Steve Koonin : réponse au journal L’Express

LExpress a commenté le dernier livre de Steve Koonin, Climat, la part d’incertitude (éditions L’Artilleur) dans un article du 30 mars 2023 intitulé « “C’est l’histoire d’un scientifique qui a mal tourné” : Steven Koonin, l’art du déni climatique ». L’Express reconnaît le succès de librairie du livre, mais prévient ses lecteurs que ce livre est destiné aux « procrastinateurs voire aux complotistes ».

Thierry Piou, scientifique formé à l’Institut Physique du Globe, a répondu à l’Express en adressant à Sébastien Julian l’auteur de l’article, un message cinglant que nous reproduisons ci-dessous.


Cher Monsieur,

La lecture de votre papier sur Steven Koonin dans l’Express du 30 mars ne peut qu’interpeller un lecteur de formation scientifique qui cherche à comprendre l’évolution climatique que nous observons.

Par exemple, en ce qui concerne l’augmentation des niveaux des mers et océans, les séries de mesures les plus complètes sont tenues à jour par le PSMSL (Permanent Service for Mean Sea Level), fondé en 1933 et basé à Liverpool. Cet organisme recense environ 2900 observatoires répartis dans le monde. Les principaux ports de l’Atlantique, de la Mer du Nord, mer Baltique, mer Méditerranée ne montrent aucune accélération perceptible de l’élévation du niveau marin. Et ceci est particulièrement vrai pour Brest. Les séries statistiques citées ci-dessus donnent depuis 1943, une élévation moyenne à Brest de 1,2 mm/an ! Ce qui représente 10 à 15 cm d’ici 2100 (page 30 de ce document).

On parvient à la même conclusion en consultant les données satellitaires ici. Comme on peut le constater sur le document, la droite de régression modélise bien les données en question. L’élévation du niveau marin est constante, l’accélération est donc nulle, en clair la vitesse d’élévation est la même aujourd’hui qu’au début des relevés en 1992. Je me permets de vous renvoyer vers un document relatif aux mesures satellitaires du niveau des mers (page 6).

Bien entendu, il ne vous a pas échappé que l’on ne peut comparer les vitesses d’élévations issues des données satellitaires et marégraphiques ; les unes étant comparées à un référentiel absolu et les autres à un référentiel relatif.

Nous pourrions retourner l’argumentaire de François-Marie Bréon : comment se fait-il qu’il n’y ait pas d’avantages de canicules aux Etats-Unis malgré la hausse continuelle du taux de CO2 dans l’atmosphère ? comment monsieur Bréon explique que depuis une dizaine d’années les températures stagnent dans l’hémisphère Sud et dans les zones intertropicales comme on peut le voir à la page 2 de ce document ?

Ces simples observations mettent à mal les théories du Giec et contredisent ce que vous affirmez comme acquis, à savoir l’impact sans équivoque des activités humaines sur le réchauffement dont d’ailleurs vous n’apportez aucune preuve.

Rappelons que le climat, comme beaucoup de phénomène naturel est de nature chaotique et imprédictible, comme vous pourrez le lire ici.

J’ai peu goûté le ton de votre papier, celui-ci entraînera au moins une conséquence : l’Express vient de perdre un de ses-rares-lecteurs.

Bien cordialement,

Thierry Piou.

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59 réflexions au sujet de « Steve Koonin : réponse au journal L’Express »

  1. Si Thierry Piou renonce à lire L’Express, il peut se rabattre sur sa version belge (Le Vif) dont le titre de couverture de cette semaine devrait lui plaire : “L’épargne, pire ennemi du climat”.

  2. Bonjour,
    Admettons qu’il y ait une incertitude augmentation des niveaux des mers.
    Je peux témoigner toutefois que:
    – lorsque j’étais gamin, mon instit nous racontait qu’il faisait du patin à glace sur la rivière La Durance dans le Sud-Est en France en hiver.
    – je n’ai jamais vu la Durance gelée mais par contre je glissais en luge durant une à deux semaines sur les routes de mon quartier recouvertes de plusieurs cm de neige,
    – aujourd’hui, il neige parfois en hiver dans le même quartier mais celle-ci fond dans la journée.

    Dans le même registre, les habitués de la montagne vous diront qu’ils ont vu et voient encore les glaciers reculer et s’amenuiser.

    Ces observations ne sont pas vérifiables dans votre théorie. Par conséquent votre théorie est fausse. Même si nous ne pouvons pas le modéliser (ce dont je doute), le réchauffement climatique est en cours. Vous le niez parce que vous êtes incapables d’avancer l’explication rationnelle qui vous convient, celle qui écarte l’origine anthropique.

    • Avez-vous, une seconde, envisagé l’idée que le lent réchauffement auquel nous assistons pourrait être dû à la sortie du LIA (Petit Âge Glaciaire) ?
      Avez-vous, dans ce cas, abouti à l’impossibilité de cette hypothèse ?
      Pour ce qui est des glaciers, avez-vous eu la curiosité de vous pencher sur l’histoire des Hameaux de Bonnenuict et Le Chatelard, hameaux situés au pied de la Mer de Glace ?
      Pour ce qui est des périodes plus chaudes, avez-vous eu la curiosité de vous pencher sur l’optimum Romain? Sur la MWP, l’optimum du Moyen-Âge ?
      Avez-vous eu la curiosité de consulter l’évolution des températures au cours du XXème siècle et voir si corrélation il y a avec la quantité de CO2 dégagée dans l’atmosphère ?
      Avez-vous eu la curiosité de voir comment peut-être calculée la température globale d’une planète à 0,01 degré près ?
      Avez-vous eu la curiosité de chercher comment l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) définit une température journalière moyenne d’une station météo ? Et l’incertitude sur cette donnée qui en découle ?
      Avez-vous eu l’idée de vous demander pourquoi la création du GIEC en 1988 quand en 1975, la couverture du TIMES s’inquiétait du refroidissement de notre planète ? Dix ans plus tard, on créait un organisme chargé d’étudier l’influence de l’Homme sur la température de la Terre ? Y avait-il vraiment urgence ?
      Je m’arrête là car la liste des points sur lesquels il est permis de réfléchir est encore longue… mais sachez donc qu’il y a beaucoup de points délicats qui justifient que nombre de scientifiques ne trouvent pas que la messe est dite !

