Une « secte » écologiste décrite de l’intérieur

Benoît Rittaud

Ils sont encore faibles, mais les signaux se multiplient à l’encontre de l’alarmisme climatique, notamment avec les défections qui s’accélèrent. Après Michael Schellenberger, célèbre environnementaliste américain, puis Steven Koonin, membre de l’académie américaine des Sciences et ancien conseiller de Barack Obama, c’est au tour de Zion Lights, l’ancienne porte-parole d’Extinction Rebellion, de parler enfin tout haut.

Nouvelle venue parmi les organisations écologistes, Extinction Rebellion s’est très vite faite un nom par l’extrémisme de ses revendications et par ses actions coup de poing. Principalement active au Royaume-Uni, l’organisation a aussi fait parler d’elle dans d’autres pays, comme en France où, en octobre 2019, elle a bloqué la place du Châtelet, à Paris, pendant plusieurs heures.

En tant que porte-parole, Lights était chargée d’expliquer aux médias des exigences assez faciles à résumer : tout, tout de suite. On la retrouve notamment invitée en 2019 sur le plateau d’un célèbre journaliste de la BBC, Andrew Neil. Une fois n’est pas coutume, l’interview est sans complaisance avec les déclarations fantaisistes d’Extinction Rebellion telles que celle prétendant stopper l’usage des énergies fossiles dès 2025 ou celle sur les « milliards de personnes » censées mourir des effets de la catastrophe climatique les prochaines années. Lors de cette interview, les propos de la porte-parole sont proprement hallucinants. « Je ne suis pas là pour proposer des solutions », va-t-elle jusqu’à dire. Et le reste est à l’avenant.

Aujourd’hui que Lights s’est libérée de ce qu’elle décrit comme une emprise, on ne peut plus regarder son interview avec la même consternation. Ses révélations montrent combien elle souffrait intérieurement, à la fois lors de cet épisode médiatique calamiteux et tandis qu’elle vivait de plus en plus mal le décalage croissant entre ses convictions environnementales réfléchies (telles que la défense du nucléaire comme moyen de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre des énergies fossiles) et le fanatisme des dirigeants de son organisation. Les tiraillements décrits rappellent en tous points ceux vécus par Patrick Moore, ce cofondateur de Greenpeace qui s’en est progressivement détaché jusqu’à en devenir un farouche adversaire.

Ce que dénonce Lights n’est pas seulement une stratégie de communication non scientifique, ou trop tournée vers l’émotion — comme lorsqu’il lui était conseillé de pleurer à la télévision pour susciter l’émotion chez les téléspectateurs. Le problème tient avant tout au fonctionnement sectaire de l’organisation. « On nous disait de méditer pour nous relier à une puissance supérieure, et ensuite d’échanger nos ressentis, » raconte-t-elle. Roger Hallam, le dirigeant historique du mouvement qui se présente lui-même comme un « prophète », rassemble selon elle tous les attributs d’un gourou. « Les journalistes m’interrogeaient souvent pour savoir si Extinction Rebellion était une secte. Je répondais que non, alors qu’en réalité c’en est une. »

Les mécanismes décrits par Lights ne laissent guère de doute sur la pertinence de ce qualificatif. L’axe unique de la doctrine d’Extinction Rebellion est un millénarisme climatique virulent, qui mobilise ses adeptes par la culpabilisation. Vous consommez du pétrole, donc vous réchauffez la planète, donc vous devez vous repentir, et c’est Extinction Rebellion qui vous donnera les moyens de le faire. L’organisation cherche moins à recruter de nouveaux adeptes qu’à fanatiser ceux dont elle dispose.

Le suprême devoir d’un membre ? Se faire arrêter par la police. « Si vous n’êtes pas en prison, affirme Hallam, c’est que vous n’êtes pas en résistance. »

Lights n’est pas le premier poids lourd à avoir claqué la porte. La propre fille de Hallam a fait de même dès 2019, un an seulement après le lancement du mouvement. L’événement passe alors inaperçu d’autant plus facilement que, la même année, Extinction Rebellion se voit adoubée par de grands titres de presse tels que Le Monde ou le Guardian.

Un gros renfort est aussi apporté par des centaines de chercheurs qui, dans une tribune publiée pour soutenir l’une des « grèves du climat » de Greta Thunberg, affirment « comprendre un mouvement de désobéissance civile comme Extinction Rebellion, dont la radicalité relève du réflexe de survie. »

Si l’écologisme n’avait pas tous les droits, une telle tribune aurait sans doute suscité l’intervention de la justice. En effet, tel qu’il était formulé l’appel à la grève était illégal, et l’appel à la désobéissance civile est d’autant plus passible de poursuites qu’il émane de fonctionnaires de l’État. L’indulgence des autorités a privé nos vaillants rebelles de la joie de devenir de véritables résistants au sens de Hallam. On ignore s’ils en ont été déçus, du moins n’en ont-ils sans doute pas été surpris outre mesure.

En cautionnant sur le plan « académique » Extinction Rebellion, ces chercheurs l’ont installée dans le rôle de « méchant flic du climat », désormais partenaire inséparable des « gentils flics » plus présentables tels que le GIEC. Il s’agit d’un tournant : à présent, entre le GIEC et une secte écologiste intégriste, la différence « académique » n’est plus de nature mais seulement de degré.

Affaiblie par divers revers, notamment une déclaration équivoque de son fondateur sur la Shoah, Extinction Rebellion s’est mise en sommeil il y a quelques semaines. C’est hélas une victoire à la Pyrrhus. Évincé de son propre mouvement, Hallam en a simplement créé un autre, Just Stop Oil. Les tableaux de maîtres aspergés de jus de tomate, c’est aux activistes de cette nouvelle organisation qu’on le doit.

Aux dernières nouvelles, les chercheurs de l’appel en faveur d’Extinction Rebellion n’ont pas manifesté de soutien à Just Stop Oil. Est-ce une simple question de temps ? Quoi qu’il en soit, on attendra sûrement bien plus longtemps encore que ces chercheurs réagissent avec honnêteté et humilité aux révélations de Zion Lights.

(Article paru dans Valeurs Actuelles du 2 février 2023)

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169 réflexions au sujet de « Une « secte » écologiste décrite de l’intérieur »

  1. J’en ai rencontré un, d’extinction rebellion, à Paris, avec un Iphone, des Nike, une casquette américaine, un compte Facebook, un compte Twitter… Un T-Shirt “Rage Against the Machine”.

    – “Tout ça c’est de la faute au néo-extra-ultra-méga-libéralisme, au capitalisme, Trump est méchant, les animaux sont gentils, bla, bla, bla…”

    Oui, oui…

    • J’ai rencontré un gars qui allait se promener dans les bois pour profiter de la nature avec ses enfants et qui roulait en gros SUV.
      Si il fallait avoir une empreinte carbone à 0 tonnes pour dénoncer l’inaction de politiciens c’est sûr qu’on ne serait pas sorti de l’auberge.
      Si ca se trouve ce quelqu’un n’a pas de voiture, est végétalien, ne prends jamais l’avion, chauffe le moins possible son logement et à un Iphone reconditionné ou d’occasion. Et si ce n’est pas le cas, cela ne l’empêche pas de dénoncer les dérives de la société dans lequel on vit.
      Toi tu dis bien “bla, bla, bla” exactement comme Greta Thumberg, cela ne t’empêche pas d’être sur un site climatosceptique …

      • “J’ai rencontré un gars qui allait se promener dans les bois pour profiter de la nature avec ses enfants et qui roulait en gros SUV.”

        Et au Etats-Unis les grands amoureux de la nature, qui font le plus pour l’environnement, ont des grosse bagnoles. Car il est préférable pour s’occuper de l’environnement d’avoir une bonne Jeep, plutôt qu’une clio électrique.

        Allez vous acheter un nouveau cerveau. Mince, ça n’est pas possible.

        C’est justement dans les pays riches capitalistes, où les gens ont globalement de bonnes conditions de vie, avec des gens qui peuvent se payer de grosses voitures, que les populations se préoccupent le plus de la cause pour l’environnement et y mettent le plus d’argent, le plus de moyens.

        Les pays les plus pollués sont les pays les plus pauvres. Voir mon commentaire plus bas en réponse à l’un des vôtres.

        Les anticapitalistes du genre du morveux que je décris, crachent dans la soupe, et il faut leur rappeler que des gens meurent en tentant d’aller vivre dans des pays capitalistes.

          • “Effondrement de notre civilisation.”

            Comme vous y allez. Crise de catastrophite aigüe ?

            C’est marrant comme un tas de gens se mettent en tête des idées “définitives”.
            Vous prévoyez cet effondrement pour quelle date ? Selon certains excités du réchauffisme, il doit nous rester quelque chose comme 730 jours avant la chute irrémédiable. Qui dit mieux ?

  2. Je trouve cet article, plus généralement ces témoignages, porteurs d’espoir. C’est un peu la seule issue du climato-réalisme : faire comprendre au grand public que le catastrophisme climatique est une idéologie mise en place à des fins politiques et non pas apparue de façon spontanée suite à des études scientifiques neutres politiquement.

    Autrement dit, que ce n’est pas à cause de constatations sur le climat que certaines personnes ont soudainement voulu changer le monde. C’est parce que certaines personnes voulaient changer le monde qu’elles ont construit une rhétorique bien huilée autour d’une prétendue catastrophe climatique. Comment ? en jouant depuis la création du GIEC sur l’ambiguïté de la nature d’une nouvelle discipline scientifique : la climatologie.

    Pour le commun des mortels, un climatologue est un spécialiste du climat. La réalité est que très peu voire aucun climatologue n’est physicien de l’atmosphère. Ce sont des spécialistes des données climatiques. Ils travaillent à partir d’hypothèses qu’ils sont tout à fait incapables de démontrer. D’où la notion politique (et non pas scientifique) de “consensus”. De plus, les chercheurs ayant eu un doctorat dans une discipline liée à la climatologie après les années 2000 ont été form(at)ées depuis le lycée, c’est à dire bien avant d’être chercheurs. Ils n’ont donc pas même l’idée de questionner des hypothèses qui, si elles s’avéraient fausses, mettraient en péril leur carrière et le financement de leurs laboratoires.

    • “Pour le commun des mortels, un climatologue est un spécialiste du climat.”

      Et qui doit douter. Tellement il y a d’incertitudes. Il y a un décalage énorme, entre ce qui se dit au niveau médiatique, politique, militant, idéologique, et la réalité scientifique.

      La réalité scientifique est qu’il n’y a strictement aucune preuve expérimentale que la quantité de CO2 actuelle dans l’atmosphère peut réchauffer toute une planète et prendre le dessus sur tous les autres phénomènes, d’ordres terrestres et cosmiques, connus, mais également inconnus, car l’inconnu est vaste dans cette affaire, il faut le rappeler aux croyants, qui par le passé ont engendré des fluctuations dans les températures et dans les gaz dits à effets de serre.

      Que ni le système AERI, ni les données satellitaires, contrairement à la croyance, n’ont prouvé quoi que ce soit. Le Dr. Ryan Kramer, de la NASA, l’a lui même affirmé en 2021, concernant les données satellitaires, que cela ne montrait pas quel était le facteur qui engendrait des changements dans le bilan énergétique de la planète. Il l’aurait enfin prouvé, “EUREKA !”, avec son équipe, voir son étude de 2021… Oui, oui, on y croit ! 🙂

      Concernant le système AERI, je ne développerais pas ici, trop technique et trop long, je dirais juste : comment est-il possible que des gens aient pu croire que ça avait prouvé que le CO2 réchauffait la planète… On nage en plain délire.

      Que nous sommes face à des phénomènes très mal compris, aux interactions très mal comprises, voir pas comprises du tout.

      Bref, nous avons à faire à des obscurantistes, et concernant le GIEC, dans une activité criminelle. Il est criminel de faire peur aux gens avec des courbes, de semer une psychose dans la société. Nous serions en droit de porter plainte contre le GIEC.

      Tout cela va inévitablement s’effondrer, mais est-ce que les coupables seront punis, et est-ce que les catastrophistes s’excuseront ? Et est-ce que tout le pognon sera remboursé. Car tout cela coûte une blinde.

      • Et notre guide suprême qui rajoute 60 milliards au pot, qui vont principalement à des associations inutiles ou a des projets foireux. Tous scientifiques étaient qu’ aujourd hui pour avoir des aides il suffit de parler environnement même si vos travaux n ont rien à y voir. Ça devient épuisant, vivement la retraitre et puis le droit à la paresse, magnifique idée qui nous empêchera de réfléchir et d agir pour le bien être des français. Tous a la maison a glandouiller devant BFM tv , les verts nous proposent un avenir radieux

      • Euh, voici ce qu’il a affirmé :
        « Pour la première fois, nous avons calculé le forçage radiatif total de la Terre à partir d’observations réalisées dans le monde entier, tenant compte des effets des aérosols et des gaz à effet de serre, explique Ryan Kramer, chercheur au GSFC, le Goddard Space Flight Center (États-Unis), dans un communiqué de la Nasa. Ce calcul nous apporte une preuve directe que les activités humaines modifient le budget énergétique de la Terre ».

        Ne déforme pas ses propos s’il te plait.

        Et oui, son étude prouve uniquement qu’il y a un réchauffement important, pas qu’il est de nature anthropique à ce que j’ai pu lire. Mais ne t’inquiète pas, l’origine anthropique et le fait que ce réchauffement climatique soit principalement lié à l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère (mais aussi de CH4, N2O, O3, …) provoquée par les activités humaine est prouvé par de nombreuses autres études.

        • “le fait que ce réchauffement climatique soit principalement lié à l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère (mais aussi de CH4, N2O, O3, …) provoquée par les activités humaine est prouvé par de nombreuses autres études.”

          Cela ne repose sur aucune preuve expérimentale.

        • Il a affirmé en 2021 que l’ancienne méthode n’avait pas permis (contrairement à la croyance), de montrer quel étaient le facteur…

          Ce que vous écrivez est en rapport avec son étude de 2021 (Observational Evidence of Increasing Global Radiative Forcing – 2021)

          Donc ça prouve bien qu’avant 2021, pas de preuve…

          Et il se trouve que son étude, que j’ai lue, ne prouve rien, comme les études d’avant 2021.

          C’est du calcul théorique. C’est du bidouillage.

          Voilà exactement ce qu’il a affirmé : “But it doesn’t tell us what factors are causing changes in the energy balance.”

          L’ancienne technique dont parle Ryan J. Kramer, qui selon lui n’amènerait pas à pouvoir dire quels sont exactement les facteurs causant des changements dans la balance énergétique : “NASA’s Clouds and the Earth’s Radiant Energy System (CERES) project studies the flow of radiation at the top of Earth’s atmosphere. A series of CERES instruments have continuously flown on satellites since 1997. Each measures how much energy enters Earth’s system and how much leaves, giving the overall net change in radiation. That data, in combination with other data sources such as ocean heat measurements, shows that there’s an energy imbalance on our planet.”

