Sixième rapport du GIEC : et si on passait enfin à autre chose ?

par Benoît Rittaud, président de l’Association des Climato-réalistes

Une tribune publiée le 13 août 2021 dans le FigaroVox

Le sixième rapport du GIEC sur l’état climatique de la planète a commencé à être publié. Il a pour écrin médiatique les récentes inondations d’ici et les nouveaux incendies de là-bas car, comme on le sait, les pluies diluviennes n’existaient pas avant l’invention des 4×4 et les feux de forêts étaient inconnus avant les Trente Glorieuses.

Le résumé de 40 pages redit ce que le GIEC répète en boucle depuis longtemps, y compris ses prospectives tout en conditionnels et en probabilités. L’humour involontaire s’y glisse lorsque n’est « pas exclue » l’éventualité que la mer monte de plus de quinze mètres d’ici 2300. (L’horizon maximal prévisible atteint péniblement le dixième, ordre de grandeur comparable à celui du dernier siècle écoulé.) La principale évolution dans le discours est sans doute que doubler la quantité atmosphérique de gaz à effet de serre ferait gagner à la planète entre 2,5 et 4 degrés, sans exclure les valeurs entre 2 et 5 degrés. Jusque là, le GIEC disait entre 1,5 et 4,5 degrés…

Cette nouvelle bande-annonce hollywoodienne sur le thème du déluge et des flammes de l’enfer signale donc l’épuisement de la franchise. On devine le scénario de ce sixième opus dès la séquence pré-générique. Les débats vont désigner les méchants habituels que sont les multinationales (sans foi ni loi), le consumérisme (débridé), les politiciens (qui ne pensent qu’à leur réélection) ou encore la démographie (galopante, chez les autres cela va de soi). L’optimisme réglementaire rappellera qu’il n’est pas trop tard pour agir, et que le drame se nouera à Glasgow en novembre lors de la COP26. Tel sera le nouveau rendez-vous de la dernière chance, tout comme Paris l’avait été en 2015.

En attendant, entre alarmistes inquiets et sceptiques de l’apocalypse les lignes resteront les mêmes. Symbole de cette situation figée : un tableau du GIEC indique que l’évolution de la température globale d’ici 2040 ne dépendra que très peu de l’évolution de nos émissions.

Pour avancer, tournons-nous ailleurs et voyons deux informations essentielles apportées par la triste expérience des confinements de 2020. La première : le quasi-arrêt de vastes secteurs économiques à l’échelle mondiale n’a eu aucun effet mesurable sur la courbe de CO2 atmosphérique. Les  immenses restrictions que nous avons subies, inimaginables il y a moins de deux ans, sont dérisoires en regard des objectifs de réduction des émissions. La seconde : le colossal trou d’air économique de l’an dernier est déjà pratiquement surmonté. La sobriété imposée par les événements ne s’est donc nullement révélée un horizon dont le corps social aurait « enfin compris » le caractère soi-disant joyeux et désirable.

L’alternative n’est donc pas pour ou contre ce que le consensus factice sur le climat appelle la science, mais pour ou contre le réel. Celui-ci nous invite à prendre acte que l’énormité des exigences des politiques climatiques restera à jamais bien au-delà du seuil de la douleur économiquement et socialement supportable. Une politique raisonnable devrait donc se focaliser sur l’adaptation. Prendre son parapluie et non prétendre arrêter la pluie. Or le parapluie, c’est le développement. Certes, celui-ci fait souvent de gros dégâts, mais c’est grâce à lui que l’humanité n’a jamais été aussi bien équipée face aux catastrophes naturelles. C’est aussi grâce à lui que les pays les plus vulnérables, qui sont aussi les plus pauvres, réduiront les effets des aléas météorologiques à des niveaux acceptables.

Plus concrètement, partisans du développement et alarmistes du climat devraient se retrouver sur certains points tels que le nucléaire, car, même si on l’ignore souvent, les centrales nucléaires n’émettent pas de CO2. Enfin, la France devrait rappeler plus souvent qu’à la toise de l’environnement notre pays fait très belle figure. Avant d’exiger quelque chose de nous, la plupart de nos partenaires devraient d’abord balayer devant leur porte.

Ce n’est malheureusement pas le GIEC qui nous le dira. Prisonnière de ses discours passés, la bureaucratie climatique semble condamnée aux redites et aux vieilles lunes.

