Le CO₂ est-il vraiment le Diable ?

Par Michel Vert

Ex-Directeur de Recherche émérite au CNRS

Ex-Directeur d’UMR CNRS à l’Université de Montpellier.


La thèse de l’auteur est que la chaleur produite directement par les activités humaines et celle qui provient du Soleil sont gérées par un mécanisme unique. Ce constat conduit à donner à l’eau un rôle essentiel dans un mécanisme alternatif à l’effet de serre où la chaleur et non le CO2 est déterminant du climat. La température globale et le niveau des océans devraient continuer à varier dans les fourchettes plutôt étroites typiques des périodes de plateau du passé lointain, à condition que les dégagements de chaleur anthropiques restent négligeables par rapport aux apports solaires. Cette thèse conduit à repenser entièrement les politiques à mettre en œuvre pour limiter un réchauffement global. Par exemple le tout-électrique n’est pas nécessairement idéal car l’électricité, verte ou non, est source de chaleur à la production comme à l’exploitation. Bannir les sources d’énergie carbonées, de même qu’infliger des contraintes aux agriculteurs pour réduire les émissions de méthane, ou encore stocker du CO2 dans des réservoirs souterrains sont alors des solutions inappropriées qui deviendraient inutiles.

Le texte qui suit est le résumé d’un article publié le 27 Février 2023 (Climate Changes in Recent and Distant pasts Depend on the Management of Heat Supplies by Water, not on a CO2-based Radiative Forcing). DOI10.22541/essoar.167751644.49284804/v1


Depuis quelques décades, le CO2 anthropique est présenté comme la source de malheurs climatiques avant la fin du siècle. L’argumentaire repose sur des modèles à base d’hypothèses et de calculs sans soutien par l’expérimentation. Seule la disparition actuelle des glaces est incontestable contrairement aux très faibles variations globales de la température et du niveau des mers. Le rôle attribué au CO2, bien que seulement consensuel, est repris à tout-va par les médias, le bon peuple et, plus gravement, par les gouvernants qui s’y appuient pour définir politique et moyens de lutte. En cas d’erreur à la base, les conséquences sociaux-économiques pourraient être dramatiques.

Actuellement, il n’y a pas de place pour les sciences dures que sont la Chimie, la Physique, et la Thermodynamique. Ce n’est même pas paroles contre paroles car discussions et contradictions sont systématiquement refusées ou rejetées. Pourtant, il y a matière à contester. Pour rester simple, on peut se limiter à quelques remarques qui devraient suffire à convaincre que les dés ne sont pas jetés. On dit que le CO2 est un gaz à effet de serre. En fait, la notion d’effet de serre et le rôle du CO2 viennent du siècle dernier. Ils ont été introduits pour justifier la température moyenne de la Terre par rapport à une Terre sans atmosphère. La Physique et la Thermodynamique étaient alors embryonnaires. En fait, le CO2 n’est pas à proprement parler un gaz à effet de serre. C’est un gaz qui absorbe certains rayonnements infrarouges dits thermiques et chauffe l’environnement un peu comme le fait un radiateur infrarouge. Le CO2 n’est pas le seul gaz atmosphérique capable de générer de la chaleur par absorption de rayons infrarouges solaires. La vapeur d’eau est bien supérieure au CO2 en la matière. Alors, pourquoi la vapeur d’eau majoritaire en concentration est-elle ignorée au profit du CO2 ? Parce que, nous dit-on, contrairement au CO2, la vapeur d’eau retourne rapidement sur la surface sous la forme de précipitations.  Cette vision est fausse car c’est la concentration ou humidité qui doit être prise en compte, peu importe que les molécules changent rapidement ou pas. Sans entrer dans le détail des raisons, il est plus logique de conclure que le facteur commun aux gaz dits à effet de serre est l’introduction de chaleur anthropique dans l’environnement en supplément de la chaleur d’origine solaire. Négliger la chaleur comme déterminant du climat est une erreur fondamentale.

En physique, la chaleur est un phénomène unique. Le Soleil chauffe la Terre depuis des milliards d’années. Force est de constater qu’il n’y a pas eu d’accumulation. D’ailleurs, une accumulation aurait été rapidement préjudiciable à l’apparition et au maintien de la vie. Alors, pourquoi le CO2 anthropique est-il dit conduire à une accumulation de chaleur dans les océans à l’origine de l’échauffement climatique prôné ? Ce n’est pas logique. Qu’elle vienne du Soleil ou de l’humanité et de ses activités, la chaleur au sein de l’environnement doit dépendre d’un mécanisme de gestion unique prenant en compte les actions régulatrices de la fonte de la glace et de l’évaporation de l’eau liquide. C’est la fonte du cube de glace qui régule la température de l’eau dans un verre d’apéritif. C’est l’évaporation de notre sueur qui permet de réguler la température de notre corps.

