Analyse des sécheresses européennes de 1600 à nos jours.

Frank Bosse et Nic Lewis

Article publié le 21 février en anglais sur le site de Judith Curry (traduit par la rédaction de l’ACR)


Un article publié le 8 février 2023 par M. B. Freund et al (nommé MBF23 dans la suite de ce texte) par la revue Nature communication earth and environment étudie la variabilité des événements de sécheresse estivale depuis 1600. Les chercheurs ont utilisé la méthode des « analyses isotopiques stables C13/O18 » puis recalculé l’indice de « précipitation-évapotranspiration » (SPEI ) de l’an 1600 à nos jours.

L’article utilise un réseau multi proxy sur de grandes parties de l’Europe (voir la Fig. 1 de MBF23) pour reconstruire l’historique des sécheresses estivales sur une période historique plus longue. Il trouve des résultats intéressants sur la dépendance de ces événements au volcanisme et au forçage solaire. 

Le titre de l’article (« Les isotopes européens des cernes indiquent un hydroclimat récent inhabituel »), ainsi que cette assertion que l’on trouve dans son résumé (« Nous montrons que la récente sécheresse estivale européenne (2015-2018) est très inhabituelle dans un contexte multi séculaire ») suggèrent des sécheresses dans la période récente qui ne s’inscrivent pas dans la variabilité naturelle.

Nous avons cherché à savoir dans quelle mesure ces conclusions sont justifiées.

Grâce aux auteurs, les données annuelles de reconstruction de l’indice SPEI utilisées sont disponibles, nous avons donc pu effectuer des calculs pour vérifier ces affirmations.

Une première « confirmation » apparente du titre principal de l’article apparaît à la figure 3a dans l’article MBH23 :

Fig.1 : Une reproduction de la Fig. 3a de MBH23. Moyenne européenne annuelle des données SPEI en bleu/rouge, la sortie du filtre passe-bas est indiquée en noir [NDT Un filtre passe-bas est un filtre qui laisse passer les basses fréquences et qui atténue les hautes fréquences].

La ligne noire sur cette figure montre l’effet de l’application d’un lissage passe-bas sur 13 ans, elle se rapporte donc au passé récent. En effet, après 2010, le filtre Chebyshev de 13 ans utilisé montre une baisse « spectaculaire » de l’indice de précipitations jusqu’à un niveau bien plus faible qu’à tout autre moment de la période de reconstruction 1600-2018. Cependant on trouve également des périodes sèches, avant 1950, année de l’apparition du SPEI classique (marqué SPEI) ou avant 1880 (marqué en gris foncé sur la Fig.1). Et pourtant, le filtre passe-bas n’a pas réagi de la manière dont il a réagi après 2010.

La raison de ce comportement est assez simple : tous les filtres de lissage ont du mal avec le début et la fin d’un ensemble de données filtré. Ils estiment la sortie car il n’y a pas de précurseurs/successeurs dans les données brutes. Pour tester l’impact de ces propriétés, nous avons utilisé les mêmes données avec un filtre similaire (Loess) et avons fait une comparaison avec la Fig. 1 mais avons arrêté le filtrage en 1949 :

Fig. 2 : Fig.1, mais avec l’indice SPEI lissé se terminant en 1949.

Si l’article avait été écrit en 1950, il trouverait « un hydroclimat récent inhabituel », et en 2023 il trouve la même chose pour les conditions récentes en raison d’un problème de filtre. Le début de la période après 1600 apparaît également très inhabituellement humide pour la même raison.

Le creux à la fin de la Fig.3a de MBH23 n’est donc pas réel : c’est un artefact du filtrage.

Un simple filtrage par moyenne glissante qui, bien que n’ayant pas de sortie les premières années, est sans artefact, donne un lissage plus juste des fluctuations de la période 1600-2018 :

Fig. 3 : Données SPEI estivales (noir) filtrées avec une moyenne mobile (rouge). Le minimum historique de ce filtre est représenté par une ligne rouge discontinue. Des minimums clairs à voir dans les années 1870 et 1680 ainsi qu’à la fin de la période 1600-2018.

La figure 3 donne donc un résultat contraire à celui suggéré par le titre principal de l’article MBF23 : jusqu’en 2018 (le dernier point de données de l’ensemble dans MBF23), l’hydroclimat d’été européen récent n’était pas inhabituel, l’indice SPEI restant dans la fourchette de la variabilité naturelle.

Pour montrer que l’affirmation incluse dans le résumé (sécheresse estivale européenne (2015-2018) très inhabituelle) est erronée, nous avons examiné les données plus en profondeur et calculé ces moyennes sur 4 ans sur l’ensemble de la période.

Il s’avère que de nombreuses périodes sont marquées par une moyenne sur 4 ans des données SPEI plus négative que pendant la période 2015-2018, pour laquelle cette moyenne est de -0,273 :

Depuis 1900, il y a eu quatre périodes de ce type, toutes avant 1950 : 1947-1950 ; 1946-1949 ; 1945-1948 ; 1944-1947. La période avant 1950 (peu influencée par les forçages anthropiques) est en effet marquée par des étés très secs, dont l’article MBF23 ne dit pas un mot.

