émissions-débats, assortie de documentaires véritablement scientifiques, à une heure de grande écoute ?
      Mr Jouzel accepterait-il d’être publiquement confronté à des contradicteurs compétents ? Ou pourquoi pas Mrs Brionne et Eloi… ?

      Le problème dans cette histoire, c’est l’absence de véritable débat public. Cela s’est déjà produit pour un autre sujet. On en voit aujourd’hui le triste résultat.

      • Bonjour ohmdeboi, hélas non, Jouzel ni les autres afficionados du réchauffement refusent les débats qui mettraient à plat leurs théories qui restent au stade de… théories.
        On voit bien comme P. Verdier a été éjecté de F2 pour avoir contré le dogme.
        Bonne journée…

    • Monsieur Blamet

      Citation :”Le combat légitime contre l’hystérie climatique passe à mon avis par la critique des deux termes de l’équation, mais l’originalité des climato réalistes est de faire partie des rares à pouvoir critiquer le second terme sur des bases intellectuelles et bibliographiques solides, voire incontestables.”

      J’adore ce genre de plaisanterie,

      Bonne journée

  24. Il est question Madame Thatcher dans des commentaires, on va rappeler qu’elle est revenue sur ses positions par la suite, dans son livre Statecraft, chapitre « Air chaud et réchauffement global », dans lequel elle rejette quasi totalement ses convictions précédentes.

    • A l’époque, Thatcher avait d’autres chats à fouetter pour redresser son pays, le sortir de l’état de faillite lamentable dans lequel il se trouvait après trois décennies de socialisme destructeur. Dès lors, n’importe quel argument permettant de justifier les réformes nécessaires était bon à prendre. Le CO2 est l’accusé idéal, une chimère ne pouvant se défendre. Obsédés à tort ou à raison par la sortie du pétrole, les gouvernements occidentaux exploitent aujourd’hui le même filon déloyal, bien aidés par les pigeons climatiques qui roucoulent en cœur derrière eux, sans oublier les mondialistes qui y trouvent cyniquement un levier pour réaliser leur agenda délirant. Les gouvernants doivent simplement veiller à ne pas se laisser déborder par le néo-marxisme climatique et les idiots utiles des mouvements extrémistes écolo-décroissants.

  25. Eloi sur ce site ne cesse de faire passer le Professeur Geuskens, de Science, climat et énergie pour un crétin. Et comme quoi il l’aurait réfuté.

    Voilà jusqu’où peut aller ce sinistre personnage, c’est énorme :

    Concernant le commentaire d’Eloi en rapport avec les travaux du professeur Geuskens, commentaire qui se trouve ici : https://www.climato-realistes.fr/le-pic-de-chaleur-de-2023-un-episode-dont-les-causes-sont-multifactorielles/#comment-6623

    Je cite : “Les backradiation n’existent pas c’est juste une astuce pour quantifier ce que représente l’effet de serre dans un bilan et représenté sur un schéma. Geuskens ne connait rien au fonctionnement de la machine climatique. Si Geuskens avait quelque connaissance sur le sujet il aurait vu que le montant de ces backradiations (333 Wm²) est supérieur à ce que reçoit la terre une fois l’albédo déduit (239Wm²) c’est donc tout bonnement physiquement impossible le CO2 n’étant en aucun cas une source d’énergie. L’ignorance de Geuskens le mène à émettre des théories totalement farfelues.”

    C’est bien ce que je pensais, vous ne pouvez pas réfuter Geuskens, car en fait vous n’avez STRICTEMENT rien compris a ce qu’il écrivait.

    Il affirme bien que cette “back radiation” qui se trouve bien dans le rapport du GIEC AR6 — Chapter 7: The Earth’s Energy Budget, Climate Feedbacks, and Climate Sensitivity,

    avec ce schéma : IPCC_AR6_WGI_Figure_7_2, ici : https://nicolascarras.files.wordpress.com/2023/10/ipcc_ar6_wgi_figure_7_2.png

    n’est pas possible.

    C’est le GIEC qui dit que c’est possible*, GIEC que vous soutenez ici, et vous nous dites que c’est Geuskens qui ne sait pas que ça n’existe pas. Le GIEC n’explique absolument pas que ça n’est pas possible puisqu’il le montre via un schéma, c’est ce sur quoi repose toute cette théorie foireuse : la “back radiation”.

