Un important flux de chaleur d’origine géothermique découvert sous le glacier Thwaites

Dziadek, R., Ferraccioli, F. & Gohl, K. : High geothermal heat flow beneath Thwaites Glacier in West Antarctica inferred from aeromagnetic data. Commun Earth Environ 2, 162 (2021). https://doi.org/10.1038/s43247-021-00242-3


Une étude intitulée « Des données aéromagnétiques ont permis de détecter un important flux de chaleur géothermique sous le glacier Thwaites dans l’Antarctique occidental » a été publiée le 18 août 2021 dans la revue Communications Earth & Environment, un journal du groupe d’édition Nature. Le texte qui suit est un résumé de cette publication.


Le glacier de Thwaites s’écoule dans la Baie de l’île du Pin en mer d’Amundsen. Il couvre environ 192 000 kilomètres carrés, soit à peu près la superficie de la Grande-Bretagne

Carte de l’Antarctique et détail du Glacier Thwaites. Sources : Boulder, Colorado USA. NASA
PHOTOGRAPHIE DE BRITISH ANTARCTIC SURVEY

Les pertes de glace du glacier Thwaites dans l’Antarctique occidental sont actuellement responsables d’environ quatre pour cent de l’élévation mondiale du niveau de la mer. Jusqu’à présent, les experts attribuaient cette fonte au changement climatique et à la présence de canaux d’eau chaude sous le glacier. Mais des scientifiques allemands et britanniques ont découvert que la géothermie contribue largement au phénomène.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont étudié la distribution du flux de chaleur géothermique (GHF) en tant que facteur clé pour révéler les processus géodynamiques, tectoniques et lithosphériques passés et présents et leur corrélation avec l’énorme perte de masse de glace actuellement observée dans cette région.

Ils ont montré la présence d’une quantité remarquablement importante de chaleur à l’intérieur de la Terre sous la glace, ce qui a probablement affecté le glissement des masses de glace pendant des millions d’années. Cet important flux de chaleur géothermique est dû au fait que le glacier se trouve dans une tranchée tectonique, dans laquelle la croûte terrestre est beaucoup plus mince qu’elle ne l’est ailleurs sur le continent, notamment dans l’Antarctique oriental.  À certains endroits, la croûte ne fait que 17 à 25 km d’épaisseur alors que la croûte des grandes masses continentales contiguës, peut atteindre une épaisseur de 40 kilomètres. Par conséquent, une grande partie du sol se trouve à un ou deux kilomètres sous le niveau de la mer seulement.

Il en résulte que cette croûte relativement mince absorbe beaucoup plus de chaleur issue du manteau supérieur de la Terre, d’une température de 200°C en moyenne. « Nos mesures montrent que là où la croûte terrestre n’a que 17 à 25 kilomètres d’épaisseur, un flux de chaleur géothermique pouvant atteindre 150 milliwatts par mètre carré peut se produire sous le glacier Thwaites. Cela correspond aux valeurs enregistrées dans les zones du Rhin Graben et de la vallée du Rift en Afrique de l’Est », a indiqué le Dr Ricarda Dziadek, géophysicien de l’AWI (Alfred Wegener Institute) et premier auteur de l’étude.

Fig. 1 : Vue d’ensemble de la région d’étude.
Vue d’ensemble de la région d’étude dans le secteur de la mer d’Amundsen (ASE). a) L’élévation du lit permet de voir les structures topographiques sous la glace. Le système de rift de l’Antarctique occidental (WARS) abrite l’une des plus grandes provinces volcaniques au monde ; les centres volcaniques sont marqués par des cercles rouges. b) La calotte glaciaire de l’Antarctique occidental (WAIS) recouvre presque entièrement la région. De grands glaciers (le glacier de l’île du Pin (PIG), le glacier Thwaites (THW) ou le glacier Pope (PG)), drainent l’inlandsis vers l’embouchure de la mer d’Amundsen. © Ricarda Dziadek

