L’AMOC ne s’affaiblit pas

Par Gabriel Oxenstierna, Ph.D (*)

Article initialement publié le 5 octobre 2023 sur le site WUWT (traduit par la rédaction).


L’AMOC (circulation méridionale de retournement de l’Atlantique) est l’un des principaux systèmes de circulation océanique de la Terre. En redistribuant la chaleur sur la Planète, l’AMOC a un impact majeur sur la variabilité de notre climat. Le transport de chaleur vers le nord à travers l’Atlantique représente un quart du flux thermique mondial (atteignant un maximum de 1,3 PW à 25°N). [NDT : 1PW = 1015 Watts].

Figure 1. L’AMOC est la section atlantique de la circulation méridionale inversée (MOC) mondiale. Une partie de celui-ci est le Gulf Stream, qui transporte la chaleur des tropiques vers le nord.

Le transport de chaleur est un équilibre entre le flux vers le nord du Gulf Stream chaud, le pompage d’Ekman et les flux vers le sud de la thermocline plus froide et des eaux profondes froides de l’Atlantique Nord. La circulation s’achève après un temps très long lorsque les eaux profondes remontent à la surface dans l’océan Austral. Le circuit de l’AMOC s’étale sur plusieurs centaines d’années.

Les points de basculement redoutés

Plusieurs études ont montré que le Gulf Stream et l’AMOC se sont affaiblis au cours des 40 dernières années.[1][2][3]. Un rapport très médiatisé prévient qu’un affaiblissement continu aurait des « impacts graves » et augmenterait le risque de « problèmes en cascade » pour d’autres systèmes terrestres majeurs, « comme la calotte glaciaire de l’Antarctique, les systèmes tropicaux de mousson et la forêt amazonienne ». La figure 2 ci-dessous illustre les télécorrélations majeures liées à l’AMOC [4]. Les effets de cet affaiblissement se produiraient également dans de nombreux autres domaines. Des conditions météorologiques plus orageuses, davantage d’inondations, un effondrement de la production de plancton et une destruction généralisée de l’oxygène dans les océans (anoxie) sont prévus. La question d’un éventuel affaiblissement de l’AMOC est donc du plus grand intérêt.

Figure 2. L’AMOC est au cœur des points de bascule imaginés par les chercheurs alarmistes [4]. A : Fréquentes sécheresses de la forêt amazonienne. B : Réduction de la banquise arctique. C : Ralentissement de la circulation atlantique depuis 1950. D : Feux et ravageurs dans les forêts boréales. F : mort des coraux sur une large échelle. G : fonte de la calotte glaciaire du Groenland. H : dégel du pergélisol. I : Accélération de la fonte de glace de l’Ouest de l’antarctique. Accélération de la fonte de la calotte glaciaire du bassin de Wilkes en Antarctique.

Ce que dit le GIEC

Le rapport AR6 du GIEC souligne que l’AMOC est l’un des principaux éléments constitutifs du climat et qu’il est potentiellement l’un des « points de bascule » les plus importants [5]. Au fil des années, le GIEC a fait des projections alarmistes pour l’AMOC. Dans son dernier rapport d’évaluation (AR6), le GIEC affirme que l’AMOC est actuellement à son plus faible niveau depuis 1 600 ans et prévoit un déclin futur important.

Figure 3. Anomalies de débit AMOC selon les simulations du modèle GIEC. Les épaisses lignes grises et noires représentent l’historique simulé par les deux dernières générations de modèles. Les lignes colorées sont des prévisions issues des modèles selon les scénarios d’émissions sélectionnés. Les débits sont en Sverdrups (Sv, millions de mètres cubes par seconde). Source : AR6 WG1 fig. 9.10, tiré de [3]

Le GIEC affirme qu’il est « très probable » que l’AMOC s’affaiblira au cours du 21ème siècle quels que soient les scénarios d’émissions [ch 4.3.2.3]. Il prévoit une réduction de 25 à 50% en 2100 selon le scénario adopté. Le GIEC n’a qu’une « confiance moyenne » dans le fait qu’il n’y aura pas d’« effondrement brutal » avant 2100. Si l’AMOC s’effondrait, les conditions météorologiques mondiales seraient dramatiquement impactées.

Un artefact des modèles qui vient à l’appui du récit sur le réchauffement climatique d’origine anthropique

La partie historique de la figure 3 a été reconstituée par modélisation. Si on compare l’historique produit par les modèles CMIP5 avec celui de la nouvelle génération de modèle CMIP6, on voit que le débit de l’AMOC est supérieur avec les modèles CMIP6, en particulier au cours de la seconde moitié du 20e siècle jusqu’en 1990. En conséquence, l’affaiblissement montré par le CIMP6 apparaît beaucoup plus prononcé notamment depuis les années 1980. Cette présentation s’accorde parfaitement au récit selon lequel le déclin de l’AMOC est principalement causé par le réchauffement climatique d’origine anthropique.

Aucun déclin n’a été observé dans les données récentes en provenance de l’Atlantique

Récemment, nous avons reçu une mise à jour des stations de mesure appelées RAPID, qui mesurent directement les différents flux qui constituent ensemble l’AMOC. RAPID mesure l’AMOC dans une série de stations situées à 26,5 N. RAPID mesure les débits du Gulf Stream, du transport d’Ekman et enfin du flux de retour vers le sud des différentes couches d’eau froide. Ces trois composantes forment ensemble l’AMOC, correspondant à la série chronologique rouge dans la figure 4 ci-dessous.

Figure 4. Lectures des flux AMOC à Sverdrups (Sv). (A)MOC est la courbe rouge avec un débit de 16,8 ±4,6Sv. Il comprend le Gulf Stream (vert, 31,3 ±3,1 Sv), le transport Ekman (noir, 3,7 ±3,5 Sv) et le flux froid et profond en direction sud (lila, -18,2 ±3,4 Sv). Les dernières données remontent à mars 2022. Source : RAPID .

Comme le montre la figure 4, l’AMOC a effectivement connu une certaine diminution au tout début de la période des mesures RAPID, de 2004 à 2010. Mais après cela, l’AMOC est resté stable. Le Gulf Stream présente une légère diminution, tandis que les autres composantes sont stables. On observe aussi une variabilité à court terme assez importante.

Les données collectées directement dans l’océan Atlantique n’étayent pas les prévisions du GIEC sur un effondrement en cours de l’AMOC.

Les prévisions du GIEC infirmées par les recherches de terrain

Ces dernières années, un certain nombre de rapports de recherche ont été publiés qui remettent en question les prévisions du GIEC [6][7]. Certains chercheurs à l’origine de RAPID écrivent qu’ils n’ont trouvé aucun signe d’affaiblissement de l’AMOC au cours des 30 dernières années [6], période pendant laquelle les modèles du GIEC montrent un fort déclin. C’est le réel opposé au virtuel.

Les chercheurs trouvent que l’AMOC est soumis à « une oscillation décennale, qui se superpose à un cycle multi décennal ». Les enregistrements paléoclimatiques montrent également une variabilité multi décennale de l’AMOC.

Quelles peuvent être alors les rétroactions associées à la variabilité naturelle de l’AMOC et leurs échelles de temps ? La variabilité de l’AMOC est-elle périodique ou quasi-périodique ? Les échelles de temps ainsi que les mécanismes à l’origine de ces variations naturelles restent inexpliqués. Ce n’est pas étonnant, étant donné les échelles de temps qui sont en jeu (des centaines d’années). Le GIEC lui-même admet l’incertitude sur l’état de l’AMOC : « Compte tenu de l’écart important entre l’AMOC modélisé reconstruit au XXe siècle et de l’incertitude quant au réalisme de la réponse de l’AMOC modélisé au 20e siècle (Section 3.5.4.1), nous avons qu’une faible confiance dans les deux mécanismes » (pages 9-32).

En résumé

  1. Les modélisateurs ont réussi à créer l’impression d’un déclin plus prononcé de l’AMOC à partir de 1990 en manipulant les données issues des modèles CMIP5 et CMIP6. Cette manipulation de l’historique nourrit le récit de la crise climatique selon lequel le déclin de l’AMOC est causé par les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique anthropique.
  2. Le GIEC n’est pas vraiment convaincu et accorde une « faible confiance » aux modèles. Cela ne l’empêche pas de prévoir une diminution brutale de l’AMOC comme étant « très probable ». Ils promeuvent un discours sur la crise climatique entièrement construit sur des modèles auxquels ils accordent eux-mêmes une faible note de confiance.
  3. La question de la variabilité naturelle est pertinente pour toutes les discussions sur l’AMOC, mais reste non résolue. Cela n’empêche pas le GIEC d’accorder un rôle primordial dans les développements de l’AMOC aux effets des émissions de gaz à effet de serre et du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique).
  4. Les données empiriques sur les débits d’eau des différentes composantes de l’AMOC dans l’Atlantique ne montrent aucun déclin au cours des 30 dernières années. L’AMOC est stable et ne montre aucun signe de déclin.

Références 

[1] Fort affaiblissement du Gulf Stream observé au cours des quatre dernières décennies dans le détroit de Floride , Piecuch et Beal, 2023, https://doi.org/10.1029/2023GL105170

[2] Signaux d’alerte précoce basés sur l’observation d’un effondrement de la circulation méridionale de renversement de l’Atlantique , Niklas Boers, Nature 2021, https://doi.org/10.1038/s41558-021-01097-4

[3] Modifications de l’AMOC forcée par aérosol dans les simulations historiques CMIP6 , Menary et 13 co-auteurs, 2020, https://doi.org/10.1029/2020GL088166

[4] Un réchauffement climatique supérieur à 1,5 °C pourrait déclencher plusieurs points de basculement climatique , Armstrong McKay et 5 co-auteurs, Science 2022, https://doi.org/10.1126/science.abn7950

[5] GIEC SROCC « Extrêmes, changements brusques et gestion des risques », chapitre 6.7, https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/3/2022/03/08_SROCC_Ch06_FINAL.pdf

[6] Une reconstruction sur 30 ans de la circulation de retournement méridional de l’Atlantique ne montre aucun déclin , Worthington et 5 co-auteurs, 2021, https://doi.org/10.5194/os-17-285-2021

[7] Une circulation méridionale de renversement atlantique stable dans un océan Atlantique Nord en évolution depuis les années 1990 , Fu et 4 co-auteurs, Science 2022, https://doi.org/10.1126/sciadv.abc7836


(*) Gabriel Oxenstierna est titulaire d’un doctorat de l’Université de Stockholm et l’un des signataires de Clintel.