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43 réflexions au sujet de « Sixième rapport du GIEC : et si on passait enfin à autre chose ? »

  1. Le site WUWT nous informe avec humour que les températures locales à Glasgow où se déroulera la prochaine grand-messe COP26, n’ont absolument pas bougé depuis 22 ans.
    Où est-il possible d’avoir un historique météo de Glasgow ?

    • “Sans être “”complotiste”” ” et plus loin : “je me demande si le record de Syracuse est vrai ou si la prise de la température est mauvaise pour alarmer avant la Cop 26 “. Euuuuuh xD
      Elle est “vraie”, comme les 50°C au Canada et en Tunisie, n’en déplaisent aux “climato-réaliste”.

      • Une température est toujours vraie, bien sur ! comme les 80,8 ° C qui ont été relevés au sol en Iran , vous n’avez pas bien compris ma question , un record de quelques dixièmes tombe à pic pour le nouveau rapport du GIEC, ça fait la une ( On vous l’avait bien dit …) Bien sur il fait bien chaud en ce début Août ,la question est que Syracuse est au bord de la mer et que dans les terres ça n’a pas dépassé les 45° C ,ainsi que toute la côte Sicilienne n’a pas dépassé les 37 ° C !
        C’est tout !

      • Bonjour,
        Sans vouloir vous contredire, la température de 48.7°C n’a pas été validée à Syracuse. On ne la retrouve sur aucun site de mesure.
        Cela dit, il est possible que dans l’arrière pays un pic de température se soit produit mais n’a pas été homologué. Si vous avez une information permettant de la valider, je vous remercie de laisser les coordonnées internet du site.
        Cordialement

      • La question de Laurent est légitime et la taxation de complotisme est un argument facile pour e pas avoir à justifier des faits.
        Oui le record de Syracuse est douteux.
        1/ tout d’abord il y a une question de géo. Si record il devait y avoir en Sicile ce ne serait pas à Syracuse mais dans la zone intérieure réputée plus chaude en gros un triangle Catane Enna et Raguse.
        2/ des stations enregistrent en temps réel les températures et même dans une zone un peu éloigne de Syracuse aucune température de ce type n’a été enregistrée. Pire sur l’ensemble des stations de Sicile, ni le jour du record ni la veille ni le lendemain une température supérieure à 44,4 degrés n’a été enregistré et la grosse valeur a été trouvée sur la zone aéroportuaire de Catane habituellement chaude sur laquelle on a un bel historique.
        https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/16459/aout/2021/catania-sigonella.html
        d’ailleurs sur Syracuse pas plus de 38,5 n’ont été enregistrés.
        3/ le record douteux a été enregistré par un obscur organisme agricole et non l’organisme météo Italien et fait l’objet d’une “analyse”par l’organisation météo mondiale https://public.wmo.int/en/media/news/mediterranean-gripped-extreme-heat-new-reported-temperature-record.

      • Et ici au Brésil ou je vis, les hivers sont chaque année plus froid, il y a peu il neigeait abondamment dans les états du sud (Paraná, Santa Catarina, Rio Grande do Sul), et çà, par exemple, personne n’en parle car cela ne va pas dans le sens des affirmations du GIEC si pleines de certitudes …

        • Bonjour,
          Merci de cette information.
          Comme quoi, la propagande des réchauffistes est sans limite et bat son plein. Avez vous les mêmes campagnes de désinformations au Brésil ?
          Bien cordialement.

        • Je penses que vous voyez mal les.choses. les Experts, scientifiques et autres, expliquent la même.chose depusi au moins les années 1970, (Lire, entre autre, l’enquête de Nathanniel rich : Perdre la terre) que le climat général c’est pas ils fait plus chaud.et plus sec partout, mais: quand il y a des inondations d’un côté, c’est qu’il fait tes chaud de l’autre. Idem avec les vagues de froid etc. Ça, c’est tes bien expliqué depuis longtemps. Voir très longtemps. De même que l’effet du CO2 sur le climat, c’est connue depuis le 18ieme. Et tes bien expliqué et prouvé depuis, par pas mal de scientifiques. Bien avant le GIEC!
          FREDZONE: Cette femme a prévu le changement climatique en 1856.
          https://www.fredzone.org/cette-femme-a-prevu-le-changement-climatique-en-1856-6585#utm_source=feed&utm_medium=feed&utm_campaign=feed

          Après ça arrange Beaucoup de gens de ne pas voir la réalité. C’est tellement emmerdant de devoir revoir à la baisse tout nos excès…