Un mécanisme unique de gestion de la chaleur environnementale est-il imaginable ? La réponse est oui si on prend comme modèle le réfrigérant, ce liquide volatile qui permet, via les phénomènes d’évaporation et de condensation, de transférer la chaleur de l’intérieur d’un réfrigérateur vers l’extérieur. Pour rester simple, disons que toute quantité de chaleur introduite dans l’environnement, que l’apport soit naturel ou anthropique, est diffusée par les vents et les courants marins et tend à être compensée par la fonte des glaces et l’évaporation des eaux de surface associées à la condensation lors de la formation des nuages au niveau desquels la chaleur absorbée en surface par l’évaporation est libérée. Le bilan est un transfert de la chaleur de la basse vers la haute atmosphère d’où l’élimination radiative vers l’espace est favorisée.  La dominance de la disparition des glaces et les faibles variations de température et de niveau des mers reçoivent ainsi une explication logique. Ce mécanisme alternatif justifie aussi les périodes de glaciation et de déglaciation cycliques du passé lointain, ce qui le valide indirectement. Nous sommes actuellement au sein d’un plateau interglaciaire commencé il y a environ 8.000 ans. L’élévation de température globale depuis le début de l’ère industrielle est estimée à +1,1 °C, valeur toujours inférieure au maximum de +2 °C des millénaires précédents. Cela devrait continuer sauf si la chaleur anthropique croit au point de ne plus pouvoir être compensée par la fonte des glaces et par l’évaporation. Le débordement du système de régulation efficace pendant des milliards d’années conduira alors à l’aggravation localement des évènements climatiques diffuseurs de chaleur en fréquence et en intensité, y compris des pluies accrues sources d’inondations avec, en compensation, des périodes de sécheresse. En est-on déjà aux prémisses ? Personne ne peut le dire. Le stock de glace suggère un maintien de régulation pendant plusieurs siècles sauf si la production de chaleur anthropique dérive considérablement dans un avenir plus proche.

Pour éviter le débordement du système de régulation, le tout-électrique n’est pas le Graal car l’électricité, verte ou non, est, comme la combustion des composés carbonés, source de chaleur résiduelle à la production et à l’exploitation. L’ennemie est donc bien la chaleur anthropique globale. C’est elle et sa croissance qu’il faut estimer pour prédire le futur et organiser la lutte.

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39 réflexions au sujet de « Le CO₂ est-il vraiment le Diable ? »

    • Non, chercheur professionnel attaché à la logique seulement. L’origine, la gestion et le devenir ne sont pas conformes au dogme. C’est tout.

  1. Pour savoir si les GES anthropiques sont responsables ou non de l’effet de serre additionnel et de réchauffement de la température moyenne terrestre, il suffit de taper dans Google “températures historiques reconstituées” et de regarder la courbe des températures depuis 2000 ans. Le constat est simple : il existe une élévation des températures jamais atteinte, pas même dans l’optimum médiéval, qui est imputable aux activités humaines depuis le début de l’ère industrielle en 1850. Le graphisme est d’une limpidité incontestable. Par ailleurs, il faut s’interroger sur le passage brusque de +0,80°C à +1,2°C en 2015 suite au premier des trois Nino 2014, 2015 et 2016. Alors que l’augmentation de la température moyenne avait mis 150 ans pour s’établir à +0,80+C elle est brusquement montée de +0,4°C et n’est jamais redescendue ensuite contrairement à ce qu’il se produisait depuis 150 ans. Ce n’est pas une absence relative d’épisode fort de la Nina qui est en cause mais bien les effets rétroactifs du climat mondial dans un emballement prévisible et pourtant pas encore reconnu. Des océans plus chauds dans une atmosphère plus chaude égale plus de vapeur d’eau d’une part et, d’autre part l’augmentation des fuites de CO2 et de méthane du permafrost en hausse considérable depuis 2015. Le dérèglement climatique nous échappe depuis 2015 mais nous faisons l’autruche face à cela. Lors du prochain épisode fort d’el Nino, probablement fin 2023 ou 2024 au plus tard, la température moyenne terrestre pourrait s’élever à nouveau de +0,4°C pour atteindre +1,6°C et, à nouveau également, ne pas redescendre par la suite contrairement à ce qu’affirment les spécialistes du climat.

    • @Finzi
      Faut mettre votre commentaire dans le Figaro , pas ici ; ne faites pas de pub pour Michael ; nous sommes des géologues ayant des connaissances sur les relations Température /CO2, vous vous faites des relations CO2/Température sur une durée de 150 ans ; nous nous connaissons ces relations sur 3 milliards d’années

    • @Finzi

      “effets rétroactifs du climat mondial dans un emballement prévisible ” : bouhhh ça fait peur 🙂

      C’est sûr qu’une augmentation de 1,1°C depuis 1850, soit 170 ans, y a de quoi baliser… Mais dites-moi, 1850 ne serait-ce pas la fin du PAG (Petit Age Glaciaire) ? Ah ben si ! Et, après un âge glaciaire, traditionnellement qu’est-ce qui se passe ? Par le plus grand des hasards, ne devrions-nous pas nous attendre à une hausse des températures ? Eh ben si !