A lire aussi notre article du 6 mars 2021 (Une reconstruction de la « circulation méridienne de retournement atlantique » (AMOC) ne montre aucun déclin sur 30 ans)

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99 réflexions au sujet de « L’AMOC ne s’affaiblit pas »

  1. Bonjour,
    Je suis très étonnée :

    1. Vous citez vous-même 3 articles ([1]. [2] et [3]) qui disent que l’AMOC s’est affaibli ces dernières décennies.
    Il y a d’autres études qui disent cela, que vous n’avez pas citées. En voici une
    https://www.nature.com/articles/s41586-018-0006-5

    2. Vous citez 2 articles qui disent, en gros, que l’AMOC a été globalement stable ([6] et [7])

    Et vous, vous titrez, avec un ton étonnamment affirmatif, et sans vergogne : “L’AMOC ne s’affaiblit pas” !
    Quand-même !
    Vous trouvez que c’est un titre non biaisé, ça ?

    MLA

    • Etrange votre commentaire.
      L’auteur cite en effet “plusieurs études ont montré que le gulf stream et l’AMOC se sont affaiblis au cours des dernières années”. Il ne cache rien, mais s’il ne les cite pas toutes.
      Quant au titre : “l’AMOC ne s’affaiblit pas”, je ne vois pas la différence avec la stabilité. En quoi le titre est “non biaisé” ??
      L’étude ne manque pas d’exlications. Tout cela démontre – une fois de plus – qu’il n’y a pas une analyse unique des phénomènes climatiques …

      • Citer des articles qui disent que l’AMOC s’affaiblit et titrer “l’AMOC ne s’affaiblit pas”, vous ne trouvez pas que c’est biaisé ?

        • Désolé, toujours étrange …
          L’article – qu’on peut contester – démontre que l’AMOC ne s’affaiblit pas. Il est donc logique que le titre corresponde au contenu. Et l’auteur a l’honnêteté de donner des références d’ articles qui disent le contraire. On peut lui reprocher de ne pas tous les citer. Mais c’est une autre histoire. C’est tout.

          • Non, il ne démontre rien du tout.
            Vous confondez cherry-picking et démonstration.
            Il cite différentes sources et choisit la conclusion de celles qui l’arrange.
            S’il veut le démontrer, il faut qu’il publie dans une revue scientifique une réfutation en bonne et due forme des articles qui disent le contraire.
            Le débat scientifique, FBL, il se fait dans les revue scientifiques, pas sur des blogs comme celui-ci qui n’est qu’une version numérique du bistrot du coin.

        • C’est exactement ce que 99% des vulgarisations d’articles sélectionnés par le GIEC dans les médias font : ” une étude suggère” dans le texte et pourtant souvent un titre catastrophiste.

          De plus, quand-même, les articles cités sont essentiellement des modèles alors que le résumé ci-dessus évoque des mesures de terrain. Le titre est donc tout à fait corrélé au contenu.

          Je pense que les climatologues gagneraient à comprendre qu’ils n’ont aucun rôle politique, que ce n’est pas leur job, pas du tout, et qu’ils doivent donc accepter les faits de façon neutre : ceux qui soutiennent les hypothèses fondatrices de leur domaine, ceux qui contredisent ces hypothèses.

          Sachant que rien n’est démontré et que l’état actuel des connaissances est très loin de permettre de valider ces hypothèses.

          Vous ne sauverez pas un domaine scientifique par des actions politiques et médiatiques. Tôt ou tard, dans dix
          ans ou dans cent ans peut-être, la science avancera vraiment et les faits seront établis.

          Cette volonté de censure de tout ce qui sort du dogme fondateur, très émotionnelle, ressemble à une fuite en avant sans issue. Non, le prix Nobel de physique 2022 a beau ne pas être *climatologue”, son avis argumenté scientifiquement mérite qu’on y réfléchisse, même si cela froissé l’ego de Mann ou d’autres chercheurs.

          • Non, vous n’avez pas du lire les études en question qui disent que l’AMOC s’est affaibli, sinon, vous auriez vu qu’elles sont basées sur des mesures.
            Et je vois que vous écrivez ” rien n’est démontré et l’état actuel des connaissances est très loin de permettre de valider ces hypothèses”
            Donc un titre comme “Compte tenu de la forte variabilité et du peu de recul, les études ne concordent pas toutes pour établir si l’AMOC s’est significativement affaiblit ou pas”
            aurait été plus fidèle à l’état de la science sur le sujet que
            “L’AMOC ne s’affaiblit pas”.
            Ca aurait été plus honnête, mais moins “vendeur” pour le public climato-dénialiste avide qu’on lui dise ce qu’il a envie de lire

            MLA

          • Marie Laure Alveyrola,

            Un de les commentaires n’était pas clair : lorsque je j’écris “Sachant que rien n’est démontré et que l’état actuel des connaissances est très loin de permettre de valider ces hypothèses” je parlke bien sûr du discours général sur une variation inédite en ampleur des températures terrestres et une catastrophe imminente. Scientifiquement, c’est du bullshit ou en tout cas de la science orientée politiquement et très discutable.

            Mis à part ce point, votre réponse conforte mon propos, puisque vous utilisez le terme “climato-dénialiste”. Ce terme est à ranger dans l’obscurantisme primaire.

            En sciences, une étude peut argumenter dans un sens et titrer son article dans ce sens, sans pour autant que cela implique une censure de toute argumentation opposée ! Un article, fut il publié dans Nature, ne crée pas de la censure.

            Nous sommes exactement dans le travers ahurissant de la communauté des climatologues. Dans tous les autres domaines scientifiques, en sciences expérimentales en tout cas, dans les revues les plus prestigieuses, des études se contredisent parfois pendant des décennies d’article en article. C’est la marche normale de la science. Les données sont partielles, empreintes d’incertitude, incomplètes… et les théories pour les expliquer non abouties. C’est le fonctionnement normal !

            Ce qui est anormal et dangereux est de considérer qu’une étude publiée implique la censure de toute argumentation contraire, surtout dans un domaine comme la climatologie où, je le répète et je m’en excuse mais il est important d’insister, les connaissances actuelles sont dans un état tellement préliminaire que 95% des papiers sont des modèles de sciences de données probabilistes. Dans un tel contexte, on attendrait un peu d’humilité et de prudence.

          • @MLA

            Curieuse affirmation de votre part : quelle est donc cette fameuse théorie que le public soi-disant climato-dénialiste serait avide qu’on lui dise ? Compte tenu de vos immenses connaissances puisées dans les meilleures revues scientifiques, sans compter votre irrépressible besoin de prêcher dans les bistrots, vous ne manquerez pas de nous la révéler sans délai.

    • Bonsoir Madame Alveyrola,

      J’attendais avant de répondre à votre commentaire qu’un membre de la rédaction de l’ACR daigne bien vouloir le faire, mais voyant que celle-ci ne vient pas je vais donc moi-même tâcher d’y répondre

      Premièrement, je tiens à vous faire savoir, comme il a été dit en introduction, que la personne qui a titré “l’AMOC ne s’affaiblit pas” n’est pas la même personne qui a mis en lien les études que vous citez. En effet le titre de l’article original est “A non-Tipping point” que l’on pourrait traduire par “un non-point de basculement”

      Cela dit je trouve comme vous que le titre de l’article de l’ACR est mal choisis. Cela étant quelque peu contradictoire avec ce qui est écrit sous la figure 4 “l’AMOC a effectivement connu une certaine diminution au tout début de la période des mesures RAPID, de 2004 à 2010. Mais après cela, l’AMOC est resté stable”. Il aurait selon moi mieux valu être plus précis et titré par exemple que l’AMOC est resté stable depuis 2010 (ou une douzaine d’année).

      Aussi il aurait aussi sans doute mieux valut que l’auteur de l’article reprenne une partie de l’introduction de la 6ème étude qu’il a cité plutôt que d’affirmer comme il l’a fait que l’AMOC s’est affaiblis au cours des 40 dernières années.
      Voici une traduction Deepl “Les modèles climatiques et les recherches paléo-océanographiques suggèrent que l’AMOC pourrait avoir décliné depuis des décennies, voire des siècles, avant cette date ; cependant, les observations directes sont rares avant 2004, ne donnant que des “instantanés” de la circulation de retournement. Des études antérieures ont utilisé des modèles linéaires basés sur les anomalies de température de la couche supérieure pour prolonger les estimations de l’AMOC dans le temps ; cependant, ces modèles ne tiennent pas compte des changements dans la circulation profonde qui commencent à apparaître dans les observations du déclin de l’AMOC”.

      Enfin je tiens à faire remarquer les auteurs de cette étude sont plus nuancés que monsieur Gabriel Oxenstierna (l’auteur de l’article traduit par la rédaction de l’ACR) qui conclu en disant que “Les données empiriques sur les débits d’eau des différentes composantes de l’AMOC dans l’Atlantique ne montrent aucun déclin au cours des 30 dernières années. L’AMOC est stable et ne montre aucun signe de déclin.”

      En effet voici ce qu’on peut lire en conclusion de l’article :”Notre modèle n’a pas révélé de déclin de l’AMOC révélateur d’un changement climatique anthropique, ni de déclin à long terme signalé dans les reconstructions de l’AMOC basées sur la température de surface de la mer. Il a reproduit avec précision la variabilité observée dans les données RAPID, montrant que le ralentissement entre 2008 et 2012 a marqué non seulement l’AMOC le plus faible de l’ère RAPID, mais aussi l’AMOC le plus faible depuis le milieu des années 1980. Depuis ce minimum, la force de l’AMOC s’est rétablie conformément aux observations du réseau RAPID. En fait, selon notre modèle, le LNADW (Lower North Atlantic Deep Water) s’écoulant vers le sud a retrouvé une vigueur jamais vue depuis les années 1980.”

      Bonne soirée à vous,

  2. Et moi qui croyais qu’on pouvait faire une confiance aveugle à ce groupe d’experts autoproclamé du climat qu’est le GIEC, m’en voilà tout abasourdit. Qui pu en effet imaginer que les rapports de cet organisme onusien, présentés au grand public comme étant parole d’évangile, pouvaient comporter un certain nombre d’erreurs et de contradictions.
    Comme le disait récemment monsieur Carras en commentaire d’un autre article, les jours du GIEC semblent comptés et les probabilités que ce dernier vienne à publier un 7ème rapport sont ridiculement faibles.

  3. S’il faut plusieurs centaines d’années pour transporter la chaleur à travers les océans, les cycles détectés doivent correspondre aux conditions climatiques prévalant il y a plusieurs siècles. Dès lors, l’effet du réchauffement actuel, anthropique ou pas, devrait être affecté d’un retard du même ordre.

    Tout ceci manque de clarté et de données fiables sur longue période. C’est probablement une des plus grandes inconnues qui fragilisent les modèles climatiques relevant plus du doigt mouillé ou du pifomètre que d’une science sérieuse.