Avant 1900, on trouve aussi les périodes suivantes :

1892-1895 ; 1760-1763 ; 1759-1762 ; 1738-1741 ; 1688-1691.

La « sécheresse estivale européenne 2015-2018 n’est donc pas très inhabituelle dans un contexte multiséculaire », comme l’affirme faussement le résumé de l’article.

Pour conforter encore ce point, nous avons également examiné si les moyennes sur une période plus longue étaient « très inhabituelles ».

Il s’avère qu’une moyenne mobile sur 5 ans produit entre 1600 et 1950 (intervalle de temps principalement affectée par la variabilité naturelle), 10 périodes ayant des valeurs SPEI plus négatives que la période la plus récente jusqu’en 2018 ; une moyenne sur 10 ans donne 9 de ces périodes antérieures à 1951. Et une moyenne mobile sur 3 ans ne produit pas moins de 57 périodes antérieures à 1951 avec des valeurs SPEI plus négatives que celles de la période la plus récente.

En outre, nous avons examiné la variabilité des données annuelles après 1950 (période du SPEI « natif ») et avant cette année, la période de reconstruction de « l’hydroclimat européen » de l’article MBF23. Nous avons calculé les écarts-types (sigma) sur 21 ans des données annuelles (Fig.4) :

Fig. 4 : La variabilité des données SPEI annuelles. Les moyennes avant 1950 et après cette année sont indiquées par une ligne pointillée. Notez le saut.

La plus faible variabilité temporelle de la reconstruction jette quelques doutes quant à l’utilité de la reconstruction du SPEI 1600-1950 pour comparer les données SPEI natives les plus récentes avec les données de reconstruction historiques d’avant 1950. Il semble que la reconstruction, même si elle est par ailleurs valide, sous-estime considérablement la variabilité naturelle. Il s’agit d’un problème courant avec les reconstructions basées sur des proxys. Il en résulte que l’étendue des fluctuations au cours de l’ère SPEI instrumentale post-1950 est exagérée par rapport à la variabilité naturelle, de sorte que les fluctuations normales peuvent sembler inhabituelles.

Conclusion

MBF23 est un article très précieux lorsqu’il s’agit de décrire la variabilité des sécheresses estivales européennes depuis 1600. Cependant, ni son titre « Les isotopes des cernes européens indiquent un hydroclimat récent inhabituel » ni l’affirmation dans son résumé selon laquelle « les sécheresses estivales européennes récentes (2015-2018) sont très inhabituelles dans un contexte multiséculaire » ne sont justifiées par les données utilisées dans l’article.

La plus faible résolution temporelle et spatiale de la reconstruction avant 1950 par rapport au SPEI déterminé après 1950 jette un doute sur la pertinence de la comparaison de quelques années après 1950 aux valeurs historiques reconstruites.

MBF23 doit être corrigé et renommé car certaines conclusions clés, y compris l’affirmation principale dans son titre, ne sont pas étayées par une analyse statistique appropriée des valeurs SPEI produites par leur méthode de reconstruction. 

Les récentes sécheresses, jusqu’en 2018 sont restées dans la plage de variabilité naturelle.

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45 réflexions au sujet de « Analyse des sécheresses européennes de 1600 à nos jours. »

  1. On rencontre un problème analogue lorsqu’on fait des cartes d’isovaleurs, l’effet de bord. Je n’imagine pas une seconde que les auteurs de cet article alarmiste (Freund et al.) ne connaissent pas ce problème. Le biais est très bien illustré par la Fig. 2 ci-dessus. Ce sont des gens tout simplement malhonnêtes. Et dangereux car on a tendance a faire confiance aux scientifiques.

    • Suite : Ce torchon est paru dans Nature Communications. Cela en dit long sur le processus de peer-reviewing (passoire ou censure, au choix). Qu’on (certain) ne vienne plus ici dégainer le peer-reviewing comme un critère de qualité.

      • Serge, le post ici montre surtout que ses auteurs ne connaissent pas la littérature scientifique. Le journal dans lequel est paru cet article ne s’appelle pas “Nature Communications” (qui existe comme journal, et qui vient même de la même maison d’édition), mais “Communications Earth & Environment”.

        C’est aussi dans ce genre de détail qu’on peut voir très facilement si l’auteur a l’habitude de lire et écrire des articles scientifiques – bref, s’il sait de quoi il parle.

        • Que voulez-vous dire exactement?
          Le début du post indique:
          “Un article publié le 8 février 2023 par M. B. Freund et al (nommé MBF23 dans la suite de ce texte) par la revue Nature communication earth and environment,
          Le lien renvoie envoie effectivement vers cette revue…

        • @Anton
          “Communications Earth & Environment is an open access journal from Nature Portfolio publishing high-quality research”.
          C’est aussi dans ce genre de détail qu’on peut voir très facilement si le commentateur a l’habitude de lire et écrire des articles scientifiques – bref, s’il sait de quoi il parle.

