Réchauffement climatique : une affaire entre la Nature et l’Homme

Par Michel Vieillefosse, publié le 11 mars 2022 chez l’Harmattan

Résumé du livre

Notre planète est-elle en danger ? Devons-nous craindre le réchauffement climatique ? Avant toute action, un diagnostic scientifique sérieux doit être établi à partir des mesures observées et des lois de la physique. L’auteur a mené l’enquête. Il nous invite à explorer le monde. Un voyage en ballon. La visite du bassin Sichuan dans le sud-ouest de la Chine, la Californie, Hawaï, la jonction des quatre états aux États-Unis. Il nous fait pénétrer dans l’Arctique et le gyre de Beaufort pour enfin atterrir dans la forêt amazonienne. Cette enquête part à la recherche des coupables. Qui sont-ils ? Quelle est la part des phénomènes naturels, celle de l’homme ? Le CO2 s’efface devant d’autres facteurs anthropiques plus importants : la déforestation, l’imperméabilisation des sols. Quelles sont les décisions urgentes à prendre ? L’auteur dresse une liste de propositions réalistes et applicables dont pourraient s’inspirer les simples citoyens ou gouvernants de ce monde.

L’auteur

Michel Vieillefosse a été un des pionniers de l’auscultation de la Terre par satellite. Au CNES, il établit les premières cartographies des variations thermiques mesurées depuis l’espace. Il a coordonné chercheurs européens et entreprises innovantes au sein de l’initiative européenne Eureka. Longtemps associé au programme de la NASA et celui de l’agence spatiale russe, il continue d’enseigner à Sup Aéro.

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78 réflexions au sujet de « Réchauffement climatique : une affaire entre la Nature et l’Homme »

  1. Bonjour,
    Ce sont de bonnes choses les publications scientifiques, mais les tenant de l’escroquerie RCA n’en ont cure :
    – Jamais un climato-réaliste est invité pour débattre.
    – La propagande est lancée, les médias ne parlent que de ça, France 2 ne présente plus la météo, mais météo climat. On sait que la météo (cours terme) n’est pas le climat (longue période).
    – Des recommandations prennent forme, tel l’abattage des bovins, producteurs de méthane. Et par respiration de CO2 (reportage réguliers sur l’abattage des bovins).
    A quand l’abatage du cheptel humain (respiration = CO2) ?
    – Jusqu’au plus absurde : supprimer les animaux domestiques
    https://www.midilibre.fr/2023/12/14/les-chats-et-les-chiens-responsables-du-rechauffement-climatique-ils-seraient-une-catastrophe-pour-lenvironnement-11642468.php

    Le débat n’est plus scientifique mais économique ainsi que sociétal. C’est de l’ordre de la religion, et jamais la science n’a pu la raisonner. (on a un bel exemple avec MLA…)
    Les tenant du RCA ont gagné si on reste que dans le pur scientifique.

    • @Petrol
      Mais ce n’est pas une publication scientifique, ça, c’est un livre.
      C’est très différent:
      Par exemple, un platiste qui trouve un éditeur peu scrupuleux et qui pense qu’il y aura des pigeons pour acheter le livre, pourra tout à fait écrire un livre où il expliquer que la Terre est plate
      Par contre il aura beaucoup de difficulté à trouver une revue scientifique d’astrophysique ou de géologie pour le publier.
      Et vous noterez que les climatosceptiques publient souvent des livres mais rarement, voire jamais, des publications scientifiques..
      Ce M.Viellefosse, a t’il écrit quoi que ce soit sur le climat dans une revue scientifique ?
      Bonne fin de journée, M.Petrol.

      • MLA vous etes drole …
        comprenez vous bien nos cycles climatiques ? Lisez pour de bon
        https://www.glaciers-climat.com/gp/mer-de-glace/
        http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/Periodes_glaciaires.html

        Les forets ont poussé plus haut que maintenant
        et ce plus d’une dizaine de fois depuis – 4000 BC

        L’etiage des glaciers était plus haut qu’actuellement au Moyen Age … et chez les Romains… et chez les Grecs

        le PAG = le Climat de la Renaissance … etait une extreme froide dans notre sinusoide interglaciaire … en 400 ans les glaciers repoussent jusqu’à 1000 m d’altiture … et recommence a fondre massivement depuis 1850 .. à 1900 et ce … sans CO2

        Nous sommes au pic pour encore 200 ans de chaud et sec avant de rebasculer pour 400 ans dans un PAG

        La Periode est de 800 ans
        Notre climat s’apparente a celui de 1230

        Donnez nous la courbe de vos modeles sans CO2 antropique que l’on compare
        Il se base sur 1850 comme T° normale ? ou 1850 / 1900.? quelle farce
        Comment voulez vous etre pris au serieux

        le CO2 anthropique sature sans doute le cycle naturel de CO2 …
        mais ce rechauffement suit la pente naturel de notre cycle de .. rechauffement

        le CO2 a un effet mais il est minime et saturé,
        manifestement il ne modifie qu’a la marge notre tendance au rechauffement

        Pour etre plus credible … le GIEC a t’il quantifié le rapport rechauffement antropique / naturel

        Nous allons prendre 10/20 ans de froid comme dans les Années 1970/80 ..
        comme en 1900 / 1910 … un petit cycle de froid dans notre cycle de chaud

        Ce sont des evidences historiques … comment les interpretez vous ?

        • Bonjour,
          “Il se base sur 1850 comme T° normale ? ou 1850 / 1900.? quelle farce
          Comment voulez vous etre pris au serieux”

          C’est quoi une température normale ?
          L’escroquerie RCA est basée sur ce concept, normale par rapport à maintenant, ou par rapport à l’optimum romain, ou l’optimum médiéval ? Ou alors normale par rapport au minimum de Maunder, ou celui de Dalton ?

          La météo des médias tv nous matraque avec les normales saisonnières, mais savent ils que d’une année à l’autre on a des disparités de météo ?

          Cordialement

          • c’est bien ce que je voulais demontrer …
            en mettant MLA devant ses incoherences .. scientifiques .. mdr
            Cet axiome principal du raisonnement du RCA est un non sens historique, scientifique, logique … La base de l’Arnaque

            Meme sans entrée dans le debat technique physico chimique du CO2, de son emission anthropique et de l’effet de serre induit
            La seule etude de nos flux glaciaires demontrent tous ces multicycles climatiques … vous avez lu ces 2 liens ?

            Pour simplifier à l’extreme … ces cycles ont une periode de 800 ans
            en 2030 … il faut nous comparer a l’an 1230 à 430 ou à – 430

            en sachant que chaque cycle a sa propre amplitude,
            que nous sommes dans des variations minimes froid / chaud dans notre sequence interglaciaire , entre 2 poussées glaciaires gigantesques qui repoussent l’humanité loin des Alpes et de l ‘Europe centrale

            Notre planete et notre climat sont regis par ces cycles
            qui sont induit par des forces telluriques tels que soleil noyau lune planete ellipse trajectoire
            Le CO2 se place à la marge d’office de ces phenomenes et de leur actions mais les modeles du GIEC occultent toute notre histoire climatique pour justement essayer de justifier l’injustifiable RCA

            Quel serait d’apres le GIEC notre climat en 2030 à 280 ppm ?
            des le depart le freestyle commence

        • MLA (enfin refoulée dans les ténèbres extérieures, Deo gratias! d’où elle n’aurait jamais dû sortir) vous aurait doctement expliqué que les optimums climatiques mis en évidence ces dernières années sont des anomalies locales que le GIEC soutient mordicus comme étant limitées à nos contrées européennes.
          Alors qu’ils ont été repérés ultérieurement un peu partout sur la planète.
          Ces optimums récents, ainsi que la montée modeste du niveau marin sans accélération notable selon les plus récentes données marégraphiques, sont les deux tendons d’Achille de la thèse carboréchauffiste soutenue par le GIEC.

          • et oui bien sur … et le fait que ces optimums sont cycliques dans notre periode interglaciaire demonte leur propagande anxiogene
            Quand en plus on prouve que nous sommes encore loin de l’etiage glaciaire Romain et Grecs etdonc totalement en phase de notre cycle de rechauffement qui arrive à son pic

            Et l’histoire de nos glaciers est imparable
            Ses fluctuations incessantes sont les marqueurs du climat …
            rapport T°/ Precipitations de chaque epoque

            Vous avez lu les 2 liens sur la mer de glace et la vallée de Chamonix ?
            Le climat est completement multi-sinusoidal, multi cycliques et ce dans toutes les echelle de temps
            A l’opposé du calme climatique millenaire du GIEC … mdr

            Rien que notre Histoire recente et archivée avec le PAG… classé comme historique dans notre epoque interglaciaire avec la Seine gelée pendant 3 mois à la Renaissance … puis le rechauffement naturel 1800 / 1950… tout ca fait derailler completement leur discours

            Ils savent tres bien que notre climat va se rechauffer encore jusqu’en 2050 / 2100 le pic de notre cycle .. pour rebasculer progressivement en 2200 dans un nouveau PAG comme le dernier ou juste un Mini AG comme les anterieurs romain et grecs et ce pour 400 ans

            La question qui tue le RCA
            Le CO2 influt t’il sur nos cycles climatiques et leurs causes ?
            Combien faudrait il de CO2 pour empecher la prochaine glaciation dans 20 à 50K an .. ? La derniere le WURM les T° etaient 10° inferieures avec les glaciers à Lyon .. Chassant toute l’humanité des montagnes de l’Hemisphere Nord … dans la foret tropicale du Sahel de l’epoque

            Catastrophe anthropique climatique ? et pas l’inverse
            D’ici là on aura peut etre la reponse .. mdr

            Preparez vous car normalement dans notre cycle chaud … le mini cycle tous les 70 ans de 20 ans de froid et humide devrait arriver de 2030 à 2050
            Nous devrions retrouver les hivers 1965 / 1985 .. entrecoupé ponctuellement de canicule comme 1976
            A l’identique de la tendance climatique 1900 à 1920

            meme à 500 ppm de CO2
            Cela ne devrait pas impacter ces cycles .. et meme pas peut etre leur amplitude

            Vous en pensez quoi ?

