Un prix Nobel de physique ostracisé pour avoir dénoncé la « corruption » de la climatologie

Article initialement publié le 23 juillet 2023 par The Daily Sceptic

Traduit par Marie-france PAVILLET 


John Clauser, prix Nobel de physique 2022, dénonce la « corruption » de la climatologie. Une conférence qu’il devait prononcer devant le FMI est aussitôt annulée.

Au début du mois, John Clauser, prix Nobel de physique 2022, a vertement critiqué la doxa de « l’urgence climatique ». À ses yeux, cette « dangereuse corruption de la science menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards d’êtres humains ». La sanction ne s’est pas fait attendre. Il devait donner devant le FMI une conférence sur les modèles climatiques – elle a immédiatement été annulée et la page annonçant l’événement a disparu du site du FMI.

Cette conférence, prévue jeudi prochain, était intitulée « Quelle confiance peut-on accorder aux prédictions climatiques du GIEC ? Parlons-en. » Une réponse dubitative n’était, apparemment, pas politiquement correcte. Il y a longtemps que John Clauser critique les modèles climatiques ; il a notamment regretté que le prix Nobel 2021 ait récompensé un travail à ce sujet. Il n’est pas le seul – de nombreux scientifiques estiment que les modèles climatiques reposent essentiellement sur les mathématiques et le nombre de leurs prévisions erronées permet de penser qu’ils ne méritent pas la reconnaissance de la science pure au plus haut niveau. Opinion que ne partage pas le magazine National Geographic, comme en témoigne un article intitulé « Comment les modèles climatiques sont devenus si exacts qu’ils ont remporté le prix Nobel ».

La semaine dernière, John Clauser a fait remarquer qu’une climatologie dévoyée « s’était métastasée en un mastodonte de pseudo-science – du journalisme à sensation. » Cette pseudo-science, poursuivait-il, est désormais emblématique d’une foule de divers maux connexes. Elle a été promue et développée par des spécialistes du marketing, des hommes politiques, des journalistes, des agences gouvernementales et des spécialistes de l’environnement qui se fourvoient également. « À mon avis, a-t-il ajouté, il n’y a pas réellement de crise climatique. »

John Clauser est le dernier lauréat du prix Nobel de physique à récuser la notion de crise climatique. Le professeur Ivar Glaever, également lauréat du prix Nobel, et principal signataire de la Déclaration sur le climat mondial y affirmait qu’il n’y a pas d’urgence climatique, précisant que les modèles climatiques « n’ont pas la moindre crédibilité en tant qu’outils de politique mondiale ». Quant au professeur Robert Laughlin, prix Nobel 1998, il a déclaré que « Nous n’avons pas le pouvoir de maîtriser le climat ; l’humanité ne peut et ne doit rien faire pour réagir au changement climatique ».

Jo Nova, journaliste australienne spécialisée sur les questions climatiques, était en grande forme lorsqu’elle a évoqué les récentes déclarations de John Clauser. « Le truc, concernant les lauréats climato-sceptiques du prix Nobel, c’est qu’ils font paraître leur programme aussi stupide que possible », a-t-elle fait remarquer. Et de noter l’absence totale d’intérêt manifesté par les médias grand public pour les remarques récentes de John Clauser, ce qui l’amenait à poser la question suivante : « Quel tort cela porterait-il à la cause si le public découvrait que l’un des plus grands scientifiques du monde n’est pas d’accord avec la doxa ? » La réponse est évidente : un grand tort.

La même équipe qui nous exhorte à « écouter les experts » refuse d’écouter ceux qui n’ont pas l’heur de lui plaire. Ils adorent les « experts de l’ONU » qui occultent le déclin, mais feraient n’importe quoi pour éviter les géants de la science. Ils préfèrent interviewer à la télévision, aux heures de grande écoute, les lycéens les plus cancres sur le thème du changement climatique que des lauréats du prix Nobel. C’est un mensonge par omission, une tromperie délibérée. Et tout le mouvement de lutte contre le changement climatique repose là-dessus.

