L’état du climat en 2022

Par Ole Humlum, professeur de géographie physique au centre universitaire de Svalbard et à l’université d’Oslo, en Norvège.

Rapport édité par le GWPF (Global Warming Policy Foundation), traduit en français par la rédaction. ( Accès à la version française du rapport au format .pdf).


Résumé de l’article

Ce rapport se concentre sur les observations et non sur les résultats des modèles numériques, à quelques exceptions près.

Températures de l’air

Les températures moyennes de l’air mesurées près de la surface de la planète (températures de l’air en surface), ou plutôt leur écart par rapport à la moyenne calculée pour une période de référence choisie, sont au cœur de nombreuses controverses sur le climat. Toutefois, il ne faut pas exagérer l’importance des périodes de réchauffement ou de refroidissement enregistrées sur des périodes courtes. Tout d’abord, le fait de se concentrer sur les moyennes tend à masquer les variations quotidiennes de température qui sont beaucoup plus importantes. D’autre part, lorsque la Terre connaît des épisodes chauds El Niño ou froids La Niña, d’importants échanges de chaleur ont lieu entre l’océan Pacifique et l’atmosphère, qui se traduisent par un signal dans la température de l’air à l’échelle mondiale. Toutefois, ces échanges ne reflètent pas les changements dans le contenu thermique total du système atmosphère-océan. En fait, les changements nets globaux impliqués peuvent être faibles ; ces échanges de chaleur peuvent principalement refléter une redistribution de l’énergie entre l’océan et l’atmosphère. L’évaluation de la dynamique des températures océaniques est donc tout aussi importante que l’évaluation des changements des températures de l’air en surface. Par rapport à l’ensemble de la période 1850-1880, l’année 2022 bien que chaude a été plus fraîche que les années écoulées depuis 2016. Un épisode La Niña modéré s’est manifesté au cours de l’année, soulignant l’importance des échanges entre l’océan et l’atmosphère. De nombreuses régions arctiques ont connu des températures record en 2016, mais depuis lors, y compris en 2022, les conditions sont généralement devenues un peu plus fraîches. Le pic de température de l’Arctique en 2016 pourrait avoir été influencé par la chaleur océanique, libérée par l’océan Pacifique pendant le puissant El Niño de 2015-16 et transportée par la suite vers l’Arctique. Cela montre à quel point les températures de l’air arctique peuvent être affectées, non seulement par les variations des conditions locales, mais aussi par les variations qui se produisent dans des régions géographiquement éloignées. De nombreux graphiques de ce rapport se concentrent sur la période commençant 1979, qui correspond au début de l’ère des satellites et à la disponibilité d’une large gamme d’observations avec une couverture presque mondiale, incluant la température. Ces données permettent une vision détaillée des changements de température au fil du temps à différentes altitudes dans l’atmosphère. Entre autres phénomènes, elles révèlent qu’un plateau de température stratosphérique prévaut depuis 1995. Depuis 1979, les températures dans la basse troposphère ont augmenté à la fois sur les terres et les océans, mais plus nettement sur les terres. L’explication la plus simple de cette observation est qu’une grande partie du réchauffement est causée par l’insolation solaire, mais il peut y avoir d’autres causes, par exemple les différences de capacité thermique et les changements dans la couverture nuageuse et l’utilisation des sols.

Océans

Le programme Argo qui fournit maintenant 19 années de couverture mondiale des océans, passant d’un réseau relativement peu dense de 1 000 flotteurs profileurs en 2004 à plus de 3 900 en décembre 2021. Depuis leur lancement, ces flotteurs ont fourni un ensemble unique de données sur la température des océans pour des profondeurs allant jusqu’à 1900 mètres. Ces données sont à jour jusqu’en août 2020. Bien que les océans soient beaucoup plus profonds que 1900 mètres et que le jeu de données soit encore relativement court, des informations intéressantes émergent maintenant de ces observations. Globalement, depuis 2004, les 1 900 mètres supérieurs des océans ont connu un réchauffement net d’environ 0,07°C. Le réchauffement net maximal (environ 0,2°C) concerne les 100 premiers mètres. Ce phénomène est principalement observé dans les régions proches de l’équateur, où la quantité de rayonnement solaire reçue est la plus importante. À une plus grande profondeur, un léger réchauffement net (environ 0,025 °C) s’est produit entre 2004 et 2020. Cette évolution de la température moyenne des océans se reflète dans les océans équatoriaux, entre 30°N et 30°S, qui, en raison de la forme sphérique de la planète, représentent une surface considérable. Cependant, simultanément, les océans du nord (55-65°N) ont connu en moyenne un refroidissement marqué jusqu’à 1400 m de profondeur, et un léger réchauffement en deçà. Les océans du sud (55-65°S) ont connu en moyenne un léger réchauffement à la plupart des profondeurs depuis 2004, mais surtout près de la surface. Toutefois, les moyennes peuvent être trompeuses et, bien souvent, on obtient une meilleure vision en étudiant certaines zones en détail, comme nous le verrons plus loin dans ce rapport.