          ///////////////////////////////////////////

          Concernant l’étude de 2021 / Observational Evidence of Increasing Global Radiative Forcing – 2021

          Selon Kramer et al. 2021, les résultats de leurs recherches seraient la preuve directe que les activités humaines modifient le bilan énergétique de la Terre. Et bien entendu les alarmistes climatiques se sont emparés de ces résultats pour pointer du doigt les émissions de CO2…

          Pour comprendre cette étude très technique il faut savoir que les auteurs se basent sur le projet CERES (Clouds and the Earth’s Radiant Energy System) de la NASA, qui étudie le flux de rayonnement au sommet de l’atmosphère terrestre (TOA, Top of the Atmosphere). En effet, une série d’instruments CERES fonctionnent en continu sur des satellites depuis 1997. Chacun mesure la quantité d’énergie qui entre dans le système terrestre (des ondes courtes, en provenance du soleil) et la quantité qui en sort sous forme d’infra-rouges à ondes plus longues, donnant le changement net global du rayonnement. Ces données, combinées à d’autres sources de données telles que les mesures de la chaleur des océans, suggèrent qu’il existerait un déséquilibre énergétique sur notre planète.

          Cependant, si ce déséquilibre existe, les données CERES ne nous disent pas quels seraient les facteurs qui provoqueraient ces changements observés dans le bilan énergétique.

          Et c’est ici qu’intervient l’étude de Kramer et al 2021. Ces auteurs ont utilisé une nouvelle technique pour analyser la part du changement énergétique total qui serait causée par les humains… Les chercheurs ont calculé dans quelle mesure le déséquilibre était causé par des fluctuations de facteurs naturels, tels que la vapeur d’eau, les nuages, la température et l’albédo de surface (essentiellement la luminosité ou la réflectivité de la surface de la Terre). Par exemple, l’instrument Atmospheric Infrared Sounder (AIRS) du satellite Aqua de la NASA mesure la vapeur d’eau dans l’atmosphère terrestre. La vapeur d’eau absorbe l’énergie sous forme de chaleur, de sorte que les changements dans la vapeur d’eau affectent la quantité d’énergie qui quitte finalement le système terrestre. Les chercheurs ont ainsi calculé le changement d’énergie causé par chacun des facteurs naturels, puis ils ont soustrait les valeurs du total. La partie restante est le forçage radiatif qui serait causé par les humains.

          Nous sommes donc face à un traitement mathématique particulier de données obtenues par satellites, données elles-mêmes entachées d’erreurs instrumentales…

          Après avoir effectué leur calcul, les chercheurs ont découvert que les activités humaines auraient entraîné une augmentation du forçage radiatif sur Terre de (seulement) 0.53 ± 0.11 W/m2 entre 2003 et 2018, soit sur 15 ans. Selon eux, cette augmentation proviendrait principalement des émissions de gaz à effet de serre provenant d’éléments tels que la production d’électricité, les transports et la fabrication industrielle. Les aérosols réfléchissants (qui ont diminué ces dernières années) contribuent également au déséquilibre.

          Venons-en maintenant aux problèmes :

          – Est-il possible, à l’échelle mondiale et par des observations instrumentales, de distinguer les causes d’un écart de forçage radiatif de seulement 0,53 W m-2 sur une période aussi courte de 15 ans ? Il faut savoir par exemple que la précision des instruments mesurant la TSI (Total Solar Irradiance) varie entre ± 0.5 et ± 1.3 W/m2. Remarquons dès lors l’exploit des chercheurs qui obtiennent 0,53 ± 0.11 W/m2… Ceci n’est pas très sérieux…

          – Un changement si faible (0.53 W/m2) pourrait aussi être causé par une variation de la quantité de nuages dans la troposphère. Il suffirait que la couverture nuageuse ait varié de seulement 0.27% (voyez la discussion sur le blog de Judith Curry : https://judithcurry.com/2021/03/28/a-pertinent-climate-question/). Mais ceci n’est pas mesurable. Même une variation de seulement 1% de la couverture nuageuse n’est pas détectable à l’échelle mondiale… Les auteurs attribuent donc la variation détectée au taux de CO2 (car c’est politiquement correct) mais cela pourrait très bien être causé par une variation de la quantité de nuages.

          – Et même si tout ceci était vrai, et que les 0.5 W/m2 seraient bien causé par du CO2, rappelez-vous que le CO2 humain ne représente que 4% des émissions annuelles de CO2 (qui sont essentiellement naturelles)… Et n’oublions pas non plus que c’est l’eau qui est le facteur le plus important dans tous les phénomènes de transport de chaleur (avec une terre couverte à 70% par des océans). Non, cette étude de Kramer ne nous convainc pas!!

          Pour terminer, remarquons que les alarmistes climatiques n’aiment pas les satellites qui mesurent la température de la basse troposphère (par exemple les satellites RSS et UAH) car ceux-ci nous montrent que le réchauffement global n’est pas très important. Par contre, ils adorent les satellites lorsqu’ils démontrent qu’il y aurait un déséquilibre radiatif, comme dans le cas de Kramer et al. 2021…

    • Petite précision sémantique: une proposition (au sens mathématique) ou une hypothèse au sens courant ne peut *pas* “s’avérer fausse”, il y a là une contradiction essentielle: s’avérer veut dire littéralement “se révéler vrai”! Une hypothèse ne peut donc ue se révéler fausse ou être démontrée telle.

  3. Valeurs Actuelles étant considéré par une bonne partie de la presse française comme un journal d’extrême-droite, Libération ou autres du même bord ne vont-il pas en profiter pour qualifier de fachos les climato-réalistes qui citent ce journal ?
    Au point où en est la désinformation journalistique dans ce pays (climat, covid, Otan-Russie [Ukraine],…), on peut s’attendre à tout.
    L’intelligence est très mal en point.
    Mais comme le souligne à juste titre Richard Lindzen interviewé par Benoit Rittaud sur le site, le peuple a plus de bon sens. Ouf.

    • C’est bien sûr en anglais mais on peutfaire traduire ça rapidement par morceaux sur DeepL, gratuitement. Pour des textes longs, il faut s’abonner. La traduction est très correcte.

      • On ne connaît que la concentration du CO2 dans l’atmosphère (c’est un état), soit par des mesures directes pour la période récente, soit indirectes (géochimie) pour les âges plus anciens. Quant à savoir ce qui est naturel ou non, avant la révolution industrielle et la consommation massive des charbons et hydrocarbures, les processus sont forcément naturels. Depuis, l’augmenrtation due à l’homme est très largement supérieure aux émissions volcaniques subaériennes estimées de CO2. Mais on ignore ce qui est rejeté aujourd’hui dans l’océan par les 70.000 km de dorsales qui courent sous les eaux. Et leur activité peut varier en fonction de cycles tectono-magmatiques globaux (les fameuses phases tectoniques des chaines de montagnes qui sont la conséquence de la tectonique des plaques, càd très probablement des variations de la vitesse d’expansion aux dorsales, donc de l’activité magmatique globale). L’océan par ailleurs peut relâcher du CO2 dissous s’il se réchauffe. On joue donc sur plusieurs inconnues, ce qui rend assez discutables les interprétations des variations. L’américain Vogt avait publié en 1979 une étude assez intéressante qui montrait une recrudescence de l’activité magmatique globale au moment de la crise tectonique du Miocène moyen.
        Lorsque l’on regarde les donnnées géologiques (géochimiques), on voit que les variations de CO2 et de la température sont parfois en phase, parfois en opposition de phase. Donc pas clair. Un exemple, la glaciation ordovicienne, qui a recouvert la majeure partie de l’Afrique (alors au pôle sud) d’une calotte très épaisse, se serait effectuée malgré des concentrations très élevées de CO2 dans l’atmosphère, avant, pendant et après (toujours de la géochimie, bien entendu).
        L’article que je cite plus haut comporte une estimation de la variation du CO2 au cours du Phanérozoïque et on voit que la question reste ouverte si on compare avec les isotopes de l’oxygène qui sont un proxy du climat.
        Bref, rester prudent.

  4. Certes une bonne nouvelle mais cela ne changera rien…et mème si Zion Lights va s’exprimer au journal de 20h de TF1 (peu probable), cela ne fera que stimuler les extrémistes de Extinction Rébellion.
    Alors que faire? la Police ne fait rien ou fait semblant de réagir….c’est au citoyen lambda de réagir…pour ma part, dans le coffre de ma voiture, j’ai toujours un pot de peinture (verte) prèt à étre déversé sur ce genre d’individu en cas de barrage sur la route…voilà…si chaque fois qu’un extrémiste de Extinction Rébellion se voit systématiquement aspergé de peinture verte de la tète aux pieds lors d’un barrage de route, ça finira bien par en dissuader plus d’un

    • T’as raison, ta peinture verte va sauver l’humanité. Faudrait commencer par se demander pourquoi ils sont là ? Ils veulent tout simplement d’un monde vivable pour l’humanité. En 40 ans, il y a une baisse drastique de la population d’insectes en Europe (on ne sait pas la quantifié mais certains scientifiques parlent d’une diminution de 80% des populations), les glaciers du monde entier reculent, le niveau des eaux montent cm après cm (en bonne partie à cause de la dilatation), on déforeste les forêts tropicales primaires, l’eau des océans s’acidifie (le CO2 s’y dissout), les concentrations en CO2 n’ont fait qu’augmenter, les 5 dernières années sont parmi les 10 plus chaudes mesurées depuis la fin des année 1800, ….
      Mais je trouve que ton pot de peinture est une bonne solution à tous ces problèmes, rassure-toi.

      • “Ils veulent tout simplement d’un monde vivable pour l’humanité”

        En nous imposant le socialisme.

        Socialisme = pauvreté = pollution…. Sans parler des morts.

        Il se trouve que c’est dans les pays développés, où les gens s’occupent le plus de l’environnement.

        Il va falloir revoir votre équation.

        Et sans capitalisme pas d’argent… Sans argent pas d’environnementalisme. Car l’environnementalisme demande des moyens assez considérable.

        • Socialisme = pauvreté ? Sans capitalisme pas d’argent ?
          N’est ce pas légèrement simpliste ? Aujourd’hui le capitalisme entraîne des inégalités jamais atteintes auparavant. Avec le seul budget de l’armée américaine (858 milliard d’euros), nous aurions assez d’argent pour éradiquer la faim dans le monde (environ 800 millions de personnes). Ce serait une mesure très sociale et anti-pauvreté …
          Depuis 2013, le rythme de la réduction de la pauvreté ralentit, ce qui est inédit. Pourtant, les socialistes ne sont pas plus au pouvoir que dans les années 80, 90 ou 2000 …
          Aujourd’hui, près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5,5 dollars par jour.
          Alors je persiste et signe : capitalisme = argent et socialisme = pauvreté me semble un peu simpliste et trompeur.

          Je terminerai par dire que ce sont aujourd’hui les personnes les plus pauvres (habitants de l’Afrique, du sud de l’Asie, …) qui sont les plus vulnérables au réchauffement climatique et qui en sont historiquement le moins responsable.

          • “Socialisme = pauvreté ? Sans capitalisme pas d’argent ?
            N’est ce pas légèrement simpliste”

            L’histoire ne sert à rien aux gens de votre espèce, des millions de témoignages, des dizaines et dizaines de millions de morts, des centaines et centaines de millions de personnes en ayant directement souffert.

            Mais non, il y a encore des gens pour croire que le socialisme n’engendre pas de la misère, des famines, des pauvres.

            Nous avons les preuves de l’histoire.

            La misère a diminué de manière drastique dans le monde ces 50 dernières années, grâce au capitalisme.

            Pas au socialisme.

          • Je vous encourage à aller sur un site qui parle du capitalisme-socialisme. Je pensais que le sujet était ici scientifique et concernait le réchauffement climatique qui fait consensus au sein de la communauté scientifique.

        • Verstraeten : “Je vous encourage à aller sur un site qui parle du capitalisme-socialisme. Je pensais que le sujet était ici scientifique et concernait le réchauffement climatique qui fait consensus au sein de la communauté scientifique.”

          Vous êtes sous un article qui parle d’un fait social, politique, idéologique, d’un mouvement ayant récupéré la noble cause pour l’environnement pour faire du socialisme, de l’idéologie anticapitaliste.

          Je ne suis pas hors sujet. L’écologisme est bien un avatar du socialisme qui a réussi à s’imposer dans nos sociétés occidentales pour faire du socialisme dogmatique. Même Léon Blum doit se retourner dans sa tombe, lui qui n’était pas en faveur du planisme et encore attaché à des principes issus du libéralisme.

          Vous devez comprendre qu’une gauche idéologique, dogmatique, les soi-disant progressistes, a récupéré tout cela pour imposer une forme d’interventionnisme à l’échelle mondiale. Dire aux pays comment ils doivent gérer leurs industries, leurs développements. Nous sommes bien dans du planisme voulant s’imposer à l’échelle mondiale. Et j’appelle cela une forme de néo-colonialisme.

          Je vous invite à aller discuter avec les jeunes de l’Académie du climat à Paris, pour vous en rendre compte. Édifiant.

          Vous voulez parler de science ? Pas de problème. J’ai répondu à votre commentaire concernant l’étude de Kramer.

          • Concernant l’étude de Kramer, il prouve qu’il y a réchauffement climatique et dit juste que l’origine de ce réchauffement n’est pas ce qu’il étudie. Il étudie le bilan énergétique de la terre, pas la cause du réchauffement climatique.
            De nombreuses autres études s’intéressent à cela et démontrent que ce réchauffement climatique est bien anthropique.

            Ce réchauffement climatique qui fait, je le rappelle consensus au sein de la communauté scientifique, n’est pas une question politique mais scientifique. Peu importe vos idées, peu importe vos croyances, peu importe pour qui vous votez (si vous le faites), le réchauffement climatique anthropique est aujourd’hui reconnu par l’ensemble des experts en la matières qu’ils soient climatologues, glaciologues, océanologues, …

            Mais bon, si vous croyez avoir raison et si vous pensez que des dizaines de milliers de scientifiques ont tords alors qu’il ne s’agit pas d’avoir tord ou raison, grand bien vous fassent.

            Je me permets toutefois de vous rappeler que la science n’est pas une croyance mais l’accumulation d’un savoir, conséquence d’avoir étudié, mesuré, levé des zones d’ombres ou d’imprécisions, confirmé des hypothèses grâce à de nombreuses observations et publié le tout afin que d’autres scientifiques puissent apporter leur regard critique.

            Bref, vous croyez et des dizaines de milliers de scientifiques, eux, savent …

      • Effectivement, “le niveau des eaux monte cm après cm ”

        Contrairement à ce que les catastrophistes affirment : “le niveau des eau va monter mètre par mètre”.

        Pour info, le niveau des océans est monté de 120 mètres sur les 20.000 dernières années. Et homo sapiens ne s’en porte pas plus mal.

          • Sauf que ce rythme de montée des eaux est en train de s’accélerer grandement. Mais on est d’accord, la montée des eaux, même si elle est un problème très sérieux, n’est pas la pire conséquence du réchauffement climatique. L’impact de ce réchauffement climatique sur la flore, les insectes, la désertification ou encore l’effet d’emballement de ce réchauffement climatique à cause de la fonte des glaces et du permasfrost sont sans doute beaucoup plus problématiques de même que l’acidification des océans (le CO2 s’y dissout).

          • Quelle est votre source pour affirmer que la montée des eaux est en train de s’accélérer ? La moyenne des marégraphes donnait 1.7 mm pour 2021. On est toujours au rythme des 17 cm du 20ème siècle.

  5. Les scientifiques connaissent- ils le niveau des émissions NATURELLES de CO2, soit lors des dernières décennies, soit depuis la révolution industrielle, soit durant les derniers millénaires ? Autre question: que sait-on des puits de Carbone NATURELS ( chimie, mécanique, localisation, etc) ?

