État du climat de l’été 2023

Par Judith Curry, Jim Johnstone, Mark Jelinek

Publié le 14 août 2023 sur le blog Climate Etc.

Cet article est une plongée profonde dans les causes de la météo inhabituelle de 2023. On accuse le réchauffement dû aux combustibles fossiles, El Niño, l’éruption du volcan Hunga-Tonga et maintenant le changement des carburants des navires. La réalité est plus complexe.

Températures mondiales

En juin, la température mondiales a dépassé celle de l’année record de 2016 (Figure 1).

Figure 1. De Copernicus ECMWF

Voici la série chronologique des anomalies mensuelles de température de surface issue de la réanalyse ERA5 (Figure 2). Le pic de juillet 2023 était d’une ampleur comparable à l’anomalie qui s’est produite à la fin de l’hiver 2016.

Figure 2. Série chronologique des anomalies mensuelles de température atmosphérique inférieure à partir de l’analyse par satellite UAH. L’anomalie de température de juillet 2023 reste légèrement inférieure aux anomalies de température maximales de 2016 et comparable à l’anomalie de température maximale de 1998.

Figure 3. La courbe de Roy Spencer

Les variations spatiales des anomalies de température de juillet sont illustrées ci-dessous (Figure 4). L’ERA5 est la norme adoptée de longue date pour les réanalyses mondiales ; le JMA-Q3 (Japon) est un nouveau produit qui utilise un processus d’assimilation de données plus sophistiqué, et je m’attends à ce qu’il soit au moins aussi bon que l’ERA5. Superficiellement, la variabilité spatiale semble à peu près la même, mais il est instructif de comparer les niveaux régionaux de réchauffement qui diffèrent considérablement entre les deux réanalyses. Le réchauffement est le plus important dans l’Antarctique et le plus faible dans l’Arctique. Le réchauffement est également très fort sur les océans des latitudes moyennes de l’hémisphère Nord.

Les régions polaires présentent un intérêt particulier. La banquise arctique est en bonne santé : l’étendue de la banquise arctique en juillet n’était que la douzième la plus basse jamais enregistrée par satellite. Le bilan massique du Groenland (accumulation de neige moins fonte) pour juillet est supérieur à la moyenne de la période 1980-2010. En Antarctique, la situation est différente. La banquise hivernale de l’Antarctique est extrêmement faible, bien inférieure à toutes les observations hivernales depuis le début des enregistrements par satellite en 1980. L’anomalie chaude près de l’Antarctique est un effet de la réduction de l’étendue de la banquise, et non une cause directe. Le trou d’ozone de l’Antarctique s’est ouvert très tôt.

Figure 4. Extrait de Ryan Maue

 Bilan radiatif global

Nous pouvons mieux comprendre ce qui se passe en regardant les observations satellitaires des flux de rayonnement au sommet de l’atmosphère (TOA) (anomalies relatives à la période 2000-2023). Le flux net au sommet de l’atmosphère est le rayonnement solaire entrant, moins le rayonnement solaire réfléchi moins le rayonnement sortant à ondes longues (IR). Il y a une tendance globale à la hausse (cohérent avec un réchauffement global des températures mondiales). Les signatures d’El Niño et de La Niña sont visibles, avec une perte d’énergie nette (anomalies négatives) pendant les années El Niño (2002/2003, 2009/2010, 2015/2016) et un gain d’énergie net (anomalies positives) pendant les années La Niña (2007 /2008, 2010/2011, 2011/2012, 2020/2021, 2020/2022, 2022/2023). Les données s’étendent jusqu’en mai 2023, montrant un très fort pic du flux radiatif net en avril et mai.

Figure 5. Données du CERES (Clouds and the Earth Radiant Energy System)

Des informations supplémentaires sont tirées de l’examen des constituants du flux de rayonnement net TOA : anomalies du rayonnement entrant à ondes courtes (solaire), du rayonnement solaire réfléchi (sortant) et du rayonnement sortant à ondes longues (IR) (Figure 6). Il y a peu de tendance dans le rayonnement sortant à ondes longues. On peut voir le cycle solaire de 11 ans dans les ondes courtes entrantes, et en 2023 (approchant le pic du cycle solaire 2025), le soleil est le plus brillant qu’il ait été depuis 23 ans (une augmentation d’environ 0,3 W m -2depuis 2019). Il y a une diminution globale du rayonnement sortant à ondes courtes au cours de la période, en particulier depuis 2015 ; cette diminution du rayonnement sortant à ondes courtes a dominé sur les ondes longues en augmentant le flux net au sommet de l’atmosphère depuis 2015. La diminution du rayonnement sortant à ondes courtes (réflectivité solaire réduite) résulte d’une combinaison de réduction de la couverture neige/glace, diminution de la concentration d’aérosols , et/ou peu de nuages ​​ou nuages ​​moins réfléchissants.

Figure 6. Données du CERES (Clouds and the Earth Radiant Energy System)

En regardant plus précisément le dernier point du graphique (mai 2023), on voit à la fois des anomalies négatives à ondes longues sortantes et à ondes courtes sortantes, indiquant que plus de chaleur est retenue (conformément au flux net positif de la figure 5). Cette signature pourrait refléter une diminution de la nébulosité de haute altitude (à la fois des effets d’ondes courtes et d’ondes longues), l’impact de la réduction des aérosols de sulfate de navire (ondes courtes), une réduction de l’étendue de la neige ou glace (ondes courtes) et une signature de l’éruption du Hunga-Tonga (ondes courtes et onde longue). Tous ces facteurs sont sans doute en jeu dans une certaine mesure ; le problème est leur ampleur relative.

Les perturbations de l’éruption volcanique Hunga-Tonga (2022) et l’injection réduite de particules de sulfate due aux changements de carburant de transport (depuis 2022) sont largement discutées dans les médias comme étant la source du réchauffement. L’éruption du volcan Hunga-Tonga en 2022 est associée à une importante injection de vapeur d’eau (impactant les ondes longues) et une plus petite injection de particules de sulfate (impactant les ondes courtes). Les premières estimations de leurs impacts sont de 0,1 W m -2 les effets des ondes courtes et des ondes longues, se neutralisant pour un impact nul sur le flux radiatif net global (Figure 5).

Comme mentionné dans notre récent rapport sur l’état de l’Atlantique en 2020, il y a eu un changement dans la réglementation sur le carburant des navires (bien que les réductions régionales des émissions du transport maritime aient commencé en 2015). Ce changement dans les carburants des navires a considérablement (et rapidement) réduit la quantité de particules de sulfate dans l’atmosphère, ce qui rend les nuages ​​bas moins réfléchissants. On peut voir l’impact précédent du carburant de navire riche en soufre sur les nuages, avec des traces hautement réfléchissantes (Figure 7).

Figure 7. Image extraite de Twitter

On a estimé que ce changement dans le carburant des navires diminuait le rayonnement global à ondes courtes sortant de 0,1 W m -2 (ce qui est associé à un très faible niveau de réchauffement de surface). Étant donné que les nuages ​​bas sont relativement chauds (proches de la température de l’océan sous-jacent) et que l’émissivité infrarouge des nuages ​​est moins influencée par les particules de sulfate, on ne voit pas beaucoup de changement d’ondes longues par rapport à la réduction des aérosols (il n’y a donc pas d’annulation des ondes longues et effets d’ondes courtes, comme pour le Hunga-Tonga).

Cette image des trajectoires des navires (Figure 8) montre que le changement du forçage des aérosols sulfatés est principalement un problème qui concerne l’Hémisphère Nord, en particulier aux latitudes moyennes. Une diminution des ondes courtes sortantes de 2 W m -2 a été estimée dans le principal corridor maritime de latitude moyenne de l’Hémisphère Nord.

Figure 8. Image extraite de Twitter

Une comparaison des anomalies nettes de rayonnement à ondes courtes pour chaque hémisphère est illustrée à la figure 9. Les deux hémisphères montrent la même tendance négative (diminution), indiquant une moindre réflexion du rayonnement solaire. Depuis 2015, il y a des indices que l’hémisphère Nord reflète moins d’ondes courtes que l’hémisphère Sud (potentiellement associé à la réduction des aérosols de sulfate de navire) avec une forte divergence dans le NH et le SH pour le dernier point de données (mai 2023) ; cependant, il existe une importante variabilité interannuelle.

Figure 9. Données du CERES. Ligne de fond. Le réchauffement récent au printemps/été 2023 est associé à un pic du flux de rayonnement net au sommet de l’atmosphère. Ce pic reflète une combinaison d’une augmentation des ondes courtes entrantes, d’une diminution de la nébulosité de haut niveau, de l’impact de la réduction des aérosols de sulfate de navire, de la réduction de l’étendue neige ou glace et de l’éruption du Hunga Tonga. La principale signification du changement dans les aérosols de carburant des navires réside dans les variations régionales du forçage des aérosols (pas tellement l’impact sur la température moyenne mondiale ou même hémisphérique). L’impact global net de Hunga-Tonga sur le bilan radiatif global semble être proche de zéro. Il sera certainement intéressant de voir à quoi ressembleront les flux radiatifs TOA pour juin et juillet.

Bilan énergétique superficiel

L’analyse des flux radiatifs au sommet de l’atmosphère est utile pour les bilans énergétiques à l’échelle hémisphérique et planétaire. Le bilan énergétique de surface est d’une importance plus directe pour déterminer les tendances (c’est-à-dire les changements) des températures de surface de la Terre et des océans. Le flux de chaleur de surface net total est la somme du flux de chaleur turbulent (latent et sensible combinés, qui comprend l’évaporation) et des flux radiatifs nets à ondes courtes (solaire) et à ondes longues.

La figure 10 illustre les anomalies nettes du flux de chaleur de surface vers le bas moyennées de mai à juillet 2023 sur la base des données NCEP Reanalysis-2 (cycle saisonnier supprimé). 

Les anomalies de flux de chaleur turbulentes sont principalement responsables du flux de chaleur net total en surface, reflétant la forte influence des vents de surface sur le refroidissement de la surface de l’océan. Des anomalies mensuelles de flux de chaleur turbulent de +20 à +30 W/m 2 ont été la principale source de réchauffement mensuel continu sur la majeure partie de l’Atlantique Nord et une grande partie des océans de l’hémisphère Nord de mai à juillet. Les anomalies positives du flux de chaleur turbulent qui réchauffent la surface sont associées à de faibles vents de surface, en particulier à de faibles alizés sous les tropiques.

Les anomalies de flux de surface à ondes courtes (solaires) sont les plus importantes dans le Pacifique tropical, reflétant des schémas anormaux de nébulosité convective qui refroidissent la surface, tandis que les flux nets à ondes longues sont généralement d’amplitude modeste. Les anomalies de flux d’ondes courtes sont positives sur les océans l’hémisphère Nord aux latitudes moyennes (réchauffant la surface), en particulier le Pacifique, ce qui est cohérent avec une certaine influence régionale due au changement des carburants des navires et à la réduction des aérosols sulfatés. Les flux de chaleur turbulents sont le plus grand contributeur du flux de chaleur de surface net dans la plupart des régions. On note le refroidissement turbulent extrême (bleu foncé) au large des côtes de l’Antarctique ; cela reflète des vents du nord très forts qui sont le principal facteur déterminant de la faible étendue de la banquise antarctique.

Figure 10Anomalies nettes du flux de chaleur de surface vers le bas de mai à juillet 2023.

Les tendances de la SST (Figure 11) reflètent généralement le flux net de chaleur de surface (Figure 10, en bas à droite), les schémas de transport de chaleur de la circulation océanique agissant pour moduler les tendances de la SST. Une exception se trouve près de la côte de l’Antarctique, où l’étendue de la glace de mer qui en résulte domine les tendances SST.

Figure 11. Tendances SST de mai à juillet 2023.

En résumé, les régimes océaniques mondiaux de la SST sont dominés par des anomalies de vent de surface (entraînées par des régimes de circulation atmosphérique) qui influencent la quantité de refroidissement de surface dû à l’évaporation et au flux de chaleur sensible. Le fort réchauffement aux hautes latitudes de l’océan Atlantique est soutenu à la fois par les flux turbulents de surface (faible vitesse du vent) et par le réchauffement solaire.

Dynamique climatique

Le bilan radiatif au sommet de l’atmosphère et les variations spatiales du bilan énergétique de surface influencent les schémas de circulation atmosphérique et océanique. Les variations spatiales du signal de forçage radiatif externe agissent pour amplifier et moduler les modes internes naturels de variabilité, tels que l’ENSO et l’AMO.  Ces schémas de circulation modifient la nébulosité qui se répercute sur les schémas de circulation, compliquant davantage le tout. Dans ce contexte, l’analyse ci-dessous fournit un raisonnement spéculatif mais physique sur les facteurs en jeu qui déterminent les circulations pertinentes pour la saison des ouragans dans l’Atlantique.

Le réchauffement dans les latitudes moyennes de l’hémisphère Nord, avec une contribution possible d’aérosols sulfatés réduits, a donné une nouvelle vie à la branche nord de l’AMO+, qui se refroidissait globalement depuis 2015.

