À propos du récent communiqué de l’Organisation météorologique mondiale

Le 6 novembre, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié un communiqué de presse intitulé « Les huit années les plus chaudes jamais enregistrées témoignent d’une recrudescence des impacts du changement climatique ». Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a aussitôt renchéri déclarant dans un message vidéo diffusé à Charm el-Cheikh, que « nous sommes sur l’autoroute vers l’enfer climatique».

L’Association des Climato-réalistes rappelle que :

  • depuis janvier 1979, année origine des relevés par satellites et des ballons-sondes, la tendance linéaire au réchauffement s’établit à +0,13° par décennie. De plus entre l’année 2015 et l’année 2022, soit pendant les 8 dernières années, les températures globales ont marqué un palier, voire une très légère diminution ;
  • depuis l’origine des mesures, le niveau de la mer augmente au rythme d’environ 2 à 2,5 mm par an, sans signe d’accélération durant ces dernières années ;
  • depuis 1999, le nombre des catastrophes naturelles tenue à jour par l’organisme EMDAT, montre une parfaite stabilité. Le nombre de décès dû à ces catastrophes est en nette diminution.

Ces données qui ont fait l’objet d’un article récemment publié par notre association sont vérifiables.

Le seul véritable « emballement » est donc médiatique et politique. Un matraquage incessant qui a commencé à produire des effets néfastes notamment chez les jeunes générations. 

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39 réflexions au sujet de « À propos du récent communiqué de l’Organisation météorologique mondiale »

  1. Voir les délires d’Antonio Guterres lors des inondations du Pakistan cet été. Ce type est gravement ignorant dans le domaine du climat et de son histoire. Il ne connait vraisemblablement pas l’histoire malheureusement dramatique des inondations à répétition dans cette partie du monde et il semble ignorer également qu’une niña est en cours depuis 2 ans dans le Pacifique. Il ne semble non plus pas s’intéresser aux questions démographiques qui sont pourtant au coeur du problème, le Pakistan est passé de 38 millions d’habitants depuis 1950 à 235 millions aujourd’hui, 367 millions prévus pour 2050. S’il y a bien un problème actuellement dans de nombreux pays, c’est bien la démographie totalement délirante. Et on veut nous faire payer les dégâts ??? On va surtout payer pour qu’ils fassent encore plus de gosses qu’ils ne peuvent ni nourrir, ni habiller, ni éduquer. Oui une tragédie mondiale est en cours, c’est la démographie délirante d’un certain nombre de pays, c’est un GIEP qu’il faut, pas un GIEC.

  2. La COP 27 vient de s’ouvrir. L’OMS, le GIEC et l’ONU sortent l’artillerie lourde de la propagande catastrophiste apocalyptique comme ils savent si bien le faire à chaque COP.
    Plus c’est gros, mieux ça passe !
    Et comme d’habitude la montagne accouchera d’une souris.

    • Tout à fait ok, tout est strictement politique, ne vous inquiétez pas pour la planète elle est solide et généreuse et elle sait faire le ménage éventuellement. Nous, des humains bien prétentieux pour penser que l’on peut avoir une grande influence sur elle, à part faire des bêtises qui portent préjudices à tout ce qui est vivant et surtout à nous même humains. Respectons là un peu mieux en recyclant nos déchets correctement et tout ira mieux si les 1% des populations arrêtaient de se gonfler à exploser des 99% des richesses mondiales.

  3. Et dernièrement, cette info surréaliste : le réchauffement climatique tuera plus que le cancer. Mais qu’ils continuent, ils deviennent tellement ridicules qu’ils vont se discréditer eux-mêmes !
    Trop d’infos tue l’info. Là, c’est un massacre…

  4. Vous avez tort de considérer de “la montagne accouche d’une souris”;..
    Ce catastrophisme institutionnel travaille la société en profondeur et vous ne voyez que l’écume des choses!
    Les nouvelles générations sont totalement hypnotisées par le discours ambiant et n’ont même plus aucun réflexe de questionnement (le XXe siècle a été idéologique, le XXI siècle prend le même chemin)…

    • C’est un véritable rouleau compresseur idéologique qui est en marche. Il n’y a plus de place pour la réflexion scientifique. L’obscurantisme règne en maître absolu. Les gens sont devenus dingues.
      Au moyen-âge, c’est la croyance en la sorcellerie qui a rendu les gens complètement fous.
      La catastrophe, à la fois économique et énergétique, semble inévitable.