          • je rajoute juste
            que le dernier interglaciaire avant la derniere glaciation le WURM
            les Temperatures etait 3 à 4° plus chaudes qu’actuellement
            c’est ce qui nous attends à terme d’ici 20K an
            avant de rebasculer en phase glaciaire pendant 100 K an

            tout ca en multiples yoyo froid chaud

      • Bonjour Marie Laure.
        Je suis allé consulter sur Wikipédia le profil de Monsieur Vieillefosse.
        J’ai lu qu’il était responsable des vols habités au CNES.
        Je n’ai lu aucun avis qui pourrait le qualifier de “Climatosceptique” .
        Pourquoi cette animosité de votre part ?
        Bien à vous

        Extraits :
        Candidat astronaute pour le programme européen Spacelab en 1977, il a été responsable des deux sélections de spationautes français (en 1979 et 1985). Sur neuf sélectionnés, sept ont volé chez les Russes et/ou les Américains. Dans l’ordre : Jean-Loup Chrétien, Patrick Baudry, Michel Tognini, Jean-Pierre Haigneré, Jean-François Clervoy, Jean-Jacques Favier et Claudie Haigneré.
        Michel Vieillefosse a participé à deux missions spatiales habitées en tant que chef de projet avec les Soviétiques entre 1979 et 1982 (premier vol d’un Français, Jean-Loup Chrétien sur la station Saliout 7 rejoint par Soyouz T-6) 4,5,6, et les Américains entre 1982 et 1985 (avec Patrick Baudry, mission sur la navette STS-51-G). Il était responsable de la négociation avec les Soviétiques ou les Américains, du respect des délais impératifs, de la livraison des expériences scientifiques embarquées, en conformité avec les exigences7,8.
        Le succès des deux premiers vols habités a été un tremplin pour d’autres vols : au total dix-sept missions, ont été opérées par neuf spationautes français, sur des durées de cinq jours à 188 jours 9. C’était aussi le premier pas pour des coopérations plus ambitieuses, comme le fut et l’est encore la station spatiale internationale.

        Il a ensuite contribué à la navette européenne Hermès, à partir de 1985, en tant que responsable des équipages et moyens embarqués (équipages, support-vie de l’avion spatial, simulateurs, scaphandres…)

      • Alverola ne parle que climat,
        Réchauffement et astre plat
        Dont elle remplit sa parole
        D’une façon docte et très drôle
        Comme un petit marquis poudré
        S’enfle face au péquin madré…
        Alvérole, petite ou grande,
        Ne savez-vous, ma Révérende,
        Que Terre ne peut être aussi plate
        Que votre parole n’est fate ?

      • MLA,
        “Mais ce n’est pas une publication scientifique, ça (sic), c’est un livre. C’est très différent…” : comme si les “livres” (dit MLA avec mépris : “ça”) et autres “essais” ou “traités” n’étaient pas, au côté des “articles”, l’un des vecteurs essentiels de la science en construction depuis Aristote jusqu’à Russel et au-delà, en passant (de manière non exhaustive) par Galilée, Kepler, Descartes, Pascal, Leibniz, Newton, Einstein, Schrödinger, Wittgenstein, sans parler des sciences sociales, linguistiques ou philosophiques ?
        La critique, souvent féroce, existe aussi pour les “publications scientifiques” sous forme de “livres”, d'”essais” ou de “traités” : MLA-la-Savantâsse l’ignorerait-elle ?
        Mais cette critique livresque, qui a pu amener des débats scientifiques passionnés et passionnants dans l’histoire, n’a pas la même forme, ni la même temporalité que celle des “articles” dans les revues scientifiques à comité de lecture : elle s’inscrit davantage dans la durée et ne répond donc pas aux mêmes impératifs de mode, de compétition éditoriale et de “pousse-toi-de-là-que-je-m’y-mette” exacerbés par l’enjeu immédiatement commercial et carriériste, voire tout simplement politique (suivez mon regard), à très court terme des articles, du moins pas avec la même immédiateté (car cet aspect devient hélas de plus en plus présent pour les livres aussi, avec des éditeurs de plus en plus commercialement directifs auprès des auteurs) et toutes ses conséquences sur la qualité de la publication en termes de plagiat, copié-collé, redites, banalités, effets d’annonces à bon marché, (auto-)censure, recherche du “politiquement correct” pour être publié etc.
        Dans l’édition comme en politique (et que dire dans l’édition des “revues scientifiques” où l’urgence de la publication est encore plus forte) : homo homini lupus… A qui ferait-on croire le contraire en prétendant que le seul motif réel d’un article scientifique est la recherche scientifique pure ?
        MLA devrait lire un peu plus de “livres” pour sa culture personnelle, “ça” lui donnerait peut-être un peu plus de cette hauteur de vue dont elle semble avoir tant besoin !
        Mais il est vrai que MLA adore l’emphase du discours et se rengorge de mots ronflants : ” les publicâââtions scieeeeeennnnnntifiiiiiiiiiiiques” : on dirait le bourgeois gentilhomme se plaisant à utiliser un vocabulaire précieux pour se donner de l’importance !
        Chacun existe comme il peut…

      • Je crois que vous devriez voir le CV de M. Vieillefosse sur wikipedia et lire toutes ses contributions à ce qui touche de très près à la science climatique.

  2. premier commentaire , j’en vois pas d’autres
    “”””””Michel Vieillefosse a été un des pionniers de l’auscultation de la Terre par satellite””””””
    Est-ce que Michel Viellefosse connait un peu ce qui s’est passé sur Terre avant l’invention des satellites ; si oui , il peut venir ici nous exposer ses idées sur la paléoclimatologie

  3. Monsieur Vieillefosse prétend que la science montre que le réchaufffement est causé essentiellement par la déforestation (et si je comprends bien, pas par les émissions de CO2 induites par la déforestation, mais bien par l’effet du changement des propriétés radiatives et hydrologiques de la surface). C’est ça ? Alors si la science le prouve, est-ce qu’il cite de la littérature scientifique à ce sujet ? (non, je n’ai pas lu son livre et je n’ai pas vraiment l’intention de l’acheter.) J’ai fait une recherche bibliographique à ce sujet et je suis navré de vous dire que je n’ai pas trouvé de travail scientifique sérieux qui montrerait ça.

    • Anton(noir) : “Monsieur Vieillefosse prétend que la science montre que le réchaufffement est causé essentiellement par la déforestation”

      Nope.

      Ensuite vous posez la question : “C’est ça ?”

      La question, Anton(noir), doit être posée avant que vous puissiez conclure…

      Et cerise sur le gâteau : “je n’ai pas lu son livre et je n’ai pas vraiment l’intention de l’acheter.”

      Et dans un autre fil de discussion concernant le travail de Monsieur Poyet, The Rational Climate e-Book (2nd Edition) : “Prenons une page au hasard parmi les > 500 pages de cette bouse”

      Anton(noir), comme est-ce dans les égouts de la pensée humaine ?

      IQ Test and White House Visit / IDIOCRACY : https://www.youtube.com/watch?v=NNl7GQFTULU

      HA HA HA !

      • Nicolas, vous faites exprès de ne rien comprendre ? Rassurez-moi, j’ai envie de croire que vous n’êtes pas aussi bête que vos interventions le suggèrent.

        Je voulais juste être sûr d’avoir bien compris quel est le point principal du livre de Vieillefosse. Donc, je répète ma question : est-ce qu’il prétend sérieusement que le réchauffement est principalement causé par la déforestation, oui ou non ? Avez-vous lu son livre ? Pouvez-vous répondre à ma question ?

        • Anton(noir),

          Vous concluez : ““Monsieur Vieillefosse prétend que la science montre que le réchaufffement est causé essentiellement par la déforestation””

          Ensuite, vous posez la question : ” C’est ça ?”

          Ensuite, vous nous dites que vous n’avez pas lu le livre et que vous ne tenez pas à le lire.

