Critique objective du concept d’effet de serre

Par Paul Pettré

Paul Pettré est Ingénieur en Chef de la Météorologie Honoraire. Sa formation scientifique s’est déroulée à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) où il a obtenu un doctorat de géophysique avec le Professeur Paul Queney. Sa carrière s’est développée à Météo- France par l’analyse de campagnes aérologiques sur les vents locaux et les problèmes de pollution atmosphérique. En fin de carrière Paul Pettré s’est orienté vers l’étude de la circulation atmosphérique et du climat de l’Antarctique où il a effectué sept missions. Paul Pettré a publié de nombreux articles dans les revues à comité de lecture de haut niveau sur le plan international et noué des collaborations avec plusieurs équipes de recherche internationales.

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Le consensus scientifique introduit par le GIEC depuis plusieurs années est que le réchauffement climatique observé depuis la moitié du 19ème siècle serait la conséquence de l’augmentation de la concentration des « Gaz à Effet de Serre » (GES) résultant de l’augmentation concomitante des activités industrielles qui consomment les sources d’énergies fossiles telles que le charbon et le pétrole.

Par exemple, le manuel de chimie destiné aux universités (Th.L.Brown, H.E. LeMay, Jr. a.o. Chemistry. The Central Science. Pearson Education. 2009. ISBN 978-0-13-235-848-4. 1117 pp.) dit en page 761 [1, p 761] :

« En plus de nous protéger des rayonnements nocifs de courte longueur d’onde, l’atmosphère est essentielle au maintien d’une température raisonnablement uniforme et modérée à la surface de la Terre. La Terre est en équilibre thermique global avec son environnement. Cela signifie que la planète émet de l’énergie dans l’espace à un rythme égal à celui auquel elle absorbe l’énergie du soleil. (…) Une partie du rayonnement infra-rouge quittant la surface de la Terre est absorbée par la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone de l’atmosphère. En absorbant ce rayonnement, ces deux gaz atmosphériques contribuent à maintenir une température uniforme et vivable à la surface en retenant, pour ainsi dire, le rayonnement infra-rouge, que nous ressentons comme de la chaleur.

L’influence de H2O, du CO2 et de certains autres gaz atmosphériques sur la température de la Terre est appelée « effet de serre » car, en retenant le rayonnement infra-rouge, ces gaz agissent comme le verre d’une serre. Les gaz eux-mêmes sont appelés « gaz à effet de serre » (GES). ».

Cette définition correspond au consensus scientifique actuel de ce que l’on appelle « effet de serre » prôné par le GIEC et soutenu par la plupart des institutions scientifiques nationales de haut niveau tels que la NOAA aux États-Unis ou le CNRS en France.

Cependant, cette définition manque de rigueur scientifique en raison d’approximations ou d’oublis et d’une méconnaissance des lois physiques qui régissent la circulation générale globale de l’atmosphère à l’origine de ce que l’on appelle le climat.

Les trois premières phrases soulignées du premier paragraphe de cette définition sont erronées d’un point de vue scientifique :

1.L’atmosphère ne maintient pas une température uniforme et modérée à la surface de la Terre.

L’atmosphère de la planète Terre est le fluide gazeux qui entoure sa surface. Ce gaz est maintenu par l’attraction gravitationnelle et est mis en mouvement par l’inégal échauffement de sa surface (thermodynamique) et par la rotation de la planète (force de Coriolis).

La circulation générale de l’atmosphère est caractérisée par une très forte prédominance des déplacements horizontaux qui sont eux-mêmes générés par la prédominance des gradients méridiens de température ou de pression.

Á l’échelle globale on considère qu’il y a une étroite corrélation entre la répartition du vent et celle de la pression, donc aussi avec celle de la température en vertu de l’équation hydrostatique.

Il y a donc lieu de considérer des répartitions méridiennes moyennes saisonnières de la température, de la pression et de la composante méridienne du vent.

Dans la troposphère, la température moyenne décroit vers le haut à un taux moyen de 6 à 7°C par km, et horizontalement vers le pôle dans chacune des zones tempérées, d’amplitude maximum en hiver et minimale en été.

Les gradients méridiens horizontaux sont surtout importants dans les zones tempérées et très faibles en toutes saisons dans la zone équatoriale.

En conséquence, la circulation globale atmosphérique terrestre présente des bandes de circulation zonale alternées résultant des gradients méridiens de température, séparées par des zones de convergence et de divergence des vents, relativement étroites, qui résultent de la force de Coriolis engendrée par la rotation de la Terre sur elle-même.

Il n’est pas scientifiquement possible de dissocier la circulation atmosphérique globale du climat. En conséquence, le contrôle des modèles de climat ne peut pas reposer sur un critère qui n’a pas de lien physique avec la circulation globale atmosphérique.

Le contrôle des modèles de climat basé sur une température moyenne de surface devrait, pour être scientifiquement crédible, reposer sur cinq zones méridiennes : -90° à -60°, -60° à -30°, -30° à +30°, +30° à +60° et +60° à +90°, où les signes – et + désignent respectivement les hémisphère sud et nord.

2. La Terre n’est pas en équilibre thermique avec son environnement

D’après William Lowrie [2] la chaleur interne de la Terre est sa plus grande source d’énergie. Elle alimente des processus géologiques globaux tels que la tectonique des plaques et la génération du champ géomagnétique. La chaleur interne de la Terre provient de deux sources : la désintégration des isotopes radioactifs présents dans les roches de la croûte et du manteau, et la chaleur primordiale issue de la formation ardente de la planète. La chaleur interne doit trouver un moyen de sortir de la Terre. Les trois principales formes de transfert de chaleur sont le rayonnement, la conduction et la convection. La chaleur est également transférée lors des transitions de composition et de phase. Le transport de chaleur par conduction est le plus important dans les régions solides de la Terre, tandis que la convection thermique se produit dans le manteau viscoélastique et le noyau interne en fusion.

D’après La collaboration KamLAND [3], La Terre s’est refroidie depuis sa formation, mais la désintégration des isotopes radiogéniques, en particulier de l’uranium, du thorium et du potassium, à l’intérieur de la planète, constitue une source de chaleur permanente. Le flux thermique total actuel de la Terre vers l’espace est de 44,2±1,0 TW, mais les contributions relatives de la chaleur primordiale résiduelle et de la désintégration radiogénique restent incertaines. Cependant, la désintégration radiogénique peut être estimée à partir du flux de géoneutrinos, des particules électriquement neutres qui sont émises pendant la désintégration radioactive et qui peuvent traverser la Terre pratiquement sans être affectées. Les auteurs combinent ici des mesures précises du flux de géoneutrinos effectuées par le détecteur d’antineutrinos à scintillateur liquide de Kamioka, au Japon, avec les mesures existantes du détecteur Borexino, en Italie. Les auteurs constatent que la désintégration de l’uranium 238 et du thorium 232 contribue pour deux fois au flux de chaleur de la Terre. Les neutrinos émis par la désintégration du potassium 40 sont en dessous des limites de détection de leurs expériences, mais on sait qu’ils contribuent à hauteur de 4 TW. Dans l’ensemble, les observations indiquent que la chaleur provenant de la désintégration radioactive contribue à environ la moitié du flux thermique total de la Terre. Les auteurs concluent en outre que la chaleur primordiale de la Terre n’est pas encore épuisée.

3. La Terre émet plus d’énergie vers l’espace qu’elle n’en reçoit du soleil

Le soleil ne représente pas la seule source de chaleur de la Terre. Le soleil fournit à la Terre un rayonnement solaire net de 235 W/m2.

Par « Terre », il faut entendre système thermodynamique « Terre + Océan global ».

Pour que la Terre soit en équilibre thermique elle devrait émettre vers l’espace les mêmes 235 W/m2. Dans ce cas la Terre se comporterait comme un corps noir et il n’y aurait ni réchauffement, ni refroidissement global de la surface.  

Pour une émission de 235 W/ m2 de la Terre vers l’espace, c’est-à-dire si la Terre était un corps noir, correspond, en appliquant la loi de Stefan-Boltzmann avec un albedo de 1, une température moyenne de surface de la Terre de -19°C.

Mais la Terre émet 390 W/m2 vers l’espace. La Terre n’est donc pas un corps noir puisqu’elle émet 155 W/m2 de plus qu’elle ne reçoit.

Pour une émission de 390 W/m2, correspond, en appliquant la loi de Stefan-Boltzmann avec un albedo moyen de 0.3, une température de surface moyenne de la Terre de 15°C.

Le seul fait que la Terre ne soit pas un corps noir, mais un corps dont l’albédo moyen a été estimé à 0.3 a pour conséquence un réchauffement de la température moyenne globale de surface de la Terre d’environ 30°C.

Le CNRS dans un article écrit par Marie-Antoinette Mélières [4] explique ce réchauffement par l’action de « l’effet de serre » qui fournirait les 155 W/m2 nécessaires à l’émission par la surface de Terre de 390 W/m2.

Cette théorie suppose que la Terre et son Atmosphère sont deux corps séparés, chacun en équilibre thermique, et que toute l’énergie reçu indépendamment par l’un et l’autre, est intégralement réémise par chacun.

Ce concept est manifestement faux puisque cela supposerait que la Terre et l’Atmosphère soient des corps noirs.

La Terre ne peut pas être un corps noir puisque : d’une part elle a un albédo moyen estimé à 0,3 qui fait qu’elle ne réémet pas toute l’énergie reçu, et que d’autre part son cœur est constitué d’une matière en fusion qui diffuse de la chaleur jusqu’à la surface qu’elle réchauffe. Les régions volcaniques en sont une preuve évidente.

De même il n’y a aucune preuve physique que l’Atmosphère soit un corps noir ne serait-ce que parce que l’on ne peut pas définir sa limite supérieure : elle n’a pas de surface supérieure à une température donnée.

Cependant, on peut admettre que l’Atmosphère est un système thermodynamique fermé et lui appliquer les lois thermodynamiques de conservation de l’énergie ce qui exclut l’effet de serre puisque l’atmosphère ne peut pas produire l’énergie pour se réchauffer elle-même.

À supposer que l’effet de serre soit démontré, l’augmentation de température de surface de l’atmosphère devrait suivre celle du taux de CO2 dans l’atmosphère et non l’inverse.

En utilisant des séries de données sur le dioxyde de carbone atmosphérique et les températures mondiales, Humlum et alii [5] ont étudié la relation de phase (avance ou retard) entre ces deux éléments pour la période de janvier 1980 à décembre 2011.

Les carottes de glace montrent que les variations du CO2 atmosphérique sont en retard sur les changements de température atmosphérique à l’échelle d’un siècle ou d’un millénaire, mais on s’attendrait à ce que la température moderne soit en retard sur les changements de CO2 atmosphérique, étant donné que l’augmentation de la température atmosphérique depuis 1975 environ est généralement supposée être causée par l’augmentation moderne du taux de CO2 dans l’atmosphère.

Pour cette analyse, les auteurs ont utilisé huit ensembles de données bien connus : 1) les données sur le CO2 de la couche limite marine bien mélangée, moyennées à l’échelle mondiale, 2) les données HadCRUT3 sur la température de l’air en surface, 3) les données GISS sur la température de l’air en surface, 4) les données NCDC sur la température de l’air en surface, 5) les données HadSST2 sur la température de la mer en surface, 6) séries de données UAH sur la température de la troposphère inférieure, 7) les données CDIAC sur le rejet de CO2 anthropogène, et 8) les données GWP sur les éruptions volcaniques.

Les cycles annuels sont présents dans tous les ensembles de données à l’exception de 7) et 8), et pour éliminer l’influence de ces cycles, les données sont analysées sur 12 mois.

Les auteurs constatent un degré élevé de covariance entre toutes les séries de données, à l’exception des séries 7) et 8), mais avec des changements de CO2 toujours en retard sur les changements de température.

La corrélation positive maximale entre le CO2 et la température est trouvée pour un retard de 11-12 mois par rapport à la température de surface de l’Océan global, de 9,5-10 mois par rapport à la température de surface globale de l’air et d’environ 9 mois pour la température de la troposphère inférieure.

La corrélation entre les changements de température des océans et le CO2 atmosphérique est élevée, mais n’explique pas tous les changements observés.

En conclusion, force est de constater que la définition de « l’effet de serre » qui est proposé par le GIEC et généralement soutenu par les instituts scientifiques est un concept qui ne peut pas être prouvé scientifiquement.

On a vu que dans le bilan radiatif de la Terre, les 155 W/m2 qui sont émis vers l’atmosphère ne peuvent être attribués à « l’effet de serre » que si l’on considère que la Terre se comporte comme un corps noir, ce qu’elle n’est manifestement pas puisqu’il est scientifiquement admis qu’elle a un albédo moyen différent de 1 (O,3) et que l’on peut observer et évaluer au moins localement l’échauffement de la surface par la chaleur interne de la Terre.

L’assertion du CNRS (cité plus haut) selon laquelle : « L’action globale de l’effet de serre (est estimé à) : 155 watts par m2 de chauffage de la surface (dont environ 100 Watts liés au rôle de la vapeur d’eau et de 50 watts à celui du CO2), tous les autres gaz à effet de serre restants constants) », n’est donc pas physiquement démontrée, ni les effets que pourrait avoir le doublement de la concentration du CO2 dans l’atmosphère.

Le seul cas où l’on peut considérer qu’il y a un « effet de serre » est celui des nuages qui sont des systèmes thermodynamiques dont on peut identifier l’enveloppe physique, mais les nuages participent à l’albédo moyen du système thermodynamique Terre + Océan global + Atmosphère qui est utilisé pour obtenir la température de surface global en utilisant la loi de Stefan-Boltzmann.  


Bibliographie

  1. Th.L.Brown, H.E. LeMay, Jr. a.o. Chemistry. The Central Science. Pearson Education. (2009). ISBN 978-0-13-235-848-4. 1117 pp. https://pdf.live/edit?url=https%3A%2F%2Fghostwriter144.neocities.org%2Fimg%2FscienceChemistryTheCentralScience12th.pdf&source=f&installDate=070323
  2. Gepphysics: A Very Short Introduction, chapitre 6, (2018), https://doi.org/10.1093/actrade/9780198792956.003.0006
  3. La collaboration KamLAND.

Partial radiogenic heat model for Earth revealed by geoneutrino measurements (Modèle partiel de chaleur radiogénique pour la Terre révélé par les mesures de géoneutrinos). Nature Geosci 4, 647-651 (2011). https://doi.org/10.1038/ngeo1205

  • CNRS, Marie-Antoinette Mélières,

Température moyenne à la surface de la Terre et effet de serre

https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/sysfacte/effetserre/index.htm

  • Humlum Ole, Kjell Stordahl, Jan-Erik Solheim, The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature, Global and Planetary Change, 100 (2013) 51–69, ELSEVIER. DOI:10.1016/j.gloplacha.2012.08.008

https://www.researchgate.net/publication/257343053_The_phase_relation_between_atmospheric_carbon_dioxide_and_global_temperature

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344 réflexions au sujet de « Critique objective du concept d’effet de serre »

  1. Ce que nous explique ce monsieur, c’est que la planète n’est pas un simple corps inerte qui reçoit et réémet la chaleur du soleil. La planète possède une source de chaleur interne. Les éruptions volcaniques en sont la manifestation la plus connue de tous. Je compare souvent les volcans à des soupapes de sécurité. Ce que j’apprends, c’est que cette chaleur interne est loin d’être négligeable, si elle est à l’origine de 50% du rayonnement thermique réémis vers l’espace par la planète. Que tous ces phénomènes soient parfaitement constants au Watt près serait de plus très surprenant. Les mouvements convectifs au sein du magma doivent être assez complexes, un peu comme pour le soleil, qui est loin d’être une simple boule de plasma totalement inerte.

    Voilà qui contrarie un peu le propos des réchauffistes qui prétendent que la Terre doit réémettre bêtement ce qu’elle reçoit, au Watt près, et que le méchant CO2 se comporte comme un pullover qui “déséquilibre le bilan thermique”.

    Bon, ok, on savait que c’est de la science à deux balles, leur discours.
    Mais là, ils perdent encore quelques centimes.
    Pendant ce temps, le contribuable perd des milliards, engloutis par des politiques publiques aussi coûteuses qu’inutiles. Quel gâchis…

    En tout cas, Mr Pettré, merci pour vos explications, vraiment intéressantes.

    • La chaleur interne la Terre c’est de l’ordre de de 100 milliWatts /m2, doit 0.1 Watts /m2.
      Négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol
      0.1 ce n’est pas 50 % de 240, M.Ohmdeboi ! Quand-même …

      https://www.researchgate.net/publication/44849425/figure/fig1/AS:304543700144153@1449620284960/Global-heat-flow-map-derived-from-mixed-data-sets-For-oceanic-regions-with-ages-less.png

      • Courage à marie Laure qui ose dire son opinion même si elle n’est pas conforme avec l.article concerné
        Il faut apprendre les uns et les autres à dialoguer sur des arguments et non sur des anathèmes quasi religieux
        Je suis personnellement assez rétif aux excommunications des pro ipcc qui refusent toute critique et je ne voudrais pas que l’inverse soit vrai

        • Décidément, l’extrême centrisme est une curiosité de l’esprit dans tous les domaines. Brionne/MLA n’a pas d’opinion. Il s’agit d’une provocation agressive, agrémentée de mensonges et d’insultes décomplexées à l’encontre des auteurs et des commentateurs (comme ce fil le démontre à nouveau), infiniment répétée et jouant la victimisation, le tout ayant justifié un précédent bannissement. On a beau chercher, on ne voit pas où est le dialogue dans ces conditions.

          • Et bien dialoguons, Roger:

            M.Pettré laisse entendre que la chaleur interne de la Terre serait un flux de chaleur significatif.
            Je dis que ceest faux:
            La chaleur interne la Terre c’est moins de 100 milliWatts = 0.1 Watts /m2.
            C’est négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
            C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02

            D’ailleurs M.Perré donne le chiffre (juste) de 44 TW pour ce flux. Si vous divisez par la surface de la Terre de 510 millions de lms3, cela donne 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2. Il se contredit donc lui-même.

            Alors, Roger. vous me traitez de menteuse, ce qui est très insultant et calomnieux. Que contestez vous dans ce que je viens de dire ?

          • Illustrer vos propos de manière répétitive avec des sources que vous savez erronées signe vos mensonges. L’agressivité de vos logorrhées à l’encontre des auteurs et commentateurs complète le tableau. Enfin, votre psittacisme pseudo-scientifique achève de vous ridiculiser. Vous vous discréditez tout seul, Brionne. Les écolos sont-ils à votre image ou cherchez-vous à leur nuire par votre attitude déplorable ? Quoi qu’il en soit, arrêtez de gémir ! Redressez-vous que diable, n’avez-vous aucun honneur ?

        • C’est truffé d’erreurs assez consternantes.

          1. M.Pettré laisse entendre que la chaleur interne de la Terre serait un flux de chaleur significatif.
          C’est faux:
          La chaleur interne la Terre c’est moins de 1000 milliWatts = 0.1 Watts /m2. Négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
          C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02

          D’ailleurs M.Perré donne le chiffre (juste) de 44 TW pour ce flux. Si vous divisez par la surface de la Terre de 510 millions de lms3, cela donne 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2. Il se contredit donc lui-même;

          2. Personne ne dit que la Terre est un corps noir.

          3. L’albedo de 0.3, ce n’est pas l’albedo de la surface de la Terre seule mais de l’ensemble Terre + atmosphère, incluant les nuages. (Environ 100 W/m2 réfléchi sur 340 W/2 incidents)

          • Tous ceux qui calculent la “température globale” de la terre en utilisant la formule de Stefan-Boltzman la considèrent (au moins implicitement) comme un corps noir (ou gris s’ils tiennent compte de l’albédo). La formule de Stefan-Boltzman s’applique à une surface noire en équilibre thermique. Au-delà de quelques mètres carrés de sol, l’assimilation de la terre à un “corps noir” est osée.

          • MLA : Vous allégrement chaleur (énergie) et flux dans vos commentaires. Soyez plus précise si vous voulez qu’on parviennent à vous suivre. Merci.

      • En revanche, vu que son absorption spectrale est formée de bandes, avec une “fenêtre” dans l’IR, l’atmosphère n’est objectivement pas un corps noir. D’ailleurs, comme le remarque l’article, un “corps noir” est en fait une surface absorbante.
        Un autre point un peu préoccupant dans les diagrammes de radiatifs de la terre, est la supposition que le CO₂ atmosphérique émettrait des dizaines de W/m² vers le haut et vers le bas. Or, dans la basse atmosphère, les molécules de dioxyde de carbone sont toujours désactivées par collision : elles chauffent les molécules de N₂ et de O₂, mais n’émettent strictement rien. Comme un corps ne peut émettre que dans les bandes dans lesquelles il absorbe, les molécules d’azote et d’oxygène n’émettent rien non plus.
        https://www.cjoint.com/doc/23_12/MLhpE2EMPYR_stephens2.gif
        En fait, au mieux, les 345,6 W/m² du diagramme ne sont pas réellement “émis” mais juste bloqués pratiquement à 0 km d’altitude par l’opacité de l’atmosphère.
        Enfin, comme les 2/3 de la puissance dissipée par la surface de la terre s’échappe par convection ou évaporation, il n’y a en aucun cas équilibre radiatif au niveau du sol.

      • Bonsoir les mousquetaires,
        je pense que sur ce sujet Marie-Laure a raison. 0.1 Watts/m2, c’est pas grand chose. Je ne partage pas votre avis concernant le CO2 Marie-Laure mais, je note que votre présence sur ce site peut être constructive. Cordialement, Jean-Luc.

  2. J’ajouterai que ce que l’on appelle effet de serre, dont la définition technique n’est pas si claire que ce que l’on pense, est un phénomène de convection des fluides, ici l’air, prisonnier d’une enceinte de verre (ou plastique) qu’ils ne peuvent traverser. Ce qui n’a rien à voir avec le phénomène qui se joue dans notre atmosphère où les radiations terrestres (gamme IR) sont absorbées, puis rayonnées. Jusqu’à preuve du contraire, notre planète n’est pas encapsuler dans une bulle de verre ! Je me demande parfois si les journalistes n’ont pas une vision antique du système terrestre 🙂

    Enfin, j’ajouterai que le rayonnement est absorbé à 90% par H2O, le reste se repartie parmi les divers autres gaz dont le CO2. Or, le CO2 à 400 ppm est largement saturé, il ne peut pas bloquer plus de rayonnement, quelque soit sa concentration. L’iPCC met en avant l’effet de couche qui est une théorie qui ne voit pas dans le mesures (pour le moment ?), et de la rétroaction positive dont le Co2 serait le point origine, ce qui est pour le moins osé comme prospective !

    • 1. Bien sur qu’on observe la signature de l’augmentation de l’effet de serre dans les mesures, La stratosphère se refroidit alors que la troposhère se réchauffe.
      https://archive.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/fig/figure3-17.jpeg

      2. Personne ne ne dit que la Terre est entourée par une vitre en verre.
      Dans le terme “effet de serre”, il y a certes le mot “serre”, mais il y a aussi les mots “effet de”.
      L’effet de serre atmosphérique est un phénomène radiatif , alors que l’effet de serre horticole est essentiellement convectif.
      Mais thermiquement, l’effet est analogue:
      Vous avez décidément du mal à comprendre les analogies…

      • Marie Laure A,
        “Bien sur qu’on observe la signature de l’augmentation de l’effet de serre dans les mesures, La stratosphère se refroidit alors que la troposphère se réchauffe.”

        Bah non, la signature d’une augmentation de l’effet de serre n’est absolument pas observée. La structure thermique de la colonne atmnosphérique constitue une monstrueuse énigme qui remet en cause toutes les connaissances de la physique de l’atmosphère. D’après ces connaissances que tout le monde tient pour solides et qui bien entendu sont utilisées dans les modèles climatiques, le réchauffement de la surface devrait être amplifié dans la troposphère, or, on observe exactement l’inverse, le réchauffement y est atténué !

        Autant dire qu’on est pas prêt d’y comprendre quelque chose. A moins que …

          • Vous devriez éviter de présupposer l’ignorance chez vos interlocuteurs.
            Mais non, ces deux comportements opposés sont compatibles avec une augmentation de l’effet de serre mais n’en sont pas la signature. Le refroidissement de la stratosphère est un effet attendu de l’augmentation du taux de CO2 indépendamment d’un effet sur les températures de surface.

            Pour ce qui est du réchauffement de la troposphère, il est beaucoup trop faible par rapport à celui prétendu de la surface pour constituer autre chose qu’une preuve réelle de la défectuosité des bases observationnelles ou théoriques sur lesquelles les climatologues prétendent fonder leurs appréciations.

            Vous invoquez le profil thermique de l’atmosphère à l’appui des délires gieciens alors qu’il constitue l’une des plus manifestes démonstrations de l’échec lamentable des climatologues à comprendre la physique de l’atmosphère.

          • Bah, la signature en question n’est pas vraiment ce que les modèles CMIP avaient prévu.
            DOI : 10.1029/2018EA000401
            Un test de la vitesse de réchauffement de l’atmosphere tropicale entre 200 et 300 hPa.

            Résumé
            La sensibilité globale du climat au doublement du CO2 dans un modèle de circulation générale résulte d’un système complexe de paramétrisations en combinaison avec la structure sous-jacente du modèle. C’est ce que nous appelons l’hypothèse principale du modèle, et nous supposons qu’elle peut être testée. Nous expliquons quatre critères auxquels un test valide doit répondre : mesurabilité, spécificité, indépendance et unicité. Nous soutenons que le changement de température dans la couche tropicale de 200 à 300 hPa répond à ces critères. La comparaison des tendances modélisées et observées au cours des 60 dernières années à l’aide d’un estimateur de variance robuste montre que tous les modèles se réchauffent plus rapidement que les observations et que, dans la majorité des cas, l’écart est statistiquement significatif. Nous soutenons que cela constitue une preuve informative contre l’hypothèse principale de la plupart des modèles climatiques actuels.

      • L’analogie de “l’effet de serre” est effectivement foireuse. L’effet radiatif du dioxyde de carbone n’a rien à voir avec l’effet le blocage de la convection par une serre agricole.
        Cet “effet de serre” radiatif est le plus important quand le ciel est couvert de nuages. Dans ce cas-là, 100% des IR émis par le sol sont bloqués par la couverture nuageuse, et le refroidissement est assuré uniquement par les deux autres mécanismes : convection et évaporation.
        Voici la comparaison locale de ces deux effets, en utilisant le calculateur MODTRAN de l’université de Chicago :
        Flux radiatif bloqué par le ciel au niveau du sol sous les tropiques :
        CO₂ 325 ppm, ciel clair : 368.95 W/m2
        CO₂ 400 ppm, ciel clair : 369.26 W/m2
        CO₂ 400 ppm cumulus base 660m sommet 2700m : 447.45 W/m2
        Effet d’une couverture nuageuse : 78.19 W/m2
        Effet d’une augmentation de 23% de la concentration de CO₂ : 0.31 W/m2
        Sous les tropiques, l’effet “de serre” d’une couverture de cumulus est 250 fois plus bloquant sur les IR que celui du CO₂ de 1958 à nos jours. Pourtant, quand les nuages se forment, comme chaque jour en milieu d’après midi, dans la Sierra de Santa Marta en Colombie, le thermomètre ne grimpe pas en flèche.
        Au niveau du sol, il n’y a pas d’équilibre radiatif. Si la chaleur reçue par le sol et contenue dans sa couche superficielle (capacité calorifique) ne s’évacue pas par radiation IR, elle s’évacue par convection et évaporation pour être évacue par irradiation au “sommet de l’atmosphère”.

  3. Les deux seules sources de chaleur pour la surface terrestre sont le soleil et la chaleur interne de la planète.
    Dès lors l’effet de serre cher au GIEC n’est pas une source de chaleur comme le gobent bon nombre d’esprits naïfs. L’effet de serre ne fait que transférer à l’atmosphère une fraction de l’énergie reçue de l’activité solaire. Si par exemple l’activité solaire baisse de moitié (ce qui se passe actuellement), l’effet de serre sera divisé en gros par deux. De plus pour réchauffer la planète il faut d’abord réchauffer les océans et l’effet de serre est très insuffisant pour ce faire. Dans tout cela la chaleur apportée par l’activité humaine, elle-même très inférieure à l’effet de serre, est donc totalement dérisoire dans le réchauffement climatique. Il faut cesser de se faire manipuler par la pseudo-science d’esprits décérébrés dont l’objectif politique est tout autre.

    • 1. La chaleur interne la Terre c’est de l’ordre de de 0.1 Watts /m2. Négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.

      2. Non, l’activité solaire n ‘est en pas baisse de moitié actuellement (et heureusement !)
      Quand-même ! Vous n’êtes pas sérieux, là ?

      3. Personne ne dit que l’effet de serre est une source primaire de chaleur.

      • Si vous téléchargez les 423 Mo du rapport du groupe scientifique (WG1) de l’AR6, vous ne trouvez, me semble-t-il, aucune description introductive (à la Wikipedia) de “l’effet de serre” (*). À aucun endroit, il ne discute des centaines de watts par mètre carrés qu’irradieraient les molécules excitées de CO₂ dans la bande des 660 cm⁻¹ en direction du sol. Dans la réalité, dans les conditions de température et de pression qui prévalent au niveau du sol, les molécules de dioxyde de carbone ne se désactivent jamais par radiation. Elles sont toujours désactivées par collision avec leurs voisines (N₂ ou O₂) qui ne peuvent pas émettre dans l’infrarouge.
        D’ailleurs, on ne peut pas utiliser la formule de Stefan-Boltzman au niveau du sol, parce qu’il n’y a pas d’équilibre radiatif : la chaleur absorbée par le sol (165±6 W/m²) est évacuée sous forme de chaleur sensible (24±7 W/m²), de chaleur latente (88±10 W/m²), et le reste 52,4 W/m² (donc ±23) par IR (quand le ciel est clair).
        Si le ciel est couvert de nuages, l’évaporation et la convection prennent le relai, exactement comme quand vous obstruez une partie de la sortie d’une petite mare un jour de pluie, l’eau s’écoule par les ouvertures restantes. Le niveau de l’eau augmente, mais à peine.
        Les calculs radiatifs de température qu’aurait la terre si elle était dépourvue d’atmosphère, qu’elle ne tournait pas sur elle-même et que son atmosphère ne contenait pas d’eau sont certes très intéressants, mais n’ont, au mieux, qu’une valeur amusante.
        (*) Je me trompe peut-être, si tel est le cas, donnez-moi le numéro exact de la page du rapport.

          • Beaucoup de délayage. Très décevant. Uniquement du détail, les principes ne sont pas posés. Précision complètement illusoire (exemple : The assessed ERF for a doubling of carbon dioxide compared to 1750 levels (3.93 ± 0.47 W m–2) is larger than in AR5). Comment ont fait ces climatologues pour mesurer avec 3 chiffres significatifs les concentrations de dioxyde de carbone en 1750 ? Première mesure instrumentale : 1802 683 ppm par Dalton.
            Wikipedia, avec son dioxyde de carbone qui irradie la terre depuis le ciel est objectivement faux. Le rapport du GIEC noie le poisson et n’explique pas l’essentiel.
            Peut mieux faire.

          • D’après le modèle MODTRAN de l’université de Chicago, le passage de 683 ppm en 1802 (mesure de Dalton) à 400 ppm récemment correspond à une diminution de 1,57 W/m² du forçage radiatif et non à une augmentation de 3.93 ± 0.47 W m⁻².
            Les 709 ppm mesurés par Saussure en 1809 correspondent à une diminution du forçage radiatif de 1,88 W/m² depuis le début du 19e siècle.

          • Madame M.L.A., Votre endoctrinement carbocentriste est très réussi ! Mais désolé de vous contredire à propos de la “clarté” et des “détails” des rapports WG1 du GIEC, qui est composé d’un mélange de résumés, de références parfois anciennes de plus de 30 ans, de reports à d’autres études ou aux rapports précédents, bref, un méli-mélo qui prend un grand nombre de pages, et qui en décourage plus d’un, et qui pousse à se retourner sur le résumé pour les décideurs, moins fastidieux à lire, et qui finalement, est la partie essentielle des rapports du GIEC. Mais bon, vous défendez votre point de vue, c’est déjà ça.

  4. Une erreur trop fréquente à propos de l’effet de serre atmosphérique est de l’assimiler à l’absorption d’IR terrestres par les GES.

    En réalité, si la surface est tempérée, c’est qu’elle est largement empêchée de se refroidir radiativement étant presque en équilibre radiatif avec son horizon troposphérique. Donc, l’effet de serre correspond, à l’inverse de ce qui est souvent prétendu, à une faible absorption d’IR terrestre par les GES.

    La troposphère est essentiellement alimentée en énergie par la convection et singulièrement par condensation de la vapeur d’eau, cette énergie est transmise aux GES qui l’évacuent radiativement vers le haut. Les GES représentent l’unique source froide efficace de l’atmosphère et donc l’unique source froide efficace des phénomènes atmosphériques.

  5. Vous n’êtes pas sérieux .
    1. Le flux de chaleur provenant de la Terre est de l’ordre de 100 milli Watts / m2 = 0.1 W /m2 soit, 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre addtionel due au C02
    https://www.researchgate.net/profile/Jean-Claude-Mareschal/publication/284354924/figure/fig12/AS:667125224071175@1536066456965/Global-heat-flux-of-the-Earth-combining-heat-flux-measurements-on-land-and-continental.png

    2. Personne ne prétend que la Terre est un corps noir.

    3. Vous niez l’effet de serre ? Sérieusement ? C’est nouveau, ça, non ?
    Alors quand c’est moi qui vous explique, je me fais copieusement insulter, et même traiter de transgenre par M.Goncalves.
    Donc je vais laissez s’exprimer un de vos amis, peut-être aurez vous son écoute….
    Qu’écrivait Roy Spencer, par exemple, apparemment navré voire exaspéré quand il lit ce genre de pseudo-arguments.
    https://www.drroyspencer.com/2014/04/skeptical-arguments-that-dont-hold-water/?fbclid=IwAR35nR7KIw5uxMskiO4gd9PjH9fm0Aglf7lWa-Ebssd7gIjEVPVeNSHjT7w

    • Si je peux me permettre en passant, Marie Laure :

      Vous vous battez contre des moulins à vents, quoi que vous disiez, vous vous retrouverez face à un mur.
      De temps en temps, ils vous traiterons d’escroc, de temps en temps de réchauffiste, parfois de marchand de peur, de “pataphysicien”, régulièrement de propagandiste (j’ai eu droit à “communiste” une fois, je n’ai toujours pas compris pourquoi)…

      Parfois ils vous diront que l’effet de serre est une réalité mais que le CO2 n’est pas un GES, parfois ils vous diront que oui il y a un réchauffement mais pas anthropique, parfois qu’il n’y a pas de réchauffement, que c’est des foutaises ou qu’il faisait plus chaud au Moyen-Âge, ils inventerons des concepts ridicules, vous dirons que le lobby de l’éolien est plus puissant que celui du pétrole, compareront les données du Crétacé inférieur à celles de 1995 pour se donner raison, ils vous parlerons de l’intrication quantique, prendrons comme référence des “experts” qui n’ont jamais contribué de près ou de loin aux sciences du climat, recrachant des statistiques, des chiffres et des graphiques tronqués ou complètement inventés, ils utiliseront des mots et des concepts qu’à l’évidence ils ne maitrisent pas…

      Ils feront semblant de ne pas comprendre mais ils feront aussi semblant de comprendre.
      Ils mentiront, le plus souvent.
      Mais il n’y en aura pas un pour vous répondre réellement sur le fond sans être à côté de la plaque, ou très rarement, et jamais sur la question du climat.

