Dix « fiches climat » pour aider à diffuser les arguments des Climato-Réalistes

Combien de fois entendons-nous parler chaque semaine du climat qui se « dérègle », de la « submersion » qui nous attend à cause de l’élévation du niveau marin, de la prétendue « urgence » de la transition énergétique ? 

Les fiches que nous vous offrons présentent, de façon brève, convaincante et accessible, nos arguments sur ces différents sujets. Elles constituent ainsi une initiation à la pensée climato-réaliste. Elles seront particulièrement utiles en 2021 si, comme le souhaite le Président de la République, un référendum est organisé pour modifier la Constitution et y intégrer l’alarmisme climatique. 

Ces fiches sont accessibles via les liens suivants :

Fiche N°1 Le climato-réalisme ;
Fiche N°2 Le CO2 c’est la vie ;
Fiche N°3 Les ours polaires prospèrent ;
Fiche N°4 Les glaciers avancent, reculent, depuis la nuit des temps ! ;
Fiche N°5 La mer monte peu ;
Fiche N°6 Le climat a toujours changé ;
Fiche N°7 Des cyclones pas plus fréquents, ni plus violents ! ;
Fiche N°8 Les températures varient ;
Fiche N°9 La France donne déjà l’exemple pour l’environnement ;
Fiche N°10 Pas de consensus sur le climat.

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33 réflexions au sujet de « Dix « fiches climat » pour aider à diffuser les arguments des Climato-Réalistes »

  1. Excellente initiative ces PDFs thématiques. Tous les exemples cités sont basés sur des publications sérieuses et concordantes. Elles montrent a contrario l’horreur prévisible du monde dans lequel nous envoient les réchauffistes et les politiques qui les suivent. Par moment, l’humanité déraille complètement.

  2. J’ajouterais :

    Il y a sur le site WUWT un condensé d’études récentes montrant que le niveau marin était environ à qq m au dessus du niveau actuel lors de l’optimum holocène et des pics chauds qui ont suivi pendant le lent refroidissement jsq l’actuel. Tectonique déduite (subsidence, soulèvement local).
    Ça fait du bien, le réchauffisme a du plomb dans l’aile depuis que les géologues s’y mettent sérieusement.
    Cela complète un des thèmes abordés dans les fiches.

    https://wattsupwiththat.com/2021/01/05/huge-database-of-studies-documenting-meters-higher-mid-holocene-sea-levels-swells-again-in-2020/

  3. Bravo pour ces fiches, bien faites et utiles en effet pour contrer rapidement les arguments “d’autorité” mille fois entendus mais jamais creusés

  4. Cela a l’air très bien fait ; je lirais plus en détail ce soir ; les vacances de Noêl ont été fructueuses
    Bonne année à tous
    Fritz

  5. Excellentes fiches.

    J’y ai trouvé deux fautes, qu’il serait bon de corriger :
    Fiche N° 7
    Irma était soit disant du « jamais vu » => soi-disant

    Fiche N° 8
    Les températures actuelles ne font que rattraper celles du moyen âge, clémentes …
    => celles du Moyen Âge, …

  6. Merci de cette synthèse
    Mais l’argument qui revient en boucle, c’est la rapidité du réchauffement.
    Et que, de fait, les écosystèmes n’auraient pas le temps de s’adapter
    En gros, oui, les températures et le climat ont toujours évolué mais à l’échelle de millénaires ou siècles.
    Aujourd’hui les choses seraient plus rapides
    Alors bien-sur l’argument technologiques (OGM, agrotech, technologie en général) tient la route mais quid des écosystèmes naturels ?
    Que répondre ?