          Ensuite, vous essayez de nous la faire à l’envers : “Je voulais juste être sûr d’avoir bien compris quel est le point principal du livre.”

          Non, vous ne vouliez pas juste êtres sûr de quoi que ce soit. Car sinon avant de jugé vous auriez acheté le livre et vous l’auriez lu.

          Et pour finir vous me posez la question : “Avez-vous lu son livre ? Pouvez-vous répondre à ma question ?”

          Arrêtez de prendre vos interlocuteurs pour des crétins. Ce que vous faites ici continuellement.


        • Anton, votre idéologie vous brouille la vue et vous retire le bon sens le plus élémentaire jusqu’à la recherche des bons articles scientifiques.
          Lors d’une canicule, tous les Français savent arroser devant leur pas de porte pour refroidir l’air ambiant, sans jamais lire les articles scientifiques.

          Le jugement par les pairs permet d’éviter de réfléchir par soi-même. Alors, lisez le livre de M Vieillefosse en français. Je vous rassure : il a beaucoup publié d’articles scientifiques sur le sujet. Accessoirement, il a piloté 6 % de la recherche de 36 pays européens.

          Ou bien lisez les articles de Victor Gorshkov, ou d’Anastassia Makarieva, en russe ou en anglais au choix. Les trois auteurs ont publié des textes passionnants. Une vision tellement plus réaliste du climat !

    • Sans doute que ce monsieur a bien compris que ses travaux seraient immédiatement censurés par la police idéologique réchauffiste.

      Si vous n’avez rien trouvé, c’est une très bonne nouvelle.

      “…je préfère les arguments aux arguments d’autorité…” vous vous souvenez ?

  4. Je découvre ce commentaire de Usbek le 25 mars 2024 at 19 h 10 min:
    “Bonsoir,
    Après analyse de la situation nous avons décidé de vous bannir de ce site. Vous pourrez “faire appel” de cette décision en utilisant une vraie adresses E-mail et pas les 2 adresses bidon (marielaurealvyrola@orange.fr
    marielaurealveyrola@orange.fr)
    Désolé”
    Dois-je comprendre que nous sommes enfin débarrassés définitivement de cet(te) empoisonneur(se) public(que)?
    Soyez en remercié. Mieux vaut tard que jamais…
    J’espère que la modération de ce site ne se laissera pas encore abuser pendant des semaines si un nouvel avatar de cette calamité devait surgir une fois de plus.

  5. @Serge Ferry26 mars 2024 at 12 h 35 min
    Ben il est déjà là
    “”””””””Anton26 mars 2024 at 9 h 47 min””””””
    fritz

    • Bonsoir Monsieur Sommer,

      Pour ma part je pense qu’il est assez peu probable que la personne écrivant sous le pseudonyme de Anton soit la même que celle qui écrivait sous le pseudonyme de Marie Laure et de Brionne.

      Celui-ci avait en effet posez une question un peu gênante à Brionne en commentaire d’un article de monsieur Courtillot (ce qui m’a assez étonné pour que je m’en souvienne).
      “Brionne, je ne trouve pas l’article auquel vous faites référence, malheureusement. Ca m’intéresserait… pouvez-vous reposter le lien svp ?”

      Et Brionne n’avait pas répondu à ce message.
      https://www.climato-realistes.fr/consequences-geophysiques-de-la-mecanique-celeste/

      Après qui sait peut-être que nous avons à une personne qui possède plusieurs personnalités.

      En revanche, il serait selon moi déjà plus probable que ce dernier soit plutôt la personne qui écrivait sous le pseudonyme d’Eloi qui était lui aussi assez friand d’arguments d’autorité.

      Voici ce qu’écrivait notamment ce dernier dans ce même article que j’ai mis en lien.

      “Il n’y a qu’à regarder la bibliographie pour se rendre compte que cet “article” n’est qu’une tentative d’enfumage supplémentaire; les auteurs ne citent personne d’autre qu’eux et leurs articles sont en majorité publiés dans une revue prédatrice ( les auteurs payent pour être publiés).”

      Aussi il est également assez peu probable selon moi que la personne écrivant sous le pseudonyme de MLA et de Brionne était celle qui écrivait sous le pseudonyme d’Eloi.

      Voici un des derniers que celui-ci avait écrit avant de se faire bannir :

      “Monsieur Carras,

      citation : Le fait est, qu’il n’est pas possible de prouver avec la loi de conservation de l’énergie, contrairement à ce qu’a écrit Brionne, que le CO2 de l’activité humaine “réchauffe” la planète. La discussion a commencé avec ça.
      Là dessus je suis d’accord mais uniquement sur ce point.”

      Ainsi la seule équation qu’il est à ce jour possible d’établir avec certitude est MLA = Brionne
      Cela étant dit le fait qu’Anton ait écrit ou non sous d’autre pseudonymes ne devrait à mon sens pas empêcher le modérateur de la bannir pour les propos injurieux et grossièrement offensant qu’il a tenu à l’endroit de monsieur Poyet en qualifiant son bouquin (qu’il a d’ailleurs avoué ne même pas avoir lu) de “bouse” de 500 pages.

  6. C’est un livre intéressant. Je l’ai lu ; j’ai appris beaucoup. Il aborde les principales causes du réchauffement sans tabou. Sa lecture nous rend optimistes. Un ou deux chapitres sont d’un abord plus difficile. L’ensemble reste une belle synthèse pour les non-spécialistes. En particulier les mesures les plus efficaces à prendre, sans contraindre le pays à la décroissance. Le livre s’appuie sur des mesures satellites et non des modèles mathématiques pour identifier les causes du réchauffement. C’est sa très grande valeur ajoutée. L’auteur connaît son sujet. Les liens en annexe permettent à tout un chacun d’accéder aux mesures. À lire.

  7. Pour tout savoir (ou presque) sur les forêts mondiales et lutter contre les fantasmes à propos de la déforestation et du RCA, ce document recense les principales informations utiles :

    https://www.fao.org/3/CA8753FR/CA8753FR.pdf

    Le principal résultat concerne la superficie forestière actuelle, estimée à plus de 4 milliards d’hectares. Pour relativiser ce chiffre, il faut savoir qu’en 1900, la superficie forestière mondiale était estimée à… 4 milliards d’hectares environ.

    Autrement dit, en 120 ans, l’humanité a réussi à passer de moins de 1 milliard d’individus à plus de 8 milliards sans pratiquement toucher aux forêts, tout en consacrant désormais un peu plus de 5 milliards d’hectares à l’agriculture, ce qui constitue un résultat tout à fait remarquable de gestion performante de l’espace terrestre disponible. La qualité de la performance humaine apparaît à l’opposé des discours catastrophiques sur le climat ou la surpopulation. Certes, tout n’est pas parfait mais ce qui doit être corrigé relève de la marge et ne peut constituer le cœur d’une politique publique raisonnable.

    L’écologie, sujet passionnant tant qu’il n’est pas politisé, apparaît ici pour ce qu’elle est, un faux problème politique et un immense gâchis de ressources qui manquent par ailleurs, autant de dépenses inutiles qu’on finira par interrompre brutalement quand il faudra mettre un terme aux déficits et aux dettes d’un Etat au bord du défaut de paiement.

    • Petit mea culpa : l’humanité est passée en 220 ans de 1 milliard (estimation vers 1800) à plus de 8 milliards. Vers 1900, la population mondiale se situait plutôt entre 1,4 et 1,8 milliard.

  8. Au passage :

    RECORD HOT IN DALLAS?

    The Washington Post reported in “Milwaukee, Detroit and
    St. Louis set February warm weather records”: “Dallas
    soared to 93 degrees, a calendar day record [for Feb. 26]
    and its highest temperature so early in the year since
    1996… Human-caused climate change and the powerful
    El Niño climate pattern have fueled the warmth…”

    Fact Check :

    The National Weather Service reports that
    Dallas hit 93°F on February 25, 1918 – 106 years and
    trillions of tons of emissions ago. While February 25
    and February 26 are not exactly the same calendar day,
    they are certainly close enough on the calendar to be
    practically the same day. That Dallas hit 93°F in 1918
    and 2024 at about the same time in February does not
    support the notion that “human-caused climate change”
    was a factor in the 2024 temperature reading.

    In : CLIMATE FACT CHECK: FEBRUARY 2024 EDITION – Still Stuck in the El Nino from Nature

    https://junkscience.com/wp-content/uploads/2024/03/Climate-Fact-Check_February-2024-Edition_v2.pdf

  9. ‌@ avatars réchauffistes,
    Cela vous perturbe qu’un auteur publie un bon bouquin exposant la réalité du climat, sans passer par le contrôle idéologique de vos pairs. Eh bien, c’est le cas ! Nous y sommes.

    • Ca ne me perturbe pas. On peut trouver toutes sortes de conneries improbables dans les librairies. Du genre “jardiner avec la lune”, “apprendre la lévitation avec la méditation transcendentale”, et donc aussi “le climat est contrôlé par les lutins”. Faut juste être très bête pour acheter ces bouses, mais il y a toujours suffisamment des pigeons pour ça.

