Les pays du Sud se moquent bien du climat

Rémy Prud’homme

Les géopoliticologues patentés font grand cas d’une partition du globe entre  pays du Sud et pays du Nord. Les pays du Sud (ils disent : Sud Global, mais on ne voit pas bien ce que l’adjectif « global » ajoute) seraient des pays pauvres, jaloux de la richesse du Nord. Ou des pays anciennement colonisés par les pays du Nord, qui n’ont jamais surmonté le trauma de la colonisation, et qui haïssent leurs colonisateurs. Ou des pays exploités aujourd’hui encore par le commerce international (ou par le non-commerce international, comprenne qui pourra !) des pays du Nord. Ou encore des dictatures, qui se rassemblent pour mieux lutter contre nos démocraties potentiellement contagieuses.

À ces dichotomies plus ou moins convaincantes, on voudrait en ajouter une autre, basée sur la perception du climat. Dans la plupart des pays du Nord, et notamment en France, le climat est en effet devenu, au moins chez les soi-disant élites, le souci principal, l’explication de tous les phénomènes (« c’est la faute au climat) ! », la priorité de toutes les priorités, la boussole des politiques économiques, sociales, technologiques, culturelles – bref, ce que la religion a longtemps été, et continue d’être, dans les pays ultra religieux. Il n’y aurait donc rien de bien surprenant à ce qu’une considération aussi discriminante rende compte de la bipolarisation du globe. Les pays du Nord seraient ceux qui font passer le climat avant tout, et les pays du Sud ceux qui n’ont pas encore bénéficié de cette révélation, et qui se moquent du climat.

Pour vérifier cette hypothèse, on a considéré deux groupes de pays. Du côté Sud, les cinq BRICS classiques : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ; et les six pays que ces BRIC viennent de coopter : Arabie Saoudite, Argentine, Egypte, Emirats, Iran, Turquie. Du côté Nord, les pays du G20 non mentionné ci-dessus, moins le Mexique et l’Indonésie : Allemagne, Australie, Canada, Espagne, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Corée, Etats-Unis. Comme indicateur de l’intérêt de tous ces pays pour le climat, on a retenu le taux de variation annuel des rejets de CO2 au cours des dix dernières années (2012-22).

Le contraste est frappant : dans tous nos pays du Nord, les rejets de CO2 ont diminué ; dans tous nos pays du Sud (sauf deux), ces rejets ont augmenté. A des taux différents. La diminution la plus forte se voit au Royaume-Uni (-3,8 % par an), suivi par la France (-2,2 %). Les augmentations les plus élevées ont été enregistrées en Russie (+4,2 % par an) et en Inde (+3,6 %). Les deux exceptions sont l’Afrique du Sud (-0,9 %) et le Brésil (-0,3%), et elles reflètent sans doute au moins autant de modestes résultats économiques qu’un fort intérêt climatique.

Sur ce thème, la position du Sud est raisonnable. Les peuples de ces pays, et leurs dirigeants, donnent la priorité au développement, pas au climat. D’autant plus que le coût de la lutte pour le climat, déjà élevé pour nous, l’est davantage encore pour eux. Une éolienne en Egypte coûte, en dollars, à peu près autant qu’en France ; relativement au revenu moyen, elle coûte plus cinq fois plus qu’en France. L’attitude à l’égard du climat est donc bien un marqueur profond – et durable – de l’opposition contemporaine entre le Nord et le Sud.

De l’opposition à l’antagonisme, il n’y a qu’un pas. La situation est en effet structurellement conflictuelle.  On ne peut pas la résoudre en laissant chaque partie faire ce que bon lui semble, parce que CO2 ne connait pas de frontières. Si le Sud ne réduit pas ses émissions, les réductions engagées à grand frais par le Nord ne serviront à rien du tout. Le Nord est donc persuadé d’avoir l’obligation de contraindre, au besoin par la force, le Sud à suivre son exemple, dans l’intérêt de tous. Bis repetita. On reconnait là l’argument des colonisateurs du Nord qui apportèrent, au besoin par la force, la civilisation aux barbares du Sud. Evidemment, cet impérialisme arrogant n’est pas acceptable, et de moins en moins accepté, par le Sud.

On le voit aux grand-messes annuelles du climat (les COP). Jusqu’à une date récente, les diplomates avaient géré la situation en échangeant la promesse d’une subvention de 100 milliards par an contre la promesse d’une action climatique. Le Nord n’a pas honoré sa promesse ; le Sud non plus. Cette double hypocrisie a été utile. Mais elle est en train de s’user. A la COP 28 qui se tiendra dans quelques semaines à Dubai (l’endroit idéal pour s’entendre sur l’élimination du pétrole) Nord et Sud vont s’affronter, sur des politiques existentielles pour chacune des deux parties, avec le pape François et le roi Charles comme arbitres. Si la chose n’était pas si grave, on dirait : ça va chauffer !

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102 réflexions au sujet de « Les pays du Sud se moquent bien du climat »

  1. Le CO2 n’étant quasiment pour rien dans les changements climatiques, les prochaines discussions de la COP resteront byzantines. A l’évidence les pays en développement doivent se développer en utilisant leurs ressources propres et en recevant une aide. Celle-ci n’a nul besoin de procéder du prétexte idiot tiré de « la lutte pour le climat » mais devrait se baser sur des considérations sérieuses et honnêtes, sans retomber dans les erreurs du passé (la coopération, c’est prendre l’argent des pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres…).

  2. Il ne se passe pas un jour sans que les médias évoquent le réchauffement climatique anthropique (RCA), et le « trop d’infos tue l’info » prend ici une valeur bien réelle !
    Les arguments scientifiques en faveur d’une cause anthropique majeure du réchauffement existent, tout comme les arguments en faveur d’une cause naturelle, tout comme l’argument que dans un système chaotique d’une telle complexité et avec le peu de connaissances actuelles (nuages, courants), on ne sait pas vraiment prédire la moindre évolution. Ces débats sont légitimes scientifiquement. La science fonctionne par hypothèses et théories qui se confrontent, parfois pendant des décennies, pour aboutir un jour à des preuves, des faits, vérifiés par des observations.
    Dans le cas du climat, ces observations devront être faites sur une période bien plus longue que les quelques décennies depuis lesquelles on dispose de données satellitaire.
    Tout cela est légitime.
    Ce qui est effrayant et totalement anormal est que :
    1. Ce débat soit exploité à des fins politiques. Ce sont des hypothèses, il n’y a aucune conclusion à en tirer pour le moment d’un point de vue sociétal car ce ne sont pas des faits mais des modèles de sciences de données.
    2. Dans l’esprit des militants « catastrophistes » et de certains climatologues, publier une étude donne un argument de censure de toute théorie contraire. Eh bien non, en sciences expérimentales, des papiers dans les revues les plus prestigieuses se contredisent sans cesse.
    Le fait que le GIEC — organisme NON scientifique — ne se concentre que sur les articles étudiant l’impact humain sur le climat est une censure par ses statuts même. A partir de là, sa sélection n’a aucune pertinence scientifique en dehors de la communauté des climatologues, chercheurs qui étudient les impacts de l’hypothèse majoritairement anthropique. Toute la supercherie du fameux « consensus » se situe dans ce tour de passe-passe, 100 % politique.
    Heureusement, certains scientifiques se dressent contre cette politisation organisée de la science, à des fins de changement radical de la société occidentale (occidentale uniquement, les autres ne suivront pas et défendront l’industrie, moteur de l’augmentation du niveau de vie des populations, n’en déplaise aux démagogues).

    • M.Lebigre
      Pour étudier l’impact des facteurs anthropiques sur le climat, il faut évidemment les comparer aux autres facteurs, non anthropiques. Et c’est ce que font ….les rapports du GIEC
      Si vous aviez lu un rapport du GIEC, vous le sauriez.
      Et si vous n’avez pas le temps ou pas le courage de les lire en entier, je peux avec générosité vous indiquer les chapitres où sont décrits et évalués ces facteurs non anthropiques
      Juste comme petit teaser, voici une figure qui résume ces différent facteurs, anthropiques et non anthropiques.
      https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_Figure_7_7.png

      • Le Giec est né des débats entre Margaret Thatcher et Ronald Reagan pour faire croire à un réchauffement climatique anthropique (il fallait freiner le charbon, comme aujourd’hui on veut freiner le pétrole). L’intention peut paraître louable, moins de pollution odorante (celle générée par internet l’est pourtant tout autant, sinon plus), mais le seul but est de relancer l’économie pour garder la mainmise sur les pays émergeants. C’est politique, aucunement scientifique.

        • Mais le GIEC ne fait pas de recherche, il ne fait que la synthèse des travaux scientifiques sur le sujet
          Si vous n’aimez pas les rapports du GIEC, rien ne vous empêche de lire directement ces dizaines de milliers de publications scientifiques.
          Vous pensez que les dizaines de milliers de scientifiques qui publient sur le sujet mentent tous et font tous partie d’un gros coup-monté ?
          Ca en fait du monde à mettre dans le coup non ?

          • Hitler, Staline et autres troufions ont menti à gogo, avec des millions d’admirateurs… Et on sait ce qu’il en a été.
            Certes, je ne compare pas ces dictateurs aux membres du Giec, mais qu’une multitude de personnes croient aux messages de propagande n’est pas une garantie. Hitler disait d’ailleurs que “un mensonge répété mille fois devient une vérité”. Un discours très politique.

      • Marie-Laure,
        Cette courbe du GIEC ne montre que les facteurs naturels entrant dans l’effet de serre proprement dit, mais non les facteurs naturels de long terme devant lesquels l’effet de serre lui-même est négligeable. Les facteurs naturels, totalement ignorés par le GIEC, ont tous une importance de premier plan dans l’enchaînement des refroidissements et réchauffements successifs, particulièrement ceux liés à la circulation thermohaline et ceux liés aux cycles solaires. Citons-en les principaux: les cycles de Milankovitch ou cycles astronomiques de forçage (position des planètes géantes par rapport au soleil, champ magnétique solaire, rayons cosmiques influençant les nuages, etc.), avec des périodes approximatives de 26 000 ans, 41 000 ans et 100 000 ans rendant compte des périodes glaciaires observées; les cycles de Bond ou cycles Tidaux lunaires d’environ 1500 années responsables de  pics de réchauffement et refroidissement tous les  750 ans ; les oscillations multidécadales Atlantique  50-70 ans ; les oscillations décadales Pacifique  30-40 ans ; les cycles Hale (activité des taches solaires)  11 ans et 300 ans ; les oscillations El Nino/La Nina,  2-7 ans et 12-18 mois respectivement ; les oscillations quasi-biennales (30 mois)  peu comprises (liées  en partie à des alignements du Soleil, Jupiter, Saturne et Vénus) ; les cycles climatiques de l’Afrique du Nord 19000 et 23000 ans liés à la gravité et au changement de l’orientation de l’axe de la Terre (précession) ; les éruptions volcaniques sous-marines et aériennes, de fréquence et durée aléatoires, etc. (d’après le Prof Alain Préat et bien d’autres).
        Tout cela est bien plus complexe qu’un modèle informatique instantané de l’effet de serre qui ne couvre qu’une infime partie des phénomènes climatiques. Tout le reste sort du domaine scientifique. Les « scientifiques » sous-traitants du GIEC ne font que répondre à ses commandes.

