L’effondrement climatique n’a pas commencé

« L’effondrement climatique a commencé », a crû devoir avertir mercredi 6 septembre le secrétaire général de l’ONU António Guterres dans un communiqué en réaction à l’annonce des températures de l’été 2023 dans l’hémisphère nord. Le secrétaire général de l’ONU a fait des prédictions apocalyptiques sa marque de fabrique. Le 8 novembre 2022 il déclarait que l’humanité était sur « l’autoroute vers l’enfer climatique ». Les phrases choc assénées par M. Guterres sont certes de nature à alimenter l’éco-anxiété ambiante (notamment chez les jeunes), mais n’apporte comme solution à la « crise climatique » qu’il prétend vouloir combattre, que le net-zéro émissions, un objectif qui ne sera pas tenu parce qu’il n’est pas tenable, du moins aussi longtemps que la Chine et l’Inde (désormais principaux émetteurs de gaz à effet de serre), continueront à construire des centrales thermiques pour assurer le bien-être de leur population.

En réaction aux déclarations irresponsables du secrétaire général de l’ONU, nous avons choisi de publier une traduction d’un article de l’économiste Richard Tol, paru dans le Frankfurte Allgemaine Zeitung, l’un des plus importants journaux en Allemagne. Richard Tol estime que si le changement climatique est réel [NDT quel qu’en soient les causes], ce n’est pas l’apocalypse. De son point de vue la crainte erronée d’une catastrophe conduit à l’extrémisme et à des politiques de protection climatique excessives.


La fin n’est pas encore proche

par Richard Tol.

Article publié le 16 août 2023 sous le titre Das Ende ist noch nicht nah (traduit par Clintel).

Extinction Rebellion se rebelle contre la possible extinction de l’humanité à cause du changement climatique. Certains sont plus optimistes, comme David Attenborough qui se contente de craindre que le changement climatique ne signifie la fin de la civilisation humaine et fasse de nous tous des chasseurs-cueilleurs. D’autres sont plus pessimistes, tels que Bernie Sanders, qui semble penser que le changement climatique fera à la planète ce qui est arrivé à la planète fictive d’Alderaan — elle a été détruite. Si tout cela était vrai ou même vaguement probable, je rejoindrais la rébellion. Mais heureusement, ce n’est pas le cas, donc je ne le ferai pas.

Soyons clairs : le changement climatique est réel, il est provoqué par l’homme et c’est un problème qui doit être résolu. Toutefois, le changement climatique ne constitue pas une menace existentielle, du moins pas pour l’humanité.

Nous allons tous frire

La Vallée de la Mort doit son nom à sa chaleur si intense qu’elle en est mortelle. Le corps humain ne peut tout simplement pas la supporter. Comme tous les animaux à sang chaud, nous devons maintenir stable notre température corporelle, pour empêcher nos organes de tomber en panne. Contrairement aux autres animaux à sang chaud, nous transpirons pour rester au frais. La chaleur sèche de la Vallée de la Mort n’est pas la pire. Le corps humain tolère une chaleur sèche allant jusqu’à 55° – mais seulement 35° à 100 % d’humidité. Le réchauffement climatique signifie que davantage de personnes seront exposées à une chaleur insupportable pendant de longues périodes.

Jacobabad, au Pakistan, est l’une des villes les plus chaudes de la planète. Les journalistes s’y sont rendus lors d’une récente canicule, s’attendant apparemment à voir les corps entassés. Au lieu de cela ils ont découvert que, pour rester au frais, les gens n’utilisent pas seulement leur physiologie. Ils modifient également leur comportement, en bougeant le moins possible et en se déplaçant vers des zones plus fraîches. En fait, les habitants ont déjà connu des vagues de chaleur et créé des endroits pour rester au frais. Dans la Vallée de la Mort aussi, des gens vivent.

Jacobabad est pauvre. Là où les gens ont davantage d’argent, la climatisation est la réponse à la chaleur. Le nombre de climatiseurs a augmenté rapidement dans le sud de la Chine, en Malaisie et dans la classe moyenne indienne. Nous observons le même schéma en Amérique du Nord et en Europe : la chaleur est dangereuse pour les pauvres, gênante pour les riches.

Nous allons tous nous noyer

Dans de nombreuses sociétés se racontent des légendes sur un grand déluge. À présent, il y en a une nouvelle : l’augmentation massive du niveau de la mer due au changement climatique. Vous pouvez télécharger des vidéos sur ce qui va arriver à votre ville préférée et des cartes sur ce qui va arriver à l’endroit où vous vivez. L’échelle de temps est souvent ignorée dans ces rapports. Selon les projections, le niveau de la mer augmentera de bien moins d’un mètre d’ici 2100 – même si l’on s’attend à une élévation plus importante plus tard, bien plus tard. Un ami avait inquiété notre fils à propos du déluge imminent. J’ai dit que cela n’arriverait pas avant longtemps. « Alors, quand j’aurai 14 ans ? », a-t-il demandé. La bonne réponse est que ce sont plutôt ses arrière-petits-enfants qui pourraient être concernés.

Palpitantes, ces histoires négligent le fait que nous ne laisserons pas les inondations se produire. Il y a environ 5000 ans que les Sumériens ont probablement construit les premières digues. Les Chinois les ont inventées indépendamment quelque temps plus tard. Depuis lors, les progrès technologiques en matière de protection contre les inondations ont été énormes. Il est désormais beaucoup plus facile de déplacer de grandes quantités de matériaux – avec des excavatrices et des camions-bennes plutôt qu’avec des pelles et des brouettes. Grâce à l’imagerie satellite et aux modèles informatiques, notre compréhension de la dynamique côtière s’améliore rapidement.

Le Bangladesh est l’exemple type en matière de vulnérabilité à l’élévation du niveau de la mer. Ce n’est pas le cas aux Pays-Bas, un autre delta fluvial densément peuplé et sujet aux tempêtes majeures. Les Néerlandais gagnent beaucoup d’argent en exportant leurs connaissances techniques dans le monde entier. Alors que les étrangers s’inquiètent du Bangladesh, le pays a fait des progrès remarquables dans la réduction du nombre de morts dues aux catastrophes naturelles : il a été divisé par plus de vingt au cours des cinquante dernières années, alors même que la population a plus que doublé. Maintenant que la politique s’est stabilisée et que les revenus augmentent rapidement, nous pouvons nous attendre à de nouveaux progrès.

Les Maldives sont également menacées par la montée du niveau de la mer. Le gouvernement exploite cette menace pour susciter la sympathie internationale. Or les habitants sont plus riches que les Bulgares et se sont très bien développés dans la construction côtière.

La véritable préoccupation concernant l’impact de l’élévation du niveau de la mer concerne les pays pauvres, chaotiques, ou les deux à la fois. La défense côtière nécessite un gouvernement capable de lever des fonds et de mettre en œuvre des projets d’infrastructures vastes et complexes – et qui se soucie de sa population. Ce n’est pas une coïncidence si les Pays-Bas ont commencé à construire de véritables digues en 1850, peu après que le pays se soit doté d’un gouvernement central puissant qui rendait compte au peuple. La pauvreté, l’incompétence et la corruption sont plus préoccupantes que la montée du niveau de la mer. L’Afrique de l’Ouest est plus exposée au risque d’élévation du niveau de la mer que l’Asie du Sud. Un coup d’œil sur Abidjan (Côte d’Ivoire) montre qu’elle est plus difficile à protéger que la Nouvelle-Orléans — plus précisément, c’est un coup d’œil sur les tableaux internationaux de la corruption qui montre combien c’est plus difficile.

Nous allons tous mourir de faim

Il est attendu que le changement climatique réduise les rendements agricoles de moitié. Les militants en profitent volontiers pour prédire une famine globale. Or les rendements agricoles mondiaux moyens ont triplé au cours des 60 dernières années. Si cette tendance se poursuit et que le changement climatique en supprime la moitié, d’ici 2085, nous produirons à peu près la même quantité de nourriture par habitant qu’aujourd’hui. Certains experts affirment que le changement climatique a déjà ralenti le taux d’augmentation des rendements agricoles. D’autres rétorquent : Parce que nous produisons plus de nourriture que ce dont nous avons besoin, l’attention des agriculteurs et des chercheurs en cultures agricoles s’est déplacée de la culture de plus de nourriture vers une meilleure nourriture. En Europe et aux Etats-Unis de nombreuses surfaces agricoles sont même rendues à la nature.

Les avancées technologiques remarquables dans le domaine agricole n’ont pas atteint tout le monde. L’écart de rendement, c’est-à-dire la différence entre une exploitation typique et une exploitation modèle dans le même climat et sur le même sol, peut atteindre 90 %. Cela signifie que si les agriculteurs utilisaient les meilleures pratiques et technologies actuellement disponibles et non une technologie future encore à inventer, ils pourraient récolter dix fois plus sur leurs terres. Si le changement climatique en supprimait la moitié, ce serait quand même cinq fois plus.

L’écart de rendement est plus important là où les agriculteurs n’ont pas accès aux semences modernes, aux engrais, à la lutte antiparasitaire et à l’irrigation, souvent parce que le régime foncier n’est pas sûr, que l’accès au crédit est limité et que les marchés sont monopolisés par les intermédiaires ou l’État. Dans les pays où les agriculteurs sont bien formés et bien capitalisés, l’écart de rendement est le plus faible. Encore une fois, la pauvreté est un problème plus grave que le changement climatique.

Changement climatique ou pauvreté ?

Les trois exemples précédents ont deux choses en commun : premièrement, à y regarder de plus près, les effets prévus du climat ne sont pas aussi désastreux que certains voudraient nous le faire croire. Le changement climatique est sans aucun doute un problème et le monde se porterait mieux sans lui. Mais ce n’est pas l’apocalypse.

Deuxièmement, les pires effets du changement climatique sont les symptômes du sous-développement et de la mauvaise gestion. Cela signifie que nous devons toujours nous demander comment améliorer au mieux le sort des futurs peuples. S’agit-il de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de développement économique ?

La technologie à la rescousse

Le cas du paludisme est plus subtil. D’un côté, le parasite se développe plus vite quand il fait plus chaud, car les moustiques qui le transmettent sont plus actifs lorsqu’il fait plus chaud, et ont besoin d’eau chaude et stagnante pour se reproduire. Dans un monde plus chaud et plus humide, il y aura donc davantage de paludisme. Cependant, des épidémies de paludisme se sont déjà déclenchées jusqu’à Stockholm et Mourmansk. Le paludisme était autrefois endémique dans le sud des États-Unis et en Italie, ce qui n’est plus le cas. Il y a trois raisons à cela : nous avons asséché les marécages et comblé les nids-de-poule pour réduire les zones de reproduction des moustiques ; le médicament antipaludique disponible dans les pays développés évite les symptômes les plus graves et la transmission à d’autres personnes ; nous avons eu recours à des insecticides tels que le DDT.

Le paludisme n’est désormais endémique que dans les pays chauds, mais c’est parce que ces pays sont pauvres, et non parce qu’ils sont chauds. Et l’histoire ne s’arrête pas là. Les décès dus au paludisme sont passés d’environ 900 000 en 2000 à environ 550 000 en 2020, en grande partie grâce à la diffusion de moustiquaires imprégnées d’insecticide. C’est le président George W. Bush qui a dirigé cette initiative, sans doute son plus grand héritage. Dans un univers parallèle où les Twin Towers seraient encore debout, cela aurait peut être valu le prix Nobel de la paix à l’ancien président américain.

Nous pouvons nous attendre à ce que les décès causés par le paludisme continuent de diminuer, indépendamment du réchauffement climatique. Financés par la Fondation Bill et Melinda Gates, des vaccins efficaces contre le paludisme sont désormais disponibles, et leur diffusion a commencé. Il reste encore de l’espoir que le dernier ver de Guinée mourra avant la mort du président Jimmy Carter [à la tête d’un centre dédié à la lutte contre la dracunculose, NdT], et il faut espérer que le paludisme sera éradiqué avant la mort de Bill Gates. Il y a vingt ans, la propagation du paludisme était l’une des principales raisons des inquiétudes liées au changement climatique. Grâce à l’intervention médicale et aux progrès technologiques, nous pouvons désormais espérer un monde libéré de cette terrible maladie.

Cela ne veut pas dire que chaque problème aggravé par le changement climatique puisse être réglé par un ancien président ou par un philanthrope. Certains problèmes ne peuvent être résolus par la technologie, qu’elle soit ancienne, nouvelle ou encore à inventer, car la source de nombreuses et graves vulnérabilités liées au changement climatique est bien souvent la paresse d’un gouvernement. Quoi qu’il en soit, le cas du paludisme montre que la réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est pas le seul moyen de réduire l’impact du changement climatique.

Apocalypse ? Non !

Le changement climatique est un problème, mais pas la fin du monde. Les gens mourront, mais l’humanité ne s’éteindra pas. Les humains vivent et prospèrent déjà près des pôles et de l’équateur, dans le désert et dans la forêt tropicale. Homo sapiens a survécu à trois périodes glaciaires et aux éruptions volcaniques de Toba et d’Archiflegreo, alors qu’il n’était armé de guère plus que du feu, d’outils en pierre et de peaux d’animaux – la couture a été inventée plus tard. Nous sommes les généralistes par excellence, capables de survivre dans des climats extrêmes.

Le conte du déclin

Pourquoi tant de gens croient-ils que le changement climatique nous tuera tous ? Les vieilles histoires sont les meilleures – ou plutôt, les bonnes histoires ont la vie éternelle. Si certains prétendent que la musique des années 60 était la meilleure, c’est parce que nous avons oublié toutes les idioties qui étaient chantées à l’époque et que nous ne nous souvenons que des quelques chansons qui en valaient la peine. Il en va de même pour les histoires. Celles sur la fin du monde sont anciennes. Toutes les grandes cultures ont de telles histoires. C’est donc une bonne histoire, qui peut être racontée sans fin et selon bien des variantes.

La dernière d’entre elle utilise le changement climatique. Insuffler un nouveau message – le changement climatique est mauvais – dans un récit ancien et familier, à savoir l’apocalypse imminente, est un moyen puissant d’impliquer le public. Et c’est exactement ce que veulent les écologistes. Le mouvement écologiste est énorme. Ses dirigeants doivent attirer beaucoup de monde et de dons, car c’est de là qu’ils tirent leur pouvoir et leur influence. L’histoire de l’apocalypse en tant que véhicule du changement climatique s’accorde bien avec la représentation des émissions comme un péché et de la réduction des émissions comme une expiation. C’est un brillant stratagème de marketing.

« La fin est proche » est souvent suivi de « Mais moi seul peux te sauver ». Les politiciens veulent laisser un héritage, quelque chose dont on se souviendra pendant des années ou des siècles à venir. Quel meilleur héritage que de sauver le monde d’une destruction certaine ? Nous aimerions tous être des héros de cinéma, des Will Smith, des Angelina Jolie ou des Bruce Willis. Voilà pourquoi les politiciens exagèrent le problème climatique qu’ils affirment vouloir résoudre.

Des journalistes participent également à la diffusion de l’histoire. Un titre qui annonce une « chaleur sans précédent » vend mieux que l’annonce de quelque chose qui s’est déjà produit. Une histoire sur une catastrophe imminente est plus efficace qu’une représentation nuancée des risques et des opportunités. Un scientifique qui met en garde contre les horreurs à venir attire plus l’attention à la télévision qu’un professeur qui parle avec prudence. Il n’est donc pas étonnant que le grand public ait une compréhension déformée des conséquences du changement climatique. Bien sûr, il y a aussi des gens qui pensent que le climat ne change pas, que les humains ne sont pas à blâmer ou que le changement climatique sera une bénédiction. Cela aussi est un non-sens : le monde s’est réchauffé et va continuer à le faire, la raison principale en est la combustion de combustibles fossiles, et le changement climatique causera de graves dommages à la biodiversité, en particulier dans les pays en développement.

Fausses prophéties

Les prophéties catastrophiques seront mises à l’épreuve dans quelques années. L’Accord de Paris de 2015 stipule que le réchauffement climatique ne devrait pas dépasser 2° et qu’il serait préférable de le limiter à 1,5°. De nombreux militants se sont concentrés sur l’objectif inférieur : si vous dépassez cet objectif, le monde brûlera et nous serons rôtis et grillés.

L’Organisation météorologique mondiale prévoit que la température mondiale dépassera très probablement 1,5° d’ici 2028. Pourtant le monde ne s’écroulera pas. Les vagues de chaleur, les sécheresses et les tempêtes seront un peu plus graves qu’elles ne le sont déjà, mais la vie continuera.

Il existe une longue histoire de prophéties ratées. Un groupe appelé les Seekers a un jour prédit que le monde finirait le 21 décembre 1954. Tel n’a pas été le cas. De nombreux Seekers ont alors fait valoir que le déluge (et le sauvetage extraterrestre) viendrait plus tard. La principale prophétesse, Dorothy Martin, était une médium qui continua à être très écoutée pendant encore 38 ans. Le Club de Rome a prédit l’effondrement de la civilisation en 1980. L’un de ses principaux auteurs, Paul Ehrlich, est toujours salué comme un visionnaire.

Sur la base de ces exemples et de nombreuses observations similaires, je m’attends à ce que les prophètes de la fin du monde disent que le monde finira par se réchauffer de seulement 1,6° ou 1,7°, et qu’ils ne perdront ni leur crédibilité, ni leur influence ni leur financement. La fin est proche et le restera toujours.

Le risque d’un retour de bâton

Pourquoi est-ce important ? Premièrement, parce que de plus en plus de jeunes souffrent d’anxiété climatique. Ils croient vraiment ce qu’ils écrivent sur leurs affiches qui indiquent que les plus âgés d’aujourd’hui mourront de vieillesse alors que les jeunes mourront du changement climatique. Cela ne les rend pas seulement malheureux : s’il n’y a pas d’avenir, pourquoi étudier ? Pourquoi se conformer aux normes d’une société au bord de l’effondrement ?

La croyance erronée en une apocalypse climatique pousse aussi les gens à l’extrémisme. La plupart des manifestations pour le climat sont pacifiques. Certains participants sont malveillants mais innocents. D’autres en revanche sont violents ou dangereux, comme lorsqu’ils bloquent des ambulances.

Toutefois, le principal problème des annonces exagérées d’une catastrophe climatique réside dans la sévérité excessive des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre : à long terme, les émissions devraient tomber à zéro, voire en dessous de zéro ! Ainsi, les gouvernements de toute l’Europe souhaitent que les émissions atteignent zéro d’ici 2050. Cela semble loin – 27 ans – mais ce n’est pas le cas. Les émissions de dioxyde de carbone dépendent des logements dans lesquels nous vivons, de leur distance par rapport à l’endroit où nous travaillons ou étudions, des véhicules que nous utilisons pour nos déplacements et nos transports, des machines utilisées dans l’industrie ainsi que des installations qui produisent de l’électricité. Une grande partie de tout cela, notamment les bâtiments et les centrales électriques, seront toujours là dans 30 ans. D’ici là nous aurons remplacé nos voitures et nos chauffages, mais les alternatives neutres en carbone ne sont pas encore matures, leur apogée est encore à venir. 2050, c’est très proche.

Le soutien du public à la politique climatique est large, mais superficiel. La plupart des gens pensent que les émissions devraient diminuer, mais rares sont ceux qui pensent qu’ils devraient payer plus pour leur énergie sous peine d’être pénalisés par les politiques climatiques. Nous avons assisté à une augmentation des protestations. La France a été le premier pays à en faire l’expérience lorsque les Gilets jaunes sont descendus dans la rue et ont bloqué ce qui était en réalité une très modeste taxe carbone sur les carburants. Aux Pays-Bas, « Boer en Burger Beweging », un parti anti-environnemental à thème unique, a reçu le plus de voix lors d’une élection. En Allemagne, les entreprises se plaignent depuis longtemps des coûts de la transition énergétique. Ils ont également été rejoints récemment par des ménages qui craignent que les pompes à chaleur ne puissent pas les aider à passer l’hiver. L’AfD gagne dans les sondages. Si nous prenions conscience que les perspectives en matière de changement climatique ne sont pas si sombres, les réductions des émissions de gaz à effet de serre pourraient se poursuivre à un rythme plus acceptable, réduisant ainsi le risque d’une réaction populaire contre les politiques climatiques.


L’auteur

Richard Tol est professeur d’économie à l’université du Sussex et professeur d’économie du climat à la Vrije Universiteit d’Amsterdam. Il étudie entre autres les coûts et les avantages des objectifs climatiques de l’ONU, les prix du CO2 et les coûts de l’adaptation au changement climatique. Les études de Tol ont reçu une grande attention internationale. Il est l’auteur d’un manuel sur l’économie du changement climatique. Économiste de l’environnement, il a démissionné en 2014 de son poste d’auteur d’un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour protester contre son « alarmisme ».

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163 réflexions au sujet de « L’effondrement climatique n’a pas commencé »

  1. L’ONU s’occupe de climat maintenant ? Je croyais que son rôle était de veiller à prévenir les conflits entre les États plutôt que de servir de courroie de transmission au GIEC. L’ONU pourrait-elle travailler davantage à faire cesser la boucherie en Ukraine ?

    • Remarquez, il y mieux encore, l’OMS préconise (voudrait imposer ?) la vaccination pour lutter contre le réchauffement climatique. A un tel degré, on peut se demander si c’est de la connerie stratosphérique ou s’il y a un but caché. Je pencherais pour le second.

    • Justement António Guterres son incompétence dans le conflit ukrainien, devrait mettre sa côte au plus bas, alors qu’agiter quelques épouvantails climatiques le rend très sympathique aux yeux des médias et de leur clientèle. Malheureusement la cause climatique rassemble beaucoup d’incompétent.

