Le mariage du nucléaire et des renouvelables est un mauvais mariage

Par Rémy Prud’homme

La politique officielle de l’électricité en France a longtemps été le remplacement de l’électricité nucléaire par l’électricité renouvelable. Pour nos politiciens et nos journalistes (qui ne comprenaient d’ailleurs pas très bien la différence entre puissance et production) un kW en valait un autre, un kWh aussi. La mode a changé, et la nouvelle politique officielle est le mariage du nucléaire et du renouvelable. On aura en même temps plus de l’un et de l’autre, qui, nous dit-on, vont s’épauler et se compléter. Hélas, tous les mariages ne sont pas heureux. Il y est facile de voir qu’il y a incompatibilité d’humeur entre nucléaire et renouvelable.

L’électricité renouvelable est intermittente et aléatoire. Il y a des heures sans vent et sans soleil, c’est-à-dire sans électricité renouvelable ; et elles ne sont guère prévisibles. Si ces heures se trouvent être aussi des heures où la demande d’électricité est élevée, il faut, pour éviter la grande panne, que les centrales nucléaires (et les autres sources classiques) tournent à plein régime.  On doit donc disposer d’un parc de centrales nucléaires (et hydrauliques et à gaz) capable de faire face à n’importe quelle demande, c’est-à-dire pouvoir de se passer des renouvelables intermittents.

Lorsqu’il y a du vent et/ou du soleil, l’électricité renouvelable produite, qui a priorité sur le réseau, oblige les centrales nucléaires (et à gaz) soit à augmenter leurs exportations, soit à diminuer leur production. Elle entraine un effet d’exportation et/ou un effet d’éviction.

Ce raisonnement théorique simple est confirmé par l’analyse économétrique des données détaillées publiées par RTE pour chacune des 17520 demi-heures de l’année sur la consommation, la production nucléaire, hydraulique, thermique, éolienne, photovoltaïque, et les exportations (nettes des importations). Pour évaluer la relation entre renouvelables et exportations, on fait l’hypothèse que, à chaque demi-heure, les exportations d’électricité sont fonction : de la production renouvelable, et aussi de la consommation intérieure (plus elle est faible et plus importantes sont les exportations). Une régression multiple sur les 17520 points, effectuée sur les données de 2019, donne :

Export = 16198 + 0,34*Renouv – 0,22*Consom

La régression est significative, et vérifie l’hypothèse. Elle montre que, toutes choses égales par ailleurs, une augmentation de 100 MWh de la production de renouvelables entraîne une augmentation des exportations d’électricité de 34 MWh. En d’autres termes, elle permet d’estimer que 34% de l’électricité renouvelable produite est exportée. Pour donner un ordre de grandeur : à hauteur d’environ 17 TWh en 2021.

L’effet d’éviction est naturellement la différence entre le total de la production intermittente et les exportations évaluées ci-dessus, soit environ 66%, ou 33 TWh toujours en 2021. Une régression expliquant l’importance de la production classique d’électricité (nucléaire + thermique + hydraulique) en fonction des renouvelables intermittents, et de la consommation intérieure le confirme :

Classique = 17742 – 0,64*Renouv + 0,75*Consom                   

Elle donne un coefficient de 0,64, statistiquement significatif, très proche du 66% ci-dessus. Lorsque la production de renouvelable augmente de 100 MWh, la production d’électricité classique diminue de 64 MWh.

La répartition de cet effet d’éviction entre les trois formes d’électricité classique (nucléaire, thermique et hydraulique) peut être évaluée au moyen de trois régressions distinctes expliquant la production de chacune de ces formes par la production de renouvelables intermittents, et par la consommation intérieure d’électricité. Les coefficients obtenus sont respectivement : -0,26 pour le nucléaire (une augmentation des renouvelables de 100 MWh entraîne une diminution de la production de nucléaire de 26 MWh), -0,26 également pour le thermique, et -0,12 pour l’hydraulique. (Les R2 et les tests de Student de régressions sont très significatifs. Le total est bien égal aux -64 MWh calculés ci-dessus). Finalement, une production de 100 MWh d’électricité renouvelable a quatre effets : une augmentation des exportations de 34 MWh, une diminution de la production nucléaire de 26 MWh, une diminution de la production thermique de 26 MWh également, et une diminution de la production hydraulique de 12 MWh. Ces régressions confirment, et quantifient, les liens postulés.

Ces quatre effets sont malheureusement négatifs. Le prix auquel l’électricité est exportée est bas, bien inférieur au coût de production de l’électricité renouvelable. Plus on exporte et plus on perd d’argent. La diminution du taux de charge des centrales nucléaires fait que les coût fixes (de capital et de maintenance) sont répartis sur un plus petit nombre de MWh produits, ce qui augmente les coûts unitaires de production, entraînant une augmentation des prix de vente de l’électricité nucléaire. Il en va de même pour les coûts de l’électricité hydraulique. Les centrales au gaz s’en sortent mieux, parce que le coût de l’électricité qu’elles produisent est surtout un coût variable, le coût du gaz utilisé – à ceci près que ce gaz a deux gros défauts : il est importé, et il rejette beaucoup de CO2.

En France, si les renouvelables étaient supprimés demain, pas un MWh ne manquerait aux ménages et aux entreprises français, et même le coût de leur électricité en serait réduit. En réalité, les renouvelables vont être multipliés, et beaucoup. Leurs inconvénients vont augmenter, plus vite même que leur quantité. Dans dix ans, ceux qui veulent aujourd’hui les marier avec le nucléaire – et qui sont ceux qui voulaient il y dix ans divorcer au plus vite du nucléaire – n’auront plus que nos yeux pour pleurer.