  4. Cet ”ocean conveyor belt”, tel qu’il est dessiné, est un truc archi-simplifié. Il décrit sommairement le fait que les eaux de fond de l’océan global sont renouvelées par la circulation thermohaline (thermo, chaleur et haline, sel), et ce depuis deux zones d’enfoncement que sont l’Atlantique nord et la périphérie de l’Antarctique. Là, les eaux de fond du plateau continental s’enfoncent sous l’effet de deux mécanismes : la température (froides car périglaciaires, donc plus denses, elles s’enfoncent) et de la teneur en sel (la banquise ou glace de mer est dessalée lors du gel, les eaux de surface sont donc plus denses et s’enfoncent). Les deux mécanismes ajoutent leurs effets. Sauf dans le Pacifique nord qui est coupé du monde polaire par le détroit de Behring.
    La remontée des eaux profondes quant à elle, mécanisme inverse, s’effectue via le processus d’upwelling, surtout efficace sur les côtes où le vent dominant est de terre. L’eau de surface entrainée au marge par le vent provoque la remontée des eaux profondes riches en ”jus de cadavres” (plancton mort qui coule et est dissous). Pourquoi l’eau méditerranéenne est-elle nettement plus froide en cas de Mistral prolongé ? Ce jus de cadavres (nutriments) est recyclé par le plancton de surface qui prolifère et booste la chaine alimentaire (poissons). Lors d’un événement El Nino, les alizés du Pacifique équatorial sont supprimés et donc le mécanisme s’enraye, provoquant la chute de la production d’anchois par exemple au large de la côte sud-américaine. Le même mécanisme est à l’oeuvre au large des côtes nord de l’océan indien qui sont une zone importante d’upwellings, en raison de l’orientation des vents dominants à certaine époque de l’année.
    C’est donc un schéma hypersimplifié plus ou moins juste ou faux comme on voudra, en raison du fait que des zones principales d’upwelling n’y sont pas figurées. Mais cela frappe les esprits.
    Deux remarques :
    Je ne comprends pas l’addition, au site de mesure, de l’effet du transport d’Eckman qui provoque soit des upwellings ou des downwellings en fonction de l’orientation contraire de vents locaux liés aux dépressions atmosphériques. Le mécanisme n’affecte qu’une épaisseur faible de la tranche d’eau océanique. Certes cela participe au brassage des eaux mais il y a un fossé entre le mécanisme à grande échelle et ces effets locaux dont les causes sont différentes.
    2. Sachant qu’au Crétacé supérieur on a la preuve (gros troncs en place dans des paléosols) de l’existence d’une forêt tempérée dans l’île d’Ellesmere (nord Canada, par 80° de latitude nord) alors que la limite nord de la forêt boréale canadienne est actuellement à environ 2000 km plus au sud (parce que nous somme entrés depuis 2,5 Ma dans une période glaciaire). La latitude crétacée est peu différente de la latitude actuelle (voir les vecteurs déplacements des plaques lithosphériques, ouverture de l’Atlantique selon un axe grossièrement méridien). L’absence de calotte glaciaire à l’époque est patente. Quid alors des mécanismes de downwelling dans l’Atlantique nord de l’époque pour alimenter ce fameux conveyor belt, s’il existait alors ? Et par conséquent de la circulation générale à plus grande échelle. Donc j’aimerais savoir si les modélisateurs climaticiens, qui nous abreuvent de catastrophes à venir sous peu (cf le tipping point d’augmentation de température de l’ONU, point au-delaà duquel l’humanité est foutue, pour 1,5 °, si, si !), ont essayé d’évaluer les changements forcément drastiques de la circulation océanique pendant cette époque chaude, au moins dans l’Atlantique. Apparemment, la planète ne s’en est pas porté plus mal. Il a même fait encore plus chaud au Paléocène-Eocène où des sols latéritiques tropicaux se sont développés sur les pentes sud du Mt Ventoux en France (cf. les ocres de Rustrel ou petit Colorado provençal).
    Toute cette agitation scientifico-médiatique me fait bien rigoler. Quoique pleurer soit plus indiqué. Modélisation = pure shit, garbage in, garbage out.
    Pour la petite histoire, le fond de l’Atlantique central au Crétacé (l’océan ne s’est franchement ouvert qu’au Tertiaire, dérive des plaques) devait être bien moins oxygéné qu’aujourd’hui, ainsi que l’atteste la fréquence de nombreux niveaux riches en matière organique dans ses dépôts. La vie sur Terre n’a pas disparu pour autant. Mais ces dépôts sont des roches mères, celles qui sont à l’origine des gisements d’hydrocarbures qui permettent aujourd’hui à nos bagnoles de rouler pour aller au boulot. Heureusement que ça bouge.
    Désolé d’avoir été un peu long.

    • Dommage que vous vous trouviez trop long, vos explications sont passionnantes.
      Bien au-dessus de la référence Brionne-Eloi.

      Merci à vous.

    • @ Serge qui a écrit
      “”” Lors d’un événement El Nino, les alizés du Pacifique équatorial sont supprimés”””
      Ma question est simple : est-ce que c’est parce que on a un épisode El Nino que les alizés sont supprimés , où est-ce que c’est l’inverse ?

      • El Nino ( le réchauffement des eaux de surface dans le pacifique tropical est) se produit vers la Noël (El Nino, le petit garçon, naissance du Christ). Il est la conséquence de l’Oscillation Australe, découverte par les météorologues militaires américains lors de la guerre du Pacifique afin d’avoir des prévisions météo fiables pour être en mesure de récupérer les avions sur les porte avions.
        En temps normal, les basses pressions sont sur l’équateur, notamment en Indonésie. Et les hautes pressions sur l’île de Pâques, à la latitude des déserts. Les vents moyens allant des hautes vers les basses pressions, les alizés sont forts et entraînent les eaux de surface vers l’ouest. Il n’y a donc pas de réchauffement des eaux équatoriales côté est à cause de la circulation générale entretenue. Lorsque la situation s’inverse (oscillation australe) les vents moyens vont avoir tendance à aller en sens contraire, donc affaiblissent les alizés. La circulation de surface est donc amoindrie voire supprimée. Par effets d’ondes de Kelvin, le blocage progresse vers l’est où les eaux de surface stagnent et se réchauffent. El Nino est donc la conséquence de l’inversion des pressions.
        Le blocage des alizés entraîne la suppression de l’upwelling sud américain et a donc des répercussions importantes sur la pêche.
        Côté ouest du Pacifique équatorial, la suppression de la circulation de surface entretenue par les alizés provoque une baisse du niveau marin qui provoque la mort des colonies coralliennes qui vivent près de la surface.
        Il est prouvé qu’El Nino a des répercussions météorologiques hors du Pacifique.
        Voilà.

  5. Vouloir affirmer que l’AMOC s’affaiblit tout en nous montrant que les banquises polaires et les calottes glaciaires disparaissent petit à petit, est difficile à comprendre ; si quelqu’un veut bien m’expliquer

  6. Ne soyez pas désolé. Ce que vous écrivez est à la fois très professionnel, robuste et intéressant. Merci beaucoup !

  7. @Marie Laure Alveyrola

    Bonsoir à vous.
    Le but des auteurs intervenant sur ce site est de nous montrer une autre vision que celui des médias mainstream qui ânonnent bêtement ce qu’on leur dit de dire, à l’exclusion de tout autre point de vue. Factuellement, cela fait des années qu’on nous assomme de messages catastrophistes non suivis d’effet. Par exemple, la banquise arctique devait disparaître en 2016, et finalement, elle est toujours là. Pourquoi ?

    N’étant qu’un modeste électronicien, je n’ai ni les compétences, ni le temps pour éplucher les fameuses revues scientifiques “peer-reviewées”. Il est donc intéressant, même de façon un peu synthétique, d’essayer de comprendre les mécanismes qui sont à l’œuvre, ou tout au moins de prendre conscience de leur complexité et de la part d’incertitude qui devrait en principe accompagner toute “prédiction”. C’est ce que les articles publiés ici, et les commentaires de certains intervenants, que je remercie, me permettent.

    Cela ne veut pas dire que tout est parole d’évangile. Mais par exemple, l’AMOC, je ne connaissais pas. Je ne savais pas non plus ce qu’était un rebond isostatique ou bien la subsidence, ni ce qu’est un marégraphe. Je ne savais même pas que la couverture satellite météo mondiale remonte à 1979, ni que la T° moyenne de la Terre se situe autour de 15°C.
    Je ne comprends toujours pas comment, avec un spectre d’absorption IR aussi étroit, le CO2 peut réchauffer la planète. Je ne comprends toujours pas non plus comment la présence de ce gaz à la concentration de 420ppm, peut se comporter comme une vitre qui bloque physiquement la convection de l’air réchauffé, comme dans une serre. (j’en ai une dans mon jardin). Je ne comprends toujours pas non plus comment un gaz “chauffé” à environ -50°C, (c’est en gros la T° à 10 000m d’altitude) par exemple, donc à une pression très faible, peut réchauffer un corps solide qui est à +15¨C. Ça me pose réellement un problème, en terme de masse, de quantité de chaleur, donc d’énergie, et de thermodynamique…

    Si vous avez des réponses à ces questions, elles m’intéressent, bien plus que vos invectives.
    Le “climato-dénialiste du bistrot du coin” réfléchit et essaie de comprendre.

    Pas vous ?

    • Le CO2 n’est pas comme une vitre qui bloque la convection. L’effet de serre est un phénomène radiatif. Mais il réduit le flux de chaleur ascendant, donc le résultat est le même: Une hausse de la température. C’est de la thermique élémentaire.
      Dans effet de serre, il y a le mot “Serre”, mais il y aussi le mot “effet”‘.
      Quant à votre avant dernier paragraphe, un corps émet de l’IR dans toutes les directions, en fonction de sa température. Donc il en met même vers un corps plus chaud que lui, mais …moins que ce que le corps chaud émet vers le froid. Donc le flux net de chaleur va bien du chaud vers le froid, Et le 2nd principe est bien respecté, rassurez vous.
      Et si vous voulez un conseil, si vous voulez sincèrement “essayer de comprendre”, il va falloir que vous fassiez l’effort de lire des articles scientifiques, pas des blogs tendancieux comme celui-ci, qui, même si cela ne vous plait pas, est du niveau de discussion de comptoir du bistrot du coin.
      Désolée.

      • MLA, personnellement je suis plus désolé encore de vous voir traiter le site climato-réalistes de “comptoir de bistrot du coin”.
        Vous pouvez avoir des arguments sérieux dans la discussion, mais dénigrer ainsi les articles proposés dans ce site parce qu’ils offensent vos croyances est encore plus bas que le caniveau qui longe le bistrot !

      • Le corps en question (CO2) n’étant pas une source d’IR mais un simple intermédiaire émet au plus le rayonnement qu’il a reçu de la source (le sol). S’il réémet vers cette source au plus la même quantité qu’il a reçu (en fait moins puisqu’il émet dans toutes les directions), c’est un jeu à somme nulle au niveau du sol -1+1=0. Comment un résultat nul pourrait-il provoquer un échauffement ?

        Par analogie, la pluie qui tombe n’augmente pas le niveau des océans, tout simplement parce que les océans sont la source de l’eau de pluie. -1+1=0, le niveau ne monte pas. Le même principe est à l’oeuvre avec le rayonnement : la température est comme le niveau des océans, inchangée, peu importe la quantité de CO2 et peu importe la quantité de pluie.

