COPEP-28

Par MD

Introduction.
Bye-bye Dubaï ! La grandiose foire aux vanités s’est dispersée, battant tous les records d’affluence (100 000 selon les organisateurs, 80 000 selon la police). Les « élites » repues et fatiguées de leur prospérité sont venues comme à l’ordinaire prêcher la frugalité avant de faire le plein pour pas cher et de repartir dans leurs jets privés. Inutile de s’appesantir sur les gesticulations, hyperboles, effets de manche, bouderies, pleurnicheries et autocongratulations qui ont encombré les tribunes comme d’habitude.
Au terme de cette douzaine prodigieuse, l’United Nation Climate Change a publié un communiqué de presse triomphant sous le titre « COP28 Agreement signals « beginning of the end » of the fossil fuels ». Bien entendu, la presse s’est jetée goulument sur cette annonce qualifiée d’« historique ».
Voyons de plus près ce qu’il en est.

COP28 : cadre institutionnel.

Rappelons qu’il y a eu, comme d’ordinaire, trois conférences en une, débouchant sur trois « décisions » finales.

  • la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, 28ème conférence (COP28).
  • l’Accord de Kyoto, 18ème conférence (CMP18).
  • l’Accord de Paris, 5ème session (CMA5). On sait qu’au terme de cet accord les États doivent établir des engagements sur leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) sous forme des INDCs (« intended nationally determined contributions ») révisables tous les cinq ans (les prochaines en 2025).

COP28 : document officiel.

A l’heure où sont écrites ces lignes, on dispose notamment du document de synthèse de la CMA5 intitulé Revised advance version daté du 13 décembre 2023. Il comporte 196 articles (deux fois plus que l’an dernier, comme les congressistes). Il serait fastidieux de rendre compte de l’ensemble de ce texte indigeste qui comporte de nombreuses généralités, réaffirmations et pétitions de principe sans conséquences opératoires, et souvent déjà contenues au mot près dans les documents des COP précédentes. On laissera de côté les aspects financiers qui nécessiteraient une analyse spécifique.
On s’intéresse exclusivement aux quelques articles qui ont surtout retenu l’attention publique, à savoir ceux qui concernent l’énergie et les émissions de « gaz à effet de serre » (GES) qui en résultent. On a essayé de ne pas trahir le texte anglais.
Chaque citation de l’article sélectionné comporte si nécessaire certains termes anglais entre guillemets, et un commentaire personnel en italiques.

La Conférence des Parties CMA5 à l’accord de Paris déclare :

Les constats.
-Article 17
 Note avec inquiétude (« Note with concern ») que l’objectif fixé aux pays développés de réduction de 25-40% de leurs émissions (de GES) en 2020 par rapport à 1990 n’a pas été respecté.
Commentaire : en effet, selon BP statistical review, les pays développés (disons l’OCDE pour simplifier) ont tout juste réussi à stabiliser leurs émissions par rapport à 1990 : on est loin de la diminution de 25-40% ; notons que pendant cette même période les pays hors OCDE ont multiplié leurs émissions par 2,4.

-Article 21 Note avec inquiétude que la synthèse des INDCs dans la dernière version conduirait en 2030 à une diminution du niveau des émissions de 2% par rapport à 2019 et qu’une réduction nettement plus importante serait nécessaire pour respecter l’objectif de température de l’Accord de Paris.

-Article 22 Note que la synthèse des INDCs, si on prend en compte pleinement tous les éléments conditionnels, assortis des ressources financières et des transferts de technologie nécessaires, conduirait à une diminution de 5,3% du niveau des émissions en 2030 par rapport à 2019.

-Article 27 Reconnaît (« Also recognize ») que pour limiter l’augmentation de température globale à 1,5°C il faudrait réduire les émissions de GES par rapport à 2019 de 43% en 2030, 60% en 2035 et atteindre le net zéro en 2050.
Commentaire : selon le Global Carbon Project, entre 2019 et 2023, les émissions fossiles de CO2 du monde entier ont augmenté en moyenne de 1% par an, comme pendant les dix dernières années. Compte tenu des inerties considérables en jeu, il est évident qu’aucune brusque rupture de série ne se produira dans la décennie à venir, ce qui rend les « objectifs » de -43% en 2030 et suivants totalement inconcevables.

Les recommandations.

-Article 28 Reconnait (« Further recognize ») la nécessité d’une réduction rapide et profonde des émissions de GES en ligne avec la trajectoire 1,5°C et appelle (calls on) les Parties à contribuer aux efforts globaux suivants chacune à sa manière (« in a national determined manner […] and their different national circumstances, pathways and approaches ») :
Commentaire : les recommandations qui suivent sont donc soigneusement enrobées des circonlocutions habituelles sur leur caractère éminemment adaptable selon les États et les circonstances, ce qui permettra toutes les interprétations nationales possibles.

-Sous-article 28a Triplement des capacités d’énergies renouvelables (« renewable energy capacity globally ») et doublement du rythme annuel de l’efficacité énergétique (« global annual rate of energy efficiency improvements ») d’ici 2030.
Commentaire : ce sous-article se contente de reproduire textuellement ce rapport de l’IEA (chapitre 3, « making the NZE scenario a reality »).
-Le triplement des capacités globales des énergies renouvelables entre 2022 et 2030 concerne essentiellement l’éolien et le solaire. D’où un quadruplement des surface utilisées, 2 millions de lignes électriques supplémentaires par an, multiplication du stockage et du back-up pour remédier à l’intermittence et à l’instabilité des réseaux, procédures expéditives (« expediting permitting ») au mépris du droit des gens, sans parler du triplement des extractions et des productions de matériaux « critiques », et des subventions financières.
-L’efficacité énergétique est la quantité d’énergie primaire nécessaire pour obtenir une unité de PIB (joule/dollar) : cette quantité décroît depuis des décennies à un rythme de -1,5 à -2% par an (« rate »). L’IEA préconise de passer à -4% par an entre 2022 et 2030, en agissant sur plusieurs « leviers » : électrification et renouvelables, rendements des systèmes (technical efficiency »), changements profonds du comportement des citoyens, etc. Comme l’année 2023 n’a évidemment pas répondu à ces espoirs, il ne reste plus que 7 ans pour obtenir des ruptures aussi spectaculaires.
-En bref, sans en avoir l’air, ce petit sous-article comporte des propositions exorbitantes, qui n’ont aucune chance de se réaliser.