        • Je dois dire avoir quelque peu de mal à comprendre l’objectif que vous aviez en tête au moment d’écrire ce commentaire Anton. Était-ce de montrer aux différents lecteurs de ce site que vous aviez un certain penchant pour la mythomanie ? Parce que si tel était le cas, il semblerait que l’objectif ait été atteint.
          Car enfin, c’est bien beau de pinailler et d’ergoter comme vous le faites, mais pour que cela puisse avoir un tant soi peu d’intérêt et d’utilité, il faudrait au moins que vous veiller à retranscrire de manière fidèle les propos de ceux que vous cherchez à descendre, monsieur le fact checker.

  2. Je suis désolé de poser cette question mais est ce que quelqu’un pourrais m’éclairer sur les interêts des écologistes en leurs mensonges ?

    • Là, il faut sans doute faire une partition, la troupe et les chefs. La troupe, c’est sans espoir, elle est intoxiquée. Quant aux chefs, …

    • L’intérêt principal est celui d’exister. Aujourd’hui on écoute les écologistes car ils sont les seuls à savoir ce qui va nous arriver demain (ils l’affirment et les journalistes ne portent jamais la contradiction, donc ils ont raison). Quand on a un gamin avec un t-shirt qui affirme que l’on va disparaître dans 721 jours on voit le mal que cela fait, et je n’ai pas lu beaucoup d’articles qui indiquent la bêtise du propos.

    • C’est assez clair: le but est anticapitaliste, détruire le monde actuel pour le remplacer par un monde décroissant. Comme le château de cartes n’a peu ou pas de fondations, il faut agir vite, très vite, pour ce changement. Utiliser la science comme autorité s’est avéré d’une puissance incroyable : peu importe qu’elle soit juste ou non, éthique ou biaisée.
      Le but n’est pas de protéger la nature mais bien de faire une révolution politique.

    • Ce n’est pas que les écologistes purs et durs mentent (ils ne savent pas), mais ils souhaitent un monde sans pollution anthropique par idéologie naïve. Le vrai écolo sera celui qui se libère de tout progrès, tel Robinson sur son île. Ils sont rares. Les activistes souillent les œuvres d’art mais ne lâchent pas leur Smartphone, source de pollution. Il y a une belle hypocrisie.
      Quant aux Etats riches, ils appliquent la méthode hégémonique de garder la mainmise (j’ose le pléonasme) sur les Etats qui se développent. Ils cherchent toujours à avoir une longueur d’avance sur eux.
      Mais il ne faut pas rêver : avec un monde de plus en plus connecté, qui demande de plus en plus de moyens énergétiques, le renouvelable ne suffira pas.
      La seule solution pour freiner la pollution exponentielle est la décroissance totale. Mais qui veut se départir du confort que cette pollution nous apporte depuis le début de l’ère industrielle ?

      • Tout à fait.
        Ce qu’on appelle confort c’est en France :
        – un taux de mortalité infantile de moins de 4 enfants pour 1000 naissances, contre 150 en 1900.
        – une espérance de vie de 79 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, contre respectivement 44 ans et 47 ans en 1900.
        Ainsi que d’autres conséquences d’une économie croissante : des routes, des hôpitaux dans toutes les villes, un taux de scolarisation de près de 100% de nos jours. contre 14% des enfants de 6 à 13 ans en 1900, des maisons chauffées en hiver non pas grâce aux éoliennes mais bien grâce au nucléaire, un système de solidarité qui serait impossible dans un pays ruiné, etc.
        C’est cela le confort dont les gens ordinaires devront se passer en cas de révolution décroissante. Je ne doute pas une seconde que les instigateurs de cette révolution, les dirigeants, sauront eux se garder une petite place au chaud bien à l’abri de la misère, bien que leur religion leur interdise la nourriture carnée.

          • Tout à fait. Depuis quand la pauvreté, la régression et la misère -et toutes les conséquences que ça entraînerait-, seraient favorables à la bonne santé de la planète ?

            Faut quand même en avoir une sacrée couche pour croire une chose pareille.

    • Les écologistes (ce mot englobe de nos jours nombre de systèmes de pensées…) sont majoritairement les marxistes bolcheviks d’hier, orphelins depuis 1989 et la chute de l’URSS.

      Les modalités sur laquelle notre civilisation s’est construite, à savoir d’un côté les principes moraux chrétiens, et d’un autre la technologie liée à l’énergie, ne leur conviennent pas. C’est une vision purement idéologique du monde. Leurs ancêtres bolcheviks avaient essayé de combattre nos civilisations en s’attaquant au capitalisme et en imposant le collectivisme. Las, le programme a tenu 80 ans et s’est effondré sur lui-même tant il était bancal, et dans le fond dangereux pour l’humanité.

      Les nouveaux “rouges”, pardon “verts”, s’ils ont le capitalisme en horreur, ont compris que l’axe de sabotage n’était pas le bon. Et, dès les années 1980 – 1990, ils ont sauté sur le climat et le CO2, comme la misère sur le monde. En effet, leurs analyses les a amené à comprendre que le meilleur moyen de détruire la société, et espérer en construire une meilleur, pour eux pas pour nous, était de détruite le système de l’intérieur. Ainsi, bien que comme le rappel le Pr Linzen, ou le Pr Koonin, ou encore le Pr Gervais, le CO2 n’a aucun rôle néfaste dans la variation climatique, il est produit par à peu près tout ce qui nous entoure. Rendez le CO2 coupable de tous les maux, et, de facto vous allez arrêter les voitures, les usines, les avions, les smartphones, les échanges commerciaux, internet, l’agriculture moderne, etc. Et une fois tout par terre, ils ont des plans pour regénérer la société, selon les termes des Révolutionnaires de 1793.

