Ivar Giaever, prix Nobel de physique : « il n’y a pas d’urgence climatique »

par Franco Battaglia (article initialement paru en italien dans La Verità le 8 novembre et reproduit avec autorisation de l’auteur).

Lauréat du prix Nobel de physique en 1973, Ivar Giaever est le premier signataire d’une déclaration de plus de 1200 scientifiques (principalement des physiciens, des géophysiciens, des astrophysiciens et des géologues) avertissant le monde qu’il n’y a pas d’urgence climatique. On préfère aujourd’hui écouter Greta Thunberg : ainsi va le monde. Si vous recherchez sur Google la vidéo « Ivar Giaever global warming », vous trouverez deux conférences mémorables du lauréat du prix Nobel, l’une en 2012, l’autre en 2015. Cette dernière est également diffusée par le Heartland Institute, un groupe de réflexion américain sur le marché libre (et groupe d’action, comme ils aiment le souligner). Pour ceux qui n’ont pas envie ou le temps de suivre les deux conférences, j’ai préparé un extrait.

Giaever raconte qu’il s’est intéressé pour la première fois au réchauffement climatique en 2008, lorsqu’il a été invité à participer à une table ronde sur le sujet. Pour se préparer, il s’est plongé dans la littérature disponible sur Internet. Il a ainsi découvert que l’avis général était que la température moyenne à la surface de la Terre était passée d’environ 288 K à 289 K en 150 ans. Cela a été présenté comme la preuve d’un changement climatique anormal alarmant, mais une augmentation de 0,3 % en 150 ans – a noté le professeur – ne pouvait signifier qu’une chose : le climat a été étonnamment stable. Tant pis pour le changement climatique !

En 2011, l’American Physical Society (APS) s’est couverte de ridicule avec le propos lapidaire suivante : « La preuve est incontestable, le réchauffement climatique est en train de se produire. À moins que des mesures d’atténuation ne soient prises, des perturbations importantes des systèmes physiques et écologiques de la planète, des systèmes sociaux et de la santé et de la sécurité humaines sont probables. Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre immédiatement ». En réponse, le professeur a démissionné de l’APS. Un camouflet pour l’association, qui a ainsi perdu un prix Nobel. Les raisons de cette décision radicale sont faciles à expliquer. Premièrement, en science rien n’étant jamais « incontestable », l’APS s’abaissait au niveau d’une association politique ou religieuse. Deuxièmement, on ne comprenait pas pourquoi l’APS sonnait l’alarme sur le monde d’aujourd’hui par opposition au monde d’il y a 150 ans alors que, clairement, tout va mieux aujourd’hui qu’il y a 150 ans. Enfin, l’hypothèse de l’APS est contredite par les faits, puisque la température la plus élevée observée jusqu’en 2015 (l’année de la conférence) s’était produite en 1998 : l’APS se plaignait d’un réchauffement qui n’était pas là.

« En tant que Norvégien, plaisante le lauréat du prix Nobel, je ne pense pas que je devrais vraiment m’inquiéter d’un peu de réchauffement. » Il remarque aussi que des alertes similaires ont été déclenchées toutes ces dernières décennies — pluies acides, trou dans la couche d’ozone, déforestation — alors que l’humanité est toujours aussi prospère. Nous entendons souvent parler d’un prétendu grand nombre de scientifiques convaincus de la gravité du problème, mais le nombre n’est pas important : la seule chose qui compte est de savoir s’ils ont raison ou tort. Nous devrions être terrifiés par la propagande unilatérale dans les médias et par tout l’argent gaspillé dans les énergies alternatives, alors que tant d’enfants dans le monde se couchent le soir le ventre vide. Le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion parce qu’il est interdit d’en parler, tout comme les dogmes religieux ne sont pas discutés. Par exemple, celui qui fait remarquer que l’augmentation alarmante des températures mondiales moyennes est en fait une augmentation de 0,3 % en 150 ans, qu’il existe des endroits sur la planète avec des écarts de température de 80 degrés au cours d’une année, et qu’il est donc ridicule de s’alarmer d’environ 0,8 degrés en plus en 150 ans, celui-là est immédiatement réduit au silence et pointé du doigt comme un négationniste.

On devrait aussi poser à l’APS la question suivante : quelle est donc la température moyenne optimale pour la Terre ? L’APS ne répond pas. Personne ne répond. Personne ne nous dit quelle pourrait être cette température optimale. Est-ce celle d’il y a 150 ans ? Si oui, pourquoi ? Peut-être que 2 degrés de plus seraient préférables. Ou peut-être 2 degrés de moins. Une autre chose curieuse est de croire que l’on peut mesurer la température moyenne de toute la Terre pendant une année entière, le faire avec une précision d’une fraction de degré et que le résultat serait significatif. Bien sûr que non ! Aucun physicien ne dirait que cette valeur moyenne avec cette précision est un nombre significatif. De plus, entre 1998 et 2015, la température n’a pas du tout augmenté, contrairement au CO2. Que faut-il de plus pour se dire que le CO2 n’est pas un gaz si déterminant pour le climat ?