-Sous-article 28b Accélération des efforts vers la réduction (« phase-down ») des centrales à charbon sans émissions (« unabated »).
Commentaire : le charbon, seul combustible à être cité nommément dans le texte, semble bénéficier d’un régime particulier puisque sa réduction ne s’applique qu’aux centrales « unabated » : sursis pour les autres ? Il est vrai que l’Inde, la Chine et quelques autres ont averti qu’ils ne se plieraient à aucune injonction dans ce domaine.

-Sous-article 28d Élimination graduelle (ou abandon progressif, la traduction en français est délicate) (Transitioning away from) des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques d’une façon juste, ordonnée et équitable (« just, orderly and equitable manner ») et accélération de l’action lors de cette décennie critique (2020-2030) de façon à obtenir le net zéro en 2050.
Commentaire : on se rappelle les débats interminables lors de la COP 26 de Glasgow entre les partisans du « phasing out » et ceux du « phasing down », et la victoire finale de ces derniers. On a cette fois inventé un « transitioning away » aux contours mal définis, sans objectifs datés ni quantitatifs. C’est cette formule « historique » qui a donné lieu aux déclarations fracassantes que l’on sait. Remarquons au passage que cette « transition » ne s’applique qu’aux utilisations énergétiques, et non aux autres usages nombreux et variés notamment la pétrochimie.

-Sous-article 28e Accélération des technologies à zéro et basse émissions, entre autres renouvelables, nucléaire, technologies de réduction (« abatement ») et de suppression (« removal ») tels que capture, réutilisation et stockage du carbone, enfin production d’hydrogène bas-carbone.
Commentaire : cette énumération des énergies à zéro ou basse émission est très importante en ce qu’elle comporte le nucléaire, qui fait sa première entrée solennelle dans la taxonomie des COP et, selon toute probabilité, est appelée à y rester définitivement. Le nucléaire est désormais reconnu pour ce qu’il est, c’est-à-dire une source d’énergie non carbonée, permanente et pilotable. Cette consécration fait suite notamment à l’appel de 25 Etats (dont douze de l’UE, France y compris) pour le triplement de l’énergie nucléaire d’ici 2050, soit en 27 années, ce qui pour le coup est ambitieux mais pas irréalisable.

-Sous-article 28h Suppression (« Phasing out ») aussitôt que possible des subventions inefficaces aux énergies fossiles lorsqu’elles ne sont pas justifiées par la pauvreté énergétique ou par des transitions équitables (« energy poverty and just transitions »).
Commentaire : dans les pays développés, les énergies fossiles ne sont pas « subventionnées », mais au contraire très lourdement taxées. Les subventions évoquées dans cet article n’existent que dans certains pays producteurs ou à faibles revenus. La notion de transition équitable semble viser les dispositions transitoires adoptées en raison de la « crise » énergétique actuelle, du type « bouclier tarifaire » et autres : elles seraient donc admises comme légitimes et efficaces.

– Article 29 Reconnaît que les combustibles de transition (« transitional fuels ») peuvent jouer un rôle en facilitant la transition énergétique tout en assurant la sécurité énergétique.
Commentaire : cette notion nouvelle de « combustibles de transition » n’est pas clairement définie. Il peut s’agir des agro-carburants, mais aussi du gaz en tant que substitut au charbon, comme dans la « taxonomie » de l’UE.

Conclusions.

On se contentera de ces quelques aperçus pour ne pas lasser le lecteur. Au terme de ces douze journées des dupes conclues par un texte fourre-tout ne comportant ni obligation ni sanction, chacun est retourné à ses petites et grandes affaires, bien décidé à n’y rien changer. En effet, l’ambiguïté des recommandations permet toutes les interprétations et les restrictions mentales. De nombreux États ont déjà fait savoir qu’ils ne sont pas disposés à renoncer à l’exploitation de leurs ressources naturelles tant qu’ils ne sont pas sortis de la pauvreté. Dans la réalité, le charbon, le pétrole et le gaz, qui assurent depuis un demi-siècle plus de 80% de la production mondiale d’énergie, ont encore de nombreuses années devant eux. Les activistes du climat ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, si l’on en croit leurs réactions désabusées.

La déclaration tonitruante du représentant de l’ONU, annonçant « le début de la fin » des énergies fossiles, s’inscrit dans le verbiage habituel de cet organisme. « Nous allons sans cesse au tombeau… » rappelait Bossuet citant l’Écriture. Dans le cas des énergies fossiles, la route vers le tombeau s’annonce encore très longue.

D’après La Nef des fous de Jérôme Bosch (v. 1450-1516).
Partager
dans MD.

71 réflexions au sujet de « COPEP-28 »

  1. Au passage : L’écologisme, une idéologie hors sol – Thierry Godefridi

    Publié dans le Journal des libertés.

    Extrait :

    “Introduction

    Quand des économistes français de premier rang (l’un actif dans une banque d’investissement, l’autre, ancienne rédactrice en chef d’un magazine économique) reconnaissent que l’écologisme risque de mener à la banqueroute économique et sociale mais persistent néanmoins à considérer qu’il s’impose, n’y aurait-il pas à s’inquiéter de la prégnance de cette idéologie mortifère ? Le constat que Patrick Artus et Marie-Paule Virard établissent du déclin est correct, mais doutons du résultat de la recette qu’ils proposent !

    — “…le reste de l’UE et leurs clercs, avec la guerre aux portes, s’enfoncent dans leur délire écologiste et continuent à se faire hara-kiri, constitue l’une des plus grandes tragédies de l’histoire de l’humanité.”

    La décarbonisation, une tragédie.

    Mais, là où le masochisme économique et social atteint son comble, c’est dans tout ce qui touche à la transition énergétique ! Patrick Artus et Marie-Paule Virard, bien qu’ils semblent gagnés à la cause, en décrivent les conséquences avec lucidité. C’est le mérite, non le moindre, de leur essai Pour en finir avec le déclin.

    Ladite transition entraînera la destruction d’un stock considérable de capital non encore amorti, la suppression d’emplois dans les secteurs touchés par la « décarbonation » de l’économie et une augmentation du chômage structurel, des investissements gigantesques dans des infrastructures et équipements moins performants, une hausse massive des prix de l’énergie (en raison notamment de l’intermittence des énergies renouvelables), un maintien des taux d’intérêt réels négatifs et, inévitablement, un recul de la croissance… Les raisons de lever de nouveaux impôts, les auteurs le concèdent volontiers, ne vont pas manquer dans les années qui viennent !

