L’ère de l’ébullition mondiale est arrivée

par Brendan O’Neill  

Article initialement publié le 31 juillet 2023 par Spiked (Traduit par Camille Veyres)

Il est temps de s’opposer à l’alarmisme écologique de nos élites médiévales.

Et c’est ainsi que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. « L’ère du réchauffement climatique est terminée, l’ère de l’ébullition mondiale est arrivée », a déclaré António Guterres, le chef de l’ONU, la semaine dernière. Il est difficile de savoir ce qui est le plus grave : l’orgueil et l’arrogance de ce fonctionnaire mondialiste qui s’imagine avoir le droit de déclarer le début d’une nouvelle ère, ou la conformité servile des élites médiatiques qui ont avalé son décret délirant de la mort thermique imminente de la Terre. « L’ère de l’ébullition mondiale est arrivée et elle est terrifiante », pouvait-on lire en première page du Guardian, comme si la parole de M. Guterres était parole d’évangile et que chacune de ses déclarations était une vérité divine. Il est urgent de jeter les eaux de la raison sur ce discours délirant d’une planète « en ébullition ».

Guterres a lancé sa bulle néo-papale sur l’ébullition de notre monde en réponse aux vagues de chaleur qui ont frappé certains pays au cours des deux dernières semaines. « Le changement climatique est là [et] c’est terrifiant », a-t-il déclaré. Nous voyons « des familles fuir les flammes [et] des travailleurs s’effondrer sous une chaleur torride » et « ce n’est que le début », a-t-il ajouté, faisant sa meilleure imitation d’un fêlé millénariste du Ier siècle. En fait, oubliez le « changement climatique », a-t-il dit. Oubliez aussi le « réchauffement de la planète ». Ce à quoi nous assistons, c’est à une ébullition. Tout cela nous rappelle le livre de Job, qui nous avertissait que le serpent Léviathan ferait « bouillir les mers comme un chaudron ». Le Léviathan est de retour, mais nous l’appelons désormais « changement climatique ». [https://biblehub.com/job/41-31.htm]

La vitesse obséquieuse avec laquelle les médias ont transformé le commandement de M. Guterres en une nouvelle de première page a été extraordinaire. Ils se sont comportés moins comme des journalistes que comme les scribes serviles de ce dieu séculier et de ses visions délirantes. Le monde entre dans une « ère d’ébullition globale », s’est écrié l’Independent, et nous « savons qui est responsable ». Pas de récompense pour deviner de qui il s’agit. C’est vous, moi et le reste de notre espèce. C’est toujours le cas. « La planète est en ébullition », a déclaré avec désinvolture un gros-titre, confirmant que la phrase effrayante de M. Guterres, sa ligne propagandiste sans doute élaborée avec l’aide de spin doctors dans une arrière-salle de l’ONU, est d’ores et déjà considérée comme un fait.

Presque instantanément, les médias ont commencé à faire la leçon à leurs lecteurs sur la façon dont ils pourraient contribuer à mettre un terme à l’évaporation imminente de notre planète. La chaîne australienne SBS nous a conseillé de « réduire notre consommation de viande », « d’arrêter de conduire des voitures » et« de réduire les voyages en avion ». En bref, il s’agit d’arrêter tous les plaisirs et de faire des sacrifices pour apaiser les dieux de la nature en colère. Même les radicaux autoproclamés se sont fait les porte-voix des sermons médiévaux de l’ONU. Novara Media a immédiatement adopté l’expression « ébullition mondiale » comme métaphore appropriée de l’impact incendiaire de l’humanité sur la Terre. Grattez un peu un marxiste, vous trouverez un malthusien.

Ne pourrions-nous pas faire preuve d’un peu d’esprit critique à l’égard de l’idée d’une « ébullition mondiale » ? La première chose qu’un esprit rationnel devrait noter, c’est que l’ébullition est la transformation d’un liquide en vapeur. Désolé d’être pédant, mais je pense que le sens des mots est important. Quelqu’un croit-il vraiment que notre planète est aujourd’hui si fantastiquement chaude que les lacs, les rivières et les mers vont bientôt commencer à s’évaporer ? Si ce n’est pas le cas – et vous ne devriez pas le croire, car c’est de la foutaise -, vous ne devriez pas utiliser une expression telle que « ébullition mondiale ». Un professeur de physique climatique a d’ailleurs réprimandé M. Guterres, avec modération bien sûr, pour avoir commencé à « s’écarter des preuves scientifiques sous-jacentes ». En effet. La Terre n’est pas en ébullition et nous ne devrions pas dire qu’elle l’est.

Il y a d’autres raisons d’être sceptique face à l’hystérie de l’ébullition. Oui, il fait chaud dans certaines parties de l’Europe, mais il y a eu des vagues de chaleur tout au long de l’histoire, bien avant l’aube de l’industrie. De plus, le gouvernement grec affirme que la plupart des 667 incendies qu’il a connus au cours des quinze derniers jours ont été déclenchés « par la main de l’homme ». Ainsi, ces flammes féroces que nos élites vertes décrivent allègrement comme une punition de Mère Nature à l’égard de l’humanité sont principalement l’œuvre de pyromanes. Par ailleurs, le froid tue beaucoup plus que la chaleur. Les mois d’hiver froids, au cours desquels de nombreuses personnes âgées périront, seront-ils décrits par Guterres et ses apôtres comme une congélation mondiale, une nouvelle ère glaciaire ? Bien sûr que non. Il n’y a pas de points de propagande, pas d’occasions de dénigrer la modernité, dans l’alarmisme sur le froid.

Soyons clairs : « ébullition globale » n’est pas une expression factuelle ou scientifique. Il s’agit plutôt d’une nouvelle montée en puissance de la politique verte de la peur. C’est le dernier ajout au dictionnaire déjà bien rempli de la peur écologique. L’inflation économique n’est pas le seul problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui, il y a aussi l’inflation des menaces. Le catastrophisme du changement climatique, en particulier, est regonflé pratiquement chaque semaine.

C’est pourquoi nous sommes passés du changement climatique à la crise climatique, puis à l’urgence climatique. Et c’est pourquoi nous passons maintenant du réchauffement climatique à l’ébullition mondiale. Le langage est utilisé pour terroriser les masses, pour nous faire sortir de notre soi-disant froideur apathique sur la question du changement climatique et pour nous forcer à être d’accord avec les élites grincheuses sur le fait que la fin est vraiment proche, et que c’est de notre faute.

Comme l’a dit le Washington Post dans sa couverture du décret sur l’ébullition mondiale, les superlatifs apocalyptiques peuvent être « utiles pour souligner l’importance de [cette] question ». Il s’agit là d’une tactique familière des propagandistes écologistes. Il y a quelques années, Extinction Rebellion a manifesté devant les bureaux du New York Times pour faire pression sur lui afin qu’il abandonne l’expression passive « changement climatique » au profit de l’expression « urgence climatique », qui suscite la panique.

