COP28 : exégèse d’un sous article

Par MD

Introduction.

A l’issue de la COP28, les lecteurs attentifs de l’interminable grimoire tenant lieu de « décision » ont pu remarquer un certain sous-article 28(a) dont nous avons déjà parlé et que nous reproduisons ci-dessous :

« 28. Further recognizes the need for deep, rapid and sustained reductions in greenhouse gas emissions in line with 1.5 °C pathways and calls on Parties to contribute to the following global efforts, in a nationally determined manner, taking into account the Paris Agreement and their different national circumstances, pathways and approaches: (a) (…) and doubling the global average annual rate of energy efficiency improvements by 2030 ».

Que recouvre cette formule énigmatique ? c’est ce que nous allons tenter d’expliquer. Accrochez-vous.

Origine de l’article 28(a).

C’est l’Agence internationale de l’énergie (IEA) qui est – fièrement – à l’origine de l’incorporation de cet article dans la « décision » finale de la COP28, l’objectif étant d’atteindre le « Net Zéro », dernière obsession de notre époque. Pour en comprendre la portée, il faut se reporter au rapport « Net zero roadmap » de l’IEA et plus particulièrement au chapitre 3 (« making the NZE scenario a reality »). Ce chapitre très détaillé de 50 pages est synthétisé dans la figure 3.7 reproduite ci-dessous (source IEA).

Cette figure va être décryptée dans ce qui suit.

Définition de l’efficacité énergétique.

L’efficacité énergétique (energy efficiency ou energy intensity) est ici définie comme la quantité d’énergie primaire nécessaire pour obtenir une unité de produit intérieur brut : c’est le rapport entre un numérateur : la consommation d’énergie primaire, et un dénominateur : le PIB ; elle s’exprime couramment en joules par dollar. Cette notion a été vulgarisée notamment par Yoïchi Kaya, un économiste japonais spécialisé dans l’énergie et l’environnement, auteur des « équations de Kaya ».

Le PIB (le dénominateur) étant donné, l’amélioration (improvements) consiste à réduire la consommation d’énergie (le numérateur) et par conséquent le rapport entre les deux (l’efficacité énergétique). L’efficacité énergétique EE ainsi définie s’« améliore » lorsqu’elle décroit ; sa décroissance est caractérisée par la pente de la courbe : (EE– EEn-1) / EEn, exprimée en pourcentage (rate of improvements) : si ce rapport est négatif, il y a amélioration (attention : l’échelle des ordonnées de la figure 3.7 de l’IEA est exprimée en pourcentages positifs, ce qui est plus sexy mais trompeur).

Amélioration de l’efficacité énergétique.

Dans ce qui suit, on fera appel, pour les données de l’énergie à la publication annuelle « BP statistical review » et pour le PIB, à la Banque mondiale. Le graphique ci-dessous permettra de mieux faire comprendre la démarche. On a retracé l’évolution observée de l’efficacité énergétique entre 1990 et 2022 (en traits pleins), la tendance linéaire sur longue période (en pointillés) et l’extrapolation à 2030 respectant la préconisation de l’IEA (en tiretés). L’énergie est exprimée en gigajoules (GJ) et le PIB en milliers de dollars constants de 2017 (en parité de pouvoir d’achat-PPA, convention en vigueur dans les comparaisons internationales).

Sur longue période, l’efficacité énergétique a décru à peu près linéairement au rythme d’environ -1,5% par an. Entre 2021 et 2022, la décroissance a été occasionnellement de -2%, ce qui n’affecte évidemment en rien la robuste tendance antérieure. La courbe en tiretés correspond à la préconisation de l’IEA : obtenir une pente décroissante de -4% en 2030. Elle s’écarte progressivement de la tendance sur longue période ; la figure 3.7 de l’IEA peut donc être interprétée ainsi : la pente (descendante) de la courbe d’efficacité énergétique était en 2022 de -2% ; l’objectif est que cette pente passe en 2030 à -4% soit le « doublement » préconiséPour obtenir ce résultat, il convient d’agir sur les « leviers » (« levers ») définis qualitativement en abscisses et quantitativement par les petits histogrammes suspendus de la figure 3.7.

On va maintenant examiner les hypothèses qui sous-tendent cette évolution.

Produit intérieur brut (PIB), le dénominateur.

Le graphique ci-dessous représente l’évolution du PIB entre 1990 et 2022, et une extrapolation plausible jusqu’en 2030. L’hypothèse de l’IEA est en effet que l’économie continuera à croître (« even as the economy continues to grow »).

Les deux indentations, correspondant à la crise financière de 2009 et à la pandémie covid-19 de 2020 chacune suivie d’une reprise, n’ont pas affecté la tendance générale qui est linéaire depuis une quinzaine d’années ; l’extrapolation ci-dessus est une simple prolongation linéaire de cette tendance.

Consommation d’énergie, le numérateur.

Pour satisfaire à la préconisation de l’IEA, la consommation d’énergie devrait évoluer comme l’indique le graphique ci-dessous (on y retrouve les deux indentations et les reprises précédentes puisque les crises ont affecté à la fois le PIB et la consommation d’énergie).

Comme le précise l’IEA dans son rapport, la consommation d’énergie devrait en 2030 être presque inférieure de 10% (« nearly 10% lower ») à celle de 2022, comme on le vérifie sur le graphique (respectivement 604 EJ et 547 EJ). Ce graphique illustre de façon spectaculaire la rupture de tendance qui serait nécessaire pour obtenir le résultat préconisé par l’IEA et l’article 28(a). En réalité, on sait que l’année 2023 n’a fait que prolonger la tendance antérieure, ce qui ne laisse plus que sept ans avant l’échéance réputée « critique » de 2030.

Discussion ; les « leviers » de la décroissance énergétique.

Les trois graphiques précédents mettent en lumière le plus clairement et le plus fidèlement possible les injonctions de l’IEA reprises par la COP 28.

Tout au long des 50 pages du chapitre 3 de son rapport, l’IEA énumère et analyse les conditions nécessaires pour obtenir cette brutale décroissance de la consommation d’énergie, et en miroir les difficultés qui ne manqueront pas d’y faire obstacle. Reprenons très sommairement les rubriques de la figure 3.7.

Electrification and renewables. Tripler la puissance installée des énergies intermittentes (éolien et solaire) : cette condition figure aussi en toutes lettres dans l’article 28(a) « Tripling renewable energy capacity globally ». S’il existe des résistances locales à ces installations, ne pas hésiter à utiliser des procédures expéditives. Tripler en conséquence les extractions de minéraux rares. Allonger et renforcer les réseaux pour accompagner la dispersion des lieux de production et les déséquilibres dus à l’intermittence, au rythme de 2 millions de km de lignes électriques par an, augmentant ainsi spectaculairement les besoins en cuivre. Construire 30 000 à 50 000 km par an de canalisation en vue de la capture et du stockage du CO2. Passer massivement à l’énergie électrique (« fuel switching ») dans l’habitat et les locaux professionnels (multiplier par 2 les rythme d’installation des pompes à chaleur) et les transports individuels (voitures électriques).

Clean cooking. Éliminer les fourneaux et foyers culinaires ouverts alimentés au charbon, bois et autres combustibles locaux.

Technical efficiency. Dans le domaine de l’énergie, réduire de 75% les émissions de méthane (moyennant 75 milliards de dollars). Déployer les technologies de capture et de réutilisation du CO2 de façon à passer de 45 millions de tonnes de stockage en 2022 à 1 000 millions de tonnes en 2030, y compris en utilisant l’hydrogène (89 occurrences du terme « hydrogen » dans le texte). Dans l’habitat, rénover (« retrofit ») le parc existant dans les domaines de l’isolation, du chauffage, de la climatisation et de l’électroménager, le rythme devant passer de 1,5% à 2,5% par an. En 2030, tous les nouveaux bâtiments doivent être neutres en carbone (« zero-carbon ready »).

Avoided demand. Faire changer radicalement les comportements des citoyens et des professionnels en matière de chauffage, de climatisation, de consommation et de transports, au besoin par la force et moyennant des restrictions réglementaires. Diminuer les consignes de température pour le chauffage et la climatisation. Généraliser le péage urbain dissuasif. Réduire la vitesse sur les autoroutes. Remplacer l’avion par le train ou les conférences à distances, etc.

Rappelons que toutes ces « améliorations » devraient s’étendre au monde entier et être réalisées en moins de sept ans.

Conclusion.

Il n’est pas nécessaire d’être un « expert » pour prédire que rien ne tiendra de cet invraisemblable empilement coercitif qui ignore superbement les contraintes physiques, sociologiques et économiques. Et en tous cas certainement pas dans les quelques années qui nous séparent de la fin de la prétendue « critical decade ». Heureusement, les circonlocutions lénifiantes de l’article 28 ouvrent aux États un large éventail d’interprétations et de restrictions mentales, qu’ils ne manqueront pas d’invoquer le moment venu.

Bien entendu, cet article 28 (a) comme tous les autres a été adopté dans l’enthousiasme et les effusions finales ; il est dommage que l’on n’ait pas procédé à un sondage parmi les membres conférents pour savoir combien d’entre eux en avaient véritablement compris le sens, les conditions et les conséquences.

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151 réflexions au sujet de « COP28 : exégèse d’un sous article »

  1. Le GIEC sent bien que la réalité le rattrape et qu’il ne pourra indéfiniment enfumer le monde et prôner des solutions irréalistes. Il est aujourd’hui, face aux critiques, comme le lézard sur le sable brûlant, qui lève une patte puis l’autre pour ne pas cuire (voir ses circonlocutions comme dit MD). Mais bientôt il devra lever les quatre pattes et se grillera le ventre. Attendons.

    • Mais quel rapport avec le GIEC, M.Ferry ?
      l’IEA c’est l’ Agence Internationale de l’Energie, pas le GIEC.
      Vous faites vraiment une obsession, c’est frappant.
      Quand vous vous cognez l’orteil contre une table basse, vous dites que c’est de la faute du GIEC ?

