L’effet rideau noir : une illustration parlante des limites étroites de l’effet de serre dû au CO₂

Christian Gerondeau

Ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau est membre du comité scientifique de notre association. Il a publié de nombreux ouvrages sur les questions environnementales. Son dernier livre «  Climat, Pourquoi Trump a raison! », rend accessible à tous les motifs qui ont conduit le Président américain à quitter les accords de Paris, et à qualifier à  juste titre de « canular » la politique climatique mondiale qui règne depuis plus de 30 ans.

Dans le texte qui suit, qui a été validé par le physicien américain William Happer, professeur émérite de physique à l’université de Princeton, Christian Gerondeau fournit une illustration parlante de l’effet de serre dû au CO2.


Résumé : le CO2 agit essentiellement comme un rideau noir

Puisqu’il est établi que la présence du CO2 dans l’atmosphère terrestre contribue au réchauffement climatique, l’instinct conduit à penser que l’accroissement en cours de cette présence va réchauffer significativement la Terre. L’instinct est trompeur. Quand on place un rideau noir devant une fenêtre, celui-ci bloque la lumière, et ajouter un ou plusieurs rideaux noirs derrière le premier ne change rien. Même si ce n’est pas totalement, le CO2 agit essentiellement comme un rideau noir. Doubler sa concentration actuelle dans l’atmosphère ne réduirait ainsi les radiations de la Terre vers l’espace que de moins de 1% environ. Durant le dernier tiers de siècle qui s’est écoulé depuis la Conférence Mondiale de Rio de Janeiro sur le Climat de 1992, l’humanité s’est trompée en ignorant cette réalité et en ne prenant pas en compte « l’effet rideau noir ».

Développement : même le doublement dans l’atmosphère de la concentration de CO2, au demeurant inaccessible, n’aurait aucun impact sensible

L’instinct est parfois trompeur. Il est vrai que le CO2, associé à la vapeur d’eau et aux nuages, rend la Terre plus chaude et plus habitable aujourd’hui. Il est également vrai que la présence de CO2 dans l’atmosphère terrestre a beaucoup augmenté depuis l’avènement de l’ère industrielle en raison des activités humaines. L’instinct nous conduit alors à croire que cette augmentation doit entraîner une hausse correspondante et dangereuse de la température de la Terre, et c’est l’idée qui guide le monde depuis plus de trente ans.

Mais l’instinct est trompeur dans ce cas, car il ignore « l’effet rideau noir ». Placer un rideau noir devant une fenêtre bloque la lumière entrante. Même s’il comporte quelques trous, ajouter d’autres rideaux noirs derrière le premier ne change pas grand-chose.

La situation n’est pas très différente pour le CO2. Le CO2 a la capacité de bloquer les radiations émises par la surface terrestre de longueurs d’onde comprises entre 14 et 16 microns. Même si chaque quantité de CO2 laisse une petite partie des radiations qu’elle reçoit poursuivre sa voie, elle agit largement comme un rideau noir. Une faible concentration de CO2, par exemple autour de 100 parties par million (ppm), soit environ un quart du niveau actuel, suffit à bloquer la majeure partie du rayonnement terrestre sur lequel le CO2 peut agir. L’ajout ultérieur de CO2 dans l’atmosphère ne change rien de significatif. C’est notamment pourquoi le doublement du niveau actuel de la concentration de CO2 dans l’atmosphère qui s’établit à 430 ppm ne réduirait les radiations de la terre vers l’espace que de 1% seulement environ. C’est notamment pourquoi le CO2 libéré aujourd’hui par la combustion des combustibles fossiles n’est pas nocif.

Le réchauffement climatique actuel est similaire à celui de l’époque romaine et du haut Moyen Âge, qui n’était manifestement pas dû à la combustion des combustibles fossiles. L’affirmation du GIEC (rapport AR 6) selon laquelle il existerait un lien proportionnel entre les quantités de CO2 émises et l’augmentation de la température de la Terre est fausse. Sinon la vie que nous connaissons aurait disparu depuis longtemps, car les concentrations de CO2 dans l’atmosphère terrestre ont atteint 25 fois celles de l’ère préindustrielle dans un passé lointain. Seul « l’effet rideau noir » peut expliquer pourquoi la Terre ne connut pas de températures mortelles à cette époque.

Quant aux efforts de décarbonation, conduits notamment au sein de l’Union européenne, ils manquent de justification. Entre autres, les sommes consacrées aux énergies renouvelables intermittentes sont ainsi le plus souvent injustifiées dans les pays développés. En ne tenant pas compte de « l’effet rideau noir », l’humanité vit avec une vision instinctive mais erronée des choses depuis le Congrès mondial de Rio de 1992. Elle est victime du plus grand sophisme de l’Histoire et les conséquences de cette erreur fondamentale sont immenses, tant sur le plan économique que sur notre vision du monde. Il est grand temps de mettre un terme au catastrophisme infondé qui en résulte et aux dépenses inutiles qu’il engendre.