Le réchauffement des latitudes moyennes provoque une diminution du transport de chaleur méridional du sud vers le nord (atmosphérique et océanique) et contribue à un déplacement latitudinal de la zone de convergence intertropicale. Ceci peut se refléter dans les modes de circulation méridienne PMM et AMM (Pacific Meridional Mode , Atlantic Meridional Mode ).

Le réchauffement déformé dans les zones plus froides et plus sèches de l’Atlantique Nord perturbe les schémas de vitesse verticale, conduisant à l’expansion de la cellule de Hadley.  Les cellules de Hadley  sont les circulations de renversement de basse latitude qui ont de l’air montant près de l’équateur et de l’air descendant à environ 30° de latitude, les cellules migrant vers le nord et vers le sud avec le cycle annuel du soleil. De nombreuses études ont suggéré que les branches descendantes de la circulation terrestre de Hadley et les zones sèches subtropicales associées se sont déplacées vers les pôles. La compréhension actuelle est que la majeure partie de l’élargissement récent des cellules de Hadley dans l’hémisphère nord est compatible avec la variabilité naturelle.

Le fort réchauffement des océans des latitudes moyennes observé à l’été 2023, en partie en réponse à l’élimination des sulfates de carburant des navires, soutient l’expansion vers le nord de la cellule Hadley. L’expansion de Hadley Cell est cohérente avec le fait que l’anticyclone des Bermudes est assez loin au nord cette année, avec une intensification de l’air sec au-dessus des océans subtropicaux. Remarque : El Niño est généralement associé à une contraction de l’étendue latitudinale de la cellule Hadley ; ce n’est pas ce que nous voyons cette année dans l’Atlantique.

Une étude récente a établi un lien entre un déplacement vers les pôles de la formation de cyclones tropicaux et l’expansion de la cellule de Hadley. Une autre étude cite un affaiblissement de niveau supérieur de la branche montante de la circulation de Hadley dans les tropiques profonds, peut-être induit par la stabilité verticale accrue avec des SST plus chaudes, ce qui a probablement supprimé la genèse des cyclones tropicaux à basse latitude dans la plupart des bassins océaniques.

Océan Atlantique Nord : variabilité interne

Les anomalies actuelles de la SST dans l’Atlantique Nord présentent un schéma caractéristique en « arc » (fer à cheval), le schéma principal de la variabilité naturelle et une signature de NAO (oscillation nord-atlantique) et AMM (mode méridien atlantique) (Figure 12). La chaleur extrême de l’Arc en juin et juillet a suivi une forte augmentation (+0,8 ° C) depuis fin février, comme le montrent les anomalies mensuelles et quotidiennes de l’Arc SST (Fig. 12, panneaux de droite).

Figure 12. Gauche : Anomalies de SST sur le Pacifique NE et l’Atlantique Nord, 10 août 2023. En haut à droite : Anomalies mensuelles de SST sur la région chaude de l’« arc » de l’Atlantique Nord. En bas à droite : Anomalies quotidiennes de l’Arc SST en 2023.

Un réchauffement à court terme de cette ampleur est comparable aux changements ( > 0,4°C) sur des périodes consécutives de 3 mois pendant les saisons hiver-printemps de 1983, 1987, 1989 et 2010 (Figure 13). Le réchauffement au début de 2023 s’est produit à partir d’un état initial relativement chaud, amenant les anomalies de l’Arc SST à des sommets historiques au cours des 1 à 2 derniers mois.

Figure 13. Gauche : Tendances mensuelles de l’Arc SST (rouge) et anomalies (grises) de janvier 1982 à juillet 2023. Les tendances représentent les changements entre les fenêtres consécutives de 3 mois, tracées au point final de la 2 ème période . Les anomalies représentent les moyennes glissantes sur 3 mois, tracées au point final de chaque période. La série d’anomalies est identique aux sommes cumulées de la série de tendances, et la valeur finale de l’anomalie (+1,03 °C) représente le changement net de SST tout au long de l’enregistrement.

Chacun des événements de réchauffement précédents a été suivi d’un refroidissement d’une ampleur à peu près égale au cours des 6 à 24 mois suivants, entraînant des changements nets relativement faibles de la SST et du contenu thermique de la partie supérieure de l’océan. Une exception notable à ce comportement a été la forte augmentation de la SST de l’Arc de 1994-95, qui a introduit une période d’environ 20 ans de conditions de surface chaudes et une forte activité des ouragans dans l’Atlantique Nord qui reste, à certains égards, jusqu’à présent (un changement à la phase chaude de l’AMO (Oscillation atlantique multi décennale). Un cas contraire est observé vers 1970, lorsqu’un fort réchauffement en 1969-70 a été suivi d’une baisse plus profonde de la SST en 1971-72 qui a marqué le début de conditions fraîches et d’une faible activité des ouragans jusqu’en 1994 (un passage à la phase froide de l’AMO.

Les implications climatiques de l’impulsion de réchauffement actuelle restent à voir. Historiquement, les changements climatiques de l’Atlantique Nord ont suivi des changements extrêmes de SST sur des périodes d’environ 12 à 24 mois, tandis que des pics plus courts comme le début de 2023 ont été inversés par des forçages atmosphériques ultérieurs.

Pourquoi le réchauffement de 2023 s’est-il produit ? Une grande partie de cela peut s’expliquer par le forçage atmosphérique par la phase négative du NAO et les rétroactions SST positives de l’AMM. Les anomalies NAO- impliquent une basse pression anormale sur la majeure partie du bassin de l’Atlantique Nord, de faibles alizés de surface d’ouest et d’alizés, et un refroidissement par évaporation réduit qui séquestre la chaleur (principalement du réchauffement solaire) dans la couche mixte supérieure de l’océan. Dans l’Atlantique Nord tropical, des anomalies de SST positives peuvent également favoriser des anomalies de SLP et de vent de type NAO, renforçant le forçage atmosphérique initial par une rétroaction positive Vent-Evaporation-SST (WES), tout en améliorant le chauffage solaire de surface en réduisant la nébulosité des stratocumulus et les concentrations de poussière saharienne. dans l’ambiance tropicale.

Nous avons diagnostiqué les changements récents de la SST atlantique en analysant les modes de variabilité atmosphère-océan à l’aide des tendances maillées sur 3 mois de la SLP et de la SST atmosphériques. L’approche est similaire à l’analyse EOF conventionnelle, mais se concentre sur les variations couplées à court terme avec l’atmosphère en avance d’un mois. Nous avons identifié 4 schémas primaires qui représentent > 80 % du réchauffement de l’Arc SST (+0,53 °C) entre les fenêtres FMA et MJJ en 2023.

Les quatre modes influents sont illustrés sur la figure 14 sous forme de cartes des tendances SLP et SST, chacune recouverte de modèles de vent de surface connexes. Le mode primaire (M1) reflète les variations de SLP et de vent de la NAO/AMM et des anomalies SST légèrement retardées dans la structure de l’Arc Atlantique Nord et une réponse bien connue de la SST « tripôle » à la NAO. Ce mode NAO/AMM unique représente environ la moitié (+0,26 °C) du réchauffement de l’Arc observé au printemps-été 2023 avec un pic MJJ comparable à plusieurs événements de réchauffement antérieurs depuis 1982.

Une source supplémentaire est indiquée par le deuxième mode (M2), qui décrit le réchauffement de la surface tropicale, en particulier au large de l’Afrique de l’Ouest, en réponse à une SLP équatoriale élevée et à un faible gradient méridien de SLP qui produit de faibles alizés. Ce schéma persiste à des amplitudes modérément positives depuis décembre 2022, et explique un réchauffement de +0,10°C sur l’Arc de FMA à MJJ. Ce modèle se développe généralement à partir d’augmentations quasi uniformes des températures et des hauteurs géopotentielles dans la troposphère tropicale (15°N-15°S), comme on l’a vu au début de 2023 avec la croissance des conditions El Niño.

Un autre mode (M4) explique un schéma couplé de SLP élevé, de vents anticycloniques et de SST chaudes dans l’Atlantique Nord aux latitudes moyennes au large de l’Europe, qui a contribué de +0,08 °C au réchauffement observé de l’Arc. Ce schéma, avec des anomalies SLP et SST colocalisées, suggère une rétroaction positive entre des conditions de surface chaudes et un anticyclone de latitude moyenne. L’indice M4 a affiché une nette inversion des anomalies négatives aux anomalies positives, avec un pic en MJJ.

Figure 14. Modes des tendances couplées SLP-SST ayant une influence sur les changements récents dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Est. La colonne de gauche illustre 4 modes (de haut en bas) qui représentent des modèles de tendances SLP qui précèdent les modèles de tendance SST à droite (colonne centrale). Les vecteurs montrent des anomalies de vent de surface associées. Les séries chronologiques dans la colonne de droite illustrent l’évolution 1982-2023 de chaque mode. La valeur finale (surlignée) de chaque série représente MJJ 2023 (changements MJJ vs FMA). Chaque série est mise à l’échelle pour refléter sa contribution aux tendances Arc SST.

Nous incluons également un mode lié à l’ENSO (M6), qui est défini par la diminution de la SLP et l’augmentation des SST dans le Pacifique équatorial oriental, ainsi que le réchauffement de surface qui s’étend dans l’Atlantique Nord subtropical. Ce mode a culminé dans la phase positive de MJJ, reflétant un déclin SLP observé dans le Pacifique oriental, mais représente peu du récent réchauffement de l’Arc SST (+0,01 ° C).

La figure 15 illustre les changements FMA-MJJ SLP-SST décrits par les quatre modes en combinaison. Ces schémas expliquent les principales caractéristiques des changements de SLP observés, notamment une baisse de la SLP de l’Atlantique Nord et de l’intensité des alizés, une diminution de la SLP du Pacifique oriental et une augmentation de la SLP en conjonction avec le réchauffement de la surface en Europe occidentale. Les changements de SST décrits par les quatre modes correspondent bien aux changements observés au-dessus de l’Atlantique Nord et du Pacifique tropical oriental.

Figure 15. Gauche : MJJ 2023 Tendances SLP et SST décrites par les quatre modes discutés dans le texte. À droite : Tendances MJJ SLP et SST observées.

L’histoire des tendances de l’Arc SST est également bien décrite par les quatre modes couplés en combinaison (r = 0,91, Fig. 16), indiquant la forte influence de ces modèles sur la variabilité globale atmosphère-océan dans l’Atlantique Nord.

Figure 16. Anomalies de tendance Arc SST (1982-2023). Bleu : observé. Rouge : reconstruction à partir de 4 modes SLP-SST.

Cette analyse montre qu’un petit ensemble de modes couplés SLP-SST peut représenter une grande partie de la variabilité spatiale et temporelle observée du climat de l’Atlantique Nord. Les modes capturent des schémas connus de forçage atmosphérique sur les SST, en particulier le NAO et une réponse Tripôle légèrement retardée. Cette interprétation est étayée par des modèles de vents de surface qui correspondent à ceux des réponses physiques de la SST, en grande partie par les effets directs des vitesses du vent sur les taux d’évaporation, et des réponses opposées dans les SST. Par exemple, le modèle NAO SLP, tel qu’illustré, reflète une réponse cyclonique du vent de surface à une faible SLP au-dessus du centre de l’Atlantique Nord, ce qui affaiblit le modèle de circulation anticyclonique moyenne, réduisant simultanément les intensités des vents d’ouest aux latitudes moyennes et des échanges tropicaux-subtropicaux. Réductions conséquentes des taux de refroidissement par évaporation (c’est-à-dire

De plus, les structures spatiales des modes couplés suggèrent une influence importante des SST sur la circulation atmosphérique, en grande partie de manière renforçante. Les quatre modes affichent des anomalies SLP-SST colocalisées du même signe, dans lesquelles les zones de conditions de surface froides aux latitudes moyennes (M1, M2, M6) coïncident avec des zones de basse pression et de circulation cyclonique, probablement en raison du refroidissement de surface de la troposphère sus-jacente, une baisse dans les hauteurs géopotentielles et l’anomalie de circulation cyclonique qui en résulte dans le flux d’ouest de la troposphère moyenne qui à son tour affecte la pression de surface et les vents. À l’inverse, les zones de SST chaudes favorisent la chaleur troposphérique, les hauteurs géopotentielles élevées et une circulation anticyclonique bloquante en altitude qui tend à renforcer le réchauffement initial, comme le suggèrent les anomalies M4 positives qui expliquent l’augmentation de la SLP et de la SST sur l’Europe occidentale.

Les rétroactions positives implicites entre les SST et la circulation atmosphérique fournissent une explication raisonnable du développement occasionnel et de la persistance d’anomalies extrêmes de SST, comme on l’a vu au printemps 2023. Un tel couplage suggère une influence plus forte de la SST sur la circulation aux latitudes moyennes que ce qui est communément apprécié, et nous sommes développer des outils prédictifs pour améliorer les prévisions saisonnières de la circulation «bruyante» des latitudes moyennes à partir de SST à évolution relativement lente. Toute perturbation externe, par exemple due à la réduction des aérosols de carburant des navires, se projettera sur ces modes de variabilité, renforçant les schémas M1 et M4.

