Evolution du climat – Vérités indésirables

Paul Deheuvels (Statisticien, Membre de l’Académie des Sciences, Professeur émérite à Sorbonne Université)

1.  Introduction.

Les médias martèlent en boucle deux affirmations dogmatiques qu’ils présentent comme vérités ne pouvant être contestées :

(I) La terre se réchaufferait d’une manière catastrophique et accélérée ;

(II) L’origine de cette évolution serait due aux émanations humaines (anthropiques) de gaz à effet de serre1, dont le principal est le CO2 (dioxyde de carbone). La conclusion logique de (i-ii)2 est que, pour « sauver la planète » du réchauffement, il faudrait :

(III) décarboner, en réduisant de manière drastique les émanations humaines (anthropiques) de CO2. Comme nous le montrerons plus loin, les affirmations (i) et (ii) sont fausses, basées sur une succession de mensonges développés à partir de 1987 par le GIEC (voir le §3), organisme dépendant de l’ONU. La décarbonation (iii), dans laquelle l’Europe et les USA se sont lancés depuis la signature des « Accords de Paris » en 20153 sera ruineuse et sans efficacité réelle sur l’évolution du climat.

2.  Un exemple édifiant de désinformation.

Un exemple de présentation mensongère de réchauffement catastrophique du type (i) est fourni par la page 4 du Parisien du mardi 21 mars 2023, N°24436. Son titre est « Comment tout s’est emballé – Depuis le milieu du XXème siècle, la hausse des températures s’est considérablement accrue. Un effet des gaz à effet de serre et de l’industrialisation de l’hémisphère nord. ». A l’appui de ses dires, Le Parisien reproduit un graphe, titré « Un réchauffement sans précédent depuis au moins 2000 ans », en citant la « Contribution du groupe de travail 1 du 6ème rapport du GIEC » (publié le 20 mars 1923).

Ce graphe inquiétant (agrandi ci-dessous) montre un accroissement brutal des températures à partir de l’an 1850. Il s’agit de la célèbre « courbe en « crosse de hockey » due à Michael Mann et al.4 (1988), décrivant des températures stables, de l’an 0 à l’an 1850, suivies d’un réchauffement très rapide.

Or, il a été prouvé en 2006 que cette courbe était, non seulement fausse, mais frauduleuse. Ceci a fait l’objet du Rapport Wegman établi en 2006 à la demande du Gouvernement américain5 et a été confirmé par décision de justice en 20095, lors d’un procès célèbre opposant Michael Mann au climatologue canadien Tim Ball devant la Cour Suprême de la Colombie Britannique. Le tribunal a condamné Michael Mann (sans appel possible) pour fraude scientifique6. Entre autres attendus de cette condamnation, Michael Mann s’est vu reproché d’être incapable de fournir les données à partir desquelles il avait construit son graphe de températures. Le climatologue Tim Ball a présenté, de son côté, une reconstruction des températures durant le dernier millénaire fort différente de la « courbe en crosse de hockey » de Michael Mann et al3. Nous comparons ci-dessous les deux courbes (celle de Michel Mann et al. et celle de Tim Ball).

On observera dans la courbe rectifiée par Tim Ball la présence d’une bosse de températures élevées (dépassant nettement celles de l’an 2000) entre l’an 1000 et l’an 1400 (l’ « optimum médiéval »), et un creux de températures très basses de l’an 1550 à l’an 1700 (le « petit âge glaciaire »). Nous discuterons au §4, de ces événements climatiques en présentant les données connues sur l’évolution à long terme des températures durant les derniers 65 millions d’années. La raison vraisemblable pour laquelle le GIEC a inclus la courbe frauduleuse, en « crosse de hockey» de Michael Mann dans ses rapports de 1999 à 2023 est que celle-ci laisse entendre que le réchauffement climatique actuel serait « sans précédent » et « d’origine humaine » (puisque limité à la période post-industrielle suivant l’an 1850).

Malgré la condamnation en justice de Michael Mann en 20095, le GIEC s’est bien gardé de récuser le graphe en « crosse de hockey » qu’il reproduit encore dans son 6ème rapport en date de 2023. Pourtant, le caractère frauduleux de ce graphe, soupçonné depuis l’origine, a été formellement établi depuis 2006 (et le Rapport Wegman4). L’absence de démenti de la part du GIEC (voir ci-dessous dans le §3 la présentation de cet organisme) a permis qu’un journal de grande diffusion comme Le Parisien propage cette erreur en 2023. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Le Parisien n’est pas véritablement en faute dans la reproduction d’une information frauduleuse : le mensonge est entièrement dû au GIEC, qui, ici comme ailleurs, et sous le couvert de l’ONU, a accumulé les affirmations inexactes. Comment Le Parisien pourrait-il mettre en doute la parole d’une agence officielle de l’ONU ? L’exemple de la « courbe en crosse de hockey » donne une réponse sans équivoque à cette question.

En Europe, l’objectif (iii) fait l’objet du « Green Deal (le Pacte Vert). Celui-ci, décidé et mis en œuvre par la Commission européenne, sous le couvert du Parlement européen, vise à réduire les émissions de CO2 (et aussi, des autres gaz à effet de serre) d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport à leur niveau de 19907, et vise la « neutralité carbone » en 2050. Son coût (pour l’Europe seule), à l’horizon 2030, est évalué à 1150 milliards d’Euros par an. L’un des objets du présent document est de démontrer que cette dépense est, non seulement totalement inutile, mais catastrophique et ruineuse pour l’ensemble de l’économie européenne. Ceci sera discuté au §6.

3.  Le GIEC : un organisme incompétent et mensonger.

Pour soutenir les thèses (i-ii), les partisans de la décarbonation (iii) s’appuient sur les rapports du GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) – IPCC (Intergovernmental panel on climate change), organisme créé en 1988, au sein de l’ONU (Organisme des nations unies)8. Les rapports du GIEC, sous la garantie de l’ONU, sont systématiquement présentés comme vérités d’Évangile. L’appellation française du GIEC laisse entendre qu’il serait composé d’experts, ce qui, n’est pas le cas. Il serait plus conforme à la vérité de traduire l’appellation anglo-saxonne de « panel », dans le sigle IPCC, par « comité ». Les rapports du GIEC (le dernier est le 6ème, sorti en 2023) sont adoptés par vote majoritaire des représentants des 195 états membres des Nations Unies (1 état = 1 voix). Cette approbation est complétée lors de conférences annuelles, les COP (Conference of parties), menées par un organisme satellite, la CCNUCC (Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques). La dernière, 28ème du nom, la COP 28, a été tenue à Dubaï en 2023. La gouvernance du GIEC est, avant tout, politique, et dépend d’une assemblée de diplomates scientifiquement non qualifiés. Seuls quelques pays membres de l’ONU ont une expertise réelle, d’ailleurs toute relative, en sciences climatiques, les autres n’ayant aucune compétence sur le sujet. Il est vrai que le GIEC fait régulièrement appel à des experts volontaires pour instruire ses rapports. Néanmoins, la rédaction finale des conclusions qui en sont tirées fait l’objet de manipulations caricaturales9. Pour démontrer l’inanité des thèses du GIEC, force est de constater que, depuis son origine, cet organisme n’a cessé de proclamer des prévisions catastrophiques, qui se sont chaque fois avérées complètement fausses10. Par ailleurs, une véritable « chasse aux sorcières » sévit contre ceux qui osent mettre en doute les conclusions du GIEC11. Le plus grand mensonge du GIEC a été de se prétendre le représentant attitré d’un consensus scientifique sur l’évolution du climat. Ce point a été vivement contesté par de nombreux groupes de spécialistes. On citera à ce sujet la « Global Warming Petition Project » ou « Pétition d’Orégon ». Celle-ci a été diffusée de 1998 à 2007 par le professeur Frederick Seitz, président de l’Académie des Sciences américaine, et de la Rockefeller University12. Le texte suivant a été signé par plus de 31 000 personnes :

« Nous exhortons le gouvernement des États-Unis à rejeter l’accord sur le réchauffement de la planète signé à Kyoto13 en décembre 1997 et toute autre proposition similaire. Les limites proposées sur les gaz à effet de serre nuiraient à l’environnement, entraveraient les progrès de la science et de la technologie et porteraient atteinte à la santé et au bien-être de l’humanité. Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante que les rejets de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre provoquent ou risquent, dans un avenir proche, de provoquer un réchauffement catastrophique de l’atmosphère terrestre et de perturber son climat. De plus, il existe des preuves scientifiques substantielles que l’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique produit de nombreux effets bénéfiques sur les environnements naturels des plantes et des animaux de la Terre. »

En 2020, a fondation Clintel14 a fait parvenir aux dirigeants mondiaux une lettre ouverte, signée par 1200 personnalités scientifiques15 (dont le prix Nobel Ivar Giaever). Cette lettre a été complétée par une déclaration « Il n’y a pas d’urgence climatique »16 signée par 1887 personnalités :

« Les sciences du climat doivent être moins politisées, tandis que les politiques climatiques doivent s’inspirer davantage de la science. Les scientifiques doivent tenir clairement compte des incertitudes et des exagérations dans leurs prédictions de réchauffement climatique, tandis que les dirigeants politiques devraient évaluer de façon dépassionnée les coûts réels ainsi que les bénéfices projetés de leurs mesures. Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre change depuis que la planète existe, avec des phases naturelles chaudes et froides. Le Petit Âge glaciaire n’ayant pris fin que vers 1850, il n’est pas surprenant que nous connaissions à présent une période de réchauffement. Le monde s’est réchauffé à une vitesse moitié moindre que celle que le GIEC avait prévu en se fondant sur la modélisation du forçage anthropique et de l’équilibre radiatif. Cela nous indique que nous sommes encore loin de comprendre le changement climatique. Les politiques climatiques s’appuient sur des modèles inadéquats. Les modèles présentent de nombreuses lacunes et ne constituent pas, même de loin, des outils valables pour une politique mondiale. Ils exagèrent l’influence des gaz à effet de serre tels que le CO2. De plus, ils ignorent le caractère positif d’une atmosphère enrichie en CO2. Le CO2 est la nourriture des plantes, le fondement de toute vie sur Terre. Le CO2 n’est pas un polluant, il est en réalité essentiel à la vie sur Terre. La photosynthèse est un immense bienfait. Davantage de CO2 est un bénéfice net pour la nature, car celui-ci verdit la Terre. Le CO2 additionnel dans l’air a favorisé la croissance de la biomasse végétale à l’échelle globale. Il a également un effet positif sur l’agriculture, dont les rendements augmentent dans le monde entier. Le réchauffement climatique n’a pas accru les catastrophes naturelles. Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifierait les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles, ni qu’il les rendrait plus fréquentes. Il existe en revanche des preuves abondantes que les mesures de limitation des émissions de CO2 sont à la fois néfastes et coûteuses. Les politiques climatiques doivent tenir compte des réalités scientifiques et économiques. Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucun fondement à la panique ou l’alarmisme. Nous nous opposons fermement aux projets à la fois néfastes et irréalistes qui viseraient à réduire à zéro les émissions de CO2 en 2050. À l’avenir, si la science crée de nouvelles connaissances et la technologie crée de nouvelles capacités, et elles le feront certainement, nous aurons amplement le temps d’actualiser nos politiques. L’objectif d’une politique globale doit être celui de la prospérité pour tous, grâce à une énergie fiable et bon marché. Ce n’est que dans une société prospère qu’hommes et femmes ont accès à une bonne instruction, que les taux de naissances sont modérés et que les gens prennent soin de leur environnement. »

Dans la lignée du manifeste de Clintel, le livre de 880 pages de Craig Idso et Fred Singer (2019). Climate change reconsidered – The report of the nongovernmental international panel on climate change, écrit avec le concours de 35 scientifiques de 15 pays différents, présente une réfutation détaillée du 4ème rapport du GIEC. Il a été composé sous l’égide du NIPCC17 (Nongovernmental international panel on climate change) organisation de « défense du déni du changement climatique » s’opposant aux thèses du GIEC. On peut citer également l’Association des climato-réalistes18, fondée en 2016 par Benoît Rittaud, qui diffuse de nombreuses informations pertinentes sur les enjeux climatiques, mettant à mal les rapports du GIEC.

Tous ces groupes démontrent, par leur existence même, que les thèses du GIEC ne font pas consensus dans le monde scientifique. Ceci est important, car la science ne peut progresser que dans une atmosphère de libre débat, tout particulièrement quand le monde politique s’appuie sur des opinions controversées, pour imposer sans discussion à la société civile des décisions qui engagent son avenir.

4.a.  La mesure et l’évolution des températures au cours des âges – Vue d’ensemble.

Comme mentionné au §2, le GIEC et ses partisans veulent faire croire que les augmentations récentes des températures du globe sont « sans précédent »19. Pour montrer que tel n’est pas le cas, il faut se référer aux connaissances actuelles sur les fluctuations du climat au cours des âges.

Durant les derniers 2 millions d’années se sont succédées des alternances entre âges glaciaires (durant, en moyenne, 100 000 ans), et interglaciaires (durant, en moyenne, 15 000 ans)20. La différence de températures moyennes de la Terre entre les âges glaciaires et interglaciaires a régulièrement dépassé 7°C. La dernière glaciation s’est étalée entre -115 000 ans et -11 700 ans BP (pour « before present » soit, par rapport à aujourd’hui), avec un maximum de froid atteint vers -21 000 ans BP, époque où une banquise de glaces recouvrait complètement la Manche et le nord de la France. La période interglaciaire de l’Holocène, comprise entre l’an -11 700 BP et aujourd’hui, qui lui a fait suite, sera étudiée dans le §4.b. suivant.

Comment a-t-on pu mettre en évidence de telles variations climatiques ? Depuis 1979, on mesure en continu les températures sur toute la surface du globe par satellite17. Antérieurement à cette époque, la qualité des observations était très variable, en particulier pour les températures océaniques relevées de manière artisanale et lacunaire (les marins enregistraient la température de l’eau puisée dans un seau là où ils se trouvaient). Il a fallu aussi attendre le développement d’instruments de mesure fiables.

Le premier thermomètre, dû à Galilée, remonte à l’an 1602, l’échelle Celsius a été introduite en 1742, et les relevés des chroniques de température dans des stations météorologiques terrestres ne sont devenus systématiques qu’à partir de 1850. Avant cette époque, l’estimation des températures était notoirement imprécise et limitée géographiquement. En l’absence de relevés, on ne peut évaluer les moyennes annuelles des températures, que grâce à certains indicateurs représentatifs du climat.

Pour mener de telles études, dites de paléoclimatologie21, on utilise une panoplie de méthodes dont la cohérence pose parfois problème. Parmi celles-ci, on citera la dendrochronologie (mesure des cernes des arbres) permettant l’évaluation de moyennes annuelles de températures jusqu’à 7 000 ans BP (pour « before present », la datation partant de l’époque annuelle). Grosso modo, des cernes larges attestent d’une croissance rapide de l’arbre, correspondant à des températures élevées et vice versa. La présence d’arbres millénaires n’existe cependant que dans des zones spécifiques (comme dans le désert de l’Arizona), ce qui limite l’intérêt de cette technique. Un indicateur plus accessible est celui des mesures de strates varvées (c’est-à-dire relevant d’enregistrements annuels) dans les sédiments lacustres. Pour des âges plus reculés, on évalue la présence, plus ou moins importante, d’espèces animales et végétales fossiles dans des sédiments dont la datation est établie par diverses techniques, comme celles du carbone 14 ou de l’uranium-thorium. Le carottage glaciaire avec dosage des isotopes 16O et 18O de l’oxygène, permet, quant à lui, d’évaluer la température moyenne des pôles ou de la calotte glaciaire du Groenland sur plusieurs centaines de milliers d’années. On arrive, en combinant toutes les méthodes disponibles, à des reconstructions de température remontant à 65 millions d’années, ce qui représente, sans doute, la limite du possible. On base également la connaissance qualitative des températures des ères anciennes sur l’observation d’espèces animales et végétales représentatives du climat. C’est ainsi que la présence de restes fossiles de mammouths laineux et de bœufs musqués dans les sédiments de la grotte de Tautavel, près de Perpignan, illustre l’existence d’un climat arctique, à l’époque où ces sédiments se sont accumulés.

L’ensemble des renseignements collationnés par toutes ces méthodes permet des reconstructions des moyennes annuelles de températures, avec une précision appréciable.

Nous reproduisons ci-dessous trois graphes de températures obtenus par analyse de carottages glaciaires. Le partie de ces graphes correspondant aux derniers 100 000 ans illustre bien la dernière glaciation, suivie du réchauffement interglaciaire des derniers 12 000 ans.

Le sigle EPICA signifie ici « European Project for Ice Coring in Antartica ». Vostok est le nom d’une station de recherche russe dans l’Antartique.

Le graphe ci-dessus reconstruit les variations de température sur une période plus longue, remontant à 65 millions d’années. Il est difficile d’aller plus loin dans le passé avec les moyens scientifiques actuels.

Ce graphe illustre le fait que les températures les plus chaudes jamais constatées sont celles de l’optimum climatique de l’Eocène, période comprise entre -54 millions d’années et -49 millions d’années. Durant cet âge reculé, la température moyenne de l’océan arctique était de 12°C supérieure à la température actuelle, et la vie animale et végétale, florissante. Il découle également de ce graphe que l’évolution des températures durant les derniers 10 millions d’années a fait l’objet d’une tendance marquée au refroidissement.

4.b.  L’évolution des températures au cours des âges – l’Holocène.

L’origine des alternances entre âges glaciaires (durant, en moyenne, 100 000 ans), et interglaciaires (durant, en moyenne, 15 000 ans)22 est connue depuis 1976. Elle repose sur une théorie développée par l’astrophysicien Milutin Milankovič23 qui a montré que les glaciations étaient enclenchées de manière cyclique par des variations du flux solaire et des paramètres orbitaux de la trajectoire terrestre. Durant le dernier âge glaciaire, le niveau de la mer est descendu jusqu’à 120 mètres en dessous de niveau actuel24. Cette époque froide a pris fin vers -11 700 ans BP, pour évoluer vers la période tempérée interglaciaire actuelle (connue sous le nom d’Holocène). La transition entre le dernier âge glaciaire et l’Holocène a eu lieu par à-coups brutaux, dont certains n’ont pas duré plus d’une centaine d’années. Au cours de ces alternances de réchauffements et de refroidissements partiels, le niveau de la mer est remonté de la profondeur maximale atteinte (-120 mètres24) durant la phase la plus intense de la glaciation, jusqu’au niveau actuel.

Un optimum climatique chaud a eu lieu ensuite, de -8 000 ans à -4 000 ans BP («before present », c’est-à-dire, comptée par rapport à aujourd’hui), époque où le désert du Sahara a eu un climat humide et tempéré (attesté par de nombreuses gravures rupestres montrant une faune animale ne pouvant être imaginée dans le climat actuel25). Cet âge recouvre exactement la période néolithique (de -6000 ans à -2000 ans avant JC), caractérisée par un progrès rapide de la civilisation humaine, l’apparition des premières cultures agricoles et celui d’un artisanat élaboré (poteries). Une régression vers des températures plus froides a eu lieu ensuite, de -600 à -200 ans avant JC, le tout étant suivi par une nouvelle période chaude de -200 ans avant JC jusqu’à +600 ans après JC, celle-ci étant connue sous le nom d’optimum romain. Un refroidissement climatique important, la « dark ages cold period » ou DACP26, de l’an 600 à l’an 900, a succédé à l’optimum romain. Un nouveau réchauffement, s’est produit de l’an 900 à l’an 1300 (l’optimum médiéval). Celui-ci est bien documenté par des chroniques historiques22. Cette période a été marquée par la colonisation du Groenland par des populations scandinaves pratiquant la culture et l’élevage. Celles-ci sont aujourd’hui disparues au profit de populations inuit vivant dans des igloos. Un nouveau refroidissement (le Petit âge glaciaire), a succédé à cette période prospère, de l’an 1300 à l’an 185027. Durant l’hiver 1788-1789, la Seine a gelé jusqu’à 56 jours d’affilée.

Les paléo-climatologues qualifient systématiquement les périodes de réchauffement d’ « optimales ». En effet, celles-ci se sont montrées propices aux progrès de la civilisation, à l’inverse des périodes froides, associées, plus typiquement aux mauvaises récoltes et aux famines. Plus récemment, au début du du XXème siècle, on a pu observer un réchauffement, de 1920 à 1940, puis un refroidissement, de 1940 à 1975, suivi par un nouveau réchauffement de 1975 à 2000, et enfin, depuis 2000, une période de températures relativement élevées mais stables.

Le graphe ci-dessus28 fournit une reconstitution des températures de l’Holocène, durant la période comprise entre l’an -11 700 ans BP et l’an 0 BP (soit 2023 dans le cas présent). Il montre que les températures de la période chaude du Néolithique, de -6 000 ans à -2 000 ans avant JC étaient nettement supérieures à celles de la période actuelle. L’évolution des températures durant les derniers 12 000 ans n’y apparaît nullement catastrophique, à l’exception de la transition rapide, vers -11 500 ans BP, entre la fin du dernier âge glaciaire et le début de la période interglaciaire de l’Holocène. Jusqu’à l’an 1850, ces variations relèvent de cycles naturels (ne pouvant être attribuées aux activités humaines). Les cycles de Milankovič, à l’origine de l’alternance entre périodes glaciaires et interglaciaires, ne sont pas seuls à expliquer ces variations climatiques. Il faut leur ajouter les fluctuations de l’irradiation solaire. Celle-ci suit plusieurs cycles de périodicité. Le principal, (en moyenne) de 11,2 ans, a été découvert par l’astronome Heinrich Schwabe en 1843. L’amplitude entre le maximum et le minimum d’irradiation durant l’un des cycles de Schwabe peut varier du simple au triple. Un autre indicateur de l’activité solaire repose sur le nombre de taches présentes sur sa surface.

En 2025, leur nombre a été de 115, en comparaison avec le « minimum de Maunder » de 0, observé de 1645 à 1715. La coïncidence entre le minimum de Maunder et le « petit âge glaciaire » laisse présager l’arrivée d’une nouvelle mini-période glaciaire de 2030 à 2040 lors du prochain minimum de taches solaires annoncé pour 203029. D’autres minima de taches solaires ayant coïncidé avec des périodes froides sont : le « minimum de Dalton » (1790-1830) et le « minimum de Spörer (1420-1570). Comme la période moderne, de 1950 à aujourd’hui correspond à un maximum de taches solaires. Il n’est donc pas étonnant qu’on y observe un réchauffement. Tous ces éléments laissent entendre que les cycles de taches solaires jouent un rôle majeur dans l’évolution du climat, et qu’il est très vraisemblable que la survenue prochaine (à partir de 2030) d’un nouveau « minimum de Maunder » pourrait coïncider avec une nouvelle mini-période glaciaire, comme celle déjà observée de 1645 à 1715. Malgré cette évidence, aucun des modèles de prédiction utilisés par le GIEC pour prédire les températures de 2030 à 2100 ne prend en compte ces cycles astronomiques, de Milankovič, de Schwabe, sans parler du cycle de Gleissberg, d’une périodicité de 90 ans.

Remarque 5. Lorsque les médias et divers auteurs affirment que « 2023 est l’année la plus chaude jamais observée », ils font preuve d’une certaine myopie, puisque les relevés de température à l’échelle planétaire (incluant la mesure des températures océaniques, ne sont réalisés que depuis 1979 par satellite. Il faudrait donc rectifier ce commentaire en qualifiant 2023 « d’année la plus chaude jamais observée depuis 1979 ». Ce n’est pas pareil ! Les données de paléoclimatologie montrent que les températures de l’Eocène, il y a 50 millions d’années, dépassaient celles de notre époque de plus de 10°C. Sans remonter aussi loin, il est formellement établi que les températures atteintes durant l’optimum médiéval, de l’an 900 à l’an 1300, étaient (du moins dans l’hémisphère nord), nettement plus chaudes qu’aujourd’hui. En effet, durant cette période, la vigne arrivait à maturité en Norvège, ce qui est loin d’être le cas en 2023.

5.  La prévision des températures et du climat.

Les climatologues du GIEC appuient leurs prévisions du climat sur des modèles mathématiques paramétrés qui se sont tous avérés insuffisants pour interpréter la réalité. Ces modèles sont comparés entre eux avec un luxe de détails dans les livres de François Gervais et de Steven Koonin30. Ces deux auteurs aboutissent à la même conclusion. D’une part, les modèles, lorsque leurs paramètres sont ajustés sur des périodes passées, n’expliquent pas les variations récentes. D’autre part, les prévisions qui peuvent en être déduites pour les températures en 2050 ou en 2100 divergent entre elles de ± 3°C, au moins. Ceci n’est pas étonnant, du fait même qu’aucun des modèles pris en compte par le GIEC n’intègre dans sa structure les « cycles astronomiques » de Milankovič, de même que l’influence des taches solaires. Ils sont donc, par essence, incapables d’expliquer les variations du climat du XVIème au XIXème siècle.

Ce n’est pas tout : l’influence des cendres émises dans la haute atmosphère par les éruptions volcaniques30 est totalement ignorée dans ces modèles. Certaines éruptions volcaniques peuvent faire baisser la température moyenne de la planète de 1°C pendant plusieurs années. On ne dispose pas actuellement de méthodologie permettant de prévoir ces phénomènes. De nombreux exemples d’hivers volcaniques ont été répertoriés (éruption, en 1783, du Laki en Islande, en 1815, du Tambora en Indonésie, en 1883, du Krakatoa, en Indonésie, en 1902, de la Montagne Pelée en Martinique,…). A titre d’exemple, l’éruption, en 1991, du volcan Pinatubo, aux Philippines, aurait entrainé un refroidissement de la température moyenne du globe de 0.8°C31. Les modèles climatiques qui n’intègrent pas la présence sporadique de grandes éruptions volcaniques sont, par essence, loin de la réalité. On consultera à ce sujet le Chapitre 4 du livre de S. E. Koonin32. Cet auteur, scientifique reconnu, ancien conseiller du président Obama, est membre de la National Academy of Sciences des USA. Il constate que les prévisions de température fournis par les modèles du GIEC sont incapables d’expliquer les variations observées de 1910 à 1940, et divergent entre elles de ± 3°C pour des prévisions sur 40 ans. Il affirme, notamment, p. 125 de son livre, que :

« Nous n’avons pas la moindre idée de ce qui provoque cet échec des modèles, incapables de nous dire pourquoi le climat a changé pendant les décennies en question. Et c’est profondément troublant, car le réchauffement observé au début du vingtième siècle est comparable à celui que nous avons observé à la fin du vingtième siècle, (et) que les rapports d’évaluation (du GIEC) attribuent avec une « confiance élevée » aux activités humaines ».

Il observe également, p.136, que :

« Les incertitudes de la modélisation du changement climatique … rendent aujourd’hui impossible de fournir des indications quantitatives fiables sur … les conséquences de l’augmentation des gaz à effet de serre sur le système terrestre. »

Le GIEC est donc incapable de prédire de manière fiable et précise l’évolution des températures, tant en 2050 qu’en 2100, de même que de mesurer l’impact des mesures de décarbonation sur celles-ci.

Notre analyse serait incomplète sans la mention d’un cycle climatique de 1500 ans mis en évidence par Fred Singer et Dennis Avery. Nous citons la p.28 de leur livre22 :

« The key thing for us all to remember is that the 1,500-year climate cycle is a documented reality based on a wide variety of physical evidence from around the globe … The more we learn about the 1,500-year cycle, the less likely it seems that the recent warming is man-made — or dangerous.»

La traduction de ces phrases est que : « le cycle climatique de 1500 ans est formellement établi par de nombreuses données convergentes » et « le plus on en apprend sur ce cycle, le moins on accorde de crédibilité à l’hypothèse que le réchauffement climatique serait d’origine humaine et dangereux ».

La conclusion est accablante pour les thèses (i) et (ii) du GIEC. La responsabilité du CO2 et des autres gaz à effet de serre dus à l’activité humaine, dans le réchauffement climatique de 1975 à 2020, est négligeable par rapport aux autres causes connues pouvant expliquer ces variations de température. Il est incontestable que les modèles du GIEC sont incapables de prédire à, ± 3°C près, l’évolution des températures, avec ou sans CO2 anthropique, avec ou sans décarbonation, à l’horizon 2050 ou 2100. De ce fait même la recommandation de neutralité carbone en 2050 ne repose sur aucune donnée scientifique crédible. Cependant, il est possible, non pas de prévoir, mais de « faire tourner les modèles » pour évaluer, indépendamment de leur pertinence, l’impact du doublement du CO2 anthropique, ou inversement, de sa mise à 0 (neutralité carbone) aujourd’hui (et non pas en 2050 ou 2100). C’est à cette tâche que s’est attelé François Gervais. Le résultat, p.207 de son livre33, est que la variation de température induite par le doublement (respectivement la mise à 0) des émanations anthropiques de CO2 serait de +0.05°C (respectivement de -0.05°C) (en fait, ces estimations varient suivant les modèles et vont jusqu’à ± 0.2°C). En résumé, tous les efforts possibles de décarbonation ne changeront pas grand-chose au climat d’ici 2050 ou 2100 ! Par contre, nous allons constater ci-dessous, dans le §6, que les mesures visant à la neutralité carbone en 2050 ruineront certainement ceux qui les appliqueront. La science du climat a ainsi fait preuve d’une constante immaturité pour nous mener au désastre. S’il nous devions faire face à un « petit âge glaciaire » en 2030, il faudrait alors lutter (dans la mesure du possible) pour contrer le refroidissement climatique. Tout ça pour ça !

Remarque 6. Comme illustration de l’immaturité des sciences du climat, on notera l’erreur de jugement dans l’attribution du prix Nobel de physique 2021 récompensant l’italien Giorgio Parisi, l’américano-japonais Syukuro Manabe et l’allemand Klaus Hasselmann « pour la modélisation physique du climat de la Terre, pour en avoir quantifié la variabilité et prédit de façon fiable le réchauffement climatique ». Or, les travaux correspondants sont complètement faux (voir, par exemple34 p.80). De ce fait, ils ne sont même pas cités par les rapports récents du GIEC. De même, le prix Nobel de la paix 2007 a été conjointement attribué au GIEC et au vice-président des USA Al Gore. Ce dernier avait, pourtant, multiplié les prévisions fantaisistes, annonçant, notamment une montée des mers de 7 mètres en 2100, de même que la fonte complète de la banquise et des neiges du Kilimandjaro en 2030.

6.  Les conséquences des mensonges du GIEC.

En mars 2023, j’ai adressé une copie de mon rapport : Deheuvels, P. (2023). La religion du carbone (librement téléchargeable sur le site de la SCM : http://www.scmsa.com ) au Commissaire Européen Thierry Breton (European Commission, Directorate General, Climate Action). Mon but était de lui apporter des informations sur le GIEC, lui démontrant que cet organisme n’était pas fiable, et que, en conséquence, il devrait prendre soin de ne pas baser la politique de la Commission Européenne sur ses conclusions, avant que celles-ci ne soient soigneusement vérifiées. En ce faisant, j’étais certain par avance que mon message, envoyé comme une bouteille à la mer, ne serait pas lu par son destinataire. J’ai portant reçu en réponse la lettre suivante, très courtoise par ailleurs, mais qui constitue une fin de non-recevoir, exprimée dans une superbe « langue de bois » par le cabinet de M. Breton :

Cher Monsieur Deheuvels,

Je vous remercie pour le courrier électronique que vous avez adressé au Commissaire Breton, courrier accompagné de votre article intitulé

« La religion du carbone ». Vous y présentez l’historique des recherches sur le climat, la constitution du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) et soulignez, notamment, les incertitudes des modèles de prédiction des variations de température, en particulier les incertitudes relatives à la correspondance entre variation de concentration atmosphérique en CO2 et augmentation de la température. Cela vous amène à remettre en cause les recommandations du GIEC en termes de politiques publiques, et donc les politiques elles-mêmes.