          • Bonjour,
            Il faut avouer que les médias ne relèvent que les températures qui montrent une hausse mais jamais l’inverse. Il y a bien de la désinformation des agences de presse de façon générale. De cette manière, ils laissent planer l’idée que ce type de températures est uniforme sur terre. Ce qui est entièrement faux.
            A ce jour, l’effet de serre terrestre n’est toujours pas démontré. Il vous sera difficile de me le faire accepter sans une réelle démonstration et surtout expérimentation.
            Donc selon vous, il fait chaud (Canicules ou vagues de chaleur), il fait froid (Vagues de froid), il pleut (Des orages, des éclairs, des trombes d’eau, une pluie fine…), il y a des inondations, il y a des avalanches puis la terre tremble… C’est un signe du réchauffement climatique anthropogénique en lien avec le CO_2. Je dirai plutôt que c’est de la météo… Par contre pour le tremblement de terre, je laisse l’explication à un nommé Hollande.
            En 1969, selon un certain Paul Ehrlich, nous devions tous être conscients que nous allions disparaître dans un nuage de vapeur bleue dès 1989. Vous pouvez le vérifier dans le New York Times de l’époque. Permettez-moi de ne pas souscrire à votre argumentation des années 1970 car vos soi-disant experts et scientifiques parlaient d’un début d’ère glaciaire dans ces années-là.
            Je vous invite aussi à lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pr%C3%A9dictions_de_la_fin_du_monde. Vous verrez, ils étaient nombreux à prédire la fin du monde… On attend encore.
            Concernant le romancier que vous citez, je n’ai pas lu le livre et je ne le jurerai pas. S’il est convaincu. Personnellement Non!
            En 1856, Eunice Foote a fait une expérience. J’en prends acte. Je ne connais pas les conditions de ces tests et je ne peux pas en parler.
            Toutefois, en 1909 de mémoire, un nommé Robert Wood a fait une expérimentation parfaitement reproductible. Grâce à une série d’expériences contrôlées, il démontre que l’effet de réchauffement dans une vraie serre n’est pas dû au rayonnement infrarouge à ondes longues piégé à l’intérieur de la serre, mais au blocage du transfert de chaleur par convection avec l’environnement. Cette expérience démontre parfaitement le contraire d’Eunice foote.
            Comment voulez-vous que 4 molécules de CO_2 puissent réchauffer 9996 autres molécules?
            Dire que cela arrange les uns et les autres de refuser votre réalité, je trouve que vous manquez d’objectivité.
            Bien cordialement.

    • Bonjour,
      Le record de Syracuse est douteux.
      1/ tout d’abord il y a une question de géo. Si record il devait y avoir en Sicile ce ne serait pas à Syracuse mais dans la zone intérieure réputée plus chaude en gros un triangle Catane Enna et Raguse.
      2/ des stations enregistrent en temps réel les températures et même dans une zone un peu éloigne de Syracuse aucune température de ce type n’a été enregistrée. Pire sur l’ensemble des stations de Sicile, ni le jour du record ni la veille ni le lendemain une température supérieure à 44,4 degrés n’a été enregistré et la grosse valeur a été trouvée sur la zone aéroportuaire de Catane habituellement chaude sur laquelle on a un bel historique.
      https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/16459/aout/2021/catania-sigonella.html
      d’ailleurs sur Syracuse pas plus de 38,5 n’ont été enregistrés.
      3/ le record douteux a été enregistré par un obscur organisme agricole et non l’organisme météo Italien et fait l’objet d’une “analyse”par l’organisation météo mondiale https://public.wmo.int/en/media/news/mediterranean-gripped-extreme-heat-new-reported-temperature-record.
      Mais peu importe les médias relaient l’infox.

        • Bonjour,
          La propagande réchauffiste n’a pas de limite. Si on s’en tient au site de Roy Spencer au travers du site “Science Climat énergie” tirés des données de Roy Spencer, l’écart de température est de +0.31°C environ par rapport en l’an dernier. Juillet 2020 (0.44°C)
          La propagande peut toujours mentir, elle ne sera jamais vérité.
          https://www.science-climat-energie.be/2020/08/07/temperature-moyenne-globale-pour-juillet-2020/
          https://www.science-climat-energie.be/2021/08/06/temperature-moyenne-globale-et-etendue-de-la-glace-arctique-actualisation-juillet-2021/
          Bien cordialement.