    • A titre indicatif, je crois avoir lu que les émissions “anthropiques” de CO2 représentent environ 4% de la quantité totale de CO2 échangée dans la nature, chaque année…

    • Oui, les scientifiques savent beaucoup de choses à ce sujet. En effet ces émissions ont un impact direct sur la concentration de CO2 qu’on va retrouver dans l’air. Ici, en un peu plus d’un siècle, ces concentrations sont passée d’un peu moins de 300 ppm à environ 420 ppm. Il s’agit d’une augmentation extrêmement brutale car la très grande partie du CO2 émit principalement par la combustion de ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz) se dissout dans les océans. Ceci entraîne un second problème en plus du réchauffement climatique, l’acidification des océans.

  6. C’est un euphémisme de dire que les signaux sont faibles. Aucun des 3 personnages cités ne sont des gens qui travaillent les sujets climatiques. Je vais pouvoir me coucher rassuré après cet article Valeurs Actuels qui misent sur l’inculture de ses lecteurs pour essayer de faire croire que les choses bougent. L’idiocratie est en marche.

    • Si le but de vos interventions ici est de redorer le blason de votre profession, c’est largement raté.
      Si c’est faire usage de toute l’autorité du spécialite, il faudra ajouter vos références avec noms et prénoms sans quoi c’est encore raté.
      Si c’est faire appel à l’intelligence des lecteurs par une argumentation construite et convaincante, de nouveau raté. On ne voit pas grand chose de votre part et vous savez vous éclipser devant les arguments contradictoires.
      Mais je n’ai peut-être pas fait le tour des raisons qui pourraient vous pousser à venir parler ici d’idiocratie en marche.
      Comme je ne souhaite pas particulièrement être désagréable, je ne vous dirai pas où je vois les plus beaux exemples de l’espèce.

    • @Maxah c’est amusant car votre commentaire est pile poil dans la confusion que je mentionne ci-dessus.
      La climatologie étudie essentiellement l’impact futur de l’hypothèse d’une cause anthropique majeure des variations climatiques récentes. Les climatologues ne sont PAS des physiciens de l’atmosphère pour leur immense majorité, ce sont des chercheurs multi-disciplinaires, des data scientists et statisticiens.

      Ils n’ont pas plus de légitimité qu’un chercheur travaillant sur l’origine de la langue Ibère à discuter ces hypothèses, que leurs modèles n’ont pas du tout vocation à démontrer. Ces modèles ont pour but d’estimer un impact. Si l’hypothèse est erronée, le modèle peut être juste, coller à toutes les mesures passées non seulement sur les températures mais sur d’autres facteurs, cela ne démontre en rien les hypothèses. Cela ne démontre même pas une probabilité sur cette hypothèse. Cela démontre simplement (1) que l’hypothèse reste possible. (2) quel est l’impact dans le cas où l’hypothèse est vraie.

      • Les physiciens de l’atmosphère, les glaciologues, les océanologues, les chimistes de l’environnement parlent tous également de ce réchauffement climatique d’orginie anthropique comme d’un fait prouvé aujourd’hui. Cela fait consensus scientifique et c’est principalement le GIEC qui rassemble toutes les études sur le sujet pour en dresser un rapport à destination des dirigeants.

        • Verstraeten : “Les physiciens de l’atmosphère, les glaciologues, les océanologues, les chimistes de l’environnement parlent tous également de ce réchauffement climatique d’orginie anthropique comme d’un fait prouvé aujourd’hui.”

          Vous êtes quoi ? Un propagandiste ? Vous travaillez pour la pravda du climat ?

          Ce que vous écrivez est TOTALEMENT faux.

          LES scientifiques ne pensent pas tous la même chose concernant cette question.

          Pourquoi polluer ce fils de discussion avec de la propagande ? Vous n’avez rien d’autre à faire de votre vie ? Qui espérez-vous convaincre en dehors de demeurés ?

    • Ah Maxah cela tombe bien § Je me demandais ce que vous où Anton pouvez bien penser de l’actuel vague de froid qui frappe l’Amérique du Nord (jusqu’à parfois -78°C en ressentis)? Et si cela vous avez fait quelque peu douter des conclusions des derniers rapports du GIEC ?
      Il me semble que c’était bien vous qui, en commentaire d’un article assez récent, affirmait de manière plutôt péremptoire que le CO² anthropique participait massivement au réchauffement de l’atmosphère.

      PS : Pourquoi ressentez-vous donc le besoin de nous faire savoir que vous coucherez rassuré ce soir ? Vous voudriez que l’on vous donne des conseils pour que vous appreniez à mieux gérer votre anxiété ? Non parce que si tel est le cas, vous n’êtes pas vraiment sur le bon forum de discussion.
      Tenez voici le lien vers un site qui normalement devrait répondre à certaines de vos interrogations : https://www.selection.ca/sante/prevention/50-trucs-contre-anxiete/

      • Bien d’accord avec vous, Sébastien. D’autant plus que les USA – et la Chine qui bat aussi des “records” (je mets les guillemets car méfions-nous des records) de froid – est un pays qui pollue à outrance. L’effet cocotte-minute “CO2 anthropique = effet de serre” prend l’eau de toute part !
        Le regretté Jacques Duran me disait que même les pieds dans la glace, les réchauffistes continueront à dire que le climat se réchauffe…
        Maxah et Anton, une petite laine ? Allez, souriez, il y a plus grave.

      • Et le 5 février l’étendue de banquise en Antarctique était la deuxième plus faible depuis les premières mesures avec deux semaines d’avance sur 2022. Résultats finals dans deux semaines mais le record sera probablement battu.
        Dans le même temps la banquise Arctique était également inférieure à toutes les autres valeurs mesurées le même jour. Ce réchauffement de l’arctique et la faiblesse du jet stream expliquent les velléités du vortex polaire à faire un petit coucou vers le sud.
        Pour finir, à fin janvier, aux Etats-Unis, les températures moyennes sont dans les normales dans l’ouest et excédentaires dans les stations orientales avec un très fort excédent dans le nord-ouest. Idem en France où janvier a connu un excédent de 1°C par rapport à la normale 90-2020. Je vous passe les projections des précipitations qui nous prépare un des mois de février les plus secs comme si nous n’en avions pas besoin.

        • C’est bizarre, quelles sont vos source? J’ai vu au contraire des informations passer comme quoi les russes lançaient un programme massif de construction de brise-glace notamment du fait que la couche et surface de banquise était cette année la plus importante depuis 50 ans et qu’ils anticipent un blocage de plus en plus fréquent des canaux de communication maritime par le nord pendant l’hiver…

          • Sources : L’agence spatiale Japonaise (JAXA https://ads.nipr.ac.jp/vishop/#/extent) ou le NSIDC rattaché à la NASA. 2023 vient de battre 2022 concernant la plus faible étendue de banquise en Antarctique depuis les premières mesures satellitaires en 1979. Nous sommes passés sous la barre des 1,9 Mkm².
            Concernant l’Arctique c’est pour le moment la 3ème plus faible étendue maximale

          • Cyril, le graphique sur l’Antarctique montre également que sa superficie est restée assez stable au cours de ces dernières décennies et que c’est en 2014 que celle-ci fut la plus élevée. Pourquoi ne pas l’avoir mentionné dans votre message ? Cela laisse sous entendre que depuis le début des mesures satellitaires la tendance aurait été baissière. Or rien de tel.
            Voici un graphique que j’ai trouvé sur le NSIDC (National Snow and Ice Data Cente) et qui montre que celle-ci est plutôt stable : http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/1999/02/AntarcticMinExtent_02-13-2023.png

            Aussi, je vous invite également à vous rendre sur le site de la Nasa, vous constaterez que pour ce qui est de l’Arctique, les données laissent supposer que la période où sa superficie (au moment de l’année où celle-ci est à son minium) baissait, est désormais derrière elle.
            https://climate.nasa.gov/vital-signs/arctic-sea-ice/

            PS : C’est bizarre il n’y avait pas l’option répondre sous votre message Cyril.

          • @Sebastien : J’ai l’impression qu’après un certain nombre de messages, il n’est plus possible directement.

            Effectivement, l’étendue de banquise antarctique était la plus élevée en 2009 et 2014. Cela n’enlève rien au fait que la tendance est à la baisse, même si elle est faible avec 1% par décade et 4 des 7 dernières années qui sont les plus faibles étendues depuis 44 ans (2023, 2022,2018 et 2017). Nous verrons l’année prochaine si ce n’est qu’un artefact ou une tendance qui se renforce.

            En Arctique, où effectivement 2012 fut l’année de plus faible étendue, la baisse est quand même significative, de l’ordre de 13% par décade.

          • @Sebastien Gonzalez
            “Voici un graphique que j’ai trouvé sur le NSIDC (National Snow and Ice Data Cente) et qui montre que celle-ci est plutôt stable”

            Stable ? Vous notez la moyenne en bleu qui est une ligne qui descend ? Non, cette glace est juste en train de fondre petit à petit. Vu la quantité de glaces qu’il y a sur ce continent antarctique et son inertie, cela va juste mettre beaucoup de temps avant de fondre. Et heureusement, car la fonte de l’antarctique peut faire monter le niveau des eaux de plus de 60m ! Mais évidemment cela va se faire sur plusieurs centaines voir quelques milliers d’années.

      • euh, vous êtes sérieux là (elle est cachée où la caméra) ?
        Le réchauffement climatique est loin d’être homogène sur terre au cas où vous ne le sauriez pas.
        Sinon, on parle du niveau des océans qui montent (dû à la fonte des glaces continentales et à la dilatation de l’eau). Une augmentation de la fonte des glaces n’est elle pas un signe qu’il y a un réchauffement ?
        On peut aussi parler des sécheresses pratiquement partout dans le monde qui sont de plus en plus fréquentes, du recul des glaciers alpins, asiatique, américains, des neiges éternelles du Kilimandjaro qui ne sont malheureusement plus éternelles, nu nombre de record de chaleur battus année après année, ….
        Est-ce utile de rajouter à cela l’effondrement des espèces que l’ont connait actuellement ? Ne me faite pas dire, ce que je n’ai pas dit, cet effondrement est dû à de multiples causes : pesticides, monoculture, pollution, surpêche, acidité des océans (lié principalement à la concentration en CO2), espèces invasives, … et réchauffement climatique.

        • Il y a 200 ans, il y avait des processions religieuses pour faire stopper l’avancée des glaciers qui menaçaient des villages. Maintenant, on se plaint qu’ils reculent. Faudrait savoir ce que l’on veut. Ah oui, bien sur, la stabilité (illusions, illusions)
          Les études sur le glacier d’Aletsch révèlent qu’il en est probablement à son dixième aller-retour depuis le début de l’holocène.

          Le niveau des océans monte actuellement de 1.7 mm/an suivant les mesures moyennes prises sur des centaines de marégraphes. Il est monté de 17 cm au 20ème siècle : où est l’accélération ?

          • Oui, il y a 200 ans, avant la révolution industrielle, il n’y avait pas encore de réchauffement climatique anthropique.

            Oui, en effet l’étendue du glacier à varier durant près de 12 000 ans cependant il vient d’atteindre son plus bas niveau depuis plus de 4000 ans alors qu’il était à un maximum en 1860. La fonte de ces glaces n’a jamais été aussi rapide sur ces 12000 ans.

            Sinon, puisque tu parles d’études sur ce glacier : “Les chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich assurent que, même d’après le scénario le plus optimiste, le glacier pourrait perdre 50% de son volume et de sa longueur d’ici à 2100, tandis que dans le pire des cas, il ne restera plus que “deux minables plaques de glace””.

    • Maxah, les médias mainstream misent sur l’inculture de leurs lecteurs pour propager la peur. Si ceux-ci faisaient la démarche de s’informer un peu, ils relativiseraient et considèreraient qu’il ne s’agit que d’hypothèses. Vous pouvez vous rassurer peu de gens cherchent à se cultiver sur ces sujets, l’inculture joue pour vous et vos amis.

      • euh, vous vous renseigner sur quels médias ? Twitter qui fait de la pub sur des personnes qui nient l’holocauste ?
        Apprenez à lire un petit peu de littérature scientifique ou faite des études dans ce domaine dans le cas contraire, les media mainstream comme vous les appelez sont sans doute la meilleure manière de s’informer mais la bonne nouvelle est que vous avez le choix, il y en a plein et bizarrement ils disent tous +/- la même chose …

  7. Oui Maxah, l’idiocratie est en marche, vous en savez quelque chose.
    Toutes ces têtes de cinglé.e.s qui surchauffent participent-elles au Grand Réchauffement Catastrophique?

    Ne serait-il pas plus judicieux, en ces circonstances, de garder… la tête froide?

  8. Je note aussi le classique recours aux arguments ad hominem “inculture des lecteurs”, ” idiocratie”. C’est certain, débattre du fond serait un brin plus complexe tellement ça craque de tous côtés…

  9. Je serai heureux que ce -78degC ressentis remette en cause la validité de l’ensemble des travaux connus à ce jour sur le sujet du réchauffement climatique. Je n’ai pas d’action “Réchauffement Climatique” contrairement à ce que vous aimez croire.

    En attendant j’hésite encore à me prendre un abonnement Valeurs Actuelles, référence en la matière pour m’instruire.

    • @Maxah

      En attendant, votre premier commentaire ne remet pas en question ce qu’ont pu dire les 3 personnes en question.

      Vous écrivez : “Valeurs actuels qui misent sur l’inculture de ces lecteurs”

      Je suis né dans le monde de la gauche culturelle, des soi-disant progressistes, ceux qui ne lisent pas Valeurs Actuelles, j’ai évolué dans ce monde, j’y ai travaillé, puis j’ai rencontré des gens classés libéraux-conservateurs, il n’y a pas photo, les gens les moins idiots que j’ai pu rencontrer dans ma vie font partie de la deuxième catégorie, celle qui lit Valeurs Actuelles.

      Le monde artistico-culturel de gauche, dit progressiste, est celui dans lequel j’ai rencontré le plus de gens attardés intellectuellement et politiquement. C’est désespérant de voir des gens ayant lu autant de livres, avec des bibliothèques remplies d’autant d’ouvrages, ayant fait des études, être aussi stupides.

      Aussi, le fait d’être cultivé ne fait pas nécessairement de vous quelqu’un d’intelligent.

      Vous pouvez être inculte et être très intelligents. Ne pas savoir lire, ne pas connaître Platon et compagnie, et être d’une grande intelligence.

      Et en science, globalement, les conservateurs restent les meilleurs. En anthropologie, c’est clair et net.

      En économie, les libéraux-conservateurs restent les meilleurs.

      Bref, votre commentaire, c’est juste pour marquer le territoire.

      Un peu comme les toutous qui font pipi dans les rues.

      Ça disparaît avec la pluie.

      • Celles et ceux qui manquent d’intelligence ont une bouée de sauvetage : accumuler des connaissances encyclopédiques et les répèter comme des perroquets ; coller aux opinions politiquement correctes de leur petit milieu local aussi.

        Cela permet de binariser tout débat : il y a le bien et le mal, les gentils et les méchants. Les gentils sont ceux qui tiennent Le bon discours. Les méchants sont les autres (incluant toute personne doutant, questionnant, essayant de raisonner).