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59 réflexions au sujet de « Le mariage du nucléaire et des renouvelables est un mauvais mariage »

  1. Bonjour à tous,
    Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas revenu ici et franchement, je ne vois plus trop d’intérêt dans les commentaires. Chaque page de commentaire se résume trop souvent à du sophisme délibéré, où chaque parti (les deux partis) ont au moins une personne indécente dans les propos faits pour contredire l’adversaire. Remettez-vous en question, et cessez de répondre à l’inutile.

    • Un puritain qui ne connait pas les plaisirs de l’indécence. 🙂

      Quel mal y a-t-il a être indécent avec des gens qui nous amènent droit dans un asservissement, une destruction de nos libertés fondamentales ?

      Ce qui à mon sens serait indécent, c’est de ne pas leur dire ce que l’on pense d’eux.

      “et cessez de répondre à l’inutile.”

      Pourquoi laisser des gens ici faire leur propagande sans réagir ?

      Il y a des gens qui lisent les commentaires, on ne peut pas laisser des propagandistes raconter ici n’importe quoi.

      Il se trouve que les fils de discussion sont ouverts, publics, avec une liberté de parole. Et vous êtes sur un champ de bataille, pas en temps de paix… Donc forcement, ça pique…

      • “Pourquoi laisser des gens ici faire leur propagande sans réagir ? Il y a des gens qui lisent les commentaires, on ne peut pas laisser des propagandistes raconter ici n’importe quoi.”

        Surtout lorsqu’on connait les conséquences néfastes de cette propagande, et ce tant sur le plan humain, économique qu’environnemental. Mais de ces dernières, pourtant bien réelles, nos vertueux écologistes ne semblent visiblement en avoir cure. Oui car eux ce qui les inquiètent surtout, c’est le taux de concentration de CO² atmosphérique.

        – “L’immense majorité des Français se dit inquiète des conséquences du dérèglement climatique sur le monde (80%), la France (74%) … mais également sur eux et leur famille (64%). […] Par ailleurs l’éco anxiété est citée comme le troisième frein au sentiment de bien-être (32%) quasiment au même niveau que le manque de temps et d’argent (35%). Auprès des seniors de 70 ans et plus, c’est même le premier thème cité (39%) devant leurs problèmes de santé (35%).
        – “D’après les résultats de cette étude, 5% des répondants à l’étude sont très fortement éco-anxieux. Ces personnes « ruminent en permanence les mauvaises nouvelles relatives à l’environnement et cela affecte leur quotidien, à la fois dans leurs relations avec leur entourage et parfois leur sommeil« , explique On Est Prêt.”
        https://www.ifemdr.fr/chiffres-cles-sur-leco-anxiete/

        “L’éolien est dangereux pour la faune. Les animaux volants sont victimes de collisions avec des pales : 250 000 chauves-souris (très utiles pour la biodiversité), 56 000 oiseaux divers, meurent ainsi chaque année, selon l’étude. Les vaches qui se hasardent à brouter trop près des moulins à vent version moderne sont également impactées.
        Les animaux des mers et des océans ne sont pas épargnés. Les éoliennes offshore, de leur construction à leur utilisation, entraîneraient, chez les mammifères marins et les poissons, des pertes d’audition, des modifications du comportement, des blessures. Certains mourraient même, selon une étude réalisée en 2018 par l’Académie nationale des sciences américaines, à cause des ondes de pression, des changements dans leur alimentation et des modifications dans les migrations, que provoquent les éoliennes.

        “Cela fait longtemps que l’IREF dénonce avec force les supercheries de la transition écologique et le dénigrement acharné subi par l’énergie nucléaire, qui produit 75 % de notre électricité. Pour le même rendement, combien d’éoliennes faudrait-il installer sur le territoire ? Une centrale nucléaire est même plus propre qu’un parc éolien ! Elle émet moins de 10 gr CO2/ Kwh contre 14 pour l’éolien et 60 pour le photovoltaïque.”
        https://fr.irefeurope.org/publications/articles/article/les-eoliennes-un-gouffre-financier-et-un-desastre-ecologique/

        – “Le processus industriel de production de la voiture électrique est plus énergivore et polluant (de l’ordre de 3 à 4 fois plus) que pour une voiture thermique.”
        – “La revue Nature Energie a démontré qu’une voiture rechargée avec de l’électricité produite par des centrales thermiques est plus polluante qu’une voiture thermique.”
        https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Les-supercheries-de-la-transition-energetique/

        Cette liste n’est bien entendue pas exhaustive, mais elle suffit à mon sens pour se rendre compte de la nocivité de la propagande orchestrée sur le climat et donc l’impérieuse nécessité de la contrer.

        Bon réveillons Noël à tous* !

        * Par “tous” j’entends les êtres humains normaux et les honnêtes gens, et non pas les individus pervers et malhonnêtes (mes excuses pour ceux qui se sentiraient visés).

    • Vous avez tous les deux raison.

      D’un côté, il est clair qu’un troll (MLA/Eloi/Brionne) a réussi à dénaturer le forum en un temps record. C’était son but. Dans cette perspective, mieux vaudrait l’ignorer plutôt que, comme je l’ai fait, entrer dans son jeu d’invectives et s’y perdre parfois.

      D’un autre, la technique de ce troll est de simuler un discours scientifique, avec des citations souvent hors sujet et de très longs messages, vernis s de chiffres et de termes scientifiques mais au fond inexistant ou presque, bourrés de sophismes. Ne pas le mettre devant ses contradictions, même si elles sont évidentes, comporte le risque de le laisser tromper des visiteurs peu avertis, ou n’ayant pas le temps de jeter un oeil en profondeur à ce flot de pseudo-arguments et de de liens internet à côté de la plaque.

      La méthode est bien rodée et il est difficile de la contrer.

