Un rapport sur le climat révolte la communauté scientifique américaine orthodoxe

Chris Wright, secrétaire à l’Énergie des États-Unis a commandé un nouveau rapport sur « les impacts des émissions de gaz à effet de serre sur le climat des États-Unis ».

La rédaction du rapport a été confiée à un groupe de travaildont les membres sont des spécialistes du climat réputés « climatosceptiques ».

Il s’agit des personnalités suivantes :

  • John Christy, scientifique atmosphérique à l’université d’Alabama à Huntsville ;
  • Judith Curry, climatologue à l’Institut de technologie de Géorgie à Atlanta ;
  • Steven Koonin, physicien et chercheur senior à la Hoover Institution de l’université de Stanford en Californie ;
  • Ross McKitrick, économiste à l’université de Guelph en Ontario, Canada ;
  • Roy Spencer, météorologue à l’université d’Alabama .

Ces cinq scientifiques ont livré leur rapport, un document de 150 pages, le 29 juillet (La traduction en français de ce rapport par Camille Veyres peut être téléchargée ici).

Contenu du rapport

Le rapport a été publié sur le site de la DoE (US Department of Energy) qui en rappelle les objectifs :

  • Examiner les certitudes et les incertitudes scientifiques sur la manière dont les émissions anthropiques de CO2 et d’autres gaz à effet de serre ont affecté ou affecteront le climat du pays, les événements météorologiques extrêmes et les mesures du bien-être sociétal ;
  • Évaluer les impacts à court terme des concentrations élevées de CO2 , notamment la croissance accrue des plantes et la réduction de l’alcalinité des océans ;
  • Évaluer les données et les projections concernant les impacts à long terme des concentrations élevées de CO2 , y compris les estimations du réchauffement futur.

Les principales conclusions du rapport sont les suivantes :

  • Les allégations d’une augmentation de la fréquence ou de l’intensité des ouragans, des tornades, des inondations et des sécheresses ne sont pas étayées par les données historiques américaines ;
  • Le réchauffement climatique induit par le CO2 semble être moins dommageable économiquement qu’on le croit généralement, et que des politiques d’atténuation agressives pourraient s’avérer plus néfastes que bénéfiques ;
  • Les mesures politiques américaines auront des impacts directs indétectables sur le climat mondial et ne produiraient leurs effets qu’avec un retard considérable.

Les experts contestent que le dioxyde de carbone, nutriment des plantes, soit un polluant. Ils affirment que la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne peut pas entraîner de réductions significatives des températures mondiales futures. De plus, les coûts de ces politiques dépasseraient de loin leurs avantages.

Tollé dans la communauté scientifique

Jeff Tollefson qui écrit sur les questions climatiques et environnementales pour Nature Magazine depuis 2007, a publié le 7 août un article intitulé « Outrage over Trump team’s climate report spurs researchers to fight back » (Traduction en français par Camille Veyres téléchargeable ici) dans lequel il fait valoir que ce rapport, rédigé par un petit groupe de chercheurs, remet en cause le consensus scientifique sur le changement climatique et déforme des décennies de recherche climatique.

Il cite quelques réactions indignées :

« Ce petit rapport vise essentiellement à étouffer la science, et non à la promouvoir ou à l’encourager », déclare Joellen Russell, océanographe à l’université d’Arizona. « C’est terrible. »

« Je suis stupéfait », déclare Benjamin Santer, climatologue à l’université d’East Anglia à Norwich, au Royaume-Uni, qui a travaillé pendant trois décennies au Lawrence Livermore National Laboratory du DoE en Californie. « C’est une révision de la science et une révision de l’histoire. Nous devons réagir. »

Une période de commentaires ouverte jusqu’au 2 septembre

Les auteurs du rapport ont fourni une réponse écrite à l’article de Jeff Tollefson  dans Nature. Ils se disent « engagés dans un dialogue transparent et fondé sur des faits concernant la science du climat et savent par leur longue expérience que la critique scientifique et la réfutation sont essentielles à ce processus. Mais les désaccords scientifiques productifs doivent porter sur des points précis, et non sur des généralités ».

