Source : Joseph Atkinson, NASA Langley Research Center (22 juin 2021)
Selon un article publié le 15 juin 2021 dans la revue Geophysical Research Letters, des scientifiques de la NASA et de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) ont déterminé que le déséquilibre énergétique de la Terre aurait approximativement doublé au cours de la période de 14 années allant de 2005 à 2019. Ce déséquilibre est la différence entre la quantité d’énergie radiative du Soleil absorbée par l’atmosphère et le sol et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace.
Pour parvenir à ce résultat les chercheurs ont comparé les données de deux séries de mesures indépendantes :
- d’une part les capteurs satellites de la NASA Clouds and the Earth’s Radiant Energy System (CERES) qui mesurent la quantité d’énergie qui entre et sort du système terrestre ;
- d’autre part le réseau mondial de flotteurs océaniques Argo, qui fournit des données permettant une estimation précise de la vitesse à laquelle les océans du monde se réchauffent. Étant donné qu’environ 90 pour cent de l’excès d’énergie provenant d’un déséquilibre énergétique se retrouve dans l’océan, les tendances globales du rayonnement entrant et sortant devraient globalement concorder avec les changements du contenu thermique de l’océan.
Ces deux façons indépendantes d’examiner les changements dans le déséquilibre énergétique de la Terre sont en très bon accord. Elles montrent le même niveau de déséquilibre, ce qui permet de dire qu’il s’agit d’un phénomène réel et pas seulement un artefact instrumental.
Afin de déterminer les facteurs à l’origine du déséquilibre, les chercheurs ont examiné les changements dans les nuages, la vapeur d’eau, les gaz traces, l’irradiance solaire, l’albédo de la surface de la Terre (la quantité de lumière réfléchie par la surface), les aérosols atmosphériques et les changements dans la distribution des températures de surface et atmosphérique. Ils ont conclu que le déséquilibre est causé par un mélange de forçage anthropique et de variabilité interne.
Les auteurs ont découvert qu’un basculement de l’oscillation décennale du Pacifique (PDO) d’une phase froide à une phase chaude a probablement joué un rôle majeur dans l’intensification du déséquilibre énergétique. La PDO est un modèle de variabilité du climat du Pacifique dans lequel une énorme zone d’eau du Pacifique oriental passe par des phases froides et chaudes. Cette variabilité interne naturelle de l’océan a des effets considérables sur le temps et le climat.
La phase PDO extrêmement chaude qui a commencé vers 2014 et s’est poursuivie jusqu’en 2020 a provoqué une réduction généralisée de la couverture nuageuse au-dessus de l’océan et une augmentation correspondante de l’absorption du rayonnement solaire.
Pour le déséquilibre, quelle est la part en pourcentage du forçage anthropique ?
Aucun il s’agit de la transparence de l’atmosphère qu, augmentant par une baisse des nébulosités sur l’intertropical du Pacifique, entraine un réchauffement des eaux de surface et donc de réchauffement de l’atmosphère par évaporation et convection
Mais c’est le CO2 qui a le rôle principal , il a une influence sur l’activité solaire , il peut même déchirer la voie lactée , donc les humains doivent trouver une autre planète dans la galaxie d’Andromède
Oui, mais uniquement le CO2 qui sort des pots d’échappement de nos vilaines voitures…
Bonjour,
Excellent ! !
Cordialement.
J’ai l’impression que beaucoup de personnes ne prennent pas assez de recul pour conceptualiser les interactions soleil-nuage-température. Si on dit effet de serre -> eau chaude -> moins de nuages -> encore plus d’eau chaude, on décrit un système instable. Or jusqu’à présent, notre climat a oscillé, mais jamais déraillé.
Il est beaucoup plus logique de faire l’enchaînement suivant : moins de nuages -> eau plus chaude
Reste à savoir ce qui modifie la couverture nuageuse de la terre.
Encore une remarque qui n’a rien à voir. On mesure le réchauffement climatique à l’aide de sondes de températures terrestres mal réparties sur le globe. Il est dit que 90% de l’energie en sus est transmise aux océans ; il serait bien plus précis de mesurer la température de surface des océans. Ça couvre une plus grande surface, c’est moins perturbé par les activités humaines et on chope 90% du surplus d’énergie.