      • Ce troll était très instructif.
        On voit bien qu’on a affaire à une idéologie de la décroissance, à la limite, le RCA n’est qu’un prétexte. Si on découvrait que le CO2 s’oppose au réchauffement naturel, ces gens nous annonceraient une glaciation catastrophique et nous casseraient les pieds de la même façon.
        Prétendre stabiliser la température de la planète, au 1/10e de °C près, faut oser, tout de même.

        La méthode est effectivement bien rodée et imparable.
        Les arguments scientifiques avancés sont en revanche très étonnants.

        — Un relevé du spectre IR au niveau de l’équateur datant de… l’été 1979. (satellite Nimbus4)
        — Une courbe de T° mêlant reconstitutions et mesures directes.
        — Des analogies douteuses. Le CO2 serait comme un pullover (!) rétro radiatif.
        (La thermodynamique? on s’en fout.)
        — Une vision purement “radiative” de la “machine thermique Terre”. (L’entropie? connaît pas.)
        — Le soleil est réduit à n’être, en gros, qu’un vulgaire radiateur de 340W dont le flux thermique est constant, et qui ne joue donc aucun rôle dans les variations climatiques. (alors ça, ça reste à voir…)

        La méthode de communication est aussi très particulière.
        Morgue et condescendance, parfois presque infantilisante.
        Répétition inlassable des mêmes arguments, sans réponse aux réfutations. (et pour cause)

        Je crois qu’on emploie ces méthodes dans certaines sectes, pas forcément très bienveillantes.

        Tournons la page, une nouvelle année s’annonce.
        Bonnes fêtes à tous.

  2. L’électricité, c’est vital. Sans elle, tout s’arrête.
    On ne devrait pas laisser les politiques s’en mêler.
    D’accord, c’est antidémocratique, mais zut à la fin.
    Si un jour un blackout venait à se produire, tout le monde deviendrait fou furieux.

    Ou alors décidons démocratiquement, une fois pour toutes, que les gens incompétents ont interdiction formelle de se mêler d’un sujet aussi grave.

    • “”””””””Ou alors décidons démocratiquement, une fois pour toutes, que les gens incompétents ont interdiction formelle de se mêler d’un sujet aussi grave.””””””
      Sinon , c’est la chaise électrique (toujours pas de smilies )

    • “On ne devrait pas laisser les politiques s’en mêler…” : les politiques et les “climatologues gouvernementaux” et autres “collabos du pouvoir” qui viennent en appui de la décision politique pour justifier “scientifiquement” ici les bienfaits climatiques a priori du “renouvelable” (c’est bien entre autres pour cela que le GIEC a été créé par Thatcher et Reagan en 1988, non?).
      Au moyen-âge on donnait à la philosophie le rôle de servante de la théologie (philosophia ancilla theologiae), à présent c’est la “science officielle” qui serait plutôt la servante de la politique (scientia ancilla rei publicae)…
      La science est désormais à la politique ce que la philosophie était tantôt à la théologie : analogie impeccable qui traduit à la fois l’évolution et la permanence des rapports de force entre les disciplines purement théoriques et les disciplines “pratiques” qui commandent à la vie en société et tiennent le haut du pavé !

      • Précision d’importance : je voulais parler plus haut évidemment des politiques ultra-libéraux, vendus au pouvoir de l’argent, aux cabinets de conseil, au lobbying, soumis à la “démagogie verte” européenne, dans la lignée libérale très anglo-saxonne, celle qui fut précisément à l’origine du GIEC et qui dévore actuellement tout en Occident (“l’Europe des affaires”, comme invention étasunienne à l’issue de la guerre, impulsée par les deux agents de l’étranger que furent Monnet et Schuman).
        Je ne parlais pas des politiques ayant le réel souci de l’Etat et de l’intérêt du peuple, défenseurs d’une Europe des Nations dans la tradition politique continentale, confédérale et non fédérale, excluant toute immixtion anglo-saxonne, selon les projets de De Gaulle et plus tard de Mitterrand, projets qui avorterent face à la pression américaine et à la volonté des pays de l’Est qui veulent bien l’argent de l’Europe-marché à condition d’avoir les armes protectrices des États-Unis (OTAN)…
        Car je crois, à la seule condition pré-énoncée d’un État fort et réellement souverain, que la politique énergétique doit être éminemment celle de l’Etat, avec des tarifs fixés par l’Etat pour éviter la dérive actuelle, le libre marché illusoire de l’énergie et la suppression entre autres des tarifs réglementaires… mais il faudrait pour cela que l’Etat soit réellement libre de ses choix et ne soit pas contraint d’aller chercher son inspiration à Bruxelles, au GIEC ou dans les COP…
        Autant dire que je parle ici d’une conception de l’Etat qui est morte et que je fais de la politique fiction… d’où ma première intervention, à la suite d’Ohmdeboi, plus réaliste tenant compte de l’infeodation totale de la politique française et européenne d’une part, et de la “science” d’autre part, au diktat vert economico-sciento-politique décidé à l’ONU, et se soutenant mutuellement l’une l’autre : l’une apportant la justification morale scientifique et l’autre les subsides, la stratégie générale et l’autorité de la loi, “le vice au bras du crime” en quelque sorte…
        Joyeux Noël !

  3. « Dans dix ans » le nucléaire arrivera à temps pour remplacer les intermittents défaillants.
    Ceci étant, sans vouloir concurrencer la qualité d’analyse de l’article, on peut dire tout simplement que dès lors qu’il faut une puissance installée nucléaire suffisante pour suppléer les intermittents un soir nocturne et sans vent, l’installation des intermittents devient inutile et coûteuse, sans compter que le coût du KWh est au plus bas quand les centrales fonctionnent en base, ce qui est empêché par la priorité donnée aux intermittents. Pas la peine de sortir de l’X pour le comprendre, sauf apparemment chez nos dirigeants, perdus au royaume des fausses bonnes idées, mais ceci est un autre sujet…

    • Il ne sont pas perdus au royaume des fausses bonnes idées.
      Ils sont enferrés dans leur idéologie:

      solaire + éoliennes = lutte contre le RCA
      Oui, je sais, c’est très con.