Le FMI est très impliqué dans les flux monétaires internationaux et l’on peut espérer qu’il est plus disposé à « évaluer » ce sujet que celui des prévisions émanant des modèles climatiques. Le prix Nobel de John Clauser récompense sa recherche novatrice dans le domaine de la physique quantique – l’étude de la matière et de la lumière à l’échelle atomique et subatomique. En 2010, il a reçu le Prix Wolf de physique, considéré comme la récompense la plus prestigieuse en la matière après le prix Nobel. Outre ce travail, il a également suggéré des améliorations à apporter aux modèles climatiques.

Les tentatives de modélisation d’une atmosphère chaotique et non linéaire se heurtent à de nombreux obstacles. Incapables de prédire les températures futures, leurs prévisions sont d’une inexactitude risible, ne faisant guère plus que de deviner les effets de forces naturelles comme les volcans et les nuages. John Clauser pense, lui, que les modèles climatiques sous-estiment énormément l’effet des nuages qui couvrent la moitié de la planète et fournissent un contrôle thermostatique puissant – et dominant – de ses températures. Plus récemment, John Clauser a également déclaré à la Korea Quantum Conference qu’il ne croyait pas à la crise climatique, précisant que « des processus clés sont mal compris et exagérés, par un facteur de l’ordre de 200. »

On pourrait cyniquement ajouter qu’un tel degré d’inexactitude et d’exagération ne serait peut-être pas gênant dans le monde de l’économie, mais que des exigences plus rigoureuses s’imposent dans le monde de la science.

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42 réflexions au sujet de « Un prix Nobel de physique ostracisé pour avoir dénoncé la « corruption » de la climatologie »

  1. Quand on pense qu’ils nous traitent nous les climato-réalistes de faire du déni alors que peu importe l’interlocuteur qui n’est pas en accord avec la doxa, les apôtres de la doxa en font un véritable déni de tout ce qui est scientifiquement suspicieux de leur doxa.

    Bravo à John Clauser de se tenir debout et au pilori l’ONU, le GIEC, le FMI et le National Geographique.

  2. Je suis très dubitatif sur cet article sur plusieurs points :
    -les mathématiques ne font pas partie des sciences pures ?!
    – seul aguments de John Clauser : “l’humanité n’a pas le pouvoir de…” est ce que c’est un argument scientifiquement valable et qui a été testé dans ses travaux de recherche ?!
    – les prix Nobel 2022 et 1998 qui refutent le concensus scientifique et donc combien qui l’approuvent ?!
    – l’opinion des lycéens les plus cancres est autant valable que celui des prix Nobel qui publient des propos sans référence empirique

    • Certes, on peut être dubitatifs à propos de toutes les théories échafaudées à droite et à gauche, mais je me pose ces questions : pourquoi seuls les « réchauffistes » sont-ils invités par les médias ? Pourquoi refusent-ils de débattre avec les « climato-sceptiques » ?
      Pour avancer, la science doit échanger ses données, comparer et valider les faits ; or tout va dans le sens du réchauffement climatique anthropique (RCA). C’est acté, point.
      Trois exemples sont là pour montrer que si l’on critique le dogme, on est persona non grata.
      En octobre 2015, Philippe Verdier, présentateur météorologique à France Télévision, a publié un livre où il émettait des doutes sur le RCA. Il a été licencié.
      En février 2023, Régis Crépet, prévisionniste à La Chaîne Météo, ne voulant pas suivre la doxa climatique, a été rappelé à l’ordre.
      En juillet 2023, Marc Fresneau, ministre de l’Agriculture, évoque un été « normal » et se fait incendier.
      Bref, le Giec et consorts sont loin d’avoir la conscience tranquille.

      • On peut ajouter à vos exemples que TOUS les scientifiques qui ont demandé l’accès aux données brutes de température se le sont vu refusé. Ceux qui ont réussi ne l’ont obtenu qu’après des années de procès sur une zone limitée et sur un intervalle de temps réduit. On peut raisonnablement se demander dans ces conditions et sans être “complotiste” ce qu’il y a à cacher…

      • Petite précision concernant Philippe Verdier. Il se gardait bien d’émettre des doutes sur le RCA. Ce qu’il condamnait dans son livre, c’est que le politique (L. Fabius en personne) lui demandait, à l’aube de la COP21, de systématiquement réchauffer ses prévisions météo et d’adopter un narratif catastrophique. LF visait, comme coup de chapeau à sa brillante carrière… un prix Nobel de la paix pour sa COP, il était prêt à tout pour le décrocher. En vain.

