L’inutilité de la décarbonation

Par Christian Gerondeau

Introduction

Depuis 30 ans le débat est ouvert sur la responsabilité humaine à l’égard du climat. Ce débat oppose les « climato-croyants » qui sont certains que l’homme est responsable des variations climatiques ( voire météorologiques),  et les « climato-sceptiques » qui mettent en doute cette conviction.

Force est de constater que ce sont les partisans du premier point de vue qui ont jusqu’à présent gagné   et qui dictent la politique mondiale, non seulement aux Nations Unies et d’abord au sein de leur prolongement le GIEC qui les inspire – mais aussi au niveau des gouvernements, des grandes institutions internationales, et plus généralement des forces économiques et des médias du monde entier ou presque.

Dans ces conditions,vouloir aujourd’hui expliquer que le climat a toujours changé et que l’homme n’est pour rien ou peu de chose dans ses variations actuelles est pour l’instant une cause perdue.

La note qui suit court-circuite ce débat en posant la question simple suivante: « Ce que nous pouvons faire pour réduire  nos émissions peut-il servir à quelque chose ? »

Elle montre de manière imparable que la réponse à cette question est  négative : ce que nous pouvons faire en suivant  les demandes du GIEC de réduire puis de supprimer nos émissions de CO₂ ne  peut servir à rien car les faits et les chiffres s’y opposent, que l’homme ait une influence sur le climat ou non. 

C’est toute la politique mondiale qui tombe ainsi à l’eau.

L’avantage de cette approche est double. 

Elle est tout d’abord accessible  à tous et ne nécessite aucune connaissance spécifique du dossier du climat, souvent présenté comme étant réservé à quelques rares spécialistes férus de modèles ésotériques hors de portée du commun des mortels. Les tables de multiplication et la règle de trois suffisent.

Le second avantage de cette approche tient au fait qu’elle ne nécessite  pas de prendre parti dans le débat qui oppose croyants et sceptiques quant à la responsabilité humaine à l’égard du climat .Elle découle  en effet des conclusions du GIEC lui-même,qui  devient involontairement en l’occurrence un allié de ceux qui s’opposent aux contraintes et dépenses  qui nous sont imposées au nom de la sauvegarde de la planète. Cela change tout.

 Ce que nous pouvons faire ne sert à rien.

C’EST LE GIEC LUI -MÊME QUI LE DIT SANS LE VOULOIR

C’est donc cet angle d’approche du dossier qui doit être privilégié à l’avenir car il est imparable, alors que tous les débats ou presque tournent depuis trente ans sur  l’existence ou non de la responsabilité humaine, et sont sans fin.

Un constat en 10 points

1 – Dans le « Résumé à l’intention des décideurs » (SPM) des travaux de son premier groupe de travail (WGl), le GIEC s’exprime ainsi en 2021 (Cf. fig. SPMl0):

« Le présent rapport AR6 réaffirme avec un haut degré de confiance la conclusion du rapport précédent AR5 quant à l’existence d’une relation presque linéaire entre les émissions cumulées de CO₂ d’origine anthropique et le réchauffement terrestre …

Chaque millier de milliards de tonnes (1 000 milliards) d’émissions cumulées de CO₂ est probablement à l’origine d’un réchauffement de la surface terrestre compris entre 0,27°C et 0,63°C, dont la meilleure estimation est de 0,45°C …

Cette relation implique que la suppression totale des émissions anthropiques de CO₂ est une nécessité pour stabiliser la hausse de la température terrestre due aux activités humaines… ».

2 – Avec environ 2,7 milliards de tonnes d’émissions annuelles de CO₂ sur un total mondial de 34,3 milliards, l’Union européenne est actuellement à l’origine de moins de 8 % des émissions anthropiques planétaires. (Source: BP Statistical Review 2023).

3 – En conformité avec les demandes du GIEC, l’Union européenne a décidé en juin 2021 dans la ligne de son « Pacte Vert » de 2019 de supprimer totalement ses émissions de CO₂ à l’échéance de 2050. Cette suppression réduirait de 37 milliards de tonnes ses émissions cumulées d’ici 2050 par rapport à ce qu’elles auraient été sans changement (Cf Annexe 1).

4 – En retenant la conclusion du GIEC d’une élévation de la température terrestre de 0,45 C pour 1000 milliards de tonnes émises, il apparaît que l’impact correspondant sur la température terrestre serait une réduction de 0,017 degré centigrade en 2050, et de 0,078 degré centigrade en 2100, soit de moins d’un dixième de degré à cette échéance (Cf. Annexe 1). Chacun s’accorde donc à reconnaître que les efforts de l’Union européenne n’ont de sens que si le reste du monde réduit puis supprime également ses émissions comme le demande le GIEC.

5 – Beaucoup d’autres pays développés ne font pas preuve de la même détermination que l’Union européenne. C’est notamment le cas des États-Unis qui ne prennent pas véritablement de mesures concrètes pour supprimer leurs émissions de CO₂ d’ici 2050 et continuent à exploiter massivement leur pétrole et leur gaz de schiste, de même que le Canada ses schistes bitumineux.

6 – Mais ce sont désormais surtout les pays en voie de développement qui ont la main. Ils sont en effet actuellement à l’origine de 66 % des émissions annuelles de CO₂ planétaires, et ils vont accroître de 13 % ces dernières d’ici 2040 d’après leurs communications officielles (Stated Policies) à !’Agence Internationale de !’Énergie, ce qui portera leur proportion au sein des émissions planétaires à 76 % à cette date (Cf. Annexe 2).

7- De même que les autres nations du Sud-Est asiatique, l’Inde, désormais le pays le plus peuplé de la planète, augmentera ainsi d’environ 50% ses émissions de CO₂ au cours des 20 années à venir (Cf. Annexe 2). La Chine a également relancé récemment un programme massif de construction de centrales à charbon. Elle a pris conscience que, plus elle mettait en service d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, plus il lui fallait construire en même temps de centrales thermiques pour pallier leur intermittence les jours sans vent et les heures sans soleil.

8 – Par ailleurs, il ne faut pas compter sur l’épuisement avant longtemps des gisements d’énergies fossiles qui répondent aujourd’hui à 80% des besoins énergétiques de l’humanité. Paradoxalement l’expérience montre que, jusqu’à présent, plus le temps a passé, plus les réserves dites « prouvées » se sont accrues malgré les prélèvements croissants effectués chaque année (Cf. Annexe 3).Si, d’ailleurs, les émissions de CO₂ devaient cesser spontanément à court terme du fait de l’épuisement des gisements d’énergies fossiles, quelle serait la justification des efforts demandés aujourd’hui à l’Union européenne?

9 – Imaginer que les pays en développement puissent ramener à zéro leurs émissions de CO₂ au cours du présent siècle ne résiste donc pas à l’analyse. Or c’était là la condition impérative du GIEC pour que la décarbonation de l’économie européenne ait un sens. Il convient d’ajouter que l’objectif de la suppression totale en 2050 des émissions de CO2 de l’Union européenne n’est guère réaliste, ce qui ne peut que conforter les conclusions dégagées ci-dessus.

10 – Il apparaît en définitive que les efforts consentis par l’Union européenne, au coût de milliers de milliards d’euros et de multiples contraintes, ne peuvent avoir aucun effet significatif sur l’évolution de la température terrestre au cours du présent siècle. Ces dépenses de décarbonation sont inutiles en regard de l’objectif affiché, selon les constats résultant des méthodes de calcul du GIEC lui-même. Les ordres de grandeur ne le permettent pas, 8 % n’est pas 100 %. Au moment où la compétition mondiale ne cesse de se renforcer, cette politique infondée handicape lourdement l’avenir du continent.

Tout ça pour rien

LISTE DES ANNEXES

1- Impact possible de l’Union européenne sur la température terrestre

2 – L’AIE : Situation des émissions mondiales de CO₂ en 2019 et perspectives pour 2040

3 – L’évolution des réserves prouvées des énergies fossiles

4 – Les trois origines des émissions mondiales

5 – Les émissions des pays développés

6 – Les émissions des pays en développement hors Chine

7 – Émissions de CO₂ des pays développés

8 – Émissions de CO₂ des pays en voie de développement, hors Chine

9 – Évolution 2012 – 2022 (Millions de tonnes de CO₂)

ANNEXE 1

IMPACT POSSIBLE DE L’UNION EUROPÉENNE SUR LA TEMPÉRATURE TERRESTRE

AVANT 2050

Les émissions annuelles de l’Union européenne s’élevant actuellement à 2,7 milliards de tonnes par an, leur total cumulé s’élèverait en 2050 à environ 74 milliards de tonnes (2,7 x 27 ans) si rien ne changeait. Leur suppression progressive d’ici cette date, supposée linéaire, réduirait en 2050 leur total cumulé de moitié, soit de 37 milliards de tonnes, entraînant selon la méthode de calcul du GIEC une baisse de la température terrestre de 0,017°C à cette date (37 x 0,45/1000).

DE 2050 A 2100

En cas de disparition des émissions de l’Union européenne à partir de 2050, la différence par rapport au statu quo s’élèverait au cours des 50 années suivantes à 135 milliards de tonnes (50 x2,7), entrainant selon le GIEC une diminution supplémentaire de la température terrestre de 0,061°C (135 x 0,45/1000), portant le total de la réduction à 0,078°C, soit à moins d’un dixième de degré à la fin du siècle par rapport à aujourd’hui, quantité non significative.

ANNEXE 2

C02 emissions by region

Contrairement aux demandes sans cesse réitérées du GIEC, les prévisions officielles des différents pays du monde établies sur la base de leurs projets concrets conduisent à ne prévoir aucune réduction des émissions mondiales de CO2 d’origine anthropique au cours des décennies à venir, mais plutôt une stabilité de celles-ci. La réduction des émissions affichées par les pays développés membres de l’OCDE, qui est notamment le fait de l’Union européenne, est compensée par l’accroissement de celles des pays en voie de développement. L’augmentation de celles-ci est particulièrement marquée {environ 50 pour-cent) pour l’Asie hors Chine. Dans un pays comme l’Inde qui perd chaque année un million de jeunes et d’enfants qui auraient survécu s’ils étaient nés dans un pays développé, l’ouverture de nouvelles mines de charbon par dizaines chaque année est la règle, en vue d’alimenter des centaines de centrales destinées à procurer l’électricité aux 300 millions d’indiens qui n’en ont pas ou très peu.

Il s’agit là d’un constat que refusent de voir les responsables du GIEC qui continuent à plaider pour une utopique suppression des émissions de CO2 mondiales, c’est-à­-dire de tous les pays quels qu’ils soient.

En faisant croire qu’il serait possible à l’humanité de ne plus émettre de C02 à échéance humaine et donc de se passer des énergies fossiles, ces responsables conduisent le monde sur une voie sans issue, avec pour conséquences tout autant des dépenses inutiles de milliers de milliards de dollars ou d’euros, qu’une vision négative et injustifiée de l’avenir.

ANNEXE 3

Evolution des réserves prouvées

Source : Statistical Review of World Energy 2022 (Ex BP)

ANNEXE 4

L’origine des émissions mondiales de CO₂

Les émissions mondiales de CO₂ proviennent de trois sources qui pèsent à peu près un tiers chacune, mais sont fondamentalement différentes quant à leur passé et leurs perspectives.

  • Les émissions des pays développés sont actuellement sur la voie de la décroissance, mais les pages suivantes montreront qu’ils diffèrent beaucoup entre eux à cet égard.( cf Annexe 5).
  • La Chine a connu depuis trois décennies une progression de son économie sans équivalent dans !’Histoire de l’humanité, qui a reposé sur les énergies fossiles et d’abord sur le charbon. La Chine met encore en chantier actuellement des centaines de centrales à charbon à un rythme accéléré pour compenser les intermittences de la production des éoliennes et des panneaux photovoltaïques qu’elle développe par ailleurs, faisant feu de tout bois.
  • L’avenir dépendra surtout du comportement des autres pays en voie de développement hors Chine, dont la population représente les deux-tiers de l’humanité avec des perspectives de croissance des émissions qui interpellent et seront décrites plus loin (cf Annexe 6).

ANNEXE 5

Émissions mondiales de CO₂

Les trois origines

Source : BP Statistical Review 2023

Évolution 2012 – 2022 (Millions de tonnes de CO₂)

Situation 2022

ANNEXE 6

Les émissions des pays développés

Alors que les pays développés regroupés au sein de l’OCDE représentaient les deux-tiers des émissions mondiales il y a 40 ans, la proportion correspondante est désormais d’un tiers, avant de descendre à un quart dans moins de vingt ans selon les données collectées notamment par l’.Agence Internationale de !’Énergie (cf. Annexe 2).

Mais les comportements des différents pays qui composent l’OCDE sont très variables. Seule l’Union européenne, à l’origine d’un quart seulement des émissions du monde développé a pris l’engagement formel – dont on peut douter du réalisme – de supprimer la totalité des siennes en 2050 et de bouleverser son économie en conséquence. Au contraire, au-delà des discours officiels, les États-Unis développent sans remords leur production de pétrole et de gaz de schiste, et le Canada celle de ses gigantesques gisements de sables bitumineux.

A vrai dire, !’Union européenne qui représente moins de 8 % des émissions mondiales est seule à vouloir véritablement agir en face des autres 92 % comme le montreront notamment les pages qui suivent.

En conséquence, ses efforts ne servent à rien en regard du but poursuivi.

ANNEXE 7

Émissions de CO₂ des pays développés

Source : BP Statistical Review 2023

Évolution 2012 – 2022 (Millions de tonnes deCO₂)

Situation 2022

ANNEXE 8

Émissions de CO₂ des pays en voie de développement, hors Chine

D’ores et déjà les pays en développement hors Chine constituent la source principale des émissions mondiales de CO , avec 35,6 % du total. Mais ceci n’est rien à côté de l’avenir, comme l’indique l’analyse des dix années passées, notamment pour l’Inde et l’Asie du Sud-Est dont quelques pays sont cités dans les tableaux ci-joints.

Regroupant au total quelques 2,5 milliards d’habitants, l’Inde et l’Asie du Sud Est ont accru leurs émissions de 40 % en moyenne au cours des années 2012 – 2022 ! Et rien ne prévoit que la tendance changera au cours des décennies à venir.

Trois cents millions d’indiens n’ont pas encore d’électricité ou très peu. Et surtout, les données de la Banque Mondiale montrent que la mortalité infantile et juvénile fait encore des ravages en Inde avec 1 million de morts prématurées alors que celles-ci ont presque disparu en Chine.

Il est donc inutile, -et :coupable- de demander aux pays concernés de réduire des émissions de CO₂ qui restent de surcroît très faibles par habitant au regard de celles du reste du monde. Celles-ci vont au contraire continuer à s’accroître très rapidement en Inde comme dans les autres pays du Sud-Est Asiatique. Le Premier Ministre Narendra Modi ne vient-il pas de décider d’ouvrir plus de cent nouvelles mines de charbon dont son sous-sol regorge?

Quant aux parties non asiatiques du monde en développement , elles suivront un jour ou l’autre avec des rythmes différents la même voie aussi longtemps que les réserves fossiles mondiales ne seront pas épuisées.

ANNEXE 9

Évolution 2012 – 2022 (Millions de tonnes de CO₂)

Situation 2022

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226 réflexions au sujet de « L’inutilité de la décarbonation »

  1. Je suis ingénieur en mécanique (généraliste quoi) et je ne comprends pas comment tant de mes collègues puissent collaborer à un tel délire planétaire ! On a eu les mêmes enseignements scientifiques, non ? Comment c’est possible ? Je ne peux me l’expliquer que par le phénomène bien connu des réseaux d’écoles d’ingénieurs avec les entreprises et de la cooptation, tout particulièrement pour le haut du pavé très impliqué en politique, à savoir X, Mines et Ponts et Chaussées. Rien que dans mon ancienne école déjà (milieu de classement) le lien avec la FM et les appros d’alcool étaient connus et visibles… Quelle misère cette corruption intellectuelle !

    • Ce n’est pas la première fois dans l’histoire qu’il y a un tel aveuglement collectif. Rappelez vous l’héliocentrisme. Alors même qu’il devenait évident que la Terre n’était pas au centre de l’univers, toutes les élites universitaires et politiques s’accrochaient à cette théorie par peur du changement, et surtout par ego. Comment un professeur qui enseignait le géocentrisme depuis 30 ans, pouvait il perdre ainsi la face ?

      Aujourd’hui, nous avons un mélange de croyance écologiste qui devient une religion : il faut sauver la déesse Gaïa de la nuisance humaine, qui rejette du CO2 dans toutes ses activités… D’intérêt économique : Excellent moyen de vendre des produits manufacturés en remplacement car plus “verts”. Politique : le positionnement dans le courant du vent permet de remporter plus facilement des élections. Et enfin financier : le marché de l’énergie permet à quelques uns de s’enrichir à des niveaux rarement atteint par le seul biais des subventions étatiques ! Vous secouez le tout…

      Koonin, ex secrétaire d’état à l’environnement sous Obama, a rappelé qu’entre le discours en off qu’il entendait et le discours médiatique il y avait un gouffre. En off, peu d’élite croit aux délires de l’urgence climatique, médiatiquement c’est un excellent levier pour faire du pognon et rester dans la course. Idem au niveau scientifique, les membres du Giec connaissent le petit 1/4 d’heure de gloire ! C’est humain 🙁

      Mais, bientôt, cette bulle carbonophobe finira pas éclater…

      Tout est expliqué là : https://www.leseditionsdubiencommun.fr/nos-ouvrages/climat-de-peur/

      • En réalité, il n’y a qu’une seule question à se poser, mais les “pros” la mettent au crédit de complotistes, et pourtant, c’est maintes fois prouvé: à qui profite le crime?
        Argent et pouvoir, la piste est toujours la même.
        Ne pas le voir est soit de l’aveuglement, soit de parti pris.

    • En réalité, l’hystérie climatique est devenu un marqueur politique de gauche, avec la soumission historique à la “dictature des bonnes intentions”. Ce n’est plus que cela.
      Comment expliquer l’attrait du communisme au milieu de vingtième siècle chez les “intellectuels” alors qu’on était informé des crimes du stalinisme. Pourquoi sociologiquement Sartre a gagné contre Camus et Aron?
      Les plus coupables sont les scientifiques médiatiques qui cèdent aveuglément à ce diktat intellectuel et l’entretiennent . S’ils prenaient leur courage à deux mains et se penchaient sur l’état réel de la science climatique et l’impasse dans laquelle se trouve par exemple aujourd’hui la modélisation numérique qui en est le coeur, la déontologie élémentaire les pousserait à renoncer à leurs certitudes ( voir par exemple le commentaire sur le sujet paru dans Nature en mai 2022 et cosigné par le patron du Goddard Institute for Space Sudies Gavin Schmidt) . L’Histoire jugera.

  2. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce texte affligeant, mais je ne prends qu’un point:
    Vous dites aussi “Si les émissions de CO₂ devaient cesser spontanément à court terme du fait de l’épuisement des gisements d’énergies fossiles, quelle serait la justification des efforts demandés aujourd’hui à l’Union européenne?”
    Alors, M.Gerondeau, la justification s’appelle la préparation d’une société à un bouleversement fondamental.
    La société est totalement droguée, addict au pétrole.
    tente aux stations services, quand il y a la moindre pénurie de carburants pendant quelques jours,
    Pour se rendre compte de cette addiction, il suffit de voir la panique des gens hystériques remplissant des bidons et prêts à en venir aux mains dans les fils d’attente aux stations services.
    Il va donc bien falloir se préparer à s’en passer plutôt que d’attendre d’être devant le fait accompli.
    Vous, M.Gerondeau, quand vous voyez que vous foncez droit dans un mur, vous ne freinez pas ou n’essayez pas de l’éviter le mur, vous foncez droit devant en vous disant “on verra bien quand on se le prendra en pleine face” ?
    Tenez, voici l’historique du prix du brent depuis une petite cinquantaine d’années. Vous ne trouvez pas qu’on a changé de depuis qu’on a changé d’ère le pic de pétrole conventionnel au milieu des années 2000 ?
    https://www.statista.com/statistics/262860/uk-brent-crude-oil-price-changes-since-1976/
    Quant au gaz, l’hiver dernier ne vous a pas fait prendre conscience que l’Europe a un petit souci sur le sujet ?
    Faire l’autruche n’a jamais résolu les problèmes, M.Gerondeau.

    • Alors, qu’est-ce qu’on a devant nous ?

      2.7W/m2 de back radiation à cause du CO2 “anthropique”, soit100ppm de CO2 qui seraient en excédent.
      Ce même CO2 serait le pilote exclusif du climat “global” de la Terre. Rien que ça…
      Une vitesse d’accélération de la montée du niveau de la mer qui se mesure en 1/100 de mm/an2. (si, si !)
      Une augmentation vertigineuse de la T° de 1.1°C en 170 ans, en considérant toutes les mesures fiables et sans aucune erreur. (attention, les mesures, je m’y connais ultra super bien).

      Et des catastrophes annoncées qui se produisent pas. (La vidéo que je vous ai présentée relate un communiqué tout ce qu’il y a de plus officiel du PNUE, en prélude à la création du GIEC.)

      Ça devient plus clair, comme ça, non ?

      Que proposez-vous pour faire face à cette “catastrophe” ? RIEN. je vous cite “La société est totalement droguée, addict au pétrole.” Avec ça, on est bien avancés. Vous nous prenez pour des cons ?

      Personne n’est addict au pétrole.
      Depuis des décennies, les politiques, soutenues par les écologistes, ont consisté à saccager les services publics dans les zones rurales. La flambée des prix de l’immobilier, provoquée par les bobos citadins de gauche, a obligé les gens modestes à s’éloigner de plus en plus de leur lieu de travail, pour se retrouver dans cette France dite périphérique, de surcroit désertée par les services publics. J’ai assisté à tout cela en direct.
      La SNCF a dilapidé des milliards pour construire un train ultra rapide qui ne rend service qu’à 1% de la population. Il était surtout destiné au bobos des villes qui voulaient partir plus vite en WE ou en RTT.

      Les petites gens, de fait, sont devenues totalement dépendantes de leur voiture. Elles n’ont pas d’autre choix. Personnellement, je dois faire 30km pour récupérer un colis, ou acheter une baguette de pain.
      Un médecin, n’en parlons pas, c’est 45mn de route… Je dois y aller à vélo, sérieux ?
      Les gens ne sont pas addicts au pétrole, ils n’ont juste pas le choix.
      Et vous, ils vous emmerdent, je peux en témoigner.

      Plus généralement, nous n’avons rien d’autre. A part le nucléaire, nous n’avons rien inventé ni rien découvert depuis l’invention du moteur à combustion interne. C’est pour ça qu’il est partout. Automobiles, camions, bateaux, avions, tracteurs, pelleteuses ou tondeuses à gazon… etc…

      On passera sur le transport fluvial, (le canal Rhin-Rhône), le fret ferroviaire (tous les sous sont partis pour le TGV) et la privatisation des autoroutes.

      Plus de pétrole, dites-vous… Alors pourquoi avoirsaccagé l’industrie nucléaire ? Pour faire plaisir au écolos, pour de basses manœuvres électorales. Vous croyez vraiment qu’on peut remplacer le pétrole et le nucléaire par des éoliennes et des voitures à piles rechargeables aussi coûteuses qu’inefficaces ?

      La réalité, c’est que vous voulez détruire la société, renvoyer les gens dans la misère et la précarité, et empêcher ceux qui s’y trouvent encore d’en sortir. Pas dit qu’ils se laissent faire.

      Vous et vos semblables, vous êtes soit des malfaisant.e.s, soit des cinglé.e.s.
      En fait, les deux. La conversation est close définitivement. Mon opinion est faite.
      Je vous remercie.

      • C’est dommage que vous refusiez la conversation, car tout est faux dans votre post.
        Tout.
        Tous les paragraphes, sans exception. Le grand chelem.
        J’allais contredire point par point tous les paragraphes de votre post, mais comme vous fermer la porte à tout échange, je suppose que c’est inutile.
        Refuser la contradiction ainsi, c’est un signe de faiblesse, vous savez.

        Ah, juste un truc quand-même: Je ne suis pas une “bobo urbaine”. Moi aussi, comme vous, j’habite à campagne et ai besoin de voiture.
        Mais ce n’est pas pour cela que je suis dans le déni des réalités physiques.