Le Commissaire Breton m’a demandé de vous répondre pour lui.

Les politiques climatiques de l’Union Européenne (UE) sont majoritairement fondées sur les rapports du GIEC, rapports qui sont considérés comme les évaluations les plus fiables sur la science du changement climatique puisqu’ils sont préparés par des centaines de scientifiques qui examinent l’ensemble de la littérature scientifique. La préparation de ces rapports est l’objet d’un processus de relecture approfondi. Le sixième rapport d’évaluation du GIEC confirme qu’il est sans équivoque que le dioxyde de carbone est le principal moteur du changement climatique, même si d’autres gaz à effet de serre et polluants atmosphériques affectent également le climat. Pour limiter le changement climatique, il faudrait réduire considérablement et rapidement les émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre.

L’UE prend des mesures décisives pour réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et le pacte vert pour l’Europe nous met sur la voie de la neutralité climatique d’ici 2050. Pour atteindre cet objectif, la Commission européenne a adopté une série de propositions législatives le 14 juillet 2021.

Les politiques climatiques présentent aussi d’autres bénéfices, par exemple la réduction de la pollution de l’air et une plus grande indépendance énergétique. Elles sont en outre définies de façon à préserver la compétitivité de l’industrie européenne. Politiques climatiques et industrielles européennes sont décidés conjointement (voir le récent plan industriel pour la transition verte) dans un débat prenant en compte les bénéfices, impacts, opportunités et risques des différentes options possibles, débat impliquant non seulement la Commission mais aussi le Parlement et le Conseil.

Nous vous invitons à présenter vos réflexions au GIEC pour nourrir le débat scientifique et espérons que nous pourrons compter sur votre soutien à l’avenir alors que nous nous orientons vers une transition verte équitable visant à transmettre aux générations futures une société juste, prospère, à la fois innovante, indépendante et respectueuse de l’environnement.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Vicky Pollard, Chef d’Unité

Commission européenne/Europese Commissie, 1049 Bruxelles/Brussel, BELGIQUE/BELGIË – Tel. +32 22991111 – EUROPEAN COMMISSION DIRECTORATE-GENERAL CLIMATE ACTION
Directorate A – Stratégie, Analyse et Planning CLIMA.A.2 – Prospective, analyse économique et modélisation, Bruxelles – CAB(2023) 1125400 VP-CLIMA.A.2(2023)s 2355785

Ce qui justifie que je reproduise cette lettre in extenso est qu’elle comporte l’aveu explicite que la Commission européenne et le Parlement de Bruxelles considèrent la parole du GIEC comme une vérité sacrée, et subordonnent l’ensemble de leurs décisions aux conclusions de ses rapports. Il leur importe peu que le GIEC mente, ni qu’on leur signale ses mensonges. Ils n’ont aucunement l’intention de remettre en doute ce que raconte cet organisme onusien. Leur conclusion est particulièrement désinvolte, puisqu’elle me suggère de me soumettre aux jugements du GIEC, attitude digne des procédés de Lyssenko35. C’est comme si je dénonçais à la police une bande de malfaiteurs, et je me voyais conseiller en retour de les rejoindre pour influer sur leurs délits en interne !

Dans la première partie de notre exposé, nous avons pris soin d’établir que les affirmations dogmatiques (i) et (ii) du §1 étaient fausses. Maintenant, il nous faut décrire les conséquences de ces erreurs, et en particulier de l’entreprise de décarbonisation de la société qui se situe dans la droite ligne de la soi-disant « lutte contre le réchauffement climatique ». Nous renvoyons tout d’abord au livre de Benoît Rittaud36, et tout particulièrement à son Chapitre 5, p.93-109. Dans celui-ci, il relate l’audition publique par le Sénat américain, des deux grands experts en climatologie, Robert Litterman et Douglas Holtz-Eakin. Au cours de cette audition, tenue en février 2023, il a été établi que le coût prévisible pour rendre l’Amérique neutre en carbone à l’horizon 2050 était de 50 000 milliards de dollars, pour le bénéfice attendu d’une baisse des températures moyennes de 0.1°C en 2100. C’est un résultat ridicule obtenu contre la dépense d’une somme colossale qu’on pourra comparer à la dette publique des USA (30 000 milliards de dollars), ou au budget fédéral annuel des USA (6 000 milliards de dollars). Pour aboutir à la neutralité carbone aux USA en 2050, il faudrait donc que les Etats-Unis consacrent à la décarbonation, chaque année, environ le tiers de leur budget fédéral. C’est totalement irréaliste, et il semble certain, a vu de ces chiffres, que le gouvernement des Etats-Unis issu des élections de novembre 2023 doive abandonner cet objectif.

Quelle serait la situation en Europe ? En 2021, le PIB de l’Union Européenne s’est élevé à 14 500 milliards d’Euros. Cette même année, le PIB des USA s’est élevé à 23 315 milliards d’Euros. Le rapport Europe/USA est donc de 0.62 (environ). Si on applique ce coefficient aux 50 000 milliards de dollars de la neutralité carbone USA, on obtient pour la CEE un coût estimé de 29 900 milliards d’Euros pour aboutir à la neutralité carbone en 2050. Pour ce qui concerne la France, son PIB de 2021 a été de 2 968 milliards de dollars (ou 2 760 milliards d’Euros). Par une règle de trois, on peut donc estimer le coût de la neutralité carbone pour la France en 2050 à (2760/14500) x 29900 = 5 690 milliards d’Euros. Cette somme représente donc, pour la France seule, de 2024 à 2050 une dépense annuelle de 210 milliards d’Euros de 2024 à 2050.

Cette somme est un peu plus de 3 fois le montant estimé de 70 milliards d’Euros par an, p.70 du rapport Pisani-Ferry37 de 2023. Ce rapport estime, p.59, qu’il faudrait ventiler, ces dépenses en (liste partielle) 19% pour l’agriculture, 30% pour les transports, en 19% pour l’industrie, et 18% pour le logement. Pour mémoire, cette la somme de 70 milliards d’Euros se site entre le budget annuel de l’Education Nationale (82 milliards d’Euros) et le budget annuel des armées (64 milliards d’Euros). Les 70 milliards d’Euros annuels du rapport Pisani-Ferry ne permettraient sans doute pas à eux seuls d’aboutir à une neutralité carbone complète en 2050 puisqu’il faudrait y rajouter les dépenses de rénovation des bâtiments et celles liées à l’achat de véhicules électriques. Selon notre estimation, il faudrait dépenser 3 fois plus (soit 210 milliards d’Euros par an pour y arriver ! La conclusion est parfaitement claire : l’objectif d’obtenir pour la France (l’Europe ou les USA) une neutralité carbone en 2050 est trop coûteux pour être réaliste, de même que ses bénéfices, en termes de climat, sont trop limités pour que le jeu en vaille la chandelle.

Le problème est que les états européens ont déjà, et ce, depuis 2021, inscrit dans la Loi les dispositions devant mener l’Europe à la neutralité carbone en 2050. La seule voie possible pour « corriger » ces dispositions irréalistes consisterait à changer complètement de cadre législatif. Il est peu vraisemblable que les instances dirigeantes de l’Europe (Commission et Conseil) acceptent de reconnaître une erreur d’une telle ampleur. Dans ces conditions, comme les passagers du Titanic, il ne nous reste plus que l’alternative de couler avec le navire, ou de le quitter, tout simplement. A minima, il faudrait que la France accepte de prendre les dispositions nécessaires pour s’affranchir du carcan législatif européen qui la soumet, pieds et poings liés, aux dispositions du « Green Deal » et de l’agenda « Fit for 55 ». Il faudrait, pour cela, une réelle volonté politique et une refonte des traités. Ce n’est pas l’objet du présent rapport d’en discuter, et nous nous limiterons donc à la présentation factuelle du désastre économique annoncé, pour un résultat attendu sans aucun intérêt climatique appréciable.

Nous mentionnons au passage les relations entre les variations mesurées du taux de CO2 dans l’atmosphère et des températures moyennes de la planète. Ce point est loin d’être évident. Il est incontestable que la proportion du CO2 atmosphérique augmente. Celle-ci est passée de 310 parts par million (ppm) en 1960 à 410 ppm en 2020. La température moyenne depuis le début du XXème siècle a augmenté de 1°C, principalement de 0.6°C de 1910 à 1945, alors que les émissions de CO2 étaient encore faibles, alors que, de 1945 à 1975, les émissions de CO2 ont beaucoup augmenté, alors que la température baissait ! Le lien entre température moyenne et CO2 est donc loin d’être évident. Il semble même que l’augmentation des taux de CO2 soit conséquence de l’augmentation des températures et non l’inverse. L’ensemble de ces faits est mis en évidence dans le livre38 de François Gervais.

Pour revenir aux conséquences de l’alignement complet de la Commission Européenne et du Parlement Européen sur les thèses du GIEC, ces hautes autorités ont décidé de l’adoption d’un train de mesures dit « Fit for 55 » , adopté en juillet 2021. Ces mesures s’insèrent dans l’ « European Climate Law » qui met en œuvre juridiquement l’ « European Green Deal ». Cette législation projette d’aboutir à la « neutralité carbone » (par équilibre entre les émissions de CO2 et les mécanismes, naturels ou artificiels d’absorption de ce gaz) en 2050, tout en réduisant de 55% à l’horizon de 2030 les émissions de gaz à effet de serre (dont le CO2) par rapport aux niveaux de 1990.

L’European Climate Law a été formellement adoptée par les autorités européennes le 9 juillet 2021. Elle a force de loi depuis le 29 juillet 2021.

Comme mentionné plus haut, les dispositions de cette Loi Européenne sur le Climat sont irréalisables, car nécessitant, pour la France seule, une dépense annuelle de 210 milliards d’Euros. Nonobstant cette impossibilité, les institutions européennes ont publié tout un ensemble de feuilles de route, destinées à réaliser les objectifs de l’European Climate Law, en pratique39. C’est ainsi que, poursuivant la folie de leur programme, la Commission européenne a présenté le 14 juillet 2021 un corpus de treize propositions législatives destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit, selon ses auteurs, “du paquet climat le plus important jamais proposé par une entité politique dans le monde”. L’objectif est de : « transformer en profondeur le système économique pour qu’à l’horizon 2050 les États membres soient neutres en carbone, avec un objectif intermédiaire en 2030 de réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) de l’UE de 55% par rapport à leur niveau de 1990 ».

Le paquet législatif “Fit for 55” fait donc de l’UE la première économie au monde à transformer l’ambition de neutralité climatique en action politique concrète. Pour y parvenir, elle a ouvert de nombreux chantiers. Les directives et règlements vont refaçonner l’automobile, l’aviation, le transport maritime, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’industrie, la gestion forestière et des sols, par une série de mesures, dont les suivantes :

La refonte du marché européen du carbone mettant en place en 2005 par une révision du système d’échange de quotas d’émission de l’Union, le SEQE-EU (pour Système européen que quotas d’émission). Ce système fixe un prix taxant l’émission de chaque tonne de carbone ;

La mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Ce mécanisme s’inscrit en complément du SEQE-EU et vise à renchérir le coût des importations de pays moins regardants sur le plan environnemental ;

La révision de la directive sur les énergies renouvelables et de la directive sur la taxation de l’énergie ;

L’actualisation du règlement dit de “répartition de l’effort” avec, pour chaque État, des objectifs renforcés de réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) pour les bâtiments, le transport routier, le transport maritime intérieur, l’agriculture, les déchets et les petites industries ;

La nouvelle stratégie européenne pour les forêts. La Commission ambitionne la plantation de trois milliards d’arbres à travers l’Europe d’ici 203040 ;

La réduction de l’empreinte environnementale de l’aviation et du transport maritime en favorisant les « carburants durables ». L’instauration d’une taxe sur le kérosène sur les vols intra-européens est prévue ;

L’obligation pour le secteur public de rénover 3% de ses bâtiments chaque année ;

La révision du règlement fixant des normes de CO2 pour les nouvelles voitures. Cette révision annonce la fin des véhicules essence et diesel d’ici 2035. Ceci concerne également l’ensemble des engins de chantier et les tracteurs agricoles.

La hausse du prix du carbone, condition nécessaire à un autre modèle, aura des répercussions sociales que l’UE entend compenser par la création d’un fonds social pour le climat, pour financer les

« investissements dans la rénovation, de nouveaux systèmes de chauffage et de refroidissement ». Ce fonds sera alimenté par le système d’échange de quotas d’émission applicable au carburant pour le transport routier et les bâtiments. Avec une contribution égale des États membres, ce fonds sera doté de 144,4 milliards d’euros.

Cependant, la fin des véhicules thermiques n’est sans doute pas encore pour demain. Le 13 mars 2023, l’Allemagne refusait de voter le texte prévoyant l’interdiction de la vente de véhicules thermiques en Europe à partir de 2035. Le vote des 27 états membres de l’UE visant à mettre fin aux véhicules thermiques, prévu le 7 mars, avait été reporté suite au refus de Berlin de signer le texte. Pour être ratifié, le texte devait obtenir une majorité qualifiée, c’est-à-dire le vote d’au moins 55 % des États, représentant au moins 65 % de la population de l’UE. Un nouveau revirement, le 5 avril 2023, a permis le maintien des moteurs thermiques fonctionnant avec des carburants de synthèse. Quel sera le sort des tracteurs agricoles ? Le feuilleton n’est sans doute pas terminé. Pour ce qui concerne la France, le vote du texte a été acquis sans discussion. On se demande à quoi servent nos représentants !

Moins contraignant et plus souple, le texte du décret de janvier 2022 sur la fin des chaudières au fioul a évolué. Nous ne rentrons pas ici dans les détails de dispositions régulant le marché immobilier, par le biais, notamment de DPE (diagnostics de performance énergétique). Toutes ces mesures sont à l’origine d’une crise sérieuse affectant actuellement le logement.

Nous arrêtons là cet inventaire « à la Prévert ». Notons surtout que cet extraordinaire échafaudage ne repose que sur la seule thèse (i-ii) du GIEC prétendant que le réchauffement climatique observé depuis 1975 serait principalement dû aux émanations anthropiques de CO2. Or, tout laisse penser qu’il s’agit d’une erreur scientifique41. Si, comme nous le pensons, tel est bien le cas, alors, en poursuivant les objectifs « fit for 55 » et du « Green Deal », nous dépenserions des centaines de milliards d’Euros pour rien. Il est bon de rappeler que les températures moyennes du globe ont baissé de 1950 à 1975, au point que l’opinion majoritaire des climatologues de l’époque était que le climat était sur le point de basculer vers une glaciation42. Il est fort possible que le cycle des taches solaires à partir de 2030 entraine un sévère refroidissement pendant la décennie suivante. Faudra-t-il alors lutter pour le refroidissement climatique, et que deviendront les milliards dépensés pour contrer le réchauffement ? L’évidence est que la science climatique n’est pas assez aboutie pour qu’on puisse se livrer, comme le fait l’Union européenne, à ses tergiversations.

Arrêtons la folie du « Green Deal » avant qu’il ne soit trop tard.

Paris, le 2 février 2024.


1 La notion de « gaz à effet de serre » est controversée (voir Gervais, F. (2013). L’innocence du carbone – L’effet de serre remis en question – Contre les idées reçues. Albin Michel, Paris. Plutôt que de discuter leurs effets physiques, nous rangerons dans cette catégorie les gaz communément admis comme tels. Le principal d’entre eux étant le dioxyde de carbone CO2 à côté de la vapeur d’eau, H2O, du méthane CH4, et d’autres gaz de ce type. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_à_effet_de_serre Dans la suite, nous nous limiterons au CO2.

2 Par exemple, Le Monde du 2 février 2024, p. 6 affirme que : « … Ces valeurs apportent des preuves supplémentaires de l’intensité du réchauffement global, conséquence des activités humaines. »

3 Les accords de Paris sont un traité international adopté par les représentants des 195 pays de l’ONU (organisation des nations unies) le 12 décembre 2015. Cet accord affiche l’ambition pour les pays signataires d’aboutir à une « neutralité carbone » (équilibre entre les émissions humaines de CO2 et les mécanismes naturels ou artificiels de retrait de ce gaz) en 2050, afin, soi-disant de « limiter la hausse des températures à 1.5°C ».

4 Mann, M.E.,Bradley, R.S. et Hughes, M.K. (1988). Global-scale temperature patterns and climate forcing over the past sixth centuries. Nature 392 779-787. N.B. Lorsqu’une publication fait intervenir plusieurs auteurs, il est d’usage de citer le premier, suivi de « et al. » pour « et alia », signifiant « et les autres ».

7 Voir  https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/european-green- deal/delivering-european-green-deal_fr

8 Pour l’historique du GIEC depuis sa création en 1988, on consultera le rapport : Deheuvels, P. (2023). La religion du carbone. Librement téléchargeable sur le site de la SCM : http://www.scmsa.com

9 Le témoignage de François Gervais est édifiant. Il s’agit d’un savant éminent, physicien et spécialiste de thermodynamique. Médaillé du CNRS et primé par l’Académie des Sciences, il a relaté son expérience de participation à la rédaction du 5ème rapport du GIEC publié en 2022, dans plusieurs livres : Gervais, F. (2018). L’urgence climatique est un leurre – Prévenir un gâchis économique gigantesque, L’Artilleur, Paris ; Gervais, F. (2020). Merci au CO2 – Impact climatique et conséquences : Quelques points de repère. L’artilleur, Paris. Voir p.157 : « Plusieurs experts du GIEC en ont démissionné pour témoigner de leur désaccord quant aux méthodes de travail et aux conclusions ; certains justement parce que le rapport final ignorait leurs remarques. » Le livre : Gervais, F. (2020). Merci au CO2, L’Artilleur Paris, cite p.70, les paroles de Frederick Seitz : « En plus de 60 ans au service de la communauté scientifique, y compris comme président de la National Academy of Sciences et de l’American Physical Society, je n’ai jamais été témoin d’une corruption plus inquiétante d’un processus de revue par les pairs que celui du 5ème rapport du GIEC de 2014. »

10 Une ample littérature répertorie les annonces mensongères du GIEC, trop nombreuses pour être énumérées ici. On consultera, notamment : Godfredi, D. (2010). Le GIEC est mort, vive la science. Texquis, Paris ; Gérondeau, C. (2022). Les 12 mensonges du GIEC – La religion écologiste 2. L’Artilleur Paris, Bélouve, J.M. (2009). La servitude climatique – Changement climatique, business et politique. Michel Bénard, Editeur.

11 Un exemple édifiant de ce terrorisme intellectuel est donné par Philippe Verdier, présentateur de la météorologie sur France 2 de 2011 à 2015, et licencié le 1er novembre 2015, à la suite de la publication de son livre « Climat investigation » aux éditions Ring. Alors que le Service Presse de France 2 était associé depuis le début à la diffusion de son livre, une décision brutale des autorités de l’Etat l’a mis à pied pour « manquement au devoir de réserve » et « climato-scepticisme » exprimant des doutes sur le réchauffement climatique à la veille de la COP21. »

12 Voir http://petitionproject.org/seitz_letter.php

13 Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Kyoto . Le Protocole de Kyoto est un accord international signé le 11 décembre 1995, et ratifié depuis par 184 pays de l’ONU. Il avait pour objet de réduire, de 2008 à 2011 les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5% par rapport à leur niveau de 1990.

14 CLINTEL, pour « Climate Intelligence », est une fondation indépendante fondée en 2019 par le professeur de géophysique G. Berkhout et le journaliste M. Krock. Voir : https://clintel.org/about-us/

15 Voir : https://www.climato-realistes.fr/clintel-lettre-ouverte-aux-dirigeants-mondiaux/

16 Voir : https://clintel.org/france-wcd/

17 Voir http://climatechangereconsidered.org

18 Voir : https://www.climato-realistes.fr

19 Pour démontrer le caractère politique du dogme climatique, nous nous réfèrerons à la tribune de Marc Fontecave, parue le 25 janvier 2024 dans l’ « Humanité Magazine » dans le cadre du partenariat mensuel entre ce journal et l’Académie des Sciences. Cette tribune est librement téléchargeable sur le site : https://www.academie-sciences.fr/fr/Articles-en-partenariat/quelle-place-pour-la-biomasse-dans-la-transition- energetique-marc-fontecave-l-humanite-magazine.html . Marc Fontecave est professeur au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences et spécialiste de chimie biologique. Sa tribune commence par le commentaire ambigu « 2023, année la plus chaude de l’histoire… ». Il continue par « Comme l’a rappelé la COP28 fin 2023, il est désormais évident que la lutte contre le réchauffement climatique passe par une diminution mondiale des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) ». N’en déplaise à M. Fontecave, ce dernier point n’a rien d’évident. Pour ce qui est d’ « année la plus chaude de l’histoire », il faut encore préciser ce que cela signifie.

20 Voir : S. Fred Singer et Dennis T. Avery (2007). Unstoppable global warming every 1500 years. Rowman & Littlefield, New York.

21 Voir Jean-François Deconinck (2015). Paléoclimats – L’enregistrement des variations climatiques. Vuibert, Paris

22 Voir : S. Fred Singer et Dennis T. Avery (2007). Unstoppable global warming every 1500 years. Rowman & Littlefield, New York.

23 Voir Pascal Acot (2003). Histoire du climat. Perrin, Paris

24 Un témoin de cette remontée océanique est la Grotte préhistorique Cosquer, dont l’accès, au cœur des calanques de Marseille, est 37 mètres en dessous du niveau de la mer.

25 Voir, par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gravures_rupestres_du_Tassili

26 Voir : Büntgen, U. et al. (2011). 2500 years of European climate variability and human susceptibility. Science

311, 578-582.

27 Voir Emmanuel Le Roy Ladurie (2020). Histoire du climat depuis l’an mil. Champs, Paris.

28 Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Paléoclimatologie

29 Voir l’article du Figaro Sciences de William Plummer, en date du 13/07/2015 : « Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030 ».

30 Voir : https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/volcan-volcans-peuvent-ils-refroidir- climat-16570/

31 Voir : https://www.futura-sciences.com/planete/photos/volcan-top-15-volcans-plus-dangereux-1196/volcan- pinatubo-stratovolcan-philippines-8677/

32 Steven E. Koonin (2021). Climat, la part d’incertitude, L’Artilleur, Paris.

33 François Gervais (2013). L’innocence du carbone. Albin Michel, Paris.

34 François Gervais (2018). L’urgence climatique est un leurre – Prévenir un gâchis économique gigantesque. L’Artilleur, Paris

35 Voir : https://www.erudit.org/fr/revues/ms/2005-v21-n2-ms870/010555ar/ : L’influence néfaste de Trofim Lyssenko (1898-1976) domina la biologie dans l’empire soviétique durant le règne de Staline. Lyssenko assura son succès en promettant de sauver l’agriculture soviétique de la catastrophe où elle se trouvait à la suite de la politique désastreuse de collectivisation et d’une succession de mauvaises récoltes. Lyssenko affirmait avoir mis au point des méthodes permettant d’imposer des caractères héréditaires voulus à des plantes, et même de transformer à volonté une espèce en une autre dénonçait la « génétique bourgeoise » comme une imposture et finit par étouffer tout débat scientifique et toute opposition en faisant arrêter ou exécuter nombre de scientifiques éminents. Les théories absurdes de Lyssenko contaminèrent les milieux scientifiques en Europe de l’ouest et furent saluées par beaucoup d’intellectuels communistes, notamment en France. Le phénomène Lyssenko est un exemple extrême de la perversion de la science par l’idéologie, souvent avec l’assentiment de la communauté scientifique. Est-il aussi certain que ce type d’événement ne puisse arriver aujourd’hui ?

36 Rittaud, Benoît (2023). Mythes et légendes écologistes. L’Artilleur, Paris. Benoît Riitaud est le fondateur de l’Association des Climato-Réalistes.

37 Voir : https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/289488_1.pdf

38 Gervais, François (2020). Merci au CO2 : Impact climatique et conséquences : Quelques points de repères. L’Artilleur, Paris.

39 Voir : https://climate.ec.europa.eu/eu-action/european-climate-law_en#implementation

40 Une bonne question est où ? Le bruit court que ces plantations seraient prévues dans d’anciennes terres agricoles laissées libres par la diminution des terres cultivées envisagées par le « green deal ».

41 Dans son livre, Godefridi, D. (2010). Le GIEC est mort, vive la science. Texquis, Paris, Drieu Godefridi qualifiait déjà les thèses du GIEC de « la plus grande mystification de la science moderne. Tout porte à croire qu’il a raison. 42 Voir : Lamb ; H.H. (1995). Climate history and the modern world, 2nd ed., Routledge, Londres.


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241 réflexions au sujet de « Evolution du climat – Vérités indésirables »

  1. Merci Mr Deheuvels pour cette belle synthèse aussi bien celle des climats du passé que des responsabilités de l’homme concernant les réchauffements récents et des conséquences que nous imposent nos politiques et ceux de l’Europe sur notre économie et nos modes de vie
    Il faudrait envoyer cette synthèse à tous ces politiques et leur demander une réponse pouvant être publiée sur ce site
    Fritz

    • Cette “belle synthèse” ? C’est une litanie de fakes. Lisez mon message qui en débunke quelques unes..
      Quand-même , Fritz, je vous ai connu mieux inspiré. Vous ne vérifiez jamais ce que vous lisez ?

        • Bonjour M.Dionysiac
          Vous me tutoyez ?. Je ne crois pas qu’on se connaisse…
          Et il n y a franchement pas besoin d’être “très forte” pour voir que ce qu’à peu près tout ce que raconte M.Deheuvels est grossièrement faux.
          Alors, j’ai fait plus bas dans ce fil un commentaire détaillé où je debunke en détail quelques unes des grossières contre-vérités de de M.Deheuvels
          Allez- voir.
          Bonne journée M.Dionysiac

      • Bonjour Macaire,
        Ce procès est un procès en diffamation sur certaines déclarations des défendants (notamment Mark Steyn). Le verdict, favorable à Mr Mann, a été rendu “au bénéfice du doute” sur le fait qu’il n’a pas pu être prouvé de manière indubitable qu’il avait en effet déclaré avoir remporté le prix Nobel (ce qui est effectivement faux).
        Mais ce procès ne s’est absolument pas penché sur le fond du dossier (la courbe en stick de hockey). Cette dernière controverse scientifique a plusieurs fois donné raison au détracteurs/contradicteurs de Mr Mann. On comprendra donc pourquoi la Cour a finalement abandonné l’appel introduit par Mr Mann sur sa fraude scientifique de sa “fameuse courbe”. En effet il a été incapable (ou volontairement contre) de montrer ses données ayant conduit à cette “curiosité scientifique” qui éfface purement et simplement l’OR, OM et le PAG (optimum romain, optimum médiéval, et petit âge glaciaire).
        A nous de chercher à comprendre pourquoi Mr Mann préfère perdre son procès/appel et devoir rembourser les frais de défense de la partie adverse plutôt que de montrer ses “fabuleuses données” !

      • Un procès gagné, certes, mais en “diffamation”, à la suite d’accusations de pédophilie.

        Alors si l’on confond “pédophilie” et “climat”, c’est vrai qu’il n’y a plus rien à comprendre.

  2. Conclusion:
    Aux très prochaines élections européennes de juin 2024, peuples européens, mobilisons tous pour modifier la composition du parlement européen en votant astucieusement pour envoyer au diable tous ces eurodéputés qui nous entrainent vers le gouffre 😌

    • Ce n’est pas seulement le parlement qu’il faut faire évoluer, mais surtout les commissaires et membres de la commission européenne. Souvenons nous de l’affaire du referendum de 2005 sur la constitution européenne, balayé d’un vote quasi unanime par le congres français a l’initiative de F.Sarkozy. Et puis attention aux médias qui réagissent énormément au moindre évènement météo en se lançant dans une sorte de paranoïa climatique propre a affoler les citoyens dont une part très importante ne s’intéressent pas à la recherche pragmatique de l’info.

  3. 1709, hiver cruel, début du réchauffement climatique contemporain.

    Voir :
    https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/epoque-moderne/1709-lhiver-ou-le-vin-gela-a-la-table-du-roi-soleil-68927.php

    Journal de Pierre Narbonne, premier commis de police de Versailles : “L’hiver de l’année 1709 fut extrêmement rigoureux. Les gelées commencèrent dans la nuit du 5 janvier et se prolongèrent sans interruption jusqu’au 25 du même mois. Un faux dégel qui survint ce jour et dura jusqu’au 29 fit fondre la neige qui était très abondante. Mais le 30, la gelée reprit avec plus de violence et dura jusqu’au 20 février.”

    Philippe de Courcillon de Dangeau, marquis de Dangeau, écrit dans une note du 4 février 1709 : “Toutes les lettres qu’on a des provinces ne parlent que du désordre que le grand froid a fait cet hiver. Beaucoup de vignes sont gelées. On craint même que les blés ne le soient. Il en est de même dans tous les royaumes voisins. Tous les arbres plantés depuis quelques années sont morts.”

    Élisabeth-Charlotte de Bavière, princesse Palatine, belle-sœur du roi, écrit dans une lettre du 2 février : « Le froid est si horrible en ce pays-ci que depuis l’an 1606, à ce qu’on prétend, on n’en a pas vu un tel. Rien qu’à Paris il est mort 24 000 personnes du 5 janvier à ce jour.” Lettre du 2 mars : “Les gens du peuple meurent de froid comme des mouches. Les moulins se trouvent arrêtés, et cela a fait mourir beaucoup de gens de faim.”

    L’hiver est cruel en 1709 avec des températures baissant jusqu’à -16 °C à Paris et -25 °C en Beauce. Les sources historiques font état de presque 50 jours de gel continu entre janvier et février. Le froid est responsable d’un excédent de décès estimé à plus de 1% de la population française frigorifiée et affamée. Année exceptionnellement froide au sein de la période la plus froide probablement des 100 derniers siècles, 1709 apparaît comme une date clé du petit âge glaciaire, une référence beaucoup plus pertinente pour analyser les évolutions climatiques naturelles que le concept anthropocentré d’ère industrielle dont la seule raison d’être est la justification d’une responsabilité humaine fantasmée. Depuis lors et jusqu’à aujourd’hui, aucune autre année n’a été aussi terriblement froide. S’il faut retenir une référence déterminante pour les évolutions climatiques contemporaines, l’année 1709 est le repère de choix. Après une période froide exceptionnelle, le réchauffement actuel n’est qu’un retour à la normale. Nos températures sont parfaitement normales, largement inférieures aux températures des optima minoen, romain et médiéval beaucoup plus chauds.

    En 2024, nous sommes dans la 316e année du réchauffement climatique ayant débuté en 1709. Le réchauffement climatique contemporain n’a rien à voir avec les révolutions industrielles des XIXe et XXe siècles, ni avec les émissions humaines de CO2. Aux jeunes et moins jeunes angoissés par le climat, manipulés par le terrorisme réchauffiste, priez plutôt pour n’avoir jamais aussi froid que vos ancêtres.