        • Je continue.
          L’urgence prônée par cette agence politique est fondée sur l’idée débile récemment introduite des tipping points, points de non retour au-delà desquels l’humanité serait foutue. Le dernier point de non retour, relayé par et claironné dans les médias décervelés, est un réchauffement ridicule de 1,5 °C. Mais sacré bon sang, ces gens là lisent-ils ? Savent-ils que la mangrove à Avicenia poussait à l’Eocène sur la ride de Lomonosov (dans l’océan glacial arctique actuel, à deux doigts du pôle). Elle a été forée par les Russes. Et qu’au même moment, un climat latéritisant de type tropical existait sur le Ventoux dans le sud-est de la France ? Qu’une végétation de marécage existait dans le Bassin de Paris. Savent-ils qu’une forêt tempérée à gros arbres existait également un peu avant au Crétacé supérieur sur l’île d’Ellesmere dans le Grand nord canadien arctique ? Non.
          Si Brionne veut les références, il n’a qu’à aller les chercher, elles existent. De beaux https bleutés peer-reviewés où les courbes soigneusement choisies ne montent pas. Ça nous fera des vacances sur ce site.

        • A la remorque ? l’AIE a été crée en 1974, le GIEC en 1988.
          Et je vous rappelle que le Giec ne fait que la synthèse de la littérature scientifiques sur le sujet du climat.
          Vous traitez de “débiles” l’ensemble de la communauté scientifique qui travaillent sur ce sujet, M.Ferry .
          Ca fait du monde, non ?
          Pourquoi vous ne publiez pas quelquechose, M.Ferry, si vous avez des choses à dire ?

          • Le Giec qui fait la synthèse…. TOUTES les publis, ou celles qui lui plaisent ? Il ne se base que sur des modèles, pas des faits ni des observations irréfragables. Il ignore la règle thèse, antithèse, synthèse.
            Dans la communauté scientifique il y a effectivement des corrompus (carrières, …), voire des imbéciles perdus dans leur petit monde et qui ne regardent soigneusement pas ailleurs. Vous savez, ce milieu, je le connais de l’intérieur comme disait Gainsbourg.
            Mais je publie l’ami, mais dans un autre domaine.
            Et vous, qui avez sans cesse quelque chose à dire sur le sujet, vous publiez sur le climat ? Si non, n’utilisez pas cette injonction.
            Que l’AIE ait été créée avant le GIEC n’empêche pas qu’elle soit maintenant à sa remorque. Remarque à côté de la plaque.
            Au fait, vous êtes bien Brionne, si je ne me trompe ?

    • salut Serge
      ,
      moi ce qui me gêne c’est ce paragraphe
      “””””””–Technical efficiency. Dans le domaine de l’énergie, réduire de 75% les émissions de méthane (moyennant 75 milliards de dollars). Déployer les technologies de capture et de réutilisation du CO2 de façon à passer de 45 millions de tonnes de stockage en 2022 à 1 000 millions de tonnes en 2030, y compris en utilisant l’hydrogène (89 occurrences du terme « hydrogen » dans le texte). Dans l’habitat, rénover (« retrofit ») le parc existant dans les domaines de l’isolation, du chauffage, de la climatisation et de l’électroménager, le rythme devant passer de 1,5% à 2,5% par an. En 2030, tous les nouveaux bâtiments doivent être neutres en carbone (« zero-carbon ready »).”””””””

      C’est dingue de lire cela concernant le méthane , la capture du CO2, l’hydrogène

      • Que trouvez vous “dingue” concernant le méthane, M.Fritz ?
        Le méthane, dans le domaine de l’énergie, le problème ce sont les fuites.
        Et réduire les fuites de méthane est un levier important au niveau de la production du gaz naturel, et aussi du pétrole, pour réduire les émissions de GES.
        Sachant qu’une tonne de CH4 a le même pouvoir réchauffant que 28 tonnes de CO2 sur 100 ans et de 81 tonnes de CO2 sur 20 ans.
        Réduire les émissions de méthane est un des leviers ayant des impacts favorables assez rapides.

  2. “multiplier par 2 les rythme d’installation des pompes à chaleur” … alimentées par des centrale électriques à charbon ayant un rendement au mieux de 45%… ? Donc remplacer aussi toutes ces centrales thermiques par du nucléaire ou ces idioties d’ENR, secondées par des centrales à gaz.

    En moins de 7 ans.
    Ces gens sont fascinants.

  3. La Fontaine avait tout compris, avec “Le lièvre et la tortue” !
    Fascinants oui, mais ridicules à croire que l’Occident va continuer à mener le monde.

  4. 2030!!!…..d’ici là, 2 élections européennes (2024 et 2029) auront eu lieu et auront permis de bouleverser to-ta-le-ment la composition du parlement européen suite aux révoltes des peuples excédés par les contraintes escrologiques.
    Donc, soyons patients, le temps travaille pour nous 😔

  5. – “Faire changer radicalement les comportements,… au besoin par la force”. Cela va sans dire, on s’en doutait un peu…
    – “Déployer les technologies de capture et de réutilisation du CO2 de façon à passer de 45 millions de tonnes de stockage en 2022 à 1 000 millions de tonnes en 2030,” Bravo ! Plus que 40000 millions de tonnes à extraire annuellement. Pas un mot sur la consommation énergétique astronomique de ces usines à gaz”
    – « Tripling renewable energy capacity globally » y compris la nuit et surtout quand le vent ne souffle pas (3 fois zéro égale toujours zéro …) Et “Passer massivement à l’énergie électrique (« fuel switching »)” sans dire un seul mot sur le nucléaire, ça laisse rêveur…
    – “Éliminer les fourneaux et foyers culinaires ouverts alimentés au charbon, bois et autres combustibles locaux.” Les touaregs auront interdiction de faire cuire leur dîner sur des crottes de chameaux séchées, un puits de carbone essentiel au “Nut Zero”.
    Tout ce fatras sent bon la bonne vieille planification à la soviétique ou encore mai 68 “Soyez réalistes, demandez l’impossible”. Si les objectifs du plan ne sont pas tenus, les cadres responsables et leurs complices aux ordres du Grand Capital international devront faire leur autocritique et seront fusillés aussitôt.

    • Ça me rappelle le projet Orca (Islande) de captage et d’enfouissement du CO2, lourdement subventionné par la Commission Européenne : estimation 4.000 t/an transformés en calcaire. Le reste du CO2 extrait est revendu dans le monde pour regazéifier les eaux minérales “naturelles“ (cf le scandale en cours sur ces eaux minérales purifiées à la façon municipale), alimenter les machines à soda, etc.
      Mais si on compare avec les rejets de CO2 du volcan d’à côté de l’usine, il faut faudrait 50 ans à cette usine pour nettoyer les effets d’une journée d’éruption.
      Par ailleurs, sachant qu’on va balancer ça (le calcaire) dans des failles, estimez les longueurs de failles nécessaires pour se débarrasser d’un milliard de tonnes de CO2. Vous avec deux heures !

        • Si on bouche les failles, ça ne risque pas de poser des problèmes, sur le long terme?
          Ça doit quand même pas mal chauffer, en dessous. Ces failles ne sont pas là pour rien, je suppose, dans une zone volcanique.

    • “Sans un seul mot sur le nucléaire” ?
      Si, si , Jack, le mot “nuclear” apparaît 63 fois en 226 pages !
      Si vous aviez consulté le rapport de l’AIE, en question, et pas seulement le résumé de MD, vous l’auriez vu.
      Et la fig 2.15 page 80 inclut même la projection de hausse de la capacité nucléaire mondiale de 417 GW à 916 GW

      Si je peux me permettre ce conseil amical, c’est vraiment une mauvaise habitude que vous avez, de commenter sans lire ce que vous commentez.
      Il faut toujours vérifier les sources.
      Tenez, le voici. Je vous en souhaite une bonne lecture.
      https://iea.blob.core.windows.net/assets/9a698da4-4002-4e53-8ef3-631d8971bf84/NetZeroRoadmap_AGlobalPathwaytoKeepthe1.5CGoalinReach-2023Update.pdf

    • Bof… On a vu le boulot pour le nucléaire… On devait réduire à 50% (de combien ?) la part du nucléaire.
      La loi est finalement partie aux oubliettes.

      Toutes ces injonctions stupides sont vouées à finir de la même façon, rattrapées par les réalités.

  6. Le problème majeur que tous ces prêtres qui vantent le “zéro carbone” sont totalement ignorants de la thermodynamique et des sciences de la vie. Cette posture est dramatique. D’aucuns d’entre eux ont certainement servi le champagne à l’occasion de festivités. Ma grand mère paternelle (née en 1890) savait que laisser sur la table une bouteille de ce breuvage ouverte, les bulles s’échappaient fonction de la température ambiante. Maintenant ce sont les bulles de CO2 qui s’échappent de la bouteille et qui réchauffe l’air. Au royaume des débiles mentaux on a sanctifié nos maîtres chanteurs

    • Ah, M.Jobin. La fameuse analogie, chère aux climato-sceptiques, de la bouteille de champagne !
      Ca manquait.
      Très bien, cette analogie.
      Je vous propose de l’utiliser pour vous aider à comprendre pourquoi elle démontre l’inverse de ce que les climato-sceptiques prétendent.

      Ca vous intéresse ? Si oui dites moi le, et je vous explique

      Mais si quoi que je vous explique, vous nierez la réalité physique le plus élémentaire, je ne vais pas perdre mon temps à vous l’expliquer. Je fatigue un peu.
      J’attends donc votre manifestation d’intérêt.
      On va voir si, M. Jobin, si vous avez un peu d’ouverture d’esprit.

  7. L’IAE, repris par le GIEC, pointe que l’objectif de la COP21 ne sera pas atteint sans mesures drastiques et coercitives : “Faire changer radicalement les comportements des citoyens et des professionnels en matière de chauffage, de climatisation, de consommation et de transports, au besoin par la force et moyennant des restrictions réglementaires. Diminuer les consignes de température pour le chauffage et la climatisation. Généraliser le péage urbain dissuasif. Réduire la vitesse sur les autoroutes. Remplacer l’avion par le train ou les conférences à distances, etc.” compréhensible dans les états totalitaires et irréalistes dans les états libres, de combien de colibris aurions-nous
    besoins pour faire appliquer de telles mesures, sans parler du timing …
    Staline n’aurait pas dit mieux .