Pour résoudre ce qui nous est présenté comme un grave problème, certains pays ont décidé de privilégier les énergies renouvelables. Par exemple, aux États-Unis, des appels ont été lancés pour introduire 10 % d’alcool dans l’essence. C’est complètement stupide, comme l’est parfois ce que font les Américains. L’alcool à ajouter à l’essence est obtenu à partir du maïs, sauf que le maïs est de la nourriture : à cause de ce choix stupide, la nourriture coûtera plus cher. De plus, personne ne semble comprendre à quel point le CO2 est important pour la croissance des plantes : l’augmentation du CO2 est un extraordinaire bienfait, car maintenant les plantes poussent plus vite. L’augmentation du CO2 est bonne pour l’agriculture.

La vérité est que le climat a toujours changé, avec ou sans apports anthropiques de CO2. Une chose curieuse est que le changement climatique est toujours présenté comme un changement pour le pire. En supposant même que le CO2 change le climat, pourquoi serait-ce nécessairement une mauvaise chose ? On se plaint que la mer monte de quelques millimètres, mais avec la fin de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer a monté de 100 mètres en quelques 7000 années (approximativement entre -15 000 et -8 000 BP). Et les ouragans qui ont frappé les États-Unis depuis 1850 n’ont augmenté ni en nombre ni en force.

Il n’y a pas besoin d’être un scientifique pour regarder les données et constater que la température a baissé entre 1940 et 1980, ainsi qu’entre 1998 et 2015, malgré l’augmentation incessante des émissions de CO2. Il est tout aussi facile de compter le nombre et la force des ouragans qui ont frappé l’Amérique, pour constater qu’ils sont aujourd’hui moins nombreux et moins intenses que par le passé.

Si nous devons nous inquiéter de quelque chose, c’est bien de ces marchands de terreur qui affolent les plus jeunes en leur faisant croire que depuis 150 ans la planète devient inhospitalière. Au contraire, depuis 150 ans, même si rien n’est parfait, tout va nettement mieux : on vit plus longtemps, on a une meilleure santé.

Les millions de réfugiés qui traversent la Méditerranée veulent échapper à la pauvreté, pas au réchauffement climatique. Ensemble, nous devrions réclamer de nouveaux « accords de Paris » pour aider ces personnes à sortir de leur pauvreté, sans vouloir leur construire des parcs solaires et éoliens essentiellement inutiles. Ceux-ci sont des moyens extrêmement coûteux de produire de l’énergie, alors que la raison pour laquelle nous sommes en meilleure santé et en meilleure forme aujourd’hui qu’il y a deux cents ans est précisément que nous disposons d’une énergie bon marché, grâce au pétrole, au charbon, au gaz et au nucléaire. Nous devons continuer dans cette voie.

Le réchauffement climatique n’est pas un problème. Laissons donc le climat tranquille, il s’occupera fort bien de lui-même.

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56 réflexions au sujet de « Ivar Giaever, prix Nobel de physique : « il n’y a pas d’urgence climatique » »

  1. Einstein se gaussait ainsi d’un coIIectif de mathématiciens qui osaient prétendre qu’il se trompait quant à sa théorie de la relativité: “Je ne comprends pas qu’iIs se soient unis aussi nombreux pour me démontrer mon erreur, un seul d’entre eux aurait suffi !!!”
    Eh bien il en est de même pour le fameux “consensus à 97%”.

  2. Quelle idée. Un type qui a eu son Prix Nobel pour l’effet tunnel et qui a commencé à s’intéresser au climat au tendre âge de 80 ans en faisant 5 minutes de google. Si on devrait parler d’un Prix Nobel de Physique ici au sujet du climat, c’est plutôt de Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann, lauréats en 2021 pour “pour la modélisation physique du climat de la Terre, la quantification de la variabilité et la prévision fiable du réchauffement planétaire”.

    Voir https://www.nobelprize.org/prizes/physics/2021/manabe/facts/ et https://www.nobelprize.org/prizes/physics/2021/hasselmann/facts/

    • réponse à Anton
      C’est vrai , depuis 1967 et 1975 on n’a pas fait beaucoup de progrès , mais qu’est ce que nous ont couté les recherches climatologiques et le GIEC depuis ce passé ; voir les conclusions de cet article
      https://www.encyclopedie-environnement.org/climat/hasselmann-manabe-nobel-physique-2021/

      4. Messages à retenir
      • En ouvrant la voie à la détection des variations climatiques et à l’identification de leurs causes, Klaus Hasselmann a mis en évidence le rôle prépondérant des activités humaines dans le réchauffement observé depuis le milieu du 19e siècle.
      • Syukuro Manabe est l’auteur du premier modèle physique qui parvint à montrer la sensibilité du climat à la teneur de l’atmosphère en CO2. Dès 1967, une première version de ce modèle prédisait une augmentation de la température moyenne de 2,3°C pour un doublement de la concentration en CO2. En 1975 une version tridimensionnelle de ce modèle complétait cette prévision en prédisant l’amplification de ce réchauffement aux latitudes nordiques, confirmée plus tard par les observations.
      • Si le GIEC a été honoré en 2007 par le prix Nobel de la Paix, le prix Nobel de Physique attribué en 2021 constitue une reconnaissance des progrès considérables accomplis sur la compréhension de l’évolution du climat de la Terre et du réchauffement climatique actuel.
      Fritz

    • @Anton,

      Ce prix Nobel est très orienté et est là surtout pour servir la cause….