  2. Ce monsieur dit à juste titre: “Soyons clairs : le changement climatique est réel, il est provoqué par l’homme et c’est un problème qui doit être résolu.”
    “Provoqué par l’homme” ! C’est noté.
    Tout le monde est d’accord ici ?

      • Wow “ce nid de complotistes “, de quel complot accuser vous le site des Climato-Réalistes? Le seul but visible de ce site c’est qu’il est débat sur le climat, de refuser l’obscurantisme et surtout de ne pas léguer à nos enfants un monde de frayeur mais un monde d’espoir et peu importe la quantité de CO2 dans l’air. Le CO2 n’a jamais causé de désastres dans toute l’histoire de la terre, alors prétendre que le CO2 anthropique ou pas (une loi de chimie tous isotopes d’un même élément ont tous les mêmes propriétés physique) et le GIEC insulte la chimie, la thermodynamique et la géologie et le géologue que je suis. Alors un de lucidité regarder vous dans un miroir et vous trouverez peut-être le nid de complotistes que vous cherchez.

  3. “le monde s’est réchauffé et va continuer à le faire, la raison principale en est la combustion de combustibles fossiles”

    NON !

    L’auteur a beau dénoncer l’alarmisme, il reste engoncé, embourbé, piégé dans son idéologie délétère. Comment un économiste sérieux peut-il contribuer à donner un coût punitif au CO2 alors que nous devrions au contraire être rémunérés chaque fois que nous émettons ce gaz indispensable à la vie sur Terre ? Tiens, ça fait penser à ces clowns qui prétendent que le pétrole est subventionné parce qu’on ne paye pas une taxe carbone à la pompe. On paye déjà plus 2/3 de taxes (200% de taxes ajoutées au prix HT) dans le prix à la pompe et les gars viennent nous expliquer que nous sommes subventionnés !

    Tout ceci va mal finir. Les climato-chieurs finiront dans le goudron et les plumes quand ils auront bien énervé la population. En ce sens, l’auteur a raison de prendre quelque distance avec l’Eglise de Climatologie et son dogme. On ne sait jamais.

    • Roger @

      Sur quoi appuyez vous votre NON ? Sur la physique ou sur une idéologie ? Par contre vous avez raison sur un point, ça va mal finir mais pas dans le sens auquel vous pensez. Ceci dit Tol joue les madame Soleil on verra ce que nous réserve l’avenir les évènements auxquels le monde a été confronté (Canada, Grèce , Chine Espagne etc.) ne sont que les prémisses d’un avenir incertain et pas glop (et ça c’est la physique qui le dit).

      Bonne soirée

      • Roger pourrait tout aussi bien vous renvoyer la question Eloi et vous demandez comme je l’ai déjà fait à mainte reprise, mais hélas sans succès jusqu’à présent, sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer, et ce de manière péremptoire, que “c’est le CO2 qui pilote le climat” et “que les variations de l’activité solaire sont trop faibles pour avoir une influence notable (0.10° par cycle).”
        Mais bon pas sûr que ce dernier obtiendrait un résultat très différemment du miens s’il le faisait.

        PS : Euh désolé Eloi, mais je n’ai pas bien compris la fin de votre dernière phrase, que dit-elle au juste la physique selon vous ?

        • Sébastien G.

          Vous dites :”Mais bon pas sûr que ce dernier obtiendrait un résultat très différemment du miens s’il le faisait.”

          J’adore votre humour ou votre vantardise, sachant que vous êtes béotien en physique de l’atmosphère. J’ai expliqué pourquoi le CO2 est le pilote du climat et vous êtes dans l’incapacité de le réfuter de manière scientifiquement acceptable => décrire le processus physique qui fait que le CO2 n’aurait pas le rôle qu’il a.

          Puisque vous prétendez aimer la vraie science :

          https://www.youtube.com/watch?v=-fkCo_trbT8

          Bon visionnage

      • “un avenir incertain”

        TRUISME !

        L’avenir est par essence incertain. Quelle découverte “scientifique”, bravo champion ! Voilà ce qui arrive quand on ajoute inconsidérément des adjectifs superfétatoires pour faire croire qu’on a quelque chose d’intéressant à dire.

        • Bonjour Roger,

          Vous avez en partie raison mais c’est façon de parler et bien souvent l’avenir est figé pour les climatosceptiques en effet vous êtes unanime pour dire que dans le passé etc. et il y a des choses qu’on peut prévoir avec certitude par exemple que l’hiver qui vient sera plus froid que cet été. J’ajoute que vous ne remettez pas en cause mes dires que je vais modifier => l’avenir sera pire que le présent et c’est la physique qui le dit.

          Cordialement

          • “l’avenir sera pire”

            NON !

            Vous n’en savez rien du fait de votre géniale découverte “scientifique”. Et toujours cette obsession pour les adjectifs terroristes. Quelle sale manie ! Faut consulter un psy, champion.

          • @Eloi

            Moi, la physique me dit que vous êtes fou à lier, ou bien un escroc. Ou les deux à la fois.
            Le CO2 ne pilote rien du tout, il n’est qu’un facteur parmi des milliers d’autres.
            Mais tout cela est bien trop “simpliste” pour le grand scientifique que vous prétendez être.

            En revanche, le CO2 pilote bel et bien la température excessivement élevée de la bouillie de tapioca qui sert de cerveau aux écologistes. C’est une réalité factuelle peer-reviewée absolument irréfutable.

            Il fait encore très chaud aujourd’hui. Juste à cause du CO2, vous croyez ?
            Bonne journée à vous.

      • Bonjour Eloi,
        Je vous invite à creuser le sujet avant de prétendre que les incendies du Canada sont la conséquence du réchauffement. Ils sont la conséquence de décisions politiques inconséquentes destinées à préserver l’espèce du caribou forestier.
        Inversement, on peut se demander si ces incendies, avec les quelques millions de tep rejetés dans l’atmosphère, n’ont pas contribué à réchauffer la planète cet été.

    • “Tout ceci va mal finir. Les climato-chieurs finiront dans le goudron et les plumes quand ils auront bien énervé la population.”
      👍 Absolument exact….laissons les cinglés d’Extinction Rébellion bloquer les autoroutes ou stopper le métro, ces gens-là n’imaginent mème pas le bien fantastique qu’ils font dans la lutte contre l’ecolocollapsologie…par leurs actions ubuesques et puériles, ils se tirent une balle dans le pied….tant mieux 😃

  4. Et bien on dirait qu’il commence à y avoir de sérieuses dissensions au sein du camp des partisans de la thèse réchauffiste. J’espère que nos politiciens et journalistes ont d’autres narratifs de la peur en réserve, autrement je vois assez mal comment ces derniers vont faire pour justifier la mise en place d’une dictature à l’échelle mondiale. Surtout qu’avec le récent élargissement des BRICS, la dynamique ne semble pas vraiment être du côté des mondialistes, qui pour les lucides d’entre eux ont d’ailleurs déjà se rendre compte que leur objectif était peut-être un peu trop ambitieux.

  5. A Eloi-la-Science,
    Blabla blabla blabla…
    Comme ça, une petite glose en passant :
    – côté “idéologie”, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité…
    – le “Roi des CO…2” vaut bien “Madame Soleil”…
    – les “prémisses”, vraiment Eloi ? Je crois que vous vous trompez de “prémices”…
    – la physique ? Celle d’Eloi sans doute… d’autres éminents professeurs, émérites ou non, ou chercheurs ont une autre physique, faut croire. Ah, mais j’oubliais : “Tout ce qui contredit Eloi a tort, Tol contredit Eloi (ça, ce sont les “prémisses”, majeure et mineure), donc Tol a tort (la conclusion)” !
    La logique Eloi, toujours la logique, à la base de cette rationalité que vous cherchez encore dans le site…

      • Bonjour Eloi,

        J’ai activé ce lien et j’ai lu : “Jean Jouzel : “Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique”.

        J’en suis resté là car, comme vous y souscrivez entièrement, cela signifie que, comme Jouzel, vous entrez dans le champ politique. OK, on discute du zéro CO2 en 2050 pour l’Europe des 27, de son coût et de ses conséquences. Je lance le débat : c’est irréalisable, inutile, impayable et les principales victimes feront partie de la fraction la moins favorisée de la population. Si cela vous intéresse, je peux argumenter chacun de ces points. Et je pense que je ne serai pas le seul.

        Plus haut, vous écrivez “l’avenir sera pire que le présent et c’est la physique qui le dit.”. Reprenez tout ce que les “scientifiques” nous ont prédit comme “pire” et que l’on n’a jamais vu venir.

        Par exemple, il est heureux que Paul Ehrlich soit toujours vivant pour se rendre compte que ses prévisions décrites dans “La bombe P” (1968) étaient très loin de la réalité. Il est vrai que c’étaient des prévisions de biologiste et non de physicien.

        • @Talleyrand
          Coût du “Net Zéro”, rien que pour les USA, 50000 milliards de $, et donc probablement autant, rien que pour l’Europe.
          C’est ce qu’a admis avec réticences le Secrétaire d’Etat américain à l’Energie, Mr David Turk. Soit environ 175000 $ par américain !!!
          Le sénateur Kennedy lui a demandé avec insistance de combien de °C le Net Zéro américain devrait faire baisser les températures globales: Il est resté muet, incapable de répondre.
          https://dailycaller.com/2023/05/03/john-kennedy-david-turk/
          Il faudrait aussi poser la question à Jouzel, mais aucun journaliste bien pensant n’osera !
          Où vont ils trouver de telles sommes, c’est le grand mystère… Une fois les économies occidentales à genoux, que les températures baissent ou ne baissent pas (ce qui est le plus probable!) il va y avoir du lynchage dans l’air. Jouzel prendra le maquis.
          Espérons que lui et ses sbires n’auront pas réussi entretemps à instaurer le socialocommunisme après lequel soupirent ces orphelins de la défunte (et sans regrets !!!) Union Soviétique, rancis depuis 40 ans dans leur haine du capitalisme.

        • Bonjour monsieur Talleyrand,

          Vous dites :”J’en suis resté là car, comme vous y souscrivez entièrement, cela signifie que, comme Jouzel, vous entrez dans le champ politique.”

          Ce n’est pas un problème de politique, mais de modèle de société, le capitalisme qu’il soit libéral ou d’état est incompatible avec la lute contre le réchauffement climatique qui n’est qu’un symptôme parmi de nombreux autres d’un mal beaucoup plus profond. Ceci dit je vous rejoins quant à l’impossibilité d’atteindre la neutralité carbone en 2050; nous nous prétendons libres alors que nous sommes esclaves des fossiles. Une partie de l’humanité s’est engagée sur une voie sans issue il y a environ 10000 ans et nous arrivons au bout de cette voie et nous ne pouvons réécrire l’histoire. Il va y avoir de la casse et ça a d’ailleurs déjà commencé. Pour ne prendre que l’exemple de la France voyez la situation des restos du cœur. Notre pays s’appauvrit comme d’autres et rien ne peut changer la donne. Nous ne reverrons jamais les trente glorieuses comme nous ne reverrons jamais un climat stable.

          Vous dites :”Reprenez tout ce que les “scientifiques” nous ont prédit comme “pire” et que l’on n’a jamais vu venir.”

          Pourriez vous sourcer svp ?

          Bonne soirée

          • Eloi vous avez dit je cite : “Nous ne reverrons jamais les trente glorieuses comme nous ne reverrons jamais un climat stable.” Or pouvez me dire monsieur le prophète à quel moment avons-nous au juste vu un climat stable, et de nous en apporter bien évidemment la preuve ?

            Bon cela dit je ne me fais guère d’illusion, car tout comme vous avez été incapable de nous fournir la moindre étude venant appuyer vos dires au sujet de votre théorie selon laquelle ce serait me CO² qui piloterait le climat ou de nous donner une des causes possible de l’Optimum climatique médiéval, il y a fort à parier que vous soyez là encore tout bonnement incapable de répondre favorablement à ma demande.

            PS : C’est tout de même fou cette manie que vous avez à tendre le bâton pour vous faire battre. Alors de deux choses l’une, soit vous êtes un idiot patenté (et auquel cas on ne peut malheureusement pas faire grand chose pour vous), soit vous êtes carrément maso (et auquel cas il faudrait peut-être songer à consulter). À moins que ce ne soit peut-être un peu des deux à la fois (la vérité étant bien souvent affaire de nuances).

          • Bonjour Eloi,

            Avez-vous consulté la source que je vous ai donnée (Ehrlich, La bombe P) ?
            “En 1968, le biologiste de l’Université de Stanford, Paul Ehrlich, prédisait que des centaines de millions de personnes mourraient de faim au cours de la prochaine décennie, dont beaucoup d’Américains, et que le monde sombrerait généralement dans le chaos dans son livre The Population Bomb .”
            Autres sources :
            https://www.science-climat-energie.be/2021/05/21/la-catastrophe-planetaire-annoncee-pour-quand-exactement/

            https://belgotopia.com/2023/04/23/un-jour-de-la-terre-cauchemardesque/

          • Ce message d’Eloi montre deux choses :

            1. Évoquer l’idée d’un “climat stable” dans le passé montre un alphabétisme scientifique à peu près total. Ce qui est incroyable est de voir la même personne bombarder le forum de citations désordonnées et de messages condescendants.

            2. La tirade contre le capitalisme et le modèle de société démontre bien que son objectif n’a aucune autre source que de l’endoctrinement politique. Le communisme a fait des millions de morts. Les nazis étaient des anti-libéraux virulents. Je suis pour ma part pour un capitalisme encadré qui tient compte des plus fragiles mais, que vous le vouliez ou non, c’est le monde capitaliste qui a permis une élévation drastique du niveau de vie des humains dans la majorité des pays du monde, y compris ceux en voie de développement. Ce qui freine cette augmentation du niveau de vie, ce sont les pouvoirs totalitaires et les états régis selon des théories anti-humanistes, qu’elles soient de nature religieuse, communiste, ou autre.

            L’alarmisme climatique est évidemment anti-humaniste puisqu’il désigne l’humain comme responsable de désastres horribles, tous causés par sa volonté d’améliorer son niveau de vie, et place une cause quasi mystique en priorité supérieure à celle de l’humanisme. Sans parler des relents colonialistes (le fameux “ne commettez pas nos erreurs en développant vos pays”) ou racistes (car de tous les mauvais hommes, le blanc est quand même le pire). Tout cela est abject. Il ne suffit pas de choisir des porte paroles jeunes et femmes (Greta Thunberg ou Camille Étienne) pour effacer l’anti-humanisme et la violence évidente de cette rhétorique.
            Concernant l’environnement, la planète sera moins polluée et la biodiversité mieux préservée si les humains ne meurent pas de faim à cause d’une révolution idéologique dénuée de tout sens rationnel.

        • @Sommer
          N’ayant pu se retenir de cette phrase ô combien révélatrice, ceux qui n’ont pas compris que le vrai “combat” de Jouzel et de sa clique est moins contre le réchauffement climatique que pour l’éradication du capitalisme sont des demeurés incurables.
          D’ailleurs Mr Guterres, le chef de l’ONU à plusieurs reprises n’a pas non plus fait mystère de son anticapitalisme climatocentré.
          Ainsi que Mme Christiana Figueres “executive secretary of U.N.’s Framework Convention on Climate Change”, qui a elle aussi clairement admis en son temps:
          “The goal of environmental activists is not to save the world from ecological calamity but to DESTROY capitalism.”
          https://www.investors.com/politics/editorials/climate-change-scare-tool-to-destroy-capitalism/
          Dans leur bouche un peu trop bavarde, on retrouve en arrière plan la même devise qui est depuis longtemps celle des révolutionnaires de tous poils: “Qu’importent les moyens (la supposée “lutte contre réchauffement”), puisque la cause (la fin du capitalisme) est juste !”

  6. Un peu d’humour, dans la série “Les ravages du réchauffement climatique”:
    François Gemenne, un scientifique membre du GIEC interviewé avant hier sur LCI à distance sur son portable, le laisse tomber malencontreusement, trahissant ainsi une tenue peu conforme aux exigences d’une interview: Il était en slip !
    On l’a échappé belle, ça aurait pu être pire !
    https://www.melty.fr/tele/lci-malaise-un-scientifique-en-slip-en-direct-jaurais-pu-porter-un-calecon-moche-1135944.html

  7. Je ne conteste pas le réchauffement climatique, j’en questionne cependant l’ampleur et les causes et je suis surtout vent debout contre les affirmations selon lesquelles il y aurait plus d’événements climatiques extrêmes que par le passé. Comme mon domaine, c’est d’abord l’histoire, et bien les archives sont tous simplement pleines à craquer d’événements climatiques extrêmes, donc rien de nouveau sous le soleil actuellement.

    Cet article est excellent, quelques petites précisions, les fièvres tierces et quartes sont bien connues de la France du passé. Elles sévissaient majoritairement dans les régions de marécages ou d’étangs et on les attribuait autrefois aux brumes des marais et à l’air humide. Mais on en avait même dans des villes comme Paris. On sait aujourd’hui qu’il s’agissait du paludisme et peut-être d’autres fièvres non identifiées transmises par les moustiques et ces fièvres ont quasi disparu avec l’assainissement des zones humides. Ce fut possible parce que la secte des adorateurs de la nature ne sévissait pas encore, par exemple pour les Landes, une région où la mortalité était effarante avant que les grandes forêts de pins soit plantées.
    Il fut également un temps où l’on construisait des digues sur les bords de mer qui s’érodaient et où on faisait des polders dans d’autres zones, c’est aujourd’hui terminé à la fois pour des raisons financières (il est vrai qu’on entretient toute la misère du monde) et en raison de l’idéologie du “laisser faire la nature”. Il ne faut pas s’étonner en conséquence si la mer grignote plus facilement.
    Pourtant ailleurs dans le monde dans des régions où le mot progrès a encore tout son sens, on grignote la mer sans vergogne. Peu de gens savent qu’en réalité depuis 30 ans, la superficie des terres immergées a légèrement augmenté sur la planète (et non reculé), en raison de grands travaux comme quoi cela est possible.
    Nous possédons tous les outils technologiques pour faire face au réchauffement mais ceux là même qui hurlent à l’hystérie climatique font détruire les barrages et bassines pour stocker de l’eau et même les barrages hydroélectriques sont détruits (se souvenir des 2 barrages de la Sélune). Ce qu’on reproche aux barrages : empêcher la migration des saumons, un poisson disparu de nos cours d’eaux sans doute depuis le moyen âge et pêché par environ 2500 passionnés en France pour 1,4 millions de pêcheurs à la ligne “ordinaires”. Excusez du peu.
    Nous possédions un parc nucléaire exceptionnel en Europe, les mêmes fanatiques ont empêché son entretien et les investissements dans ce domaine pourtant si important si on considère qu’il faut passer au tout électrique.
    Nous savons modifier génétiquement des plantes pour les rendre résistantes à la sécheresse, à la chaleur, aux insectes, aux maladies, mais ce sont toujours les mêmes fanatiques écologistes qui refusent ces technologies tout en refusant qu’on irrigue ou qu’on traite, comble de la bêtise et de l’absurdité.
    Combien de gens savent que les recherches génétiques ont rendu envisageable une croissance accélérées des certaines plantes modifiées génétiquement pour capter plus de CO2 et plus vite ? Mais hein, pour les écolos, il ne faut surtout pas capter le CO2 et surtout pas augmenter les rendements, cela ne va pas dans le sens de leur grand dessein catastrophiste !
    Qui sait qu’il existe contre la montée des eaux des vieux projets de fermer la méditerrannée par un barrage au niveau du détroit de Gibraltar et qu’un projet similaire existe pour des zones maritimes du nord de l’Europe. Mais bien sûr c’est non envisageable avec nos fanatiques, il faut laisser faire la nature et se prosterner devant elle !
    Bref, s’il y a un réchauffement d’origine anthropique en cours (je ne suis pas convaincue de l’origine), nous possédons tous les outils technologiques pour y faire face. Ce qu’il convient de combattre aujourd’hui, c’est la religion de la nature (et c’est une passionnée de flore et faune qui écrit…)
    La nature n’est ni bonne, ni mauvaise, elle ne connait qu’une loi, celle du plus adapté. Pendant des siècles, l’humain a été le plus adapté, c’est à dire celui qui dominait les forces naturelles. C’est ainsi que les humains se sont sortis de la misère, des famines et des maladies.
    Contrairement à ce que l’on lit dans les journaux, nous n’avons jamais vécu aussi longtemps et en aussi bonne santé dans toute l’histoire de l’humanité, du moins dans les pays développés.
    Pour l’avenir de l’humanité, l’écologisme est une religion sectaire, stupide et dangereuse qu’il faut combattre.

    • @hbsc xris

      Votre réquisitoire contre l’écologisme est implacable.

      Il me semble avoir vu, il y a pas mal d’années, qu’on avait aménagé des passages pour les saumons à coté de certains barrages. comme quoi, on peut toujours trouver des compromis.

      Nous ne dominons pas les forces naturelles, elles nous dépassent, mais nous sommes capables de nous y adapter, de nous en protéger, ou d’en tirer avantage.

      Si l’écologisme était apparu il y a 20 000 ans, nous serions encore des créatures hirsutes terrées dans des cavernes, transies de froid, en proie à la peur et la faim, avec une espérance de vie ne dépassant pas 20 ans.

      Vous devriez créer le mouvement des écolo-réalistes, en opposition aux écolo-hystériques.