    Vous n’avez même pas compris, ou faites semblant de ne pas avoir compris, afin de faire passer Geuskens pour un crétin, ce que soutiennent le GIEC et tous ses idiots utiles. Que via une “back radiation”, il y aurait un réchauffement de la surface. Vous êtes encore plus stupide que je ne l’avais imaginé.

    Une bonne partie de ce qu’a écrit Geuskent tend à démontrer justement que ça n’existe pas… Que le CO2 ne peut pas via une “back radiation”, “réchauffer” la surface !

    Vous écrivez dans un commentaire à la suite : “il n’y a pas d’effet de serre radiatif”…

    Mais l’effet de serre radiatif avec “back radiation”, c’est LA définition de l’effet de serre du GIEC… Et c’est Geuskens qui l’écrit dans son article : L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre :

    *— “La seule définition de l’effet de serre décrivant clairement le phénomène envisagé par le GIEC (IPCC 2012, Glossary of terms) et répondant, de plus, au critère de réfutabilité énoncé par l’épistémologue Karl Popper est la suivante :

    « L’effet de serre est un phénomène radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau ou le CO2 qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent ensuite dans toutes les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. Ces gaz sont dès lors qualifiés de gaz « à effet de serre ».”

    Et c’est justement ce avec quoi le Professeur Geuskens est en désaccord.

    Vous êtes complètement atteint Eloi.

  26. Au passage, trouvé sur WUWT (commentaires des lecteurs) ces preuves indirectes de l’existence d’un optimum médiéval où les glaciers avaient davantage reculé qu’aujourd’hui, ici en Islande :
    https://www.youtube.com/watch?v=lM3EL94UKDM&t=8s

    ou encore :
    https://www.icelandreview.com/news/3000-year-old-trees-excavated-under-glacier/
    qui atteste du même mais plus ancien (3000 ans) avec ici des restes de troncs d’arbres.

    Cohérent avec ce que l’on connaît dans les Alpes et d’ailleurs affiché au Montenvers (Mer de Glace). La fin de notre Holocène montre une tendance globale vers le refroidissement depuis environ 6500 ans, mais avec des hauts et des bas. Les hauts sont des périodes où les glaciers étaient un peu moins étendus qu’aujourd’hui (malgré le RCA).
    Donc tout ça sans influence du CO2 humain.

    • Tout ça, car sont des éléments irréfragables, au contraire des développement diptérosodomiques sur les effets back-radiatifs et autres feed-back du feed-back.
      Merci Nicolas Carras de dépiauter les sottises d’Eloi car là je déclare forfait.

      • Éloi, c’est le spécialiste du lancer de bouchon au fil de l’eau, avec l’air entendu du mec qui en connaît un rayon. Mais une fois depiauté, il ne reste que du vent. Il devrait se méfier car les climatologues réalistes, globalement, en savent vraiment un rayon comme le souligne Pascal Blamet plus haut.

    • Merci beaucoup M. Ferry pour ces liens très intéressants….très dérangeants pour les réchauffistes, et plus particulièrement pour le pseudo Éloi (dont les jours sont comptés, croyez-moi), car la présence de ces artefacts sous les glaciers en retrait prouve hors de tout doute qu’il faisait plus chaud dans le passé et falsifie ce faisant la fameuse « crosse » de Michael Mann. On découvre de tels artefacts ailleurs sur la planète, sous les glaciers d’Alaska notamment. En passant, en québécois, une crosse, c’est une fourberie. Se crosser signifie aussi se masturber. Inutile de dire que je rie toujours lorsque ce mot est associé à ce réchauffiste gluant de Michael Mann.

      • Oui et si on veut se donner la peine de faire un peu de biblio on verrait par exemple qu’on trouve des tronc d’arbres en Sibérie bien au delà de la limite nord de la forêt boréale actuelle, sédimentés dans les dépôts fluviatiles récents. Et ces troncs ne sont pas charriés par les rivières car déposés dans des marécages latéraux. Ils sont donc en place et témoignent que la limite nord de la forêt boréale était bien plus au nord à des époques récentes, donc qu’il faisait plus chaud.