Antarctique

L’Antarctique présente une importante anomalie froide, avec des températures inférieures de 3 o C à la moyenne. Le manque de banquise antarctique n’est pas directement causé par le réchauffement car la région est très froide.

Figure 17. Extrait de Twitter

L’autre anomalie antarctique intéressante est le début saisonnier précoce de la formation du trou d’ozone antarctique. L’éruption Hunga-Tonga a un impact ici. L’ajout d’une grande quantité de vapeur d’eau stratosphérique au-dessus de l’Antarctique provoque un refroidissement stratosphérique et la formation de nuages ​​​​de glace dans la stratosphère lorsqu’il y a plus de vapeur d’eau que d’habitude. Ces particules de glace catalysent les réactions des produits chimiques destructeurs d’ozone.

On s’inquiète de l’impact du trou dans la couche d’ozone sur la banquise antarctique, qui était faible en 2022 ainsi qu’en 2023. Le mécanisme consiste à modifier les schémas de circulation (et les vents) dans les latitudes moyennes/élevées. Un trou d’ozone plus grand peut conduire à une phase positive d’un facteur climatique appelé mode annulaire sud (SAM), qui reflète la force et l’emplacement NS de la ceinture de vents forts d’ouest. Un déplacement des vents vers les pôles peut repousser davantage de glace. Cependant, en 2023, une configuration de vent différente a été en jeu, apportant des vents forts du nord qui brisent et compriment la glace de mer contre le continent ; cela produit des schémas régionaux complexes.

Conclusion

Ce rapport a fourni un aperçu intégré du climat mondial du point de vue du bilan radiatif global au sommet de l’atmosphère, des composants du bilan énergétique de surface et des modes internes de variabilité climatique induits par les modèles de circulation atmosphérique et océanique. Des anomalies récentes sont introduites par le forçage externe de l’éruption Hunga-Tonga en 2022 et le changement des émissions d’aérosols sulfatés provenant des carburants des navires qui a commencé en 2015 et a été mandaté en 2020.

La température mondiale exceptionnellement chaude en 2023 fait partie d’une tendance au réchauffement depuis 2015 qui est principalement associée à une plus grande absorption du rayonnement solaire dans le système terre-atmosphère. Cette augmentation du rayonnement solaire absorbé est entraînée par une lente diminution de l’étendue de la neige printanière, mais principalement par une réduction de la réflexion de l’atmosphère entraînée par une nébulosité réduite et, dans une moindre mesure, une réduction des aérosols atmosphériques. L’augmentation de l’effet de serre due à l’augmentation du CO2 (qui a un impact sur le bilan radiatif à ondes longues) est perdue dans le bruit.

El Niño et La Niña introduisent une forte variabilité interannuelle dans les bilans énergétiques de la surface et du haut de l’atmosphère. Dans ce contexte solide de variabilité interannuelle, il existe des preuves perceptibles de l’impact du changement des aérosols des navires principalement dans les latitudes moyennes de l’hémisphère Nord. Les impacts de Hunga Tonga dans la stratosphère devraient principalement se produire dans l’hémisphère d’hiver, en raison de l’annulation des effets des ondes longues et des ondes courtes dans l’hémisphère d’été.

Les variations globales du bilan énergétique de surface montrent un réchauffement anormal des ondes courtes dans l’hémisphère nord de latitude moyenne, qui est influencé par la réduction des aérosols sulfatés du carburant des navires. L’est de l’Atlantique Nord se réchauffe à cause de flux de chaleur turbulents anormalement faibles, reflétant des vents de surface faibles, en particulier dans les Caraïbes et le golfe du Mexique. Aux latitudes moyennes/élevées des océans de l’hémisphère sud, il y a un fort refroidissement dû aux flux turbulents de surface associés à de fortes vitesses de vent.

Dans l’Atlantique Nord, une décomposition des modes de circulation atmosphérique montre une confluence de facteurs qui contribuent aux températures et à la circulation anormales de la surface de la mer au cours de l’été 2023. Les rétroactions positives implicites entre les SST et la circulation atmosphérique dans notre analyse fournissent une explication raisonnable. pour le développement et la persistance occasionnels d’anomalies extrêmes de SST, comme on l’a vu au printemps 2023.

En rapport direct avec les ouragans de l’Atlantique, le réchauffement aux latitudes moyennes du NH, avec une contribution possible d’aérosols sulfatés réduits, a donné une nouvelle vie à la branche nord de l’AMO+, qui se refroidissait globalement depuis 2015.

Le réchauffement déformé dans les zones plus froides et plus sèches de l’Atlantique Nord perturbe les modèles de vitesse verticale, conduisant à l’expansion de la cellule de Hadley. L’expansion de Hadley Cell est cohérente avec le fait que l’anticyclone des Bermudes est assez loin au nord cette année, avec une intensification de l’air sec au-dessus des océans subtropicaux. Ce modèle peut soutenir un déplacement vers le nord de la formation des cyclones tropicaux et la suppression de la formation à basse latitude.

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77 réflexions au sujet de « État du climat de l’été 2023 »

  1. Excellent article.
    La difficulté est qu’en France, ce type d’article ne sera pas relayé ailleurs qu’ici.
    En témoigne ce 21 août 2023, l’excitation médiatique suscitée par l’interview ce matin sur FI du patron des députés RN à l’AN.
    Le GIEC n’exagère jamais…

    • Vous avez totalement raison mais combien de français ( journalistes en particulier)sont en mesure de lire et de comprendre de type d article.
      Il me semble que le problème principal concerne les évaluations du groupe de travail 1 du GIEC ( notamment en ce qui concerne les modélisations)qui conditionnent tout le reste.
      Seul un débat contradictoire entre scientifiques pourrait à mon humble avis permettre d y voir un peu plus clair.
      Mais est ce possible ?8

  2. Il est de plus en plus évident que le climat dépend par effet décroissant :
    – du gradient thermique pour la température moyenne grossière au sol sur l’ensemble de la planète
    – des variations des cycles astronomiques modifiant l’apport de chaleur solaire pour l’essentiel de la variabilité (minima et maxima historiques centenaires et millénaires)
    – de la régulation du couple océan / nébulosité pour les variations fines sur quelques décennies
    – des perturbateurs locaux ponctuels (particules atmosphériques, verdissement et désertification, volcans terrestres et sous-marins) pour les variations ultra-fines de l’ordre de l’année ou de quelques années.

    Décidément, tout ceci n’a rien à voir avec le CO2, encore moins avec la minuscule activité humaine à l’échelle de la planète, du moins au delà d’un effet marginal pratiquement non mesurable, noyé dans le bruit des séries statistiques. Le GIEC nous fait perdre notre temps et notre argent avec ses élucubrations inutiles, désormais rejetées, sinon méprisées et tournées en ridicule par l’essentiel de la population mondiale. Si la science n’est toujours pas établie, une chose est cependant certaine : le GIEC et les écolo-dépressifs occidentaux ont déjà perdu la partie. Et si l’ONU persiste dans le délire climatique malthusien, ce sont sa crédibilité et même sa survie en tant qu’institution qui seront en jeu.

  3. Dommage que Curry ne publie cette “étude” dans une bonne revue; je serais curieux de voir ce qu’aurait pu en dire les relecteurs surtout que c’est le CO2 qui pilote le climat (et Curry le sait parfaitement) les variations de l’activité solaire sont trop faibles pour avoir une influence notable (0.10° par cycle) tout le reste (albédo etc.) n’étant qu’une conséquence de la variation du taux de CO2 atmosphérique et n’est que de la redistribution de chaleur.

    • @Eloi

      Vous dites vraiment n’importe quoi.
      C’est vraiment une obsession, chez vous, le CO2.
      Votre façon de vous exprimer rappelle les “meilleurs moments” de l’URSS.
      La Pravda (Vérité, en russe) écologiste dans toute sa splendeur.
      Stakhanov en personne serait fier de vous.

      Le CO2 qui seul, pilote le climat, et pourquoi pas l’âge du Capitaine, tant que vous y êtes ?

      Toute cette sinistre comédie risque de très mal finir, un jour.
      La catastrophe aura bien lieu, mais pas celle que vous prétendez.
      Et vous en serez lourdement responsable.

    • … trop faible pour avoir une influence notable.
      Peut être mais regarder la vidéo citée plus haut. C’est une version simplifiée de résultats scientifiques, il y a coïncidence entre activité solaire et climat. Mais les mécanismes ne sont pas encore compris.

      • Monsieur Ferry

        Cette vidéo ne vaut pas un kopeck scientifiquement parlant. Vous n’espérez quand même pas avec ce genre de désinformation remettre en cause des résultats robustes acceptés par toutes les société savantes au monde et enseignés dans toutes les universités lycées et collèges.

        • Monsieur Eloi,
          Vous êtes vraiment “la Loi et les Prophètes” en matière de science climatique : l’image même que l’on se fait de l’écolo imbu de lui-même et tranchant tout du haut de sa petite science, qui peut d’ailleurs cacher un énorme doute en psychologie des profondeurs !
          Je croyais que la science était une aventure et non une certitude, que les scientifiques avaient plus le souci de bien poser les questions que d’y répondre péremptoirement et précipitamment, surtout sur des sujets aussi vastes et complexes, que la science progressait par le dépassement “d’obstacles épistémologiques” dont l’un justement est l’explication mono-causale qui a réponse à tout et permet de faire rentrer la réalité à tout prix dans ses propres fantasmes !
          Vous savez les phobies, ça s’étudie et ça se soigne très bien psychanalytiquement parlant : Gaston Bachelard a écrit là-dessus d’excellentes pages concernant les motivations profondes de certains “scientifiques” dont je vous conseille la méditation…
          Il est possible que les réchauffistes aient raison, que les réalistes se trompent, mais ce qui est certain c’est que personne ne détient la vérité absolue en l’état des connaissances actuelles : que vous disiez que l’état de la science actuelle porte à penser que le CO2 est l’explication la plus plausible au (petit) réchauffement actuel est une chose, faute d’autre explication plus satisfaisante, mais que vous asséniez vos vérités au pas de l’oie de la sorte est proprement imbuvable et dénote le genre de “scientifique” que vous êtes : un pontife satisfait de lui-même, un ayatollah de l’écologie militante dont on connait si bien le visage grimaçant !
          Vous avez un côté Toinette : ” C’est le poumon, le poumon vous dis-je, encore le poumon, toujours le poumon” (remplacez le poumon par le CO2, et vous vous trouverez)…
          Le XXIème siècle ne sera pas le siècle religieux dont parlait Malraux mais le siècle politique où tout est conflictualisé, bien au-delà de ce que l’on a connu au XXème siècle : tout y est conflit, parce que tout y est idéologie, de l’islamisme au climat en passant par le Covid, le vaccin, le genre, l’Histoire et j’en passe… et ce sera donc la fin de la science qui a perdu toute crédibilité quand elle devient l’enjeu d’une idéologie, quelle qu’elle soit : on l’a vu avec la médecine durant la dernière pandémie, et on le voit avec le climat.
          Le moindre péquin se croit désormais investi de la mission de “sauver la planète” et se croit tout permis pour le faire en étant sûr de posséder La vérité après un bon bourrage de crâne enseigné dès l’école (le cas de Greta est pathétique).
          Bertrand Russell, Einstein, ou Noam Chomsky ont pu avoir des engagements politiques forts, mais cela était en dehors de leur recherche fondamentale en mathématiques, physique ou linguistique, il n’y avait pas conflit d’intérêt, ils ne faisaient pas violence à leur science pour satisfaire leur ego politisé : la science n’est à présent plus crédible, elle est instrumentalisée tous azimuts, elle s’est perdue car elle est devenue utilitaire, non simplement soucieuse de trouver la vérité !
          Et là, avec l’emphase qui vous caractérise, vous parlez de “résultats robustes acceptés par toutes les sociétés savantes au monde et enseignés dans toutes les universités lycées et collèges !” : un peu d’humilité, svp, puisque vous savez qu’il n’y a aucune unanimité sur le sujet (ce qui serait inquiétant), simplement une majorité, et n’en faites pas des tonnes comme ça, surtout en citant “les collèges et lycées” dont on connait le niveau d’enseignement cataclysmique (du moins en France) et qui sont les laboratoires d’essai privilégiés de l’idéologie wok non-scientifique, venue des Etats-Unis, dont on abreuve nos pauvres enfants dès le primaire au lieu de leur apprendre à lire, compter et écrire !
          Sans rancune tout de même…

        • C’est ça, c’est ça.
          Allez sur Google scholar que vous méprisez ( on se demande d’ailleurs pourquoi on peut mépriser un simple moteur de recherche) et faites une recherche, vous trouverez les racines scientifiques de ce qui est raconté dans la vidéo.
          Bon courage.