    • Roger, quels sont les éléments qui vous permettent d’affirmer que les températures globales actuelles sont “largement inférieures” aux optima romain, médiéval ?

      Parceque ce que vous dites n’est pas du tout ce que disent les publications scientifiques les plus récentes sur le sujet.

      Ici par exemple
      https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7
      ou ici
      https://www.researchgate.net/publication/235885717_A_Reconstruction_of_Regional_and_Global_Temperature_for_the_Past_11300_Years
      ou encore ici
      https://www.nature.com/articles/s41586-021-03984-4

      https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7/figures/3

      Donc il serait intéressant que vous nous indiquiez vos sources qui étayent votre affirmation.

      • @MLA
        Pensez-vous vraiment qu’un mathématicien, membre de l’Académie des Sciences, va vous répondre ? Toutes les paroles ne se valent pas.

      • finalement, vous ne faites que confirmer ce que je pense depuis un certain temps. Lutter sur la base scientifique reste un exercice délicat, et vous semblez maitriser le sujet. Vous conviendrez que les exagérations sont de tout bord, et si vous ne croyez pas à l’endoctrinement, je vous invite à regarder le journal météo climat de France 2, ou de lire les articles réguliers du Monde.

        Je vous invite à nous donner votre point de vue en tant que citoyenne disons éclairée sur ce qu’il se passe aujourd’hui, sur les politiques qui sont mises en places. Êtes vous au fond inquiète par ce réchauffement ? Cet ‘optimum’ qui s’annonce ?

        Merci

        • Bonjour CA
          Ah, oui , ce qui s’annonce est profondément inquiétant
          Nous avons remis en quelques décennies le CO2 au niveau où il était il y a 3 millions d’années , à une époque où la calotte de glace du Groenland n’existait pas, pour ne prendre que cet exemple
          C’est d’une brutalité inédite, à l’échelle géologique.
          Tenez, écoutez ça par exemple, ça met très bien en perspective l’expéreince inédite et à grande échelle que nous sommes en train de faire: https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c

          Et mon avis de citoyenne est que les politiques n’en font pas assez sur le sujet.
          Il faudrait notamment informer les citoyens plus clairement qu’il va falloir réduire nos consommations d’énergie, de carburants,…., pas seulement par des actions d’efficacité technologique mais aussi de sobriété.
          Et ça, c’est tellement impopulaire qu’ils n’osent pas le faire.
          Un exemple: On parlait sur un autre fil ici des scénarios de RTE à l’horizon 2025, pour augmenter la production électrique de 430 à 645 TWh.
          Tout le monde a retenu la part de nucléaire vs ENR dans les différents scénarios et le nombre d’EPR nouveaux qu’il va falloir construire (jusqu’à14 EPR). Mais quasiment personne ne voit que tous ces scénarios impliquent une baisse de 40% de nos consommations d’énergie totale.
          Ca c’est un aspect du sujet dont pas grand monde, et surtout pas les politiques, ne parlent.
          Et pourtant, c’est fondamental.

      • Bonjour Marie Laure,
        C’est bien ça le problème… “les publications scientifiques les plus récentes”.
        Plusieurs observateurs, tant en Europe qu’aux Etats-Unis, on déjà démontrer que les “publications récentes” sont fortement suspectes, notammment car les sources sous-jacentes des études (rélevés des températures terrestres, niveaux des océans / marégraphes, répertoires des évènements/catastrophes météorologiques) font trop souvent l’objet de “retraitements”, “pondérations”, ou carrément du “cherry-picking”.
        Et selon le bonne loi fondamentale “trash in ==> trash-out”, toutes études, analyses, démonstrations ou hypothèses qui sont fondées sur des données biaisées se retrouveront immanquablement biaisées. Savez-vous que le NOAA, tout comme la NASA, se sont fait prendre “la main dans le sac” sur les données climatiques présentées sur leur site ? Le graphique publié en 1999 montrant les anomalies de température de 1885 à 1999, est très différent du même graphique publié en 2016 POUR LA PERIODE DE 1850 à 1999.
        Et des exemples identiques sont légions !
        Pour avoir des données objectives sur l’histoire du climat, on est souvent contraints d’aller trouver des données scientifiques publiées AVANT que ne s’emballe cette hystérie réchauffiste qui pourtant ne résiste à aucune analyse / révision approfondie.
        De toutes manière, ce débat est devenu pour certain une religion, un dogme. Ce sont donc des “croyances” qui s’opposent et non plus des faits. Il est donc inutile de s’adresseer à la “raison” puisque de toutes manières, le “clan” des réchauffiste” interdit tous véritables contradicteurs, refusent toutes remises en cause, est aveugle à des vérités pourtant largement acceptées, revues et publiées durant le 19ème et 20ème siècle.

      • Extrait de l’une des études qui vous mettez en ligne pour justifier vos propos :

        … ” Contrairement aux précédentes reconstructions basées sur des proxys 6 , 7, nos résultats montrent que la température moyenne mondiale s’est légèrement mais régulièrement réchauffée, d’environ 0,5 °C, depuis le début de l’Holocène (il y a environ 9 000 ans). Par rapport aux récents changements de température 11 , notre réanalyse indique que le rythme et l’ampleur du réchauffement moderne sont inhabituels par rapport aux changements des 24 000 dernières années.”

        Comme vous pouvez le lire, il est question de “moyenne”. Dès cet instant, cette étude est corrompue. Parler de “moyenne” revient à enfoncer des portes ouvertes. Ecoutez donc cette intervention de Marcel Le Roux pour “comprendre” la supercherie.

        “Le climat a toujours changé”

        https://www.youtube.com/watch?v=urcYfQ-5qb4

    • Votre recit recoupe completement l’histoire des glaciers des Alpes
      1650 1700 c’est le Pic de froid du PAG … le sommet de la sinusoide froide 400 ans

      Si on part du Pic extreme pour statuer le depart du rechauffement de notre cycle
      les 400 ans sont alsors de pic a pic opposé
      Ainsi notre rechauffement va s’inverser d’ici 2100 au pic de chaleur
      pour 400 ans de plus froid et humide
      il faudra attendre 2500 pour atteindre le prochain pic de froid identique a 1700

      Il va faire chaud par contre … nous serons en 2100 au pic de chaud, et la courbe est symetrique
      nous sommes partis pour 140 ans de chaleur comme maintenant et plus
      entrecoupés d’une ou 2 phase de froid et humide comme les année 1960/1980

      Et Marie Laure qui nous parle d’echelle de temps antiseculaire… et de son CO2 expiré …
      quelle tristesse

    • “Souvent le climat varie. Bien fol est qui s’y fie”

      Pas besoin de remonter aussi loin .

      Juillet 1961 dans la vallée de Chamonix; où je passais mes vacances.
      Pendant les rares périodes où les nuages se dissipaient, depuis les Houches on apercevait un véritable blizzard sur les pentes du dôme du Goûter. Sur l’autre versant du Mont Blanc plusieurs cordées d’alpinistes de haut niveau (dont W. Bonatti) tentaient la première du pilier du Freney, une des voies les plus difficiles des Alpes. Bloqués sur la paroi pendant plusieurs jours, Quatre d’entre eux sont mort d’épuisement et de froid. Voir “la tragédie du Freney” dans les annales de l’alpinisme.

      Le 3 janvier 1962 au matin, il faisait -12°C dans la banlieue de Liile. Pour sortir de la maison, je n’ai pas pu emprunter l’escalier extérieur entièrement verglacé. Il m’ a fallu descendre au sous-sol et remonter la pente du garage A QUATRE PATTES car je n’avais pas le temps de répandre du sel.

      Alors crosse de hockey ou pas, moi je veux bien, mais alors de hockey sur glace

      • Si, il y a besoin. Démontrer que le réchauffement a commencé avant l’ère industrielle détruit l’argument de la responsabilité humaine. Puisque le réchauffement a commencé avant la hausse des émissions humaines et même avant la hausse des émissions naturelles de CO2, il n’y a plus de RCA possible. Il ne reste qu’un réchauffement climatique naturel (RCN) auquel nous ne pouvons rien, sinon en comprendre le mécanisme et nous y adapter. L’adaptation sera d’autant plus facile et peu coûteuse que la chaleur est infiniment plus profitable à l’humanité que le froid, les bénéfices des optima historiques successifs étant largement documentés. Le réchauffement actuel, loin d’être la catastrophe décrite par les terroristes de la secte de l’écologie politique, est un nouvel optimum bienfaisant pour l’humanité.

    • Ce recit recoupe completement l’histoire des glaciers des Alpes
      1650 1700 c’est le Pic de froid du PAG … le sommet de la sinusoide froide 400 ans

      Si on part du Pic extreme pour statuer le depart du rechauffement de notre cycle
      les 400 ans sont alors de pic a pic opposé
      Ainsi notre rechauffement va s’inverser d’ici 2100 au pic de chaleur
      pour 400 ans de plus froid et humide
      il faudra attendre 2500 pour atteindre le prochain pic de froid identique a 1700

      le pic medieval de chaud est en 1300 … entre 1200 et 1350
      en 2100 nous arrivons au pic de chaud notre cycle

      Il va faire chaud et sec par contre … et la courbe est symetrique
      donc nous sommes partis pour 150 ans de chaleur comme maintenant et plus
      entrecoupé d’une ou 2 phase de froid et humide comme les année 1960/1980

      On replante à peine la vigne dans le Nord
      elle y etait implantée aux Romains et Au moyen Age

      Nous sommes presque à l’etiage mediaval des Glacier des Alpes
      Nous sommes loin de l’etiage romain

      Il nous reste 150 à 200 ans de chaud
      Ce cycle à l ‘air pertubé ? la on veut bien lire Marie Laure qui nous compare els courbes
      Le CO2 a une action mediatique prouvée … le reste c’est bancale

      Les ports Romains etait plus haut dans les terres en mediterannée
      La mer peut encore monter peut etre

      Merci

  4. Paul Deheuvels
    Désolée de vous dire cela, mais franchement, votre litanie de grossières contre-vérités est pathétique.
    Vous ne faites même pas l’effort de renouveler vos fakes de temps en temps ?
    Allez, allons-y, dans l’ordre de quelques-unes de vos contrevérités
    1) Non, Michael Mann n’ a absolument pas été condamné pour “fraude scientifique” par le tribunal de Colombie Britannique, qui n’a évidemment traité que l’aspect diffamatoire et pas le fond du sujet scientifique.
    Ceux qui ont envie de vérifier iront lire le jugement.
    https://climatecasechart.com/wp-content/uploads/non-us-case-documents/2019/20190822_Court-No.-VLC-S-S-111913_judgment.pdf

    2) D’un point de vue scientifique, la “courbe de Mann” a été précisée et confirmée par plusieurs publications postérieures.
    Comme celles-ci, par exemple:
    https://www.researchgate.net/publication/235885717_A_Reconstruction_of_Regional_and_Global_Temperature_for_the_Past_11300_Years
    https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7
    https://www.nature.com/articles/s41586-021-03984-4
    Je vous en souhaite une bonne lecture.

    3) Votre courbe “Tim Ball’s version” est un grossier montage..
    C’est un schéma et pas une courbe de mesures, et qui est tiré de mesures LOCALES dans le centre de l’Angleterre, donc pas du tout globales.
    Et d’autre part ces relevés s’arrêtent ne au milieu du 2°0èpm sicèle, et donc pas du tout en 2020 comme l’indique votre graphe fallacieux
    Vous deviez mieux vérifiez ce que vous relayez, franchement
    Pour le curieux qui voudront, vérifier, c’est détaillé par exemple ici (page 75)
    https://web.archive.org/web/20240211032625/https://ueaeprints.uea.ac.uk/id/eprint/24482/1/Jonesetal2009accepted.pdf
    Là, vous êtes est sur sur du grossier fake, M.Deheuvels.
    Je me demande qui peut avoir la naiveté de gober des choses pareilles sans rien vérifier.

    4) Les variations globales de température dans l’histoire du climat passé, dont vous parlez, se sont déroulées sur des périodes très longues, beaucoup plus longues qu’un siècle.
    Le réchauffement actuel est beaucoup plus rapide.
    Il est essentiel de bien comprendre les différentes échelles de temps quand on parle de climat
    Tenez, écoutez ça, par exemple, c’est très pédagogiquement expliqué.
    https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c

    • Merci infiniment pour cette réponse et pour avoir pris le temps de la sourcer précisément. En espérant que les lecteurs de cette article prendront le temps de la lire et d’aller voir vos sources également. Alors que les effets du changement climatiques se font de plus en plus sentir et sont concrets je ne comprends pas ce genre d’article …

      • Quelle honte pour l’Académie des Sicences d’avoir des membres comme cette brêle de Deheuvels qui n’est visiblement pas capable de vérifier la moindre info trouvée dans les poubelles de l’internet. Pathétique.

      • De quels effets parlez-vous? La formule toute faite…
        Pas d’augmentation des catastrophes naturelles.
        La température moyenne annuelle, si tant est que ça a un sens, est encore inférieure à la standard.
        Il y a parfois des phénomènes météo particuliers, mais ça, y en a toujours eu.

    • 4) Votre point 4 est completement faux … c’est la base du mensonge
      Il a fait plus chaud et sec lors des derniers cycles .. l’Etiage des Glaciers etait plus haut
      les cycles ont toujours ete de 400 ans .. le rechauffement actuel n’est pas plus rapide

      Il faut comparer 2030 a 1230 ou 430 ou -430 … et vous ne le faites pas pourquoi ?
      Analyser les T° depuis 1850 et le debut du cycle de rechauffement de 400 ans et en tirer des conclusions quand a l’impact antropologique .. Ca c’est une fraude cognitive et scientifique

      Vous comprenez que le climat est muti-cyclique et redondant
      Vous comprenez bien dans quelle phase sommes nous et pour combien de temps
      C’est Notre Histoire climatique … va falloir l’accepter pour de bon .. on le sait depuis des lustres …
      Vous n’allez pas reecrire l’histoire encore une fois …

    • Juste des graphiques pour etre concret
      pour bien voir l’Echelle de temps qui correspond totalement à notre cycle de rechauffement de 400 ans … faut que l’on parte bien des memes axiomes

      https://www.glaciers-climat.com/wp-content/uploads/14-courbes-Holoca%CC%88ne-600×522.jpg

      https://www.u-picardie.fr/beauchamp/Paleoclim/06-Vanvl.gif

      http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/Periodes.jpg

      http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/evolutiontemperature.gif

      http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/glaciation_graphique.gif

      Les Glaciers, Les Arbres, les Cultures, font etat de ces rechauffements medievaux et romains
      tous les 800 ans donc … en 2030 nous sommes au sommet de la courbe du cycle de 400 ans
      Nous allons connaitre ce temps chaud et sec encore 100 / 200 ans ans
      Et rebasculer pour 400 ans dans les froids de la Renaissance …. le PAG

      L’echelle de temps est bien identique à la notre
      Suivez bien ce liens tracant les fluctuations glaciaires de 1700 à 2030
      c’est le marqueur du climat .. il fait le yoyo sans cesse dans n’importe quel phase climatique chaude ou froide

      Pour resumer la tendance
      1350 est le maximum de Maunder .. climat chaud et sec jusqu’en 1450 …
      1450 – 1650 … Poussée froide et humide
      1650 – 1850 … Poussée froide et humide
      1850 – 2050 .. Poussée Chaude et Seche

      Ce maximum de Munder etait une anomalie peu chaude comparée aux Cycles Romains et Grecs precedents… le PAG de la renaissance etait un cycle marquant froid inhabituel

      On sort de la glaciation depuis 20 000 ans .; ca a bien tout fondu en 10 000 an … L’Holocene
      et ca fait le miniyoyo froid chaud depuis et cela va continuer ..; dans 30 000 an c’est repartit en phase glaciaire avec climat du Pole Nord en Europe

      Marie Laure … trouvez nous les comparaisons de T° de 2020 avec 1220, 420 et -420
      et prouvez nous que la courbe de rechauffement qui commence en 1850 est due à l’activité humaine ou quelle suit une pente jamais vu dans l’histoire corrélée au CH4 des vaches et au CO2 du Meteo Davos marketing club… tant l’industrie emet d’autres molecules en plus grands nombres plus nocives pour la vie mais tout autant inoffensives pour le climat

      Sinon Marie Laure … juste une question
      vous connaissez l’impact des 2000 essais nuclaires dans l’atmosphere depuis 1940 ?

      Sinon si quelqu’un veut en faire un article
      voici tous les liens sources qui prouvent tous ces cycles glaciaires et la normalité de notre cycle de climat actuel

      https://books.openedition.org/irdeditions/9982?lang=fr

      http://www.geologie-montblanc.fr/glaciations.html
      https://www.glaciers-climat.com/gp/mer-de-glace/
      http://glaciers-climat.fr/Glacia…/Periodes_glaciaires.html
      https://www.encyclo-ecolo.com/Eres_glaciaires
      https://www.u-picardie.fr/…/Paleoclim/Paleoclimats-1.html

    • 2) La courbe de Mann comportait deux séries d’erreurs qui ont été reconnues.
      Les premières portaient sur les proxies de dendrochronologie. Par exemple la validité de la taille des cernes des pins Bristlecone comme marqueur de température n’a pas été établie.
      Les secondes portaient sur l’analyse en composantes principale, une mauvaise utilisation de la statistique fréquente en climatologie.
      La courbe a disparu dans le 4ème rapport du GIEC.

      4) Les échelles de temps rapprochées, il y a quelques siècles, témoignent de variations globales de température tout aussi rapides qu’aujourd’hui.
      De plus, sur les graphiques des anomalies de température correspondant aux données utilisées par le GIEC, depuis 1850, l’augmentation tendancielle passe par plusieurs plateaux et même par des baisses rapides.
      Sachant que l’impression d’exponentielle “verticale” donnée par la crosse de hockey, pour faire peur, repose sur l’utilisation d’un axe des ordonnées dont l’abscisse zéro (degré K) est loin en bas hors graphique.

        • L’analyse en composantes principales partiellement centrée a été démontrée fausse pour la courbe de hockey initiale (Mann B H 1998) par McIntyre et McKitrick en 2003. Benoît Rittaud a décortiqué cette erreur bien connue en statistique dans le chapitre 2 de son livre « Le mythe climatique » en 2010.

          Craig Loehle, lui, a démontré dans Climate Change qu’à partir des cernes d’arbres (dendrochronologie) il est impossible de comparer les récentes décennies chaudes avec d’autres époques. De plus, la courbe de hockey initiale (Mann B H 1998) utilisait des pins Bristlecone (Pinus Longaeva) dont la validité n’a pas été établie.

          Merci pour les trois liens que vous donnez. Ils sont intéressants mais peu convaincants puisqu’ils reprennent la méthode précitée et en intègrent les données. Le premier lien est prudent et confirme dans l’holocène tardif une chute de température qui relativise l’effet visuel de la crosse.

    • Les contre vérités sont les forteresses les plus difficiles à démolir à écrit Albert Camus , vous en êtes la parfaite illustration . Croyez croyez dans les saintes écritures du GIEC la nouvelle église des temps modernes …Hélas cette maladie contagieuse qu’est le climato alarmisme contamine les meilleurs esprits soit par opportunisme soit par lâcheté ou en encore par pur dogmatisme pour le plus grand malheur des peuples européens soumis à une poilitique énergétique absurde et ruineuse . A votre santé chère madame !

      • Le GIEC ? Pourquoi parlez vous du GIEC ?
        Relisez mon message attentivement et dites moi où vous voyez vous le mot “GIEC”.
        Et les sources que j’ai indiquées ne sont pas le GIEC.

    • Madame,
      J’ai eu une modeste carrière scientifique, et si j’ai adhéré à l’association des climato-réalistes c’est pour avoir un autre son de cloche que le GIEC, car en tant que scientifique je suis choqué du dogmatisme faisant fi des incertitudes, surtout pour un sujet aussi complexe. Mais mon commentaire a un autre motif : vous vous posez en donneuse de leçon, soit, et j’ai voulu faire l’effort de vous suivre. Mais cela commence mal car comme vous le suggérez j’ai voulu aller voir le “jugement”, tant qu’à faire. Mais votre lien conduit en fait aux réponses de la Cour aux contestations de… Michael Mann en tant que plaignant, vis à vis du jugement en question ! La Cour répond qu’elle corrige certains aspects sémantiques, mais ne revient pas sur sa décision… qui n’est pas dans le document ! Du coup cela vous décrédibilise…
      Je déplore, comme beaucoup, qu’on puisse prendre des décisions politiques gravissimes sur des faits non démontrés, je veux parler, non du réchauffement (quoique…), plutôt de son caractère anthropique (là j’ai beaucoup plus de doutes, mais admettons), et encore plus du rôle du CO2 (là, ce sont plus que des doutes), et surtout des punitions qu’on veut m’infliger parce que je roule à l’essence.
      Bref, vous accuser de “fakerie” les courbes présentées par l’adversaire, sans vous rendre compet que vous faites preuve d’un dogmatisme rigoureusement en miroir. Personne n’a raison quant à la vérité scientifique, si c’était simple ça se saurait, en revanche ceux qui ont raison, et j’ai la prétention d’en faire partie, sont ceux qui admettent la science, donc l’incertitude et le caractère ‘falsifiable’ (au sens poppérien de “récusable”) des données. Et qui ne confondent pas un modèle avec une explication scientifique.
      Rien n’autorise, en l’état des connaissances, des punitions collectives sur l’électricité, le chauffage, la mobilité et j’en passe, AU NOM DE LA SCIENCE. Dans mon domaine, qui est celui des radiations ionisantes, la RLSS (“relation linéaire sans seuil”) fait le même genre de dégâts (et de débat). Donc si le gouvernement veut interdire quelque chose, c’est sa responsabilité, mais qu’il ne le fasse pas cautionner par des travaux scientifiques dépouillés de leur dimension scientifique ! Car moins que les travaux de GIEC, ce sont leur “interprétation” par les politiques qui pêche. Dans ma jeunesse j’ai fait une thèse de sciences et je connais la tentation de passer sous silence les résultats de manips qui ne vont pas dans le bon sens… mais je n’ai jamais viré de mes résultats les souris qui ne pensaient pas comme moi. J’aimerais que les rapports du GIEC en fassent autant. Même si, loin s’en faut, je ne crois pas non plus au comptant tout ce que racontent les climato-réalistes. En conclusion, on me dit que je doit penser à mes arrière-petits-enfants et au delà… justement, je ne voudrais pas les voir vivre au moyen-âge pour soi-disant sauver la planète. Et, je suis aussi membre d’associations pro-nucléaires, à ce propos.

      • Non, vous avez mal u. Le procés en question, c’était Mann le plaignant, pour diffamation envers Ball. Relisez.

        Et bien parlons sciences, sui vous le souhaitez.
        Vous dites avoir des “doutes” sur le rôle du CO2.
        Niez vous que le CO2 est un Gaz à Effet de Serre ?
        Si oui, comment expliquez vous ce creux vers 15 microns sur ce spectre IR émis par la Terre vu de l’espace ?
        https://journals.openedition.org/bibnum/docannexe/image/468/img-4.png?fbclid=IwAR2fthAFOhzb6o4T9TKDbbubGo3b0iA6WR92L2zofoOWDAGffP-ra4HLkKM

        • Si vous êtes curieuse, tapez dans la recherche Google “longueur onde infrarouge réfléchi par la terre”. Réponse: la terre émet un rayonnement infrarouge de l’ordre de 10 micromètres. Expliquez nous alors comment le CO2 fait pour capter cette longueur d’onde réfléchie (si on parle bien d’effet de serre) alors qu’on sait qu’il n’est opaque qu’à 4 et 15 micromètres ? Son influence sera donc vraiment à la marge. Même la vapeur d’eau, principal gaz à effet de serre, est fortement transparente de 8 à 14 micromètres et donc ne peut stopper cette fréquence de 10 micromètres.
          Voilà pourquoi j’adhère à la thèse de Richard Feynman (prix Nobel de physique en 1965) qui parle d’effet de serre “Gravito Thermal” en reprenant les thèses de Maxwell, Clausius et Carnot. Pour plus d’infos vous pouvez lire ça: http://hockeyschtick.blogspot.com/2015/07/physicist-richard-feynman-proved.html

    • Mann a perdu son procès contre Tim Bail. Donc Tim Baill avait raison.

      — Discussion sur Futura : “Mann a perdu parce qu’il n’a pas voulu présenter sa méthode de création de sa courbe au tribunal et donc au parti adverse qui en aurait fait sans doute bon usage, ce qui pour un tribunal de Colombie-Britannique équivaut à reconnaissance de culpabilité.”

      “La Cour suprême de la Colombie-Britannique a récemment rejeté une poursuite en diffamation intentée par le célèbre climatologue Michael Mann contre le climatologue sceptique Tim Ball. Mann doit payer la totalité des frais de justice à l’accusé. La décision est explosive parce qu’elle signifie que l’affirmation de Ball selon laquelle Mann était un fraudeur scientifique est maintenant appuyée par le tribunal.

      Au tribunal, Ball a demandé que Mann produisent les données qui ont générés son graphique. Celui-ci a refusé et a perdu son procès. Ball voulait prouver que Mann n’avait pas appliqué les bonnes statistiques pour faire son graphique.

      Voir plus en détail ici: https://www.libertynation.com/a-climate-alarmist-sued-a-skeptic-for-defamation-and-lost/

    • Madame Marie Laure A, ou qui que vous soyez sous divers pseudo, j’ai lu sur divers forums, vos commentaires critiques, qui seraient de bon aloi si pas très clairement dirigés “carbocentristes”, et de votre manière de voir le fétu de paille dans l’oeil de l’autre sans voir la poutre dans le votre …

      Sérieusement, vous croyez qu’il existe un thermostat planétaire et que le CO2 dont surtout sa part anthropique serait le bouton de commande du climat, et bien sur, accessible aux êtres humains ?

    • Sur votre point N° 4: à la fin du Dryas récent, vers 11500 ans BP, la température se serait élevée de 7° sur une soixantaine d’années. Les scientifiques ne savent pas très bien expliquer la chose.
      Il faut être prudent avec les “températures moyennes”. Les températures sont des grandeurs intensives. Pour accéder à une moyenne il faut considérer les enthalpies. Les moyennes arithmétiques n’ont pas de sens. En effet on peut dire qu’il fait plus chaud ces deniers temps que dans mon enfance. (relire Le Roy Ladurie et son Histoire des climats de puis l’an mil, écrit à une époque où l’Homme n’était pas encore reconnu coupable.
      Autre raison d’être prudent : les stations météo sont très inégalement réparties: faible représentations de océans et des pays du Sud. Il faut aussi prendre en considération le fait que les anciennes stations installées suivant des règles de l’art assez contraignantes se retrouvent souvent, du fait de la densification de la population , de l’urbanisation, de l’artificialisation des terres… en zone chaude. Espérons que les satellites résoudront ces problèmes. Mais cela ne permettra pas de remonter très loin dans le passé.
      Est-il absolument nécessaire de débatte du sujet du climat sur le ton de l’invective? Ferons-nous ainsi avancer le débat?
      PS: la courbe de Mann, qu’elle soit bonne ou non, me fait curieusement penser à la courbe représentant la population mondiale. Je n’en conclus rien mais ça me fait réfléchir.

      • Bonjour M.de Préneuf,

        1) La fin du Dryas récent + 7°C de hausse de la moyenne mondiale globale sur 60 ans ?
        Vous êtes sûr. ? Vous pouvez me donner la référence des publications scientifiques où vos auriez lu ça ?
        Un conseil amical: Lisez les et vérifiez avant de les citer.

        2) La moyenne de température globale, c’est une moyenne surfacique. Les villes, qui ne représentent que 3% de la surface, ne pèsent donc pas plus que le reste.

        3) Vous parlez de mesures par satellites: ça tombe bien, ça existe.
        Et ça monte:
        https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/UAH_LT_1979_thru_February_2024_v6_20x9.jpg
        De même que les mesures au sol: https://berkeleyearth.org/wp-content/uploads/2023/12/Monthly_time_series_combined_1980-1536×846.png

        4) Nous émettons aujourd’hui 5 tonnes de CO2 par habitant en moyenne, contre 2 tonnes de CO2 par habitant en moyenne il y un siècle.

        Bonne fin de journée, M.de Préneuf.

        • Puisque vous faites référence à Roy Spencer, ça tombe bien, vous devriez lire son livre “Climate confusion”, et vous verriez ce qu’il pense de tout ce bazar. Vous pouvez aussi vous documenter (ce que j’ai fait) en lisant Javier Vinos: “Climate of the past, present and future” toutes les références scientifiques en matière de paléo-climatologie mondiale y sont consignées. C’est difficile à lire mais ça vaut le coup. C’est dans ce livre qu’il évoque la découverte des évènements de Dansgaard Oeschger dont parle Mr de Préneuf avec des variations brutales d’augmentation de températures de 10° en quelques dizaines d’années. Je vous souhaite une bonne lecture…

    • Le graphe que vous qualifiez arbitrairement de « fallacieux » s’arrête en 2000 et pas en 2020 comme vous l’indiquez.
      Quand vous prétendez faire la leçon, merci de faire preuve de rigueur.

    • On est dans le schéma systématique du vieux monsieur retraité, qui n’a jamais travaillé dans le domaine concerné et qui commente sur des médias d’opinion.

      Je vous laisse deviner qui croire…

    • Pas du tout. Mann a gagné son procès uniquement sur l’aspect diffamatoire, pas sur le fond scientifique. Pour une fois je suis d’accord avec Brionne/MLA ci-dessus. Courrier International confond tout.

    • Bonjour BARRABES,
      Le dossier que vous citez n’est pas le même que celui cité par Monsieur Deheuvels.
      Dans le premier dossier Mann c/ Ball, Monsieur Mann a été débouté pour n’avoir pas répondu à la défense en temps utile.
      Dans le second cas Mann c/ deux défendeurs, Monsieur Mann a obtenu gain de cause et les deux défendeurs ont été condamnés pour avoir diffamé Monsieur Mann.
      Dans un procès en diffamation, seuls les propos diffamatoires sont examinés par le Juge qui ne se prononce pas sur la question scientifique.
      Cordialement,
      RayPaul

    • Il est question dans ce que vos postez d’autre chose…

      L’article ci-dessus parle du procès Mann vs Ball.

      Repost : “Mann a perdu son procès contre Tim Ball. Donc Tim Ball avait raison.

      — Discussion sur Futura : “Mann a perdu parce qu’il n’a pas voulu présenter sa méthode de création de sa courbe au tribunal et donc au parti adverse qui en aurait fait sans doute bon usage, ce qui pour un tribunal de Colombie-Britannique équivaut à reconnaissance de culpabilité.”

      “La Cour suprême de la Colombie-Britannique a récemment rejeté une poursuite en diffamation intentée par le célèbre climatologue Michael Mann contre le climatologue sceptique Tim Ball. Mann doit payer la totalité des frais de justice à l’accusé. La décision est explosive parce qu’elle signifie que l’affirmation de Ball selon laquelle Mann était un fraudeur scientifique est maintenant appuyée par le tribunal.

      Au tribunal, Ball a demandé que Mann produisent les données qui ont générés son graphique. Celui-ci a refusé et a perdu son procès. Ball voulait prouver que Mann n’avait pas appliqué les bonnes statistiques pour faire son graphique.

