Les silences significatifs du récent rapport du GIEC

Rémy Prud’homme

Le GIEC vient de publier un texte de 36 pages intitulé Rapport de synthèse du sixième rapport AR6. Le GIEC n’a pas lésiné sur la main d’œuvre : environ 150 contributeurs, nommément cités, ont été mobilisés pour produire ce grand œuvre, applaudi et reproduit sans le moindre esprit critique par presque tous les médias du monde. Dans cette brève note, on ne s’attardera pas sur les affirmations du rapport. On se contera de souligner trois omissions importantes et significatives.

La première est relative au réchauffement « naturel ». Celui-ci est éliminé à la première page du rapport. On y lit qu’au cours du siècle et demi passé, la température moyenne du globe (en réalité il s’agit de la moyenne des températures) a augmenté de 1,09 degré centigrade, et que l’impact des rejets anthropiques sur la température a été une augmentation de 1,07 degré. En d’autres termes, le GIEC affirme que la seule cause de variation du climat est l’action de l’homme, et donc que la notion de variation naturelle du climat est un mythe à écarter – ce que fait la suite du rapport. Cela revient à mettre à la poubelle comme non-scientifiques car sans objet les milliers de recherches conduites sur la façon dont la température a évolué avant 1850, à des époques où l’activité humaine ne rejetait pas de gaz à effet de serre. Selon le GIEC, le professeur Leroy-Ladurie et tous les palé-climatologues sont de faux scientifiques qui ont travaillé pour rien.

La deuxième concerne le nucléaire. Sauf erreur, le mot « nucléaire » n’apparait pas une seule fois dans le texte. Une bonne partie du rapport, à vrai dire l’essentiel du rapport, consiste à dire pourquoi et comment réduire (et finalement éliminer) les rejets de CO2. De toute évidence, l’électricité nucléaire est une réponse, au moins partielle, à cette question. Le fait de ne pas l’évoquer n’est pas anodin. Ou bien aucun des 150 contributeurs, (membres du comité scientifique, rédacteurs, reviseurs, et autres responsables du rapport) n’a pas conscience de cette réalité scientifique, ce qui est peu vraisemblable, et serait assez inquiétant. Ou bien ceux qui ont voulu parler du nucléaire ont été censurés, ce qui suggère que le GIEC est efficacement contrôlé par des ONG comme Greenpeace ou WWF qui ont fait, et continuent de faire, carrière dans l’anti-nucléaire, ce qui est l’hypothèse la plus probable, et pas la moins inquiétante. On est ici assez loin du fameux « consensus scientifique » que le GIEC, et ses thuriféraires, se flattent d’incarner.

La troisième omission se rapporte à l’argent. Le mot dollar (ou euro) n’apparaît pratiquement pas dans le rapport[1]. Le GIEC y traite assez longuement des politiques qu’il faut absolument mettre en œuvre pour réduire les émissions anthropiques de gaz à effet de serre, notamment en matière d’énergie, de transport, d’industrie, d’agriculture, d’urbanisme. Mais à aucun moment, il n’essaye d’estimer le coût de ces politiques, ni d’ailleurs des bénéfices que l’on en pourrait attendre. Préconiser, ou pour mieux dire vouloir imposer, une politique dont on ne connait absolument pas les coûts ni les bénéfices est une posture politicienne (assez courante, il est vrai), pas une démarche « scientifique ». On ne peut guère s’empêcher de penser que si le GIEC est aussi léger avec la physique du réchauffement qu’avec l’économie de l’anti-réchauffement, il est difficile de lui faire confiance.

Dans un texte aussi important, largement diffusé auprès des décideurs et des opinions dans tous les pays du globe, et tamponné par 150 soi-disant spécialistes de très haut niveau, des omissions de ce calibre ne sont pas des accidents. Que dirait-on d’un rapport solennel de l’OMS sur la covid dans lequel les mots « décès » et « vaccin » n’apparaîtrait même pas ?


[1] A deux exceptions près (pages 9 et 30). La première est banale et connue. La deuxième est très discutable.

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99 réflexions au sujet de « Les silences significatifs du récent rapport du GIEC »

  1. Que la faible part de la variabilité naturelle dans l’évolution de la moyenne des températures globales ne soit pas de votre goût peut s’admettre. Que vous reprochiez au rapport de ne pas en parler relève de la mauvaise foi : page 4, A.1.2 : “natural drivers (solar and volcanic)” puis “internal variability”.

    Et sinon il y a la figure SPM.7a) où l’on parle du nucléaire et des autres énergies ainsi que de leur coût net.

    • Oui Cyril. Et aussi l’analyse coût-bénéfices dans le paragraphe C.2.4 :

      “Cost-benefit analysis remains limited in its ability to represent all avoided damages from climate change (high confidence). The economic benefits for human health from air quality improvement arising from mitigation action can be of the same order of magnitude as mitigation costs, and potentially even larger (medium confidence). Even without accounting for all the benefits of avoiding potential damages the global economic and social benefit of limiting global warming to 2°C exceeds the cost of mitigation in most of the assessed literature (medium confidence). More rapid climate change mitigation, with emissions peaking earlier, increases co-benefits and reduces feasibility risks and costs in the long-term, but requires higher up-front investments (high confidence). {3.4.1, 4.2}”

      Tout est là. Sauf qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

      Après, que dans un rapport aussi court on parle peu de plaéoclimats, est-ce vraiment étonnant ? Ce rapport de synthèse est la … synthèse des trois rapports spéciaux et des trois rapport des groupes de travail publiés dupuis 2018. Surtout dans le rapport du groupe de travail I, dirigé par une paléoclimatologue (Valérie Masson-Delmotte), on trouve plein d’informations sur le paléoclimat.

      D’ailleurs le rapport de synthèse (pas le SPM, mais le vrai rapport (2x plus long) qui devrait intéresser plus des personnes intéressés par la science) donne bien informations paléo : “Projections of multi-millennial global mean sea level rise are consistent with reconstructed levels during past warm climate periods: global mean sea level was very likely 5–25 m higher than today roughly 3 million years ago, when global temperatures were 2.5°C–4°C higher than 1850–1900 (medium confidence).” – mais là aussi, on imagine qu’il s’agit d’informations inconfortables pour M. Prud’homme.

      • “il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir”. Entièrement d’accord avec vous sur ce point Anton. Il est beau avoir tombé plus de 2 mètres de neige en Californie dimanche dernier, il y aura toujours quelques gogos pour croire encore aux prévisions alarmistes du GIEC.
        C’est triste mais bon c’est comme ça et on ne peut malheureusement pas y faire grand chose.
        https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/en-californie-2-4-metres-de-neige-sont-tombes-en-moins-de-24h-pres-du-lac-tahoe_VN-202303200424.html

        • L’auteur dit que les coûts et bénéfices ne sont pas traités. Or, ils le sont, dans le paragraphe que j’ai cité. Tout est donc là pour celui qui veut le voir.

          Conclusion : Rien dans l’article de Prud’homme ne résiste à 3 minutes de réflexion, comme d’habitude.

          • Pourriez-vous je vous prie copier/coller la ou les phrases de l’article qui vous permettent d’affirmer que l’auteur dit que les coûts et bénéfices ne sont pas traités ? Parce que je ne vois vraiment pas en quoi le paragraphe que vous avez cité vient contredire les propos de monsieur Prud’homme.

            Il me me donne plutôt l’impression que vous essayer comme à votre habitude de tenter de jeter le discrédit sur les auteurs de ce site en déformant leurs propos et en portant des jugements hâtifs et infondés.

          • NON.
            Il a dit que les coûts de part et d’autres ne sont pas donnés.
            Où sont les valeurs en Euros ou en dollar dans le paragraphe que VOUS cité? Nulle part, on se contente de dire que c’est mieux.
            Mais sans donner les valeurs. Hors, 20000 milliards de dépenses est mieux que 20000 milliards et un cent de coût (Les valeurs sont juste là pour illustrer l’argument)
            Sauf que dans mon cas, l’argument tombe car les approximations dans le calcul dépassent la marge favorable.
            Toute la technique est là et vous vous en faites le complice.

    • En effet Cyril il est bel et bien fait mention du nucléaire dans le rapport du GIEC, mais l’on aurait pu penser qu’elle occuperait une place un peu plus importante dans le mix-énergétique.
      Par contre on ne parle pas du coût net mais du coût net sur la durée de vie (net lifetime cost), ce qui peut faire une sacré différence quand on connaît le coût réel de démantèlement des éoliennes (même sans compter les centaines tonnes de béton qu’il a fallut foutre dans le sol pour la maintenir).
      Voici un lien sur le sujet si ça vous intéresse: https://dis-leur.fr/eoliennes-a-la-cour-dappel-de-nimes-le-vrai-cout-du-demantelement/

      Pour ce qui de la variabilité naturelle, je vous conseille de bien relire ce qu’à dit monsieur Prud’hommel sur le sujet, vous vous apercevrez alors que ce dernier n’a pas dit que le rapport du GIEC n’en parlait pas, mais que le GIEC la considère comme “un mythe à écarter”.
      Par contre je ne vois pas en quoi le fait que le GIEC affirme (sans aucune preuve à l’appui bien entendu) que le réchauffement qu’a pu connaître la Planète entre 1850 et aujourd’hui reviendrait “à mettre à la poubelle comme non-scientifiques car sans objet les milliers de recherches conduites sur la façon dont la température a évolué avant 1850”.

      Cela étant dit, c’est bien beau de vouloir faire des procès en mauvaise foi aux gens, mais encore faudrait-il ne pas être non plus trop malhonnête soi-même. Car enfin, qu’est-ce qui vous a empêché de citer la totalité de la phrase à laquelle vous faite référence à la page 4 du rapport, ça ne vous aurait pas mis moins de temps à ce que je sache ? Du coup vous m’obliger à devoir le faire moi-même : “Natural (solar and volcanic) drivers changed global surface temperature by –0.1°C to +0.1°C, and internal variability changed it by –0.2°C to +0.2°C”. En gros rien de bien significatif.

      • Mince j’ai été un peu trop vite. Je voulais écrire : Par contre je ne vois pas en quoi le fait que le GIEC affirme (sans aucune preuve à l’appui bien entendu) que le réchauffement qu’a pu connaître la Planète entre 1850 et aujourd’hui “serait exclusivement du aux rejets anthropiques” reviendrait à mettre à la poubelle comme non-scientifiques car sans objet les milliers de recherches conduites sur la façon dont la température a évolué avant 1850.

        Cela dit je partage l’avis de Dominique lorsque ce dernier affirme qu’au regard de l’histoire du climat se serait statistiquement très peu probable.

    • Bonjour Cyril. Sauf erreur, je pense qu’il y a méprise. M.Prud’homme ne “reproche pas au rapport de ne pas parler de la variabilité naturelle”, bien au contraire. Il reproche au rapport de statuer d’une variabilité naturelle de (1.09-1.07)/1.09 soit 2% seulement de la hausse totale de température, c’est à dire rien du tout. En gros, sans le CO2, la hausse de température serait selon le GIEC de 1.5°Cx0.02 soit 0.03°C en 150ans. On aurait un plat parfait sur 150ans, ce qui n’arrive jamais en étudiant l’histoire du climat comme l’a fait Leroy-Ladurie. C’est juste statistiquement très peu probable si on regarde le passé. Personne ne peut croire à cette fable, sauf des croyants. Amicalement Dominique

      • Leroy-Ladurie a analysé les variations climatiques en France. On ne peut pas comparer la variabilité sur un petit territoire comme la France avec la variabilité des températures globales. Au niveau global, les variations dans le temps sont beaucoup plus faibles, surtout aux échelles de temps de wuelques années à quelques décennies.

        Votre comparaison n’a aucun sens.

    • On parle de la variabilité dans le passé. Des optimum romain, où il a fait plus chaud que de nos jours allors que le taux de CO2 était beaucoup plus bas. Puis des 3 autres qui se sont déroulés depuis le début de notre ère! Des milliers qui ont eu lieu durant des millions d’années précédentes. Comme la Terre a connu un dramatique refroidissent nommé Petit âge glaciaire, il est normal que la température remonte. Vous criez au secours lorsqu”elle remonte au printemps après l’hiver?

    • Les observations de Cyril et d’Anton sont à côté de la plaque. Comme cela est précisé sans la moindre ambiguïté j’analyse un RAPPORT PARTICULIER, la synthèse récemment publiée par le GIEC, qui fait grand bruit, et j’en souligne trois omissions qui me semblent significatives. Cyril et Anton, les contestent en citant un AUTRE RAPPORT, qu’ils ne référencent d’ailleurs pas. Je dirai pas que le procédé est de “mauvaise foi”, mais qu’il est de mauvaise science.
      Cette confusion (volontaire ou non) met l’accent sur l’un des mécanismes de fonctionnement du GIEC. Cet organisme intergouvernemental, c’est-à-dire contrôlé par des élus politiques (rien de péjoratif), s’appuie sur d’authentiques scientifiques pour produire tous les 4 ou 5 ans trois volumineux rapports. Chacun de ces rapports à peu près la longueur de “La recherche du temps perdu”. Personne, sauf peut-être Cyril et Anton, ne les lit intégralement. Ensuite, un groupe dans lequel il y a plus de politiques et de militants que de savants, en fait une synthèse, un “résumé pour décideurs”, qui est pratiquement le seul document qui compte. Il ne reflète pas toujours fidèlement le contenu du rapport “scientifique”. C’est le dernier né de ces rapports de synthèse que j’ai commenté.