    • Il y a eu les événements DO (Dansgaard Oeschger ) pendant les glaciations et les événements de Bond pendant l’interglaciaire avec des vitesses de réchauffement bien plus importantes

    • Si vous permettez, à propos de la rapidité du réchauffement actuel :
      Les données météo sont facilement récupérables sur internet, notamment celles des stations qui ont des enregistrements continus depuis les années 50 au moins. Mais certaines remontent bien plus loin. Pas uniquement en France mais partout dans le monde. J’ai beau chercher, reconstruire les courbes de températures, maxima, minima, moyennes, extrêmes, faire des stats élémentaires, je ne vois aucun réchauffement catastrophique, tout au plus entre 1et 2 degrés depuis les années 80 mais c’est très inégal selon les stations et les saisons. Les stations situées à proximité des villes ou aéroports montrent cette légère augmentation. En pleine cambrousse on ne voit quasi rien. C’est probablement l’effet dôme thermique urbain qui peut aller jusque 4 à 5 degrés en centre ville. Comparez les photos de l’aéroport de Marignanne en 1960 et aujourd’hui. La station est aujourd’hui au milieu d’un environnement bétonné ou goudronné. Il y a donc un problème entre les faits (tous les faits) et ce qu’en disent les offices météo nationaux où beaucoup de chefs de service semblent convaincus du réchauffement. Et gare à la carrière des récalcitrants. Il suffit de voir à quelle vitesse le présentateur météo de la “2“, Verdier, a été viré lorsqu’il a osé discuter la doxa sur le CO2. Donc méfiance.

    • C’est une question que je me suis posée moi aussi aussi en constatant effectivement un accroissement de température plus fort sur la periode 1975-2010 de réchauffement climatique naturel (1/2 période du cycle MDO de période 70 ans) que sur la période de réchauffement naturel précédente 1905 -1940 . Mais ce comportement n’est pas dû à une prétendue accélération de réchauffement induit par l’augmentation de CO2 anthropique ; il s’explique très naturellement . Ce que certains considèrent visuellement comme une accélération du réchauffement climatique de 1975 à 2010 (en accusant sans preuve le CO2 d’en être la cause ) n’est rien d’autre que la superposition du cycle de 70 ans avec le cycle de 230 ans environ (cycle de De Vries) c’est à dire la demi-période montante de 115 ans qui va de 1895 à 2015. Tout ceci est naturel et n’a rien à voir avec le CO2. Pour rappel le climat varie cycliquement selon des cycles naturels de environ 1000 ans (900 -1100) pour le cycle Eddy/Hallstaat/Bray, cycle de 230 ans (230-250) pour le cycle de De Vries , cycle de 65 ans ( 60-70 ) pour le cycle océanique MDO . Et la température moyenne globale terrestre suit ces cycles jusqu’à aujourd’hui et ne montre aucune prétendue accélération .( une image serait encore plus parlante , mais je ne sais comment la partager ici )

