Climat : Incertitudes et risques

Lors de la conférence du Heartland Institue du 24 février 2023, la climatologue Judith Curry a fait une présentation de 20 minutes sur le thème « climat : incertitudes et risques » qui est le titre de son nouveau livre. Judith Curry explique de façon très fine et nuancée comment la science climatique a été pervertie par la politique. Elle fait aussi observer que le réchauffement causé par les activités humaine est moindre que ce qui était auparavant envisagé, de sorte que l’objectif de 2°C d’ici 2100 apparait atteignable. Du coup, dans la rhétorique alarmiste, la notion « d’urgence climatique » s’est déplacée : il s’agit moins de le lutter contre le réchauffement (moindre que prévu) que contre les événements climatiques extrêmes censés en être la conséquence (pires que prévus). Or les politiques de réduction des émissions sont inopérantes pour combattre la variabilité naturelle du climat et le risque des événements météorologiques extrêmes. De plus, la fréquence et l’intensité des désastres naturels n’apparait pas en augmentation, comme le montrent de nombreuses études indépendantes, dont celle de l’assureur AON, et diverses publications compilées par notre association, ici, ou encore . Au moment où le GIEC a décidé de sonner le tocsin climatique en publiant le 20 mars 2023 une synthèse de ses 6 derniers rapports d’évaluation, l’analyse de Judith Curry arrive à point nommé.

Le texte qui suit et la traduction de l’article publié par Judith Curry sur son blog sous le titre Climate Uncertainty & Risk : the presentation. La traduction a été réalisée par la rédaction des climato-réalistes.

Incertitude et risque climatiques

Par Judith Curry

Ce que nous savons, ce que nous ne savons pas et ce que nous ne pouvons pas savoir

Même les personnes qui n’y connaissent rien en science du climat ont entendu dire que 97 % des climatologues sont d’accord. Mais sur quoi sont-ils d’accord exactement ? 

Tout le monde s’accorde à dire que :

  • Les températures de surface ont augmenté depuis 1880 ;
  • Les humains ajoutent du dioxyde de carbone dans l’atmosphère ;
  • Le dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre réchauffent la planète.

Cependant, il y a désaccord sur les questions les plus importantes :

  • Quelle part du réchauffement récent a été causée par l’homme ?
  • De combien la planète va-t-elle se réchauffer au 21ème siècle ?
  • Ce réchauffement est-il « dangereux » ?
  • Comment devrions nous réagir face au réchauffement, pour améliorer le bien-être humain.

Les deux premiers points relèvent de la science, nécessitent des arguments logiques, des simulations par des modèles et un jugement d’expert pour évaluer si « oui » et « combien ». La question de la dangerosité est une question d’ordre sociétal, sur laquelle la science a peu à dire. La question de savoir si la réduction des émissions de CO2 améliorera le bien-être de l’humanité relève à la fois de l’économie et de la technologie. Cela dépend aussi de l’importance relative de la variabilité naturelle du climat par rapport au réchauffement climatique d’origine anthropique pendant le 21e siècle.

Néanmoins, nous sommes sans cesse abreuvés de l’argument des « 97 % des climatologues qui sont d’accord sur la dangerosité du réchauffement et de la science qui nous oblige à réduire urgemment nos émissions de CO2 ».

Pourquoi les scientifiques ne sont-ils pas d’accord ?

La source de désaccord la plus fondamentale porte sur la variabilité naturelle du climat. Pourquoi les climatologues ne sont-ils pas d’accord sur l’importance relative des changements climatiques naturels par rapport aux changements climatiques causés par l’homme ? Les données historiques sont rares et lacunaires, en particulier s’agissant des océans. Il y a désaccord sur la valeur des différentes classes de preuves, notamment celle des simulations des modèles climatiques mondiaux et des reconstructions paléoclimatiques. Il existe également un désaccord sur un référentiel approprié pour relier et évaluer les preuves. Et enfin la communauté scientifique est réticente à admettre que certains processus climatiques sont mal compris ou même inconnus.

La science fonctionne très bien quand il y a plus d’une hypothèse pour expliquer un phénomène. Dans cette situation, le désaccord stimule le progrès scientifique en mettant en tension les différentes hypothèses et renforce les efforts pour surmonter les désaccords.