      • Comme l’indique en toute clarté l’étymologie du mot “climat”, d’où le fait qu’il vaut mieux parler de “climats” au pluriel, en rapport à la latitude du lieu, que de “climat” au singulier : “Κλίμα, de ϰλίνω, incliner, indiquant l’inclinaison de la terre, de l’équateur au pôle, et les espaces compris entre les cercles parallèles” (pris au Littré).
        “Inclinaison de la terre” par rapport au plan de l’écliptique, et donc à l’orbite de la terre autour du soleil, bien entendu…

    • Pourrions-nous savoir d’où vous vous vient votre science @Eloi ? Sur quels études ou travaux de recherches vous basez-vous pour sortir pareilles âneries ?

      • Mais c’est simple mon cher monsieur, ce sont les dizaines de milliers d’études qui ont servi de support aux rapports du GIEC, vous ne pouvez pas trouver mieux.

        Cordialement

        • Il semblerait que vous n’ayez pas bien compris la question je vous ai posée @Eloi, alors je vais d’être un plus explicite. Pourriez-nous indiquer les études et/ou travaux de recherches que vous avez personnellement lus pour pondre des âneries pareilles ?

          En vous remerciant par avance.

          Cordialement,

          Sébastien

        • Eloi a écrit : ” ce sont les dizaines de milliers d’études”

          Et ces dizaines de milliers d’études concluent toutes : “C’est donc sûr et certain à 100%, que c’est la quantité de CO2 de l’activité humaine qui réchauffe toute planète, et qui a pris le dessus sur tous les autres phénomènes d’ordres terrestres et cosmiques, dits naturels.”

          Combien parmi tous les scientifiques qui ont travaillé aux études dont vous parlez affirment : “C’est donc sûr et certain à 100%, que c’est la quantité de CO2 de l’activité humaine qui réchauffe toute planète, et qui a pris le dessus sur tous les autres phénomènes d’ordres terrestres et cosmiques, dits naturels.” ?

          Vous êtes un attardé intellectuellement Eloi, en dehors de la logique élémentaire.

          Ce qui ne vous empêche pas de vous placer en petit donneur de leçon.

          Et ce que j’adore, c’est qu’après avoir pris vos contradicteurs pour des imbéciles, vous terminez par un “cordialement”.

          Vous n’êtes pas cordial Eloi. Vous êtes une insulte à l’intelligence et au bon sens.

          Durant des centaines de millions d’années, depuis qu’il y a une atmosphère, des phénomènes d’ordre terrestres et cosmiques ont engendré des changements dans les climats et l’atmosphère de la planète.

          Ces phénomènes hautement complexes n’ont pas disparu avec la Révolution industrielle, ni depuis 1950. Ils sont toujours en cours au moment même où j’écris ces mots.

          Ces phénomènes sont encore bourrés d’inconnus, mal compris, voire pas compris du tout, aux interactions mal comprises, voire pas comprises du tout.

          Voir, entre autres, le phénomène nuage, jouant un rôle capital dans les climats de la planète. Et toujours pas de théorie générale de la turbulence… Qui peut mettre en équation la turbulence ? Et au passage, pas de théorie générale du climat.

          Ne peut être observé des transitions turbulentes et des comportements dynamiques que dans des systèmes ayant un très petit nombre de degrés de liberté. Dans un système modèle bien contrôlé de régimes multi-stables. Et les équations de Navier-Stokes n’ont pas permis à ce jour de montrer l’existence de solution régulière dans le cas général.

          Sur cette base, il est impossible d’affirmer que c’est une chose, absolument, qui engendre quelque chose, et pas une autre, absolument.

          La climatologie, la paléoclimatologie sont ds sciences récentes, ne sont pas des sciences exactes, bourrées d’incertitudes, de probabilités, de marges d’erreur, d’hypothèses, d’inconnus.

          Donc, de facto, les modèles informatiques climatiques, ne peuvent pas décrire LA réalité climatique, car cette réalité est bourrée d’inconnus, d’un grand ensemble de choses inexpliquées, voire inexplicables. Et que les résultats de ces modèles ne représentent pas des preuves expérimentales.

          Les résultats des modèles sont à des milliards de kilomètres de LA réalité.

          Toute modélisation quelle qu’elle soit ne décrit pas LA réalité de ce qui est modélisé.

          C’est sur cette base que les gens comme vous, affirment avec certitude, que c’est la quantité de CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère qui depuis deux siècles pilote les climats de la planète.

          C’est d’autant plus délirant, qu’aucune mesure expérimentale, aucune expérimentation, ne le démontrent, ne le prouvent.

          Ni les systèmes au sol AERI (1), ni les données satellitaires (2), n’ont à ce jour démontré que c’était la quantité de CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère qui engendrait un changement climatique.

          Vous prenez une hypothèse et les résultats de modèles pour des vérités scientifiques absolues.

          Vous êtes dans une croyance irrationnelle, déconnectée de LA réalité climatique. Déconnecté de la réalité tout court.

          /////////////////////////////////////////////

          1 – “Les spectromètres de type AERI (Atmospheric Emitted Radiance Interferometer) pointés vers le ciel mesurent bien un rayonnement dans la gamme de 400 à 3000 cm-1 mais il provient essentiellement des nuages par réflexion, diffusion et/ou émission.

          Ce rayonnement dépend de leur composition (gouttelettes liquides, microcristaux ou mélange) et aussi de la température et de l’humidité atmosphérique.

          Quelques adeptes de la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique ont cru trouver dans le rayonnement enregistré par AERI une preuve expérimentale de l’effet de serre radiatif mais c’est de l’absorption qui se manifeste dans ce cas plutôt que de l’émission.

          En effet, la vapeur d’eau absorbe fortement entre 1450 et 1800 cm−1 tandis que le CO2 absorbe à 667 et à 2380 cm−1 et les spectres AERI présentent précisément des anomalies dans ces régions.

          Ceci est dû au fait qu’aucun rayonnement provenant des hautes couches atmosphériques ne peut atteindre les AERI au niveau du sol dans ces gammes de nombres d’onde car il serait absorbé sur une dizaine de mètres d’épaisseur atmosphérique par le CO2 et la vapeur d’eau.

          Les parties de spectre dans ces régions sont donc « récupérées » (« retrieved ») sur base d’un programme informatique reliant températures de brillance (température du corps noir qui émettrait la même intensité à la longueur d’onde considérée) et longueur d’onde émise.

          Ceci est clairement montré sur la fig. 1 de la référence DOE/SC-ARM/TR-066 « Retrieving Temperature and Moisture Profiles from AERI Radiance Observations ».

          En conclusion, si les AERI mesurent bien une « downward long wave radiation » ce n’est PAS une « back radiation » résultant de la fluorescence (désactivation radiative) du CO2.” – Professeur Geuskens

          ///////////////////////////////////////////////////

          2 – Le Dr. Ryan Kramer, de la NASA, spécialiste en données satellitaires, l’a lui même affirmé en 2021, concernant donc les données satellitaires, que cela ne montrait pas quel était le facteur qui engendrait des changements dans le bilan énergétique de la planète. Il l’aurait enfin prouvé, lire Observational Evidence of Increasing Global Radiative Forcing – 2021.

          Mais, car il y a un mais : Concernant l’étude de 2021 / Observational Evidence of Increasing Global Radiative Forcing – 2021

          Selon Kramer et al. 2021, les résultats de leurs recherches seraient la preuve directe que les activités humaines modifient le bilan énergétique de la Terre. Et bien entendu les alarmistes climatiques se sont emparés de ces résultats pour pointer du doigt les émissions de CO2…

          Pour comprendre cette étude très technique il faut savoir que les auteurs se basent sur le projet CERES (Clouds and the Earth’s Radiant Energy System) de la NASA, qui étudie le flux de rayonnement au sommet de l’atmosphère terrestre (TOA, Top of the Atmosphere).

          En effet, une série d’instruments CERES fonctionnent en continu sur des satellites depuis 1997. Chacun mesure la quantité d’énergie qui entre dans le système terrestre (des ondes courtes, en provenance du soleil) et la quantité qui en sort sous forme d’infra-rouges à ondes plus longues, donnant le changement net global du rayonnement.

          Ces données, combinées à d’autres sources de données telles que les mesures de la chaleur des océans, suggèrent qu’il existerait un déséquilibre énergétique sur notre planète.

          Cependant, si ce déséquilibre existe, les données CERES ne nous disent pas quels seraient les facteurs qui provoqueraient ces changements observés dans le bilan énergétique.

          Et c’est ici qu’intervient l’étude de Kramer et al 2021.

          Ces auteurs ont utilisé une nouvelle technique pour analyser la part du changement énergétique total qui serait causée par les humains…

          Les chercheurs ont calculé dans quelle mesure le déséquilibre était causé par des fluctuations de facteurs naturels, tels que la vapeur d’eau, les nuages, la température et l’albédo de surface (essentiellement la luminosité ou la réflectivité de la surface de la Terre).

          Par exemple, l’instrument Atmospheric Infrared Sounder (AIRS) du satellite Aqua de la NASA mesure la vapeur d’eau dans l’atmosphère terrestre. La vapeur d’eau absorbe l’énergie sous forme de chaleur, de sorte que les changements dans la vapeur d’eau affectent la quantité d’énergie qui quitte finalement le système terrestre.

          Les chercheurs ont ainsi calculé le changement d’énergie causé par chacun des facteurs naturels, puis ils ont soustrait les valeurs du total. La partie restante est le forçage radiatif qui serait causé par les humains.

          Nous sommes donc face à un traitement mathématique particulier de données obtenues par satellites, données elles-mêmes entachées d’erreurs instrumentales…

          Après avoir effectué leur calcul, les chercheurs ont découvert que les activités humaines auraient entraîné une augmentation du forçage radiatif sur Terre de (seulement) 0.53 ± 0.11 W/m2 entre 2003 et 2018, soit sur 15 ans.

          Selon eux, cette augmentation proviendrait principalement des émissions de gaz à effet de serre provenant d’éléments tels que la production d’électricité, les transports et la fabrication industrielle. Les aérosols réfléchissants (qui ont diminué ces dernières années) contribuent également au déséquilibre.

          Venons-en maintenant aux problèmes :

          – Est-il possible, à l’échelle mondiale et par des observations instrumentales, de distinguer les causes d’un écart de forçage radiatif de seulement 0,53 W m-2 sur une période aussi courte de 15 ans ? Il faut savoir par exemple que la précision des instruments mesurant la TSI (Total Solar Irradiance) varie entre ± 0.5 et ± 1.3 W/m2. Remarquons dès lors l’exploit des chercheurs qui obtiennent 0,53 ± 0.11 W/m2… Ceci n’est pas très sérieux…

          – Un changement si faible (0.53 W/m2) pourrait aussi être causé par une variation de la quantité de nuages dans la troposphère. Il suffirait que la couverture nuageuse ait varié de seulement 0.27% (voyez la discussion sur le blog de Judith Curry : https://judithcurry.com/2021/03/28/a-pertinent-climate-question/). Mais ceci n’est pas mesurable. Même une variation de seulement 1% de la couverture nuageuse n’est pas détectable à l’échelle mondiale… Les auteurs attribuent donc la variation détectée au taux de CO2 (car c’est politiquement correct) mais cela pourrait très bien être causé par une variation de la quantité de nuages.

          – Et même si tout ceci était vrai, et que les 0.5 W/m2 seraient bien causé par du CO2, rappelez-vous que le CO2 humain ne représente que 4% des émissions annuelles de CO2 (qui sont essentiellement naturelles)… Et n’oublions pas non plus que c’est l’eau qui est le facteur le plus important dans tous les phénomènes de transport de chaleur (avec une terre couverte à 70% par des océans). Non, cette étude de Kramer ne nous convainc pas!!

          Pour terminer, remarquons que les alarmistes climatiques n’aiment pas les satellites qui mesurent la température de la basse troposphère (par exemple les satellites RSS et UAH) car ceux-ci nous montrent que le réchauffement global n’est pas très important. Par contre, ils adorent les satellites lorsqu’ils démontrent qu’il y aurait un déséquilibre radiatif, comme dans le cas de Kramer et al. 2021…

    • Pfff !
      Souvenez-vous de Richet (IPG paris) qui a essayé de publier un article critique parfaitement documenté dans Copernicus. S’est fait bananer par la censure rechauffiste.
      Essayez surtout de vous documenter.

