Le mythe du « consensus scientifique »

Confondre 97 % et 0,5 % : une fake news fondatrice

Par Christian Gerondeau

RÉSUMÉ

De nombreux scientifiques estiment que l’accroissement en cours de la présence du CO2 dans l’atmosphère peut influer sur le climat. Mais beaucoup d’entre eux pensent que cette influence est minime en regard de causes naturelles qui ont toujours existé comme en témoignent les évolutions du climat dans le passé. Affirmer qu’il existe un « consensus scientifique » qui voudrait que les activités humaines soient responsables de la plus grande part (Most of) du réchauffement climatique est une contrevérité..


Depuis 2013, il est sans cesse répété qu’il existe un « consensus scientifique » partagé par 97 % des experts sur le fait que les activités humaines soient les grandes responsables du réchauffement climatique. Mais l’examen des faits montre qu’il s’agit d’une des plus grandes « fake news » de notre temps.

Le chiffre de 97 % est issu d’une étude menée par des chercheurs australiens qui ont analysé les résumés de 11.944 publications scientifiques sur le changement climatique parues entre 1991 et 2011. Ces chercheurs ont résumé leurs conclusions en deux phrases :

– We analysed a large sample of the scientific literature on global climate change published over a 21 year  period order to determine the level of consensus that human activity is very likely causing most of the current global warming.

(Nous avons analysé un vaste échantillon de la littérature scientifique sur le changement climatique publiée sur une période de 21 ans, afin de déterminer quel était le niveau du consensus scientifique affirmant que l’activité humaine causait très probablement la plus grande part du réchauffement actuel).

Among abstracts that expressed a position on anthropogenic global warming, 97,1 % endorsed this  scientific consensus.

(Parmi les résumés qui exprimaient une position sur le rôle de l’humanité dans le réchauffement actuel, nous avons trouvé que 97,1 % adhéraient à ce consensus).

Le chiffre de 97 % a ensuite fait le tour du monde, mais il est à la fois fallacieux et faux.

Il est tout d’abord fallacieux parce que chacun croît qu’il s’applique à l’ensemble des documents analysés, alors que les deux-tiers de ces derniers n’ont même pas mentionné le rôle possible de l’homme à l’égard des changements du climat.

D’après les chercheurs australiens, les 11.944 documents analysés se répartissent en effet en 7 catégories :

  • 64 (0,5 % du total) soutiennent le point de vue que l’humanité est responsable d’une part du réchauffement climatique et ont  effectivement chiffré celle-ci à plus de 50 %.
  • 922 (7,7 %) soutiennent explicitement la thèse que l’humanité joue un certain rôle dans le réchauffement climatique, mais sans chiffrer celui-ci.
  • 2 910 (24,4 %) soutiennent implicitement la même thèse.
  • 7 970 (66,7 %) n’expriment aucune opinion sur le rôle possible de l’humanité à l’égard du réchauffement climatique.
  • 54 (0,5 %) minimisent ou rejettent implicitement toute responsabilité de l’humanité.
  • 15 (0,1 %) rejettent explicitement une telle responsabilité.
  • 9 (0,1 %) admettent cette responsabilité, mais la chiffrent à moins de 50 %.

La publication australienne est donc tout d’abord fallacieuse parce qu’elle ne dit pas suffisamment clairement que 66,7 % des documents analysés n’ont exprimé aucun avis sur le rôle possible de l’humanité, de telle sorte que le pourcentage de 97,1 % qui découle du rapport de ceux qui soutiennent que l’humanité joue un rôle dans le réchauffement à ceux qui le nient, ne s’applique qu’à 33,3 % des documents analysés, ce qui conduit à 32,3 % du total.

Mais le document est en outre carrément faux. Tel qu’il a été défini ci-dessus par ses auteurs eux-mêmes, le « consensus » qui est censé exister voudrait que l’activité humaine cause la plus grande part du réchauffement actuel. Or la plus grande part (Most of) a une traduction simple en chiffres : il s’agit de plus de 50 %.

Et, d’après les responsables de l’étude eux-mêmes, seules 64 études (sur un total de 11.944) soit 0,5%, ont chiffré à plus de 50 % la part des activités humaines dans le réchauffement climatique. Les autres études n’ont cité aucun chiffre, et il est donc faux de dire que leurs auteurs ont approuvé le consensus qui voudrait que ces activités soient responsables de plus de 50 % du phénomène de réchauffement.

