Lettre d’information sur le climat n°13

Par Jean-claude PONT (jean-claude.pont@bluewin.ch)

Aux personnes intéressées par les affaires du climat

« Confessions d’un climatologue : l’hypothèse du réchauffement climatique est une hypothèse non prouvée ».

Un livre de MototakaNakamura[1]

« Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique. » (Marcel Leroux[2], Fusion, nº 95, mars-avril 2003)

« Aujourd’hui la température moyenne de Rome est de 15,7°, soit 5,4° au-dessus de la moyenne de Genève. Rome est-elle en ébullition ? Est-elle une étuve ? Rien de cela. Il fait bon y vivre. » (Blog Hommes Libres, 21 octobre 2019. Internet)

« Permettez-moi de dire sans ambiguïté que je suis pour la conservation de l’environnement, contrairement à ce que certains pourraient penser de moi. Je soutiens l’idée de réduire la consommation de pétrole/gaz/charbon, basée sur le simple fait qu’il y a des limites à ces ressources (à moins que le taux de production soit supérieur au taux de consommation) et aussi sur le fait qu’il y a des problèmes de santé humaine causés par l’utilisation de ces ressources. »[3]


Sommaire

Première partie : Généralités sur MototakaNakamura et sur son livre

Deuxième partie : Extraits du livre de Nakamura

Deux obstacles théoriques majeurs à la prédiction de l’évolution du climat :

1. Sensibilité aux conditions initiales. Systèmes non linéaires

2. Les modèles

Des facteurs contrariant la prédiction

1. Simplifications grossières

2. Aspects négligés

Trois thèmes centraux dans le débat climatologique

1. Les nuages: « Le cauchemar des climatologues »

2. Océans

3. Température

Troisième partie  : Extrait du rapport AR5 du GIEC (2013)

« Incertitudes clés dans l’observation des changements du système climatique »

« Incertitudes clés sur les moteurs du changement climatique »

« Incertitudes clés sur la compréhension du système climatique et ses changements récents »

« Incertitudes clés dans les projections du changement climatique global et régional »

Quatrième partie : l’affaire Suzette Sandoz

Cinquième partie : de quelques considérations générales sur la pensée scientifique

Sixième partie : Climato-scepticisme et Mouvements écologiques classiques.

Convergences vs Divergences sur les affaires du climat

Septième partie : MototakaNakamura, climatologue


Première partie : Généralités sur MototakaNakamura et sur son livre

MototakaNakamura est un climatologue de réputation internationale. Il a consacré sa vie à ce qu’on peut appeler la dynamique climatique, un chapitre central de la climatologie. La richesse de sa bibliographie et sa spécificité[4], avec une grande majorité d’articles publiés dans des revues à comité de lecture, témoigne pour la compétence de son auteur. Le plaidoyer qu’il nous propose ici est accablant pour la climatologie officielle et pour les thèses de l’obédience giécienne. Il vient s’ajouter à des centaines de plaidoyers semblables, émanant de chercheursde premier plan. Après ça, comment oser parler de consensus des scientifiques ?

Au début de son ouvrage Nakamura écrit : (p. 1) « Au fur et à mesure que j’avançais dans mon étude du système climatique et de la façon dont il est représenté par les modèles de simulation climatique, mon inquiétude sérieuse au sujet du réchauffement climatique s’est progressivement transformée en scepticisme quant à l’hypothèse du réchauffement planétaire (…). » Ces quelques lignes m’ont rappelé ma propre évolution dans l’étude des thèses climatologiques d’aujourd’hui, comme je l’ai précisé au commencement de mon livre.

L’ouvrage de Nakamura offre l’opportunité rare d’entendre un climatologue de premier plan expliquer en termes simples les raisons scientifiques de sa conviction climato-sceptique. Des convictions qui sont aussi les nôtres et qui sont partagées par des dizaines de milliers de scientifiques de par le monde. Qu’il existerait un consensus des scientifiques en faveur des thèses défendues et propagées par le GIEC est un mensonge inventé par les milieux de la climatologie officielle dans le but d’accréditer leurs thèses[5].

Dans son ouvrage, Nakamura passe en revue les éléments qui constituent la colonne vertébrale de l’ensemble de la démarche conduite en vue de prédictions relatives à l’évolution du climat : température du globe, nuages de basse altitude, niveau des mers et des océans, mouvement des glaciers, etc. Dans chaque cas il montre que les particularités et les complexités du système climatique empêchent toute prédiction sérieuse quant à son évolution.

Dans la troisième partie de cette Lettre 13, je présenterai des textes du GIEC lui-même[6]– c’est-à-dire la plus haute instance de la climatologie officielle –qui confirment, voire amplifient, les propos désillusionnés de Nakamura, pour ce qui concerne les possibilités de prédiction en matière d’évolution du climat. De ces réserves considérables, pour ne pas dire rédhibitoires, pas un mot dans la littérature des milieux climatologiques ! Selon une règle tacite et canonisée, qui consiste à taire ce qui ne va pas dans le sens de la doctrine.