Les dangers du consensus

Dans les années 1990, le GIEC a pris la décision fatale de construire ses rapports autour d’un consensus. Le GIEC a adopté l’approche de « la science établie » qui considérant les incertitudes comme problématiques, tente de les réintégrer dans le giron du consensus. La stratégie du « consensus au pouvoir » reconnaît que les connaissances disponibles ne sont pas concluantes et utilise le consensus comme un succédané de vérité. La stratégie du « consensus au pouvoir » reflète la façon dont la classe politique traite les incertitudes scientifiques.

La fabrication du consensus par le GIEC a fait un tort incalculable à la science du climat et partant, à l’élaboration de politiques censées devoir être éclairées par elle.

  • Le processus assumé de construction du consensus crée un excès de confiance qui conduit à la polarisation sur une hypothèse unique ;
  • Le consensus favorise les biais de confirmation ;
  • Le rejet du scepticisme est préjudiciable au progrès de la science ;
  • Le recours excessif au jugement d’experts est à l’origine de raisonnements réducteurs et de biais cachés ;
  • L’étroitesse du cadrage de la problématique du changement climatique conduit à négliger l’exploration d’autres voies de recherche.

Cadrage du problème climatique

Comment en sommes-nous arrivés à cette situation où nous sommes censés avoir devant nous une crise majeure dont la solution (réductions rapides des émissions mondiales) est impossible ? Ce paradoxe s’explique par le fait que nous avons réduit le changement climatique à un problème simple, appelant une solution simple.

Le changement climatique est présenté comme étant causé par un excès de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, qui peut être réglé en éliminant les émissions de combustibles fossiles. Le problème et la solution ont été circonscrits dans un cadre unique et trop étroit. Ce mauvais cadrage domine les négociations de l’ONU sur le changement climatique.

Le cadrage inclus dans la partie droite du schéma ci-dessus aborde le changement climatique comme un problème complexe et « pernicieux ». Il comprend deux cadres distincts, l’un associé aux causes du changement climatique et l’autre aux solutions susceptibles de réduire notre vulnérabilité à ce changement. Le plus grand cadre à droite inclut les causes naturelles du changement climatique telles que le soleil, les volcans et les circulations lentes des océans. Ce cadrage est provisoire, reconnait que notre compréhension est incomplète et que peuvent s’y ajouter des processus inconnus influençant le climat.

Contrairement au cadre de gauche qui ne vise que le contrôle du climat, le cadre de droite reconnaît la futilité du contrôle du climat et recherche sa compréhension. Les bonnes solutions se concentrent sur la gestion des besoins humains fondamentaux que sont l’énergie, l’eau et la nourriture. Le développement économique répond à ces nécessités tout en réduisant notre vulnérabilité aux conditions météorologiques et climatiques extrêmes.

Ma propre compréhension du changement climatique et du bien-être humain est clairement située dans la partie droite de ce schéma.

La crise climatique n’est plus ce qu’elle était

La « crise climatique » n’est plus ce qu’elle était. Vers 2013, avec la publication du cinquième rapport d’évaluation du GIEC, le scénario d’émissions extrêmes RCP8.5 était considéré comme le scénario d’émissions correspondant au « business as usual », avec un réchauffement attendu de 4 à 5°C d’ici à 2100. Aujourd’hui, il est de plus en plus communément admis que ce scénario est invraisemblable, et que c’est le RCP4.5 qui est probablement le scénario correspondant au niveau actuel de nos émissions comme le suggèrent les rapports publiés lors des COP 26 et 27. Il y a quelques années seulement, une trajectoire d’émissions conforme au scénario RCP4.5, correspondant à un réchauffement climatique de 2 à 3°C était considéré comme un succès de la politique climatique. Aujourd’hui un réchauffement limité à 2°C semble être à portée de main, les objectifs ayant été déplacés en 2018 pour réduire la cible de réchauffement à 1,5° C.

La rhétorique de la catastrophe climatique semble s’être déplacée vers les événements météorologiques extrêmes. Or, pour presque tous ces événements, il est difficile d’identifier un quelconque rôle du changement climatique d’origine humaine dans l’augmentation de leur intensité ou de leur fréquence.

