Climat : la fabrique de la peur

Par Louis de Dinechin, Ingénieur agronome, membre de l’Association des climato-réalistes.

Article initialement paru dans La Haute-Saône Agricole et Rurale.


Les marchands d’apocalypse ont souvent autre chose à vendre que des seules prédictions. Le tout est de savoir quoi. Quand Semae, l’interprofession des semences, communique en fanfare sur la hausse catastrophique des pertes en production suite au réchauffement climatique, on se rend compte que l’assureur Axa n’est pas loin, et propose ses services dédiés…

C’est l’histoire d’un placement de produit subtil. Il est loin le temps où la publicité consistait à passer un spot à la télévision entre deux parties d’une émission, ou celui où l’on insérait une page dans le journal, avec un communication directe (publicité) ou indirecte (avec la mention « publi-reportage »).

Philippulus aux commandes

Aujourd’hui le marketing est plus subtil. On cherche toujours à vendre, mais on s’en cache. Un exemple récent, au cours du dernier Salon de l’Agriculture, a été la communication habile de Semae (l’interprofession des semences) et de l’assureur Axa. Annoncé à grand renfort de communiqués de presse, Semae a ainsi mis en scène sur son stand la présentation d’une « étude » réalisée en partenariat avec l’assureur Axa.

Dans le discours, tout est limpide : « Axa Climate, en partenariat avec Semae, l’interprofession des semences et plants, a réalisé une étude sur l’évolution de plusieurs filières françaises de production de semences des principales espèces agricoles et maraîchères françaises, d’ici à 2030 et 2050 ». Quant aux résultats, ils sont tout aussi clairs : « augmentation moyenne du risque de 19 % d’ici 2050 » ; « part du risque lié à la disponibilité de l’eau dans les moments critiques de 54 % » ; « 60 % des surfaces en production soumises à un risque fort ou extrême d’ici 2050 » ; et même « 10 % des surfaces qui ne pourront plus être cultivées en 2050 ». Des prédictions extrêmes qui rappellent un peu les prophéties de Philippulus dans Tintin : la fin est proche.

La filière semences en péril?

Mais les « affirmations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires », dit l’adage. Tous ces chiffres graves et inquiétants traduisent une tendance catastrophique de la filière dont on devrait déjà trouver des traces, le réchauffement climatique étant déjà bien avancé, avec plus de 2,0°C en moyenne en France métropolitaine. Or la filière semence, si l’on en croit les chiffres disponibles sur le site de Semae, connaît certes des hauts et des bas, mais pas de tendance forte attribuée au changement climatique. Ce sont plutôt les marchés qui gouvernent les tendances, les cours, le chiffre d’affaires, la balance commerciale, et même le nombre d’agriculteurs.

La simple curiosité pousse donc à demander des explications aux auteurs de l’étude largement reprise par la presse spécialisée agricole (la France Agricole, Plein Champ, Terre-Net) et même la presse grand public (Europe 1), avec des titres parfois encore plus racoleurs que le communiqué de Semae lui-même (« le changement climatique menacera 6 hectares sur 10 en 2050 », titrait la France Agricole).

Nous avons donc demandé à Semae et à Axa la fameuse « étude » à la base de cette grande opération de communication.

Il faut croire les experts sur parole

Mais il faut visiblement les croire sur parole : l’étude n’est pas disponible. Quelques feuilles nous ont bien été octroyées, où il est question de principes méthodologiques vagues utilisés dans l’étude. On apprend par exemple que les résultats sont le croisement de modèles climatiques et d’avis d’expert (5 experts pour définir dans chaque culture un « score de risque »). On devine vaguement que pour chaque péril identifié (chaud, froid, pluie) les auteurs ont retenu « le plus fort pour chaque culture ».