En l’absence d’atmosphère, la Terre émettrait vers -l’espace des rayonnements infrarouges de puissance variable selon la longueur d’onde, ce que traduit la courbe supérieure en forme de cloche, dite courbe de Planck. Mais le ,CO2 supprime une partie des rayonnements émanant de la surface terrestre, dont il renvoie alors l’énergie dans l’atmosphère, et il constitue ainsi l’un des facteurs importants de l’effet de serre, à côté d’autres intervenants dont l’impact est représenté en vert, parmi lesquels la vapeur d’eau’.

Le domaine d’action potentiel du CO2 est strictement délimité. Du fait des caractéristiques des molécules de CO2 il se situe tout d’abord entre les longueurs d’onde de 14 et 16 microns. Il est en outre limité dans sa partie supérieure par la vapeur d’eau qui y bloque déjà les rayonnements terrestres. Il est enfin limité dans sa partie inférieure du fait d’émissions émanant de la haute atmosphère sur lesquelles il ne peut intervenir.

Avec sa concentration présente de 430 ppm et comme en témoigne sa zone actuelle d’influence coloriée en noir, le CO2 supprime déjà l’essentiel des rayonnements sur lesquels il peut agir. L’accroissement à .venir de la concentration du CO2 au-delà de 430 ppm ne pourra en conséquence avoir d’influence que sur les parties coloriées en orange de son domaine d’action potentiel, qui sont très minoritaires. C’est « l’effet rideau noir » L’impact correspondant sur l’effet de serre et sur la température terrestre ne pourra donc être que mineur.

Même le doublement dans l’atmosphère de la concentration de CO2, au demeurant inaccessible, n’aurait aucun impact sensible. En accord avec le – graphique, les modèles indiquent qu’il en découlerait une réduction de l’ordre de 1% seulement de l’ensemble des émissions terrestres vers l’espace.

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21 réflexions au sujet de « L’effet rideau noir : une illustration parlante des limites étroites de l’effet de serre dû au CO₂ »

  1. Le CO2 n’a rien à voir avec un rideau noir qui n’arrête que le visible que nous envoie le soleil vu que le CO2 n’a pas de raie d’absorption dans ces longueurs d’onde
    Concernant le spectre d’émission il faudrait peut-être développer l’influence d’un transfert de chaleur qui s’appelle convection dans lequel le CO2 a peut-être son importance avec la vapeur d’eau pour éliminer la chaleur sur la surface terrestre

    • L’auteur développe une analogie.
      En terme physique, cela donne que le CO2 absorbe certaine longueurs d’ondes. L’effet d’absorption fonctionnant déjà, rajouter du CO2 n’augmentera pas l’absoption puisque ces longueurs d#ondes sont déjà absorbées.

    • L’effet rideau noir est ici une image, concernant toutes les longueurs d’onde, en fonction des gaz considérés : il existe aussi bien pour le visible que pour l’infrarouge.
      Décidément, les réchauffistes manquent cruellement d’envergure intellectuelle – mais rien d’étonnant quand on veut absolument instaurer un obscurantisme, rideau noir ou pas !

    • Malheureusement les deux associations climatosceptiques dans lesquelles je compte nombre d’amis m’ont toutes deux ostracisées et font à mon grand regret de la fausse science. Le CO2 a atteint sa teneur de saturation de l’effet de serre, point barre et de ce fait absorbe la totalité (ou pour les puristes 99,99999… %) des IR de la gamme des 15 microns, bloque leur évasion dans l’espace et restitue leur énergie, non pas en réémettant des IR identiques mais par conduction dans l’atmosphère, car les gaz ne rayonnent pas. La saturation du CO2 est amplement prouvée par le spectre de la Terre relevé depuis l’espace sur lequel on constate l’absence des fréquences absorbées par le CO2. Cette saturation est reconnue par à peu prés tout le monde y compris le GIEC qui par la voie de l’auteur de l’article « l’effet de serre n’est pas si simple par exemple s’efforce de prouver que le CO2 contribue au Réchauffement MALGRÉ la saturation. Le diagramme qui figure dans le texte « rideau noir » est totalement incompatible avec le diagramme sur lequel je m’appuie depuis 10 ans et qui a figuré et figure encore sur de trés nombreux sites comme celui du Ministère de l’Environnement et celui de l’Ecole Nationale de la Météorologie. Je pense qu’il y a une volonté délibérée de remplacer l’ancien diagramme par ce nouveau pour masquer la saturation du CO2. Il est désespérant de voir des climatosceptiques collaborer à cette manoeuvre. Pour info ce diagramme proviendrait du Satellite Nimbus 4 et serait vieux de 15 ou 20 ans. Je n’en ai jamais vu publié que deux exemplaires, ponctuels, datés et localisés, l’un au dessus du Pole Nord et l’autre dans le désert d’Irak et ils sont étonnamment quasi identique alors que bien entendu les températures et donc les spectres devraient largement différer. La référence aux émissions de la stratosphère est simplement idiote … et suppose que les gaz se comportent comme des cops noirs.