      • “S’ils sont enfermés dans leur idéologie”, alors c’est grave.
        Je crois simplement qu’ils sont des ados attardés, Macron le premier, ce qui n’est guère plus réjouissant…
        La vraie question est donc : pourquoi cette génération a perdu l’esprit critique du pays de Descartes?
        Et là c’est encore plus grave…

        • Zagros : “La vraie question est donc : pourquoi cette génération a perdu l’esprit critique du pays de Descartes?”

          Peut-être à cause de Descarte…

          HA HA HA !

          “Je pense donc je suis”

          Ah bon ?

          Cogito ergo sum, en latin c’est plus joli.

          Moi, je suis qui je pense (pas de moi, mais d’un pilier de bar de Montrouge. Inoubliable.)

          Barfly: “To All My Friends!” : https://www.youtube.com/watch?v=V8hiCpKEbns

        • Je crois que vous vous trompez, jamais nous n’avons eu autant d’esprits critiques qu’aujourd’hui.

          C’est d’action dont nous avons besoin. De combats sur le terrain.

          L’intellectualisme est devenu un refuge, sans combat sur le terrain.

          Par exemple, cela fait des décennies que des intellectuel(le)s avec un esprit critique, nous expliquent le pourquoi du comment l’éducation nationale va mal. Nous savons exactement le pourquoi du comment. Nous avons les solutions. Les parents le savent, les professeurs le savent, les maires le savent. Aucun combat frontal réel n’est mené, ni de la part des parents, ni de la part des professeur.

          Les parents pourraient décider de ne plus envoyer leurs enfants dans le secteur public, et de ne plus payer des impôts pour l’éducation nationale. Bloquer les établissements publics d’enseignements…

          Il en va de même pour tous les secteurs d’activité en France qui vont mal.

          Aujourd’hui, ça n’est pas d’esprit critique dont nous avons besoin, YouTube est bourré d’esprits critiques, la France est bourrées d’esprits critiques.

          Nous avons besoin de “fighters”, d’actions sur le terrain, de batailles.

          A++

  4. Marie Laure A : j’avais dit ne plus vouloir revenir sur le site, mais puisque vous voulez des faits, en voici.
    La Terre a connu, au fils des millénaires, pléthore de variations climatiques. Des espèces ont disparu, d’autres sont apparues… Ainsi va le rythme de la vie.
    Sur notre belle planète, il y a des Inuits qui sont capables de vivre à zéro degré nu, quand un Africain est gelé à vingt degrés. Ceci, ce sont des faits. C’est réel. Vous comprenez ? L’homme a une formidable capacité d’adaptation.
    De même que le quidam qui vit dans un pays tempéré traverse une amplitude de quarante degrés entre l’hiver et l’été sans que cela ne l’affecte (les SDF oui, en hiver, car ils ne meurent pas quand il fait trente-cinq degrés et plus).
    Alors, quand on nous raconte qu’un, deux, voire trois ou cinq degrés de plus, c’est la fin du monde, je me permets de rigoler. Le climatologue Marcel Leroux, hélas décédé en 2008, tenait des propos plein de bon sens. Je vous invite à lire cette interview.
    http://guerredeclasse.fr/2019/08/07/marcel-leroux-le-rechauffement-climatique-est-un-mythe/
    Si vous arrivez à la lire jusqu’au bout, il faudrait une sacrée dose de mauvaise foi pour ne pas approuver les dires de ce climatologue renommé.

  5. Dans la continuité de son prédécesseur, Macron 17/22 voulait fermer le charbon, réduire le nucléaire et développer l’éolien/solaire. A condition de développer le gaz pour compenser le charbon et le nucléaire et pallier les aléas de production du éolien/solaire, ça pouvait le faire. Mais je ne suis pas sûr que c’était prévu de développer le gaz, en tout cas, ce n’était pas annoncé (un peu logique car cette stratégie augment les émissions de CO2…).
    Maintenant Macron 22/27 veut toujours fermer le charbon (mais n’a pas encore réussi…), a fait volte-face sur le nucléaire qui ne sera pas réduit et continue à développer l’éolien/solaire alors que la non réduction du nucléaire rend inutile et même néfaste la poursuite du développement de ces deux dernières énergies peu efficaces.
    Avec Hollande 12/17, on aura eu droit à 15 ans de politique énergétique calamiteuse. Grrr….

  6. Une petite explication sur le “Taux de Charge” aurait été bien venue à mon sens :
    Quand il y a du vent, demande-t-on aux ouvriers des centrales de rentrer chez eux et d’attendre qu’il n’y ait plus de vent pour revenir travailler et toucher leur salaire ?? Demande-t-on au banquiers d’attendre pour toucher les amortissements ??
    Les coûts se calculent au regards des productions effectives. En général 8000 heures par an. Si l’on diminue (ce qui est techniquement compliqué) le nombre d’heures de production, inéluctablement le coût augmente…

  7. Au passage, voilà jusqu’où peut aller l’idéocratie… :

    “Trudeau affirme qu’une deuxième présidence Trump pourrait nuire aux objectifs climatiques”

    “« Une présidence Trump qui reviendrait sur la lutte contre le changement climatique ralentirait les progrès du monde d’une manière qui me préoccupe »”

    La secte est bien en place … “ralentirait les progrès du monde”…

    Allant vers un asservissement généralisé avec endoctrinement des enfants… Génial !!!