Les « experts en linguistique » ont applaudi l’adoption par les médias d’un langage catastrophique parce qu’une terminologie apparemment inquiétante peut aider à « faire comprendre au public une menace de plus en plus urgente ». Ils essaient de nous manipuler. Ils utilisent la grammaire de l’Armageddon pour nous inciter à nous conformer au discours vert et à ses exigences de sacrifice dans la vie de tous les jours. Comme je l’affirme dans mon nouveau livre, A Heretic’s Manifesto, ils veulent « nous contraindre à entrer dans le royaume du malheur en nous faisant penser moins au “changement climatique” qu’au chaos climatique, au désastre climatique, voire à l’apocalypse climatique ».

Il est impératif que nous résistions à cet autoritarisme linguistique. L’expression « ébullition mondiale » n’est pas seulement ridicule, c’est aussi une insulte à la vérité, à la raison et à nous-mêmes. Le fait qu’une expression aussi peu factuelle, post-scientifique et hystérique ait été utilisée par l’ONU, les militants et les élites médiatiques nous rappelle qu’ils considèrent le reste d’entre nous, les petites gens, comme des créatures malléables que l’on fait marcher dans tous les sens à coups de mots effrayants et d’avertissements d’un avenir infernal. C’est une colère bouillante que nous devrions ressentir face à cette croisade arrogante de manipulation émotionnelle.

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62 réflexions au sujet de « L’ère de l’ébullition mondiale est arrivée »

      • 1. Les relevés satellitaires de températures (UAH) n’augmentent plus depuis 2006. La tendance est même légèrement décroissante.
        2. l’activité solaire s’orienterait vers un minimum au cours des prochaines décennies.
        3. Gutteres, qui vient d’entrer en ébullition, a dû confondre la température de son sauna avec la température extérieure. Demandez donc aux bretons et normands ce qu’ils pensent de la canicule actuelle. Celle-ci est due à un anticyclone arapède, que météo France qualifie d’ailleurs de monstre, centré sur la Méditerranée. Comme il a enfin fondu ou régressé vers le sud, on se caille un peu partout en France.
        4. Mais je suis d’accord, le fond du problème est toujours de définir le centre du monde.

        • Les relevés UAH ne sont pas des mesures mais issus de calculs, en outre ils ne mesurent pas la même chose (un couche de l’atmosphère contre des températures de surfaces) et sont en contradiction avec les autres organismes utilisant les données satellites (https://images.remss.com/msu/msu_time_series.HTML). L’activité solaire n’a qu’un impact mineur sur les températures; elle est en baisse depuis un bon nombre d’années et les températures ne cessent de grimper.
          Votre point 3 n’a aucune signification scientifique et j’ajoute que vous confondez météo basée sur quelques jours et climat basé sur une période de trente ans. Ceci dit, si vous avez un argument pertinent à faire valoir, je suis preneur, pour le moment ce n’est pas le cas.

          • Extraordinaire ce que vous dites, Eloi : c’est du déni, de la mauvaise foi, de l’aveuglement, de la méthode Coue, ou un peu de tout à la fois ?
            Regardez les bulletins “MÉTÉO-CLIMAT” (rien que ce titre est un non-sens) de vos amis de France 2, et autre France- infox, et leur très télégenique, presque télé évangélique, présentatrice qui nous matraque tous les soirs avec son “réchauffement climatique” à toutes les sauces dès que l’on est un peu au-dessus des moyennes saisonnières quelques jours, et rien si l’on est au-dessous…
            Ah, si, pardon, c’est aussi du fait du “réchauffement” : ce n’est plus une science, c’est un culbuto !
            Les catastrophes climatiques n’ont pas évolué depuis 2000, ne vous en déplaise (source EM-DAT), les températures sont en légère baisse depuis 2018 et les
            incendies ne sont pas dûs au “réchauffement”, mais 9 fois sur 10 sont du fait de l’homme (pyromanes, mauvaise gestion et entretien de la forêt, expansion urbaine sauvage et autres lotissements touristiques envahis de vacanciers qui ne respectent rien etc.).
            On laissera à Hollande le soin d’attribuer tremblements de terre et raz de marée au “réchauffement”
            (c’est une autre histoire : il devrait en parler à Tonio), et les ours polaires se portent très bien !
            Alors, qui est-ce qui confond météo et climat, je vous le demande ?
            Bien le salut.

          • Vous ne croyez pas aux calculs de l’UAH ? Et les calculs des modélisateurs du climat vous y croyez ?
            Quant à l’activité solaire, révisez votre copie sur le minimum associé au PAG.
            Même le GIEC ne dit pas non.
            Si vous avez d’autres argument, je suis preneur.
            Bonne soirée.

          • Cher XIème autre apôtre ou missionnaire de la sainte religion climatique, M. Éloi, un nom prédestiné ou pseudo dans le même ordre. Que croyez-vous que les données satellitaires sont à l’époque de Star Trek, mais non les satellites envoient un faisceau d’infrarouge doivent pénétrer sans toujours de succès la couche nuageuse ou atmosphère saturée en humidité qui absorbe tout l’infrarouge, donc il leur faut modéliser la quantité de nuage et d’humidité et envoyer un rayon infrarouge beaucoup puissant que le soleil. Donc les données satellitaires sont des calculs avec une marge d’erreur appréciable pas mieux que l’UAH, c’est sûr que pour le prestige d’autres sites sont plus glamour, ce que recherchent tous les alarmistes climatiques. Moi je préfère le thermomètre au mercure placé à l’ombre sans trop de vent et de surface réfléchissante à 1.75 mètre (ce qui ne donne pas une erreur de moins de 0.5E par rapport à 2 mètres) Ce qui me permet d’avoir la véritable température sans calculs et sans le bais des stations médias de météo.

            Sus votre site il montre une droite, ce qui est en passant un archaïsme des mathématiques, car exemple sur la terre on a cru qu’entre 2 villes ou 2 points géographiques la droite alors que la terre est sphérique (approximativement) et donc ce qui relie 2 points géographiques c’est une courbe et plus on étudie l’univers plus la courbe est la norme et la droite est l’exception, soit une courbe avec un rayon infini qui plus un concept qu’une réalité. Avec une courbe avec la dérivé première et seconde on avoir les points d’inflexions ou la pente change de direction. Avec des droites il faut sectionner les plages de données pour qui vont au moins montrer par la pente des droites des changements dans le sens d’un réchauffement ou refroidissement plus ou moins accéléré. Mais passé une droite sur un système type Excel si la série est assez longue elle gardera sa tendance des premiers 2/3 de la série et à moins de prolonger beaucoup la séquence avec des données en contradictions ave ce 2/3 de données et continue de faire accroire aux saints-innocents que le réchauffement continu vu la droite, dont les créateurs ne sont certainement pas des crances en mathématiques mais savent sciemment que leur choix d’une droite, mathématiquement frauduleuse, aurait un impact chez les croyants

            Il y a eu sept cycles solaires moyens à intense de suite et là apprêt 2 cycles faibles attendons un peu avant de faire des conclusions, mais néanmoins même sur votre site nous voyons bien que depuis 2015-2016 la température si on passe une droite, que vous aimez tant, de 2016- 2023 la droite ira vers le bas, donc un refroidissement tel qu’annoncé par UAH…! Donc le cycle 26 qui suivra sera ou plus petit que 25 ou plus grand donc le refroidissent continuera ou un certain réchauffement.