Deuxième Partie : Extraits du livre de Nakamura

Deux obstacles théoriques majeurs à la prédiction de l’évolution du climat

1. Sensibilité aux conditions initiales. Systèmes non linéaires

Parmi les éléments qui font obstacle à la possibilité de prédire l’évolution du climat, on doit citer en premier lieu un phénomène mathématique, aujourd’hui bien connu. Il se manifeste souvent lorsque les systèmes traduisant en équations la réalité analysée sont « affligés » de ce que l’on appelle la « sensibilité aux conditions initiales ». En termes non techniques, des erreurs de mesures (qui sont inévitables)aussi petites soient-elles rendent l’évolution du système impossible à prédire.

Même son de cloche dans la doctrine officielle du GIEC dans son troisième rapport de 2001 (AR3, Chapitre 14, Section 14.2.2.2.) : « Dans la recherche sur le climat et la modélisation, nous devrions reconnaître qu’il s’agit d’un système chaotique couplé non linéaire,et donc que la prévision à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »[7]

On peut difficilement être plus clair ! Toute l’histoire aurait pu, aurait dû, s’arrêter sur cette simple déclaration. Qu’on l’ait soigneusement cachée laisse songeur !

Nakamura confirme en termes à peine différents :

(p. 11) « Je tiens à souligner un fait simple : il est impossible de prédire correctement même le sens ou la direction du changement d’un système lorsque l’outil de prédiction n’a pas de représentation de processus non-linéaires importants et/ou les déforme grossièrement, les rétroactions en particulier, qui sont présentes dans le système réel. »

(p.28) « Les valeurs de paramètres censés représenter de nombreux processus complexes sont maintenues constantes ; donc de nombreux processus non linéaires dans le système climatique réel sont, dans ces modèles, ou absents ou grossièrement déformés. »

2. Les modèles

En bref, un modèle est une représentation abstraite d’un morceau de réalité. L’évolution de ce morceau sera simulée par un ordinateur. Par la force des choses, on choisit dans cette réalité ce qui semble la caractériser le mieux, on estime les valeurs pour ce qui n’est pas mesurable et on écarte le reste.

Michel Magny écrivait[8] : « Les modèles ont de grandes difficultés à évaluer certaines variables comme les nuages ou l’océan profond. Dans l’hypothèse d’un doublement de la concentration de CO2, le réchauffement prévu par les modèles s’inscrit dans une fourchette allant de 1,9 à 5,2 °C. Les deux valeurs extrêmes ont été obtenues par le même modèle, uniquement en le faisant travailler avec une représentation différente des nuages. »

(p. 22) « Voici un fait important : les modèles de simulation climatique ne peuvent pas calculer les mouvements verticaux et ne diagnostiquent qu’une infime partie des mouvements verticaux à partir des changements de l’état de l’atmosphère à grande échelle qui est calculé par les modèles. »

(p. 25) « Ainsi, reproduire de façon raisonnablement réaliste les profils verticaux observés de la vapeur d’eau atmosphérique est une tâche insurmontable pour tous les modèles climatiques ; c’est-à-dire que ces modèles ne sont pas capables de simuler les profils de forçage radiatif vertical avec une précision raisonnable. »

(p. 28)« Le message à retenir de la discussion ci-dessus est le suivant :Tous les modèles de simulation climatique, même ceux qui ont le meilleur schéma de représentation paramétrique des mouvements convectifs et des nuages, souffrent d’un très grand degré d’arbitraire dans la représentation des processus qui déterminent la vapeur d’eau atmosphérique et la distribution des nuages. (…). Il n’y a aucune raison de croire leurs prévisions ou prédictions. »

(p. 29) « Il est délirant de croire que des modèles de simulation dépourvus de processus non linéaires importants dans le système climatique réel pourraient prédire correctement le sens ou la direction du changement climatique. »

Des facteurs contrariant la prédiction

1. Simplifications grossières

La complexité des phénomènes envisagés implique des simplifications. Il ne faut pourtant pas que ces simplifications conduisent à des erreurs supérieures aux grandeurs à mesurer.

(p. 6) « Il y a dans les modèles de prévision climatique bien d’autres simplifications grossières qui sont très vraisemblablement fatales et rendent impossible une prévision climatique ayant quelque sens. L’une de ces simplifications est, par exemple, l’absence totale de représentation pertinente des changements dans ces aérosols qui agissent comme noyaux de condensation des nuages. »

2. Aspects négligés

Soit parce que le chercheur les ignore soit par impossibilité de les modéliser, il est obligé de négliger des aspects de la réalité, qui n’interviendront de ce fait pas dans la prédiction envisagée.