      Et d’ailleurs, quelle est la température moyenne du globe en 1850 : ben aux environ de 13,8 °C. Ah. Et en 2020, ben 1,1°C de plus, faut suivre quoi, soit 14,9°C (chiffres OMM). Mazette, 14,9°C, c’est beaucoup ça. Ben en fait non. La température standard moyenne du globe sous notre ère est de 15°C. Ah bon ! Mais alors, nous sommes dans les standards après une période glaciaire ? Ben voui !

      Et le CO2 et tout et tout alors ? Rien ! Le CO2 est saturé, donc à 400 ppm, tu peux en rajouter autant que tu veux, ça ne fera pas varier ta température, ou alors d’un petit millième à tout casser. Un pet de mouche. Mais le CO2 c’est pratique, tout le monde en rejette, à commencer par toi derrière ton écran : ta respiration, ton écran, ton UC, l’electricité, tout ça c’est du CO2… Bref, plus de CO2 = plus d’humain… Tu vois où je veux en venir ? Non, j’y crois pas… Attendons….

      Ben pourquoi les gens y paniquent à 14.9°C ? Qui panique, à part les écolos climato-alarmistes, qui rêvent du grand soir en renversant la société, comme au temps du bolchevisme ? Sinon, les entreprises ne paniquent pas, elles, avec l’appuie des politiciens, entretiennent la peur, car ça fait vendre. Tiens, dis-moi, j’ai vu que tu t’es acheté une Tesla. Ben oui, je fais un geste pour la planète, mais ça me coûte un bras ! Ah ouais, et ton ancienne voiture elle était morte ? Ben non, elle avait 4 ans. Donc, sans la peur du climat tu ne l’aurais jamais changé si vite ? Ah ben certainement pas…. CQFD !

      “ce qu’affirment les spécialistes du climat.” : si on parle de la clique de l’IPCC et autres spécialistes autorisés à parler, je me rassure, tout va bien, rien à craindre 🙂

      Bien à vous,

      • “Et, après un âge glaciaire, traditionnellement qu’est-ce qui se passe ”
        Le PAG a été appelé ainsi par opposition aux période plus douces antérieures et postérieures et car cette période a connu des hivers particulièrement rudes.
        Mais cette période n’est pas du tout une période glaciaire au sens des variations astronomiques du quaternaire où à plusieurs reprises la température a été d’environ 8°C inférieure à celle d’aujourd’hui (ici on atteint 1°C ce qui est sans commune mesure). Donc à ce titre on ne peut bien évidemment pas prétendre que la forte hausse que l’on connait aujourd’hui est logique. On ne sort donc pas d’une période glaciaire puisque nous vivons dans une période interglaciaire depuis près de 12 000 ans.

        Quant à la “saturation” du CO2 je sus friand des explications scientifiques étayées.

        • @Cyril,

          PAG : c’est pour cela que dans le nom il y a “petit” ! L’Europe et toute la planète ont connu une période où les températures ont baissé sous les 15°C standards, et ce jusqu’en 1850, date de départ de toutes les démonstrations de l’IPCC… Nous sommes aujourd’hui à peine revenu à cette température standard de 15°C.

          CO2 : je ne vais pas vous faire un cours ici… Mais, les CO2 absorbe l’IR dans une bande qui va de 14 à 17 µm environ, en dehors de cette petite bande qui pèse pour moins de 10% des émissions radiatives terrestres le CO2 n’absorbe pas car ses fréquences vibratoires sont en dehors. Et, il s’avère qu’à des concentration de 400 ppm comme c’est le cas, le CO2 est dans sa plage a 100% d’absorption. Bref, vous pouvez rajouter autant de CO2 que vous voudrez, sa capacité en absorption ne passera pas à 150 % !! Reste que sur les bord de la courbe, donc à 14 et 17, il y a encore une toute petite marge de variation, de lors de 0,01°C pour un doublement à 800 ppm…. Tout scientifique sait cela, mais pas 90% de la population….

          • Mon fils, climatocroyant et scientifique, me répond sur cet argument « L’effet dont tu parles a été introduit en 1896… Depuis, on sait que cette explication négliges 2 effets : 1- c’est saturé dans la basse atmosphère, mais pas dans la haute (et c’est l’atmosphère haute qui compte pour l’albédo), et 2- les raies d’absorptions sont étalées dans l’atmosphère basse à cause de l’effet Doppler du aux “hautes” températures et pressions. Ce n’est pas le cas dans la haute atmosphère, et donc ce n’est pas juste 2 bords de bandes qui se déplacent, mais 20 (en incluant les raies secondaires). Tout cela est connu depuis des décennies : 1931 d’abord, et confirmé en 1956… Tout ça est déjà dans les rapport du GIEC. Ceux qui ne le mentionnent pas soit n’ont même pas pris la peine de regarder, soient s’emploient (et réussissent manifestement) à te manipuler. »