      Déjà Syukuro Manabe a réalisé ses travaux dans les années 70, et à l’époque ils n’ont pas retenu l’intérêt de la communauté scientifique. D’autre part, la théorie de Manabe, que l’on peut résumer à la transmission des radiations par convection dans les couches de CO2, ne se vérifie pas dans les relevés, notamment satellitaire C’est ennuyeux. Et enfin, lors d’une conférence, ou interview (j’ai un doute), Manabe a eu cette merveilleuse phrase : “les modèles climatiques sont de bon outil pour le comprendre, mais de très mauvais pour le prédire…”

    • 5 minutes de google… Vous arriverez même à me faire rire.

      En tout cas, depuis 2015, les températures observées contredisent les prédictions. Et les océans n’ont pas débordé en 2012, n’en déplaise à Mr Al Gore.
      Les faits contredisent les prédictions, c’est factuel. Voyez vous-même les deniers relevés de températures du Hadley Center.

      La Nature se fiche pas mal de vos injonctions, de vos croyances et de vos articles.
      Elle tranchera dans les années à venir. Tout le reste n’est que du blabla stérile et sans intérêt.

      Il y a quelques années, j’ai entendu parler d’une assoss qui faisait la promotion du langage des signes. Et bien elle avait bruyamment manifesté son désaccord à l’apparition d’une technique médicale qui permettait de guérir certaines formes de surdité chez les jeunes enfants.

      Gageons que si un refroidissement se produit, les climato catastrophistes défileront dans les rues pour protester, plutôt que de réjouir de la “bonne nouvelle”.

      Vous en serez, Anton?

      • ohmdeboi, OK, pas 5 minutes, mais une demi-journée. Ce n’est pas vraiment mieux. Je cite l’énergumène : “I am not really terribly interested in global warming. Like most physicists I don’t think much about it. But in 2008 I was in a panel here about global warming and I had to learn something about it. And I spent a day or so – half a day maybe on Google, and I was horrified by what I learned. And I’m going to try to explain to you why that was the case.”

        A part ça, si on veut vraiment savoir ce que pensent les Prix Nobel du climat, il faudrait peut-être d’abord lire la déclaration sur le climat signée par 126 d’entre eux : https://www.stockholmresilience.org/research/research-news/2021-06-03-126-nobel-laureates-tell-g7-summit-humanity-is-taking-colossal-risks-with-our-common-future.html

        Après, personnellement, je trouve ces listes signées par des gens qui ne sont pas spécialistes du sujet d’une certaine futilité, que les signataires soient 126 Prix Nobel de quelque chose ou des chauffeurs de taxi. Même si une déclaration signée par 126 Prix Nobel est un peu plus digne d’un intérêt qu’une déclaration Clintel signée par des militaires retraités, ce qui compte, c’est la littérature scientifique, et rien que celà.

        • Précisément, toute la littérature scientifique, TOUTE.
          Bannir Anton n’a pas d’intérêt. Il suffit que ses affirmations soient contrées par des articles scientifiques qui disent le contraire. Le lectorat sera son choix.

        • @Anton,

          Je suis d’accord avec vous concernant les listes et les prix Nobel. Ces arguments sont des sophismes, politiques et non scientifiques, dans un sens comme dans l’autre.

          En revanche, si votre point de vue est qu’il faut adopter une éthique scientifique stricte pour aborder des questions scientifiques, nier que la communauté des climatologues viole les règles les plus basiques, comme aucune autre communauté de sciences dites “dures” (j’exclus donc certains domaines de la médecine) ne l’a fait par le passé, c’est être de mauvaise foi ; à commencer par la création du GIEC.

          1. Jamais dans l’histoire des sciences une communauté a refusé tout débat sur ses hypothèses fondatrices au nom d’un prétendu consensus. Votre remarque est tout à fait illustrative de ce biais : selon vous, personne n’a le droit d’émettre un avis sur le climat hormis les climatologues ? Mais qu’est ce que la climatologie ? Cela nous amène au point 2 ci-dessous.

          2. Jamais dans l’histoire des sciences dures un domaine scientifique ne s’est créé aussi vite et par des politiques, des ONG, en missionnant des chercheurs, en fixant un objectif précis concernant les résultats à obtenir. La science doit rester libre, neutre. Or, ce biais, ce sont les statuts mêmes du GIEC (IPCC). C’est bien pour cela que je vous invitais récemment à les consulter.
          De plus, la climatologie étant par essence multi-disciplinaire, les scientifiques de tous les domaines concernés sont compétents pour émettre un avis. Les climatologues ne sont PAS plus compétents que les chercheurs spécialisés de chaque domaine entrant en jeu dans les études du climat. Le plus souvent ils le sont moins, car la plupart des climatologues travaillent sur des données et des modèles.

          3. Jamais dans l’histoire des sciences dures les conclusions des articles n’ont été quasi systématiquement polluées par des messages politiques sur ce que devrait faire ou non l’exécutif. C’est monnaie courante chez les climatologues. Ce n’est pas de la science.

          4. Jamais dans l’histoire des sciences une communauté s’est soudée pour ignorer le fait que certains travaux initialement mis sur un piédestal se révèlent être d’un niveau très faible voire faux, sous prétexte que leurs auteurs ont une réputation trop importante dans la société civile. Hélas, l’exemple de Mann et autres est criant. Je n’insulterai pas les climatologues en citant Al Gore qui n’a rien d’un scientifique… mais qui, dans la communauté, l’a empêché de raconter n’importe quoi ? Tous ont baissé les yeux pour profiter de la manne des financements publics qui ont suivi.