(p. 12) « J’ai observé que beaucoup de ces chercheurs en climatologie qui croient fermement à l’hypothèse du réchauffement climatique conçoivent le système climatique d’une manière grotesquement simplifiée (…) ; ils négligent complètement la dynamique géophysique des fluides, facteur extrêmement important et puissant de la préservation du climat et de la génération de ses variations et changements. »

(p. 13) « Le problème le plus évident et le plus flagrant est le traitement de l’énergie solaire entrante – elle est traitée comme une constante, c’est-à-dire comme une “quantité qui ne change jamais”. Il ne devrait pas être nécessaire qu’un expert explique à quel point c’est absurde si l’utilisation du modèle a pour but la “prévision du climat”. Cela ne fait que quelques décennies que nous avons la capacité de mesurer avec précision l’énergie solaire incidente. »

Trois thèmes centraux dans le débat climatologique

1. Les nuages: « Le cauchemar des climatologues »[9]

Les nuages de basse altitude jouent un rôle central sur l’évolution du climat. Comment introduire dans les calculs leur aspect éphémère ?

(p. 27) « Les représentations ad hoc des nuages dans les modèles climatiques peuvent être la plus grande source d’incertitude dans les prévisions climatiques. Un fait profond est qu’un très petit changement dans les caractéristiques globales des nuages, si petit qu’il ne peut être mesuré avec précision avec les dispositifs d’observation actuellement disponibles, suffit à compenser complètement l’effet de réchauffement du doublement du dioxyde de carbone atmosphérique. (…). Une représentation raisonnablement précise des nuages est l’une des tâches les plus difficiles et les plus importantes des simulations climatiques. La simulation précise des nuages est tout simplement impossible dans les modèles climatiques, car elle nécessiterait des calculs de processus à des échelles bien inférieures à 1 mm ».

(p. 28) « Le message à retenir de la discussion ci-dessus est le suivant : Tous les modèles de simulation climatique, même ceux qui ont le meilleur schéma de représentation paramétrique des mouvements convectifs et des nuages, souffrent d’un très grand degré d’arbitraire dans la représentation des processus qui déterminent la vapeur d’eau atmosphérique et la distribution des nuages. (…) Il n’y a aucune raison de croire leurs prévisions ou prédictions. »

2. Océans

Autre pièce centrale pour la marche du climat, les océans, dont la présence dans les affaires du climat semble saugrenue. Dans les lignes qui suivent, Nakamura présente quelques arguments topiques de la question des océans.

(p. 14) « Permettez-moi maintenant de m’attarder sur le premier des deux détails problématiques des modèles de simulation climatique mentionnés précédemment: la représentation erronée des actions de mouvements océaniques dont les échelles spatiales sont de quelques centaines de kilomètres ou moins. »

(p. 14) « On pourrait se demander : “Pourquoi faut-il tant se soucier des océans quand on parle de la température de l’atmosphère ?” Les flux océaniques jouent un rôle extrêmement important dans le climat. Ils sont beaucoup plus lents que les flux atmosphériques, mais transportent une très grande quantité de chaleur en raison de la grande capacité de stockage de chaleur de l’eau. La capacité de stockage de la chaleur océanique est tellement plus grande que celle de l’atmosphère qu’on peut dire que l’atmosphèren’emmagasine pas du tout de chaleur par rapport à l’océan. (…) Sans les flux océaniques, les variations climatiques seraient beaucoup plus simples. »

(pp.16-17)« J’insiste encore une fois sur le fait que l’océan est l’une des composantes les plus importantes du système climatique et qu’il est absolument crucial de représenter l’état et les actions des océans avec une précision raisonnable dans les modèles climatiques si l’on veut utiliser ces modèles pour faire des prévisions qui aient un sens. » 

3. Température[10]

La température est bien sûr le nœud de tout le débat actuel sur le climat. Concept physique simple en apparence, elle présente en réalité une grande complexité.

(p.3) « Pour les périodes antérieures les données de température recueillies ne valent  que pour de très petites surfaces (par rapport à la surface totale de la Terre) et présentent donc un biais spatial important. Nous ne disposons pas d’une quantité suffisante de données pour calculer la tendance de la température moyenne globale de surface pour la période présatellite. En réalité, ce biais spatial important fait planer une grande incertitude sur la signification (ou l’absence de signification) de la “tendance de la température moyenne globale de surface” avant 1980. »

J’ai rapporté dans ma Lettre d’information 3(p. 5) les incroyables biais qui affligent la mesure des températures aux Etats-Unis. Or ce sont ces mesures qui ont servi de base à l’établissement des températures moyennes de référence pour déterminer le réchauffement climatique actuel.

La citation suivante est empruntée à Antony Watts[11] :

« Le 89% des stations sont ineptes, elles ne satisfont même pas aux directives instaurées par la NOAA elle-même ! »

Et le pire est là (p. 16) :

«    – Le 20% des stations produisent une erreur de température supérieure à 1 ºC.

– Le 58% une erreur supérieure à 2 ºC.

– Le 11% une erreur supérieure à 5 ºC.

De surcroît, les données de l’USHCN sont considérées comme les meilleures du monde et sont de ce fait largement distribuées sur le globe. »

Troisième partie.

Extrait du rapport AR5[12] du GIEC (2013)

Dans la partie intitulée « TechnicalSummary » l’AR5 traite (pp. 114-115) des « incertitudes clés ». Il s’agit d’une section visant à « fournir aux lecteurs un bref aperçu des incertitudes clés dans la compréhension du système climatique et dans la capacité de prévoir les changements en réponse aux influences anthropogéniques. »

Dans cette section, le GIEC formule des réserves sévères quant aux possibilités de prédictions en matière d’évolution du climat. Ces réserves sont tout à fait comparables à celle de Nakamura présentées ci-dessus.