    • Elle est connue, le CO2 a atteint sa teneur de saturation et les gz ne rayonnent pas comme, les Corps Noirs. Malheureusement il n’utilise guère ces arguments pourtant décisifs

  2. Non, il n’y a pas d’effet rideau noir ! Un rideau noir absorbe la lumière visible, il la bloque . Alors que le CO2 ne bloque pas la chaleur, il en ré-émet une petite partie, mais la plus grande partie de l’énergie captée est certainement communiquée aux autres molécules de l’atmosphère pour retomber dans le cycle conduction / convection de toute l’atmosphère. Aucune action aggravante du CO2.
    Si le rideau noir se comportait comme le CO2 avec la chaleur, il serait certainement transparent.

    • si le CO2 bloque l’énergie des IR c’est à dire la chaleur. Il ne réémet pas d’IR (comme le,prétend la doxa) mais comme vous le dites transmet par conduction cette chaleur à l’atmosphère. L’analogie avec le rideau noir est parfaitement correcte. Elle a été formulée il y a longtemps. On peut aussi superposer deux couvercles sur une casserole …

      • Il ne bloque pas les IR puisqu’il émet aussi dans la même fréquence, c’est réversible. On peut seulement dire qu’il absorbe une partie cette fréquence .
        Mais effectivement il dissipe certainement la majorité de la chaleur acquise par conduction avec les autres molécules de l’air qui l’entoure. Ce phénomène doit d’ailleurs varier en fonction de l’altitude, puisqu’en fait au sommet toute l’énergie est dissipée par rayonnement dans l’espace.
        En tout cas il n’y a pas d’effet rideau noir concernant la chaleur.

  3. Dr William Happer, de la CO2 Coalition, utilise l’analogie de la peinture rouge. Après quelques couches, ajouter une nouvelle couche ne change rien.

  4. moi ce que je souhaiterais vraiment c’est un débat contradictoire entre les représentants scientifiques de l’Assocation et des représentants scientifiques du GIEC
    Mais il n’aura jamais lieu parce que personne ne voudra se compromettre en l’organisant
    Je me trompe ?

    • bien vu. j’ai demandé à gpt de me nommer 10 climatologues de renom participant au GIEC. Hilarant. faites le test et verifiez les pédigrés. Attention, aprés l’obcurantisme vient l’inquisition.

    • Il y a quelques années l’ex numéro 2 du GIEC , à savoir le climatologue belge van Yperzeel a tout fait pour interdire une conférence-débat universitaire sur l’origine solaire du réchauffement . Venant d’un « éminent scientifique » cette attitude ne peut s’expliquer que par le doute de pouvoir contrer les arguments des tenants de l’origine solaire car c’était l’occasion rêvée de leur « clouer le bec » définitivement !

    • On en rève mais il n’aura jamais lieu parceque le GIEC n’acceptera jamais. Ce sont des escrocs intellectuels ou plus exactement pour les leaders qu’on ne peut pas suspecter d’ignorance, des prostitués intellectuels qui se sont vendus au pouvoir politique

  5. Vous avez raison; avant de vouloir discuter avec des gens du GIEC Christian Gerondeau pourrait au moins répondre à mon mail concernant le rideau noir

    • pour clore le debat sur le rideau noir, faire l’experience. 2 lmilieux clos exposés au soleil. on double puis triple le % de CO2 dans l’un le second servant de reference. regardons. qui a les compétences techniques pour réaliser cette expérience