          • Suite
            Parlons d’El Nino et de La Nina beaucoup de défenseur de la thèse climatique ne semble pas posséder un minimum de connaissance scientifiques ils comparent El Nino à la Nina sans savoir qu’il existe une énergie de chaleur une énergie calorique exprimer justement en calories, mais il n’y a pas d’équivalent d’énergie de froidure une énergie frigorifique ça n’existe pas. Alors il est évident qu’El Nino produit un effet climatique plus rapide et plus visible comme le sommet des températures en 2016, mais La Nina est une perte de chaleur qui va se traduire à long terme comme le fond les océans.

            En parlant des océans, ce qui est drôle, c’est qu’on s’intéresse à la pellicule de l’océan dont la température semble augmenter, et les médias alarmistes se rue à pieds joints sur ce fait anodin, est-ce que l’on vérifie la couche supérieur de l’exosphère si la température est haute ou basse et tenter de faire une conclusion sur échantillon si petit que le monde va bouillir et contrairement à l’air, l’eau demande une quantité énorme d’énergie pour atteindre 100e C son point d’ébullition. Alors un petit mot au sujet de António Guterres, chef de l’ONU, il devrait redoubler d’effort pour faire ce pourquoi il a été nommé aidé à avoir la paix et non des guerres son bilan à ce niveau est lamentable, juste à penser à la guerre en Ukraine. Donc il ne devrait pas traduire son incompétence à la faire la paix pour rehausser son image en proférant des propos sur le climat plus insensé les uns que les autres. Mais il est sûr que dire n’importe quoi d’apeurant sur le climat est plus payant aujourd’hui que d’avoir des propos scientifique et réaliste du climat.

            Les GES, croire qu’une molécule de CO2 pour 50 molécules de vapeurs d’eau mène le jeu du climat. C’est comme si 50 personnes d’une équipe (la vapeur d’eau) avait des raquettes de tennis et les balles de tennis serait des équivalents d’infrarouge réémis par le sol et l’unique représentant avec sa raquette essai de renvoyer le plus de balles d’infrarouge vers le sol mais l’équipe de la vapeur d’eau veut le faire sans partager alors le pauvre CO2 va frapper au plus 1 sur 50 mais plus souvent 0. Le seul effet serres vérifiables est fait par les nuages une nuit est plus douce qu’une nuit sans nuage. Le GiEC à dépoussiérer la théorie de Manabe pour, contrer les objections sur l’effet de serres du CO2. Manabe a émis l’hypothèse que le CO2 vers 10 000 mètres est moins cerné par la vapeur d’eau et pour contourné le problème de la thermodynamique, car à 10 000 mètres l’air est froid, des cellules de convections pourrait réchauffer le CO2 qui pourrait alors émettre de l’infrarouge vers la terre plus froide, en thermodynamique toujours du chaud vers le froid, Mais ça devient une théorie sur une théorie non vérifié et non vérifiable. Et de toute façon la théorie des GES n’est bonne que sur les continents mais inopérante sur plus de 70% de la planète soit les océans. (Lire mon commentaire sur Activité solaire : le cycle solaire 25 dépasse le cycle 24)

          • Oui j’aimerais annuler mes deux commentaires précédents et les remplacés par les subséquents, trop d’erreur dans les premières versions. Désolé.

          • Cher XIème autre apôtre ou missionnaire de la sainte religion climatique, M. Éloi, un nom prédestiné ou pseudo dans le même ordre. Que croyez-vous que les données satellitaires sont à l’époque de Star Trek, mais non les satellites envoient un faisceau d’infrarouge doivent pénétrer sans toujours de succès la couche nuageuse ou l’atmosphère saturée en humidité qui absorbe tout l’infrarouge, donc il leur faut modéliser la quantité de nuage et d’humidité et envoyer un rayon infrarouge beaucoup plus puissant que le soleil. Donc les données satellitaires sont des calculs avec une marge d’erreur appréciable pas mieux que l’UAH, c’est sûr que pour le prestige d’autres sites sont plus glamour, ce que recherchent tous les alarmistes climatiques. Moi je préfère le thermomètre au mercure placé à l’ombre sans trop de vent et de surface réfléchissante à 1,75 mètre (ce qui ne donne une erreur de moins de 0,5E par rapport à 2 mètres) Ce qui me permet d’avoir la véritable température sans calculs et sans le biais des stations médias de météo.

            Sus votre site il montre une droite, ce qui est en passant un archaïsme des mathématiques, car exemple sur la terre on a cru qu’entre 2 villes ou 2 points géographiques la droite les relie alors que la terre est sphérique (approximativement) et donc ce qui relie 2 points géographiques c’est une courbe et plus on étudie l’univers plus la courbe est la norme et la droite est l’exception, soit une courbe avec d’un rayon infini qui est plus un concept qu’une réalité. Avec une courbe se servant de la dérivée première et seconde on peut avoir les points d’inflexions ou la pente change de direction. Avec des droites il faut sectionner les plages de données pour qui vont au moins montrer par la pente des droites des changements dans le sens d’un réchauffement ou refroidissement plus ou moins accéléré. Mais passé une droite sur un système type Excel si la série est assez longue elle gardera sa tendance des premiers 2/3 de la série et à moins de prolonger beaucoup la séquence avec des données en contradictions avec ce 2/3 de données et qui continue de faire accroire aux saints-innocents que le réchauffement continu. Vu cette droite, dont les créateurs ne sont certainement pas des crances en mathématiques mais savent sciemment que leur choix d’une droite, mathématiquement frauduleuse, aurait un impact chez les croyants.

            Il y a eu sept cycles solaires moyens à intense de suite et là apprêt 2 cycles faibles attendons un peu avant de faire des conclusions, mais néanmoins même sur votre site nous voyons bien que depuis 2015-2016 la température si on passe une droite, que vous aimez tant, de 2016- 2023 la droite ira vers le bas, donc un refroidissement tel qu’annoncé par UAH…! Donc le cycle 26 qui suivra sera ou plus petit que 25 ou plus grand donc le refroidissent continuera ou un certain réchauffement, qui peut le prédire des cas similaires dans les plus anciens relevés de la NASA montrent les 2 possibilités alors à moins d’avoir une boule de cristal prédire le cycle 26 est un peu futile mais pour équilibrer les sept cycles chauds il serait plus logique de voir au moins quelques cycles froid.

          • Suite
            Parlons d’El Nino et de La Nina beaucoup de défenseurs de la thèse climatique ne semblent pas posséder un minimum de connaissances scientifiques ils comparent El Nino à la Nina sans savoir qu’il existe une énergie de chaleur une énergie calorique exprimer justement en calories, mais il n’y a pas d’équivalent d’énergie de froidure une énergie frigorifique ça n’existe pas. Alors il est évident qu’El Nino produit un effet climatique plus rapide et plus visible comme le sommet des températures en 2016, mais La Nina est une perte de chaleur qui va se traduire à long terme comme le fond les océans.