      • Simulation d’hypothèses : pure spéculation sans preuve expérimentale. Précisément, l’expérience la plus récente démontre le contraire puisque la température mondiale a gagné pratiquement 1 degré en moins d’un an sans aucune cause humaine possible. Le réchauffement naturel, bien réel celui-là, a définitivement tué le réchauffement anthropique imaginaire. Les membres du GIEC vont devoir se trouver un nouveau job, en traversant la rue peut-être.

        Sinon, sympa comme dessin. Les enfants ont adoré faire des coloriages avec.

        • Personne ne dit que la température augmente linéairement chaque année.
          Il y a des fluctuations court-terme (Enso, cycles solaires, volcanisme,…) qui se superposent à la hausse tendancielle due au CO2 , ce qui donne une courbe avec des pentes plus ou moins fortes…
          Les cycles El Nino / La Nina par exemple font varier la pente, mais on voit que les El Nino sont de plus en plus chauds et la Nina de moins en moins froids.
          https://www.ncei.noaa.gov/monitoring-content/sotc/global/2022/feb/enso-bars.195001.202202.png

          • Une hausse de 1 degré en un an, ce n’est pas une petite fluctuation quand on nous fait des histoires sans fin pour une hausse de 1,2 degré soit disant anthropique en 170 ans. Abandonnez la partie, c’est fini. Vous avez tenté votre chance avec vos mensonges et votre pseudo-science mais vous avez été rattrapé par la réalité.

          • Sans compter que dans le 1,2 degré, il y a l’erreur de mesure majeure due aux ICU et les manipulations éhontées pour faire coller les courbes de température à la doxa réchauffiste. Le réchauffement des 170 dernières années est donc encore plus faible, tellement faible qu’il en devient ridicule par rapport au réchauffement de 1 degré en moins d’un an que nous vivons actuellement. On note que ce réchauffement n’a fait aucune victime, en dehors de la crédibilité de notre gouvernement d’abrutis qui prévoyait la sécheresse pour 2023. Des champions du monde !

  3. Oui. Il y a un mot qui manque : hypocrisie.
    La plupart des pays du Sud se développent grâce aux technologies / entreprises / finances des pays du Nord. Et la plupart des pays du Nord “décarbonent” grâce aux produits / énergies / matières des pays du Sud.
    La COP 28 est un comité de climato-hypocrites.

  4. Si les zélateurs du climat étaient cohérents, ils n’auraient jamais eu l’idée saugrenue d’organiser la grande kermesse annuelle climatique COP28 dans un pays capitaliste gros producteur de pétrole où les revenus de l’or noir s’étalent avec plus d’insolence et d’arrogance qu’ailleurs dans le monde.
    A moins que le président de cette COP28, le Sultan Ahmed Al Jaber, ministre de l’Industrie des Emirats Arabes Unis qui est aussi le PDG de la compagnie pétrolière nationale d’Abu Dhabi profite des circonstances pour nous annoncer à l’improviste que les Emirats vont s’immoler sur l’autel du Changement Climatique en fermant sans préavis tous les robinets émiratis du gaz et du pétrole qui inondent la planète carboréchauffiste.
    Ce dont je doute fortement…
    Il est vrai que Dubaï se prête encore plus merveilleusement à cette manifestation que les précédentes. Son aéroport gigantesque pourra recevoir sans limites les milliers de charters et d’avions privés qui viendront y déverser leur cargaisons de centaines de délégations congressistes avides de goûter au luxe incomparable des hôtels dubaïotes, où ils pourront se goinfrer de petits fours et de charcuteries raffinées en s’abreuvant de vins et champagnes parmi les plus prestigieux.

  5. Il est certain que la propagande médiatique au sujet du climat aura davantage de chance de fonctionner chez des populations jouissant d’un certains confort matériel que chez celles étant quelque peu démunies.

    Cela étant dit, je suis pour ma part convaincu que nos pseudo-élites se fichent en réalité tout autant du climat et de la Planète que du bien-être et de la santé des populations. Leur but premier est de réduire la population, considérant que nous sommes bien trop nombreux sur Terre. Et pour atteindre leur objectif, tous les moyens sont bons ; les scrupules n’étant généralement pas ce qui étouffent ces gens-là. Il n’y a pour s’en convaincre qu’à voir comment furent gérées la crise du covid et celle des gilets jaunes.

    PS : Tant que nous serons dirigés par une bande de sociopathes à l’égo démesuré il ne sera, pour ceux qui savent porter un regard lucide sur le monde actuel, pas possible d’entrevoir l’avenir avec optimisme.

    • Donc, M.Goncalves, vous “pensez ” que toute cette histoire de réchauffement climatique anthropique est faux et est en fait un coup-monté pour réduire la population.
      C’est passionnant, ça..
      Et donc, les dizaines de milliers de scientfiques qui pubiient sur le sujet du Climat sont donc dans le coup.
      Ca en fait du monde à mettre dans le coup, hein ?.
      C’est organisé comment, à votre avis ? Elles ont lieu où, selon vous,les réunions (secrètes) de coordination de ce gigantesque coup-monté ?
      Je suis impatiente de vous lire nous expliquer tout cela.

      • Lisez ceci.
        https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/chiffre-jeune-ecoanxiete-solastalgie/

        Aussi, je tiens à préciser qu’il n’est pas nécessaire que tous ceux qui propagent l’alarmisme climatique, qu’il soient scientifiques ou non, le fassent pour tenter de faire montrer le sentiment d’éco-anxiété chez les jeunes. Certains peuvent également le faire dans le but de promouvoir les énergies dites renouvelables ou bien tout simplement parce que ce sont des idiots utiles qui ont gobé la propagande au sujet du RCA.

        En espérant que mes explications aient pu vous éclairer.

        Bonne journée vous Brionnette.

        • Bien d’accord.
          Il est dingue de voir qu’on a pu créer de l’éco-anxiété chez les jeunes, alors que les générations d’avant ont connu deux guerres mondiales et ne sont pas toutes devenues anxieuses ! Mon grand-père a fait la deuxième, sans anxiété ensuite !
          Monde de bisounours…

        • Vous ne répondez pas à la question sur la coordination de cet énorme coup-monté, M.Goncalves. .

          Vous confirmez juste que toute cette histoire de réchauffement climatique anthropique est, selon vous, fausse et est en fait un coup-monté pour réduire la population ou pour promouvoir les ENR, ….
          (entre parenthèse, cela voudrait dire que le lobby des éoliennes et des panneaux solaires est beaucoup plus fort que ceux des pétroliers, charbonniers, gaziers, motoristes, avionneurs, métallurgistes,….. Bravo à eux)

          Donc, toujours selon vos dires, les dizaines de milliers de scientifiques qui publient sur le sujet du Climat en démontrant la cause anthropique du réchauffement mentent et publient autre chose que ce que leur travaux démontrent vraiment.
          Ils sont donc bien dans le coup de votre gigantesque coup-monté;
          Ca en fait du monde à mettre dans le coup, hein ?.
          C’est organisé comment, à votre avis ? Elles ont lieu où, selon vous, les réunions (secrètes) de coordination de ce gigantesque coup-monté ?
          Je suis vraiment impatiente de vous lire nous expliquer tout cela, sans esquiver la question cette fois-ci, M.Goncalves.

          P.S.: Que est Brionnette ?

          • Je n’ai à aucun moment dit que cette histoire de réchauffement climatique avait été inventée pour réduire la population, vous sur-interprétez mes propos.
            Seulement certains l’utilisent pour faire monter le sentiment d’éco-anxièté chez les jeunes et les décourager à fonder une famille.

            Aussi je pense que pas mal de scientifiques sont de bonne foi et accordent réellement du crédit aux rapports du GIEC

            PS : Personne n’a jamais démontré le bien-fondé de la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique. Si c’était le cas, les climato-sceptiques auraient depuis longtemps eu le débat qu’ils réclament.
            S’ils n’ont pas réussi à l’obtenir, c’est que dans le camp d’en face, personne n’est en mesure de leur fournir une preuve scientifique de la validité de la thèse réchauffiste.

            Bonne soirée Brionnette.

      • Il n’a pas été dit que les réunions étaient secrètes.
        Elles se font au grand jour.
        A Dubaï, cette année.

        Z’êtes pas au courant ? Z’êtes pas invitée ?

        • Vos propos me font toujours rire, merci.
          Ma mère est née en 1942, en pleine guerre, à une époque où malgré le chaos, on croyait en l’avenir… Puis le spectre du RCA a laminé les cerveaux juvéniles. C’est effrayant, cette propagande qui ne repose sur rien ! D’autant plus que les gens préfèrent la chaleur que le froid. Bonne nuit…

    • @marie-laure

      Tout est expliqué ici : https://www.leseditionsdubiencommun.fr/nos-ouvrages/climat-de-peur/

      Pas de “complot secret”, mais des intérêts financiers et politiques convergents d’entités divergentes… Avec comme base un fait réel, qui est la variation climatique (qui existe depuis l’origine du monde, et qui n’a rien à voir avec une quelconque intervention humaine, nos capacités étant bien ridicules face aux forces en jeux. A moins que vous puissiez me prouver que l’humain peut détraquer, donc maîtriser le climat…. Je vous rappelle que de nos jours nous ne sommes même pas capables de faire pleuvoir où l’on veut selon une quantité souhaitée… !)

      Cela arrive régulièrement dans l’Histoire.

      bien à vous,

      • A votre service, M.Laurentie
        Les éléments de preuve du RCA sont nombreux:

        Il suffit notamment de comprendre ce spectre IR vu de l’espace.
        Le comprenez vous, M.Laurentie ?
        Comprenez vous ce que signifie le creux autour de 15 microns ?
        https://journals.openedition.org/bibnum/docannexe/image/468/img-4.png?fbclid=IwAR2fthAFOhzb6o4T9TKDbbubGo3b0iA6WR92L2zofoOWDAGffP-ra4HLkKM

        Et il est aussi essentiel de comprendre la source de la hausse extrêmement brutale du CO2 observée depuis un siècle.
        https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

        Ces 2 éléments indiquent que nous sommes en train de jouer aux apprentis sorciers, en faisant une expérience inédite et à grande échelle.

        Faire l’autruche et nier les problèmes ne les a jamais fait disparaitre, M.Laurentie.
        Un peu de courage, que diable

        • Encore votre timbre-poste de 1979 ??? Je vous ai déjà expliqué qu’ il ne représente pas ce qui se passe sur toute la planète, et pourquoi…

          Décidément… Vous prenez les gens pour de idiots ?

