Brèves du colloque « Urgence climatique : un tournant décisif ? » à l’Académie des Sciences

Par Guillaume de Rouville, notre envoyé (très) spécial

Choses vues et entendues lors du colloque organisé les 8 et 9 mars 2024 par l’Académie des Sciences et intitulé : « Urgence climatique : Un tournant décisif ? »[1].

1 – La transition énergétique n’aura pas lieu

Tout débuta bien avec ce premier intervenant, l’historien Jean-Baptiste Fressoz (CNRS)[2], venu démontrer, chiffres à l’appui, que la transition écologique était une illusion, si nous la comprenions comme la substitution de sources d’énergie par d’autres sources d’énergies. Ce que l’histoire nous montre, c’est que les nouvelles sources d’énergie viennent toujours s’accumuler au précédentes et non pas les remplacer[3].

Quelques trente ans plus tard et des centaines de milliards dépensés pour la transition énergétiques par les pays Occidentaux, et voilà que les énergies fossiles représentent toujours plus de 80% de la production d’énergie à l’échelle planétaire, une diminution à peine perceptible par rapport aux décennies précédentes.

Nous avons senti une certaine gêne parcourir la salle tout au long de cet exposé qui allait plutôt dans le sens des critiques des climato-réalistes à l’égard des solutions proposées par les tenants du réchauffement anthropique apocalyptique. Car si les solutions proposées sont douteuses (disparition à court terme des énergies fossiles au profit des énergies dites « renouvelables »), on pourrait légitimement penser que les prédicats sur lesquels ces solutions ont été bâties manquent peut-être de solidité scientifique.

Nous pourrions être tentés d’aller encore plus loin (Jean-Baptiste Fressoz ne s’est cependant pas aventuré sur ce terrain) et affirmer que ceux qui promeuvent cette transition énergétique sont les complices (volontaires ou mi-involontaires) d’une escroquerie à grande échelle qui enrichit une minorité sur le dos du plus grand nombre.

2 – Des modèles pour corriger le réel

Le second intervenant[4], Christophe Cassou (CNRS), scientifique de son état, nous a bien vite ramené sur le terrain préféré des climato-réchauffistes. Il a affirmé de manière très catégorique, dès le début de sa présentation, que « nous vivions une rupture par rapport aux changements climatique passés et que nous pouvions attribuer, non pas en partie, mais en totalité, le réchauffement climatique aux activités humaines ».

Exit donc les causes naturelles. L’homme, rien que l’homme et toujours l’homme.

Il s’est empressé d’ajouter que nous connaissions « un réchauffement sans précédent depuis au moins 2000 ans ». Il nous a ainsi refait le coup de son collègue climatologue Michael Mann (professeur à l’Université de Penn State) qui, vous vous en souvenez sans doute, avait réussi à faire disparaître miraculeusement l’Optimum romain et l’Optimum médiéval des annales du climat afin de pouvoir valider les conclusions alarmistes issues des modèles (défaillants) du GIEC.
Quand le passé ne convient pas, c’est simple, il suffit de l’effacer. En lui assénant un coup de crosse de hockey dans le derrière !

Plus intéressant encore, notre intervenant affirma, tout de go, qu’il était « impossible d’attribuer des changements observés à une cause spécifique à partir des seules observations. Et pour cela, on a besoin des modèles et de la modélisation ». Puis il ajouta sans trembler :  Ces modèles sont au cœur de ces techniques de détection et d’attribution ».

Enfin, toujours avec autant de certitude et de superbe, voire avec beaucoup d’enthousiasme, il porta l’estocade aux climato-réalistes que nous sommes en déclarant : « Les modèles c’est absolument génial, car on peut leur faire faire n’importe quoi. » « On peut faire plein d’expériences un peu bizarre ».

« Dont acte », aurions-nous pu crier avec une certaine délectation, mais nous sommes restés bien sages et polis[5], assis dans nos confortables fauteuils de la salle André et Liliane Bettencourt, pour pouvoir assister à la suite de ces monologues scientifiques si bien engagés.

En tout cas, l’aveu nous a semblé délicieux et sans ambiguïté.

On le voit bien, les modèles climatiques servent à corriger le réel (voire à le punir) et c’est cette correction que nous devons prendre pour la réalité. Grâce aux modèles, le « scientifique » peut enfin prendre ses désirs pour la réalité et transformer le « n’importe quoi » en vérité scientifique éternelle et indépassable.

Il va de soi, qu’à aucun moment notre « scientifique » des « profondeurs climatiques modélisées » n’a indiqué que les modèles ne parvenaient pas à rendre compte de l’influence des nuages, ni qu’ils surchauffaient tous (ou quasiment tous) sans exception. Mais qu’est-ce qu’un ou deux petits mensonges par omission sur la qualité des modèles informatiques quand on peut leur faire faire et dire « n’importe quoi » ?

En conclusion, l’éminent Christophe Cassou nous a annoncé que des mesures radicales devraient être prises. Nous n’en saurons pas plus hélas, mais nous pouvons deviner de quoi il retourne, tant les propos des amis du GIEC sont prévisibles comme la périodicité des éclipses de lune. Au bout des modèles du GIEC, il y toujours le contrôle des libertés individuelles et la misère pour tous comme remède à nos excès.

3 – Une nouvelle physique au secours du GIEC

Monsieur Robert Vautard (CNRS)[6] nous invita à découvrir les confins mystérieux de sa pensée scientifique à travers l’affirmation suivante :« Nous avons une incertitude énorme pour chaque modèle, mais quand on en fait la synthèse et que l’on prend en compte l’ensemble des incertitudes on arrive à des conclusions relativement robustes. »[7]

Les modèles, c’est comme la Nature, ils ont horreur du vide et produisent des miracles : avec eux, une addition d’incertitudes engendre des certitudes – sorte d’émanations spontanées des modèles climatiques. Inutile de souligner que, s’agissant des certitudes, notre auteur désignait la fatale et ténébreuse responsabilité de l’homme dans le réchauffement hors de contrôle de notre bonne planète.

Il passa ensuite au cœur de son exposé : les événements hors norme.

« Nous avons observé un grand nombre d’événements extrêmes hors norme depuis la publication de l’AR6. » Il prit alors l’exemple des vagues de chaleur en Colombie Britannique : « L’événement de 2021 sort complétement des statistiques. Lorsque l’événement s’est produit, les spécialistes se sont rencontrés. On a eu plusieurs visios, on ne comprenait pas ce qu’il se passait. On se demandait si cet événement pouvait être créé par une nouvelle physique. Par une physique qu’on n’aurait pas connue ».

Tout ça pour conclure, d’ailleurs, que l’événement hors norme de la Colombie Britannique ne résultait, au final, que d’une combinaison de facteurs… naturels ! Mais passons.

Nous sommes sortis de cette intervention avec deux idées-forces qui feront la gloire des scientifiques français pour les siècles à venir (s’il en reste – des siècles comme des scientifiques) : une addition d’incertitudes engendre des certitudes et une nouvelle physique est en train d’émerger pour rendre compte des effets de l’homme (hors norme) sur le climat (qui sans nous serait bien sage et tranquille).

Cette étonnante intervention a finalement assez bien résumé l’état de la science au sein du monde merveilleux du GIEC : plus on ignore, plus on sait et s’il l’on doit inventer de nouvelles lois de la physique pour étayer nos propos, qu’à cela ne tienne, ayons de l’imagination, les modèles viendront appuyer nos songes et nos rêves jusqu’à épuisement des subventions.

Nous avons pressenti, tout de même, que le Prix Nobel n’était pas loin !

4 – Au-dessus du volcan

Le plus remarquable de tout cet exposé[8] d’Anny Cazenave (membre de l’Académie des sciences) consacré aux événements extrêmes et points de bascule, fut sans doute son explication de la disparition progressive de la glace à l’Ouest du continent Antarctique.

L’intervenante est parvenue, de manière magistrale, il va sans dire, à ne jamais mentionner l’existence et l’influence des volcans dans cette région désolée du monde. Est-ce par ignorance ou omission commode ?

La réponse à cette question légitime ne se fit pas longtemps attendre. Madame Anny Cazenave avoua, tout benoitement, à la fin de son exposé, que le sujet qu’elle venait de traiter n’était pas sa spécialité, mais que son ami Jean Jouzel lui avait demandé de le traiter néanmoins.

Que peut-on refuser au bon génie de la science climatique française qui sait manier la carotte (de glace) et le bâton de son autorité naturelle ?

5 – Des événements irréversibles qui n’existent pas

Monsieur Gerhard Krinner (CNRS)[9] a commencé par indiquer qu’il ne se sentait pas très à l’aise avec la notion de point de bascule, concept  lui paraissant peu scientifique. Il ajouta que le « concept n’était pas toujours bien défini et qu’il n’était pas forcément très utile ».

Pour un colloque scientifique sur le sujet, c’était une belle affirmation de départ, faite en tous cas pour nous réjouir.

Il ajouta que la « représentation des changements irréversibles dans les modèles était problématique », notamment parce que « les processus en jeu sont mal représentés dans les modèles climatiques ».

Il avoua enfin que « de tels événements irréversibles, nous n’en avons pas vraiment vu récemment en tous cas. » On appréciera la précision du langage utilisé. Et enfin, pour finir, il enfonça la banderille dans le ventre mou du GIEC (sans doute sans s’en rendre compte) : « Cette représentation est difficile, voire impossible, puisque nous n’avons pas de précédent historique ».

En conclusion, nous avons vite compris que l’irréversibilité n’existait que dans les modèles les plus extrêmes et que, notamment en ce qui avait trait à la disparition définitive et irréversible des glaces de l’Antarctique, cela était « peu probable ».

À ce stade du colloque, nous étions déjà sur un petit nuage !

6 – Les rétroactions positives de la Nature

La dernière intervenante, Sandra Lavorel (CNRS)[10] a clos la matinée en révélant aux scientifiques ébahis que les changements climatiques n’étaient qu’un facteur mineur dans la disparition de la biodiversité (à peine 7% de la cause des disparitions des espèces).

Elle ajouta, à notre grand bonheur, que la Nature avait des ressorts naturels lui permettant de contrecarrer une partie significative des effets négatifs des changements climatiques.

Sur cette note positive, nous quittâmes la salle du colloque quelque peu rassuré sur l’état de notre planète, mais légèrement inquiet de l’état de notre science incapable de s’élever au-dessus des modélisations sombres et mortifères du GIEC.

Pour résumer cette matinée consacrée à la science climatique, voici en quelques phrases ce que nous y avons appris :

  1. La transition énergétique est un leurre.
  2. Les modèles en savent plus que la réalité et la transcendent.
  3. Trop d’incertitude engendre la certitude.
  4. Les événements extrêmes hors norme sont l’expression d’une nouvelle physique.
  5. On ne peut rien refuser à Jean Jouzel : son autorité naturelle nous transforme en savant même sur les sujets que nous ignorons.
  6. Pour que les volcans de l’Ouest de l’Antarctique disparaissent, ainsi que leurs effets, il suffit de ne pas les mentionner.
  7. Le cœur de certains scientifiques ne bascule manifestement pas pour les points de bascule.
  8. L’irréversibilité se fait attendre.
  9. L’influence négative du réchauffement climatique sur la biodiversité est mineure.
  10. Tous les points précédents devraient pouvoir nous amener à conclure avec une certaine assurance que l’urgence climatique n’existe donc que dans les modèles.

À ce stade, je n’ai pas jugé utile d’assister à la suite du colloque. L’après-midi étant destiné à traiter de sujets plus politiques que scientifiques, nous pouvions nous attendre à quelques débordements peu favorables à la science. Mon humeur du moment me commanda d’aller profiter du soleil parisien et de prendre un peu de temps pour méditer, en me promenant le long de la Seine jusqu’à Notre-Dame de Paris, sur les beautés et les mystères de la photosynthèse dont nos scientifiques semblent avoir oublié les mécanismes et les miracles indéfiniment renouvelés.


[1] Lieu : Institut de France. Comité Scientifique du Colloque présidé par Jean Jouzel.

[2] Intervention intitulée : « Trajectoire de nos sociétés ».

[3] Non pas tant parce qu’il s’agit à proprement parler de « nouvelles sources » d’énergie mais parce que des innovations techniques permettent de les exploiter à des coûts et à des échelles favorables à leur généralisation.

[4] Intervention intitulée : « Détection et attribution du réchauffement climatique ».

[5] Nous étions deux complices assis côte à côte, au second rang, afin de ne rien manquer de ce festival climatique.

[6] Intervention intitulée : « Les événements climatiques extrêmes dans un climat qui change rapidement ».

[7] A partir d’un exemple tiré des pluies de mai 2016 dans le Bassin parisien.

[8] Intervention intitulée : « Événements extrêmes et points de bascule : océans et glace »

[9] Intervention intitulée : « Événements extrêmes et points de bascule : surface continentale »

[10] Intervention intitulée : « Impacts des événements climatiques extrêmes et de leur combinaison aux autres facteurs du changement global sur les écosystèmes et conséquences pour les humains ».

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146 réflexions au sujet de « Brèves du colloque « Urgence climatique : un tournant décisif ? » à l’Académie des Sciences »

  1. Et pourquoi vous ne mettez pas le lien vers ce colloque ?
    Cela permettrait que chacun aille vérifier par soi-même si le résumé biaisé que vous en faites n’est pas malhonnête (comme c’est si souvent le cas)
    Auriez vous peur que les gens aillent vérifier ?
    Pourtant, le mieux est de se rendre compte par soi-même, non ?

    Allez, dans mon altruisme habituel, voici les vidéos de ce colloque:
    1/2: https://www.youtube.com/watch?v=iR2gGeIu7oU
    2/2: https://www.youtube.com/watch?v=v3j_r6bx3H4

    C’est long globalement, mais chaque intervention est assez courte.
    Je vous en souhaite un bon visionnage, pour les (probablement peu nombreux) curieux qui iront les écouter.

    • Chère Madame
      Soyez remercié pour votre altruisme. Les vidéos permettront ainsi à chacun de voir que ce compte rendu n’est en rien biaisé, même s’il fait preuve d’humour, ce dont vous semblez manquez cruellement.

      • Ah non, c’est que n’avez pas écouté objectivement
        Tenez,
        A 3:00:10, par exemple il n’y est pas du tout dit ce que dit M.de Rouville
        A 1:21:39 également.
        Et sinon, vous avez vu qu’on parle de vous dans ce colloque, Marmaduke ?
        A 56:55 subrepticement et surtout à partir de 7:19:45.
        Bon (re)visionnage, Marmaduke.

    • MLA/Brionne/Eloi ou son IA
      Dernier point concernant ce « colloque » durant lequel des représentants de l’organisation écoterroriste Les soulèvements de la terre étaient invités, cela montre le haut niveau intellectuel de cette réunion !

      • Vous êtes sûr, Marmaduke ?
        Il me semble que la participation était sur inscription et pas sur invitation.
        Vous avez lu ça où, Marmaduke ?

    • “Et pourquoi vous ne mettez pas le lien vers ce colloque ?”
      Et pourquoi Michael Mann (dont vous ne semblez remettre en cause l’honnêteté intellectuelle) a-t-il refusé de fournir à la Justice les données lui ayant permis de construire sa courbe en forme de crosse de hockey ? J’ai comme l’impression, cher Brionnette, que votre scepticisme est disons quelque peu orienté.