        Jadis on disait que la France était la fille de l’église. Rien n’a changé : on efface pas des siècles d’une culture en quelques décennies. On a juste remplacé le missel et les évangiles par le monde.fr, France Télévisions et le Nouvel Observateur.

        • T’es sûr qu’on les a pas plutôt remplacé par des tweet manquant de nuances, des story ou le paraître de l’image est le plus important, des tiktok et compagnie ?
          Il n’y a pas de gentil ou méchant, il y a simplement des personnes qui se soucient de l’avenir de leurs enfants et qui aiment la nature et souhaite arrêter de la détruire au nom de la surconsommation et du capitalisme …

          • J’ai traversé la France à vélo, la nature n’y est pas détruite.

            Il y a de grandes zones non-habitées.

            Environ 50 % de la population française vit sur 3% du territoire français.

            Les forêts en France représentent 31% du territoire et ne font qu’augmenter.

            Environ 50% de la population mondiale vit sur 1% des terres.

            Et je ne pense pas me tromper en affirmant que la totalité des zones industrielles dans le monde ne doivent pas dépasser en surface les 3% de la totalité des terres. Il serait intéressant de faire le calcul.

            Les Etats-Unis, pays capitaliste, est classé à la 90e place (sur 117), des pays les plus pollué au monde.

            Le pays le plus pollué est le Bangladesh. Il se trouve que la pauvreté y est extrême et généralisée. Presque la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour

            Plus les conditions de vie des populations s’améliorent, plus elles se préoccupent de leur environnement.

            Et plus elles développent le capitalisme, plus leurs conditions de vie s’améliorent…

            Encore une fois, il va falloir revoir votre équation : capitalisme = pollution…

          • On ne peut quand même pas dire que la nature se porte bien en Europe.
            Certes, le bâti ne représente que 3% du territoire mais l’agriculture plus de 60%. Sans l’Homme, les forets occuperaient environ 90% du territoire. Actuellement, elles sont toutes exploitées par l’homme, il ne reste aucune forêt primaire en France et elles ne représentent plus que 4 % de la surface forestière en Europe (dont les 97% se trouvent en Russie).

            La population d’insecte a diminué d’environ 80% en 40 ans.

      • Vous vous méprenez sur mon commentaire. Je parle de Valeurs Actuelles qui mise sur l’inculture de ses lecteurs comme d’autres le font probablement, indépendamment de toute considération politique de ma part. C’est juste que votre serviteur publie dans Valeurs actuelles, c’est pas ma faute.

        Pas besoin de me chanter une ode aux libéraux Conservateurs hahaha.
        Je ne m’intéresse qu’à la science et ne comprends pas bien pourquoi vous ramenez ça à des sujets politiques.

        • @Maxah

          L’argument d’autorité n’est pas scientifique. Il est politique. Nombre de vos commentaires sont donc essentiellement politiques.

          La science n’est pas un tribunal politique dans lequel la majorité l’emporte.

          Rappelez vous du triste ouvrage “Cent auteurs contre Einstein” (cent auteurs, dont deux prix Nobel de physique). Einstein avait répondu : “pourquoi cent auteurs? un seul fait aurait suffi”. Les arguments du consensus, le fameux “une étude suggère que…” ou encore, dans les rapports du GIEC, les “hypothèses à forte probabilité” tombent exactement dans le même biais. Si une preuve factuelle et scientifiquement indiscutable de conséquence catastrophique des émissions humaines de CO2 existe, qu’on la donne. Le débat sera alors clos. En revanche, ce n’est pas aux climato-hérétiques de prouver qu’il n’y aura pas de vengeance divine si on ne décroît pas assez vite pour combattre le diable CO2.

          • Des preuves sont difficile à obtenir et encore plus à visualisé quand il s’agit d’observer la nature. Mais depuis 10 ans, plus de 98% des études scientifiques concluent qu’il y a un réchauffement climatique anthropique dû au gaz à effet de serre. Moins de 2% de ces études ne le concluent pas. Absolument aucune étude scientifique sérieuse (publication universitaire, …) ne conclue que ce réchauffement climatique n’est pas de nature anthropique ou qu’il n’y a pas de réchauffement climatique.

            Si vous voulez d’autres preuves, balader vous à proximité d’un glacier en Montagne (sur n’importe lequel des continents) et demander il y a 40 ans jusqu’où allait le glacier. Vous pouvez également mesurer le niveau moyen de l’eau des océans, réaliser une expérimentation sur la réflexion des infrarouges longs (ceux émis par la Terre) sur des molécules tels que le CO2, …

            Enfin, vous pouvez aussi vous dire que vous n’êtes pas sûr de votre opinion et opter pour le principe de précaution. Essayer d’avoir une empreinte carbone et environnementale la plus basse possible et agir dans ce sens en attendant d’y voir plus clair.

        • “Vous vous méprenez sur mon commentaire.”

          Vous décrivez clairement les lecteurs de Valeurs Actuelles comme étant dans une inculture, et qu’étant incultes, ils ne pourraient pas comprendre de quoi il en découle.

          Et maintenant vous tentez de me faire comprendre que je n’aurais pas dû vous démontrer que vous avez tort. À ma manière.

          Vous êtes quoi, un genre de pervers ?

          Vous affirmez implicitement que Benoît Rittaud qui écrit pour Valeurs Actuelles, profiterait de la soi-disant inculture des lecteurs de Valeurs Actuelles pour les manipuler.

          Vous êtes clairement dans un argument d’autorité, en plus d’être un cuistre. Ne me prenez pas pour un con.

          “Je ne m’intéresse qu’à la science ”

          Si comme vous le prétendez, vous vous intéressez qu’à la science, pourquoi venir commenter ici sous cet article qui ne parle pas de science, mais d’un fait social, politique, idéologique ? Pour y rabaisser des gens ?

          Pouvez-vous m’expliquer ce qu’il y a de scientifique dans ce que vous avez écrit ?

          Je connais les énergumènes de votre espèce. Et je ne les aime pas.

          Vous n’avez même pas le panache d’apparaître sous votre vrai nom.

          • Je commentais simplement le fait que ce journal essayait de faire croire à ses lecteurs que la science du climat commençait à se remettre en cause en citant 3 personnes retournant leur veste. Je note simplement que ces 3 personnes ne sont pas des scientifiques du climat. Ni plus ni moins.

    • Vous avez juste Maxah, j’aurais en effet préféré croire que vous n’étiez pas réellement l’idiot que vous sembliez être, que vous ne preniez véritablement au sérieux toutes les inepties pouvant être racontés ici où là au sujet du réchauffement climatique.
      Sans doute avais-je encore la naïveté de croire qu’en prenant connaissance des différents chiffres et graphiques présentés par les différents auteurs de ce site, toute personne un tant soit peu sensée se rendraient alors compte des contradictions majeures qui existent entre le discours et la théorie véhiculés sur les médias mainstream et la réalité.
      Mais malheureusement lorsqu’il est question de certains dogmes, il semblerait que l’esprit scientifique ne soit hélas plus tout à fait de rigueur.

      • Qui est dans le dogme ?
        Imaginons que vos croyances soient justes (ce qui n’est pas le cas, le réchauffement climatique anthropique fait consensus dans la communauté scientifique).

        Qu’avons nous à perdre à se battre contre la déforestation, à laisser pétrole, gaz et charbon dans le sol, à consommer et gaspiller moins, … ?

        Par contre nous aurions beaucoup à perdre si les milliers d’études réalisées par ces dizaines de milliers de scientifiques et si les observations réalisées (fontes des glaciers terrestres, fonte de la banquise, dilatation de l’eau, mesure des concentrations en CO2 dans l’atmosphère, désertification, augmentation des phénomènes extrêmes tels que ouragans, inondation et sécheresse, diminution alarmante des populations de nombreuses espèces sauvages (insectes, batraciens, oiseaux, …) sont bien exactes et malheureusement, elles le sont.

        Mais si vous vous souciez de la santé financière des multinationales tels que Total ou Exxon, rassurez vous, eux savent aussi depuis longtemps qu’ils contribuent au réchauffement climatique
        .https://fr.businessam.be/exxon-rechauffement-climatique/

  10. Comme on dit : une petite dernière pour la route :
    le réchauffement climatique augmente le nombre d’excisions en Afrique selon l’ONU et deux ONG (Vision du Monde et GAMS).
    Suivez le raisonnement : réchaufement climatique = sécheresses, inondations = baisse des récoltes et du cheptel = appauvrissement des paysans = nécessité de réduire le nombre de bouches à nourrir = marier les filles plus tôt = excision pour les marier plus tôt … et augmenter le montant de la dot (il parait que la dot est plus élevée quand les filles sont excisées ..)
    Donc excision = réchauffement climatique = vous et moi. Nous sommes reponsables de l’excision des filles en Afrique
    CQFD

    • Vous ne comprenez rien.
      Le CO2 “anthropique” réchauffe la planète comme jamais et dérègle le climat, et c’est de notre faute.
      Ce réchauffement inédit provoque des catastrophes climatiques en cascade ayant des conséquences dramatiques: tremblements de terre, tsunamis, famines, éruptions volcaniques, débordement des océans, excision des petites filles, tempêtes, vagues de froid, guerre en Ukraine, pénurie de moutarde, crise énergétique, panne des réacteurs nucléaires, méga incendies de forêt, et j’en passe.
      Un seul coupable: l’homme blanc occidental qui roule en voiture, qui fume des clopes, qui fait griller des saucisses sur son barbecue et qui ne passe pas l’aspirateur à la maison.
      Un seul remède: déboulonner les statues, changer de sexe, rouler à vélo, se repentir, manger du soja bio, enduire de sauce tomate (bio) les oeuvres d’art, et planter des éoliennes partout où on peut.

      Vaste et ambitieux programme, n’est-ce-pas ? A propos d’idiocratie…

      • Bien triste constat que vous dresser là de notre époque, où la psychose et l’hystérie semble l’avoir malheureusement emporté sur le bon sens et la raison. On peut néanmoins toute de même se consoler avec les différentes victoires intellectuelles remportées par les climato-réalistes et autres chercheurs de vérités (c’était je crois-là l’objet de cet article : montrer que les choses pourrait peut-être probablement s’inverser d’ici quelque temps. Mais contrairement à nos spécialistes auto-proclamés du climat, je ne suis pour ma part pas Madame Irma et peut donc parfois me tromper dans mes prédictions.

      • Moi je suis très heureux de rouler à vélo et d’être végétarien. C’est vraiment chouette je trouve. Ca me permet de faire du sport, de voir un peu de nature (même si il y a beaucoup de champs de monoculture) et de me maintenir en bonne santé.
        Sinon les tremblements de terre, les tsunamis et les éruptions volcaniques n’ont a priori rien à voir avec le réchauffement climatique. Les éruptions grâce aux énormes quantité de SOx qu’elles dégagent ont même un effet à court terme de baisse globale de température.
        L’arrêt des centrales nucléaire est en effet en partie due au sécheresse (ils ont besoin d’un débit d’eau suffisant pour refroidir leurs réacteurs).
        Je pense que tous le monde aurait à y gagner de se rapprocher de la nature, de vivre dans un monde plus sein (la qualité de l’ai tue environ 9000 personnes en Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes en France), dans un monde plus égalitaire aussi et davantage tourné vers des valeurs positives et non consumméristes ou commerciales.
        N’êtes vous pas d’accord ?

  11. Je n’ai jamais parlé politique. Je suis un pauvre chercheur… Il semblerait qu’on fasse plus de la politique que de la science sur ce site! Je me demande pourquoi vous ramenez invariablement ce sujet à des considérations politiques. Quoiqu’il en soit c’est intéressant.

    • @Maxah
      C’est devenu politique. La science n’a plus sa place, les réchauffistes sont des idéologues, extrèmement dangereux de surcroit. Les médias ne font pas de l’information, mais de la propagande.
      Mais sur ce site, on expose des faits, des données, c’est de la science.
      Faire de la recherche, comme vous le prétendez, en partant d’un à-priori, c’est de la science à deux balles.
      Les faits, pourtant, sont là. Il ne se passe RIEN. Pour reprendre votre propre expression, ce que l’on observe n’est qu’un signal bruité, certes intéressant à observer, mais sans conséquences.
      La seule chose qui surchauffe, c’est la tête de quelques hystériques verdâtres trop bien nourris qui veulent détruire la société, piétiner les libertés, empêcher les pays émergeants d’accéder au progrès, et nous entraîner vers la régression, après avoir dilapidé des sommes colossales, alors que tant d’êtres humains manquent encore de l’essentiel.
      C’est une véritable honte.

        • Et désolé de faire de la science à deux balles. Je fais de mon mieux haha

          Je serais curieux de voir ce que vous faites comme “bonne” science vous.

      • Politique ? Votre discours l’est assurément.
        Sinon en ce qui concerne la science ou plutôt les sciences, en général, elles partent d’hypothèses, d’expérimentation qui doivent pouvoir être reproduite et être critiquée (qualité de l’échantillon, précisions des mesures, limites de l’expérimentation, biais éventuels, etc (la liste est longue)) avant d’arriver à des conclusions qui sont souvent par la suite affinées par d’autres études réalisées par d’autres équipes. Tout n’est pas parfait, loin de là (il y a parfois une course à la publication, des études moins solides que d’autres, …) d’où l’intérêt de se baser sur un large éventail d’étude. C’est précisément ce que fait le GIEC qui regroupe ces milliers d’études et essayent d’en faire un résumé afin notamment que nos politiciens puissent avoir une vision claire de la situation et prendre des décisions en faveur de l’intérêt collectif.
        Je ne vois pas où est la honte excepté que nos politiciens n’osent pas prendre de mesures courageuses (et donc contraignante) dans l’intérêt collectif (ma liberté s’arrête ou celle des autres commencent) et en particulier des plus défavorisés par peur de ne pas être réélu à court terme. En effet, ce sont les pays du sud (Afrique, …) par exemple qui sont le moins responsable de ce réchauffement climatique et qui en subissent le plus les conséquences (sécheresses, famines, …
        Mais oui il se passe plein de chose, nous sommes à environ 1,2°C d’augmentation de température depuis la fin des année 1800, les 5 dernières années les plus chaudes jamais enregistrées sont toutes parmi les 10 dernières années (les 5 autres sont toutes du 21ème siécle également), il y a une diminution importante des populations d’espèces sauvages, …
        Et c’est justement l’occasion de faire évoluer notre société pour répondre à ces défis sociaux et environnementaux en rendant celle-ci plus égalitaire, plus belle, avec plus de sens, … et ça c’est cool 🙂

        • Les années les plus chaudes jamais enregistrées … depuis la fin du petit âge glaciaire, période estimée la plus froide depuis le début de l’holocène. Sinon, l’optimum climatique médiéval, l’optimum romain, l’optimum minoen, cela vous dit quelque chose ?

          Vu que l’OMS estime qu’il y a nettement plus (cela varie suivant les études mais c’est de l’ordre de 10 X) de morts suite aux “températures non optimales basses” qu’à cause de “températures non optimales élevées”, est-ce que ces 1.2 °C sont dramatiques ?

    • “Je n’ai jamais parlé politique. Je suis un pauvre chercheur… ”

      Et maintenant vous tentez de vous faire passer pour une victime : “un pauvre chercheur”…

      Après avoir rabaissé les lecteurs de Valeurs Actuelles, et Valeurs Actuelles, qui selon vous profiterait de l’inculture de ses lecteurs (et que donc Benoît Rittaud qui écrit pour Valeurs Actuelles, serait lui-même dans cette logique.)

