Beaucoup de bruit pour rien (4/4)

L’optimum moderne et la crise climatique imaginaire

Pour les épisodes précédents : épisode 1épisode 2épisode 3.

par Robert Girouard.

Pour des raisons évidentes, et peu importe les causes, le réchauffement global qui suit le Petit Âge glaciaire (terminé officiellement en 1850) arrive comme un soulagement, puisqu’il atténue les souffrances liées au froid et inaugure un nouvel éden similaire à l’optimum romain ou à l’optimum médiéval.

Bien que certains opinent que le réchauffement a débuté après le creux du Petit Âge glaciaire, vers 1700, il faudra attendre 1910 avant de constater une première poussée soutenue, d’une durée de 30 ans, laquelle sera suivie d’un léger refroidissement jusqu’au début des années 1970, puis d’une seconde poussée de réchauffement assez similaire à la première et terminée en 2000. Un pic de chaleur a été atteint en 1998-1999 et un autre, un iota plus élevé, en 2015-2016, les deux correspondant à de puissants événements El Niño. Un nouveau record sera sans doute franchi au cours du présent El Niño. 

En tout, la température moyenne mondiale s’est élevée d’environ 1,15 °C sur quelque 170 années, ce qui n’a absolument rien d’exceptionnel comme on l’a bien vu. En plus de comporter  une marge d’incertitude, cette « température moyenne globale » a d’ailleurs peu de sens, puisqu’il n’existe pas un climat de la Terre mais bien une panoplie de climats régionaux et locaux aux caractéristiques les plus diverses. Comment peut-on moyenner le climat de l’Antarctique avec celui de l’Amazonie ? Nous savons d’ailleurs que les terres se réchauffent plus que les océans, l’hémisphère nord (en particulier l’Atlantique Nord) plus que l’hémisphère sud, les moyennes et hautes latitudes plus que les tropiques, et les villes plus que leurs campagnes (phénomène d’îlot de chaleur urbain). Certains climats profitent de l’embellie, d’autres demeurent inhospitaliers. 

Comme tous les autres qui l’ont précédé, ce nouvel optimum a été généralement bénéfique pour l’humanité. Force est de constater que les humains se trouvent aujourd’hui dans une situation tout à fait incomparable par rapport à celle de 1850. La population mondiale atteint maintenant 8 milliards, versus moins de 1,4 milliard au début de l’ère industrielle. La production alimentaire a plus que suivi, puisque la famine a été pratiquement éliminée, un exploit en soi ; de fait, grâce à la Révolution verte, les rendements agricoles dépassent toutes les attentes. L’espérance de vie moyenne a presque doublé, la mortalité infantile a été divisée par 10. La richesse a augmenté de manière exponentielle, tandis que la pauvreté extrême a décliné considérablement partout dans le monde. À cela s’ajoutent toutes les merveilles de la science, de la technologie, de la médecine, des transports, des communications, de l’architecture, des arts et du divertissement, pour ne nommer que celles-là, qui rendent la vie si agréable pour un nombre grandissant d’humains. 

Cela dit, le climat étant ce qu’il est, il y a eu à certains moments, dans certaines régions du monde, des épisodes douloureux. Par exemple, dans les années 1930, l’hémisphère nord a été en proie à des vagues de chaleur et de sécheresse extrêmes. L’année 1934 figure encore comme l’une des plus chaudes jamais enregistrées aux États-Unis. Pendant le Dust Bowl, les Grandes Plaines de l’Ouest ont été en outre dévastées par des tempêtes de sable épouvantables, avec des conséquences dramatiques pour les humains qui y habitaient. Notons que de telles sécheresses, souvent entrecoupées de périodes de forte pluviosité, ont été récurrentes au cours des derniers millénaires, et il y en aura très certainement d’autres. 

De même, le léger refroidissement global des années 1950 et 1960, particulièrement présent dans les régions arctiques et sub-arctiques et qui s’est étendu de l’Europe à la Chine, a fait craindre l’avènement d’un nouvel âge glaciaire. L’auteur de Population Bomb Paul Ehrlich et le futur conseiller scientifique d’Obama John Holdren ont évoqué dans un livre « le risque d’un soudain glissement de la calotte glaciaire antarctique induit par une surcharge de glace ». Avec le retour des températures plus chaudes, ces craintes pour le moins exagérées se sont estompées mais uniquement pour faire place, quelques décennies plus tard, à d’autres prédictions encore plus alarmistes, liées cette fois au « réchauffement catastrophique anthropique » (Catastrophic Anthropogenic Global Warming). 

Alors que la vie n’a jamais été aussi facile sur Terre, une partie de l’humanité, concentrée en Occident dans les pays riches et de tradition judéo-chrétienne, s’est en effet mis dans la tête que le réchauffement actuel est différent en ce qu’il est mauvais, et qu’il doit être stoppé avant qu’il n’emporte la planète dans un enfer climatique irréversible. Comme au temps des sorcières, un bouc-émissaire a été désigné : les énergies fossiles. Au dire du directeur général de l’ONU, Antonio Guterres, « le problème ce ne sont pas les émissions de GES, ce sont les énergies fossiles, point à ligne ». Car elles seraient incompatibles avec la survie de l’humanité, étant responsables de tout ce qui va supposément mal sur la planète : vagues de chaleur, pluies torrentielles, coups de froid, ouragans, tornades, inondations, sécheresses, feux de forêt, perte de biodiversité, déclin des ours blancs, disparition des coraux, épidémies, etc. 

Cette peur irrationnelle, entretenue par des pseudo-scientifiques et des élites idiotes ou sans scrupules, est d’autant plus incompréhensible que Sapiens n’a jamais été aussi bien outillé pour faire face aux changements climatiques et aux aléas de la météo, deux choses très différentes soit dit en passant et qui du reste n’ont présentement rien d’anormal. mythe

Or, le véritable danger que court l’humanité réside dans les solutions drastiques proposées par les tenants du catastrophisme climatique. Tout passe par l’élimination forcée des énergies fossiles d’ici 2050 et leur remplacement par des énergies soi-disant renouvelables et propres, principalement l’éolien et le solaire, ce qui suppose une transformation radicale de la structure industrielle mondiale.  L’humanité se priverait non seulement des avantages incontestables des énergies fossiles — abondantes, peu chères, polyvalentes, faciles à transporter et à entreposer et, surtout, disponibles en tout temps  —mais elle mettrait aussi son avenir en péril étant donné les tares bien connues des énergies éolienne et solaire — faible densité, intermittence, caractère aléatoire dû ironiquement aux aléas de la météo, impact sur la stabilité des réseaux électriques, nécessité de systèmes de secours, etc. De fait, en raison de ses coûts faramineux et de ses risques pour la continuité de l’approvisionnement énergétique, cette transition précipitée, imposée par des politiques restrictives, pourrait signifier l’affaiblissement, voire l’effondrement de la civilisation post-industrielle moderne telle que nous la connaissons.  

Ainsi donc, pour la première fois de l’histoire depuis l’avènement de Sapiens, une civilisation des plus avancées risque de disparaître au cours d’un optimum climatique tout à fait correct, et ce, en raison d’une « crise climatique » totalement fictive et imaginaire !   Nos descendants n’en reviendront pas !  Heureusement, cela n’arrivera pas, car les « délires populaires extraordinaires » finissent toujours par être démasqués.  Des signes avant-coureurs laissent croire que c’est pour bientôt. À suivre.

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96 réflexions au sujet de « Beaucoup de bruit pour rien (4/4) »

  1. Quatrième billet réussi, avec simplicité, ça calme.
    Plutôt que sur le réchauffement, une recherche intéressante devrait être menée par chaque pékin doté d’un cerveau en état de marche sur les crises d’hystérie collective qui ont affecté la société. Car nous sommes en plein dedans.

  2. Et demain ? Hier c’est hier mais l’avenir ne s’annonce pas radieux et les évènements actuels sont en train de le prouver. Ca me fait penser à ce que disait Monsieur Rittaud à Jean Jouzel lors d’une émission de C’est dans l’air il lui disait que les températures ne grimpaient plus depuis 1998. Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Je vais certainement être censuré comme on le fait sur skyfall ce quj est étonnant pour des gens qui prétendent vouloir débattre

    • ELOI : “l’avenir ne s’annonce pas radieux et les évènements actuels sont en train de le prouver. ”

      Il est assez amusant de constater que vous voulez extrapoler la météo de cet été au climat des années futures et que, par ailleurs, vous reprochiez à Benoît Rittaud de tirer des conclusions de la pause des températures.

      Chacun choisit ses références en fonction de la thèse qu’il soutient.