      Voici, résumé très succinctement, le pourquoi du comment. L’idéologie est un moteur très puissant, plus puissant que l’argent ou l’amour… Et les Révolutionnaires de 1789 en France, les Bolcheviks de 1917 en Russie, les Socialiste de 1933 en Allemagne, ou encore les communistes de 1951 au Cambodge, ne sont que les prémisses de l’Internationale Ecologiste…

      • Entièrement d’accord avec vous. La théorie carboréchauffiste a été échafaudée par des frustrés marxistes orphelins du défunt (et sans regrets) communisme soviétique qui ont trouvé par ce biais beaucoup plus subtil et vraisemblable aux yeux des intellectuellement faibles un nouvel angle d’attaque pour en finir avec le capitalisme et imposer grâce à la complicité des média et des politiques incompétents sur ces questions, sans tirer un seul coup de fusil un nouvel ordre mondial à des populations terrorisées par leur propagande climato-apocalyptique.

  3. Il faudrait à mon avis tuer le dogme répandu chez les écologistes de cafétéria occidentaux selon lequel les sécheresses sont la conséquence directe et inéluctable sur la planète du réchauffement climatique, la recrudescence récente d’années anormalement sèches en Europe de l’Ouest les confortant dans cette certitude simpliste.
    On sait depuis le lycée que la teneur en eau de l’atmosphère est une fonction directe de la température. De ce fait si l’humidité de l’air augmente, logiquement les précipitations, au niveau global, augmentent aussi.
    J’ai lu quelque part sans me souvenir de la source que c’est effectivement ce qu’on constate depuis de nombreuses années: Une augmentation moyenne régulière des précipitations, variable en plus ou en moins selon les régions, d’environ 3 mm par an sur la totalité de la planète.
    La Terre n’est donc pas condamnée à mourir de soif avec le réchauffement, c’est exactement le contraire qui doit se produire. La sécheresse actuelle en France n’a donc rien à voir avec le climat, mais uniquement avec la météorologie.

    • Il faudrait surtout les mettre devant leurs propres contradictions. Le réchauffement climatique ne peut pas être à la fois responsable de sécheresses et d’intempéries et autres phénomènes cycloniques. Il faut choisir, ou il pleut trop ou il fait trop sec.

      • On retombe ici sur le problème des ”moyennes mondiales” qui ne veulent rien dire, qui sont impossibles à calculer (quels sites choisir pour le faire?). Un exemple actuel : la Californie est sous une neige jamais vue, chez nous c’est la sécheresse. Tout ça est débile.

        • C’est vrai que si l’on ne considérait que cette seule région du monde (la Californie et ses environs), on pourrait se dire que nous sommes à l’aube d’un véritable refroidissement climatique, cette partie du globe n’étant pas particulièrement réputée pour ses hivers rigoureux ou son froid glacial.

          Il va de soi, que si les promoteurs de la thèse réchauffiste étaient un tant soi peu honnêtes sur le plan intellectuel, ils admettraient alors au moins que, si réchauffement climatique il y a, celui-ci n’affecte visiblement pas toutes les régions du monde de la manière. C’est donc qu’il doit y avoir d’autres objectifs que le seul soucis de protéger la Planète ou de préserver l’environnement.

          Et ce n’est pas être complotiste que le dire (même si ce mot ne veut pas vraiment dire grand chose), mais c’est tout simplement faire preuve de logique et de bon sens. Chose hélas, qui semble le plus manquer (avec sans doute aussi le courage) aux gens de notre époque. L’hystérie autour du covid nous l’a je crois fort bien démontré.

          • Il n’y a pas de complotistes, puisqu’il n’y a pas de complot.
            La sottise et l’hystérie, que vous évoquez avec raison, se suffisent à elles-mêmes.

  4. Propos du climatologue Marcel Leroux (hélas décédé en 2008) :
    « L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! » […]
    « Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des années 1980 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement simplistes dans des modèles sophistiqués pour imposer leurs concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du Giec* n’est qu’un artefact, constamment démenti par les mesures et les observations satellitaires. »

    * Le Giec a été accusé plusieurs fois de falsifier des données. En témoigne le « Climategate » : « En novembre 2009, quelques jours avant l’ouverture du sommet sur le climat à Copenhague, des milliers d’e-mails échangés entre des chercheurs britanniques et américains étaient hackés à partir du site des scientifiques de l’université de East Anglia, au Royaume-Uni, et diffusés massivement. Une très petite partie d’entre eux étaient immédiatement interprétés comme une tentative de manipuler des données pour étayer la thèse d’un réchauffement climatique dû à l’homme. Très largement repris par les médias anglo-saxons, beaucoup moins par les médias français, l’affaire fit grand bruit et continue d’alimenter le soupçon. »

