Contre l’imposition à la France d’un agenda climatique nuisible

Communiqué de l’Association des Climato-Réalistes

Paris, le 19 novembre 2020

Ce matin, le Conseil d’État a donné trois mois à l’Etat pour « justifier » que ses engagements de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre en 2030 seront respectés.

Rappelons que le conseil d’Etat avait été saisi en janvier 2019 par Damien Carême, le maire écologiste de Grande-Synthe, (élu depuis député européen et qui a donc quitté son mandat), qui estimait que sa commune (Département du Nord) était menacée de submersion par « l’inaction climatique » du gouvernement. Lors de l’audience du 9 novembre, le conseil d’Etat a suivi les recommandations du rapporteur public, qui avait alors souligné que « le cœur du sujet est le calendrier des actions », puisqu’il « y a bien urgence climatique aujourd’hui ». 

Alors même qu’il est bien établi que cette « pseudo urgence » n’est qu’un leurre, cette décision du Conseil d’État nous met sur le chemin d’une judiciarisation croissante de la question climatique qui permet à des activistes d’imposer la mise en œuvre de mesures idéologiques régressives et dangereuses. Elle pourrait par exemple inciter le Gouvernement à revenir sur sa décision de ne pas augmenter la taxe carbone, dont on sait l’impact social désastreux et contre laquelle s’était dressé le mouvement des Gilets Jaunes.

L’hystérie climatique n’a pour effet que d’affaiblir notre pays et d’appauvrir les plus démunis. Deux études scientifiques (Bjorn Lomborg et le MIT) ont montré à l’époque de l’Accord de Paris que les « engagements » pris ne pourraient de toute façon avoir aucun impact significatif sur l’environnement. Les coûts associés, eux, sont hélas bien réels et de plus en plus insoutenables pour la collectivité.

L’absurdité de cette décision du Conseil d’État est d’autant plus grande que la France figure au cinquième rang mondial des pays environnementalement les plus vertueux comme le montre le classement international établi par l’université de Yale.

L’Association des Climato-Réalistes appelle donc les citoyens à ne pas subir sans réaction une telle décision, sans rapport avec les problèmes majeurs que traverse notre pays en ces temps de pandémie. Elle appelle chacun à interpeller leurs élus de tous bords pour leur faire connaître leur mécontentement.

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3 réflexions au sujet de « Contre l’imposition à la France d’un agenda climatique nuisible »

  1. Un gouvernement qui n’applique pas bien son programme n’a pas à en répondre devant une quelconque justice mais devant ses électeurs. Que signifie cette dérive. Le gouvernement des juges ? Et pratiquement personne pour s’en étonner ?

  2. Tous ces gens travaillent main dans la main, et l’état a besoin d’argent pour payer ces gens ; donc ne nous étonnons pas si de nouvelles taxes et restrictions vont nous tomber dessus

  3. C’est la première fois qu’on peut laisser un commentaire sur ce site ; je pense qu’il faudrait le généraliser et le faire connaître aux lecteurs
    Frederic sommer

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