  8. “L’office norvégien des statistiques contredit le narratif climatique : le CO₂ est trop faible pour influencer la température globale”
    https://www.ssb.no/en/natur-og-miljo/forurensning-og-klima/artikler/to-what-extent-are-temperature-levels-changing-due-to-greenhouse-gas-emissions/_/attachment/inline/5a3f4a9b-3bc3-4988-9579-9fea82944264:f63064594b9225f9d7dc458b0b70a646baec3339/DP1007.pdf
    Abstract:
    “Les conditions météorologiques et les températures varient de manière difficile à expliquer et à prédire avec précision. Dans cette étude, nous passons en revue les données sur les variations de température dans le passé ainsi que les raisons possibles de ces variations
    Par la suite, nous examinons les principales propriétés des modèles climatiques mondiaux et des analyses statistiques menées par d’autres sur la capacité des modèles climatiques mondiaux à suivre les températures historiques.
    Ces tests montrent que les modèles climatiques standard sont rejetés par les données de séries chronologiques sur les températures globales.
    Enfin, nous mettons à jour et étendons l’analyse statistique précédente des données de température.
    (Dagsvik et al., 2020).
    En utilisant des arguments théoriques et des tests statistiques, nous trouvons, comme dans Dagsvik et al. (2020), que l’effet des émissions de CO2 d’origine humaine ne semble pas être assez fort pour provoquer des changements systématiques des fluctuations de température au cours des 200 dernières années.”

    • @ R.Jolivet
      Votre commentaire est peut-être valable dans un pays où le nucléaire domine, comme en France, mais pas en Allemagne, par exemple.
      Que l’énergie soit fournie par une centrale thermique au gaz ou pire, au charbon, située à plusieurs centaines de Km pour recharger une batterie de VE, ou en brûlant directement un carburant dans un moteur thermique de puissance équivalente, il n’est pas certain que les émissions de CO2 soient moindres, compte tenu des cascades de pertes de rendement avec la transformation de la combustion en énergie électrique, puis les pertes dans les lignes d’acheminent et les transfos et enfin la perte de rendement charge/décharge de la batterie (entre 10 et 15%).
      J’avais lu il y a quelque temps qu’en Allemagne un avantage faible est au véhicule diesel par rapport à un VE de même puissance à cet égard.
      Par contre, pour ce qui concerne les pompes à chaleur, vous avez probablement raison, puisque les calories sont prélevées à l’extérieur des logements, et non fournies directement dans des convecteurs. Cependant il faut souligner que leurs rendements s’effondrent par grand froid, nécessitant un appoint par combustion de gaz ou de fioul, ce qui oblige à avoir des installations de chauffage hybrides.

      • “Votre commentaire est peut-être valable dans un pays où le nucléaire domine, comme en France, mais pas en Allemagne, par exemple.”
        Certes, et puis il ne faut pas également oublier Jack que l’électrification d’un pays ne peut se faire sans pétrole, étant donné que comme le rappel fort justement l’auteur de cet l’article : “les appareils électriques sont fabriqués aujourd’hui à partir de produits pétrochimiques issus du pétrole (centrales électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques, véhicules électriques, barrages, ampoules, smartphones, cafetière, réfrigérateurs, téléviseurs, fibres synthétiques pour les vêtements, etc.).” et qu’il n’y aurait pas non plus “d’informatique (ne serait-ce que les gaines électriques et les isolants des plaques électroniques), ni aucune des grandes constructions sur lesquelles repose aujourd’hui notre civilisation, car toutes nécessitent du plastique et des dérivés du pétrole.”
        https://www.contrepoints.org/2023/11/30/467678-sans-petrole-pas-delectricite

        Par ailleurs, la production de batterie au lithium ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus écologique : https://rouleur-electrique.fr/voitures-electriques-une-apparence-propre-qui-cache-une-pollution-meconnue/

        Et on ne fait au final que que passer d’une dépendance à une autre : https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/la-cour-des-comptes-europeenne-alerte-sur-les-risques-de-penurie-de-materiaux-pour-les-voitures-electriques/

        • En effet, le pétrole est une ressource qui permet de faire plein de choses utiles.
          Et comme il va y en avoir de moins en moins, ne serait-ce pas une bonne idée d’arrêter d’en bruler bêtement, par exemple, dans des moteurs de gros SUV de 1,5 tonne transportant une seule personne de 70 kgs, ou, par exemple, pour satisfaire les pulsions des gens qui considèrent que rouler à 130 sur autoroute au lieu de 110 est une condition sine-qua-non de leur équilibre affectif,…
          Et plutôt garder ce qu’il reste à extraire du sous sol géologique pour des usages plus intelligents, comme les dérivés de la pétrochimie.
          Food for thought

          • “Et plutôt garder ce qu’il reste à extraire du sous sol géologique pour des usages plus intelligents, comme les dérivés de la pétrochimie.”

            Et bien je dirais que ça dépend lesquelles, il existe en effet nombre de dérivés de la chimie dont on pourrait aisément se passer et qui ne sont pas vraiment tip top pour la santé ou l’environnement comme les bouteilles plastiques par exemple.

            Dites donc vous semblez vraiment avoir une dent contre les conducteurs de SUV Brionne. Mais peut que l’extrait de cet article de France info vous permettra de vous réconcilier un peu avec eux :
            “Dans son étude, la Ligue de défense des conducteurs avance que le fait de freiner à l’approche d’un ralentisseur et accélérer une fois passé engendre une surconsommation et a un impact écologique. Pour vérifier la théorie, le collectif a même construit deux ralentisseurs, un légal et un illégal, pour tester et comparer sous contrôle d’un huissier de justice.

            Ainsi, ils ont enregistré jusqu’à 13% de carburant consommé en plus pour un ralentisseur légal par rapport au plat et 28 % pour l’illégal. Pour les émissions de CO2, les augmentations vont de 12,6 % à 27,5 % pour le plus gros modèle de voiture testé.”
            https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/ralentisseurs-illegaux-ou-abimes-une-grande-majorite-des-ralentisseurs-sont-trop-hauts-2796682.html

            Et pour ce qui est des vitesses règlementaires si, pour des raisons de de pollution ou de sécurité les politiques ne veulent pas que les gens roulent à plus 110km/h sur l’autoroute, c’est très simple. Il leur suffit de pondre un loi pour contraindre les constructeurs automobiles à brider les voitures mises en ventes sur le marché européens. Ils ont bien fait voter la fin des moteurs thermiques à l’horizon de 2035, ça ne devrait donc normalement pas trop leur poser de problèmes.

            Ah et sinon l’auteur de l’article de Contrepoint (un journal que vous n’appréciez guère si mes souvenirs sont bons) n’était pas contre l’idée d”économiser le pétrole : “Dans ce cas, il serait vraiment judicieux de ne pas perdre de vue que les deux précieuses ressources à économiser sont l’uranium 235 (puis ensuite le plutonium) pour chauffer l’eau qui produira massivement cette électricité dans des turbines, et… le pétrole dont les dérivés composent les machines qui produiront et utiliseront l’électricité !”

    • Je ne voit pas bien le rapport avec la soit-disant menace climatique et les injonctions comminatoires de l’agence européenne pour l’énergie. Que les gens économisent sur le budget chauffage ou leur déplacements, ils y sont sans doute obligés économiquement. Mais en termes de climat, une débauche générale de consommation d’énergie n’aurait à mon humble avis aucun effet climatique. Tous ça est politique.

      • Si je peux me permettre, votre “humble avis” a autant de valeur qu’une discussion de comptoir.
        Plus sérieusement, sur quels travaux scientifiques vous appuyez vous pour dire cela ?
        Ne me dites pas que vous faites partie du groupe de gens ici qui nient que le CO2 est un Gaz à Effet de Serre.
        Pas vous, M. Ferry…

        • Quant aux votres d’avis que valent ils ?
          Quant au CO2, il n’a quasi pas d’effet de serre (voir la vidéo de William Happer citée par moi dans le dernier billet de l’ACR sur ce site).

          • Et je vous ai répondu. Happer ne montre pas du tout ce que vous dites. Regardez sa vidéo. Le spectre à 23:00 montre le contraire ce que vous dites. L’effet du CO2 est au contraire majeur.
            Désolée

    • Le commentaire de Serge Ferry est tout à fait pertinent.
      S’il ne s’agissait que d’effectuer une transition de façon rationnelle et sans sacrifier les aspects sociaux et le niveau de vie, tout le monde serait d’accord. Mais ce n’est pas ça. Le discours est que les plus miséreux ne doivent pas se chauffer et les privilégiés abandonner leurs privilèges pour devenir à leur tour précaires, sous peine d’une apocalypse climatique digne des récits de textes religieux les plus radicaux ! Or comme il n’y a aucun signe de catastrophe imminente, voire que le réchauffement climatique a plus d’avantages que de conséquences dramatiques, il n’y a aucune raison de sacrifier l’humanité… Même si l’électricité c’est mieux. Prenons le temps qu’il faut, ne sacrifions pas l’humain à une cause purement politique qui fait partie d’une théorie plus vaste d’auto-flagelation de bobos aigris de ne pas avoir un pouvoir personnel à la dimension de leur égo.
      Laissons vivre les gens.

    • Un autre point est que les pays en question sont la Suède, le Danemark, la Suisse, plus l’UK et l’usurier de l’Europe qu’est l’Allemagne. Le fait que la consommation énergétique dans ces pays n’ait pas augmenté ne démontre rien concernant le lien avec le niveau de vie s’il s’agît d’effets de politiques top-down. C’est artificiel. Ces cinq exemples cherry pickés s’opposant à 200 contre exemples. Surtout l’Allemagne qui a par exemple largement bénéficié de ses exportations massives de voitures thermiques puissantes aux quatre coins du monde et importé du gaz russe pour compenser une politique anti-nucleaire, imposée à l’Europe plus ou moins, essentiellement destinée à casser l’avance de son concurrent français. Bref, tout cela reste de la théorie bien incertaine.
      On ne discutera pas de la production des composants nécessaires à fabriquer des batteries ou des éoliennes non recyclables.
      Il y a sûrement un grand intérêt à l’électrique, mais en douceur, en prenant le temps, pas en créant des monopoles artificiellement.

    • @Raphaël Jolivet
      “Les systémes électriques (pompes à chaleurs, VE, etc) sont bien plus efficaces que leurs équivalent thermiques”

      Votre affirmation est fausse.