      • Débattre ? Mais cela a été fait et les thèses climatosceptiques se sont révélées fausses (Lindzen, Svensmark etc;) Ne serait ce pas plutôt au climatosceptiques d’accepter ce que dit la science ?

    • Vous avez des doutes, et c’est à votre honneur, les climato_ sceptique ont le même problème avec les différentes interprétations discutables de données scientifiques peu contestable. Le sensationnalisme des médias, les manipulations politiciennes et les pratiques douteuses des idéologues de l’écologie ont verrouiller tout débat. N’est-ce pas le plus inquiétant ?sommes-nous condamnés à nous prosterner devant une nouvelle religion avec ses prédicateurs toujours prompte à excommunier, sans pitié, celui de qui s’interroge de façon tout à fait naturel sur un sujet aussi important.?

    • 1) “l’humanité n’a pas le pouvoir de…” est ce un argument scientifiquement valable qui a été testé en recherche ? Votre propre argument est peu scientifique : vous supposez donc que “l’humanité a le pouvoir de” et vous voulez que l’on prouve scientifiquement que non ! Manifestement, vous êtes un anti-écologiste convaincu, adepte cartésien (quasi prométhéen) de la domination humaine sur la Nature, plus fort que Dieu même. Vous postulez donc que les Humains ont le pouvoir de dominer (au moins) le climat.
      Et bien…non ! C’est testé “grandeur Nature” ! Les variables qui déterminent le climat sont nombreuses et ne se réduisent pas au seul Effet de Serre, c’est un constat scientifique incontournable: reste à savoir sur quelles variables on se focalise. Par exemple, de fait, les recherches géologiques sont quasiment interrompues sur le calcul de la chaleur globale terrestre émise par la tectonique des plaques (nous avons quand même 5000°C sous nos pieds): pourtant, au moindre séisme ou éruption volcanique, la chaleur (pas les gaz) émise est ponctuellement gigantesque. Et puis, pour ne pas être trop long: sur le seul effet de serre, retenez que les GES ne composent que 1% des gaz de l’atmosphère, et que parmi les GES le CO2 ne pèse que 30% (le GES le plus important étant la Vapeur d’Eaux: 60%).
      2) Combien de Climatologues (ou spécialistes de la Physique du Climat) approuvent le militantisme actuel faisant du CO2 la cause unique du réchauffement climatique ? Cas aggravant pour les Climato-Certains: reliez le GIEC (chapitre 5 du dernier rapport coordonné par Pep Canadell: Physique du Climat, graphique Cycle du Carbone): le CO2 émis sur terre avant la Révolution Industrielle (donc naturel) est 2 fois plus important que celui émis depuis cette époque ! Or, on ne sait pas discriminer le CO2 anthropique du CO2 naturel…. C’est dire que le CO2 humain est très minoritaire dans le CO2 total terrestre.
      3) NON: l’opinion des lycéens les plus cancres n’est pas autant valable que celle d’un prix Nobel. Vous méprisez les profs, les spécialistes, les savants, les chercheurs et même les services publics mondiaux de l’Éducation en faisant d’un cancre un connaisseur de la Physique.

      • Merci pour vos réponses bien ordonnées mais qui ne répondent malheureusement pas à mes questions précises sur l’article

    • C’est votre commentaire qui laisse dubitatif.
      Peut-être que les mathématiques dont parle l’article sont ici un outil et comme tout outil le résultat dépend de l’habileté à s’en servir. Quand à la balance lycéen/prix Nobel c’est puéril.

      • Les mathématiques sont certes un outils, mais sans données suffisantes quelle est la validité du résultat?
        A t on toutes données nécessaires?