      Ça n’empêche pas de pouvoir avoir des discussions intéressantes sur d’autres sujets, cependant.

      Ce qui est peut être “rassurant” c’est qu’en tout il doit y avoir 10 pèlerins qui commentent sous ces articles souvent bourrés d’erreurs et d’approximation. C’est triste pour eux d’avoir à ce point la tête enfoncé dans le climato-scepticisme mais je ne pense pas que vous puissiez y faire grand chose…

      Courage !

      • Cool.
        Merci pour ce florilège d’accusations et de “compliments” adressés à des gens qui refusent simplement de gober tout rond ce qui ressemble à un catéchisme. C’est un vrai plaisir de se faire insulter par des gens comme vous.

        Sur le fond, vous avez un argument intelligent à nous présenter ?

        MLA nous annonce 100mW, l’ingénieur Pettré nous dit 155W. Qui dit vrai ? A mon avis, il y a un truc… Non ?

        A votre avis, +1.1¨C en 170 ans, si tant est que les mesures sont toutes justes et réellement comparables entre elles, (mais admettons) en quoi cela constitue une catastrophe ?
        Quelle est la “bonne température ” , selon vous, de la planète et quelle en est la variabilité admissible ne représentant aucun danger ?
        Quels sont le “bon niveau” des océans, la “bonne surface” de banquise, et le “bon taux de CO2” ?

        Si vous avez des réponses intéressantes, alors au plaisir de vous lire.

        • Vous pensez vraiment qui le flux de chaleur terrestre n’est pas de moins de100 milliWatts / m2 mais est de 155 Watts /m2 ?
          Sérieusement ?
          Un facteur 1000 !
          Votre abyssale ignorance de tout ordre de grandeur est pire que ce que je pensais..C’est consternant

          Tenez, lisez ça par exemple.

          https://www.researchgate.net/profile/Jean-Claude-Mareschal/publication/284354924/figure/fig13/AS:667125228249088@1536066457118/Distribution-of-heat-flux-data-as-a-function-of-age-from-the-compilation-by-Stein-and.png

          https://www.researchgate.net/profile/Jean-Claude-Mareschal/publication/284354924/figure/fig12/AS:667125224071175@1536066456965/Global-heat-flux-of-the-Earth-combining-heat-flux-measurements-on-land-and-continental.png

          Et la source complète:
          https://www.researchgate.net/publication/284354924_Energy_Budget_of_the_Earth?_tp=eyJjb250ZXh0Ijp7ImZpcnN0UGFnZSI6Il9kaXJlY3QiLCJwYWdlIjoiX2RpcmVjdCJ9fQ

          Et quant à vos dernières questions, il n’y a a pas de “bonne” température, ni de “bon” niveau de CO2, ni de “bon ” niveau des glaces…dans l’absolu
          Cela a énormément varié selon les ères géologiques;.
          Par contre, il y a un niveau d’équilibre pour une période géologique donnée,
          Un interglaciaire du quaternaire, comme l’Holocène c’est 280 ppm de CO2, environ 15°C environ et 2 gros inlandsis (le Groenland et l’Antarctique)

          Et en augmentant très brutalement, à l’échelle géologique, le CO2 de 280 à 420 ppm, nous avons créé un déséquilibre énorme de l’Holocène, à la fois dans son ampleur et sa rapidité.
          Tenez, écoutez ça. Vous allez apprendre plein de choses sur l”Histoire du Climat de la Terre
          Ne me remerciez pas, c’est cadeau, c’est Noel en avance
          https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=2275s

          • Je ne pense rien, je viens de lire un article.
            Je n’ignore rien des ordres de grandeur, c’est pour cela que je pose la question.

            Ce qui est abyssal et consternant, c’est votre faculté à surinterpréter tout propos, ce qui ne vous rend guère crédible.

          • Marie Laure A. a affirmé : « Et en augmentant très brutalement, à l’échelle géologique, le CO2 de 280 à 420 ppm, nous avons créé un déséquilibre énorme de l’Holocène, à la fois dans son ampleur et sa rapidité. »
            Cette affirmation péremptoire ne résulte en aucun cas de ce qui précède. Elle suppose que toute l’augmentation de CO₂ est causée par “nous” ce qui est loin d’être prouvé. Voyez, par exemple, la publication DOI : 10.53234/scc202301/23.

          • Il est certain que le flux de chaleur qui émane de la croûte terrestre depuis le centre de la terre ne compte pour rien dans le “climat”. Pour autant, cela ne prouve pas que la diminution de flux plutôt ténue (de l’ordre de 0,3 W/m² sous les tropiques) provoqué par l’élargissement de la bande des 660 cm⁻¹ du dioxyde de carbone en passant de 325 ppm en 1958 à 400 ppm de nos jours, ait une influence détectable sur les températures quand les variations de la couverture nuageuse ont une influence des centaines de fois supérieures.

            Localement, en chaque point de la terre, les concentrations en dioxyde de carbone varient énormément à cause de la respiration des plantes la nuit et de la photosynthèse le jour. Des mesures historiques rapportées par Slocum (publication octobre 1955) indiquent des mesures allant de 180 à 590 ppm à Paris entre 1920 et 1929. L’équilibre thermique de chaque mètre carré de la surface de la terre est local. Visiblement, ces fluctuations diurnes de la concentration en “gaz à effet de serre” (vapeur d’eau, dioxyde de carbone, oxydes d’azote…) ne “dérèglent” jamais le climat local alors qu’elles sont des centaines de fois plus conséquentes que les variations “globales” sur 60 ans (Mauna Loa depuis 1958).
            L’effet d’amplification supposé par certains climatologues (sensibilités climatiques élevées) est probablement un artefact de ces mêmes modèles (des simulations informatiques). La preuve par les “modèles” est une preuve circulaire.

        • @ohmdeboi
          Tiens bonjour.

          C’est chiant d’être traité comme vous traitez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ?
          Et j’avais oublié qu’en plus de tout le reste, vous vous preniez pour des Jean Moulin des temps modernes…

          Je m’interroge sur ce que vous pourriez trouver “d’intéressant”, à part la négation totale des connaissances actuelles sur la dynamique du climat.
          Mais je ne vais pas perdre plus mon temps à essayer avec vous, vous ne voulez pas entendre la réalité des chiffres et je ne peux pas le faire pour vous…

          J’invoque donc encore une fois la loi de Brandolini !

          Bonne journée quand même.

      • @Nestor,
        Le bouton de fièvre étant vidé, soyons plus précis, voulez-vous.
        Avez vous qqch contre le fait que les glaciers aient reculé autrefois (sans CO2 anthropique) davantage qu’au cours des années récentes (avec +100 ppm de CO2 anthropique) ? Êtes vous certain que les optima climatiques historiques (sans CO2) soient une invention de scientifiques négationnistes ? Pensez-vous sérieusement que les pics thermiques eocenes soient une invention de géologues défroqués ? On continue ?
        Avant de balancer vos tirades, vous arrive-t-il de lire, de comparer, de réfléchir ? La science ne se fait ni à l’applaudimètre, ni devant un juge, ni via un combat de dieu.


        • Et c’est moi qui balance des tirades…

          Je pourrais, hein, prendre vos 3 … “arguments” ??
          Et vous démontrer votre fourvoiement, mais ça serait gâcher mon temps, puisque vous sortirez de votre chapeau 15 autres … idées (??) tout aussi mal foutues.
          Je pourrais donc essayer de discuter avec vous, mais encore une fois : Loi de Brandolini.

          Bonne journée, Mr Ferry.

          • “Et c’est moi qui balance des tirades…”

            Manifestement vous semblez ignorez ce qu’est une tirage.
            Tenez pour votre culture générale : https://www.cnrtl.fr/definition/tirade

            Et puis je vous signale que le commentaire que vous avez posté comporte 315 mots, alors que celui de Ferry n’en comporte que 104, soit 3 fois moins.

            Aussi je me demandais si vous comptez invoquer la loi de Brandolini à chaque fois qu’un climato-sceptique vous posera une question ou bien seulement pour celles qui vous dérangent ?

          • Bonjour Sébastien,

            J’avais oublié que votre truc à vous, c’est de compter les mots !
            Pas que vous utilisiez les bons, je ne crois pas que moi ou Mr Ferry parlions de tirages, jusqu’ici, mais bon 😉
            Félicitations cependant d’utiliser le bon pour vous décrire !
            “Climato-sceptique” et non pas “-réaliste” !

            Quand à vous Mr Ferry, vous vous rendez bien compte qu’un argument n’a de poids que s’il est appuyé par des faits ?
            Sinon, ça explique vraiment beaucoup de choses !

            À part ça…

            Ferry, cher ami,
            Et sans aucun déni,
            Vos arguments un peu flous,
            Confondent souvent les faits et les fous !

          • Je trouve la remarque sur les glaciers tout à fait pertinente. Les fragments d’arbres fossiles retrouvés sous les glaciers alpins permettent de déterminer que la limite des arbres passaient 300 m au-dessus de l’actuelle à l’époque de l’empire romain. À raison de 6,7 degrés par 1000 m, il faisait donc 2,0 °C de plus (en moyenne) sous l’empire romain dans les Alpes qu’à l’époque actuelle.
            Une différence de température analogue se retrouve dans les carottages glaciaires des montagnes du centre du Groenland.

          • Serge Ferry vous indique qu’il est prêt à débattre sur deux points précis : le recul des glaciers et les optima climatiques de l’holocène. Pourquoi répondez-vous par une pirouette au lieu de commencer à aligner vos arguments ?

      • Merci Nestor pour vos encouragements

        Effectivement, on apprend pas grand chose sur le sujet du Climat en parlant avec les climato-dénialistes d’ici et d’ailleurs, qui démontrent avant tout leur profonde ignorance du sujet et se contentent de répéter les mêmes contre-vérités depuis 15 ans…
        Essayer d’avoir un échange rationnel et structuré avec un climato-dénialiste est à peu près aussi vain que de faire boire un âne qui n’a pas soif.

        Par contre, en échangeant avec eux, on apprend effectivement beaucoup de choses sur d’autres sujets, plus sociologiques et psychologique: biais cognitifs, déni de réalité….

        Quelques caractéristiques, assez dans l’air du temps, que j’observe chez ces gens:

        – Forte suspicion voire rejet systématique de tout ce qui vient des « élites”, en l’occurrence scientifiques.
        Leur haine du GIEC en est l’incarnation principale. Le GIEC est aux climato-sceptiques ce que l’OMS est aux anti-vax et aux covido-sceptiques, ou la NASA aux platistes: Une sorte de bouc-émissaire, de piñata, sur lequel ils se défoulent …Sachant que bien évidemment, la grande majorité d’entre eux n’a jamais lu ne serait-ce qu’un page d’un rapport du GIEC.
        – Tendance latente au complotisme (chercheurs et labos tous corrompus,…)
        – Culture scientifique de base très faible chez la plupart d’entre eux (beaucoup ont du mal à lire une simple échelle d’un graphique, pou comprendre un simple bilan de masse ou d’énergie de niveau collège)
        – Beaucoup sont juste des bagnolards qui ne comprennent rien à toute cette histoire de de climat, mais n’ont juste pas envie de comprendre qu’il va falloir changer leurs habitudes….Il suffit de voir les réactions épidermiques et les bordées d’injures qu’ils profèrent quand vous leur parlez de raréfaction d”énergie.
        – Interprétation malhonnête des informations, mauvaise foi,…
        – Biais de confirmation: Ils sont prêts et se prosterner devant le premier bonimenteur venu qui leur dit sur un blog, et gober ses bobards sans vérifier quoi que ce soit, si ce al va dans el sens de ce qu’ils ont envie d’entendre. Alors qu’ils vont réfuter a priori sans la lire la moindre publication scientifique qui conclue des choses qu’ils n’ont pas envie de lire.
        – Renforcement des opinions à l’intérieur de leurs groupes de réseaux sociaux qui auto-entretiennent leurs propres convictions…Plusieurs ont d’ailleurs exprimé clairement leur souhait que je soit virée (ce qui ne va probablement pas tarder d’ailleurs), pour pouvoir rester plus confortablement entre eux à s’échanger leurs fake-news.

        • Bonjour Marie Laure,

          Je ne suis pas un scientifique, pas un rechauffiste, pas un climatorealiste, pas un climatosceptique, je ne fais pas de debat scientifique mais je suis un citoyen qui essaie de comprendre. Je travail dans le concret, l’immobilier, la renovation la construction depuis 25 ans. Ici c’est un des seuls lieux si je puis dire, ou je trouve une forme de contradiction, d explication divergente. J’essaie de me faire une idée une opinion avec ce tous. C’est compliqué. Ils ont le mérite d essayer d apporter une autre vision scientifique. Je n’ai pas la compétence pour jauger les article et les commentaires. Je ne comprends pas tout. Mais ce que je comprends, c’est que c’est un des seuls lieux d expression qu’ils ont encore. Pourquoi et comment se fait il, que les débats ne soient pas public. Pourquoi faut il être traité de parias dès lors que l on émet juste une petit doute sur l explication vulgarisée du réchauffement. C’est ma réalité. Ce que je comprends et je l ai déjà exprimé ici, oui parce qu il y a qu’ ici ou je peux m exprimer librement, c est que dans mon métier j ai vu et vois une évolution technique qui a de moins moins de sens tout cela pour rentrer des chiffres dans des cases, afin de prouver que l on baisse le co2 que l on utilise de l’ Enr…. Les coûts flambent. Pourant, Ils faut loger les gens dans des logements décents et qu’ils payent un juste prix de l énergie et de la maintenance de leurs logements. Ce sont des faits d un paysan de terrain qui travaille pour le bien des gens.

          Il n y a pas qu’une vérité, c est pour cela qu’il y a des scientifiques.

          • Ah, l’énergie !

            En 1948, âgé alors de quatre ans, j’ai emménagé avec mes parents , mon jeune frère et ma soeur qui venait de naître dans une grande maison près de Lille. la seule pièce chauffée étai la salle de séjour -cuisine. Le mode de chauffage était le charbon “gras”( flambant) des mines du Nord qu’on achetait par sac de 50 kg à la fois. Il fallait rallumer la “cuisinière” chaque matin pour faire le café. (“Ell caftière elle est toudis such’fu” – Bienvenue chez les ch’tis). Au milieu du siècle dernier, il y avait déjà de sévères canicules (surtout 1947 et 1949) mais les hivers étaient rudes (l’appel de l’abbé Pierre est resté célèbre).
            Depuis cette époque révolue, j’ai connu le poêle “a feu continu” chargé à l’anthracite, puis les poêles au mazout (fuel domestique ‘rouge”) à remplir par le dessus (danger absolu !). Et enfin le chauffage central en maison individuelle, d’abord au fuel, puis au gaz naturel, beaucoup plus confortable.
            A l’approche de la retraite, j’ai fait construire ma maison et j’ai fait le choix (alors à la mode) du tout électrique à convecteurs (13 kW en tout sur deux étages, avec en plus une cheminée feu de bois uniquement pour le plaisir les W.E). L’électricité, c’est cher, bien sûr, mais c’est tellement souple, finis les allumages de chaudière tardifs en saison et les radiateurs à robinet thermostatique. Et puis, on l’oublie souvent, ces fameux “grille-pains ” ont une rendement thermique réel de 100 % (effet Joule) puisqu’il n’y a aucune évacuation et surtout ne nécessitent aucun entretien. Quand ils tombent en panne, on les remplace. Au bout de 25 ans, je n’en ai changé que trois petits de 1000 W sur les 13, les plus sollicités (salles de bains et cuisine). Alors que le ramonage annuel obligatoire me revient à 90 euros.
            Désirant être classé comme écolo-responsable, j’ai demandé un devis approximatif à mon chauffagiste-ramoneur. Pour une seule chambre, une PAC réversible me reviendrait à 3000 euros, soit au minimum 25 000 euros pour un équipement complet de la maison. Le rendement thermique passerait de 100 à 300 %, mais seulement si les hivers ne sont pas trop rudes (merci le RCA). En effet, une pompe à chaleur air-air a besoin d’un peu de chaleur extérieure pour la transférer à l’intérieur, elle ne va quand même pas rejeter de l’oxygène et de l’azote liquide à -195°C. Et enfin ,cerise sur le gâteau, il y a l’entretien de cette merveille technologique, au minimum 250 euros/an.
            Conclusion, changer de chauffage, pour moi, c’est “wait and see” (et puis je n’ai pas les sous). Après tout, un refroidissement climatique est bien possible d’ici une vingtaine d’années. Ceux qui annonçaient une glaciation il y a un demi-siècle avaient peut-être raison.
            “Les prévisions sont difficiles, surtout en ce qui concerne l’avenir”

        • Analyse “scientifique” de très haut niveau qui clôt définitivement le débat, faute d’arguments aussi brillants à y opposer.
          Quoique, pour certains d’entre eux, je vous offrirait bien un miroir… grossissant.

        • Bonjour Marie Laure,

          Je ne suis pas un scientifique, pas un rechauffiste, pas un climatorealiste, pas un climatosceptique, je ne fais pas de debat scientifique mais je suis un citoyen qui essaie de comprendre. Je travail dans le concret, l’immobilier, la renovation la construction depuis 25 ans. Ici c’est un des seuls lieux si je puis dire, ou je trouve une forme de contradiction, d explication de divergence. J’essaie de me faire une idée une opinion avec ce tous. C’est compliqué. Ils ont le mérite d essayer d apporter une autre vision scientifique. Je n’ai pas la compétence pour jauger les article et les commentaires. Je ne comprends pas tout. Mais ce que je comprends, c’est que c’est un des seuls lieux d expression qu’ils ont encore. Pourquoi et comment se fait il, que les débats ne soient pas public. Pourquoi faut il être traité de parias dès lors que l on émet juste une petit doute sur l explication vulgarisée du réchauffement. C’est ma réalité. Ce que je comprends et je l ai déjà exprimé ici, oui parce qu il y a qu’ ici ou je peux m exprimer librement, c est que dans mon métier j ai vu et vois une évolution technique qui a de moins moins de sens tout cela pour rentrer des chiffres dans des cases, afin de prouver que l on baisse le co2 que l on utilise de l’ Enr…. Les coûts flambent. Pourant, Ils faut loger les gens dans des logements décents et qu’ils payent un juste prix de l énergie et de la maintenance de leurs logements. Ce sont des faits d un paysan de terrain qui travaille pour le bien des gens.

          Il n y a pas qu’une vérité, c est pour cela qu’il y a des scientifiques

          • Mais le débat scientifique est tout ce qu’il y a de plus public
            Il a lieu dans les revues scientifiques.
            Lisez les et si vous avez des choses à réfuter, vous êtes tout à fait libre de le faire.

            Et il ne s’agit pas traiter qui que ce soit de “paria”., il s’agit d’expliquer des évidences.
            Quelqu’un qui vous dirait que la Terre est plate, vous lui diriez probablement qu’il a tort en lui montrant une photo de la Terre vue de l’Espace.
            Et bien quelqu’un qui, comme ce .Pettré, laisse entendre que la chaleur interne de la Terre serait un flux de chaleur significatif, et bien je lui explique que c’est faux.
            La chaleur interne la Terre c’est moins de 100 milliWatts = 0.1 Watts /m2. (44 TW / 510 millions de km2 = 0.087 W/m2 exactement)
            C’est donc négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
            C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02 (2 à 3 Watts /m2)

            Vous savez, les arguments climato-sceptiques fallacieux (pléonasme) sont très faciles à démonter en faisant de simples vérifications comme celle que je viens de vous montrer.
            Mais les lecteurs des blogs climato-sceptiques ne vérifient jamais rien, surtout quand ça va dans le sens de ce qu’ils ont envie d’entendre.

        • C’est bien de comparer avec l’OMS qui est corrompue jusque la moelle.
          Comme la plupart des institutions à initiales.
          L’épisode du COVID m’a ouvert les yeux sur toutes les âneries que peuvent colporter ces institutions, sous couvert d’une pseudo-science (la vérité commence à se mettre à jour et c’est pas beau à voir). Oh, tout n’est pas faux, bien entendu, et heureusement d’ailleurs, mais il faut creuser et comparer les informations.

          Vous avez choisi de croire ce que dit l’IPCC, grand bien vous fasse.
          Mais excusez-moi on a encore le droit de ne pas être d’accord. Et c’est pas la peine de balancer des insultes à tour de bras.

          Moi je ne vois rien de dramatique aujourd’hui qui me pousserait à changer mes habitudes. Pas d’augmentation d’événements extrêmes (et même l’IPCC le dit), des pics de chaleur de temps en temps, et alors? Les vagues de froid sont bien plus meurtrières que les vagues de chaleur. Les prédictions d’Al Gore se sont toutes avérées fausses.
          On mélange allègrement météo et climat quand ça va dans le sens de la doxa et ça, vous ne pouvez pas le nier. Un pet de travers en météo (si encore ça pouvait exister, comme si la météo était un long fleuve tranquille), et c’est la faute au RCA. Restons sérieux.

          Quant aux biais cognitifs, vous n’êtes clairement pas en reste.

          Comme le souligne Nestor, ça m’intéresse les débats contradictoires, justement, parce que la science du climat est loin d’être établie. Mais ça marche dans les 2 sens.

          • en effet mettre l’OMS dans le débat est éclairant et j’ai répondu un peu plus bas car le révélateur e st de taille

        • Bonjour Marie-Laure….serez-vous présente demain vendredi 8 décembre à l’assemblée générale?….Bonne journée

        • J’aurais pas dit mieux !
          Je ne sais pas combien de temps vous tiendrez, mais j’ai un peu lâché l’affaire personnellement…

          Je crois également qu’ils ont besoin de leur “safe space”, où tout va bien dans le vrai monde de la réalité véritable alors que les mensonges des “élites” veulent les faire entrer dans la “Matrix”, mais eux sont des résistants…

          “Élites mondiales” qui sont d’ailleurs toutes confondues en une seule cabale mondiale et maléfique : GIEC, NASA, IUCN, OMS et consort sont des organismes interchangeables au gré et à l’envie de la situation !

          Bref, si pour les platistes c’est mignon, pour les climato-sceptiques c’est plus affligeant qu’autre chose !

          • En attendant, c’est pas moi qui trafique les modèles pour que ça rentre dans les cases.
            Les modèles, ça n’a rien de scientifique si les observations montrent le contraire.

            Ainsi, dans leur étude « Tuning the MPI-ESM1.2 Global Climate Model to Improve the Match With Instrumental Record Warming by Lowering Its Climate Sensitivity » (2020) Thorsten Mauritsen et Erich Roeckner citent les mots mêmes des modélisateurs :

            « Nous avons paramétré la façon dont nous avons réglé le modèle climatique global MPI-ESM1.2 pour qu’il corresponde à l’enregistrement instrumental du réchauffement ; un effort couronné de succès. Pour respecter l’ordre historique des évènements, le choix pratique a été de viser une sensibilité climatique de 3°C en utilisant la rétroaction des nuages, plutôt qu’un réglage du forçage des aérosols »

            En d’autres termes, selon l’étude,

            “les modeleurs partaient du principe qu’il fallait que le réchauffement se traduise par une sensibilité climatique de 3°C … . Le Modèle MPI avait donné au départ un réchauffement rapide correspondant à une sensibilité de 7°C. Et comme plusieurs autres paramètres avaient déjà été réglés, les modélisateurs ont choisi de reparamétrer le schéma des nuages de façon à réduire le réchauffement pour produire une sensibilité climatique de 3°C.”

            Les Modeleurs ont ainsi pris comme hypothèse le résultat auquel ils voulaient arriver.

            Si vous appelez ça de la science, alors moi je suis pape.

          • Bonjour Andre, et merci de démontrer en substance ce que je réponds à beaucoup “d’arguments” exposé ici.

            À savoir : “Vous ne lisez pas les publis que vous citez, et lorsque vous les lisez, vous ne les comprenez pas.”

            Soit vous n’avez pas lu l’article en question, soit votre méconnaissance scientifique est telle que vous n’avez simplement pas compris ce que vous avez lu.

            Déjà, ce papier parle de température en Kelvin, pas en Celsius.
            Ces deux unités de mesure de la température n’ont rien à voir.

            Ensuite, il n’expose pas de prédictions quand à l’évolution future du climat mais c’est justement un article qui expose les méthodes utilisée pour réglé un modèle climatique en ce basant sur les données réellement mesurées. Pour coller le mieux à la réalité des faits.
            En utilisant des données historiques (de 1850 à 2014) et les comparant avec les résultats fournis par MPI-ESM1.2, il est possible de déterminer quelles variables sont les plus adaptées pour régler cet outil afin que les températures (passées) qu’il “prédit” soient les plus proches des températures mesurées dans le passé.

            Vous saisissez ?
            Y’a pas “d’hypothèse de température” à tester !
            C’est de l’expérimentation, le résultat n’est pas “7K” ou “3K” avec “nuage” ou “aérosol”…
            Le résultat (instrumental), c’est ” la composante atmosphérique (ECHAM6.3) de la dernière version des modèles du système terrestre du MPI-ESM 1.2 a été systématiquement ajustée pour améliorer la correspondance avec l’enregistrement instrumental, en ciblant une sensibilité climatique à l’équilibre d’environ 3K. L’approche alternative avec une sensibilité climatique élevée (7K) compensée par un refroidissement important dû aux aérosols donnerait des résultats plus froids que ceux observés dans la seconde moitié du XXe siècle.”

            Ça permet juste d’avoir des outils plus précis.

            Mes respects, Mr le Pape…

          • Nestor a dit “c’est justement un article qui expose les méthodes utilisée pour réglé un modèle climatique en ce basant sur les données réellement mesurées. Pour coller le mieux à la réalité des faits.”
            Von Neuman disait : avec quatre paramètres, je vous dessine un éléphant ; avec cinq, je lui fais bouger la trompe. Avec leurs milliers de petits réglages fins situés dans les “paramétrisations” ces modèles ne peuvent rien prouver, hormis que leurs paramètres ont été “ajustés”.
            D’ailleurs, il a été prouvé, par comparaison avec les observations de la période de 1979 à 2014 que tous ces “modèles” s’écartent statistiquement significativement de la réalité [DOI : 10.1029/2020EA001281].
            Les hypothèses à la base de ces modèles ont donc été invalidées (parce que les calculs n’ont pas été reproduits par la réalité). C’est définitif, il n’y a pas de rafistolage possible.

        • Comment se fait-il têtard mouillé, que vous êtes si bien informé sur le RCA , avec tous ces liens sur tous ces sites, êtes vous un scientifique à la retraite qui veut convaincre ?
          Mais pourquoi ?

        • Le problème du GIEC est qu’on entend affirmer qu’il produit des rapports scientifiques, alors que c’est un organisme politique. Les synthèses des groupes de travail ne sont pas dépourvues d’intérêt. Les résumés pour les décideurs, votés en assemblée plénière des délégués gouvernementaux, en revanche, ne sont clairement pas des documents scientifiques. D’ailleurs, en cas de divergence entre le résumé voté et des rapports des groupes de travail, c’est celui du groupe de travail qui est aligné sur l’opinion votée par les délégués. Ce n’est en aucun cas conforme à la méthode scientifique.
          Il y a plus embêtant, la conclusion essentielle du GIEC, l’attribution (du réchauffement aux humains) repose exclusivement sur la comparaison entre les sorties des modèles CMIP “forcées” par le CO₂, et sans le forçage. Or ces “modèles” (simulations informatiques) n’ont jamais été validés pour cet usage. Leurs sorties ont même été invalidées (*) par comparaison avec les observations sur la période 1979–2014. Il est donc légitime de conclure que les hypothèses à la base de ces modèles sont d’une façon ou d’une autre défectueuses.
          (*) DOI : 10.1029/2020EA001281

        • Certains climato-sceptiques le sont peut-être pour de mauvaises raisons, tout comme il se pourrait que vous soyez réchauffiste seulement parce que vous “croyez en la Science Climatique”.
          Votre argument de l’amalgame complotiste (idiots du village, bagnolards, etc.) n’a pas grande valeur.

        • Marie-Laure A. a dit : “Non, je suis une cul-terreuse qui habite à la campagne.
          Et je vais peu souvent à la Capitale.”
          À la campagne, la concentration de l’atmosphère en CO2 augmente la nuit (brassage de l’air, respiration des plantes) puis diminue rapidement quand le soleil monte dans le ciel à cause de la photosynthèse. Avez-vous remarqué une brusque chute locale des températures au cours de la matinée avant que le soleil passe au zénith qui serait induite par le rétrécissement au-dessus de vous de la bande des 660 cm⁻¹ du CO₂ (forçage radiatif local) ?

        • Habitant à la campagne, vous serez sans doute intéressée par cette information fournie par le site de la FAO :
          “ Comme conséquence d’une photosynthèse accrue, la production et le rendement en matière sèche augmentent substantiellement avec la hausse du CO2. Plusieurs auteurs (par ex. Lawlor et Mitchell, 1991) ont fait une revue de la littérature et conclu que, pourvu qu’il y ait assez d’eau, de nutriments et de contrôle contre les ennemis des cultures, les rendements de cultures C3 et C4 poussant dans environ 700 m mol/mol CO2 seraient respectivement 30 à 40% et 9% plus grands que les rendements actuels (350 m mol/mol CO2) si tous les autres facteurs climatiques restent constants. ”
          Michael H. UNSWORTH
          Center for Analysis of Environmental Change, Oregon State University, Corvallis, Oregon, USA
          William E. HOGSETT
          US Environmental Protection Agency, Environmental Research Laboratory, Corvallis, Oregon, USA

        • nous y voila, “climato sceptiques” =” anti -vax-covido-sceptiques”
          maintenant c’est clair! je ne suis jamais intervenu sur les questions climatiques techniques car je reconnais ne pas avoir la compétence pour en débattre; je suis par contre intéressé pour voir le débat entre les deux courants, car j’ai senti dans le style même des propos ,l’analogie avec la politique sanitaire et le principe d’autorité alimenté par le sacrosaint “consensus scientifique “,je dis sacro-saint car il s’agit bien d’une religion, le dogme vaccinal, érigé en solution miracle, mais surtout autoritaire ….seulement la différence avec les histoires climatiques c’est qu’on sait tout ,avec 3 ans de recul, sur cette folie qui s’est emparée de la sphère médicale prétendant piquer toute la planète avec des produits expérimentaux dont on voit les effets :inefficaces, pas sûrs du tout, puisqu’on compte les morts par millions sans faire de surenchère précisent dont les effets à plus long terme sont loins d’être circonscrits
          et comment a-t-on voulu convaincre, enfin – imposer- le traitement miracle?
          à coups de modèles bien sûrs, encore et toujours; voila l’origine de ma méfiance sur la doxa climatique, car les simulations ont toujours un côté biaisé, surtout quand on a un résultat au bout, auquel on veut absolument arriverais sont faits pour ça
          on vous dit “les non vaccinés sont 12 fois plus contagieux et 12 fois plus malades que les autres, et donc ils mettent en danger les vaccinés” combien de fois a t on pu lire dans les médias, qui ne faisaient bien sûr que reproduire le discours de la “science”
          ah oui, quelle science!
          vous titillez un peu le modèle et en un coup de cuiller à pot ça devient 4 fois plus et non plus 12; et bien entendu les vaccinés pourtant devraient être protégés si le vaxx est efficace, mais non, un non vacciné met en danger celui qui serait protégé !
          les modèles qui se construisaient à partir d’hypothèses sur un taux “moyen ” de contamination d’une personne à une autre, taux incalculable de façon sérieuse, défiant toute loi physique sur la transmission; on prétend appliquer les lois de la mécanique des fluides à la transmission d’un virus, alors que d’un individu à l’autre cette transmission est totalement imprévisible et chaotique; mais ça n’empêche pas ces “scientifiques” de présenter une belle formule reliant ce taux de transmissions valeur universelle, pour établir la proportion de personnes immunisées: c’est magique.. mais tellement stupide
          et surtout démenti par les faits
          alors effectivement si le GIEC doit être l’équivalent de l’OMS, je n’aurai plus de scrupule à le mettre à sa place, car l’OMS s’est dévoyée de façon spectaculaire, cette officine privée qui n’est que le bras armé de l’industrie pharmaceutique pour gouverner la santé mondiale avec des Bill Gates à leur tête, un “philanthrope” escroc obsédé pour vacciner le monde entier ( sauf lui bien sûr) avec des pensées pas très pures, prônant ouvertement une dépopulation planétaire, un homme plein de bonnes intentions, n’est ce pas ?
          Maintenant on sait tout sur cette entreprise :
          -essais cliniques frauduleux révélés par les aveux même du fabricant
          – complicités des agences de santé qui ont donné des autorisations en fermant les yeux sur tous les vices de protocoles
          -multiplication d’affirmations mensongères sur les qualités supposés des produits
          -usage de technologie non maîtrisée avec les conséquences à la clé
          -des modèles qui se sont avérés loin de la réalité, mais ils n’étaient pas faits pour ça
          bref, on a voulu protéger la santé des gens, voila le job de nos gouvernants si altruistes, et maintenant on veut nous protéger des maléfices climatiques avec les mêmes potions tyranniques, punissant toujours les mêmes
          On me dira peut être que la climatologie c’est plus sérieux que le scientisme épidémiologique ,mais j’ai l’impression des mêmes biais sans avoir à rentrer dans les détails techniques, car la base des conclusions du GIEC se fait aussi par des modèles plus que sur des réalités physiques établies sur la durée
          alors peut-être êtes vous réellement convaincue par la thèse que vous soutenez, peut -être êtes vous réellement inquiète de ce réchauffement climatique jusqu’à l’obsession, moi ce qui m’inquiète et ce dont je ne décolère pas c’est le totalitarisme pseudo scientifique et médical, qui a détruit l’équilibre d’une société; totalitarisme prétendant gérer notre vie, pour notre “bien”,utilisant une déferlante médiatique qui n’a jamais laissé place au débat à partir de bobards ne s’appuyant que sur des affirmations non étayées et avérées frauduleuses ,interdisant une parole alternative, celle qui a quand même permis-accessoirement- à des soignants lucides et courageux d’accomplir leur mission,
          -soigner, avec des traitements qui” ne marchaient pas”, mais en le payant très cher, trop cher même, pendant que les piquouseurs aveugles et veules se contentaient d’obéir aux ordres de la pseudo science.
          le débat public et ouvert n’est guère plus autorisé, au nom de ce même consensus, dont on sait très bien sur quoi il s’appuierai vous êtes vraiment dans le milieu scientifique, vous ne pouvez pas ne pas le savoir, rien à voir avec une parano ni du “complotisme, mot si cher utilisé par ceux qui trahissent leur état mental à chaque fois qu’il sort de leur clavier
          Pour en revenir à vous, votre dernier texte, pas scientifique du tout, reproduit bien ces éléments de langage dont on a été abreuvés pendant plus de 3 ans, ce souverain mépris tellement outré qu’il en est ridicule ,un climato sceptique aurait à peine un niveau collège, vous n’avez peur de rien.. enfin si, de l’élévation de la température !
          et vous osez parler de mauvaise foi, malhonnêteté intellectuelle!
          moi je ne souhaite pas que vous soyez virée, parce que maintenant, je sais vraiment à qui j’ai affaire, votre discours est tout sauf scientifique, c’est celui de ceux que vous dénoncez dans votre billet dégoulinant de cette prétention dérisoire
          parlons- en du déni de la réalité, penchez vous un peu sur la situation sanitaire et ce qu’on nous a fait absorber comme bobards ;et surtout ne parlez pas “d’élites” pour ces escrocs modélisateurs qui garnissent leurs pages d’écritures mathématiques dont ils ne comprennent pas un traître mot

          • Mais moi, M.Gillot, je ne demande qu’à parler de science
            Mais je constate que c’est impossible ici manifestement*
            Regardez: Dès que j’essaye, je me fais insulter, traiter de transgenre, de séide du Giec, menacer d’expulsion,..,.
            Et ça m’a demandé 10 messages d’expliquer à M.Ohmdeboi à faire une division, à M.Goncalves qu’un système qui perd moins de chaleur voit sa température augmenter, et M.Doisneau que quand on ajouter 40 Gt et que le stock n’augmente que de 20 Gt, ça veut dire que 20 Gt sont sorties et pas entrées par ailleurs.
            Et le pire c’est aucun des 3 n’a encore compris
            C’est vous dire le niveau !
            Mais allons-y, de quoi voulez vous parler, M.Gillot: le cycle du carbone, le bilan radiatif de la Terre, la fonte de la cryosphère,…?
            Je suis à votre disposition pour parler de science.