    Qu’en proie à l’idéologie — alors qu’elles comptent pour moins de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et que les plus grands pollueurs du monde n’en ont cure — la France (0,8% des émissions mondiales), le reste de l’UE et leurs clercs, avec la guerre aux portes, s’enfoncent dans leur délire écologiste et continuent à se faire hara-kiri, constitue l’une des plus grandes tragédies de l’histoire de l’humanité.

    …”

    • La France, 0,8% des émissions mondiales, 1% du PIB mondial… …mais 9% des dépenses sociales de la planète, excusez du peu.
      On peut prévoir sans être un devin que le coût astronomique de l’utopique transition énergétique, ajouté à nos généreux délires redistributifs depuis plus d’un demi siècle, devrait se traduire pour la France par un gigantesque carambolage dont elle ne se relèvera probablement jamais !

    • La décarbonisation, çà marche fort bien dans le secteur de la joaillerie. Le diamant (carbone pur) est de plus en plus remplacé par de l’oxyde de zirconium ZrO2 (CZ – Cubic Zirconia) ou mieux par du carbure de silicium SiC (moissanite), des pierres entièrement synthétiques de caractéristiques physiques (optiques et dureté) à peu près équivalentes au diamant naturel mais de pureté (clarity, color) meilleure que les gemmes les plus belles (vvs1, D ou E).

  2. La terre se réchauffe et l’humanité dégage de plus en plus de gaz carbonique dans l’atmosphère. Donc il faut absolument et il suffit de réduire nos émissions de ce gaz pour stopper net ce réchauffement catastrophique. CO2, mon ennemi ! C’est beau, c’est simple à comprendre, mais c’est pas forcément vrai*.
    Par expérience (parfois malheureuse) d’ingénieur, les fausses corrélations, il faut s’en méfier comme de la peste.

    “Qu’est-ce que la vérité ?” Ponce Pilate (Ev. Jean 19-38)

  3. Comme jadis le club de Rome, le GIEC nous prédit un futur a-po-ca-lyp-ti-que !
    Nous vivons actuellement une époque charnière intéressante, la décennie 2020-2030. Selon le club de Rome, c’est au cours de cette tragique et mortifère décennie que l’agriculture aurait dû commencer à s’effondrer (cf les graphes de Dennis Meadows).
    Qu’en est-il en réalité? il suffit simplement de se renseigner auprès de la FAO>>>je cite ” La production mondiale de cultures primaires a augmenté de 54 % entre 2000 et 2021, pour atteindre 9,5 milliards de tonnes. Cela représente 3,3 milliards de tonnes de plus qu’en 2000. Avec un peu moins d’un tiers du total, les céréales constituent le principal groupe de cultures produites en 2021, suivies par les cultures sucrières (22 %), les légumes et les oléagineux (12 % chacun).”
    ….Et toutes les perspectives de production agricole mondiale jusqu’en l’an de grâce 2030 semblent confirmer cette tendance>>>je cite “Pour la période 2023-2024, l’International Grain Council (IGC), qui regroupe les principaux pays importateurs et exportateurs de la planète, table, hors riz, sur une production record de 2,3 milliards de tonnes de céréales (maïs, blé, orge, sorgho…), en légère hausse par rapport à la campagne de 2021-22 qui avait précédé une année difficile en 2022-23 liée à la sécheresse”,

    Conclusion finale: l’agriculture mondiale va bien

    Les dernières années ont été marquées par une bonne chaleur MAIS l’agriculture se porte à merveille….et la population mondiale ne cesse de croitre….bref, toutes les prophéties de malheur concernant la décennie 2020-2030 commencent à tomber à l’eau les unes après les autres..
    …et c’est bien ce qui chagrine et inquiète sérieusement le GIEC 😥

    à suivre 😔

    • La hausse des températures globales entraîne une hausse du taux d’humidité de l’atmosphère et logiquement aussi celle des précipitations. Conjugués à un taux record de CO2 dans l’air, ces deux facteurs, température et humidité ne peuvent qu’améliorer les rendements agricoles à l’échelon global, n’en déplaise aux oiseaux de malheur du GIEC qui ne se résoudront jamais à abandonner leur cherry-picking de catastrophes alimentaires locales due à des sécheresses, des inondations, des vagues de froid ou de chaleur.
      L’Inde nourrit actuellement une population triple de celle qu’elle avait dans les années 50, une époque où les famines tuaient encore des millions de personnes, tout en devenant un exportateur net de denrées alimentaires. Merci le CO2, merci le réchauffement !

  4. L’humanité se pense toute puissante ! Son orgueil démesuré l’amène à imaginer pouvoir contrôler à sa guise le climat. Elle se comporte tel un enfant gâté et mal élevé qui se roule par terre de rage, dès qu’une chose lui résiste…

    Les COP ne sont qu’orgueil et vanité !

    Non seulement le tristement célèbre zero carbon 2050 est un leurre, mais en plus, certains, une minorité, imposent à d’autres, une majorité, des objectifs délirants et contraires aux principes scientifiques élémentaires (le CO2 n’est pas un moteur d’une élévation thermique…), à des fins mercantiles. Michel Onfray rappelant que la crise “climatique n’est que le faux nez du capitalisme” ! Les subventions coulent à flots…

    Un pays comme la France qui consomme environ 500 TWh / an d’électricité, va devoir s’équiper d’ENR (qui dans les faits n’ont pas grand chose de renouvelable…) à gogo, tout en maintenant une capacité nucléaire de 500 TWh, de façon à pallier les intermittences qui sont le propres des ENR… C’est le temps des shadoks !!!

    Jusque là, tout va bien !

    https://www.leseditionsdubiencommun.fr/nos-ouvrages/climat-de-peur/

  5. Comme dirait Churchill, qui s’y entendait en jeux de mots :” Now this is not the end. It is not even the beginning of the end. But it is, perhaps, the end of the beginning”…
    Ici on n’est pas en Libye en novembre 1942, mais plutôt à la Commedia dell’arte où les zannis s’en donnent à cœur joie et savent s’en sortir avec des pirouettes et de brillants éléments de langage qui jettent de la poudre aux yeux à toute l’assistance, car la seule morale de l’histoire est bien :”Sempre fare una bella figura !”
    Et n’oubliez pas les artistes, Signore y Signori,
    jusqu’au prochain grand spectacle de l’Illustre théâtre l’année prochaine, y grazie mille a tutti !