Les scientifiques devraient soumettre leurs commentaires directement au DoE « plutôt que de filtrer leurs préoccupations par les média s», ont-ils écrit, ajoutant qu’ils répondraient publiquement « à tous les commentaires scientifiques sérieux » et modifieraient le rapport si nécessaire.

Le rapport est ouvert désormais à « une évaluation plus large par les pairs de la communauté scientifique et du grand public », la période de commentaires prenant fin le 2 septembre.

L’Endangerment Finding sur la sellette

En 2007, la Cour suprême des États-Unis a rendu un arrêt selon lequel les gaz à effet de serre sont considérés comme des polluants atmosphériques et a ordonné à l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) de déterminer si les émissions mettent en danger la population et doivent donc être réglementées. Sous la présidence de Barack Obama arrivé au pouvoir en 2009, l’EPA a publié une « conclusion de dangerosité » (Endangerment Finding) confirmant que les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone menacent la santé et le bien-être publics.

Cette déclaration constitue le fondement juridique d’une série de réglementations climatiques qui, en vertu du Clean Air Act (loi américaine sur la qualité de l’air), visent les véhicules à moteur, les centrales électriques et autres sources de pollution censées contribuer au réchauffement climatique.

Si l’Endangerment Finding est annulée, l’EPA sera privée de ses moyens d’action pour lutter contre le changement climatique. Cette abdication porterait « un coup dur à l’action climatique américaine », a déclaré Rachel Cleetus, de l’Union of Concerned Scientists, un groupe américain de scientifiques indépendants.

Anticipant cette décision, Scott Saleska, écologiste à l’université d’Arizona à Tucson, et une équipe de scientifiques ont publié un commentaire dans la revue AGU Advances le 1er juin, examinant le rôle que la science a joué dans la décision de la Cour suprême de 2007 et dans la « conclusion de dangerosité » de l’EPA qui a suivi. Selon Scott Saleska, les données scientifiques étaient suffisamment convaincantes en 2009 pour que l’EPA détermine que les gaz à effet de serre « peuvent raisonnablement être considérés comme dangereux pour la santé ou le bien-être public », ont écrit les auteurs, et les preuves sont « nettement plus solides aujourd’hui qu’il y a 16 ans ».

Une affaire qui finira devant la Cour suprême des États-Unis

L’abrogation de cette conclusion sera probablement contestée et finira devant la Cour suprême des États-Unis estime Jeff Tollefson dans son article. L’EPA prépare donc plusieurs arguments juridiques pour la contester

Par exemple, l’EPA fait valoir que la loi sur la qualité de l’air ne couvre que les polluants atmosphériques qui mettent en danger la santé par « exposition locale ou régionale ». Les gaz à effet de serre, en revanche, agissent à l’échelle mondiale et ne relèvent donc pas du champ d’application de la loi, fait valoir l’agence. « D’une manière générale, il existe un point à partir duquel le préjudice n’a plus de lien suffisamment étroit avec le comportement en cause pour établir raisonnablement un lien de causalité », indique la proposition de l’EPA visant à abroger la conclusion sur la mise en danger.

Il est difficile de prédire ce que la Cour suprême, composée de six juges conservateurs et de trois juges libéraux, décidera finalement, mais ce sera l’occasion de clarifier les données scientifiques.

Michael Gerrard, directeur du Sabin Center for Climate Change Law de l’université Columbia à New York, affirme que la bataille à venir sur la conclusion relative à la mise en danger ne se limitera pas aux preuves scientifiques. « Les tribunaux n’aiment pas décider quels experts ont raison ou tort, mais ont plutôt tendance à se concentrer sur la question de savoir s’il existe suffisamment de preuves dans le dossier pour étayer la décision d’une agence donnée ».

Une affaire à suivre.

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20 réflexions au sujet de « Un rapport sur le climat révolte la communauté scientifique américaine orthodoxe »

  1. Les dreyfusards contre les anti dreyfusards. Elle est belle, la science.
    Le plus drôle c’est la justice risque de dire la science. Ce monde est dingue.