        • @Marie-laure,

          Chère Madame (bien que je doute que cela soit une femme qui se cache derrière ce pseudo…),

          Le C02 a une capacité d’absorption dans l’IR majoritairement de 14 à 17µm, d’où le spectre vers 15µm que vous évoquez. Ces raies correspondent aux fréquences de vibrations moléculaires. Pour mémoire, cette bande est minime par rapport au spectre total émissif de la Terre, et cette absorption est saturée (à 100%). A partir du moment où le système est saturé, voudriez vous bien nous expliquer comment en bloquer plus ? Si une vitre noire de 5 cm d’épaisseur bloque 100% des photons, une vitre de 10 cm ne ferra pas plus ! 🙂

          Ensuite, la hausse de CO2 est une conséquence, pas une cause… Depuis l’origine de l’univers, une augmentation de température (ici normale puisque faisant suite à un Petit Age Glaciaire) engendre un relargage, principalement des Océans, de CO2. La température précède le taux de CO2, comme on le mesure…

          Encore une fois je vous renvoie à mon livre où vous trouverez la liste des études et démonstrations…

          De quel problème parlez-vous ? +1°C (probablement moins…) en 170 ans, n’est pas un problème…

          Les climato-catastrophistes ne sont ni plus ni moins que des millénaristes obscurantistes qui se pensent modernes…

          Bien à vous,

          • Non, l’effet de serre du CO2 n’est pas saturé.
            Alors, certes l’absorption du CO2 est quasiment saturée dans les basses couches de l’atmosphère, mais il ne l’est plus quand on monte en altitude….
            Quand on ajoute du CO2, on augmente l’épaisseur de la couche “aveugle”, et l’émission IR se fait plus haut dans la troposphère, à une température plus froide (et avec moins d’H2O en “compétition”)….
            Et comme vous le savez peut-être, une émission IR a une température plus froide produit moins d’énergie.
            Donc la température augmente jusqu’à rétablissement de l’équilibre thermique. Donc tant qu’on aura pas rendu toute la troposphère “aveugle”, et dans toute la plage de longueur d’onde d’absorption du CO2, l’augmentation du CO2 augmente bien l’effet de serre..

            Tenez c’est expliqué en grand détail ici
            https://www.youtube.com/watch?v=wI6eDF46qTI&t=4s

            Et plus succinctement, mais aussi très clairement dans celle-ci
            https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs&t=1522s

            Et sinon, lisez Manabe https://www.researchgate.net/publication/230888742_Thermal_Equilibrium_of_the_Atmosphere_with_a_Given_Distribution_of_Relative_Humidity

            Et vous vous trompez aussi sur le CO2 et la température.
            Actuellement, et depuis 150 ans, c’est bien le CO2 qui génère la hausse des températures et pas l’inverse.
            Les océans absorbent du CO2 en bilan annuel net, et n’en dégazent pas, en bilan annuel net.
            Il suffit de faire un bilan de flux pour le démontrer.
            (sinon, nous serions à + de 500 ppm, pas à 420 ppm de CO2)
            La hausse de pression partielle (280 ppm à 420 ppm, ça fait +50 %) surpasse en effet largement l’effet dégazage de 1°C, qui ne ferait, toutes choses égales par ailleurs que + 10 ppm,. C’est la loi de Henry, Monsieur L.

            Désolée.
            Les lois de la physique sont tétues, Monsieur L.

  6. La COP 28 à Dubaï !!!
    Une débauche d’énergie produite à partir des énergies fossiles. Les autoroutes “normales” sont à 2X8 voies, avec des voies plus larges qu’en France. Et pour cause : la plupart des véhicules sont des gorsses cyclindrées 4X4 ou SUV.
    Pas de carrefours : que des croisements avec des voies qui se chevauchent et, au milieu, d’immenses parterres de fleurs arrosés tous les jours. Bien sûr, les autoroutes sont éclairées toute la nuit. D’immenses centres commerciaux climatisés en permanence avec des autocars qui attentent les acheteurs aux principales entrées moteur tournant pour maintenanir la climatisation. Sans parler de la célèbre piste de ski. Des golfs au milieu du désert, et qu’il faut bien sûr arrosser avec de l’eau désalinisée grâce aux énergies fossiles.
    Un aéroport qui se veut le plus grand du monde. Et une compagnie aérienne (Emirates) qui veut être également la première de la planète …
    Combien seront-ils à la COP 28 de Dubaï ? 20.000 ? 30.000 ? Tous venus en avion ….
    Comment les ONG et autres associations qui combattent avec tant de vigueur les énergies fossiles peuvent elles accepter de participer à ce qui n’est qu’une mascarade ? une pantalonade, ou a minima protester avec véhémence contre le choix de cette ville ?
    Pendant le même temps, la France n’éclaire plus ses rues, interdit l’éclairage des commerces et des immeubles de bureaux la nuit, le chauffage des terrasses de café, veut limiter le chauffage à 19°. On bannit les 4X4 et les SUV, et on revient au vélo. Comme en 39/45 ! Où est le temps des lumières de la ville ? On finira par vivre dans un tombeau !
    Je plains la jeunesse qui vit dans une atmosphère aussi déprimante.

    • J’ai cherché sans succès à savoir combien de millions de tonnes de pétrole sont brûlées annuellement à Dubaï pour produire de l’eau douce à partir de l’eau de mer dans ce pays sans sources, puits, ni rivières, pour arroser les espaces verts et alimenter sans restrictions une ville ultra-moderne de plus de 3 millions d’habitants.

      • Petite estimation vite fait à corriger si erronée. Les EAU produisent 2 milliards de m3 d’eau dessalée par an d’après la FAO-Aquastat. 15 kWh sont nécessaires pour dessaler un mètre cube d’eau de mer par distillation. Plus de 80% de l’électricité émiratie est produite à partir de gaz naturel. En gros, le dessalement nécessite 30 TWh, soit de l’ordre de 8 milliards de m3 de gaz sur les 70 que les Emirats consomment chaque année.

  7. Brillant article.
    Je pense pour ma part que la seule réponse à cette nouvelle religion d’élites finalement peu instruites est de se dresser devant eux pour défendre le progrès, l’industrie, la science rationnelle et non pas la bouillie politico-scientifique de nombreux climatologues.
    Il faut défendre un modèle qui a permis un niveau de vie sans précédent.
    Pour ce faire, bien sûr il faut être respectueux de l’environnement — résoudre les VRAIS problèmes écologiques et non pas combattre des chimeres — et œuvrer pour soutenir les plus fragiles, ceux qui ne peuvent pas s’en sortir tous seuls à cause d’accidents de la vie. Tout cela est parfaitement compatible avec un monde en progrès, où les gens innovent, créent, font du commerce.

  8. Je viens de voir sur WUWT que le Prdt Joe Biden, ayant invité Steve Koonin à la Maison Blanche et discuté un peu avec lui, avait conclut brièvement par ce commentaire ”science de droite !”
    Réplique sur WUWT : pas étonnant qu’avec ce genre de commentaire le monde soit dans un pareil bazar.

  9. La fable complaisamment répandue par la politicoécolobobomédiasphère du climatoscepticisme global qui serait secrètement subventionné par Total, Exxon-Mobil, Shell et BP est entrain d’en prendre un bon vieux coup !
    En effet, la COP28 financée au vu et au su de tous grâce à la manne inépuisable des pétrodollars, il faut reconnaître que c’est un coup de maître à mettre à l’actif de l’OPEP !
    Jouzel est entrain d’avaler son chapeau, lui qui déclarait récemment que “le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le changement climatique”…

  10. COP 28 : nous supposons que tous les climato-alarmistes, carbonophobes, prendront la décision exemplaire de s’y rendre à pied ou à vélo, et de refuser la climatisation et les boissons fraîches.

  11. En réponse à Marie-Laure à qui il faut reconnaître l’estimable courage de questionner les dangereux complotistes qui infestent ce site, mais qui ne sont pour la plupart que des scientifiques honnêtes, souvent à la retraite ce qui les exonèrent des froncements de sourcils de leurs anciens pairs aux prises avec la doxa bien-pensante.
    Pour les dévots du GIEC., cette agence onusienne n’est pas composée « d’experts », comme malhonnêtement traduit en français (GIEC=IPCC, Intergovernmental Panel on Climate Change) mais de représentants de leurs gouvernements respectifs dont ils appliquent les instructions . Très peu d’entre eux n’ont de grande compétence scientifique, aucun n’est climatologue de formation..
    Ces fonctionnaires détachés sont seulement « experts » en organisation de réunions, en gestion de contrats de sous-traitance aux universitaires, en communication, en rédaction de textes de synthèse…, mais ne représentent absolument pas la science du climat, laquelle n’en est d’ailleurs qu’à ses balbutiements.
    Cette agence ne fait que résumer à sa façon les résultats de ses contributeurs, les fameux « milliers de scientifiques du GIEC », dont 10 % se sont au demeurant retirés, en désaccord avec les conclusions générales. Les autres ont besoin des subventions pour faire vivre leur labo et financer leur section informatique…

    • Des subventions ?
      Alors, soyez sur qu’un laboratoire ou un groupe de scientifiques qui proposerait des travaux un peu crédibles et sérieux expliquant que le CO2 n’a rien à voir dans le réchauffement actuel n’aurait absolument aucun problème à trouver des financements, M.Zagros.
      Au contraire, il serait le roi du pétrole au sens propre et figuré.
      Les industries, pétrolières, gazières, charbonnières, les secteurs automobiles, métallurgiques, , et aussi les états pétroliers seraient à ses genoux pour financer ces travaux.
      Le seul problème est que, et ce n’et pas faute que des gens aient essayé depuis des décennies, …aucun travail scientifique sérieux n’a été capable d’infirmer la relation évidente entre la hausse du CO2 et la hausse des températures.
      Mais, allez-y, M.Zagros, si vous avez des éléments, rédigez une publication scientifique.…
      Vous verrez. Si c’est crédible, les financements afflueront.
      Tenez moi au courant de l’avancée de la publication de vos travaux.
      Je suis frétillante d’impatience de lire ça.

      • “…aucun travail scientifique sérieux n’a été capable d’infirmer la relation évidente entre la hausse du CO2 et la hausse des températures.”

        Et pour cause, bien sûr qu’il y a une relation, mais pas celle que vous prétendez.

        Pénible, vous êtes.
        Lassé, je suis.

        • Alors, je précise: Aucun travail sérieux n’a été capable d’infirme que c’est la hausse du CO2, due à la combustion de combustibles fossiles, la raison principale de la hausse des températures du siècle dernier.
          Mais, allez-y, je vous invite, sincèrement et vivement vous aussi, M.Ohmdeboi, si vous avez des éléments, à rédiger une publication scientifique..…
          Vous verrez. si c’est crédible, les financements afflueront.
          Tenez moi au courant de l’avancée de la publication de vos travaux.
          Je suis toute impatiente de lire ça.

    • Je connais ce document. On peut toujours présenter les choses de façon à orienter la pensée des gens comme on le souhaite. C’est ce que font les mentalistes, et les manipulateurs de tous poils.

      Au bout du câble d’antenne de votre TV, il y a de l’électricité “gratuite” à récupérer, ce qui est presque vrai, sauf qu’elle n’est pas gratuite, elle provient d’un émetteur de télévision. Avec un instrument de précision, vous mesurerez des µV, c’est normal, ça sert à ça, une antenne. Et bien il y a plein de gens qui y croient, que c’est de “l’énergie libre”. Dans la pratique, n’importe quel système électronique chargé de rendre cette énergie exploitable consommerait au moins 10 fois ce qu’il y a à récupérer, à vrai dire pas grand chose. Et pourtant, plein de gens y croient. Il est vrai que c’est fort bien présenté sur de nombreux sites, avec des schémas très réalistes prétendant “optimiser” le processus. Alors que c’est juste une ânerie, sans être totalement faux dans l’absolu. Pour le coup, je revendique toute compétence pour l’affirmer.