  3. Pourquoi censuré ? Vous n’êtes pas avec des réchauffistes ici, mais avec des scientifiques pour qui le débat est un des fondement du progrès. Il ne vous aura pas échappé que dans nos pays, contrairement aux USA ou à la Russie, les débats sur ces sujets ont été totalement interdits…

    Pour en revenir sur votre interrogation tout à fait légitime. Nous sortons d’un PAG, il est donc tout à fait normal, et attendu, que la température augmente et que le climat change. il en va ainsi des cycles de la Terre. La température moyenne 2022 donnée par divers instituts comme l’IPCC serait de 14,9°C, or, la température standard, si je puis dire, de notre planète est, sous notre ère, de 15°C. Dit autrement, en 2023, la planète est revenue à une température standard. C’est juste que nous étions habitués au PAG et à sa lente sortie…

    A ce jour, selon les rapports des plus grandes sociétés d’Assurance, il n’y a pas, depuis au moins 50 ans, d’augmentation notable du nombre d’évènements naturels (soit environ 400 / an). Les coûts induis augmentent, car nos technologie sont plus onéreuses ainsi que la population plus importante, mais le nombre de mort à très fortement baissé en 50 ans. Quid en 2100 ? Bien malin celui qui peut se prononcer sur un tel sujet, à moins de disposer de pouvoir de divination comme l’ONU 🙂 Cela dit, à l’issu d’un PAG, la planète se réchauffe et donc le climat change, entraînant un recul des glaciers par exemple. Donc, oui nos paysages vont changer ainsi que, partiellement, nos saisons. Cela est-il dangereux ? Non, aucunement. Tous les optimum thermiques de notre Histoire se sont révélés positifs pour nos sociétés. Cela est-il dû aux hydrocarbure, au CO2 ? Non, c’est très peu probable. D’une part par ce que le CO2 est saturé dans l’IR, on ne voit donc pas par quel mécanisme magique ce gaz bloquerait plus de chaleur, et d’autre part, par ce que des variations similaires et bine plus importantes ont déjà eu lieu sous l’antiquité et au moyen-âge.

    Le climat change, et c’est une bonne chose. Par contre l’UE, et plus spécialement la France, partent dans des délires qui vont mettre à terme nos nations à genoux, car sans plus aucune souveraineté énergétique fondé qui plus est sur des technologies aléatoires et au rendement productif minable (25% pour les éoliennes, et 15% pour le photovoltaïque). Contrairement à, par exemple, l’Inde, la Chine, la Russie, les USA, ou encore le Brésil, qui continuent d’investir en masse dans les énergies fossiles, tout en validant les rapports IPCC en face 🙂 c’est de la stratégie géopolitique…

    Bien à vous,

    • Monsieur L

      -Vous dites:” Vous n’êtes pas avec des réchauffistes ici, mais avec des scientifiques.”
      Combien sont réellement compétent sur le sujet ?
      -Vous dites que nous sortons d’un PAG mais vous devriez savoir que ce PAG n’a jamais été spatialement et temporellement parlant mondial, ce dernier est cantonné à l’atlantique nord tout comme l(optimum médiéval d’ailleurs. Il n’est donc pas pertinent de comparer ces températures aux températures mondiales.

      -Vous dites :”D’une part par ce que le CO2 est saturé dans l’IR”
      C’est ce que prétend François Gervais mais malheureusement ça ne tient pas. Pour commencer la saturation de l’absorption (=1) ne veut en aucun cas dire saturation de l’effet de serre. Ceci dit si le CO2 absorbe 1, il réémet également 1 (loi de Kirchhoff oblige) par le biais de la cinétique des gaz et par émission de photon.
      Puis je me permettre de vous conseiller cette lecture ?

      https://lameteorologie.fr/issues/2011/72/meteo_2011_72_31
      Le reste de votre texte n’a rien à voir avec la science et par conséquent ne m’intéresse pas.

      Cordialement

      • Le sophisme d’autorité, encore et toujours. Un scientifique qui affirme que le débat est clos parce qu’il y a un consensus n’est plus un scientifique, mais un activiste politique.

        Il n’existe aucune évidence : le climat est un sujet extrêmement complexe, les facteurs pouvant l’influencer sont multiples et méconnus. En outre, il s’agit bien évidemment un système chaotique, qui n’a donc pas d’état stable.
        Ces faits associés au fait qu’il n’existe aucune preuve de la nature prédominante du rôle du CO2 dans le réchauffement climatique — il a une influence théorique, mais on ne connait pas la proportion de cet impact relativement à d’autres facteurs connus ou inconnus — devrait entraîner une certaine humilité.

        L’absence d’humilité, les discours catastrophistes basés sur des prédictions elles-mêmes basées sur des hypothèses, démontrent que l’on a quitté le domaine de la science. GIEC ou pas, CNRS ou pas : il s’agit d’activisme politique.

        Rien de nouveau, au siècle dernier le communisme et le national socialisme ont détourné la science de façon similaire, avec leur lot d l’éminents soutiens, prix Nobel et autres autorités. Les deux étaient viscéralement anti-capitalistes, hasard étrange.

        Si c’était de la science, une hypothèse pourrait être discutée, debatue, sans conséquences sociales négatives pour ceux qui la discutent. Nous en sommes hélas très loin,. Même la presse a signé une charte pour éviter toute publication pouvant poser des questions sur “le consensus” d’une urgence climatique.

      • @ Eloi,

        Cher monsieur,

        Vous êtes visiblement convaincu du réchauffement anthropique catastrophique, grand bien vous fasse ! il ne nous appartient pas de vous convaincre de l’inverse, car il en va des variations climatiques, comme du Covid ou encore de la guerre en Ukraine, où malheureusement, les médias et politiques sont systématiquement dans des postures dogmatiques et plus ni pragmatiques, ni factuelles. Bref, en tout cela la science n’est plus qu’une idée lointaine !

        Nonobstant mon liminaire, et pour vous apporter la contradiction dans un but constructif :

        “Combien sont réellement compétent sur le sujet ?” : beaucoup ! Vous trouverez ici de nombreux articles en sources ouvertes, relatant des études qui remettent très largement en cause les orientations de l’IPCC

        PAG : non, il n’est pas cantonné à l’Atlantique Nord, idem en ce qui concerne l’optimum médiéval > Ce réchauffement a été constaté pour toute la Terre, car des mesures similaires ont été faites dans les sédiments du lac Nakatsuna au Japon, mais aussi en Antarctique, ou encore dans la baie de Chesapeake aux USA (cf. Pr Lamb paléontologue http://www.climateaudit.info/pdf/others/lamb.ppp.1965.pdf)

        CO2 : je m’étonne de votre erreur !? La saturation d’absorption dans l’IR est une donnée élémentaire de la chimie gazeuse en ce qui concerne ce gaz, ce n’est pas une théorie mais bien un état de mesure. L’IPCC contourne ce phénomène en prétextant principalement un “effet de couche” par accumulation du gaz, sauf que cet effet, à ce jour, n’a jamais été mesuré. Bref, le CO2 ne peut pas, chimiquement parlant, c’est une limite physique, bloquer plus de chaleur qu’il ne le fait, ou de façon tout à fait marginale. Et ce n’est pas le Pr Gervais qui le prétend ! Voici ce que dit le Pr Clauser prix Nobel de physique 2022 : “Le rôle du dioxyde de carbone peut donc être considéré comme négligeable “, ou encore le Pr Linzen, probablement le meilleur météorologue de sa génération : “La décarbonisation est en fait sans rapport aucun avec le changement climatique”.

        Bonne journée,

        • Le PAG et l’Optimum Climatique Medieval restreints à l’Europe et la rapidité “exceptionnelle” du réchauffement actuel (1,2 °C en 140 ans…) font partie des derniers bastions de la pensée unique du GIEC. Les questionner c’est mettre en péril tout l’édifice carborechauffiste.
          Et pourtant …

  4. Très bonne fin et très bonne série sur « Beaucoup de bruit pour rien » sur la folie climatique actuelle. Je suis d’accord avec plus de 90% de ce dernier écrit et entre autre je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir remarqué que les continents se réchauffent plus que les océans. L’appellation « Optimum climatique » a été pondu par des géologues et est beaucoup plus vérifiable, dans l’histoire que la « Catastrophe climatique » pour décrire une simple autre période chaude de l’Holocène.

    Deux Bémols pour ce dernier chapitre la pauvreté a effectivement reculé depuis le début du réchauffement moderne, mais depuis quelques années la pauvreté reprend de plus belle, malheureusement. La technologie a souvent 2 faces une bonne et utile et une mauvaise et inutile comme pour les cellulaires, la nouvelle IA et bientôt les ordinateurs quantiques et etc.

    Les énergies dites nouvelles, n’ont rien de nouvelles, elles sont anciennes et des compagnies opportunistes ont vu dans l’émergence du GIEC et du tumulte climatique qu’il était venu le temps pour mousser ses technologies avec l’aide d’OGN, qui quand j’étais jeune avait de la misère à se financer, tandis qu’aujourd’hui plus il n’y a plus de problème de financement et de plus ils sont consultés par tous les gouvernements occidentaux. Ces fameuses énergies renouvelables, en bref, peuvent être utile ponctuellement, comme pour chauffer une piscine, cependant pour fournir le réseau électrique d’un pays, elles sont totalement inutile et subventionner ce type d’énergie reviens à jeter de l’argent par les fenêtres.

    Le problème des vrais raisons de la cabale climatique devient plus clair, les masques semblent tombés enfin. Le fait que 2 politiciens de droite (Thatcher et Reagan) ont participé à la création du GIEC m’a toujours intrigué, car nous avons droit à un discours climatique très gauchiste, dans sa forme, Originellement ce discours gauchiste viens de la PNUE, l’organisme environnementale du GIEC, et de l’influence encore présente du Club de Rome et de leur célèbre : « Halte à la croissance ».Cependant il devient évident qu’une certaine droite, genre mécénat, aide financièrement la gauche climatique à s’exprimer avec vigueur et autorité.