    • Effectivement, le flux de chaleur qui vient de l’intérieur de la terre est négligeable.
      En revanche, contrairement à tous les wikipedia et tous diagrammes radiatifs sur l’effet de serre, il n’y a à aucun endroit un équilibre radiatif à la surface de la terre (altitude zéro). On ne peut donc pas appliquer la formule de Stefan-Boltzman et calculer des “températures globales”.
      La rétro-radiation venue du ciel n’existe pas non plus : dans les conditions de température et de pression à la surface de la terre, les molécules de CO2 ne se désactivent pas par radiation : le ciel n’est pas un gigantesque laser CO2 qui irradie en permanence des centaines de W/m².
      Ce qui sur les diagrammes apparaît comme une radiation venue du ciel est simplement une limitation du flux radiatif (bande de fréquence par bande de fréquence) parce que le ciel n’est nulle part à zéro Kelvin (pour simplifier, le flux est σT₂⁴-σT₁⁴).
      Maintenant, si on veut tout de même calculer les effets radiatifs de l’augmentation du CO₂ et appliquer la formule de Stefan-Boltzman, on tombe sur des réductions de flux de l’ordre de 0,5 à 3 W/m² selon les climats et une “température du ciel” ce qui correspond à des augmentations de températures de quelque dixièmes de K maximum pour un doublement des concentrations de dioxyde de carbone atmosphérique.
      Les “modèles” du CMIP semblent inclure une amplification (feed-back) de “l’effet de serre” de 1 à 2 ou 3 (au moins), qui ne repose sur aucune observation physique.

    • La seule chose, car l’analogie avec la serre agricole est foireuse, cet “effet de serre” devrait plutôt être nommé “effet atmosphérique”, cela éviterait certaines confusions… Donc, il y a un “effet de serre atmosphérique” naturel, qui maintient une température vivable sur la Terre, pour cela, aucun problème, mais parler d’effet de serre supplémentaire par les émissions anthropiques de CO2, qui feraient monter les températures globales, et changer le climat mondial, c’est un pas trop loin … Le seul “GES” qui peut changer le climat, c’est H2O, la vapeur d’eau, et non pas 0,042 % de concentration de CO2 dans l’énorme masse de l’atmosphère. Pour rappel, l’ensemble des “GES”, ne représentent que moins de 1 % du total de la composition gazeuse de l’atmosphère.

  6. Ce message est relatif à plusieurs articles.

    Le rôle de MLA est de polluer ce site avec de longs messages remplis de citations plus ou moins aléatoires, que bien sûr tous les gens n’ont pas le temps de lire, afin de donner l’illusion d’un raisonnement construit.
    Ce n’est que du militantisme politique, de la propagande.

    S’il vous plaît, si vous n’êtes pas d’accord, ayez ai moins l’éthique de respecter la liberté d’opinions.
    Si vous voulez argumenter, convaincre, faites le vraiment, prenez le temps de trouver des arguments factuels et des citations appropriées, que vous avez *** réellement étudiées, lues *** pas seulement un critère de mots clés comme le ferait un outil périmé de data mining.

    Sinon c’est du trollisme. Je vote pour une action de modération si les choses n’évoluent pas dans le sens du respect des internautes visitant ce site.

    • 1. Je lis tout ce que je relaye
      2. Il me semble que je fais pas mal d’efforts d’explications dans mes pots
      3. Si vous n’avez pas le temps de lire c’est votre problème, pas le mien.. L’ignorance est un choix.
      4. Si vous m’aimez pas la contradicton, et préférez rester entre vous à échanger vos contre-vérités, c’est votre problème aussi, pas le mien.

      • 1. Non.
        Vous avez même fréquemment posté des liens soit sans rapport avec la discussion — en omettant soudainement et soigneusement de répondre lorsqu’on vous mettais face à vos contradictions –. Vous avez même posté des liens contredisant vos propos… Voir il y a quelques jours la soit disant preuve de la non existence d’un optimum médiéval. Mais pour vous, peu importe, le but est de submerger de liens et de messages avec un ton prétentieux pour créer la confusion.
        2. Aucune idée ! Je pense que vous ne comprenez pas grand chose aux sujets que vous prétendez expliquer. Du coup il est difficile d’évaluer votre pédagogie. Mais je ne m’étendrai pas, ce n’est pas un fait mais une opinion, donc subjective.
        3. Je ne parle pas de moi mais de la technique consistant à polluer le forum de dizaines de liens sans queue ni tête, en manipulant l’art du sophisme de diversion.
        4. Je vous renvoie l’argument. 😉

        • Vous trouvez que je ne m’exprime pas beaucoup et pas assez ?
          Mettez vous d’accord, certains me somment d’arrêter de commenter et d’autres comme vous m’enjoignent de commenter encore plus
          Il faudrait savoir.

          • MLA,

            Bel exemple du biais que je décris.
            Le sophisme est un réflexe chez vous.
            Ai-je dit que.vous ne dit que vous ne vous exprimiez pas assez? Non. J’ai écrit que dès que vos diversions sont contre-argumentées par des faits, soudainement vous ne répondez plus.

            Je précise que je pense que l’exisyence d’un effet dit “de serre” est de mon point de vue théoriquement indiscutable. La question est de.comprendre l’impact de celui issu des émissions humaines de CO2, relativement à de multiples autres facteurs, connus ou inconnus. Sur ce point, non seulement la question est ouverte mais la science est bien loin d’avoir le niveau d’avancement pour espérer y répondre.
            D’où les notions politiques foireuses de consensus et autres degrés de.confiance. Ces concepts, en sciences, sont du pur bullshit.

          • Bonjour Marie-Laure….serez-vous présente demain vendredi 8 décembre à l’assemblée générale?….Bonne journée

    • il ne s’agit pas pour moi d ‘exclure la personne exprimant un discours qui a une certaine teneur scientifique, que l’on soit d’accord ou pas, ou même qu’on le comprenne ou pas; ce qui pose problème c’est le ton de certains articles de cette “charmante personne” qui est effectivement le même que celui de feu Brionne, Eloi réincarné…..et là effectivement ça devient parfois grotesque

  7. MLA vous nous saoulez avec vos commentaires proGIEC, vos invectives et votre condescendance envers les personnes qui ne pensent pas comme vous. Arrêtez vos trolls cela nous fera des vacances.

  8. Je constate une fois de plus que les spécialistes du climat (et ce monsieur en est un, incontestablement!) qui osent contredire un tant soit peu la doxa carboclimatoréchauffiste dont on nous gave ad nauseam, sont pour la plupart des gens qui reprennent leur liberté de parole une fois à la retraite, libérés de l’encombrant “fil à la patte” alimentaire de leur employeur humblement soumis à la bien-pensance.
    Serait-il encore en activité, qu’il aurait encouru les foudres médiatique et été sommé de se rétracter ! L’exemple récent d’un de ses collègues de MétéoFrance dont j’ai oublié le nom est très emblématique à cet égard.

  9. Marie-Laure A, alias MLA, Brionne, Eloi et consorts, on aurait bien aimé avoir votre commentaire sur cet article qui fait plus qu’égratigner les belles théories du GIEC soutenues par vos éructations méprisantes habituelles…

    • J’ai commenté et montré en quoi cet “article” est inepte.. Lisez
      Et mettez vous d’accord, certains me somment d’arrêter de commenter et d’autres comme vous m’enjoignent de commenter. Il faudrait savoir.

  10. “235 W/m2. Pour que la Terre soit en équilibre thermique elle devrait émettre vers l’espace les mêmes 244 W/m2”
    Erreur manifeste…
    Plusieurs erreurs d’orthographe également…
    Texte non relu ou quoi ?
    Ça ne fait pas sérieux…

  11. Merci pour cet article qui a le mérite d’agiter les idées.
    Dans les commentaires, il y a une imprécision récurrente, introduite par l’expression impropre d’effet de serre et le concept du forçage radiatif. En physique, la chaleur doit impérativement être distinguée du rayonnement.
    D’autre part, lorsque l’on monte dans la stratosphère, la baisse de la température n’est pas forcément la contrepartie de son augmentation dans la troposphère. Elle peut être expliquée par les rayons UV et par toutes sortes de phénomènes physiques.

      • Sur l’absence de la “signature” du réchauffement que l’on attendait dans la stratosphère :
        Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics
        Volume 182, January 2019, Pages 31-38
        “Résumé
        Le renforcement de l’effet de serre atmosphérique dû à l’augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques est souvent considéré comme responsable du réchauffement climatique (connu sous le nom d’hypothèse de l’effet de serre du réchauffement climatique). Dans ce contexte, le champ de température de la troposphère mondiale et de la basse stratosphère sur la période 12/1978-07/2018 est exploré en utilisant la récente version 6 de l’ensemble de données satellitaires mondiales de température UAH MSU/AMSU. Notre analyse n’a pas montré un réchauffement cohérent avec une augmentation progressive des basses aux hautes latitudes dans les deux hémisphères, comme cela devrait être le cas selon la théorie du réchauffement climatique. En outre, dans la basse stratosphère, le refroidissement de la température au-dessus des deux pôles est plus faible que dans les régions tropicales et extratropicales. Pour étudier plus avant la variabilité du champ thermique, nous avons étudié les corrélations à longue portée dans la région globale de la basse troposphère et de la basse stratosphère. Les résultats montrent que le champ de température présente un comportement en loi de puissance qui devient plus fort en allant de la basse troposphère à la tropopause. Ce comportement en loi de puissance suggère que les fluctuations de la température globale de la troposphère à des intervalles courts sont positivement corrélées avec celles à des intervalles plus longs d’une manière en loi de puissance. Cette dernière ne s’applique toutefois pas à la température globale dans la basse stratosphère. Cela suggère que les propriétés intrinsèques étudiées de la température de la basse stratosphère ne sont pas liées à celles de la troposphère, comme le prévoit la théorie du réchauffement climatique.”
        DOI : 10.1016/j.jastp.2018.10.020

  12. À MLA et assimilés.
    Cessez de faire des commentaires sur mes commentaires. Vos commentaires abondent de contre-vérités pseudo-scientifiques, et donc je ne les lis pas. Vous perdez votre temps.

  13. Si l’on adopte une autre perspective, une page semble se tourner : COP en déroute, scepticisme en hausse, politiques vertes rejetées, arguments scientifiques contradictoires enfin entendus… ce regain d’agressivité des Brionne et autre Marie Laure A est plutôt encourageant : il a des relents de chant du cygne, après 20 ans de prédictions délirantes et de pseudo science. On se prendrait à leur souhaiter bon courage… euh non finalement 😂

    • Mon cher Denis, vous écrivez « arguments scientifiques contradictoires enfin entendu » ? Pourriez-vous m’indiquer dans quelles revues scientifiques les arguments des climato-irréalistes ont-il été entendus ? Je vous rappelle que toute théorie scientifique doit être publiée sous forme d’étude dans une revue à comité de lecture. Cette étude est relue par des pairs, c’est à dire d’autres experts de la discipline concernée. Si l’étude est acceptée par les pairs, cette étude est publiée on peut alors s’y référer. Cela limite grandement le nombre de conneries qu’un scientifique pourrait raconter. Ce processus est le fondement de la méthode scientifique en vigueur pour toutes les disciplines scientifiques.

      Un article sur un site web ou un livre n’a bien entendu aucune valeur scientifique. On attend avec impatience que Paul Pettré publie ses affirmations dans une revue scientifique majeure comme Nature ou Science ! Si Paul Pettré est si sûr de ces arguments, pourquoi ne partage-t-il pas ses travaux avec la communauté scientifique et publie-t-il son document sur un site fréquenté par des non-scientifiques ?

      • Vous savez parfaitement qu’un article qui ne va pas dans le sens de la doxa ne peut pas être publié. C’est immédiatement censuré.
        Des articles de science doivent même parler de RCA quand bien même il parlerait de la fabrication de la choucroute pour être publiés.

        Et c’est comme ça qu’on en arrive à 97% de “consensus”.

        • Mon cher André, votre argument est si ridicule, qu’il pourrait être repris par les platistes. Avant que se forme le consensus scientifique sur le réchauffement climatique, il a existé des études scientifiques qui étaient « pro refroidissements », vous en trouverez quelques unes dans les années 1970 en cherchant bien.

          Vous avez aussi l’exemple d’Henrik Svensmark qui s’est battu pendant des années pour essayer de prouver, en vain, que les rayons cosmiques auraient plus d’effet sur le climat que le CO2 artificiel. Les résultats obtenus par l’expérience CLOUD réalisée au CERN a définitivement envoyé la théorie d’Henrik Svensmark à la poubelle. Henrik Svensmark a pu publier des études scientifiques.

          Dans les faits, le réchauffement climatique d’origine anthropique est un fait scientifique sans équivoque. Soyez certain que si un scientifique avait des preuves sérieuses pour invalider le consensus sur le réchauffement climatique, ce scientifique obtiendrait des crédit illimités des géants du pétrole et de l’automobile et certainement d’autres secteurs de l’industrie.

          Il est évident que l’article de Paul Pettré seraient rejetée par ses pairs et ne serait jamais publié dans une revue à comité de lecture.

          • vous me faites rire avec vos revues à comité de lecture et l’expertise des “pairs”
            je ne parle ici du sujet climato strictement mais du mécanisme des publications dans des revues.pas de problème quand il s’agit d’une science saine non accolée au fric, comme les maths “pures”,mais regardez les publications où il y a un enjeu qui dépasse la science proprement dit, en un mot la politique, comme la médecine où des revues “prestigieuses” ont publié n’importe quoi, et après quelques jours de délai avec l’envoi à la revue, pour imposer une doxa visant à clôturer tout débat, avec les conséquences que l’on sait..
            votre” fait scientifique” est tellement sans équivoque qu’il y a quand même des gens, ici et ailleurs qui le contestent, sans qu’on puisse de façon sensée dire qu’ils ont un niveau collège secondaire, comme osent le prétendre les cuistres qui sévissent ici…. les géants du pétrole ils se moquent pas mal des débats scientifiques, ils ne s’intéressent qu’au fric et les politicards idem
            assimiler les “climato sceptiques à des platistes vous décrédibilise et vous remise dans le même sac que les zigotos arrogants qui sévissent ici

    • À terme le château de cartes ne peut que s’effondrer. Tout cela ne tient pas debout.
      J’ai récemment discuté avec des collaborateurs chinois qui, malgré leur grande politesse culturelle, se marraient quasi ouvertement du délire européen sur ce sujet. Quand on connaît la culture du pays, cette posture montre à quel point la folie du dogme climatique étonne ceux qui n’ont pas de raison d’être endoctrinés.
      Étonnant, car moi même je n’ai jamais livré le fond de ma pensée sur ce thème dans un cadre professionnel. En Europe, ce serait suicidaire. Un peu comme affirmer son athéisme au Pakistan ou au Qatar.
      La question est donc de savoir si l’économie européenne aura été ruinée, ou non, avant que ce mouvement sectaire ne perde le pouvoir colossal qu’il a acquis en moins de trente ans.

    • C’est tout à fait ça !
      Ils sentent que la situation commence sérieusement leur échapper, que les gens sont de moins en moins enclin à gober la propagande dans les médias dit “traditionnels” et ça les emmerde. Du coup par désespoir de cause ils tentent un dernier baroud d’honneur, sauf qu’ils se réveillent un peu tard et que cela n’aura in fine d’autre effet que de précipiter leur chute (qui est elle bel et bien inéluctable).

      “On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.” Abraham Lincoln

    • @Denis
      Je plains vraiment les politiques
      “”””””””Bruno le Maire, va devoir se livrer à un exercice qu’il déteste : imaginer de nouveaux impôts. Lui qui répète que les Français sont déjà beaucoup trop imposés va être confronté à un problème inédit : la fin progressive de l’impôt sur les produits pétroliers””””””””
      https://www.nouvelobs.com/billet/20231206.OBS81737/quelle-taxe-pour-remplacer-la-fiscalite-sur-le-petrole.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm&at_medium=email&at_emailtype=acquisition&at_campaign=NLWelcoming&at_creation=articles_gratuits
      Mais comme ils sont des politiciens qui tournent leur veste comme Macron vis à vis du nucléaire , la fin de la folie réchauffiste s’approche

  14. @Zagros qui a dit
    “”””””””” Si par exemple l’activité solaire baisse de moitié (ce qui se passe actuellement),””””””””
    Vous pouvez expliquer ?

  15. Pfff, ça devient irrespirable avec ce troll de Brionne qui ressuscite sous un autre pseudo, envahit les les commentaires et contestera jusqu’à la virgule.

    • La “virgule” ?
      M.Pettré laisse entendre que la chaleur interne de la Terre serait un flux de chaleur significatif.
      C’est grossièrement faux:
      La chaleur interne la Terre c’est moins de 100 milliWatts = 0.1 Watts /m2 *. Négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
      C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02

      Vous appelez cela une virgule ? Grosse virgule alors.

      * D’ailleurs M.Perré donne le chiffre de 44 TW pour ce flux. Si vous divisez par la surface de la Terre de 510 millions de lms3, cela donne 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2. Il se contredit donc lui-même;

      • Chere Marie Laure,
        Avez-vous une référence pour ce chiffre que vous donnez de 0.1 Watts /m2. pour ce fameux flux de chaleur “interne”
        Vous savez, discuter avec un climato réaliste, c’est un peu comme essayer de jouer aux échecs avec un poulet qui chie sur l’échiquier. J’admire votre patience.

      • Ben voilà. MLA qui répond à la place de Brionne. Ils n’en font bien qu’un seul. CQFD.
        Quant à la virgule, c’est bas de plafond.

      • Déjà, vous mélangez allègrement divers concepts (chaleur, flux de chaleur, puissance). La chaleur est en Joule. La puissance est en Watt. Le flux de chaleur est en Watt/m². Merci d’avoir un peu de rigueur là-dessus.

        Ensuite, je ne comprends pas ce que vous lisez dans cet article. Nulle part il n’est affirmé que le Flux de la chaleur interne de la terre s’évacuant par rayonnement aurait une valeur de 155 watt/m². Je ne vois pas où vous lisez ça. Manifestement, vous lisez de travers. Ce qui est cocasse, c’est que ce que vous critiquez dans l’article n’est autre que le fruit de votre lecture erronée.

        Cet article pointe plusieurs choses :
        1° La Terre n’est pas à l’équilibre thermique : il y a des dynamiques internes provoquées par ces déséquilibres thermiques qu’elle subit. Dans l’atmosphère, il s’agit des gradients de pression (vent), des changements de phases (évaporation / condensation). Dans le sol, la conduction,..etc.

        En fait, un excès local de température ne s’équilibre pas que par transfert de chaleur, mais par de nombreuses voies : mécanique, chimique, thermodynamiques, électrique (voir toute la litanie des phénomènes caloriques). De plus, parmi les phénomènes d’échange de chaleur proprement dits, il n’y a pas que le rayonnement.

        2° La théorie de l’effet de Serre ne prend en compte que le rayonnement. En cela, elle néglige, parmi les voie d’harmonisation des températures, un mode de transfert thermique (conduction), et tous les autres modes non thermiques (mécaniques, thermodynamiques, électriques, chimiques,…etc).

        De fait, l’application de la loi issue de la théorie du corps noir à la Terre mène à une valeur numérique de sa température manifestement erronée : -19°C.

        Rien que de ce fait, on devrait en déduire qu’il est incorrect d’appliquer la théorie du corps noir au Globe terrestre.

        C’est alors que le GIEC convoque le principe de l’effet de Serre, pour corriger l’erreur numérique provoquée par l’application d’un principe non adapté au problème posé (La terre n’est pas un corps noir, donc la fréquence d’émission la plus intense ne permet pas d’en déduire la Température de surface). Certes, cela sauve les apparences numériques. Cependant, la théorie proposée continuer à ne considérer que les transferts radiatifs. Cela jure franchement avec la météo qui ne s’occupe que des circulations de fluides.

        Cela montre bien que la théorie du GIEC est hyper-réductrice et fort mal fondée.
        Alors quand on voit les contraintes qu’on veut nous imposer sur un truc aussi bancal…

        • – Non, l’effet de serre n’est pas la “théorie” du GIEC. (qui n’existe que depuis 1988). Merci d’avoir un peu de rigueur là-dessus.
          – Et le GIEC ne développe pas de théorie”. Il ne fait que la synthèse des travaux scientifiques sur le sujet…C’est fou l’obsession que vous avez vis à vis du Giec . Le Giec est aux climato-dénialistes ce que l’OMS est aux anti-vax et la Nasa aux platistes: une sorte de bouc-émissaire, de piñata sur lequel vous adorez vous défouler.
          Avez vous lu un rapport du Giec ?
          – Contente que vous, vous ayez compris que 155 W/m2 n’est pas le flux de chaleur interne de la Terre. Ce n’est pas le cas de tout le monde ici. (hein, M.Ohmdeboi…)
          – Non, le Bilan énergétique de la Terre ne prend pas en compte que la radiation. L’effet de serre atmosphérique est un phénomène radiatif mais ce n’est pas le seul qui intervient dans le bilan énergétique. Regardez:
          https://earthobservatory.nasa.gov/ContentFeature/EnergyBalance/images/global_energy_budget_components.png
          Merci d’avoir un peu de rigueur là-dessus.

  16. En finalité, beaucoup de contradictions. Je n’y comprends plus rien.

    Restent les faits.
    Quelques dixièmes de °C en plus, si je me fie uniquement aux séries de mesures des satellites météo, depuis 1979. Et il s’agit là d’une moyenne, qui ne dit rien, ou pas grand chose, de la réalité. Il y a des zones plus chaudes, ou moins froides, d’autres plus froides, ou moins chaudes, c’est selon. Le réchauffement n’est pas uniforme sur toute la surface de la planète.
    Un gaz, le CO2, indispensable à la vie, ne représentant que 0.042% de la masse de l’atmosphère et uniformément réparti, accusé d’être à l’origine de ce réchauffement. Ou plus exactement c’est celui qui est émis par notre usage des hydrocarbures, représentant de fait moins de 5% du total échangé dans la nature chaque année, qui en serait responsable…
    Aucune augmentation des tempêtes, liée à ce réchauffement, si l’on en croit Météo France, ni aucune augmentation de la quantité d’énergie dissipée par les cyclones, les relevés depuis 1979 sont plutôt stables, et même un peu à la baisse. C’est vrai, il y a plus de dégâts, mais à force de construire toujours plus n’importe quoi, n’importe où…
    Un niveau moyen des océans qui monte de 1 ou 2 mm par an, et encore, pas partout, et pas si simplement, puisque les plaques continentales, elles aussi, on la bougeotte et en plus se déforment. .
    Une banquise qui n’en finit pas de fondre mais qui est toujours là… Un inlandsis en régression sur un territoire baptisé “Terre Verte”, ce qui est pour le moins fort curieux.

    Ma conclusion -provisoire-, c’est qu’il ne se passe rien d’anormal, mais que depuis au moins 50 ou 60 ans, on fait n’importe quoi, n’importe comment, en croyant que la planète est un objet immuable sur lequel nous pouvons prendre toutes nos aises sans craindre quoi que soit. Puis voilà que la science nous révèle que ce n’est pas le cas. Alors c’est la panique, il faut trouver un responsable. Le CO2 est le candidat idéal.

    La réalité, c’est qu’il va falloir effectivement changer nos modes de vie, mais pas en plantant de stupides éoliennes, ou en roulant dans de coûteuses voitures à piles rechargeables. Il va falloir apprendre à mieux respecter la Nature, à accepter le fait que ses forces nous dépassent, et donc cesser de faire n’importe quoi. Mieux prendre en compte les risques, construire et entretenir soigneusement des infrastructures adaptées et accepter enfin l’idée que la “villa les pieds dans l’eau” avec “vue imprenable sur la mer” est peut-être bien une monumentale connerie.
    L’eau est indispensable à la vie. C’est normal de vouloir vivre près d’un cours d’eau, mais dans ce cas, il faut l’aménager, l’entretenir et lui laisser la place qui lui revient. La Nature ne nous en voudra pas. Bien au contraire.

    Ce n’est malheureusement pas le discours des écologistes, qui préfèrent œuvrer à la destruction de la société et même de la civilisation, piétiner les libertés et saccager tout ce qui a été accompli, en nous assommant de propos catastrophistes.
    Si vraiment il y a trop de CO2, qu’ils plantent des arbres. Mais non, ce serait trop simple, ils préfèrent les éoliennes…

    • En ce qui me concerne, je ne changerai RIEN, RIEN, RIEN à mon mode de vie, ohmdeboi, pour la simple et bonne raison que la situation actuelle de la Terre n’a rien d’anormal.

      Le taux de CO2 a bien augmenté, c’est vrai et alors??? Le monde va infiniment mieux que il y a 60 ans et les humains se portent in-fi-ni-ment mieux (les famines ont disparu).
      En 1972, le club de Rome (une sorte d’ancètre du GIEC) nous avait prédit l’Enfer sur terre après 2020…je ne prendrai qu’un exemple, l’ami>>>>Selon le club de Rome, l’Inde (un pays pile poil dans le collimateur de la prophétie du club) devrait à l’heure actuelle (nous bientôt en 2024) crouler littéralement sous la famine (des millions et des millions de morts et des millions de morts) Qu’en est-il en réalité>>>>L’Inde non seulement a aboli la Famine (idée im-pen-sa-ble à l’époque selon Denis Meadows!!!) mais est devenue le 2ème exportateur de riz au monde , ce pays a plus que doublé sa population en 60 ans(et a dépassé la Chine cette année)….et cerise sur le gâteau, l’Inde est capable d’envoyer des objets sur la Lune !

      Aujourd’hui le GIEC poursuit la mème trajectoire que le club de Rome, à savoir prédire la peur et culpabiliser la société occidentale

      Enfin pour terminer, l’ami, je constate une chose étrange>>>>L’INED et le GIEC appartiennent l’un et l’autre à l’ONU.
      De son côté l’INED (un organisme chargé de faire des statistiques sur la population mondiale) prévoit 9.7 milliards d’habitants sur Terre pour 2050
      De l’autre côté, le GIEC prévoit une ca-tas-tro-phe humanitaire d’ici là.
      Conclusion: ces 2 organismes qui dépendent de l’ONU disent tout et son contraire,(l’un dit blanc , l’autre dit noir!!?) donc l’un des deux ment ouvertement…à ton avis lequel? et pourquoi l’ONU ne met pas les choses au clair???? soit on vire les gens de l’INED, soit on vire les gens du GIEC
      Bonne soirée et à demain à l’Assemblée Générale

      • Du calme l’ami, je ne dis pas qu’il faut aller à vélo chez Bricotruc pour acheter 4 sacs de ciment, ni qu’il faut se mettre à bouffer exclusivement du quinoa bio.
        Je veux simplement dire que nos dirigeants sont des incapables qui feraient mieux de s’occuper des choses vraiment importantes, plutôt que de nous bassiner avec leurs éoliennes et leurs injonctions débiles.

        Pour répondre à ta question, le Général disait de l’ONU que c’est un “machin”. Il avait -et a- raison. Dans la pratique, je pense qu’il faut commencer par le GIEC, mais si on se met à faire le ménage, on n’a pas fini…

  17. Je lis très très très régulièrement et consciencieusement les articles de l’Association des climato-réalistes, j’y suis adhérent depuis 2 ans et demain pour le 1ere fois, je sera présent à l’Assemblée Générale du 8 décembre (je suis à la retraite depuis 2 mois, donc j’ai le temps)….Je suis climato-réaliste d’un type particulier: pour moi les questions type effet de serre ou rôle du CO2 sont secondaires et les débats ou échanges musclés sur ces sujets finissent par me saouler….
    NON, pour moi, il y a 2 questions
    1° est-ce que la hausse moyenne de la température est grave? oui ou non?
    2° et qu’est ce que l’on fait?

    1° Comme tous les climato-réalistes, je dis NON, ce n’est pas grave…les écolos disent, c’est très grave, c’est problématique, c’est effrayant, c’est la fin de l’humanité etc…
    2°Alors si c’est grave, que fait-on????
    Prenons les accidents de la route: c’est grave oui ou non?….OUI, c’est grave….en 1972, on atteint un pic de 16.000 morts/an…le gouvernement de l’époque juge que c’est GRAVE, et donc comme c’est grave il applique des mesures DRASTIQUES (ceinture sécurité, alcool, vitesse)…50 ans après, on a 3.000 morts/an…donc on a su lutter et on a réussi
    Revenons au climat….nous, climato-réalistes, disons “ce n’est pas grave”…les écolos disent “c’est gravissime”..ok
    Si c’est grave, il faut alors prendre des mesures drastiques
    Alors prenons la mesure la plus DRASTIQUE au monde>>>en France, on décide de couper l’électricité (impossible à réaliser c’est juste une image😏)….50% de nos émissions de CO2 sont dues à nos importations, donc on ferme également la totalité de nos ports maritimes et aéroports….résultats>>>>la France n’émet quasiment plus de CO2 et on retourne illico au XIXème siécle
    4 questions se posent alors
    1° En France, fera-t-il moins chaud l’année prochaine lors de l’été 2024?>>> réponse NON
    2° En France les épisodes de sécheresse, feux de forèts, inondations ou autres calamités disparaitrons-ils? réponse NON
    3° Le niveau des mers va-t-il baisser? réponse NON
    4° Le taux de CO2 “mondial” contenu dans l’atmosphère va-t-il baisser? réponse NON
    Autrement dit, pour résumer en 2 mots, on applique la mesure la plus DRASTIQUE DRASTIQUE au monde, en France il ne se passe RIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Qu’est-ce que disent les écolos? AH non non non non, nous on ne veut pas couper l’électricité ni retourner au XIX ème siècle, nous TOUT ce que l’on veut , c’est moins de voitures , moins d’avions,, moins de viande et moins de sapins de Noel!
    Donc d’un côté, on applique une mesure DRASTIQUE(coupure électricité) et résultat, cela ne change RIEN, et de l’autre côté les écolos voudraient imposer des microscopiques mesurettes et là “ô miracle” TOUT serait résolu….la réalité est qu’on nous prend pour des cons…la suppression du ticket de caisse, des pailles en plastique, l’instauration ZFE ou de l’isolement des habitations sont du mème acabit

    Dernière remarque anecdotique (car j’ai suffisamment longuement parlé ici), très souvent à la télé, j’entends l’expression “pour lutter contre le changement climatique”!!!!!….cela me rappelle l’époque quand j’étais gamin, à la plage, je construisais des remparts de sable avec l’idée de m’opposer à la montée de la mer….bon, eh bien, aujourd’hui “on” essaye de faire croire aux gens qu’il suffit de se priver d’un arbre de Noel ou d’éteindre la veilleuse de sa télé pour “lutter contre le changement climatique”….et les gens y croient….c’est C.O.N.S.T.E.R.N.A.N.T !

    Demain je serai à l’Assemblée Génerale, venez nombreux, merci 🙂

    • Comme vous, je reste pragmatique, et je ne changerai rien à mes habitudes.
      Je prends les transports en commun, je trie mes déchets, je n’achète que ce que je consomme, et c’est déjà bien suffisant, pour qu’on me laisse prendre ma bagnole une fois dans l’année pour aller en vacances (quand les écolos pastèques prennent l’avion, cherchez l’erreur…).
      J’ai aucun souci à limiter voire éviter le gaspillage et ne pas trop consommer. Ca, c’est raisonnable. M’obliger à bouffer des herbes au lieu d’un bon steak, non. Tant qu’il restera de la liberté dans ce monde de frappadingues.
      Mais on voit que tout le monde n’est pas prêt.
      Autre exemple, le numérique: Il représente 3,8% des GES et on estime que ça va grimper à 8% en 2025. Est-ce que les gens sont prêts à lâcher leur smartphone? A moins streamer? Evidemment que non, et encore moins les crétins qui vont se coller la main sur le goudron, ou les jeunes (perso j’ai qu’un téléphone pro si vous voulez savoir, obligé, j’ai pas de perso, j’en ai jamais eu l’utilité).

      Au delà de toutes les connaissances physiques et liens affichés sur ce forum, je prends un principe simple, la règle de 3.
      Alors que l’Inde et la Chine vont multiplier la construction de centrales à charbon, pourquoi la France notamment continue à vouloir être encore plus vertueuse avec sa pauvre contribution de 1% au RCA (j’arrondis).? Ca ne sert à rien. Peanuts!
      Vous pouvez me sortir l’histoire débile du colibri si ça vous chante, cette histoire est d’une stupidité sans nom. Ecoper une barque à la petite cuillère alors qu’elle se remplit à grands seaux d’eau, ça ne sert à rien.

      Alors pour ceux qui ont peur que le ciel leur tombe sur la tête, gardez vos angoisses pour vous, comme à l’époque du Covid (vous savez, on avait aussi ces fameux modèles “scientifiques” qui nous prédisaient des millions de morts, et au final il s’est passé quoi? Une grippe.). Vous pensez qu’on va dans le mur? Je pense le contraire. Vous pouvez me sortir tous les arguments du GIEC, oui, la Terre se réchauffe et alors? Le climat, la météo, y a rien de figé. Il n’y a jamais eu un Eldorado du climat, une époque pendant laquelle gambadaient les licornes au milieu des arcs-en-ciel. Il n’y a qu’à regarder les historiques. Des sécheresses, y en a toujours eu, des inondations aussi (surtout quand on construit près de cours d’eau qui ont l’habitude de déborder). Mais en fait, l’Homme a une maladie. Il veut tout contrôler, y compris la météo. Mais le problème de la météo, c’est qu’on ne peut pas contenter tout le monde. On veut qu’il fasse beau pour que les terrasses se remplissent et que les barmen gagnent du pognon. Oui mais il faudrait qu’il pleuve parce que sinon, ça pose des problèmes à l’agriculture, ce qui soit dit en passant, est un peu plus nécessaire car tout le monde doit manger. Et puis là il devrait faire froid parce que si ça se réchauffe les abeilles vont se réveiller et au prochain coup de froid mourir (étonnamment la production de miel augmente).