Je donne ci-après sans commentaires les points de cette section de l’AR5 qui rejoignent les propos de Nakamura.

« TS.6.1 Incertitudes clés dans l’observation des changements du système climatique »

    « Confiance moyenne à faible dans le taux de variation du réchauffement troposphérique et sa structure verticale. (…) Confiance faible dans le taux et la structure verticale du refroidissement stratosphérique. »[13]

   « Ambiguïté substantielle et confiance faible dans les observations de la variabilité et des tendances des nuages à l’échelle du globe. »

   « Confiance faible dans la tendance, observée à l’échelle mondiale, de sécheresse ou d’assèchement, en raison d’un manque d’observations directes, d’incertitudes méthodologiques et de choix et d’incohérences géographiques dans les tendances. »

« Des conclusions robustes sur les changements à long terme dans la circulation atmosphérique à grande échelle ne sont pas possibles actuellement. »

« En dessous d’une profondeur océanique de 700m, l’échantillonnage spatio-temporel est trop sporadique pour indiquer une température océanique globale annuelle et des estimations de contenu thermique avant 2005. »

« La couverture observationnelle de l’océan au-delà de 2000m est toujours limitée et empêche des estimations plus robustes des changements du contenu thermique global de l’océan (…). »

l   « Le nombre de séries temporelles d’observations continues mesurant la force des caractéristiques de circulation océanique importantes pour le climat (…) est limité et les séries temporelles existantes sont toujours trop courtes pour évaluer les tendances décennales et plus longues. »

« En Antarctique, les données disponibles sont inadéquates pour évaluer l’état du changement de maintes caractéristiques de la banquise (p. ex. l’épaisseur et le volume). »

« L’incertitude majeure relative à la perte de masse estimée des glaciers provient de l’Antarctique, et les relevés d’observations des interactions glace-océan autour des deux calottes glaciaires restent pauvres. »

« TS.6.2 Incertitudes clés sur les moteurs du changement climatique »

l    « Les incertitudes sur les interactions aérosols-nuages et le forçage radiatif associé demeurent grandes. »

« TS.6.3 Incertitudes clés sur la compréhension du système climatique et ses changements récents »

l    « La simulation des nuages par les MCGAO[14] a enregistré des progrès modestes depuis l’AR4 ; cependant, elle reste stimulante. »

l   « Les incertitudes observationnelles (…) continuent d’empêcher l’attribution des changements dans nombre d’aspects du système climatique. »

l    « Les changements dans le cycle de l’eau restent modélisés de façon moins fiable tout à la fois dans leurs changements et dans leur variabilité interne, limitant la confiance sur les évaluations d’attribution. Les incertitudes observationnelles et l’effet considérable de la variabilité interne sur les précipitations observées excluent également une évaluation plus fiable des causes des changements de précipitations. »

l    « La capacité de simuler des changements dans la fréquence et l’intensité des événements extrêmes est limitée par la capacité des modèles à simuler de façon fiable les changements moyens des caractéristiques clés. »

l    « Dans maints aspects du système climatique, (…)réchauffement de l’Antarctique, extension de la banquise antarctique, bilan de masse de l’Antarctique), la confiancedans l’attribution à l’influence humaine demeure faible en raison des incertitudes de la modélisation et de la faible concordance entre les études scientifiques. »

« TS.6.4 Incertitudes clés dans les projections du changement climatique global et régional »

l   « Il y a une confiance limitée dans la prédictibilité, basée sur les résultats de modèles, des moyennes de températures annuelles à décennales, tout à la fois pour la moyenne globale et pour quelques régions géographiques. Les résultats à modèles multiples pour les précipitations indiquent une prédictibilité généralement faible. La projection climatique à court terme est également limitée par l’incertitude dans les projections du forçage naturel. » 

l    « Il y a une confiance généralement faible dans les projections, à l’échelle du bassin, des tendances significatives de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux au XXIe siècle. »

l    « Plusieurs composantes ou phénomènes du système climatique pourraient potentiellement manifester des changements abrupts ou non linéaires, mais pour nombre de phénomènes il y a une confiance faible et un consensus modeste sur la probabilité de semblables événements au cours du XXIe siècle. »

l   « Il y a une confiance moyenne dans les projections de la contribution à l’élévation du niveau des mers obtenues par les modèles de dynamique de la calotte glaciaire pour le XXIe siècle, et une confiance faible dans leurs projections au-delà de 2100. »

l    « Il y a une confiance faible dans les projections, par des modèles semi-empiriques, de l’élévation moyenne globale du niveau des mers, et aucun consensus sur leur fiabilité dans la communauté scientifique. »

l   « Il y a une confiance faible dans les projections de maints aspects des phénomènes climatiques. »

Il convient de saluer l’honnêteté avec laquelle les rédacteurs de cette section de l’AR5 ont rendu compte des difficultés, pour ne pas dire des quasi-impossibilités, de prédire l’évolution du climat et de ce qui s’y rattache. Le contraste est singulier entre ces déclarations officielles et les annonces tonitruantes faites aujourd’hui par les mêmes milieux, d’une science qui aurait dit son dernier mot, que le débat serait « clos ».