    Mais l’article pointe sur la raison la plus actuelle soit la géopolitique, qui rend l’UE vulnérable dû à la ferveur climatique de ses dirigeants. Nous pouvons remarquer que les débuts véritables de l’UE coïncident de près à l’époque de la création du GIEC. La création de l’UE était de pouvoir faire face au géant américain. Et si on y regarde de près l’ONU, le GIEC (Soit l’OMM et la PNUE), la NASA, la NOAA et toutes les universités américaines dépendent en parti ou totalement du gouvernement américain. Donc le climat pourrait être un subterfuge pour amoindrir une organisation, comme l’UE, qui pourrait faire ombrage à la puissance américaine. Et pourquoi plus l’UE que la Chine, c’est que la Chine vu ses quantités de métaux stratégiques, que l’UE ne possèdent pas, sont à l’abri d’une guéguerre des USA, au moins pour l’instant.

    Quelles sont les autres seules raisons possibles pour réduire la combustion de produits fossiles derrière le voile du climat vu qu’un amalgame de raisons, doit être nécessaire pour convaincre une si grande multitude dans le monde. La dépendance des pays versus des pays producteurs qui ne sont pas ami avec les USA et ses Alliés. L’autre possible raison, pourrait-être certains plastiques, jugés irremplaçables, en médecine, en aéronautique et pour la fabrication d’objet touchant la recherche spatiale. Peut-être est-ce la vraie raison de la croisade personnelle de James E. Hansen de l’institut Goddard de la NASA (En 1988), qui sait, mais même les scientifiques sont des êtres humains capables d’être influencer par des courants de pensées.

  5. Suite :
    Un aparté sur la gauche et la droite, l’avantage de la vieillesse est d’avoir plus de recul sur ces concepts. La gauche et la droite ne sont plus, pour moi, des opposés ou des ennemies irréconciliables, mais plutôt des compléments tels la pluie et le soleil qui semblent s’opposer et pourtant les 2 sont indispensables à la vie. Il y va de même pour la droite et la gauche. Mais ce qui est difficile est de décider l’optimum de quantité de pluie et de soleil, tout comme l’optimum entre la gauche et la droite est très difficile à établir!

    Finalement pour le M. Éloi qui comme tous ces congénères, de la génération du web, sont portés à confondre une foi inébranlable dans des sites « web réputés » avec l’instruction universitaire et les livres qui sont des bases indispensables pour discerner la véritable information scientifique crédible. Quand on a la foi, ce n’est plus de la science mais, malheureusement ça devient une religion.

    N.B. Veuillez noter que si j’égratigne au passage les USA, je ne mets ni tout le peuple et les scientifiques américains dans le même bateau. Les scientifiques américains comme ceux du monde entier sont toujours aux prises avec le besoin de financement. Et les différents gouvernements qui se succèdent aux USA sont tous influencés par les agences gouvernementales tels le FBI, la CIA et la NSA qui ont certaine tendance à la paranoïa..!

    P.-S. Au temps de la création du GIEC les plus grosses compagnies aux mondes étaient des pétrolières et des fabricants automobiles, des compagnies de nationalités diverses, à part les écologistes qui croient encore que ce sont toujours de compagnies toutes puissantes, Alors qu’aujourd’hui les plus grosses compagnies sont toutes en rapport avec le web et l’informatique et sont 100% américaine, d’où presque pas de contrôle de l’information sur l’univers du web..!

    • En relisant mon propre commentaire j’ai vu qu’une autre raison pourrait être à l’origine de la sympathie à la folie climatique, celle du monde de l’informatique avec la multiplication des serveurs et de l’IA qui est et deviendra une dépense énergétique colossale pour les pays industrialisés. Donc peut-être moins contre les combustibles fossiles, mais certainement pour l’avènement d’énergie nouvelle et fiable, tel le réacteur à fusion nucléaire, ils ne veulent certainement pas des énergies intermittentes, mais d’embarquer dans la doxa est peut-être perçu, par le domaine de l’informatique, le moyen le plus rapide de faire avancer la recherche dans ce sens. C’est peut un peu plus tirer par les cheveux, mais les plus grosses compagnies sur le Web étant toutes du même pays, ils n’ont certes pas de difficulté à s’entendre pour une stratégie commune.

      Pour les Écologistes et les Climatologues, ou si vous préférez les astrologues de l’environnement et du climat, dans les 2 cas leur niveau scientifique ressemble à celui des astrologues justement. Mais ce sont eux qui vont avoir la plus grande surprise quand les USA ne renonceront jamais à la consommation, au capitalisme, à part à quelles que petites concessions genre “Obamacare”. C’est pourquoi le rêve écologiste de décroissance est une pure utopie.

  6. @Eloi

    Juste une question, en passant.

    Y-a-t-il assez d’eau sur la terre ferme, c’est à dire glaciers, fleuves, lacs et rivières, pour faire déborder les océans ?
    Comment la fonte, même intégrale, de la banquise pourrait-elle faire monter le niveau des mers, puisque c’est de l’eau qui est déjà dans l’océan, sauf qu’elle a gelé?
    En quoi un léger réchauffement, réel ou supposé, est-il catastrophique ?

    J’ai tout de même tendance à penser que le plus grand danger provient surtout de l’échauffement des esprits.
    Quant à votre désintérêt affirmé pour ce qui ne relèverait pas de la science, c’est assez pompeux, sachant que les prophètes de la catastrophe climatique piétinent et instrumentalisent la Science sans aucune vergogne.

    La réalité, c’est qu’il ne se passe rien, absolument rien, et que la Nature se fiche pas mal des injonctions du GIEC.
    Aucun évènement, qui remettrait en cause les conditions de la Vie sur la planète Terre, ne s’annonce.

    Température relativement stable autour de 15°C, 21% d’oxygène, un taux de CO2 suffisant pour garantir la croissance des végétaux, et pas de météore qui nous fonce dessus.
    Tout le reste n’est que gesticulations et parlottes stériles de quelques nantis trop bien nourris et hystériques qui n’ont rien d’autre à faire. D’ailleurs incapables de faire quoi que ce soit d’autre.

    Pitoyable et honteux, alors que tant d’hommes encore, manquent de l’essentiel.

    • ohmdeboi@

      Vous dites : Y-a-t-il assez d’eau sur la terre ferme, c’est à dire glaciers, fleuves, lacs et rivières, pour faire déborder les océans”

      Voici ma réponse
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_Cosquer

      Ceci dit les océans ne noieront jamais la totalité des terres émergées mais toutes les villes côtières sont déjà condamnées à subir des inondations qui finiront par les rendre inhabitables.
      La banquise a un effet indirect sur le niveau des mers car la diminution de sa surface fait diminuer l’albédo et accentue le réchauffement des eaux et donc leur dilatation. Une banquise en bon état sert aussi de frein à l’écoulement des glaciers et ralentit la formation d’icebergs qui font également monter le niveau des océans.

      Pourquoi préférez vous écouter des personnes incompétentes pour la plupart plutôt que les milliers de scientifiques qui à travers le monde ont produit les études qui servent de support aux rapports du GIEC ?
      Jamais aucun climatosceptique n’a répondu à cette question, serez vous le premier ?

      Cordialement

      • Ah…. Nous allons donc bientôt être submergés de vagues d’eau “dilatée”.
        Et les icebergs font monter le niveau de l’eau… en fondant, je suppose. Ça alors…
        Vos propos sont vraiment très inquiétants.

        L’un des brillants et compétants scientifiques auxquels vous faites référence nous annonçait pourtant la disparition de la banquise pour 2017. Et le GIEC, relayé par les médias aux ordres et des personnalités politiques, tous plus compétants les uns que les autres, nous a saoulé d’injonctions toutes plus stupides les une que les autres.

        https://www.lepoint.fr/environnement/la-banquise-pourrait-avoir-totalement-fondu-d-ici-a-l-ete-2017-08-06-2016-2045225_1927.php#11

        En finalité, nous n’avons pas vu de glaçons, juste Mr Macron qui a saccagé notre parc nucléaire et nous a expliqué que le virus du Covid19 n’avait pas de passeport… Et à présent, nous allons planter plein d’éoliennes inutiles et dont personne ne veut, alors que tout cet argent pourrait servir à des choses bien plus utiles.

        Ça vous va, comme réponse ?

        Cordialement

      • Bonjour,
        ayant déjà eu l’occasion de vous mander les références qui vous permettaient d’asséner que le PAG était “local” et n’ayant pas de réponse, je tire de votre post vos références tristounettes à WIKIPEDIA, qui n’est qu’une vulgarisation du savoir alimentée par des contributeurs (avisés…, ou pas, objectifs…, ou pas).
        Cordialement
        Laurent

  7. Monsieur L.

    A propos de la saturation du CO2 les lois de la physique sont formelles (Planck et Kirchhoff) tout comme la cinétique des gaz. Une molécule qui absorbe de l’énergie et passe à un niveau d’énergie supérieur (molécule excitée) doit obligatoirement réémettre cette énergie pour revenir à son état initiale et réabsorber ce ne peut se faire que de deux manières, la “collision” avec une autre molécule ou l’émission d’un photon. Dans les basses couches de l’atmosphère, là où la pressions est forte ce sont les collisions qui l’emportent (je simplifie car c’est plus complexe que ça) et c’est comme ça que sont thermalisées les molécules d’O2 et de N2. Dans les couches supérieures de l’atmosphère c’est l’émissions de photon qui prend le dessus ce par toutes les molécules pas uniquement les GES. Il ne peut en aucun cas avoir saturation de l’effet de serre du CO2 dans un milieu ouvert.
    Bien entendu vous n’êtes pas obligé d’être d’accord et vous avez le droit publier une réfutation en règle dans une revue sérieuse car c’est comme ça que se fait la science..