      C’est le propre du pervers que d’agir ainsi.

  12. Je pense qu’il y a beaucoup trop de sophismes pour que cette discussion mène quelque part.
    Maxah si vous êtes chercheur tout en soutenant ainsi une politisation de la science tellement extrême qu’elle interdit tout avis contradictoire vis à vis d’une théorie pourtant non démontrée, vous avez la possibilité de changer ! Cela demande du courage car en effet, socialement garder son éthique scientifique sur le sujet vous expose à une discrimination virulente. J’en sais quelque chose.
    Pourtant, la science, la vraie, est neutre politiquement, elle n’est ni pour ni contre, ni bonne ni mauvaise. Si les catastrophes naturelles n’augmentent pas, un scientifique doit en prendre acte et non pas chercher un dataset particulier et non représentatif à grande échelle qui “suggère” une catastrophe à venir. Le critère de relecture de ses pairs ne doit pas être influencé par leur soit disant mission politique.

    • Le problème est que vous remettez en cause tout ce que les experts de chaque discipline disent. J’imagine que vous maîtrisez l’ensemble des domaines mais en attendant les gens dont le métier consiste à dénombrer le nombre des catastrophes naturelles les voient multiplier par 5 depuis 50 ans. Même les gens qui travaillent dans l assurance s’en rendent compte (et je pense qu’ils sont pas si mal placés).

      • Où l’on découvre qu’il y a un gouffre entre se prétendre scientifique et être un scientifique.

        Bon, je pense que c’est fin de partie pour vous ici.

      • Ce qui augmente, ce sont les dégâts provoqués par les phénomènes météo.
        Mais cela est de notre seule responsabilité. Nous construisons toujours plus, n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment.
        Je me suis rendu à Cannes en 2015, après les inondations qui ont provoqué de gros dégâts dans la ville et fait plusieurs victimes. Ca piaffait de tous les cotés ! La Croisette, le Palais des Festivals, les palaces… C’était la panique!

        J’ai participé à la remise en état des installations de télécommunications qui sont restées 3 jours sous 5 mètres d’eau. La ville se trouve dans une crique entourée de collines archi bétonnées ou goudronnées. Rien n’est prévu pour canaliser les eaux de pluie, à part des caniveaux de 5 centimètres de profondeur sur 15 centimètres de large qui longent des ruelles à 6% de pente, encadrées de murs de 2 mètres de haut. Quant aux installations que j’ai réparées, elle sont situées simplement au rez-de-chaussée d’un bâtiment de deux étages construit dans le lit du cours d’eau principal, qui se résume à un ruisseau la plupart du temps, il est vrai. Mais tout de même…

        Il a bon dos, le dérèglement climatique…

        • Je parle bien des événements indépendamment de leur impact, on dénombre plus de vague de chaleur en nombre et intensité, plus d’incendie en nombre et intensité (à iso moyen de contrôle, évidement avant que les canadairs existent ça cramait plus), plus de précipitations lors des tempêtes et orages, etc.

          Quant aux conséquences qui augmentent aussi, probablement que l’urbanisme sauvage and co rentrent en jeu, je ne dis pas le contraire.

      • “les gens qui travaillent dans l’assurance” essayent, avec leurs _modèles_, de *prévoir* un avenir où ils pourront toujours gagner autant d’argent, voire plus. Ce faisant, ils sont “naturellement” incités à une position catastrophiste qui -au moins à court terme- leur permet de faire des bénéfices importants. Voyez-vous quelque chose à contredire là-dessus?
        Quant à savoir si, où quand et depuis quand des catastrophes naturelles sont en augmentation, ne serait-il pas logique (aussi) de questionner le modèle courant d’organisation du monde qui -pour ne parler que de ce que je connais et assez localement- se traduit par des permis de construire délivrés pour des zones clairement identifiées depuis des siècles comme “zone à risque” (d’inondation, d’éboulement, etc.), l’artificialisation aberrante et continue du sol, le développement d’industries à risques -et sensibles aux phénomènes naturels- au cœur ou à proximité de cités importantes, de recherche effrénée de “productivité” (notamment en matière agricole), d’hyper-exploitation des ressources naturelles, etc.?
        Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. Proverbe chinois.
        Je me méfie beaucoup des étiquettes, sectaire en est une, scientifique en est une autre, expert encore une autre, chercheur aussi. Tant que je n’ai pas de faits concrets et démontrés, je veux éviter d’attribuer des étiquettes ou de les prendre, attribuées par d’autres, pour autre chose que ce qu’elles sont: des raccourcis parfois commode mais souvent trompeurs d’identification et de classification. Et surtout de m’en servir pour -une fois une classification faite et admise- juger les gens.
        En quoi le fait de remettre en cause ce que dit quelqu’un est un problème? Pour qui? L’aire du débat scientifique est justement faite de remise en cause par les uns et les autres.
        Bienvenue aux faits, aux références solides et dénuées de conflit d’intérêt fût-il purement idéologique!

      • “Le problème est que vous remettez en cause tout ce que les experts de chaque discipline disent.”

        Les problèmes commencent là où il devient interdit de remettre en cause les expertises.

        Vous voyez un problème pas du bon côté.

      • @Maxah.

        Non, les données sont indiscutables il n’y a aucune augmentation des catastrophes naturelles ces 50 dernières années. Les données disponibles montrent au contaire une très légère tendance baissière.

        Vous parliez d’inculture, le fait de comparer sans normaliser le nombre brut de d d’astres reportés en 1970 et en 2020 quand 80 pays rapportaient des données en 1970 contre 130 en 2020, et pas des moindres (la moitié de l’Afrique) n’a juste aucun sens. Que cette idiotie soit clamée à la tête de l’ONU ou par des journalistes du journal Le Monde s’imaginant aptes à vulgariser la science avec leur diplôme née.sciekce po ou d’une école de journalisme n’y change rien.

        Quant aux assurances et au problème des promoteurs verreux ayant construit des lotissements en zone inondable, ou encore la mauvaise gestion des forêts, permettez moi de qualifier cela de.hors sujet.
        Il n’y a aucune tendance visible à l’augmentation des catastrophes naturelles dans le monde visible sur les données disponibles. C’est un fait. On peut discuter de l’incertitude de ces données si vous voulez.

        • Je suis d’accord avec vous, les données sont indiscutables 🙂
          Malheureusement elle ne vont pas dans votre sens, inondations sans précédent en Belgique, en France, incendie jamais connu aussi en Californie, en Australie, …
          J’habite une maison qui a plus de 100 ans et elle n’a jamais connu les inondations avant 2021. Alors oui, ce n’est pas dû qu’au réchauffement climatique (les monocultures de betteraves, maïs et blés, la disparition des haies, la constructions d’autres maisons dans la rue, … en sont aussi responsables).
          Allez cependant dire à des habitants du Sénégal que les catastrophes ou la désertification en 40 ans n’ont pas augmenter, il vous répondra que c’est aussi vrai que il n’y a pas de surpêche, que nous n’avons jamais marché sur la lune que la shoah n’a jamais existé et que la terre est plate.
          Toutes les études scientifiques montrent qu’il y a une augmentation de catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique anthropique.

          • “incendie jamais connu aussi en Californie, en Australie”

            C’est certain que si on gère mal ses forêts, ça brûle, et c’est exactement ce qu’il se passe en Californie et en Australie.

            Renseignez-vous un peu plus.

            Globalement, les incendies de forêt ont diminué avec la présence humaine. Car l’être humain ne veut pas voir sa maison brûler, il gère donc les forêts afin d’éviter au maximum qu’elles prennent feu.

            Capito ?

            Concernant l’agriculture en France : mauvaise gestion.

            Et quoi qu’il en soit ça n’a pas engendré de famine.

            Aussi, la biomasse n’a fait qu’augmenter avec l’augmentation du CO2.

            “Toutes les études ne montrent pas qu’il y a une augmentation des catastrophes naturelles”. Vous mentez.

            Par contre certaines nous montre des graphiques, qui en fait nous montrent non pas une augmentation des catastrophes naturelles, mais une augmentation des relevés des catastrophes naturelles.

            On relève plus les catastrophes aujourd’hui qu’il y a 100 ans.

            Donc, impression d’augmentation.

            Capito ?

            Concernant le Sénégal, l’espérance de vie ne fait qu’augmenter (femmes : 70 ans, hommes 68 ans.) avec l’amélioration des conditions de vie.

            En Afrique l’espérance a clairement bondit de dix ans en quelques décennies.

            Entre 2000 et 2019, l’espérance de vie dite “en bonne santé” (le nombre d’années pendant lesquelles un individu est en bon état de santé) – à différencier de l’espérance de vie globale –, est passée de 47 à 56 ans contre 64 ans pour la moyenne mondiale.

            Avec une couverture sanitaire globale de 46 % en 2019, contre 24 % en 2000

            Et une diminution drastique de la misère.

            Merci le capitalisme…

          • “On relève plus les catastrophes aujourd’hui qu’il y a 100 ans.”

            Eh bien vous voyez qu’on relève bien plus de catastrophes naturelles….
            Capito ? 😉

            Vous voulez d’autres études sur l’augmentation de la fréquence et des intensités des catastrophes naturelles ? Allez, je vous mets la première que je trouve (ca m’a pris 15 secondes sur Googles Scholar) mais je peux vous en mettre des dizaines voir des centaines (vous, pouvez vous me mettre une seule étude qui montre qu’il n’y a pas de réchauffement climatique dans une région terrestre sur un laps de temps de plus de 20 ans ?) :

            Résumé
            Cette étude porte sur l’analyse de la variabilité spatiale et temporelle des indices de précipitation, température et débit dans le bassin versant de l’oued Mina (6 048 km2) dans le Nord-Ouest algérien pendant la période de 1979 à 2013. L’application du test non paramétrique de Kruskal-Wallis sur les indices de pluies a révélé que le total annuel des pluies et le nombre maximal de jours consécutifs pluvieux présentent une grande variabilité spatiale. Le nombre de jours de forts débits diminue du nord vers le sud du bassin. Quant au test de Mann-Kendall, il a révélé une tendance décroissante du total annuel des pluies. En revanche, les températures maximales et minimales ont significativement augmenté dans le temps. Il en est de même des séquences des jours secs consécutifs, des intensités des pluies et des jours extrêmement pluvieux. Aussi, la fréquence des jours avec des forts débits a diminué alors que celle avec des faibles débits a augmenté dans les trois oueds de Mina, Haddad et El Abd. Enfin, la baisse de pluies et l’augmentation de la température ont généré une diminution des ressources en eau.

          • Les inondations en Belgique ne sont pas sans précédent(s). A Liège, avant le 14/07/2021, il y en a eu le 01/01/1926. Suite à ces dernières, un professeur de géographie de l’université de Liège a fait des recherches historiques. Il en a conclu qu’il y en a eu 15 depuis la fin du 9ème siècle jusqu’en 1925, soit une tous les 69 ans en moyenne.

            Pour info (Wikipédia) :
            – Feux de brousse de 2019-2020 Australie
            Nouvelle-Galles du Sud 20 000 000 ha Août 2019 – Janvier 2020
            – Feux de brousse de 1974-1975 Australie 117 000 000 ha été 1974-1975
            Incendie jamais connu en Australie ???

      • Bonjour Maxah,
        Je ne voulais pas me lancer dans le Maxah bashing en cours mais il semblerait que vous vous amusiez à souffler sur les braises…
        Pourriez-vous nous citer objectivement quelles catastrophes naturelles sont en augmentation ? Précisons qu’il faut distinguer les montants des sinistres qui augmentent mécaniquement avec la densité humaine et la valeur des patrimoines de l’intensité réelles des phénomènes climatiques.
        Le présent site nous donne régulièrement des statistiques sur le nombre d’ouragans (qui n’augmente pas).

        Sur les données climatiques, les lectures sont multiples et il est prudent de les contextualisées. Des informations contradictoires peuvent être toutes vraies. Par exemple, je viens de lire que les températures hivernales en Europe sont parmi les 3 plus chaudes jamais enregistrées (je n’avais pas réalisé que nous étions déjà sorti de l’hiver) et simultanément, je consulte les relevés satelitaires et je constate que la température terrestre baisse depuis 2016 et que janvier a marqué le passage sous la moyenne des 30 dernières années. 6 années de baisse ne définissent pas un climat qui se mesure sur 30 ans mais cela invite à relativiser l’urgence climatique.

        • Euh, oui, la température terrestre n’a jamais été aussi haute que 2016 (année d’El Nino).
          Sinon dans l’ordre cela donne en commençant par l’année la plus chaude jamais mesurée depuis l’ère préindustrielle :
          2016,
          2020,
          2019,
          2017,
          2022,
          2021,
          2018,
          2015,
          2010,
          2014.
          Nous étions sous un phénomène La Nina jusqu’il y a peu. Le retour d’un El Nino est annoncée pour le milieu ou la fin de l’année et risque de placer 2024 loin en tête des années les plus chaudes jamais enregistrées.

          Sinon le Royaume Uni, la France, l’Allemagne et un grand nombre des pays d’Europe ont battu leur record de température moyenne depuis la fin du 19ème siècle.

          Bref, je suis pas sûr qu’on puisse parler d’une baisse de température …

          • La période actuelle étant chaude, il est normal de trouver des maxima locaux de température. Les RELEVES de température les plus anciens remontent à peine au de la de l’an 1700. Toutes les séries de température plus anciennes sont basées sur des reconstitutions présentant des marges d’erreur telles qu’elle ne peuvent certainement pas appuyer votre affirmation.
            Par aiIleurs, il est très facile de trouver dans les textes médiévaux des étés caniculaires en série avec environ 280 ppm de CO2. Enfin, la découverte de forêts fossiles vers 2000m d’altitude dans les Alpes attestent de températures beaucoup plus élevées qu’aujourd’hui vers l’an 1000.

  13. Il n’est pas interdit par un expert d’un domaine de remettre en cause les dires de ses confrères. Les problèmes arrivent quand un prof de maths ou autre remet en cause les conclusions d’experts dont il ne maitrise pas la science. Ca devient tendancieux. Cela dit ce n’est toujours pas interdit mais la crédibilité apriori est faible, et malheureusement la crédibilité aposteriori dans le cas qui nous intéresse est encore plus faible.

    • Maxah,
      Les climatologues ne sont pas des physiciens de l’atmosphère il me semble : leur crédibilité sur les causes des variations climatiques serait donc faible ?
      Je constate en tout cas que vous revenez à l’incontournable argument d’autorité — politique donc, non scientifique –, sophisme qui évite tout risque d’être mis en défaut sur le fond.

    • De quelles conclusions “d’expert” parlez-vous au juste Maxah ? De conclusions d’experts en modélisation et en prospectives ? Vous n’avez toujours pas compris que la climatologie est une science pluridisciplinaire et qu’aucun homme ne peut à lui seul parvenir à maîtriser l’ensemble des disciplines concernées ? C’est vraiment à se demander si vous le faite exprès.

      Ceci dit, si l’on suit votre logique, j’imagine que cela fait donc belle lurette que vos prétendus experts en climatologie ont réussi à démontrer la fausseté et/ou l’inanité des arguments avancés par ceux qui, sans forcément être des “experts”, contestent ou mettent en doute la validité de la thèse réchauffiste. Thèse qui, pour rappel, fut popularisée par le GIEC dans les années 80 au cours du mandat de Margaret Thatcher désireuse alors de développer la filière nucléaire en Angleterre.