    • –””””””””” aujourd’hui, il neige parfois en hiver dans le même quartier mais celle-ci fond dans la journée.”””””
      Je ne sais pas dans quelle ville vous habitez , mais c’est sans doute le fait que les gens se chauffent beaucoup plus et que les ouvriers de la ville mettent du sel

      • L’effet d’ilot urbain (UHI en anglais) est réputé augmenter les températures hivernales dans les villes d’environ 2°C et les températures estivales en cas de canicule jusqu’à 8°C (!), par rapport à la lointaine campagne environnante (tiré d’un article du Figaro il y a 3 ans).

    • Bonjour,

      Vous semblez avoir des difficultés de compréhension. Le climat n’est pas immuable, il change tout le temps depuis la nuit des temps. Personne ne nie le réchauffement climatique ici. Ce que nous remettons en cause, c’est la partie anthropique du RC (RCA) majoritairement reconnue par le GIEC et ses acolytes.

      • Je pense avoir la bonne lecture de “Ces simples observations … contredisent ce que vous affirmez comme acquis, à savoir l’impact sans équivoque des activités humaines sur le réchauffement dont d’ailleurs vous n’apportez aucune preuve.”

        La partie “dont vous n’apportez aucune preuve” se rapporte au mot “réchauffement” et non à “impact des activités humaines” (car ce serait un pléonasme).

        L’auteur a bien contesté le réchauffement climatique dans cette phrase.

        • Admettons que vous ayez raison et que la partie “dont vous n’apportez aucune preuve” se rapporte bel et bien au mot “réchauffement” cela ne signifie par pour autant que son auteur conteste le fait que la température globale de la Planète est plus élevée aujourd’hui qu’elle ne l’était en 1850.

          Et si tel était le cas croyez-vous que ce dernier aurait alors écrit dans son paragraphe précédent que “depuis une dizaine d’années les températures stagnent dans l’hémisphère Sud et dans les zones intertropicales” ? Cela ne suppose-t-il en effet que l’auteur admet le fait qu’il y ait pu eu précédemment une hausse des températures à l’échelle du globe ?

          Cela dit même si comme vous le dite cet ex lecteur de l’Express avait “bien contesté le réchauffement climatique” cela ne prouverait qu’une chose : qu’il n’a pas bien lu ou écouter monsieur Koonin.

        • Non, ce que je comprends dans cette phrase c’est que l’article n’apporte pas la preuve de l’origine anthropique du réchauffement climatique. Vous faites un parfait contre sens. De plus, personne ici ne nie le réchauffement climatique, même s’il y a débat sur la fourchette dans laquelle il se situe, mais au contraire 95% d’entre nous affirment qu’il n’y a aucune preuve que l’activité humaine en constitue son moteur principal, ou l’un de ses moteurs principaux.

    • Steve Koonin dans son livre ne nie pas du tout le réchauffement et incite à chercher des solutions pour que l’humanité s’y adapté
      Il nie trois choses
      1) que l’homme est le seul et unique responsable de ce réchauffement. Il y a d’autres mécanismes à l’œuvre
      2) que la décroissance est la meilleure stratégie à suivre pour le combattre il en démontre l’absurdité
      3) que nous allons vers un enfer climatique comme le clame Guttierez urbain et orbi

      • @Verzat, absolument, absolument d’accord…l’augmentation des températures n’est pas à nier, c’est un fait qui est mesuré…le problème est que la Secte Ecolocollapso (avec l’aide des médias télévisés) s’est emparé de ce phénomène météorologique pour terroriser le Grand Public et lui faire croire que tout cela est la faute de l’Homme blanc occidental.

        Steve Koonin nous met en garde contre les propos de cette Secte

        Les gouvernements européens feraient bien de lire son livre….avant de prendre des décisions ubuesques comme on l’a vu dernièrement avec le sabordage unilatéral de notre industrie automobile dès 2035 qui ne sera pas sans conséquence pour “notre” futur…les chinois doivent ètre morts de rires

    • @E.Libres,

      Cher monsieur, vous avez raison, le climat varie et ce que vous avez connu dans votre enfance n’est plus, et reviendra un jour. Pour votre information, notre civilisation sort d’un PAG : Petit Age Glaciaire (en 1780 la Seine est resté gelé presque 2 mois) qui s’est terminé vers 1850. Depuis, de façon tout à fait naturelle, la température remonte doucement, et donc, les conditions climatiques plus fraîches du milieu du XXe siècle ne sont plus…

      La température standard moyenne du globe sous notre ère est de 15°C, et, selon les chiffres de l’OMM (organisation météorologique mondiale, pro IPCC) la température moyenne en 2020 est de 14,9°C… Bref en 170 ans nous sommes revenus à la température moyenne normale, qui implique que nous connaissons moins de périodes froides comme se fut le cas sous le PAG Quoi de plus logique ?

      J Laurentie, auteur de “Climat de Peur”, édition du bien commun, sortie prévue en mai 2023.