    A propos de Lamb, McYntire n’est pas compétent sur le sujet et Lamb est principalement centré sur l’Angleterre et l’Angleterre n’est pas la planète j’ajoute que son papier est pour le moins obsolète. Qu’il y ait eu ca et là quelques périodes relativement chaudes pour l’époque personne ne le conteste ça fait partie de la variabilité naturelle mais je le redis rien de consistent spatialement et temporellement parlant au niveau planétaire.

    Cordialement

    • @Eloi,

      Nous sommes d’accord sur l’effet de collision en basse couche. Concernant la convection en haute couche, au dessus de la troposphère de mémoire, c’est plus discutable. Pour mémoire, cette théorie a été émise dans les années 1970 par le Pf Manabe (pas certains de l’orthographe), mais jamais aucune mesure de l’a validé. Elle est tombée dans l’oublie, jusqu’à ce qu’on la ressort fort à propos en 2021 attribuant alors au Pr Manabe un prix Nobel… Ce qui n’a pas manqué de faire réagir dans les milieux scientifiques. Or, si cette théorie était juste (rétention thermique par convection), et toujours selon les estimations de Manabé, nous devrions trouver un point chaud à 33 Kft sous la latitude des tropiques. Problème, toutes les mesures récentes satellitaires (cf. RSS et UAH) ne relèvent aucune variation… Bref, si la théorie est belle, elle n’est, pour le moment (je laisse la porte ouverte), pas confirmés par les faits.

      Enfin, concernant le Pr Lamb, votre jugement est pour le moins péremptoire, car ce grand scientifique a de nombreuses publications à son actif. Son indice H est de 23, pour une moyenne mondiale dans le domaine de la physique estimée à 17… Et la variation mondiale de climat lors de l’optimum médiévale est largement validée par les paléontologue. Les discussion existantes portent sur les valeurs et leurs répartitions. Le +5° C par rapport à la moyenne terrestre d e15°C, autour du bassin méditerranéen, est une quasi certitude, pour le reste les chiffres sont plus compliqués.

      • Monsieur L.
        A propos de Manabe. Je ne pense pas que vous ayez les outils pour discuter de ce qui se passe dans l’atmosphère, j’ajoute que les travaux de Manabe ne sont jamais tombés dans l’oubli comme vous le prétendez mais qu’ils ont fait faire un bond de géant à la modélisation du climat. A ce titre, d’ailleurs j’aimerais savoir quel milieux scientifiques l’obtention du Nobel à fait réagir.
        Je ne critique pas Lamb (qui n’est pas physicien mais plutôt historien du climat), je ne critique jamais les gens, seulement leurs travaux (les climatosceptiques seraient bien inspirés en faisant de même ce qui est loin d’être le cas). J’ai dit que le papier de Lamb est essentiellement centré sur l’Angleterre et qu’il est obsolète, c’est tout.

        A propos de H index celui, de Manabe est de 56, celui de Dufresne est de 53, celui de Jouzel est de 112 et pour finir, celui de Mcintyre est de 5. A noter cependant qu’un H index élevé n’est pas gage de compétence partout celui de François Gervais 43 alors qu’il n’ aucune compétence dans les disciplines relevant de la climatologie.

        • @Eloi,

          Vous partez un peu dans tous les sens…. 🙂

          Bon, alors, les climato réalistes n’attaquent jamais les personnes, nous publions des études qui vont à l’encontre des théories choisies par l’IPCC, dont je vous rappelle (cf. statut) que leur but n’est pas l’étude du climat, mais l’étude de l’influence de l’Homme sur le réchauffement climatique…. Ca change tout !

          Quant à J Jouzel il a pleinement bénéficié de l’engouement médiatique pour l’IPCC, ce qui a fait monté de façon artificielle son indice H, qui tient compte des publications mais aussi des citations… A titre de mémoire, c’est ce même Jouzel qui devisait d’un refroidissement à la fin des années 90 🙂

          Bref, je vous propose d’arrêter là cette joute qui me semble stérile. Vous avez vos croyances, dont acte. L’avenir tranchera, mais pour le moment la fin du monde n’est pas pour demain, ni après demain…

        • @Eloi,

          Ah, j’oubliais…

          “François Gervais 43 alors qu’il n’ aucune compétence dans les disciplines relevant de la climatologie.” : euh… le Pr Gervais est un des spécialiste français de l’Infra rouge… Il ne vous a pas échappé que l’émission en IR des radiations terrestres et l’argument central des rechauffistes !

          • Monsieur L.

            Vous connaissez mal Le CV de François Gervais, c’est un spécialiste de la spectroscopie des solides pas des fluides et encore moins des gaz. Tout les corps dans la nature émettent de l’infrarouge (même vous) donc ce n’est pas un argument.

  8. @Robeloir
    “””””””” Il ne peut en aucun cas avoir saturation de l’effet de serre du CO2 dans un milieu ouvert””””””
    Faudrait que tout ce monde qui parle ‘”””d’effet de serre lié au CO2″”””” change cette expression car ils confondent deux phénoménes qui sont la radiation et la convection
    Faudrait que vous fassiez un papier au GIEC et de nous faire une copie
    Merci
    Fritz

  9. @eloi Robert

    “””””””””-Vous dites:” Vous n’êtes pas avec des réchauffistes ici, mais avec des scientifiques.”
    Combien sont réellement compétent sur le sujet ?””””””””
    Frederic Sommer
    docteur en géologie
    thèse d’état sur les sédiments ( et donc les climats) du tertiaire du bassin de Paris

    PS : n’oubliez pas de nous présenter la votre

  10. @eloi Robert
    vous répondez à Jacques L qui disait :”
    “””””””Vous n’êtes pas avec des réchauffistes ici, mais avec des scientifiques.”
    et vou dites

    “””””””Combien sont réellement compétent sur le sujet ?””””””””
    Personnellement je pense que la plupart le sont ; quand ils émettent des commentaires qui ne le sont pas comme les votres , on répond immédiatement
    Frederic Sommer
    docteur en géologie
    thèse d’état sur les sédiments ( et donc les climats) du tertiaire du bassin de Paris

    PS : n’oubliez pas de nous présenter la votre

  11. En attendant, Copernicus annonce que le mois de Juin, puis le mois de juillet, ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés sur la planète. Cette information a été largement reprise par toutes les agences de presse puis diffusée dans toute la presse.
    Depuis l’âge pré-industriel (?), c’est à dire 1.850, c’est à dire en 170 ans, le taux de CO2 dans l’atmosphère serait passé des 0,03 % à 0,04 %.
    Quantité bien faible et augmentation dérisoire (0,01 % de tous les gaz de l’atmosphère) mais effets considérables.
    Les observations actuelles de la températur terreestre donnent raison à ceux qui accusent le CO2 !

    • @FBL

      “les mois les plus chauds jamais enregistrés sur la planète”

      En effet, dans un pré à vaches, devant chez moi, il y a une mare alimentée par un petit ruisseau. J’y ai observé une augmentation notable de la population de têtards, au printemps. Plus de têtards au printemps a induit des mois de juin et juillet plus chauds que la “normale”. C’est un fait irréfutable que j’ai personnellement constaté. J’en ai donc conclu que leur effet sur le climat est significatif.
      Ce ne sont que de bien inoffensifs petits têtards, mais effets considérables.

      Ce mois d’août, on se les pèle.
      Serait-ce le mois d’août le plus froid jamais enregistré sur la planète ?
      Cela nous annonce-t-il une future glaciation catastrophique ?

    • @FBL

      Ben, comme le fait l’IPCCF vous prenez comme point 0 l’ère post-industriel, 1850, soit la fin du PAG, dit autrement le point le plus bas…. Sinon, la température moyenne de la Terre est en 2022 de 14.9°C (chiffres IPCC et OMM). Or, la température standard sous notre ère de la planète est de ….. roulement de tambour… 15°C. Caramba, encore raté ! 🙂

      J’ajouterai que si vous comparez ce mois de juillet avec ceux des optimum romains puis médiéval, vous trouverez qu’il a été un des plus froids connus par nos civilisation…

      respirez, tout va bien !

  12. Monsieur Sommer,

    Merci de nous montrer que vous n’avez pas de compétences officielles en physique de l’atmosphère, et autres disciplines afférant au climat. Moi, je n’ai aucune compétence en géologie et par conséquent vous ne me verrez jamais intervenir sur ce sujet tout comme je ne critiquerai jamais les travaux de Gervais en spectroscopie des solides car ce n’est pas mon domaine. Je crois que c’est ce qui fait la différence entre un scientifique conscient de ses limites et un climatosceptique comme Bernnard ou vous par exemple.

    Bien cordialement.

    • @Eloi

      Il est assez singulier de noter que, sur ce sujet, systématiquement l’argument d’autorité se substitue tôt ou tard aux arguments preuves scientifiques. C’est ce qui caractérise la climatologie, en comparaison à la plupart des autres disciplines scientifiques.

      Par ailleurs, aucun physicien de l’atmosphère serieux ne prétendrait avoir une compréhension globale du climat. Les physiciens de l’atmosphère travaillent sur des disciplines clairement identifiées et délimitées.
      Je déduis de votre ignorance de cette réalité que vous n’avez pas plus d’expertise en physique de l’atmosphère que vos interlocuteurs ; tout climatologue “officiellement” compétent que vous êtes.