        • @Serge Ferry
          J’ai conservé une photo d’un tronc d’arbre (“Picea glauca”) resté vertical depuis 5000 ans (selon sa datation au 14C) dans un paysage actuel de toundra sur une rive de la péninsule Tuktoyaktuk (69° 7’N, 136° 16’W) sur l’Océan Arctique (Mer de Beaufort) publiée dans un site aujourd’hui disparu avec la permission de son auteur, le Pr J.C. Ritchie (Université de Toronto).
          Cet arbre présente des cercles de croissance plus larges que ses congénères actuels dont on ne retrouve que de rares représentants rabougris à 100 km plus au Sud, preuve d’un climat nettement plus chaud il y a 5 millénaires.
          Des glaciologues ont démontré qu’à cette époque (Age du Bronze) la langue terminale de la Mer de Glace était à plus d’un kilomètre en amont de son emplacement actuel.

    • @Serge Ferry
      Ah, mais le GIEC se cramponne mordicus à un Optimum Climatique Médiéval plus chaud qu’actuellement (les preuves sont incontestables!) mais strictement limité à l’Europe de l’Ouest.
      On comprend très bien pourquoi: Un tel optimum climatique dont la globalité est maintenant reconnue, ne leur déplaise, alors que la teneur en CO2 à cette époque (an mille) était aux alentours de 280 ppm, ça f… par terre leur bel édifice en trompe-l’oeil carton-pâte du carboréchauffisme !

  27. Je ne souhaite pas mettre un euro de plus dans le “bastringue”, comme on dit, mais je réponds à M. Eloi et mets un terme à ma participation à ces échanges :

    Donc M. Eloi, vous trouvez plaisante ma remarque sur la solidité des éléments produits par les climato réalistes.

    C’est tout ce que vous avez à dire ?

    Vous n’avez rien à dire sur la faiblesse et les manquements caractérisés des modèles climatiques sur qui toutes les prévisions quantifiées reposent….et accessoirement toutes les politiques publiques.

    Pour une fois, vous avez raison parce qu’il n’y a en fait rien à dire ……au risque de contredire des spécialistes internationaux ( numériciens du Climat tout à fait reconnus par le GIEC) comme M. Gavin Schmidt du GISS ou M. Fréderic Hourdin du CNRS qui ont l’honnêteté de signaler ces errements dans leurs publications spécialisées.

    Ces modèles sont faux et leurs “résultats” sont inutilisables en terme prédictif .

    Un jour cette vérité très gênante pour les tenants de l’hystérie climatique finira par être connue…et ce sont les climato réalistes qui trouveront la chose plaisante. En espérant qu’il ne sera pas trop tard.

    Bonne soirée.

  28. Les arguments scientifiques en faveur d’une cause anthropique majeure du réchauffement existent, tout comme les arguments en faveur d’une cause naturelle, tout comme l’argument que dans un système chaotique d’une telle complexité et avec le peu de connaissances actuelles (nuages, courants), on ne sait pas vraiment prédire la moindre évolution. Ces débats sont légitimes scientifiquement. La science fonctionne par hypothèses et théories qui se confrontent, parfois pendant des décennies, pour aboutir un jour à des preuves, des faits, vérifiés par des observations.

    Dans le cas du climat ces observations devront être faites sur une période bien plus longue que les quelques décennies depuis lesquelles on dispose de données satellitaire.

    Tout cela est légitime.
    Ce qui est effrayant et totalement anormal est que :
    1. Ce débat soit exploité à des fins politiques. Ce sont des hypothèses, il n’y a aucune conclusion à en tirer pour le moment d’un point de vue sociétal car ce ne sont pas des faits mais des modèles de sciences de données.
    2. Dans l’esprit des militants “catastrophistes” et probablement de certains climatologues, publier une étude donne un argument de censure de toute théorie contraire. Hé bien non, en sciences expérimentales, des papiers dans les revues les plus prestigieuses se contredisent sans cesse.

    Le fait que le GIEC — organisme NON scientifique — ne se concentre que sur les articles étudiant l’impact humain sur le climat est une censure par ses statuts même. A partir de là, sa sélection n’a aucune pertinence scientifique en dehors de la communauté des climatologues, chercheurs qui étudient les impacts de l’hypothèse majoritairement anthropique. Toute la supercherie du fameux “consensus” se situe dans ce tour de passe passe, 100% politique.