    • Si vous lisez le livre Emmanuel Leroy Ladurie, vous apprendrez que :
      La mer de glace a reculé de 750 m en 10 ans entre 1868 et 1878
      …bien avant l’expansion industrielle mondiale ( histoire du climat depuis l’an mil p. 381).
      Vous pourrez aussi découvrir dans la bibliographie que les glaciers alpins étaient moins développés que maintenant lors des optima romain ( il y a 2000 ans) et médiéval ( il y a 1000 ans). C’est incontestable et obtenu à partir d’analyses au carbone 14 de tourbes présentes sous les glaciers actuels

      Il y a en fait une forme d’anthropocentrisme qui consiste à croire que tout se résume à ce qui se passe immédiatement sous nos yeux, sans prendre le recul nécessaire à la compréhension de phénomènes qui ne peuvent s’analyser que sur la durée.

      L’histoire du monde ….et du climat est compliquée et la variabilité est consubstantielle au Climat.

    • E.libres,
      Votre commentaire laisse à penser que vous croyez que le site “Climatoréalistes”, ses contributeurs et ses commentateurs nieraient le réchauffement en cours; Vous vous trompez totalement: Ils sont tous conscients d’un réchauffement, modeste, d’environ 1°C sur la durée du 20e siècle.
      Personnellement je nie les théories médiatiquement bien orchestrées du GIEC sur l’origine artificielle de ce réchauffement par l’augmentation de la concentration en CO2 de l’atmosphère due aux activités humaines.
      Pour vous en convaincre, sachez que durant l’Optimum Climatique Médiéval, la plupart des glaciers de moyenne altitude des Alpes avaient disparu, remplacés par des forêts, dont on retrouve les souches à des altitudes inhabituelles… A cette époque la concentration en CO2 de l’air était inférieure de 1/3 à ce qu’elles est actuellement.
      Le glaciers actuels sont des glaciers en sursis, vestiges du Petit Age Glaciaire qui a succédé à cet “Optimum”, appelés à disparaitre à nouveau si ce réchauffement se confirme: Nous devrons nous y habituer, au lieu de nous lamenter
      Il est fort probable que le réchauffement actuel ne soit qu’un lent retour naturel aux températures préexistantes au P.A.G., celles de l’Optimum Médiéval, supérieures de 2 à 3°C à celles que nous connaissons actuellement.

    • @E.libres

      Bonjour,
      Qui nie le réchauffement climatique en cours ?

      Les climato-réalistes, Steve Koonin (et d’autres, Litzen, Judith Curry…) considèrent comme factuelle l’augmentation de la moyenne des températures sur terre depuis 1850. Il subsiste quelques pinaillages sur la valeur — entre 1 et 2 degrés –, qui ne changent pas grand chose à l’affaire. Un autre fait est que le CO2 est un gaz à “effet de serre”. Ces faits ne démontrent rien.

      Il existe un troisième fait majeur :
      L’explication “anthropique” n’a jamais été prouvée. Pas plus que l’explication “naturelle”. Il est aussi possible qu’il n’y ait aucun besoin de forçage pour que le climat fluctue, puisque son évolution dépend des océans et est donc naturellement chaotique.

      L’essentiel serait donc le nombre de gens qui croient en l’hypothèse anthropique ? Le GIEC s’emploie à le marteler. Hélas, la science n’est pas un tribunal politique dans lequel la majorité l’emporte. L’opinion politique ou religieuse des scientifiques, qu’ils soient climatologues ou spécialistes des insectes nocturnes, n’a pas plus de valeur que celle des autres.

      D’ailleurs, dans un système complexe et multi-facteurs comme l’est le climat, il n’y aura peut-être jamais aucune explication modélisable par la science des humains. Il me semble tout aussi intelligent de l’admettre que de croire en des modèles qui simplifient le monde au point de réduire l’évolution du climat à quelques variables de prédiction, parmi lesquelles une prétendument plus importante que les autres, le CO2. La probabilité de l’exactitude d’une explication aussi simpliste n’est pas 0, certes, puisqu’on ne sait pas, mais nous ne sommes pas loin de 0.

      C’est la raison pour laquelle malgré les grands gestes et les sophismes — empiler les articles dans les médias, multiplier à grands coups de financements publics les références ou études “compatibles avec l’hypothèse”, ou encore noyer le discours dans des élucubrations techniques inaccessibles aux non spécialistes — la population reste en bonne proportion assez dubitative.

      Le peuple est majoritairement constitué de gens aussi intelligents que les chercheurs dans leur tour d’ivoire, ou que les révolutionnaires anti-capitalistes qui trouvent leur salut dans cette nouvelle cause. Personne ne le dit ouvertement puisque cet avis est devenu politiquement incorrect, mais, au fond, la propagande sur la catastrophe climatique n’a pas aussi bien fonctionné que ce que les médias voudraient nous faire croire. Il existe une limite au “plus c’est gros mieux ça passe” : cette limite s’appelle le bon sens.

      • Théorie de Kuhn: l’adoption d’un paradigme par la communauté scientifique dure tant qu’il n’y a pas d’obstacle (anomalie) externe qui le contredise. Lorsque cette anomalie se manifeste, une crise s’établit parmi les scientifiques, et perdure jusqu’à la résolution du problème et l’adoption d’un nouveau paradigme. S’ensuit alors un retour à la science normale, et ainsi de suite. Dans le cas du réchauffement climatique, cet obstacle n’a pas à être franchi pour faire entrer la science du climat dans un nouveau paradigme (par exemple celui d’une absence de forçage anthropique, ou de forçage anthropique limité) pour la simple et bonne raison que les études “sceptiques” représentent moins de 10% du consensus total (pour être clair et pour anticiper les remarques, ces 10% ne sont pas une sorte d’iceberg invisibilisé mais sont au contraire parfaitement connus et documentés). Il n’y a pas de crise paradigmatique dans la science du climat.