      • Oui c’est outil comme toutes les autres sciences. Il n’y pas lieu de les différencier avec une autre science. Oui c’est une question puérile mais qui reste un principe fondamental en science et qui violé dans cet article.

    • Consensus dites vous, il y a eu beaucoup de consensus ds l’histoire et tous systématiquement faux.
      Quelques exemples, chez les il y avait consensus sur le géocentrisme (l’univers tourne autour de la terre), au moyen et jusqu’aux lumières, la terre était plate, consensus de la médecine contre les découvertes de Pasteur…
      Le consensus, ce n’est pas de la science, c’est l’absence de preuve tout simplement…
      Car quand on a les preuves, il la notion de consensus disparaît.

    • A-t-on toutes les données nécessaires ? On a assez de données pour montrer que les prédictions des “modèles climatiques” sur les 30 dernières années ne sont pas conformes aux observations à un point tel que les hypothèses sur lesquels ils sont construits sont invalidées.
      À partir de là, toutes les conclusions que les “experts” tirent de ces modèles restent sans preuves, en particulier l’argument “d’attribution” du GIEC.

    • Dans toutes les sciences, il y a une phase dans laquelle on fait des hypothèses et une autre où on les étaye en montrant qu’elles permettent de faire des prédictions conformes à la réalité. Un cancre lycéen n’est jamais passé par la première étape. Un physicien s’y est exercé souvent.
      D’ailleurs, il est établi que les simulations informatiques (modèles) sur lequel s’appuie le GIEC, s’écartent irréductiblement de la réalité observée. C’est une excellente raison, pour un physicien, pour ne pas accepter les conclusions du GIEC basées sur ces modèles (les plus essentielles).

      • Dans ce cas, c’est dommage que ce prix Nobel physicien ne montre pas l’exemple avec des démonstrations scientifique pour avancer ses propos surtout avec toute l’expérience qu’il a pu acquérir tout au long de sa carrière.

        • Si justement il le fait avec évidence, mais peut-être n’avez vous pas ce s’unît faut pour comprendre lorsqu’on vous explique qu’ 1+1=2

    • En fait pour établir un lien d’analyse et de raison, la lecture s’impose sur un sujet si crucial que celui de la gestion d’une population mondiale par la peut et la culpabilité. 2 livres (entre autres) permettent de situer le climat dans l’histoire de sapiens et au final,il n’y a pas photo > la gestion climatique actuelle est une farce qui a est tout, sauf scientifique…et nous allons tous en subir les conséquences ! Lecture > sapiens et le climat d’olivier Postel-Vinay et l’urgence climatique est un leurre de François Gervais

    • Her Furhoff !:
      A ma connaissance la liste des climatologues et non des moindres qui refuttent le nararif sur le climat ne peut être qualifiée d’école de cancre.
      Par contre le naratif voulant que le climat en France en ce moment soit en ébulition, reléve lui d’une ” cancritude” évidente aux vues des températures réellement constatées (par tout un chacun non encore tranhumanisé…) et inférieur de 10° C par rapport à celle de 2022.
      A se demander si vous ne nous faites pas une puissante réplique de nararif Covid, sous l’effet des 10 doses de vaccin, ou plus si affinité avec La Hyenne !!!!

    • Heureusement NOUS NE RÉGULERONS JAMAIS LA TEMPÉRATURE DE LA PLANÈTE.
      Le GIEC travaille pour lui même. Normal ! ils protègent leurs revenus.
      Confondre météorologie et climatologie est une erreur fondamentale.
      Les niveaux des mers, reconnus scientifiquement par les paléontologues, sont des éléments concrets qui sont en relation directe avec les climats des périodes considérées.
      Les “modèles” inventés sur des hypothèses aléatoires sont de la pure fiction.