      Bien cordialement.

    • Mr Eloi,

      Les paléoclimatologues qui utilisent les analyses des sédiments sont à ranger, selon vous, parmi les non spécialistes, si j’ai bien compris.

      Par ailleurs, vous ne répondez toujours pas à la question de Mr Sommer. C’est une habitude.

  13. @Eloi eloi et moi
    “””””””””Merci de nous montrer que vous n’avez pas de compétences officielles en physique de l’atmosphère,”””””””””””
    Les physiciens de l’atmosphère ne raconte que des conneries , car l’augmentation de CO2 actuelle n’a rien à voir avec l’augmentation de température ; heureusement qu’ils y a des géologues et des glaciologues comme votre Jean Jouzel qui ont montré que la température ( liée aux cycles solaires) a précédé les augmentations de CO2; vive la biosphère!

    • @Fritz.
      Justin Trudeau et Aurélien Barrau sont beaux et j’aime bien leur style vestimentaire, ils doivent donc avoir raison.

      À part ça, citez moi un article d’un physicien de l’atmosphère établissant de façon irréfutable la causalité entre les émissions humaines de CO2 et une catastrophe imminente due aux températures. Un seul suffira. Ne cherchez pas trop longtemps quand même.

  14. Moi qui ne suis qu’un simple observateur j’aimerais signaler que Mr Manabe , qui n’est pas climatologue, a déclaré en 1994 que ses algorithmes étaient très utiles pour étudier le climat ,mais que pour le prédire ils etaient “very bad”.
    (voir le Washinton Post)

  15. Apparemment, il y en a un de carabiné qui s’est posé sur le fil.
    Avec des impératifs catégoriques d’adjudant-chef. Silence dans les rangs.

  16. @TP
    J’adore Aurelien Barrau astrophysicien et philosophe ; je pense qu’il faudrait inverser ces deux qualificatifs
    Sinon, le physicien de l’atmosphère qui affirme de façon irréfutable la causalite du CO2 anthropique et le réchauffement , c’est le monsieur que j’ai cité plus haut et qui quand il a été élu vice président du GIEC a afirmé le contraire de ce qu’il a compris quand il était jeune

    • Le type au cheveux longs avec une tête à faire peur le soir dans une ruelle sombre !? Ce gars est complétement azimuté… Aucun intérêt…

  17. Eloi me fait penser à Maxah…

    — Mêmes arguments parfois consternants, et même façon d’esquiver ceux qui le dérangent.

    L’eau dilatée, ça, c’est quelque chose.
    Je peux imaginer qu’il existe bien un état intermédiaire entre l’état liquide et la vaporisation, mais de là à ce que ça fasse déborder les océans…? Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne…

    — Et mise en avant -ou en doute- systématique des compétences, réelles ou supposées.

    Là, c’est plus compliqué. Mais la plupart du temps, c’est argument d’autorité qui est mis en avant. Et celui du nombre, bien sûr.
    De mon point de vue, cinq cents couillons qui font la queue pour aller se jeter dans la Saône n’ont pas forcément raison, et pas davantage si ils sont 5000 ou 50000….

    Mais c’est peut-être à ça qu’on reconnait les adeptes du Réchauffisme.
    Toute ressemblance avec une célèbre réplique de Michel Audiard est purement fortuite.

    • “””””””” Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne…”””””
      Achetez un panneau solaire , une éolienne , et des batteries
      Humour
      Fritz

  18. Monsieur Sommer,

    Vous dites : “c’est le monsieur que j’ai cité plus haut et qui quand il a été élu vice président du GIEC a afirmé le contraire de ce qu’il a compris quand il était jeune”

    Là, il va vous falloir étayer vos propos parce que vous dites là, frise la calomnie.

    • @eloi
      Rarement vu un pervers comme Jean Jouzel parmi les scientifiques ; mais parmi les politiques , il y en a bien plus qui ont retourné leurs vestes en moins de trois ans ; je pense que vous voyez de qui je veux parler

      • Monsieur Sommer

        Je vous ai demandé d’étayer et en sourcant si possible. Pour l’instant ce que vous dites n’est que du vent.
        Rien à dire à propos de votre erreur sur le fait que selon vous la hausse des températures précède la hausse du CO2 ? Comme vous devriez le savoir le CO2 peut agir soit comme rétroaction, soit comme forçage;et puis, vous savez comme moi que le supplément de CO2 que nous avons dans l’atmosphère provient non pas d’une augmentation des températures mais de la combustion des combustibles fossiles. Elle viendrait d’où cette augmentation des températures si ce n’est pas le CO2 le responsable ? Surtout ne venez pas me dire que c’est la vapeur d’eau car c’est faux (Clausius/Clapeyron).

        Bien cordialement

        • @ Eloi

          Vous dites vraiment n’importe quoi.
          Vos affirmations péremptoires atteignent des sommets en terme de ridicule.

          Vous et vos semblables, vous devriez arrêter de respirer, vous exhalez du CO2.
          La combustion des énergie fossiles ne représente qu’une petite proportion de tout le CO2 qui s’échange dans la nature. Manifestement, vous ignorez tout du cycle du carbone.

          Et juste pour rappel: c’est quand même le soleil qui réchauffe la Terre, pas le CO2.

          Mais vous devez avoir raison. Il existe un thermostat géant, précis au centième de °C, qui régule une fois pour toute la température de la planète, de préférence à notre convenance. Et la valeur de cette température doit être littéralement immuable.
          La planète Terre est un objet inerte, définitivement figé dans un état donné, et de vilains bipèdes ont déréglé le thermostat.
          Cette faute impardonnable mérite le pire des châtiments: supporter à longueur de journée les élucubrations des Ecologistes. Pauvres de nous.

          Voilà, vous êtes content ?

          Pierre THEIN
          cursus militaire en maths, physique, et électronique.
          formation privée en science de l’écologie.
          (oui, l’écologie est avant tout une science, pas une idéologie)

          • Monsieur Thein,

            Vous dites :”La combustion des énergie fossiles ne représente qu’une petite proportion de tout le CO2 qui s’échange dans la nature. Manifestement, vous ignorez tout du cycle du carbone.”

            Bah non. Le surplus de CO2 est dû à la combustion des fossiles, c’est mesuré et quantifié et puis je me permettre de vous signaler qu’il n’y a pas un cycle du carbone mais 2 : un cycle court et un cycle long auxquels s’est ajouté celui issu de l’activité humaine.

            Vous dites :” Et juste pour rappel: c’est quand même le soleil qui réchauffe la Terre, pas le CO2.”

            Aucun climatologue ne prétendra le contraire mais sans CO2 la température moyenne de la terre serait de -18°. Le CO2 (et les autres GES) ne chauffe ni ne refroidit, il ne fait que ralentir le rayonnement IR terrestre (en thermalisant N2 et O2) comme le pull que vous mettez quand vous avez froid empêche les IR que vous émettez de s’échapper trop vite.
            Si vous voulez visualiser, vous pmouvez utiliser cette analogie (très simplifiée) : Vous prenez deux autoroutes avec le même débit constant à l’entrée puis,, sur l’une des deux, vous mettez une chicane puis deux puis trois etc. que va t’il se passer ? Rien sur celle sans chicane, alors que sur l’autre vous aurez un bouchon à l’entrée

            Cordialement.

    • Voici ce que J.Jouzel a ecrit en 1994 lorsqu’il etait encore scientifique et plus jeune :”Qu’une période comme la nôtre , ou plus chaude par suite de l’augmentation des gaz à effet de serre, puisse, à l’echelle d’une vie humaine , se refroidir de façon significative ne peut désormais plus être exclu ”
      C’est la conclusion d’une étude intitulée: Les archives glacières du Groenland
      (La Reherche N°261 Janvier 1994 )
      J’aime beaucoup les litotes !

      • Monsieur Wan Tamart,

        Oui mais vous devriez savoir que la carotte utilisée était polluée (frottement sur le fond rocheux et que par conséquent ces paroles devenaient de fait inexactes. Et encore serait elles exactes que ça ne changerait rien, les faits sont là et un refroidissement significatif à l’échelle d’une vie humaine est devenu physiquement impossible à l’exception d’un astéroïde frappant la terre comme celui qui a provoqué la disparition des dinosaures.

        https://hal.science/hal-01103728/document

  19. J’ai fait exprès pour éviter le sujet des GES dans mon article parce que ça n’a pas vraiment d,importance. Le lecteur moyennement compétent devrait comprendre que ces gaz ne sont pas en cause dans les changements climatiques passés et que même s,ils le sont dans le réchauffement actuel on s’en fout.

        • Monsieur G.

          Je n’aurais rien compris ? ok, mais démontrez le moi.

          Il y a un problème avec les climatosceptiques c’est que ces derniers rejettent systématiquement ce que dit la science sans jamais se remettre en question; ils n’admettent jamais leurs erreurs et rejettent d’un revers de main les preuves qu’on leur apporte. Cette démarche est tout ce qu’on veut mais en aucun cas scientifique.

          Encore une fois je pose cette question à l’ensemble des climato-“réalistes” Pourquoi cette attitude ? Surtout en l’absence d’arguments scientifiquement recevable.