  8. Que de discours stériles pour des causes aussi peu importantes ! Je ne suis pas scientifique mais je pense que tout ce qui est dit aujourd’hui se trouvera soit approuvé soit rejeté dans un avenir proche ou lointain. Alors patience, et cessons de nous quereller comme des sophistes.

    • La querelle n’est pas vaine si elle empêche la création de taxes monstrueuses, voire un changement drastique de notre mode de vie par la contrainte, sans compter à l’extrême un potentiel génocide d’une bonne partie de la population au nom de Gaia. Quand par exemple on vous dit que faire des enfants est une pollution, quand on affirme que l’humanité est un cancer, quand on prétend implanter des puces à une population entière comme à du bétail, on est face à des criminels.

      Les malthusiens, les millénaristes eschatologiques et autres barbares paganistes échappés d’un passé qu’on croyait révolu sont des criminels qui n’ont rien à envier aux nazis et aux communistes. Ils doivent être combattus sans relâche et bannis de la société pour que leur nuisance cesse. Plus prosaïquement, quand un quidam vous dit qu’il va sauver la planète ou que le réchauffement va s’emballer jusqu’à nous ébouillanter, vous savez dans l’instant qu’il est bon pour la camisole. Pas besoin d’attendre le verdict de l’avenir.

      • Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que l’écologisme soit une idéologie éminemment mortifère, mais vous oubliez tout de même de mentionner dans votre inventaire, les eugénistes et les sociopathes quelque peu dérangés, à l’instar de Bill Gates le “philanthrope”.

        • Effectivement, la philanthropie proclamée à la face du monde peut paraître suspecte. “Oyez, oyez, braves gens, admirez-moi, voyez comme je suis généreux !” Voir la parabole de la veuve pauvre, tellement modeste que personne ne remarque son don, pour rééquilibrer l’échelle des mérites : “Elle a donné (très peu, presque rien) plus qu’aucun de ceux qui ont mis (beaucoup, énormément) dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire…”

          La philanthropie semble encore plus suspecte quand elle apporte à celui qui donne des moyens d’action supplémentaires, cas typique des fondations à la sauce américaine qui permettent de contourner l’impôt tout en gardant le contrôle sur les “dons”. Ceci dit, l’évergétisme, la bienfaisance ostentatoire contrepartie d’un certain pouvoir, est un grand classique pratiqué depuis l’antiquité.

      • Votre porte monnaie sous la peau:
        Tout récemment, un ancien membre du Forum économique mondial (WEF) l’économiste Richard Werner, devenu lanceur d’alerte, a expliqué comment, selon ses sources. . . « Les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) seront en fin de compte placées sur de petites micropuces implantées sous la peau, et le « revenu de base universel » sera utilisé pour inciter les gens à accepter cette atteinte flagrante à leur liberté, à leur vie privée et à leur intégrité corporelle. »
        https://theleadingreport.com/2023/07/19/central-banks-planning-to-introduce-cbdc-microchip-implants-according-to-top-economist/

        • Et bien voilà un article qui fait froid dans le dos, espérons que ce funeste projet ne voit jamais le jour, et que la bande de sociopathes qui nous dirigent soit mis d’ici peu hors d’état de nuire.

    • . L’avenir proche , c’est le 1er Janvier de l’an de grâce 2030

      Cette date signera la fin et la chûte de la prophétie du club de Rome, lequel avait prédit notamment en 1972 un enfer de famines et de misères pour l’Inde, pays qui 50 ans après non seulement est devenu le 2ème exportateur mondial de riz mais aussi a réussi l’exploit de plus que doubler sa population (pas mal pour un pays qui aurait dû crever de faim selon le gourou prophète Dennis Meadows) 🙄

  9. Vous ne connaissez la vertu de la patience,
    Les menteurs auront tôt au tard leur récompense.
    Alors laissons les à leur inutilité,
    Et concentrons nous sur la réalité.
    (Qui est bien loin d’être résumée à des nombres,
    Qui ne sont du réel que de très-vaines ombres).
    Toutefois je rappelle que je suis contre la politique réchauffiste, fondée sur le pouvoir de la peur, ce que je trouve ridicule et humiliant pour de “Grands dirigeants”. Et ce que j’ai dit en vers tout à l’heure s’applique à tout (même hors climat).

  10. Votre discours soit disant rassurant n’amène que le doute dans une société fragile et inquiète. Vous faites le jeux des industriels et des capitalistes qui gagnent à ce que le monde ne change pas et continue sa course effrénée vers l’absurde destruction de sa propre planète.
    Honte à vous pour tous les peuples de la planète et pour les générations futures.

    • @Simo

      Vous dites vraiment n’importe quoi.
      Vous la voyez où, la destruction de la planète ?

      Il y a certes des problèmes, et de nombreuses erreurs qui ont été commises.
      Mais vos propos sont idiots.
      Sans l’industrie et le progrès, vous n’auriez pas d’ordinateur connecté à Internet pour vous plaindre.
      Pas de frigo pour vos bières, et pas de télé pour regarder la Coupe du Monde.

      A tous les militants écolos, un seul message: cessez de gémir comme des mauviettes.
      Vous voulez un monde encore meilleur ? OK, pourquoi pas.
      Alors mettez-vous au boulot.
      On recrute dans le bâtiment, pour isoler les logements, par exemple.

      Vous ne voulez plus de pétrole ? Ok avec vous.
      Alors trouvez quelque chose de mieux, plus efficace, plus propre, et moins cher.
      C’est comme ça que le moteur à explosion a supplanté la machine à vapeur.
      Si vous avez encore mieux à proposer, tout le monde sera preneur.

      Si vous n’avez rien d’autre à proposer que des gémissements et des critiques stériles, alors fichez la paix à ceux qui travaillent, et qui essaient de faire de leur mieux pour améliorer le monde.

  11. “le capitalisme qu’il soit libéral ou d’état est incompatible avec la lute contre le réchauffement climatique”

    Le capitalisme n’existe pas, pas plus que le spécisme par exemple, en ce sens que le capitalisme n’est pas un système artificiel qu’on pourrait isoler et désigner, inventé par quelque génie et imposé ensuite à la population contre sa volonté par une politique subtile, mais le comportement naturel d’épargne puis d’investissement des humains face aux défis qui dépassent la capacité d’un individu isolé. Croyez-vous que les Romains ont construit leurs monuments sans accumulation de capitaux préalable ? Les Romains ont-ils inventé le capitalisme pour autant ? De façon plus modeste, ne pensez-vous pas que la case commune construite par les Piripkura est un capital destiné à les protéger à l’avenir des intempéries et des dangers de leur environnement ? Les Piripkura, découvreurs du capitalisme ?

    L’anti-spécisme revient à nier la rupture fondamentale et l’état de supériorité naturelle séparant irrémédiablement les humains du reste du règne animal. L’anti-spécisme marque le retour de la barbarie paganiste, avec désormais les adorateurs de Gaia. Déifier la nature, réifier l’humain sont les deux faces du même crime.

    L’anti-capitalisme revient à interdire aux humains de vivre en société, de partager, de s’associer et de se développer. Le capital est du travail épargné mis en commun, génération après génération, permettant de produire plus avec la même quantité de travail. Les succès du capital (et non du capitalisme) sont innombrables. On ne citera que le recul spectaculaire de la faim dans le monde, exploit très récent qu’aucune campagne de pseudo-solidarité destinée à se donner bonne conscience à peu de frais ne pourra jamais égaler.

    Les anti-capitalistes et anti-spécistes détestent la civilisation humaine, probablement parce qu’ils se détestent eux-mêmes et qu’ils veulent entraîner leurs congénères dans une autolyse démente. Leur détestation hystérique du carbone (les déclarations récentes du Secrétaire général de l’ONU le montrent), alors que c’est un bienfait indispensable à la vie, est en réalité la détestation de l’humain. Ils prétendent lutter contre le carbone atmosphérique pour en réalité lutter contre le carbone humain. La théorie du RCA, sans aucun fondement scientifique, relève précisément de la détestation des humains. Elle est le symptôme d’une maladie mentale individuelle qui, collectivement, pose les fondements possibles d’un crime contre l’humanité. Que les adeptes de cette théorie folle s’attendent à une opposition de plus en plus farouche car on ne les laissera pas nous détruire.

    • Bonsoir Roger,

      Ah bon ? le capitalisme n’existe pas ? Allez raconter ça à Bernard Arnaud, ou à la famille Mulliez ça va les amuser.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme

      A contrario le communisme (le vrai) ne se trouve que chez les peuples premiers et les moines. Ce que vous appelez communisme, ex URSS par exemple n’est rien d’autre que du capitalisme d’état.
      l’antispécisme ou le spécisme, c’est oublier que nous ne sommes qu’une espèce animale parmi les autres et que nous faisons partie de la nature.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hominoidea

      Bonne soirée

      • “A contrario le communisme (le vrai) ne se trouve que chez les peuples premiers et les moines.”
        Et jugez-vous qu’il soit souhaitable de revenir à ce type de société Eloi ? Non parce qu’auquel cas je ne vois vraiment pas comment on pourrait faire plus réactionnaire.

        Ah et pour votre gouverne le capitalisme n’est pas et n’a jamais été “un modèle de société”, contrairement à la société de consommation, qui elle est véritablement néfaste pour l’environnement, ainsi que pour la santé de l’être humain en général.

        Aussi le capitalisme étant par essence amoral, chercher à le diaboliser comme vous le faites n’a pas le moindre sens.

        Et non nous ne sommes pas “qu’une espèce parmi tant d’autres” (c’est d’ailleurs justement ça que prétendent les antispécistes), puisque contrairement aux autres créatures peuplant la planète, l’homme est un animal doué de raison, capable de s’interroger sur le sens et le but de l’existence qu’il mène.

        D’ailleurs à ce propos il serait peut-être temps que vous commenciez à vous interroger sur l’utilité de continuer à poster vos commentaires sur ce site. Non parce qu’en fait il est ici surtout question de science et de climat, et pas tellement d’idéologie ou de restos du cœur.

        Cela dit, même si ce n’était probablement pas volontaire de votre part, je vous suis tout de même reconnaissant d’avoir contribuer, de par vos différents messages, à jeter ainsi le discrédit sur le camp des réchauffistes. Vous êtes vraiment un cadeau tombé du ciel Eloi.

        • Sébastien @

          Bah si, l’homme n’est qu’une espèce animale comme les autres et il n’est pas le seul à raisonner. il vous faut ouvrir les yeux sur le monde réel, vous partagez plus de 99% de votre ADN avec le chimpanzé.
          https://fr.style.yahoo.com/chimpanz%C3%A9-face-au-principe-dincertitude-163400289.html

          Idéologie ? Mais c’est le moteur du climatoscepticisme il n’y a qu’à regarder les médias qui vous reçoivent pour en avoir la preuve (valeurs actuelles, francesoir etc.). Vous n’allez quand même pas prétendre que c’est la recherche de la vérité scientifique.

          Nous vivons quand même dans une société où tout est organisé autour du capital; appelez ça comme vous voulez, ça n’empêchera pas ce système d’être totalement vérolé. En France et ailleurs la pauvreté progresse alors que ça devrait être le contraire.

          Cordialement

          • Eloi je vous invite à voir la définition du mot raison sur Internet, vous y trouverez notamment ce type de définition :
            “La raison est la faculté de l’être humain d’accéder à la connaissance, de juger, de se comporter selon ses principes, d’organiser ses relations avec le réel. Elle s’oppose à l’instinct, notamment animal.”
            “Faculté qu’a l’esprit humain d’organiser ses relations avec le réel; son activité considérée en général tant dans le domaine pratique que dans le domaine conceptuel.”
            “Faculté propre à l’homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes.”
            “Faculté intellectuelle par laquelle l’homme connaît, juge et se conduit.”
            “Faculté de connaître, de bien juger, de discerner le vrai et le faux ou le bien et le mal.”

            Sinon saviez-vous Eloi que les individus de sexe masculins partageaient davantage d’ADN en commun avec les chimpanzés qu’avec les femmes ?
            Ah et pour ceux qui auraient quelques doutes au sujet du fait qu’il existe bel et bien une frontière entre l’homme et l’animal, je vous invite à lire cet article, qui fait état certaines ayant été réalisé il y a près d’un siècle déjà.
            https://www.anniechalon-blanc.com/l-intelligence-de-l-animal-et-l-intelligence-de-l-enfant

            “Idéologie ? Mais c’est le moteur du climatoscepticisme il n’y a qu’à regarder les médias qui vous reçoivent pour en avoir la preuve.” Avez lu l’article récemment publié par Patrick T Brown et traduit par l’ACR ? Non parce j’ai un peu de mal à comprendre comment vous pouvez encore sortir des trucs pareils.

            “En France et ailleurs la pauvreté progresse alors que ça devrait être le contraire.” Et bien inspirons-nous dans ce cas des régions du monde où celle-ci régresse. Par contre je ne suis pas certain que celles-ci aient adoptées un modèle de société semblables à celui que pouvaient avoir dans les sociétés primitives. Et pas sûr non plus que l’on y trouve comme c’est notamment le cas en France tout un arsenal juridique visant à réduire nos émissions de CO².

          • Bonjour Sébastien,

            Vous vous doutez probablement des désaccords que je risque de soulever dans votre commentaire, en étant de ce fait complètement hors-sujet avec l’article de base de cette page. Mais bon, tant pis !

            J’ai envie de vous parler de l’intelligence dans le monde animal, qui est effectivement bien plus un gradient qu’une frontière nette entre “nous” (l’humanité) et “eux” (l’animalité).
            L’article que vous citez est intéressant, mais ne prends en compte majoritairement que les primates, et ne se concentre que sur les différences entre nous et nos proches cousins.

            On peux également se poser des questions sur la notion de “mammifères inférieurs” et de “mammifères supérieurs” dans l’article…
            Où se situe la frontière entre ces deux groupes ?
            Ce n’est pas précisé, mais j’imagine que dans les “supérieurs” on ne prends pas en compte les cétacés, les éléphants, les suidés ou les rongeurs, qui ont tous montrés des “signes” d’intelligence comparables aux nôtres. Comme la capacité à former des relations sociales complexes, à avoir une notion du “soi” ou même parfois une compréhension du concept de la mort.
            Et ça c’est uniquement pour les mammifères ! De nombreux groupes d’oiseaux, à la tête desquels les perroquets et les corvidés, montrent également des signes d’intelligence manifeste, parmi lesquels l’utilisation et la confection d’outils, la notion de jeux chez les jeunes comme chez les adultes ou encore la résolution de casse-têtes complexes !
            Et ça c’est encore seulement chez les vertébrés ! On pourrait parler un moment de l’intelligence des pieuvres, sèches et autres calmars qui n’a rien à voir avec la nôtre mais qui est pour le moins troublante…

            Et autre chose : dans cet article, l’autrice touche l’idée que les animaux sont des “machines biologiques”, notion que de nombreuses branches de la philosophie se sont contentées d’accepter pour évacuer la notion de l’intelligence animale sans avoir trop à y penser.
            Quiconque a jamais observé un jeune rapace voler pour la première fois ou un jeune renard de l’année chasser son premier campagnol comprendra vite la vacuité totale de cette notion éculée.

            Tout ça pour dire que la notion de “raison” est glissante au mieux.
            Qu’est ce qui me prouve qu’un inconnu que je croise dans la rue est effectivement doué de raison ?
            Qu’est ce qui vous prouve que le rat que vous voyez passer dans la rue ne l’est pas ?

            C’est une question qui ne me parait pas anecdotique, particulièrement dans votre commentaire précédent quand vous parliez “d’amoralité” du capitalisme.
            Le Capitalisme n’est pas “amoral” mais bien “immoral” selon les règles morales que nous, en tant qu’espèce humaine, avons intériorisé. Le capitalisme ne s’est pas “manifesté” de nulle part, mais il a été pensé et approuvé par des gens que j’ai très envie d’insulter.
            Des gens qui ont sciemment ignoré la morale et le bien commun en faveur de leur intérêts pécuniers.

            La nature, est elle en revanche amorale.
            Mais il est possible que les espèces (les espèces sociales, à tout le moins) qui la compose aient développés une forme de “moralité” qui nous serait totalement étrangère mais qui pour le moins pourrait être qualifiée comme telle.

            Ne me faites pas dire ce que j’ai pas dit par contre, l’anthropomorphisme est toujours un “danger” pour quiconque s’intéresse à ces questions et si je trouve l’intelligence bien réelle des espèces avec qui nous partageons notre planète fascinante, je ne la mets pas au même “niveau” que la nôtre.
            Mais ni en dessous ou au dessus, juste différente.
            Et en ce sens nous sommes bien “une espèce animale parmi les autres”.

            (Et encore une fois je n’ai pas vraiment lu tous les commentaires, mais j’ai l’impression que vous n’avez pas besoin de moi pour répondre de manière… salée à @Eloi)

          • Bonjour Nestor,

            La définition du capitalisme est “Régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d’échange n’appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail.”

            En quoi est-ce immoral selon vous ? L’alternative est que chacun soit propriétaire de ses outils de travail (au sens large). Si j’ai bien compris, vous êtes dans une fonction de chercheur. Êtes-vous propriétaire de tout ce qui permet vos recherches ? Si non, comment feriez-vous pour y parvenir ?

            Vous écrivez “il a été pensé et approuvé par des gens que j’ai très envie d’insulter.” Suite à ce point de vue, je suppose que vous cherchez un job et un logement dans un pays non capitaliste !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

            il a été pensé et approuvé par des gens que j’ai très envie d’insulter.

          • Bonsoir Nestor,

            En effet on s’éloigne quelque peu du sujet de base, mais en même temps c’est ce cher Eloi qui nous y a entraîné.
            La première remarque que je dois faire Nestor quant à votre réponse, est que vous semblez vous être bien renseigné sur le sujet. La seconde que vous vous contredisez.
            En effet vous dites d’un côté que “j’imagine que dans les “supérieurs” on ne prends pas en compte les cétacés, les éléphants, les suidés ou les rongeurs, qui ont tous montrés des “signes” d’intelligence comparables aux nôtres” et de l’autre “je trouve l’intelligence bien réelle des espèces avec qui nous partageons notre planète fascinante, je ne la mets pas au même “niveau” que la nôtre. Mais ni en dessous ou au dessus, juste différente.”

            Aussi Nestor vous dîtes que certains animaux aurait je vous cite “une compréhension du concept de la mort”. Je serais bien curieux de savoir quel genre d’expériences ont été mené pour en arrivé à cette conclusion. Cela dit pensez-vous qu’il est également été donné à l’animal la faculté de saisir des concepts telle que le Bonheur, la Justice ou encore la Liberté ?

            Ensuite au sujet du sujet du capitalisme vous dîtes : “Le capitalisme ne s’est pas “manifesté” de nulle part, mais il a été pensé et approuvé par des gens que j’ai très envie d’insulter.” Or je serais très curieux de savoir à qui faites-vous référence et surtout à quand faites vous remonter son origine ?
            Mais peut-être faudrait-il avant ça se mettre d’accord sur la définition que l’on donne à ce terme de capitalisme. L’article dont j’ai mis le lien ci dessous tente justement de répondre à cette question dans sa première partie : https://www.lhistoire.fr/six-questions-sur-le-capitalisme

            Aussi je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de mal au fait de s’enrichir en faisant fructifier son capital. Ce qui est immoral en revanche c’est de le faire sur le dos d’autrui. Mais ce n’est pas la faute au capitalisme si certains se font exploités, mais la faute à celui qui les exploite.

            Pour conclure je dirais que le capitalisme n’est pas plus immorale, que la technologie n’est mauvaise, tout dépend de ce que son utilisateur en fait.

          • Bonjour Sébastien,

            Tout d’abord sur l’intelligence animale.

            Je crois que je me suis mal exprimé.
            Je réfute en fait les notions de “mammifères supérieurs” et de “mammifères inférieurs”, c’est en cela que je considère que l’intelligence des animaux peut être comparée à la nôtre puisque nous sommes tous issus de l’évolution, mais que hiérarchiser les intelligences en “niveaux” n’a pas vraiment de sens.

            À part dans une vision du monde anthropocentrée où l’Homme serait le pinacle de l’évolution sur terre, ou carrément la création parfaite d’un Dieu parfaitement parfait, dire que les autres espèces qui peuplent la terre nous sont intrinsèquement inférieures est complètement absurde.
            C’est Descartes qui a théorisé le concept de “machine biologique”, qui l’arrangeait bien dans sa conception chrétienne du monde : si toute la création est l’œuvre d’un Dieu omnipotent en cadeau à l’Homme, alors le reste du vivant n’est là que pour le servir et ne représente rien d’autre qu’une ressource à exploiter.
            Mais il fallait donc justifier (par tous les moyens) la différence entre “eux” et “nous”.
            Appelez ça l’âme, la conscience, la raison ou l’intelligence.

            Pour ce qui est de nos rites funéraires dont nous sommes si fiers, disons simplement que nous ne sommes pas les seuls à venir nous recueillir sur les cadavres de nos ancêtres ou à nettoyer et recouvrir leurs cadavres de plantes…
            Et les Hominidae ne sont même pas les seuls à faire ça !