      Bref, à chaque fois, on veut alerter et faire peur et au final, la réalité rattrape les timorés. Alors oui il peut y avoir des années bien pourries, la grêle sur les vignes, la sécheresse, les inondations, etc, mais ça il y a toujours eu, RCA ou pas RCA. Et d’ailleurs, y a-t-il réellement eu une année sans problème? Sans hiatus?
      https://www.sudouest.fr/environnement/secheresse/la-secheresse-en-france-et-en-europe-du-moyen-age-au-xxe-siecle-quelles-sont-les-grands-precedents-historiques-14938184.php

      L’Homme s’est toujours adapté si tant est que des Hommes intelligents dirigent et s’adaptera toujours. A Dubaï, il y fait très chaud, et oh, il y a des gens qui y habitent, c’est dingue! Qui l’eut crû? Alors oui, à grands coups d’énergie et de climatiseurs, et alors? Pourquoi on ne ferait pas pareil en Espagne? Dans le sud de la France?

      Les prophètes de l’An 2000 avaient tout faux (Venise devait disparaitre), Al Gore s’est vautré dans les grandes largeurs et le GIEC a tout faux depuis 30 ans. Et tous les 5 ans on nous dit que dans 5 ans il sera trop tard. A un moment faut arrêter de prendre les gens pour des débiles. Enfin, moi, ils ne m’auront pas.

  18. Je m aperçois que le modérateur ne valide pas mon message. Pourquoi ? Moi qui exprimait le fait que ce site est un lieu d échange libre. Bravo

  19. De Paul Petttré à Marie-Laure A et Nestor
    Je réponds à diverses assertions dans vos commentaires, mais plus particulièrement à votre commentaire du 6 décembre 2023 à 18h06.
    L’article que vous citez : “ ENERGY BUDGET OF THE EARTH ” concerne, comme son titre l’indique, le bilan d’énergie du système thermodynamique Terre dont la surface limite est la croûte terrestre.
    Ce budget énergétique ne concerne pas le système thermodynamique Terre + Océan global dont la surface limite est celle des continents et des océans que l’on considère dans le problème de l’effet de serre.
    En thermodynamique on distingue trois types de flux de chaleur : par conduction dans les solides, par convection dans les liquides et par rayonnement électromagnétique. Chacun de ces modes de transfert de chaleur obéit à des lois physiques qui leur sont propres, mais ils ont en commun d’avoir le même sens du chaud vers le froid.
    La connaissance du flux thermique par conduction ne permet pas d’atteindre la température de surface parce qu’il y a une discontinuité du transfert à l’interface entre deux corps en contact en raison des différences de température et des propriétés de conduction des deux corps. En conséquence, l’article que vous citez ne produit aucune évaluation de température de surface.
    Si vous ne pouvez pas établir de relation entre le flux de chaleur par conduction et la température de surface, vous ne pouvez pas non plus établir de lien entre ce flux et le transfert de chaleur par rayonnement vers le cosmos, ni le comparer avec celui du soleil.
    Le problème soulevé par le bilan radiatif du système Terre + Océan global est le fait que ce système émet plus d’énergie par rayonnement qu’il n’en reçoit du soleil. Ce sont des mesures satellitaires indiscutables. Si vous ne pouvez pas expliquer la source de ce rayonnement vous ne pouvez pas écarter l’hypothèse d’un rayonnement en relation avec le flux géothermique.
    De plus, ce que dit le concept du GIEC c’est que toute l’énergie absorbée par le système Terre + Océan global, soit environ 240 Wm-2, est réémis vers l’atmosphère, ce qui est, sans le dire explicitement, la définition d’un corps noir dont l’albédo serait égal à 1. Or il est scientifiquement admis que l’albédo moyen du système Terre + Océan global est 0,3.
    Si vous voulez comprendre ce problème je vous recommande de lire l’article de Olivier Planchon, Climatologie comparée des planètes : un bref état des connaissances. Climatologie, 14, 18-47. Accès en ligne :
    https://climatology.edpsciences.org/articles/climat/full_html/2017/01/climat201714p18/climat201714p18.html
    En outre, la notion d’émissivité d’un gaz n’existe pas en physique parce qu’un gaz n’a pas de surface sauf s’il est contenu dans une enveloppe fermée. Dans ce cas, la surface du gaz en contact avec l’enveloppe ne transmet pas son énergie par rayonnement, mais par conduction thermique.
    Ce point pose un problème théorique au GIEC qui prétend que la vapeur d’eau et le CO2 émettent un rayonnement vers la surface et la réchauffent.
    L’article que je cite : Partial radiogenic heat model for Earth revealed by geoneutrino measurements (Modèle partiel de chaleur radiogénique pour la Terre révélé par les mesures de géoneutrinos). Nature Geosci 4, 647-651 (2011) a le mérite de proposer une autre approche du problème qui mérite l’attention. Cet article a été publié en 2011 et depuis cette date, cité 162 fois, ce qui montre l’intérêt qu’il suscite.

    • M Pettre
      Vous donniez vous même dans votre “article” 44 TW pour le flux de chaleur terrestre
      La surface de la Terre est de 510 millions de kms2
      Cela donne donc 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2.

      C’est négligeable par rapport au flux de chaleur incident du soleil de: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
      C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02 (2 à 3 W /m2)

      Et non, l’abdedo de 0.3, c’est celui de l’ensemble Terre + l’atmosphère qui reçoit et réfléchit non pas 240 W/m2 mais 340 W/m2

      Désolée de vous dire ça un peu crument: Vous devriez bosser un peu plus le sujet.

          • c’est là où on voit ce manque d’intelligence chronique et je la juge à ça essentiellement car je constate au delà de ça, qu’il y a désaccord frontal entre ce qu’elle dit et ce que disent d’autres, et je ne suis pas physicien pour en juger

      • Madame,
        L’albédo moyen de la Terre avec son atmosphère n’est pas une constante physique mais une approximation qui a certainement une marge d’erreur. Quand je faisais mes études au début des années 70 le professeur Queney proposait pour l’albédo moyen de la Terre et de son atmosphère, pour les deux hémisphères, la valeur de 33% et la fraction du rayonnement solaire absorbée par le sol est de 45% d’après London et Sasamori (1971).
        Je constate qu’en 2023 cette valeur de 33% n’a pas été remise en cause. L’intérêt scientifique d’utiliser une valeur unique, même approximative, est que si l’on fait des inter-comparaisons de résultats de modèles on s’évite d’avoir à discuter de l’influence d’au moins une variable.
        J’attire votre attention sur le fait que les travaux du GIEC reposent principalement sur des inter-comparaisons de modèles climatiques.
        Cependant vous avez raison de souligner l’importance de prendre en compte l’albédo de l’atmosphère pour certaines études. Par exemple certaines éruptions volcaniques projettent des poussières dans l’atmosphère jusqu’à la stratosphère ou au-delà et leur effet sur l’albédo peut se faire sentir à l’échelle globale sur plusieurs années. Ce n’est pas sans conséquence sur le climat à l’échelle décénale.
        Un autre exemple est celui des attentats du World Trade Center le 11 septembre 2001. J’étais aux États-Unis à cette date. Tous les vols avion commerciaux ont été suspendus pendant environ sept jours et les trainées blanches ont disparu du ciel américain pendant le même temps. Des études ont été menées pour évaluer les effets de la disparition des trainées des avions à cette époque.
        Contrairement à ce que vous dites, je ne donne pas dans mon article la valeur de 44 TW pour ” le flux de chaleur terrestre “, mais pour un des deux flux terrestres identifiés dans l’article cité en référence et évalué à 155 W par m2.
        La météorologie et le climat ne sont pas des sciences exactes, mais les mécanismes qui les régissent doivent toujours pouvoir être expliqués par la physique. Cela suppose de procéder avec des méthodes scientifiques éprouvées et certaines approximations ou hypothèses de départ sont permises, mais un scientifique responsable doit toujours garder à l’esprit les hypothèses sur lesquelles il s’est basé pour son étude et accepter d’examiner les contradictions si elles apparaissent.
        Dans votre intérêt et celui des personnes que vous représentez, je vous recommande d’éviter à l’avenir le ton que vous avez utilisé dans votre commentaire à mon égard, ne serait-ce que parce que les attaques personnelles ne m’atteignent absolument pas au contraire de vous.
        Cordialement,
        Paul

        • Pour ne pas vous accabler, je vais me limiter à faire 3 commentaires, même s’il y aurait beaucoup plus à dire::

          1. Oui 33% pour l’albedo si vous voulez. J’ai dit 0.3.
          Mais c’est bien celui de la Terre + l’atmosphère, pas de la Terre seule contrairement à ce que vous disiez.
          La plus grand partie de cet albedo est dans l’atmosphère, nuages inclus.
          Et personne ne dit que cet albedo est constant. Au contraire, il peut varier;
          Si on fait fondre des surfaces de la glace en réchauffant, comme c’est le cas actuellement, l’albedo diminue et cela induit un réchauffement supplémentaire. Cela s’appelle une rétroaction. Un cercle vicieux en langage commun.

          2. Non. vous avez dit textuellement “le flux thermique TOTAL actuel de la Terre vers l’espace est de 44,2±1,0 TW,” mais les contributions relatives de la chaleur primordiale résiduelle et de la désintégration radiogénique restent incertaines.
          Vous avez bien écrit TOTAL, et la somme des 2, pas un des deux. Quand-même. Les écrits restent, M.Pettré.

          3. Et quand vous dites “dans l’intérêt des personnes que vous présentez”, que sous-entendez vous ?
          Je vous informe que je ne représente que moi.
          Il faut soigner votre paranoia et tolérer la contradiction,
          Vous devriez utiliser plutôt votre temps pour réfléchir à bosser le sujet et soigner la justesse de vos “articles”

    • Je me doutais bien qu’il y avait un “truc”.
      Vos explications sont très claires, je vous en remercie.
      Je commence à mieux comprendre le problème.

      J’ai une question, cependant. On parle sans cesse d’équilibre thermique. Ne devrait-on pas plutôt parler de bilan énergétique ? Est-ce que toute l’énergie reçue du soleil se traduit uniquement en chaleur et rayonnement ? Est-ce qu’une partie de cette énergie ne se convertit pas en une autre forme d’énergie, par exemple cinétique. Les impacts de foudre sont-ils, au moins en partie, un vecteur de dissipation d’énergie ? En clair, est-ce que tout se résume uniquement à un échange de chaleur, sans autre effet ?

      Je ne suis pas un scientifique, mais un simple technicien en électronique, ma question est purement intuitive. Mais j’aurais tendance à penser que notre planète est une machine thermique soumise à l’entropie, comme toutes celles que nous construisons. Qu’en pensez-vous ?

      • Bonsoir Ohmdeboi,
        En effet lorsque l’on étudie un système thermodynamique on se pose deux questions : le système est-il ouvert ou fermé, et est-il en équilibre thermique. Un système ouvert est un système qui peut échanger de la matière avec son environnement. Un système est en équilibre thermodynamique s’il est simultanément en équilibre thermique, mécanique et chimique. Le premier principe de thermodynamique dit que l’énergie interne d’un système est conservée. Dans les systèmes sans chimie, l’énergie interne est la somme de l’énergie thermique et de l’énergie mécanique. Les transformations d’énergie thermique en énergie mécanique ou l’inverse sont possibles à l’intérieur du système. Ces transformations ne sont pas toujours réversibles et c’est la raison pour laquelle on a introduit l’entropie qui désigne la perte d’énergie à l’interface du système avec le milieu extérieur.
        J’ai simplifié à l’extrême pour me faire comprendre. On peut faire l’hypothèse que l’atmosphère globale est un système fermé parce que l’atmosphère est retenue par gravité autour de la Terre et qu’il n’y a pas d’échange de matière avec le cosmos, mais comme on l’a vu il peut y avoir une perte d’énergie par rayonnement. La difficulté dans ce problème est de qualifier la limite supérieure de l’atmosphère et sa température. C’est plutôt un problème d’astronomie que de climat.
        Je ne sais pas ce qu’il en est des impacts de foudre, mais les nuages convectifs orageux sont des systèmes thermodynamiques qui dissipent énormément d’énergie mécanique et latente en raison des phénomènes de condensation de la vapeur d’eau et des précipitations associées.
        Vous avez parfaitement raison: L’ensemble des trois systèmes : Terre, Océan global et Atmosphère qui constituent notre planète sont une machine thermique soumise à l’entropie.

        • Bonsoir Mr Pettré.

          Puisque la planète est bien une machine thermique soumise à l’entropie, une augmentation de l’énergie disponible devrait provoquer certes une augmentation de la T°, mais cela devrait s’accompagner d’autres phénomènes, comme une augmentation de l’énergie dissipée par les tempêtes. Or, si j’ai bien compris les relevés, ce n’est pas ce que l’on observe.
          Je citais la foudre, car je connais bien l’électricité, et je sais qu’une décharge de foudre représente une grande quantité d’énergie dissipée dans temps très court. Mais j’ignore ce que cela représente par rapport à l’énergie totale qui est mobilisée. C’est peut-être négligeable.
          Les astronomes considèrent que la limite entre l’atmosphère et l’espace se trouve à 100 km d’altitude, mais la Terre est entourée également d’un champ magnétique et d’une ceinture de radiations. la ceinture de Van Allen. Tout cela est loin d’être simple, en terme d’énergie et de rayonnement. Je trouve que le modèle thermique qui nous est présenté et rabâché est trop simpliste. Dans mon domaine, l’électronique, j’ai maintes fois constaté que même le circuit le “simple” peut se comporter de façon surprenante lorsqu’il est intégré dans un ensemble plus complexe.
          Certains intervenants affirment que la chaleur interne de la Terre représente 100mW/m2 et vous affirmez que c’est plutôt 155w/m2, votre démonstration me paraissant convaincante, faute de posséder les connaissances nécessaires pour juger de sa validité. J’avoue que je ne comprends pas, mais j’ai l’impression que quelque chose m’échappe. Ces 155w/m2, c’est uniquement du rayonnement thermique ?

          • M.Ohmdeboi.
            Vous dites que vous ne “possédez pas les connaissances nécessaires pour juger de sa validité”
            Ca ne demande pourtant pas beaucoup de compétences pour juger de sont invalidité: il suffit de savoir faire une division
            44 TW pour le flux de chaleur terrestre (M.Pettré lui-même donne cette valeur)
            La surface de la Terre est de 510 millions de kms2
            44 TW divisés 510 millions de kms2, ça fait 0.087 W /m2 = 87 milliWatts / m2
            Soit un peu moins que 100 milliwatts / m2.
            On est loin des 155 W /m2 !

          • Cher Ohmdeboi,
            Je vous remercie pour votre question car c’est le point le plus important que soulève mon article. Ce n’est pas vraiment mon domaine scientifique, mais je me suis posé le problème comme vous et j’ai obtenu des réponses suffisamment convaincantes pour pouvoir utiliser ce résultat dans mon article.
            Avant d’aller plus loin, je reviens sur ma réponse précédente.
            Tout système thermodynamique qui n’est pas en équilibre, c’est à dire si on observe un gradient de température ou/et un mouvement internes au système, tendra obligatoirement pour des raisons physiques à atteindre à terme un état d’équilibre. La Terre n’échappe pas à cette règle : elle consomme de l’énergie qui n’est pas renouvelable et elle se refroidit de manière inexorable.
            Le problème est donc d’évaluer l’entropie de la Terre et, connaissant sa réserve d’énergie, d’estimer sa durée de vie.
            La perte d’énergie par rayonnement n’est pas la seule à prendre en compte car il y a aussi le frottement dû à sa rotation sur elle même et à son déplacement dans le cosmos qui n’est pas vide. Il y en a peut-être d’autres que j’ignore, mais je suppose que l’énergie perdue par rayonnement est la plus importante.
            Ce qui est choquant dans la valeur très faible en mW/m2 qui nous est proposée est qu’elle conduit à ce que la Terre serait quasiment éternelle, ce qui n’est probablement pas cohérent avec les théories astronomiques généralement admises.
            Je crois qu’on évalue la réserve d’énergie de la Terre sur la base de la masse de fer qui constitue le cœur du noyau de la Terre et sa température qui a été réévaluée récemment de l’ordre de 6250°C proche de celle de la surface du soleil.
            L’objectif de l’article cité en référence était d’évaluer la réserve de vie de la Terre. La conclusion des auteurs est qu’il n’y avait pas d’inquiétude à avoir à ce sujet.
            Le problème qui nous intéresse est de savoir si le transfert de chaleur de depuis le centre de la Terre vers le cosmos est celui identifié jusqu’à maintenant de 44 TW ou s’il pouvait y en avoir un autre d’origine électromagnétique non identifié.
            L’article cité en référence a identifié une telle source de rayonnement électromagnétique mesurable par des méthodes complexes et donné une évaluation approximative de 155 W/m2, mais cette évaluation n’était pas l’objectif de l’étude et elle est donnée à titre indicatif. Elle n’en a pas moins une grande valeur pour nous car c’est un résultat nouveau pour le bilan d’énergie de la Terre.
            Pour répondre à votre question il faut prendre en compte le fonctionnement du noyau terrestre et de l’influence du rayonnement solaire sur lui. Ces questions sont l’objet de discussions ardues entre astronomes dans lesquelles je ne peux pas rentrer.
            En gros au centre de la Terre il y a un noyau constitué de fer à une température de 6250°C. La source d’énergie est une fission nucléaire. Autour de ce noyau il y a un magma à une température entre 680°C et 1200°C. Autour du magma il y a la croûte terrestre formée des plaques tectoniques.
            Le magma est en mouvement parce que la Terre tourne est qu’il est soumis comme l’atmosphère à la force Coriolis qui varie avec la latitude, nulle aux pôles, maximum à l’équateur et se combine avec la force centrifuge. C’est ce mouvement du plasma qui explique qu’il y a une certaine poussée sur la croûte terrestre qui déplace les plaques tectoniques. Sur le temps très long, de l’ordre de milliards d’années, cette force déplace les continents et modifie le climat.
            Certains auteurs pensent que le magma est isotherme et qu’en conséquence il n’est pas sources de rayonnement électromagnétique. D’autres auteurs considèrent le fait que la terre est dans l’atmosphère du soleil et soumise au rayonnement électromagnétique solaire qui aurait un effet sur le magma qui serait anisotrope d’un point de vue magnétique avec une orientation vers l’extérieur.
            Cette anisotropie électromagnétique du magma expliquerait le rayonnement électromagnétique observé par les auteurs.
            Les perturbations électromagnétiques solaires ont une période connue de 11 ans. Nous sommes actuellement au maximum de ces perturbations ce qui peux expliquer l’augmentation de la fréquences de certains évènements observés actuellement. Je peux citer les aurores parce que le lien est évident.
            Pour conclure je dirai que la discussion autour de ces 155 W/m2 peut avoir lieu, mais il n’est pas possible d’écarter cette observation sans une argumentation sérieuse.
            Bien cordialement à vous,
            Paul

    • @PETTRE
      Bonjour, vous écrivez : “Le problème soulevé par le bilan radiatif du système Terre + Océan global est le fait que ce système émet plus d’énergie par rayonnement qu’il n’en reçoit du soleil. Ce sont des mesures satellitaires indiscutables.” J’en était resté aux ensembles de satellites météorologiques TRMM, ERBS, NOAA 9 et 10 qui semblaient montrer un équilibre entre absorption et émission, à savoir environ 340 W/m² reçus en moyenne en haut de l’atmosphère dont 70% soit environ 240 W/m² (albedo de 0,3, entre 20 et 440 W/m² reçus selon la latitude) atteignent la surface terre et océan, 240 W/m² renvoyés d’une manière ou d’une autre vers l’espace dans une plage entre 100 et 350 W/m², les émissions plus tempérées aux valeurs extrêmes mais plus dispersée étant due aux courants océaniques et aériens. Le fait que l’énergie maximale reçue soit partiellement repoussée de l’équateur vers les tropiques est d’ailleurs un phénomène naturel visuellement spectaculaire. Si on a mesuré des émissions supérieures à ce qui est reçu, s’il vous plait à quelle mesure faites-vous référence ?

      • Bonjour Roger,
        Dans cet article il est question du bilan radiatif observé par satellite sur un cycle annuel.
        Dans ce bilan radiatif il n’y a que deux flux qui sont mesurés : le flux entrant de 340 W et le flux émis par la surface du système Terre + Océans de 240 W. Tous les autres termes du bilan énergétique de la Terre sont des estimations.
        Le GIEC dit que la Terre est en équilibre thermique, ce qui implique que l’énergie émise vers le cosmos soit de 340 W pour équilibrer l’énergie entrante.
        Le GIEC dit que le système Terre + Océan émet vers l’atmosphère toute l’énergie reçue du soleil estimée à 240 W, ce qui implique que le système Terre + Océan soit un corps noir.
        Ce que dit la physique c’est que le système thermodynamique Terre + Océans + Atmosphère n’est pas en équilibre thermique et qu’il a une entropie.
        La physique dit aussi que le système thermodynamique Terre + Océans n’est pas un corps noir et qu’en conséquence l’énergie émise par la surface du système vers l’atmosphère n’est pas égale à l’énergie reçue.
        Le bilan énergétique du GIEC est donc faux pour ces deux raisons qui ne relèvent que de la thermodynamique.
        Dans ce bilan faux il manque une certaine quantité d’énergie qui provient d’estimations hasardeuses attribuées à ce que le GIEC dénomme ” effet de serre “.
        Cette énergie manquante estimée à 155 W a été calculée d’après ” Earth’s energy budget ” proposé par la NASA/NOAA qui fait consensus au GIEC.
        Cordialement,
        Paul

        • Que le GIEC raconte n’importe quoi avec ses back radiations, cela va sans dire. Mais l’argument n’est pas suffisant pour justifier n’importe quel autre modèle. Il y a ici confusion entre l’ensemble terre + océans et les mesures réalisées en haut de l’atmosphère. Il y a également confusion entre les modes d’échange de chaleur, conduction, convection, évaporation, radiation. Il suit que l’argument du corps noir est incompréhensible. Pour répondre simplement aux interrogations, il vous faudrait présenter un exposé de votre modèle, par exemple un lien vers un document décrivant les 155 W/m² que vous citez comme étant sans contestation. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, un modèle cohérent ressemble plus ou moins à ça :
          https://twitter.com/AssoClimatoReal/status/1732521546885820884/photo/1
          Franchement, si vous avez mieux, n’hésitez pas. Pour l’instant, votre exposé reste très confus.

          • Les références aux 155 W/m² ne manquent pas !
            mais bon… le problème de MLA-Brionne est qu’il est insultant !
            C’est à cause de ce genre d’individus que j’ai fermé les commentaires de mon site Astro … entre autres.
            https://application.wiley-vch.de/books/sample/3527410988_c01.pdf
            http://www.geo.utexas.edu/courses/387H/PAPERS/kiehl.pdf
            https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/78/2/1520-0477_1997_078_0197_eagmeb_2_0_co_2.xml
            Magnifique synthèse de Mr PETTRE ! il scinde bien l’aspect Thermo et la circulation de Lorenz …
            Bien amicalement,
            Serge Montagnac.

          • Oubliez un instant le troll envahissant, insolent et menteur.

            Si j’ai bien compris la démonstration (corrigez-moi si ce n’est pas ça), il s’agit de remplacer l’effet de serre imaginaire par la chaleur provenant du centre de la Terre pour combler la différence entre -18 °C et +15 °C, les fameux 33 °C d’écart qui obsèdent les réchauffistes, justifiant en creux les 155 W/m² de chaleur terrestre (soit environ 80000 TW pour l’ensemble de la surface terrestre ?). Mais la température théorique de -18 °C est un calcul sans fondement. Il semble en pratique impossible de déterminer ce que serait la température au sol en l’absence d’atmosphère. Certains avancent -2 °C, d’autres -120 °C. Allez savoir… Par ailleurs, où a-t-il été mesuré effectivement 390 W/m² depuis le sol ? Ces 390 W/m² seraient-ils également le résultat d’un calcul théorique ?

            Le sujet est certes intéressant mais pour l’instant, la démonstration pose plus de questions qu’elle n’en résout. En attendant une démonstration sensationnelle, il semble plus raisonnable de s’en tenir au schéma simple référencé plus haut où il n’y a ni effet de serre ni chaleur additionnelle provenant du sol en dehors d’une mesure marginale, et où les variations climatiques résultent essentiellement des cycles astronomiques, des cycles océaniques et des variations de la couverture nuageuse.

          • @Serge
            Très sympa, votre site Astro. On y voit de superbes photos de notre univers et on lit avec intérêt les détails techniques des méthodes employées par les passionnés. Beau boulot, bravo !

          • Merci Roger pour votre indulgent commentaire !
            je n’ai hélas pas suffisamment de temps pour mettre à jour tout cela … pour ce qui concerne les GES je suis tout à fait d’accord avec les Réalistes mais je voulais simplement préciser que l’origine des chiffres en question sont accessibles à tous … Il suffit aux réchauffistes de nous prouver que Stephan, Boltzman et les relevés de 22 ans de mesures ERBE sont faux. Rien ne bouge vraiment beaucoup mais pour s’en rendre compte il faut avoir du recul … (l’age et les voyages entre 39000 et 41000 pieds!) avoir appris la météorologie, connaître les masses d’air, l’émmagramme … avoir lu Lorenz, Feynman, Courtillot … et je dirais même Pline l’ancien (dans la Pléiade) … bref tout ce qui manque souvent… comme dit Raoult “les bases”.
            J’en rajoute un peu mais… à peine.
            Bon courage… dans 10 ans on reparlera de tout cà !
            Serge.

    • Bonjour Mr Pettré.

      Êtes vous vraiment sûr que la Terre émet plus d’énergie qu’elle n’en reçoit ?

      Si tel est la cas, c’est formidable, et j’ai peut-être l’explication
      En fait, il n’y a pas que l’énergie radioactive, pourquoi bloquer là-dessus ?

      Depuis 10 ans, on découvre peu à peu que de l’hydrogène s’échappe du globe terrestre. C’est une grande surprise. Quelle est l’explication qui est donnée ? La serpentinisation de l’olivine par l’eau.

      Kesako ? Les roches du manteau, des silicates ferromagnésiens, sont composées en grande partie d’ions Fe2+. Dès qu’elles entrent en contact avec l’eau ou l’atmosphère, leurs ions Fe2+ s’oxydent et leur degré d’ionisation s’accroit pour donner des ions Fe3+.

      Cette réaction est spontanée et productrice de chaleur. Elle n’est pas propre au atomes de Fer. D’autres métaux de transition réagissent de même. En fait, les éléments métalliques du manteau semblent globalement posséder un degré d’ionisation plus faible que les roches de la croûte terrestre.

      Manifestement, il y a un décalage entre les conditions chimiques du manteau et les conditions chimiques de l’atmosphère, ce qui se traduit par des réactions chimiques spontanées à l’interface entre le manteau et la croûte terrestre. Où va toute la chaleur produite par ces réactions ?

      Y aurait-il une géodynamique spéciale qui aurait échappé à la théorie ? Cela pourrait expliquer pourquoi, pour trouver de l’énergie, il faut creuser. Amener les roches du manteau à la surface génère de l’énergie.

      • Pour l’hydrogène : Meinel (1950) Ensuite tout est dans le “Handbook of Astronomy, Astrophysics and Geophysics” Volume I La Terre (de Charlotte W. Gordon, V. Canuto, W. Ian Axford) publié en 1978 chez Gordon and Breach. L ‘hydrogene, Le Jet electrique equatorial, resonance plasma Ionospherique, Airores Polar cap absorption La physique de la ceinture Van Allen.
        Le bouquin date de 1978 et on a pas découvert grand chose de plus ! c’est vrai le bouquin est difficile à trouver, mais c’est du lourd !! ISSN 0141-0326
        Saine lecture pour relativiser les phénomènes Terrsestres.
        Serge.

        • Bonjour,
          Le coeur de mon message ne concerne pas l’atmosphère et la banlieue gazeuse de la terre. Il concerne le décalage des conditions chimiques entre le globe solide, le manteau
          reducteur, et l’atmosphère, oxydante. Cela occasionne une activité chimique à l’interface, qui produit de l’hydrogène.
          Cette activité chimique, spontannée, produit nécessairement de la chaleur. Cela a-t-il été quantifié ?

      • Bonjour Flo,
        Pour répondre aux questions que vous soulevez, il faut se placer dans le domaine de la thermodynamique.
        Du point de vue de la thermodynamique, ce que l’on appelle Terre est en fait le système Terre + Océan global + Atmosphère. Ce système n’est pas en équilibre thermodynamique parce qu’il y a en interne des mouvements, des gradients thermiques, des réactions chimiques, etc…
        Cependant ce système thermodynamique est fermé car il n’échange pas de matière avec le cosmos.
        Comme vous le dites dans votre dernier paragraphe un échange de matière entre deux systèmes génère de l’énergie, perte pour l’un des milieux, gain pour l’autre.
        Par exemple une éruption volcanique entraîne une perte de matière pour le magma et un gain d’énergie pour l’atmosphère sous différentes formes. Ce type de processus est irréversible car la matière perdue dans l’éruption ne sera jamais restituée au magma.
        C’est l’irréversibilité des processus internes au système qui implique que ce système a une certaine entropie. Le système perd de l’énergie. Autrement dit la planète Terre se refroidit.
        Mais le système Terre est fermé et par conséquent il ne peut perdre son énergie que par rayonnement vers le cosmos.
        Ceci implique que le système thermodynamique Terre émette par rayonnement plus d’énergie qu’elle n’en reçoit, en particulier du soleil.
        Quantifier cette perte d’énergie est l’objet de la discussion.
        La Terre a été dans son histoire astronomique à deux reprises ce que l’on appelle ” une boule de glace “. Dans ce cas sa surface était entièrement recouverte de neige ou de glace. Son albédo était donc très proche de celui du corps noir ce qui implique que toute l’énergie du soleil était réémise vers le cosmos.
        A ma connaissance il y a deux hypothèses sur la cause de la sortie de la Terre de son état de ” boule de glace ” : soit le cercle équatorial n’a pas été complètement englacé, soit l’activité volcanique a été suffisante pour provoquer la fonte de la neige et de la glace.
        Ce qui me paraît difficile à admettre c’est que le flux géothermique soit négligeable. De mon point de vue la discussion doit rester ouverte.

        • Le système terrestre est-il vraiment fermé ?
          Y-a-il une carapace infranchissable qui l’encercle ? Non.
          Ok, l’espace est relativement vide. Mais un plasma peu dense nous environne. Il y a le vent solaire, des rayonnements cosmiques. Tout ça c’est composé de particules matérielles.

          De plus, on ne sait pas vraiment ce que la Terre a traversé depuis le début de son existence, au gré du voyage du Soleil dans la Voie Lactée. Des nuages de gaz ? Des nuages de poussière ?

          Cela doit évidement contraindre la période d’analyse sur celles dont on maîtrise le contexte, la période récente. Je ne peux pas partir du principe que les variations de température de la Terre ont obéi exclusivement à des déterminations internes à la Terre elle-même.

          Imaginez que la Terre ait traversé un nuage d’Oxygène pur à une période de son existence. (ça existe dans l’espace : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/andromede-mysterieux-nuage-cosmique-ete-decouvert-cote-galaxie-andromede-personne-ne-sait-ce-cest-102720/). Imaginez la cascade de réactions chimiques qui en résulterait, comme la chaleur produite, et donc la hausse de température.

          La Terre se refroidit en permanence, soit, mais elle est aussi chauffée en permanence. Et il y a encore tous les évènements contingents liés aux variation de notre environnement spatial que l’on ne peut pas connaître à priori (c’est contingent…). C’est mission impossible que de parvenir à régler la question pour toutes les époques. Pour moi, il vaut mieux se concentrer sur les périodes historiques. En effet, ce qui a tiré la Terre de son état “Boule de Glace”, n’est pas nécessairement lié à la Terre elle-même, cela peut être le résultat d’un évènement contingent, externe à elle-même. Ce qui l’y a plongé également, d’ailleurs.

          Sur l’albédo : la boule de glace a un albedo de 1, et elle correspond à un corps blanc, elle n’absorbe aucune rayonnement, c’est l’opposé parfait du corps noir, qui a un albedo de 0.

          En tout cas, c’est bien difficile de quantifier tous les flux d’énergie su système Terre pour lui déterminer une température d’équilibre…

          • Bonsoir Flo,

            On considère que le système thermodynamique Terre est fermé parce que l’atmosphère qui l’entoure est constituée de gaz qui sont retenus autour de la Terre par gravité. C’est ce qui est généralement admis : il n’y a pas de matière, c’est à dire de particules de gaz, qui s’échappe vers le cosmos à cause de la gravité.

            Vous confondez l’albédo qui mesure le pourcentage d’énergie réémise immédiatement par un corps avec l’émissivité du corps noir.
            Le corps noir est un corps théorique qui a un albédo de 1 et une émissivité de 1.

            C’est un paradoxe, mais la peinture blanche est un corps noir ou presque.
            La neige fraîche a un albédo de 0,8 à 0,9, ce qui signifie que 80 à 90 % du rayonnement est renvoyé par la surface.
            L’asphalte a un albédo de 0,15. Cette valeur correspond à un rayonnement réfléchi de 15 %. Ce matériau absorbe donc une quantité importante du rayonnement.
            L’asphalte a une émissivité de 0,93 qui mesure le pourcentage d’énergie absorbée qu’il peut émettre.

            A ma connaissance, on n’utilise pas la notion de corps blanc en physique.

            Quand la Terre était ” boule de glace ” elle avait un albédo proche de celui d’un corps noir. Elle reflétait vers le cosmos presque toute l’énergie reçue du soleil et en absorbait très peu.

            Ce que je dis n’exclus pas d’autres hypothèses sur les processus physiques qui peuvent avoir mis fin à l’état de ” boule de glace “.

          • Re-Bonjour MR PETTRE

            Ma réponse au sujet de l’Albédo

            Votre définition de l’Albédo ne correspond pas à celles qu’on trouve un peu partout. Je cite Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Alb%C3%A9do) :

            “L’albédo, dans sa définition la plus courante dite albédo de Bond, est une valeur comprise entre 0 et 1 : un corps noir parfait, qui absorberait toutes les longueurs d’onde sans en réfléchir aucune, aurait un albédo nul, tandis qu’un miroir parfait, qui réfléchirait toutes les longueurs d’onde, sans en absorber une seule, aurait un albédo égal à 1. ”

            Autre source : http://e-learning.gunt.de/WL420/html/fr_Connaissances%20de%20base%20sur%20le%20transfert%20de%20chaleur/0000000042.htm

            Pour moi, c’est la définition la plus logique : le corps noir absorbe tout, parvient à une certaine température, et émet en conséquence.

