John F. Clauser a reçu le prix Nobel de physique 2022 pour ses expériences sur l’intrication quantique, partageant le prix avec le physicien français Alain Aspect et le physicien autrichien Anton Zeilingeris, leurs outils expérimentaux jetant les bases d’une nouvelle ère de la mécanique quantique.
En 2023, il a fait la une des journaux en annonçant son désenchantement à l’égard du récit catastrophiste du GIEC, qu’il considère comme « une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes ».
Lors d’une conférence organisée par l’Irish Climate Science Forum le 8 mai, le prix Nobel de physique a montré que les modèles du GIEC présentent de graves lacunes et que l’interprétation des données d’observation est erronée. Il a ensuite présenté ses recherches originales sur le mécanisme du thermostat des nuages, qui, selon lui, est le processus de rétroaction dominant qui qui stabilise le climat de la Terre et empêche ainsi un réchauffement planétaire incontrôlé.
Il conclut qu’il n’y a pas de crise climatique et que les milliards de dollars gaspillés en mesures d’atténuation inutiles devraient plutôt être utilisés de manière constructive pour un bénéfice réel pour la société.
Lien vers la présentation complète (traduite en français par Camille Veyres) en format .pdf
L’intérêt de ce raisonnement est qu’il calcule une composante importante de la théorie du forçage radiatif.
Problème : son ordre de grandeur est nettement supérieur à la composante anthropique évaluée par le GIEC.
Nous sommes dans le brouillard
Page 24 on peut lire
“Selon l’hypothèse que l’on fait sur la réflectivité des nuages (albédo), le mécanisme du thermostat des
nuages dispose d’une puissance comprise entre 18 et 55 W/m2 provenant de la variabilité de la fraction
des nuages pour surmonter une faible fuite de chaleur de 0,7 W/m2 (prétendument imputée aux gaz à
effet de serre) et pour stabiliser la température de la Terre, quelle que soit la concentration
atmosphérique des gaz à effet de serre !”
La terre disposerait donc d’un thermostat intégré, par le mécanisme de la variation de la part des nuages.
Aujourd’hui je travaille en partie sur les matériaux à changement de phase pour le stockage de l’énergie thermique.
Cela me fait réfléchir au fait que, comme M Clauser le signifie, l’eau et le mécanisme des nuages permet de régler le stockage de l’énergie sur terre.
Changer de phase pour l’eau, liquide/gaz, nécessite 2 257 Joule / Gramme (l’enthalpie de vaporisation). C’est énorme.
C’est de la chaleur qui est prise au niveau de la mer, et par le biais de la convection est remonté dans l’atmosphère. Là elle va se refroidir pour repasser à l’état liquide et se transformé en nuage (je crois bien que c’est ça).
Dans le processus, chaque gramme d’eau aura transporté 2 257 Joule de la surface jusqu’à l’altitude où elle se sera à nouveau liquéfié”.
Et ensuite intervient le processus d’albedo.
Donc il y aurait 2 mécanismes. Le premier c’est le transfert d’énergie par changement de phase. Le second c’est le mécanisme de l’albedo. Et on a un thermostat très puissant pour la terre.
La théorie de J. Clauser, du moins ses conclusions, pour un esprit peu familiarisé avec ces calculs, a le mérite d’être simple.
Un ciel clair au dessus des océans entraine un réchauffement de leur surface (70% de la planète) et donc une évaporation avec formation de nuages à partir d’une certaine altitude. Ces nuages se diffusent sur la totalité du globe et entrainent une diminution de l’ensoleillement des continents et des océans.
De cette diminution de l’ensoleillement global résulte un refroidissement global qui va réduire la nébulosité sous forme de précipitations liquides, ramenant progressivement un ciel clair lequel qui va produire un nouveau réchauffement, et ainsi de suite.
J’ai lu quelque part que l’on constate effectivement une légère augmentation des précipitations au niveau global depuis qu’on arrive à les mesurer avec précision (années 80)
Ce qui va bien dans le sens du réchauffement en cours qui entraine une concentration plus forte en vapeur d’eau de l’atmosphère, concomitamment une augmentation de la nébulosité et conséquemment des précipitations météorologiques.
“A la saint Médard, mon Dieu ce qu’il a plu” (Les frères Jacques)
Au jour d’aujourd’hui, 8 juin (merci le double pléonasme), rien de nouveau sous le soleil !