Histoires de changements climatiques

Rémy Prud’homme

Le moyen-âge connut (au moins en Europe occidentale) une période de réchauffement du climat. Du onzième au quatorzième siècles, les températures étaient, semble-t-il, plus élevées que de nos jours. Cette période, celle des cathédrales, fut prospère. A partir du quinzième siècle, en revanche, on entre dans une période de refroidissement du climat. Le froid et la pluie affectent gravement les productions agricoles (qui constituent l’essentiel de l’activité économique), entrainant maladies, famines, misère et mortalité. Les populations et les élites établissent très clairement le lien entre ces malheurs et le refroidissement. Il leur faut absolument identifier les causes – si possible, la cause – de ce changement du climat, afin d’y porter remède.

La cause « identifiée » par les autorités religieuses, alors toutes-puissantes, c’est la sorcellerie : les sorciers, et surtout les sorcières, passent un pacte avec le Démon, qui répand le froid qui détruit les récoltes. Le remède, c’est la persécution des sorcières. Cette réaction prit notamment la forme d’une bulle du pape Innocent VIII intitulée Sumis desiderantes affectibus », et datée de 1484. Les coupables y sont clairement mentionnés : « les sorciers et sorcières responsables du refroidissement du climat ». La politique à mettre en œuvre consiste à demander expressément à l’Inquisition « d’enquêter afin de définir les signes auxquels on peut reconnaître le pacte d’un individu avec le démon ». L’Inquisition, une institution ecclésiastique chargée de combattre l’hérésie et les hérétiques, existait avant cette date, principalement en Allemagne et en Espagne. Elle se réorienta volontiers vers les prétendus « responsables du refroidissement du climat ». Des dizaines de milliers de femmes innocentes, parfois un peu libres ou non-conformistes, furent arrêtées, incarcérées, torturées, sorciérisées, et mises à mort, souvent brûlées vives.

Il est difficile de ne pas rapprocher cette chasse aux sorcières du quinzième siècle de l’écologisme militant qui sévit depuis un demi-siècle. On évoquera trois similitudes.

 Primo, les deux épisodes ont une source comparable : le refroidissement d’un côté, le réchauffement de l’autre, c’est-à-dire un changement du climat. Ce changement surprend, effraye, interroge, inquiète. Les autorités, c’est-à-dire l’Eglise hier, et l’Etat aujourd’hui, se sentent obligées d’intervenir. En réalité d’ailleurs l’Eglise intervient aussi aujourd’hui : l’encyclique Laudato Si du pape François fait écho à la bulle Sumis desiderantes affectibus du pape Innocent VIII.

Secundo, dans les deux cas, on cherche, et on trouve, un bouc émissaire explicatif du changement climatique : la sorcellerie au quinzième siècle, le CO2 anthropique au vingtième siècle. Les preuves de relations causales sont inexistantes ou fragiles, mais à force d’être répétées, elles finissent par emporter la conviction, ou plus exactement la croyance.

Tertio, de la connaissance de la cause à l’identification de l’ennemi public n°1 et aux actions à entreprendre, il n’y a qu’un pas, vite franchi dans les deux épisodes. Pour lutter contre le refroidissement, il faut, et il suffit, de débusquer les sorcières, de les torturer pour qu’elles avouent leur commerce avec le diable, et de les exterminer. Si elles n’avouent pas, leur déni est un considéré comme une preuve de culpabilité, et mérite aussi la mort. Pour lutter contre le réchauffement, il faut, et il suffit, de pourchasser les rejets de CO2 et ceux qui les émettent, et de les empêcher de nuire. La bonne foi des inquisiteurs et des ONG écologiques est entière (c’est une foi). Ils agissent pour sauver des âmes ou pour protéger la planète, ce qui légitime tous les moyens qu’ils emploient. Pour eux, l’intolérance est une vertu.

On peut, avec le recul dont on dispose, mentionner une quatrième similitude : dans les deux cas, les politiques engagées n’ont eu pratiquement aucun impact sur le climat. La chasse aux sorcières n’a nullement freiné le refroidissement du quinzième siècle. La chasse au CO2 n’a pas davantage arrêté le réchauffement. Dans les deux cas, mauvais diagnostic, mauvaise thérapie, mauvais résultat.

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57 réflexions au sujet de « Histoires de changements climatiques »

  1. Les rédacteurs du GIEC supposent que l’essentiel (au moins 50%, mais en réalité 90% ou plus) du « réchauffement climatique » est causé par le dioxyde de carbone et que chaque doublement produit un réchauffement estimé à environ 3 °C. C’est la sensibilité climatique, estimée à entre 2,5 et 6 °C. Ces suppositions correspondent à un « climat » qui sur le long terme (30 ans ou plus) ne dépend que du logarithme des concentrations partielles de dioxyde de carbone.

    Le GISS (NASA) publie des estimations de la concentration de dioxyde de carbone depuis 1850.
    La Climatic Research Unit (CRU) publie des estimations de la « température globale » sur la même période.

    Il est intéressant de comparer les augmentations de température annuelle publiées par le CRU avec les augmentations du logarithme du ratio des températures sur la même période, pour trouver le coefficient de proportionnalité.
    Si l’on fait l’exercice, on trouve qu’il n’y a aucune relation entre les deux. Les températures estimée par le CRU et les logarithmes des concentrations de CO2 estimée par le GISS varient de façon totalement indépendante.
    L’hypothèse d’une proportionnalité d’au moins la moitié est invalidée par les observations.

    • Donc j’aurais tendance à conclure de votre commentaire que cette « Sensibilité Climatique » au CO2 est une fumisterie, ce qui confirmerait les dernières théories qui estiment que le CO2 d’origine humaine n’a que très peu d’influence sur les températures globales et qu’il serait plus utile de suivre les variations de la nébulosité ou celles de l’irradiance solaire et de les corréler à l’évolution des températures.
      D’ailleurs je ne me souviens plus quel scientifique estimait que dans les conditions actuelles un doublement de la concentration en CO2 (soit plus de 800 ppm) de l’air était quasiment impossible.