  5. 1731, l’année de la grande sécheresse :
    “Sécheresse la plus extraordinaire
    qu’on ait vue de vie d’homme.
    La seule source qu’elle avait tari,
    Quelque puis quy luy reste
    presqu’entièrement desséché.
    Perte totale de la récolte de bled.
    Les oliviers ont perdeu leurs fleurs.
    Les raisins seschent sur les vignes”
    (Livre de Raison de A.L. d’Albizzi)
    En plein Petit Age Glaciaire …
    Même la sécheresse de 1921, certainement moins exceptionnelle, est déjà sortie des mémoires:
    https://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1921

    • A envoyer aux Péremptoires de Paris, Meteo-France et France Info. France Info qui pratique la troncature des séries de données pour que “ça monte“. Meteo-France spécialisée dans l’extraction de pouiemes de crotules de mouche dans les données pour montrer qu’on n’a jamais vu ça. Quel cloaque !

  6. Bonjour.
    Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), « validé » par le biais des Nations Unies en 1992, lors de la conférence sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de « Sommet de Rio », est une organisation financière indépendante gérant le système de financement destiné, soi-disant, à mener des actions pour la préservation de l’environnement, dans le cadre du « développement durable ».
    Le FEM accorde, entre autres, des subsides au projet lié à la lutte contre les effets du pseudo réchauffement climatique. « Pseudo », en effet, car il est avéré que la température, plus élevée dans les temps anciens, s’abaisse graduellement ; le mensonge du « réchauffement climatique » est destiné aussi, en partie, à faire croire que les « élites » et leurs scientifiques dits « sérieux » peuvent apporter tous les progrès, même ceux du climat.
    Explication : On observe dans la Nature deux espèces de mouvements : des mouvements « spontanés » et des mouvements « transmis ». Cette seconde cause de mouvement engendre des déplacements qui déterminent la plupart des phénomènes météorologiques en dérangeant la stabilité de l’enveloppe gazeuse de la terre. Nous voyons que c’est cette cause qui détermine la chute des corps à la surface terrestre (la force qui fait tomber les corps vers la terre est produite par une impulsion donnée de haut en bas et non pas par une attraction exercée sur les corps de bas en haut). Mais cette réaction constante de l’Azote vers la terre, qui lui a pris sa place dans l’espace, n’est pas la seule réaction qu’il exerce. Il tend aussi à se dilater dans une autre direction, c’est-à-dire vers les régions célestes de l’infini. De ce côté il est contenu par l’action dynamique des radiations qui le frappent incessamment. Mais les radiations ne sont ni immuables ni éternelles, elles sont, au contraire, dans un état constant de variabilité. Or, chacun des changements qui surviennent dans leur mode d’action se traduit, dans les profondeurs de notre atmosphère, par un changement d’état de la réaction de l’Azote. L’Azote (appelé « Ether » dans l’antiquité, « Akâsha » chez les Hindous ou « Akéréné » dans la Science de l’A-Vesta, le Livre Sacré des anciens Iraniens) est une substance qui n’est pas seulement dans notre atmosphère, mais au-delà, partout, et dans l’univers entier, sous des états de condensation ou de raréfaction qui dépendent du milieu dans lequel elle s’épand. Si la pression des radiations devient moins forte, l’Azote se dilate dans l’atmosphère ; tous les corps qu’il comprimait se dilatent aussi : c’est la chaleur. Si la pression devient plus forte, l’Azote augmente sa réaction vers la terre, il comprime plus fortement les corps qui en occupe la surface : c’est le froid. Si la pression en plus ou en moins est accidentelle, si elle n’intéresse qu’un seul point de l’atmosphère, il en résulte un changement de densité qui, en se propageant aux couches les plus voisines y détermine « un courant ». C’est le vent. Si un seul faisceau de radiation vient à manquer subitement, c’est un vide subit qui est offert au besoin d’expansion de l’Azote et dans lequel il se précipite en tournoyant : c’est une trombe, une tornade, un cyclone. Le mouvement commencé dans les régions élevées de l’atmosphère se propage de haut en bas. Lorsqu’il atteint la surface terrestre, le bouleversement des éléments atmosphériques, qui en résulte, détermine toutes sortes de ravages. Ajoutons à cela que l’azote, qui semble un corps indifférent aux actions physiques, se laisse cependant influencer par les courant électriques faibles ; sous leur action, ou, ce qui revient au même, sous l’action de l’oxygène naissant, c’est-à-dire radiant, il change de nature, il se modifie et apparaît sous une nouvelle forme qui est le carbone. Profitons-en pour rappeler que l’acide carbonique, qui est la forme ultime que prend le carbone et sous laquelle il est expulsé du corps (y compris de celui des plantes et des animaux), se décompose par la chaleur. Aussi, en été, alors que la vie végétale a le plus d’activité, la chaleur est presque toujours assez élevée pour décomposer l’acide carbonique de l’atmosphère. C’est parce qu’en été tout l’acide carbonique jeté dans l’air par les plantes, les animaux, les hommes et par les foyers de combustion est promptement décomposé et rendu à son état primitif par le principe de désassimilation du carbone, c’est-à-dire retourne à son état primitif et rentre dans le grand réservoir commun d’azote et d’oxygène, que l’air est pur, tandis qu’à basse température cette décomposition ne s’opère pas ; donc, en hiver l’air est moins pur. S’il n’en était pas ainsi, si l’acide carbonique jeté dans l’atmosphère y restait, dans les grands centres industriels où il y a toujours très peu de végétation l’air serait constamment chargé de ce gaz et irrespirable pour les hommes. Rappelons enfin que la lumière blanche engendrée par la radiation solaire, les lumières colorées engendrées par les radiations stellaires et l’azur céleste produit par l’Ozone, forment un ensemble de couleurs que nous voyons plus ou moins pendant le jour. Mais, dans l’hémisphère nocturne on ne voit plus rien, tout s’efface, toutes les couleurs disparaissent et « le noir » forme le fond de notre horizon. Cette couleur noire, qui couvre tout en l’absence des étincelles qui font la lumière, est celle de l’Azote qui remplit l’espace. Ainsi donc tout ce qui se passe sur la terre à une cause cosmique ; tout dépend de l’action des astres. C’est dans les profondeurs de l’océan céleste qu’il faut aller chercher la cause de la plus légère brise qui souffle autour de nous. La terre y est étrangère. L’esprit de l’homme, perdant de vue l’Univers, s’est confiné dans son petit monde et a voulu y trouver la cause de tout ce qui existe. C’est là une méthode mesquine que la science de l’Univers détruira.
    NB : Le FEM est l’un des mécanismes clés dans le cadre du financement de la future monnaie mondiale que les élites bancaires globalistes contrôleront, et qui débouchera, par la force des choses, sur un gouvernement mondial ploutocratique désigné du doux nom de « Nouvel Ordre Mondial ». À l’origine, le FEM est issu du 4ème Congrès Mondial des Terres Sauvages (4th World Wilderness Congress) organisé en 1987 par le président de la Banque privée Edmond de Rothschild, le Baron Edmond de Rothschild lui-même, et parrainé par l’« International Wilderness Foundation » dont il était l’un des administrateurs. Quelque 1 500 banquiers et dirigeants parmi les plus puissants du monde ont assisté à ce congrès présidé par l’homme d’affaires, homme politique et multimilliardaire canadien, Maurice Strong (1929-2015), agent de « N. M. Rothschild & Sons à Londres », membres fondateurs du Groupe « d’experts » Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) créé en 1988, et Directeur de l’« Earth Council », créé par lui en 1992 au Costa Rica pour coordonner la réalisation des programmes de l’« Agenda 21 », élaborés au sein du « Sommet de Rio » ; un « Earth Council », dont Klaus Schwab, président du World Economic Forum de Davos (« Mr Grand Reset »), est membre-fondateur.
    Rappelons aussi que l’ancien vice-président des États-Unis et ex-sénateur Al Gore, qui a évoqué l’environnement en tant que question politique, et connu surtout pour sa « lutte », assisté du GIEC, contre le réchauffement climatique, est aussi le cofondateur (avec le chef de la gestion d’actifs de Goldman Sachs, David Blood) de « Generation Investment Management LPP », fonds d’investissements dans « l’économie durable », qui recueille des capitaux d’investisseurs du monde entier et en particulier de nombreux fonds de pension américains. Al Gore s’est lancé également dans le négoce de certificats d’émissions de CO2, et est aujourd’hui membre du conseil d’administration d’Apple, important actionnaire et conseiller de Google, et membre du conseil d’administration du Forum économique mondial de Klaus Schwab.
    On constate dans cet exemple, et au-delà des beaux discours trompeurs mais « nobélisés » et « oscarisés » par les promoteurs du « système », toute l’hypocrisie et le caractère toujours bassement mercantile de tous ces médiocres individus au service de l’oligarchie.
    Cordialement.