  6. Le GIEC a décrété qu’il fallait ne pas dépasser 2°C de réchauffement, si l’on voulait éviter une catastrophe climatique.
    De la COP 1 à la COP 20, un accord à minima a été signé. On peut admettre qu’il ait eu une COP 21.
    A la COP 21, en 2015, coup de théâtre, les participants, non Scientifiques, et donc ne sachant même pas de combien il fallait réduire le taux de CO2, pour arriver à l’objectif fixé, se sont permis de décider, contre toute attente, de limiter le réchauffement à 1,5°C. Même le GIEC a été pris de court !
    L’accord a donc été signé ! Alors pourquoi continuer à faire des COPs, qui du coup n’ont plus leur raison d’être ?
    A t’on vu, après le traité de paix entre l’Allemagne et la France, le 8 mai 1945, les belligérants remettre ça tous les ans ? On peut admettre qu’une commémoration annuelle et symbolique célèbre cet évènement.
    Mais pourquoi remettre sur le tapis ces COPs annuelles ?
    Car si il y a échec des COPs, ce n’est pas qu’aucun accord n ‘ait été signé, mais plutôt que la sobriété, et à plus forte raison la neutralité carbone, est tout simplement inaccessible ! On ne peut pas, d’un coup de baguette magique, se passer du jour au lendemain, des 80 % d’énergie fossile dont on a besoin pour maintenir un niveau de vie correct pour les uns, survivre et sortir de la misère pour les autres !
    Certes, ces Grand’Messes, ne servent à rien ; mais, le sort de le Planète et la sobriété carbone étant le dernier de leur soucis, c’est quand même agréable pour les participants de mener Grand train de vie ……… aux frais de la Princesse ! 👍🤣

  7. Un peu de bon sens.
    Depuis l’âge pré-industriel (au sens des écologistes), c’est à dire 1.850, le taux de CO2 dans l;atmosphère est passé de 0,03 % à 0,04 %.
    J’ai,toujours du mal à croire que, en 170 ans, le changement de un centième de la composition de l’atmosphère va nous conduire à de telles catastrophes. En rappelant que le CO2 n’est pas une couche comme celle de l’ozone (dont le “trou” vient d’atteindre une dimension record en dépit de l’interdiction de nombreux gaz depuis des dizaines d’années …)

  8. La limite du réchauffement sous 1,5°C ayant été explosée en 2023 avec une hausse naturelle spectaculaire de +1°C en quelques mois, l’objectif de la COP21 est désormais à la poubelle dans un silence assourdissant et, bien évidemment, sans aucune conséquence visible, sans la moindre fin du monde à l’horizon. Caramba, encore raté !

    Question silence, on les comprend. Que d’émotion ! Il faut du temps pour sortir de l’état d’hébétude dans lequel le GIEC, les gouvernements corrompus et les médias complices se trouvent. Il faut du temps pour se remettre du bourre-pif monumental que la nature leur a administré. Il leur faudra encore plus de temps pour inventer en titubant une nouvelle justification byzantine aux politiques ineptes de lutte contre le RC, immense gâchis de ressources précieuses, plus vaste détournement de fonds de l’histoire de l’humanité, si seulement ils parviennent à la formuler en bégayant.

    Si on ajoute la conclusion tragicomique de la COP de Dubaï, terminus des prétentieux, l’année 2023 a été une grande année, une année de rupture et de retour violent au réel (et pas seulement au sujet du climat), au même titre que 1989, autre grande année de l’histoire humaine récente. Il faut se réjouir que certains aient pu connaître de leur vivant ces deux années extraordinaires.

    Comme en 1989, il est temps de sortir le champagne et les cigares mis en réserve en prévision de cette occasion. Bonne année 2024 à tous !

  9. Entendu sur Cnews…

    Airbus Industries a enregistré des commandes record pour plus de 8000 appareils.
    Curieusement, ce n’est pas le kérosène qui va manquer, mais les pilotes…

  10. Ce que cette COP28 a montré est qu’hormis l’Europe, trois pays d’Amérique du sud et le Canada (car même pour les US je ne suis pas sûr), la planète se moque royalement de toutes ces histoires abracadabrantes sur le climat.
    Il faut juste mettre les formes car l’Europe reste un marché important.

  11. D’une COP à l’autre, le taux de CO2 ne fait que grimper. Peut-être faut-il arrêter les COP pour inverser la tendance ?
    Même pas, puisque le CO2 n’y est pour rien dans le réchauffement. Toutes ces « réductions des émissions, empreintes carbone, filières décarbonées, luttes pour le climat… », j’en passe et des meilleures ne sont que foutaises !
    L’augmentation du taux de CO2 est au contraire une bénédiction. Elle favorise un verdissement végétal de la Terre (la végétation gagne sur les déserts) et surtout une augmentation des récoltes (la population mondiale dépasse les 8 milliards).
    Le climat évolue à sa guise et nous n’y pouvons rien. Certes des organismes comme la NASA ont quelques projets (mise en place d’obstacles spatiaux..), mais ces élucubrations risquent d’être plus néfastes qu’utiles.
    Après le réchauffement viendra de toute façon un refroidissement. C’est inéluctable, la seule question est quand. Au vu des cycles solaires, la réponse est peut-être proche ou même très proche.
    Le réel et le bon sens reprendront tôt ou tard leur droit. En attendant nous sommes confrontés à des incompétents au cerveau lavé, « celles-zé-ceux » qui nous gouvernent. Je m’arrête là, ce problème dépassant mes compétences.

  12. AFP, 29/12/2023. 9:21PM UTC+1
    Titre: Des vagues géantes s’écrasent sur la côte ouest américaine
    Texte:
    “…
    Le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines accroît l’ampleur et/ou la fréquence des événements météorologiques extrêmes.”