      Oulalah mais c’est du complotisme ça, la Science ne peut assurément pas être ou avoir été exploitée à des fins commerciales ou idéologiques. Bah non, cela ne serait pas vraiment éthique et puisque nous vivons dans le monde de Oui-Oui au pays des Bisounours…

      • Concernant Margaret Thatcher et le GIEC :

        “Que Madame Thatcher ait été à l’initiative de tout cela est indéniable. Qu’elle ait effectué plus tard un virage à 180 degrés est en revanche largement ignoré. En 2003, vers la fin de son livre Statecraft dans un passage intitulé « Air chaud et réchauffement global », elle rejette quasi totalement ses convictions précédentes.

        Au sujet de la peur du réchauffement, elle exprime précisément les doutes fondamentaux qui nous sont devenus familiers depuis. Accablant de son mépris les oiseaux de mauvais augure, elle remet en question les principales hypothèses scientifiques qui ont engendré la panique en attribuant au CO2 la responsabilité première du climat mondial plutôt qu’à des facteurs naturels comme l’activité solaire et en exagérant les affirmations concernant la montée du niveau de la mer. Elle se moque d’Al Gore et de la futilité de projets aussi coûteux que néfastes à l’économie, destinés à réduire les émissions de CO2. Elle rappelle que les 2,5 degrés d’augmentation de température pendant la période médiévale chaude n’ont eu pratiquement que des effets bénéfiques. Elle fait remarquer que les dangers d’un monde qui se refroidit sont bien plus grands que ceux d’un monde enrichi au CO2 qui se réchauffe.

        Elle reconnaît que des résultats scientifiques biaisés ont été utilisés pour masquer un agenda anticapitaliste, marqué politiquement à gauche qui menace dangereusement/met gravement en danger le progrès et la prospérité de l’humanité.

        En d’autres termes, bien avant que celle-ci ne se répande, Lady Thatcher s’est ralliée à l’opinion de ceux qui, pour des motifs tant scientifiques que politiques, se montrent profondément sceptiques sur l’idéologie du changement climatique. Hélas, l’influence pernicieuse de ce qu’elle a amorcé persiste encore aujourd’hui. Mais le fait qu’elle soit devenue l’une des premières et des plus éminentes climatosceptiques a été bel et bien enterré.” – SCE-INFO : Margaret Thatcher, première climato-sceptique ?

        • Et bien merci pour cette précision que j’ignorais, et qui est pourtant d’une importance capitale. Je crois qu’il s’agit là typiquement du genre d’argument qui pourrait faire mouche lors d’un débat avec un partisan de la thèse réchauffiste, eux qui comme vous le savez sont particulièrement sensibles aux arguments d’autorité.

          En effet, le fait d’apprendre que la personne grâce à laquelle les thèses émises par le GIEC ont pu gagner en visibilité, les rejeta en bloc quelque années plus tard en se rangeant du côté des “climato-sceptiques” viendra je pense faire quelque peu vaciller leurs certitudes.

          Rien de bien étonnant à ce que ce virage de Thatcher soit aussi méconnu du grand public.

  14. Les faits, Maxah, rien que les faits.

    Ce sont les faits qui contredisent les propos délirants de vos “experts”, pas moi.
    Les océans n’ont pas débordé, la banquise est toujours là, cyclones et tempêtes ne se sont pas déchaînés et il n’y a pas d’emballement thermique. Il ne se passe RIEN, n’en déplaise à vos experts.

    Leur crédibilité, dont la vôtre, est égale à zéro.

    • Les océans n’ont pas débordé mais ils montent, la banquise est toujours là mais doucement et sûrement réduit en superficie et épaisseur, les vagues de chaleurs et autres précipitations augmentent en nombre et intensité, et la température planétaire moyenne monte à un rythme d’un peu plus de 0,10 degC par décennies. Les faits sont là c’est juste une échelle temporelle suffisamment longue par rapport à une vie d’Homme pour que vous disiez RIEN ne se passe, et assez bruité par divers phénomènes pour que vous puissiez vous amuser pendant plusieurs décennies encore à voir des signes d’inversions des diverses tendances cités ci-dessus comme avec les températures moyennes dans les années 2010, et comme les nombreux articles recurent ici.

      • “les vagues de chaleurs et autres précipitations augmentent en nombre et intensité, ”
        C’est faux. Données à l’appui.
        Êtes vous réellement un scientifique ? Je commence à en douter.
        Je salue votre courage de venir débattre ici, ma question n’est en rien méprisante.

        • il est important de rappeler que la science du climat est très complexe et que les données sur le changement climatique sont produites par de nombreuses organisations scientifiques indépendantes à l’échelle mondiale, toutes ayant pour objectif d’étudier les phénomènes météorologiques et climatiques.

          Et oui, toutes les études sur le sujet indiquent que les épisodes de sécheresse, de vagues de chaleur et d’inondations sont en augmentation sensible tant par leur intensité que par leur fréquence.

          Il ne faut pas chercher loin, on peut prendre l’été 2022 en Europe par exemple :
          “Les épisodes de sécheresse risquent de se multiplier. Le changement climatique causé par l’activité humaine a rendu la sécheresse dans l’hémisphère nord cet été 2022 «au moins 20 fois plus probable», et une poursuite du réchauffement rendrait ces épisodes plus intenses et plus fréquents, prévient le World Weather Attribution (WWA), réseau de chercheurs qui publie une étude mercredi. Une telle sécheresse des sols risque de se produire environ tous les 20 ans avec le climat actuel, contre environ tous les 400 ans voire encore moins souvent sans réchauffement, selon le WWA.”

      • Les phénomènes climatiques ou météorologiques que vous évoquez sont normaux en période de réchauffement.
        Si la question est de savoir si ces évênements présentent un caractère exceptionnel, la réponse est probablement non. Au moyen age, les textes médiévaux attestent sans ambiguité de variations climatiques plus importantes qu’aujourd’hui (fleuves gelés l’hiver, canicules l’été suivant. Orages dévastateurs, sécheresses intenses etc). De plus les évênements de Dansgaard Oeschger retrouvés dans les sédiments de l’Atlantique se sont produits une vingtaine de fois sans aucune intervention humaine: + de 10°C d’augmentation de température en quelques décennies soit env 10 fois l’effet du rechauffement observé depuis 1900.

  15. Sans compter aussi que le CO2 acidifie massivement les océans, ce qui pourrait raisonnablement rentrer dans la liste des catastrophes naturelles en augmentation. Mais tant que vous le voyez pas directement au quotidien ça n’à pas l’air de vous inquiéter outre mesure.

    • Vous décrivez des phénomènes qui existent depuis qu’il y a une atmosphère, des terres, des océans, des mers, de la glace, et des climats sur cette planète.

      Rien de nouveau.

      Ce qu’il y a de nouveau, c’est qu’une secte de demeurés catastrophistes dans votre genre nous les brise depuis les années 1980, du matin au soir. Vous allumez votre radio à 5h du mat qu’ils commencent déjà à vous les casser avec leur soi-disant catastrophe climatique.

      L’humanité a déjà été confrontée à des phénomènes naturels bien plus extrêmes.

      Elle n’a pas disparu, elle s’est adaptée. Et les capacités d’adaptations se sont nettement améliorées depuis 200 ans.

      Ça se réchauffe ? Très bien.

      Et vous ne savez pas de toute façon avec exactitude ce qu’il s’est passé il y a 2000 ans, 10 000 ans , 100 000 milles ans, etc… Sur toute la surface du globe.

      Pouvez-vous me dire avec exactitude, qu’elles étaient les températures globales des Océans et des mers (70% de la surface) en l’an 677 après JC ? Du continent africain en l’an 1145 ?

      Tout cela est bourré, bourré d’incertitudes, idem avec les niveaux de CO2 du passé.

      La planète va très bien, et elle a connu bien pire dans son histoire, pour parler en ces termes, par contre, vous concernant, je me pose de sérieuses questions.

  16. Le phytoplancton fixe le carbone, et l’oxygène, pour autant que je sache, ne fait de tort à personne. La végétation a besoin de CO2, anthropique ou pas. Factuellement, c’est faux, la banquise ne régresse plus depuis des années et vos dixièmes de degrés, la Nature s’en fiche pas mal, et moi aussi. Quant à la montée des océans, au rythme de 3 millimètres par an, les vagues de 30 mètres, c’est pas pour demain.
    Vous prenez la planète pour un objet inerte et immuable, figé dans un état qui doit rester absolument constant.
    C’est absurde.

    Vos propos n’ont rien de scientifique, vous êtes un idéologue. Ce qui est votre droit.
    Vous n’êtes ni le premier, ni le dernier à annoncer la fin du mode.
    Longue est la liste de vos prédécesseurs, et longue sera la liste de vos successeurs.

    • Vous êtes un grand optimiste c’est bien. Effectivement les plantes aquatiques vont être contentes mais globalement les équilibres actuels vont être chamboulés avec toutes les conséquences qui s’ensuivent sur les écosystèmes. Encore une fois c’est un phénomène qui ne réjouit pas les personnes qui les étudient mais vous oui. J’imagine qu’il sont eux aussi à la bote des méchants décideurs politiques qui financent leurs recherches.

      Quant à vos commentaires suivants ils sont comme à chaque fois dans l’ironie caricaturale, seul moyen de vous conforter dans vos opinions.

      Je ne prends pas la terre pour un objet inerte et immuable, mais pour qqch qui évolue à un rythme permettant l’adaptation de ses habitants. Par le passé elle ne l’a certes pas toujours fait, entraînants des extinctions plus ou moins massives. Si on continue sur cette trajectoire ce ne sera pas la fin du monde mais l’entrée dans une période terriblement difficile pour l’humanité ce qu’il est souhaitable d’éviter.

      • La vie a été confrontée à bien pire qu’un peu plus de CO2 et un peu plus de chaleur… Vous avez oublié dans quelles conditions extrêmes la vie est apparue.

        Il n’y a aucun effondrement des écosystèmes à l’heure actuelle, et rien qui ne peut amener à conclure que nous allons vers un effondrement.

        Aucune 6e extinction également n’est en cours.

        Lire à ce sujet l’excellent article de Stewart Brand : Rethinking extinction – The idea that we are edging up to a mass extinction is not just wrong – it’s a recipe for panic and paralysis / https://aeon.co/essays/we-are-not-edging-up-to-a-mass-extinction

        Plus le temps passe, plus l’espèce humaine s’occupe de l’environnement, des animaux, des écosystèmes. C’est corrélé avec l’amélioration de ses conditions de vie.

        Jamais on a vu autant de gens s’occuper de l’environnement qu’en ce moment, que ces dernières décennies, avec autant d’argent. L’espèce humaine n’a strictement rien à gagner s’il y a un effondrement.

        Vous êtes totalement déconnecté de la réalité factuelle.

        Comme peuvent l’être les idéologues sectaires dans leur détraquage intellectuel et spirituel.

        • Oui oui on sait bien ça aussi c’est faux 😀

          @NicolasCarras: vous savez sur l’ensemble des domaines des connaissances vous allez toujours trouver au moins une personne qui pensent pas comme le groupe.

          Vous êtes un spécialiste dans la recherche de ces personnes et de leurs “excellents articles” quel que soit le domaine de connaissances. Celà porte un nom : le biais de confirmation.

          • Si, je le sais précisément, j’ai étudié ce sujet et je l’enseigne aujourd’hui.
            42100 sur 150 000 cela fait quand même plus d’un quart d’espèce menacée. Il faut savoir que ces 150 000 espèces sont pour la plupart des vertébrés hors on sait aujourd’hui que ce sont les populations invertébrés qui sont les plus menacés.
            Et si, l’UICN parle d’extinction de masse mais il faut l-savoir lire en anglais (c’est quand même en première page de leur site):
            “But the rapid loss of species we are seeing today is estimated by experts to be between 1000 and 10,000 times higher than the “background” or expected natural exctinction rate. Unlike the mass extinction events og geological history, the current exctinctionphenomenon is one for which a single species – ours – appears to be almis wholly responsible. This is often referred to as “the sixth exctinction crisis”, after the five known extinction waves in geological history”.

        • Si, malheureusement une extinction de masse se produit à l’heure où nous parlons. Par exemple, nous observons un extinction massives d’espèces d’insectes depuis plusieurs décennies en Europe. Elle est difficile à quantifié mais l’ordre de grandeur est de -80% des populations d’insectes.

          Ce n’est pas principalement lié au réchauffement climatique par contre, c’est plutôt lié à un ensemble de facteurs dont le réchauffement anthropique fait partie :
          – disparition des habitats (suppression des haies, monoculture, …),
          – pesticides et notamment insecticides,
          – espèces invasives,
          – morcellement de l’habitat (routes, …),
          – surexploitation des ressources animales (surpêches, braconnage, …)
          – acidité des océans (liée à la concentration en CO2 qui augmente dans l’atmosphère),
          etc.

          Mais oui, la biodiversité se rétablira, c’est plutôt notre société qui est menacée. Il faut quand même savoir qu’il faut souvent plusieurs dizaines de milliers d’années pour avoir une spéciation (apparition naturelle d’une nouvelle espèce) donc cela prendra un certains temps (plusieurs millions d’années vraisemblablement). Pour info, Homo sapiens est là depuis environ 200 000 ans donc on peut dire que chaque espèce qui disparait actuellement sera perdue pour toute l’humanité.

          • Vous ne savez pas ce qu’est une extinction de masse. Allez vous instruire un peu plus. Et personne ne sais de toute façon combien il y a d’espèces sur terre… Nous n’avons a faire qu’a des estimations. Environ 16 000 espèces sont découvertes chaque année. Ne pas confondre disparition, et espèce qui se déplace.

            Pour affirmer qu’une espèce est menacée, il faut l’étudier.



            L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), qui tient une liste rouge des espèces en danger, a récemment dressé un bilan. 

Elle a ainsi révélé que 42,100 espèces sur 150 000 évaluées, seraient, selon ses critères, menacées.

Cela va de vulnérable, à danger critique d’extinction. Et c’est important de le préciser. Car certains sortent des données, mais non-détaillées. 

À savoir qu’une espèce, même en danger critique d’extinction, n’est pas forcément une espèce qui va disparaître.



            Quoi qu’il en soit, l’UICN ne parle pas de 6e extinction de masse.


          • Si, je le sais précisément, j’ai étudié ce sujet et je l’enseigne aujourd’hui.
            42100 sur 150 000 cela fait quand même plus d’un quart d’espèce menacée. Il faut savoir que ces 150 000 espèces sont pour la plupart des vertébrés hors on sait aujourd’hui que ce sont les populations invertébrés qui sont les plus menacés.
            Et si, l’UICN parle d’extinction de masse mais il faut l-savoir lire en anglais (c’est quand même en première page de leur site):
            “But the rapid loss of species we are seeing today is estimated by experts to be between 1000 and 10,000 times higher than the “background” or expected natural exctinction rate. Unlike the mass extinction events og geological history, the current exctinctionphenomenon is one for which a single species – ours – appears to be almis wholly responsible. This is often referred to as “the sixth exctinction crisis”, after the five known extinction waves in geological history”.

          • “42100 sur 150 000 étudiés.”

            Sur combien d’espèce en tout ? On ne le sait pas exactement.