        Je veux bien qu’on pense que les experts du GIEC sont des guignols manipulateurs et cyniques, ou que le climat est en lui-même trop complexe pour être modélisable, encore faudrait il le prouver, ce que ne parviennent justement pas à faire les approches sceptiques évaluées. Personne ne se désigne expert tout seul. Et heureusement.

        En revanche, il y a une forme de jubilation malsaine aujourd’hui à s’affirmer comme le pourfendeur de la science du climat, qui serait forcément vérolée par des manipulateurs. Cette attitude n’est pas animée par une croyance sincère dans une science qui serait dans l’erreur. C’est un déplacement de la théorie du complot. Mais quel serait le but des scientifiques ? Quel intérêt auraient ils à faire cela ? J’avoue ma totale perplexité devant cette attitude.

        • @ Laurent,

          Les travaux de la communauté des climatologues retenus par le GIEC ne portent PAS sur la preuve de l’hypothèse de leurs modèles. Cette hypothèse, ou ces hypothèses, sont issues des statuts du GIEC, organisme politique, qui n’est absolument pas une émanation naturelle de scientifiques. Le domaine de la climatologie est apparu avec le GIEC, non pas avant le GIEC.

          Vous avez beau bien manier le verbe, affirmer qu’en sciences expérimentale une hypothèse est vraie tant qu’elle n’a pas été contredite est absurde quand on sait que le domaine en question est bien trop peu avancé pour avoir la moindre chance d’y parvenir. Ce n’est pas aux non croyants de prouver que dieu n’existe pas, d’ailleurs ce n’est pas non plus vraiment aux croyants de prouver que dieu existe, puisque c’est une croyance.

          Plus je lis des messages comme le votre, plus je pense que la climatologie ressemble à une discipline de sciences politiques, avec du vernis mathématique autour. On fouille dans les données pour trouver tout ce qui va dans le sens de la cause politique et on oublie volontairement le reste. On fait des modèles qui permettent de forcer le trait, puisqu’il s’agit de prédictions facilement paramétrables sans que personne ne puisse vraiment valider ou invalider les choix.

          C’est l’existence même du GIEC qui discrédite la climatologie en tant que science dure, car l’histoire de cet organisme et son influence sur les états violent toutes les règles d’éthique scientifique les plus élémentaires.

          Concernant votre théorie sur “les complotistes”, il n’est pas difficile de la balayer : il y a des carrières fulgurantes à faire, des marchés, de la com, des arguments politiques permettant de casser le “monde d’avant” pour en faire un nouveau, décroissant, anti-capitaliste. Il y a des jeunes gens qui ont appris à l’École que la terre est fragile et que tout allait s’effondrer si l’homme blanc ne faisait pas vite repentance.

          Des raisons de devenir climatologue ou militant politique pro-climat il y en a 10000. Elles ne sont pas scientifiques. Ce n’est donc pas un complot mais une utopie politique, qui a le même succès que les deux précédentes à leurs débuts : le communisme et le nazisme.

        • “ou que le climat est en lui-même trop complexe pour être modélisable”

          Si mes souvenirs sont exacts, c’est dans l’AR 3 que le GIEC avoue que les variations naturelles du climat ne sont pas modélisables. Et quand les observations ne concordent pas avec les prévisions, on invoque la variabilité naturelle.
          EXEMPLE : la pause dans le réchauffement observée entre 1998 et 2012 “est due à un refroidissement naturel du climat compensée par le réchauffement anthropique”. Autrement dit, quand la température monte, c’est l’homme qui est en cause. Quand elle ne monte pas, c’est la nature.

    • Je vous conseille la lecture d’un “vieux” classique : Histoire du climat depuis l’an Mil ;
      Vous y trouverez de quoi apaiser vos frayeurs .

  3. L’Express est malheureusement perdu dans la nasse de la presse mainstream…..Que j’aimerais qu’il y ait un peu plus souvent ce genre de mise au point pour remettre de temps en temps la pendule à l’heure. BRAVO

  4. Excellente réponse à L’Express !
    Moi aussi je ne les lis plus depuis 1 semaine.
    A leur décharge, rappelons que les grandes entreprises du CAC40 et les médias français sont presque tous obligés de signer les Contrats Climat Publicité, sous peine de passer pour de méchants climato-sceptiques/complotistes.
    Plus d’informations ici :
    https://climatetverite.net/2022/12/19/la-propagande-alarmiste-chez-les-medias-prives-francaiset-les-grands-groupes-en-france/

  5. Il faut encore et encore (ça devient lassant) répéter les mêmes choses.
    Le niveau marin que mesurent les marégraphes n’est pas le niveau eustatique mais un niveau marin RELATIF. Car interviennent deux variables, le niveau eustatique proprement dit (niveau propre de la mer qui peut monter, par exemple par fonte des glaces ou augmentation de la température océanique) et la subsidence (négative ou positive, la tectonique, quoi). Pour faire simple : le marégraphe, bien que proche du rivage est posé sur le sol. Le sol peut bouger, en plus (se soulever) ou en moins (s’enfoncer) pour des raisons internes. Si le sol s’enfonce, le niveau marin monte. Nous avons donc affaire à une équation à deux inconnues. C’est mathématique, pour résoudre l’équation il faut fixer une des deux variables. Si le marégraphe n’est pas associé à un GPS haute résolution posé à terre à côté (mesure de l’altitude), vous ne pouvez pas interpréter la montée du niveau marin, juste spéculer.
    Quoi d’étonnant si tous les marégraphes situés sur les côtes atlantiques décrivent une montée. Le bassin atlantique est subsident, donc aussi ses marges.
    Ce n’est pas Jack, qui poste souvent sur ce site et notamment à ce propos, qui dira le contraire.
    Un marégraphe seul n’est qu’une source de spéculation sauf s’il est associé à un GPS HR.
    Mais on peut tenter de résoudre le problème indirectement, en sommant à 100% toutes les valeurs marégraphiques mondiales. On voit alors que le niveau moyen ne monte que très très peu. Mais cela reste insuffisant pour comprendre ce qui se passe réellement.
    Les sources et documents cités dans la lettre de Thierry Piou font l’impasse sur cet aspect du problème. Mais j’ai lu en vitesse. Si je suis le deuxième aux morilles, c’est foutu.