    • L’Agence France Propagande semble inclure les “vagues scélérates” dans la liste des événements météorologiques extrêmes” pour alimenter son moulin climatocatastrophiste, alors que celles-ci ont pour probable origine la conjonction purement fortuite de deux trains d’ondes de direction, d’amplitude et de fréquence différentes qui n’ont strictement rien à voir avec le réchauffement en cours.
      …Ou encore celle d’un tsunami du à un cataclysme abyssal que certains intellectuellement faibles comme Mme Lepage ou F. Hollande incluaient il y a des lustres parmi les effets dramatiques de la hausse du CO2 d’origine humaine.

      • Je ne pense pas que l’on puisse parler ici de “vagues scélérates” à la vue des images… simplement de grosses vagues de 6 mètres.
        Les vagues scélérates sont plutôt de haute mer, mesurent au-delà de 15 mètres et jusqu’à 30 mètres, voire au-delà, ne vont pas dans le sens de la houle et ont un profil particulier avec une absence de courbure à l’avant qui leur donne l’aspect d’un mur d’eau totalement vertical.
        Là il s’agit de beaux rouleaux bien courbés (à ce que j’ai pu en voir), bien parallèles à la côte, comme on peut en voir à Nazaré (vagues jusqu’à 20 mètres, les plus hautes au monde, qui sont surfées) au Portugal ou à Belharra sur la côte basque.
        C’est davantage leur présence exceptionnelle que leur hauteur qui surprend ici.
        Quoi qu’il en soit, vague scélérate ou géante, il s’agit d’un phénomène d’ondes (et de fonds marins dans les cas de Nazaré et de Belharra, ou ailleurs), comme vous le dites, qui n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, ou alors le réchauffement climatique remonterait à plusieurs siècles, voire millénaires, et ne pourrait être d’origine humaine, CQFD.

  13. Tout ça est intéressant mais je ne vois toujours pas les corrections sur les erreurs de calculs intégrées dans l’article de M.Pettré.

    Je l’écris sous ce deuxieme article car les commentaires sous son article initial sont bloqués.

    Merci de les intégrer rapidement car ça discrédite notre cause.

    Olivier.

  14. Bonjour, cet article est intéressant mais je ne vois toujours pas les corrections sur les erreurs de calculs intégrées dans l’article de M.Pettré.

    Je l’écris sous ce deuxieme post car les commentaires sous son article initial sont bloqués.

    Merci de les intégrer rapidement car ça discrédite notre cause.

    Olivier.

    • Le climatoscepticisme n’est pas une cause, c’est un état d’esprit indépendant qui ne tient pas pour argent comptant ce qu’on raconte dans les media (et aussi malheureusement une partie de la science). Principalement, ici, il consiste à faire état des observations irréfragables qui ne s’accordent pas avec ce qu’on nous raconte. Ce qu’on nous raconte, en revanche, est une cause pour de bon, une religion qui veut niveler la pensée. Le climatoscepticisme lutte contre La Cause.

  15. Quelle étrange cause serait-elle “la nôtre”, qui plus est dépendante des prétendues erreurs de calcul dans un article de Mr. Pettré ou de quiconque d’autre ?

    Ne vous torturez pas tant : il n’y a aucune catastrophe liée aux variations de la température ces dernières décennies.

    Voilà l’evidence qui ressort de la COP et de bien d’autres sources. Les gens n’y croient pas, faute de faits. Toute cette mascarade est en train de s’effondrer, malgré le tapage des médias européens… qui retourneront leur veste le temps venu.

  16. Merci de vos réponses et excusez mon imprécision avec le terme “notre cause”.
    Ce que j’entends par là est “la vérité scientifique.” Je n’ai pas d à priori sur s’il y a un réchauffement ou pas et s’il est majoritairement anthropique ou pas. Mais il me semble bien que ces 2 thèses s’affrontent et ça ne m’aide pas à avoir confiance quand un défendeur de la thèse “ce n’est pas anthropique” commet des erreurs d’ordre de grandeurs… dans son article visant a demontrer que l’effet de serre n’est qu’une petite partie du problème.

    • Je ne crois qu’il y ait d’erreur d’ordre de grandeur de l’auteur en question, mais une erreur de lecture d’un lecteur (militant), qui s’est engouffré dans une formulation peut-être un peu maladroite. Simplement, mr Pettre ément des réserves sur les estimations concernant le flux d’énergie terrestre, qui est en effet compté a quelques mW/m^2.

      Le vrai débat concerne ce qui permet de retrouver la température terrestre.

      Il y a la théorie du corps noir, une theorie du rayonnement, qui nécessite un ajout ad’hoc, l’effet de serre, pour trouver la bonne température de surface.

      Il y a la thermodynamique usuelle, qui utilise la notion de gradient adiabatique, et explique la température de surface par la pression.

      En meteo, c’est la 2nde loi qui est utilisée, car elle explique tous les mouvements d’air ascensionnel.

      • Fm,

        “…ajout ad’hoc, l’effet de serre, pour trouver la bonne température de surface.”

        La physique de l’effet de serre se tient. Sa prise en compte est indispensable non seulement pour l’explication de la température globale moyenne mais encore plus pour expliquer les répartitions des températures et plus fondamentalement encore pour expliquer l’existence même des phénomènes météorologiques.

        “Il y a la thermodynamique usuelle, qui utilise la notion de gradient adiabatique, et explique la température de surface par la pression.”

        Non, ça, c’est la pataphysique du climat inaugurée par Manabe et Wetherald 1967. Premier principe de la pataphysique du climat : gradients thermiques et flux thermiques sont indépendants. La pression permet la convection et donc un refroidssement de la surface, pas du tout son échauffement. D’autre part, aucun physicien sérieux n’a prétendu que le gradient troposphérique était un gradient adiabatique, même pas les pères de la pataphysique du climat.

        • @phi : non, l’effet de serre ne se tient pas vraiment.

          D’abord, en principe, un corps noir est fait d’une surface précise et matérielle, ce dont l’atmosphère ne dispose pas. Cela rend l’application de cette loi à l’atmosphère hasardeuse, donc douteuse.

          Ensuite, un corps noir est le radiateur idéal, celui qui irradie une puissance maximum selon sa température de surface. Les corps gris ou colorés émettent toujours moins que le corps noir à température égale. Or il est clair que la surface solide de la Terre n’est pas un corps noir, donc qu’elle émet moins vers l’espace (et donc l’atmosphère) que ce que ne le ferait un corps noir placé dans les mêmes conditions. Cela pose de grosse incertitudes sur les bilans de rayonnement établis.