  9. Ce que l’on peut comprendre aussi dans ce texte, c’est qu’aucune démocratie, même si elle était parfaitement convaincue du bien-fondé de cette stratégie, ne pourrait atteindre de tels objectifs dans un délai aussi court. Et l’on voit
    poindre la volonté, à peine masquée, d’établir une climato-dictature, si possible mondiale et pilotée par le Giec, seul régime capable d’imposer des décisions contre les peuples forcément ignorants.
    En France aussi, les candidats sont nombreux, qu’il s’agisse de politiciens écolos ou des apôtres de la décroissance comme Janko qui ose déclarer, sans rire, que seul un régime communiste serait réellement capable de sauver la planète.
    Restons vigilants.

    • Pas d’inquiétude à avoir. Ce barnum s’écroulera de lui même devant la réalité économique. Aux dernières nouvelles, les investissements “verts” s’essoufflent. Les investisseurs ne sont pas des idiots.

  10. Marie Laure A30 janvier 2024 at 17 h 29 min
    “””””””””””””””””””Que trouvez vous “dingue” concernant le méthane, M.Fritz ?
    Le méthane, dans le domaine de l’énergie, le problème ce sont les fuites.
    Et réduire les fuites de méthane est un levier important au niveau de la production du gaz naturel, et aussi du pétrole, pour réduire les émissions de GES.
    Sachant qu’une tonne de CH4 a le même pouvoir réchauffant que 28 tonnes de CO2 sur 100 ans et de 81 tonnes de CO2 sur 20 ans.
    Réduire les émissions de méthane est un des leviers ayant des impacts favorables assez rapides.””””””””””””””””””
    Marie Laure
    je ne comprends pas votre mentalité ; scientifiquement je pense que vous êtes à la hauteur , mais en ce qui concerne vos applications de celle ci à la vie de notre société , vous êtes complètement à côté comme nos politiques et comme de nombreux scientifiques encore en travail qui veulent conserver leur carrière

  11. Marie Laure A30 janvier 2024 at 17 h 29 min
    Que trouvez vous “dingue” concernant le méthane, M.Fritz ?
    Le méthane, dans le domaine de l’énergie, le problème ce sont les fuites.
    Et réduire les fuites de méthane est un levier important au niveau de la production du gaz naturel, et aussi du pétrole, pour réduire les émissions de GES.
    Sachant qu’une tonne de CH4 a le même pouvoir réchauffant que 28 tonnes de CO2 sur 100 ans et de 81 tonnes de CO2 sur 20 ans.
    Réduire les émissions de méthane est un des leviers ayant des impacts favorables assez rapides.
    ——————
    Je répondrais une autrefois , mais cela vaudra la peine

  12. A passage, puisque ça vient de sortir, un billet de WUWT sur une anticorrélation entre cycles de taches solaires et ouragans.
    https://wattsupwiththat.com/2024/01/31/a-curious-correlation-sunspots-vs-major-hurricane-frequency/

    Cette observation contredit d’une certaine manière l’hypothèse de Svensmark qui a eu son heure de gloire il y a quelque temps, selon laquelle le flux solaire augmenté dévierait les rayons cosmiques arrivant sur terre, rayons supposés augmenter la nucléation des gouttes de pluie dans les nuages et donc augmenter la pluviosité (cf les expériences au CERN de Genève sur le sujet).
    Quelles que soient les explications possibles, cela montre encore une fois que les mécanismes agissant sur le climat sont loin d’être compris. Donc un peu d’humilité.
    D’ailleurs, on découvre d’autres bizarretés qui contredisent ce qu’on croyait. La science avance.

    • Euh, votre “ce qu’ON croyait” est abusif, vous voulez dire ce que VOUS croyiez, M. Ferry
      Car à part vous, pas grand monde n’a jamais pris ce pauvre Svensmark au sérieux.
      Qu’est ce qu’il devient, au fait ? Ca fait longtemps qu’on entend plus parler de lui.

      • Prenez des cours de semantique, Brionne.
        Quant à ce pauvre Svensmark, comme vous dites dans votre suffisance, vous ne lui arrivez pas à la cheville.

  13. Serge Ferry31 janvier 2024 at 13 h 00 min
    Un ouragan c’est avant tout une histoire de vent ; si au passage entre des zones de hautes et basses pressions il se charge de quantité importante de vapeur d’eau , c’est un autre problème , mais comme j’ai dit ailleurs , la répartition terre/mer est très différente entre hémisphère et , à mon avis , peut être à l’origine de ces décalages

  14. Ce qui est intéressant dans ce texte de l’IEA c’est la façon de dire :
    il est demandé des “Strong policy” et “expediting permitting” ce qui se traduit assez facilement par “le politique doit imposer” et “raccourcir les délais” (donc les recours) cela a plusieurs reprises.

  15. A propos des PIB calculés en PPA, il convient de se méfier car ce sont des indicateurs susceptibles d’être manipulés pour satisfaire des objectifs politiques. En effet, un PIB en PPA ne représente pas la réalité économique et comptable des pays mais résulte d’un calcul de pondération dont le paramétrage est éminemment politique. Ainsi, quelques impatients utilisent les PIB en PPA pour prétendre que l’économie chinoise aurait déjà dépassé l’économie US. Evidemment, la réalité économique observable ne confirme pas la thèse, loin de là.

    Les calculs des PPA conduisent à ce que les pays à faible salaire voient leur PIB pondéré à la hausse et les pays à salaire élevé voient leur PIB pondéré à la baisse. Par exemple, un coiffeur exerçant à Paris gagne nominalement beaucoup plus qu’un coiffeur exerçant exactement le même artisanat à Dakar. Les PPA sont utiles lorsqu’il s’agit de comparer les pouvoirs d’achat respectifs de nos deux coiffeurs, sous réserve qu’ils passent l’essentiel de leur temps dans leurs pays. Mais ce qui est vrai au niveau individuel devient absurde pour des comparaisons plus globales. La somme des pondérations appliquées pour exprimer les PPA n’est généralement pas égale à 1, ce qui conduit à publier des résultats cumulés délirants comme on peut l’observer dans l’article. En effet, le troisième graphique de l’article présente un PIB mondial d’environ 140 000 milliards de dollars en 2022 alors qu’il n’était que de 100 000 milliards de dollars courants, soit une surévaluation de 40% de la réalité.

    Si les PIB en PPA sont utiles pour des comparaisons pays à pays par habitant, faire la somme des PIB en PPA pour calculer le PIB mondial est absurde et ne correspond à aucune réalité économique. C’est pourtant ce qui est fait par certaines institutions telles que la Banque Mondiale. Leur erreur serait neutre si elle était constante dans le temps. Mais les PPA sont adaptés continuellement. Il est ainsi possible dans le cas du calcul de décarbonation d’augmenter artificiellement le dénominateur, année après année, pour faire croire à une décarbonation accélérée, ou inversement de le réduire pour servir la thèse inverse, tout en faisant croire que la base est solide puisqu’on fait référence à un dollar constant de 2017, alors que les PPA, elles, ne le sont pas (cf le titre du graphique). Mais en vérité, rien n’aura changé.

    S’il ne faut retenir qu’une chose, c’est qu’un calcul en PPA utilisé pour autre chose qu’une comparaison ponctuelle par pays et par tête cache nécessairement une intention politique. Il est dès lors hautement risqué d’espérer un résultat probant et robuste fondé sur ce calcul.

    • Concernant les US, il est flagrant que le niveau de vie s’est effondré dans les grandes villes. La plupart des villes de 500000 habitants ou plus ont un bon quart de leurs quartiers où règne une misère absolue, avec non seulement des homeless mais aussi des rues entières de maisons de ville dans un état de délabrement incroyable. Pourtant, est ce que cela se voit à l’aide de ses indicateurs? Et je n’aborde pas le sujet de la santé. Quelques rues plus loin, bien sûr, vous croisez de jeunes cadres qui roulent en Tesla et font leurs courses au WholeFood du coin.

      • Il y a clairement un problème aux USA, une situation très malsaine entre drogue et misère sociale, sans compter que toute cette pauvreté s’accompagne d’un endettement collectif absolument faramineux, avec 5 dollars de dette ajoutée pour chaque dollar de PIB créé. Plus incroyable encore, l’ensemble des dettes cumulées dans ce seul pays est en passe d’égaler le montant du PIB mondial. Ca ne va pas durer très longtemps à ce rythme, surtout quand un nombre croissant de pays se détournent du dollar pour financer leurs transactions internationales.

    • Ça n’est pas le PIB qui est important, c’est la taille de la bureaucratie que le PIB va devoir payer… Deux pays ayant un même PIB, mais l’un avec une toute petite bureaucratie, et l’autre avec une énorme bureaucratie, ne sont pas à égalité…

      La référence ça n’est pas le PIB, mais le poids de l’état dans l’économie, le nombre de fonctionnaires, la taille de la bureaucratie…

      Et si nous sommes dans un régime libéral, ou dans un régime étatiste…

      Comparer deux pays en fonction de leurs PIB… C’est absurde.

      Et c’est la qualité de vie qui selon moi est LA référence. Les gens sont-ils heureux, plus ou moins heureux, pas heureux, en dépression..? Paris engendre beaucoup d’argent, pourtant la qualité de vie dans la ville s’est grandement détériorée depuis les année 1980/90.

      Et en France le PIB ne fait qu’augmenter. La qualité de vie s’améliore-t-elle ? Le français a-t-il le sentiment de bien mieux vivre, d’être plus heureux grâce à cette augmentation ? :

      https://fr.statista.com/statistiques/479458/pib-de-la-france/

      • Bien que ce soit hors sujet (le sujet étant les PPA), je ne peux que vous donner raison sur vos deux points, bureaucratie et qualité de vie. Notez toutefois qu’on a essayé d’autres indicateurs que le PIB pour juger de la qualité de vie, mais on retombe peu ou prou sur des classements similaires avec ceux classant en fonction du PIB. L’intérêt du PIB est que l’appareil statistique de mesure existe simplement grâce à la comptabilité nationale et aux comptabilités des entreprises. Il a fallu plusieurs centaines d’années pour y parvenir. Pour développer un autre indicateur, il faudra être patient.

  16. Réf commentaire Marie Laure, 30 janvier 9 h 30
    «L’ensemble de l’atmosphère pas que les GES émet du rayonnement IR. … les autres gaz émettent des IR en fonction de leur température »

    Bonjour, Marie Laure ! Pensez-vous sérieusement que l’oxygène et l’azote émettent un rayonnement IR ?