Faute d’explications sur la fabrication des indices de risques, on ne trouve nulle part de traces d’intervalle de confiance des prédictions. Mais on imagine qu’ils doivent être élevés, puisque par exemple les « experts » estiment qu’il sera plus risqué, en 2030 (dans 6 ans ! ), de cultiver du blé tendre dans la Marne que dans la Drôme… On marche sur la tête, pourraient dire les JA.

Enfin, on comprend surtout que tous les résultats publiés et repris par la presse sont issus du scénario le plus catastrophique du Giec (SSP5-8.5), qui est aussi l’un des moins probables d’après le Giec lui-même (« the likelihood of high-emissions scenarios such as SSP5-8.5 is considered low »). Tous les chiffres avancés sont donc construits sur des dires d’experts pour les scores de risque, et des modèles improbables pour les évolutions dans le futur. Bref, un château de carte sur fondations de sable.

Si c’est gratuit, c’est vous le produit

Axa ferait donc de la science ? Et la mettrait gratuitement à disposition de la presse ? C’est un triple mensonge en seulement 2 phrases. Axa Climate ne fait pas de science, sinon les données seraient ouvertes comme c’est l’usage aujourd’hui. Elle ne met rien à disposition de la presse, sinon un communiqué repris sans recul même par les plus grand journaux agricoles. Et ce n’est pas gratuit : c’est une vaste opération de publicité, destinée à faire connaître les « services » qu’Axa Climate vend aux entreprises, dans l’agro- alimentaire mais pas seulement, autour du créneau « climat et environnement » (formations, expertises…).Bref, quand on est une multinationale à plus de 100 G € de chiffre d’affaires, pourquoi payer de la publicité dans la presse quand on peut en avoir, gratuitement, avec juste un communiqué bien construit ? Le tout dans un bel enrobage d’écoblanchiment… Si les journalistes n’ont plus le sens critique nécessaire pour faire le tri entre information et communication, c’est aux lecteurs d’apprendre à affûter le leur.

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33 réflexions au sujet de « Climat : la fabrique de la peur »

  1. Exactement ce que je disais sur le big business actuel des sols agricoles qui seraient morts, moribonds ou en danger. Un extraordinaire business de la peur prospère sur le discours climato et écolo catastrophiste des écologistes et du GIEC.

    J’avoue être choquée par la naïveté des dirigeants du SEMAE, ex GNIS, institution pour laquelle j’ai un immense respect et à qui le monde agricole doit beaucoup en matière d’amélioration des semences.
    Maintenant il est vrai que le SEMAE a de quoi s’inquiéter.
    L’essentiel des progrès en matière de semences se font désormais dans d’autres pays aux législations plus libérales en matière d’OGM et de NGT, et nos meilleurs scientifiques sont partis. Et en raison de l’interdiction de nombreux phytosanitaires, même pour les semences conventionnelles, des firmes privées françaises rompent leurs contrats avec des multiplicateurs français (agriculteurs spécialisés en production de semences) pour partir dans les pays de l’est de l’Europe.
    Pour essayer une comparaison, nos semenciers, interdits de nouvelles technologies, sont un peu dans la situation de quelqu’un souhaitant faire des trous dans un mur, et à qui on demanderait de travailler avec une chignole ou un poinçon en lui interdisant la perceuse.

    Cela me rappelle un article un peu alarmiste d’europeanscientist, revue pourtant très sérieuse, il y a quelques jours sur les menaces pesant sur le vignoble : https://www.europeanscientist.com/fr/agriculture-fr/la-geographie-mondiale-du-vin-redefinie-par-le-changement-climatique/
    Après une récolte d’un très bon volume en quantité et tout à fait exceptionnelle en qualité en 2022, année de grande sécheresse, il semblerait pourtant que la vigne ait de grandes capacités de résilience.

      • De cette manière cela vous dispense d’avoir à faire preuve de discernement et d’avoir à faire donc le tri entre les vraies et les fausses informations, entre les véritables problèmes et ceux qui n’en sont pas.