          • @Eloi

            Citez un article démontrant que les émissions humaines de CO2 vont engendrer une catastrophe climatique due aux températures.

            Je ne parle pas d’opinion ou de prédiction basée sur des hypothèses.

            Concernant la raison pour laquelle des gens, scientifiques notamment ce qui est mon cas, s’élèvent contre cette politisation de la science, est double, ai moins.

            D’une part, l’histoire des sciences nous a démontré à quel point il est dangereux de politiser la science. L’existence même du GIEC et l’histoire de la climatologie discréditent le domaine. La science ne consiste pas à fouiller des données ou établir des théories appuyant des croyances politiques, en ignorant volontairement tout ce qui ne va pas dans cet objectif.

            D’autre part, la rhétorique profondément anti-humaniste et les projets de transformation de la société, sont effrayants. Le progrès a permis d’élever drastiquement le niveau de vie des humains. Le progrès est probablement le seul moyen sérieux de préserver l’environnement. L’homme n’est pas mauvais et la priorité est de diminuer la pauvreté et d’augmenter le bien être des gens. Faire l’inverse est retourner de façon certaine aux famines et autres désastres passes. Donc ce n’est pas un jeu. Ces croyances catastrophistes, absolument pas confirmées par les données observées (il n’y a pas plus de catastrophes naturelles qu’avant, il n’y a pas de réfugiés climatiques et si le réchauffement engendre des conséquences négatives, un refroidissement en engendrerait tout autant. Le climat est un système chaotique qui a toujours varié).

            La science, c’est justement ce que défendent beaucoup de climati-realistes, face au grand n’importe quoi du mélange de marketing, de médias et de sophismes d’autorité de nombreux climatologues.

      • Allez hop, Google Scholar, onglet ”recherche avancée” en haut à gauche, les bons mots-clés dans les cases ad hoc… et bon courage sur l’océan des publis scientifiques. Vous allez en découvrir qui culbuteront vos certitudes absolues.

        • Monsieur Ferry,

          Google scholar est un annuaire on y trouve tout et n’importe quoi. A titre d’exemple cette étude de Humlum qui souffre d’un défaut majeur mais que les climatosceptiques continuent à promouvoir.

          https://tinyurl.com/mr32znzp

          Si vous voulez d’autres exemples, je suis à votre disposition

          Cordialement.

          • Je ne vois pas en quoi cet article souffrirait d’un défaut majeur puisqu’il se contente de définir une courbe mathématique qui s’approche au mieux des observations (et qui logiquement extrapole dans le futur proche).
            Et ce n’est pas la peine de répondre cherchez mieux.
            Votre technique de déstabilisation est connue.
            Un conseil, consultez, cela vous fera du bien, et nous des vacances.
            Le site des climats-réalistes est dédié à la collecte des observations qui ne s’accordent pas avec la doxa. C’est tout.

  20. @eloi
    Rarement vu un pervers comme Jean Jouzel parmi les scientifiques ; mais parmi les politiques , il y en a bien plus qui ont retourné leurs vestes en moins de trois ans ; je pense que vous voyez de qui je veux parler

  21. @Fritz
    Notons qu’affirmer une opinion politique ou une croyance n’est pas faire une démonstration scientifique.
    Les opinions des scientifiques n’ont guère plus d’intérêt que celles des acteurs, boulangers ou spécialistes des dialectes ibères.
    Concernant Aurélien Barrau, c’est pour moi le champion de l’anti-humanisme, concept que je suis prêt à combattre par tous les moyens sachant que je me situe, en gros, à l’exact opposé.

  22. Monsieur Ferry

    Vous dites :”Je ne vois pas en quoi cet article souffrirait d’un défaut majeur puisqu’il se contente de définir une courbe mathématique qui s’approche au mieux des observations (et qui logiquement extrapole dans le futur proche).”

    Ok et puisque vous me demandez de ne pas répondre, je vais le faire mais je vais vous soumettre cet article du même auteur qui, lui, est encore pire car il ignore une loi fondamentale de la physique : la loi de conservation de masse. Et oui c’est ça la science climatosceptique.
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0921818112001658

    • @Eloi,
      John Closer, prix Nobel de physique 2022, doit ignorer les lois fondamentales de la physique. Il déclare “il n’y a pas de crise climatique”. C’est ballot. Mon trait ironique est un peu idiot, n’est-ce-pas ?
      En effet, cela s’appelle un sophisme d’autorité . La vraie question est de savoir pourquoi il déclare ceci et non pas de savoir s’il est prix Nobel ou simple doctorant. Le souci, dans vos commentaires, est qu’il semble que ce sophisme est votre principale bouée de sauvetage. Vous y revenez systématiquement.

      • TP @

        Mon cher monsieur la crise climatique est déjà là il n’y a qu’à regarder ce qui se passe en Espagne, au Canada, en Chine en Grèce etc. et malheureusement nous n’en sommes qu’au début je vous donne rendez vous dans 5 ans et 10 ans.

        Clauser peut dire ce qu’il veut d’ailleurs son co lauréat du Nobel Alain Aspect n’est pas du tout de son avis pas plus que Zeilinger (le troisième).

        • @Eloi
          He bien non justement, les chiffres sont clairs il n’y a aucune catastrophe climatique en cours.
          Qu’il y ait des sécheresses plus fréquentes, légèrement, pourquoi pas encore qu’une augmentation de la température devrait en toute logique accroître les précipitations.
          Mais rien d’extraordinaire.
          Il y a toujours eu des épisodes de chaleur extrême en Espagne et en Grèce. Étudiez les statistiques ! Celles ci sont disponibles pour ces pays.
          En revanche, les grandes famines du siècle dernier ont largement disparu sur terre. Si vous cherchez la cause vous trouverez des aspects bénéfiques au diable CO2, voire aux horribles véhicules agricoles motorisés, engrais et autres OGM.
          Rien n’est blanc ou noir et le climat varie et variera toujours. Et l’homme devra s’y adapter.
          C’est juste la réalité, opposée à la fiction.

          • @Eloi
            Vous êtes aussi scientifique que je suis danseuse étoile.
            La température terrestre globale a augmenté de 1,5 degrés en 130 ans.
            Même si cette notion de moyenne a un sens, ce dont je doute un peu, la variation est modérée. Certainement pas perceptible par un humain sur une échelle de 30 ou 40 ans. Entre le matin et le soir la température varie de 10 degrés.

            Donc ce qu’on perçoit, éventuellement, ce sont des variations locales. Il y en a toujours eu. Comme les glaciers alpins ont déjà régressé, progressé, disparu, à un échelle de temps courte (empire romain, moyen âge, petit âge glaciaire, et maintenant).

            Si vous prenez en compte les variations locales comme des preuves, alors vous considérez l’optimum médiéval ; l’Angleterre exportait son vin partout en Europe. Production qui a cessé jusqu’en 1950 et reprend très timidement, à cause du climat, malgré les engrais chimiques et autres techniques modernes.
            Mais tout cela est localisé donc je n’en tire pas de conclusions hâtives.
            Vous, vous sautez sur la moindre canicule en Grèce ou en Espagne pour étayer vos arguments politiques.

    • Cher Monsieur Eloi,
      A l’évidence vous possédez l’art de botter en touche en détournant l’attention sur un sujet sans rapport. C’est le propre de bon nombre de pervers qui se prennent pour quelque chose sur internet, parce qu’au comptoir du bistrot du coin ça marche beaucoup moins bien. De plus, on se demande si vous lisez les articles que vous citez un peu plus loin que le résumé.

      Le premier article d’Humlum et al (2011) que vous me balancez au nez porte sur la recherche d’une courbe mathématique pouvant s’accorder avec les températures décroissant de façon oscillante au-dessus de la calotte glaciaire du Groenland depuis 2000 ans BC. Le second article d’Humlum et al. (2013), que vous considérez comme une réponse à mon post, est totalement sans rapport avec le premier. Il porte sur une interprétation (un peu gonflée je vous l’accorde) de l’augmentation récente de la teneur en CO2 de l’atmosphère (effet du dégazage de l’ocean vs. Injection d’origine humaine). Humlum et al. n’ont d’ailleurs pas répondu aux trois commentaires qui ont suivi leur publication dans le journal Global and Planetary Change. Alors, que cherchez-vous au juste (de façon sybilline calculée) en balançant des ballons d’essai sans rapport les uns avec les autres dans vos attaques ?
      Je note que dans les résumés des commentaires à l’article de Humlum et al. (2013) la phrase ”ignorance de la loi de conservation de masse” est bien mise en évidence. Ce qui me renvoie à votre billet qui insiste sur ce point mais évite de discuter le fond de l’article. Question : lisez vous les articles un peu plus loin que les résumés (cf. ante) ?

      Sur le fond, l’article de Humlum et al (2013) s’interroge sur le décalage entre l’augmentation du CO2 atmosphérique qui suit l’augmentation des températures lors des déglaciations. C’est un fait, d’ailleurs déjà souligné par Jouzel. Que cette augmentation du CO2 soit le résultat du dégazage de l’océan qui se réchauffe, ou bien soit le résultat de l’augmentation de la végétation continentale qui suit le réchauffement global, ou bien un peu des deux, personne n’est d’accord. Mais c’est cela le fond du problème, pas le fait que Humlum et al. ”ignorent la loi de conservation de masse” dans leur interprétation certes contestable. Richet de l’IPG Paris s’est fait censurer par les valets de Copernicus pour avoir posé la question de ce décalage. Les ”réalistes” que vous conchiez sont clairvoyants et notent ces incohérences que les réchauffistes s’acharnent à ne pas voir.