        • je ne suis pas compétent sur le sujet pour en juger mais ce genre d’arguments me rappelle singulièrement un triste épisode ( pas terminé malheureusement) à propos du sanitaire où des “scientifiques” avec des pédigrees a priori respectables lançaient ce genre d’assertions arrogantes pour stigmatiser des articles” bourrés d’erreurs grossières et désinformation”…. et ces gens là continuent nier les fraudes concernant les modèles épidémiologiques qui ont contribué à rendre la vie infernale pour des milliards de gens; au nom de la “science” osent- ils dire, la science qui est là pour vous protéger des “désinformateurs ” (complotistes,allons -y) ; ils continuent à nier que des traitements qui ont fait leur preuve pour soigner existent, sur la fois d’articles publiés sur des revues prestigieuses qui sont contrôlées par l’industrie pharmaceutique
          alors vos principes d’autorité à deux balles ,j’avoue que ça commence à saouler
          j’ai dit que je n’étais pas compétent pour juger du fond du problème techniquement parlant, par contre je suis scientifique, et sais comment fonctionne le financement des universités et de la recherche…parler des gens qui publient pour impressionner ça me fait bien rire, et être aveugle et ne pas reconnaître que ce qui est éclatant à l’esprit de “l’honnête homme” c’est que sur le sujet “climatique”, il n’y a pas de vrai consensus scientifique, mais simplement une majorité, comme toujours qui se plie à ce qui est convenable de direct que le débat est interdit devant le grand public, comme il l’est sur les histoires vaccinales….
          c’est facile de censurer un article quand on a le pouvoir éditorial ,mais plus difficile d’affronter un vrai débat, avec tous les risquent qui s’ensuivent….
          vous avez un point de vue, même s’il est sincère et non fondé par un suivisme militant et carriériste, il y a des personnes qui ont des arguments opposés largement aussi crédibles que les votres, et le public a droit d’en savoir plus et ne pas être réduits à subir toutes les âneries de l’émission “météo-climat” de la TV qui va vous sortir que même quand ça se refroidit, c’est une conséquence du réchauffement climatique; qu’on nous parle de “ressenti”,sans expliquer le facteur qui justifierait entre la température réelle et celle qu’on veut vous imposer
          d’ailleurs la bêtise de ces bonimenteurs de foire est telle, que certaines personnes qui défendent ce RCA commencent à s’inquiéter de son effet dévastateur pour la suite, car comme pour les toubibs de Molière du 21ème siècle, plus personne n’aura confiance en la parole de ceux qui en ont le quasi monopole

  4. Évidemment l’on voit que tout cela est beaucoup plus complexe que le “magique bouton CO2”, l’alpha et l’oméga des explications réchauffistes simplistes : le “deus ex machina” d’une idéologie régressive et autoritaire qui a surtout montré par le passé qu’elle s’était trompée dans toutes ses “prévisions”, et qui va entraîner des pans entiers de l’industrie européenne, et française en particulier (nucléaire, automobile, aéronautique etc.), et donc l’économie occidentale, à la ruine, à la grande joie des Chinois, des Russes et des Américains ! Et l’on ose parler de défense de la souveraineté énergétique : la blague ! On passe tout simplement d’une dépendance à une autre…
    Un grand merci en tout cas à tous les illuminés ecolo-bobo-gauchos, souvent intellos peri-urbains ou fils de “bourges”, et à leurs complices politiques au plus haut niveau, de bien nous mettre dans la m… (il n’y a qu’à voir le procès très médiatisé, par qui l’on imagine, des 16 jeunes américains du Montana âgés de 5 ans (sic) à 22 ans, dont la principale plaignante souhaitait défendre les intérêts du ranch de papa (re-sic) contre les incendies qui ont détruit des lignes à haute tension -sans doute alimentées par des éoliennes, il faut croire- apportant l’électricité à la ferme !) !
    Où la Justice spectacle, basée sur l’émotion et soumise à l’idéologie à la mode, se deconsidère complètement…
    On imagine de jeunes africains, qui n’ont pas d’électricité du tout (mais ont du charbon et du pétrole), se chauffent à la bouse de vaches (faute de centrales à charbon, en attendant que les Chinois les leur construisent) et s’asphyxient aux barbecues de la mort, faire ce genre de procès : aux riches, les problèmes de riches !
    Heureusement, les éoliennes nouvelles (européennes) arrivent : dormez tranquilles braves gens !

  5. Les mensonges des médias sont de plus en plus graves. Exemple ce matin, sur les ondes de France Bleu LImousin : l’animateur annonce des températures minimales comprises entre 26° et 28° sur toute la région. Le problème, c’est que le mien ne montrait que 20° ! Et c’est comme çà tous les jours ! Ils mettent des départements en alerte canicule sur la base de fausses températures. Nous devons réagir vite, avant qu’il ne soit trop tard.

  6. Steph87:

    42,6· hier dans le jardin á Grenoble á l’ombre au lieu de 39 selon météo france, est ce que celá veut dire que les médias manipulent les températures maximales á la baisse?

    • @ Benoit B

      Quand MF annonce 39°C à Grenoble (température à 2 m d’une surface gazonnée, en milieu ventilé), et que l’on souhaite comparer prévision et observation, il faut avoir l’honnêteté de faire la bonne recherche.

      38,7 °C ont été relevés “hier” à la station MF de Grenoble/Le Versoud
      https://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=7487&jour2=22&mois2=7&annee2=2023

      38,3 °C à Grenoble/St Etienne
      https://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=7486&jour2=22&mois2=7&annee2=2023

    • @Benoit B

      Non, aucune manipulation. Vous illustrez simplement le fait qu’en matière de mesure, il faut toujours être très prudent. Très prudent avec l’instrument de mesure, mais aussi avec les conditions dans lesquelles la mesure est effectuée.
      Demandez aux physiciens, ils connaissent bien le problème.
      Météo France indique une température moyenne sur la ville de Grenoble. Mais ponctuellement, vous avez de fortes chances de trouver certains endroits en ville bien plus chauds. Et d’autres un peu plus frais, comme une place très ombragée avec une fontaine, par exemple…

      Courage, la vague de chaleur est bientôt finie.
      Météo France annonce une forte chute des T° pour les jours à venir…

  7. Messieurs …(car malheureusement je ne vois guère de commentaires formulés par des femmes et pourtant Judith, est l’auteure de l’article original relayé par le site.
    Ceci dit, je suis atterré par l’amateurisme des représentants de l’association. Ils n’ont même pas lu l’article ! Si cela avait été le cas, ils n’auraient pas commis la bêtise de fournir une FAUSSE INFORMATION. En effet, le CERES n’est nullement le “Climate Change .. Aquatic…” (Fig. 5) … on se demande ce que l’aquatique vient faire dans le débat ! Je sais qu’il fait chaud ces jours-ci et que l’on rêve de piquer une tête dans la piscine, mais tout de même …!
    Ce CERES, qui existait bien et était financé par l’Europe, a cessé ses travaux en 2021, il ne peut donc être la source de données relatives à 2023, vous me suivez ?! Un petit aparté : il est assez piquant de constater que les plus grands bénéficiaires des fonds de ce programme ont été des universités allemandes et britanniques !! https://cordis.europa.eu/project/id/678193
    Allez, reprenez-vous ! Le CERES dont il est question est le “Clouds and the Earth’s Energy Radiant System” (https://svs.gsfc.nasa.gov/4935), on est loin des questions aquicoles ou des pataugeoires …
    Ce genre d’erreur et d’approximation est vraiment DEPLORABLE car cela contribue à DISCREDITER ET DECREDIBILISER vos travaux. Ne donnez pas de bâtons pour vous faire battre, le sujet est trop important pour ne pas verser dans le dilettantisme.
    Les sources, les sources, les sources et l’analyse objective.
    Cordialement

      • Le CERES a t il cessé d’exister en 2021 comme il est affirmé dans son message?
        si tel était le cas, ça poserait un problème sur des données pour 2022 et 2023

    • Tiens on dirait bien que les contributeurs de ce site ont également commis la même bêtise : “Par la suite, des niveaux record ont été observés avec un pic à 1,65 W/m2 en 2021 (moyenne mobile sur 12 mois), comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous montrant les données CERES du déséquilibre énergétique de la Terre. Les dernières données disponibles datent de novembre 2022 : le déséquilibre sur 12 mois approche 1,4 W/m2.” Pensez également à le leur signaler en commentaire. Voici le lien :
      https://global-climat.com/2023/02/25/desequilibre-energetique-le-point-sur-les-donnees-ceres/

    • il me semble que c’est vous qui avez pris des bâtons pour vous battre, car l’article donne bien la définition du CERES que vous donnez vous-même
      effectivement, je n’ai rien trouvé “d’aquatique” dans cette affaire
      votre erreur provient-elle du fait que vous ayez trop bu? si c’est le cas, là, oui, on aurait à faire à un truc aquatique

  8. Bonjour
    Je suis un être humain lambda qui possède un QI lambda donc je ne comprends pas l’article. Est-ce que quelqu’un pourrait me le résumer avec des mots simples, ce n’est pas une blague, merci vraiment par d’avance.

  9. Bonjour,
    Article plutôt décevant dans l’analyse. Je commence à lire les écrits de Judith Curry car bien que favorable à la thèse du RCA je m’intéresse aux autres points de vue malgré tout. Je ne sais pas si c’est la traduction qui est fautive mais j’ai la paresse de ne pas aller voir le texte original ici.

    On voit déjà qu’elle n’est pas très friande de l’analyse des pôles :
    -Pour commencer et contrairement à ce qui est dit, la banquise arctique n’est pas en bonne santé. Juger de ce point en prétendant que le mois de juillet est le 12ème mois d’étendue la plus faible est très léger pour ne pas dire moins. Ce mois de juillet est très éloigné de l’étendue interdécile et on reste particulièrement bas. Le constat devrait être fait courant septembre lors de l’étendue minimale, sachant qu’actuellement l’étendue est la 6ème plus faible. Pour information, 2023 est aussi la 4ème plus faible étendue maximale. Il faut donc être de mauvaise foi pour parler de bonne santé.
    -Ensuite lorsqu’elle annonce que “Le bilan massique du Groenland (accumulation de neige moins fonte – SMB) pour juillet est supérieur à la moyenne de la période 1980-2010”, c’est faux. Le SMB total est actuellement légèrement supérieur à la moyenne mais c’est du au fait qu’avril-mai a connu un accroissement du SMB supérieur à la moyenne. Juillet au contraire a connu une baisse supérieure à la moyenne. Pour le Groenland, le SMB total est calculé du 1er septembre au 31 aout. Vu la tendance forte à la baisse en cette fin aout, on arrivera tout juste à la moyenne de 1981-2010.
    -Enfin finissons par l’antarctique. Pour le coup Judith Curry a raison, l’étendue de la banquise antarctique a atteint des records de faible niveau, niveau atteint vers le 22 février. Concernant l’étendue maximale, soit il y a une erreur dans le jeu de données soit cette année va s’inscrire comme définissant une nouvelle norme tellement la vision des courbes est saisissantes. L’étendue est actuellement de 10% inférieure à la pire année qui était 2022 (15,8 millions de km² contre 17,5 pour 2022 et une moyenne à 18 millions pour 1981-2010). Par contre il est particulièrement cavalier de prétendre que le manque de banquise antarctique n’est pas directement causé par le réchauffement en prétextant que la région est très froide. Bel exemple de cherry picking avec l’anomalie de température au 12 aout 2023 qui est comme par hasard la plus basse alors que le 4 juillet on était 4,5°C au dessus de la normale 1979-2000. Je n’ai pas fait le calcul mais on voit que globalement les températures sur janvier à fin aout 2023 sont supérieures à la normale. Je ne dis pas que cela explique la très faible étendue mais la rejeter en prétextant qu’il fait froid est particulièrement malhonnête.

    • “la banquise arctique n’est pas en bonne santé.”

      Il faut donc appeler sos médecin et pas sos climatologue.

      La banquise arctique serait malade.

      Intéressant.

      • @Nicolas Carras : Deuxième paragraphe de l’article. Je cite : “La banquise arctique est en bonne santé”. Je répondais donc à cette affirmation.
        Aussi, je vous remercierai d’apporter des éléments constructifs au débat et surtout de lire l’article dont il est question au lieu de vous arrêter aux commentaires.

        • Mais ne vous sentez pas visé Cyril3.

          Je suis juste fatigué d’entendre, lire, ces genres de déclarations, d’où qu’elles viennent.

          La planète va mal, les océans vont mal, les glaciers sont malades… Glaciers, la lente agonie… et Eloi qui en rajoute : la banquise antarctique ne se porte pas bien.

          Grosse fatigue. Surtout quand vous entendez ça dès 4h30 du matin à la radio, au réveil.

          Tout les jours que Dieu fait.

          A++

  10. Et vient voilà enfin un commentaire construit de la part des adeptes de la thèse du RCA, on va donc pouvoir j’imagine faire quelque peu avancer le débat.
    Ceci dit je trouve cela tout de même dommage que vous n’ayez ajouté vos sources afin d’appuyer vos arguments
    Parce que moi le graphique que j’ai pour le Groenland c’est celui-ci (http://nsidc.org/greenland-today/files/2023/06/SMB_Fig3_15Jun23.png) et il montre clairement que la SMB est assez largement supérieure à la moyenne de ces dernières décennies. Par contre je n’ai pas vu la hausse dont vous parlez en avril-mai, mais plutôt en juin ainsi que durant les mois de novembre et de décembre de l’année dernière.

    Concernant la banquise de l’arctique je suis tout à fait d’accord avec vous il aurait été en effet plus judicieux d’attendre le moment de l’année où son étendue est à son plus bas niveau avant d’affirmer que celle-ci se porte bien. Cela dit est tout de même assez loin des prévisions catastrophistes que certains faisaient il y a quelques années (http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/2023/07/Figure3.png).