        Alors certes cela n’est pas évident. Seulement si nous ne faisons pas cet effort, et que nous nous contentons de dire que tout ce que peuvent bien raconter les écolos est faux, alors il ne faut pas s’étonner que les français aient en règle générale une assez mauvaise image des climato-sceptiques.

        • @ Sébastien Gonçalves

          Je crains que ce soit plus qu’une “mauvaise image” : la plupart des gens que je connais sont sûrs à 100% qu’un “dérèglement” climatique est issu des émissions de CO2 humaines et que c’est un problème qui justifie des mesures radicales. La seule variable est leur évaluation du de degré de gravité de ce problème et donc l’échelle de temps disponible pour prendre ces mesures.

          Le lavage de cerveau est tel que, de mon expérience, tout argument climato-réaliste est assimilé à du complotisme de comptoir de café, car l’argument d’autorité “c’est scientifiquement établi” étant assimilé, cru, jamais remis en cause. Emettre un doute serait semblable à croire que les martiens sont parmi nous.

          C’est pour cette raison qu’aucun journaliste de média “classique” ne s’est réellement posé la question d’aller vérifier dans le détail si l’alarmisme climatique a une origine scientifique rationnelle, prouvée, concrète. Leur analyse, parfois poussée y compris sur un plan statistique, se pose systématiquement APRES ce postulat. S’ils avaient cinq minutes de doute, pas plus, reprendre les données du dernier rapport de l’ONU sur les catastrophes naturelles suffirait, par exemple, à faire comprendre à ces journalistes qu’il y a un problème sérieux dans le discours catastrophiste. Aucun ne le fera, ils sont journalistes donc ce n’est pas à eux de la faire mais aux experts, et les experts sont les sbires mis en avant pas le GIEC et autres organismes politiques militants. La boucle est bouclée.

          De mon point de vue, la création du GIEC — et l’extension exponentielle du domaine de la climatologie qui va avec — démontrent que construire de toutes pièces un argument d’autorité scientifique est l’idée la plus géniale de propagande politique de ce siècle.

          Cette idée n’est certes pas nouvelle, la scientologie par exemple s’est construite en partie sur ce levier, mais jamais cela n’avait été réalisé avec autant de réussite, à l’échelle mondiale. Nous sommes donc arrivé à un point où, en Europe “de l’ouest”, questionner la rationnalité de l’alarmisme climatique est semblable à questionner en Aphganistan l’existence d’Allah, ou encore, pour prendre un exemple politique, à questionner dans une université Américaine la pertinence d’aborder les questions sociales avec un point de vue communautaire, basé sur la prise en compte des minorités et la notion de “discrimination”.
          C’est devenu culturel.
          Si votre enfant ou vous-même passez un concours d’école de commerce ou d’école d’ingénieur en France et que vous mentionnez un propos climato-réaliste lors de l’entretien de culture générale avec un jury, vous perdez des centaines de places dans le classement.

          • Merci pour votre analyse juste et pertinente. On pourrait comparer la fable du Giec à la publicité d’un yaourt Danone au bifidus : quand elle est diffusée mille fois avec ce message, « bon pour le transit intestinal » (presqu’un remède), c’est tellement ancré dans l’esprit des gens que ça fonctionne. C’est d’ailleurs le propre de la pub, de marteler un message pour l’imprimer définitivement. Et il suffit du moindre coup de chaud pour relancer la machine.
            La douceur en avril a de nouveau enflammé les afficionados du RCA, mais j’ai regardé les archives météo de 1920 : en mars, le mercure était monté à 25 degrés. Rien de nouveau sous le soleil. Ah, si : Margaret Thatcher et Ronald Reagan ont commencé à programmer les cerveaux dans les années 1980 pour aboutir au lavage de ceux-ci !

        • Parce que vous pensez que le tri n’a pas déjà été fait, depuis le temps ? Allons, un peu de sérieux. Citez un seul sujet où les écolos ne se vautrent pas vulgairement dans le mensonge ! Tout est faux chez les écolos.