        Si l’effet de serre radiatif existait, l’échauffement serait sans limite pour n’importe quelle quantité de CO2. Ce ne serait qu’une question de temps. Moins de CO2, échauffement plus lent. Plus de CO2, échauffement plus rapide. Mais inéluctablement la température augmenterait dans tous les cas. Dès lors, malgré ses émissions, l’humanité serait innocente puisque la faute en incomberait à une nature mal foutue. Mais voilà, la nature est bien faite : elle n’est pas réchauffiste.

        • @Roger

          Désolé de vous contredire. Il ferait moins chaud à la surface de la terre s’il n’y avait pas dans l’atmosphère le CO2 (et la vapeur d’eau et les nuages etc.…).
          Est-ce parce que le CO2 et les autres GES rayonnement vers la terre ? On peut en débattre…

          Voilà comment je vois les choses. La terre évacue par rayonnement la chaleur qu’elle reçoit du soleil et cela se fait principalement à haute altitude. La question est de savoir par quel mécanisme l’énergie y est transportée depuis la surface. La réponse du GIEC: 100% par rayonnement donc 0% par convection n’est pas recevable. Effet avec le gradient de température (dont la réalité est incontestable et qui existerait même en l’absence de GES) il est rigoureusement impossible d’éviter la convection. Il me semble que la convection seule suffit à expliquer l’essentiel du transport de chaleur par les lois de la physique en vigueur lorsqu’on me les a enseignées. Ceci dit, je n’exclus pas que le rayonnement joue un rôle dans certaines circonstances (antarctique et très hautes montagnes).
          C’est à partir d’un modèle majoritairement convestif qu’il faut chercher un rôle au CO2.

          Bien à vous

          RD

          • La température à la surface de la Terre ne change pas quelle que soit la quantité de CO2 atmosphérique aux niveaux de variation mesurés (quelques centaines de ppm).

          • @Roger,
            Vous n’êtes pas d’accord avec l’idée qu’ “il ferait moins chaud à la surface de la terre s’il n’y avait pas dans l’atmosphère le CO2”
            Et s’il n’y avait ni CO2 ni vapeur d’eau (ni nuage) ? la température serait la même ?

          • Comment parvenir à mêler H2O avec CO2 qui ont des propriétés physiques complètement différentes, sans parler des quantités sans commune mesure, avec plusieurs ordres de grandeur d’écart ? Le CO2 atmosphérique, c’est l’équivalent d’un demi grain de riz posé sur une table en chêne d’un mètre carré, autrement dit quasiment rien, à peine plus qu’une trace; Le demi grain de riz ne définit pas la table.

            Si vous êtes tenté de répondre positivement à votre question à propos du CO2, simplement démontrez-la ! Curieux de vous lire étant donné que jamais aucune expérience n’a permis de démontrer quoi que ce soit. Pire pour les réchauffistes et leur hypothèse retro-radiative délirante, l’inverse est vrai à la fois en théorie et par la démonstration de l’expérimentation. Au-delà de la démonstration des serres que chaque agriculteur expérimente quotidiennement, serres gavées de CO2 sans le moindre échauffement qui ne soit pas lié au blocage de la convection, il se trouve que nous disposons d’un point de comparaison unique dans le système solaire démontrant définitivement l’innocence du CO2 en matière de température à l’échelle planétaire.

            Contrairement au CO2 innocent, neutralisé par la pression atmosphérique autant dans la troposphère que dans la stratosphère (il faut monter dans la partie supérieure de la mésosphère avant d’observer le moindre effet du CO2), l’eau participe à la régulation générale du climat par évaporation, évapotranspiration des plantes, les changements d’état, les masses océaniques et la couverture nuageuse influençant fondamentalement l’albedo terrestre général. La pression atmosphérique définit la température moyenne au sol par l’effet de la convection en dehors de la fenêtre atmosphérique des IR, tandis que l’eau est la clef des variations climatiques autour de la température moyenne, le tout sous l’influence déterminante du soleil, puisque c’est LA source de chaleur. Les mécanismes précis de ces variations sont encore à découvrir et ce n’est pas près d’arriver étant donné la complexité des phénomènes en jeu. Seul un idéologue osera affirmer aujourd’hui que la science est établie en la matière.

        • Bonjour Roger,

          De ce que j’ai compris, les propriétés qu’on certains gaz d’absorber et de réémettre en toute direction de l’espace le rayonnement infrarouge qu’ils auront absorbé vont provoquer un échauffement local qui ralentir le processus d’évacuation de la chaleur.

          Aussi si l’on souhaite déterminer l’impact d’une augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique il convient notamment de tenir compte des mécanismes de régulation du climat tels que l’évaporation.

          On ne peut ainsi se prétendre expert du climat si l’on ne comprend pas bien le rôle que joue la vapeur d’eau dans la “machine climatique” pour reprendre l’expression d’un ex-troll.

          • En ce qui concerne le très rare CO2, à peine plus qu’une trace, il ne peut réémettre les rares IR reçus aux pressions atmosphériques de la troposphère et de la stratosphère. On pourrait dire que l’effet de serre potentiel du CO2 est comme “désactivé” par la pression. Si toutefois l’effet de serre pouvait être effectif, il n’aurait pas plus d’influence comme démontré par ailleurs. -1+1=0 est un jeu à somme nulle : une pompe placée dans une baignoire qui rejette son eau dans cette même baignoire ne changera jamais le niveau de l’eau. Certains parlent d’effet retard (ou de déficit entre les radiations entrantes et sortantes de la planète) comme s’il existait un réservoir mystérieux isolé de la baignoire mais c’est un raisonnement inepte puisque tout ceci se produit à la vitesse de la lumière. La Terre réémet la même quantité de radiations qu’elle reçoit sinon elle deviendrait inéluctablement soit une boule de glace soit une étuve. Mais cette égalité, bien qu’objectivement observée, est difficile à mesurer parce que l’atmosphère chaotique perturbe les flux de réémission et que les instruments de mesure ne sont pas assez précis. C’est ce qui permet à des petits malins pseudo-scientifiques de dire que la Terre réémet moins qu’elle ne reçoit du soleil, évidemment à des taux inférieurs à l’imprécision des appareils de mesure, devant un public de gogos immatures les yeux écarquillés prêts à croire n’importe quel faiseur doté d’une belle et grande gueule.

            Il n’y a aucun impact à mesurer suite à une augmentation du CO2 atmosphérique en dehors d’une augmentation de pression tellement minime qu’elle est insignifiante. Un prétendu expert du climat qui met le CO2 au cœur de sa démonstration est soit corrompu, soit idiot, soit un idéologue politicien (mais cette dernière proposition revient au même que les deux précédentes). Enfin, pour l’aspect anthropique du sujet, je vous rappelle que les absorptions humaines de CO2 sont plus élevées que les émissions.

            L’augmentation du CO2 atmosphérique que nous observons est donc parfaitement naturelle, une curiosité de la nature sans danger, très probablement conséquence de la hausse des températures comme les proxies tendent à le démontrer, curiosité bienvenue pour les rendements agricoles et le verdissement général de la planète. Vive le CO2 et un amical bonjour à tous les heureux propriétaires de V6 et de V8 !

          • Roger a écrit : “On pourrait dire que l’effet de serre potentiel du CO2 est comme “désactivé” par la pression.”

            Mais encore.

            Moi pas comprendre.

            “Désactivé parle pression”

          • Roger: “…n’y a aucun impact à mesurer suite à une augmentation du CO2 atmosphérique en dehors d’une augmentation de pression”

            Que vient faire la pression Roger dans cette affaire ?
            Vous écrivez : “Contrairement au CO2 innocent, neutralisé par la pression atmosphérique autant dans la troposphère que dans la stratosphère”

            ?

            ” neutralisé par la pression atmosphérique”

            ?

            Le CO2 est neutralisé par la pression atmosphérique ?

        • L’effet de serre radiatif réduit le flux de chaleur sortant de l’atmosphère.
          La température monte donc jusqu’à ce que le flux sortant équilibre à nouveau le flux entrant.
          Les mécanismes sont différents mais en terme de flux, c’est ce qui se passe aussi quand vous isolez le toit d’une maison. A chauffage identique, il fera plus chaud dans la maison avec que sans isolant.,
          C’est de la thermique élémentaire, M.Roger.
          Et contrairement à ce que vous dites, ça s’arrêtera quand on arrêtera de faire augmenter le taux de CO2 dans l’atmosphère en brulant pétrole, charbon et gaz intensivement
          Ce qui arrivera forcément un jour, au plus tard quand il n’y aura plus rien à bruler..

          • Bonsoir MLA

            Vous ne répondez toujours pas à ma question, mais sans doute me suis-je mal exprimé. Alors je la reformule de la façon la plus basique possible. Je vous rappelle que je ne suis qu’un simple technicien en électronique, pas un climatologue ni même un scientifique. Je pose donc des questions basiques.

            Si vous avez raison concernant ce phénomène de “back radiation”, alors quelle est la quantité d’énergie que le CO2 est susceptible de mobiliser pour provoquer un déséquilibre thermique ?

            Vous voyez, c’est tout simple, c’est juste une question de bilan énergétique.
            Aucun réchauffiste ne m’a jamais répondu. Je n’ai droit qu’à des affirmations péremptoires sans aucune explication concrète est chiffrée.
            Quand je mets au point un système électronique, j’ai aussi besoin de chiffres. Valeurs des composants avec leur tolérance, courants, tensions, fréquences, courbes de réponse, etc… Je ne peux pas me contenter de propos évasifs. Mais bon, je ne suis que technicien…

            Au passage, je vous rappelle que la source de chaleur qui réchauffe la Terre se trouve à l’extérieur du système terre-atmosphère. Dans le cas d’une habitation, la source de chaleur se trouve à l’intérieur de celle-ci. C’est quand même un peu différent, non ? Mais admettons que votre analogie soit valable, bien qu’elle soit fausse. Juste pour voir.

            Donc selon vous, le CO2 se comporterait comme un isolant thermique, comme de la laine de verre. Pourquoi pas ? Dans ce cas, quelle est la résistance thermique du CO2 dilué dans l’atmosphère à 420ppm, sur une épaisseur de 100km, en m2.K/W ? Et dans quelle plage de T° ?

            Ben oui, impossible jusqu’à présent, d’obtenir une réponse de vos semblables.
            Ça doit être trop élémentaire, et pas assez scientifique, je ne vois pas d’autre explication. Si vous me donnez des réponses concrètes, je ferai l’effort de lire des vrais articles scientifiques, plutôt que de fréquenter ce “blog tendancieux”.

            Je vous souhaite une bonne soirée.