Une nouvelle carte du flux de chaleur géothermique de la région a été établie sur la base des données du champ géomagnétique de l’Antarctique occidental : « La déduction du flux de chaleur géothermique à partir des données du champ magnétique est une méthode éprouvée, principalement utilisée dans les régions où l’on connaît peu les caractéristiques du sous-sol géologique », explique Fausto Ferraccioli du British Antarctic Survey et co-auteur de l’étude. Les résultats ont confirmé leur hypothèse : le glacier Thwaites repose sur une zone de flux de chaleur relativement élevé ; c’est également le cas pour les glaciers de l’île du Pin, Pope et l’ensemble des glaciers de l’inlandsis Ouest-Antarctique.

Fig. 2 : Nouvelle grille d’anomalies magnétiques et estimations de la profondeur de Curie dans le secteur de la mer d’Amundsen en Antarctique occidental.
a) Distribution du flux de chaleur géothermique avec, en gris, les zones où les données magnétiques sont manquantes. Les lignes pointillées blanches marquent l’emplacement des glaciers : glacier de l’île du Pin (PIG), glacier Thwaites (THW), glacier Pope (PG). b) Épaisseur élastique effective de la lithosphère et réponse viscoélastique. Les lignes pointillées blanches indiquent la zone du bassin sous-glaciaire de Byrd (BSB) et du fossé sous-glaciaire de Bentley (BST). © R. Dziadek et al.

Un facteur crucial pour prédire l’évolution du glacier

Sur la base de leurs données, les chercheurs ne peuvent chiffrer précisément dans quelle mesure la chaleur géothermique croissante réchauffe le fond du glacier, car le sol est constitué de différents types de roches, plus ou moins conductrices de chaleur. Le Dr Karsten Gohl, co-auteur de l’étude, explique par exemple que la température sous le glacier ne sera pas la même si le sol est constitué de roches compactes et solides que s’il est composé de plusieurs mètres de sédiments saturés d’eau , car l’eau conduit très efficacement la chaleur montante.

Néanmoins, le flux de chaleur pourrait être un facteur crucial qui doit être pris en compte dans les futurs modèles dynamiques d’écoulement glaciaire. Selon Karsten Gohl, sous l’effet des grandes quantités de chaleur dégagées, le fond du lit du glacier pourrait ne plus geler complètement ou pourrait être recouvert en permanence d’un film d’eau. Dans les deux cas, les masses de glace glisseraient plus facilement sur le sol ce qui accélérerait considérablement la fonte des glaciers.


Lire à ce sujet le résumé en français de l’étude publié par trustmyscience.

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21 réflexions au sujet de « Un important flux de chaleur d’origine géothermique découvert sous le glacier Thwaites »

  1. Ces informations sont cachées au grand public , elles existent sur internet et peu de gens les visitent, c’est incomparable aux médias dominants qui contaminent les cerveaux des peuples en leurs disant que le CO2 est la cause principale du réchauffement climatique

  2. Voilà qui permettra de combattre certains sites qui attribuent la fonte de ce glacier au réchauffement climatique (bien sur!!!) et qui prédisent une catastrophe si ce glacier fondait entièrement (en fait ce serait seulement 0,4 mm de montée mondiale des eaux)

  3. très intéressant en effet, mais il ne faut surtout pas ébruiter cela car on serait taxés de complotistes !!!!
    Cela dit, où en sont les comptages de températures sur la terre ?? quelles sont-elles véritablement ??
    A t-on des moyens de contrôle de la véracité de ces données ?? ou assiste t-on là aussi comme pour le Covid 19 à des chiffres diffusés par les organismes officiels qui arrangent ??