  2. Je conseille à tous la lecture d’un excellent site http://geneadom.free.fr/actes_meteo.htm

    Pour comprendre les compilations de ce site, il faut savoir qu’avant la révolution française, ce sont les curés qui tenaient « les registres d’état civil », alors appelés registres de baptêmes, mariages et sépultures. Selon les régions et les lieux de France, nos archives possèdent des séries plus ou moins complètes depuis le XVIème ou plus souvent le XVIIème siècle.
    Certains curés (une petite minorité) avait l’habitude de consigner en 1ère ou dernière page un résumé de l’année écoulée. Dans une France agricole à 80% où disettes et famines ne sont jamais loin, la météo de l’année et ses innombrables caprices étaient donc un sujet constant.

    Ce site répertorie de façon brute, les pages inventoriées de ces registres en les groupant par département et par année puis par paroisse. Et pour les novices en écritures anciennes, les pages ont été retranscrites à côté des documents originaux.
    Ceux qui s’imaginent que nos ancêtres vivaient paisiblement dans un monde avec printemps, été, automne et hiver, façon images d’Epinal, vont tomber de leur chaise.

    A lire aussi « Barrages, réservoirs et crues de la Seine » de Denis Coeur sorti récemment.
    Il s’inspire en partie des recherches de l’ingénieur Belgrand, directeur du service des eaux et des égouts du Préfet Haussmann « Des travaux souterrains de Paris » consacré aux « Anciennes eaux », paru en 1877 et le tome IV « Les eaux nouvelles » paru en 1882. Ces 2 derniers ouvrages sont accessibles directement sur Gallica pour ceux qui voudrait connaitre le sujet à fond. Ce sont des chefs d’oeuvre de précisions. Ils retraçent l’histoire de la gestion de l’eau à Paris d’après la retranscription de documents d’archives administratives entre 1500 et la révolution française.

    Ecrit avant l’âge d’Internet et l’accès facile à une documentation massive, il y a un pan immense de documentation que Leroy Ladurie n’a pas utilisé en son temps.

  3. Bravo pour votre article qui démontre magistralement que malgré les énormes avancées scientifiques, le cerveau humain est resté le même et que l’esprit critique n’est pas plus répandu qu’au Moyen Age.

  4. Il y a plus de 10 ans, j’ai entendu une conférence d’un glaciologue qui parlait du changement climatique (par le biais de glaciers), devant un auditoire convaincu des propos du GIEC / media et ONG. A la fin, comme j’étais déjà un peu instruit, j’ai posé deux questions perfides:
    1- Quel crédit donner aux modélisations du climat futur? réponse: « elles dépendent énormément des conditions initiales ». Pas bien compris au début, mais bien retenu.
    2 – quel ouvrage de référence pour se faire une idée objective du climat? réponse: »l’ histoire du climat depuis l’an mil, d’E. Leroy-Ladurie ». J’ai acheté et dévoré ce livre
    En conclusion, cet homme avait donné, au delà d’un discours favorisant l’alarmisme, deux clés pour conforter le réalisme en moi et ensuite le cultiver

  5. Quand je les comprends (certains me dépasse parfois un peu…), je suis quasi toujours d’accord avec les articles de ce site ; l’association fait un excellent travail dont je me réjouis qu’il semble peu à peu gagner en audience.
    Je n’en suis que plus à l’aise pour trouver que cet article, pour une fois, manque de preuves sourcées en ce qui concerne le Moyen-Age. Je me suis reporté à wikipedia sur la bulle en question: son objet ne semble pas être le climat et ses origines ? en outre, d’où tirez-vous le chiffre de dizaines de milliers de « sorcières » ?
    Au reste, ce genre de comparaison n’a guère d’interêt dans la lutte contre l’obscurantisme climatique qui est, lui, bien d’aujourd’hui. Sinon de distraire l’attention du problème !
    Ne nous laissons pas aller aux mêmes pratiques détestables que nos « adversaires ».

    • Il est exact que Wikipedia se contente de dire que la bulle donne des pouvoir aux inquisiteurs. IL faut chercher plus loin pour trouver le texte sur le site « https://veni-creator.fr/bulle-apostolique-summis-desiderantes-affectibus-du-pape-innocent-viii-contre-lheresie-des-sorcieres/ » par exemple et l’on peut lire « par des incantations, des charmes, des incantations …font dépérir … les moissons de la terre, les raisins des vignes et le fruits des arbres. » Les pointillés remplacent des répétitions qui sont classiques dans les bulles

  6. Bonjour !

    « Le moyen-âge connut (au moins en Europe occidentale) une période de réchauffement du climat. Du onzième au quatorzième siècles, les températures étaient, semble-t-il, plus élevées que de nos jours. »

    Très fort. Tout ça sans aucune référence au moindre travail scientifique. Je me permets de vous fournir une référence : Büntgen et al., « 2500 Years of European Climate Variability and Human Susceptibility », Science, 2011, https://www.science.org/doi/10.1126/science.1197175. Manque de pot pour vous, ce travail montre clairement que le réchauffement récent dépasse de loin la gamme des températures vues au cours des derniers 2500 ans.

    A vous de décider ce que vous voulez mettre à la poubelle : un post sans aucune référence sur un blog obscur, écrit par une personne sans aucune compétence prouvée en géosciences, ou un article scientifique par un groupe de scientifiques reconnus, multi-primés et multi-cités, dans un des plus prestigieux journaux scientifiques. Mais gardez en tête que le choix que vous faites dit surtout quelque chose sur vous.

      • La 1ère édition de l’histoire du climat de Leroy Ladurie est parue en 1967. C’était un livre de chevet lorsqu’étudiante en histoire, je travaillais sur le monde rural au cours du très long moyen âge.
        J’ai gardé mon édition de 1979 et si je considère toujours Leroy Ladurie comme le 1er grand pionnier du sujet, je trouve son livre largement dépassé en 2025. Les sources exploitées par Leroy Ladurie en 1967 sont à peu près le vernis supérieur de la face immergée d’un iceberg par rapport à ce dont on dispose aujourd’hui. Outre la découverte de nombreuses autres sources d’archives, des études scientifiques se sont empilées sur les climats du passé dans de nombreuses régions du monde.