  6. Bonjour,
    Je ne tire pas les mêmes informations que vous du document “maregraphie_cotiere___rev_9.pdf”, issu du site d’astronomie http://www.pecheurdetoiles.com, dont vous citez la page 30.

    En effet, la vitesse moyenne d’élévation du niveau de la mer à Brest est de 1.47 mm/an et non 1.2.
    D’autre part, la vitesse a varié entre 1.08 et 1.78 sur 60 ans soit une accélération moyenne de 0.047 mm/an selon la droite de régression fournie. Si cette accélération se maintient, la vitesse sera de 5 mm/an en 2100.
    Sauf erreur de calcul de ma part, le niveau de la mer augmentera alors de 27 cm d’ici 2100.

    Ce sera évidemment plus si l’accélération est plus forte.

    Dans l’attente de vous lire …

    • Bonjour Monsieur, En cliquant là https://lescandaleclimatique.files.wordpress.com/2023/04/sealevelbrest.png vous avez les mesures du marégraphe de Brest depuis 200 ans issues de là https://psmsl.org/data/obtaining/map.html#plotTab
      Si vous déduisez de ces mesures (je vous cite) que “la vitesse moyenne d’élévation du niveau de la mer à Brest est de 1.47 mm/an et non 1.2. et d’autre part, la vitesse a varié entre 1.08 et 1.78 sur 60 ans soit une accélération moyenne de 0.047 mm/an selon la droite de régression fournie.”
      C’est simplement comme le dit Koonin que vous avez sélectionné un échantillon de mesure qui vous permet d’arriver à ces conclusions. Il faut vraiment avoir une foi indéfectible pour voir une quelconque accélération dans cette courbe. Voulez-vous que je vous sélectionne un autre échantillon pour vous montrer qu’en fait ça décélère ?
      Cordialement Dominique

    • Vous pinaillez sur des détails sans importance, en oubliant l’essentiel, cad dans ce ce cas précis : Il n’y a donc aucune augmentation tendancielle significative, de près, de loin, ou de très loin, on est d’accord, même si vous l’ignorez, car votre problème est que vous n’arrivez pas à prendre du recul sur ce que vous lisez, ou à le relativiser, parce que vous ne le comprenez qu’en surface.

    • La tendance dépend de l’échantillonnage, par exemple entre 1807 et 2019 l’élévation du niveau marin à Brest est de 1,01 mm/an.
      il est admis que 100 ans d’enregistrement sont raisonnables pour estimer les variations
      eustatiques actuelles et filtrer les contributions cycliques et irrégulières du signal marégraphique (dues aux phénomènes océaniques et atmosphériques large échelle, cyclicités pluri-annuelles à décennales de la marée, mouvement de précession de la ligne des nœuds lunaires dont la période est 18,6 ans qu’il est bon d’intégrer sur une durée de 5 périodes).
      Avec un enregistrement de 200 ans, on intègre, outre la période de 18,6 ans, celle de 60 ans et on améliore encore le filtrage des contributions chaotiques et imprédictibles.
      Depuis 1943, l’élévation à Brest est de 1,2 mm/an et comme on peut le déduire de l’approximation polynômiale de la figure A 2.3 de la page 31, l’accélération est négative depuis le milieu des années 1990.

  7. “Les principaux ports de l’Atlantique, de la Mer du Nord, mer Baltique, mer Méditerranée ne montrent aucune accélération perceptible de l’élévation du niveau marin” ou de l’art de ne voir que ce qui vous intéresse pour votre démonstration …

    Vous citez dans votre article le NOOA auquel je me réfère à mon tour.
    Vous trouverez une mappemonde qui visualise la montée des niveaux marins sur le globe ici: https://www.star.nesdis.noaa.gov/socd/lsa/SeaLevelRise .

    Effectivement, on y constate que l’élévation est modérée sur l’Atlantique, la Baltique, la Méditerranée. Tant mieux. Elle est même négative ailleurs. Par contre, on y voit aussi que l’élévation atteint déjà 20 cm sur d’autres régions: Atlantique Sud, Pacifique Nord et Sud , Océan Indien.

    Par conséquent, se référer à ce qui se passe à Brest est se focaliser sur un point particulier qui manifestement n’est pas représentatif du système global mondial. Je pensais que c’était un élément fondamental de la formation dispensée à l’Institut Physique du Globe.

    Le GIEC ne s’intéresse pas à Brest uniquement et c’est heureux.