            En parlant des océans, ce qui est drôle, c’est qu’on s’intéresse à la pellicule de l’océan dont la température semble augmenter, et les médias alarmistes se rue à pieds joints sur ce fait anodin, est-ce que l’on vérifie la couche supérieur de l’exosphère si la température est haute ou basse et tenter de faire une conclusion sur échantillon si petit que le monde va bouillir et contrairement à l’air, l’eau demande une quantité énorme d’énergie pour atteindre 100e C son point d’ébullition. Alors un petit mot au sujet d’António Guterres, chef de l’ONU, il devrait redoubler d’effort pour faire ce pourquoi il a été nommé aidé à avoir la paix et non des guerres son bilan à ce niveau est lamentable, juste à penser à la guerre en Ukraine. Donc il ne devrait pas traduire son incompétence à faire la paix pour rehausser son image en proférant des propos sur le climat plus insensé les uns que les autres. Mais il est sûr que dire n’importe quoi d’apeurant sur le climat est plus payant aujourd’hui que d’avoir des propos scientifiques et réalistes sur le climat.

            Les GES, croire qu’une molécule de CO2 pour 50 molécules de vapeurs d’eau mène le jeu du climat. C’est comme si 50 personnes d’une équipe (la vapeur d’eau) avait des raquettes de tennis et les balles serait des équivalents d’infrarouge réémis par le sol et l’unique représentant avec sa raquette essai de renvoyer le plus de balles d’infrarouge vers le sol mais l’équipe de la vapeur d’eau veut le faire sans partager alors le pauvre CO2 va frapper au plus 1 sur 50 mais plus souvent 0. Le seul effet serres vérifiables est fait par les nuages une nuit est plus douce qu’une nuit sans nuage. Le GiEC à dépoussiérer la théorie de Manabe pour, contrer les objections sur l’effet de serres du CO2. Manabe a émis l’hypothèse que le CO2 vers 10 000 mètres est moins cerné par la vapeur d’eau et pour contourné le problème de la thermodynamique, car à 10 000 mètres l’air est froid, des cellules de convections pourrait réchauffer le CO2 qui pourrait alors émettre de l’infrarouge vers la terre plus froide, en thermodynamique toujours du chaud vers le froide, Mais ça devient une théorie sur une théorie non vérifié et non vérifiable. Et de toute façon la théorie des GES n’est bonne que sur les continents mais inopérante sur plus de 70% de la planète soit les océans. (Lire mon commentaire sur Activité solaire : le cycle solaire 25 dépasse le cycle 24)

          • @Eloi
            Les relevés satellitaires UAH sont certainement les mieux appropriés pour évaluer sur la durée l’évolutions des températures globales. D’ailleurs les courbes satellitaires RSS suivent de près les courbes UAH, sauf qu’elles s’en sont curieusement écartées à la hausse il y a quelques à la suite d’une “manip” assez suspecte probablement parce qu’on ne les trouvait pas assez alarmistes: https://www.ncei.noaa.gov/access/monitoring/msu/time-series/global/lt/1/6
            D’ailleurs les relevés de températures par ballons-sondes “collent” beaucoup mieux aux relevés UAH, preuve de leur pertinence
            Pour ce qui est des relevés par stations météo de surface, prenez la liste des 30 stations météo françaises sélectionnées pour définir “l’Indicateur Thermique National” utilisé pour caractériser l’évolution des températures en France: https://www.infoclimat.fr/climato/indicateur_national.php#2023;,1981-2010,1,-3.65,368.65,,y,desc,-1291792248000,1720415448000
            TOUTES ces stations, sans exception, sont situées en pleine zone urbaine (Paris-Montsouris !), périurbaine ou encore sur ou à proximité du tarmac d’un aéroport (Marseille-Marignane !)
            Ne vous fatiguez pas à nous vanter la valeur de cet ITN en période de canicule quand l’effet d’Ilot de Chaleur Urbain fait flamber les thermomètres d’une valeur de pouvant aller jusqu’à 10°C !

  1. C’est surtout les cerveaux des réchauffistes qui est en ébullition et cela ne date pas d’hier !

    Le pb c’est que nous, nous en rions ! Mais combien avalent ces paroles comme vérité…?

    • Bonjour,
      Autour de moi, de nombreuses personnes commencent à comprendre et ne supportent plus le réchauffisme ambiant.
      Bien cordialement.

  2. “”””””L’ère de l’ébullition mondiale est arrivée »”””””
    C’est pour cela que dès que j’ouvre mon ordi , on me fait de la réclame pour me vendre des pompes à chaleur

  3. Antonio Ubu Guterres devrait venir passer quelques jours en normandie ou bretagne nord pour se rafraichir les idées, parce-qu’il a l’air surmené ce pauvre homme. Mais qu’il n’oublie pas son pull et son ciré, à défaut de bouillir il risquerait plutôt de grelotter.