  7. Après une lecture plus tranquille de ces fiches , je confirme qu’elles sont très bien faites et devraient être compréhensibles par toute personne ayant des notions même rudimentaires en science et en climatologie ; il y a certes quelques corrections à faire , entre autre celle qui concerne l’absence de catastrophes climatiques au Cambrien époque où le CO2 était non pas 10, mais 20 fois supérieur à celui de nos jours ; il n’y avait pas encore de vie ni végétale , ni animale sur la terre ferme à cette époque ; mais comme témoignage géologique significatif on pourrait citer l’extinction à la limite Permien-Trias quand le CO2 atmosphérique a atteint des valeurs équivalentes à l’actuel : 95 % des espèces marines et de 70 % des vertébrés terrestres ont disparu
    Nous sommes d’accord pour dire que l’homme n’est pas grand-chose dans les modifications climatiques qu’on peut observer dans un passé récent ou historique et qu’il ne peut pas faire grand-chose contre le réchauffement observé depuis la fin du petit âge glaciaire : la seule chose qui aurait peut-être un petit effet , c’est de mettre les villes et les thermomètres à la campagne ; c’est pour cela que je rappelle la phrase de conclusion de votre article avec laquelle je suis tout à fait d’accord , mais en insistant surtout sur le côté énergétique et environnemntal
    « « L’année qui commence devra être l’occasion pour tous les climato-réalistes de contribuer au retour à la raison sur les questions du climat, de l’énergie et de l’environnement. Nous aurons besoin d’être unis et actifs ! » »
    Quand on regarde sur la fiche N°1 l’article de TOTAL et qu’on lit ceci
    « « L’ambition de Total est de devenir la major de l’énergie responsable en fournissant une énergie meilleure, plus abordable, plus sûre, plus propre et accessible au plus grand nombre. La prise en compte des enjeux climatiques s’intègre pleinement aux 4 axes de notre stratégie : le gaz naturel, l’électricité d’origine renouvelable ou produite à partir de gaz, les produits pétroliers et la neutralité carbone. » »
    On n’a pas besoin d’aller lire tout l’article , pour se dire que la bataille est perdue
    https://www.total.com/fr/engagement/changement-climatique
    TOTAL est un des majors pétroliers mondiaux après Shell, Exxon et BP, mais l’esprit chez les cadors est le même
    Avec le retour à une économie dirigée, la transition énergétique va se soumettre à des changements réglementaires ; certes le pétrole n’est pas éternel et il est normal que les compagnies pétrolières s’intéressent aux renouvelables ; mais pourquoi pas au nucléaire pour lequel TOTAL s’intéressait déjà il y a 50 ans et qui est bien plus propre que l’éolien : c’est là qu’on se rend compte que la politique des énergies futures n’a rien à voir avec une énergie plus abordable, plus sûre, plus propre et accessible au plus grand nombre ; il n’y aura que le nucléaire pour cela ; mais tant que les idées écologistes traîneront dans les écoles , les facultés, les journaux et parmi les fonctionnaires et les hommes politiques au pouvoir, la bataille sera perdue
    Pour terminer je voudrais soumettre une idée qui j’espère se concrétisera dans le futur : c’est la création d’une association de la santé réaliste .
    En effet les climato réalistes ont à combattre une excroissance onusienne qui est le GIEC et qui décrédibilise la science et manipule les acteurs de la transition énergétique ; les médecins et hospitaliers sont phagocytés par l’OMS à laquelle le GIEC n’a rien à envier ; j’espère que vous vous souvenez de ce rapport de l’OMS du 12 janvier 2020 concernant le Nouveau coronavirus – Chine où on peut lire
    « « il n’y a pas de preuve évidente de transmission interhumaine » » et un peu plus loin « « L’OMS ne recommande aucune mesure sanitaire spécifique pour les voyageurs et déconseille toute restriction des voyages et du commerce avec la Chine. » »
    Je pense que l’homme peut faire beaucoup plus pour limiter les dégâts de cette pandémie que de lutter contre les changements climatiques ; les dégats humains , psychologiques, économiques concernant cette pandémie n’ont rien à voir avec ce que les changements climatiques ont provoqué ou pourront provoquer dans le futur
    Ce qui m’inquiète le plus c’est que l’OMS qui gère cette pandémie, on ne sait pas jusqu’à quel point, est financé grandement par un état et par une personne
    https://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-cinq-minutes-pour-comprendre-le-fonctionnement-de-l-oms-30-01-2020-8248665.php
    Peut-être qu’on pourrait récupérer les écolos qui ont lutté contre Big Oil pour lutter contre Big Pharma , mais ne rêvons pas nous sommes des complotistes considérés comme autistes

  8. J’aimerais comprendre pourquoi, si la température est le premier facteur de concentration en CO2 dans l’atmosphère, en l’an mil, avec des températures comparables à celles du 21ième siècle, les concentrations en CO2 était beaucoup plus faible.