      • Non, le gradient adiabatique n’explique pas la température de surface.
        Le gradient adiabatique explique la différence de pression et de température entre la surface et l’altitude, mais la température de surface est déterminée par le bilan radiatif de la Terre.
        Vous pouvez tout à fait avoir une Terre à 15°C en surface avec un gradient de 6.5 °C / km, une Terre à 10 C° en surface avec un gradient à 6.5 °C / km, ou à 20 °C en surface avec un gradient à 6.5 °C/km….

        • @MLA
          La Loi des gaz parfait P V = n R T explique très bien la température de surface, par l’accroissement de pression d’une particule de gaz. Puisque la pression au pied de la colonne atmosphérique est plus forte, une particule de gaz, froide et descendante, s’échauffe. Au contraire, une particule de gaz chaude, s’élève et voit sa pression diminuer, donc refroidit.

          La théorie de l’effet de serre cherche à l’expliquer également, mais pour cela recourt au principe de l’effet de serre. Calculé selon la loi du corps noir, modélisant un radiateur idéal, à la température de surface moyenne, la puissance radiative de la terre dépasserait de beaucoup la puissance reçue, ce qui est impossible puisque la Terre semble se réchauffer. Il a donc fallu inventer le principe de l’effet de serre, et rajouter ainsi des termes au bilan de surface.

          C’est chose classique en physique, que d’avoir deux théories pour tenter d’expliquer la même chose. Mais avec cette histoire, nous sommes déjà bien au-delà de la physique.

          C’est ni plus ni moins que les moyens de subsistance de l’humanité tout entière qui sont mis en péril par les politiques prônées par les croyants de la théorie de l’effet de serre. Donc il faut bien réfléchir aux conséquences de ce qui est prôné, surtout sous le coup de l’angoisse d’une catastrophe hypothétique issue d’une théorie hasardeuse, dont les fondements n’ont jamais été débattus.

          La seule catastrophe qui aura lieu ne sera pas climatique, mais humanitaire, et résultera des politiques mises en place par cette dictature de l’émotion climatique.

          Il faut vous reprendre MLA : vous prônez un génocide.

          • Fm,

            Peut-être n’ai-je pas été très clair sur ce point mais il y a une théorie générale essentiellement qualitative de l’effet de serre et une pataphysique de l’effet de serre.

            Ni dans l’une ni dans l’autre l’atmosphère n’est considérée comme un corps noir.

            “La Loi des gaz parfait P V = n R T explique très bien la température de surface, par l’accroissement de pression d’une particule de gaz.”

            Voilà ce que l’on peut considérer comme une marque de la branche carbophile de la pataphysique du climat.
            La loi des gaz parfait est une équation d’état bien incapable d’expliquer à elle seule le champ des températures atmosphériques. On peut déduire de cette loi le comportement thermique d’un gaz en mouvement vertical dans des conditions adiabatiques. L’atmosphère n’offre pas de conditions adiabatiques et l’équation d’état ne donne aucune clé sur la cause des mouvements verticaux.

            En fait, le gradient de pression, permet la convection libre qui refroidit la surface et élève la température de l’atmosphère. Pas l’inverse !!!

            La pataphysique, carbophile ou carbophobe, se distingue de la physique de l’atmosphère par le rejet de la thermodynamique.

          • Vous n’avez pas lu ce que j’ai écris.
            Allez y, essayez d’expliquer pourquoi il fait 15°C et pas 5°C ou 10°C à la surface avec pV = nRT, pour voir.

      • @Fm
        Nous les humains, parce que nous y vivons, portons un intérêt particulier à la surface de la terre, ce qui oriente un peu malencontreusement notre manière de poser le problème de l’équilibre thermique de la planète
        Si nous étions des créatures spatiales dotée d’une capacité de vision uniquement dans l’IR, la surface de la terre ne serait pas la même : ce serait à peu près l’isotherme -20 °C au dessous de laquelle l’atmosphère devient à peu près opaque . De ci de là, elles verraient notre surface (continents et océans), un peu comme nous voyons le fond de la mer…
        Ces créatures ne se poseraient pas de questions sur un éventuel effet de serre puisque le rayonnement de la terre contenue dans l’isotherme -20 °C correspondrait bien à sa température de surface.
        Découvrant que la surface condensée (la nôtre) est plus chaude de la surface ‘gazeuse’ (la leur), ils expliqueraient la différence de température par la nécessité du transfert de chaleur entre les deux surfaces.
        RD

        • @ Doisneau,
          A mon sens, l’emploi de certains appareils, comme les lunettes de visée nocturne, ou bien les détecteurs de ponts thermiques, qui sont basés sur l’observation du rayonnement dans l’infrarouge, montre bien que l’atmosphère n’est pas si opaque que ça à ce rayonnement.

          Comment expliquez-vous que ces appareils soient fonctionnels sinon ?

          • @Fm 3 janvier 2024 at 8 h 53 min

            Pardon pour l’ellipse . Après « …au dessous de laquelle l’atmosphère devient à peu près opaque » J’aurais dû ajouter : aux longueurs d’ondes absorbées par la vapeur d’eau.

            Bien entendu l’atmosphère n’est pas opaque à tous les IR, il y a des ‘trous’, par exemple dans la fenêtre atmosphérique (8-13 µm) et au dessous de 5 µm.
            De plus l’opacité n’est pas analogue à celle d’un rideau occultant .Compte tenu de la faible concentration de l’espèce absorbante, il faut parfois des km pour arrêter un rayonnement.
            Tout cela permet le fonctionnement des appareils que vous citez.
            RD

    • @Olivier (ou MLA),
      Le problème n’est pas deux thèses qui s’affrontent, il me semble, mais justement l’absence de preuves établies et surtout l’absence totale de signes d’une catastrophe imminente, qui justifierait un changement de société qui sera inéluctablement une catastrophe pour les plus fragiles sur cette terre.
      Car la variable déterminant le niveau de vie est l’accès à l’énergie.
      Le problème de la thèse anthropique est que lorsqu’on se penche sur les données, on tombe sur peau de chagrin. Une théorie, des modèles basés sur une hypothèse elle même issue d’une vague corrélation. Cette absence de faits fut pour ma part une énorme surprise.
      La cause naturelle est pas plus avancée, mais ses défenseurs ne prétendent pas être missionnés pour changer le monde.
      Enfin, le bon sens permet de noter qu’un système de nature chaotique peut s’éloigner d’un état de stabilité éphémère suite à un évènement mineur, donc il n’y a pas nécessairement besoin d’un forçage pour expliquer l’augmentation de la température en un court intervalle d’un siècle et demi, qu’il soit naturel ou non.