      • Marie Laure,
        Je suis en désaccord avec la réponse. Seuls les gaz mineurs, la vapeur d’eau et le CO2 émettent un rayonnement en haut de l’atmosphère. L’oxygène et l’azote sont transparents ; ils n’envoient aucune radiation dans la fenêtre IR de 4 à 50 microns. Ni en haut , ni en bas. L’émission est liée à la capacité de vibrer. Les molécules diatomiques n’ont pas cette faculté. Elles transmettent aux gaz mineurs une partie de leurs énergies cinétiques, lorsque l’atmosphère se raréfie. Au final, 99,9 % des gaz composants l’air n’ont pas d’impact direct sur le rayonnement.

        Leur contribution au réchauffement par rayonnement et à l’effet de serre n’a jamais existé.

        • Le proche IR, ce n’est pas 4-50 microns.
          Lisez ce que j’ai écrit et ne me faite spas dire ce que je n’ai pas dit.
          Je n’ai pas dit que ces autres gaz absorbent dans la plage de longueur d’onde émises par la Terre.
          Mais certains ont des bandes en dehors de cette plage, dans l’IR proche et non lointain
          L’O2 à 1,27 microns si ma mémoire est bonne. L’Argon pas loin non plus.
          Ils participent au bilan radiatif de l’atmosphère.

          • Bonjour, Marie Laure, Désolé d’avoir mal interprété vos commentaires. Pourtant, ceux-ci répètent sans ambiguïté plusieurs fois la phrase « émet à la température de la Terre ». En particulier « L’ensemble de l’atmosphère, pas que les GES, émet du rayonnement infrarouge vers l’espace (les 170 W/m2 sur le schéma ci-dessous) » référence, le 30 janvier à 9 h 38.

            Nous sommes devant deux affirmations contradictoires :
            • « L’ensemble de l’atmosphère émet du rayonnement dans le cosmos et vers le sol » (schéma à l’appui),
            • « Les autres gaz ont des bandes dans l’IR proche »

            Pourtant à 300 K, en dessous de 2 microns, le sol et l’atmosphère n’émettent rien du tout.
            Dans le proche infrarouge, ni l’azote ni l’oxygène ne présentent une bande d’absorption.

            Aucune des deux affirmations ne se révèle exacte !

            Faute d’un argument convaincant, nous devons admettre que l’atmosphère dans le domaine d’émission de la Terre se présente transparente aux IR pour les molécules diatomiques (donc aucun rayonnement). Ces molécules représentent 99,9 % de la composition de l’air. L’émission d’un rayonnement complémentaire de l’ensemble de l’atmosphère n’a jamais existé.

            Les gaz mineurs modulent la sortie infrarouge dans l’espace, en fonction de leur concentration. La vapeur d’eau régule avec discernement la température de la Terre. Elle évacue la chaleur du sol, et module les IR hors de l’atmosphère.

            Il ne vous a pas échappé que le haut de l’atmosphère émet dans l’espace 4 W/m2 de plus depuis 60 ans. Soit quatre fois plus que l’absorption par le CO2. Ces valeurs sont relevées par satellite. La Terre s’adapte au réchauffement de 1 °C, en évacuant plus de chaleur. Elle opère progressivement, pour ne pas créer de sur réactions.

          • Excuses acceptées. Mais cela dit, relisez à nouveau, vous n’avez toujours pas compris.
            Et 1.27 microns, c’est bien < 2 microns, non ?
            Mais je n'ai pas dit que c'était dans la plage d'émission de la surface de la Terre, j'ai dit l'inverse, relisez.
            Et non, "la Terre ne s'adapte pas au réchauffement de 1°C en évacuant plus de chaleur", c'est l'inverse: La terre s'est réchauffée de 1°C en raison de la baisse des pertes thermiques dues à la hausse de l'effet de serre, et pour rétablir l'équilibre thermique".
            C'est un peu comme quand vous isolez un toit d'une maison. à chauffage constant. Les pertes baissent, la température monte jusqu'à une nouvel équilibre thermique entre apports et pertes.

          • Bonjour, Marie Laure,
            Concluons sur le sujet d’une absence ou non de rayonnement de l’atmosphère, hors gaz mineurs (CO2, H20).

            Si vous analysez les images prises à 9,1 ou 10, 5 microns, par une caméra à bord d’un avion ou d’un satellite, le contraste du sol n’est absolument pas perturbé par l’air. C’est bien la démonstration du manque d’émission de l’atmosphère dans ces longueurs d’onde. Sinon l’hétérogénéité des zones observées de ces images apparaîtrait floue et les valeurs mesurées à des températures plus basses… J’ai capté et étudié beaucoup d’images infrarouges dans ma vie professionnelle. L’atmosphère se révèle donc transparente hors les bandes d’absorption des gaz mineurs. Transparent signifie une absence d’émission radiative et une absence d’absorption.

            Depuis 60 ans, le CO2 diminue son irradiation vers l’espace de 1 W/m2. Le sol et la vapeur d’eau émettent 5 W/m2 de plus, car leur température a crû de 1 °C. L’atmosphère au-dessus de leur niveau de rayonnement s’avère transparente. Bilan net mesuré par satellite 4 W/m2 de perte dans le cosmos. Nous observons simultanément une augmentation du gradient thermique de l’atmosphère de 1 °C (meilleure isolation), mais un accroissement de l’énergie émise (perte de chaleur dans l’espace).

            Hors des bandes d’absorption du CO2 et de la vapeur d’eau, l’atmosphère apparaît donc totalement transparente (pas d’émission, pas d’absorption). Ce qui constituait mon interrogation du début.

            Je comprends que cette observation remet en cause beaucoup de modèles.

    • Christian,
      Sauf erreur, la prose MLA vient de là:
      https://www.climato2.apimixweb.fr/2023-lannee-la-plus-chaude/
      Marie Laure A 30 janvier 2024 at 9 h 38 min

      MLA,
      Je comprends que vous soyez passablement perturbée par la pataphysique du climat mais cela ne vous excuse pas totalement. Au moins, vous devriez comprendre que vous êtes hors course et qu’il serait prudent pour vous de mettre la pédale douce. Vous défendez un canular et vous êtes en grand danger de vous perdre dans ridicule.

  17. Parfois, je me demande ce que nos ancêtres, qui ont traversé des périodes beaucoup plus chaudes (le CO2 anthropique ne modifie en rien le climat), beaucoup plus froides (nous vivons une époque climatique relativement stable), penseraient de nos échanges sur internet. Et ils faisaient face avec des moyens très rustiques pour vivre. On est toujours là, grâce à eux !
    Alors, au diable les courbes et autres graphismes, le climat se débrouille très bien sans nous et il fluctue comme il l’a toujours fait.

    • Ah mais personne ne dit que l’ Humanité va entièrement disparaitre.
      Mais entre disparaitre complètement et ne pas être affectée du tout, il y a une gamme de nuances, non, M.Champignac.
      Vous espérez égoïstement être, vous et votre descendance éventuelle, parmi ceux qui ne seront pas affectés ? Pari risqué..
      En passant le CO2 de 280 ppm à 420 ppm en à peine plus d’un siècle, nous remettons le climat dans des conditions non connues depuis 3 millions d’années, à une époque où la calotte du Groenland n’existait pas et où niveau de la mer était 20 mètres plus élevé qu’aujourd’hui.
      C’est d’une brutalité vertigineuse
      D’autant plus que nous sommes 8 Milliards d’humains sédentarisés, dont une bonne partie vivent près des cotes.

      • “En passant le CO2 de 280 ppm à 420 ppm en à peine plus d’un siècle, nous remettons le climat dans des conditions non connues depuis 3 millions d’années, à une époque où la calotte du Groenland n’existait pas et où niveau de la mer était 20 mètres plus élevé qu’aujourd’hui.”

        x = CO2
        Climat = f(x)

        Il y a trois millions d’années : x = 420 ppm.
        Donc le niveau de la mer va s’élever de 20 mètres, comme il l’était il y a trois millions d’années.

        Une autre bière, Dédé !

        • Je n’ai pas dit ça.
          Il faudrait qu’on reste au delà de 400 ppm très longtemps, ce qui ne sera pas le cas car on aura heureusement pas assez de carbone fossile à bruler
          Mais même si on fait 10 % de 20 mètres, ce sera déjà beaucoup, non ? Surtout avec 8 milliards d’habitants sédentarisés dont une bonne partie vit près des cotes..
          C’est frappant cette habitude que vous avez de faire dire aux gens ce qu’ils ne disent pas.
          Mais le fait que nous remettions en à peine plus d’un siècle le CO2 a un niveau jamais atteint depuis 3 millions d’années montre la brutalité de ce que nous sommes en train de faire
          Vous ne trouvez pas ça brutal ?
          https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

          Vous ne connaissez manifestement pas bien l’histoire du climat
          Tenez, si vous avez une once d’ouverture d’esprit, écoutez cela, M. TP.
          https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c

          • Désolé mais vous avez même insisté sur les nombreux humains vivant en zone côtière.

            Quelqu’un qui est hors domaine mais a une formation scientifique a une chance de ne pas trop dire de bêtises. En revanche, quelqu’un qui “étudie” pendant des années des publications, mais en ayant pour formation de base une école de journalisme ou de sciences politiques, ou un master pipo type “développement durable”, une école de commerce, bref, pas des sciences dures, a 100% de chances de trouver de quoi satisfaire son éco -anxiété dans des données, en étant à côté du sujet.
            Voilà mon avis sur ce taux de ppm, sa mesure il y a trois millions d’années et la conclusion que forcément c’est catastrophique. La réalité est qu’on ‘e sait rien. Restons en là. Ça c’est scientifique.

        • Bien vu.
          Et dire que cette prophétesse de haute lignée, du haut de son promontoire, nous a qualifiés de piliers de comptoir du bistrot du coin… Mais restons “scientifiques”.

          x = ppm CO2
          ΔNm = f(x)
          si x = 280 —> ΔNm = 0
          si x = 420 —> ΔNm = + 20m

          Vertigineux, en effet.
          A votre avis, elle y croit vraiment, ou bien elle cherche à s’en convaincre ?