Perception erronée du risque climatique

Les principaux médias sont actuellement inondés d’articles écrits par d’éminents journalistes qui nous expliquent que certes, le réchauffement climatique est moindre que celui que nous attendions, mais qu’il faut continuer à sonner le tocsin de l’urgence climatique car les impacts du réchauffement sont pires que ce que nous pensions, en particulier en ce qui concerne les événements météorologiques extrêmes. L’attribution d’événements météorologiques et climatiques extrêmes au réchauffement climatique est désormais la principale raison d’une transition rapide vers l’abandon des combustibles fossiles.

Ce raisonnement nous plonge dans la confusion. Il existe deux types de risques distincts provoquées par le changement climatique. Le premier concerne les impacts de la lente progression du réchauffement climatique sur l’élévation du niveau de la mer, la pénurie d’eau à l’échelle régionale et les « points de bascule » hypothétiques. Le second concerne les événements météorologiques extrêmes et la variabilité climatique interannuelle, qui n’ont en réalité que peu ou rien à voir avec le réchauffement climatique.

La stratégie proposée pour gérer les deux types de risque consiste à éliminer les émissions de CO2. Cette stratégie pourrait avoir un intérêt au 22e siècle, mais est inopérante pour faire face aux risques associés aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les solutions appropriées pour faire face à ce type de risque sont fondamentalement régionales, et passent par le développement économique et la réduction de la vulnérabilité.

« L’urgence climatique » est la justification avancée pour réduire dans l’urgence le risque supplémentaire lié aux émissions. Les efforts entrepris pour réduire les émissions augmentent la précarité de l’alimentation en énergie, ce qui paradoxalement limite notre capacité à faire face aux situations d’urgence.

En bonne logique, si le réchauffement est inférieur à ce qui était prévu, mais que ses impacts sont pires que nous le pensions, alors les priorités devraient se déplacer de l’atténuation des émissions de CO2 vers le développement et l’adaptation. 

Cependant, cela n’est pas le cas.

Perception du risque

Comment en sommes-nous arrivés cette situation où les dirigeants du monde et une grande partie de la population mondiale pensent qu’il est urgent de réduire les émissions de combustibles fossiles afin de prévenir les événements météorologiques extrêmes ?

Non seulement avons-nous mal perçu le risque climatique, mais la classe politique et les médias ont joué sur la peur de certains types de risques pour amplifier l’alarmisme.

Le psychologue Paul Slovic a décrit certaines caractéristiques psychologiques qui rendent les risques plus effrayants que les faits réels.  Dans la partie gauche du schéma ci-dessous, dans chacun des couples de facteurs de risques associés, le deuxième (en gras) est perçu comme étant plus grave que le risque réel.

Par exemple, certains risques courants mais volontairement acceptés, comme la conduite automobile, génèrent moins d’appréhension dans le public. Les risques qui sont rares mais imposés de l’extérieur, comme le terrorisme, suscitent le plus de crainte.

Les propagandistes du climat mettent l’accent sur le caractère anthropique du changement climatique, sur le fardeau des risques qui pèse injustement sur les pays en voie de développement et sur les pauvres, et sur les risques immédiats d’événements météorologiques violents. La survenue récente d’événements peu fréquents tels qu’un cyclone ou une inondation élève la perception du risque d’événements dont la probabilité de survenance est faible. Cela se traduit ensuite par le sentiment d’un risque global lié au changement climatique.

La théorie du risque suggère que notre appréciation du risque passent par le prisme de notre vision du monde et l’idée que nous nous faisons de la façon dont la société devrait fonctionner. Les propagandistes ont habilement manipulé nos perceptions du risque climatique.

Même si les dommages initiaux du changement climatique sont faibles, le risque social est fortement amplifié par les réponses collectives et les comportements irrationnels des individus. La réaction au risque climatique, motivée par l’alarmisme et la rhétorique de « l’extinction », est sans rapport avec l’augmentation réelle du risque climatique mais sous-estime en revanche l’augmentation des risques liés à la pauvreté énergétique.

Nous avons mal qualifié le risque climatique

Les scientifiques et les philosophes du risque, qui sont neutres vis-à-vis du changement climatique, ont exprimé leurs inquiétudes quant à la façon dont ces phénomènes de psychologie collective évoluent et où ils nous conduisent.