        Si vous changez d’avis et que vous acceptez de regarder vos erreurs en face, dites moi, je me ferai un plaisir de vous les expliquer une par une.

        • Avancer qu’il y aurait eu un pic de pétrole conventionnel dans les années 2000 est un déni majeur de la réalité. Le progrès technologique et non l’épuisement de la ressource soi-disant conventionnelle a rendu les schistes concurrentiels. Le marché s’est simplement adapté devant une offre devenue pléthorique face à une demande en évolution simplement régulière, sans parler des contraintes budgétaires des pays producteurs et des affrontements géostratégiques qui pèsent sur les prix. Comme démontré dans d’autres messages, il reste les quantités de fossiles nécessaire à l’humanité pour plusieurs centaines d’années, et même beaucoup plus. Votre prétendu mur vers lequel on ne sait trop qui foncerait est un parfait déni de réalité. Votre historique des prix du brent est également un violent refus du réel. Il est évident pour toute personne avec deux neurones que le prix brut doit être relativisé par le pouvoir d’achat. Une correction banale plus tard, le prix du pétrole est aujourd’hui à peu de choses près le même qu’il y a 60 ans. Dans votre cas, on est au-delà du déni, on sombre dans la bêtise. Prétendre que nous aurions une addiction au pétrole est un autre déni magistral de la réalité. Si nous sommes addicts à quelque chose, c’est à la liberté (de déplacement), précisément cette liberté que les malthusiens et les collectivistes détestent. D’ailleurs, le succès relatif de la première génération de véhicules électriques à peu près efficients le démontre amplement. Si vous trouvez mieux que le pétrole, ne vous gênez pas, et vous verrez que personne n’est addict au pétrole. Mais si c’est moins bien, si votre solution implique une restriction de liberté, ressemblant de près ou de loin à une punition collective, allez vous faire voir. Et si vous n’y allez pas volontairement, on vous guidera vers la sortie. Enfin, on touche au sublime avec votre référence au gaz consommé en Europe. Question grand chelem, rassurez-vous, vous êtes un champion du monde.

        • En vérité, ils ne comprennent pas les conséquences de ce qu’ils plaident.
          Pour dire simplement, l’usage du pétrole est une question de survie.
          Cesser de l’utilser aurait des conséquences bien pires que cet hypothétique réchauffement.

          • Vous n’avez pas compris.
            Dune manière générale, pensez qu’il est possible de consommer infiniment une ressource disponible en quantité finie ?

          • Propos qui démontre que vous ne comprenez pas ce qu’est une ressource, comme tous les cuistres proférant la même ânerie.

          • Il faudra bien un jour se passer du pétrole et du gaz naturel: ce sera quand les gisements seront épuisés. Il est donc normal de s’y préparer.
            Mais c’est mettre la charrue avant les boeufs de décider qu’il faut passeer au tout électrique sans s’être demandé:
            a) si les éoliennes et le photovoltaique suffiront pour recharger les batteries. A l’évidence la réponse est non, ce qui veut dire que le nuuclaire est la seule réponse actuellement connue à ce défi
            b) si les ressources en métaux et terres rares, indispensables aux génératrices d’électricité, y compris aux éoliennes, aux batteries d’accumulateurs, et aux moteurs électriques, ainsi qu’au transport de l’énergie (le cuivre essentiellement) seront suffisantes pour permettre le “tout électrique”.
            c) enfin, élevons un peu le débat: à quoi servent tous ces efforts, ruineux économiquement, pour “sauver la planète”, si la planète n’a aucun besoin d’être sauvée. Sauvée de quoi, d’ailleurs?, car:
            . elle a connu des hausses de températures bien pires qu’actuellement, au point que la glace avait disparu des pôles lors de chacun des grands réchauffements enregistrés trous les 100.000 ans par les carottages de glace. Et l’homme les a subis sans disparaître.
            . elle a connu aussi, tous les 100.000 ans, des glaciations telles que les glaces permanentes s’étendaient jusqu’à la latitude de Lyon, avec des épaisseurs pouvant aller jusqu’à plusieurs kilomètres. Ces glaciations ont anéanti des milliers d’espèces, elles ont été, et seront dans l’avenir, bien plus redoutables que les réchauffements.
            . outre ces cycles de 100.000 ans, auxquels l’homme ne peut rien, les astronomes et climatologues connaissant les cycles d’un peu plus de 1.000 ans, auxquels l’homme ne peut rien non plus: optimum romain au temps du Christ, optimum médiéval autour de l’an mil, optimum moderne actuellement.
            Ils connaissent également les petits cycles intermédiaires de onze ans, totalement étrangers à l’action humaine.
            Nous sommes, en 2023, au sommet du cycle millénaire et du cycle de onze ans. Rien d’étonnant donc à ce qu’il fasse chaud.
            Evidemment les écolos ignorent tout de ces réalités scientifiques, et nous entraînent dans les spéculations infondées, en maniant le spectre de la terreur et de l’anéantissement de toute vie..
            Rappelons enfin qu’en s’occupant exclusivement du CO2 ils prennent les conséquences pour les causes: les carottages de glaces permettent de constater, depuis 800.000 ans, que le réchauffement et le CO2 suivent des courbes parallèles. Mais, contrairement aux croyances des écolos, la courbe du CO2 suit, avec retard, celle du réchauffement. Elle en est la conséquence et non la cause.

            Einstein avait coutume de dire: il y a deux choses qui donnent une idée de l’infini: l’immensité du monde et la bêtise humaine. Mais, s’agissant de l’immensité du monde, je ne suis pas encore arrivé àune ceertitude absolue.

            Mon Dieu, protégez-nous des imbéciles, qui préfèrent la pensée creuse et toute faite à la réflexion personnelle, malheureusement plus fatigante.

        • À la lecture de la réponse antérieure et de la vôtre, il me semble que votre réaction n’apporte rien du tout. Prenez La peine de répondre au moins.

        • MLA
          “Dune manière générale, pensez qu’il est possible de consommer infiniment une ressource disponible en quantité finie ?”

          Précisément, pour prélever des ressources d’une quantité infime, comme le vent ou le soleil, il va falloir multiplier les infrastructures à l’infini, ce qui implique de multiplier à l’infini les prélèvements pour les construire. C’est pourquoi, pour minimiser les prélèvements, il convient d’utiliser les sources d’énergie disponibles les plus denses (nucléaire, gaz et pétrole).

          Maintenant, bien malin celui qui prétend pouvoir quantifier les ressources énergétiques. On nous promet l’affaiblissement des puits de pétrole depuis fort longtemps maintenant, mais on ne voit toujours rien venir. Quant aux sources d’énergie de fission, Uranium et Thorium, ça doit se compter en milliers d’années. Donc vos généralités vagues… A chaque époque d’apporter ses propres réponses aux défis posés.

          Il n’y a aucune urgence d’aucune sorte.
          Je vous accuse d’appeler à priver les gens de leurs moyens de subsistance.

        • C’est un troll professionnel, elle ne fait que cela.

          Contre la mauvaise foi vous ne pouvez pas lutter, il n’y a pas de confrontation d’idées ou d’arguments à la loyale possible, vaut mieux ignorer ou mépriser.

    • La panique des gens hystériques… Ils ont surtout comme souci immédiat d’aller au boulot pour la paie de fin de mois, càd nourrir les gosses. Alors votre mépris de devant le clavier, vous pouvez vous le mettre quelque part.
      En ce qui les concerne, ces hystériques, n’ayant que le bulletin de vote pour agir de temps en temps sur les guignols qui nous gouvernent, on peut comprendre leur frustration.

      • Ceci dit, tout le monde conçoit que les hydrocarbures et les charbons n’auront qu’un temps. Une transition cela s’étale, en respectant les lois du marché, sur plusieurs décennies. Mais auparavant, il faut coller à l’ombre tous les écolos religieux car ce sont eux les hystériques.

        • Oui, donc vous êtes d’accord qu’il faut s’y préparer…
          Nier un problème (comme le fait M.Gerondeau) n’aide pas à se préparer à sa solution.
          La première chose à faire, c’est de sortir du déni.

          Ah, juste 2 précisions:
          1. Je suis pas “écolo”. Je regarde juste les réalités physiques.
          2. Moi aussi, j’ai besoin de ma voiture pour travailler et suis embêtée quand il y a pénurie de carburants. Mais ce n’est pas pour cela que je suis dans le déni des réalités physiques.

          • Sauf que l’origine anthropique du réchauffement n’a rien d’une réalité physique. C’est une idéologie.

          • Vous n’êtes pas “écolo” ?
            Et vous dites que vous n’êtes pas dans le déni ?! C’est hilarant ! c’est encore mieux que le gaz (hilarant, bien sûr) !
            ça me fait penser à la personne qui affirme péremptoirement qu’elle n’a jamais menti !
            Pas dans le déni des “réalités physiques” j’en doute, admettons, mais dans celui des “réalités psychologiques” j’en suis certain !
            Pour rappel : être “écolo” n’est pas forcément avoir la carte du parti ou appartenir à une ONG…

          • Qu’il nous faille économiser les énergies est une évidence notamment eu égard au formidable gaspillage qui est le fait de nos sociétés industrielles…

            Mais comme il est dit ailleurs c’est illusoire de penser se passer du pétrole à moins d’un retour en arrière avec toutes les conséquences induites.
            Militons plutôt ardemment pour une utilisation raisonnée de cette énergie formidable.
            Les addictions dont vous parlez engendrent-elles pour vous le retour du cheval et des boeufs ???

            Quant à faire une corrélation entre les émissions de carbone et le réchauffement climatique il y a un pas que je ne suivrai pas même si je pense qu’il nous faut devenir plus sobre. ….
            Nous sommes sur des modèles qui suivant que l’on change un paramétré d’un chouia donne un résultat complètement différent !!
            Ces calculs mathématiques savants me rappellent ceux qu’un certain Ferguson a fait s’agissant du covid et qui nous donnaient des centaines de milliers de morts (400 000 en france par exemple) ….personnellement je les cherche encore !!
            Alors cherchez l’erreur !
            Les gens du GIEC sont parait-il indépendants, c’est ce que l’on nous dit pour nous rassurer ok mais le sont-ils de cette idéologie qui voudrait que nous revenions à l’ère pré-industrielle ??

    • Si l’on ne connaissait déjà la rhétorique psychorigide de l’écologisme (l’écologie politique) on resterait sans voix devant un tel discours qui n’est autre que celui d’un commissaire politique de la plus belle époque soviétique.
      Je n’ai pas besoin d’aller très loin pour apercevoir la technique rhétorique utilisée ici, tellement elle est grossière : elle consiste dans l’utilisation initiale d’une fausse métaphore (celle de l’addiction au pétrole, qui n’en est évidemment pas une) pour continuer à filer la métaphore : le peuple est malade (entendez : drogué) et il faut donc le soigner à l’aide d’une “Ré-é-du-ca-tion” (le mot est lâché) dont doit se charger l’écologisme avec ses commissaires du peuple !
      La société n’est pas “addict au pétrole” (comme on peut l’être à l’alcool, à la drogue, ou au tabac) : elle a simplement besoin et envie de se déplacer, de voyager, de travailler, d’aller à la campagne le week-end, d’accompagner ses enfants à diverses activités ou à l’école etc.
      Donc nous sommes prévenus : avec les écolos-bobos-intellos-parigots (de préférence), ou péri-urbains, la “société” ne pourra plus se déplacer (sauf les riches en voitures électriques, et il suffit de regarder les publicités pour comprendre quelle catégorie sociale est ciblée par les constructeurs automobiles)…
      Donc régime autoritaire, mais aussi régime pour les riches (et l’on connait toute la collusion existante entre l’ultra-capital, les fameux “philanthropes”, et les ONG écolos gauchistes qui y trouvent chacun leur compte, du moins pour un temps).
      Le “mur” dont parle l’inénarrable Eloi-Marie-Laure ou Marie-Eloi-Laure ou Laure-Marie-Eloi (je ne sais plus très bien, à force de le voir sortir par la porte et rentrer par la fenêtre) est tout simplement dans sa tête et il (ou elle) le projette sur les autres, c’est très connu en psychologie. Ainsi j’ai entendu parler de quelqu’un qui annonçait la fin du monde le jour de sa mort !
      Ce “mur” est tout simplement celui de l’idéologie la plus arriérée et la plus régressive que l’on connaisse, car entre diversifier les sources d’énergie et quitter le “tout fossile” progressivement (ce qui est inévitable), et bloquer complètement et brutalement les robinets du charbon, du pétrole et du gaz en 20 ans, il y a tout l’écart entre l’intelligence prospective et la stupidité castatrice de l’enfermement idéologique le plus obsucrantiste qui soit !
      Quant au gaz dont parle le personnage (que l’on retrouve partout, jusque dans les ampoules, les frigos etc.), et dont nous inonde nos “amis” américains à prix d’or après avoir soigneusement su maintenir et développer la rupture entre la Russie et l’Europe à l’issue de la guerre froide, il ne pose pas plus de problème (et sans doute moins) que l’électricité que nous n’avons pas (ou plus : grâce au triste rôle des écolos dans leur lutte contre le nucléaire) : Eloi-Marie-Laure, enfermé dans ses œillères ou plutôt dans son “mur” idéologique, aurait-il oublié l’éco-watt l’année dernière pour anticiper des ruptures de courant qui pouvaient survenir à tout moment ? Et avec ça on voudrait 30 millions de voitures électriques ? et le tout électrique ?
      Et d’ailleurs le gaz n’est-il pas adossé à l’éolien “écologique”, comme nos amis allemands en ont fait la cruelle expérience après leur rupture prématurée avec la Russie, sans n’avoir rien anticipé (d’où l’une des raisons de l’augmentation du prix de l’électricité en Europe) ?
      Oui, vraiment, rien ne vaut le discours d’un écologiste pour vous guérir définitivement de l’écologisme.
      J’invite Marie-Laure-Eloi ou Eloi-Marie-Laure, ou Laure-Eloi-Marie à retourner bien vite à son compost puant et à s’y enfermer définitivement au nom même de l’écologie afin d’éviter de venir polluer le site par ses inepties !

    • Je ne comprends pas bien votre argumentation qui me parait un peu spécieuse..En effet, si nous sommes addict aux fossiles, c’est parce qu’ils répondent à un besoin..nous sommes aussi addict à la nourriture, ce n’est pas pour ça qu’il faut la supprimer (et l’hystérie aux files de magasin en pénurie serait la même)..Et si les réserves ont une fin proche, c’est s’en passer en 10 ans qui sera un bouleversement fondamental, bien plus que s’adapter naturellement au fur et à mesure qu’ils s’épuisent..C’est un peu curieux d’appeler à se passer brusquement d’un bien en future pénurie sous prétexte qu’il faut s’habituer à s’en passer.( hors raisonnement CO2, bien sur )..Mais j’ai une conviction..Quoi qu’il arrive, on brûlera un jour (si ce n’est pas nous , ce seront les autres) les dernières gouttes de pétrole..et les violences aux bornes de recharges électriques vaudront bien celles des pompes à essence …

    • Bonjour chère Madame, au sujet de “petit souci” sur le gaz, disons que sur ce coup là, le problème est purement politique (écoutez le décadent B. Lemaire vouloir partir en guerre…) . La France de De Gaulle, hélas, a perdu son aura depuis bien longtemps (ex 3 ème puissance, 7 ème, 11 ème en perspective…) qui ne dispose que de 3 jours de munition…veut faire la morale au monde entier, alors qu’elle n’est plus capable d’assurer son approvisionnement énergétique et sa propre défense. Sur le plan mondial, la France n’est, hélas, plus qu’un fantôme. Aussi, il est vrai, qu’il ne faut pas compter sur nos piètres stratèges gouvernementaux actuels, constitués essentiellement de traitres à la nation, non souverainiste et à la solde de UVD. Leyen, pour exceller dans le domaine. La meilleure preuve est le scandaleux système de l’Arenh et l’arrêt des recherches fossiles sur notre territoire en 2040, entre autres. Merci

    • “Quant au gaz, l’hiver dernier ne vous a pas fait prendre conscience que l’Europe a un petit souci sur le sujet ?
      Faire l’autruche n’a jamais résolu les problèmes, M.Gerondeau.”

      Demandez des comptes aux US et à l’OTAN. On se prive du gaz russe à cause de leur folie.

    • connaissez vous Bjorn Lomborg ? C’est un écolo qui aime comparer les solutions à un problème. Sa thèse est que pour arriver à se passer du pétrole et des énergies fossiles, il faut concentrer les dépenses sur la R&D d’alternatives aux énergies fossiles qui soient moins chères qu’elles. Avec un certain nombre de scientifiques et d’ingénieurs dont il aurait trouvé que cela irait plus vite et couterait 1/10 de ce que serait le chemin poussé par les états et les GIEC-COP, donc accessible aux pays riches et aux pays en développement. Souriez : https://climatetverite.net/2023/11/30/bjorn-lomborg-net-zero-echoue-au-test-couts-avantages/ original : https://www.wsj.com/articles/net-zero-fails-the-cost-benefit-test-paris-climate-accord-cop28-748ae52d /// Unfortunately for the world, a serious cost-benefit discussion isn’t likely to make the Dubai agenda.

  3. Oui, oui, oui.
    On peut ajouter un autre argument.
    Afin de réaliser la transition énergétique, d’atteindre le Net Zéro, l’Europe doit mobiliser toutes ses forces.
    Or elle n’en n’a pas assez pour l’Intelligence Artificielle. Cette carence va accélérer son déclassement au niveau mondial. Et rapidement.

  4. Et surtout rappelons que de toutes les façons, le CO2 n’est pas le moteur d’une variation climatique. Les océans dégazent suite à l’augmentation de température, qui est normal puisque faisant suite à un âge glaciaire !

    • Ah bon ? Et pourquoi n”ont ils pas “dégazé’ plus tôt tout ce CO2 ?
      https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline
      Et d’autre, part,, si cette hausse du CO2 venait des océans, comme vous le dites, où est passé le CO2 issu de la combustion de charbon, du gaz et du pétrole ?

      En fait, nous émettons environ 37 Gt de CO2 par an, la hausse de concentration mesurée n’est que de 2.5 ppmv = 20 Gt par an.
      Les océans et la végétation absorbent donc du CO2 en bilan annuel net (environ 40-20 = 17 Gtonnes par an), M.LaHure, et n’émettent donc pas, en bila annuel net
      La hausse du CO2 mesurée ne vient donc pas d’eux.
      Désolée., M.LaHire.

      • Mais on s’en fout, on s’en fout du CO2. Il n’a aucun rôle climatique, sauf chez les croyants et les modélisateurs la tête dans le guidon (le clavier). Depuis le temps qu’il augmente (+100 ppm depuis la fin du 19eme), alors que le passage d’un glaciaire à un interglaciaire vaut aussi 100 ppm, on ne voit toujours rien venir, sinon une ridicule augmentation récente de moins d’un degré (à condition de croire aux calculs sordides des météos nationales aux ordres, et ce n’est pas du complotisme car les chiffres et les données on les a aussi, avant traficotage). Les modélisateurs et leurs calculs à la KON, ces pauvres ”scientifiques” ignorent superbement toutes les observations, supportées par des centaines de publis scientifiques peer-reviewées, montrant que le climat a été plus chaud qu’aujourd’hui (sans CO2 delaforalhom) au cours de l’Holocène, que les glaciers avaient autrefois davantage reculé qu’aujourd’hui au cours des siècles (données historiques) et millénaires (données géologiques) passés.
        Retournez à votre bréviaire et fichez la paix aux gens sensés.

        • Le CO2 est bénéfique, les plantes poussent mieux, c’est prouvé par des tas d’études, il suffit de chercher. Comme pourrait dire Evelyne, c’est bon pour la planète.
          Pourquoi croyez-vous que les agriculteurs industriels rajoutent du CO2 dans leurs serres ?
          Alors merci le charbon et le pétrole. Quant il n’y en aura plus, les milliards à nourrir seront bien dépourvus.

      • @Marie Laure,

        Le dégazage intervient toujours avec quelques siècles d’écarts…

        Bon, sinon, comme vous l’a dit Jacques L dans un de ses savoureux messages : Restez donc chez vous à trembler, la fin du monde est proche ! 🙂 L’ONU et le GIEC nous annoncent que la fin est pour bientôt si on ne fait rien sous 5 ans, ce depuis 1988, tous les ans :)… Je me marre !

  5. Comme l’indique MLA ci-dessus, l’objectif politique des militants du climat est que la société moderne, issue du progrès technoilogique, disparaisse et soit remplacée par une révolution nous ramenant brutalement deux siècles en arrière. Cet objectif est politique et anti-capitaliste. Leur référence à “la science” n’est qu’un moyen, le climat n’est que le thème le plus prometteur pour arriver à faire leur révolution.

    Dans ce contexte, l’argument des 8% ne les intéresse pas et sera balayé par un “montrons l’exemple aux autres” qui ne coûte pas grand chose.

    L’idée qu’il faut donc combattre est donc à mon avis différente : il faut combattre le mensonge effroyable consistant à affirmer qu’une telle société archaïque maintiendrait un niveau et une espérance de vie acceptables, permettrait de continuer à oeuvrer pour le social, à protéger les plus fragiles, à maintenir une espérance de vie au-delà des 50 ans.

    C’est un mensonge absolu.

    Dans une sociéte sans énergie abondante et bon marché, sans déplacements faciles d’un point à un autre, sans agriculture de masse, seuls les plus forts et les plus jeunes survivraient, à condition d’avoir passé le cap de leur naissance.

    Le nombre d’enfants morts avant leur premier anniversaire était de 150 pour 1000 en 1901, il est de moins de 4 pour mille de nos jours. Grâce à l’industrie, l’agriculture, les engrais, le pétrole, les transports, l’électricité, les avions, le bêton, le goudron, l’lelectronique, l’informatique, la recherche médicale. Ce constat est évidemment encore plus vrai concernant les pays en voie de développement : moins ils auront un accès facile à une énergie abondante et bon marché, plus ils seront faibles économiquement, plus les gens crèveront dans des conditions terribles.

    Voilà la réalité du rêve décroissant. Une mlsère totale et des centaines de millions de morts. Qu’au moins ils l’assument.

    Qu’ils disent qu’ils n’ont rien à faire de voir mourir un tiers des habitants de la planète pour leurs croyance au retour d’une nature originelle et immaculée — qui était sans doute bien rude et cruelle –, qui n’existe plus depuis que l’homme a peuplé la terre soit plusieurs milliers d’années. Homo Sapiens a survécu en transformant son environnement.

    La décroissance est un dogme de bourgeois privilégiés, jeunes et en bonne santé, vivant dans l’illusion de toujours rester dans cet état et d’un égoïsme infini, au point même d’utiliser l’argument des pays en voie de développement pour faire de la propagande (les fameux “réfugiés climatiques”). Abject. C’est socialement, en terme d’hmanisme, que ce dogme et le plus répugnant.

    • Non, personne ne “souhaite” ni ne “rêve” de la décroissance.
      Quand votre médecin vous dit de vous mettre au régime car c’est vital, ça ne vous fait pas plaisir de vous mettre au régime, vous n’en avez pas “révé”. Mais, si vous réfléchissez un peu, vous le faites quand-même.

      Quand il n’y en a plus (de pétrole en l’occurrence) , il y en a plus, que ça vous plaise ou non.
      C’est physique, et la physique est tétue
      Nier un problème ne l’a jamais fait disparaitre, Mr TP..

      Ah, juste une précision: Je ne suis ni écolo, ni bourgeoise, ni privilégiée, ni jeune (la bonne santé, ça va, je ne me plains pas). C’est fou ces clichés.
      Je regarde les réalités physiques.