Quatrième partie.

L’affaire Suzette Sandoz

Cette dernière phrase fait allusion à un épisode récent, qui a mis aux prises Mme Suzette Sandoz, professeure (de droit) honoraire de l’Université de Lausanne et ancienne conseillère nationale avec une dizaine de professeurs. Dans une chronique destinée à son blog mis à disposition par le journalLe Temps[15], elle écrivait à propos du réchauffement climatique, notamment et à deux reprises : « D’accord, mais cela ne prouve pas que le CO2 est à l’origine du réchauffement climatique. »

Dans l’état actuel de ces questions, il s’agissait ni plus ni moins d’un blasphème, même un double blasphème avec récidive. La condamnation n’allait pas tarder. Dix professeurs d’université et un docteur unirent leurs forces pour clouer l’impertinente audacieuse au pilori. La réponse qu’ils commirent fut cinglante[16]. Pouvant compter sur un matraquage médiatique sans précédent dans l’histoire de la presse, tout leur était permis, même l’arrogance et la discourtoisie. Fallait-il donc qu’ils se sentent peu sûrs d’eux pour se mettre à onze à répondre à une simple question d’une femme de bonne volonté ? Sous le titre « Le débat sur le CO2 est clos : réponse à Mme Sandoz », ils écrivaient :

« Pour ce qui est du consensus sur l’effet du CO2 comme gaz à effet de serre et le fait que les émissions humaines sont le facteur dominant expliquant le réchauffement global observé depuis l’ère préindustrielle, nous référons Mme Sandoz et les «nombreux» scientifiques qu’elle mentionne aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, ou IPCC en anglais). Ces rapports, auxquels ont contribué plusieurs milliers de scientifiques du monde entier, démontrent depuis le 2e rapport de 1996[!]l’urgence climatique et la responsabilité de l’humanité dans le réchauffement observé.[17] »

Confronter la réponse de cette dizaine de professeurs avec les extraits de l’AR5 que je viens de citer est un exercice instructif. Pour l’apprécier, il faut rappeler que les rapports du GIEC, l’AR5 en particulier, constituent le socle fort sur lequel sont assises leurs convictions climatologiques. C’est comme si la papauté se dressait pour contredire les Évangiles. Au demeurant, on reste confondu devant la légèreté avec laquelle ces gens (ab)usent du verbe « démontrer ».

Cet épisode présente un taux d’exemplarité élevé et j’ai jugé utile de lui consacrer une Lettre séparée (ce sera la Lettre d’information14). Ce d’autant que nous aurons l’occasion d’y apprendre par quelles manipulations le GIEC est parvenu à transformer les doutes multiples reconnus ci-dessus en de « l’extrêmement probable ». Par enchantement, à l’approche de la COP21 de 2015 (Accords de Paris), les températures se sont soudainement envolées, comme pour faire allégeance à la grande organisation. (J’en ai traité dans mes Lettres d’information 5:p. 6 et 8: p. 2)

Cinquième partie.

De quelques considérations générales sur la pensée scientifique

La prédiction est l’un des grands objectifs de la démarche dans les sciences dites dures. En matière de climatologie, c’est aujourd’hui le seul point qui compte véritablement : prédire l’évolution de la température du globe à moyen et long terme en fonction de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, étant entendu – ce qui est largement contesté par nos milieux – que le CO2 serait responsable du 0,7 ºC d’augmentation en cent trente ans comme proclamé par le GIEC lui-même. Cette diabolisation du CO2 n’est pas justifiée au plan scientifique.

La prédiction est un exercice difficile. Elle met en jeu un ensemble de conditions dont la non-réalisation invalide les résultats. C’est un exercice qui demande une grande honnêteté intellectuelle, le respect de la déontologie et une mise à l’écart de ses propres a priori. Dans le cas qui nous concerne ici, il est évident pour des dizaines de milliers de scientifiques que la climatologie officielle a jeté par-dessus bord jusqu’aux rudiments des canons de la méthode, lesquels ont cédé le pas à des postures idéologiques. Dans certains cas, les résultats publiés ont été dictés par avance, et ensuite on s’est s’arrangé pour les atteindre[18].

Je résume à larges traits les principales de ces exigences :

  • Disposer d’une base théorique éprouvée.
  • Disposer des appareillages techniques permettant de mettre en action les concepts engagés et de les gérer (appareil de mesures, modèles permettant de simuler l’évolution des variables retenues, etc.).
  • Connaître les limites et les degrés de précision des instruments, de manière à éviter la situation caricaturale dans laquelle la grandeur mesurée est inférieure aux erreurs de mesure.
  • Examiner de manière critique les paramètres qui ont par la force des choses été négligés et évaluer leurs poids sur les résultats obtenus. On ne peut en effet pas confiner toute la réalité dans le cadre étroit d’une théorie.
  • Evaluer l’impact qu’ont des simplifications introduites dans les modèles sur la valeur des prévisions, simplifications exigées par la complexité du système étudié.