          • Outre le fait que le CO2 n’isole rien du tout, l’effet de serre radiatif n’est pas un flux entrant et y voir la cause du réchauffement est une impossibilité logique simple comme indiqué plus haut. -1+1=0 ne réchauffe pas. On peut émettre tout le CO2 qu’on voudra (et on le fera ne vous en déplaise), la température ne changera pas d’un iota pour cette raison. Il va falloir trouver autre chose.

            Votre analogie avec la maison ne fonctionne pas puisque la température au sol est l’équivalent du radiateur, non celle de l’air dans la maison. Donc, ce dont on parle, c’est de la température du radiateur, plus ou moins chaud, pas la température de l’air de la maison. Il reste à comprendre quel est son thermostat.

          • @ MLA
            Le hic c’est que tout (ou ‘presque’) ce que la surface rayonne en dehors de la fenêtre de la vapeur d’eau est ‘en général’ arrêté par la première centaine de mètres d’atmosphère et transformé en agitation thermique. J’ai précisé ‘presque’ et ‘en général’ et ce sont ces restrictions dont il faudrait débattre.
            Maintenant si le toit de votre maison est bien isolé, doubler l’épaisseur de laine de verre ne modifiera pas votre consommation d’énergie.
            RD

      • Vous ne répondez pas à ma question, comme tous les autres réchauffistes qui sont venus sur ce site.
        Vous admettez que le 2nd principe de la thermodynamique est bien respecté, et c’est heureux, mais ni vous aucun autre n’est alors capable de m’expliquer comment le CO2 peut réchauffer la planète dans une telle configuration. A moins de croire à l’énergie magique.

        Alors vous avez raison, ce blog est tendancieux, puisque il m’amène à poser des questions qui restent sans réponse. Mais affirmer comme irréfutable un phénomène invraisemblable, ou inexplicable de façon rationnelle, s’appelle avoir la foi. Cela relève du religieux. Pas de la science.

        Amen.

        • Si, j’ai répondu à votre question, mais vous ne comprenez pas ou faites semblant de ne pas comprendre.
          Je répète :
          Le CO2 “ne crée pas de chaleur”. Le CO2 réduit la quantité de chaleur évacuée par le système Terre- atmosphère, qui ainsi se réchauffe.
          Quand vous réduisez la perte de chaleur d’un système, il se réchauffe.
          Quand vous mettez un pull, le pull ne créée pas de chaleur, il vous évite de vous refroidir, donc vous avez plus chaud.
          Quand vous isolez votre toit, l’isolant ne crée pas de chaleur, mais l’intérieur de la maison perd moins de la chaleur, donc se réchauffe
          Quand vous ajoutez du CO2 dans la troposphère, le CO2 ne crée pas de chaleur mais l’atmosphère évacue moins de chaleur vers l’espace, et donc se réchauffe.
          Dans ces 3 cas ci-dessus, les mécanismes physiques en jeu son différents, (conduction dans les 2 premiers cas, radiation dans le 3ème cas), mais le principe est le même: Quand vous réduisez la perte de chaleur d’un système, il se réchauffe.
          C’est si difficile que ça à comprendre ?

          • C’est gentil, Marie Laure, d’essayer de vous mettre à ma portée.

            Mais vous ne faites que répéter les mêmes choses sans avancer la moindre preuve, ni le moindre chiffre significatif.
            Quelle est la quantité d’énergie, en Joules, que le CO2 renvoie sur Terre par rayonnement ? Et dans quelles longueurs d’ondes ? Que représente-t-elle par rapport à l’énergie reçue du soleil, en % ? Si la résistance thermique de l’atmosphère a augmenté à cause du CO2, alors dans quelle proportion ?

            Je vous le répète, je ne suis qu’un simple technicien en électronique, j’ai besoin de chiffres, et d’ordres de grandeur. De grandes généralités déclarées de façon péremptoire ne me suffisent pas, je ne suis pas un scientifique de votre niveau.

            C’est si difficile que ça à comprendre ?

          • Eloi-Robert ou Brionne (vous avez changez de pseudo : “Quand vous réduisez la perte de chaleur d’un système, il se réchauffe.”

            Le système globe/ atmosphère, n’est pas un système isolé… Vous comparez ce qui est incomparable. L’atmosphère n’est pas une maison… Et ce qui réchauffe la surface est à l’extérieur ! Le Soleil ne se trouve pas dans l’atmosphère.

            Bref, comme l’écrit Ohmdeboi : “Mais vous ne faites que répéter les mêmes choses sans avancer la moindre preuve, ni le moindre chiffre significatif.”

          • Eloi-Robert ou Brionne (vous avez changez de pseudo : “Quand vous réduisez la perte de chaleur d’un système, il se réchauffe.”

            Comme vous je pense également que Marie Laure est l’un des trolls qui ont été récemment bannis, mais perso je pencherais davantage pour Brionne.
            Voici en effet ce que ce dernier disait en commentaire d’un article publié il y a deux mois de cela :
            “Si vous baissez le flux de chaleur sortant d’un système, à source de chaleur constante, la température intérieure du système monte.
            Si vous isolez votre toit, l’isolant ne chauffe pas la maison, il réduit son refroidissement, et la température augmente.
            L’effet de serre atmosphérique, c’est radiatif, mais c’est le même chose: Ça réduit le flux de chaleur sortant.”

            Et puis c’est également lui qui vous avait apostrophé en ces termes :
            “Carras: Comprenez vous que si on apporte de la chaleur à un système de manière constante, mais qu’on baisse sa perte de chaleur, sa température va augmenter ?”

            Visiblement on ne se débarrasse pas si facilement que ça d’un troll.

      • MLA : “Le CO2 n’est pas comme une vitre qui bloque la convection. L’effet de serre est un phénomène radiatif. Mais il réduit le flux de chaleur ascendant, donc le résultat est le même : une hausse de la température. C’est de la thermique élémentaire.”

        Ça n’est pas la définition de l’IPCC … L’IPCC affirme clairement qu’il y a une “back radiation”, la NASA également.. qui réchaufferait la surface. La NASA a même changé son schéma, qui à une époque ne comportait pas de “back radiation”, pour nous en mettre un avec “back radiation”.

        C’est faux. Voir la discussion ici : https://www.climato-realistes.fr/le-pic-de-chaleur-de-2023-un-episode-dont-les-causes-sont-multifactorielles/#comment-6688

        Le CO2 à 80/100 km d’altitude ne peut pas “réchauffer” la surface via une “back radiation”. Et à la surface, trop de collisions.

        L’atmosphère ne réchauffe pas la surface, c’est le soleil qui s’en charge, ensuite il y a tout un grand ensemble d’effets atmosphériques très complexes, et bien mal compris aujourd’hui. Qui engendre des vent chaud ou froid.

        Cet air chaud n’a pas la capacité de réchauffer les mers et les océans. Ni le sable d’un désert, ou toute une ville. La sensation que l’on a de la chaleur de l’air à la surface sur notre peau, ne veut pas dire que ça peut réchauffer tout le béton. Dans une ville avec un 40°, 44° au soleil, Tel Aviv par exemple, ça n’est pas le vent chaud qui chauffe le sable au point qu’il est quasi impossible de marcher dessus pied nu, ni qui tiédit l’asphalte. C’est le soleil… le vent emporte la chaleur et ne bloque pas l’IR émit par la surface. Il n’empêche pas la surface d’émettre de l’IR, ni d’en recevoir du Soleil.

        Toute la théorie affirmant que le CO2 réchauffe la surface ne tient que sur cette “back radiation” qui n’existe pas… C’est physiquement impossible. L’IR du CO2 ne peut pas à 80/100 km “réchauffer” le sable de toute une plage. Une tôle de voiture sur laquelle on pourra faire cuire un œuf.

        Cette théorie, qui n’est pas même pas une théorie, mais une hypothèse, est totalement foireuse. Et aucune expérimentation, aucune mesure expérimentale, n’a prouvé, démontré que cette “back radiation” du CO2 pouvait réchauffer une pierre au sol.

        Éteignez le Soleil, toute la chaleur va s’échapper via différents processus, rien ne la retiendra. Il y a un flux continu Soleil vers atmosphère, terre/mers/océans, et terre/mers/océans vers atmosphère, espace. Il n’y a pas de stock de chaleur, il n’y a rien qui empêche la chaleur de s’échapper, l’IR d’aller vers l’espace. Les mers/océans, continuellement, reçoivent et émettent, en même temps. Le CO2 de l’activité humaine n’a en rien détraqué cela, déréglé cela, n’empêche en rien tous ces processus d’avoir lieu, comme c’est le cas depuis qu’il y a une atmosphère sur la planète.

        Il y a gravité qui empêche le léger de l’atmosphère de s’échapper vers l’espace. Et ça n’est pas assez lourd pour tomber à la surface. Ça se maintient en mouvement permanent autour de la planète. Le mouvement étant engendré par la convection, le chaud qui s’échappe de la surface, comme au-dessus d’un feu, une plume va s’élever, avec toutes les particules légères qui se trouvent au-dessus.

        Il y a une bonne distance entre la Terre et le Soleil, je crois, comme vous face à une cheminée, pour trouver le bon équilibre, vous aller placer la chaise a une bonne distance, ni trop chaud, ni trop froid.

        Ensuite, il y a les changements de position de la planète et les processus d’ordre cosmique, le Soleil et ses tâches par exemple. Et tous les inconnus (d’ordres terrestres et cosmiques).

        Personne, aujourd’hui, ne peut expliquer exactement comme tout cela fonctionne tellement c’est complexe. Aucun modèle informatique du climat une peut modéliser tout cela. Les résultats des modèles ne décrivent pas LA réalité, ils en sont à des milliards, de milliards de km.

        Bon, si il y a du faux dans ce que j’ai écrit, n’hésitez pas à me le dire.

        Roger, qu’en pensez-vous ? Concernant la distance entre la terre te le Soleil ? Est ça qui permet un équilibre ?

        Je n’ai pas vraiment réfléchi à cette question.

        Bonne semaine a tout le monde.

        • Votre message est très confus. Vous mélangez un peu tout et, effectivement, je suis désolée de vous dire que tout est à peu près faux dans ce que vous dites.
          La “‘backradiation ” est une façon de représenter le fait que le CO2 qui absorbe les IR terrestres ascendants restitue cette énergie de manière isotrope, en partie vers l’Espace , et en partie vers la Terre. Comme je l’expliquai à Ohmdenboi, cette “backradiation” n’est pas une source de chaleur, mais cela réduit le flux ascendant, donc réduit le refroidissement de la Terre, qui se réchauffe donc.
          Quand vous réduisez la perte de chaleur d’un système, il se réchauffe.
          Je ne comprends pas que vous n’arriviez pas à comprendre des choses aussi élémentaires.

          • Eloi-Robert (vous avez changez de pseudo.) : La “back radiation” pour l’IPCC et le NASA est bien décrite comme quelque chose qui “réchauffe” la surface. C’est la définition qu’ils en donnent.

            C’est faux, il n’y a pas de “back radiation” du CO2 qui “réchauffe” la surface.