      “Cela permettrait que chacun aille vérifier par soi-même si le résumé biaisé que vous en faites n’est pas malhonnête (comme c’est si souvent le cas).”
      Ouh là là vous vous êtes relu avant de publier votre message ? Non parce que si c’est le cas il ne vous fera je pense pas trop de mal de prendre quelques cours de rhétorique et d’expression écrite. Je veux dire vous en connaissez beaucoup vous vous des résumés biaisés ayant été fait de manière honnête ?

      Aussi je trouve cela plutôt amusant de constater, monsieur le donneur de leçon, que vous vous êtes bien gardé de mettre en lien les soi-disant résumés biaisés que l’auteur de l’article aurait fait par le passé. Auriez vous peur que les gens ne se rendent compte du caractère diffamatoires de vos propos ? Votre altruisme serait-il tout aussi sommaire et circonscrit que ne l’est votre scepticisme ?

      • Oh, M.Gonçalves ! Ca faisait longtemps, dites donc !.
        Ca ne vous a pas détendu, dites donc, cette petit pause.
        Vous êtes toujours aussi agressif et désagréable, à ce que je vois

        J’ai noté que vous avez changé d’attitude depuis le jour où vous vous êtes fait dessus en vous trompant minablement dans le calcul de la pente de montée de la mer à New York. Il semble que vous n’ayez jamais digéré cette humiliation devant vos petit camarades.
        Avant cet évènement, vous étiez relativement poli et urbain, mais depuis vous êtes agressif et faites des attaques puériles comme sur l’expression écrite.
        Vous valez mieux que ça, Gonçalves. Vous le savez. Faites un effort.

        Alors, concernant Mann vs Ball, outre que le fait que je ne vois pas le rapport, je vois par contre que vous n’avez pas lu le jugement, qui ne traitait absolument pas du fond scientifique, mais du caractère diffamatoire uniquement (cf §(3) du jugement ci-dessous).
        https://climatecasechart.com/wp-content/uploads/non-us-case-documents/2019/20190822_Court-No.-VLC-S-S-111913_judgment.pdf

        Gonçalves, sachez que la science se fait dans les revues scientifiques* et pas dans les tribunaux, heureusement.
        (*vous savez, ce sont des trucs que vous ne lisez jamais, vous qui leur préférez des blogs à fake-news),

        Et la science, depuis ce temps, justement non seulement n’a pas réfuté mais a amplement confirmé ce que disait Mann.
        Par exemple ici : https://www.researchgate.net/publication/235885717_A_Reconstruction_of_Regional_and_Global_Temperature_for_the_Past_11300_Years
        ou ici :
        https://www.nature.com/articles/s41586-021-03984-4
        ou encore ici :
        https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7
        avec la figure:
        https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7/figures/3

        Bonne fin de journée, M.Gonçalves. Sans rancune, hein?

        • Vous êtes d’un ridicule Brionne et le pire c’est que vous ne semblez même pas vous en rendre compte.

          Moi je crois que c’est plutôt vous qui n’avez pas digéré les différentes humiliations que je vous ai fait subir. Et cela explique sans doute en partie pourquoi vous vous montrer si agressif à mon égard aujourd’hui alors que pour part, et ce contrairement à ce que vous dites, mon ton n’était aucunement agressif. Mais je dirais plutôt narquois et sarcastique comme à mon habitude.
          Si vous ne savez ce que signifie ces deux termes je vous conseille d’ouvrir un dictionnaire, cela ne devrait pas non plus trop vous faire de mal.

          Aussi, étant donné que les échanges que vous avons pu avoir par le passé ont permis de montrer aux yeux de tout un chacun toute l’étendue de votre cuistrerie, sachez que je comprends tout à fait que vous pouviez éprouver aujourd’hui du ressentiment à mon égard.

          Aussi vu que je vois que vous revenez sur le sujet de la montée des eaux de Battery (New York) nous pourrions-vous si cela vous dit poursuivre le débat que nous avons eu à ce sujet, et m’expliquez par exemple comment se fait-il qu’entre les années 2001/2002 et les années 2010/2011 le niveau marin ait grimpé de 10 cm alors que durant la décennie qui a suivi ce dernier est resté sensiblement le même ?
          https://tamino.files.wordpress.com/2021/11/ny_battery_1990.jpg?w=500&h=333

          Et puis si le cœur vous en dit vous pourriiez également m’expliquer comment se fait-il qu’au début de l’ère industrielle, le taux d’élévation du niveau marin de cette ville, était plus élevée qu’entre les années 1960 et 1990.
          https://tamino.files.wordpress.com/2021/11/ny_battery_ra

          Par ailleurs j’estime qu’il est préférable de se tromper dans des calculs que de croire qu’il existe une corrélation entre le niveau de la mer et le taux de concentration de Co² dans l’atmosphère ou bien de penser que des canicules estivales pourraient venir impacter mes semis d’automne.
          Ah vous aviez fait fort ce jour-là Brionne. Non franchement même un gamin de primaire n’aurait pas sorti une pareille ânerie.

          PS : Si vous n’avez pas compris compris pourquoi j’ai parlé de Mann, c’est que soit vous êtes vraiment limité intellectuellement, soit que vous êtes de mauvaise foi. Dans les deux cas, je perdrais donc mon temps à essayer de vous expliquer.

          Bon début de semaine à vous monsieur le cuistre patenté.

    • Merci MLA.
      Quand je lis :”Nous pourrions être tentés d’aller encore plus loin (Jean-Baptiste Fressoz ne s’est cependant pas aventuré sur ce terrain) et affirmer que ceux qui promeuvent cette transition énergétique sont les complices (volontaires ou mi-involontaires) d’une escroquerie à grande échelle qui enrichit une minorité sur le dos du plus grand nombre.” alors que monsieur Fressoz explique en fin d’intervention que la crise climatique est réelle mais que le techno-solutionisme et la transition énergétique ont été portés par des climato-sceptiques afin de ne pas aborder les réelles moyen d’y faire face.

  2. Bonjour
    On ne se connait pas , mais merci pour ce compte rendu, et bravo d’avoir eu le courage d’écouter ces discours; mais comment J B Fressoz a pu démarrer ce colloque sur l’urgence climatique en avouant que la transition énergétique n’aura pas lieu
    Il aurait fallu inviter Patrick Pouyanné qui aurait sans doute élever les discussions
    Fritz

  3. Bonjour.
    Merci pour ce compte-rendu assez représentatif du désarroi des réchauffistes de la recherche publique française. Ils ne font en fait que de la politique, visant à “mettre à bas le capitalisme” et il y a bien longtemps qu’ils ne font plus de recherche.
    On voit quelques signaux faibles du déclin de ce catéchisme morbide assez bien résumé dans les “fresques du climat” où les propos tenus sont tellement débiles qu’ils relèvent du comique.
    Les crispations des médias publics pour empêcher toute pensée un tant soit peu critique de la doxa réchauffiste sont un de ces signaux.
    Les réalités économiques feront le reste, en espérant que ces imbéciles n’auront pas irrémédiablement flingué toute activité industrielle et agricole en France.
    Courage, on les aura.

  4. Permettez moi de glisser mes considérations sans rapport direct avec le sujet du papier. J’étais dir. adj. du service EAU du BRGM, et je lis avec attention chacune de vos lettres. Merci pour cela.
    Climat et bon sens font-ils bon ménage ?
    Zéro émissions de CO² en 2050 en France

    Atteindre zéro émission de CO² en France « abaisserait » (d’après les modèles) la température du globe de 0.0001°C. Les rejets en CO² des pays de l’OCDE représentent 37% des rejets mondiaux, la France : 1%. Si l’OCDE vise la baisse de ses émissions, dans le reste du monde elles augmentent : deux centrales à charbon nouvelles sont créées chaque semaine en Chine.

    Coût de la décarbonation de la France : 67 milliards € par an, soit 100 000 € pour une famille avec 2 enfants, d’ici 2050, pour éviter un réchauffement de 1/1000°. A quoi il faut ajouter le coût de l’augmentation des temps de déplacements, + coût de l’éco-anxiété, + coût du développement de la voiture électrique. Pour agir sur 1% des rejets mondiaux…

    Des travaux scientifiques majeurs, des impostures, une science malmenée qui sert d’alibi

    Dans les années 80 le CNRS engage un programme de recherche (Claude Lorius chef de projet) axé sur des carottages des glaces polaires. Ils permettent de quantifier les teneurs en CO² des bulles d’air emprisonnées dans la glace à différentes profondeurs, révélatrices des teneurs en CO² des atmosphères des époques correspondantes. Parallèlement, l’analyse des pollens de ces strates donne des indications sur les flores autour du cercle polaire, donc sur les températures. Traduites en courbes, les variations dans le temps du CO² et des températures évoluent parallèlement. C’était trop beau et c’est là qu’une erreur grossière de raisonnement apparaît, puis s’impose : tabler sur la causalité de l’une sur l’autre, sans chercher si d’autres variables pouvaient être liées, voire être causes communes –et peut-être majeures- : variation de l’orbite terrestre, variation de l’activité solaire, etc., les variations du CO² et de la température n’en étant peut-être que des effets. Sinon comment explique-t-on les glaciations / réchauffements au quaternaire ?

    Seconde erreur, plutôt qu’observer plus avant, on formule d’emblée un postulat qui se voulait logique : les teneurs en CO² sont la cause et la température la conséquence, par analogie avec l’effet de serre. Ca pouvait coller, mais surtout c’était facile à comprendre et ce schéma simplificateur diffusa largement. Y compris dans les sphères politiques qui se remettent rarement en question. Pas de chance, en réanalysant plus finement les données de Lorius dans les années 2000 (CNRS Grenoble), on s’aperçut que les courbes étaient légèrement décalées dans le temps et que la température présentait une certaine antécédence sur le CO². L’effet ne pouvant pas anticiper la cause présumée, il fallut cacher la merde au chat. Ce qui fut fait : les glaciologues de Grenoble furent interdits de publication. Dans les années 2010-2020 ce résultat fut confirmé par d’autres équipes dans le monde et des courbes firent leur apparition ça et là avant d’être méthodiquement critiquées et gommées.

    L’idée première de causalité « CO²  température » faisait son chemin. Sous la pression des mouvements écologistes, dans les années 2000, on la transposa à l’époque moderne où le trou de le couche d’ozone et les gaz à effet de serre étaient le leitmotiv du moment. Le CO² est l’un de ces gaz et on se focalisa sur les émissions anthropiques pour expliquer les augmentations enregistrées depuis 50 ans de sa concentration dans l’air. Au passage deux lacunes de raisonnement sont introduites : 1) l’eau vapeur est aussi un gaz à effet de serre et elle s’invite à côté du CO² dans les réactions de combustion, mais on l’ignore, 2) on laisse négligemment de côté les émanations de CO² d’origines géologiques liées à l’altération des roches carbonatées qui couvrent les 2/3 des terres émergées, aux émanations d’hydrocarbures –et leur produits d’oxydation- issus de gisements affleurant, sur terre et en mer, aux émanations de CO² profond un peu partout. Les échanges atmosphère> océan en particulier les variations induites par les alternances el Nina /la Nino sont également minorés. Et pour faire sérieux, on fait des simulations d’évolution du climat et des températures avec pour principal paramètre d’entrée le CO² anthropique. Quel crédit apporter à des modèles auxquels il manque un bon nombre de paramètres explicatifs, autrement dit où la concentration atmosphérique en CO² est le résultat et où le CO2 anthropique est la donnée d’entrée pour ainsi dire « éliminatoire » à côté des facteurs planétaires, géologiques passés sous silence ? On introduit une liste réduite de paramètres comme cause et on « démontre » que l’évolution de la température est liée à cette « short-list ». D’ailleurs au fil du temps, les observations démentent les simulations : les courbes mesurées et les courbes simulées divergent.

    L’année 2020 et le ralentissement de l’activité économique liée au covid a offert une belle opportunité d’observer un contre-effet : la baisse des émissions aurait dû produire sous quelques mois une baisse des concentrations de CO² dans l’atmosphère si la cause majeure était anthropique. Cette baisse s’est produite pour un gaz lié au CO² dans la combustion des fuels fossiles, le NO² dont la concentration dans l’air a diminué dès 2020, de façon démonstrative avec une diminuton de la nébulosité dans les grandes villes. Mais le CO² continuait d’augmenter malgré une situation qui aurait comblé les fantasmes les plus fous des écologistes : réduire de 50% en quelques mois les émanations du parc automobile, réduire de 73% le traffic aérien. Mais on détourna pudiquement les yeux. Le déni consista même à affirmer que l’homme avait émis tellement de CO² qu’il faudrait des dizaines d’années -ou plus- pour en faire baisser la concentration. Encore un raisonnement doublement faussé : 1) cette énorme concentration dans l’atmosphère n’est que de 0,038% ( !), moins que la concentration des gaz rares, moins que les 1 à 5% de concentration en vapeur d’eau selon les lieux et les saisons, 2) comment admettre une inertie aussi longue pour l’atténuation du CO² anthropique quand le pompage cyclique du même CO² par les végétaux en zone tempérée (printemps + été chaque année) se répercute à hauteur de 1% sur la teneur atmosphérique en CO2 de tout l’hémisphère nord à partir du mois de juilet, soit 2 à 3 mois après la reprise de croissance de la masse foliaire ? Le même gaz dans le même contenant, 3 mois d’inertie dans un cas, un temps interminable dans l’autre ! La reprise économique de 2021 a fort heureusement envoyé la question aux oubliettes. Au contraire, si les teneurs en CO2 ont constamment augmenté malgré la baisse des émissions, il conviendrait justement d’en chercher la cause ailleurs que dans les émissions anthropiques. Forget it.

    Dernière imposture, depuis 3 ans les températures croissent moins vite que ne le prédisaient les modèles –modèles non représentatifs rappelons-le, faute d’avoir intégré les bons paramètres explicatifs- parallèlement avec la baisse voulue des émissions de CO² par l’homme dans les pays de l’OCDE. Qu’à cela ne tienne, on déclare sans frémir (Jean Jouzel) que c’est le résultat des efforts consentis par les pays de l’OCDE pour réduire leurs émissions. Avec incidemment un effet « nuage de Tchernobyl » (cher à Fabius qui a présidé la COP 21) car si les émissions ont un peu baissé dans les pays de l’OCDE, elles ont augmenté en Chine, en Inde… Le brassage atmosphérique qui ignore l’effet Tchernobyl a assurément provoqué l’homogénéisation des concentrations à travers l’hémisphère nord sous trois mois, et les teneurs ont été les mêmes partout. Non, on est persuadé du bien fondé des mesures écologiques prises par les pays de l’OCDE. L’art de retomber sur ses pattes en faisant dire ce que l’on cherche à une science malmenée.
    Les questions simples –et pourtant majeures- qu’il faudrait traiter :
    – Quel sont les vrais facteurs explicatifs des variations de la température ?
    – Quel sont les facteurs qui expliquent la montée des teneurs en CO2 depuis plus de 50 ans qu’on la mesure, selon un rythme régulier (courbe de Keeling) y compris en 2020 lorsqu’elles auraient dû décroitre?
    – Quel sont les facteurs qui expliquent chaque année une remontée étonnament rapide du CO2, trois mois après la chute des feuilles, alors que la dégradation de la masse foliaire de l’année va demander des années ?
    – Quelle sont les rôles comparés de la vapeur d’eau et du CO2.