          Ce sont ces pratiques qui jettent un discrédit absolu sur le domaine de la climatologie et poussent des scientifiques d’autres domaines à regarder de plus près les arguments mis en avant pour nous parler d’apocalypse, de fin du monde imminente, dues aux horribles progrès technologiques des humains.

          Lorsque des scientifiques font cette démarche de façon neutre, sans être biaisés par leurs propres convictions politiques, ils terminent probablement sur ce site ou dans la liste des signataires de Clintel. Non pas parce que faire des modèles sur des hypothèses n’a pas d’intérêt scientifique, mais parce que déformer l’information pour amplifier, transformer des hypothèses en faits, c’est la négation même de la science. L’obscurantisme est plus dangereux pour l’avenir de l’humanité que 3 minuscules millimètres de plus ou de moins par an mesurés par des marégraphes ou des satellites, croyez moi.

        • N’importe qui ayant ayant un minimum de bon sens et sachant lire peut comprendre très vite que tout ce tapage climato catastrophiste est une pure fumisterie. Je ne suis qu’un simple électronicien, mais sachant ce qu’est une mesure, (et combien il faut s’en méfier) et sachant lire un graphique ou une courbe. Il suffit de voir les faits observés au présent, et ceux du passé, en regard des annonces catastrophistes dont on nous rebat les oreilles depuis des années.

          La réalité, c’est qu’il ne se passe RIEN. Tout ce tapage pour quelques dixièmes de degrés en plus ou en moins est absurde. Que le niveau des océans ne reste pas constant au millimètre près est tout à fait normal. C’est le contraire qui serait pour le moins étrange.

          Cet été, l’hystérie a atteint son paroxisme.
          Quelques semaines sans pluie, un vent du sud qui nous ramène de l’air chaud du Sahara, et ça y est, c’est la panique. Des records battus datant de… 1945 ! (avant, on sait pas ?) Quelle affaire ! Il a fait chaud en été, quel scoop ! Mais ça y est, il pleut, on est sauvés, pour l’instant. Tout cela est ridicule.

          Vous avez le droit, Anton, de défendre votre point de vue, la littérature scientifique est utile, si elle permet de faire progresser notre connaissance du monde. La tordre et l’instrumentaliser pour foutre la pagaille dans la société est en revanche une démarche plutôt douteuse.

        • II faut dire que pour Anton un ex-ingénieur des chemins de fers indiens, Mr Rajendra Kumar Pachauri qui présida Ie GIEC de 2002 à 2015, a beaucoup pIus de compétences qu’un Prix NobeI de Physique en matière de cIimatoIogie…

        • Ne faîtes pas dire à cet homme ce qu’il n’à pas dit. Il ne dit pas qu’il a appris le réchauffement climatique sur Google. Il dit qu’il a été horrifié par ce qu’il a lu sur le réchauffement climatique dans Google

    • Anton vous dites n’importe quoi une nouvelle fois et faites du cherry picking.

      Une nouvelle fois vous montrez votre parfaite mauvaise foi, puisque vous affirmez que pour l’un la qualité de physicien lauréat du prix nobel ne peut-être retenue, puisque selon vous toujours, il n’aurait aucune connaissance en climatologie (ce qui est déja parfaitement faux puisque la physique fait partie de la climatologie, enfin bon passons…). En revanche vous retenez la qualité de physicien lauréat du prix nobel pour le second, puisque selon vous toujours, il serait climatologue, alors que ce prix nobel a été attribué à ce dernier par des non climatologues ! Le jury qui attribue le prix nobel n’est pas composé de climatologues, du tout (aucun !) https://en.wikipedia.org/wiki/Nobel_Committee_for_Physics#Co-opted_members%5B3%5D

      Avec des raisonnements méthodologiques de ce type, je comprends pourquoi vous adhérez à ceux du GIEC sans jamais aucune réserve.

      PS : je demande à l’admin du site de bannir Anton, qui ne cesse de déformer, tordre la vérité, polluer les débats, pour finalement fuir quand il est mis en déroute et est donc toxique et n’apporte rien du tout de positif. Merci beaucoup d’avance

      • En désaccord avec vous.

        Il ne faut pas bannir Anton, il défend ses convictions et c’est son droit.
        Il faut le contredire de façon pertinente, pas l’empêcher de s’exprimer. Et puis il est toujours intéressant de connaître les arguments des gens auxquels on s’oppose.

        • Le problème n’est pas la contradiction, mais la mauvaise foi. Au contraire ça serait vraiment super que quelqu’un de pro Giec vienne exposer ses arguments de bonne foi. Je vous invite à checker plus avant les déclarations d’Anton, c’est systématiquement de la mauvaise foi, de la manip, et du dénigrement permanent, ça n’amène rien et ça pollue les fils, ce qui est à mon avis le but recherché, cad de nuire comme tout bon troll, et pas de débattre.

      • Non, surout ne pas bannir Anton.
        Ses commentaires sont pleins de piquants, parfois agaçants, parfois amusants.
        Dernier exemple : son commentaire sur Ivar Giaever : un homme qui “s’intéresse au climat au tendre âge de 80 ans en faisant 5mn de google”.
        Quelle intimité avec Ivar Giaever. Savoir qu’il ne s’est intéressé au climat qu’à 80 ans et de surcroît après 5mn de Google !!
        Ou quel mépris ! quand on ne peut pas opposer des arguments à un contradicteur, la seule solution est d’en dénigrer l’auteur.
        La méthode est bien connue, mêm si elle n’est pas glorieuse.