        • Personne de sérieux ne dit cela.
          Mais vous savez, même si elle ne disparait pas mais qu’on la divise par 2, c’est déjà un problème non ?
          Vous trouvez pas que ca vous le coup d’essayer de ne pas prendre ce risque ?

      • Ce qui est vertigineux, c’est votre capacité à raconter des âneries.
        Les écologistes les collectionnent, il est vrai.

        — La banquise devait disparaître en 2016-2017. Elle est toujours là et bien là. Le Groenland n’a perdu que 0.18% de sa glace, et aujourd’hui, sa T° oscille entre -30 et -60°C. Savez-vous qu’à cette T°, la glace ne fond pas, MLA ?

        — Le nucléaire était une énergie à éliminer. Les ENR étaient la seule solution “durable”. On voit le travail, en Allemagne, où ils a fallu rallumer les centrales à charbon, parce que les éoliennes, ça marche pas. Du coup, rétropédalage d’urgence du gouvernement, et même du GIEC, et même de Sainte Greta, en tordant un peu le museau, c’est vrai. “Nous assumons d’être un gouvernement pro-nucléaire”, a affirmé G. Attal, lors de son discours de politique générale, la semaine dernière. E. Borne se félicitait d’avoir fermé la centrale de Fessenheim, il y a à peine 3 ans.

        — En prime, les écologistes, toujours ces mêmes malfaiteurs, ont cru bon d’apprendre aux agriculteurs comment faire leur travail… On voit le résultat. Et ce n’est que le début. D’ailleurs, en fait de brutalité, ce que l’on a entendu à propos des “cowboys” écologistes qui vont enquiquiner les paysans, sur leurs terres, colt à la ceinture, c’est scandaleux. Une chance qu’aucun d’entre eux n’ait pris un coup de fusil de chasse.

        Vous avez tout faux sur absolument tout. Vos ppm de CO2, c’est du pipeau, et rien d’autre.
        Et vous continuez à pérorer vos idioties catastrophistes comme si de rien n’était.
        Vous êtes pathétique, ou alors complètement stupide.

      • Pour info : J. LaRiviere et al. 2012 (Nature) : découplage entre CO2 et température au Miocène. Températures supérieures de 5 à 8 degrés supérieures à l’actuel pour des taux de CO2 de 280 ppm, comparables aux niveaux préindustriels.
        Et il y en a d’autres des publis de ce type, il suffit de faire une recherche rapide sur Google Scholar.
        Typique de la désinformation distillée par Brionne qui ne retient que ce qui l’arrange. Si le CO2 monte, il faut que la température monte, ya pas à discuter..
        A moins que la revue Nature ne déconne à plein tube.
        D’autre part, on remarquera qu’en passant de 280 à 420 ppm en un peu plus d’un siècle, les calottes glaciaires actuelles n’ont guère fondu. Les températures n’auraient gagné en un siècle qu’un misérable degré (valeur contestée par beaucoup qui dénoncent les truandages (pardon ajustements) des instituts météo ou incriminent le mauvais placement des sondes météo. Vilaines paresseuses, ces températures.

    • M. Champignac, MLA pourrait vous tomber dessus et vous transformer en chair à patée, pour oser tenir de tels propos sacrilèges.
      Nos ancêtres, eux, ils nous prendraient pour une bande de dingues. Ils auraient raison.

        • M. Champignac, je pense que vous avez une trop haute opinion de vous même en vous qualifiant de « climato-sceptique » effectivement dans le mot « climato-sceptique », le mot « sceptique » est utilisé à tort, car le scepticisme scientifique fait partie intégrante de la méthodologie scientifique et les arguments avancés par climato-sceptiques n’ont absolument rien de scientifique. Donc il serait plus honnête de vous qualifier de climato-dénialiste ou de négateur des sciences climatiques.

          Donc conclusion, nier la science, nier les faits scientifiques, vivre dans l’obscurantisme scientifique et le déni du changement climatique serait, selon vous, un trait d’humour ?

          • M. Kibkalooo, si je comprends bien le sens de votre intervention peu aimable envers M.Champignac, le scepticisme scientifique fait partie intégrante de votre approche méthodologique concernant la question climatique, ce qui est tout à votre honneur.
            Ou alors, vous avez vraiment beaucoup d’humour.
            A moins que vous ne le fassiez pas exprès.

          • En effet c’est une attitude très scientifique d’être sceptique sur la propagande catastrophiste que l’on nous déverse par des médias déjà discredités dans tous les domaines et ne pas gober les bobards de gens qui prétendent parler au nom de la science se fondant sur des modèles douteux43

    • L’électricité que j’utilise pour mon chauffage (tarif heures pleines – heures creuses) vient d’augmenter de 9,8 % mais “en même temps ” la température est de 5°C au-dessus des normales saisonnières. Lutter contre le réchauffement climatique ? Très peu pour moi.

      • Ce n’est qu’un caprice météo. Le site WUWT rapporte un hiver exceptionnellement doux en janvier (15°C) dans les Alpes bavaroises en 1974.
        Et il y en a d’autres.

  18. Marie Laure A1 février 2024 at 18 h 57 min
    “”””””””””En passant le CO2 de 280 ppm à 420 ppm en à peine plus d’un siècle, nous remettons le climat dans des conditions non connues depuis 3 millions d’années,””””””””””””””””
    Si on continue , les dinosaures vont bientôt revenir
    Qu’est-ce que je m’ennuierai si Marie Laure ne venait plus nous distraire ; Marie France , surtout laissez la animer votre blog

  19. Marie Laure A2 février 2024 at 19 h 50 min
    Marie Laure , si vous voulez bien envoyez le bonjour de Fritz ( frederic Sommer) à Gilles en lui rappelant nos discussions à l’IFP avec Etienne Brosse

    “Gilles Ramstein”

    • Je ne le connais pas personnellement.
      Qu’avez vous pensé de la vidéo, Fritz ?
      Vous ne parlez jamais du fond des sujets, Fritz ?
      A quoi sert un forum de discussion si vous ne dites jamais rien sur le fond des sujets. ? Allez-y, exprimez vous sans crainte.

      • Exprimez vous sans crainte… cet individu est complètement à la masse.
        Il a pu donner l’illusion un moment mais là c’est fini. A deux doigts de la folie.
        Pourrait-on nous épargner ça sur ce site en principe sérieux ?

        • Ce qui donnerait un de sérieux à ce forum, c’est que vous acceptiez enfin de répondre sur le fond plutôt que d’esquiver systématiquement et d’appeler à la censure de toute contradiction

  20. ‘@MLA,
    Un lien de causalité ne se démontre pas en comparant des valeurs. Plus vous pédalez dans la semoule, moins vos thèses sont crédibles, même vu de loin, même pour ceux qui ne liront ces commentaires qu’en diagonale. Vous parlez d’avoir l’esprit ouvert mais, justement, ouvrez les yeux … prenez un minimum de recul sur tout ça. Vous allez convaincre qui avec vos invectives et votre base de données de quelques dizaines de liens que vous repostez en boucle au fil des articles ?
    Je vous pensais d’une mauvaise foi absolue, mais j’ai un doute : vous ne saisissez donc pas le problème que pose une telle approche de la science ?

    • @TP
      Mes liens n’ont pas d’autre prétention que de démontrer que les mesures et les observations démentent ce qui se dit ici.
      Et vous pensez que ce forum a quoi que ce soit de “‘scientifique” ?
      La moitié des gens nient que l’effet de serre existe, et une bonne partie de ceux qui ne le nient pas ne le comprennent pas !
      Le débat scientifique a lieu dans des revues scientifiques, pas sur des forums.
      Ici, on est plutôt sur une forme de discussion de bistrot.
      Ce forum est intéressant, non pas du point de vue scientifique, mais d’un point de vue sociologique, car il permet de démontrer tous les jours la profonde ignorance du sujet climatique par les climato-soi-disant-réalistes.

  21. Marie Laure A3 février 2024 at 16 h 47 min
    “”””””””Qu’avez vous pensé de la vidéo, Fritz ?”””””””
    J’ai pas pu écouter au delà de 10 minutes; je suis allé aux conclusions et j’ai entendu
    “””””l’impact des cycles solaires est ridicule par rapport aux teneurs en CO2″”””””
    Dommage pour Monsieur Ramstein d’avoir évoluer comme Monsieur Jouzel; je pense que le suivant que vous devriez écouter est Monsieur Jancovici

  22. Marie Laure A3 février 2024 at 16 h 47 min
    Marie Laure ,je ne sais pas quel âge vous avez , mais vous devriez contacter Heidi Sevestre ; je suis sûr qu’elle vous emmènera dans les pôles pour vous convaincre des méfaits du CO2 pour nous inonder nos côtes et nos blogs

    • ce qui rationnel = esprit cartésien = esprit qui rejette les prophéties ou l’eschatologie dans les explications de la réalité visible et invisible humaine.
      Si l’on y rajoute = esprit qui ne croit qu’en la vérification empirique des modèles théoriques, alors le GIEC en devient une église qui projette une doctrine et des dogmes ainsi qu’un esprit de guerre contre les hérétiques afin de faire SA société à SON image.

      Il y a un côté trinitaire au IPCC/GIEC via ses 3 groupes et sa liturgie ainsi qu’au développement de ses bulles papales thermiques LOL
      Le réchauffement global (dû au co2 anthro blablabla) étant du règne de la foi transcendante celle qui permet de sauver l’âme des hommes et de nous sauver de l’apocalypse de la fin du thermomètre (à 666 degrés celsius ?)… sans oublier que la force de cette église s’arrange une forme encore plus écrasante que l’imprimatur du Vatican. L’excommunication de tel ou tel personnage est même publier par les médias télé journaux à sa botte.

      Par contre ne traitez jamais de Galilée les insoumis d’aujourd’hui (exemple un Marcel Leroux), car Galilée eu des “problèmes” avec l’église (Galilée était l’ami du Pape pour rappel) justement parce qu’il avait la fâcheuse arrogance d’affirmer des choses (ds des livres ou il avait l’imprimatur d’ailleurs) qu’il ne pouvait pas prouver empiriquement… l’esprit grec était du côté de l’église à cette époque. Aujourd’hui l’église est alignée ou aplati plutôt, si le monde ne tourne plus rond et que le Pape à la tête plate l’heure est au corbillard. (E. Todd parle beaucoup de “zombis” dans la même veine)

  23. Cher MD,

    Parmi ceux qui publient des articles ici, vous êtes le seul à comprendre un peu la physique du climat. Avez-vous regardé ce que publie l’ACR sur son compte X (Twitter) ? Non ? Faites-le vite et expliquez à vos copains qu’ils se ridiculisent encore plus qu’avez les articles qu’ils publient sur ce site (à part les vôtres).