      Espérons que quelques individus resteront lucides, pour après…

      • Bien d’accord avec vous.
        Et s’il y a un refroidissement, pas sûr que cela éveille les consciences tellement la propagande a formaté les gens. Ils trouvent toujours la parade : changement, dérèglement. Le climat n’a jamais été réglé.

        • J’ai entendu des fous furieux affirmer que même si ça refroidit, le réchauffement se poursuivra quand même. Comprenne qui pourra…
          J’ai aussi entendu parler, il y a quelques jours, de l’éventualité d’un “hiver anormalement froid”…

          • D’où le mot passe-partout “changement”. D’ailleurs, lors des premières COP, ils évoquaient le “réchauffement” ; là, c’est devenu “changement”.
            Quant au refroidissement, s’il a lieu, on aura la version du Gulf Stream qui est perturbé par la fonte des glaces, etc.
            Tout doit être négatif pour faire peur. La chaleur de 2022 a été mauvaise pour le vignoble ? Pas du tout, le millésime 2022, tout comme le 2003, année de la grande canicule, est excellent. L’homme est capable de supporter une amplitude de plusieurs dizaines de degrés et on veut nous affoler avec 1° ou 2° de plus ? Sur la Terre, il y a des Inuits et des Africains qui se sont adaptés…
            No comment.

          • Ohmdeboi, c’est Francis Poncet qui parlait de “éveiller les consciences” – c’est pour ça que j’ai utilisé cette formulation en lui répondant. Dites à votre copain qu’il donne dans l’injonction pseudo-spiritualiste (en plus de verser dans la pseudo-science).

        • Et si le réchauffement continue comme depuis 50 ans, quand est-ce que ça éveillera votre conscience à vous, Monsieur Poncet ? Faut-il encore 10 ans, 20 ans, 30 ans pour vous convaince ? Encore une fois, ça fait 50 ans que les températures montent régulièrement, comme ça avait été prédit.

          • “éveillera votre conscience”
            Voilà que vous donnez dans l’injonction pseudo spiritualiste. 😉

            C’est vrai, ça monte un peu, c’est factuel. Mais le CO2 n’y est pour rien.

          • Je ne prétends pas détenir la vérité, qui est bien difficile à trouver en matière climatique, mais ce qui me gêne dans tout ce fourbi médiatique, c’est l’absence de débats. Sur les grandes chaînes de télé, dans les journaux, la parole n’est donnée qu’à ceux qui défendent la théorie du CO2 = gaz à effet de serre = réchauffement. Cela montre bien qu’il y a un complot quelque part.
            Des scientifiques du Giec, qui se sont élevés contre la pensée unique, ont vu leurs crédits coupés et ont démissionné par honnêteté scientifique.
            J’ai souvent écrit aux médias (je suis journaliste) et je n’ai jamais eu de retour de mes courriers.
            Mais ce qui me gêne encore plus, c’est la peur orchestrée par les médias : que l’on en arrive à créer de l’éco-anxiété chez les jeunes est grave alors qu’il est important de les rassurer.
            L’Homme est parfaitement capable de vivre avec des températures plus élevées et s’adaptera, comme il l’a toujours fait au cours des siècles…

          • Les températures globales n’augmentent plus depuis 2015, tenez-vous au courant et revenez nous voir quand vous aurez une explication valable.

          • Tout dépend des conditions initiales de la mesure. Si on prend comme référence une période froide alors effectivement il y a réchauffement. Si on prend une période chaude comme référence que devient ce réchauffement ?

          • Anton, Il ne faut pas parler de réchauffement mais de déséquilibre du bilan énergétique de la terre. On parle dans les milieux scientifiques d’un watt de déséquilibre sur les 340 W du rayonnement infrarouge terrestre. Soit une précision de 0,3 %.
            Quelle précision extraordinaire pour un machine thermique (la terre) aussi complexe. L’atmosphère n’est pas un gaz parfait, les températures ne sont pas isothermes, les masses d’air ne sont pas au repos, les sols ont des chaleurs spécifiques différentes, les couvertures végétales sont variées, etc…en plus le calibrage des appareils de mesure n’est jamais parfait ; Et on vient nous prétendre que les mesures sont précises à 0,3 % près ? Quelle blague.

        • Bonjour !