    A l’évidence une partie du phénomène nous échappe et il est mal vu de chercher quoi.

    “THINK, it’s not illegal (yet)”

    • M.Pointet.

      1) Il suffit de savoir compter pour montrer que le CO2 vient de nos émissions, et pas d’une hausse de la température, actuellement.
      Allons-y:
      Nous émettons chaque année actuellement environ 40 G tonnes de CO2 par an, en brulant charbon, gaz et pétrole
      Le volcanisme est négligeable (moins de 0.5 Gt par an)
      La teneur en CO2 dans l’atmosphère n’augmente de 20 Gtonnes par an actuellement en moyenne (2.5 ppm par an)
      On ajoute 40, le stock n’augmente que de 20.
      Donc les océans et la végétation absorbent donc al différence soit 20 Gt par an, en bilan annuel net.
      Ils absorbent , donc n’ajoutent pas de CO2 à l’atmosphère.
      La hausse du CO2 vient donc de nos émissions anthropiques, et pas de la hausse des températures
      (la pression partielle l’emportant très largement sur l’effet dégazant)

      2) En 2020, le CO2 émis n’a baissé que de 5%. Ce n’est pas assez pour faire baisser la concentration de manière perceptible..

      3) Quant à la hausse des températures, elle s’explique par un phénomène physique bien connu et qui s’appelle l’effet de serre.
      Et le CO2 est un gaz à effet de serre, comme le montre par exemple ce spectre IR vu de l’espace.
      https://journals.openedition.org/bibnum/docannexe/image/468/img-4.png?fbclid=IwAR2fthAFOhzb6o4T9TKDbbubGo3b0iA6WR92L2zofoOWDAGffP-ra4HLkKM

    • Les sédiments qui s’accumulent au fond des océans depuis des centaines de millions d’années sont pour une très grosse partie composés de carbonate de calcium. Ils s’empilent au fond des océans sur des épaisseurs parfois considérables, les couches les plus profondes s’enfonçant dans les abysses sous le poids des plus récentes et venant progressivement au contact du magma sous jacent. Dès que la température dépasse les 800°C, ce carbonate de calcium se décompose en oxyde de calcium et en CO2. Ce dernier s’échappe progressivement par des failles vers les fonds marins où il se trouve instantanément dissous dans l’eau de mer sous l’effet de la pression, et de la température qui règne dans les abysses voisine de 3°C, et se disperse aussitôt sous l’effet des courants marins.
      Vues les surfaces considérables en jeu pour ce phénomène au delà de 3 ou 4000 mètres de profondeur, qui est capable de mesurer les quantités de CO2 probablement énormes ainsi dégagées?

      • @Jacques Dumon

        Si je comprends bien vos explications, on ignore combien exactement de CO2 est naturellement émis dans l’atmosphère. Et on peut supposer que cette valeur n’est en aucun cas une constante immuable.
        Autrement dit, additionner et soustraire les Gt -estimées- de CO2 “anthropique”, et leur imputer l’augmentation du taux atmosphérique est assez hasardeux.

        • On a pas besoin de connaître précisément combien est émis par les océans et la végétation pour déterminer que ce qui est émis par les océans et la végétation est inférieur à ce qui est absorbé par les océans et la végétation
          Il suffit de faire un bilan de flux et de stock.
          Nous ajoutons 40 Gt de CO2 anthropiques par an, en brulant charbon, gaz et pétrole.
          Le stock n’augmente que de 20 Gt de CO2
          Donc les océans et la végétation ont absorbés 20 Gt de plus qu’ils n’ont émis
          Ils ont donc retiré du CO2 en bilan annuel net, en n’en ajoutent donc pas, en bilan annuel net.
          La seule contribution nette est donc anthropique
          C’est quand même pas compliqué à comprendre, M.Thein

        • C’est exactement cela.
          On occulte une source naturelle de CO2 considérable parce qu’on est incapable de la quantifier et l’on vous assène que c’est le CO2 anthropique qui est intégralement responsable du réchauffement.
          Ce CO2 n’est pas directement émis dans l’atmosphère puisqu’il est produit en profondeur au contact du magma, dissous dans les eaux abyssales et s’accumule dans les océans.

          • S’il nets pas émis dans l’atmosphère, il ne participe pas à la hause du stock atmosphérique, M.Dumon..

            Et “on” n’occulte rien du tout. “On” fait un simple bilan de flux et de stock.

            Nous ajoutons 40 Gt de CO2 anthropiques par an, en brulant charbon, gaz et pétrole.
            Le stock n’augmente que de 20 Gt de CO2
            Donc les océans et la végétation ont absorbés 20 Gt de plus qu’ils n’ont émis
            Ils ont donc retiré du CO2 en bilan annuel net, en n’en ajoutent donc pas, en bilan annuel net.

            Qu’est ce qui manque dans ce bilan, selon vous, M.Dumon ?

          • Pour résoudre une équation dont l’un des termes est inconnaissable, et obtenir le résultat souhaité à priori, il suffit purement et simplement de supprimer le terme inconnu de ladite équation.

          • @Thein
            Quel terme aurais je “supprimé”, selon vous, dans ce bilan de ce qui entre et sort de l’atmosphère sur un cycle annuel, M.Thein ?

            Nous ajoutons 40 Gt de CO2 anthropiques par an, en brulant charbon, gaz et pétrole.
            Le volcanisme, c’est moins de 0.5 Gt de CO2, donc très faible en comparaison..
            Le stock de CO2 atmosphérique mesuré (Mauna Loa) augmente de 20 Gt de CO2
            Donc les océans et la végétation ont absorbé la différence, soit 20 Gt,en bilan net, c’est à dire ont absorbé 20 Gt de plus qu’ils n’ont émis.

            J’ai juste appliqué: Hausse du stock = tout ce qui entre – tout ce qui sort. Et j’ai tout pris en compte.

            Qu’est ce qui manque selon vous, M.Thein ?
            Allez. Mouillez vous un peu, ne soyez pas timide. On sent que vous n’osez pas….Vous avez peur ?

          • MLA,
            Le fait que ce CO2 d’origine naturelle profonde, instantanément dissous et dispersé dans les océans puisse au final se retrouver dans l’atmosphère par simple dégazage (sous l’effet de la température par exemple) semble vous avoir échappé…
            Ce qui doit singulièrement fausser votre beau bilan du CO2 en réduisant la part anthropique à peu de choses.
            Mais comme vous (et moi) sommes incapables de le quantifier, vous (pas moi) vous endormez là dessus, c’est plus simple !

          • @Dumon,

            Il est pris en compte dans mon bilan le dégazage du CO2 par les océans.
            Il est inclus dans les 20 Gt de CO2 nets absorbés par les océans et la végétation.

            Ne savez vous pas, M.Dumon, que les océans ne font pas que dégazer, ils absorbent aussi du CO2 dans le cycle annuel
            Et quand on augmente la pression partielle de CO2 dans l’atmosphère aussi drastiquement qu’actuellement, et bien ils absorbent du CO2, même s’ils se réchauffent
            Ca s’appelle la loi de Henry, qui fait intervenir certes la température mais aussi et surtout la pression partielle.
            Il va falloir revoir les bases, M.Dumon.

            Si vous chauffez une bouteille de champagne, elle va dégazer du CO2, mais si en même temps vous injectez massivement du CO2 par le goulot, elle va absorber du CO2, en bilan net

            Allez, reprenons:
            Qu’est ce qui manque dans ce bilan, selon vous, M.Dumon ?
            Nous ajoutons 40 Gt de CO2 anthropiques par an, en brulant charbon, gaz et pétrole.
            Le stock n’augmente que de 20 Gt de CO2
            Donc les océans et la végétation ont absorbés 20 Gt de plus qu’ils n’ont émis
            Ils ont donc retiré du CO2 en bilan annuel net, en n’en ajoutent donc pas, en bilan annuel net.

            Nos émissions anthropiques ont donc la seule contribution nette.

  5. Merci pour ce compte-rendu très instructif.

    S’agissant des personnes intervenant, il n’y a pas de grosse surprise par rapport aux antériorités et compétences que vous rappelez et mentionnez.

    Sauf au 3/ Robert Vautard qui dit des bizarreries derrière lesquelles on peut suspecter une faute de raisonnement voire de l’incompétence. Un nouvel enfumage du GIEC en préparation ?

    • M.Legrand
      Avez vous écouté ce qu’ a dit M.Vautard ou vous vous fiez au compte-rendu (complètement biaisé) de M.de Rouville ?

      • Bonjour,
        merci pour les 2 liens vers YouTube et pour cette question, vous avez bien fait.
        Donc j’ai visionné la présentation de M. Vautard.
        Sur la forme, un honnête homme, posé.
        Sur le fond, il me semble que ses interrogations et ses plans de travail accréditent l’idée qu’en réalité on ne sait pas grand chose.
        Il dit bien à un moment donné que les évènements extrêmes ne sont pas définis.
        Et il semble dire, diagramme à l’appui, que l’on peut moyenner (pas forcément additionner) les incertitudes, ce qui est troublant.

        • Les évènements extrêmes, oui, c’est compliqué à prévoir
          Et on en a pas encore beaucoup car nous ne sommes qu’à +1.3 °C
          Et heureusement qu’il n’y en a pas encore beaucoup, à +1.3 °C, car qu’est ce que ce serait quand nous serons à +2 ° c ou +3 °C
          Et pour mémoire, nous sommes en train de faire une expérience absolument aussi inédite que brutale en passant de 280 ppm à 420 pm en à peine plus d’un siècle, niveau pas connu depuis le Pliocène.
          Donc par définition, on pas beaucoup d’expérience précédente…

    • Robert Vautard doit ignorer ce corollaire de la loi de Murphy, pourtant connu de tous les techniciens:

      Les erreurs s’additionnent toutes dans le même sens.

  6. Sur près de 4000 articles mis en ligne sur mon blog depuis plus de 10 ans au moins un cinquième d’entre eux est relatif au climat. En tenant compte du nombre de visites sur mon blog durant ces dix années, 36 millions selon les statistiques de wordpress, environ 3,6 millions de vues l’ont été au sujet du climat.
    Le premier gros pavé dans la mare du scandale mensonger du changement du climat que j’ai jeté avant la COP21 fut l’incompatibilité entre l’effet de serre du CO2 et l’existence du gradient adiabatique auquel est soumise l’atmosphère terrestre.
    Je ne suis qu’un acien chercheur en biologie (CNRS) titulaire d’un doctorat de chimie et d’un doctorat d’Etat de biologie et non un climatologue et je suis étonné que personne n’ait abordé ce sujet précis y compris les membres de l’association des climato-réalistes qui interviennent sur les médias tels que Sud-Radio ou TVL et quelques autres. Pour l’instant seul Patrice Poyet dans la deuxième édition en ligne et gratuite de son opus “The Rational Climate e-Book” aborde dès la page 67 le problème que pose l’existence du champ gravitationnel de la Terre sur l’atmosphère terrestre. Lorsque j’ai mis en ligne le premier article relatif au “lapse rate” sur mon blog j’ai été contacté par des scientifiques allemands et j’ai moi-même contacté Patrice Poyet qui m’avait proposé d’aller lui rendre visite à Lavalette. L’exposé détaillé qu’il fait dans son e-book et qui ne figurait pas dans la première édition de cette oeuvre que je considère comme la plus complète qu’il est possible de trouver au sujet de la fraude du changement du climat. Je mentionne régulière l’e-book de Poyet sur mon site en rappellant qu’il est utile de lire aussi la première édition car y figurent de nombreux éléments décrivant les aspects strictement géologiques des facteurs intervenant dans la production naturelle de CO2.
    Dr Jacques H. Julliard
    Depuis Papeete

    • jacqueshenry15 mars 2024 at 18 h 35 min
      Bonjour jacqueshenry
      et bienvenue chez les climato réalistes où j’espère vous retrouver plus souvent; dans votre commentaire ci dessus , j’ai lu ceci
      “”””””” l’incompatibilité entre l’effet de serre du CO2 et l’existence du gradient adiabatique “””””””
      et au bout d’une minute de recherche je suis tombé la dessus

      https://www.contrepoints.org/2014/11/05/187217-pour-en-finir-avec-la-theorie-de-leffet-de-serre-atmospherique#comments_container
      Mais pour moi effet de serre et gradient adiabatique sont des principes de physiciens qui n’expliquent rien concernant les problèmes atmosphériques et climatiques
      Fritz

    • L’influence gravitationnelle de la Terre sur l’atmosphère.
      J’ai déjà émis l’idée que le bilan énergétique de l’ensemble Terre+atmosphère ne se résume pas à un bilan purement radiatif (thermique), comme l’affirment les partisans du RCA. De mon point de vue, il n’y a pas que le rayonnement solaire qui entre en jeu dans ce bilan. D’autres sources d’énergie sont présentes et participent activement aux processus qui façonnent le climat. Et je ne parle pas des cycles de Milankovitch, -par exemple- mais bien de sources présentes “au quotidien”.

      L’atmosphère a une masse et “pèse” sur la Terre, et sans la gravitation et le champ magnétique terrestre, il n’y aurait plus grand monde pour se disputer à propos du climat. J’ai aussi aperçu dans un article paru sur ce site que la rotation de la Terre sur elle-même génère des forces qui agissent sur la dynamique de l’atmosphère. Celle-ci est donc loin d’être une simple masse de gaz statique qui absorbe et réémet sagement des IR.
      Les écologistes sont soit des ignorants, soit des menteurs.

      J’ai trouvé votre blog, je vais y jeter un coup d’œil, ça a l’air très intéressant. Merci à vous.

      • L’erreur fondamentale de M.Henry et des tenants de cette vielle ritournelle climato-sceptique concernant l’influence gravitationnelle de l’atmosphère sur le climat, est de considérer qu’il fait -18°C à 5000 m d’altitude donc avec un Gradient de 6.5 °C / km, ça fait 15 °C au sol donc ce serait en raison du gradient qu’il fait 15°C au sol et pas au bilan radiatif de la Terre.

        Mais en fait, avec un bilan radiatif différent, il ne ferait pas -18 °C à 5000 m d’altitude !
        C’est le bilan radiatif qui détermine la température au sol ou à 5000 m d’altitude.
        Le gradient donne la pente de la droite. Le bilan radiatif donne l’ordonnée à l’origine.

        Si on avait une atmosphère avec la même masse mais sans GES, il ne ferait pas -18°C à 5000 m d’altitude. Il ferait beaucoup plus froid
        Toute chose égale par ailleurs*, il ferait -18°°C au sol et donc – 51 °C à 5000 m !
        (* en fait il ferait beaucoup moins car l’albedo beaucoup plus élevé).

        C’est bien le bilan radiatif qui détermine la température. Le Gradient ne donne que la variation en fonction de l’altitude
        Et les GES sont un facteur déterminant de ce bilan radiatif.