        Leroy Ladurie, qui n’avait comme la quasi totalité des historiens, aucune formation scientifique a également gobé, sans aucun esprit critique, les thèses du GIEC à la fin de sa vie et les récitait comme évangile ce qui est bien décevant, même si cela ne change rien au grand historien qu’il a été.

        Je ne dis pas que le CO2 n’y est pour rien. Je pense seulement qu’il faut avoir une solide formation en sciences de l’atmosphère pour s’inviter dans ce débat, raison pour laquelle je me tais toujours sur le sujet.

        Je pense également que face au réchauffement actuel, comme face aux réchauffements et refroidissements passés, nous possédons, comme jamais dans le passé, toutes les solutions scientifiques et techniques pour faire face.
        Le seul dramatique obstacle auquel est, aujourd’hui, confronté l’humanité est l’arriérisme écologiste et sa terrible machine de propagande qui vide les cerveaux.

      • Lire Leroy Ladurie ? C’est fait depuis longtemps, cher Bokken.

        Mais les livres de Leroy Ladurie ne sont en rien un travail de sciences naturelles, c’est un travail d’historien, non quantitatif. Intéressant, mais parfaitement inutilisable pour qui cherche une information quantitative. L’info quantitative, vous la trouverez par exemple dans l’article que j’ai cité. Ceci dit, à la fin de sa carrière, Leroy Ladurie a travaillé avec des physiciens du climat pour contribuer à des travaux plus quantitatifs.

        Regardons ça alors, vous voulez bien ?

        Prenons l’article « Grape ripening as a past climate indicator » par I. Chuine, P. Yiou, N. Viovy, B. Seguin, V. Daux (tous climatologues) et E Leroy Ladurie (historien), publié dans Nature en 2004 : https://www.nature.com/articles/432289a. « Nature » est un vrai journal scientifique. (Alors que n’importe qui peut publier n’importe quoi dans des livres – on n’a qu’à voir les âneries publiées sans cesse par Gervais, Gérondeau etc. chez l’Artilleur -, il faut fournir un vrai travail scientifique sérieux pour publier dans Nature.)

        Que dit cet article ? Facile : « Our results reveal that temperatures as high as those reached in the 1990s have occurred several times in Burgundy since 1370. » Donc au Moyen Age, les température ont parfois atteint des températures qu’on a vues en Bourgogne dans les années 1990. Or, le climat en Bourgogne s’est réchauffé d’environ 1.2°C depuis les années 1990. Ben oui, c’était il y a 30 ans, et le climat se réchauffe vite ! Donc on est aujourd’hui très clairement au-dessus de ce qu’on voyait au Moyen Age, même votre ami Leroy Ladurie, paix à son âme, l’a dit.

        Moralité : Si on se limite à une littérature des années 1960, on risque de tirer des conclusions pas très pertinentes sur les comparaisons du climat actuel avec celui du Moyen Age. Ben oui, il faut rester à jour, la nostalgie du bon vieux temps des années 1970 quand le gros des troupes « climato-réalistes » était jeune et fringant, ça ne fait pas avancer le Schmilblick.

        Bien cordialement

        • « « « «nostalgie du bon vieux temps des années 1970 quand le gros des troupes « climato-réalistes » était jeune et fringant, ça ne fait pas avancer le Schmilblick » » » » »

          Vous êtes limite irrespectueux là !

          En tout cas merci de rappeler aux anciens ce bonheur des années 70 ; guerre froide , Vietnam , Biafra , typhon Bolah …. Tout allait bien , nous étions biberonnés aux bonnes nouvelles .

          Oups pardon , un fan de l’influenceur Guy Lux !!

        • Vous tombez bien, je connais particulièrement bien la Bourgogne viticole où j’ai des racines. J’ai même travaillé dans la vigne étant jeune.

          Après des années 1970 plutôt douces, j’ai un grand souvenir des hivers terribles qui se sont succédés au cours des années 1980. Il y avait de bonnes épaisseurs de neige parfois pendant 2 ou 3 semaines. J’invitais des amis le week end pour faire du ski de fond et de la luge sur des pentes. Il faisait très froid et il y avait des grands soleils qui faisaient que ces séjours sont des souvenirs merveilleux.C’était un petit Jura.

          A partir des années 1990, il a fait globalement plus chaud, c’est indéniable.

          Pour l’instant, ce réchauffement n’est pas exactement le drame que l’on annonce.
          La vigne, qui a des racines profondes et tient bien la sécheresse, et a surtout besoin d’eau au printemps.
          Grâce au changement climatique, les dernières années ont vu se succéder des cuvées exceptionnelles, par exemple 2022 et 2023. Ces sécheresses permettent également de traiter beaucoup moins ce qui est positif.

          L’avenir viticole bourguignon ne m’inquiète aucunement. Même si cela continue à se réchauffer, on aura des solutions.
          On a vu bien pire pendant la crise du phylloxéra où la quasi totalité du vignoble français a été arrachée et remplacée par des plants greffés sur hybrides américano-français. Ce fut un travail colossal fait à la force humaine et animale. S’il fallait replanter tout le vignoble, nous avons les moyens aujourd’hui de faire mieux et plus vite avec moins de ravages humains.

        •  » il faut fournir un vrai travail scientifique sérieux pour publier dans Nature. » C’est bien ce journal qui avait publié sans sourciller les articles d’un homéopathe sur « la mémoire de l’eau », non ? Edifiant, en effet.

    • Bonjour Anton,

      C’est pas bien ça, de ramener la pseudoscience des paléo climatologues.

      Je rappellerai une vérité toute simple : aucune observation ne confirme une fin de XXème siècle plus chaude que le Moyen-Age. Büntgen, s’il est honnête, doit l’avoir mentionné dans son article. Non ?

      Ces gens s’amusent à coller les indices de températures, qui ne remontent pas plus loin que le milieu du XIXème, aux proxies de la température.