    • L’analyse de l’évolution des concentrations en CO2 de l’atmosphère sur plus d’un millénaire tirées de carottages au Dôme Law” en Antarctique ne “cadre” pas avec votre commentaire.
      https://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/icecore/antarctica/law/law_co2.txt
      On peut voir que cette concentration vers l’an mille, en plein Optimum Médiéval, avec des températures supérieures à celles que nous connaissons, avoisinait “seulement” les 280 ppm. Elle n’a guère évolué que de plus ou moins 2 ou 3 ppm sur les 8 siècles qui ont suivi, y compris en plein Petit Age Glaciaire, qui est réputé sans contestation par les experts comme la période la PLUS FROIDE subie depuis le début de l’Holocène, pour ne commencer à grimper inexorablement qu’à partir de la fin (1790) de ce 8e siècle, donc bien avant l’année 1850 qui est considérée à la fois comme le début de l’ère industrielle et la fin officielle du Petit Age glaciaire.
      Entre le pic de l’Optimum Médiéval et le creux du PAG, on estime l’écart des températures globales au minimum aux alentours de 3 degrés ce qui ne se traduit pas du tout dans les concentrations en CO2, d’une remarquable stabilité sur 8 siècles comme dit plus haut.
      Je verrais plutôt dans ces chiffres la confirmation du “lag time” de plusieurs centaines d’années mis en évidence sur des périodes bien plus longues de plusieurs centaines de milliers d’années (toujours par des carottages, effectués à plus grande profondeur à Vostok en Antarctique) entre un réchauffement notable et une hausse conséquente du taux de CO2 atmosphérique.
      L’augmentation importante et continue de ce dernier depuis la Révolution (période très froide du PAG) jusqu’à nos jours pourrait donc n’être que la conséquence du réchauffement notable de l’Optimum Médiéval avec 8 siècles de retard, aggravée un siècle après (fin 19e s.) de la hausse du CO2 d’origine humaine.

    • Allez donc vous offrir quelques bouquins de paléoclimatologie et d’histoire ceci vous fera destresser. Pour votre info en 1850, à part les anglais avec le charbon, personne ne faisait usage de ces fameuses énergies fossiles. Chez nous c’est sous le second empire que nous commencerons à utiliser le charbon de manière industrielle. Le climat à commencé à se réchauffer naturellement vers la moitié du 19eme siècle, comme il s’était mis à refroidir dés le début du 14eme (début du pag). Le co2 est un ges il contribue nécessairement au réchauffement constaté depuis les années 80, mais vous devez savoir qu’il y a saturation. Et depuis environ six ans la température moyenne ne progresse plus. Alors effet el nino ? Nous serons vite fixés.

      • “Nous serons vite fixés”. Oui en effet, et j’en connais qui se sentirons alors assez con.
        Je les imagine déjà se battre la coulpe en se disant à eux-mêmes : Mais quel crétin ! Comment ai-je pu être aussi crédule ?

    • Concernant votre remarque “une atmosphère plus chaude égale plus de vapeur d’eau” dans l’atmosphère, ce qui est parfaitement exact, vous omettez un corollaire très important qui est “plus de vapeur d’eau égale plus de nébulosité”. Or la nébulosité globale, très difficile à modéliser et souvent négligée par les modèles, est pourtant capitale puisqu’elle a une action directement opposée à la montée des températures car elle empêche les rayons solaires de réchauffer la basse atmosphère et la surface terrestre en les renvoyant dans l’espace.
      Vous ajoutez un peu plus loin: “Le dérèglement climatique nous échappe depuis 2015 “. Là je reste sans voix puisque les derniers relevés satellitaires UAH et aussi si je ne m’abuse, ceux de surface HadCRUT5 (à confirmer pour avril 2023), constatent justement une stagnation dans la montée des températures globales depuis 2015 jusqu’à la fin du mois dernier, soit plus de 8 ans d’affilée, ce qui mérite considération, nonobstant les annonces catastrophistes réitérées de la climatopoliticomédiasphère.
      https://wattsupwiththat.com/2023/05/02/the-new-pause-lengthens-by-two-months-to-8-years-11-months/

    • “Le constat est simple : il existe une élévation des températures jamais atteinte, pas même dans l’optimum médiéval, qui est imputable aux activités humaines depuis le début de l’ère industrielle en 1850”. Ça n’est pas un constat, mais une affirmation dénuée de fondement, et qui est qui plus est contredite par nombre de travaux de recherches de paléoclimatologues.

      Si vous avez du temps devant vous Finzi, je vous invite à lire un article récemment mis en ligne sur ce site et rédigé par des membres de la de la Société de Géographie de Genève et mis en ligne le 28 avril sur ce site. L’article s’intitule : “L’apport de la géographie physique au débat sur le réchauffement climatique actuel”.

      Vous comprendrez alors que votre graphique (du moins si c’est celui auquel je pense) est totalement bidon et qu’il n’y a pour l’heure pas vraiment lieu de s’inquiéter au sujet du climat.