      • Monsieur Prud’homme,
        Mes commentaires portent uniquement sur le document “summary for Policymakers” dont vous avez fourni le lien et non pas sur le “longer report” et encore moins sur le rapport complet que je ne risque pas d’avoir lu étant donné qu’il n’est pas encore disponible.
        Que vous ne soyez pas d’accord je peux l’admettre, de là à me faire un faux procès je vous remercierai d’y regarder à deux fois.

        • Vos commentaires ne citent pas du tout le Summary for Policymakers que j”analyse, mais bien la “page 4,A.1.2” et la “figure SPM.7a” d’un autre rapport. Il n’y a aucune figure dans le Summary, ni de numérotation du genre A.1.2. Je relève une omission dans un rapport, vus répondez en disant que cette omission … est comblée dans un autre rapport. C’est sûrement exact, mais on peut dire cela de toutes les omissions du monde.

          • Il ne s’agit pas d’un autre rapport car j’ai ouvert VOTRE hyperlien.
            Titre du document “SUMMARY FOR POLICYMAKERS”. Nombre de page : 36.
            A la page 4, paragraphe A.1.2, ce que j’ai indiqué.
            A la page 28, la figure SMP.7
            Soit vous ne lisez même pas les documents que vous critiquez, soit votre lecteur pdf a un sérieux problème. J’ose espérer qu’il s’agit de la deuxième option.

  2. Merci Mr Prud’homme pour ce résumé et les trois points que vous soulevez
    Concernant le réchauffement actuel et les variations climatiques qui ont existé de tout temps , il faut rappeler quelques lignes de Wikipédia qui mettent en avant les pensées de deux grands paléo climatologues , dont un nous a quitté il y a quelques jours .
    “””””””Dans les années 1970, Jean Jouzel et Claude Lorius pensaient plutôt que la Terre s’approchait d’une nouvelle période de glaciation. Selon Jouzel, « Les trois précédentes périodes interglaciaires avaient duré environ 10 000 ans, la nôtre s’approchait de 12 000 ans, et comme il y avait eu une petite baisse dans les années 1960-1970, on envisageait le refroidissement. Lorius aussi, du reste »””””””
    Une pensée pour Claude Lorius qui nous a formé et légué son successeur , vice président du GIEC Jean Jouzel; les études de ses carottes de glace de l’Antarctique nous ont confirmé que les cycles de Milankovitch sont responsables des variations de températures dans le passé récent; de même elles ont montré que les variations de CO2 de l’atmosphère sont liées à ces cycles et suivent les augmentations de température de quelques centaines d’années et que l’augmentation du CO2 lors des périodes de réchauffement est donc bien la conséquence et pas la cause de ces changements climatiques
    Concernant le passé récent il est également évident que le doublement de la teneur en CO2 de l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle ne peut pas être causé par des phénomènes naturels mais uniquement par les émissions anthropiques
    Concernant le deuxième point , le nucléaire , il faut rappeler deux chiffres qu’on trouve encore sur Wikipédia : Les combustibles fossiles représentent 80 % des énergies primaires consommées dans le monde en 2020 (source : Agence internationale de l’énergie) et le nucléaire ne représente que 5% , l’hydraulique 3%, l’éolien et le solaire 2% et le bois et biocarburant 10%
    Il me semble donc impensable et impossible de vouloir transformer les énergies primaires utilisées pour les transports , les industries, le chauffage en 100 % électrique zéro carbone d’ici 2035; quand on se rappelle que pour remplacer Fessenheim par des éoliennes , il faudrait en construire près de quatre mille sur les crêtes des Vosges : bonjour les dégâts forestiers , biologiques et environnementaux
    Concernant le dernier point,, il n’y a qu’à regarder les effets des problèmes énergétiques qu’on provoqué les guerres en Ukraine, les restrictions de circulation et les développements des énergies renouvelables sur les questions économiques et l’inflation qui a suivi; zéro carbone en 2035 sera la fin du monde

  3. Le GIEC est outil politique pour orienter les choix économiques des grandes puissances. Les experts qui doutent de ses certitudes sont écartés depuis près de quarante ans des publications scientifiques. Le doute scientifique est pourtant le principal gisement du savoir. Le dissimuler est un crime contre l”esprit même des sciences. L’histoire jugera. Elle ne s”arrêtera pas aux prévisions catastrophiques largement diffusées pour circonvenir les masses populaires.

  4. Plus de 30 ans que le GIEC nous assomme d’injonctions, auxquelles personne n’obtempère, dans le but d’empêcher des catastrophes qui ne se produisent pas.

  5. Il suffit de lire “Sapiens et le climat”, d’Olivier Postel-Vinay, pour comprendre toute la supercherie des rapports du Giec.
    Certains vont dire que “jamais le réchauffement n’a été si rapide qu’au XXe et XXIe siècle”. Eh bien si, il y a eu pléthore de périodes où le climat changeait.
    Lire dans le passé est facile (on arrive même à faire “parler” un grain de sable suivant la lumière qu’il a reçu au fil des siècles), prédire l’avenir, quand le présent montre par ailleurs qu’il n’y a aucun alarmisme climatique, n’est que vaine spéculation dans une boule de cristal.

    • Et surtout, le GIEC ne donne aucun élément de comparaison pour démontrer en quoi le réchauffement actuel serait beaucoup plus rapide que les autres périodes chaudes intervenues depuis la dernière glaciation.

    • Patron, complotiste, ok mais je crois que vous avez oublié négationiste, trumpiste, platiste, et criminel aussi.
      Bravo en tout cas pour votre incomparable argumentation. Amicalement Dominique

    • C’est fantastique !! Y en a qui perdent leur temps, non seulement pour lire le diable, mais postent en plus des messages d’une pénétrance, d’une logique et d’une clarté absolument nulles. Collector

    • @philippe renard
      Ha ! Voilà un argument à teneur scientifique de très haut niveau et rigoureusement peer-reviewé….
      Très (in)intéressant.

  6. On ne saurait mieux dire qu’on ne croit pas a l’effet de serre du au co2 et au catastrophisme
    qu’il est de nature a provoquer . il néxiste,a ce jour,aucune expérience réelle qui met en évidence
    l’effet de serre du co2. Ce que certains prétendent c’est que cet effet est démontré par ses
    conséquences. Encore faut il démontrer qu’une conséquence observée est spécifique de l’effet
    de serre.Ce qui n’est pas le cas. Voici ce qu’a écrit Robert William Wood : “Il en résulte qu’il est
    nécéssaire d’étre précautionneux quant au piégeage du rayonnement infrarouge en concluant
    que la température de la terre est affectée par l’atmosphére.Les rayons solaires traversants
    l’atmosphére,réchauffent le sol qui a son tour réchauffe l’atmosphére par convection”

    • Bonjour, une conséquence mesurable de la théorie de l’effet de serre de Manabé serait le « hot spot » vers 10 km d’altitude sous les tropiques. Mais la température à cette altitude n’a pas varié ni sous les tropiques, ni ailleurs, depuis les quatre décennies depuis lesquelles elle a été mesurée. La présence de ce « hot spot » confirmerait la théorie de l’effet de serre par l’observation. Son absence l’infirme. Amicalement Dominique

    • L’analyse spectrale infra rouge au sol venant de l’espace dans différentes conditions par exemple nuit clair devrait amener une confirmation scientifique de l’impact du CO2 … et de sa contribution thermique . Cet aspect est au moins abordé par un fabricant d’analyseur IR . Je suis intéressé par approfondir ce sujet et preneur de toutes analyses ou résultats.

      Par ailleurs si le réchauffement du climat est une catastrophe ( ce qui reste à prouver) … alors pourquoi ne pas mettre en œuvre des technologies pour la refroidir. Le champ du possible est assez vaste , réflexion large bande dans zone désertiques, réémission d’énergie dans la fenêtre de transparence IR …. , transferts caloriques en profondeur …

  7. J’ai hâte d’ètre en 2050….histoire de voir comment le GIEC trouvera des explications à la NON-limitation de la capacité d’adaptation de l’homme face à la Nature. 😏

    Selon le GIEC, il arrivera un moment où nous ne pourrons plus faire face (!!!???), un peu comme si l’Homme devait à un certain moment déposer les armes et signer un armistice avec Dame Nature…mais c’est sans connaître l’histoire de l’humanité…depuis Homo habilis , nous n’avons cessé de combattre et domestiquer la Nature depuis plus d’un million d’années.
    L’Homme s’adapte et s’adaptera et c’est ce que le GIEC refuse ob-sti-né-ment et fu-ri-eu-se-ment d’admettre.

    Rien d’anormal, car le GIEC est dans l’exacte lignée de la vision étroite et bornée de Dennis Meadows en 1972 lequel prophétisait un effondrement des ressources naturelles entrainant ipso facto une baisse dramatique de la population humaine à partir de 2030…selon Meadows, l’homme courait à sa propre perte et ne pourrait jamais jamais jamais y échapper…l’Histoire lui a donné tort…il en sera de mème pour le GIEC

    Vivement 2050 😃

    • On se demande bien comment l’homme a fait pour traverser plusieurs glaciations, dont la dernière UI fut très rigoureuse que les autres, et plusieurs interglaciaires, dont l’Eémien, nettement plus chaud que l’actuel.
      L’homo sapiens serait-il donc devenu à ce point dégénéré et fragile au point de ne pouvoir supporter un ou deux degrés de plus de température globale moyenne ?

    • @Le rescator : nous ne sommes pas encore en 2030 que je sache. Quant à prédire un effondrement de nos sociétés (car c’est de cela dont il s’agit – ni plus ni moins) je pense que croire en la toute puissance de la science qui résoudrait toutes les problématiques, c’est faire fi de notre situation énergétique.
      J’entends les récriminations de mes ainés (je pense qu’il y a une grande majorité de sexa-septua et octo génaires par ici) qui estiment que si les choses ne tournent pas aussi rond qu’au siècle dernier, c’est la faute à la paresse de la nouvelle génération, au retour au paganisme ou que sais-je encore. Malheureusement c’est bien plus prosaïque. Les ressources s’amenuisent – il suffit d’écouter Mohammed Ben Zayed, le président des EAU parler de la proche fin des ressources pétrolières, je doute qu’on puisse le taxer d’hurluberlu écolo, et nous sommes de plus en plus nombreux à nous les disputer.
      Oser comparer la résilience des sociétés préhistoriques avec la notre, colosse aux pieds d’argile, qu’un souffle fera s’effondrer, je trouve que cela dénote un manque de clairvoyance incroyable. L’Homme ne disparaitra certainement pas, et ce n’est pas ce que dit le GIEC qui n’est pas millénariste, mais notre machinerie économique sociale politique qui demande une précision d’horloger, ne résistera pas telle qu’elle est.

      • La fin des ressources pétrolières, ça fait 50 ans que j’entends ça.
        Et pof tout à coup on découvre de nouveaux gisements. Magiiiie!
        Tout comme la disparition de Venise, ou d’autres îles comme Tuvalu.

        Quand bien même le GIEC aurait raison, on a bien vu qu’arrêter nos activités pendant 2 ans pendant le COVID n’a rien changé quant à l’augmentation du CO2.

        Et je ne vais pas faire du vélo et bouffer des insectes pendant que les dirigeants se baladent en jet, bouffent du homard et se payent des montres à 80000 balles!

        En fait, c’est pas la fin de la civilisation qui arrive, c’est l’arrivée des dystopies de plein de films et de bouquins, vous savez, les grands dans les cités de cristal dans le ciel et les gueux barbus et tatoués qui survivent (ou essaient de survivre) dans les bas-fonds en faisant de menu larcins en évitant de se faire poutrer par les milices.

      • Les ressources s’amenuisent.
        Non, le nombre d’atomes sur Terre reste le même, mais il y a des individus qui refusent de chercher de nouveaux procédés pour suivre l’évolution et voudraient retrouver les gisements á un dollars d’arabie Saoudite.
        Alors, je vais vous aider: Les ressources s’amenuisent et elles ont même disparues. Vous ne toruverez á ma connaissance nulle part dans le monde aujourd’hui, un gisemement metaliques permettant son exploiation avec les techniques greques et romaines (Ils ramassaient les pépites d’or dans le Pactole, aujourd’hui nous exploitons à un gramme par tonne)
        Donc, les ressources étant épuissés, nous sommes tous morts. Je vous invite à en tirer les conclusions logiques.
        Le probléme tient dans le fait que les concentrations à traiter sont toujours plus faibles, ce qui implique de trouver de nouveau procédés,
        Mais cela , les écologistes ne veulent pas en entendre parler et ils vont finir par enfermer l’humanité dans une impasse.