      Or, et c’est systématique, les proxies dont on peut démontrer la qualité ne montrent pas de comportement récent particulier. Réchauffement, oui, mais ne dépassant pas ou peu les valeurs du Moyen Age.

      Il est parfaitement évident que proxies et indices de surface ne rendent pas compte de la même grandeur car ils ont un comportement très différent depuis la première moitié du XXème siècle.

      Cela dit, si vous avez des données d’observations sérieuses qui me contredisent, je suis preneur. Il y a 15 ans que j’en demande et je n’ai jamais rien vu (je crois d’ailleurs vous avoir sollicité plusieurs fois à ce propos sans succès).

      • Phi. « Cela dit, si vous avez des données d’observations sérieuses qui me contredisent, je suis preneur. » Lisez l’article. Regardez la Figure 4.

        Franchement.

        • Anton,
          Essayez d’être un peu sérieux. Je vous demande des données d’observations et vous me renvoyez à un graphique bien dans la veine de la pseudo science du climat, dessiné sur la base de valeurs lourdement tripatouillées et avec une crosse formée par un lissage arbitraire en fin de série. J’avais à l’époque demandé à Büntgen les données brutes, le bonhomme n’avait même pas répondu à mon mail.

          Il y a quelques temps, j’ai lourdement insisté pour que le phénomène MLA me fournisse une seule série de données d’observations qui confirmerait un comportement particulier des températures à la fin du XXème siècle. Tout ce que ce provocateur avait réussi finalement à me fournir, c’est ça :

          https://media.springernature.com/full/springer-static/esm/art%3A10.1038%2Fs41586-022-05517-z/MediaObjects/41586_2022_5517_Fig6_ESM.jpg?as=webp

          Surprenant! le caractère extraordinaire du réchauffement récent provoquant tant et tant de dévastations ne laisse pas de traces mesurables !!!

          Avez-vous plus convainquant ?

          La date des vendanges bourguignonnes précoces de 2003 me laisse sur ma soif.

    • @Anton,
      Je ne crois pas davantage votre « groupe de scientifiques reconnus, multi-primés et multi-cités » que tout autre groupuscule reconnu, multi-primé et multi-cité -ou pas- prétendant détenir une quelconque vérité.
      La seule certitude, c’est que des réchauffements parfaitement naturels se sont bien produits dans le passé. Au Moyen-Age, ou sous l’Empire Romain, il n’y avait pas de satellites météo, ni même de thermomètres. Alors quelques pouillièmes de degrés en plus, ou en moins, en réalité, personne ne peut le savoir. Les proxies « climatiques », replacées dans leur contexte, nous aident à raconter l’Histoire. Rien de plus.
      Le choix que vous faites dit bien quelque chose sur vous.

      • Daredevil,
        Donc vous êtes prêt à croire sur parole un quidam qui dit « il a fait plus chaud qu’aujourd’hui au Moyen Age », mais dès qu’un travail scientifique vous prouve le contraire, vous n’y prêtez aucun crédit ? Sérieux ? Vous ne voyez pas que votre position est intenable ?

        • Et un autre quidam, je ne sais plus son nom, s’était vente d’avoir trouvé le moyen de baisser le pic de l’optimum climatique dans les modules fournis au GIEC.

        • Cher Anton,
          Un « travail scientifique » est toujours respectable, surtout s’il n’est pas motivé par des considérations bassement partisanes et idéologiques (qui peuvent toujours se cacher dans certains détails de l’analyse ou de la présentation des choses).
          Dit-il la vérité pour autant ?
          Disons qu’il peut dire une vérité à un instant « t » et en l’état actuel des connaissances.
          Il n’en est pas pour autant exempt de toute critique à venir, et de toute remise en question prochaine, c’est même ce qui en fait précisément un « travail scientifique » qui le différencie du dogme.
          Dit-il la Réalité ? Jamais…
          Mais ce qui m’intéresse ici c’est la façon dont vous utilisez le terme de « travail scientifique » avec une autorité qui fait penser à la façon dont certains en d’autres temps utilisaient la Croix : « A genoux, bandes de mécréants sacrilèges : adorez la Croix ! »
          Ce que je comprends d’ailleurs beaucoup mieux de la part de religieux qui traitent de la croyance et sont davantage dans leur rôle.
          Vous brandissez le terme de « travail scientifique  » avec une sorte de terreur sacrée dans l’écriture, et vous vous vous offusquez (sincèrement ?) que l’on ne se mette pas à quatre pattes devant votre « travail scientifique » qui présente chez vous toutes les caractéristiques d’un dogme et d’un dieu que l’on doit adorer sans discussion.
          Rien n’est définitivement arrêté, Anton, et surtout en science.
          Même le temps n’est qu’une illusion… vous le savez.
          Oui, vraiment, ce que vous dites en dit très long, et avant toute chose, sur vous et votre « libido dominandi »…

          • Cher Lucien,

            « Rien n’est définitivement arrêté, surtout en science. » Oui et non. L’abus (pour les professionels de la désinformation) et la mécompréhension (pour les moutons) de l’impératif des scepticisme est un puissant outil de l’anti-science. Il y a des cas où le doute n’a plus de sens.

            Lisez par exemple ce qu’en dit Alain Aspect, Prix Nobel de Physique 2022 (https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2025/article/alain-aspect-le-doute-en-science-et-l-importance-du-consensus-expliques-28812993.html) :
             » Par exemple, en ce qui concerne le réchauffement climatique, on a terminé la période de doute sur le fait que c’est bien l’activité humaine qui est responsable du réchauffement climatique. Le doute existait il y a une vingtaine d’années. Aujourd’hui, le consensus est complètement établi.  »

            A un moment, les jeux sont faits. On ne va pas douter que la Terre est ronde. Ou bien ?