    • @Finzi
      Votre commentaire est représentatif de la dérive idéologique actuelle. De nos jours, cette dérive est accentuée par Google, Wikipedia, les RS et surtout un organisme politique, le GIEC, qui a créé sa propre branche scientifique pour ensuite l’exploiter en autorité. L’explication du but de tout cela n’est pas “complotiste” : le but est politique ; détruire le monde capitaliste et de refaire vivre une certaine forme de communisme, mondial, ce qui ne serait pas possible en reprenant la propagande obsolète du siècle dernier : les ouvriers et les travailleurs, ça ne parle plus a grand monde. Sauver la planète, c’est quand même plus puissant comme concept.

      – Je vous cite : ” il suffit de taper dans Google “températures historiques reconstituées” et de regarder la courbe des températures depuis 2000 ans”.

      Google n’est pas la bible, tout comme ChatGPT ou Wikipedia. Ces médias fonctionnent en compilant des données selon des critères obscurs, souvent quantitatifs. Parfois même en sélectionnant leurs données de façon 100% arbitraire, c’est le cas de ChatGPT. OpenAI ne s’en cache pas, ils ne sont pas politiquement neutres. Si une fake news est relayée en masse et jamais détectée, ces médias la prendront pour une vérité, sans faire aucune différence avec d’autres informations.

      L’incertitude des mesures avant 1850 est bien trop importante pour que l’on puisse affirmer quoi que ce soit à un degré près. C’est factuel. Or, on évoque ici des moyennes sur des données partielles, imaginez donc le biais. Toutes les études antérieures ne font qu’étayer des hypothèses. C’est intéressant, mais ce ne sont que des hypothèses, y compris d’ailleurs concernant l’optimum médiéval. C’est intéressant scientifiquement, historiquement, mais ces travaux ne devraient avoir aucune conséquence politique ou sociétale.

      – Je vous cite : “Le dérèglement climatique nous échappe depuis 2015 mais nous faisons l’autruche face à cela.”.

      Le climat est de nature chaotique, il n’est donc jamais réglé. Admettons qu’il y ait un forçage anthropique — cela reste probable, parmi d’autres causes, sachant que l’homme est un être qui ne peut survivre qu’en modifiant son environnement et que la population a dépassé les 6 milliards –. Quelle preuve a-t-on de l’ampleur de cette influence, du fait que le CO2 joue un rôle majeur ? Aucune. La preuve est un “consensus”.

      D’où vient ce consensus (fut-il établi, ce qui est contestable) ?
      Il vient de scientifiques d’une discipline jeune, la climatologie, créée en même temps que (ou bien par?) un organisme politique, l’IPCC (GIEC), il y a environ trente ans. Des scientifiques se sont engagés dans ce nouveau domaine car ils étaient convaincus du bien fondé des thèses de cet organisme. Ils ont donc choisi de fouiller des données et de construire des modèles prédictifs basés sur ces hypothèses (politiques). Ils perdraient des milliards de financement et fermeraient les trois quart de leurs centres si ces hypothèses s’avéraient fausses.
      Aucun autre domaine scientifique ne fonctionne ainsi, avec l’IPCC et d’autres acteurs politiques influençant tous les organismes gouvernementaux et l’exécutif, donc les décisions relatives aux financement publics dont les chercheurs vivent.

      La science doit être neutre politiquement et religieusement pour fonctionner, l’histoire des sciences nous le dit. La climatologie échappe totalement a cette règle.

      Quel est ce dérèglement ? Cette catastrophe ? Des mesures satellitaires des océans ? Mais cela n’a aucun sens. Si vous parlez des catastrophes naturelles, hormis légèrement plus de précipitations, une augmentation lente des “phases de grande chaleur locales” et une diminution lente des “phases de grand froid locales” qui, autant pour l’homme que pour les écosystèmes se compensent, voire peuvent être vues comme benthiques, les chiffres ne montrent rien. Strictement RIEN. Un degré de plus ne change rien.

      De tous temps des espèces vivantes ont disparu et d’autres sont apparues. Si l’action humaine précipite la disparition de certaines d’entre elles et que c’est un problème critique, alors c’est sur l’urbanisation, la pollution, qu’il faut agir, non pas sur des croyances fumeuses concernant l’impact des variations de température.

      Ce combat — anticapitaliste, anti-progrès — centré sur le climat est nuisible, car il occulte toutes les causes écologiques rationnellement urgentes. L’argument qui justifie cette dernière affirmation est financier : des dizaines de milliards de dollars chaque année.

      • Bonjour TP, votre post est excellent, concernant la population mondiale, elle n’atteint pas 6 mais 8 milliards. A titre de comparaison en 1800 nous étions 1 milliards. La hausse du taux de co2 atmosphérique permet de meilleures récoltes pour nourrir tout ce monde.

        • @taylor
          Mon propos était plutôt qu’on a dépassé le seuil des 6 milliards (au début du siècle) considéré dans les années 80 comme la limite critique:
          “sachant … et que la population a dépassé les 6 milliards”.
          Dépassé, pas “atteint”. La population actuelle est estimée entre 7,8 et 7,9 milliards.