En résumé, il ne convient pas que l’ordre de grandeur des résultats soit inférieur à la somme des incertitudes provenant des instructions qui précèdent.

Sixième partie.

Climato-scepticisme et Mouvements écologiques classiques[19].

Convergences vs Divergences sur les affaires du climat

L’accusation, renaît périodiquement à l’image du Phénix de l’ancienne mythologie. Pour une partie non informée du public, nous serions des pollueurs et eux les sauveurs de la Planète. Tout aussi périodiquement, je sens la nécessité de refaire le point sur les convergences et les divergences de nos positions.

Dans l’ensemble des climato-sceptiques que je connais – et ça fait plusieurs centaines de personnes –, je ne saurais en désigner une seule à qui l’avenir de la Planète serait indifférent. On ne peut pas se déclarer climato-réaliste sans avoir étudié en détail les problèmes du climat et de la Nature. En revanche, on peut être écologiste par simple instinct grégaire ou par passion sans avoir la moindre conscience des vrais problèmes. Les climato-sceptiques – nous nous reconnaissons plus volontiers sous l’appellation « climato-réalistes » –sont dans leur très grande majorité des défenseurs de la nature et par làmême, très proches des mouvements environnementalistes raisonnables. Voilà pour les points de convergence sur lesquels nous nous rejoignons.

Les points de divergences se résument assez simplement. Pour avoir étudié l’histoire du climat, ce qui n’est sûrement pas la tasse de thé de l’écologiste « ordinaire », nous avons atteint la conviction que le climat a toujours changé, que le climat actuel s’est déjà produit dans l’histoire et n’a rien d’exceptionnel. Le GIEC et son obédience, eux-mêmes, évoquent la variabilité naturelle, ou interne, lorsque la Nature prend leurs prédictions en défaut.[20]

Cette conviction, nous l’avons atteinte par une étude soignée des documents. Quels sont les écologistes ordinaires qui ont lu les quelque 550 pages de l’Histoire du climat depuis l’an mil de Le Roy Ladurie ou les 400 pages de l’Histoire du climat de Pascal Acot ?

Par une même étude soignée des problématiques de la climatologie et des mécanismes principaux qui sont à l’œuvre dans la marche du climat, nous avons réalisé que les prédictions qui foisonnent aujourd’hui sur l’avenir du climat n’ont aucun fondement dans la réalité, la machine climatique étant par trop complexe pour permettre ces prédictions dont les milieux de la climatologie officielle nous submergent.

Une analyse minutieuse des dossiers et des arguments nous a amenés à la conviction que le CO2, qui compte pour moins de 4% dans les gaz à effet de serre de l’atmosphère, n’est probablement pour rien, ou au plus pour pas grand-chose, dans le climat d’aujourd’hui. Il n’existe à ce jour aucune preuve, pas même un indice, de l’influence du CO2 sur le réchauffement climatique, qui se monte selon le GIEC lui-même à 0,7 ºC en quelque cent vingt ans. Pour pallier cette absence de preuve, les milieux de la climatologie officielle se retranchent derrière un soi-disant consensus scientifique qui n’a jamais existé dans la réalité.

 Cela dit, comme déjà mentionné, l’activité humaine peut, lorsqu’elle se développe d’une manière sauvage et sans contrôle, endommager gravement la Terre. Et de ce point de vue, la crise actuelle a des côtés bénéfiques. En revanche, les débordements que l’on observe de toutes parts, tant par les psychoses qu’ils développent que par les complications qu’ils introduisent dans nos vies, portent aussi une responsabilité sur le climat délétère que l’on voit  dans l’esprit de nos contemporains.

Du côté des énergies renouvelables, notre position est aussi simple que naturelle. Tout ce que l’on peut obtenir  comme énergie renouvelable doit être envisagé. Dans la mesure où il n’y a pas disproportion entre le bénéfice retiré et le coût. De ce point de vue, l’éolienne est une monstruosité (coûts démesurés, rendements dérisoires, nuisances pour les voisins, nuisances pour l’écosystème, destruction du paysage, etc.) L’éolien est ce que Fabien Bouglé dans son livre (voir bibliographie in fine) appelle « la face noire de la transition écologique ». Avant de se jeter d’un avion, on s’assure d’avoir un parachute et pour l’heure le parachute est cousu dans des promesses.

C’était l’objet des extraits de l’ouvrage de MototakaNakamura que de nous livrer  quelques-unes des particularités de la machine climatique. Celles qui rendent impossible ces prédictions et qui en même temps nous montrent à quel point les prétentions de la climatologie officielle sont démesurées. Cette lecture devrait aussi donner à réfléchir à ceux qui affirment que le débat est clos.(Voir Quatrième partie)

Septième partie.