          • Oui Anton, la terre est ronde, les hommes ont marché sur la lune et les Twins Towers ont bien été détruites…
            Bon, j’ai passé avec succès mon examen de passage de bonne conformité aux croyances généralement admises comme définitivement acquises.
            Sauf que la croyance en un réchauffement climatique d’origine anthropique n’est pas de ce type de savoir et qu’aucun consensus scientifique (comme vérité reconnue à l’unanimité des savants du domaine de recherche) n’existe encore, et vous le savez très bien, sinon vous ne vous escrimeriez pas à répondre avec application à chacun des posts de ce « blog obscur » ( c’est touchant d’ailleurs de voir cette application toute scolaire du bon élève qui connaît bien sa leçon et reprend systématiquement ses petits camarades déviants).
            Quand j’ai dit que l’on se demandait bien ce que vous faisiez ici, c’était évidemment une clause de style, une interrogation purement oratoire : tout le monde sait ce que vous faites ici : vous êtes ce que l’on appelait dans les années 70 « l’œil de Moscou » (eh oui, déjà), c’est à dire celui qui prêche la bonne parole aux mauvais élèves et redresse sans cesse les propos politiquement incorrects de ceux qui ne comprennent toujours pas ce qu’il faut absolument dire et croire, faute de pouvoir encore les emprisonner…
            Vous êtes, comme tous les idéologues, un adepte du matraquage de slogans tout faits et de la méthode Coué qui pense qu’à force de répéter une chose on finit par la croire ou la faire croire… à croire que vous n’y croyez pas vous-même !
            Eh non, Anton, aucun consensus dans le domaine climatique n’est « complètement établi », sauf à confondre « consensus scientifique » (à l’unanimité) et « consensus politique » (à la majorité écrasante) : vous prenez votre rêve autoritaire pour la réalité…
            Et celui qui fait apparaître cette propagande politique éhontée ( digne de Moscou) au grand jour n’est autre que Macron lui-même à l’ouverture de la COP 30 : lui aussi (qui n’y entend rien scientifiquement parlant) martèle que la « science a parlé » (par la voix du GIEC) pour faire taire les nombreuses voix dissidentes, or le GIEC, comme toutes les instances de l’ONU, est un organe… politique et non scientifique !
            Macron parle donc en politique, et il est parfaitement dans son rôle puisque le politique, c’est la prise de décision, bonne ou mauvaise.
            Mais il fait des raccourcis évidemment trompeurs à dessein : il devrait dire qu’il suit les décisions politiques (et non scientifiques) du GIEC, que les gouvernements occidentaux inspirent eux-mêmes dans leur volonté de transition énergétique déjà arrêtée depuis longtemps ( la boucle est bouclée)….
            On appréciera d’ailleurs qu’il vende au même moment, dans une assemblée prétendument attachée à défendre l’environnement, l’agriculture française à l’industrie automobile allemande et à l’élevage intensif sud-américain, avec ses bœufs élevés aux hormones, aux protéines et aux antibiotiques, ce qui serait totalement incompréhensible si son souci était réellement écologique et non politique (avec la grille de lecture purement politique, et donc économique, il n’y a plus aucune sorte de contradiction dans les termes), avec une décision de signer le Mercosur, arrêtée dès 2019 au moins….
            Mais Macron veut donner une base scientifique à son engagement politique de transition énergétique pour le justifier, or le gène dominant est bien le gène politique et non le scientifique (gène récessif) : le politique politise, le scientifique ne « scientifise » rien (il ne reste pertinent que cantonné dans son domaine d’études, dès qu’il en sort il est instrumentalisé), ce qui veut dire que Macron politise la science et la perd, malgré elle, mais ne « scientifise » aucunement son choix politique contrairement à ce qu’il croit ou voudrait faire croire : le GIEC est bien un instrument politique qui pervertit la science, puisque la politique pervertit tout ce qu’elle approche, comme le feu enflamme tout ce qu’il touche (il n’y a là aucun jugement de valeur, mais une simple analyse de l’essence des choses).
            Pour paraphraser Pascal parlant de la justice (autre domaine complètement perverti par le politique), je dirais que faute d’avoir pu rendre la science (politiquement) forte, on a voulu rendre la politique, scientifique (pure illusion)…
            Moralité : le politique est le super prédateur de toutes les activités humaines, et le réchauffisme giecien n’est qu’un énième avatar de cette prédation.
            Et il n’y a donc toujours pas de « consensus climatique », mais bien que de la manipulation po-li-ti-que.
            Bien le bonsoir.

          • Ah, au fait, Anton : Alain Aspect, que vous citez comme référence indépassable (« à un moment les jeux sont faits », dites-vous), co-lauréat du prix Nobel de physique 2022… au côté d’un certain…. John Clauser (que vous vous gardez bien de citer, lui), lequel en 2023 rejoint la direction de la CO2 Coalition, un groupe climatosceptique…
            En juillet 2023, en raison de ses vues concernant le changement climatique, le « Fonds monétaire international » (autre organisme politique de l’ONU) annule une conférence qu’il devait prononcer !
            Comme quoi, selon que l’on est ou non du bon côté de l’échiquier politique, le prix Nobel n’a pas la même valeur de référence pour vous et pour d’autres onusiens !
            Il faudrait citer La Fontaine ici…
            Et tout cela n’aurait pas de signification uniquement politique !?
            Bien le salut.

        • Vous n’avez rien compris, Anton. Et cela dit aussi quelque chose de vous.

          Le Moyen-Age, c’était le Moyen-Age. Il a fait plutôt bon à cette période alors qu’il n’y avait ni voitures, ni avions, ni CO2 excédentaire. Point à la ligne.
          N’importe quel quidam qui vient me dire que c’était 1, ou 2, ou 3 dixièmes de degrés de plus ou de moins que maintenant, je ne le crois pas. Même si le quidam est reconnu, multi-primé et multi-cité. Je ne crois personne.