      • Anton, vous n’avez pas lu le livre, vous n’en avez pas médité le contenu… Vous n’êtes là que pour cracher votre mépris.

        Il y a assez de blogs tenus par votre secte obscurantiste totalitaire pour que vous puissiez y répandre votre pseudo-science.

        Vous êtes quelqu’un de malsain. C’est tout ce qu’il faut comprendre.

        Ce que vous faites ici est malsain.

      • @Anton

        Je suis de votre avis, les bouquins farfelus ne manquent pas.
        Si vous pouviez éviter tout propos grossier et/ou méprisant, et rester dans les limites de la courtoisie, le dialogue ne serait que plus agréable pour tout le monde, même en cas de désaccord. Je m’adresse également à moi-même cette recommandation.
        Quoi que vous en pensiez, MLA nous a entraîné dans une spirale malsaine et désagréable qui n’a pas lieu d’être sur ce site, et qui n’a rien apporté au débat.

        Nous devons tous faire un effort, ne serait-ce que par respect envers le modérateur.
        J’espère que, au moins sur ce point, vous partagez mon opinion.

        Cordialement.

      • @Anton

        C’est sûr que vouloir détruire la société moderne parce qu’on a peur du CO2 et croire qu’on survivra en plantant des courgettes dans le kholhoz de son quartier est une grande preuve d’intelligence.
        Bonnes lectures !

  10. Roger :
    Ce ne sont pas les chiffes de cette étude : https://ourworldindata.org/global-forest-transition
    merci de donner vos sources pour la surface forestière en 1900.
    De plus le rapport de la FAO précise bien que la surface forestière a diminué de 5% en 30 ans (entre 90 et 2020) soit environ -15% par siècle environ (en prenant en compte la diminution récente de la perte forestière, qui est loin d’être acquise). C’est conséquent et ne prête pas du tout à l’optimisme que vous affichez.
    Enfin c’est la même remarque que pour la pluviométrie. Vous parlez toujours de quantité en omettant le plus important, la qualité. La diminution de la perte forestière est liée aux reboisements en Europe et en Asie (principalement Chine) mais ce sont des reboisements récents, souvent de monoculture. En contrepartie les forêts d’Indonésie et du Brésil qui sont déboisées sont des forêts primaires, riches de leur biodiversité et avec un écosystème varié et durable. Bref, si la couverture progresse dans certaines zones, ce n’est pas du tout avec les mêmes qualités.

    • Cyril31, ce qu’il faut comprendre c’est que la déforestation a diminué… et continue de diminuer. et que ça n’est en rien ne fatalité. Replanter des arbres “on” sait le faire.

      — “Évaluation des ressources forestières mondiales 2020 – principales constatations / https://news.un.org/fr/story/2020/07/1073501

      La superficie forestière mondiale est de 4,06 milliards d’hectares, ce qui représente environ 31% de la superficie totale des terres. L’Europe, y compris la Russie, abrite 25% de la superficie forestière mondiale. Elle est suivie par l’Amérique du Sud (21%), l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale (19%), l’Afrique (16%), l’Asie (15%) et l’Océanie (5%).

      La superficie forestière mondiale continue de diminuer et la perte forestière enregistrée depuis 1990 à l’échelle mondiale s’élève à 178 millions d’hectares. Toutefois, le taux de perte forestière nette a considérablement baissé sur la période 1990-2020 grâce au recul de la déforestation dans certains pays et à l’augmentation du terrain forestier dans d’autres grâce au reboisement et à l’expansion naturelle des forêts.

      L’Afrique a enregistré le taux annuel de perte forestière le plus élevé sur la période 2010-2020, avec 3,9 millions d’hectares. L’Amérique du Sud arrive en deuxième place, avec 2,6 millions d’hectares, tandis que l’Asie a connu le gain net de superficie forestière le plus important sur la même période.

      On estime à 420 millions d’hectares la perte forestière mondiale enregistrée depuis 1990 du fait de la déforestation, autrement dit de l’affectation de terrains forestiers à d’autres utilisations, notamment l’agriculture. Il convient néanmoins de noter que le taux de perte forestière a considérablement baissé. Sur la dernière période quinquennale (2015-2020), le taux annuel de déforestation était estimé à 10millions d’hectares, contre 12 millions en 2010-2015 et 16 millions en 1990-2000.

      La superficie forestière située dans des zones protégées a augmenté de 191 millions d’hectares depuis 1990 et s’élèverait actuellement à 726 millions d’hectares (18% de la superficie forestière totale des pays ayant communiqué des données). En outre, la superficie forestière faisant l’objet d’un plan de gestion progresse dans toutes les régions. Au niveau mondial, elle a augmenté de 233 millions d’hectares depuis 2000 et s’est établie à un peu plus de deux milliards d’hectares en 2020.

      Les 10 pays ayant enregistré les plus grandes pertes annuelles nettes moyennes de superficie forestière entre 2010 et 2020 sont les suivants : Brésil, République démocratique du Congo, Indonésie, Angola, Tanzanie, Paraguay, Myanmar, Cambodge, Bolivie et Mozambique.

      Les 10 pays ayant connu le plus de gains annuels nets moyens de superficie forestière durant la même période sont énumérés ci-après : Chine, Australie, Inde, Chili, VietNam, Turquie, États-Unis d’Amérique, France, Italie et Roumanie.”

    • Merci à vous Cyril de tenter de réhausser le niveau du débat.
      Ce n’est pas avec des energumènes tel qu’Anton Le médisant ou Gustave La Poisse que le camp des réchauffsites va pouvoir redorer son blason, surtout après toutes les âneries et contre-vérités qu’à pu sortir MLA-Brionne au cours de ces derniers mois.

      Pour ce qui est du sujet de la déforestation, je croyais jusqu’à peu, ayant moi-même été victime de la propagande médiatique à ce sujet, que la situation était des plus critiques et alarmantes.
      Or il s’avère comme me l’avait fait comprendre monsieur Carras qu’il convenait comme sur bien d’autres sujets quelque peu de tempérer l’alarmisme des médias mainstream.
      Aussi je vous invite à consulter comme je l’avais fait à l’époque ces données de la FAO en cliquant sur ce lien : https://www.houtinfobois.be/wp-content/uploads/2022/01/FRA-2020-Statforest-monde-2021-1.pdf

      Si l’on se fie à ces données (vous pourrez vérifiez vous-même à l’aide de votre calculatrice si vous le désirez) la superficie forestière mondiale aurait progressé entre 2015 et 2020 d’environ 3,6%, atteignant une superficie à peu près équivalente à celle de 2005 (+0,45%)
      En revanche, il est vrai que certaines régions telles que l’Afrique ou l’Amérique du Sud continuent à perdre de la surface forestière, mais à un rythme tout de même moins soutenu qu’auparavant.

      Sinon je partage entièrement votre inquiétude au sujet de l’érosion de la biodiversité, mais dans ce cas j’imagine que vous penserez comme moi qu’il serait alors pour le moins inopportun de cesser d’exploiter les énergies fossiles et de vouloir recouvrir la France de champs d’éoliennes et de panneaux solaires ? D’autant plus que, comme vous le savez doute mais que la plupart de nos écolos-bétonneurs semblent visiblement ignorer, le CO² a plutôt tendance à stimuler la croissance des végétaux.

      PS : Moi je suis curieux de voir les sources de Roger pour la surface forestière de 1900.

    • Le livre « Réchauffement climatique » exprime une très grande différence sur l’action naturelle de refroidissement de la forêt tropicale comparée à celle de la forêt tempérée quasi nulle.

      La déforestation de la première crée donc un effet de réchauffement particulièrement important visible et mesuré. Le maintien de la forêt tempérée ne modifie pas la température. Et c’est bien la forêt tropicale qui est mise à mal par l’homme ( Brésil ,Indonésie, Congo ).

      • Ce qui est curieux, c’est que l’albédo est réputé décroître avec l’augmentation de l’étendue des forêts. Toutefois, une étude montre une hausse de l’albédo inattendue pour les forêts récentes accompagnant le verdissement de la planète.

        “Forest greening increased the albedo during the main growing period. This contrasts previous results indicating that albedo decreases as annual forest-cover increases. Developing and analyzing a simple vegetation-coverage-based albedo model showed that increasing forest coverage (i.e., forest greening) had increased area of more brightly leafy canopy and decreased area of darker gaps in the forest canopy.”

        https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020JD033582

        Dans la zone intertropicale (40% de la superficie de la Terre), ce sont surtout les océans (75% de cette superficie) qui déterminent l’albédo moyen et les divers climats (les climats chauds identifiés par la lettre A de la classification de Köppen) qui déterminent l’étendue des forêts.

      • Christian27 mars 2024 at 22 h 52 min
        Le livre « Réchauffement climatique » exprime une très grande différence sur l’action naturelle de refroidissement de la forêt tropicale comparée à celle de la forêt tempérée quasi nulle.