      • Bonsoir Marie-Laure, ne vous vient-il pas à l’esprit, que la terre se rapprochant inéluctablement du soleil, la fin est certaine. La Terre est petite par rapport au Soleil, dans le volume du Soleil on pourrait y mettre plus d’un million de Terres (1 305 620). Son diamètre moyen mesure ≈12 742 km et celui du Soleil, ≈1 392 684 km (≈109 fois plus grand). Sur ce point, à moins que la technologie à l’échelle céleste évolue, le destin terrestre est scellé. Avec ou sans libération de C02, nous finiront par griller. Sur le C02, vous pouvez aussi ajouter que c’est une molécule équilibrée, elle se reparti uniformément autour du globe, cela à son importance, sachant que la France ne libère, hélas, que 0,86 % du C02 mondial. D’ailleurs, nous devrions en libérer plus pour éviter de polluer (polluer, pas de libérer du C02) plus en Chine par ex ? A ce propos, je suppose que vous êtes pro-production d’électricité d’origine thermonucléaire et anti-éolienne, nonobstant votre acharnement anti-fossile ?
        Mainte fois démontré, le dit “effet de serre” (Gaz Absorbant les IR) existe de façon infinitésimal, donc on s’en fiche éperdument. Huit paramètres majeurs, dont les paramètres de Milankovik (Obliquité, Excentricité & Equinox) régissent essentiellement la température sur la terre, à cela s’ajoute l’activité solaire (le chauffage…le chauffage !), le Jet Stream, le Gulf Stream, El Nino, El Nina & l’AMOC. On se fiche royalement du C02, c’est à l’image du battement des ailes d’un moustique qui serait censé vous refroidir un hall de gare. On se fiche éperdument du C02, du moment qu’il ne descend pas sous 0,03 % et qu’il ne monte pas au-delà de 3 %. Rappelons que le taux actuel est de 0,04 %, ce n’est que 0,01 point de sécurité. . C’est d’autant plus un non-sujet, que nous sommes censés ne plus trouver d’énergie fossiles (voir tableau dans l’article), donc ne plus libérer la molécule faite prisonnière accidentellement lors du glissement des plaques tectoniques. Aussi, nonobstant les amplitudes de température entre les différents étages (des standards 15°C au niveau de la mer, à 1 200 °C, en passant par – 123°C ) de l’atmosphère et dans un système aussi complexe, je persiste à dire que l’influence est infinitésimal. Et de quoi parle t-on et en quel lieu de globe…avec quel relevé…. “Toutes choses égales par ailleurs” suivant la formule consacrée.
        Sur le “dit” climat, il en existe au moins dix, subdivisés en sous famille. Nous distinguons une dizaine de groupes de climats:
        équatorial, tropical, subtropical, désertique, aride, tempérés (océanique ou continental), méditerranéen, de mousson, montagnard, subarctique, polaire, etc…
        Tous ces groupes peuvent comporter des sous- climats régionaux, voire même locaux. ou micro-climats. La France est divisée en 5 à 8 régions climatiques.
        Dans ce capharnaüm, le Giec et les journaux subventionnés prétendent que + 0,01 point de C02 “chauffe” ou pire “dérégle” le climat, c’est contre tout plausibilité.
        Ce affaire est assimilée au “Hold-Up du siècle” par nos concitoyen-contribuables pour un coût estimé de 100 000 milliards de $. De toute évidence, cette néo-religion totalitaire va mal se terminer, la tension monte, comme auparavant avec le Stalinisme, le Polpotisme ou le Nazisme, les dictatures se combattent jusqu’à la victoire, car elles n’abdiquent jamais seule. Aux urnes citoyens. Merci

      • “Non, personne ne “souhaite” ni ne “rêve” de la décroissance.”

        C’est une plaisanterie j’espère!
        Toute la clique à Schwab ne rêve que de ça.
        Quant à nos politiques c’est pas mieux.

        D’ailleurs, bien entendu, la décroissance ne concerne que les gueux, pas eux, c’est comme les règles du Covid. Leur Seigneurie sont bien au-dessus de ça.

      • MLA
        Au lieu de médecins, je n’y vois que des gourous, comme tous ceux qui pullulent dans les milieux de la naturopathie, des médecines alternatives, …

        De toute façon, on est tous destiné à mourir, alors aucun médecin ne vous prescrira un traitement qui risque de vous nuire (serment d’Hippocrate).

        Vous, c’est justement ce que vous prônez, un traitement nuisible, nocif, et même criminel, car il privera les gens de leur moyens de subsistance. C’est totalement immoral. Que vous vous pariez en prime des habits de la vertu, c’est une monstruosité.

    • Excellent commentaire.

      L’histoire étant mon domaine, j’ajouterais que 1900 auquel vous faites référence, c’est déjà presque un âge d’or grâce à l’énergie bon marché et l’industrialisation massive.

      Au XVIIIème siècle avant la révolution française qui libère l’agriculture de ses carcans (assolement triennal largement obligatoire et jachère imposée ce qui bloque les rendements), on considère en principe en démographie historique qu’un enfant sur 2 né vivant n’atteint pas son 5ème anniversaire, plus ceux qui meurent ensuite…
      En fait cela pourrait être bien pire en raison d’un sous enregistrement des sépultures d’enfants qui sont de plus en plus évidentes dans les études des registres du passé. Les morts nés ne sont en principe jamais enregistrés puisqu’on est dans des registres de baptêmes mais quelques rares curés leur ont consacré des pages et ce que l’on peut constater est effarant et en dit long sur l’état de santé des femmes.
      Quand à l’espérance de vie, en 1800, elle dépasse à peine les 20 ans.

      L’état de santé des gens est un peu mieux connu au XIXème siècle grâce aux tirages au sort de conscrits. Seul un petit contingent par localité (les mauvais numéros) faisait un service militaire très long, les autres y échappaient. Le tirage au sol était suivi d’un examen médical et même si une partie des exemptions relève du droit (étudiants en théologie, soutien de famille suite au décès du père, etc…) la majeure partie des exemptions était pour cause d’état de santé et le chiffre de ces exemptions était partout massif. On estimait qu’il fallait tirer plus de double de conscrits requis pour avoir le contingent. Et pourtant au XIXème siècle, l’espérance de vie et l’état de santé s’améliore constamment, c’est dire.

      Il est souvent dit que ce sont les progrès de la médecine qui ont changé la donne. Ce n’est vrai que partiellement.

      Vous pouvez avoir tous les progrès de médecine possible, si votre assiette est vide ou pauvre en diversité et en qualité, votre santé sera affecté car vous serez affaibli.
      Qui se souvient que le scorbut de terre sévissait dans les campagnes en hiver il y a encore 1 siècle et demi faute de produits frais ?
      Qui se souvient du crétinisme affectant les populations de certaines régions notamment de montagne consommant une eau et des aliments pauvres en iode, en raison des sols. L’ajout d’iode dans le sel y a mis fin, mais sans doute pas autant que la diversification alimentaire grâce aux transports qui a, pour tous, amené une nourriture non carencée venue d’ailleurs.

      Vous pouvez avoir tous les progrès de la médecine possible, si l’industrie ne produit pas massivement et à bas prix des vêtements et de quoi laver les vêtements (combien de gens ont aujourd’hui idée du calvaire physique et du coût de la lessive traditionnelle au cuvier ?), et bien tous les épouillages n’y changeront rien, vos vêtements resteront infestés par des insectes (les insectes seraient nos amis, pas au passé en tout cas !) et acariens qui transmettent une ribambelle de maladies. Un exemple : le typhus qui est transmit par des poux de corps dont les lentes survivent jusqu’à 30 minutes dans une eau à 60° ! Avant les petites lessiveuses domestiques produites industriellement à prix raisonnable, fin XIXème siècle, c’est difficile à atteindre.

      Vous pouvez avoir tous les progrès de la médecine possible, sans industrie produisant massivement et à bas prix de quoi exercer cette médecine (instruments de mesure ou de chirurgie, de transfusion, aiguilles jetables, et surtout médicaments à bas prix produits par une industrie pharmaceutique que certains fustigent sans honte) et bien il est impossible de soigner les gens.

      Et au coeur de tout ce qui a changé positivement nos vies, il y a l’agriculture conventionnelle que certains voudraient éliminer. Rien d’étonnant, les agriculteurs et éleveurs étant massivement des propriétaires, ils sont la cible première des écologistes, ces marxistes déguisés en vert !
      Parce que les rendements ont été multiplié par des chiffres entre 15 et 50, de moins en moins de gens ont eu besoin de travailler dans l’agriculture (où les conditions de travail n’avaient rien à envier à l’industrie ou aux mines). L’augmentation des rendements a permis de dégager des bras et des cerveaux qui ont nourri la croissance industrielle, la révolution des transports et la recherche technologique.

      Ceux qui veulent nous ramener en arrière sont des criminels.

      • +1
        J’ajoute que les milliards engrangés par les méchants de la pharmacie permettent d’innover et trouver des molécules qui nous rendent bien des services: je bénéficie actuellement d’une molécule qui permet de supprimer des néovaisseaux dans l’œil. Sans ça, mon œil risque d’être perdu. Et ce traitement- couteux- n’est disponible que depuis 2007.
        Un exemple parmi d’autres.

      • Voilà un point de vue très intéressant.
        Tout le confort et le bien-être dont nous bénéficions aujourd’hui, nous le devons en grande partie aux scientifiques du 19e siècle, qui ont patiemment défriché les lois de la physique, de la chimie, de la biologie, et inventé la plupart des techniques que nous utilisons encore. Ce n’est pas si vieux… La découverte des rayons X, c’était en 1899, je crois. Comment ferions-nous sans la radiographie, de nos jours ?

        Les réchauffistes sont certes en train de provoquer un immense gâchis, mais je doute fort que nous revenions en arrière. Les populations ne l’accepteront pas. Toutes les transitions, depuis le premier hominidé qui a taillé un silex, se sont opérées parce qu’elles apportaient un progrès. Même s’il y a sans doute toujours eu des opposants. Revenir en arrière serait contre nature et suicidaire pour l’Humanité.

        Les écologistes ne sont rien d’autre qu’une bande d’idéologues hystériques qui foutent la pagaille en utilisant justement tout ce qu’ils veulent détruire. Sans toute la technologie existante, ils seraient inaudibles, et une bonne partie d’entre eux seraient déjà morts de faim ou de maladie.
        Combien d’avions vont se poser à Dubaï ?

        Mais ils sont bien trop stupides pour en avoir conscience.

      • @ hbsc xris
        Voilà, bien résumés, tous les avantages bénéfiques à la santé et à la vie humaine que le progrès, et pas seulement concernant la production d’énergie, a procuré à nos générations depuis le 19e siècle au sortir d’une période depuis plusieurs siècles, probablement la plus froide depuis la dernière glaciation particulièrement néfaste à nos ancêtres qui ont eu la malchance de la subir.
        Des avantages que des élites autoproclamées abruties d’idéologie pseudoscientifique veulent nous obliger à abandonner sur le champ, prétextant notre bien et celui de la planète

  6. Il existe des êtres obsessionnels persuadés de la supériorité morale de leur cause, à l’exemple d’une Greta Doomberg ou d’une Sardine Ruisseau, dotés du même regard extatique. L’écologie, au début simple escroquerie intellectuelle, est devenu une religion avec son clergé et ses croyants, suivant un parcours similaire au marxisme devenu socialisme scientifique. La démarche de l’article est emplie de bon sens et va convaincre des citoyens raisonnables, mais aucun argument ne pourra jamais atteindre les savonaroles de l’écologie en dehors de la persistance d’une opposition ferme et décidée, de leur marginalisation progressive et finalement de leur bannissement de la Cité. Plus leur fin sera proche, plus leur politique apparaîtra folle (cf la récente proposition pour le périphérique parisien), plus leur violence contre la population sera exacerbée.

  7. La foutaise de la biomasse, source écologique d’énergie.
    Enviva, compagnie de destruction massive des forêts pour fabriquer des pellets alimentant les chaudières à bois, est en passe de capoter financièrement.
    Premièrement, cette ”ressource” est une idiotie car ce serait à terme retourner aux paysages déplumés fin 19eme-début du 20eme, lorsque la forêt était surexploitée.
    Deuxièmement, comme la compétition entre compagnies de fabricants de pellets est dure, les prix du bois montent. D’où la faillite possible d’Enviva. En definitive, la loi du marché est une bonne protection contre l’idéologie écologique. CQFD, c’est fait.
    Troisièmement, on crie haro sur les cheminées à bois domestiques, soit-disant génératrices d’une pollution aux particules fines mais on considèrait écologique les chaudières à pellets. Au fou.
    Si on ne veut ni du charbon, ni du pétrole ou du gaz, ni du nucléaire pour se chauffer, pour des raisons écologiques, alors il faut s’habituer à crever de froid en hiver.
    Les suédois, prière de garder la gamine, SVP.
    Quant à ceux du ”gouvernement”, prière de rouvrir Fessenheim, SVP, et de faire un doigt d’honneur aux verts allemands. Les guillements, c’est parce que gouverner ne veut plus dire grand chose par les temps qui courent. Là, pas besoin de CQFD.
    Je suis un peu remonté, ces temps-ci, désolé.

    • La biomasse n’est viable que si on prélève au rythme où ça repousse.
      Et ce n’est qu’une partie de l’alternative à la raréfaction inéluctable des énergies fossile, car il n’y a pas assez de ressources en bois, de surfaces,…, ça c’est évident et certain.
      C’est pour cela qu’il faut aussi développer les énergies décarbonées (dont le nucléaire, ça va vous réconforter), mais ça ne suffira pas non plus, donc il faut aussi et surtout, réduire nos consommations
      Pas le choix. C’est physique.
      Et la physique est tétue, M.Ferry, que ça vous plaise ou non.
      Désolée.

    • j’ai la vague impression que vous êtes énervé?
      j’ai peur que lors d’un prochain raout vert, vous ne vous invitiez avec une dague(définition officielle)
      les mensonges, les manipulations, les démonstrations violentes, arrogantes de cette clique commencent à se voir
      petite anecdote
      il y a quelques années, je rencontrais régulièrement un vieux monsieur qui promenait comme moi ses chiens dans la magnifique forêt de Soignes.
      Il me dit un jour, qu’il avait encore ce souvenir de l’odeur de cette poudre que sa mère saupoudrait dans son matelas à intervalles réguliers,(il venait d’un milieu très pauvre) car envahi par …. des punaises de lit
      et oui, on s’est débarrassé des punaises de lit à l’époque avec du ..; DDT
      comme on a éradiqué pour quelques décennies les moustiques de la Grande Motte
      paraît que les “chercheurs” verts en avait retrouvé dans la graisse des ours polaires et que l’on était au bord de la catastrophe.Depuis les ours polaires vont bien, la catastrophe a eu lieu en Afrique du fait de l’interdiction, et nous on met nos matelas dans des congélateurs.
      Il n’y a pas un seul exemple d’action bénéfique à la société exigée par cette bande d’enclumes.
      Mais gardons espoir, le glyphosate est autorisé, le plan délirant contre les pesticides est mis au placard,et l’ergiewende est une catastrophe, le citoyen européen va se réveiller, même sie cela sera douloureux et désagréable, cf la montée de la droite partout( comment s’étonner, aussi loin que l’on regarde, la gauche a toujours fait le lit des régimes fascistes)

    • Effectivement, les pellets ont quasiment triplé de prix.
      Je connais pas mal de gens qui se mordent les doigts d’avoir investi dans ce type de chauffage.

      Globalement, il ne faut pas trop s’inquiéter. Les politiques publiques suscitées par les Réchauffistes sont tellement ineptes qu’elles vont se casser la figure toutes seules. Le rétropédalage du Pdt Macron à propos du nucléaire en est le premier acte.

      Le pétrole, on en sortira bien un jour, quand on trouvera plus efficace. A mon avis, c’est la recherche fondamentale en physique qui débouchera un jour sur une innovation crédible. On ferait bien, d’ailleurs, d’y consacrer plus de moyens, plutôt que de les gaspiller dans une transition énergétique stupide. Il y a plusieurs années, par exemple, j’ai potassé un article intéressant sur la physique de la foudre. Qui sait ? peut-être que nos descendants parviendront un jour à la domestiquer…

      Quant au CO2, même si on cesse d’en émettre, il en restera bien assez pour la végétation, la nature se débrouille très bien sans nous. A moins que ces idiots d’écologistes ne saccagent tout pour installer des panneaux solaires à la place des forêts et sur les étendues d’eau. Ils ont déjà commencé… Mais les gens ne se laissent pas faire.

      Restons optimistes, du moins essayons.

      • @ohmdeboi : Quand on ne sait pas on se renseigne.
        Le prix était d’environ 5€. le sac en 2013. En 2022 il est passé aux alentours de 8,5€ soit une hausse de 70%. Il est retombé à 7€ le sac cette année. On a donc eu une augmentation de 40% en 10 ans.
        Dans le même temps l’électricité a doublé, et le gaz a suivi l’évolution du granulés.
        Je vous invite à comparer le prix du kWh PCI par source d’énergie et vous verrez que le granulé est redevenu l’énergie la moins chère après son décrochage qui aura duré moins d’un an en 2022.
        Personnellement n’ayant pas acheté l’année dernière je suis très loin de m’en mordre les doigts.

  8. Bonjour,
    Superbe article que je résume ainsi :
    Tous les pays en ont rien à faire du réchauffement climatique, en fait ils y croient pas et à raison.
    Sachant qu’en plus c’est une bonne façon de ruiner le pays, ou en tout cas de dépenser pour rien.
    Ils sont pas assez idiots, ils préfèrent se développer que de détruire leur population.
    Sauf l’Europe.

    Je n’ai pas eu la réponse de Marie Laure A, j’aimerais savoir qui vous a mandaté pour troller ce site ?

    Cordialement

    • Non, c’est faux, les pays cités , la Chine et l’Inde, visent eux aussi à atteindre la neutralité carbone, en 2060 et 2070. donc certes plus tard que nous, mais il faut dire qu’ils ont historiquement beaucoup moins émis que nous.
      Et d’autre part, une partie de leurs émissions sont générées par la fabrication dans leurs usines des produits divers et variés que nous leur achetons..Donc consommons en moins, et ils émettront moins. On las aidera ainsi à atteindre leur objectifs.
      Et je ne “trolle” pas, je commente. Vous n’aimez pas la contradiction ? Vous n’aimez discuter qu’avec des gens qui partagent vos erreurs de compréhension ? Ca vous rassure ?
      Et personne ne m’a “mandaté”. Et vous, M.Petrol ?

      • “Parole, parole, parole”…. 2060 et 2070…. et pourquoi pas 2500 tant que vous y êtes ?
        Qui peut porter crédit à de telles affirmations gratuites ?
        C’est en l’état strictement invérifiable et ça vous permet seulement de retomber sur vos pattes à peu de frais, comme le grand sophiste que vous êtes !
        De toute manière à ces dates, la fin du monde sera déjà arrivée n’est-ce pas ? donc rien à craindre !
        Déjà, si l’on était sur une échéance pareille en Europe, ce serait plus raisonnable…
        Je crois surtout qu’Eloi-Laure-Marie ou Marie-Eloi-Laure aurait besoin d’un bon petit cours accéléré de Sciences politiques et de Relations internationales pour arrêter de croire au Père Noël quand ça l’arrange et de tirer à vue dès que l’on sort de son credo de forcené à œillères.
        Pensez à votre mort prochaine Laure-Eloi-Marie, convertissez-vous et avouez vos fautes ! et arrêtez de coller votre trouille légendaire et pathétique à tout le monde : vous nous faites tous bien rigoler ici, ahah !

      • Bonjour Madame, votre assertion “la Chine et l’Inde, visent eux aussi à atteindre la neutralité carbone, en 2060 et 2070”, vous rêvez, c’est un peu comme si Mitterrand qui a fait coulé le Rainbow Warrior (il a eu raison, sauf pour la mort d’homme) avait dit “on fera couler tout les bateaux des ONG écolos subventionnés par l’URSS et des USA, et ce, pendant 50 ans” ! De plus, cela ne leur coute rien de le dire, seriez-vous naïve à ce point ou tellement idéologue pour croire à vos rêves. Dans la phrase que Mitterrand aurait pu prononcer, 1) La promesse n’aurait pas été tenue 2) L’URSS n’existe plus, Il en sera de même pour l’annonce diplomatique de la Chine. Ce pays a mis longtemps à se réveiller économiquement, croyez-vous sincèrement que c’est la chansonnette de Greta qui vont modifier leur stratégie. Réveillez-vous Madame, la France est en déclin (ex 3 ème puissance, 7 ème aujourd’hui et 11 ème dans 3 ans…), les français sont quotidiennement déclassés (25 ème rang mondial en PIB/habitant) ,et ce, sans parler de l’éducation, de la défense et e la santé, je continue la liste ? Merci

      • A Marie Laure Alveyrola.
        Bien sûr que si, vous êtes mandaté, une personne qui défend avec autant de d’agressivité le mensonge climatique, ne peut qu’être payé pour ça.
        Le salaire doit être élevé, c’est pour ça que ça m’intéresse, payer à troller, de l’argent facile.

        Soyez honnête, dites nous qui vous paye qu’on aille aussi faire de l’argent facile.

      • @MLA : vous auriez pu leur expliquer la différence entre inventaire carbone et empreinte carbone et préciser que l’empreinte carbone de l’UE n’est pas de 8% mais de près de 12% car on a beaucoup délocalisé et que l’on importe à hauteur d ‘un tiers de nos émissions d’équivalent CO2 produites dans les 27.

  9. Le climat n’a jamais été stable comme le disent les simples d’esprit, mais a vu se succéder des refroidissements et des réchauffements. Ceux-ci résultent de multiples facteurs naturels qui se combinent. La climatologie n’en est encore qu’à ses balbutiements et on est loin de savoir construire des modèles dans une approche multifactorielle. On ne peut modéliser qu’en unifactoriel, comme le GIEC, sauf que celui-ci a choisi le mauvais facteur, l’effet de serre, ou plutôt le facteur qui l’arrange.
    Si l’on veut jouer aussi à l’analyse unifactorielle pour concurrencer le GIEC dans la mauvaise foi, on peut par exemple choisir les cycles solaires, un facteur au demeurant plus dominant que le seul effet de serre.
    Si l’on examine donc les cycles solaires on constate que l’énergie apportée sous les cycles 24 et 25 est nettement moindre que celle apportée par les cycles 21, 22, 23 (liées aux intégrales sous les courbes de la référence). Compte tenu de l’inertie des océans, de l’ordre de 10-20 ans, on devrait voir une inversion de la tendance (début d’un refroidissement) vers 2030. Cela suppose que la prédiction pour le cycle 25 qui vient de démarrer soit juste. A priori elle l’est, les prédictions sur les cycles sont bonnes car vérifiées par les observations du nombre de taches par exemple, y compris un aplatissement prévu en fin de cycle 25 lié à un cycle solaire d’environ 300 ans, à l’instar du dernier minimum de Maunder. A la différence des modèles du GIEC qui ne sont pas recalés sur les mesures réelles.
    https://www.swpc.noaa.gov/products/solar-cycle-progression
    A ce petit jeu quand viendra l’échéance de 2050, le problème serait résolu et même oublié. J’arrête là pour ne pas passer pour un dangereux catastrophiste, vu les grands froids qui nous menaceraient…

    • M.Zagros,
      La baisse de l’activité solaire a commencé vers le milieu du 20ème siècle
      Nous sommes en 2023.
      https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/representations/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBcFVKIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19–67d3b90cc870b7afa1c01f3ae986414737d7a58f/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaDdCam9MWm05eWJXRjBPZ2wzWldKdyIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoidmFyaWF0aW9uIn19–308d105b858fde2aa7c2bd953e87f719e2dd73bb/temperature_vs_solar_activity_2021.png?content_type=image%2Fwebp&disposition=inline
      Même en prenant votre inertie de 10-20 ans, si l’activité solaire était la cause du réchauffement, ça se serait vu depuis longtemps
      Et par ailleurs, ce sont des variations très faibles, de l’ordre de 0.1-0.2 W/m2, donc en ordre de grandeur 10 fois plis faible que l’effet radiatif de la hausse des GES

      Donc qu’est ce qui reste comme facteur influant sur le climat qui ait varié significativement depuis un siècle, à part la concentration en GES de l’atmosphère ?

      Et je vois que vous parlez des “modèles du GIEC”. Ca n’existe pas. Le GIEC ne développe absolument pas, ne possède pas, de modèles climatiques. Il fait la synthèse des travaux de recherche scientifique (notamment des travaux de modélisation mais pas que) sur le sujet;

      • MLA, le climat est un système chaotique puisqu’il dépend des océans, entre autres. Sur une échelle aussi minuscule que 150 ans, le forçage, qu’il soit naturel ou anthropique, reste une hypothèse.
        Tant que l’on ne comprendra pas finement le fonctionnement des courants marins et les règles régissant les variations de masse dans la formation des nuages, l’argument “on n’a rien trouvé d’autre que l’hypothèse de causalité issue du CO2” (humain de surcroit) ne sera pas recevable en tant que preuve de probabilité de l’hypothèse.
        Ce problème soulève de sérieuses questions concernant les climatologues, qui ont souvent un compétence de data scientists et ne sont pas en mesure d’évaluer quoi que ce soit en physique de l’atmosphère. Sinon ils se rendraient compte du degré d’incertitude des fondements de la climatologie moderne. Les errements de Mann illustrent très bien cela, et ils datent d’une vingtaine d’années déjà.