            Il est question d’une estimation concernant l’extinction de masse, d’extrapolation.

            Pour classer une espèce en voie d’extinction, il faut l’étudier, toutes les espèces n’ont pas été étudiées, et nous ne savons pas combien il y a d’espèces sur cette planète de toute façon.

            Donc nous avons bien à faire a des extrapolations, à des estimations, à de la théorie.

            Ce ne sont pas les recherches de l’UICN qui concluent à cela.

            L’UICN parle de 42100 espèces et c’est basé sur l’OBSERVATION.

            Pas sur des extrapolations délirantes, sur du calcul théorique.

            Lisez l’excellent article de Stewart Brand, qui est un spécialiste de cette question : Rethinking extinction – The idea that we are edging up to a mass extinction is not just wrong – it’s a recipe for panic and paralysis / https://aeon.co/essays/we-are-not-edging-up-to-a-mass-extinction

          • Et là encore : Action Écologie : ÉTUDE : Biodiversité, faut-il vraiment paniquer lorsque tant d’espèces se portent mieux ?

            https://actionecologie.org/2022/12/08/etude-biodiversite-faut-il-vraiment-paniquer-lorsque-tant-despeces-se-portent-mieux/

            “Sur le continent européen, le vrai sujet n’est pas la disparition des espèces, mais la diminution des effectifs de certaines d’entre elles. Cependant, il faut souligner que beaucoup d’espèces se portent bien et ont même un très fort dynamisme démographique. Ceci relativise beaucoup les chiffres alarmistes et souvent biaisés diffusés par des ONG qui nourrissent artificiellement le catastrophisme écologique

            voici la nouvelle étude d’Action écologie”

  17. “Vos propos n’ont rien de scientifique, vous êtes un idéologue. Ce qui est votre droit.”

    Le problème arrive quand les idéologues veulent impacter le monde de la réalité avec leurs idéologies foireuses.

    Cette personne à le droit d’écrire ici, par contre elle n’a pas le droit de me dire comment je dois vivre ou ne pas vivre en fonction de son idéologie sectaire.

    Le sectarisme doit être combattu dès le moment où il cherche à s’imposer dans la sphère du pouvoir, dans les institutions, dans le monde des idées et de la pensée. Dans l’instruction des plus jeunes.

    Aussi, j’estime qu’il est criminel de semer la panique dans une société en fonction de théories ne reposant sur aucune preuve expérimentale. C’est un crime punissable. Et de recevoir de l’argent des contribuables pour mener cette action.

    C’est doublement condamnable.

    Et triplement condamnable, car il y a clairement volonté d’endoctriner la jeunesse. Ce qui selon moi est ce qu’il y a de pire dans l’ensemble.

    Que ces gens comprennent ben qu’ils sont sur un champ de bataille, et qu’ils ont face à eux des gens comme moi qui prennent tout cela très, très au sérieux.

    • “Cette personne à le droit d’écrire ici, par contre elle n’a pas le droit de me dire comment je dois vivre ou ne pas vivre en fonction de son idéologie sectaire.”

      C’est précisément une idéologie qui s’appelle le libéralisme (peut-être du néolibéralisme dans ce cas).

      Et pourtant, il y a plein de règle qui s’applique actuellement à “comment je dois vivre” car votre liberté s’arrête où celle des autres commencent. Par exemple vous n’avez pas le droit de rouler à 200km/h sur autoroute même si vous le souhaitez, que votre voiture vous le permet et que vous êtes pressé car cela met en danger d’autres personnes. Et c’est leur liberté de rester un minimum en sécurité.

      Ainsi, afin que les autres puissent garder une liberté (liberté d’être en bonne santé et donc de bénéficier d’un environnement de qualité, liberté de disposer d’un logement à l’abri de catastrophe climatique, …), on peut tout à fait vous imposer une restriction de liberté ou une incitation à un comportement plus respectueux de l’intérêt collectif.

      Par exemple, une interdiction de vol en jet privé, une taxation importante de l’essence et du kerosène des avions aux bénéfices d’une subvention d’autres moyens de locomotions moins polluants (train, vélo, bus, …), une taxation de produits surtransformés ou de la viande rouge aux bénéfices de fruits et légumes bio, locaux et de saisons, …

      Tout cela pour une société où il fait bon vivre 🙂

      Alors, toujours libéral j’espère ?

      • Le libéralisme n’est pas une idéologie.

        Allez vous instruire un peu plus.

        C’est une école de pensée, dont de toute évidence vous ne connaissez strictement rien.

        • Je suis contient que je ne connais pas grand chose en effet.
          Plus on sait, plus on est conscient de tout ce que l’on pourrait savoir en plus.

          Mais je vous en prie, instruisez-moi vous qui semblez en savoir plus que le GIEC et l’UICN réunis.
          Une autre possibilité est d’accepté que d’autres scientifiques sont spécialisés dans ces domaines et que l’extrême majorité de ceux-ci nous alertent sur la disparition des espèces et sur le réchauffement climatique.
          La prudence voudrait donc que nous fassions confiance à ce consensus scientifique au minimum au nom du principe de précaution.
          Qu’avons nous à perdre à protéger la nature qui nous entoure ?

      • “Vous n’avez pas le droit de rouler à 200km/h sur autoroute même si vous le souhaitez, que votre voiture vous le permet et que vous êtes pressé car cela met en danger d’autres personnes”.

        Et bien en voilà un qui de toute évidence n’a jamais roulé en Allemagne, autrement celui-ci saurait qu’on a tout à fait le droit de rouler à 200km/h sur cette portion d’autoroute et qu’il n’y a pas plus d’accidents qu’en France. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que là-bas les gens sont un peu plus disciplinés et n’utilisent contrairement à bon nombre de français la voie de gauche ou du milieu seulement pour effectuer leur dépassement. Aussi si l’on roule à plus de 180 km/h, il est recommandé de mettre ses feux afin d’être bien visible par les automobilistes du devant (question de sécurité).

        Morale de l’histoire : il est tout à fait possible de laisse les gens rouler à la vitesse qu’il veulent sur certaines portions d’autoroute sans que cela ne vienne mettre en danger la sécurité des automobilistes.

      • “Tout cela pour une société où il fait bon vivre”. En ne permettant qu’aux plus riches de pouvoir prendre l’avion ou de consommer de la viande rouge ? Ah c’est sûr ça ne donne pas vraiment envie d’être socialiste.

    • Tout le problème est là, en effet.
      Q’un ramassis d’illuminés annonce la fin du monde n’est pas très grave. Il y en a toujours eu. Mais quand ces gens commencent à semer la pagaille dans le société, cela devient inquiétant.

  18. Je partage en gros la vision des climato-réalistes , mais , en tant qu’ancien Ingénieur Chimiste d’ARKEMA ( Recherche industrielle ) , je n’ai pas la moindre compétence en matière de climat , et encore moins de prévisionniste des réchauffements de notre chère Planète .

    Ceci ne m’empêche nullement de penser que nos chers amis écologistes dûment répertoriés , et , si possible ( ? ) élus au suffrage universel , se trompent lourdement quand ils adorent la Terre ( ses animaux ,etc… ) , d’ailleurs souvent plus que Dieu ( peut-être créateur ? ) , et haïssent tellement les Hommes , leurs confrères ( ? ) , qu’ils les accusent de tous les maux ( mots ? ) .

    Attention : danger ! “Les purs sont les pires” .

    • Je ne pense pas que les écologistes haïssent tellement les Hommes. En tout cas, moi je veux croire en l’Humanité et je pense qu’ils ont bien raison d’aimer la nature. N’est ce pas votre cas ? N’aimez vous pas les forêts, la montagne, les paysages sauvages, … ?
      Ils ont donc bien raison de lutter pour la collectivité et l’humanité afin de préserver la nature car qu’on le veuille où non, c’est elle qui nous permet de vivre sur Terre.

      • Hélas l’ami, l’enfer est bien souvent pavé de bonnes intentions. L’exemple de la Chine et de la Russie communiste nous ayant hélas offert, au cours du 20ème siècle, une belle illustration de ce proverbe. En effet, que ce soit Mao ou Staline, tous deux se réclamaient ouvertement du socialisme et étaient, tout comme vos soi-disant écolos, convaincus d’œuvrer pour une noble cause.

      • D’origine savoyarde , j’ai eu maintes fois l’occasion d’admirer cette création à la fois si parfaite et si dangereuse à notre échelle . Le respect de notre environnement va donc plus ou moins de soi pour moi .
        Pourquoi distinguer la Nature de la Terre ? C’est le même ensemble , vivant ( les éruptions volcaniques , les tremblements de Terre,etc… sont là pour nous le rappeler ) et évoluant sans cesse vers sa fin dans environ 4,5 milliards d’années .
        Seul l’établissement des preuves scientifiques,irréfutables pour les experts honnêtes, de tel ou tel phénomène ( dont le réchauffement climatique ) , doit maintenant faire débat , en dehors de toute autre considération ( politique ou religieuse , ou “clanique” ).

    • EXTRAIT :
      “Ensemble, les glaces sur les deux hémisphères (côté Arctique + Antarctique cumulés) ont établi un record de faible étendue cumulée dans le monde depuis le début de ces analyses satellites il y a plus de 40 ans.”

      On nous serine que le climat doit s’envisager sur une longue période et là on nous parle de records “historiques” (un peu plus haut dans l’article) sur une période finalement très courte. Peut-on en tirer comme conclusion que ce record est nuisible pour homo sapiens alors qu’il a connu des conditions plus extrêmes auparavant (périodes glaciaires, par ex.) ? Et que nous n’avons jamais été aussi nombreux.

      Est-ce que le fait d’être maintenant à 8 milliards n’indiquerait pas plutôt que les conditions nous sont plus favorables que jamais ?

      Pour toutes les autres espèces, on prend en compte l’importance de la population comme un signe de bonne santé. Sauf pour celles dont on a décrété qu’elles sont nuisibles. Homo sapiens ferait-il partie des nuisibles ? Certaines “sectes” semblent en être convaincues.

      • On ne comprend pas bien votre propos. L’article illustre juste le fait que les propos tenus précédemment comme quoi la banquise se stabilise voire regrossit sont faux ( comme beaucoup d’affirmation d’ailleurs : un de vos collègue à même réussi à trouver un article qui explique que la biodiversité explose haha.)

        Et oui je vois confirme que le climat s’etudie sur des temps longs et pas à l’échelle de la semaine. Quand la banquise fond depuis 40 ans ce n’est pas un caprice de la météo.

      • C’est parce qu’on a pas de données (précises) sur les étendues de glaces d’il y a plus de 40 ans. Ce sont les satellites qui permettent d’enregistrer ces données et les premiers à pouvoir prendre ces mesures datent d’il y a un peu plus de 40 ans.

        Ensuite, concernant les périodes extrêmes précédentes elle ne l’était pas vraiment si on compare la vitesse du réchauffement climatique actuel. Il s’agissait de glaciations et c’est ce qui a permis à Homo sapiens de traverser la manche et d’atteindre toutes une série d’îles dans le monde à pied au sec (vue l’étendue de glace, le niveau des eaux était beaucoup plus bas).

        Enfin, est ce que l’Homme est nuisible pour la biodiversité ? Quand on sait que plus de 95% des mammifères sont des animaux d’élevage, de compagnie ou des Hommes et que donc les mammifères sauvages (singes, éléphants, félins, ours, loups, girafes, phoques, cétacés, chauve-souris, pandas, zèbres, renards, fouines, loutres, …) représentent moins de 5% des mammifères actuels, on peut en effet se poser la question.

        Après l’humanité est capable de prouesse et j’espère bien qu’elle va être capable de sauvegarder au plus vite la biodiversité en changeant son rapport à l’environnement qui l’entoure.

        • Verstraeten : “Après l’humanité est capable de prouesse et j’espère bien qu’elle va être capable de sauvegarder au plus vite la biodiversité en changeant son rapport à l’environnement qui l’entoure.”

          Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les pays les plus riches, où les conditions de vie sont les meilleurs, se préoccupent de leurs environnements.

          Les pays les plus pauvres sont les plus pollués.

          Voir mon commentaire plus haut en réponse à l’un des vôtres :

          “…

          Le pays le plus pollué au monde est le Bangladesh. Il se trouve que la pauvreté y est extrême et généralisée. Presque la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour

          Plus les conditions de vie des populations s’améliorent, plus elles se préoccupent de leur environnement.

          Et plus elles développent le capitalisme, plus leurs conditions de vie s’améliorent…

          Encore une fois, il va falloir revoir votre équation : capitalisme = pollution…”

          L’environnementalisme demande des moyens considérables.

          Donc merci au capitalisme pour tout le pognon qui est mis dans la cause pour l’environnement.

          Je fais une distinction entre environnementaliste et écologiste.

          L’écologisme n’est rien d’autre qu’un avatar du socialisme, à caractère totalitaire.

          • 1) Le plus pollué ne signifie pas qu’il a le plus contribué au réchauffement climatique.
            L’empreinte climatique d’un francais est d’environ 12 tonnes de CO2 par an contre 0,5 tonnes au Bengladesh …

            2) En fait cela dépend aussi de à qui est imputée cette pollution (au consommateur ou au producteur) ?
            Quand vous achetez un nouveau pantalon ici, il est précisément fabriqué en partie au Bengladesh (en vérité il fait plus d’une fois le tour de la Terre avant d’arriver dans votre garde robe). Bref ce que nous consommons ici à un impact polluant là-bas.

            3) Sinon, oui vous pouvez remercier Total et Exxon dont les actionnaires se mettent full argent dans les poches pendant que 95% de la population européenne voit sa facture énergétique exploser. On peut aussi les féliciter d’ouvrir un nouveau pipeline en Ouganda tant qu’on y est ….

          • “Quand vous achetez un nouveau pantalon ici, il est précisément fabriqué en partie au Bengladesh (en vérité il fait plus d’une fois le tour de la Terre avant d’arriver dans votre garde robe). Bref ce que nous consommons ici à un impact polluant là-bas.”

            Mais bien entendu, c’est à cause de la fabrication des pantalons… Mais pas à cause d’une mauvaise gestions des gouvernements, de la hautes corruption, des politiques qui se foutent royalement des populations, les empêchant de se développer pleinement eu librement afin de créer de la richesse qui permettrait de mettre en place la technologie nécessaire pour une dépollution, les infrastructures nécessaire.

            Je connais la musique.

        • “concernant les périodes extrêmes précédentes elle ne l’était pas vraiment si on compare la vitesse du réchauffement climatique actuel”.

          Les événements de Dansgaard–Oeschger présentent des vitesses de réchauffement bien supérieures à 1.2°C en 140 ans. “Ainsi, il y a 11 500 ans, la température annuelle moyenne des glaces du Groenland grimpe d’environ 8 °C en quarante ans, en trois étapes de cinq ans”

          Je connais l’objection : “actuellement il s’agit de la température moyenne globale qui monte tandis que les événements D-O ne sont mesurés que dans les glaces du Groenland”. Heureusement pour nous, il est impossible d’étudier de telles couches de glace dans la plupart des régions du monde.

  19. Voici quelques arguments en faveur d’un réchauffement climatique anthropique :

    Les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane et le protoxyde d’azote ont augmenté de manière significative depuis l’ère préindustrielle en raison des activités humaines telles que la combustion de combustibles fossiles, la déforestation et l’agriculture. Cette augmentation de la concentration de gaz à effet de serre a entraîné un effet de serre accru, qui a entraîné un réchauffement de la planète.