      Votre effet de serre carbo-anthropique, c’est la même chose. En fait, back radiations ou pas, les quantités d’énergie en jeux sont trop faibles pour provoquer la moindre catastrophe. De plus, l’atmosphère est en perpétuel mouvement, subit en permanence des variations de T° et de pression. Bien malin qui peut lui appliquer avec certitude un modèle théorique parfaitement statique, si pertinent soit-il.
      Et c’est bien là tout le problème.

      Tenez, un petit cadeau de Noël… qui devrait vous rendre moins alarmiste. Si si !

      https://www.youtube.com/watch?v=tHX0np4pG_U

      • Quand vous dites “les quantités d’énergie en jeu sont trop faibles….”, vous avez certainement des éléments factuels pour être aussi affirmatif.
        Pouvez donc me dire:
        – Votre estimation de ces quantités d’énergie en jeu (en Watts/m2 par exemple)
        – Votre démonstration que ces quantités sont faibles
        A vous lire,..

        • Vous avez visionné la vidéo ?
          Les Pays-Bas, entre autres, auraient dû disparaitre il y a presque 25 ans…

          Selon un document que vous avez vous-même présenté, le “forçage radiatif” du CO2 serait au grand maximum de 4W/m2. Mais pas partout, tout le temps, sur toute la surface de la planète… (variabilité saisonnière). Faisons comme si, pour voir.

          Il est admis que la Terre reçoit en moyenne 240 W/m2. Vous croyez sérieusement qu’une augmentation maximale de 1.66% de cette puissance peut provoquer une catastrophe planétaire ?

          Si c’est le cas, il y a vraiment de gros soucis à se faire, et pas seulement à cause du CO2.

    • @ Marie-Laure Alveyola

      La lecture que vous suggérez est très didactique mais plusieurs affirmations me semblent suspectes par exemple
      -que surface condensée de la terre se comporte comme un corps noir
      -que l’atmosphère renvoie en moyenne vers la surface quelque 340 W/m².
      Pour se comporter comme un corps noir (à l’émissivité près), il faudrait que le rayonnement ne soit pas concurrencé par l’évaporation et la convection.
      Un tel ordre de grandeur pour la puissance du retro-rayonnement devrait mériterait d’être justifié par des considérations de physique ‘ordinaire’ (théorie et mesure).
      RD

      • Voici le bilan énergétique global de la Terre, qu’il me semble, pas grand monde (à part vous ?) ne conteste.
        Rassurez vous, il prend bien en compte l’évaporation et la convection.
        Pouvez me dire précisément ce que vous contestez dans ce bilan, et surtout pourquoi, ainsi que le bilan énergétique alternatif que vous avez calculés selon vos propres calculs.
        A vous lire,
        https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_Figure_7_2.png

        • Dessin ad hoc qui n’existe que dans la tête de ses auteurs. On admirera la précision après la virgule du fameux “imbalance” rapporté aux marges d’erreur des autres flux, “imbalance” sans doute mesuré avec un dispositif méconnu à la précision proprement révolutionnaire, mais il fallait bien justifier n’importe comment la hausse des températures avec ce modèle imaginaire.

          Dans mon petit coin de France, j’ai regardé l’irradiation annuelle dont bénéficient mes panneaux solaires et mon porte-monnaie, reflet de la couverture nuageuse annuelle moyenne au cours des dernières décennies. Miracle de la nature, la température est joliment corrélée à l’irradiation. Moins de nuages, plus chaud, plus de nuages, plus froid. Voilà un résultat concret, effectivement mesuré, mais beaucoup trop banal, bien trop terre à terre, pour ne pas dire bêtement paysan, pour se retrouver dans les petits desseins du GIEC puisque ça n’a rien à voir avec le CO2.

          • Regardez mieux, le flux dans l’autre sens est de 398 W/m2, qui, vous serez d’accord (n’est-ce pas ?), est supérieur à 340 /m2
            Donc la chaleur va bien du chaud (la surface) vers le froid (l’atmosphère) et le 2nd principe de la thermodynamique est évidement respecté (contrairement à ce qu’affirment bon nombre de vos amis climato-sceptiques).
            Ce flux nommé “back-radiation” sur le schéma ne réchauffe pas la surface directement comme le ferait un grill, mais il ralentit son refroidissement, ce qui revient au même: la température augmente.
            Et c’est bien ce qu’on observe.
            https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png

        • Eloi-Brionne et compagnie a écrit : “mais il ralentit son refroidissement,”

          Merci de nous démontrer à quel point, vous êtes idiot. Et vous écrivez ensuite : “ce qui revient au même : la température augmente.”

          Toute la propagande consistant bien, afin que les choses soient claires, à faire croire que ça réchauffe la surface, que c’est cette “back radiation” qui provoque un réchauffement. IPCC : “Ainsi, les gaz à effet de serre emprisonnent la chaleur au sein du système surface-troposphère.” / Pour la Nasa : “The Earth’s surface responds to the “extra” (on top of direct solar heating) energy by raising its temperature.” (La surface de la Terre réagit à l’énergie « supplémentaire. » (en plus du chauffage solaire direct) en augmentant sa température.)

          En admettant : “il ralentit son refroidissement”, ça ne veut pas dire pour a<utant que ça engendre un réchauffement. Puisque ça se refroidit, mais lentement…C'est ce que vous avez écrit : "mais il ralentit son refroidissement"

          Donc ça se refroidit !

          Ce que vous écrivez est totalement incohérent. Comment quelque chose qui se refroidit, même lentement, peut-il se réchauffer ? La propagande affirmant bien que ça réchauffe la surface, que ça engendre à la surface une augmentation des température. et non pas un lent refroidissement.

          Vous arrivez à faire la distinction, entre la propagande : "ça réchauffe la surface", et ce que vous écrivez ici : "il ralentit son refroidissement."

          " il ralentit son refroidissement", ça n'est pas égal à : "il augmente la température à la surface."

          • Dans un bilan thermique, M.Carras, augmenter l’énergie entrante ou réduire l’énergie sortante a le même effet. Donc on peu tout à fait augmenter une température interne sans augmenter l’énergie entrante mais en réduisant l’énergie sortante.
            Tenez, quand vous mettez un pull, M.Carras, le pull n’est pas une source de chaleur. Il ne vous chauffe pas directement . Mais il ralentit le refroidissement de votre corps, donc vous avez plus chaud que si vous n’aviez pas de pull.
            Autre analogie: Quand vous isolez les murs d’une maison, M.Carrras, à chauffage interne constant. L’isolant ne chauffe pas la maison. mais il réduit les pertes thermiques. L’intérieur se réchauffe jusqu’à un nouvel équilibre entre apport et pertes de chaleur.
            Et bien, là, c’est le même principe général (toutes proportions gardées bien sûr). Les GES réduisent le flux thermique évacué par l’atmosphère de la Terre vers l’Espace. Celle ci se réchauffe jusqu’à atteindre un nouvel équilibre.
            Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai le pressentiment que vous n’allez pas comprendre (ou vouloir comprendre).
            C’est pourtant pas compliqué, si ?
            Faites le test avec un pull. Parfois, une petite expérience défait les blocages.

        • “ce qui revient au même: la température augmente.”

          Donc la “back radiation” augmente la température… C’est bien ce que dit la propagande.

          Dites moi, vous prenez quoi ? Ça à l’air costaud…

          HA HA HA !

          • Oui, mas cela la réchauffe, non pas en augmentant l’apport d’énergie mais en réduisant la perte d’énergie, ce qui revient effectivement au même. Voir les 2 analogies ci-dessus.
            En espérant que cette fois, vous aurez compris.

          • Ah ouai pour le coup il a fait fort ! Qui sait peut-être son objectif était de passer pour un demeuré auprès des lecteurs de ce blog.
            Et si ce n’est pas le cas j’espère au moins pour lui qu’il s’est rendu compte de l’énormité qu’il a sorti.
            En tout cas heureusement pour lui que le ridicule ne tue pas.

            Franchement je ne sais pas qui paye cet individu pour venir troller sur ce site, mais il leur faudrait de toute évidence quelque peu revoir leur processus de recrutement.
            Car une chose est sûre : ce n’est pas avec de tels propagandistes que la proportion de climato-sceptiques va se mettre à décroître au sein de la population française.

            Vive le débat et vive la Science !

    • @Marie-Laure,

      Chère Madame,

      Toujours et encore les mêmes erreurs promues par l’IPCC auxquelles chaque université est priée de faire allégeance sous peine de sanction financière et de radiation des personnes, comme nous le voyons régulièrement. cela rappelant d’ailleurs bien d’autres théories à commencer par l’héliocentrisme…

      Alors, la page de l’ENS Lyon, ne fait que relayer les principes de l’effet de couche, théorie posée dans les années 1970 qui n’a jamais été reconnue, et qui, oh miracle, a valu à son auteur, le Pr Syukuro Manabe, le prix Nobel de physique en 2021 (vous me direz il n’est jamais trop tard, à ma connaissance, mais je peux me tromper, en ce qui concerne ce prix c’est la première fois qu’il y a un tel délai…). Ca alors, quelle heureuse coïncidence 🙂 Pr Manabe qui lors d’une interview dira : “les outils mathématiques sont très bien pour comprendre le climat, mais très mauvais pour le prédire”. En gros, je vous simplifie le truc : cette théorie dit que plus vous empilez de GES, plus leur comportement d’absorption et d’émission change en haute altitude, soit la limite de la troposphère. L’IPCC sait parfaitement que le CO2 n’est pas le moteur du climat car il est saturé, mais du coup sort de son chapeau l’effet de couche pour nous expliquer qu’en fait, en haute altitude se joue un phénomène très particulier qui fait que si, quand même, cela réchauffe la Terre.

      De très nombreux labos ont été mandatés pour prouver cette théorie, et pour le moment, eh bien ça ne donne rien. Les mesures satellitaires ne trouvent pas ce que calculent les équations de l’effet de couche, notamment le célèbre hot spot de l’équateur. Carramba, encore raté ! 🙂

      Ajoutons, que le Pr Linzen, probablement le meilleur météorologue du XXe et ex-membre de l’IPCC, a finit de tuer cette théorie, en rappelant que les travaux présentés souffraient de nombreux problèmes, dont le fait que la modélisation mathématique est en 1D, ce qui est un comble quand on connait la complexité des écoulements de fluide, et qu’elle ne tenait pas compte des nuages (rétroaction négative). Alors même que les nuages ont un rôle majeur dans le climat, les rapports IPCC ont toujours pris soin de ne pas en tenir compte, ce qui vaut de nombreuses critiques à l’IPCC dont des papiers du CNRS et ce depuis plus de 20 ans… Mais, curieusement ces travaux sérieux ne sont jamais relayés par la presse grand public, celle sur laquelle les gens comme vous s’appuie… Je dis ça, je ne dis rien, hein !