  8. Cet article et la grande majorité de ces commentaires sont simplement navrants et d’un abyssale vacuité.
    Continuez à fermer les yeux et à vous convaincre que tout va bien…

    J’ai surtout l’impression que vos autres climato-“réalistes” êtes des fragiles de première catégorie qui cherchent partout des arguments et des exemples foireux pour ne surtout pas changer vos modes de vie, vous remettre en question et surtout éviter de vous dire que le système dont nous profitons tous n’est peut être pas si vertueux que ça…
    Le paléoclimat par ci, les cycles solaires, les lobby des énergies vertes part là….
    “Regardez il a neigé en Californie !”
    “Haha ce matin il a quand même fait – 5°C dans les Yvelines !”

    Vous allez bientôt nous expliquer que la fonte de la biodiversité est également parfaitement naturelle et que l’humanité n’a rien à voir avec le rythme d’extinction galopant qui frappe de plein fouet la faune et la flore sauvage de notre planète.
    Je vous offre déjà des termes pour nous diviser : les “Extinctionnistes” et les “Extincto-réalistes”
    Et laissez moi vous donner des arguments dans votre sens, comme ça ce sera fait :
    “C’est la SIXIEME extinction de masse et l’humanité n’était pas présente lors des 5 dernières, c’est bien la preuve que nous ne sommes pas responsable de celle-ci !”
    “Oh et puis au final, si il n’y a pour ainsi dire plus d’espèces sauvages sur Terre, qu’est ce que ça change pour moi ?”
    Alors, ça vous semble stupide comme rhétorique ?
    Si c’est le cas, bravo ! Vous n’êtes pas complètement perdu !

    Maintenant, dites vous que c’est exactement ce que quiconque ayant un minimum de connaissance scientifique sur le climat pense de vous et vos discours de “Climato-réalistes” à deux balles.

    Tartuffes.

    • @Nestor
      Bon nombre de climato-réalistes sont des scientifiques reconnus dans leur domaine. J’espère que ce n’est pas votre cas : vous mélangez tous les sujets, toutes les questions, pour satisfaire un raisonnement binaire ; les gentils, les méchants, les intelligents et les idiots, le bien et le mal. Je suis désolé d’être aussi direct voire impoli, mais c’est d’une bêtise, mais d’une bêtise…

      Nous pouvons reconnaître les impacts négatifs de l’homme sur la nature, voire même ne pas être contre une transition écologique et tenter de remédier aux destructions causées par l’homme. C’est mon cas. Cela n’implique pas de gober une rhétorique absurde sur une catastrophe liée aux variations de température, ni de penser que c’est par la décroissance que les problemes seront résolus. L’écologie ce n’est pas le climat, le climat ce n’est pas une seule variable mesurant la température moyenne globale. L’écologie ce n’est pas le marxisme.

      Quelques points précis, plutôt que de tout mélanger pour verser dans l’émotionnel ou le ad hominem :

      – La température moyenne sur terre a varié de 1,5 degrés en 150 ans. Si cela est issu majoritairement des activités humaines, disons 75%, sachant que l’on sort d’un petit age glaciaire et que la variabilité naturelle est donc positive, cela implique qu’elle fut de 0.3 degrés en 150 ans ? Une parfaite stabilité ? La probabilité d’un tel phénomène est nulle. Le climat dépend des océans, c’est un système de nature chaotique.

      – Il n’y a PAS d’augmentation notable des catastrophes naturelles ces cinquante dernières années. Les données sont relativement précises. Entre autres, si le nombre de pays observants est passé de 80 à 130 depuis 1970 il convient de normaliser les chiffres des désastres reportés (surtout quand il s’agit de la moitié de l’Afrique). Le rapport de l’ONU est assez comique car les chiffres qu’ils montrent contredisent de façon évidente le texte (lire : “Statistics for dummies”, ISBN ‎ 978-1119293521).

      Face à ces arguments aussi implacables que simples, tout bon militant politique vous dira “mais des milliers de travaux de climatologues le prouvent, publiez donc !”. Publier une preuve que dieu n’existe pas ? Quelle idée !
      Hé bien non, aucun article de climatologie, pas un seul, n’a démontré que dieu existe. Aucun article ne démontre les hypothèses fondatrices des modèles climatiques. Vous pensez bien que, s’il existait, l’argument politique (et non scientifique) du consensus serait mis à la poubelle. Un modèle n’a pas vocation à démontrer les hypothèses de causalité sur lesquelles il est construit. Un modèle est utile pour en prédire l’ampleur future, sous réserve que les hypothèses soient justes.

      La nuance est importante car :
      – l’opinion politique de climatologues, majoritairement à la gauche de la gauche, n’a pas plus de valeur que l’opinion politique de n’importe qui d’autre. Les sciences expérimentales ne consistent pas a fouiller dans les données pour exhiber des “signes” allant dans le sens d’une croyance politique, en forçant le trait et en ignorant tous les autres signes.

      – des milliards d’euros ont été dépensés pour une transition brutale de la production énergétique (par exemple : chiffres de l’UE : plus de 600 milliards entre 2009 et 2019 pour l’éolien et le solaire) pour un résultat nul (par exemple : chiffres de l’UE : augmentation de 3% de la couverture électrique de l’éolien et du solaire en Europe entre 2009 et 2019). Autant de milliards non dépensés pour des causes humanitaires, pour la médecine, l’éducation ; par pure idéologie. Permettez-moi de penser que c’est un scandale.

      – les pays en voie de développement ont besoin d’un accès à une énergie bon marché et abondante pour éradiquer la misère et augmenter le niveau de vie de leur population. Le discours colonial du GIEC ou de l’ONU est “surtout ne faites pas comme nous !”. En contrepartie, on leur promet des enveloppes financières qui ne résoudront rien structurellement. La politique Françafrique des années 70 ou 80 mais à plus grande échelle en somme. Tout aussi scandaleux.

      Encore une fois, cela ne signifie pas qu’il ne faut pas transformer la société. La pollution, l’environnement, sont des sujets importants, tout comme le risque de dépendre de la production pétrolière du moyen orient ou du gaz naturel russe.

      Néanmoins, ces politiques doivent être menées de façon rationnelle, prenant en compte les conséquences humanitaires, sociales, donc économiques. Pas en racontant que de terribles catastrophes naturelles vont anéantir la planète et que la seule solution est de revenir aux bons vieux kolkhozes de l’URSS, à un taux de mortalité de 15% des enfants de moins de dix ans et une espérance de vie réduite de deux décennies, dans un “nouveau monde” ou le progrès du “monde d’avant” aurait été interdit au nom de dame nature… tout cela pendant que la Chine et d’autres pays auront, eux, continuent à augmenter leur niveau de vie.

      Je suis par exemple — c’est un avis politique — moi même favorable à une limitation de l’expansion des zones urbaines. Le pire acte anti-écologique que l’on puisse faire individuellement est de se construire une maison avec toilettes sèches dans une campagne encore inhabitée. Il faut cent fois mieux construire un immeuble de 4 ou 5 étages en ville et loger 10 fois plus de personnes à surface égale, plutôt que de rogner 500 m2 d’écosystème naturel pour 4 personnes. C’est ballot, mais dans le second cas il faut de la technologie, des entreprises, un système d’assainissement. Il faut “le monde d’avant”.
      On pourrait aussi évoquer le fait qu’en France les zones ou la biodiversité est la plus riche sont (hormis en haute montagne) les zones de pâturage. Ballot pour les végan.

      Des exemples comme ceux-ci, vous en avez des dizaines. Le radicalisme sera plus destructeur pour la planète que le bon sens, l’analyse, les faits.

      • Alors autant mon commentaire initial était effectivement… On va dire provocateur ?
        (Principalement parce que bon, prendre le temps de démontrer point par point un article mal écrit, ben ça prends du temps et j’avais autre chose à faire)
        Autant votre réponse (ça va, y’a pire comme insulte que votre pique du début !) mérite une réponse à peu près construite.

        Enfin ça risque d’être décevant pour vous quand même, je ne vais pas reprendre vos exemples point par point parce qu’ils sont ce qu’ils sont : des exemples.

        Mais plus généralement, c’est bien de ne pas vouloir verser dans l’émotionnel ou l’ad hominem, mais ça perd un peu de son poids quand vous écrivez “l’écologie n’est pas le marxisme”
        Alors, euh… oui ? Sans blague.
        “La géologie n’est pas le capitalisme”, non plus.

        Alors j’avoue qu’on s’éloigne de l’article, mais pas tant que ça : le rapport de synthèse du GIEC (pour les décideurs) est ce qu’il est : une synthèse de l’état des connaissances sur le dérèglement climatique en cours.
        Il y a bien des pistes sur les mesures à mettre en place pour ralentir et stabiliser ces dérèglements c’est vrai, mais ce n’est pas un programme politique.
        Hurler au marxisme parce que oui, il faudrait peut être qu’on arrête de tout brûler en espérant que les générations futures paient la note, c’est à peu près aussi contre-productif que de taxer de radicalisé la première personne venue qui milite pour un changement de nos modes de production et de consommation.

        Et je ne crois pas qu’à aucun moment du rapport de synthèse il y a la notion qu’il va falloir instaurer une nouvelle ère soviétique sur la planète entière et qu’il va nous falloir retourner au temps des cavernes…

        Bref je crois bien qu’on ne s’entendra pas.
        Mais si vous voulez vraiment de l’analyse et des faits, (le ‘bon sens” est une planche sacrément savonneuse), commencez justement à les étudier, les faits.
        Parce que si on en croit votre dernière remarque sur les espaces où la biodiversité est la plus riche en France, vous êtes un peu à côté de la plaque… Les zones humides, forêts méditerranéennes, forêts en libre évolution et les prairies de fauche (lorsque la fauche est tardive hein) sont bien plus riches que les pâturages.
        Enfin, je crois qu’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas au sujet de ceux qui acceptent les dérèglements climatiques comme une réalité scientifique : nous ne voulons vraiment, vraiment, vraiment pas avoir raison… Genre vraiment pas.
        Personnellement, j’aimerais bien que les 14 000 articles scientifiques pris en compte par ce dernier rapport de synthèse soient tous faux, incorrects et biaisés. Vraiment, hein.
        Mais j’ai fait le boulot et je ne me suis pas arrêté au premier article qui disait (en somme hein, et pardonnez ma grossièreté) : “Nan mais c’est bon, c’est pas nous qui avons pété, faites comme si de rien”.

        De mon point de vue, le “Climato-réalisme” est un joli mensonge tout chaud (oups) et bien confortable inventé par des gens qui on peur. Et ça peux se comprendre.

        Je suis un peu parti n’importe où j’ai l’impression.
        Mais bon pour être honnête, vous aussi.

        • “prendre le temps de démontrer point par point un article mal écrit, ben ça prends du temps” Ah oui vous en êtes sûr ? “et j’avais autre chose à faire” comme pondre par exemple un texte de 531 mots pour ne pas dire grand chose d’intéressant ? (j’ai fait un copié-collé sur word, je vous rassure tout de suite)

          “De mon point de vue, le “Climato-réalisme” est un joli mensonge tout chaud (oups) et bien confortable inventé par des gens qui on peur”. Merci pour cette brillant analyse psychologique, mais pourriez-vous je vous prie préciser de quoi les hérétiques que nous sommes avons-nous au juste peur ?

          Ah et si vous pouviez dans votre réponse éviter les jeux de mots de pourris et les blagues à deux balles, je vous en saurais gré (ce n’est pas donné à tout le monde de savoir manier l’humour).

          • Oh je suis vraiment méchant, je le reconnais. Mais bon d’après ce que j’ai cru comprendre vous ne semblez pas être du genre trop susceptible, n’est-ce pas ?

          • (Je n’arrive pas à répondre à votre dernier message)

            Non effectivement, je ne suis pas plus susceptible que ça, vous pouvez y aller !
            X)

            531 mots !
            J’ai effectivement passé beaucoup trop de temps là dessus !!!

        • @Nestor

          Peur de quoi ? L’histoire nous a montré ce que donnent les théories qui font passer la rationalité et, accessoirement, l’humain au second plan. Ce n’est pas de la peur, c’est du réalisme. Vous voyez, le mot est bien trouvé.