          • Je suis toujours abasourdi de voir faire référence à des moyennes de température, à des “écarts” de température, quelle signification peuvent avoir ces valeurs ? J’ai appris lors de mes études en thermodynamique, à ce qui était la faculté des sciences d’Orsay, que la température était une grandeur non mesurable, i.e. on ne peut ni additionner des températures, ni les multiplier (enfin, on peut, bien sûr, mais celà n’a aucune signification physique), or une moyenne se calcule par additions successives et division par un scalaire !
            Les températures sont-elles mesurées dans les mêmes conditions (météorologiques : couverture nuageuse, vitesse du vent, heure, configuration astrale, etc.) ? Quelle peut bien être la signification physique de la moyenne de températures entre une température prise à un instant t à un endroit déterminé du désert du Sahara et celle prise ( au même instant ???) en Sibérie orientale ? Quelle signification peut avoir la moyenne de température terrestre ???
            Des comparaisons de courbes de température peuvent avoir un certain intérêt, à condition de préciser les conditions de prélèvement, mais les moyennes ??? Et pourtant, tous les medias et les rapports dits “scientifiques” se réfèrent à ce non-sens scientifique !
            Qu’en pensez-vous ?

  2. Concernant les derniers événements en Allemagne (inondations) et en Grèce (incendies), deux brèves remarques d’un néophyte en écoutant et regardant France-Info (vous savez la radio d’Etat, là où “tout est plus faux”) :
    – de nombreuses maisons inondées en Allemagne étaient construites dans l’ancien lit d’un cours d’eau, là où la catastrophe serait passée totalement inaperçue il y a cent ans ;
    – de l’avis même d’un spécialiste “réchauffiste” la stratégie de lutte contre les incendies en Grèce a été catastrophique, en donnant la priorité à la protection des maisons à l’attaque du feu à sa source, sans parler du manque d’hommes et de moyens consécutifs à la crise économique !

    Ah, au fait, les incendies seraient la conséquence ou l’une des causes du réchauffement (cf. Ia poule et l’œuf… ou le CO2 et la température) ?

    Merci de vos lumières !

    • De nombreuses maisons inondées ….. qui a dit cette phrase ?
      Merci d’avance pour l’info , si ce n’était pas tragique ce serait cocasse !

  3. Lisez la suite de la phrase et peut-être comprendrez-vous : ne pas sortir les expressions de leur ensemble, svp !
    Sinon, il s’agissait d’un reportage filmé où l’erreur humaine récente (et non la fureur “climatique”, selon la ligne globale soutenue par le média en question ) apparaissait dans tout son aspect “tragique”, comme vous le dites si bien, avec l’ironie en moins !

  4. Désolé, aucun souvenir précis : des informations du soir !
    Je me souviens que l’image ne correspondait pas du tout avec l’explication “climatique”, et que cela m’a frappé.
    Le village est Altenahr dans le Palatin, et il s’agissait du lit majeur de la rivière Ahr, entièrement bétonné, avec la construction d’un lotissement par-dessus qui a été complètement submergé.

  5. Des chercheurs de la Société astronomique Royale Britannique ont présenté lors d’un recent colloque une etude selon laquelle l’activité solaire allait connaitre une besse rapide et sévére lors des prochaines decennies.Selon l’etude cette diminution pourrait conduire a un minimum tel que celui observé aux 17eme et 18 eme siecle ,le minimum de Maunder.Cette période appelée “Petit age glaciére”qui fut marquée par de grand froid en Europe avec des températures inférieures de 2° c a celles actuelles.Faut- il craindre ce petit age glaciére d’ici 2030 ? La chaine meteo fait le point precis sur ce sujet mais le considere comme probable.
    Cela aurait pour consequence de révéler enfin l’imposture du co2 anthropique dans la variabilité constaté du climat .

  6. Entendu hier au journal de France Inter, le record de juillet 2021 a dépassé le précédent record de 2016 de 0,01 degré. Les spécialistes apprécieront…

    • Bonjour,
      Il semble que la propagande essaye d’aller encore plus fort. De toute évidence, l’Agence Fausse Presse française a mélangé volontairement les séries de mesures car si on regarde les données de Roy Spencer, nous en serions qu’à 0.31°C au lieu de 0.43°C en 2020.
      Bien cordialement.