            L’albedo doit évidemment être distingué de l’émissivité, qui, pour le corps noir; correspond au fait de rayonner parfaitement selon la loi de Planck. Le corps blanc, lui, ne rayonnera en rien selon la loi de Planck (Flux thermique net = 0 à toute les longueurs d’onde) : On ne pourra alors en rien remonter à sa température connaissant les caractéristiques de son émission.

            Je dois donc admettre que le corps blanc n’est pas défini comme un corps dont l’albédo est 1, mais comme un corps dont l’émissivité est nulle.

            Le corps gris est défini comme un corps qui a une émissivité constante, indépendante de la fréquence, si bien que l’intégrale de sa luminance énergétique, prise sur l’intervalle des fréquences, sera proportionnelle avec celle du corps noir.

            L’aire sous la courbe caractéristique du corps Noir représente la Température de ce corps à la puissance 4 : Aₙ = σ T⁴.

            Cette Aire est supérieure à la celle d’un corps gris porté à la même Température, Aₙ = σ T⁴ > A_g = ε σ T⁴ = ε Aₙ

            Le rapport de ces aires correspond à l’émissivité ε

            Il s’ensuit que si l’on prend un corps gris pour un corps noir, et que l’on cherche à déterminer sa température via la loi de Stefan-Boltzmann, sa température semblera plus élevée que ce qu’elle n’est réellement :

            Tₙ = ∜(Aₙ / σ) > Tg = ∜(ε Aₙ / σ) = ∜ε . Tₙ

            Pour un corps coloré, l’émissivité est plus complexe, elle dépend de la longueur d’onde, si bien qu’on s’écarte alors assez radicalement de la loi de Planck, si bien qu’on ne retombera plus sur la loi de Stefan-Bolzmann quand on réalisera l’intégration de la Luminance énergétique sur l’ensemble du spectre, mais qu’on trouvera une loi (particulière à ce corps) reliant la luminance énergétique à sa température.

            Il y a donc deux aspects, l’aspect réception et l’aspect émission. L’albedo concerne l’aspect réception, l’émissivité, l’aspect émission. Un corps planétaire agit comme un convertisseur de spectre électromagnétique. Il reçoit d’une certaine manière une lumière dotée d’un spectre source, dont il renvoie une partie identiquement (albédo), transforme la partie du spectre absorbée en chaleur, ce qui le fait rayonner, mais d’une certaine manière également (émissivité), selon la température qu’il atteint.

  20. Comment se fait-il têtard mouillé, que vous êtes si bien informé sur le RCA , avec tous ces liens sur tous ces sites, êtes vous un scientifique à la retraite qui veut convaincre ?
    Mais pourquoi ?

    • Oui je suis un scientifique à la retraite.
      Je ne cherche pas à convaincre, mais j’ai des compétences qui me permettent d’avoir un avis sur le sujet.
      Je n’ai pas d’objectif personnel si c’est la question que vous me posez.

      • Tétard mouillé tiens un blog, beaucoup de choses y sont traitées dont le RCA, c’est bien argumenté avec beaucoup de liens, il frappe sur les complotistes et les climato-pas d’accord , j’y suis allé effectuer quelques joutes avec mes liens contradictoires,
        ce fut un bon exercice pour m’exprimer synthétiquement pour moi qui écris très très peu !
        Des formules me sont venues, ex : … arrête de dégueuler ton jus de cerveau acide… !
        Je pense que MLA , PETTRE et d’autres sur ce blog sont Têtard mouillé .

        • @Laurent Saez : Pettré est celui qui a écrit l’article, il n’est certainement pas un troll, vous confondez.
          MLA et Brionne, ce sont eux les trolls

  21. Une petite recherche Google démontre que Marie Laure Alveyrola n’a aucune existence sauf celle de troll sur le site de l’ACR. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour réaliser que cette créature n’est qu’une réincarnation de Brionne, qui a été banni de ce site. Il est donc consternant de constater que la modération de ce site puisse être aussi facilement bernée. Je crois sincèrement que les membres de l’ACR devraient profiter de l’assemblée annuelle qui a lieu demain pour discuter des règles devant présider à la bonne tenue de ce forum. On pourrait d’ailleurs s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, le site WUWT pourrait notamment servir de modèle.

    • Je suis très étonnée par ce réflexe que vous, et certains sur ce forum (pas tous) avez de vouloir censurer vos contradicteurs plutôt que d’argumenter.
      Vous êtes si peu sûr de vos “arguments” pour ne pas osez affronter la contradiction?
      Vous ne discutez jamais de physique,, c’est frappant…

      Allez, essayez de commenter et de participer un peu à l’échange:
      M.Pettré laisse entendre que la chaleur interne de la Terre serait un flux de chaleur significatif.
      Et bien c’est faux:
      La chaleur interne la Terre c’est moins de 100 milliWatts = 0.1 Watts /m2.
      C’est donc négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
      C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02

      D’ailleurs M.Perré donne le chiffre (juste) de 44 TW pour ce flux. Si vous divisez par la surface de la Terre de 510 millions de lms3, cela donne 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2. Il se contredit donc lui-même.

      Un commentaire, M.Girouard ?

      • MLA
        Le débat est bienvenu, le problème est que vous accumulez les sophismes :

        – sophisme ad personam (voir votre message délirant ci-dessus sur ceux que sont dans votre imaginaire, avec des généralisations d’un autre temps, tous ceux qui osent s’opposer à certains arguments du dogme climatique).
        Cela ne vous aide pas à entamer des discussions ouvertes, surtout quand vous affichez votre mépris de personnes qui sur certains sujets savent beaucoup mieux que vous de quoi elles parlent. Vous y perdez en crédibilité, alors que je suis sûr que sur certains sujets vous avez une réelle connaissance. Pourquoi faire cela si ce n’est pas pour troller?
        – sophisme d’autorité : de nombreux climato-réalistes le sont car ils sont révoltés par le fonctionnement unique du GIEC et du domaine de la climatologie. Ce sont en général des scientifiques, en général reconnus. Dans un tel contexte de mépris total de toutes les règles d’éthique scientifique les plus basiques, votre référence obsessionnelle au GIEC, comités, etc. est totalement à côté de la plaque. C’est un des principaux problèmes que l’on dénonce ! Rien à voir avec “les élites”.
        – sophisme de diversion. Vous avez pour réflexe de déformer les propos ou d’y répondre par (des références) hors sujet, souvent avec des mots clés communs, mais hors sujet. Si vous le faites exprès et non par manque de discernement, c’est la technique la plus classique de propagandistes souhaitant créer de la confusion.

        Argumentez de façon respectueuse et non émotionnelle, réellement vous serez surpris par mes retours sur vos arguments. Vous aurez peut-être une chance de convaincre sur certains d’entre eux.

        Je lisais l’autre jour que vous vivez à la campagne et conduisez une voiture. Hé bien voyez vous, comme je vis en ville en ce moment, je n’ai plus de voiture, je prends les transports. La raison est bien liée à l’inutilité d’encombrer la ville avec un véhicule qui m’est inutile, par contre je ne porte aucun jugement sur les gens qui préfèrent avoir leur voiture, pour mille raisons différentes des miennes. Et à l’occasion j’en loue une. Voilà le fond du problème : s’immiscer dans la vie des autres au nom d’une théorie dogmatique digne d’une religion, qui dicte le bien et le mal de façon objectiviste (et non objective) et binaire. Nous sommes à des années lumières de la science.

        Laissez leur liberté d’opinion à ceux qui considèrent que tout ça est une grosse bulle d’air et qu’en revanche les conséquences économiques et donc sociales de l’inflccruence politique des alarmistes climatiques seront dramatiques si on ne stoppe pas ces gens rapidement.
        C’est un débat politique. Admettez le plutôt que de vous raccrocher à vos sophismes. Si vous postez avec cette honnêteté alors débattre sera un plaisir. Vous arguments auront une chance de convaincre.

        • Non, ce n’est pas un sujet politique, c’est un sujet scientifique
          Le cycle du carbone et le bilan radiatif de la Terre ne font pas de politique

          Et je lis avec plaisir, que vous êtes prêts à argumenter… Ah bon ? Vous commencez quand ?
          Moi, je parle de Watts / m2, de ppm, de tonnes, de °C,…
          Lisez vous: Vous parlez en permanence de sophisme, d’idéologie, de religion, de complots, de dogmes, d’idéologie.
          Vous devriez soigner vos obsessions paranoïaques et essayez de regarder les réalités en face.

          Allez-y, parlez un peu de physique, pour changer.

          Tenez, allez-y:
          M.Pettré laisse entendre que la chaleur interne de la Terre serait un flux de chaleur significatif.
          Et bien vérifiions:
          La chaleur interne la Terre c’est moins de 100 milliWatts = 0.1 Watts /m2.
          C’est donc négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol.
          C’est aussi 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre additionnel due au C02
          D’ailleurs M.Perré donne le chiffre (juste) de 44 TW pour ce flux. Si vous divisez par la surface de la Terre de 510 millions de lms3, cela donne 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2. Il se contredit donc lui-même.

          Un commentaire, M.TP ?

          • MLA.
            J’ai du mal à suivre : vous voulez que je pinaille sur le flux de chaleur interne de la terre ? C’est cela le débat, qui détermine si une terrible catastrophe va survenir ?
            Répondez à ces questions simples, sans sophisme de diversion, d’autorité ou sans vous donner un genre en étalant trois chiffres (sans visiblement comprendre ce qui est dépendant d’hypothèses ou non) :

            – Est ce que le climat a un état stable? Oui/non ?
            – Comprend t’on en détails les mécanismes des variations des courants ? Les mécanismes qui pilotent la formation des nuages sur une année ? Oui/non ?
            – A-t-on observé des catastrophes terribles dûes à l’augmentation de la température “moyenne” depuis 1850 ? Oui/non ?
            – A-t-on la preuve que baisser les émissions humaines de CO2 est globalement déterminant pour la survie des écosystèmes ? Oui : des faits le démontrent / non : nous n’avons pas de preuve que le rapport bénéfices / inconvénients est globalement défavorable ?
            – Est ce qu’un modèle basé sur une hypothèse de causalité peut être utilisé pour démontrer cette relation de causalité ? Oui/non ?

            Si vous avez répondu une seule fois non à cette liste de questions, vous êtes climato-réaliste.

          • Bonjour MLA-Brionne,

            Moi j’en ai un.
            Vous venez de dire que sous l’effet de l’augmentation de la concentration de Co² atmosphérique, la surface terrestre va recevoir un flux de chaleur supplémentaire en provenance de l’atmosphère.
            Or, dans un message précédent, vous disiez pourtant que les GES ne renvoyaient pas de chaleur. Cela signifie-t-il qu’ils seraient alors eux-mêmes une source de chaleur ?

            En vous remerciant par avance pour les éclaircissements que vous serez susceptibles de m’apporter.

            Bien à vous,

            PS : Ah oui et si vous pouviez par la même occasion copié/collé la ou les phrase(s) où je vous aurais, comme vous l’avez affirmé plus haut, “traiter de transgenre” ce serait vraiment aimable à vous.

        • Entièrement d’accord avec vous TP : cette si fragile Liberté individuelle…
          Une notion malheureusement totalement étrangère aux idéologues et autres mystiques dont l’objectif est de convertir le plus grand nombre à leurs théories afin, pensent-ils, qu’elles puissent un jour s’avérer justes.
          Et tant pis si ce n’est pas le cas : lorsque l’on fini par s’en apercevoir, les théoriciens sont morts depuis longtemps et leur successeurs prétendent toujours à une mauvaise application de la théorie qui en justifie l’échec patent. En attendant, ils ont tous vécu “sur la bête” et même s’ils sont couverts d’une dette incommensurable, autant fiduciaire que morale, envers leurs semblables et l’humanité toute entière, personne ne leur demande de comptes.
          L’histoire se répète, encore et encore…

          • En effet. L’histoire ne sert que lorsqu’on fait l’effort de l’étudier. Peu de gens ont conscience que le communisme a tué bien autant que le fascisme, car les dogmes totalitaires et extrémistes dits “de gauche” s’habillent du costume du protecteur des faibles… qu’ils écrasent ensuite sans pitié ni scrupules.

          • Paul Ehrlich, le biologiste américain qui avait prédit (en 1968) 100 millions de morts de malnutrition par an à partir de l’an 2000, vit toujours. Il a 91 ans.

  22. Quelle contradiction? Vous parliez du <100 mW/m2 vs votre 155 W / m2 ?
    Et bien vérifiez par vous-même;
    M.Perré donne le chiffre (juste) de 44 TW pour le flux de chaleur terrestre
    Si vous divisez par la surface de la Terre de 510 millions de lms3, cela donne 87 milliWatts / m2 = 0.087 W /m2.
    On est loin de 155 W / m2, non ?

  23. “Don’t feed the trolls”….ne nourrissez pas les trolls….un dicton qui prend toute sa valeur ici, l’ami 😏

    A demain à l’Assemblée Générale

    • Il convient de leur laisser une petite phrase agaçante avant de retourner au silence. Les échanges restent le plus souvent stériles. Suffisance, mépris et condescendance… Je suis disposé à apprendre de chacun mais ces gens là ne m’ont quasiment jamais rien apporté. Les médecins ne sont pas exemplaires certes mais leurs confrontations scientifiques n’ont aucun rapport avec ces indignités qui doivent faire se retourner dans leurs tombes Kuhn et Popper au point de les changer en toupies 😂 bonne AG : le vent tourne…

  24. Bonne AG à tous ; je ne viendrais pas pour émettre un peu moins de CO2; d’ailleurs demain je vais faire du bois pour brûler un peu moins de pétrole ( roft)

  25. Bravo Brionne -MLA, ce site est devenu un foutoir.
    L’ACR oublie une chose, en éducation il n’y a pas de démocratie.

  26. Dans « Images doc », magazine édité par Bayard Presse pour les enfants, il y a un article : « C’est quoi, l’effet de serre ? ». Avec comme démonstration : tu prends un thermomètre, tu le places dans un bocal en verre que tu mets au soleil ; et zou, la température monte en flèche, bien sûr.
    C’est grave d’en arriver à manipuler les enfants avec des propos mensongers. Les journalistes qui font se magazine n’ont aucune formation scientifique, ils ne font que relayer les infos étatiques, je suppose.
    Les médias doivent quand même bien avoir des directives pour que toutes leurs théories tournent autour du RCA.

  27. Qui est complotiste en 2023 ?

    La question est pour le moins dérangeante; autrement dit, qui des média dominants et de ceux qui le sont moins, est complotiste ? Pour essayer de répondre à cette question il nous faut prendre des exemples dans les deux camps.
    Premier exemple dans le camp des médias dominants : Le GIEC affirme que le CO2 émit par l’homme, est responsable du réchauffement climatique.
    Deuxième exemple dans le camp des médias non dominants : Le réchauffement climatique est naturel, sans que l’homme en soit responsable.
    Il est évident qu’il nous faut développer ces deux exemples. Attachons nous d’abord au premier.
    Le GIEC, dépendant de l’ONU, fondé en 1988 sous l’impulsion de M. Thatcher et de R. Reagan est pratiquement le seul organisme à diffuser l’information climatique sur laquelle s’appuient tous les médias dominants. Crée en 1988 à la demande du G7 par l’organisation météorologique mondiale sous le patronage du programme des nations unies pour l’environnement, cet organisme intergouvernemental autonome est constitué de scientifiques issus de disciplines différentes et de représentants des états participants.
    Le fonctionnement du GIEC est une nébuleuse qui peut se résumer à ceci : Les scientifiques font honnêtement leur travail et font part des résultats de leurs recherches aux décideurs qui décident de la façon de présenter ces résultats aux médias et au grand publique. Il faut noter que parmi les scientifiques, une partie non négligeable ne sont pas des spécialistes du climat mais font partie de ce que l’on peut appeler des économistes. Parallèlement, les décideurs sont tous issus du même bord, plutôt orientés vers l’économie libérale et de même, on peut se pauser la question suivante : Pourquoi M Thatcher et R Reagan ont-ils été à l’origine du GIEC ? A l’époque de la création de cet organisme, on pouvait peut-être dire que M Thatcher avait des problèmes avec les mineurs de grande Bretagne et que réduire la production de charbon dans son pays au profit du nucléaire, pouvait être sa motivation, mais pour R Reagan… Quoi qu’il en soit, le GIEC a commencer à fonctionner sous la présidence de Bert Bolin, scientifique suédois qui avait fait des recherches avec d’autres, sur les effets du CO2 sur le réchauffement climatique. Le canadien Maurice Strong a également, avec d’autres personnalités participé à sa création . Durant une dizaine d’années, le GIEC a commencé sa mise en place de ce qu’il allait devenir. Par la suite, jusqu’à nos jours, tous les présidents qui se sont succédés, ont tous pris la même orientation : Le CO2 émis par les hommes, est responsable du réchauffement climatique. La formulation de départ n’a pas changée depuis 1988 et est devenue en 35 ans une certitude qu’il ne faut pas contester. On peut donc dire sans se tromper que le GIEC est un organisme représentant le monde libéral et capitaliste.
    En 1988, se posait déjà depuis plusieurs années, le problème des limites d’exploitation des énergies fossiles, le pétrole, le charbon en particulier. Les dirigeants des états qui commandent le monde à cette époque en sont bien évidement informés, la Grande Bretagne, et les Etats-Unis les premiers. L’idée de la transformation énergétique que représente l’éradication du pétrole et du charbon pause évidement un problème de taille à M Thatcher et à R Reagan qui saisissent l’opportunité de la création du GIEC pour résoudre le problème, sans en avoir l’air. En cette année 1988 les écologistes sont déjà présents et leur posent une difficulté qui va bientôt être résolue en noyautant le fonctionnement du GIEC grâce à une organisation compliquée qui est conduite par Bert Bolin. Cela va prendre des années (35 ans) et en 2023 nous en avons le résultat : Ce qui constituait un problème pour le système économique est en partie résolu car tous les grands groupes concernés par la survie de l’économie libérale ont eu le temps de prendre le train en marche et se sont reconvertit aux énergies douces (éoliennes, panneaux solaires…et le nucléaire). Les grandes fortunes surveillaient depuis longtemps ce moment et la quasi-totalité des individus du monde occidental est convaincue que ce qui est annoncé va se produire. Le GIEC a parfaitement tenu son rôle. Pourtant, le problème est non résolu, rien n’est changé :Le système économique capitaliste ne peut pas se passer de sa croissance permanente. Et comme il est responsable de la situation actuelle, on se trouve devant la quadrature du cercle.
    Le réchauffement de la planète est une évidence qui peut être mesuré, observé,( 1°,5 depuis l’ère industrielle). Le tour de force du GIEC a été depuis sa création de s’appuyer sur le CO2 pour encrer dans les esprits qu’il était responsable à 100% du réchauffement de la terre. De nombreuses publications scientifiques ont essayé en vain de démontrer qu’il n’y avait pas de consensus sur l’affirmation du GIEC, mais le rapport de force était inégal et la situation actuelle le démontre tous les jours. Bien avant la création du GIEC on avait constaté que la planète se réchauffait, mais c’est à partir du constat évident que les ressources de pétrole et de gaz n’étaient pas éternels que nos dirigeants ont commencé à s’inquiéter de la suite. Il fallait qu’une instance mondiale prenne en main l’avenir du système capitaliste qui ne pouvait pas être remis en question.
    La désinformation menée d’une main de maitre depuis plus de 30 ans a fait que le monde actuel est dans une impasse concernant les solutions à apporter pour faire face au changement climatique.
    Venons-en au deuxième exemple : Les climato réalistes affirment que le CO2 n’est pas le responsable du réchauffement climatique mais qu’il s’agit d’un phénomène naturel qui revient périodiquement dans l’histoire de l’évolution de la terre (Voire les travaux de Leroy Ladurie, de Milankovitch,et des recherches de différents scientifiques reconnus.) Ces hypothèses s’opposent évidement aux « vérités » émises par le GIEC sans qu’aucune confrontation scientifique véritable, n’ait eu lieu dans le domaine public. Le rapport des forces en présence étant disproportionné, toute discussion est impossible.
    On s’achemine donc vers un bricolage qui consiste à faire croire à la population qu’il suffit d’éradiquer notre production de CO2 pour que le réchauffement de la planète soit éliminé. Ceci n’aura aucun effet sur la situation mais l’économie capitaliste et le monde libéral peuvent continuer de gérer la planète.
    On voit bien, fin 2023, au moment de la COP 28, que les discussions qui vont avoir lieu à Dubaï, vont avoir pour objectif principal de choisir entre la technologie et la décroissance. L’orientation de départ ne laisse pas beaucoup d’espoir sur la décision qui sera prise.
    .

    • 1. Ce n’est pas le Giec qui dit que “le CO2 émis par l’homme est responsable du réchauffement climatique”. Ce sont les scientifiques qui publient sur le sujet. Le Giec ne fait que la synthèse de leurs travaux. Avez vous lu un rapport du Giec, M.Moisy ? Si vous n’aimez pas le Giec, vous pouvez lire directement les milliers de publications scientifiques dont ils font la synthèse.

      2. Vous devriez avoir honte de citer le regretté Le Roy Ladurie pour lui faire dire l’inverse de ce qu’il a dit et de faire croire qu’il était climato-sceptique. Un peu de respect, sa dépouille est à peine froide. Tenez, il a notamment dit:
      “Des réchauffements, ou plutôt des optimums climatiques, il y en a eu par le passé. Mais, à mon sens, il ne faut pas en tirer argument pour contester le rôle du CO2 dans l’épisode actuel. Il n’existait pas à un tel niveau aux époques que j’ai étudié. L’âge d’or de l’Empire romain, entre 200 avant Jésus-Christ et 200 AP JC, a subi une élévation moyenne des températures de 0,9 °C environ. L’époque médiéval, qui fut marqué par le petit âge glaciaire, également mais ce n’est rien comparé à la hausse brutale constatée au XXème siècle.
      Source:
      https://www.usinenouvelle.com/article/emmanuel-leroy-ladurie-jamais-la-terre-n-a-autant-chauffe.N1925142?fbclid=IwAR0vDS51KGpjB5Fj6pp200CqjuyM6q1ULTLlURatAo7Ig4P3_N11LpC8OMI

      3. Les périodes des cycles de Milankovitch sont de dizaines de milliers d’années .
      A l’échelle d’un siècle , ils varient très peu et n’ont aucun impact sur le réchauffement actuel.
      Tenez, informez vous sur l’Histoire du Climat de la Terre et ses différentes échelles de temps.
      https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=1168s

      • Marie-Laure A. a dit “Ce n’est pas le Giec qui dit que “le CO2 émis par l’homme est responsable du réchauffement climatique”. Ce sont les scientifiques qui publient sur le sujet.”
        Il existe “des scientifiques” qui publient sur des sujets très étroits. “Les Scientifiques” ne disent rien, ils n’existent pas.
        Marie-Laure A. a dit : “ Vous devriez avoir honte de citer le regretté Le Roy Ladurie ”. Leroy Ladurie, dans son livre de 1967, avait parfaitement déterminé que plusieurs indicateurs en Europe montraient que les températures médiévales étaient plus élevées que les températures modernes. Son ralliement tardif aux avis du GIEC au sujet de l’époque romaine ne repose en aucun cas sur les documents historiques qu’il a consultés. On sait, par ailleurs, que la limite des arbres à l’époque romaine passait 300 m au-dessus de l’actuelle. À raison de 6,7 °C par 1000 m, il faisait 2,0 °C de plus dans les Alpes que de nos jours.

        • Ne savez vous pas lire, M.Aubrin ?
          Ca c’était en 1967.
          La température a pas mal monté depuis 1967, M.Aubrin.
          Le Roy Ladurie a dit, en 2009, ce qui, vous ne le nierez sans doute pas, est postérieur à 1967.
          “Des réchauffements, ou plutôt des optimums climatiques, il y en a eu par le passé. Mais, à mon sens, il ne faut pas en tirer argument pour contester le rôle du CO2 dans l’épisode actuel. Il n’existait pas à un tel niveau aux époques que j’ai étudié. L’âge d’or de l’Empire romain, entre 200 avant Jésus-Christ et 200 AP JC, a subi une élévation moyenne des températures de 0,9 °C environ. L’époque médiéval, qui fut marqué par le petit âge glaciaire, également mais ce n’est rien comparé à la hausse brutale constatée au XXème siècle.
          Source:
          https://www.usinenouvelle.com/article/emmanuel-leroy-ladurie-jamais-la-terre-n-a-autant-chauffe.N1925142?fbclid=IwAR0vDS51KGpjB5Fj6pp200CqjuyM6q1ULTLlURatAo7Ig4P3_N11LpC8OMI
          M.Aubrin, ne pouvez pas respecter la mémoire de Le Roy Ladurie, qui était navré d’être cité à tort et à travers par des imbéciles climato-sceptiques (pléonasme) qui lui faisaient dire ce qu’il ne disait pas. Vous devriez avoir honte, vraiment.

          • Marie Laure A. a dit : « Ne savez-vous pas lire, M. Aubrin ?
            Ça c’était en 1967. La température a pas mal monté depuis 1967, M. Aubrin. »
            Ni le Moyen Âge, ni l’époque romaine n’ont changé depuis 1967 et encore moins les documents consultés par Leroy Ladurie quand il a écrit son livre.
            La température “globale” a augmenté d’environ 1,1 °C depuis 1850. Cette augmentation n’a pas été uniforme, mais par périodes : +0,6 °C de 1915 à 1945, refroidissement (valeur changeante) de 1950 à 1975, réchauffement d’environ 0,6 °C depuis les années 1980.
            Sur les températures dans les Alpes pendant l’holocène, veuillez consulter la publication DOI:10.1191/095968301675275728
            Le réchauffement médiéval était donc une période au moins aussi chaude que l’actuelle, l’époque romaine et le minoen l’étaient plus.

          • Marie-Laure A. dit : « Google Map et un blog, ce sont ça vos références ? Sérieusement ? »
            Si vous suivez le lien, vous verrez que la carte en question regroupe 1672 publications revues par les pairs, avec, pour chacune, une indication de la relation avec le réchauffement médiéval.
            C’est donc très sérieux.

        • La limite supérieure des forêts durant l’Optimum Médiéval était AUSSI nettement supérieure à la limite actuelle. On a retrouvé des souches d’arbres datés des environs de l’an mille, SOUS des moraines plus récentes (du Petit Age Glaciaire), non seulement dans les Alpes ou les Pyrénées mais ensuite un peu partout dans le monde, en Alaska, en Nlle Zélande, dans les Andes, entre autres.
          L’Optimum Médiéval, comme le refroidissement intense du Petit Age glaciaire n’est donc PAS une période limitée à l’Europe occidentale, mais incontestablement globale, n’en déplaise aux propagandistes du GIEC cramponnés à cette fable pour d’évidentes raisons.
          Chacun peut s’en convaincre par cette compilation de 1200 études faite par le Dr Sebastian Lüning, publiée en 2019 sur Google Maps: https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1akI_yGSUlO_qEvrmrIYv9kHknq4&ll=-3.81666561775622e-14%2C38.03818700000005&z=1
          Un article intéressant publiée en août 2020 par Médiapart, qu’on n’attendait pas sur ces questions climatiques, décrit très bien les tentatives giécistes pour “tuer” l’Optimum Médiéval Climatique global:
          “L’Optimum Climatique Médiéval : ce grand oublié”
          https://blogs.mediapart.fr/climat-science/blog/170820/l-optimum-climatique-medieval-ce-grand-oublie

          • Google Map et un blog, ce sont ça vos références ? Sérieusement ?
            Tenez, lisez plutôt cette publication scientifique de 2020 qui fait la synthèse des travaux sur les températures de l’Holocène
            Et rangez votre fusil et votre paranoia, ce n’est ni le GIEC ni M.Mann qui ont publié cela;
            A ma connaissance, ça n’a pas été réfuté.
            Mais allez-y, si vous avez des éléments pour réfuter ces travaux, publiez les.
            https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7/figures/3
            https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7

          • Merci pour les Réfs et cet excellent article Jack.
            Le fait que nos propagandistes du GIEC ait essayé de faire disparaître l’Optimum Climatique Médiéval et tente aujourd’hui de le minorer en niant son caractère global prouve que ces gens-là cherchent à instrumentaliser la Science à des fins politiques et/ou idéologiques.

  28. Info presse (cela nous changera des étripages diptérosodomiques, plus haut, sur les watts/m2) :
    malgré l’Alllemagne, l’UE classe le nucléaire parmi les technologies stratégiques bas carbone.
    Il faut donc voter pour admettre qu’un cercle est un cercle. Mais on a échappé au pire, que le cercle soit déclaré cercle à 80% et carré à 20%.

    • Effectivement, M.Ferry, il ne devrait pas y avoir lieu de s'”étriper” sur ces calculs de W/m2.
      Nous devrions tous être d’accord pour dire que 44 TeraWatts divisés par 510 millions de kms 2, ça fait 86 milliWatts/m2, soit un peu moins de 0.1 Watts/m2 ce qui est nettement inférieur à 155 Watts/m2.
      Qu’il y ait besoin d’expliquer ça une dizaine fois ici est consternant et très révélateur soit du niveau scientifique de base très faible, soit du niveau de déni de réalité très fort des climato-sceptiques sur ce forum.

      • Si vous savez faire une règle de 3, vous conviendrez donc que même si la France émet vertueusement 0 CO2 (ce qui dans les faits est totalement impossible, ne serait-ce que parce qu’on respire), ça ne changera rien à l’augmentation des émissions à cause de la Chine, de l’Inde et des pays émergents.

  29. @MLA
    Je m’adressais à Mr Pettré, à propos des arguments qu’il présente, pas à vous.

    Il se trouve qu’il y a pas mal d’années, je me suis beaucoup intéressé à la physique quantique, indispensable pour bien comprendre le fonctionnement intime des composants électroniques, et pour approfondir mes connaissances dans le domaine de la physique des champs électromagnétiques, que j’avais déjà fort bien étudiée. Et tout cela sans prétention aucune, juste par curiosité. J’ai la faculté de pouvoir apprendre n’importe quoi, pourvu que ce soit passionnant à mes yeux. Donc inutile de me prendre pour un âne, je sais faire une division.
    Reconnaître son ignorance n’a rien de déshonorant, la prétention et la condescendance sont disqualifiantes.

    Les explications de Mr Pettré m’intriguent… Je vais prendre le temps de décortiquer ce qu’il expose, c’est quand même compliqué. Je vais même aller voir ce que nous en disent les planétologues. Leur point de vue doit être intéressant.
    C’est ça, la science. Être curieux, douter, chercher à comprendre.
    Votre conception de la science est très différente. Soit, j’en ai pris acte.

    Donc restez cramponnée à votre “trou” à 15µm et vos 84mW/m2.
    Et fichez-moi la paix, une fois pour toutes. Merci à vous et bonne journée.

    • Complément pour Ohmdeboi et à titre subsidiaire pour Marie-Laure A
      Je n’ai pas mentionné un point très important sur les principes de base en thermodynamique.
      Si un système thermodynamique est en équilibre, sa température est uniforme. Si vous modifiez cet état d’équilibre en chauffant une des parties du système celui-ci ne sera plus en équilibre puisqu’il apparaîtra un gradient de température dans le système. Quand vous cessez le chauffage du système, celui-ci reviendra progressivement vers un nouvel état d’équilibre avec une température uniforme différente de la température initiale.
      Dans ce processus vous avez apporté de l’énergie à votre système qui se trouve à une température initiale Ti et augmenté la température d’une de ses parties jusqu’à une température maximum Tm. Quand vous cessez le chauffage le système perd une partie de son énergie par échange avec le milieu extérieur par conduction et/ou radiation et parviendra à un nouvel équilibre par conduction interne avec une température Te comprise entre Ti et Tm qui à terme sera celle du milieu extérieur.
      Dans l’atmosphère, c’est ce qui se produit lorsque l’on a une couverture nuageuse complète sur une zone étendue. Dans ce cas on peut considérer que l’atmosphère située entre le sol et la base du nuage est un corps noir qui absorbe toute l’énergie rayonnée par le sol et la base du nuage et dont la température devient uniforme à une valeur moyenne comprise entre celles du sol et de la base du nuage. Par analogie, ce processus correspond au concept « d’effet de serre ».
      Cette analogie ne fonctionne pas si on l’applique à ce qu’il est convenu d’appeler « gaz à effet de serre ». En effet, si l’on se réfère à l’atmosphère standard OACI la température décroit avec l’altitude de manière continue.
      L’atmosphère OACI est une atmosphère de référence où la température et la composition de l’air ont des répartitions verticales conformes à des modèles simples, mais proches des répartitions réelles, y compris pour les GES, et où la pression a la répartition verticale que l’on déduit par l’équation hydrostatique à partir de sa valeur au niveau de la mer, elle aussi choisie voisine des valeurs fournies par l’observation.
      On obtient ainsi une répartition verticale de la température qui fournit en première approximation ce qui est observable à chaque instant et sur chaque verticale dans la partie considérée de l’atmosphère.
      Puisque le flux de chaleur d’une couche à l’autre de l’atmosphère ne peut être orienté que du chaud vers le froid, on ne voit pas comment les GES pourraient réchauffer les couches inférieures de l’atmosphère, ni le sol.
      Les variations de température de la stratosphère peuvent avoir des causes multiples dont la principale est la concentration de l’ozone dont la déplétion est liée à des réactions chimiques qui n’ont rien à voir avec « l’effet de serre ».
      Le concept « d’effet de serre » a été finalisé par le GIEC dans son rapport de 2001 comme le dit Madame Marie-Antoinette Mélières sur la page Internet du CNRS consacrée à « l’effet de serre » en 2023.
      Le GIEC doit prendre conscience que les lois fondamentales de la thermodynamique ne permettent pas de justifier son concept « d’effet de serre ».
      Le GIEC doit prendre en compte, pour évoluer, les problèmes théoriques soulevés par de nombreux auteurs respectables.
      Les scientifiques qui sont parvenus à un consensus sur ce sujet dans le cadre des activités du groupe 1 du GIEC doivent admettre que l’on peut être expert dans un domaine et moins bon dans un autre.
      Le groupe 1 du GIEC doit faire son aggiornamento et réexaminer son concept sur des bases physiques sérieuses.

      • M.Pettre,
        1. L’effet de serre n’est pas un “concept du GIEC”. Le Giec n’existe que depuis 1988, M.Pettre. Il n’ a pas ‘inventé” l’effet de serre.

        2. Personne ne dit que “les GES réchauffent le sol” directement.
        Ce qui se passe c’est que le sol plus chaud irradie plus vers l’atmosphère plus froid (398 W/m2), que l’atmosphère n’irradie vers le sol (342 W/m2).
        Le bilan net est évidement un transfert de chaleur du sol vers l’atmosphère et pas l’inverse.
        Mais plus il y a de GES, plus cet écart est faible, le sol évacue moins de chaleur donc se réchauffe.

        3.Vous avez une profonde incompréhension du bilan radiatif de la Terre.
        Vous vous empêtrez allègrement dans vos élucubrations et mélangez notamment Terre et l’ensemble (Terre + atmosphère)

        Reprenons depuis le début vos erreurs:

        – Vous dites “Le soleil fournit à la Terre un rayonnement solaire net de 235 W/m2. Pour que la Terre soit en équilibre thermique elle devrait émettre vers l’espace les mêmes 244 W/m2”.
        Non, il faudrait que ce soit 235 W/m2 et pas 244 W/m2.