  6. Si avec rideau noir vous voulez faire des analogies alors pensez aux oligo-éléments, le carbone en particule = bon, le carbone en suie (amalgame) est crasse sur la glace = pas bon pour l’albédo, puis le C est l’instrument des structures du vivant + un moyen (le carburant) classique allier de l’oxygène (le comburant)… Moi je suis un vrai écologiste, yin yang, qui dit que l’homme ne peut pas vaincre ou tuer la nature… ni d’ailleurs la dompter. Sinon il faudrait déjà avoir les capacités des dieux grecs et manier la foudre avec nos mains, ou créer de la vie à partir de rien, donc simplement par notre esprit. (notre contrôle relatif de la nature n’est dû qu’à 2 choses = le travail de nos ancêtres et les artifices techniques outils ou machines ET animaux, et aussi des esclaves évidemment… = le salaria par exemple ou bullshit job)
    La nature ou l’univers sont des sphères supérieures en tailles et en information, donc en qualité et en quantité, à nous autres… Donc je dirais que l’homme, comme le co2 ou C, sont des oligo-éléments. Rares. L’homme bien sûr dans l’univers encore bien plus rare. Vous devriez d’ailleurs laisser les analogies pour les récits mythologiques ou les histoires et romans… Idée de roman, transposez l’homme au co2 et le GIEC à une organisation de plusieurs peuples extraterrestres puis lancez la « propagande anti-homme » (nouveau méchant bidon comme le co2) et faites financer des programmes extraterrestres pour « éliminer » les humains « réchauffeurs d’univers » très dangereux. Avec par exemple le passage d’un Al Gordina avec une tête de poulpe extraterrestre qui montre un tableau du nombre d’humains (de 2100 à 2500) dans la galaxie extravagant de 750 000 000 de milliards. Une menace donc pour tout l’univers !!! Un Star wars bis plus politiquement incorrect et drôle à la fois…7f6h qu’il faut que je tape…. sérieux ça sert à rien, code = bullshit web job.

  7. Un petit complément.
    Si la Terre se réchauffe, le sommet de la courbe (de Planck) se déplace vers la gauche.
    Donc au-dessous de ma raie des 14 microns du CO2, ce qui diminue encore la superficie de la zone (orange) d’extension potentielle.

  8. Bien sûr ! on aimerait un débat contradictoire, mais on de débat pas avec un dogme.
    Pourrais-je avoir une réponse claire à l’argument massue de M. Jancovici selon lequel,s i le réchauffement terrestre était dû au soleil, les températures de la haute atmosphère devraient augmenter, alors que selon lui, elles restent forides et plutôt à la baisse.
    Merci d’éclairer ma lanterne .

    • Pourrais-je avoir une réponse claire à l’argument massue de M. Jancovici selon lequel,s i le réchauffement terrestre était dû au soleil, les températures de la haute atmosphère devraient augmenter, alors que selon lui, elles restent forides et plutôt à la baisse.Merci d’éclairer ma lanterne .

      Réponse du moteur d’IA Claude (https://claude.ai/)
      L’argument de Jean-Marc Jancovici est effectivement très solide et repose sur une distinction physique fondamentale entre deux mécanismes de réchauffement.

      Le raisonnement physique :

      Si le réchauffement était dû à une augmentation de l’activité solaire, davantage d’énergie arriverait au sommet de l’atmosphère. Cette énergie supplémentaire réchaufferait d’abord la haute atmosphère (stratosphère) avant d’atteindre la surface. On observerait donc un réchauffement « de haut en bas ».

      À l’inverse, l’effet de serre fonctionne comme une couverture : les gaz à effet de serre (CO2, méthane, vapeur d’eau) piègent la chaleur émise par la surface terrestre. Plus il y en a, moins la chaleur peut s’échapper vers l’espace. Résultat : la basse atmosphère se réchauffe, mais la haute atmosphère se refroidit car moins de chaleur y parvient.

      Les observations confirment l’effet de serre :

      Les mesures par satellites depuis les années 1980 montrent effectivement :

      Un réchauffement de la troposphère (basse atmosphère, 0-10 km)
      Un refroidissement de la stratosphère (haute atmosphère, 10-50 km)
      Cette « signature » thermique correspond exactement à ce qu’on attend d’un renforcement de l’effet de serre, pas d’une variation solaire.

      Concernant l’activité solaire :

      L’irradiance solaire est d’ailleurs mesurée précisément par satellites depuis 1978. Elle varie très peu (environ 0,1% sur un cycle de 11 ans) et ne montre aucune tendance à la hausse qui expliquerait le réchauffement observé depuis 1980.

      C’est pourquoi cet argument de Jancovici est considéré comme l’une des preuves les plus claires que le réchauffement actuel est bien d’origine anthropique.

  9. Usbek
    «  » » » »Ainsi, il y a 4,5 milliards d’années, on pense qu’il y avait entre 30 à 60 atmosphères de CO2 (3 000 000 à 6 000 000 de pascals), soit 100 000 fois la quantité actuelle de CO2. » » » » » »
    https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/co2-depuis-4ga.xml
    Il y a 2 milliards d’années cela avait déjà bien baissé , mais si mes souvenirs sont bons l’atmosphère était encore à plus de 50% de CO2, et pourtant la terre à connu des glaciations énormes
    Au primaire , à l’Ordovicien et au Carbonifère l’atmosphère avait encore 20 fois plus de CO2 que actuellement et la terre a encore connu des glaciations réputées
    Mais sans doute que la physique de l’effet de serre du CO2 a changé depuis ces périodes ……….
    Frederic Sommer

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