MototakaNakamura, climatologue

Voici quelques données concernant Nakamura. Je rappelle (note 4) que ces informations ont pour seul but d’établir la compétence de Nakamura.

Nakamura est docteur en sciences du Massachusetts Institute of Technology. C’est un spécialiste de la dynamique climatique. Il a partagé sa vie de chercheur entre les plus grands instituts : MIT, Georgia Institute of Technology, NASA Research Institute, Duke University. Il est également un spécialiste de renommée internationale de dynamique climatique.

Quelques-unes des publications de Nakamura.

–   (Thèse de doctorat) «Characteristics of potential vorticity mixing by breaking Rossbywaves in the vicinity of a jet.» (1994)

–   (Avec R. A. Plumb), The effects of flow asymmetry on the direction of Rossby wave breaking. J. of Atmos. Sci., 51, 2031-2045 (1994).

–   (Avec P. H. Stone, and J. Maroztke),Destabilization of the thermohaline circulation by atmospheric eddy transports. J. of Climate, 7, 1870-1882 (1994).

–   Effects of the ice-albedo and runoff feedbacks on the thermohaline circulation. M., J. of Climate, 9, 1783-1794 (1996).

–   (Avec J. L. Anderson),The role of high- and low-frequency dynamics in the blocking formation, Mon. Wea. Rev., 125, 2074-2093 (1997).

–   On modified rotational and divergent eddy fluxes and their application to blocking diagnoses. Nakamura, M., Quart. J. Roy. Meteor. Soc., 124, 341-352 (1998).

–   (Avec Y. Chao), On the eddy isopycnal thickness diffusivity of the Gent-McWilliams subgrid mixing parameterization, J. of Climate, 13, 502-510 (2000).

–   (Avec Y. Chao), Characteristics of three-dimensional quasi-geostrophic transient eddy propagation in the vicinity of a simulated Gulf Stream, J. of Geophys. Res., 105, 11, 385-11, 406 (2000).

–   (Avec Y. Chao), Diagnoses of an eddy-resolving Atlantic Ocean model simulation in the vicinity of the Gulf Stream. Part I: Potential vorticity, J. of Phys. Oceanogr., 31, 353-378 (2001).

–   (Avec Y. Chao), Diagnoses of an eddy-resolving Atlantic Ocean model simulation in the vicinity of the Gulf Stream. Part II: Eddy potential enstrophy and eddy potential vorticity fluxes, J. of Phys. Oceanogr., 32, 1599-1620 (2002).

–   (Avec T. Enomoto, and S. Yamane), A simulation study of the 2003 heat wave in Europe., J. of the Earth Simulator, 2, 55-69 (2005).

–   (Avec T. Kagimoto), Potential vorticity and eddy potential enstrophy in the North Atlantic Ocean simulated by a global eddy-resolving model, Dynamics of Atmospheres and Oceans, 41, 28-59 (2006).

–   (Avec T. Kagimoto), Transient wave activity and its fluxes in the North Atlantic Ocean simulated by a global eddy-resolving model, Dynamics of Atmospheres and Oceans, 41, 60-84 (2006).

–   (Avec T. Kagimoto), Potential vorticity and eddy potential enstrophy in the North Atlantic Ocean simulated by a global eddy-resolving model, Dynamics of Atmospheres and Oceans, 41, 28–59, (2006).

–   (Avec S. Yamane), Dominant anomaly patterns in the near-surface baroclinicity and accompanying anomalies in the atmosphere and oceans. Part I: North Atlantic basin. Nakamura, J. of Climate, 22, 880-904 (2009).

–   (Avec S. Yamane), Dominant anomaly patterns in the near-surface baroclinicity and accompanying anomalies in the atmosphere and oceans. Part II: North Pacific basin, J. of Climate, 23, 6445-6467 (2010).

–   (Avec M., M. Kadota, and S. Yamane), Quasi-geostrophic transient wave activity flux: Updated climatology and its role in polar vortex anomalies.J. Atmos. Sci., 67, 3164–3189 (2010).

–   Impacts of SST anomalies in the Agulhas Current System on the climate variations in the southern Africa and its vicinity. Nakamura, M., J. of Climate, 25, 1213-1229 (2012).

–   (Avec T. Miyama) Impacts of the Oyashio temperature front on the regional climate. Nakamura, M. and T. Miyama, J. of Climate, 27, 7861-7873 (2014)

Petite notice à propos de l’énergie éolienne.

–   Corentin de Salle & David Clarinval, Fiasco énergétique. Le gaspillage écologique des ressources, Texquis, Paris, 2014.

–   Jean-Louis Butré, Eolien, une catastrophe annoncée, avant-propos de Valéry Giscard d’Estaing, préface de Claude Allègre, L’Artilleur, Paris, 2017.

–   Pierre Dumont et Denis de Kergoly, Eoliennes : chronique d’un naufrage annoncé, Editions François Bourin, Paris, 2018.

–   Fabien Bouglé, Eoliennes. La face nooire de la transition écologique, Editions du Rocher, Edition du Rocher, Monaco, 2019.