            Pour ce qui est des concepts de Bonheur, Liberté et Justice… Peut être ? Qui sait ?
            Un Sanglier qui se roule dans la fange fraiche un jour de forte chaleur ne ressent-il pas du bien-être, voire du Bonheur ?
            Un Corbeau qui s’élance dans le ciel avec assurance pour la première fois ne ressent-il pas une forme de Liberté que ni vous ni moi ne pourrons jamais imaginer ?
            Un Lion qui défend ses lionceaux face à un mâle rival ne ressent-il pas une forme de Justice lorsqu’il voit déguerpir son opposant la queue entre les jambes ?
            Je ne dis pas que c’est le effectivement le cas (attention à l’anthropomorphisme), mais vous ne pouvez pas non plus affirmer le contraire Sébastien !
            Mais en somme : ce n’est pas parce que nous avons mis des mots sur des concepts que nous sommes les seuls à les expérimenter.
            Encore une fois ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit :
            Nous sommes effectivement une merveille de l’évolution !
            …Mais pas plus que le Korimako, dont vous venez probablement d’apprendre le nom 😉

            Pour ce qui est du capitalisme (et ça me permettra de répondre à Mr Talleyrand également)

            L’article que vous avez mis en lien est extrêmement intéressant, mais j’ai surtout l’impression que ça montre que des gens chacun bien plus experts que nous tous réunis sur le sujet on du mal à définir ce concept !
            Nous aurons donc probablement du mal à en arriver à une réponse tranchée sur ce qu’est le capitalisme, mais on ne m’enlèvera pas de l’idée que l’amoralité telle que nous la comprenons sous-entends une absence d’intention humaine.
            Ce n’est pas le cas du capitalisme au sens large.

            (Ah et pour @Talleyrand, je ne vais pas vous raconter ma vie, mon brave.
            Et s’enrichir par le travail des autres, oui pour moi c’est pas le top de la moralité.)

            Mais s’enrichir dans l’idée, ce n’est pas immoral !
            Mais dire que par extension le capitalisme n’est pas immoral, je trouve ça un peu léger…
            Donc le communisme, la monarchie de droit divin ou même le fascisme sont des régimes qui ne sont par essence pas des régimes immoraux non plus ?
            J’y vais un peu fort (je suis pas passé loin du point Godwin), mais vous voyez où je veux en venir ?

          • Salut Nestor

            “ce n’est pas parce que nous avons mis des mots sur des concepts que nous sommes les seuls à les expérimenter.”

            C’est pourtant précisément le cas. La capacité de reconnaître certains concepts est intimement liée à la capacité de les exprimer avec des mots à l’oral ou tout autre moyen à disposition (gestuelle du langage des signes par exemple). Les mots sont eux mêmes des concepts qui, selon la définition, “constituent une unité porteuse de signification à laquelle est liée, dans une langue donnée, une représentation d’un être, d’un objet, d’un concept…” Les mots sont des concepts de concepts. Vous noterez incidemment que la capacité à concevoir, percevoir, le divin n’est plus très loin.

            Nous sommes indéniablement des animaux, d’où la similitude frappante de certains comportement observés tant chez les animaux que chez l’homme et le risque de sombrer dans l’anthropomorphisme que vous avez fort justement souligné. A ce sujet, notre époque voit malheureusement la résurgence d’un paganisme délirant qu’on croyait enfoui dans l’histoire. Mais passons. Il ne faut pas confondre ce qui relève du déterminisme imposé par la nature, qui peut ressembler à de l’intelligence, ou qui pourrait même en être un constituant partiel, avec l’intelligence spécifique de l’humanité, qui la place sans doute possible au sommet de la nature (de la création si vous préférez). Nous sommes indéniablement des animaux et, en même temps, nous sommes indéniablement beaucoup plus que des animaux. Nous sommes les seuls animaux à être réellement libres dans les limites de notre nature que nous cherchons constamment à dépasser, contrairement aux affirmations d’un Harari par exemple qui justifie in fine l’esclavage (paganisme, esclavage, malthusianisme, décroissance : on voit où tous ces brillants penseurs nous emmènent). Vous avez le droit d’appeler ça l’âme (mais ce n’est pas une obligation). Les personnes ayant survécu à une expérience de mort imminente peuvent vous en parler longuement.

            Vous noterez au passage que le concept d’intelligence est très difficile à définir et fait l’objet de débats sans fin. Ce n’est pas un malencontreux hasard. Il y a bien une part de mystère dans l’intelligence humaine qui dépasse, qui surpasse notre simple animalité. Les religions et philosophies ont encore de beaux jours devant elles.

            Enfin, le fait que la nature soit à notre service n’est pas un concept vain. Du fait de notre spécificité unique, nous avons “naturellement” des droits sur la nature et par conséquent également des devoirs. C’est bien parce que nous sommes propriétaires de la nature que nous devons la respecter. Au contraire, dès lors qu’on se considère comme simple locataire en nous réduisant à notre simple part animale déterministe, on peut se permettre de la mépriser et la détruire sans conséquence.

            PS : utiliser le terme “autrice” réduit l’auteur à son sexe, donc à sa part animale, en en faisant une part prépondérante par rapport son humanité. On peut aisément comprendre que la féminisation des concepts au départ neutres (ici le métier) est en réalité une insulte faite aux femmes. L’enfer, comme toujours, est pavé de bonnes intentions.

          • Roger bonjour,

            Je crois que nous allons au devant d’un désaccord fondamental sur ces questions…

            Cependant la première partie de votre réponse me laisse perplexe, en particulier parce qu’elle se base sur une supposition incorrecte.

            Vous avancez que la capacité de reconnaitre des concepts dépend de la capacité de les exprimer par des mots, quels que soient ces concepts. C’est une supposition incorrecte dans le sens où la reconnaissance de concepts ne nécessitent pas nécessairement leur expression verbale…
            Les mots ne sont pas la seule forme des concepts, et il existe d’autres manières de se les représenter mentalement. Par conséquent votre affirmation que les mots sont des “concepts de concepts” est discutable au mieux.
            Les mots sont des symboles linguistiques, utilisés pour représenter des concepts, pas des concepts en eux même. Lier la reconnaissance de concepts à l’expression verbale et en généralisant en plus de cela votre affirmation à d’autres domaines tels que la conception du divin me paraît clairement hasardeux.

            Nous proposeriez vous donc une hiérarchisation des langages en fonction de leur capacité de toucher au mieux les concepts et le divin ??
            Les espagnols sont ils donc plus proches du divin que les japonais ? Après tout, les mots qu’ils utilisent pour parler du divin sont radicalement différents !

            Pour le reste de votre commentaire, nous arrivons je pense à notre point de divergence irréconciliable sur ce sujet : le dichotomie que vous tracez entre l’intelligence humaine et l’intelligence animale, sans d’ailleurs vraiment fournir de preuves de ce que vous avancez.
            Même chose pour votre idéologie qui place l’humanité au dessus du reste de la nature. (Il n’y a pas de “création” pour la bonne et simple raison qu’il n’y a pas de “créateur”, jusqu’à preuve du contraire)
            Nous faisons partie de la nature et vouloir nous en extraire, c’est nier notre dépendance à cette nature qui nous nourrit et nous abrite tous.
            Et non ! Nous ne sommes pas “plus” que des animaux. Mais nous sommes bel et bien des animaux, dans tout ce que cela peu sous-entendre pour vous comme pour moi.

            Je ne comprends en revanche pas bien ce que viens faire le paganisme ou le malthusianisme là dedans…
            Dire que les animaux sont “plus” intelligents que nous ne le pensions il y a encore 40 ans ne sous-entends pas un retour à leur divinisation ou à une baisse de la natalité ????
            Auriez vous d’ailleurs quelque chose contre le paganisme que vous taxez de “délirant” ?
            De mon point de vue, c’est un système de croyance qui ne vaut pas moins que le christianisme ou le bouddhisme.

            Et il va falloir me dire où vous avez lu qu’Harari justifie l’esclavage ?
            Blâmer des penseurs contemporains pour des idées qu’ils n’ont (en tout cas pas à ma connaissance) pas soutenues, même comme ça en passant, c’est quand même pas très sport si vous voulez mon avis. (Je ne suis pas particulier fan de ses ouvrages, notez)

            Et pour ce qui est de la dernière partie de votre commentaire, quelque chose me dit que ça fait longtemps que vous n’avez pas été le locataire de quelqu’un…
            Sans compter que vous continuez d’imposer des concepts humains au monde naturel qui nous entoure “nous avons naturellement des droits sur la nature”. Franchement…

            PS au PS : Alors euh, c’est gênant, mais le terme d’autrice est très loin d’être une “féminisation” récente, puisqu’il est utilisé au moins depuis le XIVème siècle… Seriez vous aussi vindicatif pour le terme “actrice”, bien plus récent ?
            Je citerais Gaspard Abeille (que je ne connaissais pas il y a 5 minutes) dans son “Crispin bel esprit” paru en 1696 pour finir là dessus :

            “Corrigez le mot dont vous usez.
            En fait de bel esprit vous parlez en novice.
            Un homme est auteur, une femme est autrice.
            Appelez-donc Madame autrice, et non auteur,
            Et parlons d’autre chose.”

          • “Vous avancez que la capacité de reconnaitre des concepts dépend de la capacité de les exprimer par des mots”
            On ne s’est pas compris alors je reformule : les mots sont des concepts de même abstraction que les autres. Les mots viennent en même temps. Ce n’est pas une dépendance mais une équivalence. Si on verbalise, peu importe le moyen, alors on démontre absolument sa capacité à concevoir d’autres concepts de même degré d’abstraction. Si on ne verbalise pas, l’inverse est également certain. le Verbe s’est fait chair, mais pas dans chaque espèce animale, seulement dans une seule. Il faut se faire une raison parce que c’est ainsi et pas autrement, Aucun animal autre que l’homme n’a démontré une capacité de langage dépassant le simple réflexe déterministe. Le divin dans l’affaire est un concept hyper-abstrait qui n’appartient qu’à l’humanité et le fait de dire ne pas croire le prouve définitivement. Dans la même logique, la simple affirmation que nous ne valons pas mieux que les animaux prouve qu’on leur est supérieur, puisqu’il faut être au-dessus pour pouvoir s’abaisser. Notre supériorité naturelle est un piège logique dont vous ne pourrez pas nous extraire malgré tous vos efforts.

            “ça fait longtemps que vous n’avez pas été le locataire”
            Il n’y a pas si longtemps et, soyez rassuré, ça s’est bien passé entre humains civilisés. C’est toujours curieux d’observer cette sorte de prévention vis-à-vis de la location ou des propriétaires qui pourtant, renoncent à la pleine jouissance de leurs biens pour rendre un éminent service à leur prochain. Mais revenons au sujet et reformulons à nouveau. La propriété se décompose en usus, fructus et abusus. L’humain est la seule espèce animale a disposer potentiellement des trois composantes de la propriété de la nature. Aucune autre espèce n’en dispose. L’humain est naturellement propriétaire de la nature, propriétaire par destination si vous voulez, et par conséquent de toutes les autres espèces. L’humain ne s’est d’ailleurs jamais privé de le démontrer, parfois jusqu’à l’absurde je vous l’accorde (trop souvent notre part animale domine quand on oublie notre part de divin). Propriétaires de la nature, donc droits mais également devoirs envers elle.

            Acteur / actrice n’est pas neutre pour d’évidentes raisons, contrairement à auteur qui est neutre. La langue française bénéficie d’une grande cohérence héritée au cours des millénaires et les misérables tentatives de travestissement à visée idéologique seront sans avenir, à peine des modes passagères vite oubliées. Oubliez “autrice”, vous perdez votre temps et vous gâchez votre propos.

          • Roger, votre réponse présente lacune sur lacune, du point de vue de la science ou même de la logique.
            Particulièrement en raison de votre anthropocentrisme illuminé, de vos suppositions non étayées, et de votre simplification grossière de nos connaissances sur la complexité du langage, sur la cognition animale ou même des croyances spirituelles.
            (Le piège logique de notre supériorité ? Face vous gagnez, Pile je perds en somme. Un bon moyen de ne surtout pas réfléchir… C’est quand même étonnant au milieu d’un texte censé parler d’intelligence humaine.)

            Bien essayé avec votre pirouette “on s’est pas compris”, mais vous continuez de supposer une équivalence entre mots et concepts.

            Mais le plus drôle reste votre expression toute catholique “le Verbe s’est fait chair”…
            Vous sous-entendez (avec votre équivalence) que la bonne interprétation de ce verset est une interprétation littérale ? Fiat lux ?
            Si ce n’est pas le cas, affirmer que cela ne s’est produit que chez l’homme néglige complètement les différences entre foi religieuse et preuves empiriques dans les domaines de la biologie et de la linguistique.
            Surtout que de la communication et même certains “langages” et “traditions” locaux ont été observés chez les primates et plusieurs espèces de cétacés (Dauphin tursiops, Orque épaulard ou Béluga entres autres…)

            Euh sinon…
            “C’est toujours curieux d’observer cette sorte de prévention vis-à-vis de la location ou des propriétaires qui pourtant, renoncent à la pleine jouissance de leurs biens pour rendre un éminent service à leur prochain.”
            Ah ben oui ces braves proprios qui rendent service… en échange d’argent.
            Souvent de beaucoup d’argent…
            Heureusement que ces braves proprios sont là pour posséder des habitations dont ils n’ont pas besoin pour parasiter la moitié du salaire de “leur prochain”…
            Merci les riches !

            Pour le reste de vos “arguments” c’est globalement des versets de l’ancien testament moulinés à votre sauce, je suis sûr que vous pouvez mieux faire.

      • Capitalisme et spécisme sont de vilains barbarismes inventés à partir de mots déviés de leur sens, seulement destinés à légitimer leur anti-thèse. Ne pas oublier l’origine de l’entourloupe pour comprendre l’impossibilité d’un débat honnête, la vacuité de l’échange avec un contradicteur se complaisant dans l’hypocrisie.

        Il en va ainsi du socialisme scientifique hier et du RCA aujourd’hui, deux pseudo-sciences de pacotille.

      • Le communisme ne peut être vrai. Il n’est qu’une idéologie totalitaire impraticable en action comme en pensée, dès lors qu’on fait l’effort d’en analyser toutes les conséquences. Rien à voir avec le monachisme qui consiste à s’isoler du monde, c’est-à-dire l’exact contraire d’un totalitarisme. Les régimes dit communistes, dont le nazisme était la forme la plus évoluée malgré une opposition de façade, tendaient en réalité vers cet idéal criminel sans jamais l’atteindre, évidemment. Les derniers régimes prétendument communistes ne sont plus que des tyrannies classiques, rien de nouveau sous le soleil.

        Aujourd’hui, vous tentez de nous resservir la même soupe imbuvable avec votre religion du réchauffement anthropique qui se termine inéluctablement par plus d’Etat, plus d’impôt, plus de contrôle social et toujours moins de liberté.

        Vous avez déjà échoué mais vous ne le savez pas encore. Il ne vous reste plus qu’à faire le plus de dégâts possibles avant de disparaître, dans une apothéose de haine de l’humanité, comme vos prédécesseurs.

      • Eloi,
        Que d’inepties dans ce court commentaire, garni de citations Wikipédia (votre référence scientifique absolue, apparemment), qui révèlent le seul vrai fonds de votre discours : celui du militantisme écolo-gauchiste de base, mâtiné de “science” climatique !
        Il fallait le dire de suite, au lieu d’avancer à visage couvert comme ça… mais bon, le masque avait déjà commencé à se fissurer depuis longtemps !
        Toujours les mêmes défauts rédhibitoires : un discours totalement approximatif jouant sur l’homonymie des termes, reprenant tous les poncifs du genre, imbibé de “stéréotypes” (selon la logorrhée à la mode) et de “formules” toutes faites ajoutées les unes aux autres…
        Reprenons les choses une à une :
        – “le communisme (le vrai)…” : contresens total ! Le seul communisme qui existe est le communisme historique qui prétend prédire scientifiquement l’évolution de l’Histoire des sociétés humaines à l’issue d’une lutte des classes débouchant sur la dictature du prolétariat devenu maître des outils de productions avant l’apparition d’une société sans classe : ce que l’on appelle le “matérialisme historique” ! Le Communisme n’est pas un “idéalisme” existant dans le “Ciel des idées”, mais prétend apporter une analyse “scientifique” des rapports de production basés sur la possession des moyens de production : rien des ses “prédictions” ne s’est réalisé, il s’est donc complètement trompé, et on ne peut avoir recours à l’artifice d’un “vrai” communisme utopiste opposé à un “faux” communisme sans avouer de facto n’avoir rien compris au “communisme” ! Il en est du communisme comme du réchauffisme climatique apparemment :
        un faux langage scientifique basé et “conduit” de bout en bout non par le CO2, mais par une i-dé-o-lo-gie !
        – “… ne se trouve que chez les peuples premiers…” : les peuples primitifs ne peuvent être communistes puisqu’il n’y a pas de “classes sociales” chez eux, mais une organisation tripartite basée sur les 3 fonctions essentielles : sacerdotales, guerrières et productrices (voir Dumézil pour les Indo-Européens)…
        – “….et les moines.” : je croyais que “la religion était l’opium du peuple” pour les communistes ? Les moines sont tout simplement… chrétiens, pour lesquels seul l’homme (au sommet de la hiérarchie de la Création) a été créé à l’image de Dieu. Vous savez, les moines, à l’origine de la civilisation chrétienne et européenne que vous détestez tant, ceux qui ont défriché les forêts et asséché les marais pour le plus grand bien de l’humanité ?
        – “… Ce que vous appelez communisme, ex URSS par exemple n’est rien d’autre que du capitalisme d’état.” : je crois que vous confondez le communisme de l’ex-URSS avec le communisme chinois actuel, dorénavant intégré dans le marché mondial et en lutte pour un leadership économique et commercial, ce qui n’était pas du tout le cas de l’URSS qui ne cherchait qu’une domination politique et militaire avec l’avancée de son “rideau de fer” : révisez vos cours d’histoire et d’économie, je ne peux rien pour vous là-dessus !
        -“…l’antispécisme ou le spécisme, c’est oublier que nous ne sommes qu’une espèce animale parmi les autres et que nous faisons partie de la nature.” : et voilà le clou de l’argumentation : nous sommes biologiquement “en soi” “une espèce parmi les autres”, mais non “pour nous” (vous ne pouvez sortir de votre espèce pour la juger de l’extérieur ainsi : seul pour vous, homme, un monde existe), ni au niveau du développement de la “conscience” et de la “liberté” que seul l’homme possède ! Vous ne pouvez justement avoir un tel discours aberrant, et intellectuellement fatigué, que justement parce que vous êtes un homme qui peut se penser, ce que ne peut faire aucun autre être, plante ou animal ! Je rajouterais même parce que vous êtes un homme occidental et européen, ou formé dans cette culture qui est la seule de l’humanité, pour ses éléments perdus du moins, à prêcher la haine de soi jusqu’à souhaiter sa propre disparition : ultime développement pervers de cette civilisation qui a pourtant modelé le monde…
        Un antihumanisme caractéristique de votre idéologie aveugle et criminelle, qui met à égalité un moustique et un humain, qui est la parfaite illustration de cette “folie” dont parlent les primitifs – que vous citez ailleurs en vous appropriant leur discours, comme vous le faites pour le discours scientifique- à propos des “hommes civilisés” dans leur grande sagesse !

        • Je rajouterai que la dialectique de la “lutte des classes” comme moteur de l’Histoire n’existe évidemment pas chez les primitifs (puisque leur rapport au temps et tout à fait différent et plus cyclique que linéaire) et que leur seul réel “ennemi” extérieur (ils ne s’autodétruisent pas, à notre différence, en quoi ils sont plus sages que nous), outre la tribu adverse, est essentiellement la Nature hostile qui les entoure, la forêt notamment, dans laquelle il voit la manifestation du “sacré”, c’est à dire du “monstrueux”, comme la si bien analysé René Girard (excusez-moi de ne pas avoir de référence Wikipédia) !
          Il convient donc de se concilier ses forces maléfiques à l’aide de sacrifices ou de rites apotropaïques pour s’en faire une alliée (car ils vivent effectivement dans la Nature), très loin du mythe écologiste “peace and love” d’une nature “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”, à la Dysneyland qui est finalement le grand modèle de l’écologisme militant bobo périurbain : la Nature vu du regard de “Bambi” !

          • Excusez les coquilles : “leur rapport au temps est tout à fait différent” ; ” comme l’a si bien analysé René Girard”/
            “homo sacerrimus” en latin ne signifie pas “homme très sacré”, mais “homme maudit”.

    • Tout à fait d’accord avec vous Roger comme avec beaucoup de nombreux commentaires des intervenants de ce site.
      Il ne faut pas oublier que la notion de capitalisme a été inventée par un… communiste !

  12. Monsieur Talleyrand,

    Quand je vous demandais de sourcer, je parlais de sources sérieuses, pas de blogs climatosceptiques ou le mensonge fait concurrence à la désinformation sans oublier l’ignorance dont ces gens font preuve. Erlich fait dans le néomalthusianisme, il a pondu son bouquin et ce n’est pas parce que ce qu’il dit ne s’est pas vérifié que c’est parole d’évangile. Elisabeth Tessier ou feu madame Germaine Soleil c’était la même chose et il y a des gens qui les croient.

    Je commence à omprfendrfe ce que sont réellement les climato”réalistes”, en fait le factuel n’est pas leur fort tout comme l’actualisation, ils vivent dans un monde figé auquel il ne faut rien changer sous peine de voir leur confort matériel réduit.

    • Vous êtes quand même formidable. Quand on vous donne des sources dont le contenu ne vous arrange pas, vous dites qu’il s’agit de mensonge et de désinformation. Pourtant, les prédictions relevées ont bien été énoncées à l’époque et même publiées. C’est bien factuel. Le summum, c’est quand vous assimilez ces scientifiques à Mme Soleil. Là vous tombez vraiment dans l’absurde.