  7. Sécheresse actuelle (chez nous, pas chez les autres…) pas plus grave que celles passées, donc. Dans le même ordre d’idée (foulage de gueule sécheresse par certains ”scientifiques” cependant peer-reviewés), on peut rappeler un autre foutage de gueule, celui de la submersion inéluctable des iles du Pacifique. Notamment le Tuvalu, avec son ministre dans l’eau jusqu’à mi-cuisse devant son pupitre, réclamant des sous aux responsables riches de l’augmentation du CO2 (là encore un autre foutage de gueule). Kench et acolytes en 2018 (article dans Nature Communications, DOI: 10.1038/s41467-018-02954-1, téléchargement gratuit) avaient montré que, malgré une légère hausse du niveau marin (data satellites), la surface émergée avait augmenté de près de 3%). Donc pas de submersion, ministre ridiculisé mais toujours vivant. On oublie, ce que Kench et coll. soulignent, c’est que ces îles sont des usines à calcaire, via les coraux et autres organismes qui en fabriquent. La production permet à l’île d’accommoder la montée des eaux, à condition que celle-ci ne dépasse pas les possibilités de l’usine biologique à carbonate. C’est un phénomène connu en géologie, le mécanisme dit de ”keep-up”. Kench et collègues viennent de récidiver avec un article plus général sur ces iles coralliennes (article dans Nature Communications, https://www.nature.com/articles/s41467-023-36171-2
    tlélchargeable gratuitement). Pour la traduction de l’anglais, utiliser DeepL, procéder par petits paquets sinon c’est payant, traduction quasi-instantanée excellente.
    Donc, quand on viendra vous tendre la sébile pour sauver ces pauvres iliens condamnés, dégainez ces articles.
    Fin du fact-checking pour aujourd’hui.