        Ce qui signifie que tous ceux qui prétendent “compenser” leurs émissions de CO² en plantant des arbres en zone tempérée sont complètement à côté du sujet et ne compensent pas grand-chose. A balancer dans un débat avec un élu ECOLO : il risque de rire jaune.

        • @Talleyrand
          Cela vous surprend-il que les écolos ne connaissent pas le rôle des arbres sur la température ? .
          – La forêt tropicale refroidit la planète,
          – La forêt tempérée la refroidit l’été, mais la réchauffe pendant l’hiver.
          La forêt tempérée présente deux effets contradictoires suivant les périodes de l’année. La plantation d’une forêt tempérée ne remplace en rien la destruction d’une forêt tropicale.

          Lisez le Demangeot un de nos plus brillants géographes, reconnu mondialement (Jean Demangeot, Les milieux naturels du globe, Armand Colin, 2000, réédité plus de dix fois)

    • La source initiale de votre lien est un livre publié en 2003 par un géographe militant d’Oxford, Michael Williams, “Deforesting the Earth, from Prehistory to Global Crisis”, décédé depuis mais dont le travail a été repris par Max Roser et Hannah Ritchie de Our World In Data. Tous veulent démontrer combien nos méchantes sociétés modernes sont destructrices du climat, de l’environnement et des forêts. A cette fin, ils affirment que plus d’un milliard d’hectares de forêts aurait disparu depuis 1900. Un milliard d’hectares : la folie des grandeurs ! Malgré tout prudents, conscients de l’énormité de leur affirmation, Max et Hannah s’empressent de relativiser : “In a related post we have combined this FAO data with global deforestation rates from Williams (2003) to document forest change over the last 300 years – this gives us data on forest change from 1700 onwards. The definition of ‘forest’ can vary depending on aspects such as tree density and height. Absolute estimates of forest cover from other sources may differ for this reason.” Grâce à cet avertissement (le rejet de la responsabilité sur quelqu’un qui ne peut plus se défendre) et à l’emploi intensif du conditionnel (on ne sait pas bien comment ils définissent une forêt, ni les surfaces habitables de la Terre, deux éléments pourtant essentiel pour aboutir à leur résultat), ils pourront plaider la bonne foi si nécessaire. Mais entre-temps, le mal de la désinformation aura été fait comme en témoigne votre message.

      Il n’y a pas lieu de penser que les forêts étaient significativement plus étendues en 1900 qu’aujourd’hui. Tout au plus les superficies concernées ont connu une variation de 200 millions d’hectares, environ 5% des superficies totales en plus et en moins, l’augmentation des forêts européennes et nord-américaines, et désormais chinoises, compensant la déforestation des pays pauvres en développement à partir des années 1960 et jusque dans les années 2000. Compte tenu du niveau de développement atteint dans de nombreux pays d’Asie et d’Amérique du Sud, compte tenu également du verdissement de la planète observé par satellite, de la hausse continue des rendements agricoles et de la baisse attendue de la population mondiale dans les décennies à venir, la tendance qui sera observée d’ici la fin du siècle sera probablement celle de la croissance globale des forêts, naturelles ou artificielles.

      Question qualité, rassurez-vous, on sait que la biodiversité n’est pas fondamentalement différente lorsque la forêt est travaillée par l’homme. C’est plutôt une question de temps pour qu’elle se développe dans les forêts récentes. Et non, l’humanité ne plante pas en monoculture sur des superficies aussi grandes. Il y a éventuellement monoculture limitée aux exploitations forestières dédiées, mais cela ne représente qu’une part marginale des forêts. Il faut en outre se faire une raison. De même que la vie sauvage est condamnée à disparaître, du moins à être enfermée dans des réserves dédiées, la forêt primaire va progressivement laisser la place à la gestion humaine partout où ce sera nécessaire. C’est une forme de néo-colonialisme de prétendre interdire aux pays en développement de gérer leurs territoires comme ils l’entendent. Ils n’ont que faire de nos conseils et pressions. Ils se moquent du RCA imaginaire occidental.

      PS : pour la question de l’eau, franchement, laissez tomber. C’est fini. Les sécheresses macroniennes et préfectorales font rire 99% des Français, avant qu’ils ne soient en colère si le moquage de face officiel devait persister trop longtemps.

      • “Il n’y a pas lieu de penser que les forêts étaient significativement plus étendues en 1900 qu’aujourd’hui. Tout au plus les superficies concernées ont connu une variation de 200 millions d’hectares, environ 5% des superficies totales”

        Étant donné qu’entre 1990 et 2020 ou disons plutôt entre 1990 et 2005 (vu qu’entre 2005 et 2020 la couverture forestière aurait, selon les données de la FAO, légèrement progressé) la perte forestière fut estimée à environ 175 millions d’hectares, voulez-vous dire Roger qu’entre 1900 et 1990 ce serait perdu 7 fois moins d’hectares qu’entre 1990 et 2005 ?

        Vous dîtes aussi : “Il y a éventuellement monoculture limitée aux exploitations forestières dédiées, mais cela ne représente qu’une part marginale des forêts.”

        Pas en France en tout cas. Voici en effet ce qu’on peut lire sur le site de l’IGN :
        Les peuplements purs, aussi appelés peuplements monospécifiques ou “à une essence”, sont des peuplements pour lesquels une essence d’arbre occupe plus de 75 % du couvert dans l’étage dominant. Ils couvrent 7,1 millions d’hectares.

        Les peuplements mélangés (à plusieurs essences) couvrent quant à eux 8,0 millions d’hectares. Les peuplements à deux essences majoritaires représentent un tiers des peuplements forestiers (purs ou mélangés), tandis que ceux à trois essences ou plus en représentent 19 %.
        https://inventaire-forestier.ign.fr/spip.php?rubrique78

        Toutefois l’IGN précisait dans un communiqué que la tendance actuelle était vers davantage de diversification (la part des peuplements monospécifiques étant passée entre 2017 et 2022 de 51% à 47%).

        PS : Que cela vous plaise ou non Roger, l’impact des activités humaines, depuis le début de l’ère industrielle, fut globalement négatif pour l’environnement et la biodiversité. Le nier ne peut que vous disqualifiez auprès des lecteurs qui, comme moi, ont une certaine sensibilité écologique et qui pense que l’un des rôles principal de l’État devrait être de limiter les externalités négatives du capitalisme en promouvant notamment une économie de type circulaire.

        • L’IGN oublie la forêt guyanaise et ses 8 millions d’hectares, mais passons. Il est vrai que l’immense massif landais impacte lourdement la statistique de la diversité, de même que les nombreux massifs forestiers d’altitude où la diversité est naturellement contrainte. Ceci posé, la biodiversité de la forêt française est remarquable, avec environ 190 espèces recensées, à comparer aux 200 en moyenne d’une forêt tropicale typique.

          Il est évident que l’activité humaine a un impact sur l’environnement, puisque c’est sa raison d’être, adapter au mieux la nature à l’homme. Le recul supposé de la biodiversité n’est pas négatif en soi. Il sert ou pas l’humanité. La disparition des loups ou des ours dans nos campagnes a par exemple été un bienfait pour la collectivité humaine. La gestion des forêts, leur extension ou leur attrition, est elle aussi au service de l’humanité et de ses besoins. La biodiversité enfin n’a de sens qu’à notre service.

          C’est ainsi que, contrairement au jugement de valeur négatif, quasi moral, que vous semblez porter, l’environnement et la biodiversité ne sont pas des sujets mais des objets. En faire des sujets, c’est-à-dire des idoles nouvelles qui n’ont rien à envier aux idoles païennes du passé, confère des pouvoirs illimités totalitaires à ceux qui sont capables de s’en emparer, notamment certains pouvoirs étatiques, des associations, quelques puissances financières. Etant des objets, environnement et biodiversité ont des propriétaires. Vous êtes libre d’investir vos ressources dans vos terres (des forêts tropicales par exemple) pour y préserver ce que vous voulez. C’est votre droit mais ne vous mêlez pas de la propriété d’autrui au nom d’idoles absurdes. Priver l’humanité des innombrables externalités positives de la liberté, liberté que vous semblez réduire au capitalisme (quoi que ce vocable fourre-tout puisse signifier), au prétexte de quelques rares et négligeables externalités négatives indéfinissables, est tout simplement intolérable. L’humanité libre s’y opposera toujours et se défendra des agressions insensées des pseudo-sciences politisées. A ce titre, comme fascisme et communisme avant elle, l’écologie politique et ses marchands de peurs n’ont pas d’avenir et finiront très mal.

          • “La biodiversité enfin n’a de sens qu’à notre service.”
            C’est plutôt votre phrase qui n’a pas de sens, étant donné que la biodiversité peut se définir comme étant “l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent”.

            Par ailleurs la disparition de l’Homme serait nettement moins dommageable pour les autres habitants de la Planète que celle des verres de terre ou des insectes pollinisateurs dont l’existence est en partie menacée par les activités humaines.