        – Et en fait, le soleil fournit à l’ensemble (Terre + atmosphère) 340 W/m2, et à l’équilibre, l’ensemble (Terre + Atmosphère) émet 340 W/m2.
        Sur ces 340 W/m2, 100 W/m2 environ sont réémis par l’albedo au sommet de l’atmosphère qui ne participe pas au chauffage de la Terre et de l’atmosphère

        – Et comme je vous l’ai déjà dit, l’albedo de 0.3, c’est celui de l’ensemble (Terre + atmosphère), pas celui du sol (qui est de l’ordre de 0.15 en moyenne)

        Allez, tenez, voici le bilan radiatif complet. https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_Figure_7_2.png

        ou cette autre version de la Nasa, qui vous plaira peut-être mieux (comme vous semblez souffrir de paranoia aigue vis-à-vis du Giec)
        https://earthobservatory.nasa.gov/ContentFeature/EnergyBalance/images/global_energy_budget_components.png

        Et pour plus de détail, lisez par exemple ces excellentes explications.
        https://earthobservatory.nasa.gov/features/EnergyBalance

        Je vous en souhaite une bonne et studieuse lecture.

        Ne me remerciez pas, c’est Nöel.

        • Madame,
          Je vous remercie de me donner l’occasion de vous répondre.
          Ma carrière scientifique parle pour moi. J’ai fait 30 ans de recherches au Centre National de Recherches Météorologiques de Météo-France à Toulouse et j’ai été Habilité à Diriger des Recherches par l’Université Paul Sabatier de Toulouse.
          Vous pouvez consulter le site Academia à l’adresse suivante : https://www.academia.edu/108794624/Critique_objective_du_concept_deffet_de_serre.
          Vous y trouverez une version amélioré de mon article.
          Si vous cliquez sur mon nom en haut à gauche vous obtiendrez mon profil scientifique : 55 articles publiés dans des revues à comité de lecture, 286 citations dans des articles dont 192 publiés dans des revues à comité de lecture.
          J’estime que c’est honorable et il faut croire que ce que j’écris n’est pas aussi inepte que vous le dites. Peut-être que j’ai une meilleure compréhension des problèmes que vous ne le pensez.
          Cordialement,
          Paul

          • M;Pettré.
            Si vous essayiez de répondre sur le fond plutôt que de faire valoir cet argument d’autorité ?

            Vous savez, Luc Montagnier a eu le Prix Nobel de médecine pour ses travaux faits dans les années 80s. Puis, devenu sénile, il a expliquait que du jus de papaye fermenté soignait Parkinson, que l’ADN de tététransportait,….
            On peut donc avoir eu une carrière scientifique respectable et dire n’importe quoi une fois devenu gâteux
            Comme par exemple “Le soleil fournit à la Terre un rayonnement solaire net de 235 W/m2. Pour que la Terre soit en équilibre thermique elle devrait émettre vers l’espace les mêmes 244 W/m2”.
            Quand-même , M Pettré. Vous vous relisez ?

          • @PETTRE
            Pour votre information Marie Laure A a plusieurs identifiants : Eloi/Brionne/MLA/Marie Laure A/Marie Laure Alveyrola, il ou elle s’amuse à nous pourrir le forum par des trolls.

        • “Personne ne dit que “les GES réchauffent le sol” directement.”
          Bah si vous : “Le flux de chaleur provenant de la Terre est de l’ordre de 100 milli Watts / m2 = 0.1 W /m2 soit, 20 à 30 fois moins donc que l’effet de serre addtionel due au C02”.

          Et puis il y a aussi le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) : “Vapeur d’eau, nuages et dioxyde de carbone principalement absorbent à 95% ce rayonnement et le réémettent, d’une part vers la surface de la Terre et d’autre part vers l’espace. Ainsi la surface de la Terre se trouve chauffée, en plus du rayonnement solaire par un rayonnement infrarouge émis par le ciel : ce mécanisme de réchauffement supplémentaire est appelé Effet de serre”.

          Ainsi que le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) “Une partie de l’énergie solaire qui parvient au sol réchauffe la surface de la Terre et se transforme en rayons infrarouges (chaleur) qui repartent dans l’atmosphère. Comme les vitres d’une serre – d’où le nom donné à ce mécanisme – des gaz présents dans l’atmosphère empêchent une partie de ces rayons infrarouges de repartir vers l’espace, ce qui tend à réchauffer l’atmosphère et la surface de la Terre.”

          Et puis il y a bien entendu le GIEC dans son dernier rapport “Pendant la même période, le forçage dû aux gaz à effet de serre bien mélangés a probablement réchauffé la surface du globe de 1,0 °C à 2,0 °C, tandis que les aérosols et autres forçages anthropiques ont probablement refroidi la surface du globe de 0,0 °C à 0,8 °C.”
          Chose qu’il avait déjà dit dans son rapport de 2007 “La plus grande partie de ce rayonnement thermique émis par la Terre et l’océan est absorbée par l’atmosphère, notamment par les nuages, puis elle est réfléchie de nouveau vers
          la Terre. C’est l’effet de serre. Les parois vitrées d’une serre affaiblissent les courants d’air et augmentent la température de l’air à l’intérieur. Il en va de même sur Terre, mais le mécanisme physique en est différent : l’effet de serre sur Terre réchauffe la surface de la planète.”

          Faut mieux vous renseigner Brionne.

          • Le GIEC dans son dernier rapport “Pendant la même période, le forçage dû aux gaz à effet de serre bien mélangés a probablement réchauffé la surface du globe de 1,0 °C à 2,0 °C, tandis que les aérosols et autres forçages anthropiques ont probablement refroidi la surface du globe de 0,0 °C à 0,8 °C.”

            J’adore les 2 mentions “PROBABLEMENT”. Cela ne veut strictement dire (probabilité de ? %). C’est démontré ou pas. Point à la ligne.
            De plus, refroidi de 0.0°C, c’est vraiment pas beaucoup.

    • @ohmdeboi
      Pour votre information Marie Laure A a plusieurs identifiants : Eloi/Brionne/MLA/Marie Laure A/Marie Laure Alveyrola, il ou elle s’amuse à nous pourrir le forum par des trolls.

  30. Décidément c’est du grand art. Vous parlez de nucléaire et Brionne vous donne une leçon de calcul élémentaire sur les watts.

    • Une vraie teigne, en plus. Vraiment épouvantable. Heureusement que c’est virtuel.
      Je ne pense pas que ce soit Brionne, il y a quand même des différences.
      Mais elle sort du même bénitier, il n’y a absolument aucun doute.

      • Je crois que si, c’est lela même. Il attend les réponses avec impatience pour sauter dessus, en manque. Cela doit meubler ses journées. Comptez les commentaires de cet excité. Il n’y en a que pour lui. Bizarre, ce type.

        • C’est vrai, ses réponses représentent plus de 20% de cette page…
          Doit avoir que ça à faire. C’est ça, le militantisme.
          J’ai pris un peu de temps pour commencer à étudier les arguments de Mr Pettré. C’est compliqué, mais je commence à me faire une petite idée. Ça m’a même ramené à un article sur Europe, une des lunes de Jupiter, que j’avais lu il y a quelques années, pendant la mission Galileo…
          Vous en pensez quoi, vous ?

          • Europe est probablement la lune de Jupiter la plus intéressante pour l’exobiologie. L’examen de sa surface montre que son cœur rocheux est recouvert par un océan gelé en surface sur une assez forte épaisseur, en raison des températures qui règnent aussi loin du soleil. Mais cette banquise fond momentanément à l’aplomb de panaches chauds, puis regèle. Cela suggère qu’une activité hydrothermale ou carrément volcanique existe sur le fond de cet océan. D’où la comparaison que l’on peut faire avec les sources hydrothermales sur rides océaniques dans les océans terrestres. L’exploration sous marine y a mis en évidence une chaîne alimentaire fondée sur la réduction des sulfures par des bactéries. Les sources sont ainsi entourées d’un tas de bestioles composant un benthos qu’´on ne s’attend pas à trouver à ces profondeurs. Je suis persuadé que cette lune est la meilleure candidate pour trouver de la vie extra-terrestre. Certainement pas Mars dont l’examen des photos montre qu’elle été désertique depuis son origine. Contrairement à ce que la propagande scientifique affirme pour na pas couper le robinet des financements.

  31. N’étant pas scientifique, j’ai une question simple, voire simpliste à poser. Qui a prouvé que la part anthropique du Co2 était responsable de l’élévation de la température terrestre ? A. Aspect a réussi à montrer qu’ Einstein avait tort. Avouons que c’est plutôt rassurant d’avoir un nom à se mettre sous la dent à propos d’une controverse scientifique.

    • “Qui a prouvé que la part anthropique du Co2 était responsable de l’élévation de la température terrestre ? ”

      Personne.

    • C’est l’ensemble des travaux scientifiques sur le sujet, réalisés et publiés depuis plusieurs décennies qui permet de conclure cela.

        • Ne vous fatiguez plus Jack, Brionne-la-science-qui-l’arrange n’écoute que lui même. Récemment il a dégoté une courbe de températures calculées depuis le début de l’holocene dans une revue de type Nature (ce qui n’est plus un critère de qualité par les temps d’intoxication qui courent), courbe qui contredit des centaines d’articles montrant des fluctuations climatiques importantes ( les fameux optima alternant avec des refroidissements) d’ailleurs de mieux en mieux corrélés avec les crises de civilisation pour la période historique. Ce type est un cas d’espèce. Sa hargne finira par fatiguer tous les commentateurs censés sur ce fil.

          • Vous pouvez me donner cette liste de “centaines” d’articles qui seraient en contradiction avec cette publication* ?
            Merci d’avance.

            *qui ne je vous le rappelle, n’a pas été réfutée. Pourqoui ?
            Et si vous avez des éléments pour le faire, allez-y, réfutez (mais avec des arguments sérieux et documentés, pas juste (ça ne me plait pas”).

        • @Jack
          Pour votre information Marie Laure A a plusieurs identifiants : Eloi/Brionne/MLA/Marie Laure A/Marie Laure Alveyrola, il ou elle s’amuse à nous pourrir le forum par des trolls.

      • Marie-Laure A. a dit : « C’est l’ensemble des travaux scientifiques sur le sujet, réalisés et publiés depuis plusieurs décennies qui permet de conclure cela. »
        Affirmation péremptoire. Ce sont les modèles CMIP (des simulations informatiques), avec ou sans “forçage” qui conduisent à dire cela. Les sorties de simulations informatiques sont des calculs à partir d’hypothèses, dont des reformulations de ces hypothèses. En sciences, les preuves reposent sur les observations. Or la comparaison entre les simulations CMIP et les observations sur la période 1979-2014 montrent que ces simulations ne représentent pas correctement la réalité. Ces modèles CMIP ont donc été invalidés en tant que “preuve”.

    • Bonjour,
      En France, le grand spécialiste de ” l’effet de serre ” est Jean-Louis Dufresne, Chercheur au Laboratoire de Météorologie Dynamique.
      Vous pouvez obtenir sa thèse d’Habilitation à Diriger des Recherches à l’adresse suivante :
      https://pdf.live/edit?url=https%3A%2F%2Fweb.lmd.jussieu.fr%2F~jldufres%2Fpubli%2F2009%2FHDR_JLD.pdf&source=f&installDate=070323
      Ce document est particulièrement intéressant en raison de l’introduction historique qui montre de manière exhaustive comment est né le concept d’effet de serre.
      J’attire votre attention sur un autre article intitulé ” L’effet de serre atmosphérique, plus subtil qu’on ne le croit ! ” que vous trouverez à l’adresse suivante :
      https://www.researchgate.net/publication/275205925_L%27effet_de_serre_atmospherique_plus_subtil_qu%27on_ne_le_croit
      Dans cet article JLD remarque que l’analogie de « l’effet de serre » produit par une vitre ne permet pas d’expliquer pourquoi l’effet de serre de la Terre varie lorsque la concentration de CO2 varie.
      Cet article est peut-être une réponse à ce problème, mais on peut lire dans le troisième paragraphe de la conclusion : ” Néanmoins, une explication qualitative satisfaisante peut être obtenue en remarquant que la vapeur d’eau est principalement située dans la basse atmosphère alors que le CO2 est mélangé de façon homogène dans les 50 premiers kilomètres de l’atmosphère. “.
      Or cette assertion est discutable parce que à la date de publication de cet article en 2011, on n’avait aucune mesure directe du profil vertical de la concentration de CO2. En raison de l’importance de cette question le LMD et le CNES ont réalisé des mesures du profil vertical du CO2 et de CH4 avec un ballon stratosphérique pendant trois campagnes, deux dans l’hémisphère nord et une dans l’hémisphère sud, en 2014, 2015 et 2016.
      Une thèse de 2016 (150 pages) présente les résultats de ces campagnes de mesure.
      Les trois profils de CO2 obtenus montrent une décroissance rapide de la concentration au dessus de la tropopause, à une altitude de l’ordre de 15 km. Les ballons stratosphérique ne montent pas au dessus de 30 Km. Donc, si on observe une décroissance de la saturation dans les observations il n’est pas possible de dire que celle-ci est constante jusqu’à 50 Km. On peut raisonnablement en conclure que l’article n’explique pas pourquoi l’effet de serre de la Terre varie avec la concentration de CO2.
      Ceci est démontré dans l’article ” The phase relation between atmospheric dioxide and global temperature ” que vous trouverez à l’adresse suivante :
      https://www.researchgate.net/publication/257343053_The_phase_relation_between_atmospheric_carbon_dioxide_and_global_temperature
      Cet article montre que l’augmentation de la concentration de CO2 est bien corrélée à l’augmentation de la température globale, mais toujours en retard de phase, ce qui signifie qu’il est impossible d’expliquer l’augmentation de la température par un effet de serre produit par une augmentation de la concentration de CO2.
      Ce point crucial est également observé dans les séries paléoclimatiques des carottes glaciaires.
      Bien cordialement,
      Paul

        • Faites une recherche google sur le nom de Jean-Louis Dufresne. C’est un chercheur remarquable qui a beaucoup publié. La thèse HDR date de 2009. Sur son site du CNRS les publications sont classées par année.

      • Bonsoir,
        On me demande avec insistance d’évincer Marie Laure A
        S’il se dégage une majorité pour dire que cette “dame” est un troll, je le ferai
        Merci de me faire connaitre un avis motivé
        Cordialement

        • Ce serait à mon avis une erreur de l’évincer. Un lieu de discussion qui se protégerait artificiellement de la pensée dominante courre le risque de perdre tout intérêt.

        • Je ne sais pas si une telle fonctionnalité existe sur ce genre de site mais pouvoir individuellement masquer les publications de certaines personnes permettrait une lecture apaisée des arguments en évitant les publications commençant par des noms d’oiseaux.

        • Personnellement, je ne suis pas sûr que ce serait très utile de le bannir de nouveau, il se créera une nouvelle adresse mail et changera de nouveau de pseudonyme.
          Par contre je pense qu’il serait intéressant de fixer une limite au nombre de message journalier que chaque personne peut publier par jour sur ce site.

          On pourrait réaliser un sondage auprès de chacun des abonnés ou lecteurs de ce site en leur posant les deux questions suivantes : pensez-vous qu’il faille fixer une limite au nombre de message journalier que chaque personne peut poster sur ce site ? Si oui, quelle devrait être cette limite 2 ou 3 messages ; 3 ou 4 messages ; 4 ou 5 messages ; 5 ou 6 messages ; sans avis.

        • Il est malsain de vouloir éliminer la contradiction.

          Par contre, si l’on pouvait éviter les messages contenant des insultes, cela ferait du bien à pas mal de monde, il me semble. Argumentation et contre-argumentation devraient suffire.

        • Quelques précisions que je crois utiles pour le débat.
          Un chercheur a l’obligation de publier dans des revues à comité de lecture, mais parallèlement il a aussi l’obligation de publier des textes de vulgarisation ou éducatifs.
          Quand j’étais en activité, j’ai toujours fait les deux. Comme l’a fait remarquer un intervenant, la publication d’un article dans une revue à comité de lecture a un coût qui est pris en charge par l’établissement dont dépend le chercheur. Valoriser la recherche française sur le plan international est nécessaire et ne peut se faire qu’en anglais, ce qui a aussi un coût.
          Par exemple j’ai publié plusieurs articles dans ” Journal of The Atmospheric Sciences ” qui est une de ces revues prestigieuses mais aussi très chère dont le coût a été jugé prohibitif par ma direction à une certaine époque.
          Pour moi le problème de publier dans une revue à comité de lecture ne se pose plus.
          J’ai ouvert un compte payant sur le site Academia qui fonctionne comme le site ResearchGate. Ces deux sites ont pour objectif de dynamiser la recherche. Les membres peuvent communiquer les articles qu’ils ont publiés dans des revues pour constituer une archive ouverte.
          Les membres peuvent aussi mettre en discussion des projets d’articles (draft) ce qui leur permet d’avoir une sorte de review en avance de phase.
          Dans ce cadre j’ai participé à la discussion d’un draft intitulé : ” Does the comparison of global and effective temperatures prove the existence of the greeenhouse effect ” proposé par Aleksandr Zhitomirskiy.
          Dans cette discussion est apparu un certain Robert Wentworth qui se présente comme PHD de Stanford et qui est un défenseur acharné de l’effet de serre. Moi et d’autres participants à cette discussion ont longuement débattu avec lui. C’est quelqu’un de très doué, il a réponse à tout, il a toujours raison et il a toujours le dernier mot.
          Cette expérience m’a obligé à examiner chaque argument en faveur ou contre l’effet de serre de manière scientifique objective. Cela m’a permis de comprendre les principales failles des arguments en faveur de l’effet de serre et à rédiger un article sur le sujet que j’ai publié en draft sur Academia.
          Cet article qui est une version améliorée de l’article publié ici a été vu 87 fois et n’a reçu aucun commentaire négatif.
          Dans le contexte actuel, toute publication sur le sujet suscite une polémique et, comme plusieurs intervenants l’ont dit, il est normal que les opposants puissent s’exprimer.
          Cependant, comme un intervenant l’a remarqué, la discussion scientifique doit se faire dans le respect des personnes et éviter les injures.
          Je suis le seul ici à m’exprimer sous mon nom propre et les attaques contre moi sont des diffamations publiques contre lesquelles je pourrai porter plainte.
          L’intervenant qui s’est permis ce type d’attaque à mon encontre peut retirer de lui-même ses propos injurieux et présenter des excuses.
          Ce même intervenant me somme de lui répondre sur le fond du flux de ” 0.1 Watts /m2. Négligeable par rapport au soleil;: 340 Watts//m2 au sommet de l’atmosphère, et environ 240 Watts/m2 au niveau du sol. “.
          Moi et un autre intervenant lui ont répondu clairement : en physique on ne compare pas un flux de chaleur par conduction avec un transfert d’énergie par rayonnement.
          Il serait plus sain dans ce type de discussion d’utiliser la Calorie comme unité de grandeur quand on parle de chaleur et Watt quand on parle d’énergie.
          En fait cette comparaison apparaît dans un article du Wikipédia anglais intitulé ” Earth’ internal heat budget ” dont l’auteur est anonyme comme toujours sur Wikipédia. “.
          Cet article fait référence à l’article remarquable de J. H. Davies et D. R. Davies, intitulé : Earth’s surface heat flux, publié dans Solid Earth, 1, 5–24, 2010.
          Cet article de référence ne fait aucune comparaison entre le flux de chaleur de surface et le rayonnement solaire.
          Cette comparaison inepte est une invention trompeuse destinée à prouver que le flux géothermique est négligeable. Il l’est peut-être, mais pour l’instant son estimation réelle reste à faire et la discussion scientifique à ce sujet reste ouverte.
          En conclusion je remercie les intervenants qui ont bien voulu me lire et m’accorder une certaine confiance sur ce j’ai essayé de clarifier sur un sujet délicat à évoquer.
          Paul Pettré

    • Bonjour,

      La question ne peut trouver de réelle réponse. Les premières suggestions de l’influence des gaz contenus dans l’atmosphère sur la température date de la fin du XIXe siècle (Tydall, Arrhénius).

      Le modèle du GIEC part d’un constat assez simple. Si l’on applique la loi de Stefan-Bolzmann à la terre, on trouve une température de surface égale à -18°C. Ce qui est manifestement erroné.

      [La loi de Stefan-Bolzmann relie, pour un corps noir – corps théorique qui absorberait toute lumière incidente et émettrait un rayonnement thermique en retour- la température de surface au flux de rayonnement thermique rayonné. Bon, ce n’est pas facile de mesurer le flux de rayonnement thermique total d’un corps. De plus, le corps qui absorberait toute lumière, c’est un objet idéal (à la base, ça a été pensé comme un four)

      De là, 2 possibilités :
      – Soit on considère que si l’application de la loi de Stefan-Boltzmann renvoie un résultat faux, c’est qu’elle ne s’applique pas bien dans le cas du globe terrestre. En effet la Terre n’est pas un corps noir.

      – Soit on maintient qu’il est correct d’appliquer cette loi, mais on introduit un phénomène additionnel pour compenser la différence de température entre la prédiction théorique et l’observation en pratique (environ 33°C). C’est la voie choisie par le GIEC. Le phénomène additionnel choisi fut celui de l’effet de serre (imaginé au XIXe siècle par Arrhénius et Tydall – ce dernier étant un ami de Thomas Huxley, grand-père de Julian Huxley, premier directeur de l’UNESCO et fondateur du WWF). Bon ce phénomène n’a rien à voir avec ce qui se passe dans une serre. Le GIEC parlera de “forçage radiatif” -> faut bien forcer la loi de stefan-Boltzmann pour qu’elle donne un résultat valide… Mais cela ressemble beaucoup à une introduction ad hoc pour sauver une théorie foireuse.

      Bref, on ne mesure pas l’influence du CO2 directement. On mesure l’écart entre une prédiction théorique de température (Loi de stefan-Bolzmann) et la réalité (température de surface). On met cet écart sur le compte de la présence de quelques gaz, (H20, CO2, CH4, O3,..etc). Puis on essaye de répartir la responsabilité de cet écart global à chacun de ces gaz. On obtient alors une estimation de la responsabilité du CO2 dans ce “forçage radiatif”. Ensuite, il faut encore faire la part de la responsabilité du CO2 émit par l’humanité.

      On voit que c’est assez tordu comme gymnastique. C’est une recette de cuisine, la recette de cuisine du GIEC.

      Mais c’est déjà sur de la validité du principe de base qu’il faudrait se prononcer. A savoir : Est-il pertinent d’appliquer la loi du corps noir à la Terre ? Ensuite, si c’est pertinent, l’explication par l’effet de serre est-elle la seule possibilité pour rendre compte de l’écart entre température calculée et constatée ?

  32. Candide,

    Evidemment personne n’a démontré que l’augmentation du taux de CO2 était responsable de la hausse récente des températures. Deux bonnes raisons à cela :

    1. Il n’y a pas de théorie thermodynamique qui permette de quantifier le phénomène. Les modèles climatiques reposent sur une astuce arbitraire inaugurée dans Manabe et Wetherhald 1967.

    2. Il n’existe aucun proxy de la température vérifié qui ait un comportement en forme de crosse de hockey. Donc, le réchauffement récent n’a pas de caractère exceptionnel qui pourrait être mis sur le dos du CO2.

    J’attends avec impatience un contradicteur courageux.

      • Marie-Laure,
        Bien sûr que non! Il ne suffit pas.

        Vous ne répondez pas sur le point 1.

        J’ai parlé de proxy vérifié de la température.
        Pour commencer, regardez la figure 1 du papier. Ce n’est pas du bois dont on fait les crosses. La crosse de la figure 3 est faite de données instrumentales et pas de proxies.
        Proxies et données instrumentales ne mesurent pas la même grandeur et n’ont pas à être représentés sur un même graphique. Il y a divergence systématique au moins depuis la seconde moitié du XXème siècle. Les crosses de hockey sont des illusions.

        • Ce sont des “illusions” …pour vous
          Par définition, un dénialiste nie et appelle “illusion” ce qui ne lui plait pas
          Vous savez, un platiste, pour lui, une photo de la Terre vue de l’espace est une illusion
          Monsieur ou Madame Phi, à ma connaissance, cet article n’a pas été réfuté. Publiez une réfutation de cet article, si vous avez des éléments pour le faire.

          Et quand à votre 1.; voici par exemple une quantification de l’effet de serre due au cO2.
          https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_Figure_7_6.png
          https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/figures/IPCC_AR6_WGI_Figure_7_7.png
          Je peux vous donner une liste de publications qui sous-tendent ces graphiques, mais est-ce la peine, car vous allez dire que c’est une “illusion”, non ?

          • Marie-Laure,

            Je rappelle mon point 2 :

            Il n’existe aucun proxy de la température vérifié qui ait un comportement en forme de crosse de hockey. Donc, le réchauffement récent n’a pas de caractère exceptionnel qui pourrait être mis sur le dos du CO2.

            Premièrement, votre papier ne présente pas un proxy particulier que l’on puisse vérifier mais des agglomérats de pseudo-proxies traités par une palette de méthodes différentes.

            Deuxièmement, les proxies vérifiés divergent systématiquement des données instrumentales au XXème siècle. Les crosses de hockey n’existent pas dans les proxies vérifiés ni dans les données instrumentales beaucoup trop courtes. Les formes en crosses de hockey résultent de la superposition de courbes incohérentes et sont donc bien des illusions.

            Mon point 1 : Il n’y a pas de théorie thermodynamique qui permette de quantifier le phénomène. Les modèles climatiques reposent sur une astuce arbitraire inaugurée dans Manabe et Wetherald 1967.

            Vous ne répondez en rien à cette affirmation en donnant juste des analyses de résultats de GCM.

            Vous prétendez rechercher la discussion scientifique mais vous êtes apparemment incapable de vous y livrer. Peut-être ne connaissez-vous pas grand chose à la pseudo-science que vous vous faites mission de défendre.

          • On ne peut pas superposer sur un même graphique des données dont les fréquences d’échantillonnage soient différentes. Les meilleurs indicateurs indirects permettent une mesure tous les 60 à 70 ans (temps de cessation des échanges gazeux entre l’atmosphère et la glace en formation). Voici ce que l’on peut obtenir en superposant deux parties de la courbe de températures globales du Hadley Center qui n’ont pas la même fréquence d’échantillonage.
            https://www.cjoint.com/doc/23_12/MLlxyK7AbiR_MikesNatureTrick.png

        • @phi
          Pour votre information Marie Laure A a plusieurs identifiants : Eloi/Brionne/MLA/Marie Laure A/Marie Laure Alveyrola, il ou elle s’amuse à nous pourrir le forum par des trolls.

      • Comment les chroniques historiques auraient-elles pu mentionner un refroidissement spectaculaire jusque vers 1700 alors que selon votre graphique, la température n’aurait décru que de 0,1 à 0,2 degré sur 500 ans en moyenne ? Comment sans thermomètre de précision nos ancêtres auraient-ils pu relater une si faible variation de température et noter par exemple que la Seine était gelée en hiver ou que le vin gelait dans les verres, observations qu’ils ne faisaient pas auparavant ?

        Votre graphique est forcément faux parce qu’il nie l’acquis historique scientifique. La science climatique ne peut pas ignorer la science historique. Et ne venez pas nous parler de variations localisées car, là encore, les sources historiques démontrent le caractère généralisé de l’optimum médiéval suivi d’un refroidissement également global, de la Chine à l’Amérique du Sud en passant par l’Europe.

        Dûment informé, vous persistez à publier votre lien erroné. Ce qui pouvait relever de l’erreur excusable tient désormais du mensonge assumé, puisque vous ne pouvez plus ignorer ce qui a été démontré.

          • Cette publication est incohérente avec la science historique qui ne peut être ignorée. Bref, direction la poubelle. Il n’y a rien d’autre à en dire. Persister à y faire référence relève du mensonge délibéré.

          • La superposition de deux courbes de fréquence d’échantillonnage différentes est fallacieuse. On ne peut pas superposer sur un même graphique des données dérivées d’indicateurs indirects à faible fréquence d’échantillonnage et des données instrumentales.

          • Marie-Laure A. a dit :
            « Le niveau de la mer a monté fortement pendant la déglaciation, puis de plus en plus lentement et s’est quasiment stabilisé lors des derniers millénaires de l’Holocène (moins de 1 mm/an).
            Puis, à la fin du 19ème siècle, il est reparti à la hausse : 1.5 mm par an au 20ème siècle, 3 mm par an depuis 25 ans.
            Il y a clairement inflexion. »
            Le changement de vitesse de montée des océans résulte d’un changement d’instrumentation (marégraphes puis satellites). La vitesse reste de 1 mm par an pour les marégraphes. Pour décider d’une politique d’aménagement local, les relevés des marégraphes semblent plus pertinents, 1 mm par an correspond à 0,1 mètre par siècle, moins que la hauteur d’un brique.

        • @Roger
          La globalité de l’Optimum Climatique Médiéval, tout comme celle du Petit Age Glaciaire qui a suivi, malgré une concentration en CO2 stabilisée autour de 280 ppm pendant 18 siècles depuis au moins l’époque romaine jusqu’à la fin du 18e siècle (selon les séries relevées au Dôme Law en Anarctique) est l’un des talons d’Achille du carboréchauffisme.
          Tout comme l’est aussi la montée du niveau marin observée depuis plus d’un siècle par des dizaines de marégraphes corrigés de leurs variations en altitude, entre 1,5 et 2mm par an, sans qu’une quelconque accélération ne soit décelée, ce qui signifie que la fonte des glaciers et inlandsis n’a rien d’exceptionnel ni de dramatique puisqu’elle n’est qu’un lent retour aux conditions préexistantes au PAG.

          • Non,
            Le niveau de la mer a monté fortement pendant la déglaciation, puis de plus en plus lentement et s’est quasiment stabilisé lors des derniers millénaires de l’Holocène (moins de 1 mm/an).
            Puis, à la fin du 19ème siècle, il est reparti à la hausse : 1.5 mm par an au 20ème siècle, 3 mm par an depuis 25 ans.
            Il y a clairement inflexion.
            Il se passe donc quelquechose. Alors quoi donc ?
            Parmi les facteurs importants qui influent sur le Climat, quel est celui qui a varié significativement depuis 150 ans ?
            Le soleil, la tectonique, le volcanisme, l’astronomie, la teneur en GES de l’atmosphère ?
            Allez-y, procédez par élimination et vous y arriverez vous-même (peut-être, on peut rêver d’un éclair de lucidité )

          • C’est vrai mais ce n’est peut-être pas si simple. Il n’a jamais été définitivement prouvé que les carottes de glaces décrivaient de manière fiable la composition atmosphérique avec une précision suffisante pour ne pas risquer d’effacer des variations ponctuelles. La méthode est peut-être pertinente pour détecter les grandes évolutions mais engendre un double effet de lissage et de sous-estimation qui apparaît évident dans les résultats publiés et que d’autres proxies permettent de corriger. Des analyses critiques de la méthode expliquent cela mieux qu’un résumé en quelques mots. Par exemple :

            https://wattsupwiththat.com/2018/01/20/what-do-the-ice-core-bubbles-really-tell-us/

            En outre, les taux de CO2 très faibles relevés sur plusieurs dizaines de millénaires sans discontinuer auraient dû correspondre à un affaissement de la vie végétale et animale qui n’a pas été observé par ailleurs.

            Au total, il est hasardeux de s’y fier pour en tirer des conclusions.

    • Vous avez vu le graphique que MLA vous propose ?
      Il faut cliquer en bas à droite sur “See Fig. 2 for additional explanation”.

      Et là… La figure 1 est encore plus explicite. On constate qu’il ne se passe pratiquement… rien.
      Et c’est sur Nature…

      https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7/figures/1
      https://www.nature.com/articles/s41597-020-0530-7/figures/2

      Ca se réchauffe au pôle Nord et un peu par chez nous, , mais pas plus que dans le passé.

        • Placer sur un même graphique des proxies et des mesures directes revient à tricher avec la réalité. On vous l’a déjà dit mais vous persistez, ce qui devient un mensonge assumé. Pourquoi les réchauffistes éprouvent-ils ce besoin pathologique de mentir s’ils étaient aussi sûrs de leur science soi-disant établie ?

          • Pas si on explique comment on fait et si on s’assure que ces différentes techniques sont bien comparables.
            Ce qui est fait dans l’article
            Vous avez lu l’article, M.Roger ?

          • Précisément ce qui n’est pas fait dans l’article. Les données instrumentales récentes poursuivent les proxies sans autre forme de procès. En outre, ces données instrumentales sont issue d’un traitement qui est en lui-même problématique. On ne mesure vraiment la température globale par satellite que depuis les années 80 : seules ces informations sont fiables, pour l’instant du moins. On sait que les données instrumentales d’avant 80 manquent de précision, qu’elles ont été affectées par le phénomène de ICU et qu’en outre elles ont souvent fait l’objet de retraitements adaptés, histoire de mettre artificiellement en évidence le narratif réchauffiste. Bref, vous savez tout ça. Persister à publier des liens que vous savez erronés est un mensonge. Pourquoi mentir si vous avez raison ?
            Il n’y a qu’une raison : vous savez que vous racontez n’importe quoi et vous vous enfermez dans le déni. Avouez, Brionne, ça vous soulagera.

        • N’importe quoi. Roger a parfaitement raison.

          Comparer des reconstitutions sur plusieurs siècles ou même plusieurs millénaires, qui ne peuvent être que des moyennes approximatives, avec des mesures récentes par satellite, c’est de l’escroquerie intellectuelle. Que savez-vous de ces reconstitutions ? Vous croyez qu’il n’y a pas eu des pics de chaleur, ou de froid, relativement brefs ?

          Lorsque j’analyse un montage électronique sur mon oscilloscope, vous croyez que je considère la moindre transitoire comme étant significative des caractéristiques de mon signal ? Nous, les électroniciens, nous appelons ça du “bruit”, ou un “parasite”, rien de plus.

          Les différentes méthodes de reconstruction valent ce qu’elle valent, mais disent toutes la même chose: il ne se passe rien, absolument rien de catastrophique ou d’anormal.
          Vous prenez la planète Terre pour un objet qui doit rester parfaitement immuable soumis à des conditions qui doivent rester parfaitement constantes. Cela n’existe nulle part dans l’Univers. Prenez donc un peu de hauteur – ou de distance- au lieu de rester au raz des pâquerettes.
          Et gardez pour vous vos réflexions désobligeantes. J’ai déjà essayé de vous faire comprendre que je ne suis pas un idiot incapable de discernement, mais manifestement, vous n’avez pas compris. Ce qui en dit long sur votre incapacité à raisonner de façon rationnelle.

          Ceci explique cela, sans doute. Bonne journée à vous.

          • Pas du tout, je ne prends pas “la Terre pour un objet parfaitement immuable”.
            Où m’avez vous vu dire cela ?
            Au contraire, dans sa très longue histoire, le Climat de la Terre a beaucoup varié en raison de nombreuses facteurs: solaires, tectoniques, astronomiques, volcaniques, GES, …
            Mais depuis un siècle, parmi ces facteurs, seule la teneur en GES dans l’atmosphère a varié (très) significativement, après la période très calme de Holocène.
            Tenez, visionnez cela, c’est très bien expliqué.
            https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=4132s

          • Tiens, tiens, mais ne serait-ce pas là une vidéo qu’un certain Brionne m’avait suggéré de regarder il y 2 mois cela.