          Le CO2 n’est pas le seul facteur expliquant le verdissement de la planète. L’augmentation des rendements agricoles est une part de l’explication, grâce au CO2 mais aussi aux engrais et insecticides (nouvellement appelés pesticides à des fins de communication), véhicules motorisés puissants, OGM et autres gros mots…

          Une conséquence de tout cela est qu’il n’y a plus, ou en tout cas nettement moins, de grandes famines comme ce fut le cas au siècle dernier. Les pays en voie de développement n’ont donc pas subi les terribles conséquences du progrès initié par le monde occidental, à cause de réfugies climatiques imaginaires : il en ont bénéficié indirectement.
          Pas assez, sans doute : l’accès à une énergie abondante et bon marche reste encore difficile dans de nombreux pays et devrait être le sujet prioritaire de tous ceux qui se présentent comme des humanistes.

    • J’ai suivi votre démarche et utilisé Google avec la question proposée. Je suis désolé mais je n’ai pas réussi à aboutir au constat que vous soulignez. J’ai plutôt trouver des variations qui ne sont pas encore sorties des extrêmes de l’Holocène. 8 ans et même 10000 ans ce n’est rien à l’échelle du temps planétaire.

  2. Tiens, Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, dénonce l’arnaque climatique du CO2. Le bateau coule..
    https://les7duquebec.net/wp-content/uploads/2023/04/video_2023-04-26_17-26-08.mp4
    C’est pourtant si évident qu’un gamin de 10 ans comprendrait : 100 ppm (0,01%) de variation glaciaire interglaciaire; 100 ppm de plus depuis un siècle. Et rien, rien du tout, pas de changement climatique (ou alors ridiculement faible et sans doute dû à d’autres causes). Les évidences crasses, non ça ne passe pas ?

    • @Serge Ferry : ça fait bientôt 40 ans (1986) qu’il a quitté Greenpeace.
      Quand on voit son cv, depuis lors il n’a cessé de faire du lobbying pour les compagnies les plus destructrices de l’environnement : industries forestières en Indonésie, industrie du pétrole au Canada, industrie du PVC. Bref un homme charmant très engagé dans la protection de la Nature.

      • Si Moore égare, supprimons l’intro. Reprenons :
        C’est pourtant si évident qu’un gamin de 10 ans comprendrait : 100 ppm (0,01%) de variation glaciaire interglaciaire; 100 ppm de plus depuis un siècle. Et rien, rien du tout, pas de changement climatique (ou alors ridiculement faible et sans doute dû à d’autres causes). Les évidences crasses, non ça ne passe pas ?

  3. Je suis peut-être limité dans mes connaissances, mais un gaz dit à effet de serre, dont la vapeur d’eau et le co2, répondent dans un spectre des fréquences infrarouge absorbées. La vapeur d’eau est bien plus présente que le co2 et répond dans quasi tout le spectre de l’Infra roy, que le co2 seulement dans quelques fréquence. Donc factuellement le co2 dû à sa présence bien plus faible, et à sa réponse bien plus faible aussi dans l’infrarouge, ne peut rivaliser avec la vapeur d’eau. Donc intéressons nous à la vapeur d’eau. Plus il y a de vapeur d’eau dans l’atmosphère basse à un endroit donné, plus la température diurne est basse et plus la température nocturne est élevée, contrairement, moins il y a de vapeur d’eau plus la température diurne est élevée et la température nocturne basse. Donc plus il y a de vapeur d’eau, moins de delta entre les minis et mais, et moins de vapeur d’eau, plus de delta entre les minis et maxis. Vivant à 10km de la mer je le voie tous les jours. Il peut il y avoir dix degré de différence facile entre la température prise pas loin du littoral et celle prise à 10/15km à l’intérieur, juste car le taux de vapeur d’eau et deux à trois fois plus élevé vers le littoral que 10/15km à l’intérieur. Des fois même à l’intérieur, avec un taux de vapeur d’eau bas avec des températures chaudes, il y a un vent de mer qui se lève, fait venir la vapeur d’eau jusqu’à 10/15km dans les terres, le taux de vapeur d’eau passe de 25% à 80% en quelques minutes et c’est la chute des températures, un passage de 30° à 20° en l’espace de quelques minutes. Donc plus il y a de gaz dît à effet de serre, moins il fait chaud la journée (preuve avec la vapeur d’eau) et moins il fait froid la nuit. En gros on ne devrait pas appeler ces gaz, gaz à effet de serre, mais gaz à effet tampon, car ça tamponne les températures que ce soit pour les max ou les min. En gros ça réduit le delta et réduit les extrêmes. Tout le contraire d’une serre, d’accumulation, et d’emballement jusqu’à atteindre le mouvement perpétuel. Donc le co2 doit effectivement avoir le même rôle, mais vu qu’il est tellement peu présent en quantité dans l’atmosphère, et qu’il a moins de pouvoir d’absorption dans le spectre de l’Infrarouge, bah son effet est quasi nul, en tout cas, pas palpable, contrairement à la vapeur d’eau. On peut aussi prendre l’exemple de la latitude du tropique du cancer, +/-23° de latitude N, on prend un point où il est au milieu du désert du Sahara et on prend un point sur une île des Bahamas. L’incidence du soleil est la même, les watts reçu au m2 sont les mêmes, mais les températures se comportent totalement différemment. Premièrement au Sahara il y aura une continentalité, et au Bahamas un effet maritime dû à l’océan, mais la continentalité va être accentuée dû au taux de vapeur d’eau extrêmement bas au Sahara qui fera qu’il y aura un delta entre maxi et mini énorme et des températures diurnes extrêmes. Tandis qu’aux Bahamas il y aura un taux de vapeur d’eau très élevé et donc des températures très tamponnées qui auront un faible delta entre le min et les max. En conclusion, les gaz à effet de serre sont appelés à effet de serre à tord, mais devraient plutôt être appelés à effet tampon, ou effet d’inertie, ou à effet de retenue…. Car l’accumulation ne peut se faire, surtout avec un ciel ouvert sur le cosmos dans toit hermétique en vitre. Donc plus il y a un taux élevé de ces gaz, moins la température diurne peut s’élever, donc en totale contradiction avec la thèse de l’accumulation et de l’emballement.