Le spécialiste norvégien des risques Terje Aven a écrit :

« Il a été démontré que la réflexion et les approches actuelles manquent de rigueur scientifique, ce qui a pour conséquence que les risques et les incertitudes liés au changement climatique sont mal présentés. Le domaine du changement climatique doit renforcer sa base scientifique sur les risques, afin d’améliorer la situation actuelle. »

Et le philosophe Thomas Well :

« Le débat mondial sur le changement climatique a mal tourné. De nombreux écologistes poussent à faire de mauvaises actions pour de mauvaises raisons ; tant qu’ils continueront à le faire, ils mettront notre avenir en danger. »

Le mélange des genres de la politique et de la science

L’une des raisons pour lesquelles le débat mondial sur le changement climatique a mal tourné est que nous avons créé des problèmes situés à l’interface entre la science et la politique.

L’empiètement de la politique sur la science lorsqu’elle est socialement pertinente est inévitable. Les problèmes ont de nombreuses causes dans lesquelles scientifiques, décideurs politiques et médias ont tous leur part de responsabilité.

Le climat est loin d’être le seul domaine dans lequel la science a été politisée. Le COVID19, la théorie du genre et les OGM sont également concernés. La « cancel culture » qui ostracise les scientifiques qui ne sont pas d’accord avec la pensée « main stream » est bien réelle, certains étant même conduits à en perdre leur emploi.

La science est « sournoise »

La question climatique est « sournoise » car elle est liée à la dualité de la science et de la politique face à un problème extrêmement complexe. Il y a deux façons inappropriées mais pourtant courantes, de mélanger science et politique.

La première est la « scientisation » de la politique, qui face à des contradictions insolubles transforme les problèmes politiques en problèmes scientifiques. Le problème avec cette approche est que la science n’est pas conçue pour répondre aux questions relatives à la façon dont le monde devrait être, qui relève de la politique. La seconde est la politisation de la science, par laquelle la recherche scientifique est influencée ou manipulée pour appuyer un programme politique. Nous avons vu à l’œuvre ces deux manières inappropriées de mélanger science et politique pour faire face à la question climatique (de même qu’à la pandémie).

Il y a une troisième voie, connue sous le nom de « science méchante » [NDT « Wicked Science » dans le texte anglais]. Cette « science méchante » est adaptée à la double nature, scientifique et politique, des problèmes de société difficiles. Elle utilise l’approche issue de la pensée complexe et systémique dans un contexte qui engage les décideurs et les autres parties prenantes.

La « science méchante » nécessite une approche transdisciplinaire dans laquelle l’incertitude est primordiale. L’utilisation efficace de la « science méchante » exige que les décideurs politiques reconnaissent que leur pouvoir de contrôle est limité et que l’avenir est inconnu. Une politique efficace doit admettre la dissidence et le désaccord sur les options politiques et laisser de la place à un large éventail de parties prenantes.

Partager

15 réflexions au sujet de « Climat : Incertitudes et risques »

  1. Le GIEC, toujours la tête dans le sable au sujet de l’explosion délirante de la démographie dans de nombreux pays d’Afrique, dans le sous continent indien et certains pays d’Asie, d’Amérique Centrale ou du Sud depuis 50 ans et les prévisions encore plus délirantes à venir, n’en déplaise aux rêveurs de l’ONU qui tentent de nous faire gober que cela s’arrange.
    -Pakistan 38 millions en 1950, 235 millions aujourd’hui, 360 prévus en 2050
    -Ethiopie 17 millions en 1950, 123 millions aujourd’hui, 214 prévus en 2050
    -Madagascar 4 millions en 1950, 29 millions aujourd’hui, 52 prévus en 2050
    -Congo (dit démocratique pour rigoler !) 12 millions en 1950, 99 millions aujourd’hui, 217 prévus en 2050
    -Nigéria 37 millions en 1950, 218 millions aujourd’hui, 377 prévus en 2050
    etc…
    Remarquons que pour tous ces pays à la démographie délirante, les guignols de l’ONU clament régulièrement que ces pays doivent être aidés car ils sont affectés par le réchauffement climatique dont nous serions les responsables ! Non, ces pays sont affectés par les ravages d’une démographie délirante et en les aidant sans imposer fermement un contrôle des naissances en contrepartie, nous pays développés (plus pour longtemps malheureusement) sommes effectivement coupables d’aggraver la catastrophe, catastrophe démographique mais non climatique
    Si vous voulez vous faire peur https://www.macrotrends.net/countries/FRA/france/population et tapez le nom d’un pays.
    Personnellement la seule courbe que je trouve remarquablement bien corrélé à la courbe d’augmentation du CO2, c’est celle de la population mondiale.