      • “Enfin, le bon sens permet de noter qu’un système de nature chaotique peut s’éloigner d’un état de stabilité éphémère suite à un évènement mineur, donc il n’y a pas nécessairement besoin d’un forçage pour expliquer l’augmentation de la température en un court intervalle d’un siècle et demi, qu’il soit naturel ou non.”
        Excellente remarque. Un bel exemple de comportement chaotique, c’est le vol d’un hélicoptère. Sur un petit avion genre Cessna, le pilote vous laissera volontiers les commandes pendant une petite minute (vol en palier). Sur une hélico, même très stable comme le Bell, ce serait suicidaire !

    • Certains s’étonnent de lire que
      « L’effet de serre n’est qu’une petite partie du problème »
      C’est pourtant parfaitement juste. L’effet de serre ne fait que convertir en chaleur dans l’atmosphère une fraction de l’énergie solaire reçue sous forme de rayonnements. Si le rayonnement solaire diminue, l’effet de serre diminue d’autant en première approximation. Chercher dans l’effet de serre, qui n’est pas une source de chaleur externe une cause du réchauffement climatique est une absurdité. De toutes les causes du réchauffement l’effet de serre est la plus illogique et la plus improbable.

  17. Je suis à Oman.
    De magnfiques autoroutes, certaines à 4 voies, toutes éclairées avant même la nuit tombée, des 4X4 à profusion, une circulation dense, la terrasse du restaurant ouverte et … climatisée ! Les enseignes lumineuses gigantesques et a profusion …
    19°, les français, la ville devient noire la nuit. Encore un effort. Votre vie va devenir un tombeau !
    J’oubliais : les avions sont pleins …

    • M.FBL
      “Terrasses climatisées” ? Vraiment ?
      Et vous trouvez ça une bonne idée ?Vraiment ?
      Arrivez vous à concevoir que certains peuvent estimer qu’il y des façons plus intelligentes et responsables de consommer de l’énergie, de plus en plus rare et chère, que de de climatiser des terrasses ?

        • Ah bon ?
          Quel est le sens de votre “19°, les français, la ville devient noire la nuit. Encore un effort. Votre vie va devenir un tombeau !” ?

      • “de consommer de l’énergie, de plus en plus rare et chère,”

        Ceci n’a strictement aucun sens.

        L’énergie n’est pas de plus en plus rare… Et si elle est chère, c’est a cause d’une mauvaise gestion. D’ne mauvaise politique économique. Aucune fatalité.

        Aller troller ailleurs Maris Laure Abracadra de la science de perlimpinpin.

        • Ce qu’on constate également, c’est qu’en Europe on t’empêche de manger ce que tu veux, de te chauffer, de te déplacer, tout ça pour réduire d’un % ridicule (et on s’en félicite en plus) des émissions de GES dont on ne connait pas les impacts sur un possible réchauffement climatique avec la température moyenne terrestre toujours en dessous de la température standard, alors que pour d’autres pays, c’est la fête du slip.

          A un moment, faut juste ouvrir les yeux sur le suicide collectif de l’Europe. Et perso j’ai pas envie d’en être.

    • Toute cette profusion d’énergie dépensée, y compris celle nécessaire pour distiller l’eau de mer qui abreuve jusqu’à plus soif les fontaines et les sujets des monarchies pétrolières, provient presque exclusivement de combustibles fossiles dont mère Nature a généreusement pourvu ces régions.
      Pendant ce temps les français donneurs de leçons climatiques se serrent la ceinture, limitent leurs déplacements, réduisent leur chauffage, célèbrent le bout de l’an au mousseux, au pâté de campagne et au poulet PAC, le foie gras, la dinde et le champagne leur étant devenus inaccessibles.
      Merci qui ? Merci les écolos, les zélites démagos et leurs suiveurs abrutis !

      • Mousseux, pâté de campagne, poulet… De quoi vous plaignez-vous ???
        Bientôt, ce sera manioc bio et tofu… pour ceux qui auront encore les moyens.

        Quant à l’énergie rare et chère, mdr.
        Je l’ai déjà mentionné sur ce fil, Airbus vient d’engranger plus de 8000 commandes.
        Ce qui inquiète, ce n’est pas le manque de kérosène, mais le manque de pilotes…

        Et puis toujours pas de catastrophe en vue, pourtant, il fait plutôt bon, pour un mois de janvier…
        Et c’est toujours ça de gagné pour ceux qui n’ont plus les moyens de se chauffer, à cause de toutes les taxes.

        Allez, Bonne Année, au pays des dingos climato-hystériques.

  18. Merci pour vos retours.

    Ceoendant quand je lis les commentaires de certains qui se gargarisent du gaspillage énergétique de certains pays j’ai un peu du mal à comprendre où j’ai atterri.

    Je vais continuer à lire les posts.
    Bonne année à tous

    • Le gaspillage est une opinion, un jugement de valeur opportuniste, pas un fait objectif. Le gaspillage, c’est toujours les autres. Evoquer un gaspillage est donc une expression sans intérêt. Vous avez atterri dans le réel, à l’opposé des idéologies. On sait que l’atterrissage est parfois brutal et douloureux. Mais vous vous en remettrez.

  19. La climatologie ressemblant plus à l’astrologie qu’à l’astronomie , je me permets en ce début d’année de vous proposer un horoscope : “Qu’une période comme la notre, ou plus chaude par suite de l’augmentation des gaz à effet de serre, puisse, à l’échelle d’une vie humaine, se refroidir de façon significative ne peut désormais plus être exclu ” C’est la conclusion d’une étude scientifique “Les archives glacières du Groenland” publié dans La Recherche N° 261 de janvier 1994.
    1994 + en gros une génération (environ 30 ans) = 2024
    C’est un étude scientifique, vous pouvez donc douter ou bien fantasmer !!!
    Les auteurs, assez prudents, n’ont pas précisé si le réchauffement était anthropique mais ont cependant reconnu l’existence de l’effet de serre alors que ce n’était pas l’objet de cette étude.
    Et puis je ne déteste pas les litotes.
    Bonne année à toutes et à tous.