  8. Une petite précision. Là on va dire : mais si la vitesse de montée augmente par suite de la fonte des calottes glaciaires à cause du CO2 qui monte, qui monte, qui monte comme un fou, les iles vont finalement être submergées car la production calcaire ne suffira pas à compenser. Là, on peut ressortir les courbes de températures des stations météo depuis les années 50. C’est plat ou quasi plat, sauf pour les stations posées à côté du béton ou du goudron. Il y a donc discordance totale entre l’augmentation continue et rapide du CO2 dans l’atmosphère et l’absence de réaction dans les températures réelles, celles relevées par les stations depuis plus de 50-70 ans. D’ici à dire que le CO2 n’a aucun effet de serre notable… Donc que le niveau marin ne montera pas de façon catastrophique…On en vient par conséquent à se demander qu’est ce que les climatologues mettent dans leurs modèles pourris, et qui chauffent trop de toute façon. Allons plus loin, la climatologie ne serait-elle pas qu’une discipline pseudo-scientifique mais qui permet au moins de nourrir les gosses ? Je dis scientifique car il y a beaucoup de calculs, ça en jette.
    Fin de l’éruption de boutons.

  9. Les mesures de température, comme toutes les mesures d’ailleurs, sont particulièrement délicates.
    Comment être sûr que les relevés effectués il y a 120 ans, par exexemple, sont réellement comparables à ceux d’aujourd’hui ?
    Il est curieux que cette question ne soit pas posée ouvertement. Et si le réchauffement n’était qu’un artefact ?
    A une époque déjà assez lointaine, lorsque j’ai étudié la théorie de la mesure, j’ai surtout retenu cette phrase de mon prof:
    “messieurs, sachez qu’il n’y a pas plus menteur qu’un instrument de mesure”.

    Bon ok, il ne pensait pas aux politiciens ni aux écologistes. Mais tout de même…

    • J’ai lu que le nombre de stations météo terrestres avait été divisé par deux il y a une trentaine d’années. Je ne me souviens plus des raisons, mais nous pouvons supposer que cela n’est pas sans impact.

      • Vous trouverez ci-dessous la liste des 31 stations météo de France métropolitaine dont les données servent à calculer “l’Indicateur Thermique National” et son évolution, un indice pris très au sérieux par le gouvernement:
        https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/indicateur-thermique-national-francais/.
        Nice – Côte d’Azur, Marseille-Marignane (Marseille Provence), Caen-Carpiquet, Cognac-Châteaubernard, Bastia – Poretta, Dijon-Longvic, Besançon – Thise, Montélimar – Ancone, Brest-Guipavas, Nimes-Courbessac, Toulouse-Blagnac, Bordeaux-Mérignac, Rennes-St Jacques, Châteauroux – Déols, Nantes-Atlantique, Orléans – Bricy, Agen – La Garenne, Reims-Prunay, Nancy-Essey, Nevers-Marzy, Lille-Lesquin, Clermont-Ferrand – Aulnat, Pau-Uzein, Perpignan – Rivesaltes, Strasbourg-Entzheim, Lyon-Bron, Le Mans – Arnage, Bourg-St-Maurice, Paris-Montsouris, Poitiers-Biard
        Comme chacun pourra le remarquer, ces stations sont toutes situées en zone urbaine ou périurbaine, souvent à proximité ou carrément sur un aérodrome aux pistes bétonnées. Aucune station au fin fond des déserts forestiers ou agricoles de la France profonde, aucune non plus en zone montagnarde ni dans les Pyrénées.
        Pourquoi avoir, par exemple, éliminé la station d’altitude du Mont Aigoual, très représentative des conflits d’influence météo entre l’Atlantique et la Méditerranée, une station où des personnels résident toujours… (payés à ne rien faire ?)
        Entre autres, les températures relevées sur l’aéroport de Bastia-Poretta, au niveau de la mer, sont-elles vraiment représentatives du climat de la Corse, une “montagne au milieu de la Méditerranée” ?
        Sachant que les températures en zone urbaine par le fameux effet “UHI” peuvent être faussées à la hausse d’au moins 2°C en période hivernale et jusqu’à 8°C (!) en plus en période de canicule, par rapport à la lointaine campagne environnante, il n’est guère difficile de comprendre quels étaient les buts de ceux qui ont sélectionné ces stations pour ce fumeux “Indicateur Thermique”: Présenter de façon de plus en plus catastrophique le réchauffement en France.
        “Si, si, je vous l’assure, mon cousin, vous avez dit “complotiste…”

        • @Jack,
          Les moyennes calculées sur l’ensemble des périodes dans le graphique affiché sont elles toujours basées sur ces mêmes stations, depuis 1900 ? Si ce n’est pas le cas, c’est évidemment une tricherie. Si c’est le cas, y-a-t’il corrélation directe entre l’augmentation de la population ou des étendues urbaines dans ces zones et l’augmentation des températures au fil des décennies ? Pour conclure dans un sens ou dans un autre il me semble qu’il faudrait faire une étude précise des chiffres, station par station, en se basant sur les causes de l’effet UHI.