      Sur un autre sujet, votre argument est de dire que la CO2 pilote le climat car “c’est ce qui est enseigné dans toutes les universités”. La théorie du big-bang est également enseignée dans toutes les universités. Personne ne peut prétendre qu’elle représente la réalité, d’autres théories sont développées. Cependant, les cosmologistes nomment bien cela une “théorie”. Ils font probablement preuve de plus d’humilité (lucidité ???) que les climatologues qui refusent de discuter avec les tenants de théories qui vont à l’encontre de la leur qu’ils considèrent comme la seule vérité. Et qui quittent de ce fait le domaine scientifique pour rentrer dans le domaine politique.

      Si vous voulez imposer le modèle de société que vous proposez, montez une liste pour les élections européennes de 2024 avec Jouzel comme tête de liste pour défendre le programme que vous avez évoqué, je vous cite : “ce n’est pas un problème de politique, mais de modèle de société, le capitalisme qu’il soit libéral ou d’état est incompatible avec la lute contre le réchauffement climatique qui n’est qu’un symptôme parmi de nombreux autres d’un mal beaucoup plus profond”. On verra le niveau de popularité de votre modè!le de société.

  13. @Éloi

    Ben voilà, le masque tombe.
    Vous n’êtes qu’un idéologue qui instrumentalise -très mal- la science pour imposer vos idées délirantes.

    Vous n’avez aucun respect pour toutes ces générations de chercheurs et d’ingénieurs qui se sont succédé pour nous offrir un monde meilleur, plus confortable et plus sûr.

    Vos éoliennes, vos panneaux solaires et vos bagnoles électriques à pile rechargeable, c’est de la pure foutaise.
    Et je me prévaux de l’argument d’autorité, car je connais très bien l’électricité. Et en plus, ça va coûter une blinde et finir de nous ruiner.

    En réalité, vous voulez entraîner le plus grand nombre dans la régression, puis la pauvreté, tout en piétinant les libertés. Vous êtes un danger public. Un ennemi de l’Humanité.

    • ohmdeboi,

      Vous dites :”Vous n’avez aucun respect pour toutes ces générations de chercheurs et d’ingénieurs qui se sont succédé pour nous offrir un monde meilleur, plus confortable et plus sûr.”

      Ah oui un monde plus sûr ? J’adore votre sens du second degré combien de morts de la route ? par arme à feu, combien d’agressions par jour etc ?.
      Vous savez, le confort matériel ne rend pas heureux et sachez qu’on n’est jamais jaloux de ce qu’on ignore. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie et étant membre de l’association Survival International, j’ ai eu l’occasion de rencontrer pas mal de personnes appartenant aux peuples premiers, et il y a deux choses qui m’ont étonné. ils ne veulent absolument pas changer de mode de vie et ils nous prennent pour des fous. En fait ces gens n’ont aucun de nos problèmes mais nous, nous sommes le leur.

      Bien le bonsoir chez vous.

      ps bien des inventeurs seraient outrés de voir ce qu’on a fait de leurs inventions.

      • @Éloi

        C’est très bien de prendre la défense des peuples premiers. Survival est une organisation respectable. Mais il est inconcevable que 8 milliards d’êtres humains vivent sur Terre comme il y a 10 000 ans. Ce serait même catastrophique, pour le coup.

        Oui, le monde est plus sûr. Dans la Nature, on n’est pas chez Walt Disney. On sait prévoir les tempêtes, l’agriculture est très efficace, on soigne mieux les maladies, etc… Rien n’est parfait, je vous l’accorde, mais les choses avancent peu à peu dans le bon sens. Pour le reste, il n’ y a pas 8 milliards de Bisounours sur Terre, mais cela n’est pas nouveau.

        Retournez donc auprès de ces peuples premiers, que je respecte, qui ont parfaitement le droit de vouloir conserver leur mode de vie. Et restez-y. Vous n’avez rien à faire dans le monde moderne. Et emmenez avec vous tous les écologistes, le Monde ne s’en portera que mieux.

        • ohmdeboi @

          Je suis d’accord avec vous sur un point, nous ne pouvons pas vivre comme des chasseurs/cueilleurs car nous ne sommes pas nés chasseurs/cueilleurs et nous n’avons pas les connaissances nécessaires car leur monde est impitoyable (la nature est impitoyable par essence). ¨Pourtant ce mode de vie est le seul qui soit pérenne en terme de conservation de l’espèce leur présence aujourd’hui en est la preuve incontestable alors que toutes les civilisation se sont effondrées et que la notre a commencé à le faire. Tous les signaux sont au rouge et ce n’est que le début. Notre monde moderne comme vous le dites n’est qu’un mirage, nous avons sacrifié notre liberté (sans le vouloir certes) en échange d’un confort matériel qui ne nous rend pas heureux. A titre d’exemple je prendrai le portable, je suppose que vous avez connu le temps où il n’existait pas et vous n’étiez pas moins heureux. Cet objet était censé nous donner un peu plus de liberté pour communiquer, qu’en est-il aujourd’hui ? Nous (pas moi car je n’en ai pas) sommes devenus totalement dépendants de ce gadget, et des exemples comme ça, je peux vous en citer des dizaines. Même pour nos besoins essentiels nous sommes dépendants d’une énergie qui commence à se faire rare.

          J’ai un avantage sur vous, je n’ai pas de religion et je ne suis pas guidé par une idéologie quelle qu’elle soit. Il y a pourtant une chose qui m’irrite c’est l’anti-science surtout quand on n’y connait rien.

          • @Eloi

            Vous êtes un adepte de la religion Réchauffiste et Catastrophiste.
            Cette religion est on ne peut plus anti-scientifique.

            Non, l’énergie n’est pas rare, la Nature est très généreuse de ce point de vue.
            Mais par exemple, en sabordant le projet Astrid, nos gouvernants ont compromis l’avenir.
            D’autres sources d’énergies restent à découvrir ou simplement à apprendre à maîtriser. Quant au pétrole, un jour on le remplacera, mais par quelque chose de plus efficace, plus propre, et accessible au plus grand nombre. Une transition énergétique s’opère à l’occasion d’une découverte ou d’une innovation qui apporte un réel progrès, et non pas à marche forcée, avec du n’importe quoi, et sous la menace des pires catastrophes.

            Je vous rejoins sur un point, les smartphones sont une plaie pour la société.
            Ils peuvent certes rendre de multiples services, mais les gens sont déraisonnables et font n’importe quoi avec cet outil. C’est, de plus, le pire des mouchards. Personnellement, je n’en possède pas et je n’en veux pas. En fait je n’en ai pas besoin.

  14. – “Soyons clairs : le changement climatique est réel, il est provoqué par l’homme et c’est un problème qui doit être résolu.”

    Le reste était à l’avenant en pire parfois avec une ode au boucher Bush en prime !

    Bref, quelle horreur de fond en comble cet article, quel délire ou confusion savamment distillée, c’est bien simple, il y en aura pour tout le monde !

    Je m’interroge, pourquoi le publier ici, j’avoue ne pas comprendre. Je ne vous reconnais plus, vous ne défendez plus vos positions avec la même conviction me semble-t-il, c’est curieux.

    Pourquoi ne pas rappeler les données scientifiques sur lesquelles repose les positions adoptées par ceux qui se disent “climato-réalistes” dont je fais partie, je n’ose pas écrire qui s’opposent à la thèse du réchauffement climatique, parce que j’ai plutôt l’impression que vous la cautionnez désormais ou tout du moins ce n’est pas clair du tout. Pourquoi ? J’ai une explication, mais je ne la donnerais pas maintenant, je préfère voir ce que vont répondre des scientifiques. Je ne suis pas là pour polémiquer ou critiquer inutilement, mais faire avancer les choses et les partager si possible.

    Au fait, j’avais appris grâce à vous que la variation de la température précédait celle du CO2. Pourriez-vous me fournir à nouveau cette démonstration (simple et sourcée) parce que je l’ai égarée et je ne l’ai plus en tête précisément, merci d’avance.

    On ne fait pas suffisamment référence aux connaissances acquises en paléontologie, pourquoi ? Là aussi, j’ai lu ou entendu tout et son contraire, c’est consternant, notamment un professeur du Collège de France sortir à l’occasion d’une conférence sur l’évolution de notre espèce, que l’activité humaine était responsable du réchauffement climatique, quelle honte un tel message frauduleux !

    • je trouve en effet très déconcertant que des personnalités occupant des postes prestigieux qui étaient des labels d’excellence avant que notre société dégénère puisse tenir des discours ahurissants
      Directeurs de recherche au CNRS, universitaires , et donc même le Collège de France dans la tourmente.
      moi-même universitaire, retraité et démissionnaire avant la retraite car je sentais que ça tournait mal: la course aux financement de projets ciblés c’était les prémisses d’une science reniant ses principes, prétendant n’exister qu’à travers un “consensus “.. dit scientifique…
      Bien que fort incompétent sur la matière proprement dite, quand je vois des vidéos de chercheurs qui montrent une relation linéaire (avec une belle constante linéaire à l’appui) entre l’accroissement de température et la quantité d’émission de CO2 dans l’atmosphère, les bras m’en tombent : la température n’est décidément liée qu’à un seul paramètre, le CO2 ; et que pour ce seul paramètre, les “experts” ne sont pas fichus de s’accorder pour établir cette quantité d’émission avec une précision raisonnable
      mais le chercheur devant son public a parlé d’une jolie formule !
      peut-être qu’à force répéter ça de conférences en conférences ils finissent par y croire??

  15. “Il est attendu que le changement climatique réduise les rendements agricoles de moitié.”

    Les rendement agricoles vont baisser avec le réchauffement ? Peut-être mais l’augmentation de la teneur en CO2 va augmenter la pousse de la végétation, ce qui va compenser cet effet négatif.

    J’ai eu la chance, peu de temps avant ma retraite de faire construire ma maison à la campagne. Sur le terrain de 1500 m2 que j’ai acheté, auparavant une prairie à vaches avec rien que de l’herbe, j’ai été contraint par l’administration de planter des arbres. Vingt cinq ans ont passè. Je suis en possession d’un jardin largement arboré, pas encore touffu, mais çà vient.

    – deux massifs de trois bouleaux, à élaguer prochainement pour la seconde fois car trop proches de la maison.
    – deux pommiers, donnant chaque année d’excellentes pommes
    – une aubépine bruissante d’abeilles au printemps
    – un vigoureux chêne d’environ six mètres au fond du jardin, que j’ai laissé pousser à partir d’une jeune pousse de trois feuilles ( un gland issu du vieux chêne de la route).
    – deux merisiers (cerisiers sauvages), dont l’un a poussé dans un tronc de saule mort.
    – des haies d’au moins deux mètres de chaque côté en guise de clôture

    Quant à la pelouse, je suis maintenant obligé de la tondre chaque semaine, voir plus en cette fin d’été chaud.

    CO2 mon amour !

  16. On entend souvent dire, pour différencier les deux gaz à effet de serre que sont CO2 et H2O (vapeur d’eau), que le premier reste longtemps dans l’atmosphère car c’est un oxyde, donc chimiquement stable (Jancovici), alors que la vapeur d’eau y a un séjour très bref, car elle retombe en pluie ou en neige . A mon humble avis, ces deux assertions sont fausses.
    La molécule de CO2 n’est pas stable parce que par nature c’est un oxyde. Ces derniers peuvent être effectivement très stables comme la silice SiO2 et l’alumine Al2O3 (on en fait des bijoux), mais aussi instables comme l’oxyde de mercure HgO identifié par Lavoisier dans son expérience sur la composition de l’air. Il suffisait de le chauffer pour obtenir de l’oxygène gazeux. De plus, certains oxydes organiques sont particulièrement instables comme par exemple l’éther ordinaire (oxyde d’éthyle), voire carrément explosifs (peroxyde d’acétone).

    En réalité, la stabilité de la molécule CO2 est toute relative. deux cas sont significatifs :

    – dans la synthèse chlorophyllienne elle est décomposée avec libération d’oxygène gazeux. Chaque année, vers les mois de mai à à Juillet, période végétative maximum dans l’hémisphère nord, la teneur atmosphérique baisse sensiblement (Courbe de Keeling globalement croissante mais en dents de scie).
    – en présence de carbone à haute température (au “rouge”), CO2 est réduit en monoxyde de carbone CO, un gaz extrêmement toxique, mais aussi indispensable pour la fabrication de l’acier (schématiquement réduction de l’oxyde de fer dans le haut fourneau)

    La vapeur d’eau ne diminue pas globalement dans l’atmosphère parce qu’elle retombe en pluie. “En même temps”, l’eau s’évapore sur une planète qui en est recouverte à 70 %. Assécher les océans…vaste programme !
    En réalité, il reste toujours de l’eau dans le gaz “air”, en quantité très variable suivant la température ou le climat. S’il est facile de le mesurer (taux d’humidité, point de rosée), ainsi que de le ressentir physiquement (il fait “lourd”), il est très difficile d’obtenir une atmosphère complètement “anhydre”.
    J’en ai fait l’expérience lors de ma thèse dans les années 1960 (chimie physique).
    J’avais à préparer du lithium à l’état métallique, un métal alcalin encore peu connu en 1968, sauf dans les labos. Pour cela, il fallait “éplucher” soigneusement le bloc de métal de départ sous atmosphère inerte, et surtout parfaitement anhydre. J’ai utilisé une boîte à gants balayée par de l’argon très pur (qualité “U”). L’hygromètre placé à l’intérieur indiquait bien 0¨% d’humidité, mais ce n’était pas suffisant, le lithium continuait à se ternir rapidement. Il restait donc encore un peu d’humidité dans cette atmosphère spéciale. Mon patron de thèse a alors eu l’idée de me faire introduire un dessicant hyper efficace, l’alliage eutectique sodium-potassium dont le point de fusion est nettement inférieur à l’ambiante (de l’ordre de – 10 °C). En agitant cet alliage liquide extrêmement réactif, l’atmosphère de la boîte devenait suffisamment sèche pour ne pas ternir mon lithium fraîchement coupé au couteau. En revanche, l’hygromètre “de précision “est arrivé en butée nettement en dessous de zéro % d’humidité et le cheveu a fini par casser.

    il ne s’agit là que de mon avis, mais néanmoins basé sur l’expérience personnelle (je suis aussi un ancien sidérurgiste).

    • Bonjour Sérac

      Je crois que vous confondez stabilité et solubilité ou absorption. Quand on parle de stabilité à propos du CO2 en entend que cette molécule ne perd aucune de ses propriétés tant qu’elle n’est pas absorbée, en effet elle peut rester indéfiniment dans l’atmosphère et jouer son rôle de GES. Ceci dit quand une molécule de CO2 est absorbée par la photosynthèse, elle sera remplacée par une molécule émise par la respiration du vivant. Pour H2O, c’est différend car son taux de résidence dans l’atmosphère est très court et sa quantité est contrainte par la température de cette dernière, ce qui fait que plus vous montez en altitude moins vous avez d’eau alors que le taux de CO2 lui reste constant et devient de plus en plus prépondérant. Je rappelle à toutes fins utiles (je sais que personne parmi vous n’en tiendra compte) que l’augmentation de l’effet de serre se fait en altitude que c’est à ce niveau d’altitude d’émission que se produit le réchauffement et que ce dernier est répercuté vers la surface par la pression.

      https://www.youtube.com/watch?v=slPMD5i5Phg

      • Bonsoir, Eloi,

        ” l’augmentation de l’effet de serre se fait en altitude que c’est à ce niveau d’altitude d’émission que se produit le réchauffement et que ce dernier est répercuté vers la surface par la pression.”

        C’est cela ! A Chamonix par exemple, ce sont les glaciers du Mont Blanc qui réchauffent la vallée.

        CO2, la molécule magique.

      • Eloi, bonjour,

        Si je vous suis bien, l’effet de serre du CO2 se manifeste principalement en altitude, là où la pression est beaucoup plus faible qu’à la surface. Soit, alors comparons avec ce qui se passe sur notre voisine, la planète Mars.

        “L’atmosphère de Mars, en majorité composée de dioxyde de carbone (96 %), d’argon (1,93 %) et de diazote (1,89 %)3, contient des traces de dioxygène, d’eau, et de méthane
        La pression moyenne est de 600 Pa (0,6 kPa soit 6 mbar, environ 170 fois moins que sur Terre)”
        source Wikipedia

        Avec une teneur en CO2 de 960 000 ppm (96 %) au lieu de 420 ppm, dans cette atmosphère raréfiée, l’effet de serre devrait y être énorme. Et pourtant il y fait très froid.

        Etonnant, non ?

  17. La fin des glaciers n’est pas la fin du monde.

    J’ai depuis puis mon adolescence été littéralement fasciné par les glaciers. En 1958, j’ai découvert avec émerveillement le Mont Blanc et ses neiges éternelles comme on disait alors. Et pourtant, dans l’indifférence générale, les glaciers reculaient déjà à l’époque, car nous étions en plein réchauffement, une période bien pourvue en canicules (surtout 1947 et 1949). Le glacier d’Argentière faisait peine à voir dans son lit de cailloux. le Guide Vert parlait de son recul “dramatique” sans émouvoir les foules. La Mer de glace n’était plus visible depuis Chamonix. Sa baisse de niveau étai tellement sensible qu’il avait fallu, déjà, construire un petit téléphérique pour y descendre depuis la gare du Montenvers. Le glacier des Bossons avait quitté le fond de la vallée. Bref, nous étions en plein dérèglement climatique, provoqué par les nombreux essais nucléaires de l’URSS et des USA. selon les médias.
    Et puis dans les années 1960-70, le climat s’est un peu refroidi (voir courbes officielles). En juillet 1961, j’étais en vacances aux Bossons. Cet été-là quatre alpinistes chevronnées sont morts de froid bloqués sur le versant italien du Mont Blanc (tragédie du Freney). Je me souviens qu’Il avait neigé à partir de 2300 m d’altitude et un véritable blizzard soufflait sur le dôme du Gouter. Les glaciers du massif ont donc cessé de reculer et même se sont mis à progresser légèrement comme celui d’Argentière, le plus sensible. Les essais atomiques atmosphériques avaient cessé, fort heureusement, le climat étai donc à nouveau “réglé”, tout rentrait dans l’ordre. Mais les scientifiques, toujours catastrophistes, ont alors annoncé l’imminence d’une nouvelle ère glaciaire ! La suite, on la connaît…

    • @sérac mot qui va bien avec votre commentaire
      Vous êtes un anti nucléaire , la seule énergie qui peut sauver l’humanité et la planète ?
      30 000 morts à Hiroshima , c’est rien à côté des 70 millions pendant toute la dernière guerre mondiale , ni des milliards de morts si on ne développe les énergies nucléaires
      Fritz

      • Bonsoir, Frédéric,

        Je pense que vous faites erreur, je ne suis pas anti nucléaire, bien au contraire. Nous sommes au tout début de l’ère atomique et bien des choses restent à découvrir. Pour le moment, on maîtrise tout juste la fission, mais pas encore la fusion de l’atome. Quant à la radioactivité, contrairement à la chimie, elle reste totalement hors de contrôle. Les différents radioéléments se désintègrent à leur propre rythme, qui va de quelques millisecondes à quelques milliards d’années sans qu’aucune action de l’homme soit possible. Il y a du pain sur la planche pour les futurs ingénieurs.
        PS . Je suis allé à Hiroshima en 1977. J’ai visité le musée des horreurs et et je me suis promené dans les rues, très modernes comme on peut s’en douter. Je ne suis toujours pas luminescent et la jolie poupée japonaise de porcelaine que j’ai ramenée ne réagit même pas à mon compteur Geiger , contrairement à un flacon de potasse ordinaire KOH, à cause de la présence du potassium 40 radioactif présent à l’état naturel dans cette matière (comme dans notre corps d’ailleurs).

  18. @Eloi et loi et mi ; il est tout nu dans son bain, eloi eloi eloi
    “””””””””Ceci dit quand une molécule de CO2 est absorbée par la photosynthèse, elle sera remplacée par une molécule émise par la respiration du vivant. “”””””””””””
    Merde alors et comment alors le taux de CO2 peut augmenter dans l’atmosphère
    Fritz

    • Monsieur Sommer,

      C’est pourtant simple; nous réinjectons du carbone qui a été soustrait au système il y a quelques millions d’années. Sans notre intervention, ce carbone serait resté là où il était pour l’éternité, vous qui êtes géologue vous devriez savoir ça. Je ne sais pas si vous êtes au courant mais il existe plusieurs cycles du carbone. Maintenant dites moi pourquoi le taux de CO2 dans l’atmosphère est resté autour de 280ppm (minimum 260ppm) pendant l’holocène jusqu’à la révolution industrielle ?

      Bonne soirée.

      • Je crois que ce serait plutôt à vous Eloi de nous expliquer comment, d’après votre théorie selon laquelle se serait le CO² qui piloterait le climat, se fait-il que nous ayons connu de multiples phases de réchauffement et de refroidissement au cours de la période que vous mentionnez alors que comme vous le dîtes “le taux de CO2 dans l’atmosphère est resté autour de 280ppm” ? D’ailleurs pour vous c’est quoi le climat ?

        Cela étant dit, je crois que cela ne vous ferait pas trop de mal de revoir quelque peu les bases au sujet de la formation des hydrocarbures. Voilà un cours assez complet que j’ai trouvé sur le sujet : https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/5384bda43eb9e.pdf

        Bonne lecture à vous.