      Voir plus en détail ici: https://www.libertynation.com/a-climate-alarmist-sued-a-skeptic-for-defamation-and-lost/

    • C’est plus compliqué. Il a été traité de pédophile par les bloggeurs. Les juges ont condamné ces derniers pour cette diffamation, mais évidemment pas sur le fond scientifique, ils en seraient bien incapables. Faire passer ce jugement pour un rétablissement de la vérité scientifique est à l’inverse d’une grave malhonnêteté!

    • Sauf ereur de ma part, Michel Mann n’a pas été blanchi de ses accusations sur la fameuse crosse. Le procès qu’il a gagné est le résultat d’une plainte qu’il a déposé contre deux sinistres crétins qui l’accusaient de crimes sexuels. Rien à voir avec la fameuse crosse.
      Peut être y a-t-il eu d’autres procès concenrant la fameuse crosse. Questin qui s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à cette question.

    • Des travaux refutés il y en a fréquemment en sciences.
      Le problème est que Mann et le GIEC, entre autres, ont utilisé de façon precipitée sa courbe à des fins de propagande politique : faire peur et provoquer des décisions politiques.

      À partir de là, les critiques n’ont plus été dirigées vers ses travaux, mais vers lui même. D’où les actions en justice.

      La justice a zéro compétences pour juger de la véracité de résultats scientifiques.

      Les travaux de Mann sont une vaste farce — qui pourrait sérieusement soutenir le contraire ? — mais sa récente victoire sur le thème de la diffamation lui permet de conserver un statut politique dans les comités, associations, organismes, ce qui sauve les apparences pour le GIEC en terme de crédibilité scientifique.
      C’est du gagnant-gagnant, de la politique, de la communication.

    • Qui croire ?
      Les deux informations sont exactes.
      Lorsque Mann a produit sa courbe en crosse de hockey, ses travaux furent contestés par Stephen McIntyre, un statisticien et Ross McKitrick, un économiste, qui publièrent deux articles critiquant la méthodologie statistique employée pour la reconstruction paléoclimatique des températures en 2005 dans la revue Geophysical Research.
      Tim Ball, géographe et climatologue décédé en 2022, l’a accusé de fraude scientifique.
      Mann s’est estimé diffamé et a porté l’affaire en justice, le jugement rendu en 2019 l’a débouté de sa plainte, il semble que Mann n’a pas été en mesure, ou n’a pas voulu fournir les données et leurs traitements qui permettaient l’établissement de la courbe, ce qui est un comble en matière de communication scientifique même si ce n’est pas ce qui a motivé le jugement.

      La décision de justice rendue en 2024 a pour origine un autre procès concernant deux bloggers.
      La somme astronomique réclamée en dommages et intérêt étant totalement décorrélée avec le réel je ne serais pas étonné que l’affaire soit rejugée.

      De toutes les manières la justice n’est pas faite pour régler des controverses scientifiques, et le différent qui oppose Mann à ses contradicteurs traîne depuis des années et ressemble à un règlement de compte personnel.

      Mann n’a pas été “blanchi”, sa courbe n’a aucune valeur scientifique, il a simplement pris l’habitude d’attaquer en justice les gens qui le contestent alors que cela fait partie du débat scientifique et… démocratique.

    • Merci, c’est très intéressant, mais tout cela relève de Clochemerle.
      On imagine assez mal des juges, totalement ignorants de la chose scientifique, trancher sur le fond. Les gens qui ont attaqué M. Mann en l’insultant et le diffamant ne sont pas bien malins.

      Il y a quand même de quoi s’interroger. L’optimum médiéval fut-il une réalité, ou pas ? Qui dit vrai ?

      Une chose est sûre cependant: science et politique ne font pas bon ménage. Se précipiter pour refaire le monde sur la seule foi d’affirmations péremptoires, et en prohibant tout débat, ne semble pas raisonnable. Les lois de la physique et de l’économie trancheront.

      Tôt ou tard.

      • @Pierre Thein,
        L’Optimum Médiéval fut une réalité incontestable. De nombreuses études l’ont démontré en commençant par l’études des glaciers alpins. Des souches d’arbres 14C datées des environs de l’an mille ont été découvertes à des altitudes très inhabituelles, de 300 à 700 mètres au-dessus de la limité supérieure actuelle des forêts, SOUS des moraines des glaciers actuels directement issues du Petit Age Glaciaire. Ces études sont irréfutables et ont été progressivement confirmées dans toutes les zones montagneuses d’Europe et récemment ailleurs dans le monde.
        Les Pr Lüning et Vahrenholt , deux sommités en climatologie ont publié en 2018 “The Medieval Climate Anomaly in South America”
        https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1040618218308322
        A leurs yeux il ne fait AUCUN doute que le l’Optimum Médiéval fut GLOBAL.
        D’autres études en Nouvelle Zélande, en Alaska et même en Antarctique viennent corroborer cette idée, que seuls le GIEC et ses séides contestent encore, pas besoin d’avoir fait l’X pour comprendre pourquoi…
        N’en déplaise à MLA qui se cramponne à cette fable comme le naufragé à sa bouée.

        • Ah non, ils ne disent pas que “cela ne fait aucun doute”, ils disent “appears to “, “probably”, “suggest”.
          Lisez ce que vous relayez, Jack, c’est mieux.
          Et l’optimum médiéval fut un tout petit phénomène, comparé au réchauffement actuel, qui lui est, pour le coup, sans aucune doute global. Personne de sérieux ne le conteste.
          Regardez. On le voit à peine une petite bosse, au niveau de l'”optimum médiéval”
          https://media.springernature.com/full/springer-static/image/art%3A10.1038%2Fs41597-020-0530-7/MediaObjects/41597_2020_530_Fig3_HTML.png?as=webp
          Publi complète: https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7

          Bonne journée, Jack.

        • @Jack

          Je vous remercie pour ces précisions. Même si honnêtement, je n’avais pas beaucoup de doutes. J’imagine mal la construction -et le financement- des cathédrales dans un froid glacial, agrémenté de famines dues aux mauvaises récoltes.

          Le principal argument des réchauffistes, outre leurs courbes fantaisistes, c’est la corrélation entre le léger réchauffement observé et l’essor de la civilisation industrielle. Ce sont les physiciens et les ingénieurs du 19 siècle qui ont suscité cet essor, par leurs avancées scientifiques et technologiques. La vapeur, l’électromagnétisme, le chemin de fer, la médecine, la chimie, etc…
          Mon point de vue, c’est que l’amélioration des conditions climatiques a accompagné ces progrès. En l’espèce, j’y vois une relation de causalité opposée à celle des réchauffistes. Mais d’autres facteurs sont certainement à prendre en compte. Je n’ai malheureusement étudié cette période que sous son aspect technique et scientifique, mais sans forcément bien la situer dans son contexte historique… et climatique. Ce n’est qu’une intuition qui mériterait peut-être une étude approfondie.

          MLA, assez représentative des réchauffistes, est une croyante qui, certes, maîtrise parfaitement sa théologie, mais n’est pas une scientifique, c’est évident.

        • @Jack
          Même si les données historiques (à l’échelle mondale) confirment vos arguments, car l’activité humaine est aussi très révélatrice, il ne faut pas tomber dans les mêmes travers que Mann, le GIEC ou MLA à mon avis : on ne tranche définitivement sur des variations planétaires globales à très courte échelle de temps (de quelques décennies, voire siècles) qu’avec des observations, des mesures. Il est aberrant de dire que le réchauffement actuel est d’une brutalité inédite car les premières mesures globales exploitables datent de 1850. La réponse est que l’on ne peut faire que des théories, hypothèses probabilistes, certainement pas trancher au demi degré près.

    • Bonjour,
      Il ne s’agit pas du même dossier. Michael Mann a perdu son procès contre Tim Ball et gagné celui contre deux autres personnes.
      Dans les deux cas le juge ne s’est prononcé que sur la réalité des propos diffamatoires et pas sur le fond du débat qui les a suscité.
      Par conséquent il n’y a pas de ” victoire de la vérité ” qui tienne.
      Bien cordialement.

    • Votre méthode est habituelle et risible:ns qui ont diffamé
      Il n’y a rien du tout de scientifique dans ce procés en diffamation.
      Il s’agit de juger une diffamation.
      Une contestation d’un résultat scientifique, n’est pas une diffamation.
      Faut etre un peu sérieux.

    • Comme écrit dans plusieurs post, Mann a gagner un procès en diffamation, les accusés coupables de la manière insultantes et diffamatoire de traiter une controverse, mais pas dans le fond …Les médias qui font un amalgame entre les deux font clairement de la désinformation…

  5. MLA,
    “”””””Je me demande qui peut avoir la naiveté de gober des choses pareilles sans rien vérifier.””””””
    Moi par exemple
    Et moi je me demande qui vous paye pour animer ce blog ; Si c’est Benoit Rittaud , j’arrête de le subventionner ; si c’est pas lui , je me demand comment il peut encore vous permettre de raconter vos âneries ici
    Fritz

    • Ah donc, vous avouez que vous êtes naif et que vous ne vérifiez jamais ce que vous lisez ?
      Bel aveu, Fritz.
      Et vous pensez que me censurer plutôt qu’argumenter, c’est une solution ?
      Ce serait un aveu de faiblesse, au contraire.
      Le fait que demandiez la censure montre votre détresse et votre incapacité à argumenter sur des bases scientifiques.
      Vous avez Fritz moi, je ne suis pas masochiste.
      Je ne demande qu’à être convaincue que toute cette histoire de réchauffement climatique n’est pas du à nos émissions anthropiques
      Mais désolée, pour l’instant je ne lis que des inepties, de votre part et de celles de vos amis. Les mêmes fakes resservis depuis 10 ans et débunkées 1000 fois.
      Donc allez-y, Fritz, plutot que de demander mon exclusion, argumentez, sur des bases scientfiques,
      Je vous lirai avec attention.

      • Faux, MLA, vous ne demandez pas à être convaincue que toute cette histoire de réchauffement climatique n’est pas due à nos émissions anthropiques. Vous mentez, plus à vous-même qu’aux autres, qui ne sont pas dupes.

        Les “affaires” de M. Mann, illustrent bien votre mauvaise foi. Les deux zigotos qui ont insulté ce monsieur ont sûrement bien mérité leur sanction. Et aucun juge n’a validé la crosse de hockey, c’est factuel. C’est sûr que si on cherche pas un peu, on s’y laisserait prendre. Sur le coup, j’ai même failli me faire avoir et accepter votre argument. De votre part, c’est une volonté délibérée de tromper le public. Vous vous êtes disqualifiée toute seule.

        Mais je pense que vous et vos congénères n’en êtes plus à une turpitude près pour imposer votre point de vue et la politique suicidaire qui en découle.
        Tout cela finira mal.

  6. Il ne sert à rien de discuter climat via l’effet de serre et le CO2. Le climat tel que le sujet est posé est un alibi, pour les néomarxistes écolos qui ont trouvé une nouvelle religion, et pour les mondialistes qui ont trouvé un moyen de contrôler les pauvres peuples qui sont incapables de savoir par eux-mêmes ce qui leur est bon. Les premiers, les écolos, étant les idiots utiles des seconds, les mondialistes-européistes.
    Au-delà de ça, parmi toutes les mesures plus ou moins engagées, l’isolation thermique des logements pourrait s’avérer utile si nous allons vers le minimum d’Eddy, cousin du minimum de Maunder. Le basculement sera lent mais proche, et pourrait commencer vers 2030, comme évoqué dans l’article. Les prévisions des cycles solaires, bien plus fiables que les modèles bidon du GIEC, le laissent penser. Il faut espérer que ce sera moins grave que sous Louis XIX. En tout cas l’augmentation du CO2 n’y changera rien.

  7. Au vu des mensonges et de la désinformation propagée par des énergumènes de votre genre, et vu les conséquences de ces mensonges, vous devriez être considéré comme un criminel monsieur. Le changement est violent, et ceux qui vivent de la terre le constatent tous les jours. Lire des propos tels que les vôtres donnent envie de vomir.
    Le temps de la pédagogie est passé depuis longtemps. Il faut maintenant agir et abattre les barrières qui nous empêchent d’avancer.
    L’attente a été trop longue, la faute à tous ceux qui ont tout fait pour conserver un mode de vie voué à la décadence dès le départ. Pas besoin d’être scientifique pour s’en rendre compte. Aujourd’hui, les mesures pour encaisser ce qui vient seront radicales, impopulaires et imposées de gré ou de force.

    Et nombre d’entre nous sauront à qui présenter l’addition.

    • Vos propos relèvent tout simplement du fascisme. Votre commentaire est contreproductif et vous êtes trop cerveau-lavé pour vous en rendre compte.

    • @Rajast
      Les “experts” estiment à environ 50000 milliards d’Euros le coût de la décarbonation totale de l’économie européenne, qui ne représente à elle seule que 10 malheureux % des émissions de CO2 de la planète… Soit environ 150000 Euros par européen, dont beaucoup comme moi n’ont même pas le premier centime !!!
      Votre décarbonation en Europe est donc foutue d’avance car elle mettrait totalement par terre les économies des pays européens, et même si elle était miraculeusement réalisée, elle n’aurait quasiment AUCUN effet sur les températures, alors que les pays émergents dont La Chine et l’Inde ont plusieurs fois déclaré qu’il n’était absolument PAS question pour eux de limiter leurs émissions de CO2.
      Pouvez-vous mûrir une bonne fois pour toutes ces quelques lignes ???

    • “Pas besoin d’être scientifique pour s’en rendre compte”.
      C’est bien ce qui pose problème. Lancer une telle affirmation sur un sujet aussi complexe scientifiquement, et vouloir imposer des mesures radicales “de gré ou de force”, c’est pour le moins assez douteux. Et de quelles conséquences parlez-vous ?

      Quand on voit les intentions de vote aux Européennes pour le parti écologiste, on ne peut pas dire qu’il y ait une forte adhésion à vos idées. A moins qu’il ne s’agisse d’un projet politique visant à instaurer une dictature (verte) ? C’est ce que vos propos laissent supposer.

      Dans ce cas, cela risque de très mal finir.

    • @Rajast

      Les criminels sont ceux qui ont détourné des millards d’euros qui auraient dûs être consacrés au social, à l’instruction, à l’accessibilité des infrastructures, à l’écologie (la vraie : préserver l’environnement) ou à l’agriculture… pourquoi ? pour satisfaire une idéologie absurde, au service d’une utopie décroissante, donc contre la consommation énergétique, donc “contre les émissions humaines de CO2”, qui rappelle l’utopie communiste si meurtrière et destructrice.

      Nompbre d’entre nous sauront à qui présenter l’addition.

      Le plus abject dans cette idéologie étant l’instrumentalisation de la souffrance des plus fragiles sur notre terre, alors même que l’on jette par la fenêtre des milliards pour des théories fumeuses, sous fond de propagande basée sur la peur.

      Le changement ? oui, le climat n’a pas d’état stable. Il change. Il changera toujours.
      Les conséquences “dramatiques” ? dressez un bilan bénéfices / inconvénients, honnête, de l’augmentation du CO2.
      Les rendements agricoles sont en nette augmentation depuis 40 ans, ce qui a évité, sans doute, des centaines de millions de morts par famine. La cause de cette augmentation : engrais, engins motorisés, ogm, taux du CO2 qui nourrit les plantes… Terrible constat pour les petits bourgeois occidentaux qui voudraient casser le système.
      La chaleur ? les vagues de froid tuent 17 fois plus que les vagues de chaleur.

    • Aglagla! alors là, nous sommes glacés, en plein réchauffement. Un climato-fasciste, c’est quelqu’un qui sait QUI il faudra faire payer, en temps utile, c’est un climato-revanchard qui se délecte d’avance des jours futurs, avec sa liste des salauds qui ont retardé la décarbonisation.
      Et pourtant, on a déjà donné, avec la vaccination, lors de la “terreur” sanitaire, il y a peu. On avait déjà tranché entre les bons et les mauvais citoyens par une simple injection (accompagnée d’une grande injonction).
      La Science ne doit jamais soutenir une politique. Rappelez vous des origines anthropologiques très savantes du racisme arien.

  8. Merci pour cet excellent article scientifique très complet, que je vais reproduire dans mon blog au format pdf.

    A ce propos, il serait utile qu’un lien pdf figure en-tête ou à la suite de chaque article. Actuellement le formatage pdf à partir de l’article en html ou sur Internet n’est réalisable qu’à condition de disposer d’Adobe Acrobat Pro DC pour modifier le fichier pdf, car pour pouvoir le lire, il faut effacer un cadre qui vient s’imprimer en bas de chaque page sur le texte de l’article (Gérer le consentement), ce qui m’a demandé de réaliser 20 fois 5 clics de souris, sinon une partie du texte serait illisible. Je ne pense pas que beaucoup de lecteurs disposent de ce logiciel très coûteux.

    Marie Laure A est un troll professionnel assurément. Passons.

    Réponse à BARRABES, auquel on rappelle qu’on parle de sciences ici.

    Que vaut le jugement d’un jury civil qui est appelé à se prononcer sur un sujet dont il n’a pas les compétences (scientifiques) requises pour statuer ? Que dal ! Que Courrier Internationale, mais aussi The New York Times et The Guardian notamment aient été satisfaits de ce jugement, confirme à sa manière qu’il était bidon ou qui relevait manifestement d’une manipulation des consciences ou de l’ignorance des jurés.

    Les conditions pour être juré aux Etats-Unis.

    Afin d’être sélectionné comme juré, il faut tout d’abord remplir certaines conditions :

    Être âgé de plus de 18 ans ;
    Posséder la nationalité américaine ;
    Être un résident du district où a lieu le procès depuis un an minimum ;
    Parler anglais et savoir le lire et l’écrire correctement.

    Pour composer un jury, les citoyens sont tirés au sort souvent d’après les listes de la DMV (Department of Motor Vehicles), les listes électorales (même si elles sont souvent peu utilisées en raison du faible taux de participation des Américains aux urnes), ou encore les annuaires de téléphone.

    Source : https://frenchdistrict.com/articles/etre-jure-proces-penal-citoyen-etats-unis/

    J’ai relevé le témoignage de quelqu’un qui a fait partie de 2 jurys en Californie.

    – “Beaucoup de procès civils concernent des aspects techniques (contrats, brevets, etc.) qui sont au-dessus de la compréhension des jurys et je pense qu’un juge expérimenté est en meilleure position pour comprendre ce qui se passe. Également au civil, les avocats ont tendance à exclure les jurés ayant une expérience quantitative (ingénieurs, comptables, etc.) pour sélectionner un jury très influençable, ce qui aboutit à des jugements absurdes.”

    Source : https://fr.quora.com/Quelle-est-la-diff%C3%A9rence-entre-le-jury-am%C3%A9ricain-et-le-jury-fran%C3%A7ais-dans-les-tribunaux

    • Non, je ne sui spas un troll professionnel
      Argumenter plutôt qu’insulter les gens, ça ne vous semblerait pas plus courageux ?

      C’est fou à quel point aucun climato-sceptique n’est capable d’argumenter.
      Vous ne faites qu’insulter et censurer les gens qui debunkent vos erreurs.
      C’est un aveu de faiblesse très révélateur, vous savez..
      Allez-y, répondez à mes commentaires ci-dessus..

      • @MLA

        Vous démontrez par votre réponse que le qualificatif vous concernant est approprié.

        Qu’est-ce qu’un “climato-sceptique” ? Ce terme montre à 100% votre intention politique.

        Personne ne sait argumenter ici ? vraiment ?
        En trois mois vous avez été incapable de répondre à des arguments pourtant extrêmement clairs — la nature chaotique du climat, l’impossibilité d’utiliser des reconstructions pour évaluer des variations planétaires à courte échelle de temps au demi degré près (et, pire, oser les comparer à des observations !), le bilan bénéfices / pertes de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, les données sur les catastrophes naturelles (aucune augmentation en 50 ans), le scandale des milliards d’ueros dépensés pour une idéologie inceraine, comparés à la masse d’être humains dans le beoin et nécessitant de l’aide, des soins de santé, etc., etc., etc. —

        En guise de réponses : des invectives, un ton suffisant qui frise le ridicule vu le faible contenu des posts, des liens vers des graphes et articles à côté de la plaque, postés 50 fois d’affilée, juste parce que vous y trouvez des mots clé qui vous semblent constituer des preuves de je ne sais quoi ;
        le tout sans lire, je pense, le détail des arguments qu’on vous oppose, puisque vos réponses sont quasi systématiquement hors sujet.

        Votre méthode permet de comprendre les dérives actuelles des sociétés occidentales. Peu importe que vous soyez une IA, un jeune étudiant ou une vieille militante politique. Vous êtes dans le moule de notre époque.

        Mon constat sur vos posts est le suivant : le fond n’a aucune importance pour vous, car vous êtes persuadé(e) d’appartenir à la communauté “du bien”. Ce qui est important est de réciter le cathéchisme politiquement correct et de contribuer à décourager les dissidents d’exprimer des avis critiques sur le dogme, indiscutable, auquel vous croyez.

        Vous défendez la cause ici avec un certain courage. Je pense que vous ne transformerez pas des appostats de la religion climatiste en bigots naïfs. C’est peine perdue, à moins de décider, enfin, de parler du fond, vraiment, concrètement, en abandonnant ce narratif global pour discuter chaque question scientifique indépendemment des autres. Pour cela, il faut être capable de distinguer une observation d’une reconstruction.

        • Ah, si j’ai répondu à tout, mais vous fuyez à chaque fois qu’on oppose des mesures, des observations à vos élucubrations, M.TP.
          Le fait que les réponses ne vous plaisent pas, ça ne veut pas dire qu’elles sont non pertinentes.
          Allez voir les différents fils de discussion. Vous y trouverez toutes les réponses.

          Mais reprenons les bases, M.TP

          1) Niez vous, comme certains de vos amis ici, que la température moyenne global a augmenté de plus de 1 degré depuis un siècle ?
          https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png

          2) Niez vous que les 2400 Gtonnes de CO2 que nous avons émis vers l’atmosphère en brulant du charbon, du gaz et du pétrole, depuis la révolution industrielle sont la cause de la hausse de 140 pm (soit 1100 Gtonnes) de la teneur en CO2 dans l’atmosphère (la différence ayant été absorbés par les océans et la végétation) ?
          Et niez vous que cette hausse est une anomalie, dans l’Histoire de l’Holocène et même du quaternaire ?
          https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

          3) Niez vous que le CO2 est un Gaz dit “à Effet de Serre” ?
          https://scienceofdoom.files.wordpress.com/2011/04/petty-2-upward-and-downward-radiation-p223.png

          Répondez déjà à ces 3 questions, qui ne sont pas du tout “hors sujet”, mais au contraire, en plein cœur du sujet, M.TP.

          • MLA

            “)es bases”, de vous à moi, vraiment ? 😉

            Votre réponse est omplètement hors sujet. CQFD.

            – La température a augmenté de 1 degré. Qui le nie ici?
            – Le CO2 est un gaz à effet de serre. Et ?
            – Concernant le point 2, question ouverte mais peu importe. Aucune importance donc s’il vous plaît épargnez moi vos raisonnements de pseudo-science et vos liens à côté de la plaque, nous gagnerons du temps.

            Tout cela n’a en tout cas rien à voir avec les questions que vous évitez.
            Tant mieux d’un côté, vous n’avez aucune compétence pour essayer d’y répondre.

          • @ TP
            Vos attaques ad-hominem sont inutiles, M.TP, et sont plutôt un signe de faiblesse et de fébrilité de votre part.
            Je ne cèderai pas à vos provocations et je resterai sur le fond.

            Contrairement à ce que vous dites, les 3 points sont essentiels, M.TP. C’est la base de la compréhension du RCA.

            Je note que vous admettez les points 1 et 3, à savoir que la température a augmenté et que le CO2 est un GES.
            C’est déjà pas mal.
            Figurez vous que bon nombre de vos amis climato-sceptiques ici nient cela, aussi étonnant que cela puisse paraître.

            Quant au point 2. en quoi considérez vous que c’est une “question ouverte”
            Il suffit de savoir faire une soustraction

            Je reprends:
            – Nous émettons environ 40 Gtonnes de CO2 par an vers l’atmosphère en brulant du charbon, du gaz et du pétrole, depuis la révolution industrielle
            – Le stock, la quantité de CO2 dans l’atmosphère augmente de 20 Gt (2.5 ppmv, ça fait 20 Gt)
            – Les océans et la végétation absorbent donc la différence, soit 20 Gt de CO2, en bilan annuel net
            Les océans et la végétation retirent du CO2 et n’ajoutent donc pas de CO2 à l’atmosphère, en solde annuel net.

            La seule contribution nette massique (hors volcanisme, < 0.5 Gt par an, très faible et négligeable en comparaison) sont donc nos émissions anthropiques.
            Et pas 5%, ou 8%; comme on le lit si souvent sur vos blogs climato-sceptico-dénialistes

            Où voyez vous une "question ouverte" ?
            40 = 20 + 20, c'est une question ouverte, selon vous , M TP ?
            Quand-même, M.TP…

            Et ne trouvez vous pas que cette hausse est une anomalie, dans l’Histoire de l’Holocène et même du quaternaire ?
            https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

            Allez, un peu de courage, M.TP, vous avez fait les 2/3 du chemin.

          • @MLA

            En 5 minutes (15 lignes de Python) je vous écris un modèle qui suit à peu près la courbe des températures de 1850 à 2000 et prédit à peu près correctement ensuite de 2000 à 2020, avec comme prédicteur ce que vous voulez : le CO2, la population sur terre, le nombre de sandwichs au jambon achetés dans la Creuse. N’importe quoi qui suit la même tendance linéaire que les températures, ce n’est pas bien compliqué. Voilà pour le 2)
            Ca vous dépasse mais ça n’a aucun intérêt.
            Le seul point que l’on peut noter est que dans le chevelu des courbes des différents modèles, l’histoire récente à montré que la bonne prédiction se situe en bas.

            Concernant le 1), bien sûr vous n’avez jamais formulé le début du début d’une réponse, puisqu’il n’y a absolument AUCUNE observation donnant le moindre indice de catastrophe planétaire due au petit degré de température gagné en un siècle.
            Bien au contraire, les indicateurs tendent à montrer que le rapport bénéfices/pertes est favorable, tant pour l’humanité que pour l’ensemble des écosystèmes. C’est juste la réalité.
            Et C’EST LA QUESTION : a-t-on la moindre preuve d’une catastrophe à venir ? Si la réponse est non (= pas de preuve) alors il serait pertinent d’arrêter toute action politique radicale. Il n’y a pas d’urgence, tout juste un principe de précaution discutable. Le concept de principe de précaution est extrêmenent dangeureux, puisqu’il anihile tout progrès.

            3) J’en ai assez de vos sophismes.
            Je cite votre question : “Et niez vous que cette hausse est une anomalie, dans l’Histoire de l’Holocène et même du quaternaire ?”. Question ouverte.
            Ne repostez pas votre article sur les reconstructions par proxies complètement hors sujet svp, à moins que vous soyez un troll cherchant par tous les moyens un ban.

  9. La concentration du CO2 dans l’atmosphère est extrêmement faible 400 ppm , le CO2 humain est 4% de ces 400 ppm , si vous faites un petit calcul c’est 16 ppm d’origine humaine
    Dire que le réchauffement climatique est causé par l’activité humaine est totalement stupide, c’est l’équivalent d’un ours polaire qui plonge dans l’océan
    Les cachalots des îles Crozet ne peuvent pas croire cette information pourtant la majorité des humains croient !

    • 400 ppm d’un constituent dans un système, c’est “extrêmement faible”, dans tous les cas, selon vous, Massinissa ?
      Tenez, supposons que vous pesez 80 kgs.
      400 ppm de 80 kgs ça fait environ 30 grammes
      Donc si je vous donne 30 grammes de quoi que ce soit à avaler, vous l’avalez sans vous posez de quesiton car “400 ppm c’est extrêmement faible ?” Vous êtes sûr ?

      • Votre argument ne tient pas, MLA.
        Le CO2 est naturellement présent dans l’atmosphère. Vous ne pouvez proposer à Massinissa qu’un élément déjà présent dans son organisme, disons à 300ppm, pour le faire monter à 400ppm, soit 8 grammes, par exemple de sucre.

        Allez, ouvrez la bouche, Massinissa, pour une bonne cuillère de confiture.

        • Non, non, Massinina disait bien que 400 ppm c’était extrêmement faible.
          Mais puisque vous parlez de sucre, si vous augmentez de 50% votre taux de glycémie, vous pensez que ça ne va pas avoir d’impact sur votre santé, M.Thein ?
          Vous êtes sûr, M.Thein ?

          • Vous dites bien n’importe quoi pour essayer d’avoir raison, MLA. Et en plus, vous ne savez pas compter, sauf à additionner les Gt de CO2.
            Pauvre Massinissa, qui va périr dans les plus atroces souffrances à cause d’une cuillère à soupe de confiture.

          • @M.Thein
            Vous n’avez pas compris, alors reprenons
            Le CO2 dans l’atmosphère est passé de 280 ppm à 420 ppm en un peu plus d’un siècle. Ca fait +50%.

            Considérez vous que c’est peu ?
            Si oui, pourquoi ?
            Considérez vous qu’une hausse de 50 % d’un composant, quelque soit sa teneur de départ, dans n’importe quel système, c’est peu ?

      • MLA/Brionne/Eloi ou son IA,
        Vous ne vous relisez pas avant de commenter ?
        Pour votre info les abréviations des unités de mesure sont invariables.
        C’est vraiment ballot pour quelqu’un qui donne des leçons à la terre entière.

    • Je viens parfois ici, pour écouter de nouvelles analyses…
      Ca fait longtemps pour moi que j’ai compris que le GIEC est une supercherie, et leur changement climatique une ânerie. Depuis presque 20 ans…
      Effectivement 400 ppm c’est ridicule.
      Sur Mars il y a 90% de CO2…Il y fait aussi froid qu’au sommet de l’Everest.
      Oui parce que sur l’Everest la pression atmosphérique se rapproche de celle de Mars. En moyenne sur Mars c’est moitié moins….
      On aimerait voir les modélisations climatiques sur Mars…Y a pas!
      GIEC=Menteurs. Et ce n’est pas de la diffamation.

  10. C’est incroyable de voir cela encore aujourd’hui.

    Le point de départ de l’article est très facile à demonter, et donc à décridibilisr l’ensemble de l’article, qui n’est meme pas la peine de lire le début étant fallacieux (frauduleux ?)
    Il suffit de chercher dans google : Michael Mann condamnation 2009… la suite est édifiante.
    Comme déjà dit il a été débouté et finalement les climatosceptiques condamnés à payer 1 million de dollars pour diffamation !
    A aucun moment ses travaux n’ont été remis en cause par la justice
    Exemple :
    https://reporterre.net/Aux-Etats-Unis-des-climatosceptiques-condamnes-a-payer-1-million-de-dollars

    • Ce n’est pas à la justice de juger de la pertinence de travaux scientifiques!
      Ils ont jugé de la diffamation. Surement personnelle.
      La courbe en crosse est fausse. C’est cent fois prouvé.
      Même en amateur, en télechargeant des données, c’est faux….
      Ca tient pas la route.

      Pourquoi y a t-il des trolls ici? Ca vous amuse? C’est de la propagande?
      Vous nous prenez pour des “cons” ?
      Allez étudier les statistiques….