    • Ce sont les modèles mathématiques qui ne sont pas de la science pure ou dure, ce ne sont que des projections fondées sur des paramètres ou des facteurs très mal compris et donc très mal maîtrisés, sans compter qu’en plus on peut en oublier ou carrément ne pas les connaître

    • Te pas compris?? Les données des millions de variable c’est avoir de pres meme de loin une donnë valide 2 jours , le climat cest pas une equation de science verifiable, resoudre une equation a 1 milliard d’inconnu qui varie cest de la folie rien autre , la gauche que le climat est une science simple et ecacte comme. X + 5 = 20 pas pentoute

  3. Le problème n’est pas le climat, mais bel et bien un problème politique. Pour pouvoir imposer une gouvernance mondiale il est nécessaire de contrôler la population. Pour ce faire rien de tel que maintenir la population en état de peur. Cela a commencé avec le trou dans la couche d’ozone, que les gens allaient mourir brulés par le soleil. L’arme utilisée: instrumentalisation des écologistes. Sans le savoir ils sont devenus le bras armée de l’oligarchie. Ces écolos qui pour sauver la planète n’hésitent pas à prendre des tournures dictatoriales (il suffit d’écouter Jean Marc Jancovici).
    Le réchauffement climatique est une manne pour beaucoup et donc même la science ne peut lutter contre.
    Afin de clouer le bec à tous les opposants du réchauffement climatique, ils vont nous imposer le silence par une loi scélérate avant la fin de l’année.

    • Bonjour,
      A mon avis très relatif, la première tentative de gouvernance par la peur a commencé par la peur de l’arrivée des extraterrestres. Cela commencé par l’épisode de la quatrième dimension : “Pour servir l’homme” écrit par Damon en 1962. Puis, à partir de ce moment, les apparitions dans le monde de vesseaux et autres envahisseurs de l’espace n’ont pas cesser de fleurir et même encore de nos jours.
      Les mondialistes ont besoin d’un ennemi pour essayer de nous “fédérer” sous leur bannière. C’est la fabrique d’un ennemi qui met en danger l’humanité et les sauveurs sont encore et toujours les gouvernants américains. On comprend mieux pourquoi, dans tous leurs films, ils sont toujours victorieux et sauve le monde.
      Bien cordialement

    • “Il est nécessaire de contrôler la population”, et le meilleur moyen est la culpabilisation. Ce qui a d’abord très longtemps été fait par la religion (le péché). Celle-ci renvoyée dans les églises, le marxisme lui a succédé (tu n’as pas honte qu’il y ait des pauvres ?) Comme ça n’a marché nulle part, on a trouvé l’écologisme (tu n’as pas honte de faire du mal à la planète ?)

  4. 1° le consensus n’est pas automatiquement la vérité scientifique; dans l’Histoire nombre de scientifiques seuls contre tous ont subi l’opprobre avant que la vérité soit finalement reconnue, parfois au prix de leur vie.
    2° le coût global des investissements pour mettre en oeuvre la politique de lutte contre un “dérèglement climatique” allégué était évalué dans les années 80 par la banque mondiale à 400 mille milliards de dollars; ce montant à été “légèrement” réévalué récemment par la même banque mondiale à plus de 900 mille milliards de dollars.
    Cette manne gigantesque justifiée par l’idéologie du dérèglement climatique (alimentée par les impôts et les subventions) explique les succès médiatiques de la doxa totalitaire des écolo-catastrophistes biberonnés à la drogue des lobbies financiers et industriels…

    • J’ajouterai un commentaire à propos du dernier alinéa de l’article concernant John Clauser:
      Quote : “on pourrait cyniquement ajouter qu’un tel degré d’inexactitude et d’exagération ne serait peut-être pas gênant dans le monde de l’économie, mais que des exigences plus rigoureuses s’imposent dans le monde de la science.” Unquote.
      Si je suis d’accord avec la rigueur s’agissant de la science, je pense que son absence dans le domaine de l’économie peut entrainer des bouleversements politiques catastrophiques aux multiples conséquences dévastatrices sur la vie des populations.