        • Bonjour Sébastien,

          Vous ne changez guère vous ressassez toujours la même question en invoquant des exemples qui ne démontrent que votre ignorance et votre mauvaise foi. L’Holocène a été remarquablement stable au niveau des températures et ce jusqu’à la révolution industrielle (les fluctuations sont inférieures au degré au niveau planétaire mais peuvent localement et temporellement avoir été plus importantes, optimum médiéval ou PAG). L’action de l’homme a mis fin à cette stabilité.
          A ce sujet je me permets de citer ici la fiche climat suivante qui m’a fait hurler de rire :
          https://www.climato-realistes.fr/les-temperatures-varient/
          la première figure qui a effectivement été introduite par erreur (erreur qu’aucun climatosceptique n’a repéré), dans le premier rapport du GIEC est une figure extraite de Lamb 1964 et elle représente les températures du centre de l’Angleterre et pas celles de la planète. Le reste ne vaut pas mieux, rien de scientifique.

          • Bonsoir Eloi,

            Pourrais-je savoir ce qui vous permet de dire que “L’Holocène a été remarquablement stable au niveau des températures”, quelles sont les études et/ou travaux de recherches qui vous ont convaincu de cela ?

            De plus, pourriez-vous je vous prie préciser quels sont les exemples que j’aurais invoqués qui viendraient démontrer mon ignorance et ma mauvaise foi ?

            Aussi je trouve cela plutôt culotté de votre part de me faire ce genre de procès, sachant je vous avais envoyé il n’y a pas si longtemps un lien au sujet de Optimum climatique médiéval, qui tendait à montrer que, contrairement à ce que vous prétendez, l’Optimum climatique médiéval n’avait pas seulement concerné les pays européens, ni même d’ailleurs les pays de l’Hémisphère Nord. Pour rappel : http://pages.science-skeptical.de/MWP/MedievalWarmPeriod1024x768.htmx

            Et puis j’attends au fait toujours à ce que vous nous donniez l’une des causes qui permettrait selon vous d’expliquer en partie ces importantes variations de températures qui se sont produites ? Si vous nous la donnez promis j’arrêterai alors de vous importuner avec cela. Bien sûr vous pouvez tout à fait répondre que vous ne savez pas, c’est également une réponse valable.

          • Eloi a écrit : “L’action de l’homme a mis fin à cette stabilité.”

            Mais il semblerait pourtant clairement que cette soi-disant stabilité dont vous parlez a commencé à ce “déstabiliser”, avant l’action de l’homme… C’est le Giecou, le Giequiqui, qui le montre, avec un graph qui ressemble à la figure de Lamb, en plus froid, mais là, pour tout l’hémisphère nord.

            Au passage, le Giecaca, le Giepoopoo, n’a absolument pas mis cette figure de Lamb par erreur contrairement à ce que vous affirmez.

            Et ce graph du GIEC ne montre aucune remarquable stabilité. Mais qu’est-ce qui est stable dans le cosmos de toute façon, Vous ?

            HA HA HA !

            Mais peut-être a-t-il également été placé par erreur… Peut-être qu’il a par la suite été déformé, pour ne surtout plus ressembler à cette figure de Lamb, faisant disparaître cet optimum, qui n’aurait donc eu lieu qu’en Angleterre exclusivement…

            Bizarre, bizarre.

            Bonne recherche. Vous trouverez facilement vous qui connaissez tout du climat piloté par le CO2. Vroum, vroum, c’est moi le CO2 qui pilote le climat. Bip Bip !

            PS : “L’Holocène a été remarquablement stable au niveau des températures”

            Sauf en Angleterre.

            HA HA HA !

      • Résumé très rapide pour nos braves petits néo-marxistes verdâtres.

        Le carbone que nous émettons peut être absorbé en totalité par la biosphère au même rythme que nos émissions, et c’est sans doute pour une bonne part le cas par effet de proximité, ainsi que le verdissement de la planète le démontre. Ca tombe bien : les plantes sont assoiffées de CO2, assoiffées de nos émissions, et sont très loin d’en être saturées. Comme nous ne sommes pas près de manquer de pétrole, le verdissement va se poursuivre encore longtemps. Au passage, le verdissement est excellent pour la biodiversité : la nature plus que jamais florissante dit merci au pétrole brûlé par les humains. Le CO2 est le gaz de la vie. Plus l’activité humaine ensemence la nature avec son CO2 (certes involontairement), mieux la nature se porte. Les agriculteurs devraient payer les automobilistes pour leur contribution au rendement agricole (non, je plaisante). Loin de prôner une taxe carbone, c’est bien une subvention carbone que l’Etat devrait nous verser (je plaisante aussi). Parler de pollution à propos du CO2 est absurde, pour ne pas dire criminel et nos gouvernants ont une responsabilité et une culpabilité immenses dans la propagation de cette fadaise. L’histoire finira par les juger sévèrement, comme la plus grande bande de crétins malfaisants jamais connue.

        Mais peu importe car le taux de carbone atmosphérique est avant tout piloté par les océans, eux mêmes étant influencés par les variations de l’irradiation solaire. Il semble démontré que le carbone lié à l’activité humaine représente moins de 4% du carbone atmosphérique. Sa durée de présence dans l’atmosphère paraît être de l’ordre de la décennie, voire moins. Si jamais le CO2 pouvait réchauffer la basse atmosphère, notre impact sur le climat serait tout simplement non mesurable compte tenu des marges d’erreur des instruments de mesure de la température.

        Mais peu importe non plus car le carbone ne peut pas réchauffer la basse atmosphère. Il n’y en a tout simplement pas assez. Les collisions entre particules font le travail, pas le carbone, sauf à une altitude où l’atmosphère est moins dense et donc nettement plus froide. Or, l’air plus froid en altitude, même s’il se réchauffe un peu, ne pouvant réchauffer l’air plus chaud de la basse altitude, ça n’a strictement aucune importance.

        Le CO2 étant maintenant disculpé, et compte tenu des volumes et des masses immenses en jeu, qui dépassent de multiples ordres de grandeur la toute petite activité humaine (à l’image d’une fourmi dans un gratte-ciel), les variations de températures ne peuvent être pilotée autrement que par le couple soleil / océans selon des processus qui restent à comprendre, au milieu d’un bruit statistique lié à la quantité d’eau atmosphérique, aux particules, ou encore au volcanisme terrestre ou sous-marin, comme le récent épisode de chaleur ayant suivi une éruption volcanique semble le prouver.

        “Pourquoi le taux…”

        Parce que la mesure des carottes de glace par exemple n’est qu’une approximation incompatible avec les mesures directes, à Mauna Loa par exemple. Il est absurde de mettre les deux informations sur le même graphique et prétendre que c’est une mesure continue. Les carottes de glace donnent une information relative peut-être fiable, mais certainement pas une information absolue. Bref, on ne sait pas le taux de CO2 réel du passé, qui aurait pu tout aussi bien être le double ou le triple ou même le décuple. Il faudra se contenter des variations par approximation grossière. Mais sachant désormais que le CO2 ne pilote pas le climat, est-ce encore une question ?

          • Eloi à écrit : “N’importe quel prof de physique de l’atmosphère en université vous collerait un beau zéro.”

            Et pas à vous avec votre CO2 pilote du climat ? Ou le CO2 c’est comme un pullover ?

            Et j’en passe.

            Eloi, vous pouvez nous le dire que vous êtes sorti tout droit du Muppet Show.

            Muppet Songs: Mahna Mahna (Muppet Show – 1976) :
            https://www.youtube.com/watch?v=TbZ_hTEOKZc

            PS : allez; expliquez-nous ce qu’il y a de faux dans ce qu’a écrit Roger. Point par point.

          • On réclame du professeur ? Tiens, Camarade Pastèque, en voilà et pas n’importe lequel, c’est du costaud, du lourd, de l’émérite :

            https://www.science-climat-energie.be/2020/12/11/leffet-de-serre-et-le-bilan-energetique-de-la-terre/

            Bonne lecture ! Ce qui est bien, c’est que vous pouvez personnellement échanger avec le professeur dans la zone de commentaires pour discuter de sa démonstration. On est impatient de lire votre production critique sous le pseudo Eloi.

            Quelques extraits, pour fins gourmets :

            “La théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique est basée sur une seule et fragile hypothèse : l’existence d’un effet de serre qui n’a jamais été mis en évidence expérimentalement.”

            “La différence, souvent mentionnée, de 33° C entre +15 °C et – 18° C n’a donc aucun sens physique et ne peut PAS être considérée comme la manifestation d’un effet de serre.”

            “On peut en conclure que l’effet de serre radiatif n’existe PAS et que les rétroactions imaginées pour amplifier son effet n’ont aucune justification.”

  19. Attention, cegars n’est pas scientifique mais politologue !
    Il m’avait déjà tapé dans l’oeil il y a qques années, son côté François Damien l’embrouille (et belge en plus) et sa façon de prêcher m’avaient averti.
    Il se fait une jolie place dans les médias et dans les institutions européennes, et maintenant quand il est interviewé, son titre sous son nom c’est chercheur… Mais ils ne précisent pas qu’il est chercheur en politique, François L’embrouille quoi.

  20. Sébastien G,
    Je ne vais pas répéter mille fois la même chose ! Pour la dernière fois, ni l’optimum médiéval ni le PAG n’ont été planétaires temporellement et spatialement parlant, ce qui veut dire que les hausses de températures n’ont été que régionales et non simultanées, autrement dit pas partout et pas en même temps. Vous arrivez à le comprendre ça ?

    https://tinyurl.com/ya7fwjs3

    C’est un exemple car c’est parfaitement documenté; je vous laisse chercher ça vous changera des sites que vous visitez habituellement

    https://scholar.google.fr/

    Cordialement

    ps s’il y en a un qui devrait dire “je ne sais pas”, c’est bien vous

    • Régional ou pas, la “déstabilisation” dont vous parlez plus haut a commencé avant la Révolution industrielle.

      Votre scénario, activité humaine = “déstabilisation” du climat, ne repose sur aucun fondement scientifique.

      Et les climats ont toujours été en “déstabilisation”, même les cycles sont en “déstabilisation”. TOUS les cycles.

      Rien n’est stable, tout se transforme, car l’ensemble est chaotique.

      Mais certains aimeraient faire croire que cela serait l’être humain qui apporte le chaotique… Et que tout l’ensemble serait harmonieux sans lui. Un genre de paradis. Car soi-disant, il y aurait dans le monde des lois de conservation, et que l’être humain pourrait déstabiliser ces soi-disant lois de conservation qui n’existent nul par en-dehors de l’imaginaire absurde de certains.

      Des lois de conservation… HA HA HA !

      L’Holocène n’a jamais été, contrairement à ce que vous écrivez plus haut, “remarquablement stable”, ce qui scientifiquement parlant de toute façon n’a aucun sens.

      Rien dans l’observation du monde, de la “nature”, du cosmos, ne peut nous amener à la conclusion que des choses y seraient remarquablement stables.

      • Aussi, pouvez vous nous expliquez pourquoi cela se réchaufferait également sur d’autres planètes du système solaire ?*

        Si c’est vrai, pensez-vous que cela pourrait être à cause du CO2 de l’activité humaine, qui en plus de piloter le climat de notre planète comme vous l’affirmez, piloterait également les climats des autres planète ?

        *— No One Talks About It: Solar System “Climate Change”… Happening Beyond Planet Earth
        By P Gosselin on 12. September 2023
        Mysteriously, warming is happening across the solar system. The one common factor is at the center of it all: the sun. / https://notrickszone.com/2023/09/12/no-one-talks-about-it-solar-system-climate-change-happening-beyond-planet-earth/

        J’ai pas encore tout lu.

          • Mauvaise réponse Eloi. Désolé. Vous feriez un très mauvais propagandiste.

            Try harder.

            PS : Dans un autre commentaire plus haut, en réponse à ce que vous aviez écrit concernant l’Holocène et la Fig de LAMB, soi-disant mise par erreur par le GIEC, j’ai affirmé qu’il y avait un graph qui ressemble à la figure de Lamb (figure qui est schématique, au passage…), en plus froid, mais là, pour tout l’hémisphère nord, dans l’un des rapport du GIEC Je me suis trompé : Figure 3: Various northern hemisphere temperature reconstructions using climate proxy records (Original image source: NOAA NCDC – https://skepticalscience.com/pics/ipcc2007_fig6-10b.png)

          • Ce graphique est une accumulation d’erreurs : les températures sont ridiculement caviardées et, comme dit plus haut, c’est une hérésie statistique de mettre sur le même graphique les mesures directes de CO2 avec celles déduites des proxies. Par ailleurs, la courbe “Sun” ne représente pas les variations réelles de l’irradiation, notamment du fait de la couverture nuageuse ou de l’absence des cycles de long terme.

            Enfin, il n’est tenu aucun compte de l’effet majeur des ICU faussant la mesure des températures. On voit clairement que les températures ont été artificiellement abaissées dans le passé (entourloupe largement documentée). Or, c’est précisément la correction inverse qu’il convient d’appliquer dans une démarche réellement scientifique.

            Bref, poubelle en moins d’une minute d’analyse. C’est tout ce que vous êtes capable de produire ?

          • Erratum : Je me suis trompé, ça n’est pas un graph du GIEC (mais ça à bien un air de la Fig. de Lamb). Désolé.

          • Ok, donc le graph que j’ai posté plus haut*, voilà ce que c’est : “Reconstruction paléoclimatique utilisant de multiples “enregistrements climatiques”, d’après données collectées par l’IPCC pour son rapport 2006″.

            C’est bien lié au GIEC mais pas fait par le GIEC, mais par NOAA.

            *https://skepticalscience.com/pics/ipcc2007_fig6-10b.png

            Et là : “Schematic reconstruction of average temperature variations in the Northern Hemisphere during the Holocene. Adapted with permission from chapter 4, Figure 25 in Schoenwiese, C., 1995. Klimaänderungen: Daten, Analysen, Prognosen. Springer, Berlin, Heidelberg, 224 pp. ” / https://www.researchgate.net/figure/Schematic-reconstruction-of-average-temperature-variations-in-the-Northern-Hemisphere_fig4_287296144

            Je ne vois rien comme le dit Eloi ici, de remarquablement stable. Ou alors qu’il nous explique ce que c’est exactement pour lui que “remarquablement stable”. Par rapport peut-être à quelque chose d’encore plus “instable”.

      • Si j’étais-vous monsieur Carras je laisserai tomber avec Eloi. Comme me disait Serge Ferry en réponse à un de mes commentaires le mieux est je crois de l’ignorer. Ne voyant que personne ne réagis à ses propos, celui-ci finira alors j’imagine bien par se lasser au bout d’un moment.
        Et puis chacun des lecteurs de ce site ont pu constater que ce dernier n’avait, dans le message qu’il m’avait adressé, répondu à aucune des 3 questions que je lui avais posées, alors même que 2 d’entre-elles étaient directement liées à certains propos qu’il avait tenus dans son message précédent. À quoi aurait-il alors bien pu servir que je lui réponde ?

        Bien à vous,

        • Bonjour Sébastien,

          Pour quelle raison devrais je répondre à chacune de vos questions, vous ne répondez à aucune des miennes et êtes dans l’incapacité d’argumenter de manière scientifique (valable pour l’ensemble de vos camarades) ?

          Répondez donc à celle-ci : Votre scepticisme est unidirectionnel (le GIEC) pourquoi ? Vous devriez l’appliquer partout en commençant ici:

          http://pages.science-skeptical.de/MWP/MedievalWarmPeriod1024x768.htmx

          Avez vous lu les études ayant servi de références à ce graphe ? Moi je l’ai fait et les faits confirment ce que j’ai dit.

          ps n’oubliez pas que vous êtes climatosceptique ce qui veut tout dire; en fait ce qui cloche chez les gens comme vous c’est absence de cohérence toutes les théories les plus farfelues sont émises au mépris des lois de la physique et de l’observation. On sait par exemple que les variations de l’activité solaire (+/- 1W/m² au cours d’un cycle) sont nettement insuffisantes pour avoir un effet sur les températures alors que le forçage dû à l’augmentation de l’effet de serre est déjà supérieur à 3 W/m².

          • Eloi à Sébastien.G : “Avez vous lu les études ayant servi de références à ce graphe ?”

            Et vous, avez-vous vu la tronche du graph que vous m’avez posté plus haut ?

            Vous êtes sérieux ?

            Et la “déstabilisation” dont vous parlez ne commence pas en 1890. Mais bien avant.

            Alors, avez-vous analysé le graph que j’ai posté : “Various northern hemisphere temperature reconstructions using climate proxy records.” ?

            Remarquablement stable l’Holocène, hein ? HA HA HA ! Et pourquoi sur ce graph, c’est moins plat que sur le graph du GIEC ? Avec bien un air de la figure de Lamb ?

            Ça ne vous semble pas étrange ?

            Alors Eloi ? Il est remarquablement stable ou pas l’Holocène ? HEIN ???!!!!!

            HA HA HA ! J’en peux plus ….

            — “Il fallait faire fort et ils l’ont fait : la toute première figure du résumé pour décideurs (SPM) du dernier rapport du GIEC (l’AR6), reproduite ci-dessous (Figure 1), est une véritable cerise sur leur gâteau catastrophiste. La courbe est destinée à faire peur au public, par exemple aux étudiants qui ne connaissent rien (ou très peu) de la science climatique (démonstration ici) et qui ont déjà décidé de faire grève en début d’année scolaire. Elle est également destinée aux décideurs trop occupés à leurs affaires politiques pour pouvoir se permettre d’analyser la courbe en profondeur. N’oubliez pas que le Royaume-Uni accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Le SPM tombe donc à pic pour influencer les décideurs qui devront voter.” : https://www.science-climat-energie.be/2021/08/13/sce-info-la-cerise-catastrophiste-du-giec/

          • “Pour quelle raison devrais je répondre à chacune de vos questions, vous ne répondez à aucune des miennes et êtes dans l’incapacité d’argumenter de manière scientifique (valable pour l’ensemble de vos camarades) ?”
            Vous savez bien que c’est faux.

            “Avez vous lu les études ayant servi de références à ce graphe ? Moi je l’ai fait et les faits confirment ce que j’ai dit.” Cela va de soi.

            “n’oubliez pas que vous êtes climatosceptique ce qui veut tout dire; en fait ce qui cloche chez les gens comme vous c’est absence de cohérence toutes les théories les plus farfelues sont émises au mépris des lois de la physique et de l’observation”. Dîtes-moi Eloi vous vous êtes relu avant d’envoyer ce message ? Non parce que ça ne veut pas dire grand chose ce que vous venez d’écrire.

            PS : Et au sujet de mon scepticisme, celui-ci s’applique surtout aux théories farfelues comme la vôtre, qui sont incapables de rendre compte de l’évolution des différentes courbes de températures ayant été reconstituées (et qui peuvent bien entendu être sujettes à quelques erreurs et approximations).

        • Sébastien.G, je suis en désaccord avec vous. Ezoi, pardon, Ekoi, mince alors ! Eltoï… Bref, la personne dont nous parlons, écrit ici, il n’y pas de raison de le laisser faire sans rien dire. Il est possible que cela soit un collectif, ils sont plusieurs. Et imaginez même que cela soit Jean Jouzel.

          Avec Jouzel on fait Elou, + le a de Jean = Eloua.

          Voilà !!! C’est Jean Jouzel. J’en étais certain !

          • Et bien à vrai dire je pense comme vous qu’on ne peut pas le (ou les) laisser écrire n’importe quoi sans rien faire, mais bon vous voyez bien qu’on a affaire à un type foncièrement malhonnête, qui n’hésite pas à mentir pour justifier le fait de ne pas répondre à certaines questions qu’on pourrait lui poser et ce même si elles concernent une de ses affirmations.
            C’est pourquoi je me suis dit que le mieux à faire était sans doute de l’ignorer, mais je dois bien avouer que c’est plus facile à dire qu’à faire.

  21. Nicolas Carras @

    j’ai bien entendu analysé le graphe que vous avez mis en lien,

    https://skepticalscience.com/pics/ipcc2007_fig6-10b.png
    Il confirme ce que je dis à savoir que les variations de températures sont inférieures au ° . Puis je vous rappeler que vous n’avez strictement aucun savoir scientifique et j’en profite pour vous dire de dire à mr Geuskens (qui censure à tout va) que le corps noir est un corps idéalisé qui n’existe pas dans la nature et que la loi de Planck (et les autres (Wien, Kirchhoff etc.) s’appliquent parfaitement aux corps réels.

    Pour vous faire plaisir, Marcott et al 2013 on voit bien que les températures de l’Holocène furent remarquablement stables. Regardez ce qu’elles deviennent depuis que nous brûlons des fossiles.

    https://www.scienceintheclassroom.org/sites/default/files/research-papers/science-2013-marcott-1198-201.pdf

    Bonne soirée.

    • Je n’ai pas posté ce graph pour démontrer que la période plus chaude de l’Holocène était plus chaude qu’aujourd’hui. Personne ne peut savoir de toute façon avec exactitude ce qu’il en a été partout sur la planète. Le fait est que même avec une reconstruction utilisant les données du GIEC, nous n’avons pas une, je vous cite : “remarquable stabilité”. Et nous voyons bien que ça à un air de la figure de Lamb (qui est schématique).

      Le réchauffement commence avant que l’humanité n’émette le pourcentage de CO2 qui selon le GIEC engendrerait une hausse des température. C’est tout ce qu’il faut comprendre.

      Et ça n’est pas moi qui l’invente.

      Aussi, l’atmosphère n’est pas un corps noir. Vous ne changerez strictement rien a cela. Et Le CO2 dans l’atmosphère n’est pas comme un pull-over comme vous l’avez écrit.

      Sachez qu’il n’ait nullement besoin d’être un scientifique pour écrire ce que j’écris. J’ai le nez là-dedans depuis 2009 et quasi quotidiennement depuis environ 3 années.