    • Reporterre… sacrée référence. Champions pour prendre les paysans pour des imbéciles.

      Il y a eu en fait deux affaires, si j’ai bien compris. Ici, il s’agit de deux pieds nickelés qui ont insulté M. Mann. Ce qui est parfaitement inadmissible. Mais il faut vraiment être de mauvaise foi pour affirmer que le jugement rendu sur cette affaire pitoyable tient lieu de confirmation scientifique.

      Sur le fond, la crosse de hockey est bien une supercherie. Et vous le savez très bien.

    • Ce qui est totalement incroyable, c’est de citer comme référence un article de Reporterre qui n’est pas un média d’information mais un organe de pure propagande de l’extrême gauche écologiste et radicalement décroissante.
      Sans me prononcer cet article en particulier, je suis régulièrement sidérée de constater que des gens peuvent lire Reporterre et gober les contenus sans le moindre discernement. A t-on atteint dans le grand public français un niveau aussi abyssal d’ignorance tant en histoire qu’en faune et en flore, ou je n’ose dire en biologie même basique, tant il me semble que beaucoup de gens ne comprennent même plus le mot !

      Pour ce qui est de la crosse de Hockey de Mann, l’histoire est mon domaine et particulièrement l’histoire de l’agriculture et des paysages. Bien évidemment qu’il y a eu un optimum médiéval et bien évidemment que Michael Mann l’a gommé. Rien que pour la France, de grands spécialistes de l’histoire agraire médiévale comme Geroges Duby n’ont tout de même pas été frappé d’hallucinations durant toute leur carrière ?
      Quand au climat, il n’a jamais été stable, de nombreuses variations ont été très rapides contrairement à ce que l’on affirme aujourd’hui (voir la vitesse de descente des glaciers des Alpes fin XVIème siècle, en une trentaine d’années seulement sont engloutis sous la glace, des villages où on achetait encore des terres fin XVIème encore sans inquiétude).
      Il faudrait envoyer tous les éco-anxieux faire un stage de 6 mois à temps complet dans un fond d’archives, ils comprendraient tout l’immense bonheur de vivre début XXIème siècle dans un pays (encore) moderne.

      • “Il faudrait envoyer tous les éco-anxieux faire un stage de 6 mois à temps complet dans un fond d’archives, ils comprendraient tout l’immense bonheur de vivre début XXIème siècle dans un pays (encore) moderne.”

        “un fond d’archive”

        Approche trop conservatrice pour ces gens.

        🙂

        • Peut-être plutôt un voyage forcé de 6 mois autour du monde, pour en saisir l’immensité, la diversité et les progrès restant à faire en termes de niveau de vie, d’accès des populations à l’énergie et d’infrastructures. Saisir le fait que la religion climatiste est minoritaire. Les terriens se foutent de cette religion, peu répandue globalement, hormis l’occident et ceux qui surfent sur la vague pour capter des financements issus du monde occidental. C’est le point rassurant dans cette histoire.

          Ce point n’empêchera pas le niveau de vie occidental de s’effondrer si les décisions économiques continuent à être prises par pure idéologie, en dépit du bon sens. En France, les jeunes bobos privilégiés parisiens ou nantais, devenus moins jeunes et soudain moins privilégiés, seront alors les premiers à s’insurger contre “le système”, lui reprochant une situation qu’ils ont créée. Le climat ne sera plus un souci prioritaire pour eux, mais il sera trop tard.

      • Malheureusement, l’enseignement scientifique n’existe quasiment plus, c’est très dangereux. Plus personne ne connait le raisonnement scientifique :
        1) Observation
        2) Hypothèse
        3) Preuve par l’expérimentation, démonstration
        4) Conclusion

        99% des journalistes n’ont pas fait d’études scientifiques !

        Cdlt

  11. En complément de ce qu’il est écrit dans l’article, en 1977 j’étais en C4 de Géophysique à Grenoble avec Lorius, Lliboutry et d’autres. Tous ces grands noms de la géophysique, étaient convaincus que nous étions très proche de la prochaine glaciation et nous avaient demandé de ne pas trop en parler autour de nous, parce que ce n’était pas la peine d’affoler les gens. Avec le recul, c’est assez amusant de voir la différence de mentalité dans un certain monde scientifique universitaire en quasi 50 ans.

  12. Au passage, concernant Michael Mann vs Judith Curry :

    JC’s ethics complaint against Michael Mann – by Judith Curry

    BREAKING. The verdict is in – GUILTY.

    https://judithcurry.com/2024/02/08/jcs-ethics-complaint-against-michael-mann/

    esplication ici de la faussté de ce genre de courbe :

    SCE-info : La cerise catastrophiste du GIEC : extrait ( https://www.science-climat-energie.be/2021/08/13/sce-info-la-cerise-catastrophiste-du-giec/ )

    “Raison n°1.

    Le GIEC compare dans un même graphique des données obtenues avec des méthodes indirectes (les « proxies » de température) et des données obtenues avec des méthodes directes (les thermomètres). Il le mentionne d’ailleurs dans le graphique en écrivant « reconstructed » pour la partie gauche, en blanc, et « observed » pour la partie droite en gris. Car n’importe quel scientifique sait qu’il ne faut pas changer d’instrument de mesure lorsque l’on mesure une série d’objets. Vous pouvez d’ailleurs en faire l’expérience vous-même en mesurant votre poids le plus précisément possible en utilisant plusieurs balances différentes.

    Mais le GIEC fait bien pire qu’utiliser deux balances différentes : c’est un peu comme s’il employait d’abord une balance, puis qu’il décide d’essayer d’estimer le poids des gens rien qu’en regardant une photographie. Pensez-vous que vous puissiez obtenir des mesures précises en regardant une photographie? L’erreur sur la mesure sera très grande! Et bien c’est le cas dans la figure SPM.1 du GIEC : la partie gauche de la courbe est très incertaine et pourrait très bien présenter une autre allure. Comme le note judicieusement Michel Negynas dans sa récente publication, on remarquera en passant la grande « performance » scientifique du GIEC : connaître avec moins de ± 0,25 degré d’incertitude la température moyenne mondiale il y a 2000 ans, c’est d’autant plus méritoire que même maintenant, nos stations météo ne font guère mieux avec ± 1 degré d’incertitude !

    La manière dont cette partie gauche de la courbe a été reconstruite par le GIEC est présentée par le célèbre mathématicien Stephen McIntyre dans un commentaire récent. Asseyez-vous pour ne pas tomber de votre chaise. Le problème c’est que les étudiants, les journalistes et les décideurs ne connaissent pas toutes ces subtilités. Cette figure du GIEC est donc destinée à tromper le public qui n’a généralement pas une grande connaissance scientifique.”

  13. Oui, il a gagné un procès en soi-disant diffammation contre UN journaliste seulement, alors que bon nombre on dénoncé sa fraude des courbes.
    Une décision de justice n’est pas une preuve quand on sait que 80% des procédures sont truquées dans des loges et autres sociétés secrètes plus ou moins talmudiques, le passage au tribunal ne servant qu’à “officialiser” ce qui a été décidé avant.
    Le fait que le GIEC oublie les optimums romain et médiéval suffit à lui seul pour le déclarer incompétent pour ne pas dire plus.

  14. Bonjour,
    Je m’appelle Marius Bratu, météorologue prévisionniste et climatologue de Roumanie. Félicitations pour votre devoir et pour le courage et la dignité de présenter la vérité scientifique dans ce monde. Je suis d’accord avec vous et les données de la Roumanie montrent la même conclusion que vous. Madame Marie Laure, avec mes sincères excuses, vous êtes complètement hors sujet et hors de forme. En tant que spécialiste, je sais de quoi je parle et je vous conseille de faire confiance à ces seniors…Mann est un chercheur de pacotille dont les données dendrologiques sont fabriquées et de toute façon elles sont les moins précises par rapport à l’étude des glaces et des sédiments marins en raison des effets de variables météorologiques telles que le vent, l’humidité, la présence d’autres arbres à proximité.

    • Nounouille, vous parlez d’autre chose…

      Votre article fait référence à autre chose.

      Monsieur le Professeur parle de ceci :

      Repost : “Mann a perdu son procès contre Tim Ball. Donc Tim Ball avait raison.”

      — Discussion sur Futura : “Mann a perdu parce qu’il n’a pas voulu présenter sa méthode de création de sa courbe au tribunal et donc au parti adverse qui en aurait fait sans doute bon usage, ce qui pour un tribunal de Colombie-Britannique équivaut à reconnaissance de culpabilité.”

      “La Cour suprême de la Colombie-Britannique a récemment rejeté une poursuite en diffamation intentée par le célèbre climatologue Michael Mann contre le climatologue sceptique Tim Ball. Mann doit payer la totalité des frais de justice à l’accusé. La décision est explosive parce qu’elle signifie que l’affirmation de Ball selon laquelle Mann était un fraudeur scientifique est maintenant appuyée par le tribunal.

      Au tribunal, Ball a demandé que Mann produisent les données qui ont générés son graphique. Celui-ci a refusé et a perdu son procès. Ball voulait prouver que Mann n’avait pas appliqué les bonnes statistiques pour faire son graphique.

      Voir plus en détail ici: https://www.libertynation.com/a-climate-alarmist-sued-a-skeptic-for-defamation-and-lost/

      J’en profite pour reposter également :

      JC’s ethics complaint against Michael Mann – by Judith Curry

      BREAKING. The verdict is in – GUILTY.

      https://judithcurry.com/2024/02/08/jcs-ethics-complaint-against-michael-mann/

      A++

  15. Vous écrivez que la Parisien n’est pas vraiment en cause quand il publie des informations frauduleuses. Je ne suis pas de votre avis : un journaliste qui se veut sérieux doit s’assurer que ses sources sont incontestables.
    Malheureusement, cette démarche prend beaucoup trop de temps et de travail pour des médias qui n’ont cure de la vérité, leur seul objectif étant de capter l’attention. Les informations spectaculairement alarmistes sont donc parfaitement indiquées pour mener cette mission.

  16. @Marie Laure A29 février 2024 at 15 h 23 min
    “””””””Il est essentiel de bien comprendre les différentes échelles de temps quand on parle de climat””””””””
    Il est aussi essentiel de bien comprendre les différences de température quand on parle de climat présent et passé , et surtout de connaître la précision des mesures

  17. En effet la récente victoire de Michael Mann confirmée pose question. Et surtout pourquoi ne pas en parler dans cet article ?
    Il me semble que ce serait faire preuve d’honnêteté intellectuelle a minima…

    • “A minima”, lisez attentivement les commentaires et vous aurez la réponse à votre question.

      Vous comme moi ou n’importe quel citoyen peut être amené à être désigné par tirage au sort comme juré populaire, pour délibérer sur des questions délicates ou très précises qui nécessitent de posséder des compétences particulières que ni vous ni moi ni le citoyen lambda ne possédons. En votre âme et conscience comme ils disent, malgré tout, accepteriez-vous de vous prononcer, prétendriez-vous être en mesure de démêler le vrai du faux, prendriez-vous le risque de faire condamner un innocent ou d’innocenter un coupable, personnellement, je m’y refuserais, car je me vois mal commettre une injustice, c’est une question de principe non négociable.

      Quand je dois statuer sur un sujet que je ne maîtrise pas, convenons que cela nous arrive à tous sans exception quotidiennement, je m’en remets uniquement aux faits qui ont été portés à ma connaissance, de manière suffisamment claire pour pouvoir en saisir la nature et évaluer leurs potentielles implications… Quand malgré tout je ne parviens pas à en comprendre la signification, j’examine les différentes interprétations qui en ont été données et je retiens provisoirement celle qui me paraît la plus logique, j’écarte toutes celles qui comporteraient trop d’approximations, le moindre mensonge, la moindre manipulation ou qui reposerait sur le déni ou l’auto-censure de certains faits dont j’ai eu connaissance, car forcément elles relèveraient de l’escroquerie intellectuelle.

      A l’issue de l’épreuve auquel j’ai soumis cet article, selon mes critères très stricts ou mon esprit critique aiguisé par plus de 40 ans d’expérience et d’études multidisciplinaires, après avoir examiné attentivement les arguments en faveur de la théorie de Michael Mann, j’en ai conclu que cet article était suffisamment clair et sérieux pour être retenu et partagé, pour le coup, en mon âme et conscience.

  18. Je vois qu’ici il y a encore des gens capables sans trembler de valider la Crosse de Hockey. On ne peut rein pour eux, sinon prier pour que le Saint Esprit les éclaire.

  19. La courbe en crosse de hockey est une pure escroquerie, pour une raison très simple : elle ne s’appuie pas sur des mesures réelles. Elle est plate dans le manche de la crosse, imaginée en fait au doigt mouillé, jusqu’au XIXe siècle pour faire ressortir une “augmentation de la température depuis l’âge industriel” dans la lame de la crosse, conformément à la propagande. Plus fiables sont les mesures faites par carottage, par exemple dans les glaces du Groenland (projet GISP2 scientifiquement honnête car réalisé avant la nouvelle religion) basées sur la méthode du « thermomètre isotopique », d’où il ressort que sur ces 10000 dernières années il y a eu plusieurs optimums (Romain, Moyen-âge) et que la moyenne générale est de 2°C environ supérieure à la référence du GIEC, et que donc, avec 1°C de plus lentement gagné en un siècle, nous ne sommes qu’à mi-chemin d’un retour à la “normale”. Pas de quoi en faire un tel pataquès ! La vraie crosse de hockey a en fait une drôle de forme, peu propice à jouer une partie…

    • — “…

      Since some proxy types are good for capturing short-term trends, while others are good for capturing longer-term trends, the best way to make a temperature reconstruction should be to use proxy-types that capture long-term variability for the long-term trends, and then use e.g. tree rings to show the short-term variations on top of the long-term trends.

      Titled “A frequency-optimised temperature record for the Holocene“, Helen Essell et al. 2023 is a study that combines short-term and long-term proxies in this way. It’s the first study that attempts to “present […] temperature variability on interannual timescales over the past 12 000 years.” Previous studies have had a much lower (worse) time resolution, and hence the temperature graphs from those studies have been smoother and with less variability.

      However, while “interannual signals ([less than] 10 years) are best captured by tree-ring chronologies (wood)“, only 3 tree-ring proxies were included in the study. Unfortunately, the study doesn’t discuss uncertainties related to the low number of short-term proxies.

      The study performs a global temperature reconstruction, but like most other “global” reconstructions, there is a bias towards the Northern Hemisphere and summer temperatures.

      Also note that the study looks at the time period 12,000 – 0 BP, where BP means “before present” and “present” is defined as the year 1950. This is a longer time period than we normally talk about for hockey stick temperature graphs, which is 1000-2000 years. Hockey stick temperature graphs also normally include the time period after 1950, which is often represented by thermometer data in addition to proxy data. Helen Essell et al. 2023 does not use thermometer data.

      Although the time period is different, it’s interesting to compare IPCC’s hockey stick graphs with the new temperature reconstruction from Helen Essell et al. 2023, which looks like this (where light green shows the uncertainty range):

      – Graphique ici : https://i0.wp.com/haakonsk.blog/wp-content/uploads/2023/12/Screenshot-2023-12-06-at-12.21.00%E2%80%AFPM-1024×615.png?resize=500%2C300&ssl=1

      If the results of this study are broadly correct, then pre-industrial temperature variability has been high, which would mean that hockey stick temperature graphs are not correct.

      Since Helen Essell et al. 2023 is a new and novel study, it may or may not contain important errors, but their criticism of the IPCC is very relevant regardless; the IPCC should not compare long-term average temperatures with recent yearly (high) temperatures:

      – [W]e remain critical of the interpretation of the smooth trajectories of existing Holocene temperature reconstructions, which have influenced policy debate. For instance, the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), and its ‘Summary for Policy Makers’ and ‘Technical Summary’ compared recent annual extremes against past centennial averages. Such unequal comparison has the potential to mislead portrayal of the threat of global warming as low- and high-frequency records reflect different aspects and amplitudes of the Earth’s climate system.

      …”

    • Et cité dans l’article de Curry :

      The IPCC AR6 Hockeystick – Stephen McIntyre / https://climateaudit.org/2021/08/11/the-ipcc-ar6-hockeystick/

      — “Although climate scientists keep telling that defects in their “hockey stick” proxy reconstructions don’t matter – that it doesn’t matter whether they use data upside down, that it doesn’t matter if they cherry pick individual series depending on whether they go up in the 20th century, that it doesn’t matter if they discard series that don’t go the “right” way (“hide the decline”), that it doesn’t matter if they used contaminated data or stripbark bristlecones, that such errors don’t matter because the hockey stick itself doesn’t matter – the IPCC remains addicted to hockey sticks: lo and behold, Figure 1a of its newly minted Summary for Policy-makers contains what else – a hockey stick diagram. If you thought Michael Mann’s hockey stick was bad, imagine a woke hockey stick by woke climate scientists. As the climate scientists say, it’s even worse that we thought.

      It’s hard to know where to begin.

      …”

      A++

  20. Voici comment le GIEC triche. Il y a eu un peu plus d’une quarantaine de publications scientifiques sur le temps de séjour du CO2 dans l’atmosphère, et la moyenne pondérée des résultats est de 8 ans. Il y a eu une seule publication avec un TS de 100 ans+. Normalement, le GIEC, qui nous affirme faire la synthèse des publications scientifiques sur un thème donné, aurait dû conclure que le TS est de 8 ans. Mais, violant allègrement ses propres procédures, il n’a retenu que la publication 100 ans+ et il a mis sous le tapis toutes les autres, car elles ne lui permettaient pas de dire que nos émissions ont un effet mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale) et donc de justifier toutes ces épouvantables, onéreuses et inutiles politiques climat-énergie.

    • Jean-Pierre,

      Vous vous êtes fait avoir par les marchands de confusion.

      Il y a une différence fondamentale entre le temps de résidence d’une molécule de CO2 dans l’atmosphère (quelques années en effet) et le temps de rémanence d’une anomalie de la concentration de CO2 dans l’atmosphère (causée par un flux d’émission “exogène”, par exemple la combustion des carburants fossiles). Ce dernier est de plusieurs centaines d’années.

      Si vous êtes vraiment intéressé par la question et ne voulez pas répéter bêtement des âneries trompeuses, vous trouverez facilement les explications sur internet. Par exemple ici : https://www.nature.com/articles/climate.2008.122

      • “Ce dernier est de plusieurs centaines d’années.”

        Vous ne savez pas quel est la quantité total de CO2 dit naturel. La marge d’erreur est plus grande que la quantité de CO2 dit anthropique.

        Vous ne pouvez pas savoir exactement qu’elle est la part naturel participant a une rémanence d’une anomalie de la concentration.

        Vous ne pouvez pas savoir exactement quel est l’impact cosmique, du Soleil.

        Bref, rien ne prouve que le CO2 de l’activité humaine engendre un réchauffement climatique.

        Encore une fois, pas d’équation : tel taux de CO2 anthropique dans l’atmosphère = telle hausse des températures à la surface.

        Définition du mot flou : flou, floue – adjectif – (latin flavus, jauni, fané)

        1. Qui manque de netteté, qui est imprécis, indécis : Une photo floue. Une pensée floue.

        Synonymes : brumeux – fumeux – imprécis – nébuleux – nuageux – trouble – vague

        Contraires : clair – distinct – net – précis – rigoureux

        /////////////////////////////////////////////////

        Nicolas Carras : 18 février 2024 at 14 h 20 min

        Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin,

        Personne ne peut aujourd’hui expliquer exactement le pourquoi du comment il y a des changement climatiques, tellement c’est complexe.

        Il se trouve que depuis l’antiquité, a été observé que les tâches solaires ont bien un impact sur les récoltes. “La première observation avérée de taches solaires remonte à l’an -28, en provenance de Chine”. Aussi : Quand le soleil influençait le prix du blé : https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/quand-le-soleil-influencait-le-prix-du-ble_6558

        Pour le reste, excellent article de Judith Curry : Solar variations controversy / https://judithcurry.com/2021/11/21/solar-variations-controversy/

        Traduction de l’ACR : Controverse sur les variations du soleil.

        Extrait : “L’impact des variations solaires sur le climat est incertain et fortement débattu. Pourtant, les rapports d’évaluation du GIEC ne permettent pas de voir qu’il y a un débat et une forte incertitude sur cette question.

        Le soleil a des cycles d’environ 11 ans (cycle de Schwabe) au cours desquels l’activité solaire augmente puis diminue. Au-dessus de l’atmosphère terrestre, le flux solaire total (total solar irradiation) TSI, mesuré en watts par mètre carré (W/m²) varie peu entre le maximum le minimum des 11 ans, de l’ordre de 0,1 % de la TSI, soit environ 1 W/m². Une augmentation de la TSI sur plusieurs décennies devrait provoquer un réchauffement de la planète (toutes choses égales par ailleurs), et une diminution sur plusieurs décennies de la TSI devrait provoquer un refroidissement de la planète. Des chercheurs ont émis l’hypothèse que des variations décennales, ou plus longues, de l’activité solaire pourraient être un facteur important du changement climatique.

        La manière exacte dont la TSI a évolué au fil du temps reste un problème difficile. Depuis 1978, nous disposons de mesures directes de la TSI faites sur des satellites, mais la recherche d’une tendance pluri-décennale nécessite des comparaisons d’observations provenant de satellites dont les périodes de bon fonctionnement se recoupent. Une forte incertitude existe dans les séries composites TSI sur la période de 1978 à 1992 ; en effet la mission du satellite solaire ACRIM2 a été retardée à cause de la catastrophe de la navette spatiale Challenger en 1986 et ACRIM2 a finalement été lancé à la fin de 1991 alors que ACRIM1 s’est arrêté en juillet 1989. Le trou entre juillet 1989 et fin 1991 empêche de comparer directement les deux séries de mesures de haute qualité la TSI par ACRIM1 et par ACRIM2. [https://www.mdpi.com/2072-4292/11/21/2569]

        ////////////////////////////////////////////////

        Zagros – 18 février 2024 at 20 h 10 min

        Concernant la TSI, l’irradiance solaire, pardon de me citer dans un article de 2019:

        Les calculs de l’effet de serre par le GIEC excluent la chaleur apportée par le rayonnement solaire, considérée comme « négligeable ». En fait elle est variable, fonction des tâches solaires et de l’ordre de 0,5 à 1 W/m2 à comparer au seul effet de serre calculé par le GIEC de l’ordre de 2,5 W/m2. Ce n’est pas négligeable d’autant que la valeur du GIEC est surestimée (voir §3 ci-après). Donc si les cycles solaires baissent d’activité et que le 1 W/m2 diminue, ce qui va bientôt arriver avec les prochains cycles solaires 25 et 26, l’effet de serre sera insuffisant pour maintenir la température à la surface de la Terre, hypothèse que le GIEC refuse d’envisager… L’effet de serre, compte tenu de ce qui est dit dans le § suivant est plutôt de l’ordre de 1,5 W/m2. La chaleur apportée par les cycles 21, 22, 23 (fortuitement concomitants à l’essor industriel), a été très forte, de l’ordre d’au moins 1 W/m2. Cette valeur risque de tomber à 0,3 ou 0,4 W/m2. Faites le calcul, 0,4 + 1,5 < 2,5 W/m2, valeur nécessaire pour maintenir la température moyenne atmosphérique planétaire.

        ////////////////////////////////////////////////

        Nicolas Carras – 18 février 2024 at 14 h 31 min

        Judith Curry : “Le GIEC reconnaît une incertitude substantielle dans les changements de la TSI au cours des derniers siècles, déclarant que la TSI entre le minimum de Maunder (1645-1715) et la seconde moitié du 20e siècle a augmenté de 0,7 à 2,7 W/m2, une fourchette qui inclut des ensembles de données de TSI à faible et à forte variabilité. Cependant, l’ensemble de données de forçage recommandé pour les simulations du modèle climatique CMIP6 utilisé dans le RE6 fait la moyenne de deux ensembles de données à faible variabilité (Matthes et al. 2017).

        Les implications d’une si grande incertitude dans les STI sur la sensibilité du climat d’équilibre et l’attribution du réchauffement du XXe siècle sont ignorées par le GIEC. Si les ensembles de données de haute variabilité sont corrects, cela a des implications substantielles pour les estimations de la sensibilité climatique au CO2, et l’attribution du réchauffement du 20ème siècle. Cette question ne peut pas continuer à être balayée sous le tapis. D’autres auteurs ne l’ignorent pas. ”

        Controverse sur les variations du soleil / https://www.climato-realistes.fr/controverse-sur-les-variations-du-soleil/

  21. La figure de Ball que Deheuvels nous sort ici est une reprise de figure de Lamb de…1965 ! “The early medieval warm epoch and its sequel”. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology. 1: 13–37. Un truc tracé à la main, représentatif de l’Angleterre centrale, fait il y a 60 ans. Bravo l’artiste ! D’autant plus que Ball n’a publié sa courbe dans aucun journal scientifique, à ce que je sache.

    Le “Hockey stick” a été confirmé plus de 60 fois dans des études ultérieures : voir https://gist.github.com/priscian/5a10f13dbf727048aee17e5d3849041a

    Comment est-il possible que Deheuvels ne soit pas immédiatement viré de l’Académie pour incompétence et manque de rigueur scientifique manifeste ? Comment peut-il gober de telles âneries sans le moindre sens critique ?

    • IPCC’s New “Hockey Stick” Temperature Graph ” – Par la climatologue Judith Curry / https://judithcurry.com/2024/03/01/ipccs-new-hockey-stick-temperature-graph/?s=09

      “…

      Même si le GIEC était au courant de ce désaccord, il a néanmoins choisi de s’appuyer sur une reconstruction unique de la température des 2000 dernières années (PAGES 2k 2019) dans son dernier rapport d’évaluation. C’est en soi regrettable, car ils sont censés procéder à une évaluation objective de la littérature scientifique. C’est encore plus dommage compte tenu de toutes les critiques que PAGES 2k 2019 a reçues.”

    • Bonjour,
      il me semble que Monsieur Deheuvels est un scientifique reconnu, indépendant et non influençable par les politiques (comme d’autres, Monsieur Gérondeau par exemple…) : on conçoit bien que cela dérange !
      Cela montre les limites du mythe du “consensus scientifique”.
      Espérons que cette liberté d’expression perdure, pour que la science puisse progresser (malgré les tentatives comme l’article 4 de la loi sur les “dérives sectaires”).
      Merci.

  22. « Le principal d’entre eux étant le dioxyde de carbone CO2 à côté de la vapeur d’eau, H2O ». Il y a essentiellement 2 types de gaz émissifs majoritaires, qui peuvent absorber les IR émis par la surface : la vapeur d’eau et le gaz carbonique. Le taux de vapeur d’eau dans l’air est, selon les latitudes et les régions, de 1 à 5%. Celui du CO2 est de 0,04%. La vapeur d’eau est donc 25 à 125 fois plus présente que le CO2. Par ailleurs, le spectre d’absorption du CO2 est réduit à 2 fenêtres étroites, ce qui n’est pas le cas de la vapeur d’eau. Donc, ce serait un miracle physique si le CO2 minoritaire sur ces deux plans, avait un effet majoritaire sur la température. Enfin, cerise sur le gâteau, la part des émissions anthropiques mondiales n’est que de 4 % environ selon le rapport scientifique AR5 du GIEC., page 471. Donc l’augmentation du taux de CO2 est à 96% environ d’origine naturelle.

    • Non, M.Bardinet, la page 471 de l’AR5 ne dit pas ça.
      Vous comptez sur le fait que personne ne va vérifier ? C’est raté.

      Et d’autre part, quand on monte dans la troposphère, il y a de moins en moins de % de vapeur d’eau alors qu’il y a toujours autant de % de CO2.
      L’effet de serre du CO2 est donc beaucoup plus important que ce que vous dites.

      Tenez, écoutez ça
      https://www.youtube.com/watch?v=wI6eDF46qTI
      Et si c’est trop long, écoutez ça, c’est plus court.
      https://www.youtube.com/watch?v=ewc8FBtEKPs

      Et si vous préférez la lecture, lisez ça
      https://www.researchgate.net/publication/258816506_The_greenhouse_effect_and_carbon_dioxide
      ou ça
      https://climate-dynamics.org/wp-content/uploads/2016/06/manabe67.pdf

      C’est très bien expliqué et si vous avez un minimum de bonne foi et de culture scientifique, vous comprendrez votre erreur.

      Bonne fin de journée, M.Bardinet.

      • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin

        Tout ce que vous pouvez écrire ne changera rien à ce fait :

        Il n’y a pas d’équation : tel taux de CO2 anthropique dans l’atmosphère = telle hausse des température à la surface.

        Cette équation n’existe pas.

        C’est une hypothèse cette histoire de CO2 anthropique qui soi-disant engendrerait un réchauffement climatique.

        Pas un fait scientifique.

        Vous ne faites ici que de la propagande.

        Repost : Cette courbe ( Mann et figure du résumé pour décideurs (SPM) du dernier rapport du GIEC (l’AR6)) est un trucage.

        À ce niveau (institutionnel, payé par les contribuables), c’est un crime que de montrer des courbes truquées pour faire peur aux gens avec pour objectif de leur prendre encore un peu plus d’argent via l’impôt.

        Vous soutenez des criminels qui je l’espère seront un jour jugés et condamnés.

        Vous êtes complice de cette corruption, charlatanisme.

        La roue fort heureusement tourne.

          • “Non, non, vous vous trompez, M.Carras”

            Votre commentaire ne remet strictement en rien en question ce que j’ai pu écrire.

            Pas d’équation : tel taux de CO2 anthropique dans l’atmosphère = telle hausse des température à la surface.

            Ça n’est pas un fait scientifique, c’est une hypothèse.

            Vous n’êtes là que pour faire de la propagande.

            Complice de criminels.

          • Ah si, M.Carras, vous dites que le CO2 est un gaz à effet de serre, ce n’est qu’une “hypothèse”.
            Et bien, ces spectres démontrent très clairement que ce ‘net spas une hypothèses mais un fait scientifique mesuré.
            https://scienceofdoom.files.wordpress.com/2011/04/petty-2-upward-and-downward-radiation-p223.png
            Comprenez vous ces spectres, M.Carras ?

            Quant à la relation T – CO2, la voici
            https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_SPM_Figure_10.png
            Même votre ami F.Gervais l’utilise, c’est dire…

            Cela dit, vous savez, il n’y pas d’équations mathématique “age auquel vous développerez un cancer du poumon = f (nombre de cigarettes fumées dans votre vie). Est ce que ça remet en cause que fumer augmente la probabilité d’avoir un cancer du poumon, selon vous ?

          • @Nicolas Carras

            J’ai en effet remarqué que MLA a utilisé de très nombreuses fois le sophisme consistant à suggérer que son contradicteur “nie que le CO2 est un gaz à effet de serre” dès que celui-ci évoque un doute sur l’impact des émissions de CO2 humaines.

            C’est une preuve de mauvaise foi volontaire, visant à discréditer de façon grossière toute personne s’exprimant sur ce sujet, sans répondre sur le fond des sujets évoqués bien évidemment. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, quasi tous les posts de MLA utilisent ce genre de leviers. C’est du pur trollisme : aucune volonté de discussion constructive.

            Il ne faut pas s’y tromper. Les trolls nuisent à la liberté d’expression et de débat : c’est leur objectif. Ils ne peuvent donc objectivement pas se présenter en victimes d’une quelconque censure si on les empêche de nuire : leur but n’est pas de débattre mais d’empêcher les autres de le faire. Que ce troll soit une personne réelle ou une IA ne change rien à l’affaire.