  2. – Il n’y a pas de « consensus scientifique (unanime) sur le changement climatique (et ses origines anthropiques via le CO2) », la preuve en est que les cinq auteurs du rapport sont eux-mêmes des scientifiques renommés : il y a seulement un consensus politico-scientifique à une immense majorité (c’est le mode de fonctionnement politique du GIEC et des COP qui le veut), ce qui n’est pas la même chose.
    – Le mode ouvert de contestation du rapport semble, lui, tout à fait conforme à une démarche proprement scientifique, et l’on ne peut que s’en réjouir.
    – La décision à venir de la Cour Suprême, quelle que soit son orientation, n’aura aucun poids d’un point de vue scientifique (la Cour n’est pas habilitée à « dire la science ») : elle ne « clarifiera aucunement les données scientifiques » et sera une décision « en droit » basée sur l’étude de rapports et contre-rapports scientifiques en vue de protéger le citoyen américain d’une éventuelle dangerosité des GES : la Cour évolue dans le monde de l’action pratique (comme la politique ou la morale), non dans celui de la recherche et de la connaissance théorique scientifique.
    Je m’étonne toujours de la confusion constante dans les expressions et les tournures de phrases des deux niveaux d’approche, voire trois (scientifique, politique et juridique) jusque et y compris dans les comptes rendus du site climato-réaliste (au demeurant compte-rendu très clair ici, nonobstant cette petite faiblesse qui a son importance)…
    Cette confusion très dommageable à la compréhension de la pertinence de telle ou telle décision ou déclaration va dans le sens de l’action « écologiste » (non « écologique ») qui ne cherche qu’à tout politiser pour « noyer le poisson »…
    La science ne « rend pas d’arrêts (!?) », elle cherche et remet en permanence l’ouvrage sur le métier en fonction des outils mathématiques et techniques (informatiques, spatiaux et autres) à sa disposition, eux-mêmes en constante évolution pour prospecter et établir des « preuves ».
    La lecture et la compréhension des « preuves » est donc elle-même, conséquemment, en constante évolution…
    Tel scientifique très fier de sa (petite) science de 2025 (je ne vise personne), qui traite avec condescendance les chercheurs des années 80 de dinosaures, doit avoir la sagesse d’admettre qu’il en sera de même de l’état de ses connaissances actuelles pour des chercheurs de 2080 qui le regarderont de haut : sa « science » est déjà dépassée, et il ne le sait pas…
    La Science ne se (re)pose pas, elle évolue dans le monde mouvant de la recherche continue, à la différence de la Justice qui, au contact permanent du monde politique (comme on le voit de plus en plus de nos jours : le fameux « gouvernement des juges », sans doute encore plus déterminant aux USA), veut des certitudes pour poser des actes, rendre des « arrêts » (le mot veut bien dire ce qu’il veut dire, on parle même semblablement « d’arrêtés » dans le monde politique et administratif) et orienter les décisions politiques hic et nunc.
    Ce militantisme politique hyperactif de la mouvance écologiste qui oscille en permanence du scientifique au politique, via le juridique, en fusionnant les trois dans un tourbillon qui fait perdre les repères et veut nous faire croire que tout est scientifique chez elle alors que tout y est précisément politique, est sa marque de fabrique et sa grande faiblesse : ne nous y laissons pas prendre, gardons l’œil ouvert (et le bon) et attachons une grande importance à la rigueur des mots !

    • Excellente analyse d’une pseudo-science climatique qui n’aura que trop longtemps tenté d’imposer un soi-disant consensus à un grand public mal informé et à ses dirigeants politiques opportunistes.

  3. A défaut de Cour Suprême, nous avons le Conseil Constitutionnel.. Ce n’est guère mieux. L’entrée de la Charte de l’environnement dans le préambule de la constitution a parachevé le corsetage de l’expression de la souveraineté du peuple commencé il y a 50 ans. Le Droit des nations autoproclamées démocratiques et civilisées, par l’intermédiaire d’une caste dont la situation s’apparente à celle de la noblesse en 1789, dit la Science, l’Histoire et bientôt la Morale. Tout ceci finira mal. « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde. »

  4. Ce rapport va de toute façon porter un coup sévère à la doxa réchauffiste, ne serait-ce que parce qu’il ouvre un débat jusqu’à présent verrouillé.