          J’aimerais bien enfin voir une explication scientifique du fait que la troposphère se réchauffe alors que la stratosphère se refroidit. Même UAH montre ça. Un des éminents spécialistes de ce forum doit bien être capable de me fournir cette explication ?

          Parce que, voyez-vous, cette signature spatiale est une prédiction centrale de la physique de l’atmosphère. Il faudra l’expliquer autrement que par un effet de serre renforcé. Il y a sûrement des articles scientifiques, publiés dans des journaux crédibles, qui fournissent cette explication alternative. Seulement, dans mon incompétence infinie, et aveuglé par l’idéologie réchauffiste, je ne les ai pas vus. Je compte sur vous pour m’ouvrir les yeux ! Merci !

          • Bonjour. La basse stratosphère ne se refroidit plus beaucoup depuis le milieu des années 90. Malgré plus de 40 % des émissions de CO2 humaines depuis 1850. Il est vrai qu’elle s’est refroidie avant, mais après chaque éruption volcanique on dirait, celle du Mont El Chichon et celle du Mont Pinatubo. Pour les plus hautes couches stratosphériques, il est bien probable que ce soit le CO2 humain, mais aussi la diminution progressive de l’activité solaire.

          • Merci Antoine. Vous pensez donc qu’il y a des articles scientifiques qui disent que la stratosphère se refroidit à cause du CO2 et du rayonnement solaire, et qui disent aussi que le CO2 n’a aucun (ou un faible ?) rôle dans le réchauffement en bas (alors qu’il en a un dans le refroidissement en haut) et que la diminution du rayonnement solaire explique le réchauffement près de la surface. C’est ça ? Je veux voir ça ! Merci d’avance.

        • Francis: “Des scientifiques du Giec, qui se sont élevés contre la pensée unique, ont vu leurs crédits coupés et ont démissionné par honnêteté scientifique.”

          1- Des noms. Combien ?
          2- Le GIEC ne paie pas les scientifiques, donc il ne peut pas couper des crédits.

          • – Les statuts du GIEC sont explicites, depuis sa création. Il n’est pas bien difficile de comprendre que ni le GIEC ni les climatologues ne vont travailler avec acharnement sur des éléments qui pourraient invalider les hypothèses qui justifient leur existence.
            – Le GIEC faisant autorité auprès des politiques. Les politiques décident des financements (la plupart des financements proviennent de l’Europe, de l’ANR et ses équivalents dans d’autres pays européens, etc.). Il est donc évident que le GIEC est un organisme clé pour le financement de scientifiques travaillant sur le climat. Aller contre le vent (politique) est suicidaire.

          • Je ne sais pas les chiffres de ceux qui ont quittés le Giec, mais François Gervais (allez voir ses interview), qui intervient souvent sur ce site, l’a quitté quand il a compris ce qu’il en était. Il avait été interdit dans une école car il voulait exposer sa théorie. Ce qui en dit long sur la « pensée unique » savamment distillée par les médias. Charles Lindzen expose très bien cette absence de débat dans les interviews de Benoît Rittaud et la méconnaissance de certains « scientifiques ».
            Quant au financement, je vous signale que le Giec est un organisme étatique, ce sont bien les Etats qui le financent et qui font la pluie et le beau temps.
            Je lisais ce commentaire, à propos de la Cop 27 : « Ce sont des politiciens qui ne connaissent rien au climat. Ils feraient mieux de demander l’avis au Giec ! »
            C’est l’arroseur arrosé, puisque le Giec est au service des Etats…
            Jean Jouzel, grand gourou du Giec, avait été critiqué car il animait des croisières sur des bateaux bien polluants.

    • Je parlais de “souris” pour ce qui est des résolutions de fin de COP, des résolutions qui ne seront pas ou très mal tenues comme d’habitude.
      Pour le reste, je suis d’accord avec vous. La psychose paranoïaque déclenchée par la politicoboboécolomédiasphère internationaIe atteint des sommets dans l’opinion par ses délires, sa désinformation et ses fake news.

      • Et au chapitre des absurdités : notre président qui fait son vertueux climatique à la COP 27 alors que quelques mois avant, il se vantait d’avoir vendu des Airbus à l’Arabie Saoudite et aux USA !
        Ils sont tout le temps en contradiction et il est étonnant que les gens ne comprennent pas.