      Et, l’ENS Lyon, a au moins l’honnête de rappeler cela : (au milieu du doc, schéma de comparaison 280 ppm vs 2800 ppm) : “Attention, ces 2 simulations numériques, qui donnent +4,2 K d’écart au sol, sont faites avec un modèle 1D, purement radiatif, qui ne prend en compte ni les rétroactions diverses (notamment l’augmentation de vapeur d’eau à priori consécutive à l’augmentation de température), ni les fortes inégalités spatiales et temporelles (latitudes, saisons).”Attention” veut dire dans une publication scientifique que la théorie donnée est très fragile, pour ne pas dire, fausse….

      Enfin, le papier de l’ENS conclut au fait qu’une augmentation de x10 du taux de CO2, soit 2800 ppm, donnerait un réchauffement de +4.2 K d’écart au sol… Jamais nous atteindrons 2800 ppm. Donc, selon cette théorie qui est fragile car non prouvée par les mesures, si nous atteignons 1000 ppm cela sera déjà pas mal, on serait aux environ de 1.5 K d’écart, et si on tient compte des nuages et d’un modèle plus fiable des fluides, on arrivera, peut être, péniblement à 0.5 K…. Bref, circulez !

      Mais, merci d’avoir joué avec nous 🙂

      Bonne journée,

      • Vous n’avez pas compris. Il ne s’agit pas d’un “changement de comportement” d’absorption et d’émission de la molécule de CO2 en haute altitude…Mais du fait que jusqu’à la tropopause, d’une part la quantité de molécules baisse et d’autre part la température baisse aussi. Vous n’avez pas regardé les 2 vidéos, Mr L, n’est-ce pas ? C’est pourtant très bien expliqué.
        Et je vous informe que l’IPCC est né en 1988. Manabe a publié ses travaux en 1967. 20 ans plus tôt. Ce n’est donc pas une invention de l’IPCC, Mr L. Votre obsession paranoïaque vis à vis de l’IPCC aveugle votre jugement.
        Enfin, à ma connaissance, l’article de 1967 de Manabe n’ a pas été réfuté.
        Mais allez-y, Mr L., si vous avez des éléments sérieux issus de vos travaux de recherche qui infirment les travaux de Manabe, publiez vite une réfutation. Vous aurez le prix Nobel.
        C’est comme cela que fonctionne le débat scientifique, Mr.L, en publiant dans des revues scientifiques,
        Je serais ravie que vous m’envoyiez une copie dédicacée quand vous l’aurez fait.

        • @Marie Laure

          Chère Madame,

          Vous éludez le fond du débat… Il est évident que la température diminue à ces altitudes, mais, encore une fois, la théorie de l’effet de couche ne se mesure pas sur le terrain. Manabe a eu ce prix Nobel car cela arrangeait bien les politiques. Vous connaissez très mal le monde scientifique, qui est fait, comme partout, de petits arrangements, d’histoire d’ego, de cul et de fric…

          Je vous rappelle que dans l’histoire du Climategate en 2009, le directeur du CRU a été contraint à la démission, non seulement pour la manipulation flagrante des chiffres, mais aussi pour avoir bloqué des publications d’articles contraires à la doxa dans des revues à comité de lecture…

          Quand au fait de publier dans des revues : 1/ je ne suis plus dans la boucle 2/ je préfère les livres grands publics, cela touche plus de monde…

          Continuez donc de trembler de peur chez vous, l’effondrement millénariste climatique arrive !

          C’est toujours un plaisir de vous lire, cela me détend 🙂

          Bien à vous

          • @Marie Laure

            1/ « …dans les conditions actuelles, l’absorptivité du rayonnement infrarouge par le dioxyde de carbone est quasi maximale : elle ne dépend que très faiblement d’une variation de la concentration de ce gaz. On dit qu’elle est saturée. » Jean-Louis Dufresne du CNRS et Jacques Treiner de l’ESPCI-Paristech. https://www.hprevot.fr/plus-subtil.pdf

            2/ Au-delà de la théorie de l’effet de couche, que nous apprennent les observations ? De 1993 à 2020, ces 27 années ont vu l’envoi dans l’atmosphère de pas moins de 44 % de tout le CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle. On devrait donc en vérifier un impact tel que prévu par les modèles, en particulier sur la température à l’altitude à laquelle la chaleur est censée être déposée par convection et là où l’effet de serre atmosphérique est présumé prendre tout son sens. Nous disposons de mesures de température dans la basse stratosphère, fournies par les satellites RSS et UAH (www.climate4you.com). Les résultats ont le mérite d’être clairs. Après les perturbations engendrées par des éruptions volcaniques majeures, aucune évolution significative de température n’a été observée depuis 1993, questionnant la théorie. Le modèle prévoit un « hot spot », un point chaud, vers 10 km d’altitude sous les tropiques. Mais la température à cette altitude n’a pas varié ni sous les tropiques, ni ailleurs, depuis les quatre décennies depuis lesquelles elle a été mesurée . > Fu, Q., Manabe, S., Johanson, C.M., 2011. On the warming in the tropical upper troposphere: Models versus observations. Geophys. Res. Lett. 38, L15704

            Aïe….

  12. @ Jacques L

    1) Le fait que l ‘absorptivité de l’IR par le CO2 est quai maximale dans les basses couches de la troposphère n’est pas incompatible avec le fait que l’effet de serre augmente, vue que la réémission radiative a lieu …dans le haut de la troposhère….
    Ca fait 3 fois que je vous l’explique, Mr L. Et c’est de plus exactement ce qu’explique la personne que vous citez vous-même, à savoir Jean-Louis Dufresne, dans la vidéo que je vous ai déjà relayée..
    Je vous invite vraiment à écouter sa vidéo, Mr. L..
    https://www.youtube.com/watch?v=wI6eDF46qTI&t=16s

    2/ Désolée, mais ce que vous dites est faux et contredit par les observations, Mr L: ,
    La température de toute la troposphère a augmenté depuis 1993 (selon les mesures RSS et UAH que vous citez, en plus)
    https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/trop.png

    Mr .Lr quand-même.

    • @MLA
      Il me semble que vous avez cliqué mal à propos : le lien https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/trop.png concerne la basse troposphère et pas toute la troposphère…et ne dit donc rien sur l’évolution de la température à l’altitude d’émission du cO2.
      Par ailleurs, vous écrivez que le CO2 est sensé rayonner vers le cosmos à partir du haut de la troposphère. En fait c’est plutôt à partir de l’altitude où l’atmosphère surplombante est transparente aux IR de 15 µm. Le haut de la troposphère étant quelque part entre 5 et 15 km, l’émission se produit selon la latitude à partir du haut de troposphère ou du bas de la stratosphère. Le gradient de température y est peu important (il est nul à la tropopause). Il est même positif dans le bas de la stratosphère. Dans ces conditions, avec davantage de CO2, l’émission se produit certes à plus haute altitude mais sans que sa puissance soit réduite . Je n’irai pas jusqu’à croire que l’atmosphère est mieux refroidie…

  13. 1.Voici le détail en partant de la surface jusqu’à la stratosphère
    On voit bien que la température augmente avec le temps, dans toute la colonne troposphèrique, puis baisse dans la stratosphère.
    Toutes ces observations sont conformes à une baisse de l’énergie évacuée à la tropopause, M.Doisneau.
    https://archive.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/fig/figure3-17.jpeg

    2. Toutes les longueurs d’onde n’ont pas la même altitude d’émission.
    L’altitude d’émission du centre de la bande de 15 microns a effectivement atteint la tropopause, voire même la stratosphère à l’extrême centre de la bande. Mais ce n’est pas le cas des bords de la bande d’absorption du CO2.
    L’altitude d’émission à ces longueurs d’onde au bord de la bande augmente quand on augmente le CO2 mais reste largement entre 0 et 10 kms, dans des tranches de la troposphère où la température diminue. Donc ça fait des W/m2 supplémentaires.
    Vous n’avez pas regardé la vidéo de JL.Dufresne ?
    Si elle un peu trop longue, écoutez celle-ci, c’est plus court et très bien expliqué aussi (si vous n’avez vraiment pas beaucoup de temps, cet aspect est en particulier traité dans les 10 dernières minutes)
    Je vous en souhaite un bon visionnage, M.Doisneau
    https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

    • @MLA
      En regardant à nouveau les vidéos de JL Dufresne et de D Louapre, j’ai pu confirmé ma première impression : c’est beau mais les raisons de douter ne manquent pas .
      Par exemple, après nous avoir parlé (53’) d’un gradient thermique de -7 °C/km, JLD dit (59’) que l’altitude d’émission de CO2 s’étend de quelques km à 30 km et montre un peu plus loin sur un graphique que le gradient thermique est positif au-delà de 15 km (donc sous les tropiques et en fait beaucoup moins aux hautes latitudes). Qui faut-il croire JLD à 53’ ou à 59’ ? Une partie (les bords de la bande) du rayonnement fourni par le CO2 diminue peut-être avec la proportion de CO2 mais une autre partie (au centre de la bande) augmente, ce qui refroidit l’atmosphère. D’autres mieux que moi savent certainement établir le bilan de ces deux contributions opposées
      Un peu plus ennuyeux est ce que JLD ne dit pas : la manière dont évolue le rayonnement de la vapeur d’eau lorsque la température de l’atmosphère s’élève en réaction à l’augmentation de l’altitude d’émission du CO2. L’altitude d’émission de la vapeur d’eau étant a priori inchangée, la puissance de son rayonnement (50 % du total, dixit JLD) doit donc augmenter (du fait que la température augmente à son altitude d’émission) et l’atmosphère se refroidir en conséquence. N’avons-nous pas là un magnifique mécanisme de régulation en mesure de neutraliser l’effet d’une augmentation du taux de CO2.
      En essayant de sauver l’effet de serre par une théorie qui tient compte du fait que l’absorption par le CO2 est quasiment saturée dans la basse atmosphère (43’), on plante un clou dans le cercueil des explications à base de couverture ou de vitre. Avec l’explication par l’altitude d’émission on semble au bout des possibilités de la science. Il reste la foi…
      R Doisneau

  14. M.Doisneau, vous devriez savoir que la teneur en vapeur d’eau diminue très vite quand on monte dans l’atmosphère. Ca s’appelle la condensation. Aux altitudes démissions du CO2, il n’y a plus beaucoup de vapeur d’eau en “compétition” radiative avec lui.
    Quand-même, M.Doisneau,…
    Quant au bilan des 2 contributions dont vous parlez, il est de 3.7 W/m2 pour un doublement du CO2….C’est précisé dans la 2ème moitié de la 2ème vidéo. Vous n’etes pas arrivé jusque là ?