    Concernant la banquise de l’antarctique, j’imagine que vous admettrez sans peine avec moi (du moins si vous n’êtes pas trop de mauvaise foi) qu’en regardant la courbe d’évolution de l’étendue minimale de sa surface, il est assez difficile de voir une quelconque corrélation avec l’augmentation du taux de concentration de CO² dans l’atmosphère. (http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/1999/02/AntarcticMinExtent_02-13-2023.png).

    De plus, si l’augmentation de la concentration de CO² dans l’atmosphère entraînait bel et bien un réchauffement globale de la planète, comment expliquer alors le fait que la banquise de l’arctique et celle de l’antarctique est suivie au cours des dernières décennies une évolution totalement différente ? Oh mais peut-être que ce cher Eloi viendra nous éclairer sur ce point, lui qui a du déjà probablement lire plusieurs centaines d’études sur le sujet.

    • Monsieur G.

      Pourquoi ne pas mettre la page entière au lieu d’une simple figure?

      https://nsidc.org/greenland-today/
      On peut constater que la situation n’est pas aussi bonne que voue le prétendez, bien que ça ne soit que du cherry-picking et que la tendance à long terme est bel et bien au déclin. Ceci dit le bilan de masse d’un glacier c’est la différence entre l’accumulation et l’abrasion or des hivers plus doux et plus neigeux peuvent faire que ce bilan soit provisoirement à la hausse.

      Vous dites : “De plus, si l’augmentation de la concentration de CO² dans l’atmosphère entraînait bel et bien un réchauffement globale de la planète, comment expliquer alors le fait que la banquise de l’arctique et celle de l’antarctique est suivie au cours des dernières décennies une évolution totalement différente”
      la banquise arctique est entourée de terres alors que c’est l’inverse pour la banquise antarctique qui disparait presque totalement chaque été. A noter que la banquise antarctique ne se porte pas bien non plus leur évolution n’est pas donc totalement différente. A propos du rapport avec le CO2, l’arctique se réchauffe 2 x plus vite que le reste de la planète.

      http://nsidc.org/arcticseaicenews/

      Bonne journée

      • “A noter que la banquise antarctique ne se porte pas bien non plus ”

        Cette phrase n’a strictement aucun sens.

        La banquise antarctique a toujours évolué. Elle ne se porte ni mal ni bien.

        À ce jour personne n’est capable d’expliquer exactement le pourquoi du comment des évolutions des banquises.

        Strictement, rien ne démontre, ne prouve que cela serait du a une augmentation du CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère.

        Plus haut, vous avez écrit une aberration : “Surtout que c’est le CO2 qui pilote le climat (et Curry le sait parfaitement)”

        On nage en plein délire.

        “Curry le sait parfaitement”

        Je rêve.

        • Monsieur Carras,

          Veuillez, je vous prie, me démontrer en utilisant la physique nécessaire en quoi ce que je dis à propos du CO2 est une aberration.

          J’attends de vous lire avec une impatience que vous ne pouvez imaginer.

          Merci d’avance pour votre brillante démonstration.

          • @Eloi

            Ce que vous dites à propos du CO2 est bien une aberration, au sens strictement scientifique.
            Vous exprimez en fait une croyance, quasi religieuse. C’est votre droit.
            En d’autres temps, on a bien évoqué la colère des dieux.

            En revanche, faire passer cette affirmation pour de la Science, c’est purement et simplement de l’imposture.
            Votre vision de la Nature est vraiment simpliste, aux frontières de l’ignorance.

          • Cela vous a déjà été expliqué, et vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur internet.

            Mais vu que vous êtes intellectuellement un demeuré emmuré dans votre bêtise.

            Comme l’a écrit ici Ohmdeboi : “faire passer cette affirmation pour de la Science, c’est purement et simplement de l’imposture. Votre vision de la Nature est vraiment simpliste, aux frontières de l’ignorance.”

      • ” Pourquoi ne pas mettre la page entière au lieu d’une simple figure?” Et bien cette figure, cela s’appelle un graphique, et ce graphique, au cas où vous ne l’auriez pas compris, représente le bilan massique du Groenland entre le 1er septembre 2022 et le 20 juin 2023 comme indiqué dans le titre, et c’est de ça qu’il était question dans le message de Cyril auquel je répondais. Il n’y a donc contrairement à ce que vous dîtes aucun cherry-picking de ma part.

        “On peut constater que la situation n’est pas aussi bonne que voue le prétendez” ? Je n’ai rien prétendu du tout, j’ai simplement traduit avec des mots ce que chacun est à même de constater en lisant le graphique en question.

        “La tendance à long terme est bel et bien au déclin”. On aurait aimé avoir quelques graphiques ou données à l’appui de cette affirmation.

        “la banquise arctique est entourée de terres alors que c’est l’inverse pour la banquise antarctique qui disparait presque totalement chaque été”. Parce qu’une superficie égale à celle du Groenland soit 4 fois la France c’est quasiment disparaître selon vous, intéressant comme point de vue.

        “A noter que la banquise antarctique ne se porte pas bien non plus leur évolution n’est pas donc totalement différente.” Et bien je vois que vous avez le sens de l’humour. Mais il n’empêche que l’on peut très clairement voir grâce au premier graphique de ce site que leurs courbes d’évolution respectives sont totalement différentes (https://www.netzerowatch.com/antarctic-sea-ice-minimum-is-nothing-unusual/).

        “A propos du rapport avec le CO2, l’arctique se réchauffe 2 x plus vite que le reste de la planète.”
        Et je présume que ce que voulez dire par là c’est qu’avant que l’homme ne vienne exploiter les énergies fossiles, celui-ci s’était toujours réchauffé au même rythme que l’antarctique, c’est bien ça ? C’est aussi une chose que vous lus parmi “les dizaines de milliers d’études qui ont servi de support aux rapports du GIEC”.

        • Bonjour sébastien,

          Netzerowatch n’est en aucun cas une source fiable tout comme le GWPF auquel il est affilié.

          Si vous voulez des renseignements fiables sur la banquise antarctique, voici :

          https://zacklabe.com/antarctic-sea-ice-extentconcentration/

          Pour le CO2, je vous suggère d’en apprendre un peu sur ce gaz et on en reparle
          https://en.wikipedia.org/wiki/Carbon_dioxide

          J’en profite pour réitérer ma question qui vaut pour vous tous et à laquelle j’attends toujours une réponse : Pourquoi refusez vous d’admettre ce que dit la science sur le réchauffement climatique, ce, sans avoir d’argument scientifiquement recevable à fournir.

          • Eloi a écrit : “Pour le CO2, je vous suggère d’en apprendre un peu sur ce gaz et on en reparle”

            L’article de wikipédia ne démontre pas, ni ne prouve que la quantité de CO2 de l’activité humaine dans l’atmosphère peut réchauffer toute la planète et comme vous l’avez écrit, peut piloter le climat…

            Piloter le climat… HA HA HA !

            Les banquises ont toujours évolué depuis qu’elles existent. Rien de nouveau.

            Un peu plus vite, ou un peu plus lentement, ça n’est en rien causé par d’une crise climatique… Et cela ne va en rien engendrer une hécatombe.

            L’espèce humaine depuis qu’elle est là, c’est adapté, a été confronté a des changement radicaux sans la technologie que nous avons aujourd’hui. Elle n’a pas disparu.

            “Pourquoi refusez vous d’admettre ce que dit la science sur le réchauffement climatique,”

            Une pseudoscience affirme qu’il y a une crise climatique… Donc le cosmos est en crise également, et les climats, l’atmosphère, ont donc toujours été en crise… Ça n’a scientifiquement aucun sens que d’affirmer cela.

            Et non, LA science n’affirme pas que le CO2 de l’activité humaine peut réchauffer toute la planète et prendre le dessus sur tous les phénomènes d’ordres terrestres et cosmiques dit naturels.

            Certains scientifique l’affirment.

            Phénomènes engendrant des forces des milliards, de milliards, de milliards de fois plus puissantes que celles liées à l’activité humaine.

            Le cosmos, vous connaissez ?

            Depuis l’antiqué, nous savons que les taches solaires ont un impact sur les récoltes.

            Mais le CO2 de l’activité humaine est plus puissant que le soleil et que les forces qui engendrent l’inclinaison de la planète et qui la font même tenir dans un espace.

            Oui, oui. Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’aluminium.

            Les résultats des modèles informatiques climatiques ne décrivent pas LA réalité climatique, car LA réalité en question est encore bourrée de choses inexpliquées, voire inexplicables.

            Bourrée d’inconnus, d’incertitudes, de marges d’erreur, de probabilités, d’hypothèses.

            L’effet de serre est une hypothèse. Qui ne forme pas une loi universelle.

            Les résultats des modèles ne forment pas des preuves expérimentales.

            Tous les scientifiques travaillant à mieux comprendre les climats n’affirment pas, comme je l’ai déjà écrit plus haut dans un commentaire : “C’est donc sûr et certain à 100%, nous avons la preuve expérimentale, que c’est la quantité de CO2 de l’activité humaine qui réchauffe toute la planète, et qui a pris le dessus sur tous les autres phénomènes d’ordres terrestres et cosmiques, dits naturels.”

            Que c’est ça qui aujourd’hui pilote le climat

            Manque de pot pour vous, impossible de vous acheter un nouveau cerveau.

            Essayez tout de même sur le darknet, vous y trouverez également peut être un pseudo scientifique comme vous les aimez, pour vous le mettre à la place du votre.

            HA HA HA !

            “C’est le CO2 qui pilote le climat”… J’en peux plus. Merci pour la rigolade.

          • Si vous aviez pris la peine de lire les deux premiers paragraphes de l’article que j’ai mis en lien, vous aurez alors compris que le graphique avait été élaboré à partir des données que l’on trouve sur le NSIDC (National Snow and Ice Data Center).
            Mais peut-être n’est pas-là un site suffisamment fiable pour mister Eloi, lui qui sait bien évidemment tout ce qu’il y a à savoir au sujet du CO² et de son impact sur le climat. Non vraiment vous ne manquez pas d’humour c’est certain.

            Ah et pour ce qui est de votre question, je suis navré, mais je suis en incapacité de vous y répondre car je ne sachant réellement ce qui la Science au sujet du réchauffement climatique. Dois-je interroger Chat GPT pour se faire ou bien me rendre sur la page Wikipédia traitant de ce sujet ?

            Aussi je tiens à vous dire que j’attends toujours que vous nous indiquez une de ses fameuses études auxquels vous faisiez références dans un précédent commentaire et qui vous permettait d’affirmer avec certitude que le CO² pilotait le climat ?

            Merci bien.

            Sébastien

    • @Sebastien : merci pour le lien du NSIDC. Dommage que les données s’arrêtent au 20 juin soit plus de 2 mois en arrière.
      Pour ma part je me suis appuyé sur les graphes obtenus sur http://polarportal.dk/en/greenland/surface-conditions/.
      J’avais fait un paragraphe sur l’analyse de ce site et entretemps je suis tombé sur le site climato data de l’université de Liège et les données qu’utilisent en fait le NSIDC (cf la référence en bas à droite). Et le constat est sans appel (https://www.climatodata.uliege.be/img-grd/2023-SMB-fig0.png), la diminution est forte en juillet puis en aout et on se retrouve plus de 100Gt sous la moyenne au final. Bien sûr nous ne sommes pas au niveau les plus faibles,2012 et 2019, il n’empêche difficile de prétendre que la situation est enviable.

      Je ne vous suis pas sur la tendance en arctique et les prévisions catastrophistes (lesquelles ? par qui ? quelles sont-elles ?). Le minimum d’étendue de septembre se réduit de 12,6% par décennie (tendance donnée ici https://climate.nasa.gov/vital-signs/arctic-sea-ice/). Là aussi j’ai du mal a trouver un motif de réjouissance.
      Faisons un peu d’archéologie : si on lit le premier rapport du GIEC en 1990, il est indiqué à cette époque que “sur la base des simulations actuelles il n’est pas possible de proposer des estimations fiables du changement de l’étendue et de la profondeur de la banquise”, je n’y vois rien de catastrophiste. Idem pour le SAR en 1995 et pour le TAR de 2001, extrêmement prudents et rien de vraiment nouveau. En 2007 et pour le 4eme rapport il y est expliqué que la modélisation a progressé depuis le TAR avec une meilleure prise en compte des paramètres et des projections multi modèles sont présentées selon plusieurs scénarios page 771. Le pire scénario projette une baisse de l’étendue de banquise dans l’hémisphère nord pour le trimestre JAS, donc la fin de l’été, de 1 millions de km² en 2020 par rapport à 1990 alors qu’en réalité on est au delà de 2 millions. Je pense qu’il existe plus alarmiste que d’envisager une diminution moitié moindre que la réalité. Je trouve au contraire que le GIEC est excessivement prudent dans son approche.