          • Je cite MeteoFrance:
            “L’indicateur thermique national se définit lui-même comme la moyenne de mesures quotidiennes de la température moyenne de l’air dans 30 stations météorologiques réparties de manière équilibrée sur le territoire métropolitain.”
            J’ai réussi à savoir que cet indice est calculé depuis 1945, mais je doute qu’il l’ait été sur la base actuelle des 30 stations actuelles que je citais dans mon précédent commentaire.
            Quoi qu’il en soit, les zones urbaines, résidentielles et /ou industrielles bâties, bétonnées et goudronnées gagnent inexorablement chaque année sur les zones périurbaines où étaient initialement implantées ces 30 stations.
            En outre, si on exclut d’autorité les stations implantées en zones rurale, forestière ou montagnarde de la France profonde, vous devriez être comme moi convaincu que la progression de cet indice ne peut qu’être faussée à la hausse par l’Effet d’Ilot Urbain.
            Pourquoi personne ne conteste-t-il cette manipulation manifeste de l’opinion à chaque fois qu’on nous brandit cet ITN dans un but catastrophiste évident ?

        • Effectivement, il est à mon avis (certes pas celui d’un scientifique mais d’un simple observateur) difficilement discutable que la présence des stations météo à proximité des aéroports est de nature à engendrer une hausse des températures constatées. Mon âge m’a permis de connaître Toulouse-Blagnac dans les années 50. L’aéroport était situé dans un cadre presque rural, encadré seulement par les extérieurs nord-ouest de la ville de Toulouse, Colomiers et Blagnac dont les population était de l’ordre de 3000 habitants et un trafic aérien limité à quelques liaisons quotidiennes avec l’Afrique du Nord. Aujourd’hui, l’aéroport est inséré dans un ensemble très urbanisé pratiquement continu entre la banlieu toulousaine en extension, les 40 000 habitants de Colomiers, les 25 000 de Blagnac, un ensemble d’établissements industriels, commerciaux et administratifs et connait un trafic aérien quotidienne de l’ordre d’une grosse centaine de mouvements d’avions à réaction qui relachent des gaz à 800°.
          Je doute fortement que tout cela soit sans influence sur la comparaison des températures que l’on peut faire entre les deux périodess citées

  10. Pendant qu’on est sur le niveau marin. La compilation de près de 20 ans de mesures altimétriques satellitaires permet de dessiner des cartes. Celles-ci montrent que les changements ne sont pas de même sens partout (élévation ici, baisse là). Comme pour le climat, on fait des moyennes qui donnent 3 mm/an. Mais on n’explique pas l’hétérogénéité spatiale du phénomène. De deux choses l’une, ou bien l’hétérogénéité est triviale, due à des mécanismes superficiels atmosphériques à tendances longues, ou bien l’origine est interne. Dans ce cas, cela veut dire modifications du champ de gravité par des transformations profondes selon des mécanismes inconnus. Le niveau de la mer est une équipotentielle du champ mais qui peut être perturbée par des mécanismes superficiels (el Nino, etc.) par le biais des vents moyens. Il commence à sortir des articles intéressants sur des mécanismes internes profonds. Attendons d’y voir plus clair avant de brailler nous sommes foutus, d’interdire les bagnoles, et de taxer à tout va.

    • Suite: pour illustrer ces mécanismes superficiels (et toutes proportions gardées sur le volet long terme, bien entendu) il suffit de voir comment l’anticyclone qui a stagné ces derniers temps sur la façade ouest-européenne a fait baisser le niveau de la Méditerranée (30 cm sur la Côte d’Azur, 20 cm sur la côte algérienne). Un hectopascal de pression supplémentaire = 1 cm de baisse du niveau marin.

    • Comment concilier une hausse de plus de 3mm/an (voire 4mm selon certains) relevée par satellite à quelques encâblures au large de marégraphes corrigés altimétriquement qui, eux, ne relèvent que 1,5 mm de montée du niveau marin ???
      Y aurait-il une “pente” du niveau de la mer orientée depuis le large vers la côte ?
      Je n’arrive pas à comprendre pas comment des esprits rationnels supposés intègres qui dirigent ces programmes d’observations satellitaires qui ont coûté un “pognon dingue” peuvent se cramponner mordicus à ces chiffres tout en écartant d’un revers de main méprisant le programme satellitaire UAH d’étude des températures globales (financé entre autres par la NOAA) qui contredit tous les jours ou presque leur discours catastrophique sur le réchauffement.

  11. Problème : tous les “mensonges” ou “manipulations” du GIEC sont repris dans la majorité des médias qui servent d’amplificateurs. Tout cela conditionne le monde en en terrorisant une large part.

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