Je n’arrive pas à comprendre ce forçage radiatif par l’homme (si c’est bien nous les responsables) . Le CO2 a augmenté de 130 ppmv depuis 1850 et la température de 1 degré dans le même temps , vu comme ça cela semble catastrophique . Mais ils parlent aussi de sensibilité climatique dont ils ne savent pas si un doublement de CO2 augmentera la température de 1 degré ou de 8,5 degrés . Avec de telles incertitudes pourquoi le CO2 élèverait la température de 1° et pourquoi pas de 0,001° , est-ce-qu’ils savent si le CO2 est réellement un gaz à effet de serre ? et pourquoi ne connaissent-ils pas sa puissance de réchauffement exacte ?
Article intéressant qui apporte des arguments à ceux qui ont compris la fragilité de la doxa du réchauffement anthropique.
Évidemment, pour être publié, les auteurs doivent éviter d’attaquer le dogme de front.
À se contenter d’étudier que l’atmosphère et l’albédo des surfaces ( pour leur effet de serres …) pour définir le climat, les climatologues sont passés à côté du plus puissant facteur de variation et de contrôle de la température et du climat, soit l’eau dans les océans, dans les nuages, dans la glace et bien sûr dans l’humidité le GES le plus abondant (50 fois plus que le CO2). Les océans représentent plus de 70% de la planète et contrairement à la terre ferme la radiation solaire qui la frappe (une partie est réfléchie, ce qui est le fameux albédo) n’est pas absorbé en surface tel un corps noir réémettant de l’infrarouge réchauffant l’atmosphère tel le voudrait la théorie de l’effet de serres. Mais la radiation solaire poursuit son chemin étant absorbé fréquence par fréquence jusqu’à l’absorption de toute lumière entre 80 et 200 mètres (L’absorption se fait dans les 2 sens soit de la surface au point d’absorption totale et de cette zone à la surface), dépendant de l’opacité de l’eau. En fait le fameux forçage radiatif, ce n’est pas le CO2, mais dans la couche superficielle des océans (de 0 à 400 mètres) qui créant une série de corps noir à l’intérieur s’échangent et accumulent la radiation infrarouge et vu qu’il faut beaucoup d’énergie pour élever la température de l’eau, la hausse des températures des océans passent plus inaperçue.
Juste le sommet des températures annuelles est 2016 l’année d’un El Nino très puissant qui a fait monter la température aussi vite que le fantasme les courbes de prévisions du GIEC et ce n’était pas le CO2 mais une petite quantité d’eau chaude de l’Océan Pacifique qui a réchauffé toute la planète. Si tous les océans perdraient 1 degré au bénéfice de l’atmosphère, en même temps, alors l’atmosphère de la terre pourrait se réchauffer de plusieurs degrés. La chaleur de l’océan est remis dans l’atmosphère par au moins 4 moyens, par équilibre thermodynamique, par l’apport d’eau froide par le bas ou par brassage par le côté (La perte de chaleur pour équilibrer la nouvelle température moyenne de cette eau), les phénomènes complexes des courants marins tel El Nino ou le Gulf Stream, et enfin l’évaporation le seul qui semble avoir été observé par nos chers climatologues.
En finissant les médias nous assomment avec les catastrophes météorologiques, chaleur extrême, inondation, sécheresse et etc. sans jamais montrer leur caractère ponctuel autant dans l’espace que dans le temps. Et aucun média ne parle des 2 banquises (Arctiques et Antarctiques) qui n’ont pas été aussi étendue depuis 2014 à cette date, ce qui est beaucoup plus un signe d’un refroidissement tangible de la planète, malgré la hausse de CO2, sous-estimé l’influence du soleil ( Début du cycle solaire le plus faible depuis 200 ans, selon la NASA elle-même) sur la terre (les nuages et les océans entre autre) est le talon d’Achille du GIEC et de ses adeptes.