          • @TP

            Mais ce n’est pas un sophisme. Figurez vous, M.TP, aussi étonnant que cela puisse paraitre, qu’il y a plusieurs de vos amis ici (donc M.Carras) qui ont admis ouvertement nier que le fait que le CO2 est un GES est un fait établi.

            Donc c’est pour cela que je vous pose la question: Est-ce votre cas ?

          • Marie Laure Abracadabra de la science de Perlimpinpin,

            encore ratée, votre commentaire ne remet toujours pas en question ce que j’ai écrit.

            Pas d’équation : tel taux de CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère = telle hausse des températures à la surface.

            L’hypothèse affirmant que le CO2 anthropique engendrerait un réchauffement global n’est basée sur aucune expérimentation, aucune mesure expérimentale.

            Vous prenez les résultats de modèles informatiques du climat pour des preuves expérimental.

            Vous êtes bien totalement déconnecté de la réalité physique.

            Vous n’êtes ici que pour semer le trouble et manipuler.

            Et vous êtes complice de criminels qui je l’espère seront un jour jugés, condamnés et emprisonnés. Et si vous pouviez être dans le lot, ça me ferait plaisir.

            Il est, en effet, criminel au niveau institutionnel payé par les contribuables, de faire peur à la population avec de la pseudoscience, du charlatanisme, avec pour objectif de faire payer encore plus de taxe aux peuples et de mettre en place une planification totalement délirante et dangereuse bourrée de réglementation et de normes hautement liberticides.

            La révolte est en cours.

          • @MLA

            Le fait que le CO2 soit un “gaz à effet de serre” — ce que personne ne nie ici, bien que le terme “effet de serre” soit assez mal choisi — n’implique pas qu’il existe une équation “tel taux de CO2 anthropique dans l’atmosphère = telle hausse des température à la surface”.
            Donc M. Carras ne nie rien du tout.
            Déformer de la sorte est un sophisme grossier.

            Pour avoir une telle équation il faudrait que la contribution naturelle au taux de CO2 global soit stable, que la quantité de CO2 absorbée soit régie par une fonction connue, voire linéaire, et **surtout** que le CO2 et quelques autres GES soient l’unique facteur expliquant la hausse des températures à la surface. Ca fait beaucoup d’hypothèses, la dernière, simpliste, ayant une probabilité quasi nulle d’être vérifiée.

            Je pense pourtant que les émissions anthropiques de CO2 ont une certaine probabilité d’influencer les températures. Essayer de le quantifier, en l’état actuel des connaissances en physique de l’atmosphère, est de la science, certes, mais bien préliminaire et incertaine, notamment si l’unique levier est de concevoir des modèles d’apprentissage opaques, aux paramètres multiples et invérifiables.

            Ce constat froisse l’ego des climatologues, j’en conviens. Mais s’ils prétendent qu’il faut changer le monde, la qualité de leurs travaux devrait suivre.

            On en est loin, donc ils devraient en toute logique l’admettre et cesser de faire de la politique. Le souci est que leur domaine a été créé de toutes pièces pour des raisons politiques et que des milliards de financement découlent de ce positionnement politique, donc évidemment, les climatologues défendent leur bout de gras.

            Enfin, plus de CO2 est-ce catastrpphique ? Aucune observation ne le suggère, voire le bilan bénéfices/pertes est positif car la planète s’en trouve plus verte.

            Une réponse détaillée et nuancée de plus que vous ne lirez pas, tellement vous êtes occupée à réagir de façon émotionnelle en vous basant sur trois mots clé.

          • Si ce n’est pas encore fait, interrogez vous sur ce qu’est la théorie cinétique des gaz. Cette théorie enseignée dans toutes les bonnes universités depuis 80 ans reste valable puisqu’elle n’a jamais été contestée scientifiquement. La conclusion est que, oui le CO2 est un gaz à effet de serre, mais que l’excitation de la molécule par captation d’un rayonnement infrarouge se transformant en énergie de vibration ne pourra être réémise sous forme de rayonnement infrarouge, à pression atmosphérique ambiante, tant le rapport de concentration rencontrée dans l’atmosphère terrestre à savoir 0,04 % de CO2 contre 78 % d’Azote et 21 % d’O2 est défavorable. La molécule ne retrouvera son niveau d’énergie initial que par collisions inélastiques avec les autres molécules, et en aucun cas par émission d’un rayonnement infrarouge. C’est aussi simple que ça.

      • Mais il reste minime cet effet … et il ne modifie pas notre rechauffement cyclique
        x100 % de CO2 equivaut a x20% de H20 … vu la variabilité de la concentration en vapeur d’eau

        On à la preuve d’un climat chaud et sec au Moyen Age aux Romains aux Grecs
        Les Cultures, les Glaciers etc … tout prouve les cycles
        ca vous gratte tant que ca ?

        on vous rappele que d’apres le GIEC meme .. juste 3% du CO2 emis est anthropique
        Le rechauffement est completement cyclique … l’effet du CO2 à la marge
        La bise à Klauss SS du WEF

        Pour nous faire rire MLA
        Avez vous quantifié l’action de 2000 bombes nucleaire dans l’atmosphere ?
        Que represente le volume de CO2 anthropique en quantité d’ Eruption volcanique ?
        Quel devrait etre le climat actuel “NORMAL” à 0,035 % de C02 naturel ?
        Quel etait notre climat au Moyen Age ?
        Que sont ces phases dite de refroidissemnt ou PAG ? comment adviennent elle ?
        Connait on le futur de notre climat ? A 10 ans 100 ans 1000 ans 10000 ans
        Connait on le passé de notre climat ?
        Par quel phenomene le rechauffement de 1850 à 1950 s’est il instauré ?

        • 1) Les éruptions volcaniques, bon an mal an, actuellement, c’est entre 100 et 500 millions de tonnes de CO2.
          Nos émissions anthropiques c’est 35 à 40 Gtonnes de CO2, donc, en ordre de grandeur, 100 fois plus que les volcans.

          2) Je ne connais pas de Klauss.

          3) Concernant l’Histoire du Climat, tout ce que vous dites montre que vous ne la connaissez pas,
          Je vous suggère cette excellente vidéo, très pédagogique.
          Je suis quasi-sure que vous ne le regarderez pas car vous manifestement très enfermé dans vos biais de confirmation, mais au cas où, je vous en souhaite un bon visionnage
          https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c

          • MLA , des la base vous saturez comme le CO2
            si votre axiome est que le climat est lineaire
            que le moyen age c’etait une seule année chaude
            que le refroidissemnt du PAG est du à la deforestation de l’Amerique suivant la derniere etude des revues Think Thank de Tonton Klauss
            Vous ferez rire tout le monde

            Venez en montagne au pied des glaciers
            Comprendre un Cycle glaciaire avec la glace jusqu’à Lyon dans 20Kan
            Comprendre un PAG le marqueur de la Renaissance dans 200 ans
            grosso modo hein ?

            C’est un fait L’etiage medieval etait plus haut qu’actuellement
            Celui des Romains et Grecs encore plus

            La Taille des arbres de chaque epoque en lit morainique .. on est remonté a 3200 BC … il y a 10 datations d’arbres differentes

            les cultures n’ont eu cesse de faire le yoyo Nord Sud en France sous ce meme cycle

            Tous les relevés et carottes des graphiques plus haut

            Comprendre en plus que tous ces minicycles ne sont pas identiques
            il a fait plus froid au PAG de la Renaissance que les derniers cycles froid

            le maximum medieval est peu chaud, les cycles romains et grecs l’etaient plus
            La continuité de notre courbe climatique est claire non ?
            la sinusoide va plus ou moins continuer avant le basculement glacial dans 20Kan qui fera fuir tout le monde en Europe Centrale

            Donc à partir de la vous pouvez evaluer l’impact du CO2
            Alors qu’il est connu et reconnu etre une retroaction de la Temperature

            peut etre qu’il nous refroidit ce CO2 au final .. mdr
            Notre cycle chaud devant etre une compensation du PAG Froid peut etre .. vous avez une pente avec CO2 naturel a nous proposer ?

            Bref supputez volontiers …
            mais n’alarmez pas en oubliant NOTRE Histoire ..
            Climatiquement nous sommes a 100% dans la logique de notre cycle bientot au pic de chaleur vers 2100

            Si vous pensez avoir un effet anthropique sur ces cycles
            on veut bien entendre vos theories

          • Merci pour le lien de vulgarisation ..; Quelle honte
            Aucun mot sur nos cycles recents bien sur
            juste une explication de notre dernier cycle glaciaire … avec soit disant la glace jusqu’à Lyon selon Monsieur par la seule concentration en CO2 … enorme

            Sans parler des 3/4 du message sur le CO2 du GIEC et les modeles AR X made in SWHABB que ce Monsieur realise .. c’est une farce tant de betises et omissions ?

            Alors la c’est plus fort que tout
            le CO2 ca fait pas que le leger rechauffement … ca fait meme les glaciations jusqu’à Lyon et nos cycles interglaciaires
            donc il n’y aura plus jamais de glace sur la Terre

            Vous etes completement dans vos biais de confirmation ?
            vous vous avez des sources solides et scientifique vous avec cette video …

            Non mais serieusement … Ouvrez les yeux pour de bon

      • @MLA
        J’ai consulté le site officiel de l’IPCC : https://www.ipcc.ch/report/ar5/syr/, aucun des documents proposés sur la page de l’AR5 ne comporte plus de 200 pages.
        Jean-Pierre Bardinet a pu faire une faute de frappe, mais vous qui prétendez avoir vérifié la page 471 de l’AR5 faites un gros mensonge.
        Par ailleurs, sur la densité respective de vapeur d’eau et de CO2 en fonction de l’altitude Monsieur Bardinet ne commet aucune erreur.
        Cette idée que : ” Quand on monte dans la troposphère, il y a de moins en moins de % de vapeur d’eau alors qu’il y a toujours autant de % de CO2. “, a été introduite par Jean-Louis Dufresne dans un article intitulé : ” Greenhouse effect: the relative contributions of emission height and total absorption ” paru dans ” Journal of Climate “, 2020, 33 (9),
        pp.3827-3844.
        Dans l’introduction de cet article Dufresne présente deux équations (1) et (2) dans les quelles intervient une température Ta définie par Dufresne comme ” Ta a bulk temperature of the atmosphere, generally called emission temperature. “.
        Cette ” bulk temperature of the atmosphere ” n’existe pas en météorologie (et encore moins en climat). Il suffit pour le vérifier de se reporter au ” Glossary of Meteorology ” de l’American Meteorological Society, seconde édition, qui est une référence absolument indiscutable.
        L’équation (2) qui supporte l’idée que ” The larger the difference between the two temperatures (Ta et Ts qui est la température de surface), the larger the greenhouse effect. ” n’a pas de sens physique puisque la ” bulk temperature of the atmosphere ” n’existe pas.
        Il faudrait en effet que la surface d’émission de l’atmosphère soit suffisamment élevée pour qu’il y ait moins de vapeur d’eau que de CO2.
        Mais tout cela n’a aucun fondement ne serait-ce qu’en raison de l’effet de la gravité. Le CO2 est plus de deux fois plus lourd que la vapeur d’eau et en conséquence il ne peut pas s’élever aussi haut dans l’atmosphère que la vapeur d’eau.
        En gros, il y a très peu de chance de trouver du CO2 au-dessus de 50 km d’altitude, alors que l’on peut observer des nuages stratosphérique jusqu’à environ 75 km d’altitude.
        Je vous recommande de consulter la page de l’OMM consacrée aux nuages stratosphériques polaires : https://cloudatlas.wmo.int/fr/nitric-acid-and-water-polar-stratospheric-clouds.html.

        • Mais celui -ci non plus ne dit pas que les émissions anthropiques ne sont “que 4%”‘, M.Bardinet
          Il dit le contraire de ce que vous dites.
          Tenez , le voici
          https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/Fig6-08-2-711×1024.jpg

          Il montre très bien que les océans et la végétation sont des puits nets de CO2;
          Donc ils n’ajoutent pas de CO2 à l’atmosphère, ils en retirent

          La seule source nette, ce sont nos émissions anthropiques; 100%, pas 4% donc.

          M.Bardinet, quand-même…

    • Bon, M. Bardinet, comme MLA dit, le graphique à la page 471 ne dit absolument pas ça. D’où tirez- vous ce chiffre ? Auriez-vous confondu flux bruts et nets ? C’est ça ? Ne me dites pas que vous êtes suffisamment ignorant pour faire une erreur aussi stupide ?

      Si vous voulez en discuter, discutons-en sur la base de chiffres plus récents, avec une figure équivalente dans l’AR6 : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/chapter-5/figure-5-12/

      J’ai hâte de voir votre réponse et vos calculs foireux.

      • Anton et Marie Laure Abracadabra de la science de Perlimpinipin…

        Il faut vous acheter un nouveau cerveau ….

        Selon le rapport AR5, Figure 6.2, page 471 et selon le rapport AR6, Figure 5.12, page 700 …

        Dans l’article : Le cycle du carbone selon l’AR6 du GIEC : au diable les incertitudes! – SCE – Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne. ( https://www.science-climat-energie.be/2022/09/02/le-cycle-du-carbone-selon-lar6-du-giec-au-diable-les-incertitudes/ )

        “2. Analyse des sources de CO2 données par le GIEC

        Analysons maintenant les chiffres du GIEC donnés dans la Table 1. Nous pouvons constater que:

        • Les chiffres donnés par le GIEC varient d’un rapport à l’autre. Par exemple, les émissions de la catégorie 1 (respiration des terres et feux) sont de 118,8 Gt dans l’AR5 et de 136,7 Gt dans l’AR6. Il s’agit ici d’une augmentation de 17,9 Gt (environ deux fois plus que les émissions causées par les combustibles fossiles). Comme le pourcentage des terres émergées n’a pas beaucoup varié entre l’AR5 et l’AR6, tout comme les autres paramètres (température globale, etc.), on peut se poser la question de l’origine de cette augmentation. Il n’y a pas énormément de possibilités :

        (1) Il se pourrait que cette variation provienne d’une intensification massive de l’agriculture et des épandages de matière organique. Mais pour arriver à presque 18 Gt par an cela semble peu probable;

        (2) Il se pourrait que les émission naturelles aient augmenté (plus grande activité microbienne dans les sols, par exemple à cause du réchauffement climatique);

        (3) Il se pourrait que les chiffres publiés dans l’AR5 n’aient pas été jugés corrects, et que ceux de l’AR6 résultent d’une nouvelle estimation. En d’autres mots, il existe de grandes incertitudes concernant les émissions naturelles des sols et le GIEC ne sait pas exactement (et ne saura probablement jamais) combien de Gt de CO2 sont émis par les sols et les feux de la planète entière.

        Il semble donc que les hypothèses (1) et (2) puissent être retenues. En conclusion, comme cette source de CO2 n°1 est encore mal connue, n’est-il pas hasardeux d’affirmer que ce sont uniquement les émissions des combustibles fossiles qui provoquent l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique constatée depuis le début des mesures en 1959?

        • Comme pour les émissions de la catégorie n°1, la plupart des chiffres donnés par le GIEC dans les Figures 1 et 2 ci-dessus ne comportent aucun écart-type, si ce n’est pour les émissions humaines causées par les combustibles fossiles, évaluées dans l’AR6 à 9,4 ± 0,5 Gt. Par exemple, pour la source de CO2 n°1, le GIEC nous donne le chiffre de 136,7 Gt mais ne nous dit pas si c’est ± 0,5 Gt, ± 5 Gt ou ± 50 Gt. Encore une fois, si l’on ne mentionne pas les incertitudes, il n’est pas possible de conclure avec certitude !

        • Ce qui est cependant certain, c’est que la première source de carbone vers l’atmosphère est le CO2 émis par les terres (respiration et feux = 136,7 Gt soit 60,2% du total des émissions). La deuxième source sont les océans (77,6 Gt soit 34,2% du total des émissions), et les émissions provenant des combustibles fossiles viennent en troisième position (9,4 Gt soit 4,1% du total des émissions).

        • Oui, vous avez bien lu, les émissions humaines issues des combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) ne représentent que 4,1% du total des émissions de carbone vers l’atmosphère (selon l’AR6). En considérant le fait que le taux de CO2 n’ait pas baissé à Mauna Loa durant le confinement général organisé pendant la crise du Covid-19 (voir ici), est-il judicieux de fustiger autant les énergies fossiles, sources de bien-être sur la planète? Rappelons aussi que le CO2 belge ne représente quasi rien au niveau mondial…”

      • @Anton et @MLA
        Le document qui contient la page 471 n’est pas l’AR5, mais comme son titre l’indique ” une contribution à l’AR5 “.
        Quand au chiffre 4 il est dans le bandeau titre de la figure : ” average atmospheric increase: 4(PgC/year) “. C’est clairement l’augmentation du CO2 d’origine anthropique et on peut exprimer cette quantité en pourcentage du total. Donc Monsieur Bardinet a raison.

    • “Les chiffres de l’AR6 seront ensuite comparés à ceux de l’AR5 publiés en 2013. Nous allons voir que le GIEC confirme que les émissions provenant des combustibles fossiles ne représentent que 4,1% des émissions totales de carbone. Nous verrons aussi que le GIEC ne s’embarrasse pas des nombreuses incertitudes” – Le cycle du carbone selon l’AR6 du GIEC : au diable les incertitudes! – https://www.science-climat-energie.be/2022/09/02/le-cycle-du-carbone-selon-lar6-du-giec-au-diable-les-incertitudes/

      Et concernant l’AR5, c’est la figure page 474 qui est utilisée, pas celle qui se trouve page 471 : https://nicolascarras.files.wordpress.com/2024/03/wg1ar5_all_final.jpg

      A++

  23. Jean-Pierre Bardinet4 mars 2024 at 11 h 50 min
    “””””””Donc l’augmentation du taux de CO2 est à 96% environ d’origine naturelle.””””””
    Ah Monsieur Bardinet qui confond encore Echange et Bilan et donne donne du grain à moudre à MLA pour classer les climato sceptiques dans les climato négationistes
    Fritz

    • Nein, mein Herr. Je dis simplement que les émissions anthropiques ne sont que de 4% du total des émissions de CO2. Je ne fais que citer les flux, pas les stocks.

      • Non, c’est faux, pas 4%, c’est 100%, M.Bardinet
        Il va falloir refaire vos calculs de flux et de stock, M.Bardinet

        Allez, je vous aide:

        Nous émettons environ 40 Gt de CO2 anthropiques’, par an actuellement, en brulant du pétrole, du gaz et du charbon

        Le volcanisme c’est moins de 0,5 Gt de CO2 par an, donc très faible et négligeable par rapport à nos 40 Gt
        .
        Le stock de CO2 atmosphérique augmente de 20 Gt par an environ (nous sommes passés de 390 à 415 ppm en 10 ans, ça fait 2.5 ppmv par an, ce qui fait 20 Gt par an)

        On ajoute 40 , le stock augmente de 20, donc 20 Gt ont été absorbés en bilan annuel net, par les océans et la végétation.
        Les océans et la végétation absorbent du CO2 donc n’en ajoutent pas, en bilan annuel net.

        La seule source nette, ce sont nos émissions anthropiques, et pas seulement 4%, erreur qu’on lit si souvent sur les blogs climato-sceptiques

        Vous voyez, M.Bardinet, c’est pas bien compliqué.

        • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin. Vous persistez (depuis des mois) avec votre calcul mathématique foireux.

          Jean N, de Science, climat et énergie vous a expliqué ce que même un collégien pourrait comprendre, sous l’article “Les incertitudes du cycle du carbone rendent sa modélisation hasardeuse” / https://www.science-climat-energie.be/2022/02/11/les-incertitudes-du-cycle-du-carbone-rendent-sa-modelisation-hasardeuse/

          1. L’homme émet 40 Gt de CO2/an.

          2. La nature (sols et océans) émet 728 Gt de CO2/an (chiffres du GIEC AR5).

          3. Tout ce CO2 émit se mélange dans l’atmosphère, et la somme fait 768 Gt de CO2 (40+728=768). Les émissions humaines ne représentent donc que 5,2% des émissions totales.

          4. Mais la nature fixe ensuite du CO2, peu importe son origine (croissance des végétaux sur terre et dans les océans). Le total fixé chaque année s’élève à 753 Gt de CO2 (chiffres du GIEC AR5).

          5. Pour savoir ce qui reste dans l’atmosphère après cette fixation par la nature il suffit de faire la différence entre ce qui entre (768 Gt) et ce qui est fixé (753 Gt).

          La différence fait 15 Gt de CO2. Nous avons donc 15 Gt de CO2 qui s’accumulent chaque année dans l’atmosphère. Ces 15 Gt de CO2 correspondent à un accroissement de ± 1.9 ppm de CO2 et c’est cela qui est observé à Mauna Loa.

          Mais seulement 5,2% de cet accroissement observé à Mauna Loa (soit 0,098 ppm) provient des émissions humaines.

          Votre raisonnement ne tient donc pas. Il n’y a pas 20 Gt de CO2 qui sortent chaque année comme vous le dites mais environ 753 Gt.

          //////////////////////////////////////////

          Deuxième tentative de Jean N …. (patient ce Jean N…) :

          e vais essayer de vous faire comprendre une dernière fois. Soyez attentif et lisez bien ce que je vais écrire. Tous les chiffres ci-dessous proviennent du GIEC (la Figure 6.1, page 487, du WG1 AR5 de 2013).

          – Je suis d’accord avec vous, la nature est un puits de carbone : selon les chiffres du GIEC, elle émet 728 Gt de CO2, puis elle en fixe beaucoup plus, puisqu’elle fixe 753 Gt de CO2. La différence fait bien entendu 25 Gt. Ceci explique peut être le verdissement de la planète et l’acidification de certaines masses océaniques.

          – Mais ce que vous ne semblez pas réaliser est que le CO2 émit par l’homme (40 Gt, soit 5%) et la nature (728 Gt, soit 95%) se mélangent de manière homogène. Il n’y a ensuite plus de distinction entre CO2 humain et CO2 naturel. Ensuite, il y a la fixation du CO2 : 98% du mélange homogène en proportion 5/95 sera fixé et seulement 2% resteront dans l’atmosphère.

          – Il n’y a donc que 2% de ce que l’homme émet qui reste dans l’atmosphère, soit 0,8 Gt (2% de 40 Gt = 0,8 Gt).
          – Il n’y a donc que 2% de ce que la nature émet qui reste dans l’atmosphère, soit 14,5 Gt (2% de 728 Gt = 14,5).

          – La somme de 0,8 et de 14,5 font 15,3 Gt de CO2, ce qui correspond à l’accroissement observé à Mauna Loa (± 2 ppm/an).

          Voici une expérience que vous devriez réaliser :
          Pour vérifier ce que je dis remplissez un sac avec 950 billes blanches (le CO2 naturel) et 50 billes rouges (le CO2 humain). Mélangez. Puis tirez 980 billes du sac au hasard sans regarder (cela représente la fixation de 98%). Statistiquement, vous obtiendrez 49 billes rouges qui représentent le CO2 humain fixé par la nature et 931 billes blanches (CO2 naturel fixé par la nature). Il reste 20 billes dans le sac : 1 rouge et 19 blanches. Ce qui reste dans le sac est l’acroissement de Mauna Loa (5% est humain et 95% est naturel).

          En conclusion, l’accroissement observé à Mauna Loa est essentiellement du CO2 naturel (pour 95%) et correspond seulement à 5% à du CO2 humain. Preuve de tout cela : crise du Covid (vous réduisez fortement les émissions humaines de CO2 et on ne voit rien changer à Mauna Loa). Maintenant, il est aussi possible que le GIEC se trompe dans certains chiffres!

          • Ah, M.Carras, je l’ai déjà vu, ce vieux truc faux du sac de billes.
            Vous ne faites que recopier des trucs que vous ne comprenez pas, M.Carras; Vous ne réfléchissiez jamais par vous-même ?
            Tenez je vous la démonter, votre histoire de billes, comme je l’avais fait à votre pseudo-gourou Jean N, mais il ,n’avait curieusement pas publié ma démonstration de son erreur, forcément, ce grand censeur devant l’éternel..

            Le CO2 il n’a pas de couleur, M.Carras, il se mélange. Ce qui le caractérise ,c’est sa masse.
            Prenons 10 grammes par bille.
            Vous avez, un grand bac (qui représentent les océans et la végétation) de, disons, 10000 billes blanches = 100 kgs de billes.
            Vous en prélevez 950 billes que vous mettez dans un sac (qui représente l’atmosphère)
            Et vous ajoutez en plus 50 billes rouges dans le sac = 500 grammes (représente nos émissions anthropiques)
            Ensuite, vous prenez 980 billes du sac, au hasard,…que vous remettez dans votre gros bac.
            Au total, votre bac, il a désormais 10000 – 950+ 980 = 10030 billes = 100.3 kgs
            Le sac, il lui reste 950 +50 -980 = 20 billes = 200 grammes
            Donc le poids de billes dans votre bac a augmenté de 300 grammes, et 100% de cette augmentation vient bien des 500 grammes de billes que vous avez ajouté
            Le poids de billes dans le sac a augmenté de 200 grammes, et 100% de cette augmentation vient des 500 grammes de billes que vous avez ajouté.
            Si vous n’aviez pas mis vos 50 billes blanches. Auriez vous pu en prendre 980 billes ?
            Non, hein ?
            Vous auriez pu en prendre au maximum 950.
            Et il en serait resté 0.
            Donc c’est parceque vous avez mis 50 billes rouges que vous avez pu en prélevé 980,

            Voilà, faites l’analogie avec le CO2 et l”atmosphère et vous avez votre démonstration que 100% de la hausse du stock vient du CO2 anthropique.
            Nous ajoutons 40 Gt de CO2, qui se répartir entre:
            20 Gt de plus dans l’atmosphère
            20 Gt de plus dans les océans et la végétation.
            100% (et pas 4 ou 5%) de la hausse dans chacun de ces 2 réservoirs est du à nos ajouts anthropiques

            Désolée, M.Carras.

          • Pour faire simple, vous affirmez implicitement par votre calcul que les 950 billes (CO2 naturel dans l’atmosphère) représenterait 9.5 % du total du stock dit naturel (les 10000 billes)

            La valeur 950 étant 9.5 % sur un total de 10000

            Donc que les 728 Gt émit par la nature (chiffre du GIEC) représenterait 9,5% du stock total de CO2 naturel.

            C’est énorme…

            HA HA HA !

        • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin,

          Votre deuxième calcul est tout aussi foireux que le premier.

          Allez régler vos problèmes d’ordre cognitifs et revenez nous voir.

  24. Anton3 mars 2024 at 22 h 25 min
    “”””””””””La figure de Ball que Deheuvels nous sort ici est une reprise de figure de Lamb de…1965 “””””””
    C’est vrai que avant 1965 la science climatique n’existait pas , et dans les facultés on enseignait n’importe quoi concernant la paléoclimatologie
    En fait la science climatologique est née en 1988 avec la création du GIEC; tout ce que ces pseudos scientifiques racontaient avant est à mettre à la poubelle ; même ce que disait Monseigneur Jean Jouzel quand il affirmait que l’accroissement du taux de CO2 atmosphérique suivait le réchauffement climatique lié aux variations solaires de plusieurs centaines d’années
    Fritz

    • Frédéric, vous avez peut-être arrêté de prendre des nouvelles du monde en 1965 quand vous étiez un jeune homme fringant, mais sachez que la science a fait des progrès depuis. Et pas qu’en climatologie.

      • Et vous, vous ne savez pas faire la distinction entre une hypothèse et un fait scientifique.

        Pas d’équation : tel taux de CO2 anthropique dans l’atmosphère = telle hausse des température à la surface.

        Donc je vous conseille de retourner à l’école.

        Tenez, pour vous aider, une explication de Philippe Herlin, simple et très instructive que même un enfant pourrait comprendre : https://www.youtube.com/watch?v=n_INXOm-mrk

        — hypothèse :

        1. Proposition visant à fournir une explication vraisemblable d’un ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l’expérience ou vérifiée dans ses conséquences.

        Synonymes : postulat – prémisse

        Contraires : conclusion – expérience – réalité – vérification

        2. Supposition, conjecture portant sur l’explication de faits passés ou présents ou sur la possibilité de survenue d’événements futurs : Une hypothèse peu fondée.

        Synonymes : conjecture – éventualité – idée – possibilité – préjugé – présomption – prévision – probabilité

        Contraires : assurance – certitude – évidence

      • Anton6 mars 2024 at 8 h 42 min
        Cher Anton, depuis qu’on se fréquente sur ce blog et sur skyfall vous devriez savoir qu’en 1965 j’ai commencé ma thèse , qu’en 1970 j’ai intégré une société petrolière , que jusqu’en 1978 j’ai accueilli des thésards dans mon labo avant d’assurer le plein de votre voiture en prospectant le monde entier ; alors bon vent
        fritz

  25. @Gillot
    Le rapport complet, il fait 1535 pages
    Le voici: https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/WG1AR5_all_final.pdf
    Et il contient bien une page 471, qui montre bien, le cycle du carbone, mais qui ne dit pas du tout ce que vous lui faisiez dire.

    Ce qui vient de se passer est vertigineux.
    Récapitulons:
    1. Vous citiez vous-même la page 471
    2. Je vous informe qu’elle ne dit pas ce que vous lui faites dire.
    3. Du coup, vous allez vérifier (ce qui veut dire que vous l’aviez citée sans être allé voir avant de la citer ! Vous devriez vérifier ce que vous lisez sur vos blogs à fake-news climato-sceptiques, M.Gillot)
    4. Et en plus, vous ne la trouvez pas
    5. Je suis obligée de vous donner le lien du rapport qui contient la page que vous aviez vous-même citée sans la lire.
    C’est vraiment vertigineux, sincèrement.
    La classe mondiale. peut-être même le champion du Monde, M.Gillot….

    • C’est en prenant en compte la figure 6.2 de l’AR5 qui est à la page 474, pas 471. Ici : https://nicolascarras.files.wordpress.com/2024/03/wg1ar5_all_final.jpg

      Mais vous le savez car vous avez participé à une discussion sous l’article avec votre autre pseudo, Brionne: Le cycle du carbone selon l’AR6 du GIEC : au diable les incertitudes! (https://www.science-climat-energie.be/2022/09/02/le-cycle-du-carbone-selon-lar6-du-giec-au-diable-les-incertitudes/ )

      Dans lequel justement il est expliqué qu’en tenant compte de ce qui est dit à cette page, mais également à la page 700 de l’AR6, les figure sont dans l’article que vous avez lu, on en arrive à cette concluision : “le GIEC confirme que les émissions provenant des combustibles fossiles ne représentent que 4,1% des émissions totales de carbone.”

      Vous polluer les fils de discussion pour semer le trouble.

      Jean-Pierre Bardinet a raison plus haut en écrivant : “Enfin, cerise sur le gâteau, la part des émissions anthropiques mondiales n’est que de 4 % environ selon le rapport scientifique AR5 du GIEC.”

      C’est tout ce qu’il fallait comprendre.

      Vous l’avez très bien compris. Encore une fois, vous n’êtes là que pour semer le trouble dans les fils de discussion.