          Quant aux Français, vous semblez confondre l’opinion des Français avec l’opinion publique qui n’est que le narratif du pouvoir. Si l’opinion publique n’a que des certitudes au point d’en être ridicule, les vrais Français se partagent en plusieurs catégories. La première, généralement celle des plus bourgeois, ne croit en rien. Elle se contente de gagner des points sociaux et se rangera du côté de ceux qui préserveront sa position sociale. La seconde, marginale mais violente, adhère au narratif écolo dans l’espoir du grand soir de la rupture avec le capitalisme. Elle est définitivement perdue, à quelques rares exceptions. Peu importe, l’avenir se fera sans elle. La troisième catégorie, l’immense majorité, nourrit des doutes sur le sujet et sent confusément qu’elle se fait enfler, qu’elle est la principale victime de la punition écologiste. Ce sont ces Français qu’il faut convaincre, notamment lorsque le discours écolo se radicalise et que ses mensonges sont mis crûment en lumière. Parmi ces français, un bon tiers est déjà réaliste. Il convient de leur fournir les arguments percutants pour qu’ils puissent convaincre les deux tiers hésitants.

          La vérité aura raison du mensonge écolo.

    • Que je sache, quand les températures durant l’Optimum Climatique Romain étaient assez clémentes pour qu’on cultive la vigne à grande échelle au Royaume Uni, les romains eux-mêmes et les gaulois, en Italie et en Gaule, n’en ont pas abandonné la culture pour autant.
      La vigne supporte très bien les climats chauds et secs. Mais on cultive très bien la vigne dans des climats tropicaux comme à Madagascar où elle a été importée par des missionnaires français.
      J’ai lu quelque part qu’il existe même des vignobles au Nicaragua, si ma mémoire est bonne: Ils font deux vendanges par an !
      J’ai été très étonné de voir les excellents rendements des vignobles dans le Sud-Est méditerranéen, malgré une pluviométrie très diminuée ces dernières années.
      Maintenant plusieurs AOC ont eu l’autorisation d’arroser leurs vignes, ce qui est absurde, car de mémoire d’homme on ne connait pas de viticulteurs ruinés par des années de sécheresse.
      De plus, je pense c’est une négation de la notion bien française de “terroir” qui se définit pour le vin comme l’association d’un substrat podogéologique bien limité localement, d’un habitat et de viticulteurs cultivant certains cépages d’une façon bien particulière, et surtout d’un climat, température, hygrométrie, ensoleillement, etc…
      Les années de pluviométrie réduite ou presque nulle font partie du climat. Arroser les vignes durant ces périodes, c’est violer le terroir.
      Qui plus est, autoriser l’arrosage des vignes quand on recommande aux habitants de ne pas laver leur voiture ou arroser leur jardin, ça manque sérieusement de cohérence.

  2. La taxe (surprime) pour les catastrophes naturelles sera de 20% fin 2024 sur les multirisques habitation !

    Le réchauffement climatique, c’est jackpot pour les assureurs.

    • Il faut lire l’article paru sur “Courrier International” intitulé: “L’Assurance ne prend plus de risque climatique”:
      “Climat. Les primes flambent. Des courtiers se retirent des régions trop exposées aux catastrophes naturelles. Doit-on se résigner à un monde sans contrats d’assurance ?”
      Par exemple: “En Australie, 1 foyer sur 25 se retrouvera sans couverture d’ici à 2030”. Ou encore: “Est-ce que les gens vont continuer à s’installer en Floride pour leur retraite?”
      Panique sur la planète !!!