De très nombreux scientifiques admettent certes que l’accroissement de la teneur de l’atmosphère en CO2 due à l’homme puisse contribuer au réchauffement climatique, mais de l’ordre de quelques pour cent et en aucun cas de plus de 50 %.

C’est ainsi par exemple le cas des 2.000 signataires de la pétition CLINTEL intitulée « Il n’y a pas d’urgence climatique » qui affirme que «  le réchauffement est causé par des causes anthropogéniques, mais également naturelles comme en témoigne le fait que le climat a toujours varié. ». Faire croire que 97 % des scientifiques affirment que les causes d’origine humaine sont majoritaires sinon exclusives au sein du changement climatique est donc mensonger.

Les conséquences du mensonge australien – qui répondait aux attentes de ceux qui sont instinctivement convaincus de la nocivité humaine – ne se sont pas fait attendre. Quelques mois seulement après la parution de l’étude concernée, les conseillers de Barack Obama convainquirent celui-ci de tweeter en 2013 un communiqué qui fit immédiatement le tour du monde : « Ninety-Seven Percent of Scientists Agree : Climate Change is Real, Manmade and Dangerous ». Autrement dit, seul l’homme serait responsable de la totalité des changements climatiques, dangereux de surcroît.Et c’est ce message mensonger qui est le seul passé.

Depuis lors, le nombre de ceux qui ont consulté sur internet l’étude australienne s’est élevé à 1,3 million, et sa conclusion erronée est devenue parole d’évangile, stigmatisant ceux qui osent affirmer qu’elle est fallacieuse et mensongère. Les conséquences de cet imaginaire « consensus scientifique » sont désormais considérables, aussi bien par les milliers de milliards de dollars ou d’euros de dépenses annuelles inutiles qu’il justifie partout sur la planète, notamment en matière d’énergies renouvelables, que par la vision culpabilisatrice et injustifiée de l’Homme qu’il véhicule.Chacun ou presque répète dorénavant le mythe des 97 %, alors qu’une lecture attentive du document montre que le chiffre véritable est de 0,5 %, puisque seules 64 études sur les 11.944 examinées ont chiffré à plus de 50 % la contribution des activités humaines au réchauffement climatique, c’est-à-dire confirmé l’imaginaire « consensus » tel qu’il est défini par l’étude australienne.

René Descartes est loin, qui écrivait il y a près de quatre siècles «  La pluralité des voix n’est pas une preuve qui vaille pour les vérités un peu malaisées à découvrir… ». Mais, comme c’était déjà le cas à l’époque, personne ou presque n’ouvre les dossiers, la plupart se contentant de répéter ce qui a constitué rapidement une doxa qu’il serait hautement coupable de contester.

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16 réflexions au sujet de « Le mythe du « consensus scientifique » »

  1. Les études scientifiques sur le climat sont de trois natures (comme les rapports du GIEC) :
    – Les études concernant les mécanismes physiques du climat: il n’y a pas consensus, de nombreux physiciens sont prudents et mesurés quant à la responsabilité humaine. En outre, ce sont de loin les moins nombreuses compte tenu des compétences nécessaires.
    – Les études concernant les conséquences: elles sont évidemment biaisées puisqu’elles partent du pré-requis d’un changement dû à l’homme donc, consensus à 100%,
    – Les études concernant les solutions à apporter: de la même façon, 100% dans le consensus puisque le pré-requis est que le changement est anthropique.
    Ces deux dernières catégories font intervenir des « scientifiques » de tous poils, physiciens, bien sûr, mais aussi géographes, glaciologues, biologistes, et, cerise sur le gâteau, sociologues, psychologues, voire journalistes , politiques et tout un cortège d’incompétents, experts auto-proclamés.
    Dès lors, si on veut évaluer objectivement les positions des scientifiques, il ne faut considérer que les études physiques.