            Ces deux articles alertes sur les conséquences plus ou moins dramatiques occasionnées par un déclin de ces populations.
            https://www.geo.fr/animaux/declin-des-vers-de-terre-quelles-consequences-pour-la-planete-195717
            https://www.mnhn.fr/fr/le-declin-des-insectes-pollinisateurs

            Aussi sachez Roger qu’un système est d’autant plus résilient que celui-ici sera riche sur le plan de la biodiversité, et c’est pourquoi la monoculture est une hérésie.

            “quelques rares et négligeables externalités négatives indéfinissables”.
            Vous plaisantez j’espère Roger. Comment peut-on tenir encore des propos pareils de nos jours ?
            Pour vous donc si je comprend bien la pollution de l’air, des sols et des nappes phréatiques ce sont là des externalités négatives qui sont négligeables ou inexistantes ?
            Tout comme j’imagine d’ailleurs les millions de tonnes de déchets plastiques déversés chaque année dans les océans ?

            Et puis qui vous a parlé de me mêler de votre sacro-saint droit à la propriété ? J’ai plutôt dit qu’au nom du Bien-commun (je ne l’avais pas précisé mais c’était sous entendu) l’un des rôles principal de l’État devrait être de limiter les externalité négative du capitalisme (terme que j’assimile d’ailleurs plutôt à l’économie de marché) et de promouvoir une économie non pas linéaire, mais circulaire.

            Aussi croyez-vous que des systèmes politiques tel que le fascisme ou le communisme auraient pu émerger et susciter l’intérêt des masses si le libéralisme (doctrine ayant su s’imposer suite à la sinistre révolution de 1789) n’avait pas occasionnés certaines conséquences plus ou moins fâcheuses (création du prolétariat entre autre) ?

            Feriez-vous partir de ceux qui pensent que si l’Union européenne n’a pas su tenir toutes ses promesses c’est par défaut de libéralisme ? Selon-vous la France aurait-elle du davantage s’ouvrir au libre-échange et à la mondialisation ?

            “L’humanité libre s’y opposera toujours et se défendra des agressions insensées des pseudo-sciences politisées”.

            Combien j’aimerais vous croire Roger, mais hélas l’épisode du covid ne m’invite guère à me montrer optimiste à ce sujet. Auriez-vous oublié avec quel degré de servilité une bonne partie des gens se sont empressée d’obéir aux diverses injonctions émanant de leurs gouvernements respectifs ?
            “Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il est mûr pour l’esclavage” (Jean-Jacques Rousseau)

          • Le bien commun étant indéfinissable, on ne voit pas comment l’Etat pourrait l’assurer. Ce qu’on nomme bien commun, ce sont les intérêts particuliers, déguisés en intérêts collectifs, de ceux qui parviennent à capturer le pouvoir.

            Sinon, il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que l’homme met la biodiversité naturelle à son service en façonnant les milieux et en sélectionnant les espèces selon ses besoins. Le France métropolitaine dont le territoire est en quasi totalité travaillé par l’homme depuis des milliers d’années, en est un exemple parfait. L’absurdité consisterait ici à considérer que l’homme ne serait qu’un occupant de la Terre parmi d’autres espèces vivantes. Que vous le vouliez ou non, l’homme est au-dessus du reste, propriétaire de tout le vivant.

            Enfin, les pollutions dont vous parlez sont effectivement des désagréments tout à fait mineurs par rapport aux immenses et innombrables bienfaits apportés par ce que vous appelez le “capitalisme”. Gérer convenablement ces inconvénients mineurs est certes nécessaire mais cela reste une activité accessoire qui ne peut pas justifier une politique durable, sauf à tomber dans des excès insoutenables comme l’interdiction absurde des moteurs thermiques, l’imposition de la taxe carbone ou encore la construction d’éoliennes à foison. Tout ceci sera balayé d’un revers de main quand la raison aura repris le pouvoir.

          • “Le bien commun étant indéfinissable, on ne voit pas comment l’Etat pourrait l’assurer.”
            J’ai rarement lu un message aussi contraire aux enseignements de l’Église que le vôtre. Rassurez-moi Roger, vous ne revendiquez tout de même pas chrétien ? Le concept de Bien-Commun étant, une notion centrale de la doctrine sociale de l’Église.
            https://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html#a)%20Signification%20et%20principales%20implications

            Voici quelques extraits :

            “Le bien commun ne consiste pas dans la simple somme des biens particuliers de chaque sujet du corps social. Étant à tous et à chacun, il est et demeure commun, car indivisible et parce qu’il n’est possible qu’ensemble de l’atteindre, de l’accroître et de le conserver, notamment en vue de l’avenir. Comme l’agir moral de l’individu se réalise en faisant le bien, de même l’agir social parvient à sa plénitude en accomplissant le bien commun. De fait, le bien commun peut être compris comme la dimension sociale et communautaire du bien moral.”

            “Une société qui, à tous les niveaux, désire véritablement demeurer au service de l’être humain, est celle qui se fixe le bien commun pour objectif prioritaire, dans la mesure où c’est un bien appartenant à tous les hommes et à tout l’homme. La personne ne peut pas trouver sa propre réalisation uniquement en elle-même, c’est-à-dire indépendamment de son être « avec » et « pour » les autres.”

            “Le bien commun engage tous les membres de la société: aucun n’est exempté de collaborer, selon ses propres capacités, à la réalisation et au développement de ce bien. Le bien commun exige d’être servi pleinement, non pas selon des visions réductrices subordonnées aux avantages partisans que l’on peut en retirer, mais à partir d’une logique visant à prendre les responsabilités aussi largement que possible. Le bien commun découle des inclinations les plus élevées de l’homme, mais c’est un bien difficile à atteindre, car il requiert la capacité de réaliser le bien des autres comme si c’était le sien et de le rechercher constamment.”

            Et concernant le rôle de l’État :

            “La responsabilité de poursuivre le bien commun revient non seulement aux individus, mais aussi à l’État, car le bien commun est la raison d’être de l’autorité politique.”

            “Pour garantir le bien commun, le gouvernement de chaque pays a pour tâche spécifique d’harmoniser avec justice les divers intérêts sectoriels.”

            Et dire que c’est moi qui suis plutôt Nietzschéen qui doive vous faire savoir ce genre de chose.

            “Que vous le vouliez ou non, l’homme est au-dessus du reste, propriétaire de tout le vivant.”
            Et bien voilà une affirmation que n’aurait sans doute pas contredit Bill Gates et l’autre illuminé de Davos. Et qui n’est encore une fois pas très raccord avec les enseignements de l’Église, comme on peut le lire dans cet article que je vous invite vivement à lire.
            https://philitt.fr/2018/10/15/le-droit-de-propriete-un-blaspheme-contre-dieu/

            Voici la conclusion (qui risque fort de vous déplaire) :

            L’apparition du droit de propriété, produit de la sécularisation occidentale, traduit donc un transfert du pouvoir exclusif de Dieu sur sa création vers l’homme. L’individu, nouveau dieu, se voit conférer un droit absolu et illimité sur les choses appropriées, comme s’il les avait créées. Dès lors, la propriété privée doit être appréhendée avant tout comme une propriété privée de Dieu. Elle constitue bien le vol par excellence, puisqu’elle conduit à dépouiller Dieu de son pouvoir intrinsèque au profit d’un être qui n’a en lui-même aucune légitimité à exercer une si haute dignité, l’homme. Proudhon, cet athée chrétien, l’avait d’ailleurs entrevu dans sa remarquable lucidité : « À qui est dû le fermage de la terre ? Au producteur de la terre, sans doute. Qui a fait la terre ? Dieu. En ce cas, propriétaire, retire-toi. » Ce n’est sans doute pas la moindre des ironies qu’un auteur anarchiste en appelle à Dieu pour rappeler cette vérité à ses adversaires bourgeois et chrétiens. Que les athées ou les agnostiques acceptent la propriété individuelle passe encore. Mais que des croyants se prétendant fidèles à la révélation biblique admettent et défendent un tel pouvoir de l’homme sur les choses créées et, par voie de conséquence, nient ainsi l’autorité absolue et illimitée de Dieu seul sur sa création, voilà qui ne saurait être toléré. L’homme n’est pas propriétaire de la création, Dieu seul l’est : l’homme n’en est que le gestionnaire, le possesseur. Contre l’hérésie moderne de la propriété et la déification de l’homme qui en résulte, il convient d’affirmer la seigneurie de Dieu seul sur l’univers, « Car le roi de toute la terre, c’est Dieu » (Ps. 47 [46], 8), non l’homme. Affirmer le contraire reviendrait, n’en doutons pas, à proférer le pire des blasphèmes.”

            Le reste de votre message prouve que vous n’êtes visiblement pas au courant des conséquences pour le moins fâcheuses de la pollution engendrée par nos activités.
            https://www.geo.fr/environnement/la-pollution-provoque-la-mort-prematuree-de-9-millions-de-personnes-par-an-dans-le-monde-209944

            Voici un petit extrait : “Si les décès prématurés liés aux types de pollutions associées à l’extrême pauvreté sont en repli, ceux liés à la pollution de l’air et à la pollution par produits chimiques augmentent. “L’effet de la pollution sur la santé reste bien plus important que celui de la guerre, du terrorisme, de la malaria, du VIH, de la tuberculose, des drogues et de l’alcool, et le nombre de morts causées par la pollution rivalise avec celles causées par le tabac”, souligne le rapport.”