        • 1) Les courants marins répartissent, redistribuent la chaleur à l’intérieur du système climatique mais n’en ajoutent pas au système climatique.

          2 )Ce spectre, selon vous, c’est une “hypothèse” ou une observation ?
          https://journals.openedition.org/bibnum/docannexe/image/468/img-4.png?fbclid=IwAR2fthAFOhzb6o4T9TKDbbubGo3b0iA6WR92L2zofoOWDAGffP-ra4HLkKM

          3) La baisse de la température de la stratosphère en parallèle de la hausse celle de la troposphère, comment l’expliqueriez vous autrement que par un accroissement de l’effet de serre, Mr TP ?
          https://archive.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/fig/figure3-17.jpeg

          4) Pour votre information, d’autres études ont, précisé et confirmé, ce qu’avait publié Mann.
          A ma connaissance, cela n a pas été réfuté. Mais, allez-y, rédigez une publication de réfutation. C’est comme cela que fonctionne la science, Mr TP.

          Figure 3:
          https://media.springernature.com/full/springer-static/image/art%3A10.1038%2Fs41597-020-0530-7/MediaObjects/41597_2020_530_Fig3_HTML.png?as=webp

          Publi complète:
          https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7

          • @MLA, vous ne convaincrez personne en alignant des citations dans tous les sens qui s’éloignent des questions discutée (hormis le cas de Mann). Cela s’appelle un sophisme de diversion, vous y ajoutez un sophisme d’autorité avec votre éternel argument sur les publications. Il se trouve qu’ayant passé mon hdr il y a bien longtemps, je ne suis plus très touché par ce deuxième argument : je préfère discuter des faits. La force politique de la communauté des climatologues ne démontre rien, si ce n’est un mélange des genres effrayant.

            Donc, pour rappel, la question qui impacte la société est la suivante : est-ce qu’une catastrophe imminente va survenir dans les prochaines années à cause des émissions humaines de CO2 ?

            C’est cette question qui nous intéresse, car c’est l’argument utilisé pour motiver une destruction en règle de notre société moderne. Si les climatologues bossaient dans leur coin sur leurs hypothèses fondatrices, que je considère en partie politiques, s’ils ne se mêlaient pas de la société, il n’y aurait aucun débat. On les laisserait faire leur business en privé. Celui-ci serait bien moins lucratif : exponentiellement moins de labos, de carrières, de médias, de boîtes qui surfent sur la vague.

            La réponse (scientifique) à cette question et qu’aucun élément factuel ne prouve cette croyance en un diable CO2 nous annonçant une fin certaine. C’est même un vide sidéral. Cela n’interdit pas un certain principe de précaution, ni d’étudier l’impact des hypothèses. Ces travaux, la climatologie actuelle, restent très théoriques. Evitez-moi de rabâcher encore une fois ce qu’est un modèle, un lien de causalité, etc. Il n’existe aucune preuve de catastrophe imminente.

            Quant à Mann, dans un domaine scientifique normal il aurait été gentiment mis à l’écart. Vous citez un article Nature sur une reconstruction des températures, ça va dans le sens de ce que j’écrie, à 100%. Merci.

            Avant 1850, il n’existe aucune mesure (mesure = terme essentiel ici et précis) complète (= à l’échelle de la planète) avec une granularité temporelle assez courte (= 1 mois maximum) et une précision au degré près. Vous pouvez aligner toutes les hypothèses de reconstruction que vous voulez, avant il n’y avait pas de thermomètres et d’archive des observations.

            Dans ce contexte, mélanger une courbe antérieure à 1850, indiquant une variation au quart de degré près sur cette étrange notion de “moyenne des températures”, avec les observations réalisées après cette date n’a aucune espèce de sens scientifique. Si on ajoute les étranges critère de sélection des datasets de Mann et sa méthode de normalisation exotique, qui l’a bien aidé à faire le buzz, nous sommes dans ce qu’on peut produire de pire en sciences.

          • Je m’excuse pour les typos éventuelles, vous répondre est très consommateur en temps, je n’ai donc pas le temps de me relire.

      • MLA
        Ne vous fatiguez pas à faire des commentaires sur mes commentaires, je ne les lis pas. Vous savez où les archiver, en toute courtoisie. Faites plutôt des commentaires sur les articles, si vous le pouvez.

        • Mais j’ai fait un commentaire sur l’article. Allez voir.
          Et pourquoi refusez vous la discussion ?
          C’est étonnant ces climato-sceptiques qui chouinent tout le temps parcequ’ils disent que le “débat” est impossible, et dès qu’une bonne âme veut bien discuter avec eux, ils fuient.
          Argumentez, que diable.
          Etes vous si peu sûr de vos arguments ?
          Votre fuite est très révélatrice, M.Zagros.

  10. Bonjour Marie-Laure, vous dites “la justification s’appelle la préparation d’une société à un bouleversement fondamental”, alors dans ce cas cela doit être énoncé clairement, n’est-ce pas ? Si l’objectif est de se préparer à l’après fossiles, on annonce “préparons-nous”, mais on ne prétexte pas une sombre, juteuse, inutile, ruineuse et liberticide histoire de C02 passé de 0,03 % à 0,04 % en 170 ans, qui serait un thermostat censé “chauffer” ou pire “dérégler ” le climat, cette histoire n’a aucun sens. Alors la vérité, rien que la vérité, SVP.
    Cela étant dit, les arguments de Monsieur Gerondeau sont frappants, factuels et démonstratifs, c’est sans appel. Une lettre ouverte doit urgemment être envoyées à tous nos parlementaires (Assemblée nationale, Sénat, et Eurodéputés) ainsi qu’au Président de la République, afin de dénoncer la catastrophes vers laquelle ce gouvernement conduit la France. Parallèlement, relevons que nos concitoyen-contribuable-électeurs ne croient plus à ce qui est désormais devenu une néo-religion, cela augure des désordres gravissimes et proches, la France n’a pas besoin de cela, surtout en ce moment ou nous aurions besoin de tous nous rassembler. Merci

    • L’un n”empêche pas l’autre; Mr JR.
      Les 2 problèmes existent: Le réchauffement climatique causé par la hausse du CO2 et la raréfaction des énergie fossiles.
      Pour ces 2 raisons, il est urgent et nécessaire de baisse nos consommations d’énergies fossiles.
      Et 2 raisons valent encore mieux qu’une.
      C’est si difficile que ça, d’appréhender 2 choses à la fois, M.JR ?
      Et il ne s’agit pas de “croire” quoi que ces soit, il s’agit de science, c’est à dire mesurer, de calculer, de réfléchir, et de regarder les réalités physiques telles qu’elles sont.

      • Chère Madame, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. » . Je regrette, la campagne d’intoxication “carbo-climatique” n’a jamais inclus le sujet de la rareté qui, dans ce cas, devait être la 1 er facteur de communication et non, une histoire fumeuse de C02 réchauffant, puis dérèglant. De plus, comme le démontre, entre autres, l’étude de Monsieur Gerondeau, l’influence de la France si tel était le cas, ne vaut pas le suicide collectif de notre Nation. C’est une chasse à l’échalotte. https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR9-1.pdf
        Vous invoquez “la science” mal à propos et les observations ne corroborent pas votre discours d’obédience militante.
        Quant à votre, inélégant; “C’est si difficile que ça, d’appréhender 2 choses à la fois, M.JR ?” c’est assez caractéristique de l’arrogance de la Macronie.
        Je regrette Madame, ce prétexte de taux de C02 passé de 0,03 à 0,04 % est mal embranchée et sera source de grave mouvement. Bien à vous

        • Ah, si, désolée, la science, c’est à dire les mesures, les calculs, les raisonnement, disent exactement cela.
          Et le fait que vous n’acceptez pas les conclusions des ces études parcequ’elles ne vous plaisent pas, c’est un autre sujet de l’ordre du déni et de biais cognitifs.
          Si vous avez fait des mesures, des calculs, des raisonnements, qui concluent autre chose, qu’attendez vous pour les publier dans une revue scientifique, M.La Hire ?

      • Marie Laure A : ok, vous pensez que le CO² anthropique réchauffe la Terre, c’est votre droit. Je pense le contraire, c’est le mien. Mais expliquez-moi pourquoi les personnes qui contestent le RCA ne sont pas invitées dans les médias, alors que celles qui l’approuvent fleurissent sur les plateaux télé et autres ? Tout simplement parce que les « réchauffistes » craignent que leur théorie soit mise à plat par les « climato-sceptiques ». Lesquels sont tout à fait pour rencontrer leurs adversaires, mais pas l’inverse. Quand la science ne va que dans un sens, ça devient de la politique.
        Le Co² méchant, c’est de la politique.

      • Avec votre argument stupide de la rareté, vous confirmez que les écologistes sont souvent des êtres incultes, notamment en économie. Dans notre monde, tous les biens et services sont rares par définition et c’est la raison d’être des marchés. Rien n’existe en abondance sinon il n’y a plus d’économie. Comme nous ne vivons pas au paradis terrestre, la rareté est combattue par le travail humain, malédiction biblique bien connue (le travail, le sol, la sueur, le front). Si nous arrêtons de travailler, les ressources disparaissent et les pénuries s’installent. Les idéologies qui détruisent le travail (socialisme, écologisme) créent la pénurie. Nous ne manquerons pas d’énergie fossile tant que nous travaillerons et c’est encore par le travail que nous lui trouverons des substituts. Prétendre qu’il y aurait une raréfaction des fossiles est encore un déni de réalité alors qu’il n’y en a jamais eu autant à disposition de l’humanité et cela pour au moins des centaines d’années au rythme de consommation actuel. En revanche, il est certain que le retard pris dans les investissements peuvent demain amener une pénurie relative temporaire. A ce titre, l’Europe qui veut pénaliser les investissements dans les fossiles est criminelle.

        • “’il n’y en a jamais eu autant à disposition de l’humanité et cela pour au moins des centaines d’années au rythme de consommation actuel”
          Roger le génie encore seul face à un parterre d’ignares.
          Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé l’année dernière espérer qu’un pic de production serait atteint en 2027 à 13 millions de barils/jour. Je vous invite dans 3 ans et on verra si ce pic est atteint ou si l’Arabie saoudite nous joue encore un tour de passe passe. Je vous fiche mon billet que votre théorie des réserves qui sont là pour des centaines d’années est fumeuse et que la réalité va vite nous rattraper.

          • En attendant l’invitation de Mohammed, qu’est-ce qu’il pleut à Toulouse ! Sans compter ce qui va tomber dans les jours et semaines à venir. Les pieds dans l’eau ? En fait de sécheresse historique dramatique, vous avez déjà accumulé une pluviométrie inférieure de seulement 7% à la moyenne historique longue, alors que la moyenne des 10 dernières années a déjà été rejointe. Si votre anticipation des réserves de pétrole vaut celle de la pluviométrie, alors merci de me conforter dans l’analyse.

          • @Roger : Quel dommage que vous ne sachiez pas interpréter correctement les données d’infoclimat.
            Nous aurons une PP inférieure de 7% à la normale SI la pluviométrie de décembre est conforme aux normes climatiques. Pour le moment nous sommes toujours à -15% ce qui est désespérément faible après plusieurs années fortement déficitaires.
            Et pour votre gouverne on n’assure pas un remplissage des nappes convenables en ayant 4 mois de pluviométrie inférieure de 40% à la normale puis un mois où il tombe le double de la PP moyenne. C’est grosso mode ce que l’on connait depuis au moins 5 ans.

          • Les -7% correspondent bien à la différence entre ce qui est déjà tombé rapporté à la moyenne des années précédentes pour des périodes équivalentes, sans anticiper évidemment sur ce qui va tomber le restant de l’année. Certains désignent le procédé en parlant de calculs PCAP, c’est-à-dire de statistiques en périodes comparables aux années précédentes. Inclure des anticipations sur les mois restants dans le calcul serait idiot tant les variations sont importantes d’une année à l’autre; d’un mois à l’autre, d’un jour à l’autre.

            Quant au remplissage des nappes, arrêtez de jouer avec ça, c’est ridicule. Vous jouez sur le côté mystérieux, caché, pour empapaouter le public. Vous ne ferez croire à personne que cette année particulièrement pluvieuse n’est pas bénéfique aux nappes.

            Bref, vous perdez votre temps. Tout le monde sait qu’il y a toute l’eau nécessaire à Toulouse et ailleurs contrairement à votre discours catastrophiste de ces derniers mois. Plus généralement, le discours foireux du gouvernement sur la sécheresse a définitivement échoué, admettez-le une bonne fois pour toute et qu’on en parle plus. Plus personne ne vous croit, plus personne ne vous écoute. Vous êtes devenu un sujet de moquerie généralisé chez les Français, #sécheressemoncul, #caniculemoncul (je cite). L’eau n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais un sujet en France, sauf cas exceptionnel une fois par siècle. Il va falloir trouver autre chose pour imposer vos délires écologistes. Et s’il existe des manques localisés, c’est la responsabilité exclusive du pouvoir de ne pas avoir suffisamment anticipé pour les résorber à temps. Les responsables publics devraient donc être sanctionnés pour faute lourde, à commencer par les préfets incompétents qui publient des arrêtés de restriction de consommation d’eau, signe qu’ils n’ont pas bien travaillé. Si c’est trop dur pour ces pauvres préfets, qu’ils fassent un autre métier. On manque par exemple de soudeurs spécialisés pour construire les centrales nucléaires.

  11. Question technique,sans lien avec cet article : la France possède une très importante surface océanique (eaux territoriales de ses côtes métropolitaines et outremer).
    L’augmentation de la température de la mer fait que cette surface océanique dégaze.
    Connait on la quantité de CO2 produite par cette surface et donc imputable à la France (naturelle,subie et non anthropique bien sûr.)

    • Non, les océans absorbent, actuellement (et tous les ans depuis 150 ans), du CO2, en bilan annuel net, et n’en dégazent pas.
      Car la hausse atmosphérique du CO2 due à la combustion de pétrole, de charbon, et de gaz, résulte en un transfert d’une partie de ce CO2 vers les océans, par équilibrage des pressions partielles (c’est la loi de Henry).
      Et ce malgré la hausse de température, qui ne compense l’effet de pression partielle que très peu.
      Ca se démontre par un très simple calcul de flux et de stock: Nous émettons actuellement environ 37 Gt de CO2 ‘fossile”.
      La hausse dans l’atmosphère n’est que de 20 Gt (2.5 ppmv, ca fait 20 Gt).
      Donc la “nature” (océans et biosphére) ont absorbé la différence et sont donc des puits annuels nets de carbone, pas des sources.
      Autrement dit, si, en plus du CO2 fossile, les océans dégazaient en bilan annuel net, nous serions à plus de 500 ppm, pas à 420 ppm.
      Et cette absorption de CO2 par les océans se voit aussi par leur pH qui baisse
      Même Claude Allègre comprenait ça, c’est dire.

      • Chère Madame, les paléontologues démontrent qu’en 1 er lieu, la température monte, puis le taux de C02 monte (dégazage), SVP, êtes-vous d’accorde sur ce point ? Ensuite, mais j’aimerai que ce calcul soit vérifié par un mathématicien, au niveau actuel le poids du C02 est 0,5 grammes par M3 d’air. Enfin, votre petit mot sur l’honorable Professeur Claude Allègre n’est pas de la plus grande courtoisie “Même Claude Allègre comprenait ça, c’est dire”, vous auriez pu vous en passer. Notons qu’il a eu le courage de dénoncer une supercherie tout au début, à ce titre, nous lui devons une fière médaille, il a été visionnaire et il est toujours plus facile de pantoufler dans le confort d’une institution, plutôt que de tirer une sonnette d’alarme. Bonne soirée. Merci

      • Pour qui vous prenez vous pour faire un commentaire si désobligeant sur Claude Allègre qui de plus ne peut pas vous répondre, c’est assez lamentable

  12. Au passage, une de plus, pour enfoncer le cou. Cela vient de sortir dans les journaux. On attend la publi définitive.
    Le retrait de la glace au Mont Edziza (Colombie britannique) révèle des armes en silex et autres détritus abandonnés il y a environ 6000 ans (datations C14 sur des outils cassés en bois et restes de mocassins) par les chasseurs de l’époque. Tout comme dans les massifs alpins d’ailleurs. Preuve que ces sommets étaient déglacés à l’époque. Donc que le climat était plus chaud que maintenant, sans gaz soit disant à effet de serre. C’est l’optimum holocène, bien connu par toute une série de travaux géologiques.
    Preuve s’il en fallait encore que les fluctuations climatiques (et donc des glaciers) n’ont rien à voir avec le CO2. Quant aux modélisateurs du climat qui jouent avec le joystick CO2, quand liront ils ce qui est publié en dehors de leur discipline ? Quand le GIEC ouvrira-t-il aussi les yeux sur ces preuves irréfragables que la modélisation de l’effet climatique des gaz à effet de serre est une fumisterie ?

  13. Juste une idée, en passant…

    Les énergies fossiles provoquent un réchauffement catastrophique, mais “en même temps”, se raréfient, ai-je pu lire…
    Et ben alors, où est le problème ??? En fait il va se régler de lui-même, tout seul comme un grand, le problème…
    Plus de pétrole, plus de CO2… plus de CO2, plus de réchauffement.

    Alors pourquoi ils nous cassent les pieds, les écologistes ?

    Réponse: parce qu’ils n’ont que ça à foutre, et sont incapables de faire quoi que ce soit d’autre.

    • Tout simplement car il reste encore beaucoup trop d’énergie fossile à extraire et que sans réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre nous atteindrons probablement 2 °C en 2050 et nous dépasserons probablement 3 °C en 2100. Ce qui est beaucoup trop.

      • Ça fait beaucoup de probablement dans votre phrase, je trouve. Et puis beaucoup trop ça veut tout et rien dire, pourriez être plus précis je vous prie monsieur Kibkalooo.
        Quelles seraient selon-vous les conséquences d’une éventuelle hausse de 2°C de la température globale de la Planète ? Aussi je vous serais gré d’appuyer votre argumentation avec des chiffres et des données fiables (provenant de sources sérieuses).
        En vous remerciant par avance de votre réponse.

        Bien à vous,

      • Faudrait savoir… ! Il en reste, ou pas ?

        Les écoloréchauffistes disent tout et son contraire. Au gré de ce que qui les arrange.
        Drôle de “consensus”…

        Vos 2°C en 2050, c’est de la pure spéculation. Personne n’en sait rien.
        Si c’est tout ce que vous avez à dire d’intelligent, on est mal barrés.

      • pourquoi ”trop” ? La température était plus élevée de qq degrés au cours de optima climatiques de l’Holocène, càd depuis 6-7000 ans, càd lorsque le Sahara était vert (cf les peintures rupestres du Tassili). La terre ne s’en est pas porté plus mal.

      • “il reste encore beaucoup trop d’énergie fossile à extraire”

        Ah, enfin un fossilo-réaliste qui semble avoir compris le sujet, ce qui nous change des gémissements habituels des professionnels de la panique.

        Par contre, +2 °C en 2050, si on doit évidemment l’espérer pour notre bien-être général, il ne faut pas trop y compter non plus. Nous risquons plutôt un refroidissement à partir de 2030.

    • Vous posez là une question tout à fait pertinente, seulement vous apportez selon moi une réponse bien trop superficielle.
      Pour moi si les écologistes pourrissent ainsi la vie de leurs semblables, c’est avant tout parce que ces derniers se sentent investis d’une mission sacrée : celle de sauver Gaïa, la Terre-mère.
      Et pour que celle-ci soit sauvée il convient que tout un chacun réduisent autant que faire se peut son empreinte carbone.
      Nous ne sommes donc pas ici dans le domaine de la science et de la rationalité, mais dans celui de la croyance et de la religion.

      Aussi bien que n’étant pas chrétien, je pense que bon nombre de nos maux actuels sont à mettre sur le compte de la déchristianisation nos sociétés. Cela a en effet laissé place à un grand vide spirituel que certains certains tentent de combler en se tournant vers des religions de substitution. L’homme étant un animal spirituel religieux.

      • Vous avez raison, le christianisme était partie intégrante de nos identités et nos cultures régionales. (avec des disparités).
        Je vous fais remarquer que ce sont ces mêmes réchauffistes qui s’emploient à déconstruire nos traditions, notre histoire, et notre identité. Est-ce un hasard ?

        Bon, je ne voudrais pas passer pour un complotiste… Je dis comme ça, histoire de causer.

    • Oui, les 2 problèmes seront douloureux, et d’autant plus qu’on ne les anticipe pas
      C’est pas mieux d’essayer d’atténuer le choc plutôt que de foncer plein pot droit dans le mur ?
      La science nous permet de comprendre ce qui va se passer. Autant en tenir compte plutôt que de faire l ‘autruche, non ?
      Le déni des problèmes ne les a jamais fait disparaitre M.Ohmdeboi
      Votre réveil sera rude.

      • Et peut-on savoir ce que vous entendez au juste par atténuer le choc et connaître la ou les solution(s) que vous proposez ?
        Une absence de réponse de votre part serait des plus significatives, car cela démontrerait que vous n’êtes-là que pour tenter de promouvoir l’alarmisme climatique et non pour participer de manière constructive au débat.

        • A vos ordres, Herr General.
          En plus, c’est très facile:Il faut réduire nos consommations, il faut se désintoxiquer des énergies fossiles.
          Cela implique, par exemple (liste au débotté non exhaustive):
          – Rouler moins (transports en commun, covoiturage, vélo, autres modes “doux”,…, …) autant que possible (je sais que ce n’est pas toujours possible, car j’habite à la campagne, donc on va gagner du temps: inutile de me traiter de bobo parisienne, comme tous vos amis ici l’ont déjà fait).
          – Quand ce n’est pas possible, quand on en peut pas faire autrement (comme moi souvent): rouler moins vite, dans de plus petites voitures légères et sobres (il faudrait par exemple mettre à frein à cette désastreuse mode de ces hérésies énergétiques qu’on appelle SUV)
          – Partir en vacances en train plutôt qu’en avion autant que possible.
          – Se chauffer moins
          ….
          Ca c’était pour nos émissions directes d’énergies.
          On peut aussi réduire aussi nos consommations indirectes d’énergies fossiles, nécessaires à fabriquer les produits divers et variés que nous achetons, en réfléchissant au réel besoin avant d’acheter quoi que ce soit; réutilisant, recyclant, prolongeant les durées de vie….
          Alors, bien sûr, il y a une part que nous pouvons tous (oui, tous) faire par nos comportements, et une part que peuvent faire les pouvoirs publics par la régulation: développer les offres de train, les pistes cyclables, interdire la pub pour les SUV (on l’a bien fait pour le tabac), voire interdire la pub tout court, surtaxer les véhicules en fonction de leur poids, surtaxer les trajets en avion et sous-taxer ceux en train,…
          Et puis peut-être avant tout expliquer aux gens qu’il va falloir faire ça, car quand on voit le nveau d’ignorance du sujet, voire de déni (n’est-ce pas ), c’es probablement le premier truc à faire.

          Voilà, ça vous va, comme programme, M.Goncalves, ?
          Ou vous en voulez encore. J”ai surement oublié des choses.
          N’hésitez pas à en rajouter.

          • Et bien je vous remercie d’avoir pris le temps de dresser la liste des solutions que vous préconisez..
            Cela dit, loin de moins l’envie de casser vos maigres espoirs, mais le fait est que bon nombre de ces solutions les français les appliques déjà que ce soit par soucis écologique ou pour raison économique.

            Aussi je tiens à ajouter que pour votre programme puisse contribuer à véritable réduire les émissions de CO² d’origine anthropique, il ne faudrait pas non plus que la population mondiale n’augmente de trop.

            Avez-vous déjà réfléchis à des mesures visant à réduire la croissance démographique ?

            Cela dit même si la population mondiale cessait d’augmenter, et que nous appliquions votre programme à la lettre, cela ne nous permettrait aucunement d’atteindre l’objectif du zéro émission à l’horizon de 2050.