  2. « …si une vérité était quelque peu difficile à découvrir, il serait étonnant que tout un peuple l’ait rencontrée. »
    L’histoire des sciences nous apprend que bien souvent les découvertes sont le fait d’une ou deux personnes, en butte avec les « mandarins » du moment défenseurs du dogme à la mode et stipendiés par le Pouvoir. Soupe et lâcheté font toujours bon ménage, il n’y a aucune raison que les scientifiques fassent exception…

  3. Au-delà de l’intérêt certain que pose la lecture précise des pourcentages d’une enquête totalement biaisée, comme le démontre ici méthodiquement et implacablement Gerondeau, je dirais que même si les 97% étaient exacts ils ne prouveraient rien !
    En effet, la science a son talon d’Achille : à partir du moment où elle utilise des mots (et non pas un pur langage de logicien ou de mathématicien) pour établir ses vérités, elles s’expose au problème d’erreur d’interprétation (cf. Wittgenstein).
    Or ici les « chercheurs » australiens emploient l’expression de « consensus scientifique » sans le définir au préalable : erreur de méthode de débutant…
    Qu’est-ce qu’un « consensus scientifique » ?
    « Consensus » = de « con-sentire » (cum sentire), i.e. : « avoir une opinion commune », un « accord » sur un sujet.
    Un simple « accord » suffit-il pour parler de « consensus » en science ?
    Bien entendu que non, alors on précise que l’accord est majoritaire de façon écrasante pour faire taire toute contestation (97%) : où l’on voit de manière implicite le glissement vers une acception politique du terme de « consensus », avec toute la dimension « rapport de forces » qu’implique ipso facto la vision politique : « Taisez-vous, vous êtes minoritaires vous les « climato-sceptiques » ! »
    Ce qui révèle une lecture très « bolchevique », toute honte bue, de ce qu’est une « majorité » (le sens de « bolchevique », opposé à « menchevique ») fort peu « démocratique » (voir la charte de Radio-France).
    Alors qu’en Science véritable il ne peut s’agir que d’un « consensus omnium », soit de l’u-na-ni-mi-té des savants reconnus de la discipline à une époque donnée, or, désolé mais 97% n’est pas 100% et en est même très loin (mathématiquement parlant)… et ce sont les « chercheurs » australiens eux-mêmes qui donnent le chiffre qui trahit la faiblesse de leur raisonnement… à moins d’être dans l’à-peu-près, ce qui semble bien être la caractéristique principale de cette « étude » aussi peu « scientifique » qu’il se peut, comme le confirme magistralement l’analyse circonstanciée de Gerondeau…

  4. On peut faire dire n’importe quoi aux chiffres!
    En enlevant les études qui ne disent sctrictement rien de l’origine du réchauffement climatique, le consensus monte à 98% dont 24,8% explicitement.

  5. « Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’opinion » dixit Paul Valéry.
    Cette histoire de (faux) consensus scientifique en est une magnifique illustration.

  6. Il n’y a pas si longtemps, disons depuis l’antiquité jusqu’en 1965, plus de 97% du monde scientifique étaient convaincus preuves à l’appui que l’univers était immanent, sans commencement… Jusqu’à la théorie de l’atome primitif de l’abbé Lemaître vers 1920, puis jusqu’à la découverte du fond cosmique diffus en 65 prouvant la théorie… On pourrait parler aussi du géocentrisme, tenu pour vrai par tout le monde académique durant des millénaires…

    Bref, nous savons parfaitement que le consensus sur l’origine anthropique des modifications climatiques est un faux destiné aux médias et donc au grand public qui ne pourra jamais vérifier, mais sous savons également qu’un consensus n’est jamais gage de vérité…

    • Effectivement, nous serions alors les PREMIERS dans l’histoire de l’humanité à ETRE SÛRS DE NE PAS SE TROMPER ! Je salue la très belle démonstration par la logique humaine que vous faites là.

  7. « Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit ; pas plus qu’une vérité ne peut devenir erreur lorsque personne n’y adhère. » Gandhi

    « Faites-leur manger le mot, ils avaleront la chose. » Arendt Hannah [Citant Lénine]

  8. Le soleil est la source. Apres c’est une question d’absorption et de réflexion des photons. L’eau est le principal absorbeur et accumulateur (nuages, vapeur, océan) très très loin devant le CO2 dont les raies sont occultées par celles de l’eau!. Les réflexions ( albedo ) sont différentes suivant les matériaux : un pré ou une foret remplacés par du béton ou de l’asphalte influent sur le climat car nous avons dépassé 3% de constructions de la surface de la Terre. Ceci est vrai dans le passé : il y a 3 millions d’années le peu de végétation avait conduit à une période très chaude où toute vie a failli disparaitre.
    Alain T.