            Il n’y a rien qui empêche la surface de se refroidir… D’émettre de l’IR … Rien qui bloque l’IR de la surface vers atmosphère-espace….

            Le CO2 n’empêche en rien la surface de se refroidir, le sable d’une plage de se refroidir, il le fera tout au long de la nuit, puis à nouveau se réchauffera le jour en plein soleil. Le CO2 de l’activité humaine n’a en rien déréglé cela ! J’ai fait le Néguev à vélo, je connais ce processus.

            L’effet de serre reste une hypothèse. La “back radiation” est ce sur quoi repose l’hypothèse comme quoi le CO2 pourrait “réchauffer” la surface. Voir les schémas de l’IPCC et de la NASA; et leurs définitions. c’est clair comme de l’eau de roche.

            Le problème est que physiquement, ça ne tient pas la route. Mais des gens comme vous persistent à croire le contraire, et certains essayent même de nous dire que l’IPCC ne dit pas ce qu’il dit concernant cela. Comme dans la discussion que j’ai mise en lien.

            Vous n’avez en rien démontré ce en quoi ce que j’ai écrit était faux. La physique pure démontre bien que le CO2 n’a pas d’impact sur la hausse des températures.

            Cette pseudo-théorie liée a une pseudo-science, est morte née. Désolé. Ça va s’effondrer un jour ou l’autre. C’est en train de s’effondrer. Plus ça s’effondre et plus les menteurs persistent et signent.

            Proposez-nous autre chose.

          • Bonsoir Nicolas,

            Je vous cite : “Il n’y a rien qui empêche la surface de se refroidir”.
            Voulez-vous dire par là que les différences de températures nocturnes entre la Terre et la Lune peuvent s’expliquer simplement par le fait que les surfaces lunaires possède une inertie thermique plus faible que celles de la Terre ?

            Aussi j’aimerais savoir ce qui vous permet d’affirmer que : “la physique pure démontre bien que le CO2 n’a pas d’impact sur la hausse des températures”. Est-ce l’un des articles publiés par le professeur Geuskens sur le site Science, Climat et Énergie ?

            Bien à vous,

            Sébastien

          • Sébastien Gonçalves

            Il n’y a rien qui empêche le sable d’une plage la nuit de se refroidir, non… Quand il n’y a plus de soleil pour le réchauffer,, il se refroidit. L’atmosphère n’empêche pas cela. Je parle bien de la surface solide. Pas de la basse atmosphère. Ensuite il y a tout un ensemble d’effets atmosphériques, qu’il n’y a pas sur la Lune. Mais nous ne sommes pas dans un système isolé, il a échange avec espace/cosmos. Le système globe/atmosphère n’est pas un système isolé.

            ” Est-ce l’un des articles publiés par le professeur Geuskens sur le site Science, Climat et Énergie ?”

            En effet, et il n’invente rien, contrairement à ce que certains ici veulent faire croire.

            Le CO2 en haute atmosphère n’a pas d’impact sur la surface, ne peut pas réchauffer un désert, ou l’asphalte d’une ville. et en basse atmosphère trop de collisions. Tous les détails sont dans l’article.

          • Si vous éteignez le Soleil, tout va se refroidir, l’atmosphère ne va pas stocker la chaleur… Ni les mers et les océans. Quelle que soit la quantité de CO2 dans l’atmosphère, ou tout autre gaz.

          • Et on ne peut pas comparer le globe lunaire et le globe terrestre. Nous avons à faire à deux systèmes totalement différents. Ce qu’il se passe sur la Lune, c’est ce qu’il se passe sur la Lune, pour tout un ensemble de raisons qui n’ont rien à voir avec ce qu’il se passe sur Terre. On ne peut pas affirmer, parce qu’il se passe ça sur la Lune, donc c’est comme ça sur la Terre. Déjà, on ne sait pas exactement le pourquoi du comment ce qu’il se passe sur la Lune se passe… On ne sait pas expliquer exactement le pourquoi du comment de ce qu’il se passe sur Terre au niveau climatique, atmosphérique. Mais on va faire des comparaisons. Comme avec Vénus. Chaque système a ses spécificités propres. Le système Vénus n’a rien à voir avec le système Terre, etc… Personne, aujourd’hui, ne peut expliquer le système nuage terrestre dans son ensemble, avec que tout un ensemble de rétroactions. Quoi qu’il en soit, le CO2 de l’activité humaine qui soi-disant réchaufferait la planète,c’est une hypothèse, et la physique pure remet en question cette hypothèse. C’est tout ce que je sais. Le pourquoi du comment exactement ça n’est pas pareil que sur la Lune, je n’en sais rien. Et je ne pense pas me tromper en affirmant que même des spécialistes sont face a beaucoup d’inconnus, et emettent des hypothèses, pour tous les systèmes du système solaire.

            Il faut arrêter de croire que LES sciences décrivent parfaitement LA réalité. et je ne parle même pas des modèles informatiques du climat, qui sont a des milliards de km de LA réalité.

          • Les sciences ne sont pas là pour décrire parfaitement LA réalité, mais pour poser dans ce vaste inconnu, sans cause première, des points de repère. Nous avons besoin de points de repère, et ce sont les sciences, en parties, qui pose des points de repère. Ces points de repère sont des points de repères. Ce qu’il se passe de l’autre coté de la conscience et des yeux, c’est une autre histoire. Sans fin. Pour aller sur la Lune nous avons besoin de points de repères. De se situer. Cela ne veut pas dire que nous comprenons tout de ce qu’il se passe entre la Terre et la Lune.

            A++

          • Erratum : “Je parle bien de la surface solide et liquide” et non : “Je parle bien de la surface solide”

      • MLA,
        “le flux net de chaleur”

        Qu’est cette licorne ?
        La chaleur est définie comme le flux énergétique spontanné apparaissant sous l’effet d’une différence de température. Il n’y a pas de flux net de chaleur parce qu’il n’y a par définition pas de flux thermique du froid vers le chaud.

        Votre confusion est encore une conséquence de l’éjection de la thermodynamique du mécanisme de l’effet de serre par Manabe et Wetherhald.

        • Mais je suis d’accord, phi. Il n’y a pas de flux de chaleur du froid vers le chaud,
          Je répondais justement à Ohmdeboi qui prétendait le contraire, comme le font nombre de climato-dénialistes sur tous leurs forums.
          Il y a un flux d’IR dans les 2 sens, celui du chaud vers el froid l’emportant sur celui du froid vers le chaud.
          Le flux net qui est la différence entre les 2 correpond au flux de chaleur du chaud vers le froid.

          • Oh la vilaine mauvaise foi ! Ça, Marie Laure, c’est pas bien du tout.
            Je ne prétends rien, je pose des questions.

            D’accord sur le principe que vous énoncez, difficile de le contester. Donc, je répète pour la énième fois ma question:
            Quelles sont les quantités d’énergie mises en jeu ? Quels sont les ordres de grandeur, puisque c’est le CO2 seul qui piloterait le climat ?

          • Marie Laure A,
            “Il y a un flux d’IR dans les 2 sens, celui du chaud vers le froid l’emportant sur celui du froid vers le chaud.”

            Du point de vue de la thermodynamique classique, il n’y a pas deux flux mais un seul, thermique, du chaud vers le froid. Si vous voulez sortir de la thermodynamique classique, vous devez également introduire la back-conduction et la back-convection. Cela n’a pas de sens. Les back-radiations ne représentent un flux d’IR virtuel de l’atmosphère vers une surface qui serait à 0K.

      • Bonsoir Brionne euh je veux dire Marie-Laure,

        Désolé c’est juste que votre petit speech sur l’effet de serre me rappelle un peu celui que nous avait fait un troll il y a quelque temps de cela.

        Cela étant dit je me demandais en fait dans quel sens irait le “flux net de chaleur” dans le cas où deux corps de température équivalente se retrouveraient côte à côte ?

        PS : “Non, les GES ne chauffent pas, il réduisent le refroidissement, mais ça revient au même: les température augmentent;.?
        Si vous baissez le flux de chaleur sortant d’un système, à flux entrant constant, la température intérieure du système monte.
        Si vous isolez votre toit, l’isolant ne chauffe pas la maison, il réduit son refroidissement, et la température augmente.
        L’effet de serre atmosphérique, c’est un phénomène radiatif, mais le résultat est le même.”
        Brionne 30 septembre 2023 à 17 h 44 min

        • D’accord avec vous, mais c’est bien Marie Laure qui nous parle.
          Elle arrive à faire preuve d’une mauvaise foi qui ne trompe pas.
          C’était Brionne son avatar, à mon avis.

          Deux corps rigoureusement à la même T° n’échangent rien, en théorie. Mais il faudrait qu’ils constituent un système parfaitement isolé, et qu’ils soient eux-mêmes totalement immuables.
          Je ne suis pas sûr que cela existe dans la nature…

    • Tout le monde n’a pas un jardin avec une serre, mais une voiture en stationnement exposée en plein soleil produit aussi un “effet de serre”. Il n’est pas recommandé d’y laisser son chien, et encore moins un bébé dormant dans son couffin.

  8. Il y a passablement de confusion sur la nature de l’effet de serre. Si son origine est bien un phénomène radiatif, son fonctionnement est avant tout une affaire de thermodynamique. Thermodynamique qui considère des flux de chaleur. Il n’y a pas de flux thermique du froid vers le chaud, pas de back-radiations pour la thermodynamique classique mais l’irradiance de l’atmosphère qui freine le flux thermique radiatif montant.

    Autre inconséquence courante : l’effet de serre n’est pas du tout l’absorption d’IR par les GES. Les GES sont des émetteurs nets à tous les niveaux de la colonne troposphérique. Ils sont presque en équilibre radiatif avec la surface. Ce ne sont donc pas des IR absorbés qui chauffent la troposphère mais la convection et singulièrement la condensation de la vapeur d’eau. Les chocs permettent de transférer cette énergie aux GES qui l’évacuent vers le haut. Les GES constituent la source froide de la machine thermique atmosphérique.

    Ces confusions sont inspirées par la pataphysique qui sert de base au calcul de l’effet de serre par la pseudo-science du climat. Plus précisément, c’est la ridicule et antiscientifique notion de forçage radiatif inventée par les climatologues qui est responsable d’une incroyable cascade de conséquences théoriques en flagrante contradiction avec la thermodynamique.

    • Oui, pour boire un coup c’est sympa, mais pour des sujets sérieux, il y a mieux.
      Si, ce que je ne vous souhaite pas, vous avez un problème cardiaque, pour savoir si vous avez besoin d’un pontage ou autre, vous allez consulter des cardiologues, ou vous allez au bistro du coin pour avoir l’avis de piliers de comptoirs ?
      Et bien, pour comprendre le sujet climatique, vous prenez l’avis de physiciens de l’atmosphère ou bien vous allez au bistrot du coin ou un équivalent numérique comme ce blog ?