          C’est clair, cette fois ? 🙂

        • c’est simple pourtant
          Nous avons trouvé des arbres medievaux plus haut en altitude et pus gros que les actuels dans les moraines (lits) glaciaires http://www.geologie-montblanc.fr/Cembro.html

          Nous avons trouvé des arbres d’altitude pour chaque optimums de notre Holocene, ils disparaissent à chaque pessimum avalés par les poussées glaciaires

          Nous arrivons à l étiage medieval des Glaciers de l ‘Hemisphere Nord
          https://www.glaciers-climat.com/wp-content/uploads/Mer-de-Glace-12-000-ans-dhistoire.pdf
          Lisez bien l histoire des villageois alpins de 1000 à 1900 .. tout notre climat est décrit .. les villages construit a l optimum medieval qui sont détruit par l avancée glaciaire du pessimium PAG .. On ne retrouve toujours pas les plus hautes forets medievales …

          Tout ceci est corrélé a l activité solaire
          Nous connaissons la relation pessimum de notre Interglaciaire comme le Petit Age Glaciaire et les minimums solaires de Maunder de Dalton de Sporer

          Nous savons la relation de l ‘activité solaire avec les marqueurs océanique AMO ENSO et les relations directes avec la Nina et El Nino

          La Nina se produit aux épuisements du cycle de Hale de 11 ans et a chaque décrochage de l ‘activité solaire tous les 1 a 3 ans
          El Nino a chaque pic du cycle de Hale et poussée des taches solaires toutes les 1 a 3 ans

          la puissance des Nina / Nino dictée par la puissance des cycles de Hale actuels et precedents par phasage et redistribution oceanique
          Cycle de Scwabb de 22 ans et inversion des poles solaire magnetiques
          Cycle de Giesberg tous les 66 ans avec 20 ans de pessimum

          La variation de l ‘activité solaire module le climat par
          – augmentation nuage et augmentation albedo
          – modulation UV/ ozone et UVA / UVB qui module l évaporation et l énergie de la thermocline
          – modulation des vortex polaires qui module l activité dépressionnaire
          – modulation de la rotation de la terre qui modifie la vitesse des alizés et l evaporation

          Naturellement le dernier Interglaciaire il y a 150Kans était plus chaud
          Naturellement le début de notre Interglaciaire Holocène était bien plus chaud
          Naturellement l optimum Romain et Medieval étaient plus ou aussi chaud que le moderne

          Le dernier pic de froid est 1700 pour un pessimum allant de 1450 à 1850
          l antépénultième pessimum entre 400 et 800
          le prochain pic de froid avec minimum d’activité solaire est prévu pour 2400
          pour un pessimum allant de 2200 a 2600

          Les pics de chaud -500 / 300 / 1200 / 2100 / 3000
          Voila la sinusoide climatique naturelle de notre Interglaciaire

          Une etude qui synthetise le tout
          https://www.science-climat-energie.be/2024/12/27/le-soleil-locean-et-le-cosub2-sub-une-approche-objective-de-la-contribution-energetique-solaire/

    • La référence que vous citez date de 14 ans et a été amendée par nombre d’études.
      Néanmoins, dans son abstract, on lit :
      Discrimination between environmental and anthropogenic impacts on past civilizations, however, remains difficult because of the paucity of high-resolution paleoclimatic evidence.
      Recent warming is unprecedented, but modern hydroclimatic variations may have at times been exceeded in magnitude and duration. 
      Ce n’est pas si simple.

      • Merci Jean-Louis, la « critique » existe déjà !
        Donc nous avons bien affaire à un « travail scientifique », mais pas au sens dogmatique et définitif où l’entend l’idéologue Anton, bien entendu, dont on ne comprend toujours pas très bien ce qu’il vient faire dans ce « blog obscur » qui n’est pas de son niveau et lui fait perdre son temps : de minimis non curat praetor !
        Faut donc croire que le blog n’est pas si « obscur » que ça : c’est un clair obscur 🙂 !

      • Cher Monsieur Legrand,

        « Amendée par nombre d’études ». Effectivement, la science avance. Mais quel article sérieux a permis de réfuter les résultats essentiels de cet article ? Pouvez-vous en citer s’il vous plaît ?

        A la limite, je vois un article intéressant : Celui de Ludescher et al., « Setting the tree‑ring record straight », Climate Dynamics 2020, https:dx.doi.org/10.1007/s00382-020-05433-w
        Il montre que les études basées sur les cernes des arbres ont tendance à surévaluer les variations climatiques passées. Je cite le résumé (traduit pour vous grâce à DeepL) : « Nous nous concentrons ici sur l’Europe centrale et comparons la reconstitution des températures à partir des cernes des arbres avec les reconstitutions à partir des dates de récolte, des mesures météorologiques à long terme et des données historiques modélisées. Nous constatons que toutes les données sont persistantes à long terme, mais que dans la reconstruction basée sur les cernes des arbres, la force de la persistance quantifiée par l’exposant de Hurst est nettement plus importante ( h ≅ 1,02 ) que dans les autres données ( h= 0,52–0,69), ce qui indique une exagération irréaliste des variations historiques de température. »

        Donc on peut effectivement dire que les reconstructions paléoclimatiques basées sur les cernes des arbres, dont celle de Büntgen de 2011, sont à lire à la lumière de ces nouvelles connaissances. Pour être clair, il semble que les estimations de la période chaude médiévale, et celles du froid du soi-disant « Petit Age Glaciaire » en Europe, sont à revoir : ces variations étaient sans doute plus faibles que ce qu’on pensait.

        Donc oui, la science avance. Sauf que les nouvelles connaissances ne vont pas du tout dans le sens des climato-surréalistes… pas de chance pour vous…

    • Il était un petit moustachu qui, malgré les informations contradictoires, s’entêtait à croire en ses propres illusions…
      L’Histoire va s’occuper de vous et de vos chères références scientifiques inattaquables… puisque scientifiques!