  8. Il y aura toujours pas mal d’esprits simples dans l’opinion et parmi les écolos de base pour s’imaginer qu’une éolienne ou un panneau PV ça ne coûte rien quand ça ne produit pas.

  9. Il est impossible que ce constat ne soit pas connu des décideurs.
    Il y a donc des objectifs stratégiques plus importants que la rationalité des investissements dédiés à la production électrique. Quels sont ils ?

  10. M.Gonçalves
    Vous dites “La revue Nature Energie a démontré qu’une voiture rechargée avec de l’électricité produite par des centrales thermiques est plus polluante qu’une voiture thermique.”
    Ni vous ni le le lien IREF en dessous ne donnent la référence de cet article de cette revue.
    Avez vous vérifié ? Et si oui pouvez vous donner le lien vers cet article de “Nature Energy”
    Ca m’intéressse. merci
    P.S. Et calmez, je ne suis pas une grande fan des VE.
    Par contre, je suis une grande fan de la vérification d cde que je lis de ci de là Pas vous?.
    Joyeux Noël.

    • “M.Gonçalves. Vous dites “La revue Nature Energie a démontré qu’une voiture rechargée avec de l’électricité produite par des centrales thermiques est plus polluante qu’une voiture thermique.”
      Ni vous ni le le lien IREF en dessous ne donnent la référence de cet article de cette revue.
      Avez vous vérifié ?”
      Alors premièrement ce n’est pas moi qui le dit, mais l’auteur de l’article dont j’ai mis le lien. Je ne faisais que citer, vous n’aviez pas remarquer les guillemets ? EN tout cas je note que ce n’est pas la première fois que vous faites ce genre d’erreur.*
      Deuxièmement, vous auriez pu répondre directement à mon message au lieu de créer un nouveau post (l’option “répondre” était disponible).
      Et enfin pour répondre à votre question, non je n’ai pas été vérifié à la source pour savoir si ce que l’auteur de l’article avez mal interprété les résultats de l’étude dont il fait référence.
      Mais vous si vous avez le temps et que cela vous intéresse vous n’avez qu’à chercher sur le site de la revue. Tenez comme je suis sympa, je vous met le lien du site de la revue : https://www.nature.com/nenergy/
      Pour le reste je vous laisse vous débrouiller (étant scientifique, vous ne devriez normalement pas trop avoir de problèmes pour retrouver l’article en question).

      “P.S. Et calmez, je ne suis pas une grande fan des VE.” Oui oui je sais Brionne vous nous l’avez déjà dit. Pour rappel “avant de m’insulter, sachez que je ne suis pas du tout un fana des VE”.
      https://www.climato-realistes.fr/la-voiture-electrique-contribue-a-laugmentation-du-co2/

      • M.Gonçalves
        Merci, je connais Nature Energy, mais n’y trouve aucune référence à ce qui est cité dans votre post.
        Donc vous avouez avoir eu l’imprudence de relayer une information sans la vérifier. Aïe, aïe, aïe… Un conseil d’amie gratuit, vérifiez ce que vous relayez, c’est plus prudent, avec toutes les fake-news qui circulent de nos jours.
        Votre dévouée Marie Laure A
        Bonne fin d’année, M.Gonçalves.

      • @Sébastien Gonçalves

        Ne sachant pas votre niveau de connaissances dans ce domaine, je vous propose une explication simple.
        Dans le cas d’un véhicule thermique, l’énergie primaire, en l’occurrence du pétrole, est convertie en énergie mécanique. Cette énergie motrice est directement utilisée pour propulser le véhicule, avec un rendement qui dépend principalement de l’efficacité du moteur.
        Dans le cas d’un VE, on utilise la même source pour cette fois entraîner une génératrice, via la production de vapeur, avec une efficacité similaire, et même un peu meilleure. Mais ensuite, avant de pouvoir être consommée par le VE, cette énergie électrique subit un certain nombre de conversions, pour finir dans une batterie d’accumulateurs. Chacune de ces conversions occasionne des pertes.
        Au final, les bilans énergétiques sont comparables, les lois de la physique étant ce qu’elles sont.

        Ce qui sauve (un peu) le VE, c’est l’excellent rendement des moteurs électriques. En revanche, les accus pèsent plusieurs centaines de kg, alors que sur un véhicule thermique, un simple réservoir en tôle d’acier pèse environ 50 kg, plein de carburant compris.
        Si on raisonne en terme “d’énergie utile”, un véhicule thermique embarque environ 200 kWh avec un plein d’essence. Pour un VE, c’est 3 ou 4 fois moins, selon les modèles.

        Au final, le VE est plus lourd, le poids des batteries nécessitant également une structure et des suspensions renforcées, avec une autonomie équivalente à celle d’un véhicule thermique embarquant un réservoir de 15 ou 20 litres.

        Si on limite le raisonnement uniquement à l’utilisation, je ne suis pas sûr que le VE soit plus polluant, je pense plutôt qu’on déporte la pollution. Vu le prix de revient, ça fait quand même cher pour un truc moins pratique à l’usage qui n’apporte rien de mieux en terme de pollution.

        Sur Youtube, on trouve des vidéos tournées en Allemagne qui montrent des types qui font la queue pour recharger leur VE, la borne de recharge étant alimentée par… une centrale à charbon.