      • Effectivement, la propagande fait rage. Et Méteo France n’est pas en reste, participant même aux “travaux” du GIEC. Voici ce qu’elle annonçait au début du mois de mai:

        https://www.leprogres.fr/environnement/2021/05/02/un-debut-d-ete-chaud-et-sec-s-annonce-selon-meteo-france

        Voilà qui laisse rêveur, après l’été que l’on vient de passer.
        Mais si ils étaient sincères, cela voudrait dire qu’ils sont infichus de faire des prévisions fiables à seulement 3 mois, même avec leur nouveau supercalculateur.
        Alors prétendre nous prédire ce qui va se passer dans 20 ou 30 ans…

        • Meteo France s’est expliqué sur le sujet. En gros, ils ont des modèles (ah que ne ferait-on pas sans ces modèles mathématiques), et 50% des résultats ont donné un été plus chaud et sec que la “normale”, 40% inchangé et 10% un été plus froid. Ils ont donc choisi la meilleure tendance donnée par la boule de cristal.

          On jetterait 1D20 qu’on ne ferait pas mieux.

          • Certes, mais comme leurs modèles sont orientés dans le sens de la propagande, ils ne les réviseront pas. L’essentiel est de continuer à entretenir la psychose réchauffiste.
            Et si ça ne se réalise pas, c’est à cause du DEREGLEMENT climatique…

            Ils vont peut-être bientôt invoquer la colère des dieux…

  7. Je penses que vous voyez mal les choses. les Experts, scientifiques et autres, expliquent la même chose depuis au moins les années 1970, (Lire, entre autre, l’enquête de Nathanniel rich : Perdre la terre) que le climat général c’est pas: ils fait plus chaud et plus sec partout, mais: Quand il y a des inondations d’un côté, c’est qu’il fait très chaud de l’autre. Idem avec les vagues de froid etc. Ça, c’est très bien expliqué depuis longtemps. Voir très longtemps. De même que l’effet du CO2 sur le climat, c’est connue depuis le 18ieme. Et tes bien expliqué et prouvé depuis, par pas mal de scientifiques. Bien avant le GIEC!
    FREDZONE: Cette femme a prévu le changement climatique en 1856.
    https://www.fredzone.org/cette-femme-a-prevu-le-changement-climatique-en-1856-6585#utm_source=feed&utm_medium=feed&utm_campaign=feed

    Après ça arrange Beaucoup de gens de ne pas voir la réalité. C’est tellement emmerdant de devoir revoir à la baisse tout nos excès…

    De plus le GIEC, mais surtout les experts comme James Hansen avaient annoncé dans les années 1970, ce qu’il adviendrait au fur et à mesure. Les évènements corroborent au fur et à mesure la réalité de la situation. Avec même, malheureusement, quelques années d’avance sur les projections. C’est ce qui arrive quand les outils et études s’affinent.
    C’était bien dans autour des années 2050 que la réalité nous rattraperait. Après chacun interprète les données comme ça l’agence, au sein des citoyens lambda sans aucune formation…
    Et vous parlez tous du déréglement climatique. Que ce soit la populace ou les dirigeants. Mais ce n’est que le symptôme de toutes nos merdes. Y a bien d’autres problémes. Pollutions des eaux douces. Des mers. De l’air. De la nourriture (chimiques la nourriture). Des sols complètement défoncés et pollués. De la diminution importante de la qualité nutritive de ce que nous faisons pousser à l’aide de produit que personne n’oserai mètre dans sa bouche! Etc etc
    Et pour en revenir au déréglement, pas besoin d’aller aux states pour en avoir la preuve. Allez tous vérifier l’état de nos glaciers en France. Ceux la même qui produisent certains de nos cours d’eaux. Qui eux même refroidissement un certain nombre de nos vielles centrales nucléaires…
    La liste est tellement longue de tout ce que nous faisons mal et de mal! Y a que des gens aveuglés par leurs petits biens matériels inutiles qui ne veulent pas voir!
    Pour l’état des ressources de matières premières. Déjà en 1949 il y a eu un livre sur le sujet: planète au pillage.
    Et Bein avant cela, tout au long de l’histoire, des gens plus intelligent que nous avaient bien compris le problème.
    Et aucune, Absolument aucune civilisations du passé n’a tenue. Même les plus avancées que nous sur différents plans. Comme les Grecs ou les romains. Et aucune n’est allés aussi loin et haut que la nôtre. La chute va faire plus que mal. C’est pas de quelques dizaines de milliers ou même millions d’individus q
    Dont nous parlons. Mais plusieurs milliards. Et le tout interconnectés.