    • @MLA
      Vous contestez le mécanisme que j’ai sommairement décrit pour expliquer comment la vapeur d’eau compense la perte de puissance (éventuelle) du rayonnement consécutive à une augmentation de la concentration de CO2 et vous invoquez je ne sais quelle compétition radiative. Ou vous m’avez mal compris ou je me suis mal expliqué. Quoi qu’il en soit, voici la même explication, au ralenti…
      L’augmentation de la teneur en CO2 se traduit par l’émission du rayonnement de 14 -17 µm à plus haute altitude. (c’est le fondement de la théorie exposée par Dufresne)
      La température d’émission diminue donc (ce que je conteste au moins pour la partie centrale de la bande et pour toutes les latitudes mais là n’est pas la question)
      En conséquence, la puissance émise entre 14 et 17 µm diminue et la température locale augmente.
      Par l’effet du gradient thermique gravitationnel l’échauffement s’étend à l’ensemble de l’atmosphère. C’est l’accroissement de l’effet de serre tel qu’exposé dans la vidéo de JL Dufresne.
      Mais, quelques kilomètres au dessous de l’altitude d’émission du CO2, la vapeur d’eau rayonne en dehors de la bande d’absorption 14 -17 µm avec une puissance au sommet de l’atmosphère 2,5 fois plus grande (selon Dufresne)
      Du fait de la condensation, l’opacité de d’atmosphère que traverse le rayonnement de la vapeur d’eau est minime. Elle ne dépend pas de la teneur en CO2 (en dehors de sa bande d’absorption). Noter que dans la colonne d’air traversée la pression partielle de l’eau, en général inférieure à la pression de vapeur saturante, ne varie pas avec la température.
      Le rayonnement de la vapeur d’eau traverse aussi sans être atténué la couche d’émission du CO2. Il n’y a donc pas compétition radiative.
      La puissance rayonnée par la vapeur d’eau est accrue par l’augmentation de température de l’atmosphère et compense la perte de puissance d’émission du CO2.
      Ce mécanisme est à l’œuvre partout et en permanence si bien qu’au premier degré (donc sauf effets de bord), si la théorie exposée par Dufresne est exacte, on est en droit de considérer que le taux de CO2 est sans effet notable sur la température de l’atmosphère. Mais il ne faut pas désespérer, la Science qui n’a pas dit son dernier mot, peut encore trouver de bonnes raisons d’incriminer le CO2.

      Par ailleurs, j’avais bien lu la page où Dufresne fait état de l’effet sur le flux radiatif d’un doublement du taux de CO2. Il s’agit du résultat d’un calcul pour une atmosphère standard. J’appelle de vœux un calcul pour l’atmosphère réelle. Il a certainement été déjà effectué…
      De plus Dufresne ne précise pas ( et c’est bien normal dans une vidéo de vulgarisation) s’il s’agit du doublement de la teneur en CO2 par rapport à l’ère préindustrielle ou par rapport au présent (2006 date de la publication d’où les données sont tirées?)
      Enfin avec Modtran, on trouve des valeurs sensiblement inférieures à 3,7 W/m pour les 5 « localities » proposées (de tropical à subarctique). Surtout Modtran calcule à température constante et ne tient pas compte du mécanisme de compensation décrit ci-dessus.
      RD

      • 3.7 W/m2, c’est pour un passage de 280 ppm à 560 ppm.
        C’est explicité dans la 2ème vidéo.
        https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

        Pour le reste, vous vous contredisez quand vous dites “La puissance rayonnée par la vapeur d’eau est accrue par l’augmentation de température de l’atmosphère”, puis quand vous enchainez en disant “on est en droit de considérer que le taux de CO2 est sans effet notable sur la température de l’atmosphère”
        Sur la première partie, vous avez raison et ce n’est pas que la température rayonnée que par la vapeur d’eau, mais par toute l’atmosphère réchauffée…C’est l’essence même de la réaction à la baisse de puissance radiative due à l’augmentation du CO2 et donc de l’effet de serre.. C’est ça le réchauffement climatique. L’atmosphère se réchauffe.
        Mais donc comme vous le dites vous-même, la température a bien augmenté, ce qui contredit votre 2ème partie.

        • @MLA
          Vous avez raison. Au total l’atmosphère se réchauffe…un peu. Je n’aurais donc pas dû écrire que le CO2 est sans effet notable mais plutôt donner l’ordre de grandeur de l’augmentation calculée sur la base de cette théorie, environ 1 K avec le doublement. Ce qui ne laisse pas vraiment présager de catastrophe…
          Concernant les 3,7 W/m². J’ai bien noté que cela regardait le doublement par rapport à l’ère pré-industrielle. En relisant le texte de Dufresne, je vois aussi que cette valeur est ‘ajustée’. En fait, il donne 2,8 W/m² pour CO2 + 100 % ce qui colle mieux avec Modtran.
          RD

          • +1 K, c’est sans les rétroactions
            Par exemple, quand vous réchauffez l’atmosphère, vous augmentez la teneur en vapeur d’eau (cf Clausius-Clapeyron) qui est un GES.
            Autre exemple: La température augmente donc la surface de glace diminue, l’albedo diminue, ce qui induit un réchauffement supplémentaire.

            Et d’ailleurs, nous ne sommes “que” ‘à 420 ppm et nous avons déjà dépassé ce +1°K
            https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png

          • @MLA
            Certes quand la température augmente, la concentration de la vapeur d’eau augmente…dans un système biphasique. Dans la basse atmosphère, en présence d’eau liquide et de glace, la teneur en eau augmente donc bien avec la température mais la totalité du rayonnement émis par la surface est déjà absorbée ou presque. Quant à ce qui se passe dans haute atmosphère (au dessus de l’altitude d’émission de la vapeur d’eau), comme il n’y ni glace ni eau liquide et que la pression partielle est inférieure à la pression de vapeur saturante, il ne peut pas y avoir de rétro-action positive. Comprenez mon scepticisme à ce sujet.
            Il est vrai que le réchauffement diminue les surfaces enneigées et donc l’albédo mais vous aurez remarqué que la proportion du rayonnement solaire parvenant aux surfaces enneigée est pour le moins modeste (rotondité de la terre oblige !). En revanche, augmenter l’humidité ne peut que se traduire par un ennuagement accru et donc une augmentation de l’albédo et cela concerne toute la surface du globe. Je milite pour un rétroaction négative (je blague!)
            Pourquoi voulez vous attribuer au seul CO2 la responsabilité du réchauffement de quelque 1,2 °C depuis le début de l’ère industrielle. Les autres causes possibles ne manquent pas, pour autant qu’on puisse les discerner dans un système manifestement chaotique.
            RD

  15. @robert doisneau
    Je ne veux rien attribuer à quoi que ce soit a priori.
    Ce n’est pas une question de “vouloir”. C’est une question d’observer, de mesurer, de calculer et raisonner.
    Ca a un nom, ça s’appelle la science, M.Doisneau.

    Et quant à votre “les autres causes ne manquent pas”, et bien faisons un tour :

    – L’activité solaire: Elle varie peu à l’échelle d’un siècle, et est en baisse depuis le miliieu 20ème ,
    https://www.climate.gov/news-features/understanding-climate/climate-change-incoming-sunlight?fbclid=IwAR09dqsJxaZXRQvT6omNUbWCpNt9tmQZvp8CrwXcMHfO_33-3D4ggIwQ9cE

    – La géothermie, c’est moins de 0.1 W /m2: 20 à 30 fois moins que le forçage du CO2.
    – La tectonique, sur un siècle, c’est calme aussi, hein…
    – Les paramètres astronomiques de Milankovitc, sur un siècle, varient très peu aussi.

    Et non, les nuages ne peuvent pas se traduire “que” par une augmentation de l’albedo.
    C’est le cas des nuages bas, mais les nuages haut ont un effet réchauffant,.. par effet de serre.

    Il y a des gens qui travaillent assez sérieusement sur ces sujets, savez vous, M.Doisneau.
    Pourquoi ne lisez vous pas leurs travaux plutôt qu’affabuler des théories fumeuses tout seul dans votre coin ?
    Tenez, regardez cela:
    https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_Figure_7_6.png
    Si vous avez fait des travaux qui démontrent autre chose, pourquoi ne les soumettez vous pas à la communauté scientifique ?
    Cela intéressera beaucoup de monde, savez vous.

  16. @MLA
    Donc, selon vous, seuls ceux qui apportent une contribution ont le droit de douter de la science qui prétend démontrer la réalité RCA. Et vous, vous prenez tout, sans réserve. Aucun des attendus ne vous semble sujet à caution. Si c’est bien le cas, j’envie la paix qui doit régner dans votre esprit. Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir une foi de charbonnier. (Pardon pour l’allusion au gaz infernal!)
    Pour ma part, je persiste à essayer de comprendre, avec mon bagage scientifique à peine au dessus de la moyenne. Ma démarche est lucide, je sais donc que je n’ai aucune chance de prouver quoi que ce soit qui puisse ébranler la foi des croyants. Mon ambition est bien plus modeste , c’est de confirmer (ou d’infirmer) mon sentiment que l’effet de serre (et tous ses développements connexes) relève de la pataphysique. J’avoue que je ne sais pas aller bien au-delà des publications de vulgarisation, y compris les rapport techniques du GIEC.
    Pour l’instant, je me suis convaincu de ceci.
    • L’évaluation à 33 °C de l’ampleur de l’effet de serre est naïve (euphémisme!)
    • Les émissions anthropiques de CO2 représentent une fraction infime des émissions naturelles
    • C’est une hypothèse implicite (et non prouvée) que les émissions naturelles sont invariables. On trouve même la preuve du contraire dans les rapports du GIEC.
    • La corrélation entre température et taux de CO2 est trompeuse . (les séries temporelles dont l’une est croissante sont toujours corrélées)
    • Il est abusif d’imaginer que la surface terrestre (continents et océans) se comporte comme le corps noir.
    • Il faut oublier les vitres et les couvertures, la basse atmosphère est déjà opaque (sauf dans fenêtre de l’eau). Certes on peut toujours imaginer plus opaque qu’opaque…
    • La physico-chimie des nuages est mal comprise (le moins qu’on puisse dire) et rien n’aurait changé depuis le début de l’ère industrielle ?
    • On ne peut pas trop conclure sur le rôle du CO2 sur la base d’une altitude moyenne d’émission. L’émission intervient dans un partie de l’atmosphère où le gradient de température est tout sauf constant.
    • Au pire, l’augmentation de la teneur en CO2 a un effet minime sur la température de l’atmosphère. Pour charger la barque du CO2, il faut invoquer des rétroactions positives improbables.
    • La notion PRG des GES est scientifiquement lamentable : non linéarité des effets, temps de séjour dans l’atmosphère sortis du chapeau, effet cumulés sur 100 ans ….
    Et voilà les sujets que je creuse, tout seul dans mon coin (j’ai la faiblesse d’en être fier) et pour cela je lis et j’écoute.
    • L’altitude d’émission n’est-elle pas le résultat d’une interprétation ? En effet le spectro ne sait rien des émetteurs du rayonnement qu’il reçoit.
    • Pourquoi la puissance de rayonnement des gaz obéit-elle à la loi de Planck ?
    • Quel est le mécanisme de conversion de l’énergie cinétique en énergie radiative ? Pour l’instant, j’ai bien compris que les GES y jouaient un rôle et que c’était leur forme excitée qui rayonnait. Spontanément ou lors de collisions ?
    RD

    • Je vous ai déjà expliqué 3 fois l’altitude d’émissions. Je ne recommence pas. Si vous n’avez pas toujours pas compris au bout de 3 fois, je considère que c’est peine perdue.

      Je vois que vous dites “Les émissions anthropiques de CO2 représentent une fraction infime des émissions naturelles”
      Et bien vérifions:
      Nous émettons 40 Gtonnes de CO2 “anthropiques” par an (charbon, gaz, pétrole principalement). Ce sont sont des données connues assez précisément.