    • Je crois savoir que les stations terrestres où sont enregistrées les températures, et qui servent à calculer la fameuse “température globale”, sont presque toutes situées dans des zones habitées. Il n’y en aurait que quatre se trouvant dans des zones inhabitées de la planète. Alors forcément…Mais ce serait à vérifier.
      Reste ensuite le problème de la mesure elle-même. On parle quand même de seulement quelques dixièmes de degrés.
      Il me semble pourtant, que, normalement, tout résultat de mesure doit être accompagné de sa marge d’incertitude sous la forme +/- xxx … Ainsi que des conditions de la mesure.
      Quand on nous annonce que l’été dernier a été le plus chaud jamais enregistré, battant le précédent record de 0.01°C, ça laisse perplexe.
      Votre parallèle avec covid19 est pertinent. On nous balance des milliers de cas dans la figure sans nous donner la signification de ces chiffres. Pourtant, en fouinant un peu sur le site de Santé Publique France, on apprend que moins de 3% des tests effectués sont positifs. Sans donner la marge d’erreur.
      Forcément, c’est moins vendeur…

  4. Entre les pompes thermiques océaniques et atmosphériques, l’activité solaire, la mécanique céleste, les flux thermiques internes, et j’en passe, il faut se rendre à l’évidence: le climat, c’est foutrement compliqué. Globalement, il est plutôt stable, et reste largement favorable à la vie sur Terre.

    L’ignorance et les vérités toutes cuites demandent moins d’efforts que de chercher à comprendre.

  5. je fait de la thermo tous les jours ou presque,et vu la difficulté de mesurer un échantillon en DSC, (en calorimétrie différentielle), sur un échantillon de 5mm3, je ne sais pas comment les types peuvent annoncer des 0.01 sans avoir honte.. avec les incertitudes de mesures de +/- 0.1..(ce qui est déjà très très fort !). Des gradients de 0.05 sur 5mm3 est souvent la réalités…..,mais comment ces mecs font ? ils sont trop fort, ou alors c ‘est du foutage de gueule.Pour le commun des mortels, le corps fait 37.5, alors, si mon oreille fait un peu moins…je suis en hypothermie.Ils sont ridicule avec 0.01 c.. l étalonnage des appareils de mesures à 0.1.. les thermocouples à 0.1… je vous laisse juger…

  6. C’est extraordinaire, ces efforts pour trouver d’autres causes à la fonte des glaciers que celles liées à l’activité humaine. Je suppose que ces travaux sont sérieux, et sans aucun doute ils méritent d’être pris en compte par les pessimistes qui s’inquiètent de l’avenir à moyen terme de notre humanité. Pour autant, je trouve chaque fois curieux de lire les articles et les commentaires implicitement basés sur l’hypothèse selon laquelle le chargement de notre atmosphère en gaz à effet de serre n’a aucune incidence sur le climat (ce que ces commentaires ne prennent jamais la peine de démontrer), alors que des effets autres sont systématiquement mis en avant (et il est assez facile de trouver ailleurs que sur ce site des analyses prouvant que ces autres effets ne peuvent jouer qu’un rôle mineur).

    • Des glaciers gigantesques ont fondu dans le passé, sans que l’ homme ne puisse en être tenu pour responsable..
      Le CO2 “anthropique” ne représente au plus que 4% de 0.04% de la masse totale de l’atmosphère.
      C’est le soleil, 6000°C à sa surface, qui réchauffe la terre -pas le CO2- et son fonctionnement est très compliqué.
      Sous la croûte terrestre, la température du magma est comprise entre 1300 et 3000°C.
      La Terre est un système dynamique complexe en constante évolution soumis à de puissantes influences extérieures, tout aussi complexes et évolutives.

      Chercher à comprendre la nature, c’est la démarche la plus… écologique.

  7. Si vous trouvez un indice quelque part qui suggère que le flux géothermique dans cette région a augmenté récemment, dites-moi. (Ne cherchez pas dans l’article cité, il n’y en a pas.) Car sans cet élément, le flux géothermique ne peut être tenu pour une cause du recul récent observé.

  8. Dernière remarque, ensuite je vous laisserai probablement tranquille parce que je n’ai pas très envie de perdre mon temps sur ce site.

