Lettre d’information n° 189

À la une

Catastrophes naturelles, état des lieux mondial 

Un article de MD qui s’appuie sur des données officielles montre que sur la longue période les catastrophes naturelles n’augmentent pas, ni en fréquence, ni en intensité. Les catastrophes ont fait, font et feront partie du quotidien de l’humanité, et ceci depuis la nuit des temps. Les efforts doivent tendre non à une impossible élimination mais surtout à la prévention et à l’atténuation des dégâts et des souffrances.

 Black-out en Espagne et au Portugal : l’analyse d’un expert 

André Merlin, fondateur et ancien directeur de RTE, analyse sur X les causes possibles du black-out sur la péninsule ibérique. Cette crise, qui illustre les risques systémiques d’une transition énergétique trop rapide et mal encadrée, devrait selon lui inciter nos dirigeants à la prudence dans l’élaboration du mix énergétique qui découlera de la Programmation pluriannuelle de l’énergie.

Politiques climatiques

La fabrique du consensus

Richard Lindzen, membre du comité scientifique de notre association, montre qu’on a déjà connu dans l’histoire des mouvements politiques prétendant s’appuyer sur la science en invoquant à tort un consensus scientifique. La panique climatique s’inscrit dans ce même schéma, la science étant mise en avant pour justifier ce qui n’est qu’un mouvement politique.

La Commission européenne admet avoir financé « des  activités de lobbying inappropriées »

La Commission européenne admet avoir utilisé des fonds européens censés « lutter contre le changement climatique » pour financer des ONG et des organisations climatiques dans le but de faire taire les voix des conservateurs européens dans le cadre d’une opération d’influence secrète.

 La justice ordonne l’arrêt de 31 éoliennes 

Près de deux ans et demi après la mort d’un aigle royal reproducteur qui avait percuté la pale d’une éolienne à Bernagues, dans le nord de l’Hérault, le tribunal de Montpellier a ordonné le 9 avril l’arrêt du parc éolien pour une durée de douze mois.

Nouvelles études climatiques

Une réévaluation critique des thèses du GIEC à l’aide de l’IA 

Le GIEC attribue le réchauffement climatique observé principalement aux émissions anthropiques de CO₂. Une analyse de l’astrophysicien Willie Soon (assisté par Grok 3, le chatbot d’intelligence artificielle d’Elon Musk), montre que les émissions humaines de CO₂ qui ne représentent que 4 % du cycle annuel du carbone, sont négligeables par rapport aux facteurs naturels tels que les rétroactions de température et la variabilité solaire.

Changement climatique : le rôle crucial des nuages 

Des changements dans le régime des nuages pourraient signifier « un réchauffement beaucoup plus important ou beaucoup moins important » explique Robin Hogan, climatologue au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECWMF). « C’est une grande incertitude scientifique », a-t-il déclaré à l’AFP.

Réactivation éruptive dans le Sud de l’Islande

Brigitte Van Vliet-Lanoë, directeur de Recherche CNRS émérite et membre du comité scientifique de notre association, nous apprend que huit éruptions ont déjà eu lieu en 2023-24 dans la péninsule de Reykjaness en Islande. Un rythme inédit depuis la présence de l’Homme dans cette région. Un rappel opportun de l’instabilité naturelle de notre globe et des effets du volcanisme sur le climat de la Terre. 

C’est à lire 

Les Tribulations d’un écolo-réaliste

À travers le récit de ses déambulations lors de la COP 28 à Dubaï, l’auteur livre une critique acerbe de l’obsession climatique contemporaine centrée sur le CO₂ et dénonce un discours réducteur qui, sous couvert d’urgence planétaire, occulte des problèmes environnementaux pourtant bien plus graves : pollution chimique, destruction des habitats, artificialisation des sols, ou gestion désastreuse des déchets.

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