          Votre réponse est politique. Que vous en ayez conscience ou non, elle sort du cadre scientifique, hormis peut-être le point sur la biodiversité. Mais je pense que ce point n’est qu’un exemple. La priorité de pinailler sur ce sujet est donc secondaire — bien que la variété d’insectes et les oiseaux qui dépendent directement de ces zones soit plus riche que dans des mono-cultures ou la plupart des forets, hormis les alpages comme je le soulignais, mais passons –. Admettons que vous ayez le dernier mot.

          Pour le reste, c’est à dire l’essentiel, si vous aviez vraiment lu quelques uns des 14000 articles qui selon vous interdisent toute discussion, vous vous seriez rendu compte que l’immense majorité des climatologues sont des gens qui font des modèles. Ce ne sont pas des physiciens de l’atmosphère.

          D’autre part, l’IPCC est un organisme politique, créé à des fins politiques et non pas par des scientifiques. Il ne s’en cache pas, c’est clairement énoncé dans ses statuts. L’IPCC n’est pas une émanation spontanée issue du monde scientifique. La traduction “GIEC” est volontairement trompeuse. En français, la traduction devrait être “Panel International sur le Changement Climatique”.

          La climatologie est une discipline qui est née au même moment que l’IPCC, qui vise a étudier l’impact humain sur le climat : non pas à prouver cet impact, car l’objet physique est bien trop complexe (c’est totalement hors de portée) mais à valuer cet impact supposé, à chercher dans des données des signes, des corrélations, qui confortent cette hypothèse, ou encore à prédire le climat futur ou d’autres phénomènes sous réserve que l’hypothèse soit vraie. C’est là toute la subtilité.

          Or, la science doit être neutre pour fonctionner. L’épistémologie nous l’a appris au fil des siècles. A partir du moment où on cherche “dans un sens”, avec une anticipation sur l’objectif à atteindre, pire, l’illusion d’avoir une mission politique critique pour le monde de demain, surtout en sciences expérimentales, on sort du cadre des sciences dures. C’est de la politique, possiblement des sciences politiques et encore.

          Ce qui jette le discrédit sur la communauté des climatologues est précisément l’existence de l’IPCC. Son influence sur les états et donc sur le financement des travaux scientifiques est indiscutable.

          Il faut montrer patte blanche pour avoir une chance d’être financé, il vous suffit de consulter les appels à projets Européens pour vous en convaincre. Vous les trouverez par une simple requête sur Google. Ce fonctionnement circulaire met à mal le fameux argument des “14000 chercheurs”, qui de toute façon n’a que peu pertinence : Pourquoi x auteurs alors qu’un fait suffirait ? Cette citation provient d’Einstein, attaqué par un consensus de physiciens (dont deux prix Nobel) sur la théorie de la relativité. Si ce fait existait, on ne parlerait plus de consensus et on ne brandirait plus le nombre de papiers validés par le GIEC.

          Vous écrivez : je crois bien qu’on ne s’entendra pas. En effet.
          Pourtant, pendant des années j’ai cru à la catastrophe climatique, jusqu’ à que j’étudie moi même en détail le sujet : non pas en lisant Le Monde ou Futura Sciences, mais en prenant le temps de vérifier, vraiment, point par point, jusqu’à avoir une vue globale claire. Mon métier me le permet, je sais ce qu’est un modèle et je peux lire entre les lignes, ou plutôt entre les chiffres.

          Ma sensibilité naturelle pour les aspects “sociaux” m’a beaucoup aidé aussi, car de toute évidence le sujet du climat est un formidable argument pour ignorer l’individu, son bien être, ou encore le priver de liberté. Le nazisme ou le communisme avaient besoin d’une cause supérieure à l’humain, tout comme les religions radicales. La rhétorique sur le climat n’échappe pas à la règle. Il faut “sauver la planète”, rendez vous compte…

        • “Qui ont peur”? Mais qui a peur justement? Qui fait peur aux populations en criant au loup depuis 50 ans? Qui alimente la peur, avec la guerre, le Covid, le réchauffement climatique? A qui profite le crime en fait? Ah zut mince sapristi, c’est une question de complotiste, je suis démasqué…

          Comme vous dites, ” une synthèse de l’état des connaissances sur le dérèglement climatique en cours.”. L'”état des connaissances” et on sait encore peu de choses sur le climat. Déjà parler d’un seul climat sur l’ensemble de la planète est complètement absurde. Il y a différents climats.

          Donc on dépense des milliards pour un truc dont on ne sait pas grand chose, et qu’on ne sait pas si ce qu’on fait va le résoudre ou l’aggraver. Tu ne sais rien John Snow. On ne sait rien, mais on fait et on met le paquet.

          Bravo pour avoir lu les 14000 articles scientifiques, mais allaient-ils tous dans le même sens? Avez-vous lu des articles contradictoires?

          Climato-réalistes c’est une étiquette pour ranger des gens dans des cases, parce que la binarité c’est facile, et c’est manichéen, et c’est pratique pour manipuler les gens. Les gentils et les méchants, ceux qui savent et les mécréants, les bons contre les hérétiques. Si vous voulez rentrer dans leur petit jeu libre à vous. Moi j’aime à avoir des interlocuteurs différents qui apportent chacun leur point de vue argumenté, c’est toujours instructif et ça permet de se remettre en cause. C’est ça la science, la vraie.

        • @Nestor , je te cite “le “Climato-réalisme” est un joli mensonge tout chaud et bien confortable inventé par des gens qui ont peur”.
          C’est tout l’inverse, mon bon ami 😔.
          C’est la doctrine “écolo-collapso-réchauffiste” qui crée parmi ses adeptes une peur!
          1) d’une part, une peur angoissante chez les victimes crédules de cette doctrine qui craignent que le ciel leur tombe sur la tète
          2) d’autre part, une peur calculatrice chez les gourous, les prophètes et autres chefs de cette doctrine qui craignent par-dessus tout que le ciel NE leur tombe PAS sur la tète (ben oui, quelles explications à fournir en 2030 lorsque aucun cataclysme tant et tant décrié n’aura eu lieu???)

          En tant que climato-réaliste, je suis très serein sur notre avenir et j’estime que la période météorologiquement parlant que nous traversons actuellement (notamment depuis 5 ans) est une véritable aubaine!!! finis les étés pourris en Normandie ou Bretagne!

          Alors quoi??? oh oui, oh oui, pourvu que ça dure ainsi

    • “Cet article et la grande majorité de ces commentaires sont simplement navrants et d’un abyssale vacuité.
      Continuez à fermer les yeux et à vous convaincre que tout va bien”.

      Votre propos est totalement hors sujet Nestor. Comme l’a justement dit @ohmdeboil “les politiques énergétiques que cherchent à imposer les écologistes sont absurdes, coûteuses, et inefficaces”, il y a donc urgence à arrêter cette gabegie.

      En vous lisant j’ai moi l’impression que pour vous le fait de critiquer le GIEC signifie nécessairement de n’en avoir rien à carrer de la Nature ou des problématiques environnementales. Or cela n’a absolument rien d’antinomique, bien au contraire j’ai même envie de dire. Car qui se soucie véritablement d’écologie ne peut que déplorer l’ineptie des mesures et des préconisations proposées par le GIEC pour tenter de résoudre la crise énergétique et aller vers une économie plus respectueuse de l’environnement.

      PS : Ah et histoire de vous coucher moins bête ce soir, sachez qu’il n’a pas simplement fait que neiger en Californie, tâchez de vous informer un minimum avant d’essayer de tourner les gens en ridicule, cela vous évitera de passer pour un crétin arrogant la prochaine fois. https://fr.eseuro.com/local/104059.html

    • Cher Nestor,
      Dans ce cas, si vous voulez changer de mode de vie, que faites-vous sur internet, ce gros pollueur qui est en passe de devenir le premier “pays” sale de la Terre ? On est tous dans le même bateau, on en profite tous…
      Le vrai écolo, c’est Robinson Crusoé, mais je doute que vous teniez plus d’une semaine sur son île !
      La nature se débrouille seule depuis sa création ; un ouragan qui fauchait une côté il y a 500 ans tuait une minorité d’autochtones, aujourd’hui une multitude. Il suffit de faire travailler la logique…
      Calmez-vous. Insulter autrui n’est pas constructif.
      Bonne journée…

  9. @Nestor
    Vous avez raison sur un point concernant la biodiversité. Elle est effectivement menacée. Tout d’abord, et avant tout,
    par la réthorique employée par les écologistes. Réduire à de la “biodiversité” les créatures qui partagent cette planète avec nous, les Humains, est proprement méprisant. Réduire la Nature à de “l’environnement” est tout aussi condescendant.
    Les écologistes n’aiment pas et ne défendent pas la planète, ils haïssent et combattent l’Humanité.

    Vous n’avez aucun droit de juger nos “modes de vie” et de nous dicter ce que nous avons à faire, ou pas.
    Vous arroger ce droit relève du fachisme.
    Les politiques énergétiques que cherchent à imposer les écologistes sont absurdes, coûteuses, et inefficaces. Elles ne feront que provoquer davantage de misère et de conflits. Et les gens dans la misère se soucient comme d’une guigne de la Nature, bien trop préoccupés à survivre.

    D’après vos propos, vous semblez être un bobo citadin nourri au soja bio, qui roule à vélo et qui se croit autorisé à donner des leçons écolo-moralistes à la Terre entière. Ce monde n’est certes pas parfait, mais la plupart des gens font de leur mieux pour le rendre meilleur. Et la majorité d’entre eux émettent sûrement beaucoup moins de CO2 que vous.

    Alors rendez-leur service: laissez-les en paix, avec votre moraline verdâtre… à deux balles.

    • Tiens, je crois avoir touché une corde sensible…
      (C’était un peu le but, vous me direz)

      Les écologistes combattent et haïssent l’Humanité ??
      Je savais pas que c’était une rhétorique qui existait…
      Euh ça va dans la vie vous à part ça ?

      Sinon :
      “Vous n’avez aucun droit de juger nos “modes de vie” et de nous dicter ce que nous avons à faire, ou pas.”
      Et dans le même souffle :
      “vous semblez être un bobo citadin nourri au soja bio, qui roule à vélo et qui se croit autorisé à donner des leçons écolo-moralistes à la Terre entière.”
      (Alors c’est faux sur toute la ligne, et en plus j’ai horreur du vélo, ça fait mal aux c*****es)

      C’est vraiment de l’or en barre ce site X)

  10. @Nestor
    Gardez-vous bien, surtout, de répondre sur le fond.
    Vous n’avez aucun argument sérieux, mis à part l’invective et la raillerie.
    Ce qui n’est pas sans rappeler le comportement de certains élus…

    Cet échange est vraiment sans intérêt et s’arrêtera là.

    • @ohmdeboi
      Il me semble que la raillerie et la vanité sont le trait commun des quelques commentateurs de ce site persuadés que le climat “se dérègle”. Parler du fond ? mais comment ? Rien que l’idée d’un climat qui se dérègle suppose que ce climat possède un état stable, caractéristique somme toute difficile pour un objet naturellement chaotique.

  11. A propos de Giec (voir à la fin).
    Voici une petite liste de citations émanant d’individus disposant de chaires universitaires ou de responsabilités, liste récupérée ailleurs sur un site sans doute mal intentionné donc non cité.
    A méditer.

    « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas l’écroulement des civilisations industrielles ? Notre responsabilité n’est-t-elle pas d’agir pour y arriver ? » (Maurice Strong)
    Maurice Strong, mort en 2015, était directeur exécutif fondateur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).  Achim Steiner, secrétaire général adjoint de l’ONU et directeur exécutif du PNUE, a publié la déclaration suivante : “Aujourd’hui, le monde pleure l’un de ses grands hommes. Maurice Strong était un visionnaire et un pionnier du développement durable mondial. 

    « Si nous n’annonçons pas de désastres, personne ne nous écoutera. » (Sir John Houghton, premier président du GIEC)

    « La durabilité globale demande une recherche délibérée de la pauvreté, une réduction de notre consommation des ressources et le maintien d’un niveau élevé de mortalité. » (Maurice Strong)
    Voir plus haut.

    « Nous avons besoin du support de la population. Nous devons capturer l’imagination du public. Pour cela, nous devons présenter des scénarios effrayants, faire des déclarations dramatiques et simplistes et ne pas laisser le doute s’installer. Chacun de nous doit décider quel est le juste milieu entre être efficace et être honnête. J’espère que ce sera les deux. » (Stephen Schneider)
    Stephen Schneider, mort en 2010, était un spécialiste de biologie environnementale et de changement global, professeur à l’université Stanford, co-directeur du Centre pour l’environnement et la politique de la science de l’Institut Freeman Spogli pour les études internationales.

    « Il n’est pas important que ce soit vrai ; la seule chose qui compte est que les gens croient que c’est vrai. » (Paul Watson, cofondateur de Greenpeace)

    « Nous devons nous appuyer sur la question du réchauffement global. Même si cette théorie est fausse, nous ferions le bon choix pour l’économie et pour les politiques de l’environnement. » (Timothy Wirth, ancien sénateur démocrate des États-Unis).