    • @MLA
      Le document qui contient la page 471 n’est pas l’AR5, mais comme son titre l’indique ” une contribution à l’AR5 “.
      Quand au chiffre 4 il est dans le bandeau titre de la figure : ” average atmospheric increase: 4(PgC/year) “. C’est clairement l’augmentation du CO2 d’origine anthropique et on peut exprimer cette quantité en pourcentage du total.
      Donc Monsieur Bardinet a raison.

  26. Anton et Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin (Brionne).

    Vous êtes bien des propagandistes, et des manipulateurs, vous venez de le prouver ici.

    Vous avez participé à une discussion dans un fil sous l’article : Le cycle du carbone selon l’AR6 du GIEC : au diable les incertitudes! (https://www.science-climat-energie.be/2022/09/02/le-cycle-du-carbone-selon-lar6-du-giec-au-diable-les-incertitudes/ )

    Dans lequel est expliqué le pourquoi du comment : “le GIEC confirme que les émissions provenant des combustibles fossiles ne représentent que 4,1% des émissions totales de carbone. Nous verrons aussi que le GIEC ne s’embarrasse pas des nombreuses incertitudes ”

    Vous vous êtes même fait “démonter” par Jean N. HA HA HA !

    L’article fait bien référence à la page 471 de l’AR5 dont parle plus haut Jean-Pierre Bardinet pour appuyer son argumentation comme quoi, je le cite : “la part des émissions anthropiques mondiales n’est que de 4 % environ selon le rapport scientifique AR5 du GIEC., page 471.”

    Mais vous écrivez que la page en question ne dit pas ça.

    Selon le rapport AR5, Figure 6.2, page 471 et selon le rapport AR6, Figure 5.12, page 700 … On arrive bien a environ 4%

    Vous êtes bien de grands malades.

    • Montre nous le raisonnement et le calcul qui amène à votre “4%” M.Carras.
      Si vous savez compter et que avez un peu d’honnêteté intellectuelle, vous trouverez vous-même votre erreur.

  27. @ Carras
    Ah non, je n’ai pas participé à cette discussion sur SCE.
    J’ai participé à d’autres sur même sujet, mais pas celle-là.
    Mais les admins de SCE censurent tout commentaire qui démontre par (a+b) que ce qu’ils disent est faux.

    Pourquoi vous ne vérifiez pas vous même, Carras, plutôt que de vous fiez à ces gourous qui vous racontent des choses que vous ne comprenez pas mais qui vous plaisent car ils vous racontent ce que vous avez envie ?

    Oubliez tout ce que vous avez entendu sur le sujet (de moi y compris) et construisez vous votre propre conclusion.
    Prenez une feuille de papier (recyclée):
    Faites un schéma Terre – atmosphère, avec des flèches, en indiquant le CO2 qui entre, qui sort, et la variation du stock de CO2 atmosphérique
    C’est à la portée de tous. Il suffit de savoir compter.
    Faites le, vous en aurez le coeur net !
    Et d’ailleurs, j’invite quiconque à le faire. C’est très facile et très éclairant.

    • @MLA
      Ce que vous proposez n’est pas facile à faire contrairement à ce que vous dites.
      Pourquoi croyez vous qu’il faille 1535 pages aux scientifiques du Groupe 1 du GIEC pour l’expliquer.

      • Dans les 1535 pages (finalement, je vois que vous les avez trouvées, M.Gillot), il n’y a pas que ça

        Le cycle du carbone, honnêtement , c’est très simple

        Nous émettons environ 40 Gt de CO2 anthropiques’, par an actuellement, en brulant du pétrole, du gaz et du charbon

        Le volcanisme c’est moins de 0,5 Gt de CO2 par an, donc très faible et négligeable par rapport à nos 40 Gt
        .
        Le stock de CO2 atmosphérique augmente de 20 Gt par an environ (nous sommes passés de 390 à415 ppm en 10 ans, ça fait 2.5 ppmv par an, ce qui fait 20 Gt par an

        On ajoute 40 , le stock augment de 20, donc 20 Gt ont été absorbés en bilan annue net, pas les océans et la végétation.
        Les océans et la végétation absorbent du CO2 donc n’en ajoutent pas, en bilan annuel net.

        La seule source nette, ce sont nos émissions anthropiques, et pas seulement 4%, ou 5 % ou 8%, erreur qu’on lit si souvent sur les blogs climato-sceptiques

        Vous voyez, M.Gillot, c’est pas bien compliqué.

  28. @TP
    Comment ça “invérifiables” ? Mais il suffit de vérifier, M.TP. Pourquoi vous ne le faites pas ?

    Voici 3 exemples:
    1) Un certain Manabe en 1967 avait estimé, avec des outils rudimentaires à l’époque, qu’une hausse de CO2 de 300 à 600 ppm se traduirait par une hausse des températures de 2°C
    55 ans, plus tard, nous sommes à 420 ppm, soit même pas à mi-chemin, et nous sommes déjà à plus de + 1 °C.
    Pas mal, non ?

    – Le rapport IPCC de 1995 prévoyait une hausse des températures de 0,5°C entre 1990 et 2020
    Et bien, regardons.
    Pas mal , non ?
    https://berkeleyearth.org/wp-content/uploads/2023/12/Monthly_time_series_combined_1980-1536×846.png

    3) Exxon (pas vraiment réputés pour être de dangereux wokistes, n’est-ce pas ?) avait dès les années 70s, prévus la hausse des températures que l’on observe aujourd’hui.
    Pas mal, non ?
    https://i.guim.co.uk/img/media/df570102c60aa745583ac90d6dbc246b58b77755/0_6_1282_1602/master/1282.jpg?width=1140&dpr=2&s=none,

    Votre problème, M.TP est que vous, les climato-scetiques, êtes complètement aveuglés par vos biais de confirmation
    Vous avez tellement envie que le CO2 ne soit pas la cause que vous refusez de regarder les réalités objectives.

    • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin : ” Exxon (pas vraiment réputés pour être de dangereux wokistes, n’est-ce pas ?) avait dès les années 70s, prévus la hausse des températures que l’on observe aujourd’hui.”

      Mon commentaire dans le fil de discussion d’un autre article dans lequel vous aviez déjà poster ça :

      Et concernant les graph d’ExxonMobil que vous avez posté ici à 2 reprises en affirmant qu’il était juste :

      Vous êtes encore plus atteint que je ne l’avais imaginé. C’est du grand art à ce niveau.

      Les données satellitaires actuelles de la NASA montrent que le réchauffement climatique, quelle qu’en soit la cause, n’est que d’environ 0,13°C, soit seulement environ la moitié de ce qu’Exxon était censé avoir prédit pour les seules émissions.

      Tous les modèles climatiques comme ceux d’Exxon ont largement surestimé le réchauffement.

      La tendance linéaire au réchauffement depuis janvier 1979 se poursuit à +0,13 C/décennie (+0,12 C/décennie sur la moyenne mondiale des océans et +0,18 C/décennie sur la moyenne mondiale des terres).

      Les modèles d’Exxon ont bien largement surestimé le réchauffement. Et il n’y a pas eu de réchauffement climatique (quelle qu’en soit la cause) depuis plus de 8 ans, malgré 14 % des émissions totales d’origine humaine.

      Allez vous acheter un nouveau cerveau Marie Laure Abracadabra de la science de Perlimpinpin.

      0/20 + 1 h de colle.

      Aussi, si l’on exclut de la tendance au réchauffement des 30 dernières années les facteurs de température non liés au CO2 (éruption du mont Pinatubo en 1991 et phénomène El Niño de 1998 à aujourd’hui), il n’y a pas eu de réchauffement perceptible dû aux émissions depuis le début de l’hystérie climatique. malgré 50 % des émissions totales d’origine humaine.

      https://nicolascarras.files.wordpress.com/2024/01/capture-decran-2024-01-19-a-10.31.52.png

      Donnée de la NOAA : ces 8 dernières années… un refroidissement global… à un rythme de 0,11°C/décennie…. malgré plus de 450 milliards de tonnes d’émissions représentant 14% du CO2 total d’origine humaine dans l’atmosphère.

      https://nicolascarras.files.wordpress.com/2024/01/fmuy9l9xeaase_a.png

      • Ces 8 dernières années, ça ne s’arrête pas en 2022, M.Carras.
        Vous n’êtes pas au courant que nous sommes en 2024, M.Carras ?

        Et non, ce n’est pas 0,13°C par décennie, c’est 0,15 °°C par décénnie, les mesures satellitaires
        Il faut mettre à jour vos références de temps en temps, M.Carras
        https://www.drroyspencer.com/

        • Marie Laure Abracadabra de la science de perlimpinpin : “Il faut mettre à jour vos références de temps en temps, M.Carras”

          HA HA HA !

          • Comment ça “Ah Ah Ah ” ? Vous pensez vraiment que nous sommes toujours en 2022, M.Carras ?

            Et vous lisez combien, 0.13 °C /décennie ou 0.15 °C / décénnie , ici ?
            https://www.drroyspencer.com/

            Vous êtes trop facile à debunker, M.Carras.
            Vous ne vérifiez jamais ce que vous relayez ?

    • MLA

      De quoi parlez vous?
      Ce je qualifie d’inverifiable quelques messages plus haut est le paramétrage de la plupart modèles. Rien d’autre. Arrêtez donc de troller et de mentir, déformer à longueur de posts.

      Concernant le CO2 anthropique, vous pourrez vous exciter autant que vous me voulez, rien n’est démontré. Je vous retourne l’argument : regardez la réalité telle qu’elle est. RIEN n’est démontré concernant le lien émissions humaines et terribles catastrophes à venir.

      • M.TP,
        Je viens de vous montrer 3 exemples où les modèles, dans les années 1960s, 1970s, et 1980/90s, ont tout à fait correctement prévu les hausses des températures que nous observons actuellement.
        Cela indique que les modèles de climat sont plutôt fiables.
        C’est ça la réalité, M.TP. C’est la réalité des observations, des mesures.
        Quelle ne vous plaise pas, la réalité, c’est un autre sujet.

        • Prenez un peu de recul … et resumez
          Nous sommes entre 2 eres Glaciaires Naturelle …pendant encore 20 à 50K ans

          Dans cette periode inter glaciaire Naturelle,
          Apres 400 ans de PAG, nous sommes dans un rechauffement Naturel depuis 1850 et jusqu’en 2250 … Nous arrivons au pic en 2050 / 2100 en courbe de Gauss

          Nous sommes dans la normalité des anciens cycles, qui sont une sinusoide de 400 ans depuis au moins 3 ou 4K an … la courbe va se tendre ? s’exagerer ?avant de rebasculer en ere glaciaire dans 20 à 50K an
          ca tombe bien http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/evolutiontemperature.gif
          Rien que notre histoire recente passée
          Renaissance Moyen Age Charlemagne Romain Grecs
          les glaciers les arbres datés, les traces morainiques, les cultures en yoyo N/S en France, les recits … Notre Histoire nous raconte tous ces muticycles imbriqués et ces cycles de 400 ans

          Le CO2 a un impact avec le smog localement a l’echelle d’une vallée ou d’une ville avec toute l’urbanisation etc … mais à l’echelle des masses d’air de la planete et l’amplitude et la redondance de tous ces cycles et mini cycles
          quel impact peut avoir le CO2 ? notre CO2 …
          on equivaut à la variabilité des feux de foret et eruption volcanique

          L’augmentation de T° n’est deja pas de son fait unique … c’est déjà notre cycle Naturel … Tout au plus il l’accelere ?

          mais quasi impossible à estimer ces pics de sinusoides de notre inter glaciaire
          il faudrait remonter à la dernier epoque inter glaciaire … il y 100 / 150 K an
          ca tombe bien … http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/glaciation_graphique.gif
          http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/tableau_quaternaire.JPG

          Quel aurait été la pente de rechauffement naturel à 300 ppm ?
          Nous aurions du etre dans un cycle de chaud peu chaud apres le PAG ?

          Vous partez de données de reference de 1850 .. le debut du cycle de chaud de 400 ans et de la fonte des glaciers … c’est pas serieux …

          Vos calculs de CO2 sont tout sauf exhaustif , comme notre savoir du moment
          En sachant que de base en plus …
          le CO2 suit les T° depuis tous nos relevés de carottage
          https://books.openedition.org/irdeditions/docannexe/image/9982/img-2-small517.jpg
          https://books.openedition.org/irdeditions/docannexe/image/9982/img-3.jpg
          et que nous participons à hauteur de 4% des echanges connu …
          et que l’atmosphere stock 2% de l’echange total .. c’est vous qui l’attribuez à 100% a l’Homme, c’est possible .. mais tres fortement impossible aussi

          Une hypothese
          Si l’homme amplifie notre cycle de 400 ans de chaud
          Quelle va etre la reaction du syteme pour retrouver son equilibre ?
          il a l’air bien reglé par des forces solaires et tellurique ultra puissante

          Vous pensez qu’il faut quelle concentration en CO2 pour eviter la prochaine glaciation dans 20 à 50K an

          La derniere epoque glaciaire a duré 50 Millions d’années
          Nous avons commencé la notre il y a 2 Millions d’années
          Ou va ton MLA ?
          https://books.openedition.org/irdeditions/docannexe/image/9982/img-11-small517.jpg

        • charlatanisme / nom masculin

          Art d’abuser de la crédulité publique.

          Synonymes : bluff (familier) – esbroufe (familier) – forfanterie

          /////////////////////////////////

          révolte / nom féminin

          Action violente par laquelle un groupe se révolte contre l’autorité politique, la règle sociale établie.

          Une révolte de paysans.

          Synonymes : dissidence, émeute, insurrection, mutinerie, rébellion, sédition, soulèvement

          Attitude de refus et d’hostilité devant une autorité, une contrainte.

          Esprit de révolte.

          Voilà ce qu’il va arriver à cause de votre secte “progressiste” obscurantiste liberticide, corrompue et criminelle.

        • MLA

          Je ne parlais pas de ce sujet mais du paramétrage opaque des modèles. Aucun rapport.

          Vous répondez comme un bot.

          La personne derrière ces pseudos : pensez à ajouter à la liste l’URL du dernier article de ce site sur les catastrophes naturelles. Ça fera un bon bench, car il n’y a évidemment aucune tendance à quoi que ce soit de plus catastrophique qu’il y a cinquante ou cent ans en arrière.
          Si MLA arrive à tourner les sujets pour donner l’illusion qu’il y a quelque chose de prouvé comme préoccupant, ce sera vraiment une preuve d’efficacité d’automisation d’outils de propagande. De quoi publier dans une petite conf d’IA.
          A bon entendeur…

          • M.TP:

            1) Concernant les conséquences du réchauffement climatique, je vous ai déjà répondu plusieurs fois.
            Faut il que je recommence ?
            Vous vous plaignez que je me répète, mais vous ne lisez pas les réponses.
            Et, non, je ne suis pas un bot ni une IA, ni une reptilienne illuminati.
            C’est fou, ça fait 3 fois que je me fais traiter d’IA en quelques jours ici.
            Vous cherchez décidément tous les prétextes pour esquiver de parler du fond du sujet.

            2) Concernant les modèles, dois je conclure de votre esquive que les 3 exemples que je vous ai donnés, de modèles des années 1960s, 1970s, et 1980s/90s qui avaient bien prévu les hausses de température que nous observons aujourd’hui; vous ont convaincu que les modèles climatique sont plutôt fiables, M.TP, contrairement à ce que vous et vos ami climato-sceptiques ânonnez urbi et orbi ?

            3) Et vous n’avez toujours pas répondu non plus à un autre des points de discussion plus haut.
            Vous avez admis, contrairement à beaucoup de vos amis ici, que la température a augmenté et que le CO2 est un GES. C’est déjà pas mal.
            Par contre vous considériez que le CO2 anthropique dans la hausse du stock atmosphérique était tune ““question ouverte”
            En quoi est-ce une question “ouverte” ? Il suffit de savoir faire une soustraction
            Je reprends:
            – Nous émettons environ 40 Gtonnes de CO2 par an vers l’atmosphère en brulant du charbon, du gaz et du pétrole, depuis la révolution industrielle
            – Le stock, la quantité de CO2 dans l’atmosphère augmente de 20 Gt (2.5 ppmv, ça fait 20 Gt)
            – Les océans et la végétation absorbent donc la différence, soit 20 Gt de CO2, en bilan annuel net
            Les océans et la végétation retirent du CO2 et n’ajoutent donc pas de CO2 à l’atmosphère, en solde annuel net.

            La seule contribution nette massique (hors volcanisme, < 0.5 Gt par an, très faible et négligeable en comparaison) sont donc nos émissions anthropiques.
            Et pas 5%, ou 8%; comme on le lit si souvent sur vos blogs climato-sceptico-dénialistes
            Où voyez vous une "question ouverte" ?
            40 = 20 + 20, c'est une question ouverte, selon vous , M TP ?
            Quand-même, M.TP…
            Et ne trouvez vous pas que cette hausse est une anomalie, dans l’Histoire de l’Holocène et même du quaternaire ?
            https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

  29. Et si on revenait à cet article bourré de mensonges ? Il commence par dire, sans éléments à l’appui, que la justice canadienne aurait condamné Mann pour fraude scientifique. Rien n’est plus faux. La plainte pour diffamation de Mann a été rejetée parce que les faits étaient trop anciens. Et tout le reste de l’article est pareil.

    Comment est-il possible que l’ACR se permette de laisser sur son site un pareil tissu de mensonges ?

    • La plainte n’a pas été rejetée, Mann n’a pas été dérouté de son action.

      Vous accusez quelqu’un de mentir en mentant… Extraordinaire.

      Il a perdu son procès contre Tim Ball.

      Repost : “Mann a perdu son procès contre Tim Ball. Donc Tim Ball avait raison.”

      — Discussion sur Futura : “Mann a perdu parce qu’il n’a pas voulu présenter sa méthode de création de sa courbe au tribunal et donc au parti adverse qui en aurait fait sans doute bon usage, ce qui pour un tribunal de Colombie-Britannique équivaut à reconnaissance de culpabilité.”

      “La Cour suprême de la Colombie-Britannique a récemment rejeté une poursuite en diffamation intentée par le célèbre climatologue Michael Mann contre le climatologue sceptique Tim Ball. Mann doit payer la totalité des frais de justice à l’accusé. La décision est explosive parce qu’elle signifie que l’affirmation de Ball selon laquelle Mann était un fraudeur scientifique est maintenant appuyée par le tribunal.

      Au tribunal, Ball a demandé que Mann produisent les données qui ont générés son graphique. Celui-ci a refusé et a perdu son procès. Ball voulait prouver que Mann n’avait pas appliqué les bonnes statistiques pour faire son graphique.

      Voir plus en détail ici: https://www.libertynation.com/a-climate-alarmist-sued-a-skeptic-for-defamation-and-lost/

      La courbe de Mann est une aberration pseudo-scientifique qui a déjà été totalement démonté.

      • Donc si en fait la plainte a bien été rejetée. Désolé. J’ai lu trop vite.

        Mais : “La décision est explosive car elle signifie que l’affirmation de Tim Ball selon laquelle Mann était un fraudeur scientifique est désormais soutenue par le tribunal.”

        Ça équivaut a une défaite pour Mann.

        C’est tout ce qu’il faut comprendre.

    • @Anton Voici les motivations du Juge Giashi pour sa décision :
      [16] J’estime qu’en raison du retard, il sera difficile, voire impossible, que le défendeur bénéficie d’un procès équitable. Il s’agit d’une action en diffamation relativement simple qui aurait dû être résolue depuis longtemps. Si elle n’a pas été résolue, c’est parce que le plaignant ne lui a pas accordé la priorité qu’il aurait dû. Dans ces circonstances, la justice exige que l’action soit rejetée et, par conséquent, je rejette par la présente l’action pour retard.
      [17] Avant de conclure, je souhaite faire remarquer que les documents qui ont été déposés dans le cadre de cette demande sont tout à fait excessifs par rapport aux questions en jeu. Il y a quatre gros classeurs de documents déposés par le demandeur sur la demande de rejet, plus un classeur supplémentaire du défendeur. Les classeurs contiennent de nombreuses déclarations sous serment, dont beaucoup sont remplies d’éléments de preuve non pertinents.

    • Et au passage : excellent article sur le blog de Judith Curry : IPCC’s New “Hockey Stick” Temperature Graph

      The United Nations’ Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) published their latest assessment report (AR6) in 2021. In 2023, the Clintel Foundation published a report which criticizes AR6.

    • La plainte en premier lieu n’a pas été rejetée.

      Le procès devait bien avoir lieu.

      C’est Mann qui a tout fait pour que ça n’aille pas jusqu’au bout via une tactique dite dilatoire.

      “mesure qui vise à retarder la poursuite de l’instance, à allonger la durée de la procédure, et qui est formée de façon abusive, avec mauvaise foi.”

      C’est donc après coup qu’on peut dire que finalement, et à cause de Mann, ça a été rejeté.

      Et à la lecture du compte rendu, c’est encore pire que ce que je l’avais imaginé, car l’attitude de Mann, qui le disqualifie clairement, et le condamne, a engendré un préjudice à l’encontre de Tim Ball :

      [14] De plus, le défendeur a présenté une preuve concrète d’un préjudice réel. La preuve est que l’accusé avait l’intention de citer trois témoins au procès qui auraient fourni des preuves démontrant la sincérité et la malveillance. Ces témoins sont maintenant décédés. Un quatrième témoin ne peut plus voyager. Ainsi, en plus de conclure que la présomption de préjudice n’a pas été réfutée, j’estime également que le retard a causé un préjudice réel au défendeur.

      et

      [16] “Je trouve qu’en raison du retard, il sera difficile, voire impossible, d’avoir un procès équitable pour l’accusé. Il s’agit d’une action en diffamation relativement simple qui aurait dû être résolue bien avant. Si le problème n’a pas été résolu, c’est parce que le plaignant ne lui a pas accordé la priorité qu’il devrait avoir. Dans les circonstances, la justice exige que l’action soit rejetée et, en conséquence, Je rejette par la présente l’action pour retard.”

      Tout est là : IN THE SUPREME COURT OF BRITISH COLUMBIA / file:///Users/admin/Downloads/20190822_Court-No.-VLC-S-S-111913_judgment.pdf

      Vous persistez à défendre l’indéfendable. Et ça ne remet pas en question l’ensemble de ce que peut dire l’article de Paul Deheuvels.

      Vous êtes complice de cette corruption, fraude.

  30. Pour qui travaille cette Marie Laure A ? Qui la paie ? Si ce n’est pas une machine, il y a sûrement une organisation qui se cache derrière ce faux jeton. Seul un mercenaire, rémunéré, peut mettre autant de temps et d’énergie à dénigrer et à insulter les participants à ce forum, et à déformer leur pensée. Dans quel but ? Dans le même but que celui que poursuivent ces jeunes écervelés qui pitchent de la peinture sur les oeuvres d’art ou qui se scotchent à la chaussée pour bloquer la circulation. Pour faire chier, voilà. Je suis évidemment opposé à toute forme de censure mais dans le cas de MLA il s’agit pas d’un citoyen honnête qui exprime un point de vue dans le but de faire avancer un débat sociétal quelconque, mais bien d’un agent perturbateur qui tente de saper toute réflexion constructive autour du climat. Il est grand que le modérateur mette ses culottes et nous débarrasse de cet emmerdeur professionnel et que l’ACR prenne les dispositions requises pour que cette chose ne revienne plus ici commettre ses basses oeuvres sous un autre pseudo.

    • Bonjour M.Girouard
      Dites donc, vous avez posté ce message sur plusieurs fils.
      Bizarre, ça.
      Bon, ben je vais poster ma réponse dessous chacune, hein.

      Alors, je vous l’avais dit que vous appelleriez à mon exclusion !
      Vous avez une drôle de conception d’un forum d’échange, M.Girouard
      Vous parlez et quiconque ose vous signaler vos erreurs doit être exclue(e), c’est ça ?
      Votre rêve c’est de rester dans votre “entresoi” à ne parler qu’ à des gens qui n’osent pas contester les fakes que vous racontez, c’est ça ?

      Et c’est “gentil” de votre part de me considérer comme une “machine”, mais vous savez, ce n’est pas très chronophage.
      Les contre-vérités climato-sceptico-dénialistes sont toujours à peu près les mêmes,
      Il y a en une dizaine, et ce sont les mêmes depuis 15 ans
      Donc les débunker ça va très vite.

      Et non, je ne suis pas une reptilienne payée par les Illuminati.
      Je suis bien une simple citoyenne, et je ne suis payée par personne.

      Ce qui est frappant, c’est que j’ai beau essayer, mais je n’arrive pas trouver qui que ce soit capable de discuter un peu sérieusement du fond du sujet, de la physique des phénomènes.
      Vous même êtes un des pires: Je ne vous ai jamais sous votre plume quoi que ce soit sur la physique du climat. Rien, nada,..Vous vous limitez à de vagues élucubrations idéologico conspirationnistes.

      Allez-y, un peu de courage, plutôt que d’appeler lâchement à mon exclusion et/ou ma censure, pourquoi n’argumentez vous pas ?

      En l’occurrence, j’ai répondu précisément à 2 points de votre message Pourquoi vous ne répondez pas ?
      C’est donc ça votre conception d’un forum d’échange, M.Girouard: Vous parlez et quiconque ose vous signaler vos erreurs doit être exclue(e), c’est ça ?

      Allez, revoici ces 2 points. Prenez votre courage à 2 mains et répondez, M.Girouard.

      1) Les activités humaines qui émettent du CO2, M.Girouard , ce n’est pas un “narratif”, comme vous l’affirmez.
      C’est difficile à contester.
      En effet, en brulant du charbon, du gaz et du pétrole, nous émettons actuellement environ 40 milliards de CO2 par an actuellement
      Soit le double de la hausse de la hausse de concentration mesurée
      La différence étant absorbée par les océans (qui, du coup s’acidifient) et la végétation.
      Et ça se voit:
      https://climate.nasa.gov/rails/active_storage/blobs/redirect/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBK2xrQWc9PSIsImV4cCI6bnVsbCwicHVyIjoiYmxvYl9pZCJ9fQ==–36e66c856d97392a97346c0d0735e3abd7ed1d87/co2-graph-083122_scaled_scrunched.jpg?disposition=inline

      2) Le CO2 est bien un gaz à effet de serre, M.Girouard.
      Ca non plus ce n’est pas un “narratif”, c’est un fait établi depuis des décennies
      Et en plus, ça se mesure.
      Tenez: On voit très clairement la trace sur CO2 (vers 15 microns) sur les spectres IR de la Terre vers l’Espace (en haut) et de l’espace vers le sol (en bas)
      https://scienceofdoom.files.wordpress.com/2011/04/petty-2-upward-and-downward-radiation-p223.png

      C’est vraiment dommage qu’on arrive pas à discuter de faits, de mesures, d’observations, avec vous, les climato-sceptiques, et vous , M.Girouard en particulier.
      Allez, un peu de courage, M.Girouard, argumentez.
      Vous allez voir, ça va bien se passer.

        • C’est très frappant: C’est c’est ceux qui, parmi vous, sont les moins capables d’argumenter sur sur le fond du sujet climatique (Marmaduke, Girouard, Thein,…), qui sont les plus virulents à demander mon exclusion
          C’est très révélateur.
          Vous êtes en panique, Mamaduke.
          Mais exclure les gens qui vous debunkent vos contre-vérités ne change pas le fait que ce sont des contre-vérités, vous savez.
          Vous vous enfermez juste dans votre déni de réalité.
          Des platistes qui excluent de leurs forums de discussion tous les gens qui leur disent que la Terre est ronde, ça ne rend pas la Terre plate pour autant, Marmaduke.
          Allez, essayez d’argumenter sur le fond, Marmaduke…

  31. Concernant le procès, Mann vs Ball, tout est là : Michael Mann vs Timothy (“Tim”) Ball, The Frontier Centre for Public Policy, Inc. and John Doe / Filing Date: 2011 / Reporter Info: Court No. VLC-S-S-111913 / Status: Partially Settled and Dismissed

    https://climatecasechart.com/non-us-case/michael-mann-v-timothy-tim-ball-the-frontier-centre-for-public-policy-inc-and-john-doe/

    Et donc … Mann n’a pas prouvé que Tim Ball avait menti quand il le traitait de fraudeur.

    — “Ball a défendu ses propos en affirmant que si Mann divulguait ses données, cela prouverait qu’il était un fraudeur. Neuf ans plus tard, après avoir utilisé des tactiques dilatoires, le tribunal a rejeté l’affaire parce que Mann a refusé de divulguer les données qui pourraient prouver son honnêteté.” – Liberty Nation News

    C’est pas plus compliqué que ça.

  32. Procès Mann vs Ball. Très instructif : IN THE SUPREME COURT OF BRITISH COLUMBIA – Citation:
    Mann v. Ball,

    file:///Users/admin/Downloads/20190822_Court-No.-VLC-S-S-111913_judgment.pdf

    [14] De plus, le défendeur a présenté une preuve concrète d’un préjudice réel. La preuve est que l’accusé avait l’intention de citer trois témoins au procès qui auraient fourni des preuves démontrant la sincérité et la malveillance. Ces témoins sont maintenant décédés. Un quatrième témoin ne peut plus voyager. Ainsi, en plus de conclure que la présomption de préjudice n’a pas été réfutée, j’estime également que le retard a causé un préjudice réel au défendeur.

    [15] En ce qui concerne le dernier facteur, j’ai peu d’hésitation à conclure que, tout bien pesé, la justice exige que l’action soit rejetée. Les deux parties sont octogénaires et le Dr Ball est en mauvaise santé. Cela fait huit ans que cette action pèse sur sa tête comme une épée de Damoclès et il devra attendre janvier 2021 avant de passer au procès. Cela représente un retard de dix ans par rapport à la déclaration diffamatoire présumée initiale. D’autres témoins sont également âgés ou en mauvaise santé. Les souvenirs de toutes les parties et de tous les témoins auront disparu au moment où l’affaire sera jugée.

  33. bonjour à tous,
    Passionnant des échanges que j’essaye de lire et de comprendre, moi qui ne suis en rien un climatologue, ni même un scientifique ! juste un monsieur tout le monde qui cherche à comprendre les choses.
    Au terme de toutes ces lectures, je vous avoue que mon sentiment est que l’on ne peut prétendre détenir une vérité sur les mécanismes qui régissent le climat, qui plus est, sur du très court terme (150 ans).
    Par conséquent, orienter nos politiques – par centaines de milliards – sur de la réduction du co2 alors que ce n’est qu’un hypothèse, largement discutée, voire contestée, n’a aucun sens.
    Ce qui m’inquiète en tant que simple citoyen qui vient faire irruption dans vos échanges, c’est que si les mécanismes du climat semblent encore un peu hors d’atteinte en terme d’intelligibilité par l’humain en 2024 (et peut être heureusement), en revanche la dévastation de nos écosystème et de la biodiversité qu’ils abritent par le système productiviste, elle est très réelle et tout le monde peut la constater.
    Par conséquent, entre réduire le co2 soit disant pour “sauver” le climat / la planète ce qui évidemment me parait être une hérésie destinée à nous contrôler (voire nous “réduire”?)
    ET
    continuer à produire (des saloperies en grande partie d’ailleurs), à détruire, à polluer (cf. quelle eau est encore potable en france à ce jour…?) sans rien changer à nos modèles de société,

    On peut être “climato-réaliste” et avoir un conscience écologiste ! c’est comme ça que je vois les choses en tout cas.