    Heureusement certains scientifiques (des platistes nous diront Eloi ou Brionne, comme le prix Nobel de physique 2022 par exemple) se dressent contre cette politisation organisée de la science, à des fins de changement radical de la société occidentale (occidentale uniquement, les autres ne suivront pas et défendront l’industrie, moteur de l’augmentation du niveau de vie des populations n’en déplaise aux démagogues).

    • Erreur de votre part, il n’existe aucune preuve scientifique d’une cause naturelle pour le réchauffement observé depuis les années 1850-1900. D’ailleurs le réchauffement climatique d’origine anthropique est un fait scientifique établi, qu’on apprend en première année d’université et qui ne supporte aujourd’hui aucune contestation publiable dans une revue à comité de lecture.

      Le GIEC est un organisme hybride. Politique par son origine : il s’agit de répondre à une demande d’expertise exprimée par les gouvernements. Politique par son principe de fonctionnement : la nomination du bureau du GIEC, des coprésidents de ses groupes de travail, et l’adoption phrase par phrase du « Résumé pour décideurs » des ses ses rapports doivent suivent le mode onusien, par le vote d’une assemblée plénière ou chaque pays dispose d’une voix.

      Mais scientifique par son mode de travail, puisque le bureau est chargé de recruter des spécialistes de chaque sujet traité pour une établir une synthèse critique des productions scientifique sur le changement climatique.

      Les textes du GIEC sont « soumis au contrôle scientifique » mais seulement à « un examen » par les gouvernements. Les rapports complets et les résumé techniques du GIEC sont rédigés et adoptés par les seuls scientifiques. Tandis que les résumés pour décideurs sont certes adoptés phrase par phrase lors des assemblées plénières, mais, pas définition, ils ne peuvent rien contenir qui ne doit déjà écrit dans les rapports complets.

      Vous oubliez d’indiquer que John Clauser a reçu un prix Nobel de physique en 2022, c’est pour ses travaux sur l’intrication quantique. Les sciences du climat sont totalement en dehors du domaine de compétences de John Clauser. Il est très simple de vérifier que John Clauser n’a jamais publié une seule étude scientifique sur le climat.

      Si vous voulez être sérieux sur la question du changement climatique et citer un prix Nobel de physique lié au climat, je vous conseille plutôt de faire référence au prix *Nobel de physique 2021* qui a été attribué à Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann, deux experts de la modélisation physique du changement climatique. Le prix Nobel de physique a récompensé Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann pour la modélisation physique du climat de la Terre et pour en avoir quantifié la variabilité et prédit de façon fiable le réchauffement climatique.

  29. Quelques réflexions d’un passionné de géographie (niveau lycée) à propos de l’ouragan “express” qui vient de frapper la cité touristique d’Acapulco.

    “Selon le Groupe international des experts du climat (Giec), la proportion de cyclones particulièrement intenses (de catégorie 4 et 5) devrait ainsi augmenter de 10% par rapport à l’ère pré-industrielle avec un réchauffement de +1,5 °C.”
    source Le Figaro (à propos du cyclone d’Acapulco)

    En clair, cela signifie qu’en 1850, la force et/ou la fréquence des cyclones était à peine plus faible qu’aujourd’hui (10 %). De plus, je doute fort de la précision des mesures de la force de ces vents énormes au milieu du XIX° siècle.

    “Le cyclone de Bhola fut le cyclone tropical le plus meurtrier de l’histoire écrite, en plus d’être parmi les catastrophes naturelles les plus importantes des temps modernes. Il s’abattit sur le Bangladesh, alors Pakistan oriental, et l’État du Bengale-Occidental en Inde les 12 et 13 novembre 1970. Plusieurs estimations atteignent la barre de 500 000 victimes, même si le décompte officiel ne fait état que de plus de 150 000 morts et 100 000 personnes disparues (essentiellement par noyade)”
    source Wikipedia

    En 1970, le réchauffement climatique n’était pas encore parvenu à émouvoir les foules. Cette épouvantable catastrophe naturelle est presque passée inaperçue en France, alors affectée par le décès du général de Gaulle et le tragique l’incendie d’un dancing dans l’Isère. Je me souviens du titre indécent d’un journal satirique qui avait entrainé sa disparition immédiate.

    Les cyclones tropicaux, qu’il soient baptisés typhons (taïfu en chinois) ou ouragans (hurricane en langue caraïbe) datent du fond des âges, et ce n’est sûrement pas l’action de l’homme et de son GIEC qui va les arrêter.

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