    • OK, mais c’est en totale contradiction avec l’article “Le rapport 2023 de l’assureur AON sur les catastrophes naturelles” récemment publié par Climato-Réalistes:
      …/…”ce nouveau rapport de la société d’assurance AON ne montre aucune évolution significative ni du nombre ni de la sévérité des événements naturels;”
      https://www.climato-realistes.fr/le-rapport-2023-de-lassureur-aon-sur-les-catastrophes-naturelles/
      Voir également: “Catastrophes naturelles mondiales : état des lieux”
      https://www.climato-realistes.fr/catastrophes-naturelles-mondiales-etat-des-lieux/

      Le climatocatastrophisme savamment entretenu par les média est une aubaine pour les assureurs qui trouvent toujours un prétexte aussi fallacieux soit-il pour justifier l’augmentation des primes. Dans quelques années, nous aurons peut-être droit aux mêmes discours à cause d’un refroidissement global…

  3. RAPPEL

    Les “cat bonds” sont des obligations souscrites pour compléter les garanties données par les réassureurs sur les catastrophes naturelles : incendies, cyclones, tornades, ouragans, tremblements de terre.
    Ils se sont élevés à 44 milliards $ en 2023
    Or, selon Swiss Re (un des grands réassureurs), les rendements de ces obligations catastrophes ont atteint 20 % en 2023. Ce rendement est la résultante du taux d’émission et des catastrophes réellement constatées et indemnisées.
    2023 est un record ! pourquoi ?
    Parce que le nombre et l’intensité des catastrophes naturelles, du moins celles couvertes par les “cat bonds” ont été particulièrement faibles.
    Les réassureurs ont donc réduit en 2024 très fortement les rendements offerts aux investisseurs en “cat bonds” : de 13 % à 8 % selon Swiss Re.

    Mais on est très inquiet … pour l’avenir : les évènements climatiques devraient être beaucoup plus nombreux sous l’effet du réchauffement climatique…

    En attendant les sombres prédictions démenties par les faits ont fait le bonheur des détenteurs de “cat bonds”. Tout n’est pas perdu pour tout le monde !

  4. Au passage :
    https://www.researchgate.net/publication/379696297_Shanmugam_G_2024_Climate_The_Movie_The_Cold_Truth_The_categorical_science_film_in_discrediting_the_climate_scare_and_a_consequential_documentary_for_a_flourishing_human_civilization_Review_article_IAS

    Une analyse du film ”Climate The Movie – The Cold Truth” (https://www.youtube.com/watch?v=bOAUsvVhgsU) par un géologue bien connu pour ses analyses en profondeur sur différents sujets dans son domaine. Ici sur ce film consacré au climat. Simplement pour montrer que le fameux ”consensus” est une fable.

  5. Les médias viennent de dire qu'”avril 2024 a battu un triste record de chaleur en France”.
    C’est oublier le passé et 1920 (et pas que si l’on épuise les archives) n’a pas été avare en terme d’extrême climatique : 20°-25° début mars !
    https://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1920
    Le temps change, a toujours changé… Et l’on voit bien, avec une pollution anthropique moindre à l’époque, que le CO2 tant décrié ne modifie en rien le climat.
    Certes la première quinzaine d’avril 2024 a été douce, mais là, on se caille !

    • “avril 2024 a battu un triste record de chaleur en France”

      Comment les médias peuvent-ils affirmer une telle chose, alors qu’on est juste au milieu du mois, et que les températures dégringolent ? C’ est pas plutôt les esprits qui s’échauffent ?

      • @ Pierre Thein : Tout à fait ! On sait que les médias traquent le moindre coup de chaud pour justifier la fausse théorie du RCA. Et quand ça se refroidit, le mot “réchauffement” est remplacé par “changement”.

        • Fausse théorie du réchauffement climatique anthropique ? Vous vivez dans le déni mon pauvre. Le réchauffement climatique d’origine anthropique est un fait scientifique établi, qu’on apprend en première année d’université et qui ne supporte aujourd’hui aucune contestation publiable dans une revue à comité de lecture. Si vous arrivez à publier une étude qui démontre le contraire, vous obtiendrez une grosse médaille et vous ferez la une des revues scientifiques Nature et Science ! Malheureusement, vos maigres compétences ont l’air de se limiter à écrire des âneries dans les commentaires.