    • @Anton
      L’idée que le réchauffement médiéval fut plus intense que celui que nous vivons actuellement fut déduite du fait que l’on a retrouvé dans les Alpes sous des moraines récentes dues au Petit Age Glaciaire des souches d’arbres à des altitudes bien supérieures (entre 300 et 700 mètres, soit 1,5° à 3,5°C) à la limite actuelle supérieure des forêts dans nos contrées. Ces souches datées au 14C se révélaient d’une époque centrée sur l’an mille à une ou deux centaines d’années près.
      Aussitôt des contre-feux poussés par le GIEC se sont empressés d’émettre l’idée que cette époque médiévale très tempérée était en fait singulièrement limitée à l’Europe occidentale.
      Cette prétention peu fondée a poussé les Pr Lüning et Vahrenholt à élaborer une compilation de 1272 études (excusez du peu !) intitulée « Documenting the Global Extent of the Medieval Warm Period » ainsi définie par ses auteurs:
      « Le projet vise à identifier, recenser et interpréter toutes les études publiées sur l’anomalie climatique médiévale (période chaude médiévale) à l’échelle mondiale. Les données sont visualisées sur une carte en ligne accessible gratuitement à cette adresse »:
      http://t1p.de/mwp ,ou encore à celle qui suit:
      https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1akI_yGSUlO_qEvrmrIYv9kHknq4&ll=-3.81666561775622e-14%2C38.03818700000005&z=1
      Leur constat est sans appel:
      La périodes chaude médiévale est bien répartie sur l’ensemble du globe.

      • Ben non, la période chaude médiévale n’est justement pas repartie sur l’ensemble du globe. Voir Neukom et al., « No evidence for globally coherent warm and cold periods over the preindustrial Common Era », Nature 2019 (https://www.nature.com/articles/s41586-019-1401-2). Dans le résumé : « Here we use global palaeoclimate reconstructions for the past 2,000 years, and find no evidence for preindustrial globally coherent cold and warm epochs. » Et « … we find that the warmest period of the past two millennia occurred during the twentieth century for more than 98 per cent of the globe. This provides strong evidence that anthropogenic global warming is not only unparalleled in terms of absolute temperatures, but also unprecedented in spatial consistency within the context of the past 2,000 years. »

        C’est un article scientifique dans l’un des meilleurs journaux scientifiques (Nature). En face de ça, vous mettez un travail d’amateur publié sur un site internet quelconque. C’est franchement ridicule.

        • Arsène,
          Votre réponse est problématique. Vous prenez comme référence du réel le journal Nature alors que l’autorité dans ces affaires est bien sûr la Nature et pas le journal qui porte ce nom.

          On ne consulte en principe pas un journal d’astrologie pour trancher une question relative aux étoiles. Or, il n’est plus à démontrer que Nature à cèdé à l’idéologie dans le domaine du climat.

          Neukom est un idéologue qui singe la science comme le font la grande majorité des personnes travaillant sur le RCA. Il est assez édifiant de consulter à ce propos Climate Audit.

          D’où l’importance de repartir des données brutes récoltées. Aucune de ces données (celles qui suivent la température bien sûr) ne mettent en évidence un comportement inédit récent.

    • Je ne crois pas que votre « manque de pot » doit être attribué à l’auteur de l’article :

      Votre lien de la revue Science, ne parle que de l’Europe Centrale, et cette « étude » provient de trois spécialistes des forêts et de la neige, deux géographes, un expert sur la croissance forestière, un historien, un polytechnicien, un expert en patrimoine culturel, un archéologue et un chercheur en « changement climatique ». En dehors de leurs domaines respectifs, ils sont experts dans quel domaine de la paléoclimatologie ? C’est ça vos références ?

  7. Les Chinois disposent de la plus longue série d’observations météorologiques. Dès 1216 av J.-C., on trouve trace de texte où sont répertoriés, tous les dix jours, les évènements météorologiques. La direction du vent est même précisée. Les mages chaldéens ou babyloniens ont laissé sur des tablettes d’argiles, des descriptions de phénomènes célestes. Les Grecs ont, quant à eux, pensé la météorologie en tant que science et, vers 334 av J.-C., Aristote rédige le premier traité de météorologie reliant les observations météorologiques à une réalité physique et non pas à une action divine

  8. @Anton qui a écrit
    «  » » » » Pour être clair, il semble que les estimations de la période chaude médiévale, et celles du froid du soi-disant « Petit Age Glaciaire » en Europe, sont à revoir : ces variations étaient sans doute plus faibles que ce qu’on pensait. » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
    Pas besoin de thermomètres pour vous contredire
    Pendant la période chaude médiéval les Vickings ont envahi le Groenland alors appelé Vinland et y ont cultivé la vigne ; et ils sont partis au petit age glaciaire quand la calotte du Groenland a fait monter le niveau de la mer où ils habitaient ; mille ans avant , on a eu les mêmes aventures avec les Romains qui ont planté des vignes chez les British qui y ont pris gout avant de venir en Gascogne quand le temps s’est refroidi

    • Petites rectifications :
      Le Vinland était Terre Neuve.
      Au Groenland, les recherches archéologiques et scientifiques ont donné 3 périodes d’occupation viking, la période d’élevage bovin (le temps de la terre verte qui a donné son nom au pays) suivie d’une période d’élevage ovin correspondant au début du refroidissement puis une période finale de chasse et pêche quasi exclusive.
      Il y a ensuite eu un repli en bon ordre en Islande, on le sait par l’absence de mobilier dans les villages fouillés. Tout ce qui pouvait être emporté l’a été soigneusement.
      Amicalement…
      Je n’ai jamais rien lu sur une montée du niveau de la mer, je pense qu’il est probable que cela a été l’inverse puisqu’on était en refroidissement.

      Pour les vignes, on en a également eu en Normandie et Bretagne au moyen âge, les vergers de pommiers n’y débutent qu’au XIV-XVème siècle.

      • «  » » » » » » »Je n’ai jamais rien lu sur une montée du niveau de la mer, je pense qu’il est probable que cela a été l’inverse puisqu’on était en refroidissement. » » » » » » »
        Désolé
        mais j’ai lu récemment que le niveau de la mer a monté parce que l’ile s’est enfoncé à cause du poids de la calotte qui a grossi

        • Je ne crois pas que l’enfoncement isostatique du Groenland sous l’effet d’un refroidissement qui épaissit et alourdit l’inlandsis soit si rapide. Le processus ne devient mesurable qu’au bout de plusieurs milliers d’années, tout comme le processus inverse qui est en cours actuellement en Scandinavie.