            Il me semble que ce serait donc plutôt à vous Roger d’ouvrir les yeux.

            PS : Les politiques absurdes, que vous dénoncez à juste titre, seront abandonnées, lorsque que les citoyens cesseront de voter pour des crapules et des malfrats.
            “Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice.” (George Orwell)

  11. Au passage :

    — A new study utilizing satellite observations determines Antarctic-wide ice shelves gained 661 Gt of mass from 2009 to 2019. An approach relying on assumptions of an unrealistic “steady state” or fixed calving flux (instead of real-world time-variable observations) estimates a net Antarctic ice shelf loss of -20,028 Gt over this same 11-year period – a more than 30-fold distortion of observed ice loss.

    — “Change in Antarctic ice shelf area from 2009 to 2019 / Julia R. Andreasen, Anna E. Hogg, and Heather L. Selley / https://tc.copernicus.org/articles/17/2059/2023/

    Abstract

    Antarctic ice shelves provide buttressing support to the ice sheet, stabilising the flow of grounded ice and its contribution to global sea levels. Over the past 50 years, satellite observations have shown ice shelves collapse, thin, and retreat; however, there are few measurements of the Antarctic-wide change in ice shelf area. Here, we use MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) satellite data to measure the change in ice shelf calving front position and area on 34 ice shelves in Antarctica from 2009 to 2019. Over the last decade, a reduction in the area on the Antarctic Peninsula (6693 km2) and West Antarctica (5563 km2) has been outweighed by area growth in East Antarctica (3532 km2) and the large Ross and Ronne–Filchner ice shelves (14 028 km2). The largest retreat was observed on the Larsen C Ice Shelf, where 5917 km2 of ice was lost during an individual calving event in 2017, and the largest area increase was observed on Ronne Ice Shelf in East Antarctica, where a gradual advance over the past decade (535 km2 yr−1) led to a 5889 km2 area gain from 2009 to 2019. Overall, the Antarctic ice shelf area has grown by 5305 km2 since 2009, with 18 ice shelves retreating and 16 larger shelves growing in area. Our observations show that Antarctic ice shelves gained 661 Gt of ice mass over the past decade, whereas the steady-state approach would estimate substantial ice loss over the same period, demonstrating the importance of using time-variable calving flux observations to measure change.

  12. Monsieur Viellefosse, Macron a du lire votre livre et réagir de suite
    “””””””””””””””Investissements verts”””””””””

    Les présidents français Emmanuel Macron et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont lancé ce mardi 26 mars un programme visant à lever jusqu’à un milliard d’euros d’investissements verts dans l’Amazonie brésilienne et guyanaise, a annoncé la présidence française. Cette annonce s’inscrit dans une feuille de route internationale que les deux présidents entendent promouvoir dans la perspective de la COP30 qui se tiendra à Belem, au nord du Brésil, en 2025. Les deux pays ambitionnent de lever un « milliard d’euros d’investissement publics et privés sur les quatre prochaines années » pour l’Amazonie brésilienne et celle en Guyane française, en lien avec l’Agence française de développement (AFD). Les deux dirigeants vont aussi « défendre ensemble, dans le cadre de la présidence brésilienne du G20 en 2024, un grand plan d’investissement mondial, public et privé, dans la bioéconomie », modèle qui vise à allier développement économique et protection de l’environnement.

    • Le meilleur conseil que donne le livre de M.Vieillefosse en conclusion est d’arrêter de couper la forêt amazonienne. C’est l’investissement vert le plus efficace pour notre planète.

      • Pour moi, si.
        même si ce n’est pas la même personne qui se cache derrière ces deux noms, j’ai trouvé (je peux me tromper, la disparition complète des interventions, et la prise de suite quasi immédiate par Anton. C’était le 25 mars, après une interpellation de ma part à Marie Laure sur un autre fil d’échange.
        C’était une interpellation sur son rôle en tant que contradicteure aux climato réalistes et sur sa manière d’échapper (ou d’essayer de) à des faits (un écrit de Mme Masson Delmotte sur la valeur des modèles climatiques) qui nuance le discours monolithique du GIEC.
        Etrange coïncidence.

        Marie Laure, êtes vous toujours là? En coopération avec Anton, vous auriez plus de poids contre les climatoréalistes

    • Comme je l’ai expliqué plus haut dans mon message du 26 mars à 22h06, c’est à mon sens peu probable. Et la seule équation que nous sommes aujourd’hui à mesure d’établir avec certitude est : MLA = Brionne

      Par ailleurs je trouve cela navrant de constater qu’une personne ayant qualifié de “bouse” de 500 pages l’ouvrage d’un scientifique comptant à son actif 169 publications et 1262 citations et Titulaire d’un DEA en géophysique, géochimie et télédétection de l’Ecole des Mines de Paris, n’ait pas à minima reçu un avertissement. Moi je n’appelle pas ça de la tolérance, mais plutôt du laxisme.

      PS : Ces individus qui tiennent des propos qu’ils n’auraient assurément pas le courage de tenir en public, me sorte vraiment par les trous de nez. Il ne faut vraiment avoir aucun sens l’honneur pour se livrer à ce genre de vilénie. Enfin, ces derniers feront sans doute moins les malins le jour où il leur faudra répondre de leurs actes.

      • Mais Monsieur Gonçalves, c’est vous et vos consorts qui ne traitez pas la littérature scientifique avec le respect qu’elle mérite. Comment qualifiez-vous un rapport du GIEC ?

        Pourtant, prenez les publications de Valérie Masson-Delmotte. Elle a 737 publications recensées dans Google Scholar, citées 66871 fois. Voilà ce qui permet de jauger la production scientifique de Monsieur Poyet. Un type qui a 1200 citations à l’âge de la retraite, c’est quelqu’un qui a raté sa carrière. Un scientifique médiocre, pour rester poli.

        (D’ailleurs, personnellement j’ai plus que 30000 citations pour plus que 200 publications, mais comme je ne tiens pas à révéler mon identité, vous ne me croirez pas, tant pis.)

        PS. Comparez à Rittaud si vous voulez, pour rigoler un peu.

        • Ah, Anton, vous citez Mme Masson Delmotte.

          Je vais donc aborder le sujet de la qualité des modélisations du climat, comme je l’ai fait avec MLA le 25 mars sur un autre fil d’échanges:

          Mme Masson Delmotte a laissé dans la revue des 75 ans du CEA un écrit sur de “profondes incertitudes sur ces modèles” et le besoin de “travaux de longue haleine” pour les améliorer.
          Il avait fallu 4 tours pour que MLA reconnaisse que c’était écrit. Sa réponse au dernier tour fut: bien sur qu’il y en a, tout le monde le sait. Mais il y a aussi de profondes certitudes. Moyen comme réponse.
          “Que pouvez vous nous répondre à ce sujet? Pourrons nous aller plus loin?

  13. Bonjour,
    Petites réflexions qui me tracassent.
    Supposons le RCA, alors :
    – Les missions spatiales produisent elles du CO2 ?
    Construction des engins (extraction de minerai, transformation par la sidérurgie etc …) Entrainer les spationautes, fermes de serveur, etc..
    – Même question pour les satellites.
    – Pour sauver la planète il faut rouler en électrique, les chars de guerre sont électriques ?
    De même pour les autres véhicules de guerre : avion, bateau, porte avions
    – Les guerres produisent elles du CO2, une bombe c’est éco-friendly ?

    Cordialement

    • @Petrol

      On va peut-être devoir inventer la “guerre verte”.
      Pour pouvoir se massacrer sans avoir d’impact sur l’environnement…

      Pour le spatial, les fusées marchent à l’hydrogène, et la plupart des engins spatiaux fonctionnent à l’énergie solaire… 🙂

    • Bonjour Pétrol,
      Oui, les missions spatiales émettent du CO2 en particulier lors des lancements de satellites. Mais elles permettent aussi d’en réduire beaucoup les émissions. Les satellites de télécommunications évitent les déplacements, les satellites de navigation diminuent les embouteillages, les satellites météorologiques préviennent les populations avant l’arrivée des cyclones…

      Le jour où nous voudrons installer des bases permanentes sur la Lune, nous devrons apporter le CO2 de la Terre puisqu’il est absent de la surface de notre satellite. Et le CO2 se révèle indispensable à la vie. C’est une façon de le séquestrer de manière définitive !
      Vous verrez que ceux qui aujourd’hui réclament zéro émission CO2, deviendront les premiers à s’opposer au transfert du CO2 vers la Lune.