        Comprenne qui pourra…

        • Pour tempérer le sujet, on peut dire en faveur du VE qu’il :
          – est au même prix, voire moins cher que son équivalent thermique dans le haut de gamme, à prestations équivalentes (même accélération, même puissance, même vitesse max)
          – est plus confortable à la conduite
          – améliore la sécurité
          – est généralement plus silencieux en fonctionnement
          – a un PRK inférieur à l’usage du fait d’une architecture plus simple et, particulièrement en France, du fait de l’hystérie taxatoire sur les carburants
          – offre un kilométrage total plus important du fait d’une usure réduite des composants
          – permet la recharge à domicile ou à destination, ce qui non seulement renforce le confort d’usage mais facilite également l’intégration de la charge des VE au réseau électrique existant (charge lente de nuit lors des creux de consommation), du moins tant que les VE ne sont pas majoritaires.

          Il reste les quatre défauts majeurs que sont l’autonomie, le poids et le volume des batteries et le coût de l’ensemble de propulsion électrique (moteur, batterie, chargeur, pompe à chaleur) environ 2 à 3 fois plus cher que le thermique (moteur, boite, échappement et réservoir) dans le bas de gamme automobile. Il faut reconnaître qu’actuellement seul Tesla a partiellement compensé ces défauts avec des années d’avance dans la conception de ses véhicules et une expérience utilisateur incomparable. Comparativement, les VE des autres constructeurs ne sont tout simplement pas au point, ou alors sont proposés à des prix démentiels, inaccessibles pour 99% de la clientèle. Si le prochain modèle du constructeur profite effectivement de l’expérience acquise en restant sur la même tendance et qu’il est proposé à un prix proche de 30k euros, alors dans 2 ou 3 ans, ce sera un massacre pour tous les constructeurs classiques.

          C’est ainsi que l’absurde échéance européenne de 2035, trop rapide, trop extrême, va pousser l’essentiel de l’industrie automobile à la faillite, tout en favorisant outrageusement un seul constructeur, peut-être 2 ou 3 si BYD ou MG par exemple parviennent demain à rejoindre Tesla, et éventuellement Toyota qui accumule actuellement les composants performants au lieu de s’épuiser dans une vaine poursuite en proposant des produits obsolètes avant même d’être commercialisés. Il est urgent d’abandonner cette échéance, aussi inutile que destructrice, renoncer à cette planification bureaucratique ridicule pour laisser faire le marché avec une saine concurrence.

          • Intéressant et pertinent, mais les gens n’auront pas les moyens d’acheter ces engins “haut de gamme”. (Moi non plus).
            Effectivement, la recharge à domicile en heures creuses est un avantage, mais le réseau électrique le supporte tant que ces VE sont encore marginaux.
            Pour la recharge à destination, faut déjà y arriver, à destination. Mieux vaut ne pas chercher à aller trop loin.

            En fait, je n’ai rien contre les VE, mais la technologie n’est pas mûre, et les infrastructures sont inexistantes. C’est bien joli de planter partout des bornes de recharge rapide, mais va falloir les fournir les kW…

            Après un plus d’un siècle de développement du moteur thermique et de tout ce qui l’entoure, prétendre refaire le monde en 10 ou 15 ans, c’est juste de l’escroquerie, ou de l’incompétence, ou bien les 2 à la fois.

          • Roger,
            – “le VE au même prix que le thermique… dans le haut de gamme” : sauf que TOUT est là !
            – “permet la recharge à domicile ou à destination” (après 300 km) : vous ne devez pas habiter en HLM ou même en copro : étant au conseil syndical de mon immeuble, personne ne veut nous installer de bornes pour 80 copro… d’ailleurs combien en faudrait-il pour alimenter tout le monde la nuit ?
            On voit bien que toutes les réclames à la télé ciblent la villa-piscine, pas une en copro en vue…
            Et toujours avec le geste parfaitement calculé du retrait du pistolet du réservoir : on a l’impression que le “plein” n’a duré que quelques secondes avant l’accès à la liberté écolo : les grands espaces, les chevaux au galop, la belle femme cheveux au vent, enfin tous les clichés commerciaux habituels qui font bien vendre…
            -durée de la recharge au minimum une demi-heure, ce qui abîme la batterie, sinon c’est 15 heures, voire plus : bonjour le “plein” sur autoroute, sans compter le nombre de fois qu’il n’y a plus de ravitaillement électrique dans la prochaine station…
            Enfin que du bonheur leur machin, surtout pour le thé de madame at five o’clock, ou son bridge à la rigueur avant d’aller au golf…
            Pour les longs trajets prière de déposer un plan de vol, ou d’aimer beaucoup l’aventure et le suspense sur l’heure d’arrivée….

          • Roger,
            “La recharge” est justement LE grand pb de la VE : ça, + le prix exorbitant du bas de gamme + le prix de l’électricité quand 30 millions de VE devront se recharger le soir en hiver (alors que l’on n’a pas, ou plus, d’électricité grâce à l’énergie verte, cf. Ecowatt), + le prix de l’équipement en bornes dans les copropriétés, +, +, etc.
            Tout cela montre bien qu’économie écolo = économie de riches pour les riches uniquement !
            Et les pauvres en font déjà les frais…

          • L’erreur serait d’être contre le VE par idéologie négative alors que c’est l’échéance bureaucratique arbitraire de 2035 qui est destructrice pour l’emploi, le capital et la croissance potentielle, sans parler de la liberté de circuler ou de la démocratie. C’est l’Europe dévoyée par l’idéologie réchauffiste collectiviste qu’il faut combattre, pas le VE, sinon vous perdrez l’attention des acheteurs de VE satisfaits qui sont de plus en plus nombreux. L’argumentaire audible par tous est que c’est au marché de décider si on fait la transition ou pas, et à quelle échéance, pas à une bureaucratie hors-sol qui se prend pour une élite.