Le niveau de la mer

Le niveau de la mer est surveillé par altimétrie satellitaire et par des mesures directes à l’aide de marégraphes situés le long des côtes. Alors que les données satellitaires suggèrent une élévation globale du niveau de la mer d’environ 3,4 mm par an ou plus, les données des marégraphes du monde entier suggèrent une élévation moyenne stable du niveau de la mer à l’échelle mondiale de 1 à 2 mm par an. Les mesures n’indiquent aucune accélération (ou décélération) récente. La différence marquée (un rapport d’environ 1 à 2) entre les deux ensembles de données n’a pas encore d’explication universellement acceptée, mais on sait que les observations satellitaires du niveau de la mer sont compliquées dans les zones proches de la côte (voir, par exemple, Vignudelli et al. 2019). Quoi qu’il en soit, pour la planification côtière locale, les données marégraphiques sont préférables, comme expliqué plus loin dans ce rapport.

Couverture neigeuse

Les variations de la couverture neigeuse mondiale sont principalement dues à des changements dans l’hémisphère nord, où se trouvent toutes les grandes zones terrestres. L’étendue de la couverture neigeuse dans l’hémisphère sud est essentiellement déterminée par l’inlandsis antarctique et est donc relativement stable. L’étendue moyenne de la couverture neigeuse de l’hémisphère nord est également plus ou moins statique depuis le début des observations par satellite, bien que des variations interannuelles locales et régionales puissent être importantes. Si l’on considère les changements saisonniers dans l’hémisphère Nord depuis 1979, l’étendue en automne augmente légèrement, l’étendue au milieu de l’hiver est pratiquement stable et l’étendue au printemps diminue légèrement. En 2022, l’étendue saisonnière de la couverture neigeuse dans l’hémisphère nord était proche de la moyenne 1972-2021.

Tempêtes et ouragans

Les données les plus récentes sur l’énergie cyclonique accumulée (ACE) des tempêtes tropicales et des ouragans au niveau mondial se situent bien dans la fourchette observée depuis 1970. La série ACE présente un variabilité dans le temps, avec une périodicité significative de 3,6 années, mais sans tendance claire vers des valeurs plus élevées ou plus basses. Une plus longue série d’ACE pour le bassin atlantique (depuis 1850) suggère toutefois des rythmes naturels d’une durée de 55,8 ans et de 7,8 ans. En outre, les données récentes sur le nombre d’atterrissages d’ouragans sur le territoire continental des États-Unis est restée dans la fourchette normale pendant toute la période d’observation depuis 1851.

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23 réflexions au sujet de « L’état du climat en 2022 »

  1. Petite piqûre de rappel bienvenue !
    Il n’y a pas de changements spectaculaires, et rien d’inquiétant, dans l’évolution du climat.
    Pas de quoi justifier des mesures délirantes et ruineuses pour changer le climat, autrement dit changer quelque chose, qui par définition, change tout le temps !
    Climatiquement vôtre. JEAN

  2. Oui, c’est sûr, un rapport bricolé par Humlum, c’est 1000 fois mieux que de vrais rapports.

    Par exemple l’Organisation Météorologique Mondiale, qui regroupe tous les services météo du monde. Une troupe d’amateurs, c’est ça ? Voici quand même le lien : https://public.wmo.int/en/our-mandate/climate/wmo-statement-state-of-global-climate

    Ou celui du service Copernicus de l’EU, mené par l’ECMWF (le service météo européen de prévision à moyen terme) : https://climate.copernicus.eu/ESOTC

    Ou, à venir cet été, le “State of the Climate 2022”, publication spéciale annuelle dans le Bulletin of the American Meteorological Association, avec typiquement plusieurs centaines d’auteurs. https://www.ncei.noaa.gov/bams-state-of-climate

    Mais surtout surtout évitez de vous informer auprès de sources honnêtes et compétentes, vous risqueriez d’ébranler vos certitudes.