    Cet article commence avec l’en-tête suivante : “Une étude intitulée « Des données aéromagnétiques ont permis de détecter un important flux de chaleur géothermique sous le glacier Thwaites dans l’Antarctique occidental » a été publiée le 18 août 2021 dans la revue Nature.”

    C’est malheureusement faux. L’étude a été publiée dans “Communications Earth & Environment”, pas dans Nature. “Communications Earth & Environment” est un journal du groupe d’édition “Nature”, mais ce n’est pas le journal “Nature”. C’est un nouveau journal, assez sérieux, mais il est très loin d’avoir le même rayonnement et la même reconnaissance que Nature. Concrètement, si les travaux décrits dans cet article avaient montré que le flux géothermique sous le glacier Thwaites avait un impact sur son recul récent rapide, l’article aurait peut-être pu avoir une chance d’être publié dans Nature. Mais comme il n’est est rien – l’article ne donne strictement aucun élément constituant même un début d’indice dans ce sens -, il s’agit d’un travail intéressant, bien fait, propre, mais sans plus.

    Notons que la même confusion arrive souvent avec des articles publiés dans “Scientific Reports”, qui est aussi un journal du groupe Nature. “Scientific Reports” est un journal qui se situe “en-dessous” de “Communications Earth & Environment”, et, bien plus encore, “en-dessous” de “Nature”. Comme il est édité par le même groupe, les liens http commencent donc aussi avec http://www.nature.com, ce qui induit en erreur de nombreuses personnes qui ne comprennent pas bien le fonctionnement de la science. Et évidemment, certains essaient d’utiliser la confusion créée par cette proximité apparente pour donner une apparence particulièrement importante à des travaux pas très importants. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’il n’y a pas aussi des bonnes choses publiées dans ces revues.

    • Si vous estimez que le débat est une perte de temps, libre à vous. Mais c’est tout de même assez peu scientifique..
      En tout cas merci pour ces précisions fort intéressantes.

      • Bonjour Monsieur Thein,

        Merci de votre message. Le débat scientifique se mène surtout, et même presque exclusivement, dans les journaux et congrès scientifiques. Ici, c’est autre chose. Quand je serai en retraite, j’aurai plus de temps à consacrer au “debunking” sur des sites comme celui-ci. (Malheureusement, je ne sais pas quel est l’équivalent français de ce vilain anglicisme – veuillez m’en excuser).

        Cordialement

        • Mais vu que Hasselmann et Manabe viennent de se voir décerner le Prix Nobel de Physique pour (je cite) “la modélisation physique du climat de la Terre, la quantification de la variabilité et la prévision fiable du réchauffement planétaire”, je caresse l’espoir que ces discussions absurdes cesseront bientôt même sur ces recoins peu reluisants de l’internet.

          • Ce coin peu reluisant de l’intente est un site beaucoup plus respectueux de la liberté d’expression que la majorité de médias qui censuraient beaucoup des propos tenus ici. Alors si ce site avait la même censure mais à l’envers de de la censure à la mode, alors peu de vos articles auraient été acceptés.

            Je suis d’accord avec vous. moi aussi j’ai hâte que le climat ne soit plus un sujet incontournable

          • Ce coin peu reluisant de l’internet est un site beaucoup plus respectueux de la liberté d’expression que la majorité de médias qui censuraient beaucoup des propos tenus ici. Alors si ce site avait la même censure mais à l’envers de de la censure à la mode, alors peu de vos articles auraient été acceptés.

            Je suis d’accord avec vous, moi aussi j’ai hâte que le climat ne soit plus un sujet incontournable.
            (P.S. version corrigée)

        • C’est drôle que vous parliez de débat scientifique alors que sur le sujet du climat, vu qu’il y a apparence de consensus, alors quel débat peut-il réellement existé entre personne partageant les mêmes opinions, à quelques détails près. En fait l’influence nocive du GIEC sur l’objectivité scientifique sur le climat est tellement grande qu’elle rende les revues scientifiques “prestigieuses” frileuses de publier un écrit pouvant contredire certains dogmes du GIEC. Étant du GIEC vous n’avez pas de recul vis-à-vis de votre employeur le nez sur l’arbre vous ne voyez pas la forêt.