          • Je suis d’accord avec vous sur ce point, mais ce n’est que l’illustration de ce qui se passe dans les médias aux ordres. Tout propos non conforme est systématiquement raillé et son auteur discrédité.

            Les médias se gardent bien de reconnaître que la température n’augmente plus depuis 2015, on observe même une tendance à la baisse si l’on en croit les relevés du Hadley Center. C’est pourquoi on a inventé le concept des “8 années les plus chaudes”. Objectivement, c’est un fait, mais cela permet d’occulter cette tendance à la baisse.

            Anton représente très bien cette mauvaise foi et la désinformation en cours.
            Le manque de respect est le dernier argument possible face au mur de la réalité, lorsque l’on est incapable de reconnaître ses erreurs.

            Personnellement, je m’en tiens aux faits. Les arguments en faveur d’un futur refroidissement me paraissent plus crédibles que cette histoire de CO2, mais le sujet est si complexe qu’il faut rester prudent. Force est de constater que, pour l’instant, les prévisions du GIEC sont foireuses, n’en déplaise à Anton.

            Les années à venir trancheront.

        • Il ne faut surtout pas bannir Anton sinon on s’abaisse à utiliser les mêmes armes que les rechauffistes, la censure. Il faut continuer à débattre, argumenter, être sceptique d’un côté comme de l’autre. C’est le propre de la science. Il ne faut pas tomber dans le dogme et l’obscurantisme. Contre la mauvaise foi parfois il vaut juste mieux ne pas répondre et faire confiance à l’esprit critique des lecteurs.

      • Bonsoir,
        Merci pour votre message. Il semblerait qu’Anton ait plusieurs noms pour répondre à ses délires de façon non objective. On appelle cela un élément toxique.
        A se demander si Anton n’est pas un membre du Giec, organisme étatique au service des Etats.
        Bonne nuit…

        • Francis, pas besoin d’être un chercheur éminent pour être capable de démystifier la désinformation maladroite qu’on peut parfois lire ici.

          Je vous signale que 195 états font partie du GIEC, dont l’Arabie Saoudite et plein d’autres pays exportateurs de pétrole, gaz et charbon. Quel serait leur intérêt à déformer la science dans le sens d’une exagération du rôle des gaz à effet de serre issus des combustibles fossiles ?

          • Petite précision:
            “195 états font partie du GIEC” du simple fait automatique qu’ils étaient auparavant des états membres de l’ONU. Personne ne leur a demandé s’ils désiraient ou non continuer à rester membres de l’ONU lors de la création du GIEC.
            Parmi ces pays membres qui sont producteurs de pétrole de gaz ou de charbon, Ieurs exportations ne cessent de croître depuis que le GIEC existe (1986), ce qui montre bien qu’ils se fichent éperdument des recommandations, des ultimatums voire même des menaces apocalyptiques du GIEC.
            Votre argument est particulièrement indigent…

          • Anton, parmi les 195 états représentés dans les instances du Giec, un grand nombre attend des retombées financières pour les dédommager des aleas climatique causés (cela va de soi ) par l’Occident. Si des pays producteurs d’énergie fossiles jouent le jeu de nos paniques millénaristes, quel risque prennent ils en réalité ? 80 % des énergies consommées sont d’origine fossiles. Malgré toutes les incantations, ce pourcentage restera élevé pendant encore très longtemps. Les seuls perdants sont les pays occidentaux qui vont détruire des pans entiers de leurs économies, mais un business vert émerge et ouvre des opportunité pour des entrepreneurs peu scrupuleux. Les importations de cellules photovoltaïques, d’éoliennes, de batteries vont fortement progresser. En France la population assommée par les sottises pseudo scientifiques diffusées par les médias ne se rend pas encore compte des dégâts que tout cela va entraîner. Mais les restrictions et l’inflation actuelles vont rapidement leurs dessiller les yeux.

          • Jack, je ne peux pas vous répondre directement, mais votre argument est faux. La participation à l’UNFCCC n’est pas obligatoire. Et encore une fois, j’attends toujours qu’on m’explique en quoi l’Arabie Saoudite aurait intérêt à ce que les combustibles fossiles soient vilipendiés.

            Vous pouvez lire quelles sont les diverses prises de position des états lors des réunions du GIEC ici : https://enb.iisd.org/negotiations/intergovernmental-panel-climate-change-ipcc

            Je rêve d’un monde où les gens s’informent correctement au lieu de raconter n’importe quoi (sur le climat, le GIEC et sur de nombreux autres sujets). Ce monde est loin mais peut-être une personne du forum aura le courage de s’informer correctement pour une fois, qui sait. En tout cas, moi je trouve les comptes-rendus des séances d’approbation des rapports du GIEC très instructifs. Et on voit très bien qu’on est très loin d’une conspiration internationale pour augmenter les impôts ^^.

