A propos du rapport spécial du GIEC sur un réchauffement de 1,5 ° C

A la demande de la COP 21 réunie à Paris en 2015, le GIEC (Groupement Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), un organisme dépendant de l’ONU, a publié hier un rapport sur les conséquences du réchauffement de 1,5° C de la planète par rapport à l’ère préindustrielle.

Ce rapport a été très largement repris par la quasi-totalité de la presse sans la moindre distance, puisque, comme le dit Libération dès le deuxième paragraphe de son papier d’ouverture, « les émissions de gaz à effet de serre (GES) des activités humaines sont la principale cause du réchauffement climatique. Il n’y a plus de doute là-dessus ».

Eh bien, si, précisément, et l’Association des Climato-réalistes en profite pour annoncer une Conférence qui aura le 19 octobre prochain sur le thème « L’alarmisme est-il justifié au regard de l’état de la science ? » à l’Hôtel de l’Industrie, 4 place Saint-Germain-des-Prés, Paris (détails sur la page Facebook de l’Association, ou sur le site).

Car le problème est bien là. Le GIEC est un  département de l’ONU, donc un organisme politique, qui fonctionne par consensus de ses membres, un mot sinon inconnu en sciences, du moins sans cesse remis en cause car, comme le disait Claude Bernard, « le douteur est le vrai savant ».

Ce rapport étudie plus particulièrement « les répercussions d’un réchauffement de 1,5° par rapport à 2° ». Or, « chaque dixième de degré de réchauffement supplémentaire porte en lui un risque mortel », explique Emilie Both, porte-parole d’Oxfam France au journal Libération. Un commentaire de militant acquis à la cause, sans autre forme de justification.

L’Association des Climato-réalistes tient à rappeler que de nombreuses prédictions du GIEC dans le passé, comme la disparition de la neige sur les plus hautes montagnes, Himalaya compris ou la submersion de nombreuses îles coralliennes, ou encore la recrudescence des ouragans, ont été démenties par les faits et ont fait l’objet de correctifs de la part du GIEC.

Au demeurant, comme l’a rappelé un jour Ivan Giaever, prix Nobel de Physique 1973, qui peut déterminer la température idéale de la terre ? Pourquoi serait-ce la température actuelle ?

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