    • Du fait de la loi des vases communicants, vous ne pouvez pas avoir durablement des vitesses de montée ou de baisse du niveau marin radicalement différentes d’une région à l’autre de la planète. Si c’est pourtant ce qu’on constate en certaines parties du globe, cela ne peut être du qu’à des phénomènes de subsidence ou d’émergence du substrat côtier en ces endroits.
      La seule façon d’appréhender a l’échelle globale correctement et précisément la montée du niveau marin c’est de faire une moyenne des données des marégraphes équipés de balises altimétriques GPS.
      C’est ce qui a été fait dans cette étude sur 5 marégraphes répartis autour du Pacifique:
      https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/nleng-2020-0007/html
      L’auteur ne constate que des accélérations qu’il qualifie de négligeables.
      Concernant les inquiétudes largement répercutées dans les média au sujet d’iles ou d’atolls qui seraient menacées d’engloutissement par la montée des eaux, les iles Kiribati il y a une quinzaine d’années et très récemment l’Archipel des “Thousand Islands” au Nord de Jakarta, les articles de presse, très malhonnêtes, ont omis de mentionner les importantes subsidences à l’oeuvre dans ces deux cas: La ville de Jakarta elle-même est fortement impactée puisque certains quartiers s’enfoncent au rythme dramatique de 100 mm/an (!!!).
      La scientifique française C. Duvat a démontré dans une étude de 2018 financée par le CNRS que le nombre d’atolls et d’iles du Pacifique dont la surface s’est accrue récemment malgré la hausse du niveau océanique était massivement plus élevé que celui des iles restées stables ou en légère diminution:
      https://wires.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/wcc.557

        • Je n’ai plus la référence en tête mais je me souviens bien avoir lu que sur la partie ouest de la mer Noire, le niveau monte tandis que sur la partie est le niveau baisse. Si on ne l’explique pas par des phénomènes de subsidence à l’ouest et d’émergence à l’est, il ne reste plus qu’une explication à la Coluche : c’est l’idéal pour faire du ski nautique que d’avoir une mer en pente.

  8. A l’échelle d’un ou deux siècles, il y a une relation presque linéaire entre la température globale et le taux de variation du niveau marin mesuré par les marégraphes. Schématiquement, ce taux dépend linéairement de la température pour les apports et est proportionnel à la dérivée de la température pour la part thermostérique. S’ajoute encore un facteur géostatique qui peut être considéré comme constant à cette échelle de temps.

    La courbe du taux de variation du niveau marin devrait donc avoir la même allure que celle de l’évolution des températures. Comme la précision des mesures n’est de loin pas millimétrique, la définition de cette courbe est de fait supérieure à une dizaine d’années.

    La base PSMSL référencée par Thierry Piou permet de tracer la courbe des taux globaux :

    https://www.zupimages.net/up/23/13/k4jg.png

    Ce thermomètre un peu particulier étant cohérent avec les autres observations climatiques, par exemple la fonte des glaciers et les proxies utilisés par les paléo-climatologues, il est apparemment plus fiable que les indices officiels.

    En principe, le comportement du niveau des océans devrait permettre de clore le chapitre RCA : le réchauffement récent n’est pas exceptionnel.

    Pour E.Libres : vous voyez, pas besoin d’invoquer le CO2 pour expliquer vos souvenirs et ceux de votre instit.

  9. Une accélération de presque 5/100e de mm par an… Quelle catastrophe !
    On va tous mourrir… de sottise.

    A quand des mesures marégraphiques au nm près ?
    Vous n’accompagnez jamais vos mesures de leur marge d’incertitude ?

    • Aie.
      Essayons d’être rationnels.

      Vous affirmez qu’une accélération 0.05 mm/an est, si j’interprète bien, on va dire, négligeable, insignifiante.
      OK.
      Mais alors, une accélération de 0.1 mm/an aussi, je suppose ? et 0.5 mm/an reste probablement peu de chose ?

      Pour 0.1 mm/an d’accélération, la hausse du niveau des mers en 80 ans est de 43 cm.
      Pour 0.5 mm/an d’accélération, la hausse est de 170 cm.

      Il est donc TRÈS important que le GIEC détermine quelle pourrait être cette accélération à l’avenir, même au millième de mm/an.
      Et, perso, en cas de doute, je précautionne. C’est un peu comme en voiture. Vous arrivez sur un virage à grande vitesse, vous ne connaissez pas la route, vos pneus sont lisses, vous ralentissez, non ?
      Il est vrai que certains ne ralentissent pas.

      • “Essayons d’être rationnels.”

        Une mesure dans la marge d’incertitude ne peut être une base de calcul rationnelle, si les mots ont encore un sens.

      • @ E.libres

        Je veux bien croire que nous disposons de techniques de mesures performantes, mais étant donnés les ordres de grandeur considérés, les 1/100e de mm sont peu crédibles. Et projeter tels quels ces “résultats” sur les décennies à venir relève de la pure spéculation. Personne ne sait ce qui va se passer pendant les 80 prochaines années.

        Les écologistes s’imaginent que la planète est un objet immuable dont la T° est régulée au 1/100e de °C, que le niveau des océans doit être stable au 1/100e de mm, que la moindre des variations doit forcément se traduire par des catastrophes et que nous en serons ipso facto responsables.

        Bref, après les vagues de 150 m annoncés par Al Gore, voici les 1/100e de mm. C’est ridicule.
        Tout cela n’est que futilités pour occuper les bobos nantis et trop bien nourris.
        Précautionnez si ça vous chante, mais fichez la paix à la société, qui a d’autres problèmes, bien plus graves, à résoudre.

        • Ne vous énervez pas !
          Je ne fait que m’appuyer sur les chiffres utilisés par Thierry Piou pour critiquer l’Express.
          Ses arguments sont faux, c’est tout.

          Concernant la grandeur exprimée au 1/100, il ne faut pas croire que l’objectif est de deviner le niveau de l’eau en 2100 au 1/100 de mm. C’est un coefficient issu d’un calcul statistique.
          Il est important d’être précis et je vais tenter de vous convaincre.
          Une variation (ou une erreur ) de l’accélération de 0.01 mm/an (donc quasi rien à vos yeux) a un impact de 6 cm au bout de 80 ans. C’est effectivement peu.
          Maintenant, si la variation est de 0.1 mm/an (c’est pourtant pas grand chose), l’impact est de 60 cm en 80 ans. Et là ça change tout.
          Il est donc important d’exprimer l’accélération avec précision (même si on sait qu’il y a une incertitude, mais l’incertitude n’est pas le sujet de M. Piou). Une précision de 0.1 mm/an n’est pas suffisante.