  5. Torra @,
    Vous voulez sans doute principalement parler de la noblesse de courte robe (elle sierait si bien aux membres de notre Conseil Constitutionnel), celle des Conseillers aux Parlements de Paris et de province entre autres (qui pouvaient aussi appartenir au tiers état d’ailleurs) qui furent les principaux opposants à l’évolution de l’Etat sous l’ancien régime et au partage de l’impôt, notamment foncier, sans distinction de privilèges (eh oui déjà, bien avant la Révolution), beaucoup plus que la Monarchie elle-même, avec les tentatives de réformes courageuses de Maupeou (sous Louis XV) et de Calonne (sous Louis XVI), réformes hélas inabouties du fait de l’opposition de la petite caste parlementaire en question qui oeuvra ainsi, « à l’insu de son plein gré », à sa propre perte…
    Les régimes politiques changent, mais la nature du pouvoir reste la même : il ne se partage pas, jamais, sauf dans les paroles qui volent, qui volent…

      • Jack@,
        Mitterrand, homme de grande culture (le dernier de nos Présidents cultivés) qui présida aux cérémonies du Millénaire capétien en 1987, avait le sens de l’Histoire et des retournements politiques opportuns…
        C’est lui aussi qui a dit :  » Les Français sont en guerre et ils ne le savent pas, ils sont en guerre contre les Américains… Ils sont très durs les Américains, ils ne font aucun cadeau etc. ».
        Grande sagesse et perspicacité du Florentin, qui ne s’embarrassait pas toujours de formules diplomatiques…

        • Citation exacte (rendons à César) : »La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

          • @Lucien
            Si Louis XVI avait été un tyran sanguinaire du genre mollah iranien, il est quasiment certain que la Révolution française n’aurait jamais eu lieu.
            On peut retourner l’argument et comparer feu Reza Pahlavi ex-Shah d’Iran à Louis XVI.

          • @Jack,
            Je ne dis pas autre chose : c’est sa faiblesse, et non sa force ou son autoritarisme, qui a tué la Monarchie (et donc Louis XVI) : il ne fallait surtout pas rappeler les Parlements, et les nécessaires et justes réformes fiscales auraient pu être mises en place dans la durée…
            Déjà Vauban en parlait, c’est dire…

  6. La Bête se débat.
    L’éditeur (PhD) d’une Special Issue (”Climate Visions”) du journal The American Journal of Economics and Sociology vient d’être débarqué parce qu’il a accepté pour publication un article de May and Crok intitulé ”Carbone dioxide and a warming climate are not problems” (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ajes.12579). Et ce n’est pas le seul exemple. Vu sur WUWT.
    Depuis Galilée, non, non, rien n’a changé.
    Les éditeurs soigneusement politiquement corrects de Wiley ne savent sans doute pas qu’au début de l’Holocène (càd sans l’homme, sans son pétrole et sans ses bagnoles), la limte supérieure de la forêt était à plusieurs centaine de mètres plus haut qu’aujourd’hui, prouvé par le pollen fossile des lacs d’altitude de même que par le fait que les glaciers recrachent des troncs fossiles au-dessus de la limite actuelle de la forêt.
    Ni que la limite nord de la forêt boréale était au même moment à plusieurs centaines de km plus au nord qu’aujourd’hui en Sibérie, d’après les troncs fossiles retrouvés dans les anciens marécages (donc non transportés par les cours d’eau depuis le sud).
    Ou s’ils le savent, … bref, il faut bien nourrir les gosses, comme pour beaucoup de nos journalistes ou présentateurs météo.
    Non, non rien n’a changé.