    • je suppose que vous faites allusion à deux articles du Monde reprenant les données de la NOAA américaine. Les décodeurs du Monde feraient bien de se faire décoder. Dejà, le rôle du CO2 dans l’effet de serre est contesté par de grands physiciens sur des bases théoriques. La valeur “interglaciaire“ holocène est d’environ 280 ppm (0,028%), probablement stable pendant cet intervalle, c’est ce que montre le graphique du Monde. Depuis la révolution industrielle, l’augmentation mesurée est d’environ 100 ppm (0,01%), soit une valeur équivalente à ce qui est constaté dans les carottes glaciaires pour un changement radical entre glaciaire et interglaciaire (120 à 160 m de variation du niveau marin quand même !). Le rôle “néfaste“ du CO2 provient principalement de la corrélation étroite constatée dans les carottes de glace entre climat et teneur en CO2 mesurée dans les bulles d’air prisonnières de la glace. mais une corrélation ne signifie pas relation de cause à effet. En voici une autre : La dénatalité en Alsace est étroitement correlée avec la diminution du nombre des cigognes.
      De plus, les études fines de ces carottes ont montré que l’augmentation du CO2 suit de plusieurs siècles l’augmentation de la température évaluée à partir des isotopes de l’oxygène. Donc il vient que le CO2 suit probablement les changements de végétation qui accompagnent le réchauffement, réchauffement dont par conséquent la cause est autre. La végétation continentale varie en effet considérablement au cours d’un cycle glaciaire, d’après les innombrables études polliniques réalisées dans les tourbières ou remplissages lacustres du monde entier. En période glaciaire, la forêt équatoriale n’existe plus, remplacée par la savane. Elle est réfugiée en altitude dans les montagnes plus arrosées. La surface des déserts augmente. Tout ca est connu depuis longtemps, sauf peut-être des décodeurs du Monde. La forêt équatoriale n’est pas le poumon de la planète mais le plancton marin.

      • Attention avec cet argument !
        Un simple bilan de masse explique la hausse de la concentration du CO2 dans l’atmosphère ; sans aucun doute possible elle dérive des activités humaines depuis le début de l’ère industrielle.
        Explication :
        Si tout ce qui a été émis par l’usage des carburants fossiles, la fabrication du ciment et les changements durables de l’utilisation du territoire s’accumulait intégralement dans l’atmosphère, la concentration en CO2 devrait être de l’ordre de 560 ppm. Or elle n’est que de 410-415 ppm actuellement. Même entachées d’approximations, ces quantités ne font pas l’objet de grandes critiques, c’est de la simple comptabilité. Les ~55% non retenus dans l’atmosphère sont séquestrés dans la biomasse terrestre et les océans. Le verdissement global qui est observé en est une des manifestations.
        Comparer avec d’autres époques n’est pas valable car la cause actuelle du changement de la concentration en CO2 est inédite (l’industrie humaine est inédite dans l’histoire de la planète).
        Si l’on nie cela, il faut expliquer où sont passées les kilomoles de CO2 émises par nos flatulences modernes.

        • La question est très importante, car toutes les taxes et la folie actuelle tournent autour du rôle prépondérant du CO2 dans le réchauffement climatique.

          Je pense que l’argumentation sur le CO2 qui n’est pas responsable du climat et de l’effet de serre devrait être développé dans une fiche supplémentaire.

          Donc en résumé, ce qu’il faut retenir (n’hésitez surtout pas à corriger svp) si on devait faire une fiche :
          1/ Les concentrations actuelles ont augmentées à causes de l’homme mais restent infimes :
          Les concentrations en CO2 ont augmenté de 0,01% depuis le début de l’ère industrielle (1800) à cause des activité humaines associées, et aussi de la population mondiale qui a été multipliée par 7 depuis cette époque (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale).
          Actuellement il y a 0,042 % de CO2 dans l’atmosphère, autrement dit 1 molécule sur 10 000.