          • Vous vous perdez dans des considérations mathématiques hors de la réalité. Regardez le graphique que j’ai déjà référencé plus haut :

            https://www.zupimages.net/up/23/13/k4jg.png

            De 1924 à 1950, le taux passe de -0.45 mm/an à 3.4 mm/an soit une accélération de 0.15 mm/an2. Et alors ? En 1980, le taux a été de 8 mm/an ? Non! il était de 0 !!!.

            De 1984 à 2010, le taux passe de -0.3 à 3.15 mm/an donc accélération de 0.13 mm/an2. Et alors ?, c’est la catastrophe ???

      • Les pneus slicks ou lisses permettent de rouler plus vite et de repousser les limites de l’adhérence !
        Vous faites fausse route dans vos raisonnements à 179,99 ° ! ( Il y a toujours une incertitude dans les mesures)
        Amicalement.

  10. Intéressants, tous ces avis, mais que de phrases interminables pour tenter d’expliquer la complexité climatique. Laissons faire la Nature et calmons-nous.
    Qu’il fasse 5 degrés de plus ou de moins, serait-ce la fin du monde ? Que nenni ! Nos ancêtres ont traversé les siècles avec force bouleversements climatiques – et avec des moyens autrement moins sophistiqués qu’aujourd’hui pour les combattre – et on est toujours là.
    Je me suis livré à une petite expérience : je n’ai pas chauffé de l’hiver. A force de vivre entre 10 et 15 degrés, dès que j’allais chez quelqu’un qui chauffait à quelque 20 degrés, j’avais chaud. Sur la même planète, il y a des Inuits qui suent à 10 degrés et des Africains qui grelottent à 25 degrés (j’ai le souvenir d’un voyage à l’île Maurice où l’hôtelier était en doudoune et moi en T-shirt). Cela montre à quel point l’organisme résiste aux amplitudes et s’adapte.
    Une hausse de quelques degrés, qui plus est à l’échelle lente d’une vie, est insignifiant. Le corps s’adaptera très bien. En revanche, pour ce qui est de l’esprit formaté par les médias, j’ai plus de doute !

    • Oui, et d’ailleurs, le corps humain est extraordinairement complexe aussi. Donc la médecine, ça ne sert à rien, c’est perdu d’avance. Laissons faire la Nature ! Retournons à l’Age de Pierre, suivons l’exemple lumineux des Khmers Rouges ! C’est ça, Francis ?

      • Ce n’est pas ce que je préconise, Anton. Vous éludez souvent le sujet.
        Je dis juste qu’il faut arrêter cet alarmisme qui n’a pas de raison d’être (le RCA est une catastrophe ? Alors qu’on chauffe depuis 7 mois et qu’on a du mal à payer les factures – je veux 10° de plus !). Et je dis de laisser faire la Nature car le climat change tout le temps.
        Que diriez-vous si on se dirige vers une période froide ? Que c’est le CO2 qui fait cloche ? Les réchauffistes passent leur temps à adapter leur prose en fonction des aléas climatiques.
        Je vous recommande ce livre :
        https://www.cultura.com/p-les-derangements-du-temps-500-ans-de-chaud-et-de-froid-en-europe-9782259208987.html
        Vous le lisez, et on en reparle 🙂

        • Vous savez, j’ai déjà eu à faire aux personnes comme Anton,
          en citant Emmanuel Garnier ( 500 ans de sécheresses et de chaleurs en France et dans les pays limitrophes ou dans une conférence où il disait que le niveau actuel de la banquise Arctique était équivalent à celui des années 1940) les endoctrinés m’ont répondu que E.G. était un second couteau, qu’il était fatigué vers la fin de sa conférence et donc qu’il divaguait !!
          Bref , laissez tomber !

          • Merci, Laurent.
            A écouter les réchauffistes, le climat a été stable pendant des siècles : hiver froid, été chaud, printemps et automne doux, aucune tempête, juste ce qu’il fallait de pluie et de soleil pour satisfaire les cultures… Bref, un paradis terrestre, et subitement avec la pollution, il est devenu instable ! C’est tellement risible que cela ne mérite pas de s’attarder. D’autant plus que le CO2 si diabolisé est un gaz vital.
            Bonne et fraîche nuit…

      • Commentaire intéressant car les écologistes – qui sont tous convaincus de l’impact anthropique sur le climat – sont aussi très souvent réfractaires à la médecine moderne et notamment la vaccination, ils considèrent en effet qu’une vie saine basée sur une alimentation équilibrée à base de produits bio suffit à éviter les maladies…

        • Cher Hug
          Ceux qui nous vendent le “consensus” sur l’origine anthropique.. sont les mêmes qui nous vendent le “consensus” vaccinal
          Pasteur est autant une fraude que le giec