  8. La science du climat au XVIIIème siècle, ciel !
    Déjà qu’au XXème !
    Sinon, vous avez de très bons articles d’autres “experts” dont vous semblez friand qui pourront “tempérer” votre (respectable) avis concernant la relation complexe CO2-Températures, par exemple :
    https://www.climato-realistes.fr/la-temperature-moyenne-globale-est-en-train-de-chuter/
    https://www.climato-realistes.fr/publication-pascal-richet-co2-precede-temperature/
    https://www.climato-realistes.fr/les-modeles-climatiques-surestiment-le-role-des-gaz-a-effet-de-serre-dans-le-rechauffement-climatique/ etc.
    Bon, tout simplement pour dire que, non, décidément “la science n’a pas parlé” (ce qu’on voudrait nous faire croire de manière autoritaire et dogmatique).
    Le seul “consensus” acceptable en science serait une unanimité de TOUS les savants, et on en est loin…
    La science n’est pas “démocratique”, elle ne se décrète pas par vote de la majorité, ce qui constituerait une aberration du GIEC comme prétendu organisme scientifique, mais qui est totalement en accord avec sa dimension politique, et trahit justement cette essence politique (sans qu’il semble étonnamment s’en rendre compte, ni ses suppôts avec lui)…
    Ceci dit, je vous souhaite une très bonne journée climato-studieuse.

    • Sans compter que l’acronyme G.I.E.C. (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) est une forgerie digne des ouvrages de G Orwell. Le GIEC est une prétendue traduction française du nom américain (issu de l’ONU) I.P.C.C. qui est l’acronyme de Intergovernmental Panel on Climate Change traduisible par Groupement Intergouvernemental sur le Changement Climatique ! Il n’est pas fait référence à des experts dans le sigle original américain. Le diable se cache dans le détail, le mensonge aussi, il ne s’agit pas moins que d’un instrument supplémentaire de la persuasion clandestine ( voir V. Tchakhotine, V. Packard, Edward Bernays, etc. ). Le GIEC est un groupement de hauts fonctionnaires internationaux et non un groupe d’experts ! Ceux-là se contentent de faire appel à des “experts” et de publier leurs rapports plus ou moins expurgés quand ils vont dans le sens qui leur convient !

  9. Bonsoir Benoît,
    C’est toujours un plaisir de lire votre prose qui est tellement plus rationnelle que les prévisions utopiques du Giec (qui ne se réalisent jamais). Un peu comme Météo France qui prédisait un été 2021 chaud et sec en France, alors que ce fût tout le contraire. Laissons faire l’incertitude…
    Bien à vous

  10. Et une critique du GIEC de plus. Je suis frappé par l’abondance des critiques du (des) rapport(s) du GIEC face à l’absence de mécanisme alternatif. Dans mon domaine à l’interface chimie-physique-biologie, il faut un minimum de respect de la logique. Les travaux du GIEC sont fondés sur une vérité acquise qui n’est pourtant dérivée que d’hypothèses, de spéculations, de calculs et de conclusions assorties de doutes (probabilités) importants. Vu les dimensions de la Terre et la complexité des phénomènes géophysiques et climatiques qui s’y passent on ne peut que constater les effets en spéculant sur les causes comme pour l’origine de la vie par exemple.
    Que se passe-t-il si on introduit un peu de logique sur certains points qui semblent en manquer et qui méritent d’être discuté de manière contradictoire?
    J’ai noté dans une analyse du dernier rapport du GIEC la remarque suivante :
    « Les cinq premiers rapports d’évaluation du GIEC depuis 1990 ont accumulé les preuves d’un système climatique en réchauffement en raison des émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Le rapport de 1990 affirmait déjà très clairement que les émissions liées aux activités humaines allaient se traduire par un réchauffement de surface, entre 0.3°C et 0.1°C/décade selon les scénarios d’émissions. Pour rappel, la citation ci-dessous tirée du premier rapport, publié il y a plus de 30 ans :

    « Nous sommes certains de ce qui suit :
    • Il y a un effet de serre naturel qui garde déjà la Terre plus chaude qu’elle ne le serait autrement.
    • Les émissions résultant des activités humaines augmentent substantiellement les concentrations des gaz à effet de serre (C02, CH4, N2O, CFC). Ces augmentations accentueront l’effet de serre, avec pour résultat de provoquer un réchauffement additionnel à la surface de la Terre. Le principal gaz à effet de serre, la vapeur d’eau, augmentera en réponse au réchauffement global et l’amplifiera encore davantage. »

    L’eau a disparu en cours de route ! Pourquoi ? Dominante, serait-elle devenue gênante ?
    1) Si le forçage est dû aux gaz autres que l’eau, que dire de l’augmentation à long terme de la température moyenne globale de 2 à 4 °C attribuée à un accroissement de l’effet de serre dû à quelques dizaines ou centaines de parties par million de leurs concentrations dans l’atmosphère quand cette atmosphère (1 million) est dite à l’origine d’un surcroît de température de 33°C en raison du même phénomène. Moi j’y vois logiquement un problème d’ordre de grandeur mais quelqu’un a peut-être une autre vision logique ?