          • Quelle est l’évolution de l’altitude de l’Everest ?
            3 à 5 mm par an : pourquoi l’Everest continue-t-il de grandir …
            En 2020, une expédition conjointe entre la Chine et le Népal a recalculé l’altitude officielle de l’Everest, la fixant à 8 848,86 mètres, un chiffre légèrement supérieur à la mesure précédente. Ces mesures confirment que l’Everest gagne en altitude, bien que ces changements soient imperceptibles à l’échelle humaine.

  9. @Frederic Sommer
    Je veux bien vous croire, mais les forces telluriques mises en jeu pour faire surgir la chaîne de l’Himalaya sont autrement plus puissantes à mon avis que celles engendrées par le poids de quelques centaines de mètres voire 1 Km de glace en plus ou en moins sur l’Inlandsis du Groenland.
    Mais je peux me tromper…

  10. .WIKI
    Le rebond post-glaciaire (également appelé ajustement isostatique, rebond isostasique ou glacio-isostasie) est le relèvement de masses terrestres consécutif à la déglaciation et précisément à la fonte des calottes glaciaires. Ces masses, antérieurement comprimées par les charges de glace, se relèvent par isostasie. Cet ajustement isostatique, comprend, outre le déplacement vertical, des mouvements horizontaux de la lithosphère, des variations du champ de gravité, et d’éventuelles manifestations géologiques (réactivation du volcanisme, sismicité induite).
    À l’échelle des temps géologiques, ce sont des mouvements très rapides (le rebond actuel est de l’ordre du centimètre par an[1]), qui peuvent avoir des impacts sismiques significatifs (réactivations de failles[2], tremblements de terre[3]).
    ——————————————-
    -Ne pas confondre isostasie et tectonique

  11. Moi je voudrais que les réchauffistes nous disent quelles est la « bonne » température moyenne à fixer et à maintenir jusqu’à la fin des temps…

  12. Bonjour, petite réaction générale à cet article sympa qui ouvre le champ historique et ses manipulations idéologiques actuelles ou passées, l’idéologie n’a besoin d’aucun fait avéré pour prospérer au nom des grands principes, la doxa suit et quiconque s’y oppose devient hérétique et doit être détruit (plus de parole, plus de financement, ridiculisé ou brûlé au sens propre ou figuré… la seule certitude c’est que l’histoire réélle qui s’esquisse derière celle que l’on nous rentre dans le crane depuis notre naissance, prouve que l’homme n echange pas dans son mécanisme social.
    Sur le CO2 anthropique… je reste sur une calcul mathématique, qui consiste sans consteter les taux (qui sont faussé puisque le marqueur isotop du carbone est en fait surtout celui issu de la biomasse des rivières, étangs, marécages et que de fait les taux annoncés à 0,005% de CO2 anthropique sur les 0,005 de CO2 athmosphériques (ca marche aussi avec 0,5/1000) serait encore plus faibles .. bref mon calcul est le suivant : Volume athmosphère (données tellement sensible que vous allez tous galérer pour la trouver,..) (V X 0,05/1000 ) X 0,05/1000 = 0….et quelques miettes.
    80 des super porte-containers sur les centaines qui naviguent polluent plus que tous nos moteurs diesels, centrale charbon etc.. liés à notre activité terrestre.. san sparler des avions et pétroliers.
    Bref : le bilan logique est il de se questionner sur le taux de CO2 anthropique et son influence nulle sur le volume naturel et total de l’athmosphère…? ou de se demander si il n’y a pas moyen de moins polluer pour la santé de la biosphère ?
    Pour finir, il y a uen grosse différence entre l’inquisiation « allemande » qui ets plutot suisse et calviniste, un génocide pure, et celle espagnole qui ne s’adresse qu’aux chrétiens qui se revendiquent comme tels, un athé, sorciers meme mécreant qui se dit d’un autre religion ou sans, n’était pas inquiété… cette inquisiation espagnole était avant tout tournée pour lutter contre les convertis récents qui « continuaient à judéïser en secret », c’est à dire poursuivre la Cabale Talmudiste, l’usure dans le sprets et divers sacrifices qui créait des révoltes dans la polulasse… Bref, l’histoire s’écrit comme veut la voir…répétée.

  13. Bonjour à tous,
    Ce blog est très intéressant, et rempli d’érudits. Et aussi de Bot semble-t-il.
    J’ai vu au début qu’on parlait de terre ronde et qu’on avait marché sur la lune, des Twins-Towers etc …
    Je vais me contenter de la Lune puisque j’y ai passé pas mal de temps aux dire de mes maîtres et maitresse d’école …
    Je vais plutôt parler de ceux qui l’ont réellement foulée avec leur scaphandre.
    Ce scaphandre permettait de se protéger du soleil hors des ceintures de Vanhalen et de notre atmosphère, et du froid interstellaire. Soit un rayonnement solaire direct (allez, disons 250° C) et pour la partie à l’ombre, disons le froid absolu soit -273° C environs et le maintien de l’intérieur à environ 20° C, sans clim !!
    Ma question est la suivante :
    À la vue des images que la NASA nous met à disposition, l’isolant du scaphandre n’est guère plus épais que 2 à 3 cm, voir beaucoup moins dans les doigts des gants.
    Pourquoi, depuis 1969, n’avons nous pas cet isolant dans nos maisons, où sous nos latitudes, il nous faut 20 cm dans les murs et 30 à 40 cm en toiture. Avec une Grande disparité de qualités de déphasage selon les matériaux utilisé.
    J’aimerai que des thermiciens du bâtiment nous donnent leur avis sur cette question. Si Thomas Pesquet est dans les environs, son avis m’intéresse aussi.
    Exigeons de nos gouvernants de pouvoir avoir accès à cet isolant, en cette époque de disette énergétique et de réchauffement climatique !
    Bonne journée à tous.
    C’est une question sérieuse que tout le monde devrait se poser. lol

    • JPA,
      La tempérarture maximale de surface est d’environ 120 °C. Il y a une grosse différence pour l’isolation extérieure : elle est dans le vide. Cela explique sa bonne efficacité en couche mince. La technique du vide est par exemple utilisée au sol pour des récipients mais plutôt difficile à mettre en oeuvre dans le bâtiment.

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