      • Ben oui, c’est le Prix Nobel de Physique. La climatologie est une branche de la physique, comme la météorologie en est une. De la physique appliquée, d’accord, mais de la physique. Normal. ^^

    • Vous minisez comme le font tous les écologistes. C’est à dire que vous agissez de la même manière que ceux que vous rabaissez ou discréditez en permanence, ceux que vous nommez les climato-sceptiques. Ça fait quand même depuis 14 ans que l’int”ressé s’intéresse au réchauffement climatique. Partant de votre argument de durée d’intérêt pour le réchauffement climatique, combien de scientifiques “réchauffistes” ont la même ancienneté, voire moindre que GIAEVER. Faut-il considérer que ces scientifiques n’ont pas le droit à la parole comme l’intéressé. Cette attitude relève de l’inquisition ou du Djihad. C’est inadmissible et ça vous déconsidère totalement.

    • Votre contribution est une amarre dans la houle inculte du négationnisme. Tant de mépris pour le travail d’une communauté scientifique par un homme qui comme Montagnier (du sida à la mémoire de l’eau ) souffre du “syndrome du Nobel” ou Raoult et d’autres rongés par l’orgueil ne s’expriment que par argument d’autorité…

    • Bonjour,
      j’ai lu certaines critiques contre le propos d’Anton, qui propose effectivement un argument pas loin de l’ad hominem.
      Cependant il me semble que son message était de faire remarquer que dans cet article, mettre en avant un prix Nobel (c’est quand même rappelé plusieurs fois dans le texte et même dans le titre de l’article) se rapproche plus de l’argument d’autorité que d’un argument rationnel. A la lecture de cet article j’ai l’impression qu’on veut me faire comprendre que parce que cet homme est un prix Nobel, on doit lui faire confiance. La réponse d’Anton est qu’un homme, tout prix Nobel qu’il soit, ne peut pas être parole d’évangile si effectivement son parcours se résume à une demi journée de recherche google (c’est quand même ce qu’il dit) et de surcroit si son positionnement est opposé face à ce qui semble être le consensus scientifique (le GIEC).

    • Il est gâteux papi Nobel. C’est psychologique ceux qui ne croient pas aujourd’hui au réchauffement climatique en ont peur et préfèrent le déni. C’est bien connu en psychiatrie alors soignez vous les gars !

      • “C’est psychologique ceux qui ne croient pas aujourd’hui au réchauffement climatique en ont peur et préfèrent le déni.”

        Je vais vous donner exactement la même réponse que celle qu’a donné Natand à Eloi : soit vous ne savez pas lire, soit vous êtes un troll.

        Cela dit, je vais plutôt miser sur la seconde hypothèse et vous poser cette devinette : qui a dit durant cet été “qu’il était faux et trompeur pour les militants du climat d’impliquer que les augmentations de température de 1,5 degrés Celsius (depuis 140 ans) constituaient une menace existentielle pour l’humanité”.

        Alors vous voyez de qui il s’agit ou bien vous donnez votre langue au chat ? Bon aller comme je suis plutôt sympa je vais vous donner un petit indice : il est actuellement président d’un groupe d’experts auto-proclamés sur le climat. Et oui, il s’agit du nouveau président du GIEC : Jim Skea.

        Alors Dunoeud, pensez-vous également que ce dernier devrait aller voir un psychiatre et se faire soigner ? Non parce qu’il m’a plutôt l’air de dire à peu près la même chose que ce “papi Nobel” un peu “gâteux”, c’est-à-dire qu’en gros “il n’y a pas d’urgence climatique”.

      • Vous avez mal lu le texte. Il n’a jamais dit qu’il ne “croyait” pas au réchauffement climatique. D’ailleurs, on ne doit pas y “croire”, c’est mesuré (ou pas). Il dit en gros qu’il n’y a pas de quoi en faire un fromage.

        Ce qu’écrit le GIEC dans son dernier rapport puisqu’il considère qu’on ne peut pas prétendre que les séries statistiques d’un certain nombre d’événements météorologiques montrent un écart par rapport à la variabilité naturelle.

    • @Antoine,

      quel graphique ?

      La température moyenne actuelle de la Terre est de 14,9°C (vous trouverez facilement ce chiffre qui est même diffusé par le très officiel OMM organisme ONU). Vous noterez que cette valeur vous est que très rarement communiquée. Pourquoi ? Car, inévitablement vous vous demanderez alors : “Et, quelle est la température normale de la Terre ?”. Là aussi, cherchez, vous trouverez aisément la réponse sur divers sites, non complotistes, à commencer par celui du CNRS…

      Bonne journée,

      • il me semble que le problème n’est pas la température optimale mais l’instabilité du climat. Le changement climatique ce n’est pas que une augmentation des températures mais aussi une augmentation des sècheresses, des canicules, des inondations, etc. En France les résultats de météo France (voir le site Climat HD) montrent ces transformations, avec une augmentation en fréquence et amplitude des vagues de chaleurs et canicules et sècheresses depuis les années 2000 et plus encore les années 2010.
        l’augmentation rapide de la température globale est aussi un problème pour l’adaptation des espèces (migration vers le nord) sujet très sensible pour la forêt par exemple, ou encore pour la montée des océans.
        En gros oui c’est pas grand chose à l’échelle planétaire, mais à l’échelle du vivant c’est un gros choc, je dirai même encore pire à l’échelle de l’humanité.

    • Très intéressant mais pour Manabe l’analyse se trompe d’époque. Manabe n’a pas été primé pour des travaux vieux de 30 ans mais de 55 ans, ce sont ses papiers des années 60 qui ont motivé le jury. Il y a de bonnes raisons à cela. Manabe et Wetherland 1967 a mis sur les rails la modélisation climatique.