  5. La teneur en CO2 de l’atmosphère est de nos jours mesurée en permanence au sommet du Mauna Loa à Hawaï. Force est de constater qu’elle augmente désespérément au fil des années. Toutefois cette progression présente une variabilité saisonnière, donnant une courbe à l’allure “en dents de scie” à périodicité annuelle (courbe de Keeling). Cela s’explique bien par le captage du gaz carbonique par les plantes à chaque printemps de l’hémisphère nord, là où les forêts sont en plus grand nombre, jusqu’à en faire baisser temporairement la teneur.
    Or en 2020, la pandémie a réduit la production humaine de ce gaz, généralement estimée à 7 % sur l’année, mais qui s’est manifestée surtout lors du pic de la crise au printemps (confinements, avions cloués au sol, etc..). Pourtant, la courbe d’évolution journalière du CO2 n’a montré strictement aucune inflexion. Autrement dit, cette année là, l’humanité a momentanément (et bien involontairement) réduit sensiblement son “empreinte carbone “(sous forme de dioxyde) comme le GIEC le lui demande à cor et a cris et rien n’a été détecté. Etonnant, non ?

  6. Pour évaluer le niveau d’obscurantisme et d’ineptie des paradigmes universalistes actuels, tant ceux du physicalisme obtus, assénés par les instances académiques et leurs éditeurs soumis, que ceux des mouvances à visée post-moderniste (new age, ré-enchantement du monde, néo-panthéisme, …) et de leurs éditeurs complices …

    Sur le blog de l’université de Rennes en ontologie et philosophie de l’esprit :
    https://www.francoisloth.com/le-cerveau-du-professeur-dehaene/
    Commentaires au billet, à partir du 22 février 2020.

    La thèse gratuite, risible mais surtout incohérente de “l’exhaustivité des géométries objectives” témoigne de l’absence sidérante de pertinence épistémologique du gloubi-boulga médiatique (et académique) qui sert de culture par défaut à l’Occident décadent de ce début de 21e siècle.

    Dans ce contexte idiot global, les âneries récurrentes sur le climat sont et resteront historiquement aussi anecdotiques que prévisibles.

    La raison a été mise entre parenthèses par la société consumériste du panem et circenses.
    Chaque chose en son temps …

  7. Il n’est pas le seul à dire que les modèles climatiques sont inutilisables: F. Hourdin du CNRS écrit que le réglage des modèles ( qui est essentiel) est opaque et relève du pur bricolage.
    On règle certains paramètres pour arriver aux résultats souhaités.
    Pour prévoir la température du mode on fait la moyenne des modèles disponibles selon une forme de “démocratie” numérique qui est une aberration scientifique absolue.
    Le patron du Goddard Institute for Space Studies ( Gavin Schmidt) cosigne un commentaire dans Nature en mai 2022 où il est dit que les modèles les plus récents surchauffent et qu’il faut en retirer 60% de cette “moyenne” pour rester dans la gamme des températures politiquement correctes; il admet explicitement que les modèles sont incapables de faire des prévisions….et qu’ils n’y arriveront sans doute jamais du fait de l’extrême complexité du fonctionnement thermodynamique de l’atmosphère. C ‘est écrit noir sur blanc.
    Tout ceci est publié dans des revues spécialisées par des chercheurs reconnus par le GIEC et démontre une chose: la recherche climatique est en réalité dans une IMPASSE.
    Et c’est sur cette réalité désastreuse que se fondent les décideurs publics occidentaux pour établir leur “transition” écologique et leurs brutales décisions de politique industrielle .
    Cela doit être dénoncé sans réserve et ni complexe.

  8. Les modèles climatiques sans fondement scientifique servent de justification à des torrents de subventions financés par l’impôt ou l’endettement public venant alimenter de mauvais investissements sans rentabilité ni utilité. En fin de course, ceux qui auront bénéficié des subventions partiront avec la caisse et il restera aux peuples victimes de l’escroquerie climatique des dettes à honorer durant des décennies, par le truchement des nouvelles taxes et de l’inflation, alors que leurs économies auront été durablement affaiblies par ces mauvais investissements.

    Le RCA, au-delà de la question scientifique, est le plus vaste détournement de richesses jamais observé dans l’histoire humaine, la première escroquerie financière réalisée à l’échelle du monde.