    Orwell, écrivain ô combien visionnaire, chaque jour qui passe le démontrant, se définissait lui même comme un “anarchiste-conservateur” !

    merci à tous pour vos échanges en tout cas

    • “Les mécanismes du climat semblent encore un peu hors d’atteinte en terme d’intelligibilité”
      Détrompez vous, gloupitch
      Les différents facteurs agissant sur le climat à différentes échelles de temps sont relativement bien compris.
      Tenez, écoutez ça, par exemple.
      https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c

      Et sur quels éléments scientifiques vous basez vous pour dire que “réduire le CO2 es tune hérésie” ?

  34. CORRECTIONS TO THE MANN et. al. (1998) PROXY DATA BASE AND NORTHERN HEMISPHERIC AVERAGE TEMPERATURE SERIES – https://climateaudit.files.wordpress.com/2005/09/mcintyre.mckitrick.2003.pdf

    ABSTRACT

    Traduction Google Translate : “L’ensemble de données proxy du climat passé utilisé par Mann, Bradley et Hughes (1998, « MBH98 » ci-après) pour l’estimation des températures de 1400 à 1980 contient des erreurs de collecte, une troncature ou une extrapolation injustifiable des données sources, des données obsolètes, des erreurs de localisation géographique. , calcul incorrect des composants principaux et autres défauts de contrôle qualité. Nous détaillons ces erreurs et défauts. Nous appliquons ensuite la méthodologie MBH98 à la construction d’un indice de température moyenne dans l’hémisphère Nord pour la période 1400-1980, en utilisant des données sources corrigées et mises à jour. La principale conclusion est que les valeurs du début du XVe siècle dépassent celles du XXe siècle. La forme particulière en « bâton de hockey » dérivée de la construction du proxy MBH98 – un indice de température qui diminue légèrement entre le début du XVe siècle et le début du XXe siècle, puis augmente considérablement jusqu’en 1980 – est principalement le résultat d’une mauvaise gestion des données, de données obsolètes et incorrectes. calcul des composantes principales.”

    Version originale :

    “The data set of proxies of past climate used in Mann, Bradley and Hughes (1998,
    “MBH98” hereafter) for the estimation of temperatures from 1400 to 1980
    contains collation errors, unjustifiable truncation or extrapolation of source data,
    obsolete data, geographical location errors, incorrect calculation of principal
    components and other quality control defects. We detail these errors and defects.
    We then apply MBH98 methodology to the construction of a Northern Hemisphere
    average temperature index for the 1400-1980 period, using corrected and updated
    source data. The major finding is that the values in the early 15th century exceed
    any values in the 20th century. The particular “hockey stick” shape derived in the
    MBH98 proxy construction – a temperature index that decreases slightly between
    the early 15th century and early 20th century and then increases dramatically up to
    1980 — is primarily an artefact of poor data handling, obsolete data and incorrect
    calculation of principal components.”

    • Mon cher Nicolas, si la courbe de Mann, qui est tout à fait légitime, vous embête tant que ça, prenez une reconstruction des températures plus récente. Pour une version plus à jour de l’emblématique graphique en crosse de hockey, je vous invite à consulter l’étude scientifique Globally resolved surface temperatures since the Last Glacial Maximum parue dans la prestigieuse revue scientifique _Nature_ en 2021.

      Dans cette étude les scientifiques montrent que le « manche» de la « crosse de hockey » remonte à 9 500 ans, tandis que sa « palette » est plus haute, puisque la dernière décennie a été plus chaude de 1,5 °C que la température moyenne des 11 700 dernières années. Matthew B. Osman (titulaire d’un doctorat en sciences du climat) a affirmé que « l’évolution de la température mondiale causée par l’homme au cours du siècle dernier a probablement été plus rapide que tous les changements survenus au cours des 24 000 dernières années ».

  35. A LA LECTURE DE CES ARTICLES JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLIMATO-SCEPTIQUE !!! ET ENCORE PLUS LORSQUE J’APPRENDS QUE L’ÉTAT VA DÉPENSER 1100 MILLIARDS PAR AN POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE …. ALORS QUE NOTRE ÉCOLE VA MAL, QUE NOS HÔPITAUX VONT MAL, QUE L’IMMIGRATION NOUS COÛTE DES MILLIARDS, QUE NOTRE ARMÉE A DEUX SEMAINES DE MUNITIONS EN CAS DE CONFLIT INTENSE, ET QU’IL FAUT 2 MILLIONS DE LITRES D’EAU POUR EXTRAIRE 1000 KGS DE LITHIUM ETC, ETC, ETC ……

  36. 1 septembre 2017
    ÉCOLOGISME/ CLIMATISME
    La critique d’une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu’un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c’est très bien comme ça.

    septembre 2017

    “Le capitalisme épuise deux choses : l’ouvrier et la nature”

    Karl Marx

    Face au dérèglement climatique, “Il faut des mesures politiques concrètes, coercitives, impopulaires, s’opposant à nos libertés individuelles, on ne peut plus faire autrement.”

    Aurélien Barrau astrophysicien

    “Je veux que vous paniquiez”

    Greta Thunberg adolescente intoxiquée

    Le stock de CO2 atmosphérique s’élève aujourd’hui à 3200 milliards de tonnes. Désormais minoritaires, les flux des pays développés n’acroissent celui ci que de 5 milliards de tonnes par an, soit de l’ordre de 1/600ème. Les efforts que les pays développés déploient et les sommes considérables qu’ils dépensent pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le stock de CO2 et à fortiori sur le climat si celui ci en dépend.

    Christian Gérondeau

    Dictionnaire des idées reçues :

    Eté : toujours exceptionnel

    Hiver : voir été

    Gustave Flaubert

    Écologisme/Climatisme

    Le démocratisme capitalo spectaculaire ne promeut que ce qui lui profite et lui permet de perdurer. Face aux contradictions internes qu’il engendre, à la baisse du taux de profit et à la surproduction généralisée, s’offre à lui une solution : la guerre et la destruction des marchandises et des humains.

    L’écologisme semble apparaître comme une alternative crédible à ce désastre récurrent, mais créateur (chaos constructif). De même que le démocratisme se devait de convaincre qu’il était d’une urgence absolue de sauver la patrie en danger ou d’abattre le fascisme, il se doit de convaincre de l’urgence “sauver la “planète” et donc de changer l’ensemble des moyens de production de l’énergie, ce qui chamboule toutes les marchandises, du logement aux bagnoles en passant par les loisirs, tout doit se conformer aux nouvelles normes. Voilà un boulot de longue haleine, dont le processus semble s’accélérer. Ceci permettrait de mettre à la casse à peu près toutes les marchandises du vieux monde sans destruction massive d’humains, ce qui risque d’être insuffisant aux yeux de notre supra élite, car que faire de tous ceux qui n’ont pas de pouvoir d’achat et qui encombrent les bidonvilles et les cités mouroir ? En avoir en stock à disposition est une chose, être submergé par cette population ingérable en est une autre.

    Le terrorisme climatique possède, lui, encore de belles perspectives…la jeunesse étant infectée par ce déjà ancien virus. Outre l’adhésion de la jeunesse, il offre une perspective de profits en réinitialisant la marchandise essentielle qu’est l’énergie. Voici la meilleure option du capital moribond : tout foutre le vieux monde à la poubelle déjà débordante, trouver encore quelques écolos pour assurer la promotion des énergies soit disant renouvelables, enfermer le populo dans un carcan de CO2, essorer les esprits jusqu’à plus soif, bref, repartir pour un nouveau cycle de propagande réchauffiste sans peur ni reproche.

    L’écologisme sera en conséquence un retardateur du grand chaos.

    Mais s’imaginer que ce processus (le passage à une économie soi-disant écologique) est du à une volonté vertueuse du démocratisme, et qu’il va résoudre en quoique ce soit le problème de l’invivabilité du capitalisme, c’est se bercer d’illusions, c’est rentrer dans la logique du système et lui permettre de perdurer. C’est une fois de plus l’immense force du démocratisme de nous convaincre de la nécessité de l’accompagner dans ses révolutions marchandes internes, pour finalement nous imposer son diktat pseudo écologique mais réellement aliénatoire. Notre soumission au nouvelles normes n’est pas une option, mais un impératif auquel nous n’échapperons pas et qui nous plongera un peu plus dans le marais du démocratisme.

    L’unique souci (et l’impossible non choix) du démocratisme est de rentabiliser la gestion du problème qu’il a créé. Et les mediat prennent forcément la question par le mauvais bout de la mauvaise lorgnette en martelant les consommateurs d’improbables diktats. Comme toujours, il ne faut surtout pas remettre en question la logique productiviste d’un système qui s’emballe à en perdre la raison, mais pointer les défaillances individuelles de chaque consommateur, qui, dans un élan de survie coupable, foncera s’acheter la dernière bagnole électrique, polluant ainsi les lointaines contrées dont il ira visiter les quelques îlots sauvegardés dans un brouillard de kérosène.

    De fait, l’oligarchie au pouvoir vient d’effectuer un saut qualitatif dans l’abject. Nous était désigné l’ennemi n°1 de la démocratie, et donc de la civilisation : le terrorisme international. Une guerre sans fin nous est promise contre l’islamisme, incarnant le mal absolu. C’était sans compter sur la capacité sans borne du démocratisme à engendrer de nouvelles idéologies toutes plus anxiogènes les unes que les autres. Je vous présente le CO2, ennemi du genre humain (mais très profitable à la végétation) au pouvoir destructeur sans pareil, invisible, inodore et indolore. Ennemi parfait, insaisissable et omniprésent, dont nous sommes tous producteurs involontaires et donc désignés en tant que tel. Le suicide collectif semblerait une solution envisageable, en attendant le cataclysme inévitable. Ainsi luttant sur deux fronts, militaire contre le “terrorisme”, civil contre le “réchauffement climatique”, le démocratisme semble s’acheminer vers une nouvelle victoire: la soumission absolue doublée d’une adhésion idéologique des peuples terrorisés, esclavagisés.

    Il n’y aura jamais assez de discours, d’écrits pour dénoncer la convergence idéologique et factuelle de ces déjà anciennes antiennes , l’inversion accusatoire atteignant des sommets qui semblaient infranchissables.

    Alors que dans la nature, tout est cycle et renouvellement, le capitalisme a inventé le déchet, et comme n’existe que ce qui dégage de la marge brut, le démocratisme a inventé le traitement des déchets. Production que le démocratisme spectaculaire a modernisée en inventant l’incinération, la décharge à ciel ouvert, l’enfouissement « on en parle plus », toutes techniques de traitement des déchets vouées à l’empoisonnement des populations. En dernière instance, le déchet est propulsé vers le tiers monde, où d’immenses décharges à ciel ouvert font partie du paysage normal, soulageant l’occident d’un poids coupable.

    Le déchet nucléaire, dans son impossible gestion, concentre à lui seul toutes les contradictions (et tous les dangers !) de la supercherie d’une écologie capitaliste. Le grand mensonge, le super non-dit, c’est l’impossibilité d’un retour en arrière nucléaire. Nous ne verrons jamais le démantèlement des centrales, s’il s’avère techniquement possible, tout simplement parce qu’il générerait un tel nombre de milliers de tonnes de déchets radioactifs que leur stockage est inenvisageable.

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article1319#forum860

    L’écologie politique tente de nous faire croire qu’elle va remédier à ces effets pervers, dommages collatéraux, mais se heurte à son impuissance à remettre en cause le système marchand, et donc est condamnée à être submergée par ces immondices au final peu rentables.

    Si le démocratisme spectaculaire met en spectacle sa lutte contre le réchauffement climatique, il est incapable de remettre en cause son mode de production, cause véritable de tous les empoisonnements que nous subissons, et n’atteindra évidemment pas les pauvres objectifs qu’il s’est médiatiquement fixé. Le seul échappatoire qui lui reste est une fuite éperdue vers un scientisme constamment affirmé, alors que les causes véritables de notre perdition crèvent les yeux :

    https://www.dailymotion.com/video/x5hpoe4 (attention, très anxiogène)

    Les peurs suscitées par l’hypothétique réchauffement climatique causé par la soi-disant activité humaine servent à merveille les dessins de l’oligarchie mondialiste, ce qui assurera son succès en emportant l’adhésion des foules pour un gouvernement mondial, fantasme de nos élites délirantes.

    https://www.publicmeteo.be/la-nasa-admet-que-le-changement-climatique-est-du-a-lorbite-de-la-terre/

    Sans même évoquer le fait que les causes officielles de ce réchauffement sont contestées par des scientifiques censurés (https://www.youtube.com/watch?v=yEE8OC60m7k), nous crevons actuellement d’un empoisonnement quotidien, et non d’un coup de chaud à venir.

    https://www.youtube.com/watch?v=wVyeZXQCe2w

    Empoisonnement chimique radioactif, bactériologique, électromagnétique.

    Empoisonnement chimique dans notre nourriture avec les conservateurs, les colorants, les rehausseurs de goût et autres épaississants.

    https://www.youtube.com/watch?v=UGeFrgmqxyE&t=568s

    Dans nos rivières en déversant les résidus de l’industrie chimique, et même en pissant dans nos WC les résidus non assimilés des aliments médicaments que nous ingurgitons.

    Dans notre terre qui vomit ses pesticides et ses engrais, devenue un objet inerte et sans vie, provoquant l’érosion des sols, engendrant toutes sortes d’inondations, glissements de terrain et autres calamités.

    Dans notre mer où s’accumule les plastiques et qui a longtemps servi de poubelle pour les bidons gorgés de déchets radioactifs, puis de déversoir pour les Fukishima passés et à venir.

    Dans notre air où les particules se multiplient, de plus en plus fines, de plus en plus pénétrantes (correction 2020 : après avoir lu le bouquin de Christian Gerondeau “L’air est pur à Paris”, il semblerait que Airparif nous bourre le mou…), où les expériences d’épandage chimique sont de plus en plus documentées..

    Empoisonnement par radiations grâce aux fuites de nos centrales nucléaires, aux armes à l’uranium appauvri.( https://www.youtube.com/watch?v=T2gl85MmhyY), aux essais de bombes atomiques, aux catastrophes nucléaires récurrentes que le démocratisme affirme comme impossible, décrétant le risque zéro.

    Ne doutons pas que le capitalisme démocratique sucera, malgré ses dénégations, jusqu’à la dernière goutte de pétrole, gaspillant sur l’autel du profit cette ressource inestimable, guerroyant pour le monopole de son exploitation.

    La où le cancer des enfants était exceptionnel, il devient monnaie courante.

    L’autisme, autrefois rare, deviendra la norme en 2050 si la courbe statistique continue sur sa lancée (+ 600 % en 20 ans en Californie)

    Les perturbateurs endocriniens nous assaillent de tout côté, sont en nous ; enfanter devient problématique pour de plus en plus de couples atteint de stérilité du fait de la piètre qualité du sperme (les enfants ont plus de 100 molécules chimiques dans le sang à leur naissance aux USA).

    https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins/

    Les allergies touchent une population toujours croissante.

    Le démocratisme sait pertinemment que les pollutions engendrées sont inhérentes au système de production capitaliste, et que tous les cautères sur les jambes de bois qu’il proposera ne sauraient infléchir en quoique ce soit la spirale infernale par lui enclenchée. Il lui suffit d’affirmer spectaculairement sa volonté de lutter contre les effets pervers de sa logique intrinsèque quand la pression s’avère excessive. Son unique souci est comment rentabiliser cette apparente évolution.

    Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n’ont aucune valeur marchande et n’appartiennent qu’à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l’anonymat, non parce que l’auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.

    https://democratisme.over-blog.com/

  37. 31 janvier 2016
    MODERNISME/WOKISME/CANCELISME
    La critique d’une des idéologies du démocratisme est toujours ambiguë, car se plaçant nécessairement sur le terrain du capitalisme, donc sur une option réformiste, même si elle prend une forme radicale. En cela, tout discours est inutile, superflu. Au final, seul le mouvement historique comptera, et il se passera de nous et de nos discours, puisque nous serons morts. Ces textes ne seront plus qu’un témoignage de nos gesticulations pour comprendre par quel processus notre humanité nous échappe, et c’est très bien comme ça.

    31 janvier 2016

    Modernisme

    “Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés.”…

    “De nos jours, chaque chose paraît grosse de son contraire. Nous voyons que les machines douées du merveilleux pouvoir de réduire le travail humain et de le rendre fécond le font dépérir et s´exténuer. Les sources de richesse nouvellement découvertes se changent, par un étrange sortilège, en sources de détresse. Il semble que les triomphes de la technique s´achètent au prix de la déchéance morale.”

    Karl Marx

    “Dieu se gausse des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes”

    Bossuet

    Contrairement à l’écrasante majorité de l’humanité dans son historicité, nous mourrons dans un monde essentiellement identique, mais spectaculairement différent de celui dans lequel nous sommes nés.

    Ce qui était condamné par les tribunaux se retrouve remboursé par la sécurité sociale, les principes mêmes du droit international sont bouleversés, les distances sont abolies et les relations humaines sont aussi multiples que virtuelles. Le monde marchand nous encercle, nous dévore jusque dans notre intimité.

    La laideur, physique, morale, affective, intellectuelle, de ce monde moderne est proportionnelle à l’avancée du monde marchand. Tout est soumis au profit, rien n’est humain. Le laid est promu au rang de valeur universelle, l’amour est désuet, la violence généralisée.

    Le monde du travail est broyé au nom d’une soi-disant flexisécurité, le code du travail déchiqueté par des politiciens véreux.

    La pornographie s’attelle à la formation de générations d’impuissants, assassine nos fantasmes.

    La bien-pensance du genre nous intime l’ordre de choisir notre sexe, en toute objectivité, bien sûr.

    La perte des repères trouve son point culminant dans le déni du corps et du déterminisme biologique. La nouvelle contagion du transgenrisme (en augmentation de 4000 % en dix ans en Angleterre) est la fabrique de monstres à l’apparence sexuée, mais réellement amputés des attributs fondamentaux de la reproduction sexuée par une médecine dégénérée au service du fric, le toujours bon pognon qui anesthésie les consciences. Ce commerce engendre un trafic de médicaments hormonaux accessible aux mineurs en quelques clics.

    Les victimes lobotomisée de ces boucheries chirurgicales comptent sans doute sur l’intelligence artificielle pour sublimer leur incapacité à jouir d’eux mêmes. Le démocratisme atteint son point ultime en proposant une mutilation définitive et réelle de son être (intégrité) physique, de son psyché. Cette séparation est bien sûr, et comme toujours, présentée comme une union, ou réunion du corps et de l’être fantasmé, ressenti. L’inversion est réclamée comme un droit, et ce droit comme une libération évidente.

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    “Il s’appelait Christian. Depuis ce printemps, le, ou plutôt la lieutenant-colonelle Hug, se prénomme Christine. Mascara, léger khôl, ongles manucurés et serre-tête fixé dans des cheveux mi-longs, tout cela contraste avec le treillis militaire et les rangers. Christine Hug commande un bataillon de chars blindés, soit près de 900 soldats, tout en travaillant à l’état-major général. A 39 ans, elle est la première transgenre haut gradée de l’armée suisse, avec ses deux «nouilles» de lieutenant-colonelle sur les épaule”

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    La lieutenant-colonelle Christine Hug en tenue militaire.

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    La finance et le hight trading envahissent tous les domaines, du brevet du vivant jusqu’à l’eau et l’air que nous respirons.

    La santé nous est vendue en pilules et radiations.

    Les ventres féconds se louent, les bébés se choisissent sur catalogue, se vendent au prix fort et la mort s’organise comme la prochaine sortie au cinéma. Les vieux ne sont plus adaptés au nouveau monde, on les rassemble et les parque en haussant les épaules.

    L’élite se projette comme “augmentée”, la tourbe, lorsqu’elle ne détourne pas le regard, écarquille ses yeux incrédules.

    Les robots humanoïdes aux émotions programmées, reflets de l’humanité robotisée, misérable ersatz du peu d’esprit qui nous reste, promettent de nous bercer sans cesse achevant ainsi le processus d’anesthésie.

    Véganisme, anti-spécisme, nouveau hochet de la société de l’indistinction confusionnelle. Moderne dérivatif des véritables enjeux. Il est indispensable de braquer les projecteurs sur l’horreur des conditions de vie de certains animaux pour maintenir l’obscurité sur l’ignoble barbarie démocratique. Toujours désigner de nouveaux combats partiels inféodés au spectacle pour éluder la lutte des classes. Éparpiller les consciences saupoudrées d’humanisme mal compris, neutraliser les velléités de révoltes, inverser les priorités, affirmer spectaculairement ses indignations pour mieux dissimuler l’essentiel insupportable : l’écartèlement de l’homme et de son être véritable par l’argent, le travail, la marchandise, triumvirat triomphant, se présentant telle une évidente et naturelle éternité, mais nécessairement fragilisé par les récurrentes et redondantes crises (qu’il faut bien gérer, par ce subterfuge ou autres), dans l’attente du spasme final.

    Le “tittytainment” se généralise, nous pouvons crever dans un grand éclat de rire. Le loisir systématique côtoie la misère généralisée, la concomitance entre la promotion d’une société “festive” et le déferlement d’actualités médiatiques insupportables (au sens premier), provoque la sidération recherchée, la schizophrénie volontaire. L’injonction du plaisir marchand tout azimut simultanément à celle de la solidarité non stop et universelle avec toute la misère du monde gave nos consciences d’un insupportable venin, provoquant la conviction de notre impuissance.

    L’insécurité générée par ces constantes remises en question déclenche angoisse et agressivité.

    Ces bouleversements, forcément présentés comme progrès, ont une racine commune: l’extension de la marchandise à tous les domaines de la vie, c’est à dire le rétrécissement, la dépréciation de notre humanité.

    Le modernisme se caractérise donc par l’extension universelle de la marchandise et de l’idéologie qui l’accompagne en le soutenant : le démocratisme. Ce qui est particulièrement bien résumé par l’adage populaire : “c’était mieux avant”, qui n’exprime pas la nostalgie de nos vingt ans, mais une réalité : c’était mieux, bien sûr, car le monde marchand était moins prégnant, moins invasif, moins dictatorial. Car il existait encore des zones échappant à la marchandisation, au séparé, au mort né.

    Dans les sociétés traditionnelles, du « avant », les anciens étaient respectés pour leur expérience, leur sagesse. Dans la société moderne, celle du capitalisme réel, le vieux est parqué en maison de retraite car ne comprenant rien aux nouvelles technologies que (qui) génère(nt) ce monde de pacotilles, de faux réel, ou de vrai virtualité qui les assaille. Complètement improductif, reste à le spolier définitivement des pauvres biens qu’il a accumulés grâce à la marchandisation du grand âge, puis de la mort.

    Le progrès est toujours le progrès du capital.
    Ce que l’on ose appeler “le progrès” est l’histoire de l’émancipation extensive, incessante de la marchandise, proportionnelle à celle de la réification des rapports humains. La courbe exponentielle de cette expansion infinie est la bulle économique finale dont l’explosion éclaboussera le genre humain, permettant la renaissance de l’homme nu, mais plein d’une énergie nouvelle car anti-hiérarchique, anti-compétitive, anti-politique, anti-économique.

    Ceux qu’on appelle progressistes font partie du peloton de tête des aficionados de cette hégémonie en marche.

    Le démocratisme moderne isole l’homme dans la sacralisation de l’individu. Les droits de l’homme sont avant tout les droits de l’individu. L’individu démocratique est un être profondément seul, relié à ses congénères par la marchandise, c’est-à-dire par quelque chose qui lui échappe et s’autonomise, pour finalement le maitriser. Son destin, qu’il s’enorgueillit de dominer, plane au dessus de ses désirs et convoitises, comme le polichinelle des manèges échappe à l’enfant qui tourne en rond.

    Mais jamais l’individu n’aura jamais été aussi dépendant du système marchand qui (qu’il) l’a (a) façonné et qui (qu’il) l’accompagne tout le long durant. Dépendant dans sa survie physique, sociale, mentale.

    Isolé et dépendant, l’individu démocratique se meurt à petits feux, cherchant son ego perdu dans les marchandises qui l’entourent

    La marchandisation de l’humain démontre l’inhumanité de la marchandise.

    La marchandise initiale, à la source de toutes les autres, et donc à abattre en priorité, est l’argent.

    L’accélération de cette extension, et donc l’étendue et l’intensité de notre aliénation au monde marchand, est la réalité de ce que les mediat appellent modernisme. Par voie de conséquence, celui qui lutte, dans la mesure de ses moyens, contre ce mouvement sera qualifié de réactionnaire. Celui qui met à jour les rouages du pouvoir, la nature mafieuse de l’oligarchie, sera qualifié de complotiste. Et s’il obtient une quelconque notoriété, le qualificatif de fasciste et néo-nazi est censé l’ostraciser définitivement.

    En finalité, le système spectaculaire marchand intégrera la critique la plus radicale, quelle qu’elle soit. Il la digérera et la vomira dans ses hauts lieux de culture, afin de l’exposer au bas peuple après s’être assuré de l’innocuité du virus, par une manière de vaccination sociale et médiatique. Ainsi nous trouvons Karl Marx, Bakounine ou Guy Debord dans les rayons des multinationales et des bibliothèques d’état. Aussi subversifs que soient leurs écrits, ils ne représentent qu’un instant de la lutte contre le monde marchand, et n’échappent pas au destin de toute production humaine : la digestion marchande.

    Cette digestion s’opérera tant que les contradictions du système ne seront pas arrivées au paroxysme des consciences, que le peuple, s’ébrouant dans un réflexe de survie, ne rejettera pas avec dédain les derniers spasmes du capitalisme mortifère.

    Même pas peur, nous dicte le capital. Et il a bien raison, car aucune élite, aucune avant-garde ne le mettra à genoux. Seul le paroxysme de ses contradictions internes nous donnera la force d’abattre ce monde, car devenu effectivement invivable.

    Paradoxalement, c’est en prenant conscience de notre impuissance que nous précipiterons le monde marchand à sa perte, pour enfin prendre nos vies en mains.

    Le capital pervertit tout ce qu’il touche, le problème (et la solution) est qu’il touche à tout.

    Les excréments du capitalisme nous éclaboussent, leur puanteur nous asphyxie, la montagne de ses déchets nous submerge… Il faudra bien qu’un jour tout cela cesse.

    Le 02/07/2022

    WOKISME/CANCELISME

    Le wokisme, par son origine linguistique, nous indique le point d’émergence de cet ersatz de la pensée : là ou le démocratisme se trouve dans l’état le plus avancé de décomposition, les USA. En Europe, il fait suite à des mouvements tels « les indignés » et autres « nuits debout », à la différence que le wokisme ne se préoccupe que du volet sociétal, dédaignant le peu de social qui animait ses prédécesseurs. C’est une avancée dans la réification de la perception du monde, et nous pouvons lui prédire sans grand risque le même destin.

    Le wokisme tente de détruire notre perception de l’histoire, puis l’histoire elle même (cancelisme). Comme toujours, le démocratisme génère l’idéologie la plus adaptée à son avancement, c’est à dire à son pourrissement. Le capital produit l’idéologie accompagnant son déclin, tentant de justifier spectaculairement la réalité de sa chute.

    Espérons que de toute cette bouillie indistincte jaillira un terreau fertile.

    Plus le monde marchand envahit notre univers, plus il s’installe dans notre intimité et plus il est difficile à cerner. Le wokisme se présente comme toujours sous l’angle bienveillant de la destruction des idéologies ringardes, vouées aux poubelles de l’histoire, et des discriminations sexuelles, raciales. Il s’affirme comme chevalier blanc (!) du monde moderne, un monde sans discrimination, où l’humain construirait enfin son écosystème dans l’harmonie égalitaire, aussi bien dans sa relation aux autres, et plus particulièrement les discriminés auto proclamés, qu’avec la nature que l’homme (blanc) s’enorgueillit de dominer (terme à bannir).

    On reconnait là l’idéalisme traditionnel des biens pensants, toujours du bon côté du spectacle mais ne percevant jamais la racine des problèmes et se condamnant par la même à l’impuissance au mieux, à la collaboration avec le système le plus souvent.

    Le wokisme ne sort pas de nulle part,. Comme toute nouvelle idéologie, il est promu par l’oligarchie qui elle même suit les intérêts et avancées des forces productives. Le démocratisme se paye ainsi de nouveaux atours pour pas cher, et écarte toujours plus loin le seul et unique combat : la lutte des classes.

    La prétention du wokisme à effacer des idéologies malfaisantes, puis à détruire les traces de ces idéologies (cancelisme) au nom du bien est évidemment un totalitarisme nouveau, sans peur ni reproche, mais pas sans conséquences. Ses bébés sont la confusion, l’indistinction des genres, des races, et la condamnation à sens unique de la civilisation occidentale, affublée de tous les péchés du monde, supposée être la seule oppressante face aux autres, idéalisées et victimisées.

    La suppression des repères contribue à l’oubli des combats essentiels.
    C’est en abattant le capital que nous élimineront toutes ces idéologies enfantées par le monde marchand, et non l’inverse. S’imaginer un monde sans dominants/dominés au sein du démocratisme est illusoire et dangereux. C’est entretenir un leurre, détourner les énergies du vrai combat, faire le jeu du démocratisme. Comme le disait le grand Karl :

    “Donnez-moi le moulin à vent, et je vous donnerai la société féodale; donnez-moi la machine à vapeur et je vous donnerai la société capitaliste industrielle.”

    Nous pourrions ajouter : donnez moi internet et je vous donnerai le capitalisme spectaculaire réel achevé.

    C’est bien l’avancée des forces productives qui détermine la structure politique du capital (son organisation plus ou moins étatique, commerciale, financière, libérale, militaire), et non l’inverse, même si l’idéologie suscitée par cette structure en soutien à cette structure n’est pas sans influence. S’imaginer que le dernier avatar idéologique récemment éclos du chaudron démocratique (ici le wokisme) peut en quoi que ce soit être à l’origine d’une avancée des droits humains, c’est confondre l’effet et la cause, c’est inverser le réel et son spectacle, c’est forger ses propres chaînes tout en les proclamant libératrices.

    Le wokisme nous jette dans un univers confus, où tout se vaut et est donc sans valeur, sans priorité, où l’homme est ce qu’il prétend être, refusant tout lien avec la réalité factuelle. C’est une dérive dramatique vers plus de soumission volontaire des pauvres hères s’imaginant œuvrer pour leur libération tout en entonnant la berceuse hypnotique du mondialisme triomphant.

    Nul besoin de comploteurs pour l’élaboration d’une telle chimère. L’idéologie s’impose d’elle même, par évidence bien pensante, d’une immanence perçue de tous, vaguement ressentie dans un premier temps, puis s’imposant dans le discours dominant pour finalement s’épanouir réellement dans des actes et faits initialement minoritaires, mais submergeant rapidement les médiat, meilleurs vecteurs du démocratisme triomphant.

    https://democratisme.over-blog.com/2016/01/modernisme.html

    Il va sans dire que les écrits ici exposés, en tant que modeste contribution à l’expression d’une perception de la réalité du moment, peuvent être copiés, cités, déformés, utilisés. Ils sont mis à la disposition de ceux qui y trouvent un intérêt, ni plus ni moins. En cela, ils n’ont aucune valeur marchande et n’appartiennent qu’à ceux qui en prennent possession. Ils ne se conçoivent que dans l’anonymat, non parce que l’auteur ne les assume pas, mais parce ce travail ne peut être compris que comme une évidence.

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