  20. Dernières nouvelles du golfe que je viens d’entendre, assez médusé je dois le reconnaître : une société d’économie mixte (SEM) lorientaise “Ker’oman” (i.e. “La Maison-Oman”) va importer du poisson d’Oman par avion-cargo !
    J’ignore encore s’il s’agit des effets collatéraux de la COPEP 28, dans la foulée des contrats pétroliers passés à Dubaï à cette occasion ni vus, ni connus (c’est tellement plus pratique sur place) : je ne pense pas (on parle d’un contrat remontant à 2020), mais je vous tiens au courant…
    On voit en tout cas combien le grand circus climatique annuel impressionne les hommes d’affaires et tempère les projets commerciaux vers toujours plus d’écologie, jusqu’en France, “Fille Aînée de l’ Ecologisme” !
    Évidemment, à l’attention des esprits chagrins, je ne dis absolument pas que je cautionne, je pense même que c’est incompréhensible, et avant tout pour les pêcheurs, d’autant que la majorité des parts de la SEM appartiendrait à l’Agglomération (pour 60%) et à la ville (pour 4%)…
    Quel trafficotage peut bien se cacher là dessous, quand on connaît la guerre du poisson entre les pêcheurs français et anglais, ou espagnols plus au sud ? Il est vrai que ce sera plus facile avec les Omanais ! Ou alors à coup de missiles ou de drones ? c’est assez en vogue en ce moment… O tempora !

  21. Je suis toujours surpris de ne voir jamais apparaitre l’argumentaire suivant qui invalide pourtant complètement la théorie du Giec.
    De 1812 à 1961, soit sur une période de 150 ans, la concentration en CO² de l’atmosphère a été mesurée par une méthode chimique précise à 3% près. Celle ci a été abandonnée car elle demandait beaucoup de manipulations. La méthode spectroscopique actuelle est plus rapide et plus pratique.
    Parmi les 90 000 mesures obtenues par cette méthode certaines sont plus que surprenantes. Ainsi pour l’année 1820 la concentration mesurée était de 435 ppm, plus que la concentration actuelle qui doit être d’environ 420 ppm !
    L’année 1820 est considérée par le Giec comme étant une année pré industrielle. Comment dans ces conditions adhérer à son baratin qui nous dit que la concentration préindustrielle devait tourner autour de 280 ppm et que la teneur actuelle NE PEUT RESULTER QUE de l’ajout de l’accumulation dans l’atmosphère du CO² anthropique produit depuis 1850 ! (de mémoire dans son dernier rapport le Giec estime que 54% de la production antrropique est absorbée et 46 % demeure dans l’atmosphère). Rappelons que ce baratin vide de sens est la base sur laquelle repose la prétendue nécessité de sauver la planète par le biais d’une décarbonation, d’un objectif net zéro et toute la ribanbelles d’idioties à mettre sur pied : éoliennes, voirures électriques etc…

  22. Bonjour,
    La COP 28 n’a servi qu’à une chose, passer des marchés de pétrole et de gaz.
    Le pays d’accueil a annoncé, juste avant cette COP, vouloir augmenter sa production de pétrole, passant de 3.7 million de barils par jour à 5 million d’ici 2027.
    Si on n’achète plus (officiellement) le pétrole Russe, il faut bien en trouver autre part …
    Il y a la façade et la réalité.

  23. Tout le monde s’accorde sur la prépondérance de la vapeur d’eau comme gaz à effet de serre sur notre planète. Le dioxyde de carbone ne domine que sur nos deux voisines Mars et Vénus (plus de 95 % de l’atmosphère). Ceci dit, le terme “vapeur “est fort mal choisi, on imagine un panache blanc au-dessus des centrales thermiques, alors que les molécules gazeuse d’ H2O sont présentes partout et tout aussi invisibles que celles des autres gaz de l’air. Quand il y en a beaucoup (humidité élevée), les nuits sont douces même en hiver, comme c’est le cas actuellement en France. L’effet de serre est maximum (encore accentué par la condensation en nuages). En même temps, en Sibérie orientale*, il fait – 50 °C, probablement à cause d’un très faible pourcentage dans d’air d’ H2O gaz…à effet de serre.
    * site météo “earth.nullschool.net”

  24. “Son Excellence Mukhtar Babayev a été nommé président désigné de la 29e session de la conférence des parties”, a écrit à l’AFP vendredi 5 janvier.

  25. @serac
    “””””L’effet de serre est maximum (encore accentué par la condensation en nuages).””””””
    Cela ne me parait pas évident ; pour une même quantité de H20 dans un même volume d’air je pense que l’effet de serre est bien plus important quand cette quantité de H2O est sous forme gazeuse que quand elle est sous forme liquide
    Et le jour , n’en parlons pas

    • @fritz
      Bien évidemment, un gaz à effet de serre perd son efficacité lorsqu’il passe à l’état liquide (gouttelettes des nuages). Mais le nuage à son tour empêche l’évacuation de la chaleur par rayonnement. C’est à juste titre qu’on parle de “couverture nuageuse”. Nos planètes voisines, Mars et Vénus ont toutes deux une atmosphère de CO2, mais seule Vénus est couverte de nuages, ce qui renforce son effet de serre.

      “Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle” (Baudelaire).
      “Le Bon Dieu, sur son petit nuage, se moque bien des modèles des climatologues” (moi)

      • @Sérac
        Sil fait plus chaud sur Vénus que sur Terre , c’est parce que l’atmosphère de Vénus est 100 fois plus lourde que sur Terre et que Vénus est plus près du soleilet pour Mars c’est l’inverse; elle plus du soleil que la Terre et son atmosphère est 20 moins ( si je me souviens bien) que sur Terre; l’effet de serre du CO2 dans les trois cas est un détail
        Mais je répète que si vous écrivez que
        “””””“””””L’effet de serre est maximum (encore accentué par la condensation en nuages).””””””
        vous devriez retourner à l’école ou l’enseignement ne pourra que progresser , maintenant que son ministre cumulera ses fonctions avec celles de Premier Ministre

        • Je vais donc me réinscrire en maternelle (supérieure ?) à la rentrée prochaine, avec mes deux arrière-petits-enfants (5 ans et 3 ans). Mon Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) obtenu en 1967 est sans doute périmé..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

captcha