    • Le taux de vapeur d’eau dans l’air augmente avec la température, mais plus ce taux est élevé, plus la nébulosité globale augmente, et par conséquent plus elle tend à refroidir la Terre par occultation des rayons du soleil qui sont renvoyés dans l’espace. C’est un “effet-tampon” autrement plus fort, me semble-t-il.
      Encore peu étudié et encore plus mal modélisé.

  4. Le taux de vapeur d’eau dans l’air augmente avec la température, mais plus ce taux est élevé, plus la nébulosité globale augmente, et par conséquent plus elle tend à refroidir la Terre par occultation des rayons du soleil qui sont renvoyés dans l’espace. C’est un “effet-tampon” autrement plus fort, me semble-t-il, encore peu étudié et encore plus mal modélisé.
    Les “experts” du GIEC se précipitent dans la brèche en assénant que le réchauffement, au contraire, diminue la couverture nuageuse et va donc avoir un “positive feedback”, rien de surprenant …

  5. Merci beaucoup pour cet article et ces commentaires tellement instructifs qu’ils confortent l’appréhension de hélas seulement une minorité d’entre nous jusqu’ici, que les décideurs et responsables politiques se seraient bien laissés corrompre par ceux des acteurs économiques qui détiennent la majorité du capital financier. La soi-disant pandémie fut bien une mise en condition des peuples pour apprendre à se soumettre aux injonctions intempestives d’une élite toute puissante qui s’est arrogé plus qu’un droit d’aînesse mais aussi une autorité toute divine sur le reste de l’humanité et jusqu’au devenir même de la nature.

  6. Le soleil apporte à la terre chaque année 3800 zetajoules soit 3800.10^21 joules.
    La production énergétique mondiale annuelle est d’environ 500 exajoules soit 500.10^18 joules.
    Il y a un facteur 7000 entre les deux. Difficile de penser que la chaleur générée par la production énergétique humaine puisse réellement élever la température atmosphérique globale. Par contre localement oui (ilots de chaleur urbains).
    Seul un mécanisme du type effet de serre lié aux émissions humaines de CO2 pourrait avoir un impact global sur la température atmosphérique. La raison d’être principale de ce site est de montrer que cet effet est compris entre 0 et pas grand chose.

    • J’avais déjà fait ces calculs au niveau de la France et j’arrivais au même constat : la chaleur que nous dégageons en brûlant les ressources fossiles est complètement négligeable devant les apports thermiques solaires.
      Pour autant, je ne vous rejoins pas sur votre conclusion que l’effet de serre du CO2 anthropique est la seule explication possible.
      Comme vous le rappelez, le principal (et de très loin) apport énergétique de notre planète est le soleil. Une variation de 1% de cet apport (dans un sens ou un autre) explique à lui seul les anomalies de températures constatées.
      Ce qui est compliqué, c’est que si on veut travailler cette hypothèse : on est traité de complotiste et il sera impossible de trouver un financement. Je rappelle ci-dessous la lettre de mission du GIEC.

      Le GIEC : « [Il] a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation20. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents21. »

  7. La vraie catastrophe écologique liée au CO2 va arriver; des scientifiques veulent extraire le CO2 des océans , en fait le précipiter sous forme de carbonate pour que celui-ci puisse absorber le CO2 atmosphérique ; faudra bien régler la machine

  8. Je pense que vous ne m’avez pas bien compris. Je disais en substance que c’est seulement via l’effet de serre lié à ses émissions de CO2 que l’homme pourrait réchauffer l’atmosphère terrestre.

  9. Question posée de manière tout à fait naïve à qui est capable de fournir une réponse scientifiquement cohérente : si le CO² est un gaz à effet de serre, pourquoi Mars n’est pas une étuve, ou du moins en situation de réchauffement climatique continu, alors que le CO² représente 960000 ppm de son atmosphère ? Question subsidiaire : ce qui est vrai sur Mars l’est-il également sur Terre ?