    2) Le GIEC comme ses opposants ne tient pas compte des effets thermodynamiques des glaces qui disparaissent. La thermodynamique est une science compliquée mais voyons plus simple.
    La Terre est comme un verre d’eau du robinet. L’environnement du verre d’eau (comparable à l’atmosphère) chauffe l’eau (l’océan) et le verre pour mettre les deux à la température de l’environnement. Mettons des glaçons dans l’eau (les glaces du Globe). Les glaçons vont fondre pour amener progressivement la température de l’eau et du verre à 0°C, valeur qui sera maintenue tant qu’il y aura suffisamment de glace dans le verre. Lorsque les glaçons auront disparu la température de l’eau rejoindra celle de son environnement (le futur). Ce sont des résultats certains car obéissant aux lois universelles de la physique démontrables expérimentalement. Logiquement, l’évolution doit être la même au niveau de la Terre en prenant toutefois en compte les actions de l’évaporation, de la formation des nuages, de la pluie et des échanges thermiques de la haute atmosphère. Malheureusement, à l’échelle de la Terre, les phénomènes se produisent loin de l’équilibre et les échanges de chaleur entre glaces-eaux-vapeur et atmosphère sont lents et donnent lieu aux perturbations climatiques nécessaires pour tendre vers l’équilibre (agitation de l’eau dans le verre). Les glaçons fondent alors plus vite sous le Soleil qu’à l’ombre. En d’autres termes, plus la chaleur anthropique chauffera l’atmosphère, plus ces perturbations s’amplifieront en énergie et en fréquence et plus les glaces disparaîtront, tout cela pour tenter d’absorber l’excès d’énergie calorifique (tout chauffe, même les mammifères). Logiquement, ce mécanisme doit tendre à limiter les variations positives de température de l’atmosphère. C’est basique et simpliste mais pas contraire à la thermodynamique et aux observations actuelles.

    3) La logique voudrait que le GIEC prenne en compte les effets d’échanges thermiques par conduction au lieu de s’en tenir au seul forçage radiatif. Il faut briser par la contradiction, et pas par la seule critique, l’omerta à laquelle s’oppose la contestation de ce qui n’est qu’un consensus.

    A voir la disparition croissante des glaces et des phénomènes climatiques, il serait peut-être temps d’approfondir ce mécanisme alternatif. Pour en savoir plus, consulter les articles aux liens suivants et apporter y la contradiction car c’est d’elle que peut venir le progrès, pas d’un dogme.
    https://www.essoar.org/doi/10.1002/essoar.10506806.1 et https://doi.org/10.1002/essoar.10507521.1

  11. Aaaaah… Si seulement les Jancovici et autres hippies attardés forcenés de la décarbonation et de l’alarmisme climatique pouvaient s’acculturer de sources scientifiques et non pas de débats dans lesquels leurs opinions rigides se complaisent…

    • Jancovici n’est pas un hippie, c’est un ingénieur tombé dans le travers commun de sa formation généraliste. Il s’imagine, du haut de son statut de polytechnicien, être apte a vulgariser des travaux scientifiques. Il est à des années lumières d’en avoir les compétences et c’est tout le problème. S’il prenait le temps de bosser vraiment les sujets qu’il se croit apte a vulgariser, il arriverait aux mêmes conclusions que Benoît Rittaud. Aurait-il l’honnêteté de le reconnaître ? c’est une autre question.

  12. J’ai écrit ce que je crois avoir perçu, ce dont j’ai cherché longtemps, la réel raison d’être du GIEC. C’est à partir de faits réels auquel sont ajouté des déductions, qui me semblent assez évidente, pour visualiser la dynamique des interactions de ces faits. Mon propos ne parle de pas de complot, même s’il peut y avoir apparence de complot, je laisse les complots à Qanon et Cie, mais j’aime parler plutôt de collusions de hauts niveaux. Alors voici une tentative sur la réel raison d’être du GIEC.