        Et il suffit de regarder l’histoire de la Terre, qui a connu des températures très différentes, sans que la masse de l’atmosphère change
        Lors d’un période glaciaire du quaternaire, il fait 10°C au sol en moyenne,
        Lors d’une période interglaciaire, il fait 15 °C au sol en moyenne.
        Mais l’atmosphère a la même masse lors d’un période glaciaire que lors d’une interglaciaire.
        Par contre, le bilan radiatif est différent.
        cqfd

      • Pierre Thein a raison:
        1/ Le gradient thermique lié à la gravité joue le rôle le plus important pour redistribuer l’énergie , géographiquement et énergiquement ( mais c’est naturel, donc ignoré ).

        2/ c’est la valeur de l’océan qui impose la température au sol d’un facteur sans commune mesure avec le CO2.( plus d’un million). Nous l’avons observé en 2023.

        Si l’on supprime la vapeur d’eau ,la Terre serait beaucoup plus chaude : 20 C de plus.
        Les réchauffistes ne sont pas d’accord , car ils mettent un radiateur infrarouge en haut du ciel pour chauffer le sol .! Alors que c’est le sol qui chauffe l’atmosphère dans la réalité . Le flux énergétique est ascendant dans 95 % des cas.

        • N’étant pas du tout spécialiste de la question, je ne saisis toujours pas toutes subtilités des mécanismes en jeu. Mais en raisonnant sur la base de la physique que j’ai étudiée, j’ai appris que le bilan énergétique d’un système, quelle qu’il soit, ne se résume pas à un bilan uniquement thermique. Sauf dans de rares cas, et encore, en grattant un peu…
          Par exemple, l’énergie solaire reçue produit également une grande quantité de travail, en soulevant d’importantes masses d’eau depuis la surface des océans jusqu’à des altitudes de plusieurs km, puis en les déplaçant sur des centaines, ou même des milliers de km, avant que toute cette eau ne se condense et retombe en pluie, ou en neige. Au passage, la gravité y est bien pour quelque chose. Toute cette énergie cinétique doit bien pouvoir être quantifiée et intégrée au bilan énergétique. On le fait déjà pour les tempêtes. Mais probablement que le rayonnement solaire n’est pas le seul intervenant.
          Il y a également de grandes quantités d’énergie qui sont converties en électricité statique qui restent statiques jusqu’à ce qu’une décharge se produise. Il y a pas mal d’années, j’étais chargé d’expertiser des installations foudroyées et de trouver des solutions pour mieux les protéger. Les dégâts étaient parfois très impressionnants. Les solutions relevaient le plus souvent du “bon sens”.

          Comparer la Terre avec Vénus n’est pas pertinent, Vénus reçoit presque 2 fois plus de rayonnement solaire que la Terre, sa distance moyenne au soleil étant d’à peine plus de 0.7 ua. Quant à Mars, sa gravité est un peu en dessous de 0.4g, elle reçoit moins d’énergie du soleil, sa pression atmosphérique se mesure en mbars, et il n’y fait quand même pas bien chaud, même si le CO2 est le principal composant de son atmosphère. Chaque planète est un cas particulier. Toute extrapolation semble bien douteuse.

          Un vrai bilan énergétique, complet, est probablement très compliqué à établir. Tout ramener au taux de CO2 et à un unique bilan strictement radiatif paraît tout de même un peu léger scientifiquement.

          • Le bilan complet est assez facile à établir. Mais les réchauffistes n’en veulent pas. Ils ne prennent pas en compte l’évaporation qui représente la moitié du bilan, ni la convection.

            Évidemment, dans un tel cas, le rôle du CO2 est beaucoup plus faible que dans un bilan purement radiatif.

            Quand à l’air elle transforme le rayonnement en énergie de vibration des molécules . Ce qui nous donne la température. Cette excitation est évidemment beaucoup plus élevée à faible altitude grace à la gravité . Surtout, elle assure un effet tampon qui limite les fortes amplitudes. Elle homogénéise les températures de l’Équateur vers les latitudes plus élevés, mais aussi entre les énergies de différentes longueurs d’onde infrarouges ( les fameux quantum).Toute energie passe par la case agitation thermique de vibration.

        • @Christian
          La redistribution de chaleur dans un système, ce n’est pas la même chose que l’augmentation de la quantité de chaleur d’un système.
          Le gradient gravitationnel, il n’ a pas changé depuis un siècle, Christian
          Par contre, la quantité de chaleur dans le système, elle a augmenté, dans l’air et dans les océans
          Parceque les pertes de chaleur sont plus faibles.
          https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png
          https://www.climate.gov/sites/default/files/2023-06/ClimateDashboard-ocean-heat-content-graph-20230614-1400px.png

          Rassurez moi, Christian: vous ne “pensez” pas que le gradient gravitationnel, il a changé depuis un siècle ?

          Et non, Christian, personne ne dit qu’il y a un “radiateur IR” en haut du ciel qui chauffe le sol
          Le sol émet du rayonnement IR vers l’atmosphère, et l’atmosphère émet du rayonnement IR vers le sol
          Le premier terme est plus grand que le second, car le sol est plus chaud que l’atmosphère donc le flux net est du bas vers le haut.
          Mais si l’atmosphère est plus chaude, le sol se refroidit moins
          Apporter plus de chaleur ou évacuer moins de chaleur d’un système, ça revient au même: ça fait augmenter sa température, Christian.

          Christian,
          si vous prenez une plaque à -30 °C. elle émet du rayonnement IR.
          Si vous prenez une autre plaque à +15°C, elle émet aussi du rayonnement IR, plus que l’autre plaque car elle est plus chaude.
          Si vous les mettez face à face, la froide n’arrête pas d’émettre de rayonnement pour autant, Christian, quand-même.
          Mais le transfert de chaleur se fait de la chaude vers la froide, et pas l’inverse.

          Et si la plaque froide est à -28 ° et non plus à -30°C, le flux net de chaleur de la chaude vers le froide sera moindre.

          Le transfert de chaleur se fait bien du sol plus chaud vers l’atmosphère plus froide, personne ne dit le contraire.
          Mais quand l’atmosphère est plus chaude, le sol se refroidit moins.
          C’est de la thermique élémentaire, Christian

          Par curiosité, Christian: vous ne comprenez vraiment pas ça, ou ce sont vos biais cognitifs de confirmation qui vous forcent à nier ces évidences

        • Ah, je vois que vous avez des biais cognitifs, vous aussi.
          J’en ai également, ne vous inquiétez pas, c’est pas grave.
          Au contraire. 😉

    • Bonjour,
      Sur l’ouvrage de référence de Patrice Poyet “The Rational Climate e-Book”, on peut le télécharger ici :
      https://www.researchgate.net/publication/347150306_The_Rational_Climate_e-Book_2nd_Edition
      A ma demande, il avait fait l’objet d’une rubrique dans une des lettres d’information des climato-réalistes mais, malheureusement, je constate qu’il n’est toujours pas référencé dans la rubrique “Livres” de ce site.
      https://www.climato-realistes.fr/categorie/documentation/lecture/
      L’ACR aurait-elle l’amabilité de bien vouloir rajouter l’ouvrage de Patrice Poyet dans la rubrique “Livres” de son site internet ?
      Amicalement,
      Cédric

  7. Sur la biodiversité et les marchands de peur, ce très bon article : https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/biodiversite-il-faut-faire-barrage-aux-marchands-de-peur-c-leveque-b-alliot-interview/
    Pour ceux qui ne le connaissent pas, Christian Lévêque est un des spécialistes français des milieux humides. Ayant le courage de tenir un discours très lucide et bien “différent” de celui des catastrophistes , peu de médias lui ouvrent leurs colonnes.

    Maintenant soyons lucides dans les exemples qu’il cite, le retour du castor rare en France dès le moyen âge (pourquoi aurait-on alors massivement importé des fourrures de castor de Russie ou des pays Scandinaves ?) est une catastrophe complète pour la sylviculture et l’arboriculture.

    Que faites vous face à des animaux qui peuvent vous fiche en l’air 50 arbres d’une trentaine d’année en une seule nuit, animaux que vous n’avez pas le droit de tuer ou piéger ?
    Que faites vous de vos hectares de champs quand vous être agriculteur et que les castors ont transformé vos cultures en marécage par de multiples barrages sur une petite rivière qui n’avait jamais débordé de mémoire humaine ?

    Que faites vous quand vous êtes pisciculteurs et que les cormorans ou hérons, que vous n’avez pas le droit de tirer, vident vos étangs ?

    La prolifération d’autres ravageurs (loups, lynx, renards, belettes et cie, blaireaux…..) n’est pas plus brillante. Outre leurs ravages, certains de ces animaux sont de redoutables porteurs de maladies et de tiques.
    Et finissons en avec le mythe écolo du renard qui nous débarrasserait des rats et des souris et qui est fondé sur une seule et unique étude néerlandaise très biaisée. Que ceux qui capturent régulièrement des rats et des souris en France me disent combien de fois ils ont vu des tiques sur des rats et souris. A contrario, il est vrai que le hérisson, grande victime de la prolifération des renards (il sait le retourner pour le tuer) en est infesté mais personne ne le signale.
    Tout ceux qui ont déjà tué des renards savent qu’en saison des tiques, cet animal en est régulièrement infesté. Quand à ce que mange le renard, c’est un ravageur de la faune aviaire bien connu des chasseurs qui sont les seuls à avoir mené des études sérieuses avec émetteurs sur la disparition des perdrix grises et rouges, oiseaux d’autant vulnérables aux prédateurs terrestres qu’ils nichent au sol. Les études sont concordantes et sans appel : 80 à 90 % de pertes de perdrix se font par prédation.
    Ce n’est sans doute pas un hasard si la liste des oiseaux menacés en France comprend très très majoritairement des oiseaux faisant leurs nid au sol ou près du sol et donc très vulnérables aux prédateurs terrestres.
    Quand verra t-on nos prétendus experts de la LPO cesser d’affirmer au doigt mouillé en l’air que l’impact de la prédation sur les oiseaux est négligeable et défendre leurs prédateurs !!!

    On marche sur la tête.

    • Bonjour,

      Je vous remercie pour l’article que vous avez mis en lien que j’ai lu avec grand intérêt. J’ai particulièrement apprécié la réponse qu’à donner Christian Lévêque au journaliste lorsque ce dernier lui a demandé d’expliquer la raison du succès du discours catastrophiste. Réponse qu’aurait d’ailleurs j’imagine certainement approuvée Benoît Rittaud.

      J’ai également apprécié votre réflexion sur l’intérêt de réguler les population des prédateurs intéressantes, seulement vous en avez me semble-t-il oublié un de particulièrement important en ce qu’il peut-être tenu pour responsable de la diminution de certaines population d’oiseau, à savoir le chat.

      Bonne journée à vous.

      • Vous avez tout à fait raison, le chat en liberté est un problème gravissime.

        Peu de gens savent que c’est un nouveau venu dans nos campagnes. Même s’il est présent en France dès le moyen âge, il est en principe enfermé dans les greniers à provisions avec une mission bien précise d’éradication de la vermine. On ne tolère pas sa divagation car c’est un nuisible qui peut s’attaquer à de jeunes volailles domestiques, entre autres ou aux lapins quand on commence à en élever (c’est assez tardif), les cages à lapins du passé étant très artisanales et sommaires.
        Certains lieux connaitront même jusqu’au début XIXème siècle un jour par an, des coutumes de “tueries” de chat trouvés en liberté. La peau avait de la valeur et il se mangeait.
        Anecdote : dans les années 1930-1950, ma grand mère avait bien connu un petit groupe d’artisans du bâtiment qui faisaient entre eux un chat en civet un certain nombre de dimanche de l’année.
        Quand j’étais jeune dans les années 1960, on ne laissait guère trainer son chat dans les campagnes, ce sont les gens des villes venus acheter une maison qui ont changé les choses.
        Curieusement il y a peu être un lien entre la période froide des XVI-XVIIème et le changement de statut du chat.
        C’est à cette époque que les dames de l’aristocratie s’entichent de chats qu’elles aiment à avoir sur leurs genoux. Le chat tient chaud et même avec des grosses cheminées et des dépenses de bois délirantes, les grandes demeures sont froides en hiver. Et bien sûr les femmes de la haute bourgeoisie adoptent cette mode qui dégringole progressivement l’échelle sociale, mais d’abord dans les villes uniquement.

        Alors oui, l’invasion du chat dans les campagnes françaises est un bouleversement et une tragédie pour la petite faune aviaire, mais aussi pour les lézards, utiles consommateurs d’insectes ou les batraciens, ce qui est moins connu. Un chat au bord d’une mare peut vous massacrer la quasi totalité de des grenouilles ou crapauds de la mare “pour jouer” en quelques heures.

        Certains pays ont su prendre des mesures radicales comme l’Australie, mais en France, on est dans le déni, il ne faut pas choquer et se mettre à dos les électorats.

  8. Le climat se réchauffe, c’est sûr.
    Mais les observations de température sont inférieures aux modèles climatiques
    A lire les courbes du National Snow and Ice Data Center (université de Boulder, Colorado), on n’observe pas d’aggravation de la banquise au pôle nord et au pôle sud depuis 2011-2012
    L’indice ACE (Accumulated Cyclone Energy) ne montre pas de tendance à l’aggravation depuis … 1974 !!!
    Je ne suis pas scientifique. Je me retranche donc derrière cette citation d’Albert Einstein :
    La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi.
    Puis je demander à certains intervenants d’être moins aggressifs ? voire méprisants envers ceux ou celles qui ne partagent pas leur opinion. Ma sainte mère disait : “de la discusison jaillit la lumière” ….

    • Bonjour FBL

      1) Non, les observations ne sont pas inférieures aux modèles

      a) Dès 1967, avec des outils de calcul très rudimentaire, Manabe avait publié des travaux qui disaient qu’une hausse de CO2 de 300 à 600 ppm se traduirait par une hausse des températures de 2°C.
      55 ans après, nous sommes à 420 ppm, donc même pas à mi-chemin et donc sommes à plus de 1°C de hausse.
      Pas mal , non ?
      https://climate-dynamics.org/wp-content/uploads/2016/06/manabe67.pdf

      b) Exxon dans les années 1970s, donc 10 ans avant la création du Giec, avaient aux aussi fait des projections de hausses de températures avec la hausse du CO2 qui se sont révélées très justes, 40 ans après.
      Pas mal, non ?
      https://i.guim.co.uk/img/media/df570102c60aa745583ac90d6dbc246b58b77755/0_6_1282_1602/master/1282.jpg?width=1140&dpr=2&s=none

      c) Le GIEC en 1995 projetait une hausse de 0,5°C entre 1990 et 2020.
      Nous y sommes.
      Pas mal, non ?
      https://berkeleyearth.org/wp-content/uploads/2023/12/Monthly_time_series_combined_1980.png?fbclid=IwAR3DkVgf4QJfspHIiwUDJzsL57QoFWlYux1yq7v288yUP6YIVxA9rDO-epw

      Vous voyez que les modèlent sont plutôt fiables, FBL.