            Concernant Tesla, l’efficience de ses moteurs et de ses batteries, son réseau de recharge et ses logiciels embarqués, sans oublier l’entretien possible à domicile (fini les RDV improbables dans des concessions où on se fait arnaquer), ont creusé l’écart avec les autres constructeurs à la ramasse, piégés par leurs structures lourdingues et leurs pratiques commerciales stupides. Les critiques que vous portez à raison à l’encontre des VE en général sont nettement moins pertinentes avec les Tesla à prix comparable. Un modèle de cette marque est actuellement le modèle plus vendu en Europe, tous constructeurs et toutes motorisations confondues. Vous ne devriez pas ignorer cette nouvelle réalité.

            Question recharge, de simples prises aux normes sont suffisantes pour recharger dans les immeubles collectifs, pour quelques centaines d’euros la prise pose comprise. Pas besoin de bornes spécialisées très chères pour récupérer la nuit de quoi faire entre 100 et 150 km le lendemain. Si votre employeur n’est pas idiot, il vous proposera lui aussi des prises pour ajouter encore 150 km durant la journée de travail. Le passage à une borne n’est utile que pour les plus longs trajets. Elles seront de moins en moins indispensables avec l’augmentation progressive de l’autonomie des VE. Les meilleurs VE actuels font le plein de 70% de leur batterie en 20 minutes environ pour ajouter entre 300 et 400 km d’autonomie. Sur autoroute, il est rare de s’arrêter moins de 20 minutes, plein, passage en caisse et “vidange” personnelle faits.

            Question prix, le VE reste encore un produit inaccessible au plus grand nombre, excepté quelques pots de yaourt folkloriques à l’autonomie ridicule. C’est pourquoi il faut laisser cohabiter les VT et les VE aussi longtemps qu’il sera nécessaire, le temps que la technologie évolue (ou pas) et que la population adhère (ou pas), laisser la concurrence faire son oeuvre régulatrice entre VT et VE au lieu d’imposer par abus de pouvoir une échéance délirante qui ne tient aucun compte du réel. Avec l’échéance de 2035, ce que propose l’Europe est une attaque frontale brutale contre la liberté de circuler du plus grand nombre, c’est-à-dire l’exact inverse du projet européen d’origine, le seul qui a été validé démocratiquement par les Européens.

          • Tout à fait d’accord avec vous Roger : chacun fait, fait, fait, c’qui lui plaît, plaît, plaît…
            Je suis pour les VE…mais pour les autres…
            Bien essayé, mais votre argumentaire très bien documenté et très intéressant à plus d’un titre, ne m’a pas convaincu sur certains points et notamment toujours “la recharge” (une idée fixe, non “idéologique” mais pratique et réaliste), et sauf votre respect vous ne connaissez pas trop la problématique “copropriété”, et je ne parle pas des cités HLM.
            En tout cas, je ne connais pas de copropriétés autour de chez moi équipées de prises et encore moins de bornes…
            Les parkings ayant souvent des places attitrées pour éviter la foire d’empoigne et des bornes de sécurité il faudrait 80 prises pour 80 voitures… et quand les places sont loin de tout bâti ? Et les problèmes de vandalisme et de vol sur les câbles d’alimentation dont la “sécurité” est toute relative ? Tout ça pour pouvoir rouler 100 km le lendemain ? Et vous croyez que tous les employeurs mettent des places de parking privées à leurs salariés, qu’ils peuvent équiper de prises à leur guise ?
            Une vraie usine à gaz votre truc…
            Quant à l’autoroute, que je prends tous les 15 jours sur 200 km, désolé mais je ne m’arrête pas plus de 5′ pour compléter mon plein avec ma 208 que j’ai achetée neuve il y a 5 ans 17000 € et qui a 900 km d’autonomie…
            J’aurais bien racheté un nouveau diesel mais vu les circonstances (ZFE et cie) je préfère l’user jusqu’à la corde…
            20′ d’arrêt, mais vous rêvez ? Et s’il y a des voitures avant moi => 20′ fois x voitures !
            Un ami a acheté un de ces bidules et il s’en mord les doigts, notamment sur autoroute où l’autonomie est nulle : il va vite la revendre pour un hybride.
            En tout cas je vous ai lu avec intérêt sur d’autres points de l’argumentation, merci de toutes ces informations et bonnes fêtes !

          • A Roger (suite),
            Et l’on n’a pas évoqué tous les gens dont les voitures dorment dans la rue, et il y en a ! Comment font-ils pour “recharger” loin de chez eux ?
            Parfois on enjambe des montages de câbles électriques plus ou moins sécurisés qui traînent sur les trottoirs…mmmh, un peu du bricolage tout ça… faudrait pas que ça se généralise…

          • Si vous voulez “laisser la concurrence faire son œuvre” Roger, il faudrait pour se faire déjà commencer par supprimer toutes les aides et subventions pour l’achat d’une voiture électrique.

            Aussi je crois qu’il n’est pas inutile de rappeler que l’analyse du cycle de vie de la voiture électrique ne plaide pas vraiment en faveur de cette dernière : “Le processus industriel de production de la voiture électrique est plus énergivore et polluant (de l’ordre de 3 à 4 fois plus) que pour une voiture thermique.”
            https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Les-supercheries-de-la-transition-energetique/
            Et qu’une voiture rechargée avec de l’électricité produite par des centrales thermiques n’est pas vraiment moins polluante qu’une voiture thermique.
            https://www.fiches-auto.fr/articles-auto/voiture-electrique/s-2399-rendement-reel-des-voitures-electriques.php
            .
            Car, à la lumière de ces différentes informations, la loi visant à interdire la vente de véhicules thermiques à l’horizon de 2035 pour des raisons soi-disant écologiques, apparait d’autant plus stupide et inepte.