    Le GIEC est une création de la droite américaine et anglaise (Reagan et Thatcher), mais ses actions sont apparentées à celles de la gauche. Ce paradoxe ne s’explique pas facilement. Surtout quand des présidents américains tel Donald Trump qui a menacé pendant la pandémie de couper le financement de l’OMS, il est supposé être climato-sceptique, alors pourquoi ne pas avoir coupé les vivres au GIEC?
    Les USA sont une ou même la nation ayant le plus d’agences gouvernementales pour leur sécurité, des agences tels le FBI, la CIA, la NSA et peut-être d’autre plus secrète…! Ces agences ont des tendances à la paranoïa et font des actes aux limites du légal et au-delà de l’éthique ce qui ne semble pas leur poser aucun problème, au nom de la sécurité nationale. Ces agences sont le seul point en commun de tous les présidents américains, qui peuvent avertir les gouvernements aussi bien les Démocrates que les Républicains sur les menaces potentiels et avoir leur écoute. De plus ces agences opèrent dans le secret et presque dans la clandestinité, et donc très peu de gens sont au courant de leurs actions réelles, même au gouvernement.

    D’où ce qui m’apparait le plus plausible, c’est qu’après les crises du pétrole en 1970 et 1973 les tensions incessantes entre les USA et leurs alliés et le monde arabe (Détenteur, à ce moment-là, des plus grandes réserves de pétrole au monde) ont conduit les agences américaines à penser à une stratégie pour réduire la dépendance des USA et de leurs alliés du pétrole importé. La découverte de source de pétrole chez eux ou chez leurs alliés serrait la solution la plus simple. Donc des découvertes de pétrole dans les sols marins tel le Gulf du Mexique, la mer du Nord et au large de Terre-Neuve, ont comblé leur vœux un certain temps. Voyant que la dépendance pétrolière ne serait pas résolue à long terme, une idée folle émergea. Après la peur du climat froid dans les années 70 qui eut un certain impact dans le public. Le climat semblant se réchauffer dans les années 80 et une redécouverte fortuite d’une théorie que le CO2 pourrait faire grimper la température. Le CO2 seul ne peut pas régler la dépendance du pétrole mais le CO2 anthropique, lui, le pourrait. Alors qui voit facilement l’homme coupable des maux de l’environnement, sinon des écologistes et de plus s’ils travaillaient pour une organisation environnementale de l’ONU, dont le principal bailleur de fonds est les USA. Donc d’après moi la fondation du GIEC en 1988 par des politiciens de droite est l’instrument trouvé pour éliminer la dépendance au pétrole des USA et de ses alliés sans avoir de conflit ouvert avec les pays arabes.

    Pour bâtir le GIEC il fallait de la crédibilité scientifique alors rien de mieux que le patron de la plus prestigieuse organisation scientifique au monde, la NASA ce cher M. James Hansen qui a choisi une journée caniculaire pour parler de réchauffement. Rajouter par après le doc es-science Michal Mann et sa célèbre courbe graphique des températures en crosse de hockey, et le style scientifique que prendrait le GIEC était tout trouvé. Mais il restait à dénicher un instrument de propagande. Une des deux agences qui devait former le GIEC devait être un groupe idéologiste. L’organisme environnementale de l’ONU qui a joint le GIEC est devenu le moteur du sauver la planète, du catastrophisme, de tous les maux de l’environnement inclus dans le climat et finalement la nouvelle ère sociale incluant la décroissance et la fin du capitalisme. Si juste l’OMM (Organisation de la Météorologie Mondiale) avait joint le GIEC jamais la popularité de la cause climatique ne serait devenue aussi grande. Mais l’OMM donnait par contre une crédibilité scientifique au GIEC.

    Le pétrole de schistes et les sables bitumineux ont un peu ralenti la course au climat et même Biden le nouveau président américain parle de diminuer le NH4 pour atteindre ses objectifs de réduire les GES mais augmente la production de pétrole du Golfe du Mexique, parce qu’il n’est pas obligé dans acheter ailleurs et donc la réduction du CO2 n’est plus important. Peut-être que l’inefficacité des énergies intermittentes, l’hiver dernier pendant la vague de froid au Texas, a convainque Biden de trouver d’autre GES que le CO2 du pétrole.

    Et je n’ai rien contre l’américain moyen mais leurs trop grandes entreprises comme la GAFFA, leurs agences de sécurité, leur système électoral biparti plus les grands électeurs et leur crédo du capitalisme sauvage, tout cela me fatigue à la longue.

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