      Dans les grandes lignes. On sait l’importance de la notion de forçage radiatif dans le discours sur l’effet de serre. Cette notion n’est pas compatible avec la thermodynamique parce qu’elle assimile sans restriction une diminution du refroidissement à une augmentation de l’apport en chaleur; elle ignore donc la variation d’entropie. Le forçage radiatif apparaît, si mes souvenirs sont bons, en 1981 dans un papier de James Hansen pour qualifier une grandeur déjà calculée dans le rapport Charney de 1979. J’ignore s’il y a des antécédents mais le forçage radiatif ne pouvait pas être conceptualisé avant Manabe et Wetherland 1967. C’est bien Manabe qui révolutionne alors la physique en décrétant le gradient thermique de la troposphère indépendant des échanges radiatifs. Cela lui a permis d’effectuer un calcul de l’effet de serre en utilisant un gradient thermique empirique. Si le gradient thermique est indépendant des échanges radiatifs, la réaction du système climatique à un déséquilibre radiatif est nécessairement identique quelque soit l’origine du déséquilibre; d’où forçage radiatif.

  3. Bonjour ;
    Il y a une coquille à corriger : “…On se plaint que la mer monte de quelques millimètres, mais avec la fin de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer a monté de 100 mètres en quelques années seulement.”
    Ce serait quelque milliers d’années, et non pas quelques années.

  4. L’omerta sur l’histoire du climat qui montre bien que la planète suit des cycles bien étrangers à la présence et à l’intervention humaine, et les projecteurs médiatiques braqués sur des modèles mathématiques qui sont sensés représenter l’avenir de la planète terre , résument en soi la supercherie de l’urgence climatique !!! On devait tous mourir de la COVID 19 !!!! comme ça ne marche plus, on le remplace par ” on va tous mourir du réchauffement climatique” ……..ben voyons !!!

    • Je me pose une question sur ce que vous appelez “omerta”. Pouvez vous citer un gouvernement dont la politique est fondée uniquement sur l’écologie? pouvez vous citer un régime totalitaire/violent qui utilise le climat comme moyen de pression?
      En France le président estime qu’on ne pouvait pas prévoir les canicules et incendies de cet été. Aux états Unis Donald Trump a voulu sortir des accords de Paris. Qui profiterait d’une urgence climatique? qui gagnerait à ce que le monde soit plus sobre? si chacun se met à faire du vélo, développer son potager et moins consommer au final qui est gagnant? Les multinationales, les industries du pétrole, les gouvernements? je ne crois pas.
      Si vous rencontrez des agri bio et des agris conventionnels, vous verrez que les bios n’ont pas d’intérêt économiques (en général), mais sont juste plus heureux, plus autonomes et in fine plus résilients (car moins dépendants du marché). Par contre Bayer, Monsento et John Deer perdent en bénéfice.
      Donc qui a les moyens et les intérêts de défendre des idées dogmatiques, ceux qui veulent plus de consommations ou ceux qui en veulent moins?

  5. La mission Artemis I a décollé il y a trois jours, dans l’indifférence totale des médias.

    Pendant ce temps, on assiste, médusés, au fiasco de l’Ocean Viking, l’AN légifère sur la corrida, et on plante des éoliennes en nous matraquant de pubs pour les voitures électriques à piles rechargeables, et de spots pour nous rappeler qu’il faut baisser le chauffage et penser à éteindre la lumière…

    Pathétique. Oui, on va tous mourir.
    D’ennui.

  6. Il n’est pas bien respectueux de ma part d en pas avoir lu tout ce qui est écrit. Mais le peu m’a suffit pour me faire une idée générale du point de vu de l’article et des commentaires. Les pieds dans le plat. Je CROIS au réchauffement. Pourquoi en majuscules ? Tout bonnement parceque, comme la très grande majorité d’entre nous ne sommes pas scientifiques et/ou ne faisons pas de recherches sur le sujet. Évidemment je ne compte pas les recherches Google qui sont les nôtres et celle du “scientifiques”. Un protocole scientifique se veut incontestable (le mot est utilisé plus haut, mais la formulation liasse a penser qu’elle est toujours discutable. Elle l’est, cependant elle l’est basée(cette contestation) sur un recul ayant permis (temps écoulé incluant de nouvelles découvertes:technique, scientifiques et même morale). Tout cvapour dite, c’est un prix Nobel il y 40 ans ne se montrerait plus aussi pertinent qu’aujourd’hui. De plus, et j’espère que tout un chacun le sait, mais les divers prix décernés sur le globe sont également influencés par des lobbyiste et politiques. Si si…et si vous ne le croyez pas….ce n’est pas important, car mon raisonnement ne s’appuie pas sur ce dernier argument. Dans ce que j’ai écrit je n’ai que relativisé la situation sur 1 point. Les autres sont à prendre dans le cadre d’un développement en arborescence. J’écris de mon portable c’est trop long tout ça pour dire, sauf si vous êtes de la partie(entendez par la “un scientifique en recherche des changements climatiques en poste” vous avez autant de connaissance que l’accès aux informations dont vous bénéficiez. Google est peut être notre ami, et il raconte de grosse connerie aussi. L’esprit critique est votre seul ami.