  4. L’énergie

    L’évolution de l’espèce humaine est fondamentalement liée à l’énergie. Parallèlement à l’énergie dégagée par les individus eux même, cela a probablement débuté avec la maitrise du feu et de l’énergie hydraulique et éolienne. La suite est une longue recherche qui s’est faite, au gré des besoins des civilisations et de l’imagination de l’esprit humain. Au court des siècles, l’homme a toujours recherché de l’aide pour améliorer son travail, son bienêtre, son esprit, sa puissance, sa domination. Cette recherche s’est presque toujours accompagnée d’un besoin d’énergie supplémentaire. Historiquement les « Progrès » des civilisations se sont réalisés, la plus part du temps grâce à un apport supplémentaire d’énergie. Dans le monde de 2022, il ni a pas de fonctionnement possible sans source d’énergie et on peut dire, par exemple, que notre civilisation est complètement dépendante, entre autre, de l’électricité. Au court des siècles précédents, les sources d’énergie ont naturellement été recherchées dans la nature, dans les sols, dans les océans sans se soucier de la durabilité des quantités de matière première nécessaire pour produire de l’énergie. La prise de conscience des limites des stocks de matières premières productrices d’énergie ne s’est faite que tardivement alors que l’économie mondiale était déjà orientée dans la croissance perpétuelle. Tout retour en arrière est alors impossible. C’est pourquoi, depuis quelques décennies, on nous parle très fort, de changement énergétique : Il faut à tout prix, trouver des moyens pour remplacer les énergies focilles qui vont nous manquer pour sauver notre modèle économique. Ce raisonnement est évidement caché par l’orientation du discours écologique dominant secrété, en grande partie, par le GIEC qui, sous la pression des décideurs, dramatise la situation.
    Le capitalisme et l’économie libérale débridée sont fondamentalement, en grande partie, responsables du désastre planétaire qui nous est annoncé. Pourtant, la destruction de notre monde fait l’objet d’une médiatisation sans précédent ; il ne se passe pas un jour sans qu’il soit annoncé une catastrophe climatique dont le réchauffement de la planète est responsable. Sachant qu’une grande partie, pour ne pas dire la totalité de la presse est financée par de grands groupes capitalistes, on peut s’étonner du but recherché. En réalité, il faut remonter en 1988, année de la création du GIEC sous l’impulsion de R Reagan et de M Thatcher pour essayer de comprendre ce qui se passe sous nos yeux en 2022
    Il est évident qu’il y a quelque chose d’incompréhensible. Pourquoi M Thatcher et R Reagan voulaient –ils s’intéresser, à l’époque, au changement climatique ? En fait, en 1988 on s’inquiétait, déjà depuis un bon moment, de l’affaiblissement des réserves pétrolières et du charbon de la planète, alors il fallait alerter le grand public sur la nécessité d’un changement d’orientation des politiques énergétiques qu’il conviendrait de mettre en place pour que le système capitaliste et libéral continue de prospérer. (PIB, Croissance…). Durant les 30 années qui suivirent, le GIEC, qui dépend directement des instances de l’ONU, sous l’impulsion de ses différents présidents tous inféodés à l’idéologie dominante, n’a cessé d’alerter et de formater, avec la connivence de pratiquement tous les média, l’ensemble des individus de la planète. Il faut noter que la plupart des scientifiques qui constituent ce que l’on appelle les experts du GIEC ne sont pas tous forcément responsables de cette situation. Le réchauffement de la planète est une réalité observable due probablement, en partie, à l’activité humaine mais pas seulement, l’histoire relativement récente, (quelques siècles) nous le rappelle : Des périodes chaudes et froides se sont succédées provoquant des famines et des changements de régimes qui sont parfaitement connues et répertoriées. La récupération des décisions du GIEC par les écologistes dans les années qui suivirent était la hantise de Thatcher et de Reagan ; Qu’ils se rassurent : aucun d’entre eux est pour la décroissance et l’abolition du capital. Nous assistons donc, en ce moment, de la part de ceux que l’on appelle les décideurs du GIEC, à la plus grande manipulation des populations que l’humanité a connue. La mondialisation des esprits a réussi à faire croire que le réchauffement climatique de la planète pouvait être contenu en changeant les sources d’énergie, tout en conservant le système capitaliste qui en réalité est le responsable principal de l’état de la planète. Ce qui se passe, en ce moment, en est la parfaite illustration : Une grande partie de la classe politique des pays développés n’est pas pour la décroissance, n’y pour abandonner le sacrosaint PIB. Tous les grands groupes financiers ont déjà pris le train en marche de l’écolo capitalisme (Photovoltaïque, éolien, hydrogène, nucléaire…). De l’autre côté, il y a les partisans d’un changement radical du système économique, représenté par un nombre réduit de citoyens. Le rapport de force n’est évidemment pas équilibré, et on retrouve l’éternel conflit entre deux idéologies : capitalisme et marxisme. Comme si La guerre froide était de retour. Les états doivent-ils pouvoir intervenir dans les décisions économiques mondiales ? Même si la planification de l’écologie est timidement évoquée, Il est évident qu’en 2022 la question ne se pose pas et que la prise en main du système actuel par les grands groupes, laisse peu de chance à des changements radicaux : Le changement à condition que rien ne change au niveau du système économique ! Le capitalisme et l’économie libérale débridée ont de beaux jours devant eux, à moins que les citoyens de la planète prennent conscience de la supercherie que l’on nous propose en ce moment. On peut toujours y croire ! Dans les débats, les colloques, les réunions, les cops, on évite soigneusement d’évoquer le système économique responsable de la situation actuelle. Aucun journaliste, animateur, ne dirige, dans les média la discussion sur le véritable responsable comme si on voulait ne pas en parler. On retrouve presque toujours les mêmes discours : Il va falloir faire des économies, changer nos modes de vie, moins consommer, produire de l’énergie autrement, décarbonner, recycler, mais pas un mot sur l’économie capitaliste. C’est pourtant impératif d’ouvrir les yeux sur le véritable responsable. La tâche est considérable à l’échelle d’un pays, mais nécessite une vision planétaire pour que les choses changent vraiment. Mais revenons à ce qui semble être l’enjeu fondamental du système dans lequel nous sommes enfermés depuis des décennies : Il nous faut trouver, compte tenu de la pénurie qui s’annonce, le moyen de produire l’énergie capable de satisfaire à nos besoins de consommation et de développement de notre société capitaliste. Plusieurs hypothèses sont évoquées suivant que l’on soit pour la décroissance ou son maintien. Autrement dit Il va falloir choisir entre trois systèmes politiques complètement différents :
    La décroissance brutale, ce qui sous entant un régime étatique autoritaire qui planifie le fonctionnement de l’économie mondiale et qui supprime toute liberté d’entreprendre sans l’assentiment de l’état. Cette option peut cependant être modulée dans le temps et présenter des délais d’aménagement sur plusieurs décennies.
    Le maintien de l’économie actuelle en s’appuyant sur les technologies « modernes » et à venir pour que rien ne change au niveau de l’économie capitaliste. Il va sans dire que la destruction de la planète ne va pas s’arrêter. C’est principalement la thèse des décideurs du GIEC. (Groupe III).
    L’option écologique douce qui préconise le changement sans rien changer de nos habitudes de consommateurs dans un monde libéral et capitaliste.
    Enfin il y a ceux que l’on appelle « les négationnistes » pour qui le réchauffement de la planète provoqué par l’homme, est une supercherie et qu’il ne faut rien faire.
    Il est bien évident que les « informations » qui sont diffusées pour le grand public proviennent essentiellement du groupe III et sont relayées par l’écologie douce, même si les chercheurs ne sont pas naïfs, la décroissance n’est pas pour demain et nous somme bien devant la quadrature du cercle.

    J.C Moisy. Dessin de Debuhme paru à la une du Monde. Photo : Wikipédia.

  5. Les superlatifs ont tous une limite.
    Comme pour les records: pour avancer toujours plus, toujours plus haut, toujours plus loin toujours plus vite on a une asymptote. Il faut plus d’imagination plus de temps, d’efforts et d’énergie pour peu de résultats.
    Puis inévitablement viendra le réalisme et la débâcle suivra. Et se ne sera pas celle des glaciers !
    Une telle stupidité est astronomique.

  6. Et attention aux tickets de caisse, désormais dangereux pour la santé !!!
    Y savent plus quoi inventer pour foutre la trouille aux gens : ça a si bien marché pour le Covid, qui fut le seul véritable ennemi des Gilets jaunes.
    Tout le monde est sagement rentré chez soi, avec le masque svp, à 8 h du soir sous la pluie, dans une rue déserte, comme je l’ai vu sans rire…
    Même technique pour le réchauffement climatique, euh, désolé cher Tonio, “l’ébullition climatique” dans ton pauvre cerveau fatigué : faire peur, communiquer au monde la bonne peur de ce vieux Pan !
    Attention quand même : à force de crier au loup…
    Mais effectivement j’ai appris à l’école que la vie était bien une maladie mortelle qui se transmettait par voie sexuelle ou encore que la bonne santé était un état passager qui n’augurait rien de bon.
    Finalement, t’as raison Tonio : tous foutus, on est tous foutus que j’te dis, alors par le climat ou le ticket de caisse… quelle importance ? j’te demande un peu.
    Bon été quand-même, sous le soleil exactement, et n’oublie pas ta crème dans ta villa 30 étoiles en continuant à penser si généreusement au peuple en sirotant un cocktail bien glacé : finalement, heureusement qu’on t’a !