    « Peu importe si la science du réchauffement global est de la fantaisie. Le changement climatique nous fournit la plus grande opportunité d’apporter la justice et l’égalité dans le monde. » (Christine Stewart, ministre canadien de l’Environnement)

    « La seule façon d’amener notre société à un changement radical est d’effrayer les gens avec la possibilité d’une catastrophe. » (Daniel Botkin, biologiste, Université de Califormie San Barbara)

    « Nous demandons un principe de réorganisation centralisée – à accepter sur base volontaire. Des changements mineurs de politiques, des améliorations modérées des lois et des règlements, de la rhétorique proposée au lieu de vraies réformes – toutes ces mesures ne seraient que des formes d’apaisement conçues pour satisfaire le désir du public de croire que des sacrifices, des luttes et des retournements drastiques de la société ne seront pas nécessaires. » (Al Gore, « La Terre dans la balance »)
    Faut en baver, les gars !

    « Les modes de vie et la soif de consommation de la classe moyenne aisée – d’énormes rations de viande, des énergies fossiles dilapidées, de l’électroménager superflu, du conditionnement d’air, et des résidences en banlieue – ne sont pas soutenables. » (Maurice Strong au sommet de la Terre à Rio, 1992)
    Re-voir plus haut.

    « Toutes les formes de technologies compliquées sont des attaques contre la dignité humaine. Il serait désastreux pour nous de découvrir une source d’énergie, propre, peu chère et abondante à cause de ce que nous pourrions en faire. » (Amory Lovins, écologiste américain, lauréat du prix Nobel alternatif en 1983, et à l’origine du concept de négaWatt)

    « Un succès de la mise au point économique de l’énergie de fusion serait la pire chose qui puisse arriver à la planète. » (Jeremy Rifkin, essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique. Si !)

    « Donner à notre société une énergie peu coûteuse, propre et abondante, serait l’équivalent de donner une mitrailleuse à un enfant demeuré. » (Paul Ehrlich, biologiste, démographe et universitaire américain, connu pour ses engagements néomalthusianistes )

    « Mes trois buts principaux seraient de réduire la population à environ 100 millions d’humains, de détruire toute infrastructure industrielle et de voir la vie sauvage, avec son plein contingent d’espèces, revenir dans le monde. » (Dave Foreman, cofondateur de « Earth First »)

    « La grande menace sur la planète est sa population : Il y a trop de gens, réussissant trop bien et consommant trop de pétrole. » (Sir James Lovelock, interviewé par la BBC, inventeur de l’hypothèse ”Gaia”)

    « Une population limitée de 250 à 300 millions, c’est-à-dire, un déclin de 95%, serait idéal. » (Ted Turner, fondateur de CNN)
    Q: a-t-il pensé à la chute d’audience ?

    « Je crains que l’éradication de la variole ait été une erreur. Elle jouait un rôle important dans la régulation de notre écosystème. » (John Davis)

    « L’extinction de l’espèce humaine n’est pas seulement inévitable mais c’est un bien en soi. » (Christopher Manes, ancient activiste du Earth First! movement)

    « Avoir des enfants devrait être punissable comme un crime contre la société, sauf si les parents détiennent une licence du gouvernement. Tous les parents potentiels devraient être contraints d’utiliser des contraceptifs chimiques, le gouvernement ne distribuant des antidotes qu’aux quelques citoyens choisis pour avoir des enfants. » (David Brower, premier directeur du Sierra Club)
    Ach, Rien que de Pons Aryens !

    On se demande pourquoi ces types ne se sont pas suicidés pour sauver la planète.

    Le Giec soit-disant scientifique nous pourrit la vie économique avec des arguments douteux mais il est clair qu’il a des supporteurs dans la société. Des gens qui ont la haine du genre humain. Et qui gravitent dans la nébuleuse environnementale. Donc le combat va être difficile pour remettre les cervelles à l’endroit. Les arguments scientifiques n’y suffiront pas, d’autant que de nombreux scientifiques sont contaminés (et peer-reviewés, ça c’est pour Anton).
    A noter que le délire concerne surtout le camp occidental (remake de la chute de Rome en prépa ?). Ailleurs, ils s’en foutent. Ils nous remplaceront.

    • Merci pour ce petit florilège de citations Serge, qui prouve bien qu’écologisme rime rarement avec philanthropie.
      Je dois avouer avoir eu un léger coup de chœur pour celle de Paul Ehrlich (l’auteur de la Bombe P) : « Donner à notre société une énergie peu coûteuse, propre et abondante, serait l’équivalent de donner une mitrailleuse à un enfant demeuré. » On sent tout de suite que ce monsieur devait être un fervent démocrate.

    • Tout ça, c’est pour Nestor, qui ne connaissait pas cette “réthorique”.
      Les écologistes sont bien les pires ennemis de l’Humanité.

      Merci à vous, Serge, pour ce remarquable travail de documentation.

      • Bonjour bonjour,

        Bon là j’arrête de rire et de dire des c*nneries, parce que c’est intéressant !

        Ce florilège de citations a été compilé par l’auteur et économiste Walter E. Williams, dans son texte anti-éolien de 2011.
        http://carbon-sense.com/wp-content/uploads/2011/02/why-wind-wont-work.pdf
        Je ne sais pas si c’est lui qui est à l’origine de cette collection de citation ou si il l’a trouvé autre part, toujours est-il que jusqu’à l’ordre des citations est respecté dans le commentaire de @Serge Ferry, donc je pense que cette version traduite en français est directement tirée de cet article de Williams.
        Walter E. Williams était résolument anti-éolien, (et c’est son droit) en tant qu’économiste libertarien, il était entre autre opposé à à peu près toute intervention des États dans l’économie globale. Pour la faire courte et de ce que j’ai compris (je ne suis pas économiste du tout), en gros les libertariens croient dur comme fer à la théorie de la “main invisible du marché”.
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Main_invisible
        Bref, vous vous en doutez, mettre en place des politiques environnementales qui restreindrait le liberté des entrepreneurs dans le domaine de l’énergie, ce serait limite vu comme un hérésie parmi les libertariens.
        Voilà pour le contexte de ce monsieur, résolument opposé à toute régulation du marché (que ce soit pour des considérations environnementales ou autres).
        On peut dire qu’il est quand même légèrement biaisé, quoi.

        Donc déjà, que ce soit ce commentaire de @Serge Ferry ou bien la publication sur RI de @Bardamu (d’ailleurs, ça va les chevilles ?), on peut relever qu’il n’y a pas eu beaucoup de “travail” effectué. le bon vieux Ctrl+C _ Ctrl+V est toujours aussi efficace !
        Ce n’est cependant pas un mal en soi et c’est même précisé en début de ce commentaire !
        (Ce qui n’est pas le cas de l’article sur Réseau International d’ailleurs, pas très réglo)

        Mais pourquoi donc que je raconte tout ça ? Ces citations très sérieuses restent la preuve que les escrolos haïssent l’humanité et veulent voir mourir les enfants, non ?

        Et bien parce que je crois qu’on est dans un cas flagrant de biais de confirmation.
        Bon, j’admets ne pas avoir essayé de retrouver la paternité de TOUTES ces citations, mais pour celles que j’ai trouvé… C’est pas très reluisant.
        Exemple ? Exemple !

        La première :
        « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas l’écroulement des civilisations industrielles ? Notre responsabilité n’est-t-elle pas d’agir pour y arriver ? » (Maurice Strong)
        Cela est effectivement une citation de Maurice Strong. C’est vrai. Mais vous voulez le contexte ? C’était lors d’un interview avec un journaliste canadien, durant laquelle il parlait d’une idée qu’il avait pour une fiction. Une fiction. Au cours de laquelle un groupe de personnes se rend compte que les pays riches ne feront jamais rien pour limiter leur impact sur l’environnement. Cette citation est donc “issue” d’une réflexion d’un personnage fictif de l’idée d’un roman qui n’a même jamais été écrit.
        On est quand même loin d’un complot communiste secret qui veut voir s’effondrer la société occidentale.
        Cela démontre quand même à mon sens une volonté de tordre la réalité pour appuyer ses opinions, quelque chose qui est largement reproché ici aux environnementalistes, je crois.

        Je n’ai pas pu retrouver une grande partie des autres citations, donc je les marquerais juste d’un “? à prouver”.

        Cependant !
        De celles que j’ai checké il y en a quand même qui sont problématiques et que l’on peux effectivement retracer aux personnes citées.
        Mais là encore, contexte : David Brower par exemple, qui a bien dit deux trois trucs pas net au sujet de la surpopulation et de ses idées de solutions pour régler ce problème ne s’intéressait qu’on écosystème et à la société Nord-Américaine. Je n’ai pas pu retrouver de vraie citation où il parlait de castration chimique (dernière citation) mais vu ce que disais le bonhomme, ça m’étonnerai qu’à moitié.
        Contexte : cette citation date probablement des année 1970, je ne dis pas que ça le dédouane D. Brower de ses idées, mais en tout cas ce n’est pas une position récente d’un environnementaliste et il va de toute façon falloir chercher pour prouver que c’est le courant de pensée dominant au sein de “l’écologie politique” actuelle.
        Ce contexte n’est pas précisé.

        Bref, pour quelqu’un qui dénonce (probablement) un certain manichéisme de la science climatique et des environnementalistes, ça pose question quand même.

        Ce genre de bombardement de preuves est à mon sens à la limite de la malhonnêteté parce que justement ça joue sur le biais de confirmation de la plupart des utilisateurs de ce site qui sont par défaut convaincus qu'”écolo” rime avec “ennemi de l’humanité”, ou au moins “à l’encontre de MES valeurs”.
        De fait, je doute que beaucoup de lecteurs de ce site iront vérifier la légitimité de ces citations (et c’est humain).
        Diaboliser le positionnement “environnementaliste” en décrivant ses porte-paroles comme des gens pendables voir carrément démoniaques, c’est facile mais pas très nuancé. (Je suis moi même coupable à des degré divers de cette même facilité avec plusieurs de mes commentaires railleurs sur ce même article. Je ne m’en cache pas, et je pense que ça fait la différence. J’espère que le lecteur se rendra compte que ce n’est pas le cas pour ce commentaire précis).

        La vérité, c’est que justement les positions et propositions des “environnementalistes” cherchent à assurer un avenir à l’humanité. Effectivement la planète ou même la vie sur terre au sens large se remettra relativement “rapidement” des crises du climat et de la biodiversité créés par l’homme depuis la révolution industrielle.
        Notre société en revanche ? Non, tout simplement.
        Une transition entre notre modèle actuel et un autre qui permettrait de s’adapter et d’enrailler ces deux crises majeures est donc, tout aussi simplement, un enjeu primordial pour notre humanité.
        Et c’est en cela que les thèses climato-sceptiques sont dangereuses : elles nient les faits et retardent la mise en place d’actions ambitieuses en faveur de la préservation de notre environnement.

        Enfin, et puisque je suis parti autant y aller “sur le fond”, sur la science (ça s’éloigne du commentaire originel et des citations des écolos satanistes, mais bon tant qu’à faire…).
        Et comme c’est le point qui nous divise autant le dire :

        Oui, nous sommes sûrs que nous sommes les responsables du réchauffement actuel de notre climat. (oui alors j’ai cru voir quelqu’un qui se gaussait du terme “dérèglement” qui est juste utilisé plus globalement, mais si vous préférez, on peut dire “réchauffement”, c’est vrai aussi)
        Pour la faire très (très) courte :
        Tout le monde est d’accord pour dire que le CO2 est un gaz à effet de serre, et que comme son nom l’indique, il permet de retenir une partie des rayonnement du soleil qu’il renvoie sur terre, ce qui la rend habitable pour nous (On la prouvé il y a quand même plus de 150 ans). Tout le monde est d’accord là dessus.
        Tout le monde est également d’accord pour dire que la combustion d’énergie fossile émet du CO2.
        Pas de débat là dessus.
        Tout le monde (mais alors tout le monde) est également d’accord pour dire qu’en 2010, le taux de CO2 dans l’atmosphère était 44% plus élevé qu’en 1850.
        La seule chose sur laquelle “on n’est pas d’accord” c’est quand on dit que “seules les activités humaines et les gaz à effet de serre qu’elles émettent peuvent être responsable de ce phénomène”.
        Après tout, le taux en CO2 dans l’atmosphère varie naturellement dans l’atmosphère et c’est mesurable de manière fiable sur plus de 800 mille ans. Et pas de bol, on serait pile dans une période où le taux en CO2 dans l’atmosphère crève le plafond.
        Bon alors c’est l’augmentation la plus rapide (et de loin) sur toute la période qu’on peut analyser, mais après tout pourquoi pas ?
        Bon ça correspond aussi PILE au moment où on s’est mis à cracher du CO2 à tout va et à couper tous les arbres comme des possédés, mais si vous voulez, c’est une coïncidence !
        Sauf que non.
        En fait, on peut “tracer” le CO2 émis par l’homme (en moyenne moins d’isotope 13 et 14), et on peut mesurer la part de ce CO2 dans l’atmosphère. On sait que c’est ce CO2 qui est “en surplus” pour parler vulgairement.
        Donc en fait ça aussi : ON EST SÛR.
        https://archive.ipcc.ch/

        En gros en 2017, le rapport du GIEC estimait à 97% la probabilité que l’homme et ses activités soit responsable du changement climatique. Je sais pas ce qu’il vous faut de plus honnêtement.