    • Roger , vous êtes pas fichu de lire quelques pages dans un bouquin ou sur internet?
      Mars est plus loin du soleil que la Terre et il n’y a pas de vie et d’hommes sur Mars pour faire augmenter la teneur en CO2
      Concernant la question subsidiaire , regardez ce qui s’es passé sur Terre depuis sa naissance jusqu’au moyen âge

      • Mais enfin, en présence d’un effet de serre tel que certains nous le décrivent avec complaisance, la distance importe peu puisque la chaleur est supposée s’accumuler jusqu’à équilibre, le soleil brillant en permanence, même si son rayonnement est moins intense du fait de la distance. Cela demande juste un peu plus de temps. Donc, on reprend : selon l’hypothèse que la Terre gagne 2°C chaque fois qu’on double la quantité de CO², combien de degrés selon cette même hypothèse devrait-on observer sur Mars alors qu’en proportion, le CO² est 2400 fois plus important (96% de l’atmosphère martienne) ?

        Irradiance : Terre = 1361 W/m² ; Mars = 586 W/m²
        Pression atmosphérique : Terre = 101325 Pa ; Mars = 610 Pa
        CO² : Terre = 420 ppm ; Mars = 960000 ppm
        Albédo : Terre = 0,36 ; Mars = 0,15
        Température moyenne au sol observée : Terre = 14°C ; Mars = -63°C

  10. Merci à ceux qui ont posté des commentaires suite au communiqué publié dans ce bulletin. Il est dommage que ces commentaires opposent une nouvelle fois directement ou indirectement les adhérents et les opposants au rôle du CO2 tel que proposé par le GIEC sans tenir compte explicitement du contenu du communiqué. Ce communiqué donne un rôle essentiel à la chaleur (phénomène physique unique quelle que soit la source). Les sources carbonées fossiles produisent du CO2 mais aussi de la chaleur directement ou sous forme de résidu, l’électricité verte aussi ce qui est complètement oublié.

    Cela précisé, je vous suggère de considérer la contradiction suivante: le Soleil chauffe la Terre depuis des milliards d’années avec des fluctuations mais sans une accumulation qui aurait été néfaste au maintien de la vie quand, selon le GIEC, le chauffage par forçage radiatif dû au CO2 s’accumule dans les océans depuis le début de l’ère industrielle d’où il cause l’échauffement et ses conséquences prédits. L’apport solaire étant incontestablement énorme par rapport à l’apport anthropique quel qu’il soit, s’il n’y a pas eu d’accumulation de chaleur dans le passé lointain, c’est qu’un mécanisme de régulation est intervenu et doit nécessairement continuer à intervenir. Pour en savoir plus, je vous laisse le soin de lire ce que j’ai publié sur le sujet et de le critiquer en oubliant le GIEC, quelle que soit votre opinion à son égard.

  11. Bonjour
    Je voudrais savoir s’il est possible de déterminer l’origine d’une molécule de CO2 à partir de son analyse isotopique. En clair peut-on quantifier l’origine fossile ou naturelle du CO2 dans notre atmosphère.
    Je ne suis pas scientifique mais seulement très intéressé par les problèmes climatiques. Merci pour vos analyses qui semblent pleine de bon sens scientifique.

  12. quoi qu’il en soit de la variation climatique, il existe une intérêt objectif des grandes concentrations capitalistes (principlement occidentales) à restreidre l’activité économique et donc énergétique totale. Des pans entiers de l’économie sont devenus déficitaires en valeur réelle. Depuis 2018 c’est même la valeur nominale qui est négative (taux négatifs puis taux réels négatifs). L’activité écnonomique reste donc rentable dans plusieurs échelons inférieurs mais déficitaire au plan global. D’où la fameuse “confrontation entre économie réelle et vituelle” alors qu’il n’y a qu’une seule économie mais dont la superstructure monétaire et fiancière est devenue obèse et obsolète. Pour survivre, la superstructure déficitaire doit restreindre l’activité globale (malthusianisme), et essayer de recréer des zones de rentabilité par des marchés contraints (néo-féodalisme, ou capitalisme d’état). Bref, ce chagement climatique intervient dans un contexte macro-économique loin d’être neutre. La véritable rigueur scientifique commande donc de se pencher sur ce facteur autant que sur l’étude du climat. En effet, si le thermomètre est tenu par une personne puissante et intéressée objectivement à l’alarmisme, alors cela doit être pris en compte dans l’analyse du phénomène.

  13. J’ai lu quelque part que par le passé, chaque réchauffement climatique a été suivi d’une augmentation du CO2 atmosphérique due au dégazage des océans, une température de l’eau plus élevée permettant à moins de CO2 de rester dissous dans l’eau. Ces augmentations de CO2, à chaque fois constatées, surviennent environ 700 à 800 ans après les différentes élévations de températures, élévations elles, explicables par les paramètres de Milankovitch. Autrement dit, jamais les réchauffements constatés n’ont été provoqués par une augmentation du CO2, et l’augmentation du CO2 est une conséquence du réchauffement et jamais la cause. Je ne retrouve pas mes sources qui m’avaient l’air fiables. Quelqu’un pourrait m’éclairer là-dessus ? Merci d’avance.

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