      • Perso je vais consulter un mec compétent. Et c’est pas forcément les mieux diplômés. C’est comme ça que j’ai changé de toubib d’ailleurs, lui qui pensait que le vaccin était sûr et efficace (qui n’empêche ni l’infection ni la contagion…) et qui ne voulait pas soigner les non vaccinés.

        Moi j’ai une question pour vous. Que pensez-vous des théories inverses qui affirment que ce n’est pas le CO2 qui augmente la température mais l’inverse? Il y a plein de physiciens qui sont pour cette théorie, et pas des charlots.

        Et c’est pas la peine d’être désagréable à chaque post en parlant de choses élémentaires qu’on ne comprendrait pas ou de parler de climato-dénialistes. Ce faisant, vous vous discréditez complètement.

        J’aime bien les débats, c’est comme ça qu’on avance. Mais pas avec des insultes.

        • Cela peut marcher dans les 2 sens.
          Une hausse du CO2 fait augmenter la température par effet de serre
          Une hausse de température peut aussi faire augmenter le CO2 par dégazage des océans.
          Mais depuis un siècle on est dans le 1er cas car les océans sont un puits de CO2 nette, pas une source nette, en raison de la hausse de la pression partielle de CO2 qui, selon la loi de Henry contrebalance largement l’effet dégazage. Cela se démontre par un simple bilan de flux et de stock.
          https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

          • Les océans, c’est grand et les conditions à la surface y sont très variables. Pouvez-vous concevoir que l’océan intertropical dégaze d’autant plus que la température y a augmenté alors que la température des océans polaires a peu varié du fait de la proximité de la glace ? D’ailleurs les incréments du taux de CO2 au Mona Loa sont corrélés, avec retard, à la variation de la température de surface des mers chaudes.
            RD

          • “Une hausse du CO2 fait augmenter la température par effet de serre”

            Sauf que rien ne le prouve. Eloi-Robert.

            Vous êtes un imposteur caché derrière un pseudo pollueur de fils de discussion.

          • “Une hausse du CO2 fait augmenter la température par effet de serre”
            Non.

            “les océans sont un puits de CO2 nette, pas une source nette”
            Non encore.

            “la hausse de la pression partielle de CO2 qui, selon la loi de Henry contrebalance largement l’effet dégazage”
            N’importe quoi.

            Enfin, le graphique mis en lien est irréaliste, sans compter qu’il mélange des sources complètement différentes qui ne peuvent être aussi simplement assimilées. Bien tenté MLA/Brionne, mais encore tout faux, comme d’habitude. Caramba, encore raté !

          • Bonsoir Roger,

            Pourriez-vous je vous prie nous indiquer une étude qui montrerait que les océans dégazeraient plus ou autant de CO² qu’ils n’en absorberaient.
            Et si dans le même temps vous pourriez nous indiquer celles qui tendraient à prouver que, je vous cite, “les absorptions humaines de CO2 sont plus élevées que les émissions”, ce serait fort aimable à vous.

            PS : Ce n’est pas en affirmant des contre-vérités ou des choses que vous êtes incapables de démontrer que vous réussirez à faire reculer le nombre de partisans de la thèse réchauffiste

            Bien à vous,

            Sébastien

          • Il n’existe aucun mesure précise des émissions humaines, seulement des estimations largement surévaluées. Quant aux absorptions, elles sont globalement niées.

            Le mieux qu’on peut trouver en matière d’émissions correspond aux productions annuelles mondiales cumulées de pétrole, charbon et gaz naturel qui seraient en totalité consumées pour produire les fameux Gt de CO2. A partir de là, certains “affinent” en isolant ciment, auto, avions, bateau etc. D’autres s’amusent à faire des moyennes par habitant en fonction des importations Tout ceci est estimé à la grosse louche. A aucun moment les émissions n’ont été mesurées pour de bon. Ces calculs fondés sur la production brute nient les utilisations non énergétiques, sans compter les pertes avant utilisation. Or, le carbone qui reste au sol ne peut se trouver dans l’atmosphère.

            Question absorption, les activités agricoles et forestières sont globalement assimilées au travail de la nature. Or, cela méconnait la démultiplication des capacités d’absorption dues au travail humain, notamment les grandes cultures ou l’exploitation forestière. L’humanité valorise un peu plus de 5 milliards d’hectares de surfaces agricoles dont presque 1 milliard est consacré aux grandes cultures. Ces dernières peuvent absorber 20 fois plus qu’une prairie naturelle, jusqu’à 2,5 fois plus qu’une forêt laissée à l’état naturel. L’humanité exploite près de 10% des 3,9 milliards d’hectares de forêts. Une forêt exploitée absorbe plus de carbone qu’une forêt laissée à l’état naturel.

            Au total, la somme des absorptions par l’agriculture mondiale est supérieure aux émissions nettes par usage énergétique. Encore faut-il se donner la peine de les mesurer objectivement. Par conséquent, la hausse du carbone atmosphérique est forcément naturelle, peu importe qu’elle provienne des bactéries des sols ou d’un dégazage des océans. Quoi qu’il en soit, cette hausse naturelle nous est très favorable et c’est idiot de diaboliser le CO2.

  9. DOISNEAU,
    “Effet avec le gradient de température (dont la réalité est incontestable et qui existerait même en l’absence de GES)”

    A priori, une atmosphère sans GES est incapable d’évacuer l’énergie vers le haut. Par conséquent, elle ne pourrait pas être le siège d’un flux de chaleur montant. Un milieu sans flux thermique vertical est un nécessairement un milieu sans gradient de température vertical.

    ohmdeboi,
    “…expliquer comment le CO2 peut réchauffer la planète…”

    L’existence d’un effet de serre radiatif est, me semble-t-il, indiscutable. Les GES, dont le CO2, forment un écran empêchant partiellement le refroidissement radiatif de la surface. La température apparente d’une atmosphère avec GES est plus élevée que celle du cosmos. L’énergie qui n’est pas évacuée de la surface par radiation l’est par convection mais ce report provoque une élévation de la température de surface. Pour la température de l’atmosphère, c’est une toute autre histoire bien plus compliquée.

    Marie Laure A,
    “ça s’arrêtera quand on arrêtera de faire augmenter le taux de CO2 dans l’atmosphère en brulant pétrole, charbon et gaz intensivement”

    Disons que comme il n’y a aucune observation qui confirme la dépendance de la température de surface au taux de CO2, votre affirmation est purement hypothétique. Le mécanisme de l’effet de serre qui chamboule le gradient thermique vertical pourrait ou non affecter sensiblement la température de surface. Personne n’en sait rien parce qu’il n’existe aucune théorie scientifique qui en permettrait le calcul.

    • @Phi.

      Je n’ai jamais dit qu’une atmosphère sans GES évacuait la chaleur par le haut. Vous n’empêcherez pas que la base de l’atmosphère soit chauffée au contact de la surface ni qu’il se forme un gradient adiabatique.

      • DOISNEAU,
        Un gradient adiabatique jusqu’à une altitude de 10’000 m alors qu’il n’y a aucun flux thermique vertical ?
        Comment serait-ce possible ?

        Dans notre troposphère, le gradient thermique n’est pas adiabatique mais d’origine radiative. La surface chauffée par les ondes courtes constitue la source chaude et les GES répartis dans l’atmosphère la source froide. L’énergie transportée par convection dans la troposphère est évacuée par la source froide, l’air s’alourdit et redescend.

        Pas de GES, pas de source froide dans l’atmosphère, pas de convection troposphérique mais une circulation à raz de la surface en situation de puissante inversion thermique (l’air froid, dense, est plaqué au sol).

        • Phi,
          C’est grâce à la présence du champ de pesanteur…
          Si vous croyez que l’énergie se conserve, écrivez mCp dT = mg dz
          Ce n’est peut plus vrai de nos jours !

          RD

          • DOISNEAU,
            La pesanteur fait descendre l’air froid et monter l’air chaud. Donc la pesanteur ne peut qu’expliquer un dT/dz positif. La convection dans notre troposphère ne peut strictement que limiter la valeur négative du gradient thermique. Gradient thermique qui est une conséquence des transferts radiatifs.

            L’idée que la convection dicterait seule la valeur du gradient thermique est à l’origine de la pataphysique giecienne. Puisse les sceptiques s’en tenir à la thermodynamique!

        • PHI,

          Vous êtes dans l’erreur. «La pesanteur fait descendre l’air froid et monter l’air chaud» c’est bien vrai! Mais cela relève du principe d’Archimède qui a été établi avant la formalisation des lois de la thermodynamique. Ce principe ignore le fait que le fluide est compressible.
          La loi de conservation de l’énergie (qui a fait ses preuves) permet d’établir que CpdT + gdz= 0. On déduit de cette relation que le gradient dT/dz est négatif dans les gaz placés dans un champ de pesanteur. Et par conséquent malgré le gradient de température, en l’absence de perturbation donc spontanément, il n’y pas de transfert de chaleur du chaud vers le froid. Ici la perturbation c’est le chauffage de la basse atmosphère directement et indirectement par le soleil. Le système réagit à la perturbation en faisant monter l’air chaud et descendre l’air froid (je vous rejoins) donc en transportant de la chaleur du bas vers le haut de manière à rétablir le gradient (qui reste localement presque toujours négatif)
          Tout ceci ne démontre pas que des processus radiatifs ne jouent pas un rôle dans le transfert de chaleur. Mais, de grâce, épargnez nous le ‘tout radiatif’.
          RD

    • @phi

      J’ai un peu du mal à vous suivre, vous dites tout et son contraire.
      Et certains de vos propos me semblent illogiques.
      Peut-être que vous le faites exprès.

      Mais bon, ce n’est pas pire que moi qui accable Marie Laure avec des questions auxquelles elle ne peut évidemment pas répondre. Elle en est réduite à réciter son catéchisme brionnesque entre deux invectives.

      Chaque matin, mon café réchauffe ma tasse qui ensuite me brûle les doigts… Et ça fait des années que ça dure. Et je n’ai jamais vu mon café se mettre à bouillir spontanément par l’effet d’une quelconque radiation émise par la tasse.

      Pas de doute, cette fois, on est bien au bistrot du coin. mais pourquoi pas ? 😉

      • ohmdeboi,
        C’est l’irradiance solaire qui fixe la température maximale possible à la surface (environ 90 °C). Le CO2 ou n’improrte quel isolant ne peut bien entendu pas augmenter cette température limite. Ce que peut faire un isolant est freiner le refroidissement. Une tasse bien isolée ne fera pas bouillir votre café mais elle vous évitera de vous brûler les doigts et vous donnera plus de temps pour avaler votre expresso encore agréablement chaud.

      • Oups, 90°C est la température maximale locale que peut atteindre la surface sans GES atmosphériques donc la température approximative d’une atmosphère théorique sans GES. Un isolant peut faire monter la température au maximum à la température de la source chaude, en l’occurrence celle de Soleil qui est de 5500 °C. Ce correctif ne concerne pas le café.