    Cordialement.

    • Cela peut arriver à tout le monde. Vous venez bien de vous ridiculiser sur le site “Science, climat, énergie” en faisant un commentaire désobligeant mais surtout erroné.

      • Oui, ce que même un collégien bon en science pourrait comprendre, il ne l’a pas compris… Personne ne sait exactement qu’elle est la part naturel, et la marge d’erreur est plus élevé que la totalité du CO2 anthropique…

        Mais pour Anton, je cite : “C’est pourtant simple quand on veut bien se donner la peine de comprendre. ”

        HA HA HA !

        C’est tellement simple que personne aujourd’hui n’est capable d’expliquer exactement le pourquoi du comment il y a des changement climatiques.

        Quoi qu’il en soit : “Fig 2a : “• On fait figurer ici les entrées naturelles alors que le raisonnement ‘GIEC’ escamote ces entrées naturelles en utilisant seulement la différence (entrée – sortie) : le raisonnement ‘GIEC’ est erroné à cause de cette faute de logique.” ( https://www.science-climat-energie.be/wp-content/uploads/2024/01/Diapositive3-1.jpeg ) – Airborne fraction (1/2) – Une illusion anthropocentrique – Par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

        • M.Carras
          JC.Maurin censure systématiquement tous ceux qui lui démontre ses erreurs.
          Son tableau de la fig 2.b, notamment, est erroné; Je lui ai indiqué. Il m a censuré.
          Si vous le connaissez, dites lui d’être un peu plus ouvert à la contradiction.

          • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin “JC.Maurin censure systématiquement tous ceux qui lui démontre ses erreurs.”

            Vous n’avez en rien démontré quoi que ce soit… si cela avait été le cas, J.C. Maurin aurait été ravi de poster votre commentaire. Vous projetez vos délires paranoïaques sur les autres. Cela procède d’une perversion de l’esprit.

            Descendez de votre prétention pour rejoindre le monde de la réalité physique.

            Vous n’avez même pas le niveau de la logique scientifique élémentaire, logique que même certains animaux possèdent par instinct… et que l’on commence à apprendre dès l’âge de 3 ans. Vous n’avez même pas la capacité cognitive d’un perroquet.

            Beaucoup ici ont essayé de vous aider, cela a été un échec total.

            Vois n’avez fait ici que polluer les fils de discussion durant des années sous différents pseudos, et sur le blog de SCE, ils ne vous laissent pas polluer les fils de discussion.

            Vous êtes un crétin enfermé dans sa crétinerie.

            J.C Maurin vous répondant :

            1) Les articles de SCE sont naturellement susceptibles d’être contestés, mais il y a des règles raisonnables qui figurent à la rubrique « Politique des commentaires » (bandeau à droite).

            2) Dans notre discussion, je vous ai suggéré (à 2 reprises) la lecture préalable de l’article et de ses annexes, et seulement ensuite de formuler une critique.
            Il me semble logique, suite à la non-lecture de mon article et à la non-lecture de mes réponses, de mettre un terme à ce non-dialogue.

            3) Je vous remercie pour notre discussion, car elle est instructive pour les autres lecteurs : Ils ont pu avoir ainsi une illustration de la puissance de l’illusion anthropocentrique mais aussi l’aveuglement (ou l’autisme) généré parfois par la passion envers une théorie.

            — Une illusion anthropocentrique – par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

          • Ah non, au contraire, il m’a censurée (ainsi que d’autres qui lui ont dit la même chose que moi), car il n’accepte pas son erreur.
            Vous l’avez vu, son erreur dans sa figure 2b ?

          • 1/ la figure 2.b est parfaitement exacte dès lors qu’on comprend que les flux en sortie sont indifférents à l’origine du CO2. Le flux de sortie total de 95,5 ppm résulte bien de l’addition de 90,8 ppm d’origine naturelle et 4,7 ppm d’origine anthropique. Sinon, il faut démontrer par quel processus physico-chimique mystérieux la nature se débrouille pour laisser la moitié du CO2 spécifiquement et uniquement anthropique dans l’atmosphère. Si vous parvenez à faire cette démonstration, on pourra vous écouter avec intérêt, mais pas avant.

            1.bis/ Une critique constructive de ce raisonnement déjà solide consiste à prendre en compte le potentiel d’absorption du CO2 par l’activité humaine et non plus par la nature seulement. Or, l’activité humaine agricole a la faculté d’accélérer le processus naturel d’absorption, notamment par sélection des végétaux et accélération des cycles de croissance. En outre, les émissions humaines sont trivialement surestimées, négligeant le fait que la production de fossiles n’est pas entièrement brulée. En effet, les fossiles non convertis en énergie n’émettent pas de CO2. Au contraire, ce carbone, certes extrait du sol, est immédiatement restocké au sol, mais sous une forme différente, pour de nombreuses années, pour d’innombrables usages humains. A partir de ces hypothèses, l’activité humaine n’émet pas 4,82 ppm (plutôt 3,8 ppm) et absorbe plus de CO2 que les 4,7 ppm qui seraient absorbés naturellement. Le bilan annuel net de l’activité humaine en matière de CO2 est négatif, avec plus de CO2 absorbé que de CO2 émis. Puisque le bilan anthropique net est négatif, il faut qu’il existe une source naturelle de CO2 pour expliquer la hausse du CO2 atmosphérique. Sous l’effet de la hausse des températures, on comprend sans effort insurmontable que ce sont surfaces solides et liquides de la planète qui fournissent à l’atmosphère le CO2 supplémentaire. Aujourd’hui comme hier et comme demain, c’est la température qui détermine la quantité de CO2 atmosphérique.

            2/ Vous ne pouvez pas être censuré dans un espace privé où vous êtes à peine toléré. Vous en êtes éventuellement banni pour cause d’insolence, d’arrogance, d’entêtement et de stupidité, ce qui n’a rien à voir avec une censure. Une censure consisterait à fermer votre propre site où vous développeriez vos arguties, mais ça ne risque pas de vous arriver car personne ne s’intéresse à vos élucubrations climatiques.

          • @ Roger

            Mais justement, c’est là qu’est l’erreur de M.Maurin. La figure 2b distingue le 4,7 ppm et le 90.8 ppm, ce qui est incorrect

            Vous ne savez pas faire un simple bilan de flux et de stock, Roger ?

            Allez, je vous aide:

            Nous ajoutons actuellement 40 Gt de CO2 par an en brulant charbon, gaz et pétrole
            Les volcans , c’est négligeables (< 0.5 Gt par an)
            Le stock atmosphérique n’augmente que de 20 Gt (2.5 ppm, ça fait 20 Gt)
            Donc les océans et la végétation absorbent, en bilan annuel net,40 -20 = 20 Gt

            Les océans et la végétation retirent du CO2 de l’atmosphère, en bilan net, et n’en ajoutent donc pas, bien qu'ils se réchauffent,.
            Et c'est physiquement en raison de la hausse de pression partielle de CO2 (loi de Henry)

            Les 40 Gt de CO2 anthropiques ajoutés se répartissent donc en:
            20 Gt de CO2 dans la hausse du stock atmosphérique
            20 Gt absorbés par les océans et la végétation

            Les ajouts anthropiques sont donc 100% responsables de la hausse du CO2 dans ces 2 réservoirs.

            Et on peut faire ce bilan en cumulé depuis le début de la Révolution industrielle:
            Nous avons ajouté 2400 Gt “anthropiques”
            Le stock a augmenté de 1100 Gt (280 à 420 ppm = 140 ppm = 110 Gt)
            Les océans et la végétation ont donc retiré 1300 Gt de CO2 à l’atmosphère,

            Les 2400 Gt de CO2 anthropiques se répartissent en:
            1100 Gt de CO2 dans la hausse du stock atmosphérique
            1300 Gt absorbés par les océans et la végétation

            Ce sont les mesures + un élémentaire bilan de flux et de stock qui montrent ça.
            C’est la réalité des observations, des mesures, Roger

            C'est très étonnant, tous ces soi-disant climato-réalistes qui ont autant de mal à accepter la réalité.

            Et lisez les échanges, vous verrez que je n'ai pas du tout été insolante à l'égard de M.Maurin.
            J'e lui expliqué très aimablement ce calcul élémentaire de flux et de stock
            Et sil s'est vexé et m'a donc censuré
            (comme il l'a fait avec au moins 2 autres personnes qui lui expliquaient la même chose que moi)

          • Vous n’êtes pas censuré. Vous avez été viré d’un lieu privé où votre comportement insolent n’était plus toléré car, si vous avez le droit de vous tromper une fois ce qui est humain, dès lors qu’on vous a corrigé persister dans votre erreur devient diabolique.

            Vous persistez dans votre erreur en insultant l’auteur du tableau sans parvenir à expliquer comment la nature ferait la distinction entre le CO2 anthropique et le CO2 naturel, seul moyen de vous en sortir avec un minimum d’honneur. En l’absence d’explication, votre raisonnement est faux, sinon spécieux, révélateur d’une obsession anthropique malsaine.

            Nous sommes impatients de lire l’exposé de votre démonstration scientifique, si vous y parvenez.

          • @Roger

            Je viens de vous la faire la démonstration que la totalité de la hausse du CO2 mesurées est due à nos apports anthropiques;
            Il suffit de mesurer et de faire un bilan de flux et de stock

            Nous ajoutons actuellement 40 Gt de CO2 par an en brulant charbon, gaz et pétrole. Ca c’est connu assez précisément.
            Les volcans , c’est négligeable (< 0.5 Gt par an)
            Le stock atmosphérique n’augmente que de 20 Gt (2.5 ppm, ça fait 20 Gt). Ca c'est mesuré assez précisément, à Mauna Loa et ailleurs.
            Donc les océans et la végétation absorbent, en bilan annuel net,40 -20 = 20 Gt

            Les océans et la végétation retirent du CO2 de l’atmosphère, en bilan net, et n’en ajoutent donc pas, bien qu'ils se réchauffent,.
            Et c'est physiquement en raison de la hausse de pression partielle de CO2 (loi de Henry)

            Les 40 Gt de CO2 anthropiques ajoutés se répartissent donc en:
            20 Gt de CO2 dans la hausse du stock atmosphérique
            20 Gt absorbés par les océans et la végétation

            Les ajouts anthropiques sont donc 100% responsables de la hausse du CO2 dans ces 2 réservoirs.