    • Qui est honnête sur ces sujet ??? Bien malin celui qui le sait.
      Par ailleurs ne confondons pas météorologie , prévision du à court terme (3/4 jours avec les plus puissants calculateurs du monde, et climatologie, étude de l’évolution du climat (surtout historique) sur le moyen, long, très long terme.
      Et puis, surtout, chacun ses “certitudes”. Nous sommes dans un état démocratique de libre expression.

    • Payés par qui ?… Ce sont vos propres certitudes qui sont ébranlées sans doute plutôt d’où votre besoin de venir vous épancher ici… Mais en faisant seulement preuve d’autorité, sans analyser la moindre proposition de ce…spécialiste, que vous êtes aussi peut-être ?…

    • Qu’est-ce qui vous dire au juste que cet Humlum ne serait pas quelqu’un d’honnête et de compétent ?
      Parce que ce qu’il dit ne va pas dans le sens de la doxa, que contrairement à bon nombre de vos soi-disant experts du climat il ne tient pas de propos alarmistes ?

      Allez Anton dites-nous au juste pourquoi nous ne devrions accorder aucune espèce de crédit aux dires et propos de ce professeur de géographie physique ?

    • @Anton

      1/ Les organismes publics gouvernementaux rendent souvent des rapports qui vont dans le sens demandé par le payeur. Aucun responsable ou salarié de ces entités ne souhaitent perdre leur job, car ils ont tous, comme vous et moi, des familles et des crédits… Donc, sans jeter l’opprobre sur leur travaux et publications qui sont souvent de qualités, il n’en reste pas moins vrai que dans les milieux universitaires et de la recherche, nous savons que d’une part il faut être très prudent avec lesdits rapports, et que d’autre part ils s’auto-censurent…

      2/ Concernant l’OMM, ils donnent le chiffre, donc officiel, d’une TMG de 14,9°C pour 2020 (https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/2020-est-l%E2%80%99une-des-trois-ann%C3%A9es-les-plus-chaudes-jamais-enregistr%C3%A9es). Pour mémoire, la température moyenne de la Terre sous notre ère est de 15°C… Bref, même ces organismes gouvernementaux sont à un moment ou un autre obligé de reconnaître qu’il n’y a aucune urgence.

      3/ Enfin, et concernant votre dernière assertion, l’association des climato réalistes, ou encore de très nombreuses associations comme Clintel aux USA, analysent par le détail les publications officielles. Des erreurs manifestent y sont relevées, ou encore des positions a caractère théoriques données par la presse comme des réalités… Bref, les sources gouvernementales sont tout ce que vous voulez, mais certainement pas parole d’Evangile !

      Bien à vous,

    • Je crois que j’ai compris ce que vous entendiez par un “vrai rapport”. En effet, en cliquant sur votre premier lien, on voit immédiatement une très belle et bien grosse photo/animation montrant de la glace qui fond dramatiquement avec de l’eau qui coule, parallèlement on voit écrit en gros caractère “Greenhouse Gases” et “CO2”, et une photo de très grandes cheminées crachant de la fumée sombre bien crado, qui n’est autre que de la vapeur d’eau en contre-jour, le CO2 étant invisible. Donc là en effet on a forcément un vrai rapport très objectif, écrit par des vrais professionnels, selon une vraie théorie tellement bien confirmée par les observations, et qui n’est contestée que par de faux rapports, écrits par des faux spécialistes payés sans doute par des affreux lobbies du pétroles, et des mouvances d’extrême droite. En fait c’est assez simple à comprendre.
      Amicalement Dominique

      • Vous avez brillamment résumé la propagande officielle au sujet du climat, autrement dit ce à quoi nous autres pauvres incultes et ignorants sommes censés croire.
        Et malheureusement cette propagande somme toute assez grossière a jusqu’à présent (il nous faut bien l’admettre) plutôt bien fonctionné.

      • La saison 2022 des ouragans en Atlantique fut la plus calme de ces 42 dernières années….
        Je cherche en vain un écho à cette constatation sans appel dans le fatras catastrophiste des déclarations du GIEC ou de la climatopoliticomédiasphère qui lui sert de caisse de résonnance.

    • “Une troupe d’amateurs, c’est ça ?”

      Non, des vrais pros de la désinformation.

      Si vous pensez que quelque chose est erroné dans ce qui est rapporté ci-dessus, précisez et argumentez!