    • @Serge Ferry
      Cette transgression de la limite supérieure des forêts (par rapport à sa position actuelle) si elle a pu être prouvée pour le tout début de l’Holocène, signant un réchauffement d’importance au niveau mondial, d’autres transgressions identiques ont aussi été mises en évidence de la même façon, et en particulier celle de l’Optimum climatique médiéval centré sur l’an mille, fortement contesté par les giécistes qui continuent à le nier, malgré les nombreuses évidences relevées au niveau mondial, admettant du bout des lèvres que cet « optimum » était uniquement localisé sur l’Europe occidentale.
      Le « Mapping Project for the Medieval Warm Period » de S. Lüning et F. Vahrenholt a définitivement tué cette prétention: http://t1p.de/mwp
      J’ai longtemps gardé dans mes fichiers une photo d’un tronc d’épicéa isolé, dressé verticalement depuis plus d’un millénaire dans la toundra du grand Nord canadien, qui a été daté du 10e siècle de notre ère, alors que ses congénères les plus proches existant actuellement subsistent difficilement à 150 Km plus au Sud.

    • La limite nord de la forêt boréale a déjà été plus haute. Je n’ai vu nulle part d’affirmation d’un climatologue ou autre scientifique sérieux qui disait le contraire. On a effectivement des traces qui montrent que cette limite a naturellement varié au fil des âges.
      La seule chose inédite actuellement, c’est la VITESSE à laquelle se produit cette fluctuation climatique (et donc la vitesse à laquelle les glaciers disparaissent pour laisser la place à l’accroissement de la forêt boréale). Ça c’est un phénomène nouveau, qui coïncidence étrangement à l’ère industrielle et l’augmentation des GES dans l’atmosphère (dont l’effet est de réchauffer de l’atmosphère : je constate que le rapport Wright ne le conteste pas). Mais il n’y a peut-être pas de corrélation malgré un lien qu’on pourrait faire spontanément ?

      • Je n’ai aucune connaissance de la vitesse de réchauffements antérieurs à celui que nous connaissons, par exemple ceux des optima minoen, romain et médiéval pour pouvoir les comparer au réchauffement en cours, disons, 1,5°C en 1,75 siècle. Si vous avez des éléments merci de nous les procurer. Personnellement, malgré l’aide de l’I.A. Copilot, je n’ai rien pu trouver.
        La seule étude que Copilot a pu dénicher, c’est celle du Pr Préat qui justement contredit cette théorie: https://www.science-climat-energie.be/2020/09/04/que-nous-apprend-loptimum-climatique-romain/
        Cet argument de la « vitesse » du changement en cours des températures globales me semble aussi fallacieux que ceux avancés précédemment de l’augmentation en fréquence et en violence des événements météo extrêmes qui serait causée par le changement climatique et que rien ne vient corroborer.
        Il est un fait certain, c’est que l’étendue de l’Optimum climatique Médiéval (MWP « medieval warm period ») a été longtemps niée par les tenants du GIEC, selon eux seulement localisé à l’Europe occidentale. Une fois cet argument dynamité par l’étude de Lûning et Vahrenholt, il leur a fallu rapidement trouver autre chose de plus consistant …

  7. serge
    ———-
    Non, non rien n’a changé.
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    Pas vrai , tout change tout le temps : la météo toutes les semaines , le climat tout les 20 ans , un peu , tous les siècles un peu plus et tous les millénaires , n’en parlons pas
    Ce qui ne change pas c’est que nos dirigeants , nos politiques , nos monarques , on toujours trouvé des raisons pour resteinstre nos libertés

  8. Eolien, solaire : 2 milliards de surcoût pour l’Etat en 2025.
    Initialement fixé à 8,9 milliards d’euros, le coût du soutien aux énergies renouvelables doit finalement atteindre 10,9 milliards fin 2025.
    En cause, la baisse du prix de gros de l’électricité en 2025 et 2026 selon la CRE ou Commission de Régulation de l’Energie et le soutien de l’Etat pour encourager les investissements dans le solaire et l’éolien qui garantit une rémunération fixe aux producteurs pendant 15 à 20 ans.

    Heureusement, en 2024, la TICPE (taxe intérieure sur consommation des produits énergétiques) a rapporté 30,2 milliards € au budget de l’Etat.

    Ouf ! merci les énergies fossiles …

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