  5. C’est bien sûr de la désinformation à grande échelle, on parle même de pollution à l’`égard du CO². L’anxiété de notre jeunesse est le fruit du martellement de slogans organisé par l’ONU et le GIEC relayés sans discernement par nos politiques et les médias. Aucun des médias français ne permet un débat serein et les présentateurs biaise tout débat en car le présupposé est que le GIEC a raison et qu’il est incontestable !
    La violence à l’encontre de ceux qui veulent nuancer l’effet de l’homme sur le climat est inouïe. Il est impossible de demander des comptes avec de véritable analyse de coût pour les citoyens et le benefice prouvé.

    Il y a même pire, dans nos universités l’obscurantisme est à l’honneur.

    https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/rechauffement-climatique-comment-l-enseignement-superieur-prepare-sa-transition.html?M_BT=4169357998348

    • Un peu de vécu. Rentrant d’un congrès, je prends en stop un couple d’étudiants. Par curiosité, au cours de la conversation je demande s’ils croient au réchauffement climatique de la faute à l’homme. La fille: oui, absolument. Le gars, un peu endormi, émet un oui en pointillé ( il devait tenter de récupérer de la nuit passée).
      Voilà, il y a du boulot. Ils sont biberonnés depuis l’école primaire au réchauffement climatique, alors…
      Jouzel finira dans l’histoire comme Lyssenko.

  6. Lu par hasard sur le site de la NASA : les événements El Nino génèrent des perturbations météorologiques extrêmes à travers le monde, comme des inondations en Californie et des sécheresses en Australie. Est-ce possible, ce ne sont pas les activités humaines et le CO2 qui causent le mauvais temps ?

    NASA Studying 2015 El Niño Event As Never Before
    Every two to seven years, an unusually warm pool of water — sometimes two to three degrees Celsius higher than normal – develops across the eastern tropical Pacific Ocean to create a natural short-term climate change event. This warm condition, known as El Niño, affects the local aquatic environment, but also spurs extreme weather patterns around the world, from flooding in California to droughts in Australia. This winter, the 2015-16 El Niño event will be better observed from space than any previous El Niño.

    This year’s El Niño is already strong and appears likely to equal the event of 1997-98, the strongest El Niño on record, according to the World Meteorological Organization.

    • Robert Girouard : A part quelques climato-sceptiques, tout le monde sait depuis longtemps qu’il y a une varaibilité naturelle du climat. Des milliers de chercheurs travaillent dessus. Le développement de méthodes statistiques qui ont permis de mieux identifier le signal du changement humain dans le système climatique naturellement “bruité” a valu le Prix Nobel de Physique 2021 à Klaus Hasselmann.

      Il faut vraiment rien comprendre à la physique du climat pour croire que la variabilité est un argument qu’on peut utiliser pour l’agenda anti-scientifique des climato-sceptiques.

  7. Une autre de c’est très nombreuses et navrantes interventions d’Antonio Guterres sur le climat, qui doit être un très grand scientifique digne de Greta Thunberg et déjà secrétaire général de l’ONU.

    Et l’ONU est une organisation qui a pour but de préserver la paix. Elle fut fondée en 1946 pour succéder à la SDN (Société des Nations) qui n’avait pu empêcher la seconde guerre mondiale. C’est pour son incompétence à maintenir la paix et à des divergences avec les USA qui ont sonné le glas de la SDN. Vu le niveau d’incompétence que l’ONU a montré dans le conflit Ukrainien et dans de nombreux autres conflits, alors l’ONU devrait se garder une petite gène avant de faire la morale ou de faire des commentaires inopportuns à qui que ce soit surtout sur un sujet qui est hors de leur compétence.

    La SDN était à Genève en Suisse, alors que l’ONU est située à New York aux USA, même si officiellement c’est une zone neutre, mais vu que les USA sont leur plus gros débiteur, nous sommes en droit de nous poser la question sur la neutralité de l’ONU ou de sa vassalité pour les USA.

  8. Note de lecture : un article intéressant sur les tendances températures de la péninsule ibérique au cours du siècle passé. Pratiquement rien à voir (malgré la hausse dramatique du CO2…).
    Peña-Angulo et al., 2021. Seasonal temperature trends on the Spanish mainland: A secular study (1916–2015). Int. J. Climatology, 41, 8, 3071–3084.
    Téléchargeable à (https://www.researchgate.net/publication/348503439_Seasonal_temperature_trends_on_the_Spanish_mainland_A_secular_study_1916-2015)
    Bien loin de l’hystérie actuelle.