            Et après ça vient donner des leçons de réalisme à ce qui pointent le caractère utopique de cet objectif : la bonne blague !

            Aussi il me semble que vous avez oublié quelque chose d’essentiel dans votre liste, et pourtant le sujet avait déjà partiellement évoqué par certains climato-sceptiques ici : réindustrialiser le pays, relocaliser l’emploi et réimplanter des commerces dans les zones rurales.
            Appelons ça la stratégie des trois R.
            Pour quelqu’un qui vit à la campagne et qui se soucie de la planète et de l’environnement je trouve ça quelque peu étrange que vous n’y ait pas pensé.

            Enfin même si vous avez parlez de recyclage et de réutilisation il manque également dans votre texte une expression pour le moins essentielle : celle d’économie circulaire.
            Je dirais même qu’on ne peut pas parlez sérieusement d’écologie et de développement durable sans en faire mention.
            Vous qui aimez les analogie, je dirais que c’est un peu comme si quelqu’un vous parlez de démocratie, sans référence aucune au pluralisme et à la liberté d’expression ou bien de Justice sans parler d’équité ou d’État de droit. Ça va de pair (enfin du moins en théorie).

            PS : N’hésitez pas à manifester votre désaccord ou à me contredire si j’ai dit des choses qui vous semblent être incorrectes.

          • Bonjour chère Madame, hormis s’attaquer à l’automobile et aux déplacements (pas mobilité, terme apparu avec les Macronistes), la plus grande des libertés obtenues depuis l’abolition de l’esclavage, votre programme est étriqué, c’est le moins que l’on puisse dire. Je crois entendre une institutrice de CM1. Supprimez la France, les français, la faunes et la flore, rayez tout cela de la Map’monde et vous n’obtiendrez aucune influence sur quoi que se soit, pour autant qu’il pourrait y en avoir une.
            Sur un autre registre, qu’est qu’un “SUV” ? C’est une appellation purement Marketing, un “SUV” est juste plus haut qu’une berline qui utilise la même plateforme, mais un “SUV” ne prend pas plus de place au sol, pour certaines personnes il est plus facile d’accès et répond en plus à la folie des Maries d’installer des obstacles sur les routes, plutôt que d’installer plus intelligemment des feux tricolores en cas de dépassement de la vitesse, et ce, pour un meilleur confort, une conduite plus sécurisée, pour la tranquillité des riverains qui n’en peuvent plus d’entendre “boom boom” et des ambulanciers pour qui c’est un calvaire.
            Enfin, avons-nous obtenu le niveau pour passer au CM2 ?
            Bon dimanche, ne buvez pas de Champagne il y a du C02 dedans. Bien à vous, libérez le C02 qui est en vous, pour votre plus grand bien. A vous lire avec plaisir. Merci

          • Peut-être que vous n’êtes pas une écolo bobo, mais, comme le souligne Sébastien, les français appliquent déjà tout cela, au moins les plus pauvres, et la Macronie s’applique parfaitement à ce qu’on le devienne de plus en plus.

            Néanmoins, je vous arrête tout de suite et je ris. En effet, pour connaitre quelques écolos bobos de mon quartier, qui font la promotion du vélo et du manger local, ça ne les empêche pas de prendre l’avion 3 fois par an pour aller au Pérou. Pour les plus riches d’entre eux, même de faire construire un immeuble. Donc la balance est loin d’être en faveur de Gaïa. Mais faites ce que je dis, pas ce que je fais.
            Et surtout à les écouter, chacun devrait fonctionner comme “eux”, et comme “eux” ont des façons de vivre différentes, ça devient compliqué.

            Quant aux recommandations gouvernementales, notez qu’elles ne s’appliquent jamais à ceux qui les mettent en place. Ben non, ils sont au-dessus de ça, voyons.

            Donc désolé, je ne vais pas me priver quand d’autres en ont rien à secouer, à commencer par les plus hauts placés, si tant est que ça serve à quelque chose, ce qui n’est pas encore prouvé (un modèle n’est pas une preuve).

          • Vos petits gestes vous rassure, vous allez réduire d’environ 1/2 tonne de Co2/an mais vous êtes certainement encore très au-dessus des 2 tonnes de Co2/an !

  14. La (grosse) différence est que, jusqu’à présent, nous avons les surfaces agricoles disponibles pour renouveler la production de nourriture au rythme où nous la mangeons.
    Le pétrole, ce n’est pas le cas. Il ne se renouvelle pas au rythme où nous le consommons.
    Nous avons consommé en quelques décennies ce que al nature a mis des dizaines de maillions d’années à produire.
    Et c’est tout el problème.
    Il n’y en aura donc bientôt plus donc mieux vaut s’habituer à s’en passer
    Et si on anticipe on en aura aussi pour plus longtemps, car c’est une ressource fantastique, qui peut servir à des choses beaucoup plus utile que la bruler bêtement dans des moteurs de tas de tôles de plus d’une tonne servant à déplacer des gens de 70 ou 80 kgs. Quelle gabegie.
    Ce ne serait pas une idée intelligente de la préserver, en laisser un peu pour les générations suivantes, qui nous maudiront de l’avoir gaspillé aussi inutilement.

    • Les plus de 1000 kg d’une voiture pour déplacer potentiellement 5 personnes sont plus économiques et moins polluants qu’un cheval d’au moins 500 kg qui ne déplacera qu’une seule personne et pour lequel il faut disposer de plusieurs tonnes de fourrage et gérer autant de déjections. La mise en accusation des automobiles du fait de leur poids est encore une des ces absurdités généralement proférées par de pseudos intellectuels, en réalité incultes notoires. La seule gabegie est ici le gâchis de composants électroniques et d’électricité qui vous permet d’écrire vos âneries. Les écologistes sont des alchimistes à l’envers qui transforment l’or en plomb.

      • Et puis un cheval, ça mange tous les jours.
        Une voiture ne consomme que lorsque qu’elle roule.
        Quand au poids, il faut aussi penser à la sécurité…
        Les autos électriques sont encore plus lourdes.
        On construit des SUV parce qu’ils sont assez gros pour contenir les batteries et leurs passagers.

        Et puis Paris-Marseille en diligence, je crois que ça prenait quand même 1 semaine…
        A vélo, je sais pas…

        • 1.Un poids plus élevé dégrade la sécurité car cela augmente l’énergie cinétique des chocs E = 1/2 mv2.
          2. Vous noterez que je n’ai pas parlé de véhicules électriques. Et il y a des VE qui ne sont pas SUV et des SUV qui ne sont pas des VE
          3. Pour un trajet Paris-Marseille, il y a une invention qui date du 19ème siècle et dont vous avez peut-être entendu parler et qui s’appelle le train. Essayez un jour, vous verrez, c’est très agréable et l’empreinte carbone par passager est très faible. Que du bonheur.

          • N’importe quoi. On peut même se tuer avec un vélo de 3kg.

            Les constructeurs cherchent le meilleur compromis entre le poids et la capacité à absorber les chocs, dans le but de protéger au maximum les passagers. Une 2cv construite aujourd’hui ne serait pas homologuée en passant les crash test.
            La baisse du nombre de morts sur les routes est principalement due à l’amélioration de la sécurité passive des véhicules. (cf les pompiers)
            Il est vrai que certaines voitures sont beaucoup trop grosses, mais pas plus qu’un fourgon utilitaire.

            Pour le chemin de fer, il serait déjà bien que ce soient les marchandises qui l’empruntent. Il y a trop de poids lourds sur les routes. On y gagnerait en sécurité et réduction de la pollution. Le “ferroutage” est parti aux oubliettes. Les écolos préfèrent aller emmerder une poignée de paysans qui veut stocker un peu d’eau pour arroser ses cultures l’été.

            Pour beaucoup de gens, le train est beaucoup trop cher. Inutile d’évoquer les tarifs SNCF. Ce que ne paie pas le passager, c’est pour la pomme du contribuable. La France est déjà championne du monde des impôts, et rien ne marche correctement… sauf la collecte de l’impôt. Inutile d’en rajouter.

            J’ai utilisé le train pendant des années, au quotidien. C’est juste un calvaire.
            Pannes, retards, grèves… Un sacré bonheur ! Je préfère ma bagnole, (non, c’est pas un SUV) je sais pourquoi, et qu’on me fiche la paix, le bilan carbone, je m’en contrefous royalement. Mon bilan “tranquillité” est plus important. Et si un verdâtre hystérique venait me chauffer les oreilles, je me ferai un plaisir de lui réexpliquer mon point de vue, au besoin, avec ma clé à molette.

            J’ai encore vu un spot à la téloche. “Je baisse, j’éteins, je lève le pied, blabla, chaque geste compte, bla blabla… sauver la planète blablabla…”
            Quelle foutaise.
            Je connais des gens qui vont passer l’hiver avec 12°C dans leur logement, parce qu’ils n’ont plus les moyens de se chauffer. Et l’autre pomme de ministre qui se réjouit d’avoir fermé une centrale nucléaire en état de marche, et qui est convaincue que les gens font un effort pour sauver la planète… C’est pitoyable d’être aussi bête.

            Continuez comme ça, avec vos âneries, et vous finirez par provoquer une révolte des populations. Pour le coup, ça, les écologistes ne l’auront pas anticipé. Pourtant, ça a déjà commencé.

            Fichez la paix aux gens, avant qu’il ne soit trop tard.

            T° à Yakoutsk : -24°C

      • Ah non, M.Roger, désolée, mais plus une voiture est lourde, plus sa mise en mouvement consomme de l’énergie, toutes choses égales par ailleurs.
        Ca c’est de la physique (E = 1/2 mv2) que vous allez avoir du mal à réfuter..

        • Votre physique est idiote. L’énergie consommée doit être mesurée proportionnellement au service rendu, typiquement le nombre de passagers transportés et leurs bagages, le temps de parcours et l’économie de moyens. La voiture est amplement plus efficiente que n’importe quel autre mode de transport pour des trajets jusqu’à certaines distances où seul l’avion sera plus pertinent. La meilleure preuve de cela est que la voiture est le mode de transport de très loin le plus économique hors taxes et subventions et c’est précisément ce qui explique son succès jamais démenti depuis son invention.

          Un poids plus élevé ne dégrade en rien la sécurité. La sécurité ne se limite pas à la mesure des chocs mais dépend avant tout de la capacité à les éviter d’une part, de la capacité à en limiter les effets d’autre part. Les dispositifs de sécurité embarqués alourdissent les véhicules jusqu’à représenter la moitié de leur poids. Si on vous écoutait, il faudrait les supprimer pour alléger les véhicules. D’ailleurs, les projets de taxation des véhicules en fonction de leur poids, improbables injonctions contradictoires d’un gouvernement sans gouverne, sont irresponsables et contraires à la sécurité routière car ils conduiront à réduire la sécurité embarquée.

          Mesurée au crash test, MLA/Brionne, votre pseudo-science obtient 0 étoile.

          • Vous dites que “la physique est “idiote”. “‘E= 1/2 mv2, c’est idiot” ? Alors là, je suis choquée, si j’ose dire…
            Niez vous, M.Roger, que toutes choses égales par ailleurs, un objet plus lourd va transférer plus d’énergie à l’objet percuté lors d’un choc, comparé à un objet plus léger.?
            M.Roger, quand-même .

          • Une formule est neutre. En revanche, l’emploi d’une formule hors contexte comme vous le faites est un signe de bêtise.

            Un véhicule plus lourd évitera le choc ou réduira les conséquences du choc. Une berline plus petite a très peu de kilogrammes de différence avec une berline plus grande dès lors qu’elle emporte les mêmes équipements de sécurité. Prôner des véhicules plus légers alors que la moitié du poids est dû à la sécurité, c’est simplement tuer des gens par avance.

            Pourquoi voulez-vous tuer des gens, MLA/Brionne ? Pourquoi donc toutes vos solutions écologistes conduisent systématiquement à la pauvreté et à la mort ? D’où tenez-vous cette pulsion nihiliste qui semble vous obséder ?

          • @Roger : la mortalité n’a pas évolué depuis 2013 (voire elle a augmenté entre 2014 et 2019).
            Vous qui prenez les autres pour des ânes, c’est vous qui êtes tombé dans le panneau des publicitaires. La mortalité a baissé pour trois raisons principales : le port obligatoire de la ceinture (avant puis arrière), la baisse toujours plus importante de l’alcoolémie au volant avec l’abaissement des seuils et la baisse de la vitesse notamment grâce aux radars. Si l’amélioration des véhicules a joué, c’est dans le trait de crayon.
            On peut donc très bien se passer d’avoir des monstres sur la route et ça n’empêchera pas d’avoir de bons chiffres concernant la sécurité routière. D’ailleurs en 2020 l’assureur AXA avait sorti un papier montrant que les gros SUV entrainaient 25% d’accidents en plus que les véhicules plus légers. Leur conclusion : plus la taille d’un SUV est importante et plus le risque d’accident est élevé.

          • C’est précisément l’amélioration des véhicules qui explique la tendance continuellement baissière du nombre de morts, jusqu’à rejoindre un seuil bas, lié à l’étendue du territoire et au nombre de km parcourus, qu’il sera impossible de réduire sauf à interdire la conduite. La ceinture est évidemment importante, mais pas autant que les airbags, l’ABS ou la structure renforcée des véhicules. Quand vous êtes écrasé, le port de la ceinture ne vous sauve pas. Si en revanche, la structure du véhicule vous évite l’écrasement, la ceinture devient utile. Employée seule, la ceinture n’est pas suffisante pour abaisser significativement le nombre de mort. Sinon, qui a dénombré le nombre de morts évités grâce à l’ABS par exemple ? Personne, évidemment. Votre raisonnement ne tient pas. Il est par trop simpliste, car il se concentre sur la répression des conducteurs comme seule possibilité d’amélioration. Considérer vos concitoyens systématiquement comme des irresponsables est une prétention intenable. On pourrait dire que c’est un discours exclusivement collectiviste, généralement porté par des associations de haine anti-bagnole, donc voué à l’échec en terme de sécurité réelle.

            L’alcool, je vous rejoins à 100%. Mais comme on a longtemps négligé les stupéfiants, autant dire que l’effet de son interdiction a été annulé par l’évolution des comportements.

            Quant à la vitesse et les radars, c’est de la démagogie pure et dure à visée fiscale. Chaque tronçon de route permet une vitesse naturelle optimale. Croire qu’en limitant arbitrairement la vitesse on obtiendra un résultat positif est absurde, surtout quand la limite imposée est systématiquement inférieure à la vitesse naturelle pour taper le porte-monnaie d’un maximum de conducteurs innocents. Nous n’avons pas besoin de limitations de vitesse arbitraires, ni de radars, simplement d’informations sur les vitesses naturelles pour chaque tronçon de route. Au-delà de la vitesse proprement dite, c’est le différentiel de vitesse entre véhicules qui importe. C’est bien pourquoi il faut des informations sur la vitesse naturelle propre à chaque tronçon de route pour aider les conducteurs, et non ces limitations et ces radars inutiles, pour ne pas dire dangereux puisque la majorité des conducteurs ne les respecte pas, à raison. Aider, servir au lieu de punir : quelle révolution pour l’Etat !

          • @Roger : L’airbag est l’ABS ne sont devenus des éléments de série et communs qu’au tournant des années 2000. Or la première période de baisse majeure et la plus importante du nombre de morts a eu lieu entre 1972 et 2000 : passage de plus de 18 000morts/an à moins de 8000/an en 1997. Aucune évolution technologique notable ne peut expliquer cette décrue excepté l’obligation de la ceinture, la diminution de l’alcoolémie autorisée au volant et la diminution de la vitesse maximale. Ensuite il y a eu une nouvelle baisse entre 2002 et 2013. Selon un rapport sénatorial la vitesse moyenne sur route baisse de plus de 10km/h suite au déploiement des radars. Le nombre de morts passe de 7500/an à 3000/an. Depuis lors ça stagne globalement.
            Je me répète, l’amélioration des systèmes de sécurité sur les véhicules n’a joué qu’à la marge.

          • C’était hors-sujet mais puisque vous insistez, précisons le sujet.

            Le développement du réseau autoroutier explique 50% de la baisse du nombre de morts par captation du trafic sur des voies sécurisées. L’amélioration des véhicules, donc l’augmentation de leur poids (y compris du fait de la ceinture, certes nécessaire mais insuffisante), explique les 50% restants. Tout le reste n’est que démagogie politicienne, sauf à la marge, ce qu’on doit négliger pour une analyse objective. Le réseau autoroutier est passé d’environ 1000 km en 1970 à plus de 8000 km en 2000, puis à 12000 km aujourd’hui, sans compter les milliers de km de nationales sécurisées en 2*2. Voilà comment s’explique la baisse du nombre de morts, et pas autrement.

            Autrement dit, plus on va vite, moins il y a de morts si le réseau est adapté. Inversement, la vitesse est totalement innocente tant qu’elle est conforme à la vitesse naturelle. C’est le devoir supérieur de l’Etat d’améliorer le réseau pour favoriser la vitesse la plus élevée possible, autrement dit exactement l’inverse de ce qu’il a fait ces deux dernières décennies, où la haine anti-bagnole a pris le dessus avec la démagogie escrologiste. Les limitations actuelles sont inadaptées, trop basses, et provoquent des morts en grand nombre parce que la majorité des conducteurs ne respectera jamais une vitesse limitée trop basse, peu importe les lois ou les radars.

            L’abus des limitations de vitesse mène nécessairement à l’anarchie routière, à la mort. Un code de la route inapplicable ne sera jamais appliqué. L’anarchie ne se définit pas par l’absence de loi mais au contraire par la multiplication de lois illégitimes comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui. Dans ce domaine comme dans d’autres, l’Etat doit renoncer aux expérimentations sociales illégitimes qui tuent la population et revenir à ses classiques, à sa seule raison d’être, c’est-à-dire servir la population. Dans le cas contraire, l’Etat devient l’ennemi du bien public.

            Si on veut réellement réduire encore le nombre de morts, il faudra supprimer les limitations de vitesse et les remplacer par une information beaucoup plus fiable avec un maillage dense. Si malgré tout l’Etat devait maintenir des limitations inadaptées, trop basses, il prouverait qu’il souhaite que les gens se tuent au volant pour justifier des politiques de répression. Lorsque l’Etat sera redevenu raisonnable, il se mettra au boulot pour améliorer le réseau. Il choisira de servir les automobilistes au lieu de les persécuter. Il renoncera à taxer les véhicules en fonction de leur poids. Dans cet esprit, il manque encore à la France entre 8000 km et 10000 km d’autoroutes pour présenter enfin un réseau autoroutier satisfaisant. On les construira lorsque la corruption de l’écologie politique aura été éradiquée des instances publiques. Enfin, réduire le poids des véhicules, c’est indubitablement souhaiter tuer des gens. L’argument du poids des véhicules est simplement et directement criminel.

          • @Roger : Vous en parlerez à l’auteur de cet article, monsieur Gérondeau. premier délégué à la sécurité routière nommé en 1972.
            C’est sous sa houlette que la ceinture de sécurité a été imposée à l’avant ainsi que la limitation générale de vitesse.
            Vous avez peut-être lu son livre, la mort inutile. Je cite : “la liberté de vitesse est dangereuse pour des raisons simples et claires”
            Bref je vous laisse à vos certitudes que d’autres n’ont heureusement pas eu.

        • Voilà un bel exemple de dévoiement de la science.
          La formule est certes juste, mais se référer à cette seule formule pour affirmer que les voitures sont plus dangereuses ou qu’elles consomment plus d’énergie est une pure ânerie. C’est oublier par exemple le sCx, le rendement du moteur, la puissance du système de freinage, ou l’ adhérence des pneus.

          Mais bon. Vous faites pareil avec le CO2 et le climat… On a bien compris.

          • Toutes choses égales par ailleurs, vous ne savez pas ce que ça veut dire,M.Ohmdeboi ?
            Ca veut dire notamment, à motorisation ,rendement, système de freinage, pneus, conducteur,… identique.
            Je répète donc:
            Toutes choses égales par ailleurs, un véhicule plus lourd et plus haut va consommer plus d’énergie qu’un véhicule plus léger plus bas. Etes vous d’accord ?

          • On dirait la formule de Nilsson, reprise par nos gouvernants incultes, pour dire que si on baisse de 10 km/h on aurait moins de morts sur les routes.
            Formule démontée par bon nombre de mathématiciens mais qu’on continue à utiliser, forcément, ça va dans le sens de la bien-pensance.

  15. La censure en marche.
    L’ACR publie un communiqué sur l’interdiction faite par une mairie à la géographe Sylvie Brunel de faire une conférence publique au prétexte qu’elle aurait formulé des réserves sur les analyses du GIEC.
    Il y a peu, Pascal Richet, géologue à l’IPG Paris, avait été blackboulé par la publi. ”scientifique” européenne Copernicus (les guillemets, c’est de moi), car il analysait de façon critique (trop) le soit-disant rôle du CO2 dans le climat terrestre.
    Rappelons aussi le vidage sans ménagement du présentateur météo d’A2, Philippe Verdier, qui avait osé dire que le CO2, après tout, ce n’était peut-être pas aussi mal.
    Voilà que ça continue : G. Alimonti et al. (2022) viennent de voir (2023) leur publication (A critical assessment of extreme events trends in times of global warming), publiée dans The European Physical Journal Plus, rétractée par l’éditeur Springer. Ils montraient que la fréquence des cyclones et autres événements météo extrêmes n’avait aucun lien avec le réchauffement climatique. Il existe pourtant bien d’autres articles sci. publiés ailleurs qui montrent la même chose.
    L’Europe semble très énervée contre la contestation des doctrines officielles, ceci aussi bien pour le climat que pour ce qui se passe en Palestine/Israel, en Ukraine, ou encore sur le sujet des vaccinations (cf. le projet de loi santé français en cours, qui prévoit des sanctions contre les diffuseurs de fausses nouvelles et autres complotistes). Reste à définir ce qu’on appelle complotiste. Les lanceurs d’alerte, par exemple sur la fiabilité des vaccins ARNm ou leurs effets secondaires à moyen et long terme pourtant de mieux en mieux avérés, sont ils visés ?
    Dans la même veine, la décarbonation forcée de l’activité économique européenne est une ânerie dramatique.
    Les têtes vont mal en Europe. Les ”élites” européennes n’ont toujours pas compris que leur ”Monde” (en réalité ce qu’on appelle l’Occident) est en train de se rétrécir et peut-être de sombrer à force d’aveuglement. Résistons.

    • Non, la Mairie en question n’a pas du interdit à Mme Brunel de faire sa conférence. Au contraire, cette conférence a bien eu lieu.
      Soyez un vrai sceptique, M.Ferry, vérifiez ce que disent les communiqués que vous lisez sur des blogs de ci de là….Il y a tellement de fake-news qui circulent de nos jours.

      • Exact.
        Mais uniquement en visioconférence. Pour reprendre l’expression du journal Ouest France : “le compromis a permis à la commune de maintenair la conférence” !
        Triste de constater que, à la suite d’une opposition, la conférencière n’a pas pu se déplacer.
        Plus le temps passe, plus on se rapproche de l’inquisisiton : la condamnation des hérétiques, l’autodafé de leurs oeuvres, la mise à l’index de leurs livres. J’ai lu que France Info veut interdire à l’antenne tout ce qu’il considére comme “climatosceptique” … Si c’est vrai, c’est accablant et très inquiétant.
        Il faut se battre pour la liberté d’expression, surtout si on n’est pas d’accord. De grands auteurs l’ont dit bien mieux que moi.

        • « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
          Attribué à tort à Voltaire, mais assez conforme à sa pensée.
          Il faut se battre pour la liberté d’expression, certes, mais surtout pour le retour à la vraie science, non instrumentalisée. L’expression consensus scientifique est un oxymore.

    • En effet, les victimes d’une zombielisation mentale propre à certaines écopathologies deviennent de plus en plus acharnés devant les quelques esprits critiques qui osent s’exprimer de plus en plus.

  16. Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais je reconnais le courage de Marie Laure, patiente et précise dans ses réponses. Bravo à vous pour vous frotter devant des personnes, convaincues, qui se sentent souvent agressées, pas esseulées, mais sans tamtam médiatique. Vous noterez que l’asymétrie est forte, non démocratique, non scientifique, et nous traiter d’une manière esquissée, de platistes comme vous le faites, est nous insulter simplement.