      La quantité de CO2 dans l’atmosphère n’augmente que de 20 Gt de CO2 par an
      (En effet, nous sommes passés de 390 ppm à 415 ppm en 10 ans, ça fait 2,5 ppm par an, et 2.5 ppmv x le rapport des masses molaires CO2 /air = 44/29 x la masse de l’atmosphère 5.3 millions de Gtonnes, ça fait 20 Gt)
      Ca, c’est connu, mesurée assez précisément aussi.

      Le volcanisme, c’est très peu (moins de 0.1 Gt de CO2 par an)

      Donc on sait qu’on ajoute 40 Gt, et que le stock augmente de 20 Gt. Où donc est passé le reste ?.
      Et bien dans les océans et la végétation, forcément.
      Les océans et la végétation, M.Doisneau, absorbent la différence, soit environ 20 t de CO2.
      Ce sont des puits annuel nets de CO2, M.Doisneau, pas des sources annuelles nettes
      Et on peut faire ce calcul tous les ans: c’est le cas tous les ans et depuis 1 siècle.
      Les émissions naturelles nettes de CO2 sont …négatives, M.Doisneau
      Les émissions anthropiques sont donc bien la seule cause de la hausse de la concentratiton, brutale, que l’on voit très bien ici
      https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

      Vous voyez que je vérifie, M.Doisneau, et que je “crois” rien sans douter, comme vous m’en accusez sournoisement.
      Vous devriez en faire autant

      • @MLA
        J’ai bien compris que l’augmentation de l’altitude d’émission du rayonnement du CO2 peut diminuer la puissance émise ( lorsque le gradient de température est négatif). Le hic est que sans les rétroactions, on explique ainsi moins de la moitié de l’augmentation de température observées à ce jour
        Concernant les causes de l’évolution de la teneur en CO2 de l’atmosphère, votre calcul est arithmétiquement incontestable mais toutes choses égales par ailleurs c’est a dire en considérant comme invariables les émissions naturelles.
        Je vous invite à examiner la figure 6.1 du WG1 de l’AR5 page 471 (j’ai de saines lectures !). Vous y verrez que les flux annuels de CO2 émis par les océans et la végétation ont augmenté de 60,7 + 107,2 à 78,4 + 118,7 (en GtC ; gigatonne de carbone avec CO2/C = 3,6) depuis l’ère préindustrielle (1750) jusqu’en 2012. Soit une augmentation de 29,2 GtC, alors qu’en 2012 les émissions anthropiques étaient évaluées à 8,1 GtC . Les puits absorberaient-ils en priorité la totalité de l’excès de CO2 naturel en laissant dans l’atmosphère la moitié du CO2 anthropique ? Quel serait le mécanisme d’une telle discrimination ?
        Les chiffres du bilan carbone de l’AR5 sont vraisemblablement inexacts mais leur ordre de grandeur ne fait guère de doute : la nature rejette environ 20 fois plus de CO2 que les activités humaines, à un rythme qui a augmenté de 15 % depuis 1750. Cela suffit à expliquer une bonne partie du surcroît de CO2 qu’on trouve dans l’atmosphère.
        RD

        • Oui, les rétroactions expliquent environ la moitié de la hausse. En quoi est ce un “hic” ?

          Et non, je viens de vous démontrer que la nature ne “rejette” pas, mais absorbe actuellement du C02, en bilan annuel net.

          Et cela ne veut pas dire que les océans absorbent le CO2 de manière discriminée…Une molécule de CO2 est une molécule de CO2. Elle se mélangent. Mais quand on ajoute à un système, elles augmentent le stock de ce système.

          Reprenons, car manifestement, vous n’avez pas compris:
          Mon calcul est basé sur des mesures, sur la réalité.
          On ajoute 40 GTonnes de CO2
          Le stock n’augmente que de 20 Gt,
          Donc 20 Gt ont été absorbées par les océans et la végétation.

          C’est donc bien l’ajout des 40 Gtonnes qui cause à la fois la totalité :
          – la totalité de la hausse de 20 Gtonnes dans l’atmosphère
          – la totalité de la hause de 20 Gtonnes du CO2 contenu dans les océans et la végétation.
          C’est juste la conservation de la masse, M.Doisneau.

          Niez vous le principe de conservation de la masse, M.Doisneau

          • @MLA
            1) Le hic c’est que les rétroactions me font penser à une sorte de coefficient de Murphy, celui qui s’applique au résultat brut pour obtenir le résultat attendu. (c’est mon opinion)
            2) Le bilan carbone net montre incontestablement un déficit de 20 Gt mais il n’est pas légitime de rapporter ce déficit aux seules émissions anthropiques.
            Avant (en 1750) les émissions et absorptions naturelles s’équilibraient exactement et la teneur en CO2 était stable
            Aujourd’hui (les chiffres sont de 2012) les émissions naturelles ont augmenté de 110 Gtonnes/an. S’y ajoutent 30 Gtonnes/an d’émissions anthropiques (en 2022 c’est 40). Comme le stock atmosphérique a augmenté de 14 Gtonnes au cours de l’année, la nature a donc absorbé 110 + 30 – 14 =126 Gtonnes de CO2 en plus (comparativement à 1750) dont 78 % d ‘origine naturelle car la nature ne discrimine pas. De même 78 % de l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique est d’origine naturelle.
            RD

  17. @robert doisneau

    Il y a pas de “déficit”, il y a répartition. Je répète,
    On ajoute 40 Gtonnes de CO2 annuellement par an qui se répartissent entre
    – 20 Gtonnes supplémentaires dans l’atmosphère
    – 20 Gtonnes du CO2 supplémentaires dans les océans et la végétation.
    C’est juste la conservation de la masse, M.Doisneau.

    Faisons une analogie: Imaginez 2 réservoirs identiques contentant de l’eau et connectés entre eux par un tuyau. Le niveau d’eau dans les 2 s’équilibre par équilibrage des pressions.
    Vous versez 40 litres d’eau supplémentaires dans un des 2 réservoirs
    Le niveau monte dans les 2., vous êtes d’accord ?
    A l’équilibre, vous aurez + 20 litres dans un, + 20 litres dans l’autre, s’ils sont identiques
    L’eau s’est mélangé, mais c’est bien l’ajout des 40 litres qui la cause à 100% de la hausse du nveau dans chacun des 2 réservoirs.
    Ne me dites pas que vous contestez cela, M.Doisneau ?

    • @MLA
      Votre analogie n’est pas pertinente à deux titres
      1) les deux réservoirs n’ont pas la même taille (je parle de l’atmosphère d’une part et de l’ensemble océan +végétation de l’autre)
      2) surtout vous ne tenez pas compte de l’apport naturel (c’est à dire l’augmentation des émissions naturelles depuis 1750)
      Finalement, je n’ai besoin que d’un réservoir de section 0,1 m². Paul y verse 40 litres et Pierre y déverse 0,11 m³ de briques (110 litres) tandis que Jacques de son côté pompe 130 litres. Le niveau augmente de 2 cm. Qui en est responsable : Pierre ou Paul . Pour moi, 26 % de la responsabilité incombe à Paul.
      RD

      • Mais dans le cas de l’atmosphère, il n’y a qu’une source nette de CO2, pas deux.
        Il n’y a que “Paul”, pas “Pierre”.
        40 Gt de CO2 qui entrent /an, le stock de CO2 augmente de 20 Gt, donc 20 Gt de CO2 qui sortent /an.
        C’est si compliqué que ça à comprendre ?
        Ce sont les mesures qui montrent cela, M.Doisneau.
        Des mesures, M.Doisneau.
        Vous ne tenez pas compte des mesures, des observations, de la réalité, M Doisneau ?
        Je vous l’ai démontré, M.Doisneau. Vous avez oublié ?
        La nature n’émet pas de CO2, en bilan annuel net, Elle en absorbe, M.Doisneau
        Tous les ans depuis un siècle.
        Je vous l’ai démontré par (a+b), M.Doisneau

        Bon, la répétition c’est l’art de la pédagogie, parait-il, donc reprenons depuis le début, mais plus lentement et par étapes:

        Commençons, par le stock.
        La concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente de 2.5 ppmv par an (nous sommes passé de 390 ppmv à 415 ppmv) en 10 ans
        Et 2,5 ppmv, ça fait 20 Gigatonnes de CO2.
        Etes vous d’accord avec ça,M.Doisneau ?

        https://gml.noaa.gov/webdata/ccgg/trends/co2_data_mlo.png

        • @MLA
          Certes 20 Gt de CO2 correspondent à 2,5 ppm. Mais là n’est pas la question.
          Votre raisonnement (qui attribue à l’homme la totalité de l’accroissement) tient seulement si vous supposez que seules les émissions anthropiques contribuent à l’augmentation de la teneur atmosphérique. Or il existe des raisons de penser que les flux naturels ont augmenté et qui plus est, de manière considérable (+110 Gt de 1750 à 2012). En bonne logique, il est nécessaire d’en tenir compte ou de démontrer que cette augmentation est sauf effet…ou inexistante.
          Mais il est incohérent d’observer que la température de l’atmosphère a augmenté et, en même temps, de considérer sans autre justification que les flux de CO2 ne sont pas altérés.
          C’est votre droit d’ériger en principe le fait que l’augmentation de température est sans effet sur les processus naturels, qu’il n’y a pas eu de petit âge glaciaire et que tout ce qui change a été provoqué par l’humanité.
          Avez-vous seulement compris que la notion de puits de carbone est trompeuse ? Il n’existe pas de cavités ou d’éponges où le CO2 émis pas l’homme viendrait s’accumuler. Les puits ne sont jamais que la conséquence de la loi d’action de masse. C’est le surcroît de CO2 qui fabrique les puits…
          RD

          • Mais j’en tiens compte dans le calcul, M.Doisneau, des flux naturels,
            Ils sont dans les 20 Gt de CO2 nets absorbés par an par la nature

            M.Doisneau:
            Reprenons car vous n’avez toujours pas compris:
            Les 40 Gt d ‘émissions anthropiques par se répartissent actuellement tous les ans comme suite,
            –> 20 Gt dans l’atmosphère (+2.5 ppmv)
            –> 20 Gt dans les océans et la végétation

            Niez vous ce simple bilan de masse, M.Doisneau ?

  18. @MLA
    Et ce bilan (en Gt de CO2), le niez-vous ?
    + 602 Flux naturels en 1750
    + 108 Augmentation (⇒ 2012)
    + 40 Flux anthropiques (en 2022)
    – 730 Absorption par océans et végétation
    – 20 Restant dans l’atmosphère
    Si oui, croiriez-vous que la nature est immuable?

    Pour résumer mon point de vue, il semble bien que même en l’absence d’émissions anthropiques, le taux de CO2 atmosphérique aurait sensiblement augmenté.
    RD

    • M.Doisneau:
      602+108 =710 Gt d’émissions naturelles – 730 Gtonnes d’absorption naturelles = -20 Gtonnes
      – 20 c’est bien négatif,, M.Doisneau, non ?
      Les océans et la végétation sont donc bien des puits annuels nets de CO2 et non des sources nettes de CO2;
      Vous dites la même chose que moi.
      Les 40 Gt d ‘émissions anthropiques par se répartissent actuellement tous les ans comme suit,
      –> 20 Gt dans l’atmosphère (+2.5 ppmv)
      –> 20 Gt dans les océans et la végétation

      C’est donc bien l’ajout des 40 Gtonnes qui cause à la fois la totalité :
      – la totalité de la hausse de 20 Gtonnes dans l’atmosphère
      – la totalité de la hause de 20 Gtonnes du CO2 contenu dans les océans et la végétation.
      La totalité
      C’est juste la conservation de la masse, M.Doisneau.
      Et le principe de conservation de la masse est plus tétu que vous, MDoisneau.