    • “Le GIEC, toujours la tête dans le sable au sujet de l’explosion délirante de la démographie dans de nombreux pays d’Afrique, dans le sous continent indien et certains pays d’Asie, d’Amérique Centrale ou du Sud depuis 50 ans “. J’imagine qu’il espère que Bill Gates le philanthrope parvienne à régler le problème. Mais bon vu qu’il est détesté par une grande partie des populations de ces régions du monde que vous avez listé, c’est loin d’être gagné.

      En tout cas si cela peut vous rassurer, je peux vous certifier que nos “élites” s’inquiètent en réalité bien plus de la courbe d’évolution de la population mondiale que celle des émissions de CO². Mais chut je n’ai rien dit.

    • C’est en partie grâce au climat actuel très favorable à la vie que la démographie mondiale explose! Si comme vous, l’on considère la quantité d’humains sur terre comme une catastrophe (discutable, tout changement nécessite une adaptation), alors oui, le changement climatique est aussi une catastrophe, mais pas tel que les réchauffistes l’entendent!

    • Parler ou évoquer la démographie à un écolocollapso est to-ta-le-ment TABOU, l’ami …donc rien d’étonnant sur ce silence 🙄

  2. À la lecture de cet article de Judith Curry, j’ai comme l’impression que le narratif autour du réchauffement climatique est entrain de prendre un peu l’eau (sans mauvais jeu de mot) et qu’il n’y aura, comme c’est déjà le cas pour le covid, bientôt plus que les gogos ou les crétins finis pour y accorder encore du crédit.

    Aussi, je trouve que l’auteur a posé la bonne problématique, à savoir “Comment en sommes-nous arrivés cette situation où les dirigeants du monde et une grande partie de la population mondiale pensent qu’il est urgent de réduire les émissions de combustibles fossiles afin de prévenir les événements météorologiques extrêmes ?”.

    Comprendre cela nous permettra de trouver des mesures et des parades pour empêcher que ce genre manipulation et d’escroquerie planétaire puisse de nouveau se reproduire. Tirer des leçons de tout ceci, pour qu’à l’avenir la Science ne soit plus exploitée à des fins politiques et idéologiques mortifères qui mettent en péril la vie et la santé de la majeure partie de la population mondiale. Autrement, je crains fort que cela ne reste hélas qu’un vœux pieux.

  3. Après le COVID, le RCA et l’antiféminisme, voilà l’EAU
    https://news.un.org/fr/story/2023/03/1133382
    La Conférence des Nations Unies sur l’eau, qui doit se tenir au siège de l’ONU à New York du 22 au 24 mars, est saluée comme une occasion unique d’accélérer les progrès vers l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici à 2030.
    Demain les énergies

  4. Le covid a eu raison de la confiance en la médecine, le climat dans la science. Le monde occidental est complètement cinglé. Ailleurs, ils s’en fichent et font des gosses, pas nous. Mais il reste un espoir, le temps des morilles noires en montagne approche. Salut à tous.

  5. Le dernier point que l’on “connait” est faux. Le Co2 ne réchauffe plus l’atmosphère à ses niveaux actuels ; la preuve : on décèle bien un rayonnement émis par la terre à 4.5 et 15 µ (pics d’absorption du CO2) au niveau du sol mais on ne détecte plus rien à quelques centaines de mètres d’altitude. Donc on peut rajouter autant de CO2 qu’on veut il ne fera pas plus chaud mais il y aura plus de végétation. L’explication complète et rigoureuse est ici :hfhm
    https://www.science-climat-energie.be/2019/02/14/le-rechauffement-climatique-dorigine-anthropique/