  9. Vous oubliez de mentionner le fait que toutes les études scientifiques qui n’ont pas été étudiées contenaient peut-être aussi une attribution à l’homme du réchauffement climatique.
    Au lieu de tergiverser sur des pourcentages vous feriez mieux de vous concentrer sur la solution à apporter pour arrêter le réchauffement climatique et inverser la tendance en réduisant le réchauffement climatique.
    Il n’y a absolument aucun doute que l’excès d’émissions de CO2 est la cause principale du réchauffement climatique vu que c’est le CO2 qui permet la vie sur terre justement en réchauffant la terre, en gardant une partie de la chaleur absorbée par le soleil, mais le CO2 en trop grande quantité empêche cette chaleur de quitter l’atmosphère et cause l’accumulation de chaleur et donc la montée des températures. Et comme il faut 1000 ans pour éliminer le CO2 les températures vont continuer à grimper même si nous n’émettons plus de CO2 et ce pendant des siècles.
    C’est donc cela qui devrait captiver votre attention et non pas la masturbation intellectuelle consistant à dire que les spécialistes ont torts pour vous rassure ou pour faire le malin.
    De plus j’ai plus confiance dans les conclusions d’un climatologue sur les causes du dérèglement climatique, que dans celles d’un économiste qui veut faire passer son budget et séduire les climato sceptiques.
    Coupez vous la clim, ça vous permettra de constater aux premières loges les effets du réchauffement climatique et aidera à mettre du bon sens dans vos neurones.
    Dépêchez-vous de développer et d’implémenter un système global de refroidissement de l’air et des océans avant qu’il ne soit trop tard, au lieu de tergiverser sur qui émet le plus de CO2, et de regarder de plus près à l’impact de la chaleur et manque d’eau et incendies sur la faune et la flore.
    Non seulement nous emettons beaucoup de CO2 mais aussi beaucoup de chaleur, du chauffage, transport, servers, armement, productions, éclairage, appareils électriques, eau chaude, et la chaleur des corps vivants et en décomposition de +8 milliards d’individus, ainsi que la chaleur des élevages pour nous nourrir.
    Il manque dans votre article d’expliquer qu’elle est l’autre source inconnue de CO2 ou autre inconnue d’origine non-humaine, causant le réchauffement climatique.
    Mais là vous répondez absent.
    Allez donc apprendre à réfléchir avant de vous lancer.
    Apportez des solutions concrètes ou fermez là.
    Vous semblez avoir déjà oublié les conséquences de la campagne de désinformation et de bagatellisation des émissions carbones faite par les producteurs de pétrole après la sortie du rapport d’Exxon en 1987.
    Vous voulez vraiment retarder la mise en place des solutions ?
    Réfléchissez bien aux conséquences de ce que vous avancez avant de vous lancer.

    • je crois madame, que vous n’avez pas bien compris que ce site est « climato-réaliste ».
      Et puis, vous dites que des études qui n’ont pas été étudiées, contiennent « peut être » une attribution anthropique au réchauffement climatique, ne vous inquiétez pas pour cela, je suis certain que toutes les études « alarmistes » ont été étudiées, celles qui ont été mises de côté, sont plutôt les études qui ne mentionnent pas la cause humaine au réchauffement climatique.
      Vous dites également qu’il n’y a aucun doute sur le fait que ce serait le CO2 la cause principale du réchauffement. Ok, merci alors de nous montrer une seule étude scientifique, observationnelle, et non basée sur les modèles climatiques, parue dans une revue scientifique à comité de lecture, qui démontre cette affirmation ? Le CO2 est en trop grande quantité dans l’atmosphère, voyons cela : la masse totale de CO2 dans l’atmosphère pèse environ 3250 Gt, et l’atmosphère lui, pèse quelque 5.150.000 Gt (milliards de tonnes). L’atmosphère est composé principalement de trois gaz qui ne sont pas à « effet de serre », l’azote, l’oxygène et l’argon. Ces trois gaz constituent 99,3 % de l’atmosphère, donc les 0,07 % restant, est la place des « GES » . Et votre trop grande quantité de CO2 représente avec ses environ 425 ppm, 0,042 % de la masse atmosphérique… Vous y voyez un peu plus clair ? Et il faut sans doute ajouter que le gaz à effet thermique atmosphérique dit « de serre » le plus important, est la vapeur d’eau (H2O), et que ce gaz avec les nuages, sont les deux facteurs, après le Soleil, les plus importants.
      Et enfin, il y a en effet un réchauffement climatique qui va nous faire « griller » : Selon TOUTES les sources, alarmistes ou réalistes, la température dite moyenne globale, a augmenté de 1,2°C depuis le début des années 1800. Expliquez nous madame, où se trouve la catastrophe climatique ?
      Quant aux émissions humaines de CO2, elles tournent aux alentours de 39 Gt par an, et les émissions naturelles aux alentours de 770 Gt par an, pour moi, il n’y a pas photo !
      La campagne de désinformation, est celle que vous suivez aveuglément, prenez la peine de lire d’autres études scientifiques sur le climat, et surtout celles qui sont issues de données observationnelles et empiriques, et sortez de l’endoctrinement alarmiste.