    • Allez, ci-dessous la traduc’ du résumé in French :
      Les tendances des valeurs moyennes saisonnières des températures maximales et minimales sont analysées sur le continent espagnol à partir de la nouvelle base de données MOTEDAS_century. Ce nouvel ensemble de données a été développé en combinant les archives numérisées de l’Agence météorologique espagnole (AEMET) avec des informations extraites des livres annuels publiés par l’ancienne Agence météorologique remontant à 1916, et couvre la période 1916-2015. Au cours des quatre saisons, la température saisonnière moyenne du maximum (Tmax) et du minimum (Tmin) a augmenté. L’augmentation s’est produite en deux grandes impulsions séparées par une première pause vers le milieu du 20e siècle, mais différait selon les saisons et également selon la température maximale et minimale. L’analyse du pourcentage de terres concernées par des tendances significatives de la température maximale révèle deux phases d’augmentation au printemps et en été pour Tmax, et au printemps, en été et en automne pour Tmin. Cependant, la Tmax d’hiver n’a augmenté que durant les dernières décennies, et la Tmax d’automne durant les premières décennies. Des tendances négatives significatives ont été trouvées dans des zones étendues pour Tmax au printemps, et pour Tmin au printemps, en automne et en été, confirmant la première pause autour des années 1940-1960. Les tendances des valeurs moyennes saisonnières de Tmax et Tmin ne sont pas significatives au moins pour les 25-35 dernières années de la période d’étude, selon la saison. Les zones de tendance positive significative sont généralement plus étendues pour Tmin que pour Tmax, quelles que soient la saison et la période. Les zones présentant une tendance significative s’étendent et se contractent dans le temps selon deux gradients spatiaux : du sud-est au nord-ouest (est-ouest) pour Tmax, et de l’ouest à l’est pour Tmin. Nous émettons l’hypothèse d’une relation entre l’advection prévalente atmosphérique et le relief comme facteurs déclencheurs pour comprendre les différences spatiales et temporelles des températures saisonnières à l’échelle régionale au cours du 20ème siècle dans la péninsule ibérique.

  9. L’hypothèse du CO2 qui réchauffe l’atmosphère peut paraître crédible de prime abord.
    Par contre, ces mêmes personnes alarmistes nous montrent également un réchauffement des océans, en criant partout que cela est également dû aux activités humaines… nulle part je ne trouve une explication du lien entre CO2 et température de l’eau.
    Je m’étonne donc que personne n’utilise cet angle pour montrer que si le soleil (quoi d’autre pour réchauffer les océans ?) est capable de réchauffer les océans de 0,76°C en 100 ans, alors il doit bien pouvoir réchauffer l’air de 1,20°C. L’air demande tellement moins d’énergie que l’eau pour être réchauffé !

    • Le Borgne: Vous vous posez des questions, c’est bien. Avez-vous déjà constaté que la mer est plus chaude en été qu’en hiver ? Pourquoi, à votre avis ? Tout simplement parce que l’océan est chauffé par le haut, par le rayonnement solaire direct bien sûr, mais aussi par les échanges thermiques avec l’atmosphère et par le rayonnement infra-rouge atmosphérique descendant vers l’océan (qui augmente avec le réchauffement). Tout simplement.

      Les climatologues savent depuis très longtemps que l’océan absorbe la plus grande partie de l’énergie supplémentaire, de l’ordre de 90%. L’atmosphère n’en absorbe que très peu, en effet. Voir par exemple von Schuckmann et al., “Heat stored in the Earth system 1960–2020: Where does the energy go?”, ESSD 2022, https://essd.copernicus.org/preprints/essd-2022-239/

      Le fait que l’océan absorbe la plus grande partie de l’énergie en excès n’est en absolument rien un argument pour les climatosceptiques. Le fait, justement, que l’énergie continue à s’accumuler dans le système (que les flux en haut de l’atmoshpère sont déséquilibrés) correspond même très exactement aux prédictions des climatologues.

      • “…l’océan est chauffé par le haut, par… …et par le rayonnement infra-rouge atmosphérique descendant…”

        J’adore!

        Je pourrais espérer que c’est juste une maladresse de langage mais j’en doute. C’est plutôt la marque indélébile de la pataphysique giecienne.

      • Il me reste quand même cette observation en tête. Quand on prend un bain chaud, l’air se réchauffe. Je pense que pour chauffer l’eau du bain, il faudrait une température d’air incroyablement élevée.

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