  7. Je vous l’accorde, chacun va puiser les infos qu’il veut sur le Web, et chacun l’interprète à sa façon. C’est la différence entre la subjectivité et l’objectivité.
    Deux choses m’interpellent cependant :
    1/ Le journaliste Philippe Verdier avait été licencié par France télévision, suite à son livre où il dénonçait les liens entre scientifiques, politiques, lobbies économiques, ONG environnementales et le climat.
    Est-ce de la science ? Non.
    2/ Le Giec a été accusé plusieurs fois de falsifier des données. En témoigne le « Climategate » : En novembre 2009, quelques jours avant l’ouverture du sommet sur le climat à Copenhague, des milliers d’e-mails échangés entre des chercheurs britanniques et américains étaient hackés à partir du site des scientifiques de l’université de East Anglia, au Royaume-Uni, et diffusés massivement. Une très petite partie d’entre eux étaient immédiatement interprétés comme une tentative de manipuler des données pour étayer la thèse d’un réchauffement climatique dû à l’homme. Très largement repris par les médias anglo-saxons, beaucoup moins par les médias français, l’affaire fit grand bruit et continue d’alimenter le soupçon. 
    Est-ce de la science ? Non.
    Après ça, on est quand même en droit de s’interroger sur l’objectivité du Giec et de ses sbires !

    • Francis, et si vous vous posiez d’abord la question de savoir quelles sources peuvent être fiables avant d’en choisir ceux qui disent ce que vous avez envie d’entendre ?

      Par exemple le fumeux Heartland Institute, qui, avant de faire de la désinformation sur le climat, en faisait sur le tabagisme. Croyez-vous que ça peut être une source fiable d’informations ? Est-il a priori plus fiable que les Académies de Sciences des grands pays développés, que le CNRS ou la NASA ? Qu’en pensez-vous ?

  8. @Poy, personne ne conteste le réchauffement sur ce site je pense.
    Ce à quoi les apostats de la climatologie ne croient pas, c’ est que le réchauffement observé est une catastrophe. Ils ne croient pas qu’il y ait une quelconque urgence à prendre le risque de détruire les fondements des sociétés occidentales. Ils ne croient pas qu’il soit légitime et éthique d’empêcher certains pays d’augmenter leur niveau de vie, au nom “du climat”.

    • @TP : bonjour TP. Plutôt que de vous substituer à vos coreligionnaires, je vous propose que vous fassiez un sondage et je pense que vous seriez fort surpris.
      Vous me semblez être un vrai réaliste parmi un certain nombres de sceptiques affirmés.
      De la même manière je pense qu’Anton est un “croyant” qui me semble mesuré, en tout cas j’ai plaisir à vous lire tous les deux, contrairement à certains qui aboient ici sans aucun argumentaire.

      • Qui aboient… ?
        Coreligionnaires ?
        Sceptiques affirmés ?
        Aucun argumentaire ?

        Etre “croyant”, en matière de science, n’est guère une preuve de “mesure”.
        Ce qui est rejeté ici, c’est le catastrophisme injustifié qui entraîne des politiques publiques désastreuses. Rien de plus.

  9. J’aimerais aussi apporter une remarque sur l’importance du consensus. En mathématique le consensus n’a pas de sens parce qu’une preuve est logique ou ne l’est pas, il apparait alors aberrant d’avoir des certitudes tant qu’on n’a pas de preuve formelle d’un phénomène, et une personne peut suffire à en contredire plusieurs .
    Mais la réalité c’est que l’humain n’est pas une machine, présente des biais et peut faire des erreurs. Même en mathématique il faut qu’un résultat soit validé par des paires avant d’être affirmé, car personne n’est à l’abris d’une erreur. Exemple Aberkane dit avoir résolu la conjonction de Syracuse, ben on sait que c’est faux parce que d’autres mathématiciens ont vérifié ses calculs et paf ça marche pas. Pourtant lui est persuadé d’avoir raison parce que “une seule personne peut avoir raison et tous les autres torts”.
    C’est d’autant plus vrai quand les sujets d’études deviennent complexes et difficilement mesurables, comme le climat. C’est pourquoi la notion de consensus prend son sens, parce qu’il ne s’agit plus de preuve formelle mais de faisceaux d’indices, la logique probabiliste induit alors de se fonder sur les résultats validés par une majorité d’experts et expertes.
    Bref oui il ne faut pas rester bloquer sur un modèle, parce que sinon Darwin ou Einstein n’auraient probablement pas eu la possibilité de proposer des modèles nouveaux (encore que Darwin n’a pas inventé l’évolution mais a surtout proposé un mécanisme qui l’explique), mais il faut aussi accepter les consensus quand ils existent.
    Donc pour le climat si le GIEC fonctionne correctement, il est logique de se fonder sur le consensus qu’il propose.

  10. on a eu les zozos avec la pandémie et maintenant les zozos avec le climat… les scientifiques officiels se sont totalement discrédités. La plupart d’entre-eux sont rémunérés par les grands diplodocus capitalistes écolo-malthusiens (qui veulent maintenir le statu quo, leurs rentes et leur hégémonie en empêchant l’économie de croître et de leur échapper). Ils agissent en mafias, et agonisent d’insulte et de sanctions professionnelles ceux qui osent proposer des hypothèses différentes. Du coup, c’est comme avec les politiciens, les scientifiques ne crachent le morceau que lorsqu’ils sont à la retraite et ne risquent plus grand chose. Mais à ce moment là on les accuse d’être gâteux et de n’être plus dans le coup, cependant que la génération suivante d’opportunistes fait carrière en se taisant.

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