      Bien à vous

    • Prenez donc la peine de lire cet article de « Breiz-Info » qui a invité François Gervais :
      https://www.breizh-info.com/2025/03/03/244342/francois-gervais-climat/
      Et penchez vous sur sur ce paragraphe issu de l’interview :

      [ Breizh-info.com : Vous évoquez un effet limité du CO₂ sur la température globale, estimant que son augmentation n’a contribué qu’à un réchauffement de 0,4°C en 175 ans. Quels éléments scientifiques vous permettent d’arriver à cette conclusion ?
      L’évolution des bandes d’absorption et d’émission infrarouge du CO2 atmosphérique permettent d’en évaluer l’impact thermique. Le phénomène, logarithmique, apparait proche de la saturation d’où le faible impact depuis près de deux siècles. ]

      Rien ne vous empêche, bien sûr, de lire ses livres ! Ils sont accessibles à toute personne peu familière aux Sciences. ……. Comme vous peut-être ?
      Climatiquement vôtre. JEAN

  10. Ajoutons que publier un article sur le climat en allant en l’encontre de l’opinion ultra dominante, c’est prendre un risque que la plupart des scientifiques ne prendront pas.

    Si j’étais scientifique et que je voulais gagner ma vie, je n’irai peut-être pas prendre le risque de me griller avec des thèses climatologies-réalistes. J’irai parler d’autres choses. Ne reste donc sur ce sujet qu’une poignée de courageux résistants : vous, et une majorité de suiveurs.

    Ceci constitue une explication non pas chiffrée pas psychologique. La science fonctionne aussi sur le mode du conformisme, comme toutes les sociétés humaines.

  11. C’est toujours savoureux de voir Christian Gerondeau brandir la pétition CLINTEL comme argument « scientifique ». Petit rappel pour ceux qui l’ignoreraient : le consensus scientifique, ça ne se construit pas à coups de signatures, mais par le cumul des études publiées, évaluées, confrontées et validées par les spécialistes.
    Quand la quasi-totalité des recherches pointe dans la même direction, un consensus émerge. Des signatures expriment juste une opinion… mais elles ne démontrent strictement aucun fait scientifique.

    Si vous voulez passer un bon moment, je vous invite à consulter la liste des signataires sur le site de CLINTEL. https://clintel.org/wp-content/uploads/2025/08/WCD-250812.pdf On y trouve :
    — l’ancien ministre Bruno Durieux,
    — Gilles Granereau, ingénieur forestier,
    — Christian Gerondeau (auteur de cet article, ingénieur avec zéro publication scientifique),
    — Patrick Mellett, architecte,
    … et aussi des médecins, des écrivains, des informaticiens, un urologue, des géologues pétroliers, quelques architectes et, avec un peu de chance, une dizaine de climatologues qui n’ont rien publié de remarquable sur le sujet.

    Soyons honnêtes : ces gens sont à la science du climat ce que je suis à la cuisine moléculaire.
    Signer une déclaration, ce n’est pas faire de la science. C’est juste afficher une opinion, comme au café du coin.

    Allez, on attend toujours l’étude publiée par l’urologue Denis Dupuy qui renverserait l’un des consensus scientifiques les plus solides de toute l’histoire des sciences.
    Jusque-là, les signatures n’auront jamais la valeur d’un fait.

    • Ah, le consensus scientifique! Il vaut autant chez les climatologues que chez le astrologues.

      Les publications à caractère scientifique n’ont :
      1. Jamais démontré que le réchauffement récent était attribuable à l’augmentation du taux de CO2.
      2. Jamais prétendu que l’effet de serre était calculable sur la base des lois de la physique.

      Que celui qui conteste ces deux points donne des références.

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