    • Que faire?
      Une guerre atomique généralisée avec une grande famine (arrêt de conso des fossiles) pour éliminer 8 milliards de personnes, dont vous et moi ?
      Ou attendre que dame Nature , cette putain de bordel , accélère ce qu’elle fait de mieux , c’est à dire tuer tout ce qui vit sur cette Terre sans exception ?
      IL faut choisir !

  3. Les vrais rapports, les sources honnêtes et compétentes, risque d’ébranler ses certitudes (pas celles d’Anton, au passage).
    Jacinda Ardern, premier ministre néozélandaise vient de craquer. C’est trop dur de convaincre les gens que le gouvernement est une source fiable d’informations. Bernadette Ardern a vu la Vérité et ne comprend pas qu’on puisse la mettre en doute. Il faudrait même réduire au silence les contestataires. Le gouvernement, forcément vertueux, dit la Vérité. Elle ose dire ça. Bref, son cas relève de la psychiatrie. Normal, qu’elle craque, c’est trop dur.
    l’ONU et ses dépendances (OMM, OMS, etc.), un vrai fromage à postes grassement payés. Qui dans ce Barnum osera aller contre la doxa du moment, au risque de se faire hara-kiri ? Les ”vrais” rapports de l’OMM, on peut s’interroger ? Ole Humlum a le tort d’être seul, bien qu’universitaire et doté d’un cerveau en état de marche. Que vaut Humlum contre la clique onusienne convenue ? Rien car, de l’aveu même d’Anton (indirect car il ne s’en est pas encore rendu compte), la vérité se mesure à l’applaudimètre, celle du groupe qui gueule le plus fort, celui qui pond les vrais rapports. Et qui voudrait bien réduire les contestataires au silence mais ça ferait tache.
    Quant au monde scientifique, il est bien évident que la science n’avance que grâce à une poignée d’esprits indépendants. Le reste c’est la troupe.
    Aux catéchismes du Fromage, on peut préférer l’esprit critique.
    Heureusement que des sites indépendants existent. Chacun fera son marché où il veut. L’applaudimètre risque de basculer un jour.

    • “Former New Zealand PM Joins Global Climate Skeptic Censorship Push”
      Dans l’incapacité de convaincre ses concitoyens de la supposée réalité du “changement climatique”, Mme Ardern préconise une censure stricte du climatoscepticisme en l’assimilant à l’extrémisme violent et meurtrier des “mass shooters”.
      https://wattsupwiththat.com/2023/04/26/former-new-zealand-pm-joins-global-censorship-push/
      Les climatoréchauffistes s’alarment de voir la montée du climatoscepticisme dans l’opinion:
      Un sondage mené par un groupe de l’Université de Chicago a demandé aux Américains si les activités humaines causaient la totalité ou la majeure partie des changements climatiques.
      Alors que 60 % des répondants croyaient cela il y a cinq ans, ce chiffre est maintenant tombé à 49 %.
      Un récent sondage IPSOS qui a couvert les deux tiers de la population mondiale a également révélé que près de quatre personnes sur dix pensent que le changement climatique est principalement dû à des causes naturelles.
      « La statistique peut-être la plus surprenante du sondage de l’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago (EPIC) est que 70 % des Américains ne veulent pas dépenser plus de 2,50 $ par semaine pour lutter contre les changements climatiques »…Soit moins de la moitié de ce que les chrétiens pratiquants donnent à la quête de la messe dominicale… Dur, dur…

    • De toute façon le débat est devenu désormais impossible dans la discipline de la science dont la définition est justement le débat permanent à coup de preuves pour déterminer un phénomène ou sa cause.
      A partir où une discipline parle de “complotisme” et de “deni” de la part de ses adversaires plutôt que d’argumenter avec des preuves, cette discipline ne fait plus de science. C’est aussi simple que cela. Les scientifiques du climat, en bon scientifiques devraient donc accepter le débat avec les “sceptiques” pour argumenter et mettre à jour leur vérité et contre argumenter pour à bas les arguments climatosceptiques. Voyez-vous cela qqpart ? Voyez-vous l’esprit de la science qqpart ?

  4. Toute mesure physique est affectée d’une incertitude ou pourcentage d’erreur. Je m’interroge sur ce degré d’incertitude quand il s’agit du niveau de la mer de le planète. Ainsi, quand on affiche ci-dessus
    ” …Alors que les données satellitaires suggèrent une élévation globale du niveau de la mer d’environ 3,4 mm par an ou plus, les données des marégraphes du monde entier suggèrent une élévation moyenne stable du niveau de la mer à l’échelle mondiale de 1 à 2 mm par an… “,
    tout bon physicien qui se respecte devrait préciser ce pourcentage d’erreur, c’est à dire combien de dixièmes de millimètres, ou millimètres, ou centimètres….
    Je reste perplexe !!!!!!!!!!!!