            “Oh, ben, Monsieur G, c’est assez connu : Les différentes périodes de refroidissement et réchauffement dans la très longue Histoire de la Terre ont de multiples causes : tectoniques, solaires, astronomiques, volcaniques, océaniques, atmosphériques….
            Mais la plupart de ces facteurs varient sur des échelles très longues, de plusieurs milliers ou plusieurs millions d’années.
            A l’échelle du siècle passé, aucun de ces facteurs n’a varié significativement, sauf le CO2 et les GES, qui ont varié de manière (très) brutale. Tenez, écoutez cette vidéo très pédagogique, ça fera un début d’éducation sur le sujet. Ca dure une heure. C’est pas trop ?”
            https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=334s

            En plus de la ressemblance frappante entre les deux messages, on notera également que l’adverbe “très” a été mis entre parenthèse ; chose assez peu courante.

            Bon bien je crois qu’avec ces nouveaux éléments de preuves que je viens d’apporter, il ne sert désormais plus à rien d’essayer de vous faire passer pour une femme auprès des lecteurs de ce site monsieur le troll.

    • Bonjour Jack,

      J’ai une question (un peu naïve), en passant :
      Que pourriez vous considérer comme des “preuves” de la réalité du réchauffement anthropique ?
      Ou de l’impact des émissions de GES sur les mécaniques du climat d’ailleurs ?

      À vous lire.

      • @NESTOR

        La vérification expérimentale de Harde et Schnell par exemple. Que les uns critiquent parce qu’ils estiment que le résultat sous-évalue la réalité et que les autres critiquent pour cause de surévaluation de la réalité.

        • Je ne suis pas sûr de comprendre :
          Une étude qui ne fait clairement pas consensus et qui n’est apparemment pas satisfaisante (selon vos propres mots) ferait donc office de “preuve” suffisante sur un sujet dont vous n’êtes pas expert ? (moi non plus d’ailleurs)
          Pour vous au moins ?

          J’avoue ne pas avoir lu toute l’étude, mais le ton utilisé en résumé comme en partie discussions révèle un biais d’opinion assez évident, et assez loin de celui utilisé dans une étude scientifique “classique”.

          • Avez-vous une autre étude expérimentale à proposer ?

            Vous cherchez des “preuves”. Après une théorie controversée, nous avons une étude expérimentale controversée (dans les 2 sens) et des modèles qui évoluent dans une fourchette large. Beaucoup de verbes conjugués au futur ou au conditionnel ne constituent pas une certitude.

            Exemple : dans le réchauffement de cette année, qui peut quantifier la part due à El Niño (phénomène bien décrit mais pas encore explicable) et celle provenant de l’activité solaire qui a été plus importante qu’attendu ?

          • @Talleyrand

            J’imagine que la “théorie controversée” dont vous parlez est celle de l’effet de serre ?
            Je demande, parce que certaines personnes remettent en cause l’existence d’un réchauffement, certaines qu’il y a un réchauffement mais que le CO2 n’est pas un GES (puisque l’effet de serre est une fable apparemment), et certaines encore que nos activités n’ont aucun impact sur le monde qui nous entoure.
            C’est parfois un peu confus.

            Mais bref, l’effet de serre n’est pas une théorie controversée.
            C’est le nom choisi pour parler des échanges de température qui rendent possible la vie sur terre. Vous pouvez l’appeler autrement si vous voulez, ça restera un réalité physique que l’on arrive à peu près à comprendre.
            Et ça ne date pas d’hier ni même des premières mesures du réchauffement. La première mention des effets du CO2 sur la température est datée de 1856 quand même. Vous trouverez le lien vers cette étude ci-dessous.
            Peut-être ne la trouverez vous pas à votre goût cependant, même si c’est bien une étude expérimentale.
            https://www.divulgameteo.es/Userfiles/Pdfs/Libro%20de%20Aberron/Foote-Sun-Rays.pdf

            La charge de la preuve vous reviens autant à vous qu’au reste de la sphère climato-sceptique pour revenir complètement sur des notions qui sont étudiées depuis plus de 160 ans…

  33. Une petite info à propos de la publication scientifique. Surtout éviter de croire que c’est publié donc juste, meme avec le soit disant garde-fou du peer review. Le nombre de scandales concernant des articles rétractés car ne plaisant pas à certains groupes de pression augmente. La publi scientifique est devenue un business très juteux pour les grandes maisons d’édition depuis quelques décennies. Car c’est un domaine captif. Au départ, le principe était l’abonnement aux revues par les organismes scientifiques. Depuis quelques années est apparu l’open access payant ( les auteurs paient pour être publiés et l’article est ainsi accessible à tout le monde (bonne excuse pour favoriser les pays pauvres).
    Sur 5 ans, Springer aurait encaissé environ 100 millions de dollars/an pour les publications en open access (payantes). 45 millions/an pour Elsevier, etc.
    La palme revient aux revues suivantes (tarif publi en open acces) : Nature 11.700 $ l’article a payer par les auteurs, Nature Communications 6.500 $, Scientific Reports 2.500 $.
    Les organismes qui ont de l’argent peuvent ainsi prendre le devant de la scène en assurant le paiement des articles de leurs membres. Comme le système est devenu une gigantesque opération de fric, ne comptez pas trop sur le peer reviewing pour faire le ménage dans les articles branlants. Une fois qu’on sait ça on ne se fait plus guère d’illusions. La science n’en mourra pas en raison de son fonctionnement intrinsèque mais on a aussi le droit de devenir méfiant.

    • Le “peer review” n’est certes pas toujours suffisant pour garantir la qualité scientifique d’un contenu, mais il est nécessaire..
      Sinon, n’importe qui peut dire n’importe quoi sur n’importe quel blog….
      Si je prends un exemple un peu extrême: Je publie que les baleines à bosse sont des croisements génétiques entre des dromadaires et des mérous, et que je ne le passe pas au “peer-review”, parceque je trouve que le peer-review ne sert à rien, du coup on peut considérer mes conclusions comme acceptables ?
      Et quand Pettré dit cet énormité que “la Terre reçoit du soleil 235 W/m2 soit en équilibre thermique elle devrait émettre vers l’espace les mêmes 244 W/m2″…., ça aurait mérité un peu de peer-reviewing.
      Les gens qui n’aiment pas le peer-review sont les gens qui savent que leurs travaux sont bidons.

      • Svp ne prenez pas les gens pour des billes. Un article qui dirait des conneries ne serait pas cité, reviewé ou pas. Mais l’éditeur aurait empoché. C’est ça l’open acess. L’éditeur va se débrouiller pour entretenir une flotte de reviewers arrangeants. Et empocher. Étant de la partie (reviewer sollicité 4 a 5 fois par an en moyenne) j’ai souvent vu mes remarques purement et simplement ignorées dans les articles finalement publiés.

      • on peut dire aussi n’importe quoi avec le peer review dans les sciences gangrénées par le fric; ça ne veut pas dire qu’il faut le supprimer ,mais il ne faut pas être dupe….
        quant à cette histoire de 235/244 c’est effectivement une boulette, la relecture n’a pas été suffisamment faite, bon! vous allez nous répéter ça combien de fois?
        quand je vous dis que les mesures d’émission de CO2 font l’objet de calculs divergents du fait de méthodes différentes, que je vous donne une source qui le justifie, vous ne répondez pas, comme souvent vous ne répondez pas à ce qu’on vous écrit…
        vous avez répondu à côté sur mon long texte où vous vous dévoilez en assimilant les climato réalistes aux “complotistes “anti covidistes, avec toute la panoplied’invectives dont on a été couverts lors de la folie sanitaire, au nom de la “science”; cette même “science” qui la déshonore

        • Ah, ça irait encore s’il n’y avait que cette “boulette” 235/244 (je ne suis pas sûre que l’auteur reconnaisse que ce soit une boulette d’ailleurs, peut-être le pense t”il vraiment)
          Mais le reste reste à l’avenant
          Tenez, par exemple: 44 TW divisé par 510 millions de kms 2: vous trouvez combien en Watts/m2 ?

          Et sinon, je vous signale que Marmaduke, Ohmedeboi (qui en marre d’être ridicule), + tous les chouineurs qui sont allés exiger à l’administrateur de me virer, réclament que je me taise
          Et vous, au contraire, vous trouvez que je ne réponds pas assez
          Mettez vous d’accord avec vos copains:

          Pourtant, il me semble que je réponds souvent et de manière relativement détaillée et argumentée.
          Et de nombreux fils s’arrêtent car l’onglet “Répondre” disparait au bout de 3-4 messages.
          Et accessoirement, je suis altruiste de nature mais j’ai quand-même d’autres choses à faire que vous expliquer la conservation de la masse et le principe d’un bilan d’énergie., désolée.
          Cela dit, si vous avez des questions auxquelles je n’ai pas répondu et qui vous tiennent à coeur, reposez les..

    • Sans compter les données fausses. Les pairs se contentent souvent d’examiner comment est conduite l’analyse. Mais parfois le volume de données est très grand et remonter à l’origine prend trop de temps. Donc les pairs se contentent de donner un blanc seing à l’analyse. Hors on sait qu’en bidouillant les données on peut très bien modifier les résultats à l’issue d’une analyse correcte.

  34. Message au modérateur,
    Concernant Eloi/Brionne/MLA/Marie Laure A/Marie Laure Alveyrora ; quand allez vous vous décider à bloquer les trolls de cette unique personne qui pourrit le forum ?

    • M ou Mme Marmaduke21
      Je ne me rappelle pas vous avoir vu jamais lu commenter quoi que ce soit sur le fond, contrairement à moi.
      Si je peux me permettre, je pense donc que le troll, en l’occurrence, c’est plutôt vous.

      • @ Eloi/Brionne/MLA/Marie Laure A/Marie Laure Alveyrola
        Je ne commente les articles du forum qui me conviennent et je vous laisse à vos délires de climatoréchauffiste de bas étage.

        • Dans ce cas, en quoi mes commentaires vous gênent ? .
          Peut-être que d’autres que vous ici les apprécient et sont plus ouvert que vous à échanger des arguments sur le sujet.
          Ne prenez pas votre obtusité pour une généralité.

          • Je ne suis pas sûr que beaucoup de personnes apprécient vos trolls sur ce site et surtout votre condescendance pour ceux qui ne sont pas d’accord avec vous (le melon va bien?).
            Je n’ai aucune obtusité, je me pose simplement la question de savoir ce que vous faites ce site !
            Compte tenu du nombre de trolls que vous produisez chaque jour, vous ne devez pas avoir à faire autre chose de plus intéressant, mon ou ma pauvre !

            PS: combien vous paye le GIEC ?

  35. MLA et autres me permettent de mieux comprendre les Nathalie Mayer, bon pote, Camille Etienne et autres : des gens ayant une formation scientifique très faible, voire nulle pour certains, qui s’improvisent vulgarisateurs scientifiques en piochant à peu près uniquement dans le rapport du GIEC et les sites webs qui en sont dérivés par leur pairs.
    Ajoutez y quelques cyniques qui eux ont un bagage mais des raisons de business ou de politique pour soutenir cette bouillie pseudo -scientifique en sachant que c’est du n’importe quoi (tel A. Barrau qui rêve de dictature ou le business man Jacovici qui y a trouvé sa mine d’or).

    C’est vraiment une stratégie efficace politiquement de la part des climatologues : ils s’assurent via le GIEC et les COP une portée quasi mondiale et se protègent de toute critique ou concurrence grâce à ces gens qui étalent des chiffres, des courbes, sans aucun recul sur ce qui fait partie des théories et ce qui relève de faits.

    C’est très efficace, mais c’est contraire à une démarche scientifique saine. J’en déduis que la communauté des climatologues a quitté le monde des sciences dures.
    Ce n’est pas leur prise de pouvoir sur le sujet dans nature ou autre qui corrigera ce biais.

    • Mais pourquoi refusez vous systématiquement l’échange sur le fond des sujets, Mr ou Mme TP ?
      Vous vous situez au contraire à chaque fois sur le terrain, politique, idéologique.
      On dirait que vos avez peur. Si vous étes sûr de vos “arguments”, vous ne fuiriez pas l’échange sur le fond aussi systématiquement.

      Allons-y, Mr ou Mme TP, parlons du cycle du carbone, du bilan radiatif de la Terre, de la fonte de la cryosphere.
      Ca c’est de la science, pas de la politique.

      • “Si vous êtes sûr de vos “arguments, vous ne fuiriez pas l’échange sur le fond aussi systématiquement.”
        Quand à vous monsieur le Troll, quand comptez-vous au juste répondre à ne serait-ce qu’une des questions que “TP” vous a posé dans son message daté du 9 décembre à 14h58 ?
        Pour rappel :
        – Est ce que le climat a un état stable? Oui/non ?
        – Comprend t’on en détails les mécanismes des variations des courants ? Les mécanismes qui pilotent la formation des nuages sur une année ? Oui/non ?
        – A-t-on observé des catastrophes terribles dûes à l’augmentation de la température “moyenne” depuis 1850 ? Oui/non ?
        – A-t-on la preuve que baisser les émissions humaines de CO2 est globalement déterminant pour la survie des écosystèmes ? Oui : des faits le démontrent / non : nous n’avons pas de preuve que le rapport bénéfices / inconvénients est globalement défavorable ?
        – Est ce qu’un modèle basé sur une hypothèse de causalité peut être utilisé pour démontrer cette relation de causalité ? Oui/non ?

        J’ai comme l’impression que c’est plutôt vous qui cherchez à esquiver le débat de fond.

        • Alors
          1. Concernant ce message en particulier, après vérification, je n’avais pas d’onglet “Répondre” me permettant de répondre (si vous, vous le voyez, vous êtes un VIP car moi je n’en ai pas) . Quand c’est le cas (c’es souvent le cas), je ne peux pas répondre.
          2. Je suis très sollicitée et interpellée par vos ami(e)s ici, et il me semble que je fais l’effort de répondre à beaucoup de messages. Il est possible que j’en “rate” quelques uns. Toutes mes excuses. J’ai d’autres choses à faire aussi, M .Goncalves.
          3. Cela dit, c’est cocasse car certains se plaignent que j’interviens trop et apparemment vont jusqu’à chouiner auprès de l’administrateur pour m’exclure, et d’autres comme vous se plaignent quand, je ne réponds pas à tout. Mettez vous d’accord.

          Maintenant voici les réponses aux questions, dans l’ordre:
          – Tout est relatif. Cela dépend ce qu’on qualifie de “stable” et cela dépend à quelle échelle de temps. L’holocène, c’est à dire l’l’interglaciaire actuelle du quaternaire a été un état relativement stable par exemple, jusqu’au 19ème siècle.
          Tenez, je vous (re)mets cette petite vidéo, pour vous initier à l’Histoire du Climat de la Terre, et ses différentes échelles de temps…C’est important de comprendre ces différentes échelles de temps, M.Goncalves.
          https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=4858s
          – Oui, en partie au moins.
          – Cela dépend de ce qu’on appelle “terrible”. La canicule de 2003, ce fit terrible ou pas, selon vos critères ? Mais nous n’avons augmenté que d’1.2°C. Si on s’arrêtait, à, les conséquences seront limitées. Le problème est si ça continue à monter.
          https://climate.metoffice.cloud/dashfigs/gmt.png
          – Personne ne dit que l’ensemble des éco-systèmes vont mourir.
          – Hors sujet par rapport à la question climatique. Les modèles de climat ne sont vraiment pas là pour “démontrer” mais plutôt pour comparer des scénarios.

          • MLA dès la première question vous êtes à côté de la plaque. Je vous demande si le climat est de nature chaotique ou non. Si la réponse est non, quel est son état stable ?
            La question limpide et vous faites diversion car vous ne savez pas de quoi vous parlez.
            Je pense qu’il est inutile de poursuivre.

          • “L’holocène, c’est à dire l’interglaciaire actuelle du quaternaire a été un état relativement stable par exemple, jusqu’au 19ème siècle.”

            Ah bah mince alors et moi qui croyait qu’au début de l’Holocène le Sahara était vert et avait connu une aridification assez rapide il y a environ 5000 ans.
            Tenez Brionnette voici pour votre culture G : https://odysseedelaterre.fr/sahara-vert/
            Et si vous n’avez le temps ou ne vous sentez pas le courage de lire l’article en entier, vous n’avez qu’à simplement lire les points à retenir à la fin, histoire que vous couchiez un peu moins ignorant(e) ce soir.

            PS : Ah et si vous voulez que je vous donne d’autres exemple venant démontrer l’ineptie de vos propos n’hésitez surtout pas me le demander. J’accepterais avec grand plaisir.

      • MLA ha ha ha. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
        Comme vous avez soigneusement occulté le message où je vous posais des questions scientifiques précises (et non de la soupe ridicule sur trois chiffres pour vous donner un genre), je le copie -colle:

        MLA.
        J’ai du mal à suivre : vous voulez que je pinaille sur le flux de chaleur interne de la terre ? C’est cela le débat, qui détermine si une terrible catastrophe va survenir ?
        Répondez à ces questions simples, sans sophisme de diversion, d’autorité ou sans vous donner un genre en étalant trois chiffres (sans visiblement comprendre ce qui est dépendant d’hypothèses ou non) :

        – Est ce que le climat a un état stable? Oui/non ?
        – Comprend t’on en détails les mécanismes des variations des courants ? Les mécanismes qui pilotent la formation des nuages sur une année ? Oui/non ?
        – A-t-on observé des catastrophes terribles dûes à l’augmentation de la température “moyenne” depuis 1850 ? Oui/non ?
        – A-t-on la preuve que baisser les émissions humaines de CO2 est globalement déterminant pour la survie des écosystèmes ? Oui : des faits le démontrent / non : nous n’avons pas de preuve que le rapport bénéfices / inconvénients est globalement défavorable ?
        – Est ce qu’un modèle basé sur une hypothèse de causalité peut être utilisé pour démontrer cette relation de causalité ? Oui/non ?

        Si vous avez répondu une seule fois non à cette liste de questions, vous êtes climato-réaliste.

          • Je réponds ici car je n’ai pas d’onglet “Répondre ” sur l’autre fil
            Alors, relisez vous, M TP.
            Votre question, vous ne me demandez pas si l”e climat est de nature chaotique ou non”
            Vous me demnndez textuellement. “Est ce que le climat a un état stable?
            Moi, je réponds aux questions que vous me posez, pas à celles que vous ne me posez pas.
            Vos eptes bizarre,quand-même.

          • @MLA

            Je vais essayer de m’exprimer sans jargon scientifique pour vous faciliter les choses. Dans un système possédant un état stable, une petite perturbation des conditions initiales entraînera généralement des fluctuations mineures autour d’un état d’équilibre, appelé état stable. Dans un système chaotique, de petites perturbations initiales peuvent conduire à des trajectoires complètement différentes.
            Donc d’après vous il existe un état stable du climat : quel est cet état stable ?

            – Je passe le cas des océans. C’est lié à la première question et, quand même, vous devez savoir qu’ils influencent le climat sur terre. Si vous pensez que le climat possède un état stable, vous pensez donc que les océans aussi. Cela est contraire à toute la connaissance actuelle, que ce soit sur les courants, les températures, les précipitations et la formation des nuages.

            – Concernant les catastrophes naturelles, encore une réponse de normand de votre part, mais qui a l’avantage de souligner qu’il ne s’agit que d’oppinions.
            Je pense donc que vous avez pris conscience que les données ne montrent absolument rien d’alarmant, pas même une tendance à l’augmentation des phénomènes extrêmes pris dans leur globalité, bien que, logiquement, un peu plus de température moyenne devrait entraîner quelques variations en fréquence et en nombre de certains phénomènes, en bien ou en mal selon le type de phénomène (et encore, cela reste à démontrer concernant ceux qui sont extrêmes).
            Vous dites : “le problème est si la température continue à monter”. Pourquoi donc ? Que se passera-til soudainement si la température moyenne prend un degré de plus ? deux ? La différence de température moyenne annuelle entre Lyon et Marseille est d’environ 5 degrès… Donc quels faits, quelles preuves ? Pour information la dernière COP a lieu à Dubaï, une ville construite sur un désert en dix ans, à partir de rien. C’est balot quand même. Avouez qu’on est dans un flou intégral sur le sujet, bien éloigné des messages alarmistes voire apocalyptiques présentés comme étant “la science”. Sur ce sujet, la science ne dit rien. Le vide sidéral ou presque.

            – “Personne ne dit que l’ensemble des éco-systèmes vont mourir.” Ca tombe bien, moi non plus : je copie-colle une quatrième fois ?
            Le rapport bénéfices / risques est il défavorable ? L’augmentation du taux de CO2 a-t-il des conséquences exclusivement néfastes ?

            Alors pour retomber sur vos pattes j’anticipe l’argument, le seul finalement, ressorti en boucle par les alarmistes du climat dès qu’on parle un peu de science : les délires sur le caractère soit disant excetionnel de l’augmentation de 1,5 degré en 150 ans.
            Cet argument est issu de “travaux” mélangeant allègrement proxies ayant un taux d’incertitude dépassant le degré et données récentes, ignorant des faits historiques, pourtant indiscutables car archivés par de nombreuses sources. Cette idée vient de travaux d’un illustre personnage ayant fait le choix de normaliser ses données avec sa propre méthode, démontrée biaisée dès 2005, donc peu après son buzz. C’est une star de la climatologie, au point que la communauté soit obligé de composer avec le discrédit qu’il a laissé, en le camouflant à chaque interview, chaque article de vulgarisation, chaque question gênante.

            J’oubliais ma question de logique du premier ordre concernant les modèles. Vous la qualifiez de hors sujet mais … les milliers d’articles du GIEC que vous brandissez comme la bible sont essentiellement des modèles ! modèles sur les températures, les océans et tout un tas de sujets où il y a du grain à moudre. Donc tout cela est hors sujet ? que reste-t’il pour démontrer que les émissions humaines de CO2 sont la cause du problème terrible que nous n’avons pas encore mais qui fera mourir une planète soudainement devenue vivante ? Combien d’articles démontrant des faits ou fournissant des preuves, en physique de l’atmosphère ?

            Tout cela n’a ni queue ni tête. Je n’espère pas vous convaincre, il vous faudra des années pour vous déradicaliser si vous y parvenez un jour. Simplement, quand vous vous adressez à un scientifique confirmé comme Paul Pettré, quel que soit votre avis sur ses travaux, vous devriez quand même repenser à ce dernier échange, ces questions et vos réponses un peu lunaires, afin de choisir un ton plus approprié.

            Donc première question (élémentaire) qui vous dépasse visiblement, réponse oui/non.
            Deuxième question, réponse “oui, en partie au moins”… c’est sûr qu’on comprend toujours un peu.

    • Il est vrai que l’on n’entend presque plus parler des météorologues, personnages ô combien précieux pour prévoir l’orage ou la tempête qui arrivent. Intuitivement on pouvait penser que qui maitrisait la météo pouvait l’extrapoler avec des collègues historiens, astrophysiciens et autres sur un terme plus long et parler de climat. Mais risquer le démenti de la fin de la semaine est sans doute trop risqué pour que ce titre soit mis en avant. On ne sauvera que quelques péquins sans importance alors qu’en climatologue, on, sauvera l’humanité. C’est un bien plus noble et moins risqué enjeu.

  36. @ MLA

    Je vous cite. “Mais depuis un siècle, parmi ces facteurs, seule la teneur en GES dans l’atmosphère a varié (très) significativement, après la période très calme de Holocène.”
    Ça, vous n’en savez strictement rien, et personne n’en est sûr.
    Et qui vous dit que ce n’est pas le “redoux” observé qui provoque l’augmentation des soit-disant GES ?

    Je vous cite encore. “Au contraire, dans sa très longue histoire, le Climat de la Terre a beaucoup varié en raison de nombreuses facteurs: solaires, tectoniques, astronomiques, volcaniques, GES, …”
    Exact, ou presque, alors pourquoi vous nous nous cassez les pieds ?

    Je vous cite encore une fois. “Vous ne savez donc pas plus lire une échelle de temps que faire une division, M Ohmdeboi.” ou bien “Pas si on explique comment on fait et si on s’assure que ces différentes techniques sont bien comparables.”
    Alors là, moi qui était expert en systèmes de mesures, j’apprends quelque chose.
    Et selon vous, les relevés des satellites météo du Moyen-Age, ou bien ceux des Bâtisseurs de pyramides, ils sont fiables et comparables ?

    Bougredâne et Bougredandouille ne font qu’un.

    • 1. Si, M.Ohmedboi, il est possible de reconstituer les températures, même pour des périodes où il n’y avait pas de thermomètres.
      Ca a même un nom, cela s’appelle la paléoclimatologie.
      Elle utilise des “proxys” qui sont des mesures indirectes permettant de recalculer les températures de l’époque.
      Les cernes des arbres par exemple sont des proxys, les isotopes de l’oxygène dans la glace ou dans les sédiments en sont d’autres
      La publication que je vous ai fournies plus haut utilise des proxys
      Vous savez, M.Ohmdeboi, il y a beaucoup d’autres domaines où on reconstitue l’Histoire avant l’époque des mesures modernes. Ca s’appelle la science.

      2. Quant à votre “Et qui vous dit que ce n’est pas le “redoux” observé qui provoque l’augmentation des soi-disant GES ?”,
      Et bien ça se démontre très facilement. Il suffit de compter. On y va. Rassure vous, je sais que les divisions ne sont pas votre fort, mais là, il y a que des addtiions et des soustractions.

      -Nous émettons environ 40 Gtonnes de CO2 “anthropiques” par an (charbon, gaz, pétrole principalement). Ce sont sont des données connues assez précisément.
      Nous avons par ailleurs que la quantité de CO2 dans l’atmosphère n’augmente que de 20 Gt de CO2 par an (En effet, nous sommes passés de 390 ppm à 415 ppm en 10 ans, ça fait 2,5 ppm par an, et 2.5 ppmv x le rapport des masses molaires CO2 /air = 44/29 x la masse de l’atmosphère 5.3 millions de Gtonnes, ça fait 20 Gt)
      Ca, c’est connu, mesurée assez précisément aussi.
      Le volcanisme, c’est très peu (moins de 0.1 Gt de CO2 par an)

      Donc on sait qu’on ajoute 40 Gt, et que le stock augmente de 20 Gt. Où donc est passé le reste ?.
      Et bien dans les océans et la végétation, forcément.
      Les océans et la végétation, absorbent la différence, soit environ 20 t de CO2.
      Ce sont des absorbeurs annuels nets de CO2, pas des sources annuelles nettes de CO2.
      Et on peut faire ce calcul tous les ans: c’est le cas tous les ans et depuis 1 siècle.

      En résumé:
      On ajoute 40 GTonnes de CO2. Le stock n’augmente que de 20 Gt,
      Donc 20 Gt ont été absorbées par les océans et la végétation.

      C’est donc bien l’ajout des 40 Gtonnes qui cause à la fois la totalité :
      – la totalité de la hausse de 20 Gtonnes dans l’atmosphère
      – la totalité de la hause de 20 Gtonnes du CO2 contenu dans les océans et la végétation.
      C’est juste la conservation de la masse.

      3. Et enfin, votre commentaire sur l’Histoire du Climat, suggère que vous n’avez pas regardé, ou pas compris, cette vidéo. Ca ne vous intéresse pas ? Pourtant, c’est passionnant. . https://www.youtube.com/watch?v=v76nV2NyG2c&t=3711s

      • Tous les ans, depuis un siècle, la Nature absorbe invariablement exactement 20Gt de CO2 anthropique.
        Les proxys sont parfaitement comparables aux mesures directes récentes. Le réchauffement s’accélère de façon inquiétante, c’est évident.
        Le “trou” à 15µm est la preuve irréfutable que le CO2 provoque un réchauffement inquiétant et inédit de la planète.
        Le niveau de la mer monte de 3mm chaque année, ce qui va provoquer la submersion de toutes les villes côtières.
        De toute façon, il n’y a presque plus de pétrole.

        Et tout ça, c’est de la Science… D’un coup, je me sens très fatigué…

        • Non, je n’ai pas écrit ça.
          Il faut lire, M.Ohmdeboi.
          Les océans et la végétation sont des absorbeurs annuels nets de CO2, pas des sources annuelles nettes de CO2, tous les ans et depuis 1 siècle.
          Je n’ai pas dit que c’était 20 Gt tous les ans depuis 1 sicèle.
          20 Gt c’est actuellement
          Dans les années 1970s, par exemple, nous émettions environ 17 Gt de CO2, le stock augmentait de 9 Gt de CO2 (+1.2 ppm par an) donc les océans et la végétation absorbait environ 8 Gt de C02 par an.
          Et si la science , la rigueur, raisonner, calculer,… vous fatigue, ce qui semble effectivement être le cas, et bien reposez vous.

      • 1- Il est possible de reconstituer le climat, mais avec l’humilité de reconnaître les erreurs manifestes que ces reconstitutions plus ou moins hasardeuses impliquent. Le monde ne peut pas être resté à moins de 200 ppm de CO2 durant plusieurs dizaines de millénaires sans qu’on ait observé par ailleurs un affaissement du vivant, ce qui n’est pas le cas. Il apparaît que les reconstitutions de CO2 à partir des glaces polaires sous-estiment très probablement les niveaux tout en effaçant les variations fines sur quelques centaines ou milliers d’années. La comparaison avec d’autres proxies le montre sans ambiguïté. L’explication tient peut-être à la présence de micro-organismes piégés dans la glace en même temps que les bulles d’air analysées, organismes ayant la propriété de modifier la composition chimique de l’air piégé.

        2- “Ce sont sont des données connues assez précisément.” Non, elles ne le sont pas, tout juste estimées au doigt mouillé à partir de la production de fossiles. Il est trivial de montrer qu’en réalité les émissions sont environ 30% inférieures aux annonces car le carbone ne peut pas être en même temps au sol et dans l’atmosphère. Or, l’utilisation que nous faisons des fossiles ne se limite pas à la production d’énergie, loin de là.

        “20 Gt ont été absorbées par les océans et la végétation” : végétation fabriquée en partie par l’humanité et qui n’existerait pas sinon. L’humanité cultive tellement de terres (plus de 5 milliards d’hectares selon la FAO sur les 15 milliards disponibles) avec des plantes tellement assoiffées de CO2 (plusieurs dizaines de tonnes absorbées à l’hectare sur un peu moins d’un milliard d’hectares, moins pour le reste mais encore nettement plus qu’une végétation naturelle quelconque) que son potentiel d’absorption est supérieur à ses émissions corrigées. Avec un bilan global au final très certainement négatif pour l’humanité, cela signifie qu’il existe, quelque part, une source naturelle de CO2 pour compenser (et pour satisfaire votre fameuse conservation de masse). Pour terminer, dire que l’humanité ajoute 20 Gt par année à l’atmosphère est un propos dénué de sens. Ce qu’il faut dire : la nature ajoute 770 Gt et retire 750 Gt par année au sein d’un stock total de plus de 3000 Gt de CO2 atmosphérique. Au passage, on observe que la durée de présence du CO2 dans l’atmosphère n’excède pas 4 à 5 ans en moyenne avant d’être renouvelé par le cycle naturel.

        La science du climat ne peut pas contredire la science historique, sauf à apporter une justification claire. On sait par exemple grâce aux découvertes archéologiques qu’il faisait environ 2 °C de plus qu’aujourd’hui durant l’optimum romain. Tout résultat issu de la science climatique prétendant le contraire est, sinon faux, du moins très discutable. Les climatologues qui ne reconnaissent pas leurs erreurs manifestes pour coller au narratif d’accusation obsessionnelle de l’humanité manquent de sérieux et se placent eux-mêmes hors du domaine de la science. Pire, le réel se charge de les renvoyer à leurs études à intervalles réguliers car la nature qui est bien faite punit systématiquement les prétentieux. C’est notamment le cas en 2023, année où la température mondiale a augmenté de plus d’1 °C en quelques mois de façon parfaitement naturelle, sans qu’aucun modèle théorique ne puisse expliquer l’évolution. Le GIEC ne peut pas hurler au loup pour +1,2 °C en 170 ans et faire mine d’ignorer +1 °C en moins d’un an.

        • 1. Vous dites “les reconstitutions de CO2 à partir des glaces polaires sous-estiment très probablement les niveaux….La comparaison avec d’autres proxies le montre sans ambiguïté.
          C’est ‘très probablement”…ou “sans ambiguïté “..?
          Et vous pourriez nous indiquer quels sont ces ‘autres proxys qui montrent cela “sans ambiguït锑. Merci.

          2. Ah bien sûr que si, on connait assez précisément les émissions de CO2 issues des producteurs de charbon, gaz et pétrole
          Tenez, BP par exemple fait un bilan annuel exhaustif, pays par pays, de cela.
          https://www.bp.com/en/global/corporate/energy-economics/statistical-review-of-world-energy.html
          Et personne ne conteste ces données (à part vous donc).
          Cela dit même si c’était 30 Gtonnes et non 40 cela ne change pas la conclusion, car comme la concentration dans l’atmosphère n’augmente que de 20 Gt (2.5 ppm), donc ce sont ces émissions anthropiques qui sont à 100% responsables de cette hausse, la nature étant un net absorbeur de la différence.

          3. Non, quand vous dites, “La nature ajoute 770 Gt et retire 750 Gt par année”, c’est dans l’autre sens. “La nature ajoute 750 Gt et retire 770 Gt par année”
          La nature est un absorbeur net de CO2, tous les ans, depuis la Révolution Industrielle.
          Sinon, la concentration actuelle ne serait pas à 420 ppm, mais à plus de 500 ppm..

          C’est juste la conservation de la masse.
          C’est fou que des gens qui s’autoproclament “réalistes” aient autant de mal à accepter la réalité des observations et des mesures.

          • L’atmosphère n’étant qu’un réservoir complémentaire aux immenses réservoirs principaux que sont les sols et les océans, l’origine du CO2 atmosphérique est essentiellement naturelle. Les flux sont bien ainsi : chaque année, 770 Gt sont émis par les sols et les océans et 750 Gt sont absorbés pour alimenter un stock atmosphérique d’un peu plus de 3000 Gt, avec une durée de présence moyenne du CO2 dans l’atmosphère de l’ordre de 4 à 5 ans.

            Dans ce total, les émissions humaines représentent environ 3% des émissions naturelles et les absorptions humaines 5% de ce qui est absorbé par la nature, grâce à l’agriculture. L’activité humaine ne contribue pas à l’augmentation du stock de CO2 atmosphérique mais seulement à une légère accélération des échanges surface/atmosphère mais vu l’ampleur du phénomène naturel, l’activité humaine est en réalité négligeable.