  11. Nous connaissons tous l’origine de la destruction de la filière nucléaire. Elle a commencé sous Jospin qui a fermé SuperPhenix qui allait donner à la France un atout technologique considérable, elle a continué sous Hollande avec la programmation de l’arrêt de Fessenheim puis de nombreux autres réacteurs. Elle perdurait avec Macron jusqu’à ce qu’il comprenne enfin que l’on était au bord du Blackout.
    La motivation était à chaque fois la même : taper sur le nucléaire permettait de faire des accords de gouvernement avec les Verts, indispensables pour remporter les élections.
    Aujourd’hui Macron nous ressert du “en même temps” : nucléaire + renouvelable malgré l’incohérence de cette stratégie parfaitement démontrée ci-dessus par Rémy Prud’homme.
    Aujourd’hui, je vois d’autres explications, piteuses, à continuer dans cette voie :
    – Développer les énergies renouvelables, c’est afficher son positionnement dans le camp autoproclamé du Bien.
    – Le poids du lobbying du renouvelable a dépassé depuis longtemps celui du lobbying du fossile relégué dans le camp du Mal.
    – C’est déjà largement dit : nos politiques n’y comprennent rien (puissance, énergie et intermittence…)
    – S’endetter pour du renouvelable, c’est toujours s’endetter avec l’espoir de générer de la croissance.

    • Oui, Milan, très bien synthétisé.
      Peut-être rajouter l’enjeu industriel, non ? L’occident est le seul (avec la Chine, hélas, et le Japon) à maîtriser les nouvelles technologies “renouvelables”, ce qui laissera toujours l’immense autre partie du monde “en voie de développement” -si l’on arrive à imposer le “renouvelable” comme seule voie d’avenir moralement et climatiquement défendable et à déclarer les “fossiles” ennemis du genre humain et de la planète- loin en arrière et sans cesse dépendante, à nous courir après comme derrière un éternel mirage…
      On devine tous les miraculeux contrats et autres avantages commerciaux (et politiques) qui en découleraient : une nouvelle forme du colonialisme triomphant !
      Mais comment vendre des VE à des gens qui n’ont pas d’électricité, et n’en auront même jamais suffisamment s’ils optent pour le seul “renouvelable” ?
      Un peu comme vendre du lait en poudre à des pays qui n’ont pas d’eau… c’est la quadrature du cercle.
      Les Chinois, qui jouent sur tous les tableaux, eux l’ont compris depuis longtemps qui exportent à-tout-va leurs centrales à charbon, en Afrique notamment !
      Et l’Europe continue à se poser en défenseur de la planète et surtout de la morale pour faire avaler sa pauvre pilule que plus personne ne veut prendre quand les échéances approchent et qu’il s’agit de réellement abandonner le “fossile” (cf. la dernière COP)… suspense…

  12. Mariage je ne sais pas.
    Ce qui est sur c’est que les ENR intermittentes ont trouvé un excellent allié dans le nucléaire pilotable…
    Le reste est question d’idéologie.

    • Jouer au yoyo avec un réacteur nucléaire, au moindre coup de vent, pour donner la priorité aux éoliennes, je ne sais pas si c’est bien recommandé.
      Et puis toutes ces sources dispersées et au fonctionnement aléatoire, ce n’est pas très simple au niveau de l’équilibrage du réseau.

      • Certes, je pensais plutôt au fonctionnement quasi-continu des centrales nuke, spécialement bien adapté “au moindre coup de vent ” (ou plutôt à son absence).

  13. Pour un futur gouvernement redevenu raisonnable, corriger le tir des politiques actuelles sera très simple puisqu’il lui suffira de supprimer la priorité sur le réseau accordée aux renouvelables, priorité qui n’est qu’un artifice légal. Dès lors, plus personne n’achètera la production redondante des énergies fatales et la vérité des prix de l’énergie pourra être rétablie au bénéfice de tous, au bénéfice du pays.

    Le seul usage intelligent des énergies intermittentes sera alors local et individualisé, si et seulement si l’intermittence ne nuit pas. Par exemple, le PV sera utile l’été pour alimenter la climatisation ou la piscine d’un hôtel. Par ailleurs, le PV peut être intéressant s’il couvre une part du talon de consommation d’une maison, d’un immeuble, d’un commerce ou d’un entrepôt, par exemple en fournissant l’énergie nécessaire aux installations techniques dont la consommation est régulière et prévisible. En revanche, on ne voit pas à quoi pourraient servir les éoliennes, dispositifs inutiles, coûteux, disgracieux, ruineux, non recyclables et polluants qui cumulent tous les défauts. Qu’un gouvernement persiste à investir dans les éoliennes est une ineptie sans nom, une évidente trahison de l’intérêt général. Un tel gouvernement ne peut prétendre qu’il ne sait pas l’échec spectaculaire de l’expérience allemande par exemple. Si l’erreur est humaine, persévérer contre toutes les évidences dont nous disposons désormais serait diabolique.

    En dehors de quelques situations rares, le potentiel de rentabilité des renouvelables est nul face au mix nucléaire, hydraulique et gaz s’il est commercialisé à son juste prix. Il n’y aucune raison objective d’investir collectivement dans les énergies renouvelables et encore moins de les subventionner, mauvais investissements réalisés au nom d’une idéologie climatique aux effets néfastes immédiatement visibles sur les factures énergétiques des Français, ruinant indistinctement les commerçants, les artisans, les industries et les particuliers.

  14. Tout ça est intéressant mais je ne vois toujours pas les corrections sur les erreurs de calculs intégrées dans l’article de M.Pettré.

    Je l’écris ici car les commentaires sous son article sont bloqués.

    Merci de les intégrer rapidement car ça discrédite notre cause.

    Olivier.

  15. Article qui gagnerait à être largement diffusé, surtout en ces jours où les journaux, qui se font les relais des services de communication du gouvernement, se gargarisent de nos exportations d’électricité.

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