    • Le décalage entre l’élévation moyenne du niveau marin constatée par les satellites soit au moins 3,4 mm/an en phase d’accélération, et celle constatée par des dizaines de marégraphes corrigés de leurs variations altimétriques, moins de 2mm/an, sans accélération notable, c’est le talon d’Achille des théories giécocarboréchauffistes.
      Si la vitesse de montée du niveau marin n’a guère varié depuis un siècle, cela veut dire que la fonte des glaciers de montagne et des inlandsis se poursuit au même rythme et que le réchauffement modeste constaté sur cette même durée, environ 1°C, n’a absolument rien de catastrophique.
      L’absence de communication sérieuse de la climatopoliticomédiasphère sur cette question cruciale est très révélatrice.

  5. On est bien d’accord pendant que les gens sont manipulés sur le CO2 et la température globale, on bétonne outre mesure, on déforeste allègrement, les zones humides sous prétextes de maladies ou moustiques sont asséchées, les pesticides et autres biocides détruisent l’environnement, les effluents des industriels polluent tranquilles mais l’opinion doit penser qu’on va tous mourir du CO2 pour le payer plus cher…

    • Quelques affirmations éminemment contestables :
      – “on déforeste” : il y avait sur Terre environ 4 milliards d’hectares de forêts vers 1900. 120 ans plus tard, Il y a environ… 4 milliards d’hectares de forêts. Où a-t-on déforesté au juste ? Notez que les forêts exploitées par l’homme représentent moins de 5% du total alors que ce sont celles qui absorbent le plus goulûment le fameux CO², tandis que les forêts sauvages sont globalement neutres relativement au CO² (et ne sont pas du tout les prétendus poumons que certains politiciens crétins croient y voir).
      – “On bétonne” : moins de 1% de la superficie mondiale est artificialisée, soit moins de 500 millions d’hectares au sein des 15000 millions d’hectares des terres émergées, ce qui, au passage, correspond à une vingtaine d’humains par hectare artificialisé. Cela n’affecte en aucun cas l’albedo terrestre moyen essentiellement dépendant des 36000 millions d’hectares des superficies océaniques.
      – “les zones humides sont asséchées” : elles doivent l’être à proximité des lieux de vie car c’est un impératif de santé publique. Elles sont en revanche préservées partout où cela sert l’activité humaine.
      – “les industriels polluent tranquilles” : les industriels produisent ce que VOUS consommez. VOUS êtes le responsable d’éventuelles pollutions alors que VOTRE consommation est parfaitement inutile (la mienne étant au contraire indispensable et bénéfique à l’humanité).

  6. 1/ la superficie de la forêt française a plus que doublé depuis le début du XIXème siècle. Elle continue de croître, certes à un rythme plus faible.
    2/ la superficie de la forêt augmente dans tous les pays développés
    3/ la superficie de la forêt diminue dns les pays sous développés principalement pour deux raisons : l’extension des surfaces agricoles d’abord et le bois utilisé pour la cuisson des aliments (pas de gaz ou d’électricité pour cuire le repas), pg=hénomène agravé par la pression démographique
    4/ l’arbre est un être vivant. il stocke du CO2 pendant sa croissance, et le restitue dans sa vijeillesse et surtout après sa mort (décomposition du végétal)
    5/ une forêt naturelle est par nature équilibrée : autant d’arbres jeunes que d’arbres vieux. Elle n’émet donc pas de CO2
    6/ pour qu’un arbre soit un “puits de carbone’, il ne faut pas qu’il se décompose. C’est le cas des meubles, des poutres etc. L’incendie de Notre Dame a montré que le CO2 stocké dans la charpente pendant des siècles a été restitué dans la nature en quelques heures ..

    • “une forêt naturelle est par nature équilibrée : autant d’arbres jeunes que d’arbres vieux. Elle n’émet donc pas de CO2” :

      C’est d’ailleurs bien pour cela que la forêt amazonienne ne produit pas le dioxygène de la planète comme on le répète en permanence, et cela de manière bien contradictoire puisqu’on va parler de cette forêt comme d’un poumon de la Terre alors qu’un poumon fait tout l’inverse : il absorbe l’O2 et rejette le CO2. mais c’est quand même image que l’on prend pour parler de cette forêt pour dire qu’elle nous fournit notre O2.

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