        • votre dernière remarque est intéressante en ce qu’elle apporte un argument qui invite au questionnement, sans être obligé d’entrer dans un débat technique qui dépasse la majorité des gens, moi-même en faisant partie
          j’interviens ici de temps en temps, mais surtout sur le plan épistémologique et intéressé par cette controverse autour du climat, car à travers l’expérience catastrophique de l’instrumentalisation de la “science” pour justifier l’injustifiable avec le covid, j’ai l’impression de revivre la même entourloupe ( car pour le covid ça en est bien une… contrairement au climat où finalement on recourt à des spéculations, là on a des faits établis désormais) avec le même type d’arguments d’autorité, de “consensus scientifique”,alors que toute personne une peu honnête et lucide faisant partie de cette sphère sait ce qu’il faut penser de cette mascarade et imposture
          je suis retraité du monde universitaire, que j’ai même quitté avant d’atteindre cette échéance en démissionnant avec fracas, et pourtant dans le milieu mathématique nous ne sommes pas pollués par le fric,mais malgré ça, le comportement conformiste n’est pas absent non plus

          • La conservation de la masse, c’est un sujet “technique” qui vous “dépasse” ? C’est trop compliqué pour vous ?
            Comprendre que quand on ajoute à un système 40 Gigatonnes de CO2 en une année, et que le stock mesuré dans ce système n’augmente que de 20 Gigatonnes, ça veut dite que les autres interfaces ont absorbé du CO2 (20-40=-20 Gigatonnes) et n’en ont pas ajouté, c’est trop compliqué pour vous ” ?
            Sérieusement ?

          • Vous noterez également que nous ne devons surtout pas dépasser 1,5 °C au risque de terribles catastrophes planétaires innombrables. Pour rester sous ce seuil, nous devrions dépenser des fortunes.

            Pas de chance, en 2023 nous avons largement dépassé +2 °C et que s’est-il passé ? Rien, nada, que dalle. Pas la moindre catastrophe en vue. Les climato-terroristes sont des clowns, constamment renvoyés à leurs études par le réel.

            Il faut passer ce message aux politiciens de bonne foi (si, si, il y en a) pour que, confrontés au réel, ils comprennent enfin le futur désastreux vers lequel ils nous précipitent s’ils restent obsédés par le CO2.

      • Bonjour,
        “Le volcanisme, c’est très peu (moins de 0.1 Gt de CO2 par an”
        Qu’est ce qui permet de soutenir ceci à la décimale près, alors que le volcanisme sous marin est mal quantifié?

          • “Les variations des flux de CO2 au niveau des dorsales ont un effet atténué sur le climat mondial.” Cette phrase extraite du résumé est une forme d’aveu idéologique : non, le CO2 ne contribue pas au climat mondial, peu importe qu’il provienne des sols ou des océans.

            Retour au réel : le stock de CO2 océanique dépend des sources qui l’alimentent, principalement des volcans sous-marins dont on ne sait à peu près rien, ou pas grand chose. De ce stock de CO2 combiné aux variations de températures tant de l’atmosphère que des océans, elles-mêmes modulées par l’irradiation solaire et les courants océaniques, dépend le volume absorbé et émis par les océans depuis et vers l’atmosphère modifiant le stock de CO2 atmosphérique, selon des cycles et avec un effet retard indéterminés pouvant potentiellement s’étaler sur des périodes de l’ordre de plusieurs millénaires. Les variations lentes et régulières du CO2 mesurées par exemple à Mauna Loa depuis à peine 50 ans témoignent de phénomènes lents et progressifs que seules des masses immenses en action peuvent justifier, bien au-delà de toute influence humaine comparativement inférieure de multiples ordres de grandeur et que seul un hubris dément conduit à prendre en compte au-delà de toute raison. Ce qui est important de retenir ici est que le stock de CO2 atmosphérique n’est qu’une variable d’ajustement marginale de l’immense stock océanique, sans compter l’autre immense stock, celui des terres émergées, et que les émissions humaines corrigées des absorptions humaines ne peuvent avoir qu’une influence négligeable sur la composition de l’atmosphère, ce d’autant moins à la hausse que leur bilan est négatif.

            Non, l’homme n’est pas responsable de la hausse du CO2 atmosphérique, ce dernier ne pouvant non plus influencer le climat. Non, l’humanité n’est pas responsable de l’acidification des océans, d’autant moins que les océans loin de s’acidifier restent basiquement alcalins, avec des variations naturelles minimes et localisées qui restent à comprendre. La lente hausse observée du CO2 atmosphérique depuis quelques décennies n’est qu’une curiosité de la nature, mais une curiosité bienvenue car elle profite au verdissement de la planète, contribuant à l’amélioration de nos rendements agricoles et au foisonnement de la biodiversité.

            Autrefois, nous aurions collectivement évoqué un don du Ciel et rendu moultes actions de grâce pour ce bienfait du Créateur car nous bénéficions désormais de conditions climatiques bien plus favorables que celles qu’ont dû affronter nos ancêtres. Aujourd’hui, la nouvelle religion climatique pousse de jeunes drogués dépressifs aux cheveux bleus à sangloter de terreur imaginaire dans les institutions internationales corrompues, sous le regard sardonique des profiteurs de la bêtise crasse mise en scène. O tempora, o mores.

      • 40Gt par an ce sont des données connues assez précisément ! je vous ai dit non et vous ne voulez rien entendre.. mais ça n’est pas étonnant.. je vous ai donné une source…
        je ne sais pas si vous êtes une vraie scientifique, mais des phrases comme ” je vois que vous avez des difficultés avec les divisions” montre que vous avez des difficultés pour avoir l’air intelligente

        • Bien sûr que si, on connait assez précisément les émissions de CO2 issues des producteurs de charbon, gaz et pétrole. C’est environ 40 Gt de CO2 par an.
          Tenez, BP par exemple fait un bilan annuel exhaustif, pays par pays, de cela.
          https://www.bp.com/en/global/corporate/energy-economics/statistical-review-of-world-energy.html
          Et personne ne conteste ces données (à part vous donc).
          Cela dit même si c’était 30 Gtonnes et non 40 cela ne change pas la conclusion, car comme la concentration dans l’atmosphère n’augmente que de 20 Gt (2.5 ppm), donc ce sont ces émissions anthropiques qui sont à 100% responsables de cette hausse, la nature étant un net absorbeur de la différence.

          • je ne fais que reproduire une source qui montre qu’on obtient des variations selon la méthode choisie entre 34 et 52… mais finalement ça n’a pas d’importance parce que de toute façon vous avez décidé une fois pour toutes de vous en tenir à votre discours initial
            la source que je donne est celle d’un climato de votre camp en plus, mais lui, il est honnête et se permet de dire certaines choses
            ça n’a donc pas d’importance 30 ou 40? quand on prétend avoir une relation strictement linéaire entre le CO2 et l’élévation de température et qu’on donne une différence de 30%,ça compte pour du beurre? parfait…

  37. Finalement je préfère les explications de Mr PERRE , météorologue , plutôt que celles de Mr GEMENE que les médias nous présentent comme membre du GIEC, climatologue, enseignant à Sciences-PO ,qui a déclaré au journal La Croix le 22 novembre 2022, en parlant du réchauffement de 1,5 ° :” Nous savons que nous atteindrons ce seuil de réchauffement vers 2035. Pour l’empêcher, il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre cessent dès aujourd’hui et que l’on parvienne à capter du carbone de l’atmosphère. Faire semblant de croire que cet objectif est réalisable ,c’est courir après une chimère et c’est s’exposer à de graves désillusions. C’est aussi risquer de provoquer la colère des citoyens lorsqu’ils comprendrons qu’on leur a menti.
    L’année 2035, c’est presque demain, et nous sommes déjà à 1,2 °C de réchauffement qui s’accroît d’un dixième de degré tous les cinq ans.”
    Non seulement Mr GEMENE n’a aucune formation scientifique, mais a quelques problèmes avec les maths.
    J’ai un peu de mal à le prendre au sérieux; mais peut-être était-ce de l’humour belge !!

    • il y a toujours cette escroquerie de la relation linéaire entre l’émission de CO2 et la température avec la constante linéaire de 5/10000 qui permet de leur dire qu’avec la quantité de CO2 émise au rythme actuel on arrive bien au fameux + 1,5°….. si on ne fait rien!
      cela a un sens si on prouve qu’il y a une vraie loi physique révélée par l’expérience…. une adéquation exacte entre cette quantité de CO2 et l’élévation de température correspondante au fil du temps
      admettons que ce schéma paraisse valide sur une période courte, le sera-t-il ne serait-ce que sur la décennie, et l’était il ne serait -ce qu’il y a 50 ans?
      et voila pourquoi dans leur hystérie ils font des calculs d’empreinte carbone pour tout… on n’a que ça à faire de consulter notre empreinte au quotidien pour chacun de nos actes, même quand on va déféquer…
      pour distraire des vrais problèmes et culpabiliser les gens c’est formidable, mais contrairement au covid qui a vraiment fait peur (à trop de gens),là la population n’acceptera que ces zigotos pourrissent la vie avec ces fadaises…. et leur propagande auprès du grand public est tellement ridicule que ça va se retourner contre eux
      ce que je retiens, c’est que la climatologie est un domaine encore bien branlant, et c’est normal qu’il soit affecté par des fortes controverses, car à partir de certains faits on peut tirer des conclusions différentes, il y a de l’interprétation plus qu’autre chose et surtout une multiplicité de paramètres qui complexifient le domaine…. alors bien sûr, tout ramener à un paramètre le CO2 c’est très rassurant, ça permettrait de dire que l’être humain peut maîtriser le climat quitte à faire preuve d’une discipline de fer..enfin pas tous les humains, car beaucoup de ceux qui prêchent,je doute qu’ils se privent de voyager ou accomplir des choses qu’ils interdiront aux autres

      • Dans les années 1950, quand j’étais gamin, il était écrit dans “ma science “(livre de leçons de choses) que le gaz carbonique troublait l’eau de chaux. Aujourd’hui il trouble l’humanité toute entière (200 états). On va donc limiter nos émissions, foi de COPistes ! Avec les CFC (ChloroFluoroCarbone) qui détruisaient la couche d’ozone protectrice, cela a marché. Alors pourquoi pas le CO2 ? Seulement voilà, avec le gaz carbonique, c’est une autre paires de manches que ces épouvantables gaz halogénés issus de la chimie. Il est partout, même dans les montagnes de la Grande Chartreuse (carbonate de calcium) !
        Moi, ce qui me trouble le plus, c’est l’augmentation quasi ininterrompue de cette référence qu’est la mesure quotidienne de la teneur en CO2 sur un sommet d’Hawaï (courbe de Keeling), malgré 28 COPs et surtout une pandémie. En effet, au printemps 2020, lors du premier choc épidémique où le monde industriel développé a retenu son souffle… de CO2 (diminution momentanée des émissions de près d’un tiers), aucune inflexion de la courbe n’a été observée. Pourtant, chaque année, la reprise de la végétation dans l’hémisphère nord entraîne une baisse décelable (progression en dents de scie).
        Marie-Laure, au secours !

        • A votre service, M.Sérac.
          Pour éliminer votre trouble, il suffit de regarder les mesures et de savoir compter, M.Sérac.
          En 2020, les émissions de CO2 anthropiques ont été de 35 Gt de CO2, contre 37 Gt de CO2, soit – 5%
          Assez peu donc en fait.
          On a émis en 2020 autant qu’en 2012 et plus que les années antérieures.
          https://robbieandrew.github.io/GCB2023/PNG/s11_2023_FossilFuel_and_Cement_emissions_1990.png

          Donc évidemment, ça n’a pas fait baissé significativement le rythme de hausse du CO2 dans l’atmosphère.
          -5% ça fait, totues chose égales par ailleurs, + 2.4 ppm au lieu de + 2.5 ppm de hausse.
          Ca se voit à peine.
          Il faudra baisser nos émissions beaucoup plus pour que ce soit le cas.
          https://gml.noaa.gov/webdata/ccgg/trends/co2_data_mlo.png
          Autre chose, M Sérac ?

          • “Il faudra baisser nos émissions beaucoup plus pour que ce soit le cas.”

            Eh bien on n’est pas sortis de l’auberge. Si vous êtes un être réel et non pas une IA, vous ne pouvez pas oublier le premier confinement du printemps 2020 (“nous sommes en guerre”). A la fois par frousse et par contrainte, le monde développé s’est arrêté pendant plusieurs semaines. Temporairement mais sensiblement, les émissions humaines de CO2 ont alors diminué, ce qui s’est traduit par une baisse annuelle de quelques pourcents (j’avais en tête le chiffre de 7 % au lieu de 5 %, mais ne chipotons pas, c’est globalement peu sensible). Et la détecteur journalier du Mauna Loa, qui est sans doute plus précis que le mien (quand je souffle dessus, il monte en flèche) aurait logiquement dû réagir.sur le coup. Je rappelle que chaque année, il détecte la pousse végétative de l’hémisphère nord au printemps,au point de donner une évolution en dents de scie caractéristique de la courbe bien connue de Keeling. J’attends vos explications.

  38. Désolé d’avoir mal orthographié les noms:
    j’en profite pour remercier Mr Paul Pettré pour ses explications
    et il s’agit évidement de Mr Fraçois Gemenne

    • J’en profite pour vous dire que l’on écrit pas “Mr”, qui est “Mister” en anglais, mais “M.”, “Monsieur” en français. Une faute tellement répandue ! Mais à 100 % avec vous pour la question climatique.

  39. Marie Laure Alvérolé est une création de l’intelligence artificielle utilisée par des réchauffistes ; lire à ce propos l’article très intéressant de Philippe Silberzahn sur Contrepoints
    https://www.contrepoints.org/2023/11/29/467920-ce-quun-chien-peut-vous-apprendre-sur-les-dangers-de-lia#comments_container
    La comparaison entre la création d’êtres comme Marie Laure par les réchauffistes lors de la naissance du GIEC et celle des chiens par nos ancêtres du Paléolithique est surprenante; la seule différence c’est la rapidité de l’évolution de ces êtres et de ces chiens
    En effet les climatologues qui nous pondaient des articles scientifiques montrant que le réchauffement de la planète après la dernière glaciation a provoqué une augmentation du CO2 atmosphérique ont très vite changé d’attitude quand on leur a offert des postes de garde aux portes du GIEC.
    La comparaison entre chiens et réchauffistes peut se poursuivre ; ils se déplacent souvent en meute ; pour les réchauffistes c’est pour aller aux COP et faire la chasse aux climato sceptiques , pour les chiens c’est aller à la chasse aux sangliers ; alors que les premiers ne font que brûler du pétrole pour rien , les deuxièmes ramènent au moins quelque chose à manger pour les hommes
    Comme dit Philippe Silberzahn, un chien peut être parfaitement stupide ; j’ajouterais qu’un réchauffiste aussi, souvent bien moins intelligent que de nombreux humains; il échoue par exemple à des tâches pourtant très simples pour expliquer que le réchauffement climatique est lié à l’activité solaire et pas aux émissions de CO2
    Part contre je ne suis pas d’accord avec Philippe Silberzahn pour dire que les réchauffistes peuvent nous ramener du bien: ils nous ramènent en quelques années des troupeaux de brebis mal pensantes , des aveugles qui ne peuvent s’informer qu’avec nos médias sonores complètement sabordés , des voleurs qui nous installent et nous vendent de l’énergie beaucoup plus chère et polluantes que les fossiles et qui détruisent notre niveau de vie
    En conclusion , nous savons comment fonctionnent les réchauffistes , que leurs maîtres , une poignée de politichiens les tient en laisse et qu’ils peuvent devenir très dangereux pour notre avenir si nous ne réagiront pas dans un avenir proche

    • Ah, bien dites donc.
      On m’avait traité de tous les noms, de transgenre, et maintenant d’intelligence artificielle, de chien, de brebis, d’aveugle, et de voleur,
      Mais que font les modérateurs ?
      Et après, on me dit que je suis insultante et on menace de m’exclure.
      Je vais peut-être faire une liste de toutes les insultes que j’ai reçues en réponse à mes messages….
      En tout , il y en a beaucoup plus que de réponses sur le fond du sujet., ce qui est très révélateur.
      Mais que font les modérateurs ?
      Argumenter sur le fond du sujet plutôt qu’insulter, ça ne vous viendrait pas à l’esprit, Fritz ? De quoi avez vous peur ? Montrer votre ignorance du sujet ?

      • “”””””Mais que font les modérateurs ?”””””
        Je me demande bien ! Tapez mon nom frederic sommer sur google scholar et revenez , si vous avez le courage ; je pense que ici tout le monde me connait; mais on aimerait bien vous connaitre pour que les modérateurs vous éliminent de ce blog

        • Mais en quoi le fait de vous appelez Frédéric Sommer ou Jean-Michel Tartempion vous permet de me traiter d’intelligence artificielle, de chien, de brebis, d’aveugle, et de voleur ?

          • Bonjour Marie Laure, excusez moi, mais je voudrais simplement savoir qui vous êtes pour ne pas perdre mon temps à lire vos posts qui encombrent ce blog scientifique

      • Madame,
        Personne ne vous a insulté ni diffamé sur ce site puisque les intervenants ne s’adressent qu’à un pseudo et non à une personne.
        Je vous rappelle qu’en Droit : ” L’injure est une expression péjorative et méprisante adressée à une personne et n’imputant aucun fait précis à la victime. “.
        Je suis l’auteur d’un article que vous avez systématiquement dénigré. Vous avez tenu à mon égard des propos péjoratifs et méprisants que je ne suis pas le seul à avoir identifié comme tels.
        La différence entre vous et moi, c’est que je suis une personne parfaitement identifiable qui ne se protège pas derrière un pseudo.
        A travers moi vous insultez ma famille, mes proches et l’Université et tous ceux qui ont bien voulu reconnaître mes compétences.
        Compte tenu de l’audience du site de l’ACR vos injures à mon égard sont publiques, ce qui aggrave beaucoup votre cas.
        Pour le cas où vous l’ignoreriez je vous informe que le dénigrement sur Internet est sanctionné par les articles 1382 et 1383 du code civil qui visent la responsabilité du fait personnel pour les préjudices causés à autrui.
        Si vous souhaitez poursuivre la discussion ayez simplement l’honnêteté de donner votre identité et vos qualité pour mener une telle discussion. C’est à cette seule condition que vous pourrez prétendre avoir été insultée.
        Paul Pettré

      • C’est votre suffisance et vos invectives qui provoquent tout cela.
        Quand vous affirmez que je ne sais pas faire une division, ni lire une courbe…
        Surtout si elle mélange moyennes reconstituées et mesures directes…
        Dans le domaine des techniques, que je connais bien, si il suffisait de faire une division -et d’en prendre le résultat pour argent comptant- pour que ça marche à tous les coups, ça se saurait…

        Pour l’instant, je constate simplement que les gens comme vous nous assènent une vérité bien simpliste qui est loin de refléter la complexité de la réalité. Complexité qui certes m’échappe, mais dont j’ai parfaitement saisi l’ampleur.
        Une démarche “scientifique” qui consiste à prouver à tout prix un postulat considéré d’emblée comme irréfutable, ce n’est pas de la science. Ça ne l’a jamais été.
        Quant au consensus… C’est le nombre de persuadés qui a valeur de vérité, vous êtes sûre ?
        Et vous êtes sûre qu’il le sont bien tous, persuadés ?

        J’ai bien compris que vous êtes convertie au RCA et que vous n’acceptez pas de douter, de vous interroger. Ainsi sont les croyants. Pour autant, je ne réclame pas votre exclusion.

        • Je n’ai jamais dit qu’il suffisait de savoir faire une division.
          Mais ça aide
          Allez, essayez encore : 44 TeraWatts divisés par 510 millions de kms2 ? Ca fait combien en Watts/m2 ?

        • Que voulez-vous ! Face à l’intelligence, fût-elle artificielle, on a forcément l’air con. Ceci dit, cette IA féminine n’est pas capable de faire la différence entre une patronyme et un pseudo. Elle m’appelle M Sérac (comme Chirac, le patronyme d’un acteur de Camping), alors que je ne suis qu’un passionné de glaciers. Des séracs qui chutent, on en voit tous les jours à a télé, moi j’en ai vu en vrai au glacier des Bossons. C’était pendant l’été 1961, donc bien avant le RCA. Tenez, évoquez les bandes de Forbes de la Mer de glace, je suis à peu près sûr que cette cette fan de glaciologie va vous répondre. .

  40. Bonjour,

    Vous critiquez le manque de “rigueur” en introduction, puis jolie coquille un peu plus bas :

    ” Le soleil fournit à la Terre un rayonnement solaire net de 235 W/m2. Pour que la Terre soit en équilibre thermique elle devrait émettre vers l’espace les mêmes 244 W/m2.”

  41. Cher Paul,

    Après tant d’années, j’espérais avoir de meilleures nouvelles de toi que celles que j’ai dû lire ici. C’est triste de te voir tomber si bas. Publier un article sur le site des climato-“réalistes” ! Toi qui as publié quelques articles dans la littérature scientifique pendant ta carrière, tu sais pourtant que la discussion scientifique n’a pas lieu ici.

    Ceci dit, je dois t’accorder que la description de l’effet de serre donnée sur cet ancien site du CNRS n’est pas la meilleure que j’aie pu lire. Elle simplifie un peu trop, en effet (note que cette page n’est plus actualisée depuis 2007 et est seulement accessible à titre d’archives).

    Cependant, tu dois savoir qu’il y a d’excellentes explications en français destinées au grand public (voir par exemple les textes et vidéos de Jean-Louis Dufresne), que l’effet est mesuré de façon indiscutable, que son intensification mesurée a les conséquences prédites depuis très longtemps, et que pour des scientifiques sérieux il n’y a plus de doute raisonnable quant à son existence, et ce depuis longtemps – le Prix Nobel de Physique de 2021 pour Manabe et Hasselmann en est une illustration (et de grâce, lecteurs de ce site prêts à dégainer des commentaires haineux, ne me venez pas avec Clauser, spécialiste de l’intrication quantique et de rien d’autre). Comme l’a fait remarquer une certaine Marie Laure A ici, même Roy Spencer, qui pourtant n’hésite pas souvent à raconter n’importe quoi, désapprouve les “arguments” qui sont donnés ici et ailleurs contre l’existence de l’effet de serre (“arguments” que tu sembles t’approprier en partie).

    En tout cas, j’espère de tout coeur que tu es en bonne santé (physique et mentale), et que tu le restes.

    Bien à toi
    Gerhard.

    • Bonjour Gerhard,
      Je ne me place ici que du point de vue de la thermodynamique physique que je pense connaître mieux que toi. J’ai publié une version améliorée de cet article sur Academia et il a été lu par de nombreux scientifiques qui n’ont pas fait de commentaires désobligeants.
      https://www.academia.edu/108794624/Critique_objective_du_concept_deffet_de_serre
      Tu pourras aussi lire un autre article intitulé ; Etude du Bilan de Masse et de la Fonte des Calottes Glaciaires Antarctique et Groenland. Il y a une version en anglais. J’ai soumis cet article à discussion dans le cadre d’Academia. Sur ce site on peut avoir des discussions scientifiques de bon niveau.
      https://www.academia.edu/107531419/Contribution_%C3%A0_l_%C3%89tude_du_Bilan_de_Masse_et_de_la_Fonte_des_Calottes_Glaciaires_Antarctique_et_Groenland
      Si tu souhaites en discuter, tu peux t’adresser à moi directement et écouter mes arguments avant d’écrire que je suis ” tombé si bas “.
      Amicalement,
      Paul
      Paul

    • Bonjour MR Krinner,

      Le flux d’énergie venant du Soleil est compté à 340 W/m², à la Thermopause, donc à une altitude d’environ 500 km. La surface d’interception est plus étendue qu’au niveau du Sol.

      Le rapport entre la surface de la Thermopause (prise à 500 km d’altitude) et la surface du Sol est d’environ 1,16.
      [6870]² / [6370]² = 1,16
      NB : Faites moi savoir si c’est trop compliqué pour vous comme calcul.

      Si je ramène tout ce flux d’énergie solaire reçu à la Thermopause (340 W/m²), vers le sol, en gros, je le concentre, je le focalise, vers une surface plus petite, la surface terrestre au niveau du Sol, que je noterais S

      Le flux intercepté à la Thermopause, représente, selon les mesures admises, une énergie de 340 W/m² * (1,16 * S) Joules chaque seconde.

      Au Sol, il représente donc une énergie de (340 *1,16) * S Joules chaque seconde.

      C’est-à-dire un flux de 394,4 W/m², correspondant à l’émission d’un corps porté à la température de … 15° C

      Ainsi, il n’y a pas d’effet de serre, il y a un rapport entre la surface au sommet de l’atmosphère, qui intercepte le flux solaire, et la surface à sa base, qui le concentre. Est-ce si difficile à comprendre ?

  42. Bonjour Gerhard vous avez écrit
    “””””” Comme l’a fait remarquer une certaine Marie Laure A ici,”””””
    Si je comprends bien , vous venez ici pour la remplacer
    Sinon , on connait bien ici l’équipe de Grenoble qui soutient les thèses du GIEC et du RCA; je pense que vous devrez vite trouver d’autres sources au CO2 ou au réchauffement de l’atmosphère pour continuer votre travail; vu l’essouflement des fossiles, c’est un géologue pétrolier qui vous parle , et la décrépitude des COP , le peuple de l’Union Européenne va bientôt se ressaisir dans les prochaines élections
    Frederic Sommer

  43. Bonjour MR PETTRE,

    Le flux d’énergie venant du Soleil est compté à 340 W/m². Mais où est-il compté ? Si c’est à la Thermopause, donc à une altitude d’environ 500 km, on a alors une surface plus grande qu’au niveau du Sol.

    Le rapport entre la surface de la Thermopause (prise à 500 km d’altitude) et la surface du Sol est d’environ 1,16.
    [6870]² / [6370]² = 1,16

    Si je ramène tout ce flux d’énergie solaire reçu à la Thermopause (340 W/m²), vers le sol, en gros, je le concentre, je le focalise, vers une surface plus petite, la surface terrestre, que je noterais S

    Le flux intercepté à la Thermopause, représente, selon les mesures admises, une énergie de 340 W/m² * (1,16 * S) Joules

    A la surface terrestre, il représente donc une énergie de (340 *1,16) * S Joules

    C’est-à-dire un flux de 394,4 W/m², correspondant à l’émission d’un corps porté à la température de … 15° C

    Bref, vu ainsi, toute l’énergie interceptée à la Thermopause vient se concentrer à la surface du Sol.

    L’effet de serre n’aurait ainsi rien à voir avec le CO2 ou l’H2O, mais viendrait simplement d’un rapport de surface, celui entre la surface au sommet de l’atmosphère et la surface à sa base.

    Qu’en pensez-vous ?

    • Non, M.Merlet
      La puissance surfacique, au m2, reçu par une sphère ne dépend pas de son diamètre.
      (4 Pi R 2) / (Pi R2) ça fait 4, quelque soit R.
      Donc que vous la calculiez à la surface de la Terre ou à 500 kms d’altitude, le résultat est le même.
      La constante solaire pour la Terre c’est 1361 Watts /m2 (à 500 kms près elle varie très très peu)
      Un disque de rayon R et donc de surface 3.14 R*2 recevra un flux de 1361 x 3.14 R^2 du côté exposé
      Compte tenu de sa rotondité, la surface de la Terre étant 4 x 3.14 x R^2, elle reçoit en moyenne 1361 / 4 = 340 W m/2
      M.Merlet, quand-même.

      • Je ne connais pas ce principe de conservation de la puissance surfacique.

        Par contre, je connais le principe de conservation de l’énergie.

        Sachant qu’on est sur des moyennes cycliques et temporelles, on peut à la rigueur dire que la puissance reçue est égale à la puissance émise. Même si ce n’est pas vrai à chaque instant, on peut parier que c’est vrai globalement.

        Mais pour remonter à cette puissance, il conviendra donc de multiplier la puissance surfacique par la surface totale : W/m² * m² = Watt.

        Or, la surface au sommet de l’atmosphère est plus grande que la surface à sa base.
        La surface de réception est plus grande que la surface d’émission

        Vous n’oseriez pas prétendre que la surface d’une sphère ne dépend pas de son rayon, j’espère.

        Sinon, pourriez-vous m’indiquer où vous avez trouvé une démonstration du principe de la conservation de la puissance surfacique que le GIEC, et vous à sa suite, cherchez à appliquer ?

        • Euh, il faut soigner vos obsessions vis à vis du GIEC…Pas besoin du GIEC pour comprendre qu’un débit divisé par la surface est, par définition, rapporté à la surface.
          La taille de la surface qui reçoit une puissance (ou un débit de quoi que ce soit) surfacique change le débit total, mais pas le débit surfacique. C’est une lapalissade.

          Prenons un exemple avec des chiffres ronds :
          500 Watts / m2 sur une surface de 10 m2, ça fait 5000 Watts et donc 500 W /m2
          500 Watts /m2 sur une surface de 40 m2, ça fait 20000 Watts, donc toujours 500 Watts /m2.
          La surface de 40 m2 a reçu plus de débit total, mais le même débit surfacique. C’est une lapalissade.

          Quand-même, M.Merlet.

        • “La surface de réception est plus grande que la surface d’émission”

          En fait, ce serait plutôt l’inverse, très grossièrement :

          Altitude moyenne d’absorption (0 km * 160 W/m2 + 5.5 km * 80 W/m2)/ 240 W/m2 = 1.8 km.
          Altitude moyenne d’émission (15 °C – -18 °C)/ 6.5 °C/km = 5 km.

          L’erreur sur les puissances calculées se situe vers les 0.02 %.

      • Le globe terrestre est en rotation sur lui-même, est n’est pas un disque.
        L’angle d’incidence du rayonnement varie avec la latitude et l’heure de la journée…

  44. Bonjour Florent,
    Il y a certainement plusieurs manières d’aborder ce problème.
    Cette température de surface a un caractère purement théorique. Elle a été introduite en astronomie pour pouvoir comparer les planètes entre elles mêmes si elle n’appartenaient pas au même système.
    Je vous recommande de lire l’article de Olivier Planchon que vous trouverez en suivant ce lien : https://hal.science/LETG/hal-01691405.
    Cette température de surface théorique n’a pas de relation avec une température de la couche limite atmosphérique moyennée globalement.
    La température de surface de 15°C obtenue par les astronomes à partir du flux observé par les satellites n’a absolument rien à voir avec ” l’effet de serre ” comme vous le dites.

    • Bonjour Mr Pettré,

      De la manière dont je comprends les choses, il me semble que la température de surface de 15 °C n’est pas obtenue à partir du flux mesuré par satellite.
      Au contraire, c’est le flux thermique sortant de la Terre qui est calculé à partir de cette température via la loi de Stefan-Boltzmann : Φ = σ T⁴
      Φ_Terre = σ * 288 ^ ⁴ = 390 W/m²
      Quand le GIEC fait son “budget” entre le flux Solaire entrant : Φ_Soleil = 240 W/m² et le flux sortant : Φ_Terre = 390 W/m², il impute globalement 150 W/m² à l’effet de serre.

      Premier problème :
      il n’existe aucun principe de conservation de la puissance surfacique, mais un principe de conservation de l’énergie, qu’à la rigueur, en moyenne temporelle, on peut étendre à un principe de conservation de la puissance. De ce fait, il conviendrait déjà de multiplier les flux obtenus par la surface relative à cette puissance. Le flux entrant Solaire étant intercepté à la Thermopause, c’est-à-dire à au moins 500km d’altitude, la surface d’interception du flux solaire est bien plus grande que la surface d’émission de la Terre, qui est surtout le Sol Solide.

      Cette erreur initiale, manifeste, revient à minorer artificiellement la puissance reçue par le Soleil.

      Si le budget était sincère, le GIEC devrait poser : Φ_Soleil * (R_thermopause)² = Φ_Terre * (R_Sol)²
      (conservation des puissances : égalités des puissances reçues et émises)
      Ou bien, si on veut ramener tout sur la surface de 1m² de Sol, on devrait poser :
      Φ_Soleil * (R_thermopause)² / (R_Sol)² = Φ_Terre

      Clairement, les beaux schémas “carrés” qui récapitulent le bilan radiatif sont irréalistes de ce point de vue.
      (A moins que le GIEC ne soit constitué de militants de la Terre plate ?)

      Ainsi, si on veut faire le bilan en terme de puissance surfacique au niveau du Sol, considérant un flux Solaire intercepté de 235 W/m² au niveau de la thermopause (située entre 500 km et 1000 km d’altitude), il faut le compter un flux compris entre 273,33 W/m² et 314,5 W/m² au niveau du Sol (selon l’altitude de la thermopause), par compensation du rapport entre les 2 surfaces qui ne sont pas de même étendues.

      C’est cette valeur corrigée qu’il faut comparer à l’hypothétique flux de 390W/m² issu du rayonnement thermique terrestre.

      On voit déjà que ça réduit considérablement l’effet de serre calculé qui se réduit ainsi à une valeur entre 117 W/m² et 76 W/m² au lieu des 155 W/m² imaginés actuellement.

      2nd Problème :
      Le corps noir étant le corps qui rayonne au maximum en fonction de sa température, un corps gris ou coloré comme la Terre rayonne nécessairement moins que le flux surfacique de 390W/² calculé par la loi de Stefan-Bolzmann à partir de sa température réelle.

      De ce fait, le modèle actuel majore nécessairement le flux rayonné par le Sol.

      Supposons que la Terre soit un corps gris (ce qui n’est pas vrai), d’où émane un “flux gris” Φ_g, et qu’elle ait de ce fait une émissivité ε, constante selon la longueur d’onde d’émission du rayonnement Thermique. Le “flux gris” est inférieur au “flux noir” : Φ_g = ε σ T⁴ < Φ_n = σ T⁴

      C'est ce "flux gris" qui doit équilibrer la puissance reçue du soleil pour éviter tout réchauffement ou tout refroidissement au Sol de la Terre.

      273,33 W/m² < ε 390 W/m² < 314,5 W/m²
      d'où l'émissivité moyenne :
      0,70 < ε < 0,80

      Ce qui est cohérent avec la valeur " 0,78 " rapportée ici (https://application.wiley-vch.de/books/sample/3527410988_c01.pdf)

      Voili-voilou, tout me semble cohérent.
      Il n'y a donc nul besoin de faire appel à un hypothétique effet de serre.

  45. Monsieur Pettré,
    Je vous remercie de m’avoir donné les références de votre article “Contribution à l’étude du bilan de masse et de la fonte des calottes glaciaires, Antarctique et Groenland”. Votre approche thermodynamique, quoique difficile à comprendre (ingénieur-chimiste, j’ai mis 60 ans à appréhender la notion d’entropie), est intéressante, mais c’est le titre qui m’inquiète. Après 30 millions d’années de bons et loyaux services, les deux calottes polaires, malgré les nombreuses glaciations et déglaciations subies pendant cette longue période, souvent lentes, mais parfois extrêmement rapides (Dryas récent), vont-elles fondre totalement cette fois-ci en condamnant l’humanité à un second déluge (+ 70 mètres) à cause de son hubris ? Puisque vous vous êtes rendus maintes fois dans les régions polaires, vous devez avoir une petite idée sur la question. Moi, sérac, le béotien amoureux des glaciers, je n’ai fait que survoler trois fois le Groenland dans sa plus grande longueur (route polaire des jets ), subjugué par ce que je voyais depuis le hublot du Boeing : “que de glace, que de glace !” Et le Dr Jean-Louis Etienne lorrsqu’il naviguait juste devant la Barrière de Ross disait à peu près la même chose : “Avant que tout cela ne fonde, je crois que l’homme aura eu le temps de faire d’autres bêtises” (Emission Thalassa).
    Bien à vous

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