          Même si l’effet de serre radiatif était un levier fort du réchauffement, il est complètement idiot de penser que 4 molécules peuvent réchauffer de manière significative parmi 10 000a autres.
          Une vidéo qui explique tout très bien, mais hélas trop longue :
          https://www.youtube.com/watch?v=pDAmZ3a6DYA

  9. Bravo pour ces fiches, c’est vraiment super. continuez le combat ! Et le débat surtout…
    Une remarque toutefois : Sur la dernière fiche 10 , le tableau du milieu “Rapport GIEC AR5 figure TS.14”: pour moi, c’est l’argument principal, cad qu’on voit que les hypothèses alarmistes des modèles ne collent pas à la realité des faits (la base de la méthode scientifique,quoi..). Or ce graphique s’arrete à 2010, et laisse penser qu’on veut cacher quelquechose, notamment l’augmentation de T° de la dernière décennie. donc cela ne fait pas très sérieux . Certes, il y a une montée entre 2010 et 2020, mais on est toujours en dessous des pires hypothèses, donc il faudrait mettre à jour cette planche, pour montrer que même avec une décennie “chaude” 2020 (tout est relatif), on est toujours assez stable et bien en dessous des simulations qui servent de base à la propagande..

    • Bonjour, le graphe du Giec le plus récent que nous aurions pu mettre est celui-là: https://i2.wp.com/fabiusmaximus.com/wp-content/uploads/2017/09/climatelab-temperature-observations-vs-models.png?ssl=1 Ça n’est pas terrible non plus en terme de prévision. Par contre, il a l’inconvénient de s’arrêter juste en haut du El nino 2016 qui est redescendu depuis, ce qui donne une fausse impression d’envolée. Mais malgré ça les modèles sont ici encore, ridicules si on les compare à la réalité.
      Alors, je ne sais pas trop dire ce qui aurait été mieux de faire. Peut attendre la prochaine courbe, à voir.

    • L’exagération continue, aussi dans la ronde des modèles CMIP6 qui sont utilisés pour le prochain rapport du GIEC attendu en 2022 (AR6). Voir : https://blog.mr-int.ch/?p=6696
      La vitesse de réchauffement estimée par ces modèles est de l’ordre de 2-4 fois celle qui est observée sur la même période de “calibration”. Ce ne sont pas quelques pourcents !
      Seul un modèle est proche de la réalité, il s’agit d’un travail russe. Il faudrait savoir pourquoi et comment mais cela ne semble intéresser personne dans la communauté des sachants.

    • Tout à fait d’accord avec vous au sujet de la planche du rapport AR5 du GIEC, qui selon moi est le meilleur argument (que j’utilise beaucoup) pour montrer que le GIEC , qui prétend faire des prévisions pour le futur à l’aide de savantes simulations numériques , se trompe totalement puisque les simulations initialisées à partir de 1990 affichent déjà en 2000 et 2010 des écarts de température par rapport à la réalité mesurée (données satellites et ballons sonde ) ; et qui plus est ces écarts à la réalité augmentent avec le temps . Comment faire confiance à des prévisions sur 20 ans qui ont été démenties par la réalité, alors qu’on veut nous faire croire aux calculs pour dans 30 ans et même 80 ans ! Cette planche étant très importante j’ai moi même fait la même remarque à l’Association en disant qu’il faut absolument faire figurer sur cette planche les dernières valeurs de température globale mesurées par satellites et ballons sondes (au moins jusqu’en 2019 et si possible 2020).

  10. Concernant le rendement annuel de blé qui a été multiplié par 7 depuis 1945, je crois qu’il aurait fallu préciser que cette hausse est due essentiellement à l’évolution des techniques agricoles ( engrais , pesticides, machinisme etc).
    A noter que cette augmentation des rendements stagne depuis 15 ans alors que le CO2 augmente .