    • Pour aller dans le sens de vos propos, voici un extrait d’un article de Marie-Antoinette Mélières du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement, titre “Température moyenne à la surface de la Terre et effet de serre”.
      “Les scénarii économiques relatifs à l’évolution de la composition de l’atmosphère sur le siècle prochain conduisent à des prévisions très différentes selon qu’on se place dans une hypothèse basse ou haute de la consommation. Un scénario classique proposé aux scientifiques est celui qui conduit, à l’échelon de quelques décennies à une situation qui équivaut à un doublement de la quantité de CO2, tous les autres gaz à effet de serre restant constants. C’est le scénario 2 X CO2. L’ensemble des modèles montre que cette situation conduirait à une augmentation de 4 watts par m2 de chauffage supplémentaire. Si l’ensemble des autres paramètres restait fixe, excepté bien sûr le CO2 qui aurait doublé, ce chauffage supplémentaire conduirait à une augmentation de la température moyenne d’environ 1°C. En fait, suite à ce réchauffement, les différents termes mis en jeu dans l’équilibre climatique peuvent changer et le réchauffement final atteint, lorsque le nouvel équilibre énergétique se sera établi, peut être soit supérieur (rétroaction positive), soit inférieur (rétroaction négative) au +1°C initial; mais, de toute façon, il y a réchauffement. L’estimation de l’ensemble des rétroactions est délicate et varie selon les différents modèles. Le réchauffement final calculé par l’ensemble des modèles se trouve dans une fourchette allant de 1°C à 4°C. Le doublement de CO2 ne se traduirait pas par un doublement des 50 Watts par m2 lié à l’effet de serre naturel introduit par le CO2, mais par une augmentation de cette quantité d’environ du dixième (4 watts par m2) parce que l’absorption par le CO2 est saturée et n’augmente donc plus de façon linéaire quand on augmente la quantité de CO2. “

    • Pour résumer: Plus on va rajouter de CO2 dans l’atmosphère, plus sa part dans le réchauffement induit par les GES sera faible, mais au contraire, plus son action sur la photosynthèse carbophage et émettrice d’oxygène sera élevée, ce qui fait que le doublement de la concentration en CO2 aux alentours de 850 ppm ne sera probablement jamais atteint comme l’ont écrit plusieurs spécialistes.
      La “sensibilité climatique” ne serait donc qu’une hypothèse d’école à l’intérêt purement académique.

  6. Claude Lorius est mort. Lorius a enfanté Jouzel. Deux grandes carrières fondées sur la confusion entre corrélation et causalité (CO2/climat). Avis non peer-reviewé.

  7. Jouzel sur WIKI
    “”””””Dans les années 1970, Jean Jouzel et Claude Lorius pensaient plutôt que la Terre s’approchait d’une nouvelle période de glaciation. Selon Jouzel, « Les trois précédentes périodes interglaciaires avaient duré environ 10 000 ans, la nôtre s’approchait de 12 000 ans, et comme il y avait eu une petite baisse dans les années 1960-1970, on envisageait le refroidissement. Lorius aussi, du reste »3.””””””
    Il a fallu attendre la création du GIEC vers la fin des années 80 pour qu’ils interprètent la relation CO2 -température issue des carottes de glace pour changer la corrélation en causalité ; et pourtant le CO2 suit l’augmentation des températures de plusieurs centaines d’années

  8. 1990: premier Rapport du GIEC N°1 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous” >>>>caduc
    1996: dernier Rapport du GIEC N°2 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous” >>>>caduc
    2001: dernier Rapport du GIEC N°3″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous” >>>>caduc
    2007: dernier Rapport du GIEC N°4″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous” >>>>caduc
    2014: dernier Rapport du GIEC N°5 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous” >>>>caduc
    2023: dernier Rapport du GIEC N°6 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2029: dernier Rapport du GIEC N°7 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2035: dernier Rapport du GIEC N°8″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2041: dernier Rapport du GIEC N°9″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2047: dernier Rapport du GIEC N°10″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2053: dernier Rapport du GIEC N°11 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2059: dernier Rapport du GIEC N°12 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2065: dernier Rapport du GIEC N°13 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2071: dernier Rapport du GIEC N°14″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2077: dernier Rapport du GIEC N°15 ” il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2083: dernier Rapport du GIEC N°16″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    2089: dernier Rapport du GIEC N°17″ il existe une fenètre de tir très courte pour assurer un avenir vivable pour tous”
    à suivre… 🙄

    • une autre variante sur le mème sujet 😔

      2023: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS été aussi proche
      2029: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMAIS été aussi proche
      2035: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMAIS JAMAIS été aussi proche
      2041: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS été aussi proche
      2047: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS été aussi proche
      2053: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS été aussi proche
      2059: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMASI JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS été aussi proche
      2065: rapport du Giec>>>le point de non-retour n’a JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS JAMAIS été aussi proche

      à suivre… 🙄

Répondre à Serge Ferry Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

captcha