      2° Et vous trouvez que les surfaces des banquises arctiques et antarctiques ne baissent pas ?
      Les voici à leurs minimums respectifs annuels
      https://nsidc.org/arcticseaicenews/files/2023/10/monthly_ice_09_NH_v3.0-1-1024×791.png
      http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/1999/02/Sea_Ice_Index_AntMin_2024_plot.png

      Et le “pas de temps climatique”, c’est plus que 10 ans, FBL.
      Un “plateau” de 10 ans ne remet pas en cause une tendance globale.
      Tenez, regardez cela.
      https://www.ncei.noaa.gov/monitoring-content/sotc/global/enso-bars/enso-bars.195001.202312.png

      • @Marie Laure,
        Les modèles sont “plutôt fiables” dites-vous?
        Ce n’est pas ce que l’on constate sur ce graphe devenu célèbre:
        https://i0.wp.com/judithcurry.com/wp-content/uploads/2016/04/slide1.png?ssl=1

        “In the tropical comparison here, the disparity between models and observations is even
        greater, with models on average warming this atmospheric region by a factor of three
        times greater than in reality. Such a result re-enforces the implication above that the
        models have much improvement to undergo before we may have confidence they will
        provide information about what the climate may do in the future or even why the climate varies as it does”
        J.R. Christy
        House Committee on
        Science, Space and Technology

        • M.Dumon,
          Voyons voir si vous comprenez et vérifiez ce que vous relayez. Pouvez vous me dire:
          1) Quel est le scénario “RCP” choisi pour les résultats des 102 résultats de modèles représentés sur ce graphique ?
          2° Quelle est l’altitude couverte par les mesures satellites et avez vous vérifié que c’est bien comparable avec une mid-Troposhere température ?
          3) Pourquoi ce graphique s’arrête en 2015 ?. Nous sommes en 2024. Cela ne vous étonne pas qu’il n’y ait pas eu de mise à jour depuis ?
          4) Dans quelle revue scientifique a il été publié (spoil: aucune)

          Merci d’avance, M.Dumon.

          • @ Marie-Laure
            Interview du Pr Christy à Climato-Realistes.fr en juillet 2019:
            https://www.climato-realistes.fr/conversation-avec-le-climatologue-john-christy/
            …/…
            “Nous devrions appliquer la méthode scientifique aux affirmations faites par les scientifiques (et d’autres) sur le climat. Dans ce cas, j’ai téléchargé les résultats de 102 modèles de simulation du climat utilisés par le GIEC et comparé la température troposphérique depuis 1979 entre les modèles et différentes données d’observation, en incluant les données satellite que nous générons. Les modèles, en moyenne, réchauffaient l’atmosphère à une vitesse nettement supérieure à celle observée. C’est un résultat de test à partir duquel on peut affirmer que LES MODELES ONT ECHOUE, et donc on ne devrait pas se fonder sur la sortie de modèle pour caractériser le climat futur.
            …/…
            L’une des caractéristiques fondamentales de la méthode scientifique est que, si nous comprenons un système, alors nous pouvons prédire le comportement de ce système. Nos travaux dans lesquels nous comparons les « prévisions » des modèles climatiques aux changements effectifs du monde réel indiquent que la compréhension actuelle du changement climatique est plutôt médiocre. Cette compréhension n’est certainement pas assez mature pour une politique de régulation. Le fait que certains experts et élites refusent de constater le degré d’immaturité de la compréhension en matière de climat est étonnant.
            Cependant, il est compréhensible qu’étant donné à quel point le climat est un système complexe, il soit plus facile et plus réconfortant pour ces élites d’ignorer simplement la complexité et de déclarer qu’elles croient que le CO2 est dangereux et que nous devrions les croire en raison du statut d’autorité qu’elles ont acquis. Elles affirment que la « science est établie » uniquement parce qu’elles n’ont pas effectué les tests scientifiques nécessaires, ce qui les conduirait à la conclusion inverse.

          • Ca ne répond pas du tout aux 4 questions, ça;, M.Dumon
            Vous ne savez pas répondre, M.Dumon ?

            Et si vous avez un zeste de curiosité, allez voir les mesures satellites de l”UAH de …J.Chisty,
            ici
            https://www.nsstc.uah.edu/data/msu/v6.0/tmt/uahncdc_mt_6.0.txt
            Vous y verrez que les valeurs globales “Mid Troposhere ” montent de -0.3 en 1979 à +0.7 en 2023, soit +1°C, donc tout à fait cohérentes avec les 102 modèles de sa fameuse courbe.
            Les données de J.Christy le contredisent lui-même,
            Etonnant non ?
            Un conseil, M.Dumon: Vous devriez plus souvent ce que vous lisez sur les blogs climato-sceptico-dénialistes, ce sont des nid de fakes

          • @MLA
            J’ai plus confiance dans l’opinion de l’honorable Pr John Christy auquel on a confié un programme d’étude satellitaire de plusieurs centaines de millions de $, récompensé par plusieurs distinctions prestigieuses, et qui a témoigné de ses travaux devant le Congrès américain, que dans la vôtre.
            Vous devriez plus souvent consulter drroyspencer.com cela vous ouvrirait l’esprit.

            “In 1989 Dr. Roy W. Spencer (then a NASA/Marshall scientist and now a Principal Research Scientist at UAH) and Pr John R. Christy developed a global temperature data set from microwave data observed from satellites beginning in 1979. For this achievement, the Spencer-Christy team was awarded NASA’s Medal for Exceptional Scientific Achievement in 1991. In 1996, they were selected to receive a Special Award by the American Meteorological Society “for developing a global, precise record of earth’s temperature from operational polar-orbiting satellites, fundamentally advancing our ability to monitor climate.” In January 2002 Christy was inducted as a Fellow of the American Meteorological Society.

          • @Jack
            Et pourquoi ne feriez vous pas confiance à vous-même, jack, à votre libre arbitre ?
            Plutot que de faire confiance à des gens qui vous disent les contrevérités que vous avez envie de lire.

            Il suffit de vérifier, Jack ?
            Vous ne vérifiez jamais rien,Jack ?
            Moi, j’a tendance à tout vérifier tout ce que je lis.. Vous deviez essayer.

            Et là, il se trouve que c’est très facile à vérifier si ce graphe est un fake ou pas…
            Ca vous intéresse, Jack ?
            Allez, si vous avez un sursaut de saine, curiosité, allez voir les mesures satellites de l”UAH de …J.Chisty,
            ici
            https://www.nsstc.uah.edu/data/msu/v6.0/tmt/uahncdc_mt_6.0.txt
            Vous y verrez que les valeurs globales “Mid Troposhere ” montent de -0.3 en 1979 à +0.7 en 2023, soit +1°C, donc tout à fait cohérentes avec les 102 modèles de sa fameuse courbe.
            Les données de J.Christy le contredisent lui-même

            C’est dur la réalité, Jack, hein ?

            Bonne fin de journée, Jack.

    • FBL1Je ne suis pas scientifique.6 mars 2024 at 11 h 09 min
      “”””Je ne suis pas scientifique.””””
      “””””Puis je demander à certains intervenants d’être moins aggressifs “””””
      Vous êtes sur un site qui est scientifique et je suis d’accord avec vous de demander à certain intervenant d’être moins agressif; si vous n’avez pas compris reprenez tous les posts de MLA qui nous prend pour des “imbéciles ” et dites lui d’arrêter de postuler

      • Bof… MLA répète sans cesse la même chose, je ne lis même plus.

        Expliquez-lui que ce sont des extraterrestres farceurs, planqués sur la face cachée de la Lune, qui détraquent le climat et même nos satellites météo, elle vous répliquera sans sourciller les opérations simples sur les Gt de CO2, l’effet de serre, blablablabla…
        C’est bon, on a compris, donc passons à autre chose.

        Mon objectif en venant sur ce site était d’apprendre, pas de ferrailler avec des idéologues propagandistes. Fort heureusement, il y a d’autres intervenants que je trouve bien plus intéressants.

        • Je rêve ou vous avez dit “C’est bon, on a compris, donc passons à autre chose”.
          Alléluia ! Vous avez compris !
          Vous admettez que, grâce à moi, vous avez (enfin) compris le cycle du carbone et le principe de l’effet de serre.
          Donc vous voyez que c’était utile que j’insiste un peu, M.Thein
          Vous pourriez montrer un peu de reconnaissance, je me suis donné du mal à vous répéter moults fois ces évidences….

  9. Bravo Guillaume de Rouville pour cette jolie passe finale, on ne pourrait s’attendre à moins de vous. Très clair et toujours avec cette pointe d’humour qui baigne vos articles, ici ou sur votre blog. Continuez, nous attendons le suivant.

  10. Bonjour,
    Je connais Christophe Cassous et Robert Vautard, dans le privé ils sont adorables, mais bien évidement ils sont dans le catastrophisme climatique. Je ne travaille pas directement avec eux, je ne fais pas du climat mais de la prévision numérique du temps. Les modèles sont très similaires, c’est vrai qu’on peut leur faire dire ce qu’on veut. En prévision on règle la centaine de paramètres réglables pour avoir les meilleurs prévisions à quelques jours d’échéances. Chaque jour est une validation/réfutation de notre travail, mais en climat ? La profondeur temporelle est faible, rien n’est réglable sauf a priori idéologique. La clé est que les schémas numériques utilisés ne sont pas conservatifs. Pour l’air pas de soucis la masse est constante, mais pour la vapeur d’eau ? Si on force la conservation de l’humidité spécifique les modèles ne réchauffent quasiment pas, si on force la conservation de l’humidité relative alors la banco, ça chauffe beaucoup. Il y a une grande disparité entre les modèles car ce sont les modélisateurs qui vont choisir ce qui leur semble raisonnable comme réchauffement.

    • M.Ferry:
      Pourtant, Manabe dès 1967, avec des outils de calcul très rudimentaire, avait publié des travaux qui disaient qu’une hausse de CO2 de 300 à 600 ppm se traduirait par une hausse des températures de 2°C.
      https://climate-dynamics.org/wp-content/uploads/2016/06/manabe67.pdf

      Et bien regardons ce qu’il en est 55 ans après:
      Nous sommes à 420 ppm, donc même pas à mi-chemin et donc sommes à plus de 1°C de hausse

      Pas si “foireux” que ça, M.Ferry, hein ?

      Et à ma connaissance ses travaux n’ont jamais été réfuté, surtout pas par M.Happer.

      Su je peux me permettre un conseil, M.Ferry, vous devriez lire de temps en temps de la littérature scientifique plutôt que de vous contenter de vos blogs climato-sceptico-dénialistes genre WUWT qui vous disent les contre-vérités que vous avez envie de lire.

      • La hausse récente (minuscule) des températures a débuté il y a deux ou trois décennies alors que la hausse de la teneur en CO2 était déjà proche de 100 ppm (0,01%), c’est à dire de l’ordre de grandeur d’un passage glaciaire-interglaciaire. Ceci prouve, avec un pareil retard et une aussi faible valeur, que le CO2 n’a aucun effet climatique. Et que Manabe peut donc aller se rhabiller avec ses calculs.
        La littérature scientifique est pleine d’articles qui réfutent le rôle du CO2. Je vous laisse le soin de les retrouver… arrêtez de trier ce qui vous arrange.

      • Manabe 1967 n’aurait pas dû être publié parce qu’il ne respectait pas le principe de non contradiction. Il n’a pas à être réfuté, il n’exite pas en tant que papier scientifique. C’est juste le fondement sacré de la pataphysique du climat.

        Reprenons encore une fois :

        Manabe et Strickler 1964 :

        “The observed tropospheric lapse rate of temperature is approximately 6,5°C/km. The explanation for this fact is rather complicated. It is essencially the result of a balance between (a) the stabilizing effect of upward heat transport in moist and dry convection on both small and large scales and (b) the destabilizing effect of radiative transfer.”

        Manabe et Wetherald :

        “Free and forced convection, and mixing by the large-scale eddies, prevent the lapse rate from exceeding a critical lapse rate equal to 6.5C km-1.”

        Que ceux qui ont des yeux pour lire et une tête pour comprendre comprennent.

        • @Phi
          Vous savez depuis les années 60s, il y eurent des progrès dans la connaissance des phénomènes déterminant le lapse rate. Il y eut par exemple un colloque de 2 jours, rien que sur le lapse rate tropical, à Paris en 2023. Vous y étiez ?

          Mais il n’en reste pas moins, Phi, que ça vous plaise ou non, que Manabe dès 1967, avec des outils de calcul très rudimentaire, avait publié des travaux qui disaient qu’une hausse de CO2 de 300 à 600 ppm se traduirait par une hausse des températures de 2°C.
          Et que 55 ans après, c’est conforme à ce que nous observons (nous sommes à 420 ppm, donc même pas à mi-chemin et donc sommes à plus de 1°C de hausse)
          Ca vous défrise, Phi, hein ?
          https://climate-dynamics.org/wp-content/uploads/2016/06/manabe67.pdf

          Cela dit, vous avez tort de dire qu’il n y a pas à le réfuter. Si vous avez des éléments pour le réfuter, il suffit que vous publiez les résultats de vos travaux dans une revue scientifique.

          Et je vous vois venir: Pas la peine de dire que le grand complot climato-reptiliano-gieciste vous empêchera de trouver une revue. C’est votre habituel excuse bidon, C’est faux, vous le savez très bien.

          Au contraire, pleins de gens (moi la première) seront ravis que vous démontriez que Manabe s’est trompé, que tout le monde s’est trompé, que le CO2 n’a rien à voir avec cette histoire de réchauffement et que nous pouvons gaiement continuer à injecter 35 à 40 Milliards de tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère sans conséquences.
          Les pétroliers (compagnies et états), les métallurgistes, les cimentiers, les secteurs automobile, aéronautique,… seront à vos pieds et s’écharperont pour avoir le privilège de vous subsider, Phi.
          Il vous feront un pont d’or, vous serez le roi du pétrole.
          Et vous aurez, sans aucun doute, le prix Nobel de physique, l’année suivante cette publication.

          Bon, un petit conseil quand-même: il va tout de même falloir être une peu plus construit, moins nébuleux, et plus convaincant qu’ici dans vos ‘explications’, Phi.
          Allez, dépêchez vous de publier, Phi.
          Je suis vraiment surprise que vous ne l’ayez pas encore fait.

          Inutile de me remercier. Vous le ferez plus tard. Vous m’enverrez un exemplaire dédicacé de votre publication, avec par exemple “A Marie Laure, pour m’avoir motivé à publier. Signé : Phi, prix Nobel de physique 2025 “.
          Je la mettrai sur ma cheminée.
          Allez, au boulot, Phi.

          • Chère Marie-Laure,

            Vous ne semblez pas être très au fait de la manière dont est incorporé l’effet de serre dans les modèles du climat.

            Son calcul thermodynamique est impossible car la convection n’est pas calculable. Manabe le reconnaissait encore en 1964. En 1967, il introduit une astuce grossière qui consiste à considérer le lapse rate comme indépendant des phénomènes radiatifs. Cette astuce est encore et toujours au coeur des modèles du climat.

            Manabe et Wetherhald 1967 n’a pas à être réfuté, pas plus que les modèles du climat puisqu’ils se revendiquent ouvertement de la pataphysique. La climatologie a quitté le domaine scientifique depuis longtemps, il serait peut-être temps de prendre acte.

          • Phi:
            Mais pourtant la réalité des observations sont conformes à ce qu’avaient prévu les modèles il y a 55, 40 ans, 30 ans.
            C’est étonnant que vous refusiez d’accepter la réalité des observations
            Surtout pour des auto-proclamés et soi-disant “climato-réalistes”.