      M. Vieillefosse en parle dans son livre.

    • Bien d’accord avec vous, Petrol.
      On peut le déplorer, mais tant que ce sera l’argent (et le capitalisme car, aux yeux de certains, « on n’a rien trouvé de mieux ») qui mènera le monde, la planète le payera.
      Le Giec, l’ONU, les multinationales et les États savent très bien que cette nouvelle économie qu’ils défendent, la transition écologique, sera tout aussi polluante que la précédente, mais ils ne font rien pour nous dissuader de consommer. A contrario, ils nous encouragent, avec une publicité omniprésente.
      S’ils croient au CO2 qui réchauffe la Terre, pourquoi les véhicules sont-ils de plus en plus bardés d’électronique inutile ?
      Pourquoi construire des maisons connectées ?
      Pourquoi faire tondre sa pelouse par un robot ?
      Pourquoi sortir un iPhone tous les deux ans (ah, les gens qui se battent pour avoir le dernier joujou !) ?
      Pourquoi des applications pour nous dire comment dormir, manger, courir, maigrir, être un « vert » irréprochable (le summum étant atteint avec l’application « téléchargez pour connaître votre empreinte carbone ») ?
      Pourquoi délocaliser à l’autre bout du monde les entreprises alors que l’on sait que cela pollue ?
      Tout simplement parce que c’est économique.
      Chercher où va l’argent, vous comprendrez le problème.
      L’électricité augmente, on nous chante ses louanges. La messe est dite.

      • Ouh le vilain capitalisme !

        “pourquoi les véhicules sont-ils de plus en plus bardés d’électronique” Pour optimiser la combustion. On économise facilement 2 à 3 l/100 grâce à cela.
        “maisons connectées” : simplifie la vie, économie de moyens.
        “tondre la pelouse avec un robot” : sûr qu’un jeune esclave, ce serait plus “naturel” et distrayant.
        “Iphone tous les deux ans” : mon iphone 7 fonctionne à merveille depuis son dernier changement de batterie (50 euros). Je pense évoluer vers l’iphone 12 quand sortira l’iphone 17. Etonnamment, je sais d’avance que personne ne se battra avec moi pour l’acquérir.
        “pourquoi des apps” : oui, pourquoi, bon sang ? Pourquoi les gens font ce qu’ils font sans devoir s’expliquer toutes les 5 minutes face à un inquisiteur socialiste ? Parce qu’ils sont libres et que ce qu’ils font, on s’en fout.
        “pourquoi délocaliser” : demandez aux services fiscaux. Eux, ils savent…

  14. Il faut en finir avec le CO2.
    L’effet de serre , et encore moins le CO2, n’ont rien à voir avec les changements climatiques. Continuer à parler de CO2, d’émissions, d’empreinte carbone, de décarbonisation, de taxe carbone, etc. c’est faire le jeu de ceux qui veulent nous contrôler, à commencer par l’ONU, totalement phagocyté par les mondialistes. Basta !

    • Allez, Zagros. Calmez-vous.

      Même Lindzen, Curry et Spencer, les trois climatologues que les climato-irréalistes citent en permanence parce que ce sont les seuls climatologues “sceptiques”, n’osent pas dire des âneries pareilles. Ils prétendent que l’effet du CO2 est surestimé, mais ils admettent qu’il est bien réel.

      • Anton,
        “…Lindzen, Curry et Spencer, les trois climatologues que les climato-irréalistes citent en permanence parce que ce sont les seuls climatologues sceptiques…” :
        Si la science, dans son principe n’est pas “démocratique” et ne connaît pas la logique “majoritaire” (que d’ailleurs, soit dit en passant, même les “démocraties” bafouent à présent avec la dictature des ” minorités” tous azimuts , le fameux “wokisme” ou “endormissement idéologico-gauchiste”, mais c’est une autre histoire),
        Si donc, selon ce principe ” en creux”, un seul scientifique, reconnu par ses pairs, peut avoir raison contre tous (on ne va pas vous rappeler l’histoire des sciences…) en entraînant à sa suite tous les autres scientifiques, parfois plusieurs siècles après (puisque la science ne peut être qu'”unanimiste”),
        Et si les réchauffistes reconnaissent, par votre voix ici, au moins trois scientifiques de réputation internationale,
        Alors ces trois-là, a fortiori, peuvent avoir raison contre tous (il y en a même deux de trop, si je puis dire)… avant de faire l’unanimité plus tard, devant ce qui deviendra une “évidence”…
        Que demande le peuple de plus ?
        CQFD, merci Anton !

  15. Anton28 mars 2024 at 20 h 54 min

    “””””””””””””” Ils prétendent que l’effet du CO2 est surestimé, mais ils admettent qu’il est bien réel.”””””””””””
    Comme dit par Marmaduke plus haut , vous prenez la place de MLA
    Il faut comptabiliser , comme nos fonctionnaires des impôts et reconnaitre que la vapeur d’eau est oubliée dans le bilan comme le devrait être nos gros profiteurs

    • Ben non, Monsieur Sommer, la vapeur n’est pas oubliée. Lisez l’excellent Résumé Technique de l’AR6 WGI (https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/chapter/technical-summary/#TS.3.2.2) avec sa figure TS.17 (https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/technical-summary/figure-ts-17). Vous voyez bien la la rétroaction de la vapeur d’eau est la plus forte rétroaction positive dans le système climatique, les scientifiques le savent bien (même combinée à celle, négative, de la “lapse rate”).

      Vous êtes bien plus compétent que la plupart des autres personnes sur ce forum. Par exemple, vous admettez volontiers, chiffres à l’appui, que l’augmentation du CO2 observée depuis 150 ans est due à l’Homme. Donc vous êtes aussi capable de reconnaître que la vapeur d’eau dans la troposphère, à cause de sa durée de résidence très courte – quelques jours -, ne peut être un forçage, mais seulement une rétroaction.

      • Anton,

        “la vapeur d’eau dans la troposphère … ne peut être un forçage, mais seulement une rétroaction.”

        Charabia!

        1. La vapeur d’eau, avant de faire office de GES, est évaporée. Elle prend ainsi en charge la moitié de la puissance de chauffage, moitié qui ne participe donc pas à l’élévation initiale de température. L’effet initial du CO2 est ainsi indûment doublé par les pataphysiciens du climat. Il n’y a pas de rétroaction sur le lapse rate mais un effet thermodynamque de l’évaporation.

        2. Le forçage, notion phare de la pataphysique du climat, est une chimère construite sur la négation du second principe de la thermodynamique. Un forçage radiatif, cela n’existe pas en thermodynamique qui différencie l’effet d’une augmentation de la puissance absorbée de celui d’une diminution de la puissance évacuée. Les conséquences sur l’entropie sont différentes dans les deux cas, c’est là tout l’apport de la thermodynamique dont les pataphysiciens se font les négateurs.

        • @phi
          Là, vous mettez le doigt, à juste titre, sur ce qui fait mal, très mal, le cœur de la question : « l’influence du CO2 ? »

          En général, la tendance naturelle d’un système est de se diriger vers un état d’équipartition d’énergie et de température uniforme qui maximise l’entropie du système. Exactement ce que réalise sous nos yeux l’agitation des molécules de notre atmosphère. Peu importe la nature et l’origine des composants..

          C’est la réalité observée. L’atmosphère thermalise ses composantes O2, N2, CO2, CH4… Toutes s’agitent de façon identique et uniformisent leur énergie et leur température. Dès le premier milliardième de seconde où il est émis, le CO2 cède son énergie par collision et rejoint l’agitation thermique des composants majeurs.

          Ce qui réduit l’influence du CO2 dans l’atmosphère à sa véritable dimension, une dilution de quatre dix millièmes. Là, le Giec n’aime pas du tout ! Mais pas du tout.

          Nous sommes au cœur de notre désaccord avec les réchauffistes.

      • Mais qu’est-ce que c’est que cette durée très courte de la vapeur d’eau dans l’atmosphère ? Certes elle retombe en pluie ou en neige mais est constamment renouvelée par l’évaporation partout à la surface de la terre, surtout au dessus des océans. Le taux d’ ‘humidité ne tombe pas à zéro après une forte averse, que diable !
        En ce moment dans le bureau où j’écris ce post, le taux d’humidité s’élève à 59 % pour une température de 20 °C. Il il y a donc pas mal de molécules H2O gazeuses dans l’air, et pourtant mon clavier n’est pas mouillé.

        • @ sérac
          La vapeur d’eau extrait la moitié de la chaleur du sol, et la hisse à 5000 m où elle peut rayonner dans le vide spatial. L’évaporation extrait plus de chaleur que ne bloquent les infrarouges. Au bilan global, la vapeur d’eau refroidit la planète.
          C’est assez bien expliqué dans le livre.

  16. En ce matin de début de printemps, il fait 19 °C à Budapest contre 8°C à Madrid. Ce n’est pas une anomalie, c’est tout simplement une preuve parmi d’autres de la nature chaotique du climat sur notre planète complexe, à cause de la circulation des masses d’air, surtout en cette période de basculement des saisons. En revanche la stabilité de la température est quasi totale au Groenland. Le printemps arrive là-bas aussi, le jour se lève et elle monte très graduellement de – 45°C à – 35 °C. Ouh là, là ! Au secours, çà fond !
    sources : windyty.com et earth.nullschool.net, deux sites sérieux sur le climat

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