    Ceci étant, vous prenez l’angle scientifique (que vous êtes sans doute) et ce dernier au fond ne m’intéresse plus. J’ai lu pas mal (je suis aussi scientifique), comme beaucoup sur ce site, et j’ai compris que la science du climat reste très complexe, avec une variabilité naturelle très mal dimensionnée et mal comprise, cf par exemple le Petit Age glaciaire ou le réchauffement 1900 à 1950. Depuis 10 ans, je ne vois rien de neuf, sinon des barres d’erreurs réduites.

    La définition de climato sceptique est ici de premier ordre. Si vous posez la question : le climat se réchauffe t il ?100% des scientifiques, et même sur ce site, répondront oui. Je pense qu’il en est de même pour toutes les données collectées par les scientifiques qui font un job honnête, cela va de soi.

    Prenons l’analogie médicale. Tout le monde s’accorde sans doute à reconnaitre les mêmes signaux cliniques. Température, douleurs, etc.., mais le diagnostique, là, c’est plus compliqué. Depuis l’Antiquité, on a utilisé massivement la saignée pour les ‘humeurs’, la fièvre, les maux de tête, les maladies inflammatoire, les troubles cardiaques, etc.. et j’imagine que les médecins, jusqu’au 19ieme siècle, devaient penser qu’il s’agissait de la meilleure pratique, puisqu’elle même perdure encore un peu aujourd’hui (sur certaines maladies de sang).

    Pour le climat, il en est de même. Les signaux cliniques sont à peu près acceptés par tous, mais le diagnostique non. Et pourquoi non ? Car il implique un agenda insoutenable par les démocraties, un coût conséquent, pour des des sociétés qui se fragilisent. Avons nous le droit de critiquer cela ? Par une pétition ? Par nos paroles. Doit on nous interdire les plateaux car nous apportons une modération sur ce dérèglement médiatique. On ne joue pas avec des milliards comme cela, surtout dans une Europe qui doit prioriser des dépenses urgentes dans la natalité, l’éducation, le médical, etc.

    Pourquoi laisser penser que nous nous adapterons pas ?
    Pourquoi laisser voguer ce terme de ‘sauver la planète’, dont chacun sait, et vous la première, qu’il est d’une affligeante stupidité
    Pourquoi refuser les débats, avec des modérateurs, des contradicteurs.
    Ne me dîtes pas Marie Laure que vous ne voyez pas cet endoctrinement massif, depuis l’école, la télé, la radio et j’en passe.
    Ne me dites pas que nous ne voyez pas l’éco anxiété s’ajouter aux hésitations de nos jeunes à faire des enfants.
    L’hyper malthusianisme, stop.

    • Merci pour vos encouragements
      Il est vrai que la cohorte de vos amis assez sont agressifs et ne supportent pas bien la contradiction.
      Notez que je n’utilise pas le terme “sauvez la planète”, car effectivement, à son échelle de temps, la planète se remettra très bien de ce que nous sommes en train de faire.
      Même l’Humanité s’en sortira, et ne va évidemment pas disparaitre complètement. mais avec 8 milliards d’habitants sédentarisés où ils sont actuellement, c’est déjà beaucoup moins sur.
      Quant à notre civilisation thermo-industrielle et consumériste, là, la probabilité s’inverse.
      Vous trouvez que ça ne suffit pas pour s’en préoccuper et anticiper, plutôt que d’attendre la catastrophe ?
      L’Humain, grâce à la science a acquis la capacité de prévoir ce qui va se passer….
      Dommage de ne pas utiliser cette capacité pour se préparer et atténuer le choc, plutôt que d’attendre de subir ce qui va arriver.

      • @MLA, vous êtes de très loin la personne la plus impolie et agressive de ce fil de commentaires. Cela ne m’empêche pas d’essayer de dialoguer avec vous, car j’en ai vu d’autres. Mais votre ton supérieur et méprisant, surtout mis en contraste avec les faiblesses scientifiques des contenus, est assez surprenant et pousse parfois à réagir avec la même impolitesse. Nul n’est parfait.

  17. Je ne comprend pas pourquoi les commentateurs ici continuent à s’adresser à Madame MLA car il s’agit de l’avatar transgenre du troll arapède dit Brionne, banni un temps pour son agressivité. Pas besoin de spécialiste pour constater que sa façon de s’exprimer est la même. De plus, “elle” devient de plus en plus agressive comme son équivalent mâle l’était. Chassez le naturel… Cet olibrius finira pas fatiguer tout le monde car c’est un mur de mauvaise foi avec ses lectures tronquées, ses références rechauffistes bien choisies qui ignorent celles de l’autre bord, les réalistes orientés faits “ inconvenants”.

    • J’ai également du mal comprendre.
      Qui plus est ce dernier emploi parfois le même type d’expression.
      Voici un commentaire de ce dernier qui vous était adressé en date du 18 octobre (peu de temps avant que celui-ci ne soit banni) : “Quand vous sortirez la tête du sable et du déni de réalités physiques, Ferry, ça va vous faire bizarre”.

      Qui est plus cette “Marie Laure”, qui a fait son apparition peu de temps après que Brionne fut Banni, semble avoir un certain nombre de points commun.
      En effet à la lecture de ce commentaire de Brionne daté du 12 octobre il est possible de mettre en évidence certains point commun entre ces deux trolls : “Ben non, raté, ohmdeboi, moi aussi j’habite à la campagne et j’ai besoin de ma voiture pour travailler. Ce qui ne m’empêche pas d’arriver à réduire mes consommations en roulant moins, moins vite (et oui…),…
      Trop facile de dire que sous prétexte qu’on habite à la campagne, on ne peut rien faire…Vous préférez chouiner que de réfléchir. Fainéantise intellectuelle.
      Quand je vois ces dégénérés qui s’achètent des gros SUV et qui après sont là à faire “ouin ouin, ça coute cher le gasoil”, je me dis qu’on a pas le uc sortir des ronces.
      De toutes façons, il faudra bien réduire ses consos, le pétrole ne pousse pas sur les arbres…”

      Tous deux vivent apparemment à la campagne, ont une voiture mais essaye de “rouler moins” et “moins vite”. De plus tous deux semblent avoir une dent contre les détenteurs de SUV et pensent que le problème lié à nos émissions de CO² devrait être réglé dans les prochaines décennies du fait de l’épuisement de nos ressources pétrolières.

      Aussi comme je l’avais déjà évoqué en commentaire d’un article précédent, tous deux semblent être experts en analogies foireuses. Pour rappel : “Et trouveriez vous normal qu’on invite sur les plateaux télé des gens qui disent que le tabac est bon pour la santé ? Et bien un climato-sceptique c’est similaire à un type qui dit que le tabac n’est pas nocif”.

      Bonne soirée.

      • Alors, je ne sais par si M.Brionne a une “dent” contre les SUV ou leurs possesseurs.
        En ce qui me concerne, je n’ai de dent contre personne. Ce que je dit c’est qu’une voiture plus lourde et plus haute consomme plus que la berline équivalente plus légère et plus basse, toutes choses égales par ailleurs.
        Et donc éviter de choisir ce type de véhicules est un moyen assez simple de consommer moins.
        Et aussi étonnant que cela puiss paraître, beaucoup de gens ignorent ou nient cette évidence.
        C’est intéressant de consommer moins, non, ne serait-ce que vu le prix du litre de carburant ?
        Niez vous qu’une voiture plus lourde et plus haute consomme plus toutes choses égales par ailleurs (motorisation, trajets, conduite,…) que la berline équivalente plus légère et plus basse. M.Goncalves ?
        Ca se démontre assez facilement par de la physique élémentaire.

        • “Alors, je ne sais par si M.Brionne a une “dent” contre les SUV ou leurs possesseurs. En ce qui me concerne, je n’ai de dent contre personne. Ce que je dit c’est qu’une voiture plus lourde et plus haute consomme plus que la berline équivalente plus légère et plus basse, toutes choses égales par ailleurs.”
          Et moi ce que je dis, c’est que vous êtes la personne qui écrivait sous le pseudonyme de Brionne, et qu’il est inutile de continuer à le nier.

          Tenez j’ai une petite devinette pour vous. Qui, le 22 septembre 2023 à 12 h 09 min, a posté le message suivant en bas d’un article rédigé par monsieur Girouard : “Bien sur que si il est démontré que le CO2 est responsable de la hausse des températures..C’est même assez facile. C’est de la physique élémentaire.” ?
          Petit indice : Son nom rime avec une déesse de la mythologie grecque qui fut enlevée par le dieu des Enfers.

          • Je ne sais pas qui a écrit ça et il y a beaucoup de noms qui rime avec Perséphone.
            Anémone ? Yvonne ? Antigone ? Téléphone ?
            Mais en tout cas, celui ou celle qui a écrit ça avait raison.
            Comme quoi, il n’y a pas que des choses fausses publiées sur ce forum.
            Et sinon, à parti jouer aux devinettes, vous avez abandonné tout discussion sur le fond des sujets, M.Goncalves.
            C’est dommage, vous n’étiez le plus désobligeant de la meute.

          • Parce que pour vous le fond du sujet c’est de savoir si “une voiture plus lourde et plus haute” consomme plus ou moins que “la berline équivalente plus légère et plus basse” ? Vous vous fichez-moi n’est-ce pas ?
            Rassurez-moi Brionnette vous n’êtes pas sérieux.se ?

            PS : Au fait Gonçalves ça s’écrit avec un “c” cédille.

      • Observations intéressantes.

        Si MLA n’est pas un clone transsexué de Brionne, on, peut au moins être sûr qu’ils font partie de la même secte. Ils récitent en effet le même catéchisme.

    • Bonsoir Serge, merci pour votre prévenance. Me concernant, j’allais ne plus échanger avec “Madame, ex Monsieur, ex Brionne” tout le temps que je n’obtenais pas de réponse sous mes pavés. Encore merci. Bonne soirée. Résistance

      • Bonjour Mr ou Mme JR;
        Je réponds pourtant à beaucoup de commentaires. Je vois que j”ai notamment répondu à votre dernier.
        Je suis sincèrement désolée si j’en ai raté quelques un.
        Copiez-collez les ici et je répondrai avec plaisir.
        Notez aussi qu’au bout de quelques réponses sur un même fil de discussion, la fonction “‘répondre” n’est plus accessible.
        Bonne fin de journée, Mr ou Mme JR.

        • Bonjour chère Madame, nous, ce sera Mme & M. puisque nous sommes le couple et nos enfants à nous inquiéter de cette escroquerie en bande “auto-organisée” avec la complicité de l’état Français, impulsée par le “Machin” via son officine le GIC (GIEC en français) sous prétexte “carbo-climatique”. Pour en terminer et nous concernant, ce sera le mot de la fin après cette dernière question. En France, une fois mis en place vos “recommandations”, quel chiffrage estimez-vous, en Température et en point de C02 pour le globe terrestre et surtout pour quel estimation de coût pour la France et les contribuables français ? Bonne journée. Merci

          • Ah ben cela dépend de l’ardeur qu’on y met et les chiffres de réduction que l’on atteint.
            Quant au cout, consommer moins d’énergies, surtout fossiles, non seulement ça ne va pas nous couter de l’argent, mais ça va nous faire faire des économies.
            Si vous consommez 4.5 litres au 100 au lieu de 5,5 l/kms parceque vous avez un véhicule petite, léger, et sobre, et que vous adoptez une conduite plus économique, vous consommez moins et dépensez moins.
            Vous n’aviez pas pensé à ça ?
            Vous n’aimez pas faire des économies ?

          • Chère Madame, les bras m’en tombent, nous sommes extrêmement déçu par votre réponse. Nous attendions une autre dimension à retentissement planétaire. Nous avons “gagné 1 l/100 km” que nous avions déjà gagné parce que nous n’avions pas attendu vos conseils très élémentaire. Et pourquoi 4,5 l au lieu de 5,5 l est-ce votre référentiel, pourquoi, pour quel usage ? Mais là n’est pas le sujet de base.
            A mon sens, mais les intervenants jugeront je l’espère, votre réponse démontre sans aucun doute que votre démarche est exclusivement tournée contre l’automobile, les automobilistes, la liberté de circuler et de posséder un véhicule de son choix qui ne serait pas imposer par le KGB. Tout ça pour ça et sans réponse sur le gain de T°C & de ppm de C02 pour le globe terrestre, tout simplement parce que cela avoisine les 0 et les 0. La France est sauvée. Bonne soirée Madame. Merci

            PS: Chassez le naturel il revient au galop ! Une fois de plus, vous auriez pu vous passez de “Vous n’aviez pas pensé à ça ?”. Corrigez-vous, cela désert vos propos de fond (fondés ou infondés c’est un autre débat).

      • A savoir qu’après les Juifs, ce sont les Chrétiens qui sont sur la liste… Donc en fait il faut aussi entendre : “Nous allons écraser le christianisme”…

        Pour sauver la planète ?

        Comprenne qui pourra.

        Il y a au sein de l’écologisme/climatisme, une belle brochette de demeurés totaux.

        “Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,” – Psaumes de David

        A++

  18. @sebastien Goncalves

    1. La relocalisation oui, bien sûr, mais en plus et pas à la place de la réduction de nos consommations;..
    Une tonne d’acier, de plastique,… demande beaucoup l’énergie pour sa fabrication, où qu’elle soit fabriquée. Beaucoup plus que son transport d’ailleurs.

    2. Démographie: Ce n’est pas tant le nombre d’habitant le problème que la consommation d’énergie par habitant, la question.
    Les pays qui consomment / émettent beaucoup ont déjà des croissances démographiques faibles.
    Et inversement, les pays à forte croissance démographique ont des consommations d’énergie faibles.

    3. Et je n’ai pas dit que ce que ma “liste” (j’ai bien précisé non exhaustive) suffirait.
    Et d’ailleurs ça ne suffira pas
    Mais on peut déjà commencer par faire tout ça, non ?

    Analogie:
    Vous foncez dans un mur à pleine vitesse
    Vous réalisez que même si vous freinez, vous allez vous prendre le mur car c’es trop tard.
    Du coup, vous ne freinez pas ?
    Ben si, si vous réfléchissez un peu, vous freinez quand-même, car le choc sera moins violent.

    Je vous rappelle que on parlait “d’atténuer le choc”, pas de l’éviter.

    • @MLA
      Le progès continuera, la science continuera, la vie continuera, les gens optimistes auront le dessus sur les aigris prêts à tout casser pour donner un sens à leur vie de petit bourgeois gâté et stupide. Si, par malheur, le cancer écologiste tue l’Europe comme le communisme ou la facisme auraient pu le faire au siècle dernier; si, dans vingt ans, la misère et les morts remplacent notre niveau de vie plutôt enviable, hé bien … ce ne sera pas le cas ailleurs.
      Ailleurs, les gens consommeront de l’énergie, voyageront et vivront heureux, loin de délires intégristes de la religion écologiste. Les scientifiques feront de la science, pas de la politique.
      Il n’y aura de toute évidence pas davantage de tempêtes extrêmes ni de soucis de rendements agricoles, ni de terrible apocalypse.

      • Les gens consommeront que l’énergie qui sera disponible…Et comme il va y en avoir de moins en moins, il va falloir en consommer de moins en moins.
        Ce n’est pas de l'”écologisme”, ce n’est pas de l’idéologie, c’est de la physique. Quand on puise dans un réservoir fini qui ne se renouvelle pas, il se vide.
        Désolée, Mr TP, mais la physique est tétue.
        Mieux vaut se préparer à cette raréfaction qu’attendre d’être devant le fait accompli, non ?

        • Il faut donc investir massivement dans la technologie pour optimiser ces ressources, savoir s’adapter aux changements, protéger les plus faibles comme seuls les pays industrialisés peuvent essayer de le faire (et sont encore loin d’y parvenir totalement).
          L’inverse de l’idéologie décroissante en somme.
          Si les gens ont froid il feront brûler des cartons, laisseront les plus fragiles à leur triste sort. Ils se nouriront de ce qu’ils peuvent, s’abriteront comme ils le peuvent, sans aucune règle écologique. Voilà les belles perspectives de la décroissance : un monde de souffrance ; violent, et pollué.

          • C’est pour cela qu’il faut s’y préparer et atténuer le choc
            Nier et faire l’autruche rendra le réveil plus difficile et douloureux..

          • MLA, vous semblez mélanger deux sujets qui n’ont rien à voir:
            – la quantité finie d’énergies fossiles.
            – le combat religieux contre le CO2.
            Les échelles de temps n’ont rien à voir.
            La nature de la transition non plus. Par exemple, les véhicules thermiques ou hybrides fonctionnent aujourd’hui très bien avec des carburants non issus du pétrole. En revanche, substituer brutalement leplastique par du bois ou du caoutchouc engendrerait une catastrophe écologique, donc il y a du boulot. Nous avons 150 ans pour le réaliser. Rien à voir donc avec l’alarmisme climatique.

        • NON ! Dur de la feuille ?

          La seule véritable ressource est le travail humain et en dehors de la fin du monde, les humains se “renouvellent” continuellement. Il n’y aura pas de moins en moins d’énergie disponible tant qu’on ne limitera pas artificiellement les bons investissements en la matière (à l’exemple de l’Europe qui prétend imposer cette limitation, ce qui permet d’anticiper sans trop de risque de se tromper que l’institution européenne devenue une mafia nocive va disparaître de manière spectaculaire quand elle aura fini de lasser les peuples en colère). Au plan physique, il n’y a pas moins de carbone et d’hydrogène sur Terre après avoir consommé du pétrole fossile. Bref, le concept de ressource non renouvelable est parfaitement inopérant. C’est une connaissance creuse, vaine, à peine un slogan qui évite aux idiots la douleur d’avoir à réfléchir.

          Se “préparer” à une perspective qui n’existe pas signifie politiquement contraindre sans raison la population qui ne vous demande rien. C’est une agression injustifiée qui n’a aucun fondement scientifique, ni physique, ni économique, ni politique et encore moins moral. L’écologisme politique est fondamentalement une agression.

          • Vous pouvez Roger dire que le concept de ressources non renouvelables est inopérant si cela vous chante, mais le fait est que le rythme auquel les gisements d’hydrocarbures s’épuisent est nettement supérieur au rythme auquel ceux-ci se sont formés.
            Tenez voici un article sur le sujet qui je l’espère vous fera quelque peu revoir vos certitudes : https://www.planete-energies.com/fr/media/article/comment-naissent-hydrocarbures

            PS: Son auteur ne peut pas être soupçonné d’être un militant écologiste désireux de promouvoir les énergies dites “vertes”.

          • M.Roger:
            Le carbone et l’Hydrogène est certes toujours là, mais, plus sous la forme de molécules d’hydrocarbures CxHy à fort pouvoir calorifique, une fois qu’on les a brulées.
            Ces hydrocarbures qui ont été formés en dizaines de millions d’années, nous les avons décomposées en quelques dizaines d’années.
            Si vous êtes patient, vous pouvez attendre plusieurs dizaines de millions d’années qu’ils se reforment.
            Dites donc, faudra prévoir des sudokus pour les gens qui font la queue aux stations services, car ça va être long.
            Les ordres de grandeurs, M.Roger….! C’est important de comprendre les ordres de grandeur.

          • Sébastien, l’horizon des 50 ans de ressource est une construction logique mais ne correspond pas à la réalité géologique. Comme je vous l’ai déjà expliqué, il s’agit des volumes que nous savons pouvoir récupérer avec une quasi certitude pour satisfaire nos besoins à notre rythme de consommation actuel. D’ailleurs, voilà 50 ans que nous avons 50 ans de réserves alors que nous avons doublé notre consommation dans l’intervalle. Non seulement les gisements concernés par ces 50 ans ne seront exploités que partiellement, de l’ordre de 20% du total estimé en moyenne, mais il existe encore d’autres gisements potentiels aux probabilités non nulles d’exploitation pour l’instant inférieures aux premiers, probabilités qui augmentent jour après jour avec le progrès technologique. Sans trop extrapoler, l’humanité a 250 ans de fossiles à disposition au minimum, en réalité beaucoup plus.

            Par ailleurs, une matière première brute spécifique s’épuisera en priorité parce qu’il n’y a pas plus efficient pour satisfaire nos besoins compte tenu de nos connaissances actuelles. Dès lors qu’il y aura mieux, on changera de matière première et l’immense majorité des fossiles à notre disposition restera sous terre à jamais. Générer une fausse panique à propos de l’usage des fossiles au prétexte de leur épuisement est contraire au simple bon sens. Nous avons précisément intérêt de les épuiser AVANT de passer à autre chose. Et comme c’est dans notre intérêt, nous le ferons sans doute possible.

            S’ils ne sont pas extraits, transportés, raffinés et distribués, les fossiles ne sont pas des ressources. Ils sont sous terre, parfaitement inutile. Economiquement, ils n’existent pas. Ils ne deviennent des ressources qu’après travail humain acharné. Il suit que la ressource est inépuisable à notre échelle parce que notre travail est en dernière analyse la seule véritable ressource. Il n’y a que l’écolo-socialisme collectiviste pour épuiser la ressource par le découragement du travail et la création de pénuries forcément artificielles. Confiez leur le Sahara, demain il n’y aura plus de sable.

            Ne croyez jamais ceux qui manipulent les peurs. Ce sont nécessairement des menteurs qui vous trompent pour atteindre des buts contraires à votre intérêt personnel.

        • On ne consomme pas de l’énergie. On ne l’a produit pas non plus. L’énergie se conserve (principe physique). Elle se transforme (ex: énergie potentielle en énergie cinétique puis éventuellement énergie électrique etc…)Il n’y a donc pas d’énergie « renouvelable »,intéressant concept marketing pour vendre auprès des bonnes âmes dont je fais partie l’Energie «propre » (!). Je n’ai sûrement pas le même niveau scientifique que vous mais je me rappelle mes cours de physique de terminale D des années 1970…que le temps passe vite 😔! Cordialement

    • “on peut déjà commencer par faire tout ça, non ?”

      Définitivement NON ! Jamais !

      Voilà, on ne peut pas être plus clair. On ne fera pas, jamais, même pas en rêve. Il ne vous reste plus qu’à attendre l’effondrement du monde que vous anticipez, apeuré, depuis votre refuge illusoire. Comme Malthus en son temps, vous attendrez longtemps car il ne se passera rien. De notre côté, nous continuerons à vivre notre vie normalement.

      L’asymétrie de comportement est au centre de ce qu’on vous reproche. Vous voulez nous contraindre au prétexte de votre meilleur des mondes qui ne sera que pauvreté universelle. De notre côté, on ne vous demande rien, simplement de nous laisser vivre notre vie sans vous en mêler. L’agressivité inouïe de vos propos réside dans cette asymétrie que, visiblement, vous ne comprenez pas. Vous gémissez sur une supposée agressivité à votre encontre, culte de la victimisation, alors qu’en réalité vous êtes l’agresseur. L’écologie politique est une agression gratuite, une agression doublement injuste non seulement parce que c’est une politique qui s’impose hors débat démocratique alors qu’on a rien demandé mais également parce qu’elle est scientifiquement, économiquement et politiquement infondée comme on s’attache à le démontrer à longueur d’articles et de messages.

      L’agression que constitue l’escroquerie écologiste finira par générer une agression au moins équivalente en retour. Ce ne sera que justice, de la pure légitime défense, et il ne faudra alors pas se plaindre. Abandonnez la partie tant qu’il en est encore temps, vous avez déjà perdu.

      • Pourquoi êtes vous aussi agressif, M.Roger ?

        Vous dites “on ne vous demande rien”.
        Ben si,relisez, M.Goncalves me demandait ce que seraient mes préconisations,
        Je lui répondais juste aimablement et en retour, je me fais agresser. C’est fou.

        Ensuite, vous dites “Vous voulez nous contraindre…”
        Où avez vous lu cela ? Moi, je ne veux contraindre personne.
        Par contre, la physique et la finitude des ressources, notamment énergétiques, nous contraindra tous à en consommer moins.
        Pas moi, la physique.
        Quand on puise dans un réservoir fini qui ne se renouvelle pas, il se vide.
        Désolée, Mr Roger, mais la physique est tétue.
        Nier la réalité physique ne la changera pas, M.Roger..

        • Brionne/MLA, ne prenez pas la posture de la victime alors que vous êtes l’agresseur. Qu’est-ce qui peut bien vous motiver à nous imposer votre nihilisme destructeur ? Etes-vous seulement capable de répondre ?