    Les observations climatiques, telles que la température globale, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, l’augmentation du niveau de la mer et la circulation oceanique, sont toutes en ligne avec les prévisions de réchauffement climatique causées par les activités humaines.

    Les modèles climatiques, qui sont fondés sur les lois de la physique et les observations historiques, prévoient un réchauffement continu de la planète en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre.

    La très grande majorité de la communauté scientifique (+/- 99%) s’accorde sur le fait que le réchauffement climatique est causé par les activités humaines et que des mesures doivent être prises pour atténuer ses impacts négatifs. Pour la plupart des scientifique restant, il faut également prendre des mesures pour préserver la biodiversité (cela va de paire) et même le climat au nom d’un principe de précaution.

    Il est important de noter que le débat sur le réchauffement climatique est souvent politisé et que certaines personnes n’appartenant pas à ces disciplines de la sciences (physique, climatologue, …) peuvent rejeter ces arguments. Cependant, la science du climat est un domaine en constante évolution. Les données et études récentes arrivent de plus en plus à la conclusion d’un réchauffement climatique causé par les activités humaines.

    • Aussi, vous écrivez plus haut, mais impossible de vous répondre, pas de bouton “Répondre”.

      “1) Le plus pollué ne signifie pas qu’il a le plus contribué au réchauffement climatique.
      L’empreinte climatique d’un Français est d’environ 12 tonnes de CO2 par an contre 0,5 tonnes au Bengladesh …”

      Pour votre gouverne, le CO2 n’est pas un polluant.

      Classer un pays comme polluant au niveau de ses émissions de CO2 est une aberration totale.

      La nature ne fait pas de distinction entre le CO2 naturel et le CO2 de l’activité humaine.

      Le problème de la Chine ça n’est pas le CO2, ce sont les particules fines.

      LA POLLUTION RÉELLE.

      Depuis la révolution industrielle le CO2 de l’activité humaine ne représenterait que 1% de la totalité du CO2 sur cette planète.

      1% depuis la révolution industrielle.

      0,002% dans la totalité de l’atmosphère aujourd’hui. CO2 totale : 0,04%

      On va tous mourir…

      Le CO2 qui réchauffe la planète, ça ne repose sur aucune preuve expérimentale. Désolé. Revenez nous voir avec la preuve expérimentale. Vous serez le bienvenu.

  20. Tout ce que vous venez d’écrire ne repose sur aucune preuve expérimentale.

    Désolé.

    Strictement aucune étude basée sur l’expérimentation n’a prouvé que la quantité de CO2 actuelle dans l’atmosphère pouvait réchauffer toute la planète et prendre le dessus sur tous les autres phénomènes, d’ordres terrestres et cosmiques, connus et inconnus, qui par le passé, et aujourd’hui même, ont engendré des fluctuations dans le bilan énergétique de la planète et dans les gaz dits à effet de serre.

    “La très grande majorité de la communauté scientifique (+/- 99%) s’accorde sur le fait que le réchauffement climatique est causé par les activités humaines et que des mesures doivent être prises pour atténuer ses impacts négatifs.”

    C’est totalement faux.

    “(+/- 99%)”, C’est une donnée stalinienne.

    Allez aux sources de ce qui a fait dire a des gens une pareille imbécilité.

    Vous ne faites que répéter comme un perroquet sans aucun esprit critique ce que vous avez pu lire ou entendre au niveau médiatique.

    Il se trouve qu’il y a un décalage énorme entre la réalité scientifique et ce qui se dit au niveau médiatique, politique, idéologique, militant.

    Je vous invite à revenir dans le monde de la réalité physique et à sortir de vos croyances irrationnelles et de vos préjugés.

    Quoi qu’il en soit, la cause pour l’environnement n’a pas attendu des idéologues soutenant des idées d’essences socialistes anticapitalistes pour se développer et agir, n’a pas eu besoin des catastrophistes.

    • “Vous ne faites que répéter comme un perroquet sans aucun esprit critique ce que vous avez pu lire ou entendre au niveau médiatique”. Rien à ajouter à cela, si ce n’est que vous venez probablement de mettre le doigt sur l’un des problèmes majeurs de notre époque : le conformisme intellectuel.

    • Premièrement, il n’a jamais été indispensable d’avoir une preuve expérimentale pour prouver un phénomène physique. Ils sont nombreux à avoir été décrits bien avant d’avoir pu être testés expérimentalement, par nos ancêtres chercheurs à une époque ou nous n’avions pas toujours les moyens technologique de le faire. Cet argument vous arrange car vous comprenez aisément qu’on ne peut pas injecter et retirer du CO2 massivement à l’échelle de la planète sur quelques semaines.

      Deuxièmement l’injection massive que l’on réalise depuis plus de 50 ans en brulant, je le rappelle environ 18 milliards de litre de pétrole par jours (sans compter le charbon, le gaz), pourrait être considérée en tant que tel comme une expérience grandeur nature : et elle semble concluante eu égard la réaction de la température moyenne de surface.

      Finalement vous utilisez le même genre d’argument bancal pour discréditer l’extinction de masse des espèces en disant qu’on ne les a pas toutes dénombrées : expliquez moi la logique. L’un n’empêche pas l’autre.

      Je pense qu’à la lecture des autres articles de ce site que vous commentez, on comprend que votre centre d’intérêt revêt plus de la politique que de la science, ce qui pourrait expliquer ce genre d’approximations.

  21. Oui ils le sont, premièrement car ce n’est pas prêt de s’inverser. La demivie du CO2 étant de +/- 100 ans, il faudrait attendre ce laps de temps sans émettre de gaz à effet de serre avant que les températures ne redescende.

    De plus, 1,2°C correspond à un réchauffement global hors les continent se réchauffent plus vite que les océans. On est au dessus de 2,5°C d’augmentation sur le continent européen par exemple.

    Pour finir, ce réchauffement climatique se fait sur une période d’un peu plus de 100 ans ce qui est très rapide par exemple pour des espèces végétales qui ne migrent pas aussi rapidement.

    • La nature ne fait pas de distinction entre une molécule de CO2 sortant d’une cheminée et une molécule de CO2 sortant d’un volcan. Tout se mélange.

      Au bout de 3,5 ans, il y a 50 % de chance qu’une molécule de CO2 ait été absorbée.

      Et plus la pression partielle de CO2 dans l’air augmente, plus il y a absorption par les plantes et les océans.

      Avec une augmentation de la biomasse. La biomasse augmente avec l’augmentation du CO2.

      Le CO2 n’est pas un polluant, il est nécessaire à la vie. Et ça n’est pas 0,002% de CO2 anthropique dans la totalité de l’atmosphère qui va détraquer l’ensemble.

      Bref, quoi qu’il en soit, la théorie affirmant que le CO2 de l’activité humaine réchauffe la planète, ne repose sur aucune preuve expérimentale.

  22. On dirait que vous essayez de convaincre un enfant de 10 ans.

    – En effet le nature de fait pas de distinction entre le CO2 du volcan et le CO2 de votre cheminée: et alors? qu’est ce que c’est censé prouver?

    – Je ne sais pas d’où sort ce chiffre de 3,5 ans, quoiqu’il en soit vous pouvez tourner les chiffres sous diverses formes, la quantité de CO2 présente dans l’atmosphère est croissante ces dernières décennies. C’est mesuré et l’augmentation correspond précisément à la quantité de fossile que l’on brule annuellement.

    – Plus la pression partielle de CO2 dans l’air augmente, plus il y a absorption par les plantes et les océans, en effet et c’est pour ça que les océans s’acidifient et que les plantes théoriquement ont plus de cet engrais qui est le CO2. Encore une fois qu’est ce que ce commentaire est censé prouver?

    -Vous avez gardé le meilleur pour la fin : “Et ça n’est pas 0,002% de CO2 anthropique dans la totalité de l’atmosphère qui va détraquer l’ensemble” merci la rigueur scientifique :D. Parce que vous avez l’impression que 0,002% est un petit chiffre, j’imagine que vous espérer convaincre que l’impact est forcément petit aussi. Pour votre culture sachez qu’avec environ 0,0003% de masse de cyanure dans votre corps vous passez de vivant à trépas.

    Votre niveau scientifique est nul et vous essayez de débattre sur un sujet dont vous ne comprenez rien complétement aveuglé par vos opinions politiques (que je ne juge pas) qui vous font voir le mal dans les élites scientifique mondiale.

    Bien à vous.

    • @Maxah

      Oui, je n’y comprends rien, et les lecteurs de Valeurs Actuelles sont incultes et Benoît Rittaud, qui écrit pour Valeurs Actuelles, profite de leur inculture. Et je suis aveuglé.

      Et vous, vous n’avez aucun problème d’ordre cognitif.

      Et les trois personnes citées dans l’article ne peuvent rien dire de sensé sur la question, car je vous cite : “Aucun des 3 personnages cités ne sont des gens qui travaillent les sujets climatiques.”

      Vous n’avez toujours pas remis en question ce qu’il ont pu dire. Pas grave. Comme il n’est pas la peine selon vous de prouver par l’expérimentation la théorie affirmant que le CO2 de l’activité humaine réchauffe la planète, il ne sert à rien de remettre en question ce que ces gens ont pu dire. Il suffit juste d’affirmer qu’ils ne travaillent les sujets climatiques, et hop !

      “Je ne sais pas d’où sort ce chiffre de 3,5 ans,”

      Vous êtes chercheur ? Et bien cherchez…

      HA HA HA !

      “vous utilisez le même genre d’argument bancal pour discréditer l’extinction de masse”

      Oui, comme Stewart Brand, un précurseur dans l’environnementalisme contemporain, dont vous n’avez pas lu l’article que j’ai posté ici afin d’appuyer mon argumentation.

      Allez, pour moi la discussion est close.

      • J’ai également posté plus haut l’étude d’Action écologie, très instructive, que je reposte ici pour les lecteurs des commentaires : BIODIVERSITÉ : FAUT-IL VRAIMENT PANIQUER ? Lorsque tant d’espèces se portent mieux.

        https://actionecologie.org/wp-content/uploads/2022/12/AE_Etude-3_021222-ok.pdf

        Entre autres : “L’affirmation selon laquelle « 80% des insectes ont disparu » est une fausse
        nouvelle qui a la vie dure… Des études montrent des situations contrastées. Ainsi,
        les populations d’abeilles ont augmenté à l’échelle mondiale depuis 1960, même si,
        dans certaines zones, une surmortalité a été constatée.”

        • En effet, l’affirmation selon laquelle « 80% des insectes ont disparu” est fausse dans la mesure où il n’y avait pas assez de données à l’époque. Donc on ne sait pas donner de pourcentage exact, c’est peut-être 60% ou peut être 90% mais le fait qu’il y ai un effondrement de la population d’insecte en Europe est une réalité. Et le fait que l’une ou l’autre espèce se portent bien ne veut rien dire.

          C’est pareille chez les oiseaux, certaines populations (souvent très généralistes et capable de s’adapter à de nombreux environnement différents) se portent bien à l’image des cormorans, des hérons ou des merles mais la grande majorité des populations d’espèces est en net déclin.

          • Plus haut, vous affirmez qu’il y a consensus.

            Un consensus n’est pas une preuve expérimentale, ne forme en rien une preuve scientifique.

            Le consensus ne fait pas vérité.

            Et il se trouve qu’il n’y a pas de consensus concernant la théorie affirmant que c’est le CO2 de l’activité humaine qui réchaufferait la planète.

            Je ne suis dans aucune croyance, je lis les rapports et je lis les études dont je parle, j’ai des références et je suis documenté.

            Vous, par contre, vous voulez croire que l’espèce humaine fait bobo à la planète.

            La théorie affirmant que le CO2 de l’activité humaine réchauffe la planète ne repose sur aucune preuve expérimentale.

            Donc, à nouveau, revenez nous voir avec la preuve, vous serez la bienvenu (on attend la preuve depuis les années 1980…).

          • “mais la grande majorité des populations d’espèces est en net déclin.”

            Ça n’est pas ce qu’affirme l’étude. Ça n’est pas ce qui est observé.

            Le fait est qu’il n’y a pas de 6e extinction de masse en cours.

            Ce qui ne veut pas dire que tout va bien.

            Mais c’était cette question qui est à la base de la discussion.

            Vous persistez à vouloir faire croire que nous serions dans une extinction de masse.

            C’est faux et les observations prouvent le contraire.

  23. “Votre niveau scientifique est nul et vous essayez de débattre sur un sujet dont vous ne comprenez rien complétement aveuglé par vos opinions politiques (que je ne juge pas) qui vous font voir le mal dans les élites scientifique mondiale”.

    Qui espérez-vous donc au juste convaincre avec un tel argumentaire Maxah, un enfant de 5 ans peut-être ?
    En tout cas mes félicitations Maxah, vous venez de perdre le peu de crédibilité qu’il vous restait. En un certain sens on peu en effet considérer cela comme un exploit !

    En tout cas merci d’avoir enfin montrer aux yeux de tous votre véritable visage (dans l’attente de connaître peut-être un jour votre véritable nom) : celui d’un type arrogant et méprisable, qui faute d’arguments à pouvoir opposer à ceux qui ne partagent pas son alarmisme n’hésitent pas à en venir aux insultes.

    Ah au fait Maxah, pourriez-vous me rappelez votre domaine de spécialité, je veux dire mis à part celui des procès d’intention et des inversions accusatoires ?

  24. Tout ces échanges sont intéressants, mais nos chers réchauffistes se cantonnent dans l’argument d’autorité et ce fameux consensus scientifique. Le co2 est il responsable ou pas du réchauffement actuel voilà la question ? Ce réchauffement est il exceptionnel par son ampleur ? sa rapidité ? La paléoclimatologie témoigne que ce n’est pas le cas. La hausse d’un peu plus d’un degré met elle en péril notre survie sur terre ? Je n’en ai pas l’impression. Les espèces sont elles massivement en train de disparaître ? La poussée démographique de sapiens entraînant la réduction des espaces naturels et la pollution (je ne pense pas au co2 bien sûr) doivent y jouer un rôle bien plus significatif que cette hausse des températures. Le seul sujet qui fait peur ce sont ces projections de hausses de températures, ces modèles qui surchauffent. Ces bricolages informatiques plus ou moins pertinents dont les modèles conceptuels tentent de reproduire la nature proposent des résultats différents et sont incapables de reproduire les climats du passé récent. Autrement dit, ils sont aussi efficaces que des prédictions de Mme Soleil. Pour diffuser cette propagande catastrophiste il vous reste les médias mainstream qui surenchérissent au premier rayon de soleil et quelques statisticiens peu scrupuleux qui n’hésitent pas à sélectionner les données d’entrées de leurs modèles en fonction des résultats qu’ils recherchent.

    • Le Pr Christy qui gère avec le Dr Spencer les observations satellitaires du programme UAH a montré devant les sénat américain que TOUS les modèles censés prévoir l’évolution du climat (plus d’une centaine de modèles !!!) surchauffent les températures prévues par rapport à la réalité des températures réellement observées d’un facteur 2 à 4 !
      Mais ça ne “gratte” pas les réchauffstes…

  25. Vous devriez arrêter de faire des discussions énormes pour ce genre de sujet. Il y a des choses plus importantes à résoudre (inflation, corruption,…).

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