            Et c’est curieux que vous ne vouliez pas publiez vos “réflexions” ailleurs que sur des blogs climato-sceptico-dénialistes.
            Vous êtes timide, Phi ?

  11. Marie Laure A18 mars 2024 at 11 h 52 min
    Vous avez pas lu mon message pour vous ?
    “””””””””””Vous cherchez quoi ; nous former ? On est tous docteur avec des thèses en physique , chimie et géologie avec des carrières dans ce domaine”””””””””
    https://www.climato-realistes.fr/le-rapport-2023-de-lassureur-aon-sur-les-catastrophes-naturelles/
    Vous avez vraiment loupé votre carrière à la fac, dans les médias aussi ; mais je ne sais pas si votre présence ici peut vous sauver la retraite

    • Fritz:
      J’avais répondu à votre splendide argument d’autorité.
      Vous n’avez pas vu ?
      Allez-, je vous la remets, la réponse:
      Ah bon ?
      Tous les (nombreux*) gens ici qui nient le principe de la conservation de la masse en niant que la totalité (et pas 4%, 5%, 8% comme on le lit si souvent sur les blogs climato-sceptiques) de la hausse de 20 Gtonnes annuels de CO2 atmosphérique est due à nos apports de 40 Gt de CO2 anthropiques (les océans et la végétation absorbant la différence et n’en apportant donc pas, en bilan net), vous êtes sûr qu’ils sont docteurs en physique, chimie ou géologie ?

  12. A priori, on ne sait pas quantifier précisément la quantité totale de CO2 “naturel” émis dans l’atmosphère. (Jacques Dumon)
    Si cette quantité augmente grâce à l’augmentation des T°, par exemple, on ne le sait donc pas.
    Ce qui implique que le “calcul simple” de flux et de stock est impossible, puisqu’on ne connait pas le flux total réel.
    Ma question va sembler un peu bébête, mais comment peut-on être sûr que c’est “notre” CO2 qui provoque la hausse du taux atmosphérique, alors qu’on ne sait pas quantifier ce que la Nature fabrique avec “son” CO2 ?
    N’étant qu’un simple technicien, il y a peut-être des subtilités scientifiques qui m’échappent…

    • M.Thein: Il suffit de savoir compter.

      Nous savons que le stock de CO2 atmosphérique mesuré (Mauna Loa) augmente de 20 millairds de tonnes de CO2 (Gt) de CO2 (2.5 ppm)

      Nous savons aussi que nous ajoutons environ 40 Gt de CO2 anthropiques par an, en brulant charbon, gaz et pétrole.

      Et que le volcanisme, c’est moins de 0.5 Gt de CO2, donc très faible en comparaison..

      Ensuite, il suffit d’appliquer: La hausse du stock = tout ce qui entre – tout ce qui sort
      20 Gt = 40 Gt anthropiques+ X
      X étant la différence entre les émissions et les absorptions annuelles par les océans et la végétation.

      Donc on peut déduire de ce qui précède que X = -20 Gt.
      C’est à dire que les océans et la végétation absorbent 20 Gt par an actuellement en bilan net, c’est à dire absorbent 20 Gt de plus qu’ils émettent..
      Les océans et la végétation RETIRENT environ 20 Gt de CO2 de l’atmosphère, ils n’en ajoutent donc pas, en bilan net.

      Donc la totalité de la hausse vient de nos apports anthropiques.
      cqfd.

      C’est si compliqué que çà à comprendre ?

      Je pense sincèrement que vous vous ridiculisez à continuer à nier cette évidence, M.Thein, M.Doisneau, et les autres.

      Je sais que les moins ignorants ici (Fritz, Phi,..) sont d’accord avec ce bilan évident.
      Pour la dignité des échanges, peut-être peuvent il demander à leurs petits camarades de cesser de se ridiculiser ainsi, et qu’on puisse enfin passer à des choses un peu moins triviales ?

      P.S. Mais, M.Thein, vous aviez dit que une autre fil que vous aviez compris. Donc en fait, ce n’est pas le cas ?

      • “C’est à dire que les océans et la végétation absorbent 20 Gt par an actuellement en bilan net, c’est à dire absorbent 20 Gt de plus qu’ils émettent..”

        Donc sans “notre” apport en CO2, il y aurait un déficit qui provoquerait soit une baisse du taux de CO2, soit une baisse de l’activité biologique. En fait, les deux.
        Ou bien, la valeur réelle du flux entrant [dans l’atmosphère] étant inconnue, votre calcul n’a aucun sens.

        Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte jusqu’à présent, mais au moins cette fois, vous êtes très claire. Vous dites bien une ânerie.

        Cette fois, promis, j’ai bien tout compris. Merci à vous.

        • Non, vous n’avez pas compris, M.Thein
          Les océans et la végétation absorbent du CO2 en réaction à la hausse de la pression partielle du à notre apport de CO2 anthropique
          S’il n’y avait pas eu cet apport, le CO2 serait encore à environ 280 ppm, avec un équilibre entre absorptions et émissions, comme depuis le début de l’Holocène.

          Et si nous arrêtions d’ajouter ces 40 Gt, le CO2 atmosphérique baisserait jusqu’à revenir progressivement à cet équilibre.
          Un interglaciaire du quaternaire, normalement c’est 280 ppm de CO2 pas 420 ppm, M.Thein
          https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

          Prenez une feuille de papier et faites un schéma avec des flèches.
          (Ce qui entre – ce qui sort ) = la hausse du stock, c’est si compliqué que ça à comprendre, M.Thein ?

          • Pas du tout, il est très facile de comprendre que vous faites de la science à deux balles à partir de données que vous ignorez et/ou que de toute façon vous ne comprenez pas.

        • La question est interessante.
          Les molécules de CO2 n’ont pas de certificat de baptême . Pour la nature ce sont toutes les mêmes . La nature absorbe 47% du surplus annuel , quelque soit la taille du surplus , depuis 60 ans. Nous le mesurons.
          Avant 1960 , nous ne savons pas . Aucune mesure n’existait.

          • Oui, c’est ça, Christian:
            Nos 40 Gtonnes de CO2 anthropiques annuels actuels se répartissent donc entre:
            20 Gt accumulé dans l’atmosphère
            20 Gt absorbés par les océans et la végétation

            Donc nos émissions anthropiques sont la source de 100% de la hausse du CO2
            Et pas 4%, 5%, 8% e comme on le lit si souvent sur les blogs climato-sceptiques.

            Essaye de convaincre vos amis climato-sceptiques, la plupart n’ont toujours pas compris ça.

          • A quoi correspond ce surplus ? Uniquement à nos émissions (estimées), ou bien a-t-on constaté des flux en surplus nettement supérieurs au flux dit anthropique ?
            Que nous apprennent ces mesures, depuis 1960 ?

          • Pierre Thein, ne subissons pas l’idéologie réchauffiste. Vos remarques sont pleines de bon sens.

            Le surplus de CO2 anthropique est mélangé au CO2 naturel en 3 jours.. La nature ne le distingue pas du CO2 naturel.. Elle l’absorbe au même titre. .Pendant l’été elle l’absorbe même totalement .Elle adapte ses outils d’absorption ( plancton , végétation) au surplus présent dans l’année. Elle augmente leur efficacité en fonction des besoins, en préservant l’avenir . C’est a dire la capacité de nourrir les nouveaux absorbeurs dans les années suivantes. D’ou le taux constant d’absorption de 47%. Ce taux est malin: il supprime les écarts en huit ans , Sans créer d’oscillations.

          • Mais n trouvez vous pas cette hausse brutale, de 280 ppm à 420 ppmv tout à faire anormale, Christian ?
            Nous devrions être à 280 ppmv, comme dans toute interglaciaire du quaternaire.
            420 ppm c’est une énorme différence.
            Ca indique bien que les océans et la végétation n’arrivent pas à absorber tout l’excès que nous ajoutons, trop et trop vite.
            https://science.nasa.gov/wp-content/uploads/2023/12/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?w=1536&format=webp

        • Et bine, allez-y, qu’est-ce vous niez, M.Thein dans les 5 phrases suivantes ?

          1° Nous ajoutons environ 40 Gt de CO2 anthropiques par an, actuellement, en brulant charbon, gaz et pétrole.

          2) Le volcanisme, c’est moins de 0.5 Gt de CO2, donc très faible en comparaison..

          3) La hausse du stock c’est 20 Gt de CO2 par an (mesures Mauna Loa: 390 à 415 ppm en 10 ans, ça fait 2.5 ppm par = 20 Gt)

          4) la hausse du stock = tout ce qui entre – tout ce qui sort
          cela donne: 20 Gt = 40 Gt anthropiques+ X
          X étant la différence entre les émissions et les absorptions annuelles par les océans et la végétation.

          5) Donc X = -20 Gt, c’est à dire que les océans et la végétation absorbent 20 Gt par an actuellement en bilan net, c’est à dire absorbent 20 Gt de plus qu’ils émettent..
          Les océans et la végétation RETIRENT environ 20 Gt de CO2 de l’atmosphère, ils n’en ajoutent donc pas, en bilan net.

          Allez, exprimez vous M.Thein, n’ayez pas peur. Qu’est ce ce vous contestez dans ces calculs élémentaires ?

          • Qu’ils sont très élémentaires, justement.
            Vous ne savez rien des flux naturels.

            Ce qui me fait peur, c’est votre suffisance surdimensionnée.
            On a les même suffisants à la tête de l’état, on voit le travail…
            Fin de la conversation.

          • @M.Thein
            Si si, les flux des océans et de la végétation, le calcul montre très clairement qu’ils sont dans le sens de l’absorption net. 20 Gt de CO2 par an actuellement

            Et oui ce calcul est élémentaire, évident même.
            C’est d’autant plus surprenant que vous ne le comprenez pas.
            Le contestez vous, M.Thein ?
            Votre fuite est assez révélatrice, vous savez, M.Thein.

      • c’est tellement simple en effet, que je me demande, même, pourquoi tous ces gens s’échinent à faire des modèles sophistiqués comportant tellement de paramètres qu’ils en deviennent ridicules

        • @Gillot
          Quand vous parlez de “modèles sophistiqués”, vous parlez des modèles de climat ?
          Ce n’est pas à ça qu’il servent., Gillot

          Pour conclure que la totalité de la hausse du CO2 est du à nos apports anthropiques, il suffit de savoir faire une soustraction.
          C’est d’ailleurs sur le sujet du climat, un des éléments que chacun peut vérifier par soi-même, sans outil de calcul sophistiqués.

          Nous ajoutons 40 Gt de CO2 anthropiques par an, en brulant charbon, gaz et pétrole.
          Le volcanisme, c’est moins de 0.5 Gt de CO2, donc très faible en comparaison..
          Le stock de CO2 atmosphérique mesuré (Mauna Loa) augmente de 20 Gt de CO2
          Donc les océans et la végétation ont absorbé la différence, soit 20 Gt,en bilan net, c’est à dire ont absorbé 20 Gt de plus qu’ils n’ont émis.

          J’ai juste appliqué: Hausse du stock = tout ce qui entre – tout ce qui sort.

          Mais contestez vous ce calcul, Gillot ?
          Allez-y, refaites le, vous allez voir
          Un collégien moyen y arrive. Ayez confiance en vous.

  13. Catastrophes naturelles : les “cat bonds”
    Les “cat bonds” sont des obligations souscrites pour complèter les garanties données par les réassureurs sur les catastrophes naturelles : incendies, cyclones, tornades, ouragans, tremblements de terre.
    Ils s’élèvent à 44 milliards $
    Or, selon Swiss Re (un des grands réassureurs), les rendements de ces obligations catastrophes ont atteint 20 % en 2023. Un record ! pourquoi ?
    Parce que le nombre et l’intensité des catastrophes naturelles, du moins celles couvertes par les “cat bonds” ont été particulièrment faibles.
    Les réassureurs ont donc réduit en 2024 très fortement les rendements offerts aux investisseurs en “cat bonds” : de 13 % à 8 % selon Swiss Re.
    Mais on est très inquiet pour l’avenir : les évènements climatiques devraient être beaucoup plus nombreux sous l’effet du réchauffement climatique ….
    En attendant les sombres prédictions démenties par les faits ont fait le bonheur des détenteurs de “cat bonds”. Tout n’est pas perdu !

  14. Ce fil de discussion comporte 68 “réflexions” le 19/3 à 10:30. 21 sont publiées par Brionne, soit 31% à lui tout seul, ce qui est à peu près la moyenne à chaque publication sur le site de l’ACR. Il est intéressant de noter que certains commentateurs veulent simplement échanger sans s’intéresser ni répondre à l’importun mais il s’immisce pourtant dans les discussions qui ne le regardent pas. Pour la lisibilité des commentaires, il faut songer à mettre un terme à la nuisance.

    • Je reconnais que vous avez raison.
      Par principe, je ne souhaite pas son exclusion, mais si elle avait la correction de ne pas venir systématiquement fourrer son nez dans tous les échanges, ce serait déjà moins pénible.

    • Monsieur Roger,
      notre conversation a été interrompue sur un autre fil, permettez que je continue ici. Le sujet va étonner nombre d’intervenants, mais n’est-il pas bon parfois de prendre un peu de recul ? Par rapport au sempiternel effet de serre, lequel ne réchauffe rien, tout au plus freine-t-il le refroidissement de l’atmosphère ? Et puis on va se débarrasser de MLA qui ne dispose pas sur le sujet d’une collection de liens et de courbes bidon ?
      Je reviens donc sur vos derniers propos.
      Vous pensez que nous sommes « les plus avancés ». Nous sommes au contraire les moins avancés étant placés au bord de la galaxie avec 4,5 milliards d’années, alors que les systèmes solaires du centre de la galaxie ont 9 milliards d’années.
      Vous dites que « les distances rendent les rencontres impossibles”. Vous vous limitez visiblement à notre espace 3D en postulant que la vitesse de la lumière ne peut être dépassée. C’est justement en dépassant C et en disparaissant momentanément de notre espace 3D que l’on peut voyager dans la galaxie. L’espace est courbe comme a dit Albert et il y a des raccourcis en passant par le 4D. Comme l’on ne peut accroître facilement la vitesse, il faut diminuer la vitesse d’écoulement du temps en champ proche autour de notre engin galactique pour atteindre et dépasser C. Notre engin circule donc au sein d’une bulle spatio-temporelle qui constitue une anomalie locale de notre espace-temps.
      Concernant les rencontres impossibles, votre argument sur les distances tomberait donc. Reste l’argument a priori juste sur la contemporanéité. Dès lors que les distances sont abolies, la probabilité pour une rencontre ici ou là redevient atteignable compte tenu du foisonnement de la vie dans la galaxie, notion retenue par nombre de nos physiciens.
      Pour baisser la vitesse du temps auquel est soumis notre engin, il faut doter celui-ci d’un générateur d’antigravité car gravité et temps sont intrinsèquement liés. Ce n’est pas le lieu ici de développer. Ceci dépasse la physique familière à laquelle chacun de nous est tenté de s’arc-bouter. Ce qui paraît magique aujourd’hui ne sera que physique banale demain.