      Concernant la corrélation entre la banquise de l’antarctique et l’augmentation de CO2 je suis d’accord avec vous. Et d’ailleurs c’est ni plus ni moins que ce que dit le GIEC depuis le premier rapport. Dans le dernier de 2021 il est indiqué qu’ “Il n’y a pas eu de tendance significative dans l’évolution de la surface de banquise Antarctique de 1979 à 2020 du fait d’une variabilité interne importante et de phénomènes régionaux qui s’y opposent”. Idem pour la calotte polaire quand le GIEC dit qu’ “il est très probable que l’influence humaine a contribué à la fonte de surface observée de la calotte au groenland durant les deux dernières décades mais il n’y a que peu de preuves, et de confiance modérée, de l’influence humaine de la perte de la masse de la calotte polaire Antarctique”. Vous voilà quelque peu réconcilié avec satan, n’est ce pas ?

      Enfin pour votre dernière affirmation, vous savez bien que c’est bien plus compliqué régionalement que simplement dire CO2 = 2°C de réchauffement de manière uniforme sur Terre. C’est d’ailleurs ni plus ni moins ce que sous tend la publication de l’article de Judith Curry. Le flux net de rayonnement au sommet de l’atmosphère augmente ce qui est cohérent avec la hausse des températures GLOBALES. Maintenant, et c’est l’intérêt du reste de cet article, la dynamique climatique fait que la variation est différente géographiquement sur le globe et entre terres et océans mais je ne vais pas reprendre l’article dans son intégralité.

      • @Cyril31
        Ce qui est curieux, c’est que lorsque l’on compare les températures en Arctique de ces dernières années, avec la fameuse année 2016, (année où la banquise aurait dû disparaître totalement) on observe une nette tendance à la baisse.
        Allez donc voir sur Climate Reanalyzer, de l’Université d’Alabama.

        Qu’il fasse -60°C ou -55°C en moyenne en Antarctique, la Terre s’en fout royalement.
        Il y a en gros un siècle, personne n’allait voir là-bas avec son thermomètre et on avait la paix.

        En 2016, il a fait très chaud en Arctique, (enfin moins froid, en fait) et les vagues de 50m qui devaient nous submerger, on les attend toujours… Et la banquise est toujours là.

        Tout ce chahut à propos du climat, toutes ces injonctions plus stupides les unes que les autres deviennent vraiment barbantes.

        • @ohmdeboi : Encore une fois, où se trouve le communiqué officiel d’un organisme d’état qui prévoyait ou annonce la disparition totale de la banquise arctique en 2016 ?
          Jusqu’au 5ème rapport, la seule affirmation du GIEC était la disparition de la banquise arctique d’ici la fin du XXIème siècle.
          Dans le 6ème rapport du WG1 page 1845, une précision supplémentaire a été apportée à la suite de nouveaux travaux : la confiance est désormais très grande dans le fait que cette banquise sera libre de glace (moins de 1M de km²) au mois de septembre d’ici 2050.
          Ni plus ni moins.

          • Cyril31, le GIEC n’a pas cessé ces dernières décennies de nous parler dans sa propagande d’urgence climatique, de crise climatique, de dérèglement climatique, de catastrophisme.

            Aberrations pseudo-scientifiques.

            En se basant sur des résultats de modèles informatiques climatiques foireux. Lire pourquoi dans deux de mes commentaires dans ce fil de discussion.

            Et voir la courbe trafiquée, en crosse de hockey, qui a réapparu dans le dernier rapport du GIEC.

            Une aberration scientifique mélangeant des données mesurées avec différents instruments de mesure, avec des marges d’erreur énormes.

            N’ayant d’autre objectif que celui d’inquiéter, et qui est tout simplement fausse..*

            Et dans son rapport de synthèse du sixième rapport AR6 :

            — “On se contera de souligner trois omissions importantes et significatives.

            La première est relative au réchauffement « naturel ».

            Celui-ci est éliminé à la première page du rapport.

            On y lit qu’au cours du siècle et demi passé, la température moyenne du globe (en réalité il s’agit de la moyenne des températures) a augmenté de 1,09 degré centigrade, et que l’impact des rejets anthropiques sur la température a été une augmentation de 1,07 degré.

            En d’autres termes, le GIEC affirme que la seule cause de variation du climat est l’action de l’homme, et donc que la notion de variation naturelle du climat est un mythe à écarter – ce que fait la suite du rapport.

            Cela revient à mettre à la poubelle comme non-scientifiques car sans objet les milliers de recherches conduites sur la façon dont la température a évolué avant 1850, à des époques où l’activité humaine ne rejetait pas de gaz à effet de serre. Selon le GIEC, le professeur Leroy-Ladurie et tous les paléo-climatologues sont de faux scientifiques qui ont travaillé pour rien.

            “la confiance est désormais très grande dans le fait que cette banquise sera libre de glace (moins de 1M de km²) au mois de septembre d’ici 2050.”

            De vrais devins.

            *”Raison n°1.

            Le GIEC compare dans un même graphique des données obtenues avec des méthodes indirectes (les « proxies » de température) et des données obtenues avec des méthodes directes (les thermomètres). Il le mentionne d’ailleurs dans le graphique en écrivant « reconstructed » pour la partie gauche, en blanc, et « observed » pour la partie droite en gris. Car n’importe quel scientifique sait qu’il ne faut pas changer d’instrument de mesure lorsque l’on mesure une série d’objets. Vous pouvez d’ailleurs en faire l’expérience vous-même en mesurant votre poids le plus précisément possible en utilisant plusieurs balances différentes.

            Mais le GIEC fait bien pire qu’utiliser deux balances différentes : c’est un peu comme s’il employait d’abord une balance, puis qu’il décide d’essayer d’estimer le poids des gens rien qu’en regardant une photographie. Pensez-vous que vous puissiez obtenir des mesures précises en regardant une photographie? L’erreur sur la mesure sera très grande! Et bien c’est le cas dans la figure SPM.1 du GIEC : la partie gauche de la courbe est très incertaine et pourrait très bien présenter une autre allure. Comme le note judicieusement Michel Negynas dans sa récente publication, on remarquera en passant la grande « performance » scientifique du GIEC : connaître avec moins de ± 0,25 degré d’incertitude la température moyenne mondiale il y a 2000 ans, c’est d’autant plus méritoire que même maintenant, nos stations météo ne font guère mieux avec ± 1 degré d’incertitude !

            La manière dont cette partie gauche de la courbe a été reconstruite par le GIEC est présentée par le célèbre mathématicien Stephen McIntyre dans un commentaire récent. Asseyez-vous pour ne pas tomber de votre chaise. Le problème c’est que les étudiants, les journalistes et les décideurs ne connaissent pas toutes ces subtilités. Cette figure du GIEC est donc destinée à tromper le public qui n’a généralement pas une grande connaissance scientifique.” – SCE-info : La cerise catastrophiste du GIEC

          • @Nicolas Carras : “connaître avec moins de ± 0,25 degré d’incertitude la température moyenne mondiale il y a 2000 ans, c’est d’autant plus méritoire que même maintenant, nos stations météo ne font guère mieux avec ± 1 degré d’incertitude !”
            Je prends pour référence la station de ma région, Toulouse Blagnac. Fiche de poste/Performance de la mesure du site/Température : incertitude globale de 0,15°C.

      • Je vous remercie également pour le lien du site du Polar Portal, il semblerait en effet que la hausse anormalement élevée de la SMB de la banquise au mois de juin ait été en grande partie compensée par la baisse elle aussi anormalement élevée du mois de juillet (reste celle des mois de novembre et de décembre). Par contre je ne suis pas d’accord avec vous concernant la tendance baissière du mois d’août qui d’après ce que je constate sur le graphique reste globalement dans les normes.

        Au sujet des prévisions catastrophistes, je n’ai en effet pas pris la peine de mettre en lien des articles venant appuyer mes affirmations pensant que cela n’était pas nécessaire.Vous trouverez donc en lien ci-contre deux articles publiés par le journal Le Monde venant confirmer mes dires.
        Vous noterez également en lisant ces articles le changement d’attitude et de positionnement du journal vis-à-vis de ces prévisions catastrophistes.
        https://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/15/al-gore-se-prend-les-pieds-dans-la-calotte-glaciere_1280659_1270066.html
        https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/18/la-banquise-arctique-pourrait-completement-disparaitre-d-ici-a-quatre-ans_1761703_3244.html

        “Vous voilà quelque peu réconcilié avec satan, n’est ce pas ?” Et bien oui en effet, mais cela va déjà faire plusieurs semaines maintenant. En fait depuis que j’ai appris que son président (du GIEC) avait fait savoir “qu’il était faux et trompeur pour les militants du climat d’impliquer que les augmentations de température de 1,5 degrés Celsius (depuis 140 ans) constituaient une menace existentielle pour l’humanité”

        Au fait Cyril, saviez-vous ce qui faisaient craindre à certains scientifiques dans les années 70 que nous n’entrions prochainement dans une nouvelle ère glaciaire, mis à part la baisse de près de 0,6°Celsus de la température global de la planète en l’espace d’une trentaine d’années ?
        Et bien le fait que l’étendue de la surface de l’arctique est augmentée de plusieurs millions de kilomètres carré en l’espace de seulement quelques années.
        Voici notamment ce qu’on pouvait lire dans le journal Science et Vie de juin 1974 sous la plume du journaliste scientifique Alexandre DOROZYNSKI : “le refroidissement progressif de la température depuis quelques années, l’augmentation des surfaces d’enneigement dans l’hémisphère nord, ne sont pas des coïncidences, ni des « accidents de parcours » qui interrompent de façon transitoire la stabilité du climat mondial. Les experts de la climatologie, réunis le mois dernier à San Francisco, pensent que ces phénomènes reflètent une tendance actuelle de modification fondamentale du climat.”
        Ou encore “avec une inquiétude qui veut éviter l’alarmisme, la plupart des climatologistes…s’accordent pour constater que les circonstances actuelles pourraient présager une disette imminente, voire une famine, sur une vaste échelle”

        Bon dimanche à vous et merci pour cet échange constructif.

        • @Sebastien : “Par contre je ne suis pas d’accord avec vous concernant la tendance baissière du mois d’août qui d’après ce que je constate sur le graphique reste globalement dans les normes.” Je trouve qu’on parle un peu dans le vide. Au doigt mouillé je trouve 120 Gt en moins en juillet et 80 Gt (notez bien qu’ils semblent fâchés avec les unités SI à Liège avec la tonne T au lieu de t). Mais nous n’avons pas accès aux données permettant la réalisation des graphes. Si vous les trouvez je suis preneur.

          J’ai lu un article de The Independant sur le professeur Peter Wadhams. Comme quoi il y a des gens excessifs de tous bords. D’ailleurs dans l’article il est contredit par deux de ses collègues. Pour ma part je m’en tiens à ce que dit le GIEC et accessoirement à une des contradictrices de l’article. L’arctique libre de glace en septembre est anticipé pour 2050, pas avant.

          “il était faux et trompeur pour les militants du climat d’impliquer que les augmentations de température de 1,5 degrés Celsius (depuis 140 ans) constituaient une menace existentielle pour l’humanité”. Personnellement, je ne crois pas à une menace “existencielle” due au RCA. D’ailleurs c’est la conviction du GIEC depuis le début qui est bien plus mesuré et prudent que ce que l’on veut bien dire, je le répète Par contre je pense que les impacts seront puissants sur nos sociétés beaucoup plus interconnectés et fragiles qu’avant. Mais bon là n’est pas l’objet de l’article.

          Pour finir avec S&V, nous n’avions bien évidemment pas tous les moyens de mesure satellitaires, les moyens numériques de modélisation dans les années 60-70. Et les sciences du climat n’étaient pas aussi développés qu’aujourd’hui. Je ne remets pas en cause la compétence des scientifiques mais pour moi vous comparez l’incomparable.

          Sur ce, bon dimanche également.

        • Sébastien@

          Vous dites :”Au fait Cyril, saviez-vous ce qui faisaient craindre à certains scientifiques dans les années 70 que nous n’entrions prochainement dans une nouvelle ère glaciaire, mis à part la baisse de près de 0,6°Celsus de la température global de la planète en l’espace d’une trentaine d’années ?”

          Pourriez vous m’indiquer les causes de ce refroidissement ?

          Bien, cordialement

          • Pourquoi, vous ne connaissez pas la réponse Eloi ? Moi qui croyez vous possédiez la science infuse, ah vraiment je suis déçu.

            Non plus sérieusement pourquoi avez-vous besoin d’une explication, et surtout pourquoi me demander ça à moi alors que dans un précédent commentaire, vous me traitiez avec un totale condescendance ? Pour rappel : “Pour le CO2, je vous suggère d’en apprendre un peu sur ce gaz et on en reparle”.

  11. Sébastien @

    Mais je connais la réponse. La cause de ce refroidissement momentané c’est les aérosols sulfurés anthropiques, vous savez ceux qui ont fini par provoquer les fameuses pluies acides et qui en surpassant l’effet de l’augmentation du taux de CO2 ont modifié l’albédo de la planète. Les mesures prises pour limiter ces aérosols ont fait repartir les températures à la hausse les émissions de CO2 humaines n’étant plus masquées. Ceci dit, je savais que vous ne répondriez pas et pour cause. Idem pour Nicolas Carras, qui n’est pas fichu de m’opposer un argumentaire scientifiquement recevable alors que tout est expliqué dans le lien wikipédia que j’ai fourni sur le CO2 mais encore faut-il avoir le minimum de connaissance requis pour comprendre.