        Une anecdote : j’ai pour le coup personnellement pu voir les effets de la montée des eaux dans le sud du Bangladesh en 2018, et sans rentrer dans les détails, c’était pas joli joli. Il va donc falloir y aller fort pour me convaincre que l’intégralité des rapports scientifiques qui dénoncent les effets du réchauffement sont biaisés et inexacts mais vous êtes les bienvenus pour essayer.
        Promis, j’arrête “l’insolence” puisque ça à l’air de gêner.

        Voilà, je ne sais pas comment terminer.
        Je sais que la plupart des utilisateurs de ce site ne seront pas enclins à lire une réponse construite, ni même à remettre en cause leur conviction. Mais si vous le voulez je pourrais essayer de répondre à vos arguments qui iraient contre le consensus scientifique actuel (je ne promet rien, j’ai une vie quand même).
        Je ne suis pas membre du GIEC ni même climatologue mais j’ai quand même une formation scientifique dans le domaine de la biologie, et pour qui sait chercher, des informations fiables sont toujours à portée de main.

        Excelsior !

        • 1595 mots ! Vous avez tout bonnement triplé par rapport à la dernière fois.
          Je ne sais pas pour ce qui est des autres lecteurs de ce site mais perso j’ai trouvé cela un tantinet trop long et me suis arrêté à la moitié.
          Si la prochaine fois vous pouviez être un plus synthétique sachez je vous en saurais gré.
          Au moins vous semblez avoir arrêter avec les blagues pourries.

          • Je vous remercie, votre commentaire illustre à lui seul le niveau de connaissance et de rigueur des climato-sceptiques.
            ” C’est un peu long, j’ai pas lu ”
            J’aurais pas pu mieux le dire !

          • Mais de rien Nestor ! Heureux d’avoir pu vous rendre service.

            Quand à vous je dirais que votre outrecuidance et vote manque de jugeote est assez caractéristique des partisans de la thèse réchauffiste.
            Je m’étale sans dire grand chose d’intéressant dans mes précédents commentaires et je m’attend à ce que les autres me lisent jusqu’au bout quand je fais des commentaires 3 fois plus long.

            Ah oui et pour votre gouverne lorsque je disais “un tantinet trop long” c’était bien sûr un euphémisme ! Ce n’était pourtant pas bien difficile à comprendre, mais visiblement j’ai quelque peu surestimé vos capacités de compréhension.
            Mea culpa.

            PS : Si je répond à mon propre message c’est que l’option répondre était absente sous le votre.

        • “En gros en 2017, le rapport du GIEC estimait à 97% la probabilité que l’homme et ses activités soit responsable du changement climatique.”

          J’ai déjà fait la remarque suivante il y a un bon moment. Je suppose que vous y répondrez.

          De tout temps, le climat a changé sous des influences naturelles. Pouvez-vous me dire à partir de quel moment celles-ci se sont mises en grève ? Enfin, pas toutes puisqu’il reste quand même 3 % de naturel.

          Les plus fortes hausses de température ont lieu lors des événements El Niño. Merci de m’expliquer l’origine humaine de ce phénomène.

          • Je vous renvoie au paragraphe précédant l’extrait que vous avez noté en ce qui concerne l’origine humaine du changement climatique (?)

            Euh et les 3% c’est en référence aux 97% de certitude que je mentionne ? Parce que si c’est le cas, je pense que vous n’avez pas compris le sens de la phrase. Les conclusions amenaient à une certitude de 97% que le réchauffement observé était d’origine anthropique. Pas que 97% du réchauffement était dû aux activités humaines.
            Je me suis peut être mal exprimé.

            Je ne vois pas trop ce qu’El Nino vient faire là dedans.
            C’est une variation naturelle des courants marins (encore mal connue d’ailleurs) qui affecte de facto le climat mais ce n’est pas un phénomène climatique en lui même ?
            J’admets ne pas comprendre, pourriez vous préciser ?

          • OK, il y aurait donc 97 % de chances que l’homme soit responsable du changement climatique. De tout le changement climatique ?

            Il reste donc 3 % de chances que les causes naturelles ne se soient pas mises en grève.

            Comme vous l’écrivez, El Niño est un phénomène NATUREL qui affecte le climat en provoquant “de fortes pluies, des inondations, de la sécheresse” (O.M.M.) Cela me rassure : toutes ces catastrophes ne sont pas le résultat de l’activité humaine comme la presse se plaît à le seriner.

          • Oui c’est ça, de tout le “changement” ou “réchauffement” climatique.
            C’est même pour cela qu’on parle aussi souvent de “dérèglement” climatique.

            Comme vous faites très bien de le rappeler, le climat mondial est un système complexe qui évolue au fil du temps et des périodes géologiques.
            Le “dérèglement” est en fait la part liée aux activités humaines qui vient s’ajouter à ces changements naturels (mais très lents en l’absence de catastrophe géologique majeure), qui provoquent des changements rapides et extrêmes auxquels les écosystèmes et les espèces qui les habitent n’ont pas le temps de s’adapter (et l’espèce humaine fait partie du lot).

            Je ne pense pas avoir vu quelque part des articles qui affirmeraient que toutes les catastrophes naturelles de ces 150 dernières années soient liées uniquement aux activités humaine, mais je peux me tromper.
            (Il est en revanche factuellement vrai que de nombreuses activités humaines, et pas uniquement l’émission de gaz à effet de serre, peuvent amplifier les impacts de certaines de ces catastrophes. Je pense aux inondations qui peuvent être fortement aggravées si les bassins versants sont trop imperméabilisés, par exemple).

            Nous n’en sommes pas au point d’avoir provoqué le phénomène El Niño, effectivement.

        • @ Nestor
          « Oui, nous sommes sûrs que nous sommes les responsables du réchauffement actuel de notre climat. » affirmez-vous avant de dérouler votre credo, dans lequel vous mêlez des faits incontestables et d’autres qui le sont moins…

          « un gaz à effet de serre…[qui] permet de retenir une partie des rayonnement du soleil qu’il renvoie sur terre,… » Non : CO2 n’agit pas en retenant le rayonnement solaire mais en absorbant une partie de l’infra-rouge émis par la surface, du moins ce que la vapeur d’eau veut bien lui laisser à absorber. Surtout, il contribue au refroidissement de la terre en rayonnant vers l’espace et ce, à très haute altitude. L’idée que CO2 renvoie du rayonnement vers la terre relève de la pataphysique…

          « Après tout, le taux en CO2 dans l’atmosphère varie naturellement dans l’atmosphère ». Certes et pourquoi aurait-il cessé de varier depuis 150 ans ? En fait on a de bonne raisons de penser qu’il a augmenté de quelque 30 % (voyez le cycle du carbone dans WG1 AR5 du GIEC). D’ailleurs l’hypothèse (rarement explicitée) que les émissions naturelles sont immuables est en contradiction avec l’affirmation que la température moyenne a augmenté de 1,2 °C,

          « En fait, on peut “tracer” le CO2 émis par l’homme (en moyenne moins d’isotope 13 et 14) » D’abord oubliez le C14, dont l’excès actuel n’a rien à voir avec la combustion des fossiles. Quant au C13, son taux tendanciel dans l’atmosphère a diminué de 0,025 pm par an depuis 40 ans qu’il est mesuré de manière précise. Si les émissions naturelles sont inchangées, la combustion des fossiles devrait faire baisser de 0,2 pm la teneur en C13, un facteur 8. Il y a donc ‘autre chose’…

          Toutes les pièces ne s’emboîtent donc pas aussi bien que vous semblez le penser.

          R Doisneau

          • Rapidement :

            1. Tout d’abord, il est vrai que le CO2 n’agit pas en retenant directement le rayonnement solaire, mais en absorbant une partie de l’infra-rouge émis par la surface. En même temps quand j’explique les choses trop précisément, on me dit que je parle trop…

            2. Concernant la variation naturelle du CO2 dans l’atmosphère. Depuis le début de l’ère industrielle, le taux de CO2 a augmenté à un rythme sans précédent dans l’histoire géologique de la Terre, en grande partie en raison des activités humaines, comme la combustion des énergies fossiles.
            Cette augmentation rapide du taux de CO2 est liée à l’augmentation de la température moyenne de la planète au cours des dernières décennies.

            3. En ce qui concerne la méthode de “traçage” du CO2 émis par l’homme, le C14 n’est effectivement pas utilisé à cette fin (je ne crois pas l’avoir dit d’ailleurs, mais j’ai peut être mal tourné ma phrase). Cependant, le C13 est utilisé, car il y a une différence isotopique entre le CO2 émis par la combustion des énergies fossiles et celui émis par les sources naturelles (comme la respiration des plantes). Le CO2 émis par la combustion des énergies fossiles a une concentration en C13 plus faible que le CO2 atmosphérique global, ce qui permet de tracer sa contribution relative, tout simplement.
            Et les mesures que vous donnez sont tout à fait cohérentes avec les estimations que la combustion des énergies fossiles aurait réduit la teneur en C13 de 0,2 pm, soit par un facteur 8 ?

            Votre passage final “Il y a donc ‘autre chose’…” laisse entendre qu’il peut y avoir d’autres facteurs qui contribuent à cette diminution de la concentration en C13, c’est vrai… mais cela n’invalide pas le lien entre la combustion des énergies fossiles et l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère.

            Je ne vois donc pas trop ce qui ne s’emboite pas ?

            À vous lire.

  12. Selon les données satellitaires, nous aurions gagné en 40 ans l’équivalent d’un continent de biomasse supplémentaire. Ceci grâce à l’augmentation du CO2, moteur de la croissance végétale, quelle que soit l’origine de ce CO2. Bref, une sacrée pollution. Verdier l’a dit. Viré !
    Quant à l’action du CO2 sur le climat, à mon modeste niveau, j’ai beau avoir refait les courbes de températures de nombreuses stations météo depuis les années 70 à partir des données brutes, je ne vois pas de réchauffement. Désolé, mais je ne vois rien sur les données brutes. En tout cas, il y a une discordance totale entre la platitude de mes courbes et l’augmentation rapide du CO2 (en 50 ans, l’augmentation est proche de celle constatée entre un glaciaire et un interglaciaire…). Donc pas besoin de finasser avec des arguments scientifiques compliqués, Le CO2 n’a aucune action sur le climat. Voyons donc son aspect positif.
    Et que le GIEC politique aille se faire voir. Les scientifiques de renom qui y ont participé autrefois s’en sont sortis car ils ont vite compris qu’ils étaient la caution d’une action politique (voir mon précédent post), comme le fameux conseil scientifique français lors de la crise Covid.

    • @Serge Ferry, merci pour tout le travail que tu effectues ici.
      Sois rassuré, le temps travaille pour nous. 😔
      Plus que 7 ans, ce n’est plus très loin, avant l’an de grâce 2030 (l’équivalent de 1999 de Paco Rabane)….et alors toute la théorie fumeuse, ubuesque et abracadabrantesque de Dennis Meadows, le pape des écolocollapsos, reprise en choeur par ses disciples (Servigne, Cochet, Keller and Co) rejoindra le cimetière des déclarations et citations des prophètes du Malheur (Watson, Strong, Watson, Lovins, Ehrlich and Co)
      Et on attend avec impatience le rapport du GIEC de cette mème année qui devra expliquer le pourquoi du NON- collapse

  13. merci Serge pour ce travail .
    Je pense que le pire des problèmes c’est la fin de l’éducation de nos enfants , de nos adolescents et des adultes via télé, radio , journaux , smartphones etc …..; je suis effondré par le manque de connaissance dans mon cercle familial et amical des problèmes climatiques ( qui n’existent pas) énergétiques ( qui sont imminents) ; la seule chose qui permettra de remettre le monde dans ses bottes sera la crise économique et inflationniste
    Il est grand temps qu’on vire ONU, GIEC, UE, et toutes les organisations qui en vivent
    Responsable syndical ou responsable politique , c’est kif kif ; la seule chose qui les intéressent , c’est de ne rien foutre , être bien payé, se promener beaucoup et être sur le devant de la scène
    Amicalement
    Fritz

  14. En réponse a “Nestor” et aux autres, bien sûr réalistes ou sceptiques!
    1) Malgré de nombreuses années d’études dites supérieures, je suis capable d’analyser les discours des uns, des autres et du GIEC, donc me faire un avis étayé par les arguments pour et contre. Cet avis vaut ce qu’il vaut bien sûr, comme les vôtres naturellement.
    2) Du haut de mon âge, pas lapin de 6 semaines, je ne me fait aucune illusion sur les tenants et les aboutissants de l’existence du GIEC lui-même et des mesures que prennent tous les responsables du monde, j’ai juste un avis sur le traitement des variations climatiques plutôt que sur la variation elle-même

    A partir de là, sans vous faire de peine, je trouve que ceux qui se battent contre le “réchauffement” climatique –je note au passage que les termes ont changés puisqu’on parle beaucoup plus de dérèglement aujourd’hui–, je trouve donc que vous faites preuve d’UN ORGUEIL démesuré et que vous utilisez un véhicule facile, anxiogène pour tenter de pousser vos influences, vos craintes, vos délires parfois et également vos ambitions bien au delà de la réalité : le changement climatique, hormis quelques événements météorologiques conjecturels n’est pas d’origine anthropique et, AU PIRE, seules les conséquences techniques de ces événements nous sont imputables.