    • @ MLA
      1/ Concernant les relocalisations:
      Le principal pays où ont commencé les délocalisations et où elles sont actuellement, et de loin les plus importantes, c’est la Chine communiste. En fait, par un dumping social, économique, environnemental scandaleux de la part de la Chine et par la bêtise crasse des gouvernements occidentaux (dont la France en tête de liste) qui ont encouragé ces délocalisations et/ou n’ont rien tenté pour les freiner, des millions d’emplois nous ont été volés (le terme n’est pas trop fort) pour fabriquer des produits dont nous maitrisions très bien les process de fabrication pour être fabriqués avec une énergie carbonée à 95%, tandis qu’ils l’étaient auparavant, en France du moins, avec une énergie décarbonée dans une proportion identique. Sans oublier la pollution et le coût supplémentaire, non négligeables dus au transport des marchandises.
      Jetant par dessus les moulins la célèbre devise marxiste “Prolétaires de tous pays, unissez vous !”, les prolétaires communistes chinois n’ont pas hésité une seconde à priver de leur gagne-pain leurs chers camarades prolétaires français et occidentaux.
      Relocaliser ces industries en France permettrait de fabriquer à nouveau avec une empreinte carbone et environnementale bien plus faibles qu’en Chine et de redonner un coup de fouet à nos économies tout en réduisant notablement le poison du chômage dit “structurel” (et pour cause) qui nous coûte un “pognon dingue”.
      2/ Démographie. Même si la démographie chinoise est aujourd’hui en berne, je ne crois pas que les chinois, ni d’ailleurs les indiens ou les populations d’autres pays en développement aient la moindre intention de restreindre de quelque manière que ce soit leur consommation d’énergie. J’ai bien peur que les restrictions que les écolos voudraient imposer autoritairement aux consommateurs français et occidentaux en général ne soient très largement contrebalancées au delà de l’imaginable par une forte augmentation de la consommation d’énergie liée à la hausse du niveau de vie dans ces pays .
      Et d’ailleurs au nom de quoi ou de qui pourrions nous oser les contraindre à cet égard ?

      • @Jack
        “Et d’ailleurs au nom de quoi ou de qui pourrions nous oser les contraindre à cet égard ?”

        Au nom de la “bonne parole”, de la foi écologiste radicale, qu’il faut dispenser partout dans le monde. Les médias généralistes français emploient souvent déjà les termes “pédagogie”, “éduquer les populations”, qui démontrent une faillite totale de la profession. Tout cela est bien sûr bourré de relents colonialistes.
        Mais les “non occidentaux” ne sont pas les petites choses fragiles que les bien-pensants (racistes) européens imaginent pouvoir éduquer. Il se moquent de l’avis des européens.
        Pour preuve, la politique Ivoirienne concernant le gaz et le pétrole, en partenariat avec une entreprise italienne c’est le petit point ironique de l’histoire. Causez toujours, ça m’intéresse !

  19. MLA vous êtes pénibles avec vos lois de la physique. Effectivement, un gros SUV consomme plus qu’une petite voiture. Je vois sur les routes des gens seuls à bord de voitures monstrueuses à coté desquels mon petit coupé sport ressemble à un jouet pour enfant, et alors ?
    Si ces gens ont les moyens, et si par ailleurs ce véhicule leur rend d’autres services dont j’ignore tout ? Dois-je les désigner, les stigmatiser, les accuser ? Personnellement, je n’aime pas les SUV, et je n’en veux pas, mais je respecte la liberté de chacun par dessus tout. Ceux qui s’amusent à aller leur crever les pneus, par exemple, sont des vandales, des voyous et des idiots, pas plus, pas moins.

    Tout cela devient insupportable. Le problème avec les gens comme vous, c’est que vous vous croyez investis d’une mission quasi messianique qui vous donnerait tous les droits, y compris celui de piétiner sans vergogne les libertés individuelles. Les gens qui roulent en SUV ne font rien d’illégal. Ces véhicules sont homologués et en vente libre. Alors foutez-leur la paix, personne ne vous oblige à faire comme eux.

    Quant à votre affirmation selon laquelle il n’y a bientôt plus de pétrole, c’est de la pure escroquerie. Dans ce cas, expliquez-nous pourquoi, en France, toute prospection est interdite ? Les écologistes auraient-ils peur qu’on en trouve ? Ils préfèrent manifestement qu’on aille ailleurs saccager et éventrer la planète pour extraire du cobalt, du lithium, du graphite, du samarium, du néodyme, etc… pour imposer des technologies ruineuses et inefficaces.

    Là, pour le coup, les lois de la physique ne vous intéressent plus…
    Ça vous amuserait que je vous démontre par les lois de la physique que la transition énergétique est physiquement une monumentale ânerie ?

    • 1. Oui, j’ai déjà remarqué que vous trouvez “pénibles” les lois de la physique. Meri de le reconnaître. C’est même un bon résumé de votre groupe. Vous pourriez le proposer en sous-titre.
      2. Où ai je prétendu ‘piétiner les libertés individuelles’ ?…J’ai juste répondu à M.Goncalves qui me demandait quelles seraient mes préconisations. Parmi celles ci, j’ai dit que rouler dans des voitures plus légères et sobres, était un bon moyen de consommer moins. Et je n’ai jamais crevé les pneus de personne, vous êtes très insultant et calomnieux.
      3. Je ne crois pas du tout que les véhicules électriques soient la panacée. Vous auriez remarqué, si vous aviez lu plus attentivement, que je n’en pai pas parlé dans ma liste.

      Résumé de 2. 3. et 4.: Si vous pouviez arrêter de me faire dire ce que je n’ai pas dit, et au contraire lire ce que j’ai écris, ce serait un signe à la fois de respect et d’intelligence de votre part.

      5. Oui, je veux bien que vous m’expliquez par les lois de la physique en quoi la transition énergétique (vérifiez la définition avant quand-même) serait une ânerie

      • L’échec attendu de la transition énergétique est simple à comprendre. Tant qu’on n’aura pas trouvé un substitut stockant plus de 10 kWh d’énergie dans le volume d’un litre pesant moins d’un kilogramme parfaitement efficient pour un grand nombre de nos besoins, il n’y aura pas de transition énergétique possible et on poursuivra l’exploitation des fossiles durant 250 ans au minimum, du moins jusqu’à leur remplacement par mieux, carburants agricoles ou aquacoles par exemple. Mais dans 250 ans, le monde aura évolué dans une mesure que nous sommes incapables d’imaginer, avec potentiellement de nouvelles sources d’énergie qui relègueront cette problématique aux archives. Autrement dit, on s’en fout et par conséquent, à notre échelle humaine actuelle, on doit considérer que les fossiles sont effectivement disponibles en quantité illimité.

        Renoncer aujourd’hui aux fossiles serait un crime contre nos descendants car cela reviendrait à leur léguer une société artificiellement appauvrie. Nos descendants se moqueront éperdument qu’on leur laisse du pétrole. Ce pourquoi ils nous rendront grâce, c’est d’avoir pu naître et vivre dans des sociétés prospères qu’ils auront hérité de notre travail et auxquelles ils ajouteront leur propre travail et leur propre prospérité. Nos descendants voudront hériter de notre espérance et de notre foi en l’humanité, certainement pas hériter des conséquences désastreuses, barbarie et pauvreté endémiques, de l’écologisme nihiliste destructeur ni de la haine de l’humanité des suicidaires qui pullulent ces temps-ci.

        On résume :
        – l’argument de l’épuisement des fossiles est faux ; les concepts de ressources et de rareté ne sont généralement pas maîtrisés par les cuistres incultes qui les emploient à tort
        – l’argument du CO2 qui réchauffe les climats est faux ; il n’y a pas d’effet de serre radiatif, en dehors de variations tellement faibles qu’elles sont non mesurables, noyées dans le bruit statistique des mesures
        – l’argument du réchauffement anthropique est faux, ainsi que le réchauffement naturel de plus de 1 degré en moins d’un an au cours de l’année 2023 vient de le démontrer de manière indiscutable ; l’humanité par son activité absorbe plus de CO2 qu’elle n’en émet et la totalité de la hausse du CO2 est naturelle, une intéressante curiosité de la nature ; le CO2 aux quantités actuelles croissantes est un bienfait inestimable pour la vie, donc pour l’humanité ; le réchauffement est un autre bienfait pour la vie ; il dépend pour l’essentiel des cycles astronomiques, des cycles océaniques et des variations de l’albedo terrestre du fait de la couverture nuageuse ; la vie est infiniment plus simple et agréable quand il fait plus chaud que plus froid ; que ceux qui ne supportent pas les ICU aillent vivre à la campagne ou s’installent une climatisation ; surtout, qu’ils arrêtent de gémir et de se victimiser (comportement insupportable, un peu d’honneur que diable, redressez-vous !)
        – l’argument des prétendues catastrophes dues au réchauffement est faux ; tant leur fréquence que leur coût relatif, ou encore le nombre de victimes sont historiquement décroissants ; le métier de réassureur est de plus en plus profitable
        – il n’y a pas de chute de la biodiversité ; au contraire, le CO2 et la chaleur favorisent le foisonnement de la vie et la biodiversité ; on ne partagera pas le territoire avec des bêtes sauvages dangereuses qui doivent être soit éliminées soit enfermées dans des réserves dédiées, économiquement rentables pour leurs propriétaires
        – la mer ne monte pas et les océans ne s’acidifient pas ; les coraux sont en pleine forme ; les milliardaires se précipitent tous dans des villas les pieds dans l’eau : aucun d’eux ne craint une montée des eaux catastrophique ; les îles paradisiaques construisent des aéroports avec l’argent récolté pour lutter soi-disant contre la montée des eaux
        – les pôles ne fondent pas : les étendues glacées suivent des cycles que nous ne comprenons pas encore ; les ours blancs sont en pleine forme
        – certains glaciers reculent puisque nous bénéficions d’un léger réchauffement naturel, mais moins que dans un passé récent, comme les découvertes archéologiques le démontrent sans discussion possible
        – on ne manquera pas d’eau en France et dans de très nombreux pays ; ne pas confondre l’eau et l’eau potable ; l’eau potable n’existe pas naturellement sauf exception à l’échelle de la planète ; l’eau potable dépend quasi exclusivement du travail humain ; si jamais nous manquons d’eau potable, c’est que nous n’avons pas suffisamment travaillé et investi ; puisque l’eau est un bien commun indispensable, c’est la responsabilité exclusive des politiciens et des fonctionnaires de fournir toute l’eau dont nous avons besoin sans aucune limitation ni restriction et à un prix acceptable, sinon qu’ils dégagent pour laisser la place à plus compétents qu’eux
        – l’argument de la surpopulation est faux (tout autant que la crainte ridicule de la baisse de la population) : qu’on nous laisse procréer librement et en paix, à notre rythme, y compris sur une grande échelle ; un enfant ne pollue pas ; former un couple stable, un homme et une femme, pour avoir des enfants qui hériteront de leurs parents naturels est le sens de la vie ; toute position politique contraire est un crime contre l’humanité qui devra tôt ou tard être sévèrement réprimé
        – l’argument de l’indépendance énergétique peut s’entendre mais les autres sources d’énergie posent des problèmes aussi importants, sinon pires
        – les renouvelables ne le sont pas : une éolienne à une durée de vie de 20 ans, un panneau solaire 30 ans, une batterie supporte entre 1000 et 3000 cycles, pas plus ; les prétendus renouvelables coûtent un bras en dehors de l’énergie hydraulique malheureusement limitée ; le nucléaire est l’énergie la moins chère et est le complément indispensable aux fossiles plus pratiques pour de nombreux usages ; le nucléaire est un bon investissement qui doit remplacer les mauvais investissements des renouvelables
        – les énergies renouvelables sont fatales : on ne peut pas compter sur elles sans recours à une énergie fossile de substitution. Aucune société développée ne peut survivre à des énergies aléatoires isolées. On ne fera pas la transition énergétique sur la simple promesse d’une batterie performante à venir dans 10 ans. On fera cette transition si et seulement si cette fameuse (fumeuse) batterie est déjà disponible, fiabilisé, abordable, prouvée par l’expérience depuis 10 à 20 ans. Autrement dit, la transition énergétique doit impérativement reposer sur une technologie fiable, rentable et maîtrisée depuis longtemps, pas sur des promesses d’arracheur de dents ou des visions politiciennes démentes.
        – l’exigence préalable d’une batterie abordable n’est pas une vue de l’esprit puisqu’en Europe, nous disposons du gaz et du pétrole russes à prix d’ami, dès lors que nous aurons dégagé notre classe politique actuelle, ce qui ne saurait tarder puisqu’elle est en bout de course. Donc cette batterie devra être encore moins chère que la moins chère des énergies fossiles, hors taxes et subventions évidemment. Dans le cas contraire, ce sera NON !

        Au final, la totalité de l’argumentaire écologiste est un mensonge. Aucune science, aucune physique, aucune économie, aucune morale ne justifie l’agression politique insensée que constituent l’écologie politique et sa transition énergétique impossible imposée de force aux peuples (occidentaux) hors toute validation démocratique.

        Bref, pour la transition énergétique, c’est définitivement NON ! Idéologues, politiciens, escrocs de l’écologie, renoncez ! Vous avez déjà échoué.

        • M.Roger, traiter les gens de “cuistres incultes” et d'”escrocs” ne vous grandit pas…
          Et c’est plutôt un signe de fébrilité.
          Et après, on me dit que c’est moi qui suis insultante. C’est fou, non ?
          Et je vous rappelle que je ne suis pas écolo. Je regarde juste les réalités physiques.
          Alors, tout est à peu près faux dans votre long message.
          Voici quelques corrections de ces erreurs (c’est non exhaustif)

          1. Bien sur que si, les énergies fossiles s’épuisent. Nous avons consommé en quelques dizaines d’années des quantités qui ont mis des dizaines de millions d’années à se former… Quand vous prélevez dans un réservoir fini, il se vide. C’est physique. Vous finissez de vous décrédibiliser en niant cette évidence.

          2. Bien sur que si, le CO2 a un effet réchauffant.
          C’est ce que montre le creux vers 15 microns dans le spectre IR émis par la Terre observé depuis l’espace. https://journals.openedition.org/bibnum/docannexe/image/468/img-4.png?fbclid=IwAR2fthAFOhzb6o4T9TKDbbubGo3b0iA6WR92L2zofoOWDAGffP-ra4HLkKM
          et pour plus de détail, cette vidéo vous éclairera (peut-être).
          https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

          3. Bien sur que si, cet excès de CO2 est d’origine “anthropique”.
          https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

          4. Bien sur que si, le niveau de la mer augmente
          Toutes les mesures, marégraphiques et satellites, le démontrent.
          https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK3BkQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–a33de55022fb120c366f6d4017af812a6d2ffdb4/22_12_12_sl-chart-11-2020%20(1)%20(1).jpeg?disposition=inline

          5. Bien sur que si, les glaces fondent.
          Tenez, l’inlandsis du Groenland, par exemple, a perdu 5000 Gigatonnes de glace en 20 ans.
          http://polarportal.dk/fileadmin/polarportal/mass/Grace_curve_La_EN_20230300.png

          En espérant que vous quitterez le registre de l’insulte et de l’agression verbale pour retrouver le chemin de l’acception de la contradiction rationnelle, M.Roger.

          • Et ce sont également les réalités physiques qui vous disent que la quasi-totalité du réchauffement qui s’est produit au cours des 150 dernières années est du à l’augmentation de la teneur en CO² atmosphérique et que cela a entraîné une multiplication des catastrophes naturelles, telles que les séismes ou les ouragans ?

            PS : si vous vous voulez continuer à faire croire aux gens que vous êtes une femme et non François Brionne, le troll qui s’est fait bannir peu de temps avant que vous ne fassiez votre apparition sur ce blog, vous devriez évitez de faire les mêmes erreurs d’orthographe que ce dernier. Cela pourrait éveiller les soupçons de certains lecteurs ou même du modérateur. “Bien sûr” ça s’écrit avec accent circonflexe sur le “u”.

            Ciao.

          • Brionne, vous êtes l’agresseur qui ne cesse de se victimiser. Bref, c’est la honte. N’avez-vous aucun honneur, Brionne ? Redressez-vous que diable !

        • “Mais dans 250 ans, le monde aura évolué dans une mesure que nous sommes incapables d’imaginer, avec potentiellement de nouvelles sources d’énergie qui relègueront cette problématique aux archives. Autrement dit, on s’en fout et par conséquent, à notre échelle humaine actuelle, on doit considérer que les fossiles sont effectivement disponibles en quantité illimité.”
          Rassurez-moi Roger vous faites de la provoc, n’est-ce pas ? Vous ne pensez pas sérieusement ce que vous venez d’écrire ?

          Aussi je vous ai déjà dit que gaz et pétrole de schiste sont loin d’être la panacée et qu’on ne pouvait pas mettre sur le même plan les gisements d’hydrocarbures de types conventionnels et ceux qui ne le sont pas.

          Ceci dit libre à vous de croire qu’au rythme où croit la population mondiale nous pourrons encore exploiter les énergies fossiles pendant plusieurs centaines d’années sans rien changer à nos modes de vie, alors que les gisements d’hydrocarbures les plus rentables sont en voie d’épuisement.
          https://www.aspo.be/les-decouvertes-mondiales-de-petrole-et-de-gaz-de-2021-au-plus-bas-niveau-en-75-ans/

          • @Sébastien
            Concernant la question de la population, c’est parce que nous sommes plus nombreux qu’hier que nous avons cherché et découvert plus de gisements, mais finalement trop. Une ressource est avant tout du travail humain, ce qui implique qu’elle doit être utile. Une matière inutile ne sera jamais une ressource. Dans un monde où nous disposons de plus de pétrole que nécessaire, il est normal d’observer un ralentissement de l’exploration. Explorer coûte cher et doit être rentabilisé en exploitation. Trop de pétrole en exploitation ferait durablement chuter les prix. Vous aurez noté que l’Opep+ a réduit volontairement sa production récemment (jusqu’à favoriser le pétrole iranien, bien que sous embargo) et pourtant l’humanité n’a jamais autant consommé de pétrole. On ne manque pas de pétrole, en réalité il y en a trop à disposition à l’instant t. Il est certes difficile de faire la part des choses entre les rapports de force géostratégiques, les cycles économiques et la disponibilité réelle de la ressource. Mais il ne faut pas se laisser leurrer par cette difficulté. Comme dit plus haut, c’est notre intérêt de consommer le pétrole le moins cher à produire en premier. Puis nous passerons à un produit un peu plus cher, devenu rentable, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on rentabilise des substituts. Les démographes anticipent un recul de la population mondiale d’ici quelques décennies. Il y aura alors tout le pétrole nécessaire pour encore plus longtemps que les 250 ans anticipés aujourd’hui. Voilà 50 ans que le monde dispose de 50 ans de réserves. Dans 50 ans, nous aurons encore plus ou moins le même niveau de réserves. Dans un siècle, toujours autant. Et dans deux siècles également. Finalement, l’humanité abandonnera le pétrole pour une autre ressource plus intéressante et l’essentiel du pétrole fossile disponible restera sous terre à jamais. Il ne sera plus une ressource puisqu’il sera devenu inutile et que nous aurons cessé de le travailler.

  20. Les pénibles, ce sont les écologistes, pas les lois de la physique.
    Ça vous va bien, de donner des leçons de surinterprétation.
    Je ne vous accuse de rien, à part de nous casser les pieds, vous et vos semblables.

    La transition énergétique que veulent imposer les bons à rien qui nous gouvernent, sous la houlette des réchauffistes, est bien une ânerie. Elle consiste à réduire à zéro les émissions de GES, c’est à dire à supprimer l’emploi des énergies dites fossiles. Et pour ce faire, ils ont imaginé une solution miraculeuse: le tout électrique.

    Le hic, c’est que l’électricité n’est pas une source d’énergie. Bien sûr, elle existe à l’état naturel, mais sommes totalement incapable de l’exploiter. Nous devons donc la produire, à l’aide de génératrices. Et pour faire tourner ces génératrices, nous avons besoin d’énergie mécanique. Nous pouvons utiliser le mouvement des masses d’air, ou bien celui de l’eau, que nous devons principalement à l’énergie du soleil. Mais les ressources sont, pour le coup, très limitées et souvent leur disponibilité est très aléatoire.

    Il a donc fallu inventer les centrales électriques. Une source de chaleur qui réchauffe une chaudière dans laquelle on produit de la vapeur d’eau à très haute pression. La détente de cette vapeur met en rotation des turbines qui entraînent des alternateurs. Malheureusement, les lois de la physique nous empêchent de récupérer la totalité de l’énergie. Les meilleures centrales électriques ont un rendement de 45%. Et c’est déjà pas mal. Les premières centrales à vapeur du 19e siècle avaient un rendement de 6%, d’après les calculs des ingénieurs de l’époque.

    Les sources de chaleur, il n’y en pas beaucoup: combustion du gaz, du pétrole, ou du charbon. Mais ça, les écologistes n’en veulent plus. Il reste les réacteurs à fission de l’uranium, qui génèrent de grandes quantités de chaleur, mais ça, les écologistes n’en veulent pas non plus.

    Les éoliennes, selon le dernier rapport de RTE ont un facteur de charge de 25% environ, et c’est seulement 12% pour le photovoltaïque, concentrés principalement en été. Pour les éoliennes, c’est au gré… des vents.

    Alors on va faire comment ? On va faire comment pour satisfaire la consommation déjà existante, relocaliser des industries, pour faire des “circuits courts”, et faire rouler des millions de véhicules électriques, si tant est que les gens parviennent à les acquérir ? Une voiture électrique consomme l’énergie stockée dans sa batterie en 5 ou 6 heures, par exemple, mais pour recharger cette batterie en 10mn, il faudra fournir une puissance instantanée de plusieurs centaines de kW. On va les prendre où ?
    Les centrales électriques ayant un rendement de 45% au mieux, si on ajoute toutes les pertes dues au transport et aux convertisseurs, et en tenant compte du rendement de la chaîne de propulsion, on obtient un rendement final sensiblement équivalent à… celui d’un véhicule thermique. Même inférieur, dans certains cas, la loi d’Ohm est impitoyable. Et oui, les lois de la physique sont têtues, bien plus que vous ne l’imaginez.

    Prétendre que l’on va produire suffisamment d’électricité “verte” est une escroquerie. Le photovoltaïque est une escroquerie. Je connais très bien ces composants. J’en possède. Je les ai étudiés, expérimentés, avec des instruments de mesure. En fait, tous les électroniciens les connaissent. Ils sont très intéressants, mais affirmer qu’ils peuvent remplacer une centrale électrique est une absurdité.
    Prétendre qu’on va stocker des centaines de MWh dans des batteries est une ânerie. A 250Wh/kg, cela représenterait des millions de tonnes d’accumulateurs, des investissement colossaux, et en plus, parti comme c’est parti, pas sûr qu’on les produise, les MWh en excédent… J’ai lu quelque part qu’on voulait mettre au point des lignes THT à 800 000V en courant continu (!), pour acheminer la production d’une centrale photovoltaïque. Gare aux court-circuits…

    Au final, des dépenses colossales pour un résultat nul, sous prétexte d’une menace non avérée, initiées par des hystériques totalement incultes. Des centaines de millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, et ne mangent pas à leur faim, et on veut “s’offrir” une petite transition énergétique, alors qu’on n’ a rien de valable pour le faire, ni les finances nécessaires, on en est déjà à 3000 milliards de dette.

    C’est une honte absolue. C’est pour cela que je ne supporte pas les écologistes.

    • Non, la transition énergétique ne consiste pas à substituer toute l’énergie fossile consommée actuellement par de l’énergie électrique.
      Ca, c’est effectivement impossible physiquement
      Il y a donc aussi une très grosse part de réduction des consommations.
      Il faut mieux vous informer, M.Ohmdeboi.

      Tenez, lisez ça, par exemple
      https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/bilan-previsionnel-2050-futurs-energetiques

      • Donc décroissance et appauvrissement.
        Ça a déjà commencé, grâce à la bande de bras cassés qui sont au pouvoir.

        Allez donc au diable.
        Emmenez avec vous tous les écologistes, sans oublier Greta.
        Et surtout, restez-y.