    • Bonjour à vous,
      C’est vrai, on peut nous reprocher de donner une information fallacieuse. L’augmentation des rendements est essentiellement dû à l’évolution des techniques agricoles. J’archive votre remarque précieusement pour une éventuelle évolution future. En attendant, si l’objection nous est faite, on peut toujours rétorquer que la Terre a vu sa couverture végétale augmenter de 5.4 millions de km2 (8 fois la France), depuis l’an 2000 environ. Source : http://www.nature.com/articles/s41893-019-0220-7 . Ceci lié à augmentation CO2 et températures. Le rendement du blé ne peut pas être totalement épargné par cette bénédiction. Et l’idée est ici de prôner une tendance à l’optimisme à contre courant de la sinistrose ambiante systématique.
      Amitiés. Dominique

  11. L’année 2020 est une exceptionnelle opportunité d’expérimentation en raison de la baisse des émissions de CO² par l’homme, plus subie que voulue. Il ne faut pas laisser passer cette possibilité ou minimiser le phénomène. Les émissions pourraient reprendre en 2021 et il sera alors facile de dire que le délai était insuffisant pour observer un effet sur la teneur en CO² atmosphérique dans l’hémisphère nord.
    Un phénomène physique, la teneur atmosphérique en CO², peut difficilement avoir deux formes d’inertie, une inertie courte qui permet de voir mois par mois l’effet du pompage par la végétation en croissance (-0.8% entre avril et août des 415 ppm mesurés par le Mauna Loa Observatory) suivi par un retour à l’état initial les mois suivants, et ceci année après année, et une inertie longue qui rendrait invisible au bout de 10 mois la baisse des émissions dues à l’homme qui représente au moins 1% du stock de CO² atmosphérique. Il suffit de savoir lire une courbe.
    D’autant que la baisse tout aussi significative des émissions de SO² sur la concentration atmosphérique est, elle, tout à fait visible dès les premiers mois 2020. C’est un autre gaz lié à la combustion des fuels fossiles, qui a évolué parallèlement au CO². Certes le SO² est chimiquement réactif ce que le CO² n’est pas, mais il ne disparaît pas si vite. Incidemment ne confondons pas les constats sur l’hémisphère nord et sur l’hémisphère sud, car les masses d’air sont quasi indépendantes.
    Et si la cause et l’effet n’étaient pas ce qu’affirme le dogme du GIEC, mais que la température et la teneur en CO² étaient les effets conjugués d’un troisième facteur ? C’est maintenant qu’il faut le vérifier. Ne laissons pas passer cette chance.
    Il a fallu 50 ans pour admettre la théorie d’Alfred Wegener et parler de dérive des continents vers 1968.

    • Bonjour Thierry

      Je suis bien d’accord.
      Tout l’enjeu est de savoir s’il faut se concentrer ou pas sur les émissions de CO2 et le business lucratif associé.

      Une bonne question :
      ***********************
      OK le CO2 ne provoque pas le réchauffement, mais faut-il pour autant continuer nos émissions en CO2 ?
      Et que se passerait-il si l’on continuait à émettre autant de CO2 que maintenant ?
      Quel taux aurions-nous alors dans l’atmosphère, et quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur les températures et le climat ?

      Une ébauche de réponse (n’hésitez pas à corriger) :
      ***********************************************************
      A moins d’atteindre des valeurs de concentration en CO2 extrêmement élevées au-delà de 5% (125 fois la concentration actuelle), l’homme ne risque rien pour sa respiration de l’air.

