Une étude sur le réchauffement des océans publiée par « Nature » comporte d’importantes erreurs

La revue Nature a publié début novembre une étude (Resplandy et al) affirmant prouver que les océans absorbaient plus de chaleur que ce qui était jusque là estimé (jusqu’à 60% de plus que l’estimation du GIEC).

Dans un article publié sur le site Web de Judith Curry, Nic Lewis a montré que cette étude comportait des erreurs importantes qui ont été reconnues par un de ses co-auteurs, Ralph Keeling climatologue à la Scripps Institution of Oceanography. Ralph Keeling a remercié Nic Lewis de les lui avoir signalées.

Selon Ralph Keeling, même en refaisant les calculs, le réchauffement de l’océan reste plus important que l’estimation qu’en faisait le GIEC. Cependant, l’augmentation de la chaleur se situe dans une intervalle d’incertitude plus important que ce que les auteurs avaient initialement évalué. Ralph Keeling a ainsi indiqué que :

 Nos marges d’erreur sont maintenant trop élevées pour que nous puissions nous faire une idée précise du réchauffement qui se produit dans l’océan »

Des explications sur les erreurs commises ont été fournies par Ralph Keeling et publiées sur le site Real climate.

Il convenait aussi  que les médias qui ont relayé les conclusions de cette étude  fassent un démenti. Ce qui a été fait par le Washington Post qui a titré dans son édition du 13 novembre 2018 :

Scientists acknowledge key errors in study of how fast the oceans are warming 

 

 

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