      • Zagros
        En quoi est ce différent de réchauffer ou de réduire son refroidissement de l’atmosphère, Zagros ?
        Dans les 2 cas, ça fait augmenter sa température, Zagros

          • @Zagros,
            Si vous niez qu’on peut augmenter la température d’un système tout aussi bien;
            – en augmentant l’apport de chaleur, à pertes de chaleur constantes
            – qu’en réduisant ses pertes de chaleur, à apport de chaleur constant
            alors vous êtes une catégorie à vous tout seul, Zagros, .

      • Ils font ça très bien dans Star Trek, et les planètes habitées sont équipées d’un réacteur de contrôle climatique. Comme ça, il n’y a plus de dispute à ce sujet.

    • J’avais pour la même raison que vous Roger fait savoir au modérateur que j’étais favorable à ce qu’on bannisse de nouveau ce troll, étant donné qu’il n’était pas possible de limiter le nombre de messages publiés par tout un chacun, seulement nous n’étions alors qu’une minorité.

      Aussi je pense qu’il existe un meilleur argument à avancer pour que le modérateur vienne enfin “mettre un terme à la nuisance”, à savoir le fait que ce cuistre patenté de Brionne (alias Marie Laure) tient régulièrement des propos de nature diffamatoires à l’encontre des auteurs de ce blog (ce qui est pénalement répréhensible).

      Autre argument qui pourrait également être avancé, est qu’en plus d’insulter tous ceux qui ont l’outrecuidance de remettre en cause le bien-fondé de la thèse réchauffiste, celui-ci a tendance à se montrer particulièrement agressif à l’encontre de ceux qui lui font remarquer l’incohérence et la stupidité de certains de ses propos.

      PS : Merci à vous Roger d’avoir réalisé cette petite statistique qui, selon moi, devrait à elle justifier le bannissement cet individu tout aussi malhonnête qu’immature.

      • Relisez les post de MLA. Avez-vous remarqué cette façon d’interpeller les gens par leur nom, plusieurs fois, en insistant ? Moi, ça me fait penser à un interrogatoire mené par un agent de la Gestapo. Il ne manque que la lampe en pleine figure.

        • Ah, joli point Godwin, M.Thein. Ca manquait à votre panoplie, M.Thein

          C’est tout ce que vous avez à dire.
          Et sur le fond du sujet, toujours rien, M.Thein ?

          C’est ça votre conception d’un forum de discussion ? vous vous contentez d’injurier les gens parceque vous ne supportez pas qu’ils osent contredire votre doxa climato-dénialiste, et vous ne discutez jamais du fond des sujets, M.Thejn ?
          C’est assez médicocre.

          • Vous me faites penser aux Lemmings.
            Quand on leur donne une pelle, ils creusent sous leurs pieds, et s’enterrent eux-mêmes.

  15. Bonjour a tous.
    Il suffit de passer les commentaires de MLA sans les lire, vu le peu d’interet qur cela représente. Provocation puis victimisation puis mobilisation (PVM), c’est la technique des terroristes intellectuels. Je note surtout que chacun de ses posts émet qqs mg de CO2, donc pour qq’un convaincu du RCA, je le/la trouve surtout climato-cynique et son exemple n’invite pas a limiter les rejets en CO2.

    • Entièrement d’accord ! Le ton méprisant et donneur(euse) de leçons, parfois insultant de cette petite personne imbue de son égo omniscient est par moments insupportable.

  16. Bonjour,
    Bien d’accord avec Sony B. Pourquoi répondre en permanence à MLA puisqu’elle ne dévie pas d’un iota sa trajectoire (c’est son droit) et que rien dans ses propos ne permet d’avancer ? Quand on argument une fois, deux fois, voire dix ou vingt, et que la personne refuse d’entendre (c’est sont droit derechef), inutile de perdre son temps à vouloir la convaincre. La science veut des faits, pas de vaines palabres.

    • @Champignac
      Pour que je “dévie” de ma trajectoire, il faudrait que vous ayez des arguments un peu convaincant
      Un platiste qui m’explique 15 fois que la Terre est plate, si je lui explique 15 fois que c’est faux, lui aussi, il va me dire que je ne “dévie pas de ma trajectoire”. Ca lui donne raison ? Non, hein ?

      Le problème est que je lis ici est grossièrement faux, et que vous supportez mal que je vous démontre que c’est faux. C’est tout. Désolée.

      Mais allez-y, moi, vous savez, je ne suis pas masochiste. je ne demande qu’à être convaincue que toute cette histoire de RCA est fausse;
      Mais il va ma falloir autre chose que vos fake-news ressassées depuis 10 ans et qui contredisent les principes élémentaires de la physique

      Nous avons un point commun Nous n’aimons pas le RCA. Personne n’a “envie” du RCA, sauf à être masochiste

      Mais nous avons une énorme différence: Vous, vous niez le problème. Moi, je l’accepte.

      C’est la banale histoire de la réaction face à un évènement ou un changement désagréable. Certains s’enferrent dans le déni, d’autres réfléchissent et l’acceptent.

      J’attends donc vos arguments, Champignac..Et vu que depuis ces quelque semaines, je ne vois rien venir d’autre que les veilles ritournelles climato-sceptiques débunkées 50 fois, je conclus que vous n’en avez pas.

    • Et pourquoi continuer à employer le pronom “elle” pour parler de cet individu alors qu’il ne fait, depuis un certain temps déjà, plus aucun doute sur le fait qu’il s’agit de François Brionne, un ex-troll qui fut banni de ce site du fait notamment ses propos insultants et totalement irrespectueux à l’encontre d’un des auteurs de ce blog ?

      Cela dit dit je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait qu’il ne sert à rien d’essayer de convaincre cet individu hautement malhonnête de l’inanité des politique anti-co², étant donné qu’il est certainement payer pour venir troller sur ce site et promouvoir l’alarmisme climatique.

      Pour prendre une analogie, ce serait un peu comme si, au moment de la crise du covid, vous essayiez de convaincre un médecin de plateau télé archi-corrompu de cesser d’inciter les gens à servir de cobaye pour une entreprise scélérate telle que Pfizer.
      https://www.france24.com/fr/20090903-le-laboratoire-pfizer-ecope-dune-amende-23%C2%A0milliards-dollars-

      • Ah, vous m’avez démasquée Gonçalves
        Allez, j’avoue, je vais vous dire la vérité.
        La vérité, c’est que je suis une reptilienne Illuminati non genrée, Goncalves.
        J’avais été embauchée par Bill G au moment du Covid pour convaincre les gens de se faire vacciner, et participer, dans le cadre du Great Reset, au programme d’implantation de puces 5G par l’intermédiaire des vaccins ARN.
        Et maintenant, j’ai été redirigée vers le gros complot climatiste.

        Bon, plus sérieusement, Gonçalves, quand-est ce que vous allez vous décider à soigner vos bouffées de délires paraniaco-conspirationnistes et vous décider à enfin parler un peu de sciences.
        Je sais qu’à chaque fois que vous vous y êtes risqué, vous vous êtes fait dessus, mais quand-même, persévérez un peu.
        Grandissez un peu, Gonçalves, franchement vous êtes puéril.

        • Votre ton quelque peu acrimonieux à mon égard, laisse à penser que vous n’avez pas encore totalement digéré les différentes humiliations que je vous ai fait subir par le passé, et que vous semblez toujours m’en vouloir d’avoir montré aux yeux de tous toute l’étendue de votre cuistrerie.

          Cela était je tiens tout de même à vous remarquer monsieur l’aigri, que j’ai proposé à ce que nous reprenions le débat là où nous l’avons laissé au sujet de la montée des eaux de Battery (New York) mais il semblerait que vous ayez préféré fuir le débat.
          Ce que je puis parfaitement comprendre, et prouve que contrairement à d’aucun pourrait croire, vous savez de temps à autre vous montrer raisonnable.

          PS : Au fait vous n’avez répondu à la question que je vous ai posé un peu plus haut : je voulais en effet savoir si, depuis votre conversation avec Michel Ht sur le montée des eaux, vous aviez pris le temps de lire la page Wikipédia que je vous avais mis en lien au sujet de la dilatation thermique ?
          https://www.climato-realistes.fr/le-recent-triple-dip-la-nina-bouleverse-la-comprehension-actuelle-de-lenso/

          • 1° Ah non, Gonçalves, j’ai beau regardé les posts que vous m’avez adressée, vous ne m’avez pas du tout proposé de rediscuter de votre erreur de calcul de la hausse du niveau de la mer à Battery NY
            Vous avez des hallucinations ?

            2) Quant à El Nina / EL Nino, on observe très clairement que les El Nino sont de plus en plus chaud et La Nina de moins en moins froid
            https://www.ncei.noaa.gov/monitoring-content/sotc/global/enso-bars/enso-bars.195001.202312.png

            Vous n’avez toujours pas fait le petit exercice que je vous avais proposé, Gonçalves ?:
            Allez dans Excel:
            Colonne A : Mettez les chiffres de 1 à 50, pour les années
            Colonnes B = colonne A
            Colonne C = sinus (colonne A)
            Colonnes D = Colonne C + colonne B

            Tracez sur un graphiques 3 courbes
            Colonne B
            Colonne C
            Colonne D

            Vous avez donc tracé x, sinx , (x + sin x).

            De manière très schématique, c’est à peu près ce qu’on observe : le cumul d’une hausse linéaire (anthropique) avec une variation périodique, ça donne un truc qui alterne des montées très rapides et des plateaux.
            https://www.ncei.noaa.gov/monitoring-content/sotc/global/enso-bars/enso-bars.195001.202312.png

          • Et bien à ce que je vois Brionnette en plus d’avoir quelques problèmes d’ordre cognitifs (faut quand même le faire pour ne pas parvenir à comprendre pourquoi j’avais parlé de Mann), vous semblez également avoir quelques problèmes de lecture. Aussi je vous invite à relire mon message du 18 mars posté à 12h50 et éventuellement à y répondre si le cœur vous en dit (cela dit comme l’ai dit plus haut je comprendrais parfaitement que vous préfériez fuir le débat de peur que je parvienne une nouvelle fois à montrer au vu et au su de tous, toute l’étendue de votre cuistrerie.

            Aussi comme je l’avais dit dans ce même message : “j’estime qu’il est préférable de se tromper dans des calculs que de croire qu’il existe une corrélation entre le niveau de la mer et le taux de concentration de Co² dans l’atmosphère ou bien de penser que des canicules estivales pourraient venir impacter mes semis d’automne.”

            PS : Au fait est-ce que vous maintenez toujours que “Indépendamment des phénomènes de d’isostasie ou autre, de l’eau plus chaude prend plus de volume. Ca s’appel la dilatation thermique” ou bien avez-vous pris le temps de consulter la page Wikipédia consacré au sujet de la dilatation thermique et que je vous avez mis lien afin que vous couchiez un peu moins bête ce jour-là ?
            Vous savez cette fameuse page où l’on pouvait notamment lire ceci : “Le cas le plus généralement connu d’anomalie dilatométrique est celui de l’eau, qui présente un comportement particulier dans sa phase liquide entre 0 °C et + 4 °C : lorsque la température augmente dans cet intervalle l’eau se contracte, son volume massique diminue, ce qui correspond à un coefficient de dilatation thermique négatif. Ce phénomène est couramment appelé le « paradoxe de l’eau ».”
            Cela vous rappelle-t-il quelque chose monsieur le cuistre patenté qui aime à prendre les gens de haut tout en se cachant derrière un pseudonyme ?

          • @Gonçalves
            Euh non, Gonçalves, relisez vous, ce message du 18 mars ne m’était pas adressé, Gonçalves

            Alors ça c’est fort de café. C’est incroyable !
            Résumons:
            Plusieurs ici, vous le premier, chouinez régulièrement et réclamez mon exclusion car vous trouvez que j’interviens trop sur ce forum, n’est-ce pas ?
            A un moment, vous comptez même et traciez mes messages,…

            Et là, vous chouinez parceque je n’ai pas répondu à …un message que vous aviez adressé à quelqu’un d’autre….

            Vous vous plaignez que je réponds trop souvent et …vous vous plaignez aussi quand je ne réponds pas à des messages qui ne me sont pas adressés !

            Quand-même, il faudrait savoir, Gonçalves !
            Vous êtes combien dans votre tête, Gonçalves ?

            Gonçalves: Adressez moi vos messages, et j’y répondrai avec plaisir.
            Je ne pensais pas que vous vous sentiez délaissé. Vous savez que pourrez toujours compter sur moi, Gonçalves, pour débunker vos inepties. A bientôt donc…

            Et en parlant d’inepties, et de la dilatation thermique de l’eau, faut il conclure de la fin de votre post que vous “pensez ” que la couche de surface des océans qui se réchauffe est en majorité au dessous de 4°C, M.Gonçalves.
            Sérieusement ?
            Et bien, encore une fois, vous vous trompez.
            Regardez ça:
            https://www.epa.gov/sites/default/files/2021-04/ocean-heat_figure1_2021.png
            https://oceanservice.noaa.gov/facts/thermocline.jpg

          • À qui voudriez-vous au juste faire croire que vous n’aviez pas compris que mon message du 18 mars vous étiez adressé ?
            Votre réponse ne fait que prouver la véracité de mes dires, à savoir que vous avez préféré fuir le débat.
            Aussi je ne vois pas pourquoi le fait d’être favorable à ce que vous soyez de nouveau bannis devrait m’empêcher de le faire remarquer. Votre raisonnement est tout aussi simpliste que ne l’est votre calcul censé démontré l’origine exclusivement humaine de l’augmentation du taux de Co² atmosphérique.

            Et sinon pour répondre à la question que vous m’avez posez à la fin de votre message, et bien je répondrais par la négative, car cela serait mal m’interpréter.
            Aussi comme je vois que vous avez envie de jouer au plus malin, et bien dans ce cas nous allons jouer. Par contre j’espère que vous ne m’en voudrais pas trop si je vous ridiculise de nouveau ?

            Lorsque vous écriviez que “de l’eau plus chaude prend plus de volume” et que “Ca s’appel la dilatation thermique”, fallait-il en réalité comprendre que vous ne faisiez mention qu’aux eaux de surface dont la température est supérieure à 4°C, alors que la température moyenne des océans est de 3,7°C et que les eaux profondes (au-delà d’une profondeur de 200 m) représentent, en volume, plus de 98 % des eaux marines ?

            Au plaisir de lire votre réponse.

          • @Gonçalves
            1) Ah ben si vous interpellez quelqu’un d’autre nommément dans votre message, je comprends que le message ne m’est pas adressé. C’est assez simple, non ?

            2) Mais Gonçalves, ne savez vous pas que les eaux profondes se réchauffent peu ?
            Désolée de ne pas avoir précisé cela, Gonçalves, mais je n’ai pas le temps en quelques posts de refaire toute votre éducation de base.
            Regardez:
            https://static.scientificamerican.com/sciam/assets/Image/1_15_16_upton_ocean_warming_LLNL_720_473_s_c1_c_c.png?w=1200
            La majorité du réchauffement est dans les premiers 1000 mètres qui est à plus de 4°C.
            Donc, après ces précisions que j’aurais pensé inutiles (mais je me le laisse parfois encore surprendre par l’inculture de base des climato-sceptiques), niez vous toujours, Gonçalves, que, sous l’effet du Réchauffement climatique, le volume occupé par les océans augmente, Gonçalves ?
            Quand-même, Gonçalves !