  7. Désormais, on ne parlera plus de RCA ( Réchauffement Climatique Antrhropique ), mais bien de EMA ( Ebullition Mondiale Antrhropique ).
    Si j’en repère qui parle encore de RCA, je saurai vous reprendre, et vous mener sur le droit chemin ! …….. Non mais !?!
    Climatiquement vôtre. JEAN

  8. Il a raison Tonio, on est vraiment rentré dans une ère nouvelle : celle de l’abrutissement général sous couvert de “science” autoritaire décrétée à coups d’articles 49-3 ou assimilés, avec censure ou condamnation sociale et bientôt pénale à la clé : tout le monde au pas, vite, sous les ordres de l’OTAN, euh de l’ONU et de son Grand-Gourou le ci-dénommé Tonio, lui-même fidèle Grand-Prêtre du CHIEC, ah zut, du GIEC… décidément ça veut pas sortir… l’ébullition sans doute…

  9. @J C Moisy

    “”””””””””””Enfin il y a ceux que l’on appelle « les négationnistes » pour qui le réchauffement de la planète provoqué par l’homme, est une supercherie et qu’il ne faut rien faire.”””””””
    Vous êtes pas d’accord ? que les quelques % de degré de réchauffement sont du à la concentration des mesures dans les villes ?

    “””””””””L’option écologique douce qui préconise le changement sans rien changer de nos habitudes de consommateurs dans un monde libéral et capitaliste.”””””””

    et quelle différence entre ne rien faire et rien changer de nos habitudes ?

    Fritz

  10. @Lucien
    “”””””””””””Et attention aux tickets de caisse, désormais dangereux pour la santé !!!”””””””””””
    l’autre jour j’ai trouvé ma facture un peu grosse , j’ai demandé un ticket de caisse et j’ai trouvé que j’ai payé deux bouteilles de cognac à la place d’une ; en regardant le caissier j’ai vu qu’il avait parkinson

  11. Une info. sur la planète, Antonio Ubu Guterres semble ne connaitre que l’hémisphère nord :
    – base Antarctique Vostok à midi 2/8 : -63.9 °C
    – base Antarctique Concordia à midi 2/8 : -65.1 °C (fin juillet -83 °C !)

    Sinon, il s’agit d’un prêche de l’apocalypse, nous sommes retournés en l’an mille. Pénible.

    • Brrrrr…. ça jette comme un froid, mais ça a l’avantage de remettre les idées à l’endroit : le sud en haut, le nord en bas, comme dans certaines cartes au moyen-âge (chez Al Idrissi, notamment). Merci Yves !

    • Les alarmistes vont vous dire que vous n’avez rien compris. Il va faire plus chaud et plus froid, comme ça ça fonctionne à tous les coups 😎

  12. A propos des mensonges de la presse (décervelée ou aux ordres), ici la BBC britannique – la capote est toujours étrangère -, un billet repris du site ”Not a lot of people know that” (peu de gens le savent) par le site affreusement climatosceptique WUWT du météorologue américain Anthony Watts (https://wattsupwiththat.com/2023/08/02/bbc-still-playing-fast-and-loose-with-climate-facts/)
    Je me permets d’en donner une traduction pour ceux qui maîtrisent mal l’anglais :

    Selon la BBC, la saison des ouragans de l’Atlantique 2021 a été “la troisième plus active jamais enregistrée”. Ce n’est pas le cas ; il y a eu 32 années où le nombre d’ouragans a été plus élevé.
    La BBC a affirmé l’été dernier que “les ouragans sont parmi les tempêtes les plus violentes sur Terre et il est prouvé qu’ils sont de plus en plus puissants”. Or, selon les experts en ouragans de la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis, la fréquence et l’intensité des ouragans dans l’Atlantique n’ont pas augmenté depuis la fin du XIXe siècle.
    Une affirmation selon laquelle “les conditions météorologiques difficiles liées au changement climatique ont érodé une grande partie de la côte à Happisburgh, dans le Norfolk”. La BBC n’a pas été en mesure de fournir des preuves de cette affirmation, et la British Geological Society affirme que le littoral s’est érodé au même rythme qu’aujourd’hui au cours des 5 000 dernières années.
    En octobre 2021, la BBC a affirmé que les pompes à chaleur sont beaucoup moins chères que les chaudières à gaz. C’est le contraire qui est vrai, comme l’a finalement admis la BBC.
    En octobre 2022, la BBC a rapporté que l’archipel norvégien de Svalbard s’était réchauffé de 4°C au cours des 50 dernières années. Elle a omis de signaler que les températures y avaient chuté de presque autant entre 1950 et 1970.
    Lors des inondations de l’été dernier au Pakistan, la BBC a annoncé qu’un tiers du pays avait été submergé. Le chiffre réel, attesté par les satellites de la NASA, était inférieur à 10 %.
    L’année dernière, le Sri Lanka a connu un effondrement catastrophique de sa production agricole à la suite d’une interdiction des engrais importés, qui visait uniquement à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La BBC s’est montrée extrêmement réticente à rendre publique la véritable raison de cet effondrement, rejetant d’abord la responsabilité de la pénurie alimentaire sur Poutine, puis affirmant que l’interdiction visait à “protéger des réserves de devises étrangères en baisse”
    Un exemple classique de la manière dont la BBC trompe est apparu dans un récent rapport sur l’énergie solaire, lorsqu’elle a publié un graphique montrant que l’énergie solaire représentait désormais plus de 10 % de la capacité de production d’électricité dans le monde. Elle a omis le fait que l’énergie solaire est tellement intermittente qu’elle ne représente que 3 % de l’électricité mondiale réelle.
    La BBC régurgite souvent la propagande des organismes officiels, sans aucune tentative de remise en question ou de vérification des faits. L’année dernière, elle a rapporté sans esprit critique les affirmations de l’Organisation météorologique mondiale selon lesquelles “les phénomènes météorologiques extrêmes sont la nouvelle normalité”. Rien ne prouve que les phénomènes météorologiques extrêmes s’aggravent, ce que même le GIEC a été contraint d’admettre.
    Selon la BBC, l’observation de mangeurs d’abeilles en Angleterre l’année dernière était “un signe inquiétant de l’évolution de notre climat”. Les livres ornithologiques britanniques regorgent de détails sur les observations passées, qui remontent au XVIIIe siècle.
    L’année dernière, une étude particulièrement stupide a reçu le soutien de la BBC, qui a affirmé que les arbres britanniques étaient menacés par “un temps plus sec dans le cadre du changement climatique”, alors même que le pays est de plus en plus humide !
    En juillet 2022, la BBC a rapporté que l’Angleterre avait connu son début d’année le plus sec depuis 1976. En réalité, ce n’est que depuis 2010 que l’Angleterre a connu son début d’année le plus sec.
    Il a fait très chaud à Delhi en mai dernier. La BBC s’est empressée d’en attribuer la responsabilité au changement climatique, en annonçant un nouveau record de température à Delhi. En réalité, aucune des stations météorologiques de longue date n’a enregistré de record, les données de la station de base du département météorologique indien à Delhi prouvant qu’il a fait plus d’un degré de plus en mai 1944.
    Le mois de février de cette année a été sec, mais les affirmations de la BBC concernant les pénuries d’eau n’étaient tout simplement pas crédibles. Elle a donc inclus dans son reportage une photo d’un réservoir presque vide, dont il a été rapidement prouvé qu’elle avait été prise deux étés auparavant !
    La BBC s’est empressée d’annoncer que la vague de chaleur de juillet dernier au Royaume-Uni avait tué plus de 3 000 personnes. Or, l’analyse de l’Office for National Statistics, sur laquelle se fondent les affirmations de la BBC, ne dit rien de tel. L’Office a également souligné que la surmortalité avait atteint des niveaux élevés tout au long du printemps, de l’été et de l’automne de l’année dernière.
    Le parti pris écologiste de la BBC se manifeste en permanence, comme en témoigne le choix des personnes interrogées et des experts. En mars 2022, Radio 4 a diffusé une émission d’une demi-heure sur la question de savoir si Shell devait exploiter l’énorme gisement de pétrole de Cambo, au large des îles Shetland. Les trois personnes interrogées étaient d’ardents défenseurs des énergies renouvelables et se sont donc prononcées contre Cambo, ce dont la BBC a dû s’excuser.
    Il y a seulement deux semaines, la misérable BBC a prétendu que les récentes inondations tragiques en Italie étaient dues au changement climatique, alors que de telles inondations n’ont malheureusement été que trop fréquentes par le passé.