            Et on peut faire ce bilan en cumulé depuis le début de la Révolution industrielle:
            Nous avons ajouté 2400 Gt “anthropiques”
            Le stock a augmenté de 1100 Gt (280 à 420 ppm = 140 ppm = 110 Gt)
            Les océans et la végétation ont donc retiré 1300 Gt de CO2 à l’atmosphère,

            Les 2400 Gt de CO2 anthropiques se répartissent en:
            1100 Gt de CO2 dans la hausse du stock atmosphérique
            1300 Gt absorbés par les océans et la végétation

            Ce sont les mesures + un élémentaire bilan de flux et de stock qui montrent ça.
            C’est la réalité des observations, des mesures, Roger

            C'est très étonnant, tous ces soi-disant climato-réalistes qui ont autant de mal à accepter la réalité.

            Et lisez les échanges, vous verrez que je n'ai pas du tout été insolente à l'égard de M.Maurin.
            J'e lui expliqué très aimablement ce calcul élémentaire de flux et de stock
            Et sil s'est vexé et m'a donc censuré
            (comme il l'a fait avec au moins 2 autres personnes qui lui expliquaient la même chose que moi)

          • La nature est incapable d’isoler 20 Gt spécifiquement anthropiques et elle le peut d’autant moins que le bilan annuel net de l’activité humaine est en réalité négatif d’au moins 10 Gt. Votre raisonnement est trivialement faux et confine au délire lorsque vous le répétez encore et encore. Quant à votre bannissement éventuel qui n’est pas une censure, il est légitime compte tenu de votre comportement. Chacun a pu observer que vous avez le même ici avec vos vaines répétitions et vos agressions systématiques.

          • @Roger
            Vous n’avez pas compris ce bilan.
            Je ne dis absolument pas que les océans et la végétation isolent spécifiquement 20 Gt “anthropiques”.
            Je considère tout le CO2 et je démontre par un simple bilan de flux et et de stock que les océans et la végétation absorbent, actuellement, en bilan annuel net, 20 Gt de CO2 (tout compris).

            Reprenons:
            Nous ajoutons 40 Gt en brulant charbon, gaz et pétrole.
            Le stock n’augmentent que de 20 Gt de CO2 (2.5 ppmv)
            Donc els océans et la végétation ont absorbé la différence, soit 20 Gt de CO2.

            C’est juste l’application de ce qui sort – ce qui entre = la hausse du stock.

            Je ne vois vraiment pas comment vous pouvez nier cette évidence.

  24. Réchauffement climatique anthropique ?
    Je ne suis pas scientifique professionnel, mais je suis en mesure de comprendre certains phénomènes de par ma formation.
    Au lieu de se focaliser sur un éventuel réchauffement climatique lié au CO2 avec des débats interminables, est-ce que études ont été faites sur le refroidissement nocturne journalier ?
    Si l’on prend la différence de température entre le coucher et lever du soleil, on obtient en moyenne une différence de température qui est liée à divers phénomènes dont entre autres choses la présence de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
    Ma proposition serait de calculer la moyenne de ces refroidissements nocturnes sur une durée longue, par exemple 10 ans afin d’obtenir un refroidissement nocturne moyen. On sait ainsi que dans le sahara, en raison de la faible hygrométrie, le refroidissement nocturne est élevé.

    On pourrait ainsi comparer plusieurs décennies tout en s’affranchissant (du moins partiellement) des autres phénomènes (dont la variabilité des cycles solaires).
    Le résultat permettrait de mettre en évidence ou pas l’influence de la variation des gaz à effet de serre sur ces décennies (vapeur d’eau, CO2, méthane…).

    J’attends vos remarques sur cette proposition, mais s’il vous plaît faites le gentiment, j’ai le cœur fragile.

    • Christian C,
      C’est à la mode et donc comme beaucoup vous vous focalisez sur l’effet de serre et sur la physique de l’atmosphère. Sauf que l’effet de serre n’est qu’un sous-produit du rayonnement solaire dont il ne fait que convertir une fraction d’énergie pour réchauffer l’atmosphère. L’effet de serre n’est pas une source de chaleur susceptible de modifier le climat, comme on cherche à nous le faire croire. Pour modéliser le climat, il vaudrait mieux modéliser le rayonnement solaire avec ses multiples cycles, modulo des variations liées aux nombreuses positions de la Terre par rapport au rayonnement précité, sans compter les variations climatiques locales qui influent sur le climat « global », si tant est qu’il existe, ou encore les éruptions volcaniques, terrestres et sous-marines. Et sans compter aussi les accidents extérieurs (comètes, astéroïdes), tel que le dernier accident en date survenu à -12800 ans à l’origine du Dryas Récent et des déluges planétaires.

    • “est-ce que études ont été faites sur le refroidissement nocturne journalier ?” Je te conseille de voir les recherches sur l’assombrissement global ou aussi obscurcissement global… je me souviens que dans les année 2000 arte à diffuser un reportage où un chercheurs avait décrit ces trouvailles en terme différence de température max journalière et température minimale nocturne (= l’amplitude thermique) après que tous les avions aux USA furent cloués au sol au moment du 11 septembre 2001.

      En bref je sais déjà que le co2 n’a aucun apport en terme réchauffement ou refroidissement, aussi bien journée ou pendant la nuit, les facteurs important sont la couverture nuageuse, le vent, la pression de l’air. Et pour les villes le problème est l’albédo et l’irradiance thermique qu’elle cumule (une ville est un radiateur géant) des chaleurs qui ne proviennent pas du co2 mais qui en produisent après la génération de la chaleur.

      Bonne journée à toi.
      “haaaa on est en train de me casser les oreilles avec cette histoire…. le co2 c’est un baratin” Cousteau 1979… dédicace au commandant

  25. Christian C7 février 2024 at 8 h 16 min
    “””””””””Réchauffement climatique anthropique ?
    Je ne suis pas scientifique professionnel,””””””””
    Alors pourquoi venez vous postrez sur ce blog

  26. Merci bien, sinon chez moi les graphiques n’apparaissent pas. Juste pour vous prévenir je dis cela car de toute façon, pour ma part, si l’on doit éviter une chose c’est surtout d’être des cons. Des cons qui laisseraient faire, et mondialement, un énorme gaspillage d’énergie. Ici ils parlent de PIB et d’énergie mais le plus important serait de parler de la perte d’énergie dû aux transformations industrielles ou mécaniques (ex; la carburation des essences).
    Et de 2 si il y avait un problème à régler ça serait le double sujet ou la synergie (pas loin de “énergie” comme mot) entre le fait que plus un état et souverain et plus, en général, sa production d’énergie est locale tout autant que sa consommation (ou transformation en force/mouvement donc production etc…)

    “rien ne se perd tout se transforme” à ce sujet les poussières et pollution ou déchets à y voir de plus prêt se transformeront en maladies et donc en intérêt financier pour big pharma, qui elle peut aussi réutiliser certains de ces déchets pour nous les vendre en médicaments… Le “recyclage” des déchets est une pratique ancienne pour eux. Ex: les USA avec le fluor dans l’eau, un sous produit du projet Manhattan qui fut artificiellement blanchi (et promu comme panacée même) à l’inverse du co2 qui lui est noirci à mort alors qu’il n’est pas un scorie ou du charbon = le co2 n’est pas noir mais transparent. Mais il faudra bien, inversement, le blanchir un jour d’être le méchant loup thermique qui plane au dessus de nos têtes comme un fantôme.

    (peut-être dans trivial pursuit des années 2140 ? on lira: ) On ne voit pas mon apport au réchauffement climatique, ni à la pollution terrestre ou aérienne, je suis comme un conspirationisme d’état et une menace fantôme qui suis-je?

    Réponse; Le co2, on en viendrait presque à croire que fumer la cigarette c’est moins pire que d’en expirer en respirant normalement.

  27. Lu sur wikipedia:
    Birol est le président du Conseil consultatif sur l’énergie du Forum économique mondial (Davos).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fatih_Birol

    Dr Fatih Birol (en anglais anagramme de faith =foi – et son nom est celui d’une marque de stylo à bille on dirait LOL ) n’est pas docteur en médecine (travail manuel = c’est pas pour l’élite ça) mais économiste, c’est à dire il joue avec les mathématiques et ne produit rien à par des théories illisibles.
    https://iea.blob.core.windows.net/assets/9a698da4-4002-4e53-8ef3-631d8971bf84/NetZeroRoadmap_AGlobalPathwaytoKeepthe1.5CGoalinReach-2023Update.pdf

    “Bending the emissions curve” with increased the taxation on people… of course !

    “Scenario design” comme à Hollywood avec les X-men ? Ou le mangaka au Japon.

    J’imagine que quand le mythe du co2 sera mort (si il est sanctifié comme le darwinisme on est mal), une fois l’occident écrouler il y aura toujours les mêmes renards qui voudront réécrire l’histoire. Et nous faire croire qu’un type comme Birol était en fait un agent turc “Turquie qui jouait double jeu pour et au final les Chinois”. (si le mythe du co2 s’écroule il finira comme une ADM non pas des banksters ou du W.E.F. de Schwab klaus Barbie )
    Chinois qui vont “écraser” le monde via leur système d’électrisation des voitures mais aussi du reste et devenir encore plus riche. Et c’est la même chose avec l’hydrogène la Chine a déjà un plan économique viable pour en faire une énergie très rentable. Alors qu’elle l’est en réalité très peu à cause de ces énormes pertes (un peu comme le GNL) naturelles et son extrême dangerosité.

    j’ai hâte de lire à “international co-operation” à l’heure de la 3e guerre économique mondiale démarré par les USA… Si Trump arrive au pouvoir j’imagine pas que toute cette histoire s’arrêtera. Trump n’arrête rien, même pas un escroc comme Fauci ou Gates… mais ça sera plus drôle.

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