        • Mais la décroissance n’est pas un choix, n’est pas une option, et personne n’en a “envie”.
          Mais elle est inéluctable. C’est physique.
          Personne ne dit sérieusement que nous aurons dans 30 ans à disposition ce qu’on consomme aujourd’hui mondialement, c’est à dire environ 170 millions de TWh /an.
          Personne, aucun énergéticien ne dit ça.
          Et surtout pas l’Agence Internationale de l’Energie, pourtant pas vraiment connus pour être de dangereux écolos altermondialistes.
          Il va donc bien falloir réduire nos consommations.
          Les ressources fossiles diminuent, et comme vous l’avez admis vous-même, on n’arrivera pas à trouver des alternatives au même niveau de quantité.
          Le seul choix c’est donc:
          1. De nier cette réalité physique et plus on attend, plus le choc sera rude.
          2. De comprendre cette réalité et de s’y préparer, pour atténuer ce choc. Et s’y préparer, c’est consommer moins.
          Désolée. La physique est tétue.

    • Ah ben on va faire des routes photovoltaïques qui coûtent un bras et des routes à récupération d’énergie mécanique grâce aux pédaleurs, qui ne pédalent pas l’hiver soit dit en passant, qui vont nous coûter les 2 reins 🙂
      Elle est pas belle la vie?
      Tout ça pour pouvoir s’éclairer à la bougie et bouffer du manioc car la vie sera trop chère, pendant que nos chers incompétents ripailleront à l’Elysée!

  21. Ces réponses et commentaire qui rabaissent ou insultent à mots couverts me dérangent.
    Le débat n’a rien à y gagner. Et ne pas supporter la contradiction et la dialectique est insupportable.
    Je venais lire ce site avec plaisir ; Mais ça, c’était avant….

  22. Là, la connerie dépasse le mur du çon. La commission européenne (et son inénarrable présidente UVL) envisage de rendre obligatoire les masques anti-méthane pour les quelque 76 millions de bovins du territoire.
    A-t-on vu un quelconque effet climatique lorsque Bill Cody (alias Buffalo Bill) a zigouillé les bisons de la Prairie pour nourrir les ouvriers du cheval de fer ?
    C’est vraiment de plus en plus dingue ! L’Europe est devenue un asile de fous.

    • Avez vous vu à ce propos quelques panneaux d’agglomérations retournés à l’entrée de villages ou même villes? #onmarchesurlatete est un joli slogan des paysans qui ont organisé ce mouvement de protestation

  23. bonjour,
    comment passe t on du rayonnement infra rouge a une agitation des molecules ou des atomes produisant de la chaleur ?
    et pouvez vous expliquer simplement le mecanisme de la saturation du carbonne ?
    merci ++++

    • 1. Les GES absorbent du rayonnement infra-rouge terrestre ascendant et le réémettent de manière isotrope. Cela réduit donc la perte de chaleur de la Terre, ce qui provoque un déséquilibre thermique. La Terre et la troposphère se réchauffent alors, émettent plus d’IR jusqu’à rétablir l’équilibre. C’est ça le réchauffement.

      2. Il n’y a pas de saturation de l’effet de serre du CO2.
      C’est très bien expliqué ici.
      https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

      • @MLA
        Enfin ! c’est Dufresne qui le dit (43’ ‘le paradoxe la saturation du CO2’). Dans la basse atmosphère l’’absortivité’ n’augmente pratiquement pas avec la concentration de CO2. Et il propose d’expliquer l’effet de l’augmentation de la teneur en CO2 par l’altitude d’émission.
        La thèse exposée par Dufresne (Liaupre ne dit pas autre chose) tient debout sous réserve qu’on fasse le calcul avec les vrais gradients de température entre 5 et 30 km altitudes d’émission supposées.
        Je persiste a penser que davantage de CO2 est au premier degré sans conséquence pour la basse atmosphère.
        RD

        • Ca tombe bien c’est ce qu’ils ont fait et ils ont trouvé 3.7 W/m2.

          Et la toute petite partie de la bande de longueur d’onde dont l’altitude d’émission est dans la stratosphère (on voit le petit pic au milieu de la bande) ne compense que très très partiellement l’élargissement des 2 côtés de le bande sont les altitudes d’émissions sont entre 0 et 10 kms.
          C’est expliqué entre 30:00 et 31:00.
          Vous devirez regardez les vidéos jusqu’au bout, M.Doisneau.
          https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

          • @MLA
            Ils n’ont pas « trouvé 3,7 W/m² » mais 2,8 qu’ils ont gonflé à 3,7 à coup de rétroactions (Je cite : en tenant compte des nuages et de l’ajustement stratosphérique) . Et je voudrais être certain que les 2,8 n’ont pas été obtenus avec un profil d’atmosphère bien choisi. En zone subarctique, en hiver, la totalité de l’émission se produirait dans une zone de gradient de température positive : un surcroît de CO2 y produit un refroidissement de l’atmosphère. Je vous accorde que ce n’est pas vrai partout.
            RD

      • Bonsoir Brionne euh je veux Marie Laure,

        Désolé, il faut dire que votre petite démonstration me rappelle celle d’un troll qui a été banni juste avant de ce blog juste avant que vous ne fassiez votre apparition.
        “Le CO2 est un GES qui a la caractéristique d’absorber une partie des IR ascendant et de réémetttre cette énergie de manière isotrope. Donc cela réduit le flux de chaleur évacué par l’atmosphère vers l’Espace. Donc cette chaleur, elle va bien quelque part. C’est la loi de la conservation de l’énergie.”

        N’hésitez surtout pas à me corriger si je me trompe, mais si j’ai bien compris ce que vous nous dîtes, c’est que la Terre va voir sa température de surface augmenter du fait qu’une partie de la chaleur qu’elle aura évacuée va lui être renvoyée par les gaz à effet de serre, c’est bien ça ?

        • Non, ce n’est pas ça.
          Je suis étonnée et presque déçue de constater que vous n’avez toujours pas compris
          Les GES ne ‘”renvoie” pas de chaleur, ils réduisent le refroidissement, ce qui, thermiquement, revient au même.

          On va utiliser une analogie qui d’habitude aide les plus rétifs à la compréhension.
          Et on va y aller par petites étapes
          Vous allez valider chaque étape du raisonnement.

          Quand vous mettez un pull, le pull ne vous transmet pas de chaleur.
          Il réduit la perte de chaleur de votre corps.
          Etes vous d’accord avec ça, M.Goncalves ?

          Si vous dites oui, on passe à l’étape suivante.

          • @MLA
            Vous écrivez :’ Les GES ne ‘”renvoient” pas de chaleur, ils réduisent le refroidissement, ce qui, thermiquement, revient au même’.
            On n’est pas en train de parler des GES dans l’absolu mais de l’augmentation des GES et plus précisément de l’augmentation de la teneur en CO2 qui est un gaz permanent. Une telle augmentation ne réduit pas le refroidissement (ni ne provoque un renvoi de chaleur vers la surface). Revoyez la vidéo de JL Dufresne: c’est saturé ! Du latin satis : il y en a donc ‘assez’…un peu plus un peu moins, ça ne change rien.

            Je valide étape par étape, comme vous le demandez à Mr Gonçalvès
            Oui, le pull ne transmet pas de chaleur (il n’y pas de back radiation!)
            Oui, il réduit la perte de chaleur
            mais pour autant, si vous avez déjà 3 pulls sur le dos, en enfiler un quatrième ne changera pas sensiblement votre déperdition de chaleur (mais vous n’allez pas affiner votre silhouette!)
            RD

          • Oui car celui-ci va maintenir la chaleur corporelle près de la peau en créant une couche d’air supplémentaire, mais quel rapport avec les GES ?

            Aussi j’aurais également une question à vous poser. Si comme vous le dîtes les GES ne renvoient pas de chaleur, pourriez-nous expliquer à quoi correspond au juste la valeur de 3,7W/m² que vous avez mentionnez juste un peu plus haut dans votre commentaire à Doisneau ?

            Au plaisir de lire votre prochaine réponse.

    • @BERTRAND HEROS
      qui a dit
      “””””””””et pouvez vous expliquer simplement le mecanisme de la saturation du carbonne ?”””””””
      Pour commencer apprenez à écrire CARBONE

  24. Thermalization and saturation of CO2.
    Joseph Reynen
    jwreynen@gmail.com
    In [1] the long wave (LW) heat transport through a stack of gauge of chicken wire in
    a vacuum column of 30 km high is analyzed.
    A gauge (i) is characterized by the position z(i) and an absorption coefficient f(i),
    much smaller than 1. The coefficient f(i) represents the ratio of the surface area of the
    wires of the mesh to the total surface. The layers have a measured temperature T(i) in
    degree Kelvin ºK. We define ftot = Σf(i).
    With σ = 5.67e -8 W/m²/ºK^4 the heat flux becomes φ(i→ j) in W/m²:
    φ(i→ j) = σ*f(i)*window(i,j)*f(j)*(T(i)^4 -T(j)^4) for T(i) > T(j ) and φ(j→ i) = 0
    This is the classic Stefan Boltzmann relationship.
    In a stack with N layers, there are N(N-1)/2 pairs (i, j). For N = 90 layers in a stack,
    the Stefan Boltzmann relation is therefore applied 4005 times.
    It now appears according to [1]:
    – when the variable density of water vapor H2O in the air as a function of the height
    z(i) is used for f(i) and for the temperature the measured values T(i) ºK , that LW heat
    transport in a stack with a height of 11.5 km, agrees with the results of fundamental
    physics for an atmosphere with only traces of water vapor, and
    – when the variable density of CO2 for f(i) is used in a stack of 30 km high, one finds
    a heat transport consistent with that of fundamental physics with only traces of the
    infrared-active gas CO2. For a column of air with 400 ppm CO2 and 30 km high in a
    gravitational field g=9.81 m/sec²: ftotCO2 = 1.
    What has been called the “saturation of CO2” since 2015, — for ftotCO2 > 1 i.e. >
    400 ppm for a stack 30 km high in a gravitational field g = 9.81 m/sec² — , can be
    demonstrated transparently with a to zero going “window” for overlapping mesh
    elements.
    The International Panel on Climate Change (IPCC) silences the phenomenon of
    ‘saturation’ under the motto: “science is settled”.
    In the stack model of LW radiation, the phenomenon of “thermalization of CO2” can
    be introduced, whereby the LW CO2 radiation from the surface at lower heights is
    converted into heat that is then sent towards the universe with the broad band of H2O
    frequencies as LW radiation [2].
    Also kept silent by the IPCC under the motto: “science is settled”.
    The analysis with the Stefan-Boltzmann relation for 4005 pairs of mesh is based on
    the finite element method. Lay persons in that field can skip that part of the paper and
    start with Figures 3 and 4 regarding temperature distribution and the standardized
    concentrations of the infrared-active gases water vapor H2O and carbon dioxide
    CO2.
    Figures 5 and 8 show results for an atmosphere with only water vapor and only CO2,
    respectively. Figure 8a shows temperature increases for ftotCO2 = 0 to 1, or 400
    ppm for an air column 30 km high in a gravitational field g = 9.81 m/sec², without
    thermalization.
    These results parallel those of James Hansen’s June 23, 1988 Congressional hearing
    in Washington DC, hosted by then-Senator Al Gore, with “defective” air conditioning
    and open windows.
    Figure 8a for ftotCO2 = 0 to 1 represents the so-called “greenhouse theory” of IPCC.
    By extrapolating to higher pH values, IPCC has continued to give the alarming
    messages.
    Figure 8b for ftotCO2 from 0 to 4, or 1600 ppm, shows the effect of saturation, but
    without thermalization.
    Figure 9 shows the results as in figure 8a, but now only with thermalization of CO2.
    Figure 10 and Table 1 show the final results with temperature increases due to
    ftotCO2 from 0 to 4, or 1600 ppm for an air column of 30 km high in a gravitational
    field g=9.81 m/sec², including thermalization and saturation.
    Conclusion: thanks to thermalization and saturation of CO2, there is hardly any
    temperature increase from the 400 ppm CO2 concentration of 2015.
    Appendix
    The phenomenon of thermalization was analysed in [1] by Dan Pangburn [2] in 2016.
    Pangburn’s work was in 2023 the reference to thermalization for the author of [1].
    It now appears that the renowned German institute EILKE has provided a detailed
    description of the phenomena of saturation (Hug, 1998) and thermalization (Nelson,
    2012) [3].
    References
    [1] https://principia-scientific.com/wp-content/uploads/2023/04/SaturationIVnew.pdf.
    [2]Pangburn blog
    https://www.researchgate.net/publication/316885439_Climate_Change_Drivers.
    [3] https://www.youtube.com/watch?v=RbNNhLqhWPg

  25. Cette diabolisation du CO2 soit disant responsable du “réchauffement climatique” a pour origine la loi du corps noir. Cette loi nous dit que, compte tenu de la puissance du soleil et de notre distance par rapport à lui, la température moyenne de la terre devrait être de -18°C. Or, elle est e +15°C. La différence serait dû à l’effet de serre dû au CO2. Or, la loi du corps noir est valable pour un corps sans atmosphère. Ou plutôt, avec une atmosphère, on ne sait pas placer la surface où elle s’applique. Pourquoi serait-ce en effet le sol alors qu’il y a de la matière au dessus? Deuxième chose, la Terre n’est pas un corps noir. Il y a sous nos pieds des millions de kilomètres cubes de lave dont la température se situe entre 1000 et 1700°C. Au centre de la terre, la température dépasse même les 5000°C. En fait, nous ne sommes pas sur un corps noir mais sur une bouillote. Alors, avant d’aller chercher des explications compliquées pour tenter d’expliquer la différence entre la température du corps noir et la température mesurée à la surface de la Terre, il serait raisonnable (et scientifique) de voir si la terre remplit les hypothèses où s’applique la dite loi…

    • Non, Monsieur ou Madame Garafoun,

      Vous vous trompez au moins 2 fois

      Personne ne dit que la Terre est un corps noir. -18° serait la température théorique d’un corps noir EQUIVALENT à une Terre sans atmosphère soumis à irradiance du soleil, toute choses égales par ailleurs.
      Mais personne ne dit que ce serait vraiment le cas
      En fait, il ferait beaucoup plus froid, notamment car l’albedo serait beaucoup plus élevé..

      D’autre part, la chaleur géothermique provenant du sous-sol est inférieur à 0.1 Watts/m2
      L’effet de serre additionnel du au CO2 c’est entre 2 et 3 Watts /m2
      Donc de l’ordre de 30 fois plus.
      C’est important d’avoir quelques ordres de grandeur en tpete.
      Ca évite de dire de grosses bêtises.

      Autre chose, M ou Mme Garafoun ?

  26. Bien vu Gafaroun.
    La loi de Stefan Bolzmann s’applique à la surface d’un corps noir à l’équilibre.
    La Terre n’est pas un corps noir, elle n’est pas en équilibre mais constamment en régime transitoire du fait de son éclairement et de sa rotation et son atmosphère ne permet pas de définir correctement sa surface pour le calcul de sa température de surface “globale”.
    Calcul qui est pourtant utilisé au lycée général pour “démontrer” l’effet de serre, ânerie supplémentaire ou la comparaison de deux températures différentes justifie l’existence d’un phénomène “sorti du chapeau”.
    Ni la logique ni l’honnêteté intellectuelles ne sortent gagnantes de cette histoire.
    Des articles sur la température de surface de la Lune – à partir des données Apollo – montrent que même dans un cas proche du corps noir, tout n’est pas si simple.

    Roger 29 novembre 2023 at 12 h 26 min
    Joli résumé qui mériterait un article.
    Formidable, bravo !

  27. @ Sébastien Gonsalves (votre post du 2/12 14:19)
    Les GES absorbent, donc ils rayonnent . Il s’agit de savoir combien !
    Dans la basse atmosphère (les premières centaines de m), ils absorbent tout le rayonnement que la surface émet (en dehors de la fenêtre de l’eau) et le convertissent en chaleur (agitation thermique). Une fraction probablement infime est renvoyée vers la surface avec un effet insignifiant sur la température. (la basse atmosphère étant grosso modo à la même température que la surface, l’échange thermique par rayonnement ne peut être que modeste)
    A haute altitude, c’est une autre histoire. La vapeur d’eau se condense et au delà de quelques km l’atmosphère devient transparente aux rayonnements (ceux que l’eau est capable d’absorber et qui couvrent une grande partie du spectre). Le rayonnement de la vapeur d’eau et celui du sommet des nuages hauts peut alors s’échapper vers le cosmos. C’est le principal moyen dont dispose la terre pour se refroidir…
    Le CO2 ne se condense pas (il y a toujours à peu près 400 ppm dans la stratosphère) et son altitude d’émission se situerait plutôt entre 5 et 30 km. Quand on calcule (par exemple avec MODTRAN https://climatemodels.uchicago.edu/modtran/) la puissance émise par l’atmosphère, on constate que pour différentes atmosphères (tropique, pôle, pluies…) elle diminue de 2 à 4 W/m² lors d’un doublement du taux de CO2. (C’est raccord avec les 3,7 W/m² de Dufresne/MLA) . L’hypothèse sous-jacente est que plus il y a de CO2 dans l’atmosphère, plus son altitude d’émission augmente et comme plus il fait plus froid, la puissance rayonnée diminue. La température de l’atmosphère doit alors augmenter jusqu’à ce que l’émission de rayonnement (principalement par la vapeur d’eau) compense exactement.

    Cette théorie de l’effet de serre est plus satisfaisante que celle de la vitre (qui rayonne vers le sol) ou du manteau (qui retient la chaleur) mais certains détails me chiffonnent.
    Le gradient de température est positif à la base de stratosphère (ou une partie de l’émission de CO2 est sensée se produire) . La puissance rayonnée dans cette zone devrait y augmenter avec le taux de CO2 mais elle devrait diminuer lorsque l’émission se produit plus bas (où le gradient est négatif).
    Dans la zone d’émission présumée, l’atmosphère est encore très dense et je voudrais être certain que le processus d’émission devient prépondérant par rapport à la conversion en chaleur. Si c’était le cas, l’altitude d’émission se situerait bien au dessus des 30 km. (les spectros des satellites ne voient que le rayonnement et en aucun cas la source qui l’émet!)
    RD

  28. Lorsque l’on chauffe de l’eau, elle dégaze. En refroidissant elle se re-gaze. Bien connu en physique. Cela se produit naturellement dans les océan et sur terre (humidité) ainsi que dans l’atmosphère. La sortie du petit age glaciaire a produit un dé-gazage avec retard (chauffer un océan, c’est lent). A mon avis, ce dé-gazage de CO2 n’est pas terminé, et les quantités contenues dans l’océan sont gigantesques. Le CO2 a donc toutes les chances d’augmenter, et la planète verdir !!!
    Quand aux affirmations que les hydrocarbures sont des fossiles, c’est douteux.
    Plusieurs scientifiques ont réfuté l’origine fossile des hydrocarbures : le naturaliste et géologue Alexandre von Humboldt, le chimiste et thermodynamicien français Louis Joseph Gay-Lussac, ainsi que le chimiste français Marcellin Berthelot, connu pour avoir mené une expérience qui lui a permit de démontrer la possibilité de générer du pétrole dans des conditions abiotiques.
    Dans les couches sédimentaires il y a un problème de manque énergétique.

    Les hydrocarbures se forment naturellement en continu dans le manteau terrestre à environ 130 km sous nos pieds par action de l’eau sur du calcaire en présence (catalyseur) d’oxyde de fer. L’expérience est démontrée en laboratoire. Le pétrole abiotique est très abondant. Mais difficile d’accès car profond, nous ne pouvons atteindre que ce qui remonte par de grandes failles. Cela explique pourquoi on trouve du pétrole dans des endroits dépourvus de sédiments (sous-sols cristallins), pourquoi d’anciens puits vides se rechargent.
    Cela explique les résultats positifs des forage atteignant 60% avec cette théorie abiotique des hydrocarbure (professeurs Nikolai Krudyavtsev et Vladimir Porfir’yev) alors que les forages aux état-unis sont considérés une réussite à 10%.
    Les russes ont effectivement trouvé du pétrole dans le secteur de la mer caspienne, à partir de roches cristallines (des roches issues du magma). Or, la théorie fossile affirme que seuls les terrains sédimentaires sont susceptibles de contenir du pétrole. Pourtant, beaucoup de gisements présentent cette géologie : celui du bassin de Dnieper-Donets et celui du Tigre Blanc, au Vietnam (une région qui fut longtemps considérée comme stérile par les États-Unis). En Sibérie occidentale, 90 % des champs qui ont été découverts produisent leur pétrole
    partiellement ou complètement à partir de la roche cristalline.
    Le pic pétrolier pourra toujours attendre !!!
    Mais il nous faudra aussi des forages profonds.

    • @Mephis
      Mais les échanges de CO2 entre air et eau de dépendent pas que de la température , mais aussi de la pression partielle de CO2

      Pour que vous compreniez votre erreur, je vous propose que vos imaginiez 3 bouteilles, identiques, de mêmes volumes,…. d’eau partiellement., il y a une certaine quantité de CO2 dans le liquide, et une certaine quantité dans l’air de la bouteille….

      Bouteille n°1 :
      Vous chauffez la bouteille, sans rien faire d’autre.
      Elle se réchauffe. L’eau dégaze du CO2 : Le CO2 dans l’air de la bouteille augmente.

      Bouteille n°2 :
      Insérez un petit tuyau dans le bouchon par lequel vous injectez du CO2, depuis l’extérieur, à température constante.
      La pression partielle de CO2 dans l’air de la bouteille augmente ce qui va transférer du CO2 de l’air vers l’eau…
      La quantité de CO2 augmente dans l’air mais aussi dans l’eau.
      L’eau a absorbé une partie du CO2 ajouté de l’extérieur.

      Bouteille n°3 :
      Vous faites 1 et 2 en même temps : Vous chauffez la bouteille et vous insérez un petit tuyau dans le bouchon par lequel vous injectez du CO2
      On a 2 effets qui se contrarient.
      Pour savoir laquelle de ces 2 contributions l’a emporté, rien de tel qu’une mesure.
      Vous mesurez le CO2 dans l’air de la bouteille avant, et après…et vous mesurez la quantité de CO2 que vous avez injectée. Si la mesure montre que le CO2 dans l’air a moins augmenté d’une moindre quantité que ce que vous avez injecté, c’est qu’une partie est passé dans l’eau, forcément…et donc que l’injection par le tuyau l’a emporté sur le dégazage, n’est-ce pas ?.

      Et bien, c’est ce qui se passe dans l’atmosphère.
      En augmentant le CO2 de 280 ppm à 420 ppm en brulant du charbon, du gaz et du pétrole, nous avons très fortement augmenté la pression partielle, ce qui fait absorber du CO2 par les océans.
      Mais en parallèle, les océans se réchauffent un peu, ce qui a tendance à faire dégazer du CO2.
      Pour savoir qui a gagné, mesurons :
      Et les mesures montrent, que le 1er l’’a largement emporté sur le 2ème…
      En effet, si les océans dégazaient du CO2, en bilan annuel, comme vous le suggérez, ça s”ajouterait donc au flux anthropique, et on serait à beaucoup plus que 420 ppm….C’est élémentaire, une simple addition. Ca ne boucle pas, sinon….Conservation de la matière…
      On observe, on mesure, que la moitié de la masse de CO2 que l’on a injecté contribue à la hausse du CO2 qui se trouve dans l’atmosphère et l’autre moitié à la hausse du CO2 contenu dans les océans et la biosphère, qui sont donc un puits annuel de carbone et pas une source…
      Les océans dégazent et absorbent en permanence à l’intérieur d’un cycle annuel, mais au total, ils ont absorbé plus qu’ils ont dégazé…..
      Ce sont des mesures, des observations, des faits…

    • @Mehis
      Quant au pétrole abiotique, c’est une vielle théorie russe des années 50s qui a été démentie, notamment quand les avancées en biologie moléculaires ont permis de confirmer que les hydrocarbures sont bien d’origine fossiles,(sur la base des rapports isotopiques C12/C13)

      Cela dit, je vous remercie de parler du pétrole abiotique. Ca manquait à la longue liste de ritournelles climato-énergético-sceptiques de ce forum.
      Je ne l’avais pas encore dans mon bingo que je complète depuis que je suis ce forum.
      Il ne manque plus que quelqu’un dise que le Groenland était tout vert à l’époque des vikings et ce sera complet. Un volontaire ?

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