          La preuve, vous ignore que dès le premier rapport du GIEC de 1990 vous trouverez les termes « climate change » et « global warming » que vous retrouvez aussi dans le rapport de 2021. Les termes changement climatique ET réchauffement climatique dû à l’influence humaine et ses conséquences ont toujours été retenus par le GIEC.

  6. La méteo dans les grands Médias .
    Prenons l’exemple de la premiére chaine de télévision, la une et comparons l’approche du climat entre Louis
    Bodin et Evelye Dhéliat . Nous contatons que le premier est un Ingénieur réaliste mesuré dans l’analyse des variations climatiques,qui a compris la physique du climat,la seconde apparait comme la Thuriféraire de la Doxa écolo du Giéc,ce qui brouille l’information a l’instar de la 2eme et 3eme chaine (méteo-climat) inféodées a la charte recommandée du politiquement correcte qui touche toutes les rédactions .

    • Pour information, les rapports du GIEC sont à l’opposé d’une doxa puisque c’est un texte qui synthétise l’ensemble des connaissances scientifiques écrits par des experts avec un processus qui s’inscrit dans une approche scientifique rigoureuse. Une doxa est à l’inverse de la science puisque ce sont des préjugés populaires et des présuppositions.

      Une doxa est plus proche des articles que vous rencontrez sur sur ce blog, qui publie des articles qui n’ont aucun fondement scientifique et dont la plupart des arguments sont en totale contradiction avec la littérature scientifique.

      Aucun climato-IRréaliste n’a la moindre preuve scientifique qui pourrait être publiée dans une revue à comité de lecture et qui viendrait remettre en question les conclusions du rapport du GIEC AR6 WGI de 2021.

      Les seules compétences des climato-IRréalistes se limite à publier des articles de blog, des livres ou des conférences sur YouTube qui ne convaincront que les non-scientifiques, comme vous, vivant dans le déni du réchauffement climatique.

      • Ci-dessous un extrait de la lettre de mission donnée au GIEC lors de sa fondation en 1988:
        «Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »
        La “DOXA” du GIEC réside en ces 4 mots: “RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE D’ORIGINE HUMAINE”.
        Cette lettre de mission interdit au GIEC d’envisager d’autre explication qu’anthropique au réchauffement, modeste mais réel, sans l’ombre d’un doute, que subit notre planète depuis le milieu du 19e sècle.
        En 1988, la théorie du réchauffement climatique par l’effet des gaz dits “à effet de serre” n’était qu’une vague hypothèse. Cette hypothèse a acquis depuis un peu plus de crédit dans une partie importante des milieux scientifiques, mais elle n’a pas été prouvée irréfutablement par la Science.
        Par ailleurs Le GIEC a été à de nombreuses reprises pris en défaut dans son parti pris et son objectivité par son empressement à vouloir inculquer par média interposés dans l’esprit du public ignorant que le réchauffement en cours est vraiment d’origine humaine, que la cause est entendue. Elle ne l’est pas. L’exemple du “ClimateGate” est assez emblématique à cet égard.
        L’ostracisme intra et extra scientifique imposé aux chercheurs en désaccord aussi peu que ce soit avec les théories du GIEC l’est tout autant .