    Par exemple, il est normal qu’il pleuve que l’eau mouille, mais lorsque les terres ont été déplacées, que les écoulements naturels ont été canalisés, que les coupes forestières exposent les sols (etc, la liste est longue) il y ait des catastrophes : glissement de terrains, inondations ainsi que sécheresse et incendie, évolution et déséquilibre biologique… et, comme nous sommes plus nombreux, cela touche plus de monde et de biens.

    Toutes les évolutions actuelles ne sont que des évolutions naturelles dont l’homme est aussi impuissant pour les provoquer que pour les enrayer

    Cela veut dire clairement que les polémiques sont des bouffonneries dont les peuples font les frais pour le plus grand plaisir de ceux qui aiment la rhétorique, la confrontation, l’influence la manipulation, l’agitation et au final obtenir, outre le stress, les décisions les plus iniques et les avantages indus des uns contre les autres…. hélas, c’est la vie, c’est la condition humaine.

    Personnellement je regrette que les “réalistes” se laissent embarquer dans ces conditions mais c’est compréhensible, car face a l’incompétence et a l’irresponsabilité de ceux qui devraient être la pour guider les peuples, le minimum est de tenter d’expliquer… et de l’autre coté, ceux qui croient au risque jugé réel de se reprendre et d’évaluer la mesure de l’action de l’homme face a la nature.

    J’ai déjà trop écrit, c’est trop long a lire…
    Bon printemps à tous, il est urgent de soigner les abeilles et autres insectes pour que les oiseaux survivent, etc… la chaine…, c’est beaucoup plus important pour nous tous, et a notre portée.

  15. Tout d’abord merci aux points de vue exprimés par les climat-réalistes, que je trouve simplement de bon sens. Et malheureusement, la pensée rationnelle semble être parfois en régression en occident.

    Je note que le “longer report” de cette fameuse synthèse ne mentionne pas la période Bolling-Allerod. C’est dommage car beaucoup de gens ignorent qu’il y a quelques dizaines de milliers d’années seulement, la température globale a connue des changements bien plus rapides qu’actuellement.

    https://report.ipcc.ch/ar6syr/pdf/IPCC_AR6_SYR_LongerReport.pdf

    • Fred, au niveau global, la déglaciation qui a mené à la période du Bølling-Allerød (avant le “Younger Dryas”) était un réchauffement d’environ 3°C en plus de 5000 ans. Le réchauffement global de presque 1°C sur les 50 dernières années est beaucoup plus rapide que ça. Voir par exemple ici: https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/chapter-2/ccbox-2-1-figure-1/

      Vous comparez une variation locale (au Groenland) avec un changement global, une confusion habilement entretenue par des désinformateurs professionnels.

      • Comme les mesures “globales” n’existent que depuis quelques dizaines d’années (et encore avec des méthodes de mesure différentes), tout le monde peut réfuter les conclusions des paléoclimatologues.

        En fait, chacun se sert des conclusions qui renforcent sa conviction et s’éloigne ainsi de la science.

        EXEMPLE.
        Les analyses des carottes de glace de l’Antarctique ont amené à la conclusion d’une forte corrélation entre taux de CO2 et température. Si j’ai bien suivi, c’est même ces observations qui ont amené Jouzel à changer ses prévisions du climat futur de froid à chaud. Or, il s’agit d’informations locales que l’on a généralisées. De plus, quand les calculs ont montré que les variations de CO2 suivaient de 800 (+/- 200) ans la courbe de température, cela a donné l’occasion de réfuter la théorie “carbocentriste”.
        Pour parvenir à une théorie générale, si je vous suis bien, il faudrait également faire des forages de plusieurs kilomètres dans les glaces situées à l’équateur. C’est bête, il n’y en a pas.
        Plus haut, vous parliez de Leroy-Ladurie. Il faudra aussi l’excuser de n’avoir pris en compte que les dates des vendanges en Europe. Il aurait dû aussi s’intéresser aux dates des vendanges en Californie au XVème siècle.

      • “1°C sur les 50 dernières années” alors que d’après le dernier rapport de votre groupement d’experts préféré le réchauffement global aurait été de 1,09° sur les 150 dernières années ?
        Donc si je vous comprend bien Anton, d’après vous la combustion des énergies fossiles n’aurait donc véritablement contribué au réchauffement climatique qu’à partir des années 70, c’est bien ça ?

        • Ce doit être ça, vu que la température moyenne mondiale a baissé entre 1945 et 1975 malgré la hausse du taux de CO2.
          La seule période valable serait celle des mesures par satellite. Pas de chance, la technique n’était pas encore au point pendant la période de baisse.

          • Effet de base pour la période post-guerre (1945-1970) : Forte compensation de l’effet de CO2 par les aérosols pendant cette période. https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/chapter-2/figure-2-10/

            + 1er effet de date de démarrage : en partant au début des années 1940, on part d’une période d’El Niño très fort.

            + 2e effet de date de démarrage : j’ai déjà expliqué plusieurs fois le problème des mesures de température océanique pendant la deuxième guerre mondiale, qui était une période artificiellement chaude parce que les Britanniques ne faisaient pas de mesures pendant la guerre, alors qu’ils avaient une méthode de mesure qui donnait des températures légèrement inférieures à celles des Américains (voir Chan et Huybers, “Correcting Observational Biases in Sea Surface Temperature Observations Removes Anomalous Warmth during World War II”, Journal of Climate, 2021, https://doi.org/10.1175/JCLI-D-20-0907.1).

            C’est incroyable que les grands spécialistes ici ne l’aient toujours pas compris.

        • Regardez les courbes. Entre 1900 et 1970, il s’est passé très peu, notamment dû à l’influence très forte des aérosols.

          Voir ici : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/chapter-2/figure-2-11/

          et, pour les forçages, ici : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/chapter-2/figure-2-10/

          On y voit très clairement que le forçage radiatif dû au CO2 est devenu réellement dominant seulement à partir de 1970 environ. Avant, les émissions étaient assez faibles et l’effet du CO2 était en assez grande partie compensé par celui des aérosols.

          Après, historiquement, la période 1850-1900 est généralement prise comme référence, une “tradition” si on veut – mais le réel, “sérieux” changement climatique a lieu depuis les années 1970.

          Simple comme bonjour.

          • “le réel, “sérieux” changement climatique a lieu depuis les années 1970”.
            Un réchauffement qui vous l’admettrais (du moins je l’espère) a tout de même connu quelques pauses en cours de route.
            https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2023/01/3-climat-2022-annee-la-plus-chaude.png
            Entre 1981 et 1996, puis entre 1998 et 2013, et enfin sur les 8 dernières années.

            Bizarre tout de même vous ne trouvez que ce réchauffement soi-disant induit par les émissions de CO² d’origine anthropique se fasse par pallier ? Car enfin, je ne crois que durant les périodes que je viens de citer nous ayons stoppé nos activités émettrices de CO² (oui bon à part durant l’année 2020, pandémie obligeait nous disait-on).

            “Regardez les courbes. Entre 1900 et 1970, il s’est passé très peu (de choses), notamment dû à l’influence très forte des aérosols”. Et bien je les ai regardé figurez-vous et j’ai pu constater (en m’aidant de ma règle) qu’entre environ 1910 et 1940 la température a augmenté de près de 0,6°C alors qu’entre 1970 et 2000 (pour prendre une même durée), la température n’a augmenté que de 0,4°C (une hausse inférieur de 33¨% tout de même)

            Et encore je n’ai pas été trop vicelard, j’aurais pu prendre la période allant de ce qui semble être l’année 1918 et l’année 1948 (encore une fois je me suis aidé de ma règle) où ça a carrément grimpé de près d’1°C (mais bon j’ai voulu des dates qui se terminent par zéro histoire d’éviter qu’on me fasse de mauvais procès).

            PS : Je constate que vous quelque peu sélectif vis-à-vis des questions qui vous sont adressées.

          • Sébastien – regardez les moyennes décennales. Moyenne 1900-1909 : environ -0.15°C. Moyenne 1940-1949 : environ +0.25°C. C’est bien plus faible que depuis 1970. Et là, j’ai vraiment pris les décennies extrêmes.

          • Anton,

            Oulala, il faut encore vous rappeler la haute technologie qui préside à la construction des indices de températures. Le doigt mouillé, la foi bien trempée et on y va :

            “Phil, Here are some speculations on correcting SSTs to partly explain the 1940s warming blip. If you look at the attached plot you will see that the land also shows the 1940s blip (as I’m sure you know). So, if we could reduce the ocean blip by, say, 0.15 degC, then this would be significant for the global mean — but we’d still have to explain the land blip. I’ve chosen 0.15 here deliberately. This still leaves an ocean blip, and i think one needs to have some form of ocean blip to explain the land blip (via either some common forcing, or ocean forcing land, or vice versa, or all of these). When you look at other blips, the land blips are 1.5 to 2 times (roughly) the ocean blips — higher sensitivity plus thermal inertia effects. My 0.15 adjustment leaves things consistent with this, so you can see where I am coming from. Removing ENSO does not affect this. It would be good to remove at least part of the 1940s blip, but we are still left with “why the blip”. [Tom Wigley, to Phil Jones and Ben Santer]”

            Etonnant cette mauvaises habitude de faire référence à des constructions bidouillées sans aucun crédit et incohérentes avec absolument toutes les observations climatiques disponibles.

          • “Sébastien – regardez les moyennes décennales”. OK Anton pourquoi pas, je suis prêt à me plier à vos petits caprices, mais à une condition.

            Que vous m’expliquez pourquoi durant la période où vous dîtes qu’il s’est passé très peu de chose à cause de l’influence très forte des aérosols, la température globale a augmenté, comme je l’ai dit dans mon précédent message d’environ (difficile d’être très précis avec le graphique que vous nous avez donné) 0,6°C entre l’année 1910 et 1940 alors qu’entre 1940 et 1970, celle-ci a légèrement baissé (je me suis encore aidé de ma règle) ?

            PS : Je remarque en tout cas que vous ne m’avez pas contredit lorsque j’ai soulevé le fait que votre “sérieux” réchauffement avais connu tout de même quelques pauses en cours de route. Mais bon comment le nier ?

  16. Un peu de recul, examinons l’argumentaire du Giec sur le plan épistémologique, je pense qu’il ne tient pas la route car

    LE GIEC UTILISE LE RAISONNEMENT CIRCULAIRE

    Dans tous les rapports passés du GIEC et autres résumés scientifiques de ce type, le point suivant évoqué dans “J.T. Houghton et al., Scientific Assessment of Climate Change – The Policymakers’ Summary of the Report of Working Group I of the Intergovernmental Panel of Climate Change (WHO, IPCC, UNEP, 1990), p. 5,”
    est au cœur de la discussion : on y trouve le texte suivant, (entre guillemets), les interlignes et commentaires sont de moi:

    Le Giec expose sa théorie de l’effet de serre:

    “L’un des facteurs les plus importants est l’effet de serre. On peut l’expliquer simplement de la façon suivante. Le rayonnement solaire à ondes courtes peut traverser l’atmosphère claire relativement librement. Mais le rayonnement terrestre de grande longueur d’onde émis par la surface chaude de la Terre est partiellement absorbé puis réémis par un certain nombre de gaz à l’état de traces dans l’atmosphère plus froide au-dessus”

    Il constate comme tout le monde qu’un quasi équilibre thermique terrestre existe,

    “Puisque, en moyenne, le rayonnement sortant de grandes longueurs d’onde équilibre le rayonnement solaire entrant, l’atmosphère et la surface seront toutes deux plus chaudes qu’elles ne le seraient sans les gaz à effet de serre”

    … sa théorie est validée, comme n’importe quelle autre d’ailleurs!!!

    “L’effet de serre est réel ; c’est un effet bien compris, basé sur des principes scientifiques établis”.