      Je ne sais pas qui vous êtes de toute façon, et que vous soyez scientifique ou pas, ou la Reine d’Angleterre, peu m’importe.

      Rien dans le monde n’est “remarquablement stable”, aucune période n’a été “remarquablement stable”.

      La seule et unique chose qui est remarquablement stable, c’est le néant. Partout où il y a l’existence de la possibilité de déplacement avec des éléments, il y a instabilité.

      Pour finir, libre à vous de vous en tenir à cette total aberration scientifique :

      — “Il fallait faire fort et ils l’ont fait : la toute première figure du résumé pour décideurs (SPM) du dernier rapport du GIEC (l’AR6), reproduite ci-dessous (Figure 1), est une véritable cerise sur leur gâteau catastrophiste. La courbe est destinée à faire peur au public, par exemple aux étudiants qui ne connaissent rien (ou très peu) de la science climatique (démonstration ici) et qui ont déjà décidé de faire grève en début d’année scolaire. Elle est également destinée aux décideurs trop occupés à leurs affaires politiques pour pouvoir se permettre d’analyser la courbe en profondeur. N’oubliez pas que le Royaume-Uni accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Le SPM tombe donc à pic pour influencer les décideurs qui devront voter. Mais n’ayons pas peur des mots : cette courbe présentée par le GIEC est tout simplement fausse. En voici déjà trois raisons.” : https://www.science-climat-energie.be/2021/08/13/sce-info-la-cerise-catastrophiste-du-giec/

          • Je ne comprend pas le sens de votre commentaire. Je connais le lien que vous avez posté, c’est là où j’ai trouvé le graph.

            Que vient faire la date de 1950 de la figure de Lamb dans cette affaire ?

            1 – Il y a bien une période plus chaude, Optimum climatique médiéval, et pas qu’en Angleterre.

            2 – Il y a bien un réchauffement qui commence avant que l’humanité n’émette le taux de CO2 qui selon le GIEC réchauffe la planète.

            Concernant le CO2 (vos questions posées au Professeur Geuskens, ou vos affirmations, doivent être tellement stupides, qu’il ne doit pas vouloir poster cette stupidité dans les commentaires, et il a bien raison), libre a vous de soutenir qu’il est le pilote du climat.

            L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre / https://www.science-climat-energie.be/2020/12/11/leffet-de-serre-et-le-bilan-energetique-de-la-terre/

            — “…

            La seule définition de l’effet de serre décrivant clairement le phénomène envisagé par le GIEC (IPCC 2012, Glossary of terms) et répondant, de plus, au critère de réfutabilité énoncé par l’épistémologue Karl Popper est la suivante :

            « L’effet de serre est un phénomène radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau ou le CO2 qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent ensuite dans toutes les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. Ces gaz sont dès lors qualifiés de gaz « à effet de serre ».

            Sans reprendre en détails les arguments déjà présentés pour réfuter l’hypothèse de l’effet de serre radiatif (voir paragraphe 2.4 ci-dessus et http://www.science-climat-energie.be/2019/02/14/le-rechauffement-climatique-dorigine-anthropique/) nous rappellerons simplement que dans les basses couches atmosphériques le CO2 ayant absorbé une fraction du rayonnement thermique de la Terre se désactive par collisions (plusieurs milliards par seconde) avec les molécules environnantes et PAS par émission d’un rayonnement de fluorescence. On peut en conclure que l’effet de serre radiatif n’existe PAS et que les rétroactions imaginées pour amplifier son effet n’ont aucune justification. La désactivation radiative du CO2 ne peut être observée qu’à des altitudes de l’ordre de 80 – 100 km lorsque la pression atmosphérique est suffisamment faible pour que le nombre de collisions soit réduit à environ 1000/s. Le rayonnement émis dans toutes les directions à cette distance de la surface terrestre ne peut évidemment avoir d’influence sur la température de la Terre ou des basses couches atmosphériques.”

          • Pour enfoncer le clou, on pourrait également mentionner cet article d’un rédacteur de Science, Climat et énergie qui fut notamment repris par le site Climat et Vérité (un autre site qui tente d’innocenter le CO² anthropique)
            https://qblog-rcli.netlify.app/posts/gaz-effet-serre-fr/

            On peut notamment lire ceci dans le résumé : “Ce document ne considère pas que l’hypothèse de la rétro-radiation est absurde. Le rayonnement de fluorescence réémis par les GES a été observé à très haute altitude. Mais il montre que même s’il se produisait dans la basse atmosphère, ce mécanisme de rétro-radiation ne pourrait avoir la moindre influence sur la température de la surface terrestre.”

            Aussi je pense qu’il serait intéressant que l’ACR donne également son avis sur le sujet.

      • Monsieur Carras,

        Vous avez dit :”Aussi, l’atmosphère n’est pas un corps noir. Vous ne changerez strictement rien a cela. Et Le CO2 dans l’atmosphère n’est pas comme un pull-over comme vous l’avez écrit.”

        Bien sur que l’atmosphère n’est pas un corps noir puisque le corps noir n’existe pas, c’est juste un outil théorique. Ceci dit, tout corps dont la température est supérieure à 0K émet du rayonnement infrarouge en parfait accord avec la loi de Planck et des autres lois donc les molécules de N2, O2, CO2, CH4 etc. émettent du rayonnement infrarouge quand le temps qu’il faut pour couvrir la distance (le libre parcours moyen d’une molécule est contraint par la pression atmosphérique) qui les sépare est supérieur à leur temps de relaxation il n’y a donc plus transfert d’énergie par collision mais émission de photon.
        Je sais que pour vous c’est du chinois et pourtant j’ai fait le plus simple possible mais c’est comme ça que ça marche et pas autrement et le CO2 agit comme un isolant en empêchant le rayonnement IR terrestre de filer directement vers l’espace.
        Vous pourrez nier autant que vous voudrez, vous ne changerez pas les faits.

        Bonne soirée.

        • Si le CO2 empêchait le rayonnement infrarouge terrestre de filer directement dans l’espace, il empêcherait la même quantité de rayonnement provenant de l’espace de filer vers la surface de la Terre. Le potentiel de réchauffement du CO2 serait annulé par son potentiel de refroidissement. Mais peu importe puisqu’en réalité, l’effet de serre radiatif n’existe pas en dehors des cerveaux en ébullition des grands prêtres et des croyants de l’église réchauffiste.

          Il n’existe que l’effet de serre temporaire agissant sur la convection, bien réel celui-là, effet qu’on observe effectivement… dans une serre (surprise !), transparente ou non aux infrarouges. Au passage, vous pouvez ajouter autant de CO2 que vous voulez dans une serre transparente aux infrarouges en stabilisant les autres paramètres, la température dans la serre ne bougera pas d’un iota. Par contre, les plantes bénéficieront grandement du CO2 supplémentaire Ces expériences sont réalisées quotidiennement par des millions d’agriculteurs dans le monde qui ne se privent pas d’augmenter leurs rendements. Bref, c’est l’expérience de la vie quotidienne, tout simplement, qui démontre l’absurdité de la théorie du réchauffement par le biais du CO2. Bien loin du CO2, c’est l’eau atmosphérique, présente en quantité suffisante, qui a la capacité de perturber significativement la convection. Les journées chaudes, il en résulte cette légère augmentation des températures vaguement oppressante que nous ressentons tous lorsque des nuages lourds et épais noircissent le ciel, juste avant que la pluie libératrice nous apporte son effet apaisant.

          Le CO2 n’est pas un polluant mais la condition de la vie. Plus il y a de CO2, plus la vie s’épanouit, plus la Terre verdit, plus la biodiversité foisonne. Prétendre que le CO2 est un polluant est une variation contemporaine du même anti-humanisme des collectivistes communistes ou fascistes du passé, un crime commis contre l’humanité au sens premier de l’expression, et les politiques qui en résultent sont elles aussi criminelles.

          • Bonsoir Roger,

            Puis aimablement vous suggérer d’apprendre les bases des interactions entre le rayonnement électromagnétique et la matière ? Pour votre information la majeur partie du rayonnement solaire atteignant la terre se trouve dans le visible (dans le cas contraire la terre serait éternellement plongée dans le noir) or Le CO2 est transparent au rayonnement visible. A contrario il est opaque au rayonnement émis par la surface terrestre à l’exception de certaines longueur d’ondes formant ce qu’on appelle la fenêtre atmosphérique. Ceci est observé, mesuré et quantifié c’est donc inattaquable.

            Votre couplet sur le CO2 et le verdissement de la planète a des limites Allez par exemple le dire aux viticulteurs des PO qui ont une récolte calamiteuse voir pas de récolte du tout. Trop de CO2 dans l’atmosphère c’est plus d’inconvénients que de bénéfices, c’est comme l’eau, quand il y en a trop elle détruit et tue.

            Bonne soirée

          • rebonjour, Roger,
            “Les journées chaudes, il en résulte cette légère augmentation des températures vaguement oppressante que nous ressentons tous lorsque des nuages lourds et épais noircissent le ciel,”

            Cette sensation oppressante vient de l”humidité de l’air, liée à la teneur en H2O gazeux de l’atmosphère à un instant donné. Cette lourdeur peut se quantifier si on dispose d’un appareil de mesure combiné thermomètre-hygromètre (environ 3 euros sur internet). Ainsi, de la pièce où je vous écris ce post, il fait 20.8 °C et 60 % d’humidité. C’est nettement plus agréable qu’il y a 15 jours où pour le même taux d’humidité, le thermomètre indiquait 26° C.

            “Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle” (Baudelaire)

          • Camarade Pastèque, à quel gogo espérez-vous faire croire que si la Terre émet seulement dans l’IR, le soleil n’émet pas dans toutes les longueurs d’onde, donc également dans l’IR ? Que l’IR solaire n’est pas à même de saturer le CO2 atmosphérique avant que celui réémis par la Terre ne le puisse ? Qu’en conséquence la minuscule quantité de CO2 ne pourrait avoir strictement aucun effet, avant même de comprendre que la pression atmosphérique empêche tout effet de serre radiatif du CO2 comme expliqué plus haut sauf à des altitudes compatibles mais sans le moindre effet sur la température de surface ?

            Tout ce que vous pouvez espérer, c’est vous donner un vernis en apparence scientifique pour dissimuler votre idéal malthusien de pouvoir absolu, de contrôle, de domination. Vous qui êtes entrés dans l’église de climatologie, abandonnez tout espoir. Vous avez déjà perdu la partie. Marxisme, puis fascisme, et maintenant climatologie délirante… Caramba, encore raté les cocos !

          • @sérac
            Salut, je crois qu’on exprime à peu près la même chose. Il a cette différence entre température mesurée et ressentie du fait du taux d’humidité. Le phénomène est d’autant plus pesant lorsque les deux augmentent concomitamment sous l’effet de la couverture nuageuse. Ca s’observe bien sur les relevés de température la nuit hors effet direct du soleil, lorsque la température augmente légèrement avant un orage. J’ai sous les yeux l’exemple d’une hausse de température de 0,2° à 4h du matin, une heure avant une pluie de 12mm abaissant ensuite la température de 2 degrés). Et quand il pleut la nuit, ça fait de splendides levers de soleil dans un ciel pur, les plantes du jardin sont resplendissantes et la piscine est remplie gratuitement.

  22. Roger, bonjour,

    “Il n’existe que l’effet de serre temporaire agissant sur la convection, bien réel celui-là, effet qu’on observe effectivement… dans une serre (surprise !),”

    Mais aussi à l’intérieur d’une voiture exposée au soleil toutes vitres fermées. La température peur facilement y monter à plus de 50 degrés !

  23. Eloi, bonjour,

    “Trop de CO2 dans l’atmosphère c’est plus d’inconvénients que de bénéfices,”

    Votre argumentation ne tient pas la route. A l’époque du carbonifère, le taux de CO2 était bien plus élevé et la végétation particulièrement luxuriante. D’ailleurs, nous profitons encore aujourd’hui de tout ce qui a été enfoui pendant des millions d’années.

    • Bonjour Sérac,

      On ne peut en aucun cas comparer le carbonifère et la période actuelle. D’autre part on voit déjà que l’augmentation de l’effet de serre supplante le bénéfice qu’en tirent les plantes.Bien des essences d’arbres sont affaiblies voire malades on est obligé d’adapter les cultures etc. il a fallu des millions d’années pour fabriquer le charbon et le taux de CO2 a gentiment baissé en laissant aux plantes le temps de s’adapter ce n’est pas le cas aujourd’hui nous réinjectons ce CO2 bien trop rapidement pour que les plantes (et certaines espèces animales) puissent s’adapter à un réchauffement bien trop rapide pour elles.

      • rebonsoir, Eloi,

        “Bien des essences d’arbres sont affaiblies voire malades on est obligé d’adapter les cultures etc.”

        Ah oui, lesquelles ? CO2 est en quelque sorte un fertilisant, mais toutes les cultures ne supportent pas un excès d’engrais. Essayez de répandre du nitrate d’ammonium sur une pelouse et vous verrez.

          • Les climato-réalistes ne nient pas le réchauffement et constatent la nécessité impérieuse de s’y adapter. Qu’une forêt d’épicéas, essence essentiellement montagnarde dépérisse en plaine (photo de Sylvain Gaudin, prénom en rapport), c’est logique. Dans la Flandre française où j’habite, il y a trois monts (marque d’une bière locale), mais l’un d’entre eux a osé les vignes sur son versant est. Par ailleurs, juste à côté sur cette modeste “montagne”, il y a un horticulteur (belge) qui profite du CO2 produit par le chauffage à gaz de ses serres pour mieux faire pousser ses plantes . Un climatosceptique de plus, sans aucun doute.

  24. Effet de serre ou effet d’atmosphère ?
    Certes, comparaison n’est pas raison, mais il est bon de temps en temps de regarder ce qui se passe autour de nous.
    La terre, notre chère planète, a deux voisines, Vénus et Mars. Ces astres possèdent comme le nôtre une atmosphère, mais avec deux particularités :

    – présence d’un gaz à effet de serre, le fameux CO2, à une concentration considérable (96 % pour tous les deux, oui, vous avez bien lu ! )
    – pression énorme sur Vénus ( 92 atmosphères) et très faible sur Mars (1/150 atmosphère).

    Résultat, malgré une teneur quasiment identique en CO2, Vénus est très chaude (462 °C) et Mars est très froide (- 65 °C).
    Je pose donc ici la question qui fâche. Le réchauffement de ces trois astres pourvus d’une atmosphère ne serait-il pas plutôt lié à sa pression (quantité de matière) qu’à sa composition ( les GES). Autrement dit, les transferts de chaleur ne sauraient-ils pas plutôt convectifs que radiatifs ?
    Roger a raison, la convection est bien oubliée chez nos scientifiques “rayonnants”, friands de corps noir et de lois de Stefan-Bolzmann. Les ingénieurs comme moi sont plus terre à terre. Au sein d’un fluide, y compris gazeux comme l’air qui nous entoure, c’est bien la convection qui domine (vive le vent ! ).
    En l’absence totale de CO2 et de vapeur d’eau, tous deux puissants GES, c’est à dire seulement avec N2, O2 et Ar, la surface terrestre aurait-elle la même température que la lune, dont la distance au soleil est équivalente ?

    Ps : Quand j’ai fais construire ma maison pour ma retraite il y a 25 ans, j’ai choisi le chauffage électrique intégral : 3 radiateurs à panneau rayonnant et 8 convecteurs purs. En pratique les panneaux rayonnants sont peu efficaces en émission radiative vis à vis du poêle à insert (toujours la loi de Stefan et sa température à la puissance quatre) qui complète l’ensemble dans le salon. Les convecteurs sont très souples, s’allument et s’éteignent individuellement, sont sans aucun entretien et durent au moins 24 ans. Je n’en ai remplacé que trois l’hiver dernier pour une somme modique. Vive la convection !

    • Rebonjour Sérac,

      Roger a dit :”Roger a raison, la convection est bien oubliée ” et c’est une bêtise la convection n’est en aucun cas oubliée seulement elle n’a rien a faire dans les bilans radiatifs car c’est un autre mode de transport de la chaleur.

      Vous avez dit :”En l’absence totale de CO2 et de vapeur d’eau, tous deux puissants GES, c’est à dire seulement avec N2, O2 et Ar, la surface terrestre aurait-elle la même température que la lune, dont la distance au soleil est équivalente ?”
      Oui car N2, O2 et Ar sont transparents à la fois au visible et à l’IR terrestre.

      A propos de “la question qui fâche” la pression n’est pas responsable de la convection ce qui provoque la convection ce sont des différences de températures au sol. La pression n’est pas responsable des températures non plus elle n’est responsable que du gradient de température. Sur Vénus l’effet de serre est tellement puissant qu’il permet à la surface d’avoir une température énorme alors qu’elle reçoit moins d’énergie du soleil que la terre . C’est documenté, Scholar est votre ami et c’est plus fiable que WUWT ou tout autre site “sceptique”

      • Eloi vous dite qu’en l’absence des principaux gaz à effet de serre la température de la surface terrestre serait la même que celle de la Lune, ce qui signifie donc qu’en plein soleil celle-ci pourrait alors atteindre les 150°C, n’est-ce pas ? Doit-on alors en conclure que le pouvoir réchauffant de ces derniers ne se se manifesterait que pendant la nuit ?

  25. Bonsoir, Eloi,

    Je crois que vous avez mal lu ce que j’ai écrit
    Vénus et Mars ont à peu près la même composition atmosphérique : 96 % d’un puissant gaz à effet de serre, le gaz carbonique. On est d’accord là dessus ?

    “Sur Vénus l’effet de serre est tellement puissant qu’il permet à la surface d’avoir une température énorme”. Je ne fais que vous citer.
    Or sur Mars la température est très froide,

    Avez vous une explication ?

    D’autre part, dans mon hypothèse d’une terre sans GES, l”élévation de température du sol sous l’effet du rayonnement solaire qui n’est donc pas arrêté par O2, N2 et Ar va forcément induire le réchauffement du mélange gazeux qui le surmonter du fait de la convection. Le cas est donc différent de la lune où il n’y a aucune atmosphère.

    Merci de votre réponse. C’est un plaisir de discuter avec un scientifique comme vous. Moi, je ne suis pas spécialiste du climat, Ancien ingénieur sidérurgiste (la chaleur c’était mon rayon), je cherche simplement des explications à tout.
    “Dis, papa, çà marche comment, un sous marin atomique ? ( F. Raynaud)

    • Bonjour sérac,

      Les propriétés physiques du CO2 sont les mêmes partout dans l’univers c’est un puissant gaz à effet de serre. L’atmosphère de Vénus comme celle de Mars est essentiellement composée de CO2 mais la différence de pression fait que la couche aveugle de l’atmosphère est très importante sur Venus et engendre un très fort effet de serre alors qu’elle est nulle sur Mars dont l’effet de serre est très faible, A ajouter à tout ça le fait que Mars est plus petite que Vénus et qu’elle est beaucoup plus éloignée du soleil.

      Encore une fois, c’est documenté, il suffit de chercher un peu (sur des sites sérieux comme la NASA, l’agence européenne de l’espace et laisser les sites climatosceptiques de coté).

      • Les climatologues ne sont pas capables de comprendre exactement comment fonctionnent les climats de la Terre mais il sont capables de comprendre exactement ce qu’il se passe sur Venus. Ne pas oublier sa géologie, sans jamais y avoir posé les pieds. Extraordinaire.

        La quantité de CO2 anthropique qui soi-disant réchauffe la planète, et soi-disant, selon vous, pilote le climat, cela n’a pas été testé.

        Vous êtes dans une croyance irrationnelle. Vous prenez une hypothèse pour un loi physique.

        Vous êtes ici depuis des années pour faire de la propagande.

        Heureusement qu’un très grand ensemble de gens dans le monde sait qu’une hypothèse ne forme pas une loi physique. On apprend ça à l’école.

        Tout le reste ‘est que bla, bla, bla.

        • Le plus amusant dans l’affaire du CO2, c’est que non content de n’avoir strictement aucun effet sur les températures de la basse atmosphère, le potentiel radiatif du CO2 contribue au refroidissement de la haute atmosphère. Quel effet de serre, n’est-ce pas !

          D’ici une vingtaine d’années, lorsque l’inversion attendue des températures deviendra perceptible au plus grand nombre, nous observerons exactement les mêmes “scientifiques” de pacotille glapir qu’il faut un gouvernement mondial pour l’interrompre, des montagnes de taxes à prélever et des torrents de subvention à distribuer dans les bonnes poches bien en cour. Les plus malins des escrocs réchauffistes ont d’ailleurs bien anticipé cette inversion. C’est pourquoi ils proclament l’urgence climatique, sachant que la fenêtre d’opportunité avant d’être démasqués par le réel est désormais limitée à quelques courtes années.

          Le RCA est un canular pseudo-scientifique diablement rentable pour ceux qui l’exploitent à leur profit, que le profit soit politique ou financier. L’aveu récent de Jouzel est à ce titre proprement spectaculaire. Le gros micro mou est visiblement plus efficace qu’une salle de torture bien moyenâgeuse pour faire avouer les criminels les plus endurcis.