      • Alléluia !
        La relève des deux Fred, Singer et Seitz, de Jastrow, de Nirenberg et autres défenseurs de la liberté de faire tout et n’importe quoi pourvu que ça paye bien est assurée.
        Tous ces gens n’ont jamais rien produit en science du climat puisqu’ils sont très majoritairement issus d’autres domaines.
        On peut être une sommité en physique quantique ou en maths et ne rien entendre aux sciences du climat, surtout quand le jugement se fait exclusivement sur une base politique et pas scientifique.
        Les climatoscepticoréalistes ont toujours eu et ont encore la possibilité de produire de la science qui s’oppose au consensus actuel (qui date déjà un peu quand même) sur le dérèglement climatique et son origine, mais ils ne le font pas, parce que ces productions ne sortiraient dans aucune revue à comité de lecture, non pas parce que comme le disent les sceptiques américains la science est gangrenée par le socialisme, mais parce que scientifiquement ça ne tient pas debout.
        Quand dans le discours d’un prix Nobel de physique on voit : “à mon avis, il n’y a pas de réchauffement climatique”, ça laisse songeur sur l’exigence scientifique du monsieur a propos de la rigueur scientifique et sur celle des colporteurs de ce genre de position sans aucun intérêt dans le débat scientifique.

        • Un scientifique du climat, ça n’existe pas. Il existe diverses spécialités concernant les sols, les océans, les courants, la biosphère, les volcans, les gaz, l’atmosphère, le soleil, les planètes, l’espace, les particules, etc., chacune ayant pour sa part plus ou moins à voir avec le climat. Ceux qui se prétendent scientifiques du climat en dehors de toute spécialité particulière sont généralement des faiseurs pour gogos roucoulants puisque nul ne peut être spécialiste de tout, à de très très rares exceptions près.

          Par ailleurs, les gouvernements occidentaux ayant pour la majorité d’entre eux décidé d’imposer le RCA tout aussi imaginaire qu’infalsifiable comme prérequis systématique à tout financement scientifique, il est bien normal que les vrais scientifiques en mal de fonds papotent vaguement du climat dans leurs projets, bien qu’ils n’en aient absolument rien à foutre pour la plupart d’entre eux, étant donné qu’un minimum de bon sens permet de comprendre la supercherie climatique. Il faut bien vivre et on ne leur en veut pas.

          Désormais, plus une fusée occidentale par exemple ne décolle sans avoir quelque part coché la case climat qui va bien. Du temps de l’URSS, pas une fusée ne décollait si elle n’était pas dûment conforme au socialisme scientifique, cette bonne blague.

          Pendant ce temps, nos concurrents asiatiques se marrent bien de notre connerie dogmatique et avancent à grands pas en se balec du climat.

  9. Qui ne comprend malheureusement pas que “la démarche scientifique reste radicalement et fondamentalement inapplicable à l’étude du climat” (aujourd’hui et pour bien des lustres) ne comprend rien :
    – ni à l’approche (ou tentative d’approche) rationnelle du climat,
    ni à l’implication cognitive de la liste largement inconnue et inconnaissable
    des innombrables variables physiques susceptibles de l’influer
    (sans même parler des processus complexes et méconnus de ces “mystérieuses” influences),
    – ni à la démarche scientifique elle-même, ses fondements théoriques, épistémologiques,
    ni même plus basiquement pratiques.

    Le reste n’est que croyance irrationnelle, sotte prétention, religiosité anachronique, lobbying mensonger, compulsion verbale, bêtise, etc.
    La démarche scientifique commence par l’humilité intellectuelle et psychologique …
    et reste visiblement inaccessible à une part considérable de la population.

    • On zappera évidemment ici la problématique première et plus ardue de la pertinence épistémologique et plus largement philosophique de la notion populairement intuitive mais fortement discutable de “causalité”
      (voir les objections de D.Hume et plus récemment de H.Minkowski, qui avait enseigné à Einstein la notion “méta-temporelle” d’espace-temps 4D, embryon de la notion d’Univers-bloc).

      Ceci est une autre “histoire” … “visiblement” opaque à la mentalité religieuse (primitive, narrative, archaïque et peu scientifique) du populisme écolo-bobo.

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