            Tenez, Gonçalves, en bonus, je vais même vous faire un petit calcul d’ordre de gradeur
            Le coefficient de dilatation de l’eau c’est 2.6.10-4 / °C
            Donc 1000 mètres qui se réchauffent de 1°C moyen va induire une hausse du niveau de 26 centimètres.
            Pour 2 degrés, 52 cam
            Et ça ce n’est que la dilatation, hein, Gonçalves… Il faut ajouter l’effet de la fonte des indlandsis.
            Vous voyez, cet ordre de grandeur est cohérent avec ce que disent les modèles, qui sont évidemment plus sophistiqués,
            Autre chose, Gonçalves ?

          • “Autre chose, Gonçalves ?”

            Et bien à vrai dire monsieur le cuistre je me demandais si vous ne faisiez pas exprès de tendre le bâton pour vous faire battre.

            Vous dîtes : “Mais Gonçalves, ne savez vous pas que les eaux profondes se réchauffent peu ?”, puis juste quelques lignes en dessous que “la majorité du réchauffement est dans les premiers 1000 mètres qui est à plus de 4°C.”

            Dois-je comprendre que selon vous on ne peut parler d’eaux profondes qu’à partir d’une profondeur de 1000 mètres ? Et que que dans ces “premiers 1000 mètres” la température de l’eau de l’océan arctique (qui comme vous le savez sans doute s’est davantage réchauffé que les autres océans au cours de ces dernières décennies) est à plus de 4°C ?

            Alors je ne sais pas quelle température vous vous étiez imaginé qu’il faisait en ce moment-ci de l’année, mais s’y vous comptiez y aller pour vous y baignez. je ne saurais que trop vous conseiller de jeter avant cela un petit coup d’œil à la météo des plages. Cela pourrait alors quelque peu réfréner vos ardeurs et vous éviter de mourir d’une hypothermie.
            https://www.cabaigne.net/mers/ocean-arctique/

            Ah et puis même à considérer que votre affirmation selon laquelle “la majorité du réchauffement est dans les premiers 1000 mètres qui est à plus de 4°C” serait entièrement vrai. Je ne vois pas en quoi le fait cela rendrait votre affirmation selon laquelle “de l’eau plus chaude prend plus de volume” moins fausse ?
            Je veux dire si au lieu de se réchauffer les océans s’étaient refroidit, l’eau entre 0 °C et + 4 °C aurait toujours un coefficient de dilatation thermique négatif et ne prendrait donc contrairement à ce que vous aviez affirmé pas davantage de volume.

            PS : Vous ne vous en souvenez peut-être pas monsieur le troll qui cherche à se faire passer pour une femme, mais il vous ait déjà arrivé par le passé de répondre à un message adressé à Brionne, et qui plus plus que je répondais à un de vos messages. Donc je ne suis navré pour vous mais votre excuse pour essayer de fuir le débat que je vous ai proposé ne tient pas la route.

      • Avec les duettistes Brionne/MLA, le premier ayant été interdit de commenter, on est dans un cas flagrant de “Reconstitution de ligue dissoute” avec le (la) second(e) punie par la Loi.

    • Vous ne pensez pas que l’utilisation massive des engrais de synthèse a eu un rôle important dans l’augmentation du rendement des récoles, Zagros.

    • @Zagros
      Oui, l’Inde qui a vu sa population tripler depuis les années 60, une époque où de graves famines frappaient encore le pays est maintenant capable grâce au CO2, aux engrais et à la mécanisation de nourrir près d’un milliard et demi de citoyens tout en étant devenu un exportateur net de denrées alimentaires.
      Les climatocatastrophiles par principe, oiseaux de mauvais augure, restent sans voix.
      Lire à ce sujet: “Gratitude for CO2: It Continues to Feed the World” (by Vijay Jayaraj)
      https://co2coalition.org/news/gratitude-for-co2-it-continues-to-feed-the-world/

        • Pierre Thein; Cela dépend des végétaux. En règle générale outre le CO2 il faut aussi de bonnes conditions de pluie, ensoleillement, température, engrais. J’ai fait une thèse sur la vitesse de croissance de la spiruline (spirulina maxima en spirale), hors intrants, donc à milieu de culture optimal, dans un réacteur contrôlant le CO2 (en fait le pH), l’illumination, la température, l’agitation. Pour l’illumination et la température, j’ai rencontré des limites et fait dépérir ma culture plusieurs fois. En revanche le CO2 était incontestablement le facteur dominant, pour ne pas dire dimensionnant. Ce qui confirmerait votre commentaire, même s’il y a loin d’une cyanobactérie à une céréale.

          • Je comprends.
            Tout cela n’est pas mon domaine, mais ça a l’air passionnant.
            Merci pour vos explications.

      • Merci Jack pour votre commentaire éclairé. On s’est laissé enfermer dans un débat qui n’est pas le bon. Quitte à faire hurler quelques cerveaux lavés, l’homme n’est pour rien dans les changements climatiques, en tout cas certainement pas par le CO2 rejeté. Celui-ci est au contraire indispensable à la survie de la population planétaire et je suis fier de contribuer aux « émissions », même modestement.

    • Pour la plupart des constructeurs, c’est l’heure de vérité pour rentabiliser les investissements consentis, d’autant que la concurrence des spécialistes de l’électrique fait rage avec des baisses de prix que tout le monde ne pourra pas suivre. Ca va être un bain de sang et beaucoup de constructeurs européens ne s’en remettront pas. Merci l’UE ! C’est dommage car le VE est une excellente solution, sous réserve d’attendre que la technologie soit mature, ce qui n’est pas compatible avec des délais politiciens arbitraires.

      L’UE est une superstructure politique irresponsable et suicidaire dans tous les domaines qu’elle touche, industrie, agriculture, énergie, monnaie, diplomatie, défense, éducation, science, culture, migrations… Irresponsable, anti-démocratique, illibérale, dispendieuse, foulant aux pieds ses propres traités la constituant, agissant ouvertement contre la volonté des peuples, la quitter sans délai ni regret est désormais un impératif catégorique de survie pour ses pays membres.

      • Nous sommes mal barrés alors, car la seule ligne politique visible du président Macron et de tous ses ministres est une allégeance totale aux directives de l’UE, voire la mise en place zélée de lois et décrets empêchant toute contestation au niveau national. Le climat est un exemple parmi d’autres seulement car de toute façon la biosphère parisienne qui détient la plupart des médias est convaincue, UE ou pas.

  17. @Christian

    Désolé, mais les parasitages de MLA compliquent les communications.
    C’est très intrigant, vos explications. Comment fait la nature pour réguler l’absorption du CO2 excédentaire à juste 47 % ? est-ce une qualité intrinsèque à la Terre en tant que système ? Avec sa géologie, sa biomasse, etc ? Il est vrai que le taux de CO2 n’est à priori jamais descendu à zéro, et heureusement…

    Ces 47% me font un peu penser à la demi-vie des isotopes radio-actifs. Serions-nous face une propriété fondamentale de la nature, qui pourrait s’exprimer par exemple sur une autre planète, recelant la vie, dans une autre proportion, et ce, du moment qu’un certain nombre de conditions sont réunies ?

    J’émets l’hypothèse, intuitivement, que ce taux de 47% pourrait changer si les conditions de la vie variaient de façon radicale, ce qui est très improbable.

    Merci pour vos explications.

    • Ca s’appelle la pression partielle, M.Thein, je vous l’ai déjà expliqué
      Si vous augmentez la pression partielle de CO2 dans l’air, l’eau en absorbe une partie pour équilibrer les pressions partielles dans l’eau et l’air.

      Si vous injectez du CO2 par le goulot dans l’air d’une bouteille, une partie de ce CO2 est transféré dans l’eau de la bouteille
      Autre exemple: Si vous brulez massivement du charbon, du pétrole et du gaz, la pression partielle de CO2 dans l’atmosphère augmente et a nature en absorbe une partie.
      Mais pas tout.
      C’est pour ça qu’on observe ça
      https://science.nasa.gov/wp-content/uploads/2023/12/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?w=1536&format=webp

      • @MLA
        Je ne m’adressais pas à vous.
        Vous êtes trop imbue de vous-même pour comprendre le sens même de mon propos.
        Et vous n’avez aucune réponse à y soumettre, c’est hors de votre portée intellectuelle.
        Votre problème, ce n’est pas le CO2, c’est votre égo surdimensionné qui vous fait prendre tout le monde pour des imbéciles.

        Alors fichez-moi la paix avec votre bouteille d’eau gazeuse, je n’en ai que faire, c’est hors sujet. Merci.

    • @Pierre Thein
      L’absorption à 47% est une observation mesurée depuis 60 ans . Si le CO2 augmente, la nature fait croitre la quantité de plancton et de végétation. Elle prend garde à ne pas les developper trop rapidement, pour éviter qu’ils meurent l’année suivante faute d’alimentation.

      En huit ans, tout surplus disparait, en évitant un système oscillant. Tout excèdent est entièrement gommé en huit ans.( 0,47+ 0,22+ 0,11+…). Ce qui nous rend optimiste . La Terre s’adapte à la nouvelle donne.
      Les réchauffistes ignorent le phénomène.

      Il s’agit d’une propriété fondamentale de notre planète que nous retrouvons ailleurs . L’atmosphère ne contient que 8 qns de CO2 d’avance pour la végétation.
      Huit ans, c’est 2/3 du cycle solaire.

      Si la pression de CO2 diminue, nous n’avons pas de mesure pour savoir , comment la nature agit.

      • Non, Christian, même si nous arrêtions d’ajouter nos 40 Gtonnes de CO2 anthropiques annuels, cela prendrait beaucoup plus de temps pour revenir à l’équilibre préindustriel

        On peut faire un calcul d’ordre de grandeur :
        Le surplus accumulé depuis la révolution industrielle, il est de 1100 Gtonnes de CO2 (140 ppmv = 420 -280 )
        Actuellement , les océans et la végétation absorbent 20 Gt de CO2 par an.

        Donc à ce rythme, cela prendrait 1100 /20 = 55 ans

        Alors, en réalité, ce sera évidemment plus long, car au fur et à mesure que la teneur en CO2 baisse et donc la pression partielle de CO2 baisse, les océans et la végétation vont absorber de moins en moins

        Par exemple, dans les années 80s, nous émettions 20 Gt de CO2 anthropiques, le stock augmentait de 1.5 ppm par an, soit 12 Gt, et les océans et la végétation absorbaient donc 8 Gt de CO2 nets, Ca c’était à environ 350 ppm de CO2 de pression partielle

        Donc en fait, on aurait une sorte de courbe convexe décroissante: Plus on baisse, moins ça baisse vite.

        En grosse maille, en traçant 2 segments de droite pour représenter cette courbe:
        – si on passe de 420 à 350 ppm (soit 550 Gt) à une pente moyenne de 14 Gt/par an (moyenne de 20 et 8), ça prend 39 ans
        – et de 350 ppm à 280 ppm (soit 550 Gt de CO2) a une pente de 4 Gt/an en moyenne (moyenne de 8 et 0), ça fait 137 ans.
        Donc environ 175 ans au total

        Toutes choses égales par ailleurs, évidemment.
        Ca donne un ordre de grandeur.

      • @Christian
        Donc ce serait dû à un mécanisme d’auto adaptation, forgé par l’évolution.
        La phytosphère “mesure” le taux de CO2 de l’atmosphère et adapte son développement, sa croissance et sa reproduction en conséquence. Quelque soit le taux de CO2, elle conservera toujours 8 ans de réserve par rapport à sa densité du moment.
        Je pense, intuitivement, qu’en cas de baisse du taux, elle réduirait la voilure en conséquence. Cela voudrait dire que si le flux de CO2, anthropique ou pas, tombait à zéro, la phytosphère disparaîtrait très rapidement, selon une progression mathématique identique mais inversée.
        L’impact sur les récoltes agricoles et sur la chaine alimentaire en général serait catastrophique. Heureusement, ce n’est pas possible.

        Je suis là pour ça, apprendre des choses nouvelles.
        Merci pour vos explications, c’est vraiment fascinant.

  18. @Gonçalves

    Je vous l’ai déjà montré, ça, que l’eau dans les 1000 premiers mètres est en moyenne au dessus de 4°C. Vous n’avez pas vu ?
    Allez, bis repetita placent.
    https://aambpublicoceanservice.blob.core.windows.net/oceanserviceprod/facts/thermocline.jpg

    Et la réalité, Gonçalves c’est que les océans se réchauffent, pas se refroidissent.
    C’est fou la difficulté que vous avez, vous les autoproclamés “réalistes”, à accepter les réalités.

    Les océans se réchauffent essentiellement dans les 1000 premiers mètres
    Regardez:
    https://static.scientificamerican.com/sciam/assets/Image/1_15_16_upton_ocean_warming_LLNL_720_473_s_c1_c_c.png?w=1200

    Et en bonus, je vous ai même fait un petit calcul d’ordre de grandeur:
    Le coefficient de coefficient de dilatation de l’eau de 2.6.10-4 / °C,
    Donc 1000 mètres qui se réchauffent de 1°C moyen va induire une hausse du niveau de 26 centimètres.
    Pour 2 degrés, 52 cm
    Et ça ce n’est que la dilatation, hein, Gonçalves… Il faut ajouter l’effet de la fonte des indlandsis.
    Vous voyez, cet ordre de grandeur est cohérent avec ce que disent les modèles, qui sont évidemment plus sophistiqués,

    Vous voyez, moi, je donne des explications détaillées, sourcées, et tout les gens que je croise ici ne lisent pas, éructent, insultent et appellent à la censure et l’exclusion quiconque osent corriger leurs contrevérités.
    Et le plus étonnant est que vous dites “ouverts” aux débats et aux échanges.
    Vous êtes une faune assez fascinante.
    Scientifique, c’est nul, mais cognitivement, c’est fascinant.

    • @MLA
      Vous avez écrit à Monsieur Gonçalves le 25 mars at 9 hr 02 min :
      ” Je vous l’ai déjà montré, ça, que l’eau dans les 1000 premiers mètres est en moyenne au dessus de 4°C. Vous n’avez pas vu ? “.
      Vous avez extrait cette figure d’une page produite par la NOAA pour répondre à la question ” What is a thermocline? ” dont voici le lien :
      https://oceanservice.noaa.gov/facts/thermocline.html
      L’idée ” que l’eau dans les 1000 premiers mètres est en moyenne au dessus de 4°C. ” est une pure invention de votre part car tout le monde peut lire la page de la NOAA et constater que le texte expliquant l’image en question ne dit nullement ça.
      Cela démontre, si cela était nécessaire, la malhonnêteté foncière de vos interventions.
      Vous n’êtes pas une scientifique et vous ne l’avez jamais été.
      Comme vous l’a dit Zagros plus haut : ” Il suffit. On ne joue pas dans la même catégorie. “.
      Le commentaire de Jack complétant celui de Sony B décrit bien votre personne : ” Le ton méprisant et donneur(euse) de leçons, parfois insultant de cette petite personne imbue de son égo omniscient est par moments insupportable. “.

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