      • Soit ! Admettons que sur Mars, la pression atmosphérique est si faible (1/150 atm) qu’elle fait disparaître totalement l’effet de serre de 96 % de CO2. Encore que, comme disait Devos “trois fois rien, c’est déjà quelque chose “.
        Vous semblez faire une fixation sur cette pauvre molécule, Eloi. Sur Vénus, avec la pression de 92 atmosphères qui y règne, elle domine en maître par son effet de serre, c’est un fait reconnu depuis très longtemps. Mais vous oubliez une chose, sur terre, c’est H2O, la principale molécule à effet de serre. Notre planète devrait logiquement s’appeler “mer”, puisqu’elle recouvre sa surface à 70 % . Allez donc voir des sites météo sérieux comme”windyty.com”(planisphère) ou “earth.nullschool.net”(mappemonde) qui affichent à tout instant en différentes couleurs (bleu pour le froid, rouge pour le chaud) la température en chaque point du globe. Vous y constaterez qu’au-dessus des océans et des mers, elle n’atteint jamais celle de notre corps, soit 37°C*, même pendant l’été horrible que nous venons de subir. Alors qu’à l’aéroport de Lille-Lesquin en juillet 2019, elle est montée à 41 °C. Même par temps très sec, nous ingurgitons en respirant plus d’H2O que de CO2.
        * à Singapour, situé quasiment sur l’équateur, c’est la température maxi enregistrée.

        • Bonjour sérac

          Exact la H20 est la principale molécule de GES en quantité mais en quantité seulement, pas en puissance car la quantité d’H2O dans l’atmosphère est contrainte par la température de cette dernière (Clausius/Clapmeyron) et elle est condensable ce qui fait que sont temps de résidence dans l’atmosphère est très court, trop pour court (quelques jours) pour avoir une influence à long terme sur le climat et que. J’ajoute que le réchauffement se produit en altitude là où la quantité d’eau est négligeable et où le CO2 prend toute son importance . H2O agit comme rétraction en amplifiant le réchauffement mais ne peut en aucun le déclencher ce qui est le cas pour le CO2 à quantité d’énergie solaire constante ou quasi constante (+/-1Wm²).

          Heuh, nous vivons sur terre pas sur mer…

          Bonne journée.

          • “le réchauffement se produit en altitude”

            “H2O agit comme rétraction en amplifiant”

            Avec Eloi, on touche au sublime.

          • Bonjour, Eloi,

            Deux remarques d’un ancien ingénieur “de base” spécialisé dans le secteur “à chaud” de la sidérurgie, possédant encore quelques reste de sa formation scientifique initiale (thèse publiée en 1971 dans une revue française “à comité de lecture”)

            1 -“elle (H2O)est condensable ce qui fait que sont temps de résidence dans l’atmosphère est très court, trop pour court (quelques jours) pour avoir une influence à long terme sur le climat”

            Il pleut tout les jours quelque part, là vous ne m’apprenez rien. Mais “en même temps” (expression à la mode), elle s’évapore à l’interface eau-air que constituent les océans, et même sur terre, particulièrement à la surface des feuilles. Localement, juste après une pluie, l’humidité de l’air diminue et la visibilité augmente. “A Deauville, quand on voit bien Le Havre, c’est qu’il va pleuvoir, et quand on ne le voit pas, c’est qu’il pleut”. Que la teneur en H2O varie fortement avec la température, et donc avec l’altitude, je vous l’accorde volontiers, c’est l’explication de la formation de la plupart des nuages (qui ne sont pas de la vapeur d’eau). Une molécule particulière d’H2O gaz reste peu de temps dans l’air, certes, mais elle est constamment remplacée par d’autres, vous en conviendrez sûrement*. D’ailleurs, si vous possédez un hygromètre, vous constaterez que l’humidité élevée qu’il affiche parfois ne signifie pas automatiquement qu’il pleut.

            2- “J’ajoute que le réchauffement se produit en altitude là où la quantité d’eau est négligeable et où le CO2 prend toute son importance .”

            Quelle altitude ? Celle du Mont blanc (où il fait déjà très froid) ou bien la très haute altitude correspondant à celle de la surface de Mars (1/150 atmosphère) où on constate que CO2 quasiment pur (96 %) n’a aucun effet de serre (il fait très froid sur Mars) ?

            “Heuh, nous vivons sur terre pas sur mer…”
            Vous oubliez les marins, mille sabords !

            Bien à vous

            * “papa, pourquoi avec toute cette eau qui tombe du ciel, formant des rivières et des fleuves qui se déversent dans la mer, dis, papa, pourquoi la mer, elle déborde pas ?
            “et les éponges, qu’es t’en fais ? ”
            Fernand Raynaud

      • Si vous je comprend bien Eloi, le CO² est un puissant gaz à effet de serre qui n’a que peu d’influence sur le climat de la planète Mars, bien que son atmosphère soit composée à 96% de ce dernier, mais piloterait en revanche celui de la Terre qui n’est elle composé qu’à 0,4% de ce dernier, c’est bien ça ?

        Non franchement j’ai beau réfléchir, mais je ne vois vraiment pas quel genre d’individu pourrait ne pas être quelque peu sceptique vis-à-vis de ce genre d’élucubrations.

        PS : J’imagine que si vous n’a pas pris la peine de répondre à mon message un peu plus haut, c’est que vous êtes d’accord avec ce que j’ai écris et n’avez rien trouver à redire ou à corriger, hum ?

        • Bonjour Sébastien,

          Quand vous aurez répondu à la question que je vous ai posée (relisez mes précédentes interventions), je répondrais aux vôtres si elles sont pertinentes (ce qui est rarement le cas, votre seul et unique but étant de me piéger).

          Bonne journée

          • Bonjour Eloi,

            D’accord je vois donc pour vous si je vous comprends quelqu’un qui cherche à s’assurer d’avoir bien compris le sens de vos propos c’est quelqu’un qui essaye de vous piéger, c’est ça ?

            Cela dit vous avez parfaitement le droit de ne pas me répondre, par contre si vous pouviez à l’avenir éviter de mentir ou d’avancer de fausses excuses pour tenter justifier vos dérobades ça serait vraiment sympa à vous

            Si la question à laquelle vous faites référence était relative à mon scepticisme sachez que je vous y ai répondu dans mon message du 17 septembre à 17h13.
            Maintenant si celle-ci ne vous convient pas je ne puis malheureusement pas faire grand chose pour vous.

            PS : Votre arrogance de façade ne trompe personne Eloi, car il n’est en effet pas bien difficile de comprendre que celle-ci vient tout simplement pallier les nombreuses incohérences et contradictions de votre théorie sur le climat.

          • Eloi, vous n’êtes la que pour faire votre propagande.

            Vous ne connaissez pas mon niveau de connaissance.

            Je ne juge pas ce que vous écrivez en fonction de quelque chose que je ne connais pas.

            La quantité de CO2 anthropique dans l’atmosphère qui réchauffe la planète, et qui serait selon vous le pilote du climat, et je vous cite “un pull-over” (HA HA HA !) c’est une hypothèse.

            On ne confond pas une hypothèse avec une loi physique.

            Et c’est ce que vous faites.

            Un collégien aimant les sciences, pourrait vous dire exactement la même chose.

            On apprend même ça en bas âge.

        • Petite correction l’atmosphère n’est composée que de 0,04% de CO² et non de 0,4% comme je l’ai écrit plus haut, soit une concentration 2400 fois inférieure à celle de la planète Mars.

          • Bonsoir Sébastien,

            Désolé mais vous n’avez pas répondu à ma question, vous avez botté en touche, je n’attendais pas autre chose de votre part car je sais que vos motivations ne sont pas scientifiques mais idéologiques.

            Théorie farfelue ? Prouvez le.

  26. Monsieur Carras,

    Je connais parfaitement votre niveau en matière de science du climat, il est nul, le commentaire auquel je réponds en est la preuve flagrante. D’ailleurs j’attends toujours l’éclatante démonstration de votre savoir, vous n’avez jamais été fichu d’argumenter de manière scientifique et ce n’est pas en interrogeant Geuskens (qui vous a répondu des bêtises) que vous deviendrez sachant. Vous pourrez ironiser à l’envie vous ne changerez pas les faits. J’ajoute que vous travestissez mes dires, je n’ai jamais dit que le CO2 anthropique réchauffait la planète c’est le soleil qui chauffe et rien d’autre; par contre je maintiens qu’il est le pilote du climat et qu’il agit comme un pull et je vous défie une fois encore de me démontrer le contraire de manière scientifique.

    Bonne soirée.

    • Juste pour être sûr de bien vous comprendre Eloi parlez-vous de ce “puissant gaz à effet de serre” qui n’a que peu d’influence sur le climat de la planète Mars, bien que son atmosphère soit composée à 96% de ce dernier ?

      Aussi Eloi je vais me répéter mais vous inverser la charge de la preuve, car c’est à vous de nous expliquer comment un gaz n’absorbant qu’une petite partie du rayonnement thermique et dont le taux de concentration dans l’atmosphère n’est que de 0,04% pourrait-il au juste avoir une influence majeur sur le climat ?

      Aussi comme je vous l’ai déjà dit dans mon message du 17 septembre, des “théories farfelues comme la vôtre, qui sont incapables de rendre compte de l’évolution des différentes courbes de températures ayant été reconstituées” vont naturellement rendre les gens, dotés du moins d’un minimum d’intelligence et d’esprit critique, quelque peu sceptiques, et il va bien entendu de même pour celles émises par des organismes fortement politisés tels que le GIEC.

      Quelle excuse allez-vous dorénavant nous sortir pour justifier le fait de ne nous avoir à ce jour jamais fourni la moindre étude venant attester vos dires au sujet de votre théorie selon laquelle ce serait le CO² qui piloterait le climat ou d’avoir été incapable de nous donner une des causes qui selon vous aurait pu expliquer l’origine de la phase de réchauffement climatique s’étant produite au cours du Moyen-âge et que l’on appelé à posteriori l’Optimum climatique médiéval ?

      PS : Au sujet de mes motivations, c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité, tout le monde a en effet pu constater que les vôtres sont purement idéologiques et nullement guidée par le soucis de faire progresser le débat.

      • Bonjour Sébastien

        Prouvez moi que ce sont des théories farfelues et répondez à ma question de manière précise, c’est tout ce que vous obtiendrez tant que nous ne l’aurez pas fait. Je note au passage votre totale ignorance des lois de la physique des gaz, ce qui vous fait sortir cette énorme bêtise : “Juste pour être sûr de bien vous comprendre Eloi parlez-vous de ce “puissant gaz à effet de serre” qui n’a que peu d’influence sur le climat de la planète Mars, bien que son atmosphère soit composée à 96% de ce dernier ?” je vous donne un indice, loi des gaz parfaits mais ce n’est pas la seule en cause.

        Pourquoi niez vous ce que dit le GIEC alors que vous n’avez pas les connaissances nécessaires pour pouvoir le faire ? c’est clair, précis, j’attends donc une réponse claire et précise ‘avec autre chose que des mots sans réel contenu.

        Bonne journée

        • Comment ça bêtise ? Je n’ai fait que reformulé vos propres dires.

          “Pourquoi niez vous ce que dit le GIEC”. Si par niez vous entendez remettre en cause le bien-fondé de la thèse réchauffiste, alors j’ai déjà répondu à votre question dans mon message précédent. En effet, je ne vois comment un gaz n’absorbant qu’une petite partie du rayonnement thermique et dont le taux de concentration dans l’atmosphère n’est que de 0,04% pourrait avoir une influence majeur sur le climat.

          Aussi contrairement à ce que vous dites, il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances très poussées en climatologie pour se rendre compte du caractère pour le moins grotesque de la thèse réchauffiste. Il suffit simplement de s’être quelque peu intéressé au sujet et d’avoir un minimum de bon sens de logique.

          En outre, une théorie comme la votre dont la véracité n’est confirmée par aucune étude scientifique, et qui est incapable de rendre de l’évolution des courbes de températures ayant été reconstituée, ne peut être qu’erronée. Nul besoin de Saint-Cyr pour le comprendre.

          Enfin si comme vous le dite le CO² agissait à la manière d’un pull en évitant les déperdition d’énergie comment se fait-il qu’il y ait alors un tel écart de température en entre le jour et la nuit sur la planète Mars (160°C en été à l’équateur) alors que son atmosphère est composée à 96% de CO² ?

          Vous n’êtes bien entendu là non plus aucunement obligé de me répondre, et puis de toute façon tout un chacun a très bien compris que votre théorie sur le climat ne repose sur rien de sérieux et n’est que pure élucubration.

          Sur ce je vous souhaite une bonne soirée monsieur le pédant aux théories farfelues.

    • “Je connais parfaitement votre niveau en matière de science du climat, il est nul, ”

      Je ne suis qu’un vulgaire petit amateur. Et j’en apprends tous les jours.

      J’ai appris à l’école qu’une hypothèse n’est pas une loi physique.

      Pas besoin d’avoir fait polytechnique pour comprendre ça.

      Dans votre logique, on peut envoyer des millions de personnes dans des camps.

      Des salopards avaient comme hypothèse que le peuple juif était responsable de tous leur malheurs. D’autres nous ont dit que c’était de la faute des bourgeois, etc.

      Votre logique est la logique des fadas, des sectes, où les interprétations sont déconnectés du monde de la réalité.

      Pendant des décennies les lacaniens nous ont fait croire que l’autisme venait de la mère pour des raisons quasi-occultes. Ces abrutis ont fait beaucoup de mal.

      Les gens comme vous gangrènent nos institutions libérales, et finissent par y imposer l’obscurantisme, le vrai de vrai, pas le pseudo du Moyen-âge. Le sectarisme.

      Vous endoctrinez les enfants, vous êtes des charlatans. Et je suis en guerre contre vous. Je suis très content que vous puissiez ici vous exprimer afin que les lecteurs des commentaires puissent se rendre compte à qui on peut avoir à faire dans toute cette histoire.

      “Le CO2 pilote le climat” HA HA HA !… Et vous savez ce qu’il se passe sur Venus et ailleurs, exactement… Vous ne savez même pas comment fonctionne exactement les climats terrestres. et je doute que quelqu’un un jour le comprenne totalement tellement c’est complexe.

      Propagandiste.

      • Monsieur Carras,

        Vous avez dit :”J’ai appris à l’école qu’une hypothèse n’est pas une loi physique.”

        Sauf que ce n’est pas, jusqu’à preuve scientifique du contraire, une hypothèse, c’est un fait scientifiquement établi. Nier le fait que le CO2 soit un gaz à effet de serre c’est nier que 2+2=4
        Pour votre gouverne, l’effet de serre ce n’est rien d’autre que la capacité qu’ont certains gaz à absorber (et réémettre soit par le truchement de la cinétique des gaz soit par émission de photon) le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre. C’est observé, mesuré quantifié et c’est inattaquable. Augmenter l’effet de serre fait, à quantité d’énergie solaire égale, monter les températures, le diminuer les fait baisser.
        Vous n’avez pas le savoir nécessaire, vous ne faites que de la négation de principe, vous n’êtes même pas fichu de m’opposer le début de prémisse d’un commencement d’esquisse d’un argument scientifiquement construit.

        Bonne soirée

        • Eloi pourriez nous expliquer je vous prie comment l’effet de serre pourrait-il faire “monter les températures” sans que le CO2 dont vous disiez qu’il était pourtant un puissant gaz à effet de serre ne vienne contribuer à réchauffer la planète ? J’ai un peu de mal à comprendre.

          Ah et si au lien de dire à vos contradicteurs que ceux-ci n’ont pas le savoir ou les connaissances requises pour s’exprimer sur le sujet du prétendu réchauffement climatique d’origine anthropique, vous essayer plutôt de répondre à leurs diverses objections ce serait vraiment aimable de votre part.
          Vous pourriez par exemple nous expliquer, et ce de manière un tant soi peu scientifique (c’est-à-dire pas avec des analogies foireuses du style “le CO² agit comme un pull-over”), comment un gaz n’absorbant qu’une petite partie du rayonnement thermique et dont le taux de concentration dans l’atmosphère n’est que de 0,04% pourrait-il au juste avoir une influence majeur sur le climat ?

          En vous remerciant par avance de votre réponse.

          Cordialement,

          Sébastien

          • Bonsoir Sébastien,

            1 – J’attends toujours la réponse à ma question.
            2 – Apprenez les bases de la physique des gaz.
            3 – Apprenez ce qu’est un isolant

            Bonne soirée

            ps j’ai déjà expliqué tout ça mais vous n’en tenez pas compte;

          • Bon et bien je crois que si subsistait encore quelques doutes chez certains lecteurs de ce site quant à votre malhonnête intellectuelle Eloi, ceux-ci viennent à n’en point douter d’être levés.

            Il va donc hélas falloir pour vous je le crains que vous vous trouviez à présent une autre occupation ou bien de vous rendre alors sur un autre forum pour leur faire part de vos “lumières”. Et puis qui sait, peut-être parviendrez-vous même à convertir quelqu’un à votre idéologie on ne peut plus passéiste et réactionnaire.

            En tout cas, sachez que je vous suis tout de même reconnaissant d’être venu sur ce site. En effet grâce aux différentes réactions qu’ont suscité vos commentaires, j’ai pu sensiblement accroître mon niveau de maîtrise et de connaissance sur le sujet du réchauffement climatique et suis de ce fait mieux armer intellectuellement pour débattre avec des partisans de la thèse réchauffiste et faire comprendre à ceux qui auraient quelques au sujet de la validité de cette thèse que leurs doutes sont bel et bien fondés. Alors merci, qui que vous soyez et quelque ait pu être vos intentions de départ, le climato-sceptique que je suis ne peut vous être que reconnaissant d’avoir si bien contribué à disqualifier le camp des réchauffistes.

            Cordialement,

            Sébastien

        • J’ai posté ici plusieurs fois le Professeur Geuskens, et j’ai passé du temps pour comprendre ce qu’il écrivait et je lui ai posé des questions pour améliorer ma compréhension. Ce qu’il écrit me semble cohérent et pertinent et d’autres scientifiques affirment la même chose.

          Ni le système au sol, ni les données satellitaires n’ont prouvé quoi que ce soit. Et les résultats des modèles ne forment pas des preuves expérimentales pour les raisons que j’ai expliquées ici et que je n’invente pas.

          Vous mentez.

          Vous n’avez strictement aucune preuve basée sur l’expérimentation, que la quantité de CO2 de l’activité humaine peut “réchauffer” toute la planète. Piloter le climat.

          C’est de la pure pseudo-science.

          Vous ne savez pas comment fonctionne exactement les climats terrestres de toute façon.

          Vous n’avez convaincu personne, ni ne nous avez démontré, prouvé quoi que ce soit, en dehors du fait que vous êtes bien un idéologue et un propagandiste.

          • Bonjour monsieur Carras,

            Même réponse qu’à Sébastien.

            Bonne journée.

            ps Geuskens qui était un chimiste spécialiste des polymères est totalement ignorant en physique des fluides, matière qu’il n’a jamais étudiée. quand vous aurez besoin de faire soigner une dent, consultez un ophtalmo…

  27. Bon, maintenant on sait ce qu’est un climato”réaliste” c’est une personne ignorante qui prétend réfuter le travail de milliers de scientifiques spécialistes de la question à travers le monde, ce pour des raisons non pas scientifiques (la science, ils l’instrumentalisent mais s’en fichent totalement) mais politiques et idéologiques. Pour certains par contre il y a un autre intérêt : financier, en effet la publication de livres climatosceptiques est une affaire rentable et on peut y raconter n’importe quoi sans craindre la relecture par les pairs.

    • Oui, oui Eloi, des milliers de scientifiques travaillant à l’étude du climat concluent : “Donc nous venons de prouver que la quantité de CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère pilotait le climat et que c’était comme un pull-over, ça n’est pas une hypothèse mais une loi physique.”

      HA HA HA !

      Vous êtes un très mauvais croyant propagandiste.

      • Monsieur Carras,

        Pour la énième fois, démontres moi de manière scientifique que j’ai tort, vous pourrez répéter vos inepties des milliards de fois vous n’en ferez pas une vérité et vous ne changerez pas les faits. Que vous le vouliez ou non, le CO2 pilote le climat et il agit comme un pull ou une couverture (les scientifiques anglophones emploient souvent le mot blanket) en freinant la sortie du rayonnement infrarouge terrestre vers l’espace. Ceci dit je dois admettre que c’est beaucoup plus complexe que ça mais il faut bien que je m’adapte à votre niveau
        https://jalapeno.wp.txstate.edu/2021/10/26/earths-sweaty-blanket-the-greenhouse-effect-and-what-climate-change-means/

        Maintenant si je puis me permettre voici la définition du vocable analogie
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Analogie

        Bonne soirée

        ps c’est la dernière réponse que je vous fais, je perds mon temps avec vous.

        • Eloi, toutes vos conneries ont déjà été démontées sur ce site. Mais vu que vous êtes enfermé dans votre prison mentale, vous n’en tenez pas compte.

          Il n’y a pas des milliers de scientifiques travaillant à étudier les climats terrestres qui concluent : “Donc, nous avons prouvé que c’est le CO2 qui pilote le climat, c’est comme un pull-over, c’est le CO2 anthropique qui “réchauffe” la planète. C’est une loi-physique qui fonctionne partout, même sur Venus, Mars et compagnie”

          Vous êtes juste un demeuré ici.

        • Eloi pour la énième fois veuillez donc nous fournir une étude qui viendrait appuyer vos dires au sujet de votre théorie selon laquelle ce serait le CO² qui piloterait le climat. Vous pourrez répéter vos inepties des milliards de fois vous n’en ferez pas une vérité et vous ne changerez pas les faits : un gaz n’absorbant qu’une petite fraction du rayonnement thermique et dont la concentration dans l’atmosphère est de seulement 0,04% ne peut exercer une influence majeur sur le climat.

          PS : Je ne prendrais plus la peine de répondre à vos questions puisque vous ne tenez pas compte de mes réponses.

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