    Maintenant à vos tablettes pour analyser la presse française…

    Si vous avez encore du temps à perdre, fouillez donc la question de l’homogénéisation des températures (pour que ça monte, hé ho !), vous allez rigoler.

    • Monsieur Ferry,

      je ne relèverai que le dernier point de votre prose à savoir l’homogénéisation. Si vous aviez quelque savoir sur le sujet, vous sauriez que cette homogénéisation est obligatoire. Je vais vous expliquer le premier point de cette méthode. Admettons que nous voulions comparer (pour un jour et une heure donnée) la température de Brest avec celle de Chamonix. Vous ne pouvez en aucun cas le faire sans homogénéiser ces températures pour la bonne et simple raison qu’elles ne se situent pas à la même altitude. Vous devez ramener la température de Chamonix à celle qu’elle serait si Chamonix se trouvait au niveau de la mer (loi des gaz parfaits). en effet vous ne pouvez pas comparer (ou faire la moyenne statistique de leurs températures) deux points ayant une pression atmosphérique différente.

      • @Eloi

        Si j’ai bien suivi votre raisonnement, la température dite globale doit être calculée en considérant que l’intégralité des terres émergées de la planète est uniformément au niveau de la mer. Donc plus de vallées, de montagnes, de collines, de hauts plateaux ou de canyons.
        Après les 60°C -au sol- de Mme Rousseau, manquait plus que ça…

        L’homogénéisation de la sottise est déjà bien avancée.

      • Obligatoire ? Sans blague et en quel honneur ?
        Quel est l’intérêt de ramener la température de Chamonix au niveau de la mer ?
        Les seules courbes qui valent sont celles de chaque station au cours du temps. Et pour celles qui ne sont pas affectées par le dôme thermique urbain, elles sont quasi plates, à part une montée minuscule au cours des années 2000, qui est d’ailleurs sans commune mesure avec l’augmentation du gaz maléfique que tout le monde connaît. Je vous laisse le soin de chercher dans les données météo.
        Le résultat les plus flagrant de ces calculs sordides (”homogénéisation”) est de truander les courbes de températures mesurées pour qu’elles affichent une tendance montante. Pour que la tendance soit bien nette, il a fallu parfois deux ”homogénéisations” successives. Le BoM australien s’est fait une belle réputation sur le sujet. Vous trouverez sur internet. Et aussi ce qu’en pensent les australiens qui réfléchissent.
        Je vous laisse aussi le soin d’expliquer aux lecteurs par quelle astuce on arrive à faire monter ces courbes.

      • A ma connaissance l’homogénéisation des séries de mesures climatologiques est nécessaire pour corriger les conditions de leur collecte qui ont évolué au fil du temps. Les principales causes sont le déplacement de la station, l’utilisation de nouveaux instruments de mesure ou la modification de l’environnement de la station. La problématique devient particulièrement évidente lorsqu’une station a été déplacée avec un changement d’altitude. Comme la température baisse en moyenne lorsque l’altitude augmente, un changement brutal dans la série de mesures apparaît suite au déplacement de la station. Ce changement ne peut en aucune manière correspondre à l’évolution effective, réelle. Si vous avez des sources pour éclairer vos propos.

  13. Allez, je ne résiste pas. Mathilde Panot (NUPES) vient de déclarer :
    ”La France vient de connaître en juillet les 7 jours les plus chauds de son histoire depuis 100.000 ans”.
    Comme il s’agit de records au demi degré près, la députée devait déjà avoir des petits copains munis de thermomètres qui mesuraient la température il y a 100.000 ans.
    Juste pour dire qu’on se moque des journalistes mais les politiques arrivent à les enfoncer.
    Remarquez, au doigt levé, elle a peut-être raison. Si elle fait allusion à l’interglaciaire éémien, le pic climatique date de 125.000 ans, connu pour avoir été plus chaud que l’Holocène (Eloi va vous trouver les références). 5.000 ans plus tard, le climat s’était déjà détérioré (courbes isotopiques, analyses polliniques témoins de l’évolution de la végétation des bords de lacs, etc.). Donc…

      • Et donc “DEPUIS 100 000 ans” (qui exprime une durée) Mme Panot et consorts connaît l’évolution des températures au demi-degré près ?
        Ils sont très doués à la NUPES…
        La question reste posée cher monsieur…

  14. @Eloi, merci de me permettre de la replacer
    Moi ma température est bien homogénéisée, mais cela dépend où je place le thermomètre ; sous le bras qui est plus haut que les fesses la température indiquée est plus faible que plus bas et là il y a encore des différences si vous mesurez en périphérie ou au centre ville

  15. @Serge, merci pour la traduction de ce papier de Anthony
    Malheureusement je ne lis plus la presse française et ne regarde plus la télé; je ne reçois plus qu’un condensé des conneries en ouvrant mon ordi dont la page d’accueil est MSN

  16. C’est documenté. Google scholar est votre ami, pourtant vous ne devez pas souvent faire appel à ses services (comme la plupart des intervenants).