      D’autre part, il est démontré que l’effet de serre radiatif est inopérant.
      Voir la conclusion suivante :
      “L’EDS radiatif dit «modèle classique» basé sur une approximation et un postulat faux est
      donc condamné. Finalement, on ne peut être que d’accord avec J. E. Postma lorsqu’il écrit,
      terminant son article [6] : « L’effet-de-serre n’est qu’une phrase qui exprime la différence
      entre la température de rayonnement de l’air vers le cosmos et la température cinétique des
      molécules de gaz proches de la surface; ça n’implique nullement un mécanisme physique de
      chauffage ou d’amplification des températures ou de piégeage de chaleur; ce n’est qu’une
      comparaison sans intérêt entre des métriques distinctes d’effets différents, la
      température représentative de l’énergie cinétique de molécules (spatially-specific kinetic
      temperature) et la température effective rayonnée (effective radiation temperature). Ce
      concept..n’a donc pas de sens physique.
      Il en résulte que l’augmentation du Gaz carbonique dans l’atmosphère, constaté depuis le
      milieu de XIXème siècle, qu’elle soit ou non d’origine anthropique, ne peut être rendue
      responsable du réchauffement actuel et ne sera pas capable de provoquer le
      réchauffement catastrophique futur que nous prédisent les modèles basés sur l’EDS
      radiatif.”

      Source : https://www.lecolocritique.fr/app/download/10005753495/RefutEquationseffetdeserre1.pdf?t=1442863146

      Et de manière empirique, l’effet de serre n’a jamais été démontré dans la troposhère, sinon on aurait trouvé les fameux points chauds.

      Qu’en pensez-vous ?

  12. @Vincent
    L’article de l’ecolocritique est rédigé par Pierre Beslu ; Pierre Beslu est un fervent adepte de l’hypothèse du dégazage des océans pour expliquer l’augmentation actuelle du CO2; cette hypothèse comme expliquée par Michel de Rougement ne tient pas debout; et l’explication est irréfutable car basée sur la physique et la chimie de la variation isotopique du Carbone du CO2 atmosphérique ; le CO2 additionnel ne peut venir que des fossiles ou de la biosphère animale et végétale ; or je pense que personne ne va prétendre que le volume des plantes et des animaux diminuent sur Terre CQFD

  13. Bonjour,

    Excellente initiative que ces fiches très synthétiques.

    Sinon, il me vient quelques réflexion d’ordre général sur le climat.

    concernant la banquise arctique :
    elle semble avoir perdu de son ampleur depuis 1979, mais surtout semble se déplacer vers l’est, vers le détroit de Bering.
    Or dans cette zone, elle est enserrée par les terres, alors qu’elle est libre à l’ouest (entre le Groenland et la Scandinavie). Son extension est donc limitée par les cotes qu’elle rencontre. Cela ne joue-il pas dans son extension ?
    Par ailleurs, le pole nord magnétique se déplace assez rapidement en ce moment. Cela peut-il avoir une influence sur la position de la banquise ?

    Sur les modèles climatiques :

    Sur ce site (et rarement ailleurs, hélas) on trouve des modélisations de l’influence de l’activité solaire sur la température. Or nous disposons d’un second radiateur, sous nos pieds, mais je n’ai jamais vu d’analyse sur ce sujet, sur les variations de l’activité terrestre.

    Enfin, les modèles climatiques prennent en compte l’atmosphère, parfois les masses d’eau des océans, jamais la terre. Or la loi de Fourier s’applique également aux roches, avec une capacité calorifique massique importante. Cela ne semble pas pris en compte.

  14. Bonjour à tous, j’ai un petit soucis sur la dernière fiche 10 , le tableau du milieu sur la référence, Rapport GIEC AR5 figure TS.14.
    Je ne vois pas de graphe comme cela dans l’AR5 et la figure TS.14 de l’AR5 correspond a un autre graphique.
    Pouvez vous m’éclairer s’il vous plait.
    Merci

    • Merci beaucoup, je crois que j’étais sur le rapport “Synthesis Report” qui n’est pas aussi complet.
      Merci beaucoup de votre réponse.
      Fred Founier

  15. Bonjour, Bravo pour ces fiches.

    Sur la fiche N°10 , parler du taux de CO2 au Cambrien ne me semble pas très judicieux, il n’ y avait pas encore assez d’oxygène pour nous.
    Je préfère parler du Crétacé 1 750 ppm et forets luxuriantes. Je complète ainsi : le taux de CO2 augmente la planète reverdi.

    Merci encore.

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