        • phi,

          Sur la Lune, dépourvue d’atmosphère, la T° oscille entre environ +120°C et -230°C.
          Donc notre atmosphère doit quand même jouer un rôle considérable dans la régulation de la T° terrestre. En plus de filtrer efficacement certaines longueurs d’ondes du rayonnement solaire. Et heureusement pour nous.

          Marie Laure, comme Maxah, Brionne ou Eloi n’ont pas répondu à mes questions, ce qui n’a rien d’étonnant. Je le fais exprès, un peu pour enfoncer le clou. C’est bien joli d’énoncer des généralités élémentaires, mais les ordres de grandeur sont tout aussi significatifs.
          Reprenons la thèse des réchauffistes.
          Le CO2 “anthropique”, par rétro radiation (effet de serre) provoque un déséquilibre du bilan thermique atmosphérique qui se traduit par un réchauffement anormalement rapide et catastrophique de la planète. Vous émettez 5 tonnes de CO2 par an, vous êtes un criminel. OK admettons, juste pour voir…

          Première question: combien de watts réémis par le CO2 ? Et ça représente quoi par rapport au rayonnement solaire ? Au jugé, peanut. Tout juste un vague bruit parasite aux limites du mesurable. Si on oublie la thermodynamique. Sinon, c’est rien du tout.
          Deuxième question: c’est quoi 5 tonnes de CO2 ? A vue de nez, en proportion, quelques gouttes d’eau dans les océans. C’est à dire que dalle qui n’influence que dalle.

          En réalité, c’est l’augmentation de la T° qui fait grimper le taux de CO2.
          Plus d’énergie = plus de vie. Plus de vie = plus de CO2.
          Les exobiologistes traquent le CO2 dans l’atmosphère des exoplanètes.

          Aucun réchauffiste ne l’admettra, c’est à l’encontre de ses croyances. Tout le reste n’est que littérature. Serge Ferry le raconte fort bien, la Terre en en vu bien d’autres avant nous et en verra d’autres après nous.

          En ce qui me concerne, le débat est clos.

          • @ohmdeboi : Vous avez tort dans à peu près tout ce que vous dites et ce que vous dites contredit les principes élémentaires de la physique.
            Mais comme , selon vous, le “débat” est clos, est il utile que je vous (ré) explique en quoi ?

    • Parce que le GIEC ne sont pas des “experts” auto-proclamés? Notez qu’ils n’ont la qualité d’experts que dans la traduction française.
      Des professionnels de quoi?

      Et pourquoi n’est-il pas possible de critiquer les experts? Si votre garagiste expert vous rend votre voiture avec une pièce cassée, c’est normal pour vous? Vous n’allez pas le critiquer alors que vous n’y connaissez rien en voiture et que c’est lui l’expert?

      Sérieusement…. C’est d’un ridicule!

      Vous avez gobé aussi les âneries proférées par les médecins de plateaux experts?

      • “Et pourquoi n’est-il pas possible de critiquer les experts”

        Oui, l’expert en plomberie qui génère chez vous une inondation… Ou l’expert en médecine, qui sur un point complexe, avec doutes, n’a pas envoyé votre dossier médicale à des compères, pour avoir un autre avis. Voire même à un médecin chinois, et dans certains cas, voire même à un exorciste…

        Voilà un vrai expert : Docteur House/ https://www.youtube.com/watch?v=gsNUS7PaAP0

    • @Robert

      Hé bien je suis presque d’accord avec vous. Il est quasi inutile de discuter de science avec les “vrais professionnels” climatologues, car leur but est politique.
      Même le prix Nobel de physique 2022 subit la censure des climatologues, du GIEC et de ses multiples ramifications.

      D’autres domaines scientifiques étudient le fonctionnement des cellules, les propriétés des éléments, les astres, les maladies génétiques … les climatologues eux n’étudient pas le climat. Ils étudient “les conséquences des activités humaines sur le climat”. Autant dire que la conclusion était fixée au moment même où cette discipline est apparue, sortie du chapeau, il y a une trentaine d’années à peine, avec un timing parfaitement corrélé à la création du GIEC, de son vrai nom IPCC (international pannel on climate change), organisme 100% politique.

      De par ses statuts, le GIEC ne s’intéresse qu’aux travaux étudiant les conséquences des activités humaines sur le climat, donc les études supposant que la cause est anthropique. Il n’a pas vocation à se pencher sur d’autres domaines, comme les études argumentant un forcage naturel non négligeable, ou encore les études argumentant que l’état actuel des connaissances en physique de l’atmosphère ne permet pas, raisonnablement, de bâtir des modèles sur un système chaotique aussi complexe et multi-factoriel que le climat.

      Voilà la réalité.

      Inutile d’argumenter scientifiquement avec des religieux qui vous disent quela terre est plate.

      Le fait qu’ils construisent des modèles prédictifs en partant de l’hypothèse à laquelle ils croient — possiblement vraie, mais tout aussi probablement fausse, en tout cas absolument pas démontrée — aussi alambiqués et colplexes soient ils, n’y change rien. L’aubaine de milliards de dollars investis dans la transitioon écologique, qui a le mérite d’ouvrir des marchés incroyables (changer toutes les voitures, tous les systèmes de chauffage, etc.) n’est pas plus un argument rationnel. Le fait que kes anti-capitalistes, anti-industrie, y aient trouvé une seconde vie après l’échec retentissant du communisme n’est pas davantage une garantie de valeur scientifique, au contraire.

      Est-ce que John Clauser (prix Nobel de physique 2022), Lindzen (MIT), Curry et bien d’autres, ou les scientifiques s’exprimant sur ce forum, sont des platistes ?
      … ou bien …
      est-ce que, pour être crédibles scientifiquement, les climatologues devraient faire comme tous les autres scientifiques, c’est à dire ne pas mélanger sciences et politique ?

  10. @MLA

    Bonjour à vous.

    Ce que je dis contredit VOS lois de la physique, c’est à dire votre idéologie.
    Je vous rappelle que les IR sont des ondes électromagnétiques, caractérisées par leur fréquence et leur amplitude.
    Les IR se situent entre le domaine visible et la bande radio. Entre 760nm et 1mm de longueur d’onde, selon la norme fixée par l’IEC. ( pour rappel, λ = c / v avec c = 299 792 458 m/s et v fréquence en Hz.)
    Le spectre d’émission du soleil se situe principalement dans le domaine visible en “bavant” sur les UV et les IR soit environ entre les longueurs d’onde 300nm et 1.5µm. Je vous fait grâce des X, des γ et de la bande radio. La Terre absorbe environ 70% de l’énergie (soit en moyenne 340 W/m2) qu’elle reçoit du soleil, les 30% restants étant réfléchis. Je résume, bien sûr, c’est pas aussi simple.
    Ce qui se passe ensuite est bien plus complexe que vos élucubrations à deux balles, selon lesquelles juste quelques émissions “anthropiques” de CO2 représentant moins de 5% de tout le CO2 échangé dans la nature pourraient à eux seuls bouleverser le climat terrestre. Comme un pullover, et puis quoi encore ?

    Ce n’est certainement pas vous qui allez me réapprendre les lois de la physique.
    Faut quand même pas prendre les électroniciens pour des benêts.

    Fin de transmission.

  11. Bonsoir Nicolas,

    Je crois pour ma part qu’il est tout à fait utile pertinent d’essayer de comprendre les raisons pour lesquelles les températures de surface du sol lunaire sont la nuit nettement inférieures à celles du sol terrestre, alors que Terre et Lune sont situé à égales distance du Soleil.
    Je dirais même que tant que l’on n’aura pas complètement résolu cette question, la théorie de l’effet de serre radiatif suscitera toujours l’adhésion d’une partie importante de la population.
    Voyez par exemple ce qui se passe par exemple avec la théorie de la Terre plate. Il a beau avoir été démontré en long en large et en travers que celle-ci était fausse et infondée, il y aurait en France 1 personne sur 10 qui croient “possible que la Terre soit plate et non pas ronde comme on nous le dit depuis l’école” et ce rapport monte à 1 sur 6 chez les les 11-24 ans.
    Alors que pourtant en ce domaine les preuves attestant de la rotondité de la Terre abondent : https://starwalk.space/fr/news/7-ways-to-prove-the-earth-is-round#argument-4–pensez-aux-fuseaux-horaires

    Bonne soirée à vous,

    • Déjà, pour commencer, la Lune a perdu son champ magnétique depuis belle lurette, on le sait grâce à l’étude des roches lunaires ramenées par les missions Apollo… Sans champ magnétique, pas d’atmosphère possible, pas d’eau liquide, pas de nuages, beau temps chaud tous les jours, et nuits un peu fraîches.
      Sauf que le rayonnement solaire sur la Lune n’est pas très bon pour la peau…

      Pour le reste, il y a aura toujours des nigauds capables de raconter n’importe quoi. Il y a quelques années, j’ai eu une conversation avec un prof de maths d’une grande université parisienne, c’est du moins ainsi qu’il se présentait. Il affirmait que les dinosaures avaient disparu à cause d’une brutale augmentation de la constante gravitationnelle G. Pauvres dinosaures ils étaient devenus trop lourds…
      Curieusement, cet évènement n’a absolument pas affecté le système solaire, ni notre Voie Lactée, ni la structure de l’Univers… Étonnant, non ?

      Et je vous fais grâce du visage de Mars, des très mystérieux Angströms qui nous menacent, du ventilateur de PC capable de débiter 200W grâce à quelques aimants, des méchantes ondes électromagnétiques, de l’électricité gratuite au bout d’un câble d’antenne TV, des voitures électriques qui se rechargent toutes seules en roulant, grâce à des dynamos entraînées par les roues. J’ai même vu un fourgon nacelle équipé d’une petite éolienne qui tournait par le vent relatif quand le véhicule roulait, et rechargeait “gratuitement” une batterie. J’ai pas eu l’occasion de vérifier la consommation… Il était peint en vert et il y avait “véhicule écologique” marqué dessus.

      Si les planètes et les étoiles sont des sphères, c’est pas une histoire de centre de gravité et d’équilibre des forces autour de ce point, ou un truc du genre ? Bref, un truc imposé par les lois de la physique ?

      Si vous voulez partir en guerre contre toutes les âneries, Sébastien, bon courage à vous.
      Moi, je renonce.

      • ohmdeboi, merci pour ces précisions concernant la Lune. Aussi, pensez-vous qu’il soit possible d’inventer une machine qui pourrait générer une atmosphère sur Mars ? Vous savez, comme dans certains film de science fiction ?

        Sébastien, nous sommes bien d’accord. Mais je ne crois pas que la secte des carbono-réchauffistes changera d’avis…

        A++

  12. Bonsoir à toutes et à tous,

    connaissez-vous un article de référence, éventuellement le premier, qui définisse mathématiquement ou physiquement ce que représente l’effet de serre ? Merci d’avance, c’est pour enrichir ma culture personnelle.

    Je vous souhaite à toutes et tous une excellente soirée

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