      • @ A.Kibkalooo
        Au sujet de la Doxa il convient d’avoir un peu plus d’ouverture d’esprit .
        La doxa tire son origine du mot Grec Dokein ,Dans les origines de la philosophie la Doxa
        est l’opinion confuse que l’on se fait sur quelqu’un ou sur un aspect de la réalité cette
        définition est devenue la plus moderne . Vous allez vous reconnaitre !
        Pour ce qui me concerne,apres trois ans d’analises d’études publiées sur le climat et aprés
        une carriére d’ingénieur dans une multinationale ma conviction est que le raisonnement du
        Giec n’est qu’une illusion. N’oublions pas que la théorie de l’effet de serre du co2 atmosphérique a été en 1896 par Arrhénius, chimiste mais piétre physicien. Cette théorie
        a été fort critiquée par les physiciens de l’époque et elle tomba dans l’oubli .Il aura fallu
        que Hansen membre du Giec la redécouvre fort a propos pour étayer la théorie du RCA.
        Tout bon physicien sait que le modéle radiatif du Giec est faux car il viole la seconde loi
        de la thermodynamique : Le co2 atmosphérique etant tres froid se trouvant en altitude
        elevée ne peut en aucun cas renvoyer des IR vers la terre plus chaude .Je trouve donc
        contrairement a vos propos que les scintifiques non dogmatiques sont tres utiles a la
        science climatique en raison de la compléxité du systéme dynamique de notre planéte
        On ne peut pas prétendre que la science est établie comme vous le faite et les réchauffistes avant de comprendre et agir avant de réfléchir.Il n’y a pas d’urgence climatique,Le co2 anthropique responsable du réchauffement est une hypothése de moins
        moins validé dans l’opinion public .

      • “Aucun climato-IRréaliste n’a la moindre preuve scientifique qui pourrait être publiée dans une revue à comité de lecture et qui viendrait remettre en question les conclusions du rapport du GIEC AR6 WGI de 2021.”

        Inversion de la charge de la preuve typique du lyssenkisme pseudo-scientifique qu’est devenue la science climatique officielle. C’est au GIEC de prouver ses affirmations, ce qu’il ne peut pas faire puisque par défaut, par construction, il attribue la responsabilité du réchauffement à l’humanité. La seule porte de sortie honorable du GIEC serait de s’autodissoudre mais la soupe est trop bonne…

        Comités de lecture verrouillés par peur d’affronter la doxa, par carriérisme, par intérêts financiers. Impossible de publier si les conclusions ne collent pas avec le narratif préétabli. Mieux, tout ce qui passe entre les mains des comités de lecture en devient suspect. Suspicion de nullité.

        A l’évidence, cette prétendue science est complètement biaisée.

  7. “On apprend par exemple que les résultats sont le croisement de modèles climatiques et d’avis d’expert”
    Ce n’est donc pas de la science puisque ni un modèle ni un avis d’expert ne démontre quoi que ce soit.
    Pour démontrer qu’un triangle est rectangle, il ne suffit pas de répondre : il l’est parce que c’est mon avis.
    De même, une utilisation honnête d’un modèle mathématique exigerait qu’il eût été confirmé par l’expérience.

  8. Il y a tout de même quelques prix Nobel de physique qui ne partagent pas la doxa établie… par des modèles informatiques. Devant l’importance (l’extravagance ?) des mesures politico-économiques que certains proposent et qui me concerneront, mes enfants et mes petits-enfants compris, je suis condamné à prendre position. Personnellement je ne me hasarderai pas sur le terrain scientifique, faute de compétences. Pour me faire une « opinion », je me baserai donc sur ce qui fut dit, il y a plus de 300 ans, par un des plus célèbres mathématiciens-philosophes de l’Histoire :
    « Une unanimité d’opinions n’est pas une preuve qui vaille. Si une vérité était quelque peu difficile à découvrir, il serait étonnant que tout un peuple l’ait rencontrée ». Au bridge, jeu de cartes complexe, il existe une technique dénommée « squeeze », mot que l’on peut traduire par étouffement. Pour faire court, elle aboutit à ce que l’adversaire n’est plus d’alternative possible en sa faveur. J’ai le sentiment que l’écologie politique nous place dans cette situation : soit nous continuons notre chemin et nous courons à l’apocalypse, soit nous décroissons… et nous paressons jusqu’à la disparition. Je finirai sur une note d’humour et puisque nous en sommes aux citations célèbres : «  Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ». J’ai choisi de marcher…

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