    On parle de vous ici :

    https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/changement-climatique-qui-se-cache-derriere-l-association-des-climato-realistes-tres-active-sur-les-reseaux-sociaux-2267561.html

    Je vous souhaite une excellente fin de soirée.

    • “La cause de ce refroidissement momentané c’est les aérosols sulfurés anthropiques,”

      “Les mesures prises pour limiter ces aérosols ont fait repartir les températures à la hausse”

      HA HA HA !

      Le pire est que vous y croyez.

      Aucune mesure expérimentale, aucune expérimentation ne le démontre, ne le prouve.

      Quand à votre article : bourré d’arguments d’autorités.

      Et ne remettant en rien en question ce qui est dit dans les articles de l’Association des climato-réalistes.

      Et confondre un média libéral conservateur avec un média d’extrême droite… Cette journaliste a le cerveau gangréné par le politiquement correct. Et qui a oublié, ou faut semblant d’oublier, ce qu’a été l’extrême droite.

      C’est de la pure diffamation, diabolisation, que vous relayez.

      La chasse au sorcière a bien commencé… Avec l’aide d’imbéciles de votre espèce.

      • Monsieur Carras,

        A votre avis pourquoi a t’on obligé les constructeurs à équiper les automobiles de pots catalytiques et les industries polluantes à équiper leurs cheminées de filtres, tout colmme on a modifié certains carburants (essence sans plomb) ?

        On m’a dit ici même que les climatosceptiques n’insultaient pas leurs contradicteurs je constate qu’on m’a menti.

        Désormais je ne perdrai plus de temps à vous lire, j’aime les textes avec un peu de contenu et sensés, pas ceux qui ne contiennent que des invectives et des insultes.

        • “On m’a dit ici même que les climatosceptiques n’insultaient pas leurs contradicteurs je constate qu’on m’a menti.”

          C’est vous qui êtes un insulte a l’intelligence et au bon sens et qui prenez ici les gens pour des imbéciles.

          De plus vous venez de poster un article étant clairement dans la diffamation et l’argument d’autorité, dont vous semblez de toute évidence soutenir le contenu.

          Vous n’êtes pas une victime ici.

        • Mr Eloi,

          Insinueriez-vous que les pots catalytiques des voitures et les filtres des industries ont été imposés pour limiter l’influence de leurs émanations sur le climat ?

          • Monsieur Talleyrand
            Est ce une habitude chez les climato”réalistes” de lire en diagonale ? Je n’insinue rien c’est un fait et c’est documenté. Les mesures prises POUR LIMITER LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE et ses effets sur la santé ont eu pour effet de diminuer l’albédo de la planète et par conséquent de participer à la hausse des températures.

            je suis très étonné que les climato”réalistes” soient si peu informés, il est vrai que si l’on se contente de ne consulter que ce qui va dans votre sens comme des “médias” d’opinions, c’est un important facteur limitant. France soir ou valeurs actuelles n’ont rien de scientifiques et ne sont en aucun cas crédibles sur ce point tout comme leurs invités d’ailleurs.

        • Eloi a écrit : “Je n’insinue rien c’est un fait et c’est documenté. Les mesures prises POUR LIMITER LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE et ses effets sur la santé ont eu pour effet de diminuer l’albédo de la planète et par conséquent de participer à la hausse des températures.”

          Quelle étude prouve, démontre, que la diminution de la pollution atmosphérique au dessus des zones polluées, principalement les villes, a eu un impact sur l’albédo de toute l’atmosphère ? Et au dessus des vastes zones non-polluées qui ont réchauffé.

          Il y a des tas de facteurs autres que la pollution atmosphérique pouvant engendrer des refroidissements.

          Et des tas de facteurs autres que la pollution atmosphérique peuvent avoir un impact sur l’albédo.

          Des zones peuvent se refroidir aujourd’hui, alors qu’il y a eu diminution de la pollution atmosphérique.

          Cela serait-ce du à la pollution de zones encore atmosphériquement pollués qui aurait un impact sur l’albédo au dessus d’elles ?

    • “La cause de ce refroidissement momentané c’est les aérosols sulfurés anthropiques, vous savez ceux qui ont fini par provoquer les fameuses pluies acides et qui en surpassant l’effet de l’augmentation du taux de CO2 ont modifié l’albédo de la planète”.
      Et bien je dois dire qu’il est assez surprenant de lire ce genre de chose de la part de quelqu’un qui affirmait plus haut, et ce de manière péremptoire, que c’était le CO² qui pilotait le climat, et qui en plus prétendait que des dizaines de milliers d’études le prouvaient (sans bien sûr en fournir une seule, et ce malgré mes demandes répétées).
      Décidément j’ai comme l’impression que vous aimez à tendre des bâtons pour vous faire battre Eloi, vous ne seriez pas un peu maso par hasard ?

      PS : Ah c’est plutôt sympa de la part du groupe TF1 de parler de l’ACR, ça va j’imagine leur faire gagner en visibilité. J’espère que Benoit Rittaud a penser à leur faire un mail de remerciement, ce serait tout de même la moindre des politesses.

      • Sabastien @

        Et alors ? l’un n’empêche pas l’autre à tel point que certains pensent à envoyer des quantités phénoménales d’aérosols dans l’atmosphère pour contre balancer l’augmentation du CO2
        Je vous rappelle que sans cO2 il n’y aurait pas d’effet de serre.
        Je pense que vous n’avez pas les armes pour discuter de ces sujets et vous n’êtes pas le seul ici.

        Bonne journée

        • Vous êtes d’un ridicule Eloi, et le pire c’est que vous ne semblez même pas vous en rendre compte. Cela étant dit si vous n’êtes pas capable de vous voir la contradiction flagrante entre vos deux assertions, je ne peux malheureusement rien pour vous.

          Tenez pour votre culture générale : “Les aérosols désignent des particules en suspension dans l’air qui présentent une vitesse de chute négligeable. Elles peuvent être solides (poussières) ou liquides (embruns), de nature organique (suie) ou minérale (roche érodée) et plus ou moins grosses (de quelques dixièmes de nanomètre à une centaine de micromètres). La grande majorité d’entre elles sont d’origine naturelle, bien que les activités anthropiques en libèrent en grandes quantités”.

          Je ne sais pas quelles étaient vos intentions de départ en venant sur ce site, mais si l’objectif recherché était de vous faire passer pour un crétin arrogant aux yeux de ses différents lecteurs, on peut dire que celui-ci a été amplement rempli.

          PS : Ah oui et au fait mon prénom c’est Sébastien et non pas “Sabastien”. La prochaine fois prenez au moins le temps de vous relire avant de me répondre, ça ne pourra certainement pas vous faire de mal.

          Bon vent !

          • Sébastien @

            Merci de copier coller wiki mais ça n’invalide en rien ce que j’ai dit; d’ailleurs, il y n’a qu’à regarder le volcanisme, ce dernier bien qu’émetteur de CO2 a un effet refroidissant à cause précisément des ces aérosols envoyés dans la stratosphère et qui y demeurent quelques années

            https://www.unige.ch/lejournal/numeros/107/article2/

            Bonne soirée

            ps quand vous aurez un argument valable à émettre, on en discutera.

        • “Je vous rappelle que sans cO2 il n’y aurait pas d’effet de serre.”

          Ah bon ! Et dire que j’ai toujours cru que la vapeur d’eau (l’ozone, le méthane,…) étaient des gaz à effet de serre. Je viens d’apprendre qu’il n’y a que le CO2, vu que sans lui …

          • Monsieur Talleyrand

            Bien sur que les gaz que vous citez sont des GES mais ils ont un inconvénient majeur par rapport au CO2 ils ne sont pas stables, leur présence dans l’atmosphère est limitée quelques jours pour H2O, 10 ans pour CH4 et O3 est détruit au fur et à mesure qu’il se forme (cycle continu) alors que celle du CO2 est illimitée du moins tant qu’il n’est pas absorbé par les puits et comme les puits finissent par le réémettre la quantité de molécules dans l’atmosphère reste la même (cycle du carbone.
            C’est cette propriété qui en fait le pilote du climat avec le soleil et ça c’est acté et ne fait plus l’objet de la moindre discussion dans la communauté scientifique compétente. il n’y a que les ultracrépidariens pour remettre ce fait en cause. Remettre de fait en cause revient à nier l’existence de l’effet de serre.

            Bonne soirée.

            Bonne soirée.

    • “Ceci dit, je savais que vous ne répondriez pas et pour cause”. Et moi je me doutais que vous alliez vous enfoncer encore un peu plus.

  12. Ne pouvant répondre à votre commentaire daté du 30 août à minuit et 14 minutes, je me permets donc d’y répondre ici Eloi.

    Vous dîtes : “ça n’invalide en rien ce que j’ai dit; d’ailleurs, il y n’a qu’à regarder le volcanisme, ce dernier bien qu’émetteur de CO2 a un effet refroidissant à cause précisément des ces aérosols envoyés dans la stratosphère et qui y demeurent quelques années”. Rassurez-moi Eloi vous jouez un rôle n’est-ce pas ?
    Non parce que n’importe quel élève de primaire, sachant un tant soit peu raisonner, serait capable de se rendre compte que ce que vous venez de dire contredit votre assertion selon laquelle “c’est le CO2 qui pilote le climat”.

    Cela dit je pense que vous vous en êtes probablement rendu compte, autrement vous n’auriez alors sans doute pas écrit quelques minutes auparavant en réponse au message de Talleyrand BT que (je vous cite encore) : “C’est cette propriété qui en fait le pilote du climat avec le soleil”.

    Bon et bien je crois que s’il fallait à certain une preuve manifeste et on ne plus évidente que vous prenez vraiment les lecteurs de site pour des cons, ils viennent tout juste de l’avoir.

    PS : Ah et au fait, avez-vous pris le temps vérifier que la définition que j’ai donné des aérosols étaient la même celle que l’on peut trouver sur wikipédia avant de dire que j’ai fait un copié collé de ce dernier ? Non parce que si ce n’est pas le cas je vous conseille d’y aller (vous devez avoir l’habitude non, étant donné qu’il s’agit-là, si je ne m’abuse, d’un de vos sites de référence en matière de science), et puis de comparer ; vous pourrez alors vous rendre qu’une fois de plus (c’est semble-t-il de coutume chez vous) vous avez affirmé quelque chose de faux.

    • Bonjour Sébastien

      Vous avez dit:”Non parce que n’importe quel élève de primaire, sachant un tant soit peu raisonner, serait capable de se rendre compte que ce que vous venez de dire contredit votre assertion selon laquelle “c’est le CO2 qui pilote le climat”.”
      Bah oui jusqu’à ce que vous, ou quiconque, m’ayez prouvé de manière scientifique que j’ai tort c’est et ça restera le cas. J’ajoute que celui qui arrivera à faire cette démonstration sera bon pour le Nobel de physique
      D’ailleurs j’aimerais connaître votre perception du fonctionnement de la machine climatique, cette question s’adresse à tous.

      Je serai toujours très étonné par le fait que des béotiens se permettent de remettre en cause une physique bien établie mais c’est homo-sapiens et ses biais cognitifs.

      Bonne journée

      • je suis pour ma part vraiment étonné qu’un cuistre tel que vous ne se rende pas compte du ridicule dans lequel vous vous mettez; non pas en défendant des points de vue que vous avez parfaitement le droit de soutenir, mais la façon dont vous les défendez
        il y a des milliers de scientifiques qui sont certainement plus pertinents que vous qui contestent fortement le rôle pilote qu’aurait le CO2 dans le climat
        répéter ce que dit le GIEC, ne fait pas de vous un “scientifique” pour autant
        une physique “bien établie”, celle du GIEC sans doute?
        personnellement je n’ai absolument pas une vision claire du fonctionnement de la machine climatique, et ceux qui prétendent l’avoir me paraissent bien présomptueux

  13. Au fait Cyril ça y est nous sommes en septembre, vous savez ce que cela signifie ? Et bien qu’on va pouvoir voir si vos prédictions au sujet de la SMB (Surface Mass Balance) du Groenland se sont révélés exactes ? Pour petit rappel, voici ce que vous écriviez il y a une semaine en commentaire de ce même article : “Vu la tendance forte à la baisse en cette fin aout, on arrivera tout juste à la moyenne de 1981-2010”. Et que constatons-nous sur le graphique du site PolarPortal que vous m’avez vous même fait connaître (voir lien ci-dessous) : et bien que nous sommes clairement au dessus de cette moyenne en ce qui concerne l’année 2022-2023 et que vous vous êtes donc plantés dans vos prédictions.
    http://polarportal.dk/fileadmin/polarportal/surface/SMB_curves_LA_EN_20230830.png

    Bon allez ce n’est pas tout mais il faut que j’aille me préparer une bonne tisane, je ne connais rien de mieux pour trouver le sommeil (du moins pour ce qui est des méthodes naturelles), sinon je vais vraiment avoir du mal à me lever pour aller bosser.

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