On lit dans le journal Le Figaro (9 février 2019, 1re page, rubrique Figaro oui, Figaro non) : « Réponse à la question de vendredi : Faut-il continuer à développer l’éolien en France ? : oui 32%, non 68%. »


Avec mes remerciements à mes amis de l’Association des climato-réalistes pour leur assistance technique. Remerciements aussi à mon ami Gérard Chabbey, correcteur et metteur en page de ces lettres et de mon livre.

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[1]     MototakaNakamura, Confessions d’un climatologue : l’hypothèse du réchauffement climatique est une hypothèse non prouvée. (Edition originale en japonais). L’ouvrage ne peut pas être obtenu en Suisse. Mais j’avais la chance de pouvoir compter sur l’excellente traduction de Camille Veyres, qui est de surcroît un remarquable connaisseur de la question. Publié en juillet 2018 ; mise à jour de septembre 2019 (avec certains contenus en anglais). La 6e édition révisée a été publiée en anglais.

(https://www.amazon.fr/kikoukagakushanokokuhaku-chikyuuonndannkahamikennshounokasetsu-Japanese-Nakamura-Mototaka-ebook/dp/B07FKHF7T2)

[2]     Marcel Leroux (1938-2008), professeur émérite de climatologie à l’Université Jean-Moulin – Lyon-III. Il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement. On lui doit notamment l’ouvrage Global Warming : Myth or Reality ? – The erringways of Climatology, Berlin, 2005. Cet important climatologue fait partie de la famille des pionniers en matière de climato-scepticisme.

[3]     Nakamura, p. 8.

[4]     Je donne à la fin de l’article une liste sommaire de ses principales contributions à la climatologie, dans le seul but de montrer qu’il en sait sûrement davantage que Greta ou Al Gore ; et qu’il a mis la main à la pâte.

[5]     Voir à ce propos mes Lettres d’information 5, 6 et 11 principalement consacrées à la question du consensus des scientifiques, ainsi que mon livre pp. 167-176.

[6]     Ils s’agit du rapport de 2013, connu dans la littérature sous le nom de AR5. Voir note 12.

[7]     La mise en gras est de JCP, comme dans le reste de cette Lettre 13.

[8]     Michel Magny, Une histoire du climat. Des derniers mammouths au siècle de l’automobile, Editions Errance, Paris, 1995, p. 27.

[9]     Yves Lenoir,  Climat de panique, Editions Favre, Lausanne, 2001, p.59.

[10]    Pour plus de détails sur la question de la température, voir mes Lettres d’information3, 5, 8.

[11]    Anthony Watts, « Is the U.S. Surface Temperature Record Reliable ? », Chicago, Il. The Heartland Institute,2009.

[12]    Les rapports que publie le GIEC à dates irrégulières sont répertoriés sous un nom de code, qui recourt à une groupe d’initiales : FAR (First Assessment Report de 1990) ; SAR (Second Assessment Report de 1995) ; TAR (Third Assesment Report de 2001) ; AR4 (4th Assessment Report de 2007) ; AR5 (5th Assessment Report, 2014), etc.

[13]    Des numéros renvoient à l’endroit du corps principal où se trouvent les données techniques y relatives. Les italiques sont dans le rapport lui-même, la mise en gras et la traduction sont de JCP.

[14]    Modèles de Circulation Générale Atmosphère-Océan.

[15]    Blog « Le Grain de sable », 16 janvier 2020 https://blogs.letemps.ch/suzette-sandoz.

[16]    Le Temps, 22 février 2020.

[17]    La mise en gras est de JCP.

[18]    Benjamin Santer, auteur principal du chapitre 8 du Rapport du Working Group 1 de l’AR2 (1995), a supprimé, après relecture officielle, la conclusion dudit chapitre disant qu’aucune étude ne démontrait la responsabilité humaine du changement climatique. [“None of the studies cited above has shown clear evidence that we can attribute the observed changes to the specific cause of increases in greenhouse gases. (citée in: Gray V., The Global Warming Scam and Climate Change Superscam, Stairway Press, Seattle, 2015, p. 120)]

Le procédé a été semble-t-il généralisé et officialisé puisque depuis 2003, la procédure d’acceptation des Rapports énonce que « Les changements (…) effectués après l’acceptation par le Groupe de Travail ou la commission seront ceux nécessaires pour assurer la consistance avec le Résumé à l’Intention des Décideurs ou le chapitre de synthèse (IPCC Appendix A to the PrinciplesGoverning IPCC Work: Procedures for the preparation, review, acceptance, adoption, approval and publication of IPCC reports, http://www.ipcc.ch/pdf/ipcc-principles/ipc-principles-appendix-a-final.pdf, 4.5 Acceptance for Reports). »

[19]    Je qualifie de « classiques » les mouvements écologiques qui ont en vue l’intérêt de la nature et celle de l’Homme, à l’exclusion de ceux dont la position est fondée sur des intérêts idéologiques ou politiques. L’exclusion est a fortiori valable pour l’écologisme de la déraison.

[20]    Pour des exemples, voir ma Lettre d’information5, pp. 1, 5, 6, 9, 11.

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