    … par ceux qui n’ont jamais entendu parler du premier principe de Carnot. Pourquoi personne n’a-t-il encore pensé à utiliser ce génial soleil atmosphérique (j’aurais aimé mettre ces trois derniers mots en gras).

    Perso, ma théorie c’est une techno très avancée des petits hommes verts!!!

    • D’un point de vue épistémologique justement, vous mélangez tout Bernard…

      L’effet de serre n’est pas une théorie du GIEC, comme vous semblez le sous-entendre.
      Les premières hypothèses allant dans le sens d’un effet de serre planétaire sont émises par Fourrier en 1824.
      Les travaux de Tyndall lui font dire en 1861, et je cite “Un léger changement dans les constituants variables de l’atmosphère suffit pour que ce modifie la quantité de chaleur retenue à la surface de la Terre enveloppée par la couverture atmosphérique.”
      Et en 1896 Arrhenius donne à l’effet de serre son expression moderne et situe son origine première dans le cycle du carbone.

      Le GIEC ayant été fondé en 1988, soit 92 ans après les affirmations d’Arrhenius, il me paraît osé de lui attribuer la paternité de l’effet de serre…

      Oh et le second principe de la thermodynamique a été énoncé par Carnot en 1824.
      (le premier par Joule en 1860. Oui, pas dans le bon ordre).
      Non seulement les scientifiques nommés plus haut étaient contemporains de Carnot et étaient probablement au courant de ses travaux concernant la thermodynamie, mais en plus ces systèmes s’appliquent au sein de systèmes fermés de ce que je me souviens de mes cours de lycée.
      La Terre n’est simplement pas un système fermé.

      Voilà voilà…

      • Bizarre votre argumentaire qui semble confondre épistémologie et rappel historique.
        Certes, ce n’est pas le giec qui a lancé la fable “effet” de serre, et je ne lui en attribue pas la paternité, mais il reste soumis à la critique épistémologique de son temps !

        On rappellera également que c’est probablement le seul “effet ” physique qui n’a jamais été considéréré comme vérifié

        Et c’est à ce titre que j’en fais ma cible.
        Quant à (un des) inspirateurs d’Arrhénius, auquel il a fait référence, il s’agirait de Luigi de Marchi, météorologue qui aurait établi que les successions des périodes glaciaires ou interglaciaires seraient indépendantes de:
        (1) La température de la place de la terre dans l’espace.
        (2) Le rayonnement du soleil vers la terre (constante solaire).
        (3) L’obliquité de l’axe terrestre par rapport à l’écliptique.
        (4) La position des pôles à la surface de la terre.
        (5) La forme de l’orbite terrestre, en particulier son excentricité (Croll).
        (6) La forme et l’extension des continents et des océans.
        (7) La couverture de la surface terrestre (végétation).
        (7) La direction des courants océaniques et aériens.
        (9) La position des équinoxes.
        Il a fait paraître son manuel de météorologie en 1888…

  17. Système ouvert ou fermé, le second principe implique qu’un flux thermique s’écoule spontanément toujours du chaud vers le froid et non l’inverse. Cela ne met nullement en question l’effet de serre qui n’est au fond qu’une isolation radiative s’interposant entre la surface et l’espace. Fourrier avait déjà décrit les grandes lignes du mécanisme correctement.

    Oui mais. La théorie promue par le GIEC, la théorie sur laquelle sont construits les modèles, ce n’est pas ça. L’origine de la théorie moderne, de la pataphysique de l’effet de serre, est issue de l’article de Manabe et Wetherhald 1967 et consiste effectivement à s’affranchir de la thermodynamique pour faire croire à la possibilité d’un calcul en réalité inaccessible. Pour illustrer cette pataphysique sur laquelle l’alarmisme climatique s’appuie, on peut considérer la notion autant absurde que populaire de forçage radiatif. Cette notion consiste ni plus ni moins qu’à négliger d’indicer les flux thermiques à la température. Que des déséquilibres radiatifs trouvent leur origine dans une variation des ondes courtes ou dans celle des ondes longues, ils sont censés se résorber exactement de la même manière. Cette nouvelle physique autorise donc les flux de chaleur du froid vers le chaud. C’est très naïvement illustré dans les représentations ridicules de bilans énergétiques avec de grosses flèches pour représenter des flux thermiques de l’atmosphère froide à la surface chaude.

  18. DOISNEAU, Nestor,

    “[Le CO2 agit] en absorbant une partie de l’infra-rouge émis par la surface.”

    Pourquoi absorbant ?

    On lit ça partout, preuve que c’est faux.

    Tout ça est paradoxal. Le peu que le CO2 absorbe limite justement son efficacité de gaz à effet de serre. La fonction des GES n’est pas d’absorber mais au contraire d’émettre un flux thermique radiatif qui refroidit l’atmosphère.

    L’effet de serre, c’est juste que la surface se rapproche de l’équilibre radiatif avec l’atmosphère chauffée par convection quand cette dernière contient des GES. L’effet de serre, c’est la diminution des flux radiatifs issus de la surface et absolument pas l’absorbtion d’un flux thermique IR.

    Cette confusion est une conséquence directe de la pataphysique de l’effet de serre implémentée dans les modèles.

  19. L’énergie

    L’évolution de l’espèce humaine est fondamentalement liée à l’énergie. Parallèlement à l’énergie dégagée par les individus eux même, cela a probablement débuté avec la maitrise du feu et de l’énergie hydraulique et éolienne. La suite est une longue recherche qui s’est faite, au gré des besoins des civilisations et de l’imagination de l’esprit humain. Au court des siècles, l’homme a toujours recherché de l’aide pour améliorer son travail, son bienêtre, son esprit, sa puissance, sa domination. Cette recherche s’est presque toujours accompagnée d’un besoin d’énergie supplémentaire. Historiquement les « Progrès » des civilisations se sont réalisés, la plus part du temps grâce à un apport supplémentaire d’énergie. Dans le monde de 2022, il ni a pas de fonctionnement possible sans source d’énergie et on peut dire, par exemple, que notre civilisation est complètement dépendante, entre autre, de l’électricité. Au court des siècles précédents, les sources d’énergie ont naturellement été recherchées dans la nature, dans les sols, dans les océans sans se soucier de la durabilité des quantités de matière première nécessaire pour produire de l’énergie. La prise de conscience des limites des stocks de matières premières productrices d’énergie ne s’est faite que tardivement alors que l’économie mondiale était déjà orientée dans la croissance perpétuelle. Tout retour en arrière est alors impossible. C’est pourquoi, depuis quelques décennies, on nous parle très fort, de changement énergétique : Il faut à tout prix, trouver des moyens pour remplacer les énergies faucilles qui vont nous manquer pour sauver notre modèle économique. Ce raisonnement est évidement caché par l’orientation du discours écologique dominant secrété, en grande partie, par le GIEC qui, sous la pression des décideurs, dramatise la situation.
    Le capitalisme et l’économie libérale débridée sont fondamentalement, en grande partie, responsables du désastre planétaire qui nous est annoncé. Pourtant, la destruction de notre monde fait l’objet d’une médiatisation sans précédent ; il ne se passe pas un jour sans qu’il soit annoncé une catastrophe climatique dont le réchauffement de la planète est responsable. Sachant qu’une grande partie, pour ne pas dire la totalité de la presse est financée par de grands groupes capitalistes, on peut s’étonner du but recherché. En réalité, il faut remonter en 1988, année de la création du GIEC sous l’impulsion de R Reagan et de M Thatcher pour essayer de comprendre ce qui se passe sous nos yeux en 2022
    Il est évident qu’il y a quelque chose d’incompréhensible. Pourquoi M Thatcher et R Reagan voulaient –ils s’intéresser, à l’époque, au changement climatique ? En fait, en 1988 on s’inquiétait déjà depuis un bon moment, de l’affaiblissement des réserves pétrolières et du charbon de la planète, alors il fallait alerter le grand public sur la nécessité d’un changement d’orientation des politiques énergétiques qu’il conviendrait de mettre en place pour que le système capitaliste et libéral continue de prospérer. (PIB, Croissance…). Durant les 30 années qui suivirent, le GIEC, qui dépend directement des instances de l’ONU, sous l’impulsion de ses différents présidents tous inféodés à l’idéologie dominante, n’a cessé d’alerter et de formater, avec la connivence de pratiquement tous les média, l’ensemble des individus de la planète. Il faut noter que la plupart des scientifiques qui constituent ce que l’on appelle les experts du GIEC ne sont pas tous forcément responsables de cette situation. Le réchauffement de la planète est une réalité observable due probablement, en partie, à l’activité humaine mais pas seulement, l’histoire relativement récente, (quelques siècles) nous le rappelle : Des périodes chaudes et froides se sont succédées provoquant des famines et des changements de régimes qui sont parfaitement connues et répertoriées. La récupération des décisions du GIEC par les écologistes dans les années qui suivirent était la hantise de Thatcher et de Reagan ; Qu’ils se rassurent : aucun d’entre eux est pour la décroissance et l’abolition du capital. Nous assistons donc, en ce moment, de la part de ceux que l’on appelle les décideurs du GIEC, à la plus grande manipulation des populations que l’humanité a connue. La mondialisation des esprits a réussi à faire croire que le réchauffement climatique de la planète pouvait être contenu en changeant les sources d’énergie, tout en conservant le système capitaliste qui en réalité est le responsable principal de l’état de la planète. Ce qui se passe, en ce moment, en est la parfaite illustration : Une grande partie de la classe politique des pays développés n’est pas pour la décroissance, n’y pour abandonner le sacrosaint PIB. Tous les grands groupes financiers ont déjà pris le train en marche de l’écolo capitalisme (Photovoltaïque, éolien, hydrogène, nucléaire…). De l’autre côté, il y a les partisans d’un changement radical du système économique, représenté par un nombre réduit de citoyens. Le rapport de force n’est évidemment pas équilibré, et on retrouve l’éternel conflit entre deux idéologies : capitalisme et marxisme. La guerre froide est de retour. Les états doivent-ils pouvoir intervenir dans les décisions économiques mondiales ? Même si la planification de l’écologie est timidement évoquée, Il est évident qu’en 2022 la question ne se pose pas et que la prise en main du système actuel par les grands groupes, laisse peu de chance à des changements radicaux : Le changement à condition que rien ne change au niveau du système économique ! Le capitalisme et l’économie libérale débridée ont de beaux jours devant eux, à moins que les citoyens de la planète prennent conscience de la supercherie que l’on nous propose en ce moment. On peut toujours y croire ! Dans les débats, les colloques, les réunions, les cops, on évite soigneusement d’évoquer le système économique responsable de la situation actuelle. Aucun journaliste, animateur, ne dirige, dans les média la discussion sur le véritable responsable comme si on voulait ne pas en parler. On retrouve presque toujours les mêmes discours : Il va falloir faire des économies, changer nos modes de vie, moins consommer, produire de l’énergie autrement, décarboner, recycler, mais pas un mot sur l’économie capitaliste. C’est pourtant impératif d’ouvrir les yeux sur le véritable responsable. La tâche est considérable à l’échelle d’un pays, mais nécessite une vision planétaire pour que les choses changent vraiment. Mais revenons à ce qui semble être l’enjeu fondamental du système dans lequel nous sommes enfermés depuis des décennies : Il nous faut trouver, compte tenu de la pénurie qui s’annonce, le moyen de produire l’énergie capable de satisfaire à nos besoins de consommation et de développement de notre société capitaliste. Plusieurs hypothèses sont évoquées suivant que l’on soit pour la décroissance ou son maintien. Autrement dit Il va falloir choisir entre deux systèmes politiques complètement différents :
    La décroissance brutale, ce qui sous entant un régime étatique autoritaire qui planifie le fonctionnement de l’économie mondiale et qui supprime toute liberté d’entreprendre sans l’assentiment de l’état. Cette option peut cependant être modulée dans le temps et présenter des délais d’aménagement sur plusieurs décennies.
    Le maintien de l’économie actuelle en s’appuyant sur les technologies « modernes » et à venir pour que rien ne change au niveau de l’économie capitaliste. Il va sans dire que la destruction de la planète ne va pas s’arrêter. C’est principalement la thèse des décideurs du GIEC. (Groupe III).
    L’option écologique douce qui préconise le changement sans rien changer de nos habitudes de consommateurs dans un monde libéral et capitaliste.
    Enfin il y a ceux que l’on appelle « les négationnistes » pour qui le réchauffement de la planète provoqué par l’homme, est une supercherie et qu’il ne faut rien faire.
    Il est bien évident que les « informations » qui sont diffusées pour le grand public proviennent essentiellement du groupe III et sont relayées par l’écologie douce, même si les chercheurs ne sont pas naïfs, la décroissance n’est pas pour demain et nous somme bien devant la quadrature du cercle.

    J.C Moisy. Dessin de Debuhme paru à la une du Monde. Photo : Wikipédia.

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