  17. Lucien @

    La question ne mérite que cette réponse : l’homogénéisation des températures est OBLIGATOIRE, ce, jusqu’à preuve scientifique du contraire. Monsieur FERRY peut dire ce qu’il veut, ça n’est supporté par aucun argument valable.

    • Les relevés satellitaires RSS ont été “homogénéisés” il y a une dizaine d’années environ, et pas ceux des relevés UAH, satellitaires eux aussi.
      Qu’on m’explique pourquoi…
      Et bien entendu les relevés RSS produisent depuis des courbes remarquablement semblables à celles du Dr Christy (UAH), mais plus chaudes, une fois homogénéisées…
      cqfd ?

  18. Sept cent millions de chinois
    Eloi Eloi Eloi
    Avec sa vie, son petit chez-soi
    Son mal de tête, son point au foie
    J’y pense et puis j’oublie
    C’est la vie, c’est la vie

  19. Ca n’a pas de rapport direct avec cet article, mais je suis tombé de ma chaise en lisant la récente déclaration du nouveau président du GIEC, Mr Jim Skea, un homme qui semble avoir nettement plus de compétences et de flegme (c’est un british) que ses prédécesseurs en matière de climatologie.
    Le 31 juillet dernier il a déclaré (tenez-vous bien…):
    “Qu’il était faux et trompeur pour les militants du climat d’impliquer que les augmentations de température de 1,5 degrés Celsius (depuis 140 ans) constituaient une menace existentielle pour l’humanité”
    Il a ajouté:
    “Le monde ne finira pas s’il se réchauffe de plus de 1,5 degré”!
    Et encore: “Si vous communiquez constamment le message que nous sommes tous voués à l’extinction , cela paralyse les gens et les empêche de prendre les mesures nécessaires pour maîtriser le changement climatique”.
    Source: climatechangedispatch p*oint com (article du 31/07)

    Bien enetndu, silence gêné des journaux mainstream…

    • Et bien voilà qui est en effet pour le moins surprenant, et qui tranche avec l’alarmisme habituel du GIEC.
      Cet évènement est-il à mettre en relation avec le fait qu’un prix Nobel de physique ait eu le courage de dénoncé publiquement la corruption de la science climatique ? Probable, mais ce qui en tout cas est certain, c’est que la dynamique actuelle semble plus à l’avantage des climato-sceptiques ou climato-réalistes qu’à ceux du camps d’en face (les climato-alarmistes).

    • Il est clair qu’une augmentation de 1.5° n’est pas une menace existentielle pour l’humanité. Ce que les scientifiques disent c’est qu’au delà de 2° d’augmentation on fait un grand saut dans l’inconnu. Pour les 1.5° c’est plié, ils sont dans le système et les 2° n’en sont pas loin. Que se passera t-il après ? personne ne peut le dire mais ça ne va pas être glamour. Pour les océans, ils vont gonfler pendant des siècles et les villes côtières comme New-York, Miami sont condamnées à être inondées de plus en plus souvent.

      Le problème du GIEC c’est qu’il ne remet pas en question notre mode de société, et là, c’est une grossière erreur.

      • ELOI : “personne ne peut le dire mais ça ne va pas être glamour. Pour les océans, ils vont gonfler pendant des siècles et les villes côtières comme New-York, Miami sont condamnées à être inondées de plus en plus souvent.”

        “Personne ne peut le dire” sauf Eloi qui possède manifestement des dons uniques.

        Les océans “gonflent” depuis 20.000 ans : 120 mètres de hausse. Cela fait donc des siècles à un rythme moyen de 60 cm/siècle. Actuellement, nous en sommes à 17 cm/siècle (suivant les marégraphes) : CATASTROPHE.

        • Les seuls enregistrements de données d’élévation du niveau marin que personne ne peut mettre en question sont celles des maregraphes corrigés des variations altimetriques du substrat local par une balise GPS: Ils sont encore peu nombreux, mais tous s’accordent sur une valeur moyenne de montee entre 1,5 et 1,7 mm/an et surtout ils ne constatent AUCUNE accélération du phénomène. Les allégations du GIEC avec des valeurs plus que doubles, tirées d’observations satellitaires agravées d’une pretendue accélération sont du domaine du fantasme

  20. @ Eloi

    Je vis en Saône-et-Loire, à 490m d’altitude.
    Ce soir, à 20h30, la T° est de 16°C avec un ciel très nuageux et un vent modéré de secteur sud-sud ouest.

    Ça donnerait quoi, une fois “homogénéisé” ? Barbecue sur la terrasse, en tee-shirt ? 😉

  21. exact l’ami 👍….et précisons au sujet du Pakistan (qui a été “submergé”) que ce pays a malgré tout mème réussi à augmenter sa population de 36 millions d’habitants en 6 ans….pas mal pour un pays qui souffre le “martyr” à cause des chaleurs provoquées par les méchants occidentaux…preuve que le Monde va mieux année aprés année

  22. Au printemps dernier, M. Guterres s’était déjà illustré avec une autre énormité sur le même thème : il avait asséné au monde que “vampirique, l’humanité avait brisé le cycle de l’eau”

    (voir au choix : https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=antonio+guterres+vampiriques+nous+avons+bris%C3%A9+le+cycle+de+l%27eau&tbm=nws&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwj3l5nKi82AAxUiUKQEHdJSDoMQ0pQJegQIChAB&biw=1439&bih=695&dpr=1.33)

    Comment nous aurions réussi à “briser le cycle de l’eau” avec nos petits bras, cela il ne l’a pas expliqué, ni pourquoi ledit cycle, bien que brisé, continue à exister sous nos yeux…

    En réalité, de telles outrances en disent surtout long sur la fausseté de la thèse défendue.
    Et malheureusement, je n’ai vu aucun article ni commentaire s’élever contre cette assertion outrecuidante.

  23. Eloi a dit : “Le problème du GIEC c’est qu’il ne remet pas en question notre mode de société, et là, c’est une grossière erreur”.
    Roooooo Eloi est plus fort que tout le Giec, car lui seul a cerné le réel problème de ce monde décadent. Je suppose que Google va lui apporter l’ultime solution (mais ça tarde…).

    • Jefke @

      Pas besoin de Google pour me rendre compte que le modèle capitaliste (qu’il soit libéral ou d’état) est un échec total. Non seulement il n’a réglé aucun problème sérieux de l’humanité (faim, paix) mais il la met à terme en danger. Ceci dit je ne vais pas vous demander d’ouvrir les yeux, je sais que comme pour vos compagnons c’est chose impossible.

      Bonne fin de journée.

      • @Eloi: “le modèle capitaliste (qu’il soit libéral ou d’état) est un échec total. Non seulement il n’a réglé aucun problème sérieux de l’humanité (faim, paix), mais il la met à terme en danger.”. Et vous croyez que c’est en mettant en place des mesures anti-CO² que les problèmes que vous évoquez vont se régler ?

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