          Vous priorisez le contenant plutôt que le contenu, seuls les journaux “prestigieux” sont digne de confiance, même si leur contenu peut-être douteux quelque fois. C’est vrai qu’il est plus facile de choisir des écrits scientifiques par ordre de fiabilité que de se casser la tête à voir la qualité et la pertinence de ces écrits.

          Et pour votre mission de démystification, à votre retraite, d’ici là (dans les 2 prochaines décennies) le climat risque d’avoir déterminé qu’est ce qui contrôle réellement le climat soit le CO2 anthropique ou la nature (soleil, nuages, glaces et océans).

  9. “Dernière remarque, ensuite je vous laisserai probablement tranquille parce que je n’ai pas très envie de perdre mon temps sur ce site.”
    Si l’on ajoute la remarque élogieuse citant le Nobel 2021 (basé sur une anomalie thermique jamais observée et en contradiction avec les observations d’après Manabe lui-même …!) ce Monsieur va nous quitter, merci après une dernière insulte à peine cachée : “ces discussions absurdes cesseront bientôt même sur ces recoins peu reluisants de l’internet.”
    No comment …
    Serge Montagnac.

  10. Ce qui est intéressant, c’est d’essayer de porter un regard lucide sur ce qui se passe, et ce qui se dit.
    Les scientifiques sérieux qui découvrent peu à peu les mécanismes de la nature lègueront ce savoir à la postérité qui sera bien contente de pouvoir en disposer.
    Galilée fut le premier à observer Neptune en 1612, et 370 ans plus tard, ses relevés ont aidé les ingénieurs de la NASA à calculer les trajectoires des sondes Voyager.

    Jamais ce site, si pertinent soit-il dans ces arguments, ne parviendra à “déradicaliser” des convertis.
    J’ai entendu un jour un monsieur très bien, qui exerçait la profession de psychiatre:
    “Face à une croyance, on ne peut rien” disait-il.

  11. En matière climatique il y a beaucoup de zones d’ombre. Pour qui parcoure la littérature scientifique disponible, y compris celle que veut bien publier le Giec, comprend que le doute existe toujours sur l’origine du réchauffement et le rôle du CO2. J’observe seulement que depuis quelques décennies on analyse beaucoup par via modélisations, et qu’on oublie le bon sens qui devrait être inclus dans la réflexion.
    Que le climat ait évolué depuis 40 ans, tout le monde le constate. Mais, participer à l’alarmisme d’une partie des dirigeants et des médias sur une évolution climatique liée au CO2 essentiellement anthropique, et en prédire le pire, n’est pas dans ma logique.
    M’intéressant à ce problème depuis plus de 20 ans, plus précisément, depuis les premières décisions prisent à l’issue du protocole de Kyoto en 1997, j’ai depuis parcouru des « kilomètres » de documents, visionné des heures de débats et conférences sur tout ce qui concerne les problèmes climatiques.
    De mes pérégrinations sur les sites et blogs traitant de ces sujets climatiques, je retiens d’abord, l’ego très présent de bon nombre de scientifiques, affidés aux recherches climatiques, ego qui nuit à la sérénité du débat, cette première constatation est un vrai problème.
    Constatant malheureusement que les médias ne rapportaient que les informations en provenance d’un seul organisme le GIEC, je suis allé fouiller ailleurs, m’inscrivant dans la logique d’André Shiffrin, qui dans un essai de 2005 traitant de la dérive de l’information, intitulé « Le contrôle de la parole »écrivait ; « C’est justement lorsqu’une majorité est d’accord sur quelque chose, qu’on doit commencer à douter. ».

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