      Maintenant je ne vous répondrai plus car ce serait donner de l’importance à ce qui est insignifiant.

      • Monsieur Ferry

        vous dites à propos du décalage CO2 températures que Jouzel l’a souligné vous n’avez donc pas lu l’article que j’ai mis en lien dans une réponse à Monsieur Sommer. Pour votre instruction ce décalage ne concerne que l’antarctique (des études ultérieures le remettent d’ailleurs en question scholar est votre ami) et c’est l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique qui engendrera la déglaciation du reste de la planète. Le CO2 a d’abord agi comme rétroaction et est devenu forçage.
        L’article de humum comporte un défaut majeur les courbes qu’il utilise ne sont que locales et la courbe GISP2 est inutilisable les données s’arrêtent en 1855.
        Voici ce que dit l’auteur auquel Humlum se réfère.
        https://archive.nytimes.com/dotearth.blogs.nytimes.com/2010/02/08/richard-alley-on-old-ice-climate-and-co2/

        Surtout cessez de dénigrer, vous n’êtes pas suffisamment armé pour le faire. Si je puis vous demander d’appliquer ce principe qu’on m’a enseigné à l’université, ça vous sera utile : thèse=> antithèse=> synthèse,. En d’autres termes vérifiez systématiquement si ce qu’on vous dit tient la route.

        Bien cordialement

  23. Bonjour.

    Vous contestez l’origine anthropique de l’augmentation des températures observées sur la période récente. Vous niez en particulier le rôle joué par le CO2 dans ce réchauffement.
    Comment expliquez-vous alors la corrélation frappante entre les courbes ci-dessous ?
    https://globalclimat.files.wordpress.com/2014/10/co2-800-000.png
    https://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/objets/Images/co2-temperature/co2-temperature-fig01.gif

    Certes elles ne remontent que sur les 800 000 dernières années, mais ce sont les années les plus récentes…
    Cause ou effet ? Je ne saurai m’immiscer dans ce débat qui dépasse mes compétences, toutefois nier la relation au moins récente apparaît douteux.

    Sans doute des variations de bien plus grandes ampleurs ont affecté l’histoire géologique de notre planète, pourtant bien des espèces en ont fait les frais !

    D’ailleurs, et c’est sans doute le plus notable dans votre article, vous soulignez que des variations climatiques plus faibles ont fortement impactées les civilisations humaines. Oui. Et c’est bien là tout le problème. Car cela, s’ajoutant aux autres impacts anthropiques sur l’environnement (pollutions, érosion des terres arables, extinction d’espèces, occupation des sols, etc.) rend la vie de près de 10 milliards d’êtres humains de plus en plus difficile.

    Tout cela est facteur de Barbarie.

    Cordialement.

    Luc Laforets
    http://www.1P6R.org

    • Quand on prend le temps de lire en plus de regarder les images, on apprend :
      1. la température est en avance sur le CO2 sur ces courbes justement.
      2. les pics de température sont plus acérés que ceux du CO2, ce qui, au moins de prime abord, donne plus de poids à l’hypothèse du CO2 qui suit la température.

    • Changez d’échelle, superposez les courbes et vous remarquerez un décalage : la variation de température précède la variation de CO2 (de 800 +/- 200 ans). L’effet ne pouvant précéder sa cause, votre argument tombe à l’eau.

      • Talleyrand B.T.

        Non et j’ai expliqué pourquoi et il y a des études qui remettent en question ces 800 ans comme celle en lien par exemple. Cette question sur le CO2 ne fait plus débat depuis belle lurette dans la communauté scientifique on sait que le CO2 peut agir comme rétroaction ou forçage; il n’y a que les climatosceptiques. pour encore s’accrocher à cette hypothèse loufoque d’ailleurs où serait l’augmentation de températures qui aurait amené cette augmentation du taux de CO2. A ce sujet je me permets de vous rappeler la loi de conservation de masse et vous demande ce qu’est devenu le CO2 que nous émettons en brulant les fossiles.

        https://cp.copernicus.org/articles/15/913/2019/

        ps je n’ai toujours pas eu de réponse à ma question sur le pourquoi de ce rejet systématique de ce que dit la science compétente sur le sujet.

        • En fait, vous prenez le problème à l’envers. Ceux qui confirment la doxa sont, selon vous, des scientifiques compétents. Ceux qui ne la confirment pas sont incompétents nonobstant leurs diplômes, carrière et publications.

          Pourquoi ne répondez-vous jamais aux questions que j’ai eu l’occasion de vous poser sur ce site ?

          Par exemple, la question de Judith Curry.

          Entre 1910 et 1945, hausse de 0.6°C et de 10 ppm de CO2.
          Entre 1945 et aujourd’hui, hausse de 0.6°C et de 100 ppm de CO2.
          Qui donne une explication cohérente ?

          • Talleyrand B.T.

            Ce qui n’est pas cohérent c’est le cherry-picking de curry car entre 1945 et 1980 les températures ont baissé (effet des aérosols anthropiques) avant de repartir à la hausse et on a pris 0.8° depuis 1980. J’ajoute que Curry ne semble pas savoir qu’il n’y a pas que le CO2 qui entre en ligne de compte il y a aussi le soleil, les aérosols, le volcanisme et que le système a une forte inertie (30 à 40 ans).

            A propos de question, répondez donc à la mienne : Pourquoi rejetez vous systématiquement ce que disent des milliers de scientifiques de part le monde ainsi que le résultat de leurs recherches à savoir que nous sommes bel et bien responsables du réchauffement climatique actuel ?

    • La température augmente régulièrement (A). En conséquence, les ventes de glaces augmentent régulièrement (B). Les gens se baignent davantage (C) et il y a donc plus d’attaques de requins ( D).

      Imaginons une situation où l’on ne sait pas évaluer les facteurs (A) et (C), ou bien qu’on ignore leur existence.

      Comment expliquez vous la corrélation parfaite entre les ventes de glaces et les attaques de requin ?
      De toute évidence, c’est à cause des glaces que les requins font des victimes.
      Il faut donc limite d’urgence la consommation de glaces.

      Une corrélation ne prouve pas la causalité. Jamais.

      • Bonjour.

        Je pose la question de la causalité ou de l’effet. Je n’affirme rien à ce propos contrairement à l’article militant pour l’absence de corrélation.
        Par ailleurs, Eloi a répondu au sujet de la causalité.

        Toutefois, je remarque que beaucoup de commentateurs ignorent le reste du message. C’est-à-dire d’une part l’impact majeur de l’Homme sur la biosphère (dont le réchauffement n’est qu’une des dimensions), et d’autre part du bouleversement civilisationnel que cela implique comme l’illustre à sa manière l’article.

        Tout cela étant facteur de Barbarie (là encore comme bien d’autres).

        Cordialement.

        Luc Laforets
        http://www.1P6R.org

  24. @ Eloi

    Bonjour à vous.

    Vous êtes vraiment incorrigible, et c’est intéressant. Il pourrait effectivement faire très froid sur la planète, mais s’il n’y avait aucune atmosphère du tout. Il suffit d’aller voir sur la Lune… Sans CO2, il n’y aurait tout simplement pas de vie du tout. Du moins telle que nous la concevons. Au moins comme ça, il n’y aurait personne pour se disputer à propos de quelques dixièmes de °C en plus ou en moins.
    Il existe des phénomènes dans la nature qui relâchent de grandes quantités de CO2 excédentaire comme par exemple les éruptions volcaniques. Mais non, selon la thèse que vous défendez, seules nos voitures et nos avions seraient responsables de tous les maux, réels ou imaginaires.

    Quant à votre analogie, elle est erronée. J’ai déjà eu droit à celle de la triode. C’est mal tombé, puisque je connais bien ce composant électronique. Les tenants de votre théorie considèrent la planète comme un système fermé et relativement simple, ne subissant aucune influence extérieure et dont le fonctionnement interne est parfaitement défini, régulé et contrôlé. Les électrodes de la triode sont encapsulées sous vide dans une ampoule de verre et son fonctionnement est contrôlé par l’application d’une tension sur sa grille, située entre sa cathode et son anode. Sur une autoroute, les véhicules sont captifs, ils ne peuvent y entrer, changer de direction, ou en sortir que selon un processus strict.
    Cette vision de la Nature est pour le moins très étonnante.

    Vous n’avez pas réussi à me convaincre. Bonne journée à vous.

    • @ohmdeboi

      Bonjour,

      Bah oui sans CO2 il n’y aurait pas de vie (nous sommes de la poussière d’étoile mais je ne vous demanderai pas comment le carbone est créé) mais trop de CO2 tue. La loi de conservation de masse nous dit que rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme. Le charbon, le pétrole et le gaz que nous utilisons ont été fabriqués il y a des millions d’années et ce en pompant le CO2 de l’atmosphère ce qui a d’ailleurs amené une diminution des températures (c’est documenté) nous ne faisons que réinjecter ce carbone dans l’atmosphère au détriment de l’oxygène car à chaque molécule de CO2 en plus, il y a un molécule de dioxygène en moins (toujours la loi de conservation de masse). comparé à nos émissions le CO2 relaché par les volcans c’est peanuts et largement occulté par les émissions d’aérosols puisque les éruptions volcaniques ont un effet refroidissant.