      • @MLA
        Vous n’avez pas répondu à ma question : « Croyez-vous que la nature est immuable ? » Je vous pose une question plus spécifique : « Croyez vous possible que les émissions naturelles de CO2 aient augmenté depuis 1750 ? »
        Si vous répondiez par la négative, ce serait le dernier mot que vous échangeriez avec moi sur ce sujet, car je considérerais comme vaine la poursuite de cette discussion.
        RD
        PS Un conseil : évitez de ponctuer vos phrases avec le nom de votre correspondant. Une telle manifestation d’exaspération n’ajoute pas de poids à votre argumentation et lui laisse entendre que la sienne est efficace.

        • Ce n’est pas une question de “croire si c’est possible”, M.Doisneau, c’est une quesion de vérifer si c’est le cas, par des mesures
          C’est une question de mesure, pas de croyance
          On parle de science pas de religion, M.Doisneau.

          Et je vous ai démontré que les mesures montrent que depuis la Révolution Industrielle, la nature absorbe plus chaque année de CO2 qu’elle en émet

          Mais ce n’est pas constant tous les ans.
          Actuellement, nous émettons 40 Gt par an, le stock augmente de 20 Gt, donc la nature absorbe 20 Gt par an.
          Dans les années 1970s, par exemple, nous émettions environ 17 Gt de CO2, le stock augmentait de 9 Gt de CO2 (+1.2 ppm par an) donc la nature absorbait environ 8 Gt de C02 par an

          A partir du moment où nous injectons massivement du CO2 dans l’atmosphère, la pression partielle de CO2 augmente et cela fait absorber du CO2 par les océans; C’est la loi de Henry (la hausse de pression partielle contrebalance largement la hausse de température)

          Donc non, M.Doisneau, la croyance n’a rien à voir là-dedans, ce sont les mesures montrent que la nature n’a, en bilan net, pas émis plus de CO2 depuis la Révolution industrielle, et qu’au contraire, elle en a absorbé plus beaucoup plus qu’elle n’en a émis.

          Désolée, si ça vous vexe, et prenez la fuite si ça vous rassure et si ça vous évite d’affronter cette réalité physique élémentaire (c’est juste la conservation de la masse), mais permettez moi de vous dire que c’est un peu puéril.

          • @MLA
            Le raisonnement que vous tenez et que vous répétez à l’envi, montre que vous faites l’hypothèse que le niveau des émissions naturelles n’a pas augmenté depuis 1750. Comme vous semblez particulièrement réticente à admettre que tel est bien votre présupposé, je suis d’autant plus porté à penser qu’il y a matière à douter . Peut-être s’agit-il d’un dogme, alors je n’ai pas la compétence (ni l’envie) de discourir sur des questions théologiques. Il est donc inutile de me répondre.
            RD

  19. M.Doisneau:
    602+108 =710 Gt d’émissions naturelles – 730 Gtonnes d’absorption naturelles = -20 Gtonnes
    – 20 c’est bien négatif,, M.Doisneau, non ?
    Les océans et la végétation sont donc bien des puits annuels nets de CO2 et non des sources nettes de CO2;
    Vous dites la même chose que moi.
    Les 40 Gt d ‘émissions anthropiques par se répartissent actuellement tous les ans comme suit,
    –> 20 Gt dans l’atmosphère (+2.5 ppmv)
    –> 20 Gt dans les océans et la végétation

    C’est donc bien l’ajout des 40 Gtonnes qui cause à la fois la totalité :
    – la totalité de la hausse de 20 Gtonnes dans l’atmosphère
    – la totalité de la hause de 20 Gtonnes du CO2 contenu dans les océans et la végétation.
    La totalité
    C’est juste la conservation de la masse, M.Doisneau.
    Et le principe de conservation de la masse est plus tétu que vous, MDoisneau.

  20. @Robert Doisneau
    Non, vous n’avez (toujours) pas compris
    Je ne fais pas du tout ‘hypothèse “que le niveau des émissions naturelles n’a pas augmenté depuis 1750”.
    Pas du tout
    Je ne fais AUCUNE hypothèse.
    Je me base sur les MESURES. de CO2 atmosphériques, et sur la connaissance de nos émissions anthropiques annuelles
    C’est tout.
    Ce sont les 2 seules données d’entrée du bilan de flux et de stock..
    Je ne fais AUCUNE hypothèse.
    Et ce sont ces mesures permettent de conclure que les absorptions naturelles sont supérieures aux émissions naturelles
    Et si ces dernières ont augmenté, et bien la bilan montre que les absorptions ont augmenté encore plus

    Me me dies pas qu’ll faut que je recommence la démonstration ?
    C’est juste la conservation de la masse, M.Doisneau.

    • @MLA
      Les émissions anthropiques sont évaluées, l’augmentation du stock atmosphérique est calculée à partir des mesures de la concentration, on en déduit bien la quantité que la nature a absorbée mais SI ET SEULEMENT SI on suppose que l’augmentation du stock atmosphérique est ENTIEREMENT due aux émissions anthropiques. Et ce n’est pas parce que vous ne l’exprimez pas que vous ne faites pas cette hypothèse. Vous n’êtes pas seule à tenir ce raisonnement boiteux. Serait-ce de la paresse intellectuelle ou pire de la duplicité ?

      S’il y a d’autres émissions que les anthropiques (et c’est vraisemblablement le cas du fait de l’augmentation de température), il n’est pas légitime d’imputer à l’homme la totalité des ppm en plus. Ça aussi relève de la loi de conservation de la masse.

      RD

      • Non, dans la loi de Henry, la température intervient mais la pression partielle aussi, et les mesures montrant qu’elle est largement déterminante dans le cas présent.
        Si vous chauffez de l’eau gazeuse, mais qu’en même temps vous injectez suffisamment du CO2 par le goulot, le CO2 va passer de l’air dans l’eau, pas l’inverse.

        Et non, vous n’avez toujours pas compris.
        On en déduit bien la quantité que la nature a absorbée 20 Gr de CO2 . Point Barre. Pas “‘si et seulement si quoi que ce soit….”

        Je reprends donc, car vous n’avez toujours pas compris:

        1. Les émissions “anthropiques sont connues assez précisément
        En effet, les producteurs de charbon, de pétrole, et de gaz naturel publient leurs productions annuelles
        Il suffit de les traduire en CO2
        Ca donne environ 40 Gigatonnes de CO2 par an
        Contestez vous ce nombre, M.Doisneau ?

        2. La hausse de concentration du CO2 est mesurées assez précisément, à Maona Loa et ailleurs.
        Ca donne 2.5 ppm par an ces dernières années, ce qui fait 20 Gigatonnes de CO2
        Contestez vous ce nombre, M.Doisneau ?

        3. Non, pour la n-èmle fois, je vous répète que je fais aucune hypothèse sur le flux naturels.
        Je fais un bilan de flux et de stock et je les déduits des 2 données ci-dessus
        C’est incroyable que vous ne compreniez pas ça….

        Dans un système, la somme des flux algébriques = la variation du stock
        Contestez vous cela, M.Dosineau ?

        On connait le flux anthropique de +40 Gt
        Le stock augmente de 20 Gt
        On en DEDUIT que la somme de tout le reste, c’est à dire les flux naturels = -20 GT de CO2
        Aucune hypothèse, aucune condition à cela. Cela découle de tout le reste.

        Quand-même, un peu de dignité, M.Doisneau.
        Un collégien moyen est capable de faire ce raisonnement.

        • @MLA

          Alléluia ! Ne jamais désespérer ! En effet, nous progressons puisque que maintenant vous semblez évoquer le fait que la température intervient dans les quantités échangées avec l’atmosphère. Vous allez objecter que ce sont les émissions anthropiques qui sont responsables de l’augmentation de la température donc de l’augmentation des flux naturels. Sauf que cette objection n’est pas recevable pour la période antérieure à 1940 pendant laquelle la température a augmenté pour des raisons au moins partiellement naturelles. En toute rigueur il est donc légitime d’envisager que le flux naturel n’est pas immuable. De plus, sachant qu’il excède le flux anthropique d’un facteur 15, considérer subrepticement le flux naturel comme constant relève soit de la légèreté soit de la friponnerie.

          En lisant votre dégagement sur la loi de Henry, j’ai aussitôt pensé : sutor, ne supra crepidam. Je ne vous vois qu’une excuse : vous avez séché le cours sur ce sujet…D’abord la loi de Henry ne parle pas de la température mais je vous accorde que le coef de Henry en dépend. Surtout elle ne s’applique qu’aux fluides saturés. En quoi l’atmosphère qui reçoit le dégazage océanique est-elle saturée. En quoi les océans froids qui absorbent sont-ils saturés ?
          Pour établir un modèle simplifié, ce n’est pas une bouteille d’eau gazeuse qu’il faut considérer mais deux : l’une saturée qu’on chauffe et l’autre (non saturée) qu’on refroidit, l’une et l’autre en contact avec la même atmosphère. Si la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente, le flux à partir de la bouteille chaude ne sera pas modifié (le CO2 en excès s’échappera quelle que soit sa concentration dans l’atmosphère). En revanche le flux vers la bouteille froide augmentera. Sauf conditions très particulières, il est improbable que le bilan soit nul.
          Je souscris à l’idée que la variation d’un stock égale la somme algébrique des flux mais il s’agit de la somme algébrique de TOUS LES FLUX (toux ceux qui sont susceptibles de contribuer à la variation du stock). Ainsi,
          avant 1750
          0 = 602 – 602
          et maintenant
          + 20 = (602 + 108) + 40 – 730
          NB les flux proviennent de AR5 WG1. Il sont exprimés en Gt par an.
          Entre 1750 et maintenant, 2 flux ont changé : le naturel (+ 108) et l’anthropique (+40). L’accroissement du stock (+20) ne doit donc pas, comme vous l’écrivez avec de nombreux autres, être imputé aux seules activités humaines sans le début du commencement d’une justification.
          RD

          • 1. Vous ne connaissez pas la loi de Henry , M Doisneau ?
            La pression partielle, vous comprenez ce que c’est ?

            2. Dans votre +20 = (602+108) +40 -730, les flux naturels c’est 602+108 -730 = -20 Gt de CO2
            – 20 c’est bien négatif,, M.Doisneau, non ?
            Les océans et la végétation sont donc bien des puits annuels nets de CO2 et non des sources nettes de CO2;
            Vous dites la même chose que moi.
            Les 40 Gt d ‘émissions anthropiques par se répartissent actuellement tous les ans comme suit,
            –> 20 Gt dans l’atmosphère (+2.5 ppmv)
            –> 20 Gt dans les océans et la végétation

  21. @MLA
    Combien êtes vous payé par le GIEC pour venir pourrir le forum des climats-réalistes par vos invectives, votre condescendance et vos graphiques ?

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