    • Entièrement d’accord !
      D’ailleurs des études très récentes (2021) ont mis en évidence des températures nettement plus élevées que maintenant au début de l’Holocène et même plus tardivement, allant jusqu’à 7 ou 8°C (!)
      – Zhou et al., 2021 South China Sea ~4°C warmer SST during the Middle Holocene…1994-2004 coldest temperatures of the last 6000 years
      – Nazarova et al., 2021 (full) East Russia 1.5°C warmer than present during Medieval Warm Period (750-1250 AD)
      – Shuttleworth et al., 2021 Sub-Antarctic Atlantic ~2°C warmer ~4000 to ~5000 years ago
      – Allan et al., 2021 Greenland 5-7°C warmer (4-5°C vs. 10-12°C) than today from 7,500 to 5,500 years ago.
      – Campbell-Heaton et al., 2021 Arctic Canada 6-8°C warmer than today during Early Holocene
      – Myers et al., 2021 Antarctica “5 °C warmer than modern conditions” during the Early Holocene
      – Hällberg et al., 2021 Indian Ocean “3°C warmer than today around 5 ka BP”
      – Sjögren, 2021 Sub-Arctic Norway, Sweden, Finland, Russia 2.5°C to 7.0°C warmer than today during Early Holocene
      – Cisneros et al., 2021 (referencing Cisneros et al., 2016) Mediterranean 2-3°C warmer ~1,500 years ago
      Je pourrais encore en rajouter une bonne demi-douzaine…
      Il serait temps que les réchauffistes cessent de nous présenter comme “sans précédent” le réchauffement présent. Si autant de périodes naturellement chaudes ont eu lieu depuis la fin de la dernière glaciation, il y a fort à parier que l’actuelle, très modeste en comparaison, ait aussi une origine naturelle.
      Ultime et faible argument présenté par les réchauffistes: La vitesse du réchauffement en cours… On attend désespérément de savoir sur quels indices ils l’étayent.

      • Bien d’accord avec vous. Dans le livre “Sapiens et le climat”, Olivier Postel-Vinay écrit que les études du passé (qui nous en dit bien plus que l’avenir mis à la sauce du Giec) montrent qu’il y a eu de grandes variations de températures sur de courtes périodes. Les cernes des arbres, les pierres sont des preuves bien plus fiables que les spéculations hasardeuses du futur.

        • Si l’on retire les verbes au conditionnel, cet article de Ouest-France est plutôt une bonne nouvelle pour tous ceux qui affirment que nous sommes trop nombreux sur terre. (Je ne peux pas vous dire à quel degré il faut prendre cette considération car je n’ai pas de modèle mathématique pour l’évaluer).

      • Lisez mon dernier commentaire où je cite plusieurs études montrant des réchauffements allant jusqu’à 7, voire 8°C, au début de l’Holocène comme celle-ci:
        – Sjögren, 2021 Sub-Arctic Norway, Sweden, Finland, Russia 2.5°C to 7.0°C warmer than today during Early Holocene
        La période chaude que nous vivons n’est donc pas “sans précédent” comme l’affirme le GIEC !!! Et ce ne fut pas l’apocalypse thermique ni pour l’humanité ni pour la planète puisque nous pouvons en discuter 10000 ans après…
        Par contre, il est un fait qu’aucun paléoclimatologue ne nie et que pourtant le GIEC occulte complaisamment parce que ça fait tourner son moulin:
        Le Petit Age Glaciaire (du 15e s. au 19e siècle) fut la période la plus froide jamais subie par la planète depuis le début de l’Holocène: “Sans précédent”, celle-ci. Eh oui !!!

  11. Vous ignorez si l’accélération restera constante, augmentera, ou diminuera.
    Tout cela est pure spéculation à la limite du ridicule.

  12. Le 4 avril 2023 à 10 h 10 min, fritz a dit :
    invstissez dans l’hydrogène ;

    Rapport GRATUIT
    Une Triple Opportunité : L’Hydrogène
    C’est un investissement à très haut potentiel, comme c’est souvent le cas pour les matières premières
    Club des Investisseurs Indépendants,
    la lettre n°1 de l’investissement en France
    Aucune connaissance n’est nécessaire.
    comme sans doute c’est le cas pour
    Félix Baron ( qui) rédige chaque semaine la lettre de référence en France du Club des investisseurs indépendants,

    • Oubliez l’hydrogène !…
      La quantité d’énergie dépensée pour produire et stocker une quantité donnée d’hydrogène “verte” est à peu près 3 fois plus élevée que celle qu’elle pourra restituer dans les moteurs des véhicules électriques.
      Pour information, une batterie Li/Ion restitue presque 90% de l’électricité de sa charge.
      Et pourtant je suis loin d’être un enthousiaste des V.E.
      Autrement dit s’il faut construire 2 EPR pour faire rouler un million de véhicules électriques sur batterie, il faudra en construire 6 pour fabriquer et stocker l’hydrogène nécessaire pour faire rouler le même nombre de véhicules alimentés à l’hydrogène.

  13. Tout le monde a un avis sur tout, on parle d’ultracrépidarianisme ! Personne ne peut s’improviser mathématicien ou physicien. Il y a un corpus de connaissances avérées, prouvées, démontrées, par la méthode scientifique, qui recueillent l’accord de tous les spécialistes . Tous les spécialistes en sciences exactes de par le globe, quels que soit leur religion, sont d’accord avec un ensemble de formules et équations qui permettent toute la technologie d’aujourd’hui et d’envoyer des sondes au fin fond de l’univers.

    La science du climat n’en est qu’à ses balbutiements, ce n’est pas une science “dure”, elle est si compliquée qu’elle fait appel à des modèles tous imparfaits entachés d’incertitudes. Les vrais scientifiques sont ceux capables de dire : nous ne savons pas encore.

    La majorité d’entre nous, n’étant pas des scientifiques, ne peut pas comprendre le b.a-ba de la physique, des maths et des statistiques, et ne peut donc se prononcer pour un modèle plutôt qu’un autre. C’est de la prétention et de la croyance sans démonstration.

    Selon moi, il faut donc multiplier les confrontations entre scientifiques et eux-seuls, ils discuteront à partir d’observations incontestables.
    C’est la seule manière de débusquer les imposteurs qui triturent les graphiques et cachent des données.

    Steve Koonin expose tous les niveaux de désinformation : les média, les politiques, les scientifiques désinvoltes, les journalistes sans esprit critique, les rédacteurs en chef qui laissent faire, les militants… Tout son bouquin est un plaidoyer pour la transparence.

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