      Ce n’est pas seulement nos voitures et les avions c’est notre modèle de société entier qui est en cause et qu’il nous faudra abandonner soit de manière volontaire ce qui sera le moins douloureux car il y aura inévitablement de la casse soit contraints et forcés (et là, bonjour les dégâts) . Vivez avec le train de vie d’un congolais moyen et vous n’émettrez que 70kg de CO2/an ce qui est largement supportable par le système

      Une autoroute n’est pas un système fermé dans mon analogie il y a une entrée et une sortie et aucun scientifique compétent ne prétend que le couple terre/atmosphère est une système fermé bien au contraire

      Excellente journée à vous.

      • ELOI

        Je vous suggère de vous présenter aux élections avec comme programme le modèle de vie d’un Congolais moyen pour tous vos concitoyens. Bonne chance.

      • @Eloi

        Nous avons bien compris que l’objectif est le même que celui des communistes et national socialistes au siècle dernier : détruire le modèle de société des hommes libres, censurer, collectiviser, contraindre, limiter la liberté d’expression, de mouvement, sous fond de haine absolue de toute forme d’humanisme et de capitalisme. La science mérite bien d’être détournée pour y parvenir.

      • @ELOI
        Vous dites je cite “Ce n’est pas seulement nos voitures et les avions c’est notre modèle de société entier qui est en cause et qu’il nous faudra abandonner ”
        . Ma question:
        Croyez -vous sincérement que les Chinois, les Indiens et les Africains vont renoncer à la poursuite du développement et à la modernisation de leur société rien que pour faire plaisir à une bande d’écolos occidentaux déjantés utopistes????????????????????

  25. @Eloi

    Vous arrivez même à être drôle. Les molécules de dioxygène ne sont pas perdues (loi de conservation de la masse). Les végétaux, par le mécanisme de la photosynthèse, fixent le carbone et libèrent l’oxygène.

    Si je suis votre absurde raisonnement, les écologistes devraient s’empresser de détruire toutes les forêts. Celles-ci gagnent du terrain et vont donc finir par provoquer une glaciation catastrophique, en absorbant tout le CO2, car nous ne sommes pas de taille à lutter contre la Nature.
    Vous vous jetez sur le moindre phénomène météo (que vous confondez avec le climat) pour essayer de nous impressionner. Allez donc dire aux habitants de Iakoutsk, en Sibérie centrale, qui ont enregistré des températures autour de -60°C l’hiver dernier, qu’ils doivent vivre comme des Congolais et se mettre au vélo. Je suis sûr que ça va beaucoup les intéresser. Surtout votre état mental, qui va les fasciner.

    Vivez comme un Congolais moyen si ça vous chante, et comptez bien vos grammes de CO2.
    Vous en avez le droit. Mais pas celui d’enquiquiner les autres avec des absurdités.

    Vous me confortez dans l’idée que les écologistes sont bien de dangereux idéologues, et non des scientifiques qui veulent protéger la Nature.
    Je vous en remercie.

    Fin de transmission.

    • ohmdeboi @

      Les forêts gagnent du terrain ? Où êtes vous allé chercher ça, surtout en ce moment avec les incendies. La Sibérie, je connais et je connais les Nénétses et d’autres (je suis membre de Survival international). Vous seriez étonné par leur mode de vie très loin du notre qui représente une menace à leurs yeux.

      les forêts
      https://fr.statista.com/infographie/25012/evolution-de-la-superficie-de-forets-par-decennie-par-region-et-dans-le-monde/

      Au fait, toujours pas de réponse à ma question ? Pourquoi rejetez vous ce que dit la science à ce sujet ? En fait, je connais la réponse mais j’aurais aimé voir l’un de vous assumer.

      • C’est vrai, la surface forestière diminue mais surtout en Afrique!!!….Pourquoi??????? Pas à cause du climat mais à cause de l’homme africain lequel détruit peu à peu sa forèt pour se nourrir tout simplement…et il détruit également les zones animalières, pourquoi??? pour se nourrir, tout simplement.
        La population africaine va doubler d’ici 30 ans, les africains doivent im-pé-ra-ti-ve-ment se nourrir, c’est une urgence absolue….donc, entre la forèt et un champ agricole, le choix est vite trouvé

        Les ecolocollapsos vont-ils bientôt interdire à l’Afrique d’abattre ses propres forèts comme ils lui interdisent d’exploiter son propre pétrole (cf Total)…c’est fort bien possible car ces gens-là détestent l’humanité

        • Suggestion : écrire Africain avec une majuscule quand il est utilisés comme nom, et surtout pas comme adjectif quoique … , parce que c’est un gentilé

          Consulter éventuellement l’Académie française

      • @Eloi,

        Les incendies au Canada sont un phénomène normal dans cette région du globe. Ils n’ont rien à voir avec un réchauffement climatique de 1,5 degrés en 150 ans.

        Concernant les forêts, en 2020 elles s’étendaient sur 99.88% de la surface des forets existant en 2010. Donc, oui, on a perdu un peu. L’augmentation de la population pendant cette décennie l’explique grandement. Les gens doivent se nourrir.

        Pour diminuer cette augmentation, la solution démontrée dans 100% des pays du monde est d’augmenter le niveau de vie des personnes les plus pauvres. Pour ce faire, les deux variables majeures sont, premièrement, l’accès des populations à une énergie abondante et bon marché, deuxièmement leur liberté : liberté d’entreprendre, de créer de la richesse. En gros, l’opposé exact de l’idéal de décroissance, de l’envie de contraindre et de contrôler ; l’inverse des messages colonialistes des extrémistes du climat occidentaux, du type : “ne faites pas comme nous”.

        Enfin, si les forêts ont légèrement diminué en surface, la couverture végétale de la planète a elle par contre nettement augmenté ces 30 dernières années, de près de 20%, grâce à de meilleurs rendement agricoles. Ce fait a certainement permis d’éviter des millions de morts par famine. Ce n’est pas en créant des kolkhoz qu’on est arrivé à de telles améliorations. En revanche, la technologie et le taux de CO2 ont joué leur rôle.

        Concernant la science, soyons clairs, le climato-réalisme défend une science neutre, non politisée, sereine, qui prend le temps dont elle a besoin au lieu de chercher à faire le buzz avec des mots clés savamment markétés, des biais de présentation des données et des formules visant à faire peur et à provoquer des changements sociétaux, dans une urgence créée de toutes pièces. Ce fil de discussion l’illustre d’ailleurs très bien.

        • TP @

          Bonjour,

          Vous dites :” le climato-réalisme défend une science neutre, non politisée, sereine”.

          J’adore votre humour et votre sens du second degré.

          Bonne journée

          • @Eloi
            Merci de souligner que vous n’avez aucun argument, mis à part du Cherry picking de citations en vous basant sur des mots clés, sans aucun recul.
            Croyez moi, vous vous êtes présenté comme scientifique mais vos messages sont d’une telle faiblesse que vous ne trompez personne.
            Étudiez encore, vraiment, pas uniquement dans le but d’argumenter sur vos croyances. Les bases des statistiques seraient déjà un bon début, cela vous permettra de commenter des données sans être systématiquement hors sujet.
            Cordialement

    • ohmdeboi @

      Milles excuses, j’avais oublié ça :”Vous arrivez même à être drôle. Les molécules de dioxygène ne sont pas perdues (loi de conservation de la masse). Les végétaux, par le mécanisme de la photosynthèse, fixent le carbone et libèrent l’oxygène.”

      Vous travestissez mon propos et ce n’est pas bien. J’ai dit textuellement (la faute d’orthographe incluse) ;”nous ne faisons que réinjecter ce carbone dans l’atmosphère au détriment de l’oxygène car à chaque molécule de CO2 en plus, il y a un molécule de dioxygène en moins (toujours la loi de conservation de masse).” Je parle bien évidemment uniquement de l’atmosphère, la photo synthèse c’est hors-sujet. Maintenant si vous pensez que je me trompe, libre à vous de me le démontrer mais ça va vous être particulièrement difficile.

  26. C’est étrange ce phantasme sur la forêt.Un arbre est un être vivant : il a une naissance, une jeunesse, une maturité, une vieillesse et une mort.
    L’arbre stocke le CO2 pendant sa croissance et il le restitue en totalité à sa mort.
    Une forêt équilibrée – ou naturelle – a autant d’arbres en croissance que d’arbres qui meurent. Autrement dit, elle ne stocke pas le CO2. Le cas le plus connu est celui de la charpente de Notre Dame de Paris : le CO2 stocké dans la charpente de chêne depuis des sciècles a été libéré en quelques heures.
    Arrêtez ce mythe des puits de carbone !

  27. FBL @
    Ce que vous dites n’est pas tout-à-fait exact, vous oubliez l’échelle de temps, un arbre ça vit longtemps et il a une croissance très longue et après sa mort, lors de sa décomposition tout le carbone n’est pas transformé sous forme de CO2 et renvoyé dans l’atmosphère une bonne partie reste stockée dans le sol (la couche d’humus qui, bien plus tard, se transformera en roche . le bilan carbone d’une forêt n’est jamais nul. Et puis le véritable poumon de la planète c’est le phytoplancton et le réchauffement des océans constitue une menace sérieuse pour ce dernier on a d’ailleurs déjà constaté une diminution de l’émission d’oxygène provenant de ce phytoplancton.

    Excellente journée à vous.

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